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TRÉSOR DE SOL/DI ET DE SILIQUAE 51
de monnaies d'or que nous avons noté les difficultés de classement
pour les exemplaires de Valens (cf. supra, p. 50). 2 soliâi de Valens
(cat. nOS 42 et 43), des émissions de 378-383, ont été frappés après
sa mort. En effet, le type des revers VICTORIA AVGG change
à ce moment, les jambes des deux empereurs étant recouvertes
par leur robe, alors qu'antérieurement une jambe était visible.
J. W. E. Pearce considère ces monnaies comme hybrides (l8). Il
s'agit plus probablement de solidi posthumes, soit qu'ils aient été
frappés intentionnellement après la disparition de Valens, soit que
celle-ci n'ait été connue qu'après le début de l'émission. Il faut noter
enfin dans le monnayage de Trèves diverses liaisons de coins: mêmes
coins de droit et de revers (cat. nOS 53 et 54, 65 et 66), même coin
de droit (cat. nOS 19 et 20) et même coin de revers (cat. nO 9 pour
Valentinien 1 et cat. nO 12 pour Valens).
Le monnayage des ateliers italiens est curieusement réparti.
Aquilée n'apporte que 2 siliques, de la période 375-378 (cat. nOS 73
et 74), Rome 2 solidi et 7 siliques. Mais les 2 solidi de Rome RI
RESTITVTOR REIPVBLICAE (cat. nOs 100 et 101) ont été émis
en 364-367 et les 7 siliques (cat. nOS 102 à 108), de 378 à 383. Et
ces deux petits lots séparés par tant d'années se caractérisent chacun
par des liaisons de coins. Les 2 solidi ont été frappés sur le
même coin de droit dans la première et dans la quatrième officines.
Nous avons là un nouvel exemple d'utilisation d'un coin
de droit dans deux officines différentes (19). En outre, le solidus
de la première officine RP R' à l'effigie de Valens, semble inédit,
alors que l'exemplaire parallèle de Valentinien 1 est déjà connu (20).
Quant aux siliques elles appartiennent à la même émission R*P
et proviennent des officines P, T, Q et E. On observe des liaisons
de coins de droit et de revers dans la première (cat. nOS 102, 103 et
104) et la quatrième (cat. nOS 106 et 107) officines.
L'atelier de Milan est mieux représenté, par 2 solidi émis en 364­
367 (cat. nOS 75 et 76) et par deux lots homogènes de solidi frappés
en 388-389 et 389-392. Comme nous l'avons vu, nous adoptons
(18) RIe IX, p. 7 et n° 49a, note.
(19) Entre autres, 6 cas sont relevés dans P. BASTIEN, Le Monnayage de
l'atelier de Lyon (294-316) (NR, XI), Wetteren, 1980, p. 121 et 122.
(20)' RIe IX, nO 2a, 7.