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Partie 1

Rapport-Annuel-2014-Activites-Services

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<strong>Partie</strong> 1 : Nos realisations en 2014GCSe-SantéBRETAGNE1.10- Projet Dossier Transfusionnel Régional (DTR)Ce projet, subventionné par l’ARS Bretagne, a été accompagné par le GCS e-Santé Bretagne sur lesdifférentes étapes d’analyse des besoins depuis mars 2013. Ce projet découpé en 3 phases se poursuit en2015 en entrant dans sa phase 2 :Phase 1 Audition des pilotes, proposition de scenarii et élaboration d’une expression de besoinsassortie d’une étude financière.Phase 2 Lancement d’un appel d’offre et déploiement sur les sites pilotes.Phase 3 Déploiement sur les établissements.Les auditions ont permis d’identifier les besoins et les attentes des professionnels de santé et desétablissements de santé vis-à-vis du futur Dossier Transfusionnel Régional (DTR) :• centraliser les données transfusionnelles,• permettre la constitution d’un dossier régional patient,• récupérer les résultats d’analyses effectuées dans le cadre de transfusion avec optimisationde la sécurisation de la délivrance des PSL,• limiter le nombre d’analyses immuno-hémato redondantes,• gérer par un ES le dossier transfusionnel sur un serveur,• accéder au DMP,• utilisation à la carte de l’outil (intégration à l’outil local existant, utilisation directe du DTR avecconnexion par interface web, mise en œuvre progressive des modules),• intérêt fort pour une gouvernance régionale (sécuriser le rapprochement des identités, permettreles futures connexions aux systèmes nationaux, assurer une meilleure sécurité transfusionnelle).Les échanges qui ont suivi entre les membres du GCS et l’EFS ont fait apparaître les points d’inquiétudesuivants :• les règles d’identito-vigilance devront être définies : définition différente entre l’EFS et lesétablissements, gestion de la cellule à définir côté établissement,• l’aspect organisationnel, juridique et financier,• le périmètre du projet,• la compatibilité de l’outil DTR avec ceux présents dans les établissements, et la nécessitééventuelle de la création d’une interface (l’outil ne se substituant pas à ceux présents au seindes établissements).D’un point de vue financier, une projection a été faite pour 30 établissements (cible du déploiement) pourlesquels il a été identifié une enveloppe d’investissement de 200 000 € et 34 000 € de coût de fonctionnementà l’année.Un courrier a été adressé aux directions d’établissement avec la synthèse de la phase 1, afin de recueillirremarques et avis sur la solution proposée. Des débats sont prévus en 2015 pour traiter toutes lesinterrogations.1.11- Projet RPU (Résumés de Passage aux Urgences)Le projet de déploiement de la collecte des résumés de passage en urgence se finalise avec seulementdeux établissements qui n’étaient pas dans la démarche en 2014. Plus de 74 % d’établissements, dotés d’unservice des urgences, disposent d’un connecteur RPU en production.Un premier bilan sur le déploiement avec :> > 20 établissements passés en production,> > 5 établissements engagés dans la mise en place de leur connecteur (connexion, envoi des données,validation des données par l’ORU),> > 2 établissements pas encore dans la démarche.A partir de ces données collectées, le réseau Bretagne Urgences a pu fournir à 5 sites pilotes (CH SaintBrieuc, CHU Rennes, Hôpital Privé Sévigné, CH Morlaix et CHBS Lorient) un premier tableau de bord surl’activité des urgences. L’ensemble de la communauté devrait avoir à disposition ce tableau de bord début2015.CHU RennesCHRU Brest AdultesCHRU Brest Pédiatrie - MorvanCHIC QuimperCH LorientCH VannesCHP St GrégoireKeraudrenCH St MaloCH VitréCH DouarnenezCH PontivyCH PloërmelCH CarhaixHIAPolyclinique SévignéPont-L'Abbé / Hotel DieuCH St BrieucCH LannionCH GuingampCH DinanCH MorlaixCH QuimperléCH LanderneauCH PaimpolCH FougèresCH RedonEtab. contacté par ARS/ORU/GCSen coursen coursen coursen coursen coursEtab. en cours de déploiement de sonconnecteurEtab. passé en productionÉtude régionale, page 1- Caractéristiques despatients- L’arrivée aux urgences- Les pathologies- Temps de passage- Taux d’hospitalisationLes données de l’établissement,page 6- Caractéristiques despatients- L’arrivée aux urgences- Les pathologies- Temps de passage- Taux d’hospitalisationGlossaireGCS RBU - CH St-Brieuc10, rue Marcel PROUST22 000 ST-BRIEUC02.96.01.77.95urgences.bretagne@gmail.comDocument réalisé parDr Pierre KERGARAVATEmmanuelle LE PAPENUMÉRO1Mars2015 L’âge1BULLETINTRIMESTRIELObservatoire Régional des Urgences deBretagneSaint-Brieuc - Données du 29 septembre 2014 au 4 janvier 2015CH de Saint-BrieucÉTUDE RÉGIONALECARACTÉRISTIQUES DES PATIENTS Le sexeDonnées du29 septembre 2014au 4 janvier 201512 13


<strong>Partie</strong> 1 : Nos realisations en 2014GCSe-SantéBRETAGNE1.12- Projet Archivage des données de santéPour mobiliser les adhérents autour de ce sujet, nous avons organisé une journée d’information Archivagedes données de santé.1.13- Projet SI SAMUAprès avoir organisé, avec prouesse, la définition du référentiel commun pour les 4 SAMU en quelques mois,nous avons engagé le déploiement du logiciel de régulation des SAMU (Centaure15). Pour nous aider, nousavions demandé à la communauté le prolongement de la mise à disposition de nos deux référents métiers :Dr Bruno FONTENELLE (SAMU 29) et le Dr Françoise CELLIER (SAMU 22).En 2014, 3 SAMU ont pu mettre en production le service. Il s’agit du SAMU 29 (2 juin 2014), du SAMU 56(24 juin 2014) et du SAMU 22 (8 décembre 2014). Le SAMU 35 a été programmé pour une migration sur lepremier trimestre 2015.Face aux nombreuses anomalies qui ont été découvertes lors de l’ouverture du service et d’une situationcontractuelle qui n’est pas assez claire avec les sous-traitants, les établissements ont considéré la situationen dehors d’un cadre d’exploitation sécurisé et cela malgré les actions engagées (rencontre avec SIS le 17septembre 2014 à l’ARS, travail sur la maintenance et les procédures d’exploitation…). En conséquence, ilsont émis des réserves dans la livraison du produit.1.14- Projet SterennEn 2013, l’ARS Bretagne a lancé un appel à projet pour accompagner l’émergence d’activités de télémédecineau service des résidents de structures médico-sociales et des patients souffrant de maladies chroniques.Les acteurs des 8 projets sélectionnés ont confié au GCS e-Santé Bretagne l’acquisition d’une solution detélémédecine mutualisée : Sterenn. Un marché a été signé avec le consortium SPIE Communications enjuillet 2014.Structurée comme un centre de services, cette plateforme régionalepermet aux professionnels de santé d’échanger de manière sécuriséede la préparation de la téléconsultation jusqu’à la diffusion du compterendu.Accessible en mode web, elle propose différentes fonctionnalités :gestion des demandes et des rendez-vous, création d'un télédossier,échange d'images ou encore stockage des données médico-légalesrelatives aux actes de télémédecine. Une plateforme de visio-conférenceen télémédecine, un catalogue d’équipements et un service de supportutilisateurs complètent le dispositif.Les actes de télémédecine mis en place recouvrent la gériatrie, le suivi des plaies chroniques, la psychiatrie, ladermatologie, la diabétologie. A terme, cet outil de coordination sera étendu à d’autres usages, établissements,territoires ou populations cibles.Le GCS e-Santé Bretagne a coordonné la production des cadres juridique, technique et médico-économiquede Sterenn.Sur la partie ANTARES, le GCS a finalisé le lancement du marché en deux lots :• Lot n°1 : acquisition de Gestionnaires de Voies Radio (GVR)• Lot n°2 : acquisition de terminaux.Ainsi, les 4 SAMU ont pu engager les commandes pour mettre en œuvre les solutions à partir du nouveaucatalogue de services.ANTARES était opérationnel sur 3 des 4 SAMU en décembre 2014. La mise en place de l’interconnexion desGVR sur BIPS 2 est prévue au 1 er semestre 2015.La région Bretagne est l’une des 10 premières régions dont tous les SAMU seront raccordés au réseauANTARES. Le département 29 est le premier département français dont le SAMU est raccordé au réseauANTARES avant le SDIS.14 15


<strong>Partie</strong> 1 : Nos realisations en 2014GCSe-SantéBRETAGNE1.18- Projet Messagerie Sécurisée PharmaciensCe projet a permis au GCS e-Santé Bretagne d’équiper sur une période de 18 mois chacune des 1 129officines de la région d’une adresse email sécurisée sur le webmail accessible via la plateforme TélésantéBretagne.De multiples actions menées de concert par l’URPS Pharmaciens et le GCS e-Santé Bretagne ont permisd’atteindre cet objectif de 100% de pharmacies équipées :> > 11 réunions d’informations ont été réalisées dans tous les territoires de santé bretons ;> > De nombreuses actions de communication directe ont été menées pour présenter l’outil, les obligationsréglementaires en matière de sécurisation des échanges entre professionnels, ou les cas d’usagespour lesquels la messagerie sécurisée est indispensable ;> > L’ARS Bretagne a ajouté dans sa grille d’évaluation le critère de détention d’une messagerie sécuriséelors de ses visites de contrôle en pharmacie ;> > L’Ordre Régional des Pharmaciens a intégré le critère de détention d’une messagerie sécurisée pourla délivrance de l’agrément de maître de stage aux pharmaciens ;> > Des vidéos d’animation ont été réalisées pour expliquer ce qu’est une messagerie sécurisée etcomment fonctionne l’outil proposé par le GCS e-Santé Bretagne.18 19


<strong>Partie</strong> 2 : Nos services en 2014GCSe-SantéBRETAGNE2.1- La plateforme Télésanté BretagneLa plateforme régionale de télésanté a vocation de proposer un ensemble de services variés aux professionnelsde santé de la région. Elle fait partie d’un ensemble de services qui composent l’Espace NumériqueRégional de Santé (ENRS). A ce jour, l’urbanisation de cette plateforme est composée de 3 niveaux liés entreeux dans un espace de confiance. Un espace sécurisé dans lequel les services peuvent être interopérés.Au niveau le plus bas, nous avons l’infrastructure puis les services socle et enfin les services métiers.2.2- BIPS 2 , réseau très haut débitLe GCS e-Santé Bretagne propose à ses adhérents des services de raccordement au réseau très haut débitde santé, BIPS².BIPS² (Breizh IP Santé) est une infrastructure de connectivité IP à haut et très haut débit, fiable, privative etévolutive.Les établissements de santé, publics comme privés, ainsi que les structures libérales et médico-socialespeuvent s’y raccorder. BIPS² offre les services suivants :> > Échanges entre établissements raccordés,> > Accès Internet,> > Services inter-régionaux d’échange avec les Pays de la Loire> > Services d’antispam/antivirus (opérés par ADISTA).Les services de connectivité de BiPS² sont opérés par Orange. BIPS² est le support de référence pour lesapplications de e-santé et de télémédecine en Bretagne.2.3 - RUBIS, service de téléimagerieRUBIS est le RéseaU Breton d’Imagerie de Santé. Il donne les moyens à la communauté de santé bretonne :> > d’effectuer des échanges sécurisés d’images médicales entre les établissements publics ou privés de larégion Bretagne et ses partenaires,> > d’adresser des demandes d’expertise médicale et des examens vers les sites de référence territorialeou régionale,> > de réaliser des télédiagnostics à partir d’examens télétransmis.Depuis 2011, RUBIS est opéré par Etiam et l’éditeur SIB. 26 établissements bretons utilisent les services deRUBIS. Chaque année, plus de 30 000 dossiers transitent par ce service.Les infrastructures sont les premiers niveaux techniques qui permettent d’accéder à l’ENRS. Ils sont composésdes services d’accès haut débit, d’hébergement de données de santé, de service d’échange d’imagerieset de visioconférence.Les services socles sont des services communs partagés à toute la communauté de santé et qui permettentégalement l’accès aux services métiers. Le GCS est maître d’ouvrage de ces services.Le Centre Régional Breton d’Expertise Neuroradiologie (CREBEN) s’appuie sur RUBIS dans un mode étendupour fournir ses avis dans la prise en charge notamment des AVC.RUBIS est adaptable aux besoins spécifiques à certains domaines médicaux comme la radiologie mais aussila neurochirurgie. Il dispose de passerelles inter-régionales qui permettent aux établissements de santé desolliciter des avis au-delà du territoire breton.20 21


<strong>Partie</strong> 2 : Nos services en 2014GCSe-SantéBRETAGNE2.4 - La messagerie sécuriséeAccessible depuis une interface web, la messagerie proposée par le GCS e-Santé Bretagne permet d’envoyeret de recevoir des documents protégés (signés et chiffrés), respectant le secret professionnel.Simple d’utilisation, elle ne nécessite aucune installation de logicielsur le poste de travail et respecte les normes nationales. Elle estaussi interopérable avec les différentes solutions de messageriesécurisée du marché.Une vidéo de présentation et un tutorielsont en ligne sur le sitewww.esante-bretagne.fr2.6 - Sécurité des Systèmes d'Information et accompagnementréglementaireLa sécurité de l’information de santé est devenue indispensable. Toute structure se doit de protéger sonsystème d’information pour la continuité des soins, la protection des patients, la fiabilité de la structure et deson personnel.Le GCS e-Santé Bretagne a initié une démarche régionale de Sécurité des Systèmes d’Information (SSI).Dans ce cadre, un accompagnement sur plusieurs thématiques est proposé, dont notamment la sensibilisationet la formation à la SSI et un accompagnement réglementaire en lien avec la Commission Nationale del’Informatique et des Libertés (CNIL).Ainsi, le GCS e-Santé Bretagne peut intervenir sur des questions relatives à l’hébergement de données desanté, au partage de l’information entre différents acteurs d’un même projet médical, et en soutien de projetsde e-santé ou de télémédecine régionaux ou territoriaux.Concernant la SSI, le GCS e-Santé Bretagne met en œuvre des actions de sensibilisation et de formationauprès des professionnels de santé et autres intervenant dans les établissements et structures adhérentes.2.5 - L'annuaire des structures et des professionnelsConstitué de 2 branches, l’annuaire recense tous les établissements de santé et structures médico-socialesde Bretagne, ainsi que les professionnels de santé.> > La première branche regroupe actuellement des informations administratives (adresse, FINESS, nomdu directeur…) sur plus de 260 structures.> > La seconde branche, reliée à des annuaires nationaux (GIP-CPS et Apicrypt), centralise des informationssur plus de 35 000 professionnels de santé.Il est alors possible de retrouver des informations sur leur activité, leur spécialité, leur lieu d’exercice, leurnuméro de téléphone…2.7 - Le site web personnalisableCe site clé-en-main permet de présenter une structure, ses activités, et de mettre en ligne des évènementsdans un agenda, de gérer des formulaires de contacts ou encore d’intégrer des flux RSS en provenanced’autres sites.Il est entièrement personnalisable grâce à l’intégration de photos ou de logos, et offre une palette de 5couleurs différentes.Le GCS e-Santé Bretagne accompagne l'établissement tout au long du déploiement du site. Aucune connaissancetechnique n’est nécessaire, il suffit d’alimenter les contenus via une interface simple et intuitive.22 23


<strong>Partie</strong> 2 : Nos services en 2014GCSe-SantéBRETAGNE2.8 - L'espace collaboratif2.10 - Le Dossier Médical PersonnelL’espace collaboratif permet de partager des documents sur un espace sécurisé. Les chefs de projet du GCSe-Santé Bretagne accompagnent les établissements dans la mise en œuvre de l'espace collaboratif.Différents profils peuvent être gérés pour l’accès à ce service (administrateur, collaborateur, lecteur) et lapersonnalisation de l’arborescence est possible. Un forum de discussion et un agenda partagé sont mis àdisposition.Le Dossier Médical Personnel (DMP) est un projet national coordonné par l’ASIP Santé et déployé en régionpar le GCS e-Santé Bretagne, avec l’appui de l’URPS Médecins Libéraux, des établissements de santé et duCollectif Interassociatif Sur la Santé (CISS) Bretagne.2.9 - Le dossier partagéCe service permet de partager des fonctions métiers entre professionnels de santé et des données médicalespatients auprès de l’équipe de soins. Il facilite le suivi et l’accompagnement du patient.Le dossier partagé est constitué de fiches afin d’assurer le suivi médical du patient. Il est accessible uniquementaux professionnels de santé adhérents au réseau.Le coordinateur du réseau peut faire évoluer le dossier partagé en ajoutant, modifiant ou supprimant desfiches.Le DMP vise à renforcer la coopération ville/hôpital. Il s’avère particulièrement utile pour la coordination duparcours de soins des personnes âgées ainsi que dans le suivi des patients atteints de maladies chroniques.Ce carnet de santé informatisé offre un accès aux documents et informations que les professionnels de santéestiment utiles à la coordination des soins : comptes-rendus d’hospitalisation ou de consultation, synthèsemédicale...Les professionnels de santé autorisés peuvent y accéder par leur logiciel métier ou par internet, tout commele patient sur le site : www.dmp.gouv.fr.Le DMP a démarré dans le bassin de santé de Vannes en 2012 et s’étend progressivement aux autresterritoires de la région.12 réseaux de soins sont équipés d’un dossier partagé sur la plateforme Télésanté Bretagne. De plus, il esten mesure de passer une information vers le Dossier Médical Personnel.En savoir plus :www.dmp-bretagne.netwww.dmp.gouv.fr24 25


<strong>Partie</strong> 2 : Nos services en 2014GCSe-SantéBRETAGNE2.11 - La plateforme de télémédecine SterennAccessible par internet et structurée comme un centre de services, la plateformerégionale permet aux professionnels de santé d'échanger de manièresécurisée de la préparation de l'acte de télémédecine jusqu'à la diffusion ducompte-rendu. Elle répond aux actes de télémédecine suivants :> > Téléconsultation : le médecin peut donner une consultation à distance à un patient, accompagné d'unprofessionnel de santé,> > Téléexpertise : le médecin sollicite à distance l'avis d'un spécialiste sur le diagnostic ou la prise encharge d'un patient> > Télésurveillance : le médecin interprète à distance les données nécessaires au suivi médical du patient(cardiologie, diabète,...)> > Téléassistance : le médecin assiste à distance un autre professionnel de santé lors de la réalisation d'unacte médical> > Régulation médicale par les SAMU Centre 15.La plateforme propose différentes fonctionnalités :> > gestion des demandes et des rendez-vous,> > création d'un télédossier,> > échange d'images,> > facturation,> > archivage des données médico-légales relatives auxactes de télémédecine,> > service de visio-conférence,> > support utilisateurs.3 LE FAIT DU JOURVendredi 5 décembre 2014 Le TélégrammeTélémédecine. Déjà une télé-réalitéHervé QueilléLa télémédecine pourpallier le manque demédecins et garantirdes soins de qualité pourtous et en tout lieu ? Déjàune réalité en Bretagne,où les tests semultiplient. La MutualitéFrançaise a choisiune voie originale dansles Côtes-d’Armor, ens’appuyant sur les Ehpad(Établissementsd’hébergement pourpersonnes âgéesdépendantes).La phrase« Il ne s’agiten aucun casde remplacerles médecins.Mais latélémédecinepermet de fairevenir de l’expertisedans tous les lieux,même les pluséloignés. »Olivier Vantorre, directeur du groupement decoopération sanitaire e-Santé Bretagne.120Comment ça marche ?Chaque station de télémédecine comprend au moins deuxécrans, pour la vidéo et la diffusion de documents tels queles électrocardiogrammes. La ligne internet est sécurisée.Écranporte-documentLe nombre d’Ehpaddes Côtes-d’Armor dans lesquelsla télémédecine devrait êtregénéralisée d’ici à 2016.Écran vidéoGénéralisteset spécialistesont accès aumatériel dans leshôpitaux ou lescentres Ehpadéquipés.CaméraConsulter son généraliste ouaccéder à un spécialiste distant de50 km ; réaliser une expertise surun dossier entre médecins parécrans interposés ; assister unmédecin ou une infirmière pour unpansement complexe ; surveiller àdistance la tension artérielle ouprendre un avis neurologique ouurologique : ces différentsscénarios seront la réalité, dès janvier2015, dans les Côtes-d’Armor,grâce à « Telehpad », pour lesEhpad d’Eréac et de Cesson à Saint--Brieuc, les centres hospitaliers deSaint-Brieuc et Dinan, les hôpitauxpsychiatriques de Dinan et Bégard,et le centre de suivi et de rééducationde Ploufragan. Deux autresEhpad situés à Broons suivrontauprintemps. L’objectif est degénéraliser le dispositif sur un ouplusieurs territoires de santé, à partirde 2016, sur un total de120 Ehpad.Un projet de territoireLa télémédecine, ce n’est pas nouveauen soi. Elle est déjà utilisée àCarole AndréÀ l’autre bout,l’infirmier(ère)accompagne lepatient.Dans le cas d’unetéléexpertise,deux médecinspeuvent seconcerter àdistance.MicroSe faire examiner alorsque le médecin n’est paslà, c’est le principe de latéléconsultation.L’expérimentationactuellement menée enBretagne a pour but depermettre à un plusgrand nombre de patientsd’avoir accès aux soinsrapidement. Nom de codede ce projet : Sterenn.partir de certains grands centreshospitaliers. Mais toute l’originalitéde l’expérimentation menée dansles Côtes-d’Armor par la MutualitéFrançaise, avec la bénédiction del’Agence régionale de santé (ARS)et l’appui technique du GCS e-SantéBretagne, tient au fait qu’elle seveut acte d’aménagement du territoire.« Jusqu’à présent, la télémédecineétait organisée à partir de l’offredes hôpitaux. Notre dispositif, lui,repose sur la demande des territoiresoù il y a peu de généralisteset de spécialistes », expliqueLaurent Leclère, directeur de laMutualité Française. « Ainsi, àEréac (650 habitants), l’Ehpad seraau servicedesesrésidentsmaisaus-si des généralistesetdes9.500habi-tants du secteur ».Efficacité et économies ?« Il est plus facile de faire venir destouristes que des médecins en Bretagne.» Par cette petite provocation,Olivier Vantorre, directeur duGCS e-Santé Bretagne, plante ledécor. La Bretagne souffre déjà de ladésertification médicale et latélémédecine a pour but de palliercertains manques. « Il ne s’agit enaucun cas de remplacer lesPour l’instant, seules la cardiologie,la dermatologie, la gériatrie, la psychiatrieet le suivi des plaies sontconcernés. Mais il est prévud’étendre progressivement laLe projet Sterenn est lancéPhoto Hervé Quei lé6 SPÉCIALITÉS• Cardiologie• Dermatologie• Gériatrie• Psychiatrie• Suivi des plaies• Diabétologie4 TYPES D’ACTESMÉDICAUX À DISTANCE• TéléconsultationLe patient peut se faireconsulter à distance.L’infirmier(ère) peut interveniravec une caméra à main.• TéléexpertiseEntre médecins et spécialistes• TélésurveillanceTélécardiologie, télédialyse...• TéléassistanceInterventions chirurgicalessimples à distancemédecins, rassure Olivier Vantorre.Mais la télémédecine permet defaire venir de l’expertise dans tousles lieux, même les plus éloignés. »C’est au GCS e-Santé Bretagne quela tâche de créer ce service detélémédecine a été dévolue. Le GCS(groupement de coopération sanitaire)est un organisme privé à butnon lucratif qui a pour mission deUn électrocardiogrammepeut être diffusé endirect au cardiologueLa télésurveillanceLa caméra à mainpermet de filmerune plaiepour un diagnosticLa téléassistancetélémédecine à d’autres spécialités.Tout dépendra du succès del’opération mais aussi de la pertinencede son modèle économique.« Les investissements sont importants(*) », souligne le docteurPierre Espinoza, chargé de mettreen place « Telehpad », après avoirexpérimenté la télémédecine pendantdix ans, à l’hôpital européenGorges Pompidou, à Paris, en tantque médecin coordonnateur de Telegeria.« Outre le coût de la station(logiciels et deux écrans), des lignesinternet sécurisées et des serveursspécifiques, il faut aussi prendre encompte la formation des personnelssoignants ». En contrepartie, leséconomies ne sont pas négligeables,observe Pierre Espinoza.Une réduction substantielle desdéplacements en ambulance pourconsultations à l’hôpital mais aussides durées d’hospitalisation pluscourtes sont, en effet, attendues,ainsi qu’une diminution des passagesaux urgences. Sans oublierl’efficacité des soins et le confortdes personnes âgées, que perturbentles consultations, admissionsaux urgences et séjours àl’hôpital.Enjeu : maintien à domicileOutre une confiance, basée sur l’informationet le consentement dupatient, la réussite de Telehpadrepose sur son appropriationpar les personnels des Ehpad maisaussi par les généralistes. « Onpeut imaginer et espérer que cesderniers s’emparent des usages entélémédecine via les tablettes etleurs ordinateurs », soulignePierre Espinoza. En tout état decause, il ne faut rien écarter face audéfi du maintien à domicile des personnesâgées et des malades. Unenjeu crucial dans un départementrural, âgé et « sous-équipé » enspécialistes : 64 pour 100.000 habitantscontre 96 en moyennenatio-nale (78 dans le Finistère et 86 enIlle-et-Vilaine).* La Mutualité Française a investi500.000 ¤ sur deux ans dans Telehpad,dont 40 % financés par l’ARS.Le Télégrammemettre en place les services et projetsd’e-Santé en Bretagne. Il a misen œuvre le projet Sterenn qui adémarré en juillet.Concrètement, des Ehpad se sontdéjà lancés dans la démarche. Plutôtque de faire déplacer en ambulanceune personne pour des pathologiescourantes, une infirmièrevientsurplace avec une caméra pour demanderl’avis du médecin. « Le coût del’achat du matériel et de la formationdes personnels devrait êtreamorti par la réduction importantedes déplacements, explique OlivierVantorre. Les compétences de tousles professionnels de santé vontévoluer avec ces nouvelles pratiques».Des expérimentationsà Brest et RennesLancement de Sterenn, solution de télémédecine de la région Bretagne http://esante.gouv.fr/print/4472Autre pratique possible, la téléexpertise.« Cette fois-ci, c’est le médecinqui demande un avis à un collègue,détaille Olivier Vantorre. C’est particulièrementpertinent dans des situationsoù il faut prendre des décisionsrapidement, comme en cas d’AVC ».Pour toutes ces consultations, laconfidentialité des données despatients sera assurée.D’autres projets sont en cours, enplus de ceux portés par les Ehpad. LeCHU de Brest va proposer auxpatientes atteintes de diabète gestationnelun suivi à distance. Le centrehospitalier Guillaume Régnier, àRennes, aidera les professionnelsdans la prise en charge psychiatriquesde leurs résidents.Publié le 25-07-2014 (http://esante.gouv.fr)Accueil > Lancement de Sterenn, solution de télémédecine de la région BretagneLancement de Sterenn, solution detélémédecine de la région BretagneLe GCS e-Santé Bretagne lance Sterenn, solution de télémédecine de la région Bretagne. Son objectif est de développerla téléconsultation, la téléexpertise et la téléassistance appliquées à des domaines médicaux multiples, en mettant àdisposition des professionnels de santé une solution de haute qualité reliant des sites distants. Suite à un appel d'offres,SPIE Communications [5] a été retenu pour fournir l'architecture régionale de télémédecine.La télémédecine [6] est aujourd'hui une des priorités des pouvoirs publics en matière desanté afin de garantir un accès aux soins de qualité pour l'ensemble de la populationfrançaise. En 2013, l'ARS Bretagne [7] lançait un appel à projet pour accompagnerl'émergence d'activités de télémédecine au service des résidents de structures médicosocialeset de la prise en charge des maladies chroniques. Les acteurs des 8 projetssélectionnés ont confié au GCS e-Santé Bretagne l'acquisition d'une solution detélémédecine commune : Sterenn.Suite à un appel d'offres lancé en avril dernier, le GCS e-Santé Bretagne a retenu SPIECommunications, avec comme co-traitants Inovelan SA [8] et AZ Network [9], afin de fournirl'architecture régionale de télémédecine.Une solution de télémédecine mutualisée au servicedes professionnels de santé et des patients deBretagneSterenn est une solution de télémédecine mutualisée qui permet de mettre à disposition1 sur 3 28/07/2014 09:2926 27


<strong>Partie</strong> 3 : glossaireAMOAARSASIP SantéAVCCGCNAMTSCNILCPOMCREAIDMPEHPADENRSEPSMESMSFIQCSFIRFMESPPGCSGEDGIPHADMCOMDAMDPHMOAMOEMSMSP/PSMONDAMORUPRAPRSPSLPSSIRPPSRPUSDISSDSSIBSROSSROMSSSISSRURPSUSLDAssistance à maîtrise d’ouvrageAgence Régionale de SantéAgence des Systèmes d’Information Partagés de SantéAccident Vasculaire CérébralConseil GénéralCaisse Nationale d'Assurance Maladie des Travailleurs SalariésCommission Nationale de l'Informatique et des LibertéContrat Pluriannuel d’Objectifs et de MoyensCentre Régional d'Etudes, d'Actions et d'InformationsDossier Médical PersonnelEtablissement d'Hébergement pour Personnes Agées DépendantesEspace Numérique Régional de SantéEtablissement Public de Santé MentaleEtablissement et Service Médico-SocialFonds d’Intervention pour la Qualité et la Coordination des SoinsFonds d’Intervention RégionalFonds de Modernisation des Etablissements de Santé Publics et PrivésGroupement de Coopération SanitaireGestion Electronique des DocumentsGroupement d’Intérêt PublicHospitalisation A DomicileMédecine, Chirurgie, ObstétriqueMaison des AdolescentsMaison Départementale des Personnes HandicapéesMaîtrise d’ouvrageMaîtrise d’œuvreMessagerie SécuriséeMaisons et Pôles de Santé PluridisciplinairesObjectif National des Dépenses d’Assurance MaladieObservatoire Régional des UrgencesPlan de Reprise d'ActivitésProgramme Régional de SantéProfessionnel de Santé LibéralPolitique de Sécurité des Systèmes d'InformationRépertoire Partagé des Professionnels de SantéRésumé de Passage aux UrgencesService départemental d’Incendie et de SecoursSoins Dentaires SpécifiquesSyndicat Interhospitalier de BretagneSchéma Régional d'Organisation SanitaireSchéma Régional d’Organisation Médico-SocialeSécurité des Systèmes d'InformationSoins de Suite et de RééducationUnion Régionale des Professionnels de SantéUnité de Soins de Longue Durée28


GCSe-SantéBRETAGNEarchitecte régional de la e-santé30 3031


Réalisation : GCS e-Santé Bretagne - juin 2015 - Photos © Fotolia21, place Duguesclin - 22000 Saint Brieuc - 02 96 33 59 07 - mail : contact@esante-bretagne.frSIRET 503 017 113 00039 - APE 6311 Z - FINESS n° 22 002 12 40www.esante-bretagne.fr

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