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Var n° 380 - novembre 2013 (fichier PDF) - Mairie de Ramonville ...

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tous citoyensEXPRESSION DES GROUPES D’OPPOSITIONENSEMBLE POUR RAMONVILLE(Claudine Rameil, Anne-Marie Ferté, Françoise Labrux, Cyrille Le Map, Jean-Paul Lévy, Anne Alibert)Beaucoup de bruit pour rien…La rentrée 2013 a été marquée à Ramonville parl’application rapide et immédiate du changementde rythme scolaire. Si 1 école sur 5 en France aappliqué cette loi dès la rentrée 2013, Ramonvillea choisi de modifier la semaine scolaire cetteannée avec un coût annoncé de plus de 92 000 €à la charge unique de la commune, somme quiaugmentera considérablement l’année prochainesans aide de l’État. Pouvait-on se permettreune telle dépense en période de crise, le groupemajoritaire municipal a annoncé que c’était unebonne dépense… Étrange pour un groupe qui arépété à tout va que le gouvernement (précédent!) se déchargeait de certaines dépenses surles collectivités locales. Chacun jugera…Le temps de présence à l’école est donc répartisur 4 jours et demi. On nous répète que lesmodèles éducatifs qui semblent les plus performantsviennent d’Europe du Nord et que lesjournées d’enseignement sont beaucoup moinslongues que les nôtres. Le nouveau rythme nesemble pas vraiment aller dans cette direction.Comment ce projet est-il décliné à Ramonville ?Une fois que la décision est prise de changer lerythme et de dépenser de l’argent (en l’occurrencebeaucoup d’argent), il faut décider quoi etcomment faire… La décision politique l’a clairementemporté sur le besoin éducatif…Le projet présenté en conseil municipal 3 joursavant la rentrée se présentait sous forme depistes car comme tout un chacun le sait oudevrait le savoir, nous a expliqué le groupemunicipal majoritaire, un projet éducatif ne peutpas être précis, ça ne peut être que des lignesconductrices !!! Alors aujourd’hui où en est le jeude pistes ? Où sont les acteurs qui devaient intervenirauprès des enfants pour former un projetéducatif cohérent et digne de ce nom… Toujoursrien en vue…D’autre part, la pénurie de lits dans les groupesscolaires comme PMF inquiète. En effet, la mairievient de dépenser 1,5 M€ pour rénover l’écolePMF… malheureusement la taille des dortoirsest très insuffisante (1 lit pour deux enfants…).Le bien-être des enfants est certainement unenotion très secondaire dans les projets de Ramonville.Toujours dans les nouvelles scolaires, au momentoù la mairie reconduit la charte intercommunalede sécurité et de prévention de la délinquance,le collège est présent dans la presse avec la violenceentre jeunes (samedi 5 octobre).La période est bien morose avec toujours destravaux et des nuisances, des rythmes scolairesfatigants et tout ça pour quoi ?SOLIDARITÉ ÉCOLOGIE(Henri Arévalo, Christine Arrighi, Catherine-Marie Chiocca, Jacques Cohen, Dominique Gilbon,membres du Collectif Ramonville 21 et d’Europe Écologie – Les Verts)L’impôt et les finances publiques : à l’heuredes avis d’imposition, de nombreuses voix, àdroite et à gauche, se font entendre sur la pressionfiscale. Notre position a toujours été claire :l’impôt est un acte citoyen et de civisme qui fondele pacte social et la démocratie. Sans impôt il n’ya pas d’État de droit, pas de services publics, pasde transports en commun, pas de justice, pasde police, pas d’éducation, pas d’écoles… Lescontribuables citoyens ont un droit de regardet sont en droit de demander des comptes surl’utilisation qui est faite de leur contribution. Lesélus ne sont pas propriétaires du budget, qui n’estqu’une dotation consentie par les citoyens. Dansun contexte de crise budgétaire et de difficultéséconomiques des ménages, les élus doivent raisongarder et ne pas s’engager dans des dépensessomptuaires, qui, pour autant qu’elles servent àde superbes réalisations, n’en sont pas moinsincompatibles avec les possibilités contributivesde leurs concitoyens. Payer l’impôt, oui, bien sûr,mais pour quels projets ? Par exemple, citons lecas des crèches à Ramonville. Notre communes’est dotée de 2 nouvelles crèches, de capacitéidentique, l’une au quartier du métro : 1,3 M€,l’autre au « Château » de Soule : 1,8 M€. Quellenécessité peut expliquer que 2 établissements,de même capacité, puissent enregistrer une différencede coût aussi élevée, + 38%, si ce n’estl’obstination du maire à réaliser, au « Château »de Soule, une opération empêchant au cours dece mandat d’autres réalisations.Une drôle de conception de la solidaritéintercommunale du maire : après avoir combattule transfert des services à la personne auSicoval, le maire n’a eu aucune hésitation à fairefinancer ces 2 crèches, comme la loi lui en donnele droit, par la solidarité intercommunale. Alorsqu’il recevait ainsi ce soutien appuyé de ses camaradessocialistes du Sicoval, sans jamais avoirrenoncé à quitter le Sicoval et malgré le cuisantéchec de sa manœuvre précédente, il poussaitle député PS Borgel, à faire adopter en séancede nuit un amendement à la loi sur la réformedes collectivités pour permettre à une communede rejoindre une métropole sans avoir besoin del’accord de la communauté abandonnée et de sescommunes… Le Sénat a retoqué l’amendement.Aujourd’hui au 7 octobre, nous ne savons pas sil’Assemblée le votera en 2 e lecture, mais nousconnaissons la colère des socialistes du Sicoval,une fois de plus trahis de leur soutien.Le 7/10/2013Pour nous contacter : ramonville21@orange.fr12 # vivre à ramonville 11 # 2013

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