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Kozuhito “Kazu” Kitayama, total transitionKozuhito «Kazu» Kitayama, transition totaleFindingHarmony“I will never forget my first journey herefrom Tokyo. I had one suitcase and fiveboxes of Japanese engineering books!”That was in 1971. Today, Kozuhito “Kazu”Kitayama has more than bridged the culturaldivide – he has made the total transition.His Luxembourgish wife Annetteconfirms, “He speaks like a local. Everyonethinks he was born here.” What wasmeant to be a one-year stint has evolvedinto a permanent home base in theGrand- Duchy. Kazu is a key managerwith Goodyear in Auto EngineeringCoordination. He does keep someJapanese connections alive: he hascoached judo with the local Luxembourgclub and has a passion for Japanesenoodles – he enthusiastically explainsthe preparation of his favourite dishes,which he has now taught to Annette.The cuisine seems to be all that Kazumisses of Japan. He has found, as he says,“harmony and a spirit of independence”in Luxembourg – far removed from“typical responsibilities” had he stayedin Tokyo. Kazu appears to be mostcontent with his choice. DFATrouverl’harmonie«Je n’oublierai jamais la première fois queje suis arrivé ici. Je venais de Tokyo et j’avaisune valise et cinq cartons de livres techniquesen japonais!» C’était en 1971.Aujourd’hui, Kozuhito «Kazu» Kitayama a bienplus que fait le lien entre les deux cultures,il a complètement achevé la transition.Comme le confirme sa femme Annette,Luxembourgeoise, «il parle comme quelqu’undu coin. Tout le monde croit qu’il est d’ici».À l’origine, prévu pour n’être qu’une expérienced’une année, le Grand-Duché est devenuson port d’attache permanent. Kazu est leprincipal manager de la coordination de l’ingénierieautomobile au sein de Goodyear. Ilgarde certains contacts avec la culture japonaise:il a enseigné le judo au club local deLuxembourg et se passionne pour les nouillesjaponaises. C’est avec grand enthousiasmequ’il explique la préparation de ses plats préférés,qu’il a entre-temps apprise à Annette.Kazu ne semble regretter du Japon que lacuisine. Il a trouvé à Luxembourg, selon sespropres dires, «une harmonie et un espritd’indépendance» très loin des «responsabilitéstypiques» qu’il aurait dû assumer s’il étaitresté à Tokyo. Kazu paraît très heureux deson choix.Faire le lien entredeux cultures différentesTaku Miyamae a grandi entre deux culturesdifférentes, la culture japonaise,qui fait partie de son patrimoine, et celle dela communauté du Luxembourg où il a vécudepuis que sa mère l’y a emmené rejoindreson père, il y a vingt ans de cela, quand ilétait tout petit encore.Établir un lien entre ces deux cultures n’apas toujours été facile. Il s’est trouvé peud’amis japonais au Grand-Duché. Apprendreles principales langues parlées au Luxembourgen même temps que sa langue maternelleétait un peu déroutant par moments.«Ma tête était comme un milk shake, avectoutes ces langues différentes qui se mélangeaientà l’intérieur!»Nouveau modede penséeSes parents ont également eu à relever ledéfi de la transition entre les deux cultures.Son père, Hajime Miyamae, a été le premierde la famille à quitter le Japon. «C’était le rêvede la plupart des jeunes Japonais de voyager àl’étranger», raconte Hajime, qui ne savait quequelques rudiments de français lorsqu’il estarrivé à Paris pour y apprendre le français etles sciences économiques. C’est à Paris qu’il arencontré ses premiers amis luxembourgeois,des contacts qui se sont par la suite révélésinestimables lorsqu’il a pris la décision d’ouvrir,au Grand-Duché, le premier restaurantjaponais gastronomique.En 1988, pour la plupart des Luxembourgeois,il n’existait qu’un seul type de cuisineasiatique. Le but de Hajime était d’introduirenon seulement la cuisine, mais aussi la culturejaponaise. Comme le dit Taku: «Mon père a dûleur ouvrir l’esprit et les amener à un nouveaumode de pensée et de perception... pour qu’ilscomprennent que notre culture ne se limite passeulement au port du kimono et au fait demanger par terre».Hajime a choisi le nom de «Kamakura»pour son restaurant, d’après un endroit représentantla paix et la tranquillité de l’esprit.Pourtant, dans les faits, il lui a fallu faire preuvede beaucoup de patience au cours de ses premièresannées au Luxembourg. «Des baguettes?Pas de fourchettes? Et pour la soupe pasde cuillère?». À chaque demande d’explication,Hajime intervenait avec douceur. «Mon pèreest en quelque sorte devenu un professeur»,déclare avec fierté Taku. «Il allait à chaquetable pour expliquer les différents plats et leurmode de préparation».Comprendreles deux culturesTaku a beaucoup appris sur l’entreprisefamiliale à Luxembourg. Il est maintenantarrivé à un moment de sa vie où il voit sa positionentre les deux mondes, l’occidental etl’oriental, sous un jour positif. «J’ai grandi enrecevant un grand nombre de messages culturelsdifférents. Mais je vois aujourd’hui quecela a joué en ma faveur. J’ai le sentiment depouvoir en fait comprendre les deux cultures».41

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