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Rotary Magazin 03/2012

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Rotary Magazin 03/2012

THEME DU MOIS 24 cents

THEME DU MOIS 24 cents désavantagés économiquement et socialement dans leur région et promeut ainsi leur intégration sociale dans leur propre région (voir «rotary» octobre 2011). Certes, il existe une multitude d’autres projets, il suffit de jeter un coup d’œil dans la presse régionale et internationale pour s’en convaincre. Mais la particularité des projets rotariens est qu’ils se déroulent par la voie directe, le contact personnel, par le biais d’un lien amical ou encore au travers de projets internationaux avec contrôle et encadrement à large échelle. Les organismes de bienfaisance spécialisés comme Charity Watch qui contrôlent les ONG et œuvres d’entraide apprécient d’ailleurs la Rotary Foundation à laquelle ils ont décerné la note A+. Mauvaise note pour la politique du développement? Deux jeunes chercheurs, la Française Esther Duflo et l’Indien Abhijit Vinayak Banerjee, propagent actuellement un vent de panique dans la politique du développement. Ils sont tous deux professeurs au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et ont publié en 2011 «Poor Economics»; cet ouvrage est le résultat de 15 recherches dans les régions les plus pauvres du globe. Au lieu de développer en permanence de nouveaux modèles de développement et d’entraide basés normalement sur des études peu comparables et donc sur de pures spéculations au détriment des pauvres, Duflo et Banerjee ont sillonné le monde et ont analysé des projets de développement dans les villes et les villages, ce qui les a aidés dans leurs propres expérimentations. Leurs questions sont pertinentes: Comment fonctionnent les pauvres? A quelles contraintes sont-ils soumis? Dans quelles structures d’incitation vivent-ils? Pourquoi agissent-ils ainsi et pas autrement? «Dans chaque cas, il est très utile d’analyser concrètement le problème, de trouver la réponse spécifique au lieu de parler immédiatement de l’aide au développement dans son ensemble.» Quelques exemples nous aideront à mieux comprendre la démarche de ces deux jeunes chercheurs qui ont analysé longuement le comportement des plus pauvres en Inde; ils ont ainsi constaté qu’un ménage pauvre, qui souffre de la faim avec moins de 99 Cent par jour, pourrait théoriquement dépenser plus pour se nourrir. Mais il investira plutôt dans le tabac, l’alcool ou les fêtes. Même si ses revenus augmentent, il ne consacrera pas forcément cet argent supplémentaire à la nourriture. Il semble que ces gens ne veuillent pas plus de nourriture et surtout une nourriture de meilleure qualité ni pour eux, ni pour leurs enfants même si cela leur donnait une chance de réussir. Les deux auteurs dévoilent dans leur livre toute une série de faits contradictoires qui ont amené certains coopérants au développement à douter du bon sens de l’être humain. Duflo et Banerjee ont souvent constaté durant leurs voyages que les gens ne souffrent pas véritablement de la faim bien qu’ils soient inclus statistiquement dans le milliard d’êtres humains recensés par l’ONU qui souffrent de la faim. Nombreux sont ceux qui n’auraient pas besoin d’autant de calories comme cela figure sur les tableaux officiels d’aliments parce que le travail manuel est moins exigeant ou parce que grâce aux antibiotiques, il y a moins de diarrhées. Aussi longtemps que l’être humain vit au-dessus du seuil de la famine, il ne vaut pas la peine pour un être humain qui pense rationnellement et économiquement de consommer plus de calories, écrivent Duflo et Banerjee. Il est question dans leur livre d’un village pauvre au Maroc où un homme préfère acheter sa télévision à crédit que de dépenser plus pour sa nourriture. Il s’ennuierait parce que dans son village, il n’y a pas de travail et il ne s’y passe rien; il préfère donc renoncer à la nourriture et avoir sa télévision. Autre question fréquente que se posent souvent les coopérants à des projets de développement: Comment aider les enfants pauvres à avoir une meilleure instruction? Réponse typique: construire une école. Mais Duflo, la pragmatique, constate que ce n’est pas l’infrastructure qui pose problème – on peut très bien enseigner dehors ou dans une maison privée – mais comment attirer les enfants à l’école ou même faire venir les enseignants. Pour une expérimentation en Inde, des enseignants avaient reçu une caméra digitale avec horodotage actif et étaient obligés de filmer leurs élèves le matin et le soir. Les salaires n’étaient versés que pour le temps effectif d’enseignement. Comparée avec un autre groupe contrôlé, mais sans caméra, l’absentéisme des enseignants était tombé de moitié et les résultats de leurs élèves étaient nettement meilleurs. D’autres constations surprenantes qui intéressent de plus en plus les spécialistes ont été faites sur le terrain; elles pourraient d’ailleurs aider à aborder la situation sous un autre angle dans l’un ou l’autre des projets d’aide au développement et à une amélioration des résultats. Esther Duflo qui, selon le Times Magazin, est une des 100 personnes les plus influentes de la planète et qui a de grandes chances de recevoir le Prix Nobel conseille de bien choisir l’organisation avec laquelle on travaille, de ne pas arrêter les activités de projets et de continuer à aider en faisant des dons malgré les résultats de ses recherches et des questions encore sans réponses aujourd’hui. Sources: Die Zeit, 22.6.2011 Nr. 26 / Das Magazin, 25/2011 / Rotary International / Caritas Suisse / Office fédéral de la statistique Pauvreté en Suisse – Définition de l’Office fédéral de la statistique La pauvreté se définit comme une insuffisance de ressources dans des domaines essentiels de la vie, tels que le logement, l’alimentation, la santé, l’éducation, le travail et les relations sociales. Sont considérées comme pauvres les personnes dont les ressources matérielles et immatérielles sont inférieures à une certaine limite appelée seuil de pauvreté. Ce seuil est généralement défini d’après les directives de la Conférence suisse des institutions d’aide sociale (CSIAS) ou d’après la limite qui donne droit aux prestations complémentaires. On parle d’indigence quand un ménage n’arrive pas à assurer sa propre subsistance. Seuil de la pauvreté La définition du seuil de la pauvreté est basée sur les normes de la Conférence suisse des institutions d’aide sociale (CSIAS). Est considéré statistiquement pauvre tout ménage qui vit au-dessous de ce seuil. Le minimum nécessaire à la couverture des besoins fondamentaux (besoins de base + loyer + primes d’assurance-maladie + 100 francs par membre du ménage de 16 ans et plus) est pris comme seuil de pauvreté. En 2005, ce seuil était de 2200.– pour un ménage d’une personne seule, de 3800.– pour une famille monoparentale avec deux enfants et de 4800.– pour une famille avec deux enfants (Il s’agit ici de valeus théoriques: les valeurs spécifiques à chaque canton ont été communiquées séparément.) Est considéré comme pauvre tout ménage dont le revenu, après déduction des cotisations sociales et des impôts, est inférieur au seuil de pauvreté. ROTARY SUISSE LIECHTENSTEIN MARS 2012

25 Il Rotary e gli otto obiettivi di sviluppo del Millennio delle Nazioni Unite Gli Obiettivi di Sviluppo del Millennio delle Nazioni Unite sono obiettivi che tutti i 191 Stati membri dell’ONU si sono impegnati a raggiungere entro l’anno 2015 per ridurre la povertà e migliorare le condizioni di vita nel mondo. Questi obiettivi vanno di pari passo con quelli del Rotary, organizzazione da sempre con vocazione umanitaria de leader del mondo degli affari e della società civile. Migliaia e migliaia di azioni, iniziative e progetti sono realizzati ogni anno dagli oltre 33 000 Club e un milione e duecentomila Rotariani di tutto il mondo a sostegno degli obiettivi del Millennio. Anche le sei aree prioritarie d’azione, indicate dalla Fondazione Rotary, sono perfettamente in sintonia con gli Obiettivi del Millennio. La dichiarazione del Millennio, firmata nel settembre del 2000, impegna gli stati nei seguenti otto obiettivi: 1. Sradicare la povertà e la fame • Ridurre della metà, fra il 1990 e il 2015, la percentuale di popolazione che vive in condizione di povertà estrema (con meno di un dollaro al giorno). • Garantire una piena e produttiva occupazione e un lavoro dignitoso per tutti, compresi donne e giovani. • Ridurre della metà, fra il 1990 e il 2015, la percentuale di popolazione che soffre la fame. Il Rotary Per ridurre la povertà e la fame, i Rotary Club propongono dei prestiti rinnovabili e delle banche di microcredito, forniscono informazioni e impartiscono istruzione di agronomia e sull’uso dei macchinari agricoli, fondano banche alimentari locali, distribuiscono complementi nutritivi e rea- Obiettivo 2: Assicurare che, entro il 2015, tutti i ragazzi, sia maschi che femmine, possano terminare un ciclo completo di scuola primaria. ROTARY SUISSE LIECHTENSTEIN MARS 2012

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