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6 MAI 2005 - Arte

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21.40<br />

360 °<br />

le reportage GEO<br />

A RTE G.E.I.E.<br />

Jamais sans mon chien !<br />

R é a l i s ation : Michael Hutchinson<br />

( 2 0 0 0 , 2 6 m n )<br />

( R e d i ffusion du 6 décembre 2000)<br />

L’idée que les chiens peuvent aider<br />

d ’ a u t res handicapés que les ave ugles<br />

est née aux États-Unis et a été<br />

reprise en Europe au milieu des<br />

années 1980 – notamment dans<br />

une école pour “support dogs” à<br />

Sheffield, en Angleterre. Les chiens<br />

a p p rennent à re c o n n a î t re le changement<br />

le plus infime dans le comportement<br />

d’un être humain, par<br />

exemple une dilatation des<br />

p u p i l l e s, un tressaillement des<br />

doigts ou d’autres cara c t é r i s t i q u e s<br />

p hysiques annonciatrices d’une<br />

crise d’épilepsie…<br />

Les démineurs de Kaboul<br />

R é a l i s ation : Jacqueline Seigner<br />

( 2 0 0 2 , 2 6 m n )<br />

( R e d i ffusion du 9 mai 2002)<br />

Sur les dix millions de mines<br />

laissées en Afghanistan par l’armée<br />

sov i é t i q u e, le MDDC (Mine<br />

Detection Dog Center) n’ava i t<br />

réussi à désamorcer que 20 0 0<br />

engins en dix ans. Avec les centaines<br />

de milliers de mines à fra gmentation<br />

dispersées récemment<br />

par les Américains, il faut à nouveau<br />

ratisser le terrain. Mario Boer<br />

d resse des chiots à dénicher les<br />

mines et forme des maître s - c h i e n s<br />

a f g h a n s. Il évalue à quinze ans le<br />

temps nécessaire pour débarra sser<br />

l’Afghanistan de ces machines<br />

à tuer.<br />

Multidiffusion le 1 er mai à 15.00<br />

et le 7 mai à 11.15<br />

En partenariat avec<br />

22.35 - 3.00<br />

Documentaire de Stephen Wright et Gérald Caillat<br />

( F r a n c e , 2 0 0 3 , 5 2 m n )<br />

Coproduction : A RTE France, Idéale A u d i e n c e , IMG A r t i s t s<br />

A RTE FRANCE<br />

( R e d i ffusion du 10 septembre 2003)<br />

Bien que la carrière internationale de Fe renc Fr i c s ay,<br />

H o n g rois qui a surtout travaillé en Allemagne, ait duré<br />

t reize ans seulement, sa direction, à la fois stylée et<br />

é l e c t r i s a n t e, avait fait de lui un chef d’orc h e s t re parmi<br />

les plus pro m e t t e u rs. Nul doute que, s’il avait vécu jusque<br />

dans les années 1980 ou 1990, il aurait compté<br />

parmi les plus gra n d s, à l’égal d’un Bernstein ou d’un<br />

Ka rajan. De nombreuses images de lui en répétition<br />

et en concert avec son orc h e s t re favori, l’Orc h e s t re<br />

symphonique de la radio de Berlin (RIAS), témoignent<br />

de son art. Ces arc h i ve s, ainsi que d’autre s<br />

documents (avec l’Orchestre du Land de Bavière<br />

ou l’Orchestre symphonique du Süddeutscher<br />

Rundfunk), sont à la base de ce portrait. Les témoignages<br />

du pianiste et chef d’orc h e s t re Tamás Va s á r y,<br />

d’Antonio Pappano et de Kurt Mazur, du baryton<br />

Dietrich Fischer-Dieskau, ainsi que des interviews de<br />

Fr i c s ay lui-même, complètent le documentaire.<br />

Une brève et fulgurante carrière<br />

Fe renc Fricsay est né à Budapest en 1914 d’un père<br />

chef de musique des armées et dirigeant du pre m i e r<br />

o rc h e s t re militaire de l’empire austro - h o n g ro i s. À 6 ans,<br />

il entre au conservatoire en classe de piano, à 14 ans<br />

il aborde la composition et étudie avec Béla Bartók<br />

et Zoltán Ko d á l y. En avril 1945, il dirige la pre m i è re<br />

représentation d’après-guerre à l’opéra de Budapest.<br />

Sa carrière internationale débute en 1947 au Fe s t i v a l<br />

de Salzbourg, où il remplace au pied levé Otto<br />

K l e m p e re r, souffrant. Il devient directeur musical du<br />

Deutsche Oper de Berlin et chef principal de<br />

l ’ O rc h e s t re symphonique de la radio de Berlin. En<br />

1956, il prend la direction de l’Orc h e s t re de l’Opéra<br />

de Bavière à Munich. À cette époque, il tombe gra v e m e n t<br />

m a l a d e. Il est hospitalisé au printemps 1958. Deux<br />

ans plus tard, c’est un homme transformé, physiquement<br />

et moralement, qui re t rouve la scène. Son<br />

public le découvre pâle, affaibli, mais rayonnant intér<br />

i e u rement. Sa musique est désormais empreinte de<br />

spiritualité, avec des tempos lents et méditatifs, et<br />

exprime une émotion à fleur de peau. Fricsay lutte contre<br />

la maladie pendant plusieurs années durant lesquelles<br />

il se consacre à sa musique préférée : les gra ndes<br />

œuvres orc h e s t rales de Bartók et Mozart. Il commence<br />

aussi à enre g i s t rer une intégrale des<br />

symphonies de Beethoven, mais meurt avant d’avoir<br />

pu finir, le 20 février 1963.<br />

Avec des extraits de la Moldau de Smetana,<br />

de Háry János de Kodály, de Don Giovanni<br />

s a m e d i<br />

3 0 / 4<br />

22.35 |MUSICA<br />

Une vie trop brève<br />

Ferenc Fricsay<br />

Portrait en archives d’un immense chef d’orchestre,<br />

redécouvert par toute une génération grâce<br />

à la récente réédition de ses enregistrements.<br />

et des Noces de Figaro de Mozart, du Concerto n° 1<br />

de Max Bruch ou de L’apprenti sorcier de Paul Dukas.<br />

arte magazine n° 18 du 30|04|05 au 6|05|05<br />

7

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