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BIO - Norma Loy

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“UN/REAL” > chronique<br />

“Groupe phare de la scène underground hexagonale des années 80, <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong>,<br />

trop en avance sur son temps, finit par se saborder en 1991, laissant le silence et<br />

quelques rééditions bienvenues occuper le terrain pendant dix-huit ans. Une<br />

absence fort heureusement brisée par quelques rares apparitions en live ces dernières<br />

années, pour un retour qui culmine aujourd’hui avec un tout nouvel<br />

album, “UN/REAL”, digne successeur du meilleur de <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong>. Car si le groupe<br />

était largement tout seul à l’époque dans ses fusions entre rock tordu, industriel,<br />

psychédélisme, paranoïa et orientalisme, les années se sont chargées de faire<br />

accepter tous les rapprochements, ce dont l’éclectisme d’”UN/REAL” tire pleinement<br />

parti. Autour de titres à l’ancienne qui n’auraient pas démérité sur “SACRI-<br />

FICE” ou “REBIRTH” (“Bleeding Death Angel”, “F+A+T+E”, “Speed Pills”), <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong><br />

intercale des moments plus calmes, des oasis de pop feutrée (“Yesterdays”,<br />

“Masturbation Machine”) sans que les thématiques du contrôle, de la manipulation<br />

ou de l’artificialité qui sous-tendaient toute l’œuvre initiale ne soient abandonnées<br />

(“Second Life” étant à ce titre le successeur direct de “TV Friends”, la virtualité<br />

des mondes informatiques ayant succédé à l’hypnose télévisuelle). Dense,<br />

bourré d’idées nouvelles et de rappels bienvenus, UN/REAL n’est pas juste un<br />

album de plus pour l’entité <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong>. Il est un vrai reboot d’une machine que<br />

l’on espère partie pour durer !”<br />

(D-SIDE MAG n°54 - 2010)<br />

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“UN/REAL” > extrait d’article<br />

“...Le retour inattendu de NORMA LOY, après des années d’absence, pour un<br />

concert mémorable à Vaux-Le-Pénil en 2006 a convaincu Usher et Chelsea de<br />

faire renaitre le phénix de ses cendres. C’est aujourd’hui chose faite avec un<br />

“UN/REAL” qui conjugue passé, présent et futur avec la même éloquence...”<br />

(ELEGY MAG n°61 - 2010)<br />

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“UN/REAL” > chronique<br />

“Le retour d’un groupe qui était trop en avance sur son temps à l’époque. Muet<br />

depuis le début des années 90, une longue période de silence entrecoupée de<br />

temps à autre de réédition/compilations, <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong> sort de sa grotte et de son<br />

mutisme avec (trop de)discrétion eu égard à la qualité d’un groupe profondément<br />

novateur, source d’inspiration trop méconnue pour cotoyer les étoiles qu’ils<br />

illuminent pourtant depuis quelques années. Avec “Un/Real”, <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong> signe<br />

son come-back de la meilleure des façons, à la manière des héros qui la ramène<br />

rarement mais agissent en contre-partie. L’iconographie a peu changé, la<br />

musique non plus d’ailleurs, mais elles procurent toutes deux un plaisir intense.<br />

Celui des retrouvailles sincères et des regrets sur le temps qui passe trop vite.<br />

Après toutes ces années, <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong> n’a pas varié d’un pouce sa ligne de conduite<br />

(rock gothic et indus, pop sombre, orientalisme...) qui mène au dérapage<br />

(in)controlé parceque ce groupe est hors-norme, un lien presque évident entre<br />

Einstürzende Neubauten et Iggy Pop durant son séjour berlinois (notons la fragile<br />

reprise de “Dirt” des Stooges). De la musique de cabaret déviant porté sur le cuir<br />

et le latex. <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong> a toujours eu cette faculté d’aborder ses compositions avec<br />

un coté libertin et sexy tout en se montrant grave et austère à la fois. Ce dernier<br />

album prouve en tout cas que la recette fonctionne toujours. <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong> fait toujours<br />

froid dans le dos et hérisse le poil. Un groupe qui questionne toujours<br />

autant et se singularise par son coté force obscure du rock underground français..”<br />

(Stephane Ruta - Magma Bourgogne - Mars 2010)<br />

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