Poul Bredo Grandjean: Danske Købstæders Segl indtil 1660
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penheven, der Stad Ellenbogen (le nom allemand de Malmø). Il va de soi que les graveurs ont defigure<br />
non seulement le latin - sigíllum Alburgensis, Maribodienses etc. - mais aussi la langue danoise. <br />
Pour terminer, nous citerons quelques devises: Pro pace armalus, seule inscription sur le sceau de<br />
Frederiksodde (Fredericia), et Si Deus pro nobis, quis contra nos (Christianshavn).<br />
En ce qui concerne la publication des legendes, une explication speciale s`impose. Il est seulement<br />
possible de poser les règles principales. Dans quelques cas on aura recours à celles-ci pour adopter quelque<br />
sous-règle analogue, dans quelques autres la legende est ecrite de telle sorte qu`aucune règle ne<br />
pourrait s'y appliquer. Nous n'avons pas l'intention de signaler les inconsequences des divers auteurs.<br />
Cöte à cöte, on voit des abreviations dechitfrees sans indication detaillee de la méthode, et d`autres,<br />
non dechiffrees, dont la lecture n'aurait pas occasionné la moindre difficulte, ailleurs quelque lettre<br />
illisible ou fruste, ajoutee entre crochets, bien que ceux-ci soient employes aussi, dans le même ouvrage,<br />
pour signifier, par exemple, qu'on a ajouté les lettres finales d'une suspension. Il y a certes là de<br />
quoi irriter le lecteur. Il n'est pas permis de faire des additions quelconques sans les indiquer comme<br />
telles. D'autre part, on ne peut pas approuver les auteurs qui, evitant toute explication, se bornent à<br />
publier des legendes abregees, même tout à fait inintelligibles. On en a des exemples. Quelques autres<br />
ont presente une imitation typographique, suivie d'une interpretation, mais en fait e`est un procéde<br />
trop complique.<br />
Comme règle fondamentale, nous proposons seulement les caractères ordinaires de la t`onte, les<br />
romains et les gothiques (allemands), respectivement les capitales et les minuscules pour representer<br />
les deux alphabets principaux des legendes medievales: les «majuscules» et les «minuscules». _ Pour<br />
imiter les majuscules, on a ordinairement employe quelques types-modèles, par exemple SIGILLVOI.<br />
Une telle méthode n'est guère scientifique et, de plus elle est sans valeur reelle, surtout s'il s'agit d`une<br />
edition entièrement illustree. Il est evident qu'on aura les mains libres quant à la manière dont il<br />
faut reproduire les légendes dans le texte, si tous les sceaux decrits sont representes sur les planehes.<br />
L'occasion d'etudier constamment les illustrations, de comparer les formes des legendes sous le rapport<br />
du style des caractères, les abreviations employees, les parties frustes, même abimees, avec un<br />
texte déchiffre a permis une redaction de celui-ci selon des principes consequents. Comme les caractères<br />
ont toujours change de formes, il serait absolument impossible d'avoir à sa disposition des types<br />
tout à fait exacts. Dejà D em ay a signale les inconvenients de ce procede, malheureusement pour l'employer<br />
dans ses propres ouvrages, qui sont d'ailleurs des plus importants. Faute de materiel typographique,<br />
il sera encore plus impossible d'imiter les caractères trop varies des epoques qui se suivent<br />
après le moyen âge. Inutile de signaler, par exemple, la fantaisie artistique de la Renaissance. Pour<br />
tous ces caractères «modernes», les types de la fonte s'imposent aussi. D`après notre avis, on est alle<br />
trop loin en employant seulement les caractères romains, soit pour les majuscules, soit pour les minuscules.<br />
Depouille de son habit visible, l'esprit de la legende s'envole sans qu'il y paraisse.<br />
Evitant les imitations, il sera bien permis d'ignorer quelque lettre tournee à gauche, comme S pour<br />
S ou N pour N; ce ne sont là que des negligences de graveur. Par contre, on doit signaler les erreurs<br />
véritables, indiquees par un point d'exclamation entre parenthèses: VILLANORUN (i), SIGIL<br />
LU M MA RIBO DIENSES (l). Toutefois, on peut considerer scivium, même opidi, sigilum, comme<br />
l'epellation speciale du graveur. Nous conservons Yorthographe le plus largement possible. Une remarque<br />
critique ne sera point à sa place après les mots plus ou moins defigures orthographiquement,<br />
surtout quand il s'agit de la langue latine. Nous ecrivons bien entendu, par exemple, VILLE, pas<br />
VILLÆ. Quant à la lettre V, nous l'avons remplacée, le cas echéant, par U, SIGILLUM, pas SI<br />
GILLVM. D'autre part, nous n'employons pas V pourW.- Nous proposons le déchitfrement complet<br />
de toute abreviation, faite par contraction, par suspension ou moyennant les signes abreviatifs bien<br />
connus, en ajoutant les caractères supprimes ou specialement marques au moyen des italiques. Le<br />
plus souvent, cela se fait sans aucune difficulte, par exemple: SE C R ET UM, CIVITATIS, ALB UR<br />
GENSIS. Nous considérons seulement les caractères existants comme donnés, c'est-à-dire que les signes<br />
abreviatifs, notamment les traits au-dessus des caractères, vont disparaítre pour être remplaces<br />
par des italiques. Quant à la langue danoise, de temps à autre, le choix des lettres à ajouter est difficile.<br />
Pour eviter une sorte d'anachronisme, le mieux sera d'employer, si possible, l'orthographe de l'epoque.<br />
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