décembre

décembre 2011 - n° 370
Jeunesse Sportive et Culturelle Pitray 1 Olier - 66 rue d’Assas 75006 Paris

la Foi
au P.O.
AVENT : ensemble, en avant !
Eh bien voilà !
L’année du PO commence,
L’année des quatre saisons va vers sa fin,
L’année liturgique vient de s‘achever,
La Toussaint et ses vacances oubliées, déjà.
La Toussaint ! « fête de tous les saints »,
disons-nous, chrétiens. Fête de tous nos saints,
grands et petits, de tous nos justes, pourrionsnous
dire, des justes de toutes nos familles.
« Fête des justes » qu’implicitement nous partageons
dans la dimension spirituelle de notre
P.O, à travers la richesse de nos traditions chrétiennes,
judaïques, musulmanes.
L’année des chrétiens est donc terminée
et nous fêterons bientôt notre nouvel an.
Nous entrons dans le temps de l’Attente,
« adventus », « IL va venir, IL arrive ». Ce temps
d’Attente est très important pour nous,
chrétiens, et nous souhaitons le partager avec
toutes les familles du P.O, le partager jusqu’à
notre grande rencontre commune.
Ensemble, nous nous rencontrons, chacun
à notre façon, selon nos cultures, nos
traditions religieuses ou humanistes pour fêter
Noël ! NOËL !! Noël ! Un instant de lumière
pour chacun. Lumière qui éclaire, qui éclaire
nos chemins ; chemin de bonheur, chemin de
peine aussi, selon ce qu’il nous est demandé de
vivre. Noël, pour les Chrétiens, c’est la joie, à
partager avec chacun. C’est le germe de notre
foi : la fête de la naissance de Jésus, l’Enfant-
Dieu, fait homme. C’est Dieu-Homme, Dieu-
Parole, attendu par son peuple, pour dire, mourir
et ressuscité, en vainqueur de la mort, pour
ouvrir à chacun dans sa liberté, à chaque juste,
les portes de la vie éternelle.
Jésus, à la lumière de divers modes de
pensées, d’autres cultures, à travers l’éclairage,
la foi portée par d’autres religions, est vécu
comme porteur d’une autre dimension sous le
regard de Dieu.
Il me semble qu’au P.O, le temps est venu de
partager plus explicitement ces richesses.
Le temps est venu pour chacun de nous, qui le
souhaite, d’accueillir la vérité de l’autre.
Ce temps est, sans doute venu, l’été dernier,
pendant le Bourdiou.
Nous y avons vécu un temps explicite de
partage et d’écoute entre quelques enfants et
animateurs.
Un samedi en fin de journée, nous avons
préparé, comme d’habitude, la célébration
du dimanche matin avec tous ceux qui
le souhaitaient, et nous nous sommes
retrouvés, une bonne grosse poignée de
jeunes et d’anims, à bavarder sur les textes du
dimanche : …. « Le semeur sortit pour
semer…. »
Alors, plusieurs ont commenté, selon
leur culture, leur dimension religieuse.
Le lendemain dimanche, nous étions plusieurs
grosses poignées … dans la chapelle…
Un beau temps de partage, dont la simplicité
et la richesse nous sont apparues comme
une très très belle voie, dans l’esprit du P.O,
tel que l’a voulu notre Père de Pitray. Nous
avons prié côte à côte. Nous avons écouté Le
Semeur… échangé la paix, et pour certains,
reçu l’Eucharistie.
Aujourd’hui, nous vivons le foot, la musique,
le théâtre … Un temps encore pour
de belles rencontres, intimistes, dans la
4

cour du P.O, Avec jeunes, parents et plus.
Ces temps m’ont semblé un appel pour aller
plus avant, ensemble ;
Concrètement, nous pourrions évoquer
cette dimension du P.O sur l’adresse mail
conversation@le-po.com, que je lis personnellement.
Vous avez donc la parole pour
dire votre pensée, vos souhaits, vos regrets.
Ensemble nous pourrions vivre : temps
de parole, temps de prière, temps de partage,
d’accueil de l’autre, de sa vérité. Et tout
simplement, temps P.O, dans son unité
spirituelle en lien avec l’Evangile, dans
le respect des diversités de nos modes de
relations avec Dieu.
Jean-Pierre DUTHOIT
une
nouvelle
Secrétaire
générale
Dans le prolongement du travail
accompli en équipe…
Dès 2010, j’avais averti les membres du bureau que mon engagement de bénévole
à quasi temps plein ne serait pas éternel et que j’atteignais les limites tant sur
un plan personnel que familial. Une façon pour moi de tirer la sonnette d’alarme
sur l’ampleur de la tâche de président telle que je la vivais et la faisait vivre depuis
octobre 2008. Travailler en équipe était essentiel et formidable mais la réalité
opérationnelle de la fonction était bien trop importante en tant que bénévole !
Le bureau élargi a alors réfléchi, pendant de longs mois, à la meilleure façon, c’est à
dire la plus efficace et la plus utile au P.O, de s’organiser. Chacun était bien conscient
qu’au regard des chantiers importants en cours et à venir, il serait difficile de
trouver un président avec autant de disponibilité que la mienne. Proposer aux
administrateurs la création d’un poste opérationnel de secrétaire général est
apparu, au fil des mois, comme la seule solution réaliste et constructive.
J’ai quitté la présidence du P.O en mars 2011. Jean-Pierre a eu la gentillesse
d’accepter de me remplacer sous réserve de la création effective d’un poste
de secrétaire général. Le Conseil d’Administration a ainsi nommé Jean-Pierre
Duthoit comme Président du P.O.
Connaissant mon souhait de reprendre une activité professionnelle à plein temps,
certains administrateurs ont alors pris l’initiative de me poser une question aussi
simple que claire : « Laurence, ce poste que tu maîtrises déjà en grande partie, ne serait-il
pas susceptible de t’intéresser ? ». Ma réponse a été directe : mettre mes compétences
et ma détermination au service du P.O, dans la prolongation de mes 3 années de
présidence, était une proposition qui ne se refuse pas !
Fière du travail que nous avons accompli en équipe, depuis octobre 2008, je peux
vous assurer que, tous ensemble, nous continuerons à œuvrer pour le bien de
notre belle maison, au service des jeunes, dans le profond respect de nos racines.
Mon adresse mail est laurence.mouterde@le-po.com. Je suis à votre écoute…
Laurence MOUTERDE
5

paroles des
animateurs
et des
professeurs
Souvenez-vous !
Dans le numéro de novembre 2010, nous
avions remplacé l’édito par les réponses des
enfants ou jeunes du P.O à plusieurs questions
sur leur perception de l’association.
Les réponses ont fusé en trois jours et nous
avions pu vous livrer de nombreux points de vue.
Nous avions aussi promis de donner la parole, dans
un prochain numéro, aux animateurs, professeurs,
éducateurs sportifs…
C’est chose faite ! Voici un aperçu des très
nombreuses réponses reçues.
Cette fois-ci, les questions étaient les suivantes :
Ton meilleur souvenir au P.O ?
Qu’est-ce qu’on trouve au P.O et qu’on ne trouve
pas ailleurs ?
Un rêve pour le P.O dans 5 ans, dans 10 ans, dans
20 ans ?
• Momar (joueur et éducateur foot au
P.O depuis 3 ans)
Mon meilleur souvenir au P.O ?
Même s’il y en a pleins, je dirais le
tournoi à Avignon avec les U10 à Pâques
2010 !!! Des victoires et des buts
inoubliables… On termine 4 e , des rires, des
larmes mais un moment formidable ! C’était
tellement amusant avec les deux autres équipes
présentes et les éducateurs, un grand moment, que
je n’ai toujours pas oublié. Il y a eu aussi ma saison
en U19 avec le tournoi à San Sebastian et bien sûr,
je n’oublie pas mes anciennes équipes, et mes
collègues éducateurs !
Et actuellement, les U9 avec lesquels j’espère
construire autant de bons souvenirs !!!
Au P.O il y a une ambiance qu’il n’y a
pas ailleurs. En tout cas, je n’ai jamais vu ça
ailleurs : autant de convivialité, d’organisation,
d’investissement, de plaisir, d’enthousiasme,
tout en étant à la fois discipliné et compétitif !
C’est très important et c’est ce qui fait avancer.
Le P.O est juste magique ! ahlala… si tout le
monde pouvait l’être !
Mon rêve est que le P.O ne change pas ! Le P.O
doit rester un endroit magique où l’on prend
du plaisir avant tout !!!
• Valentine (4 étés au Bourdiou en tant
qu’animatrice)
Mon meilleur souvenir au
P.O, c’est le Bourdiou de juillet
2008 ! Un super été, mon premier
au P.O ! Je parle en tant qu’animatrice.
J’ai travaillé dans différents
centres de vacances, différentes communes.
Je n’ai jamais pu retrouver l’esprit que peut
avoir le P.O. C’est une grande famille, c’est une
façon de travailler, c’est une ambiance…
Un rêve... je ne sais pas trop. Un souhait...
L’organisation d’un week-end au Bourdiou qui
rassemblerait toutes les personnes ayant bossé
au P.O ! C’est peut-être plus personnel que
collectif, mais je trouverais cela super.
• Jeanne (professeur à l’Heure
Musicale pour la quatrième année)
Mon meilleur souvenir ? Tous
les moments partagés avec mes
élèves et ceux de mes collègues,
sont des instants uniques qui
resteront dans mon cœur durant
très longtemps. Je suis très fière de contribuer
à leur apprentissage et de les faire grandir en
musique.
6

Le P.O, c’est une convivialité et une approche
de la musique telle que le conservatoire ne
peut pas l’offrir. Nous avons la chance d’avoir
des élèves que nous connaissons tous et que
nous pouvons suivre et aider à grandir en musique
dans un épanouissement et une écoute
qu’une grande structure ne peut pas toujours
se permettre, ou en tout cas, pas d’une manière
aussi attentive et aimante que la nôtre.
Un rêve pour le P.O ? Qu’il reste un lieu d’accueil
où les enfants se sentent toujours en
harmonie avec eux-mêmes et les autres. Que
la musique fasse toujours partie de cette structure
et continue à partager un amour et un
respect envers chacun.
• Un anonyme clairvoyant et optimiste
Un rêve pour le P.O dans quelques
années ? L’éclairage des terrains de Chatenay, un
immense chapiteau de cirque au Bourdiou, un
magnifique bâtiment Falguière rénové dans
la cour de la rue d’Assas, un « vrai terrain » de
foot au Bourdiou, un chalet estampillé P.O aux
pieds des pistes de ski…
• Ferdinand (joueur au P.O depuis
2005 et animateur depuis septembre)
Mon meilleur souvenir au P.O
est lorsque nous sommes partis
en Espagne pour le tournoi de la
Donosticup avec de superbes accompagnateurs
et une bonne ambiance toujours présente.
Malheureusement, nous n’avons pas gagné
le moindre match mais nous sommes quand
même repartis la tête haute avec le sentiment
d’avoir passé une merveilleuse semaine avec
le P.O. Au P.O, il y a une ambiance qu’on ne
trouve nulle part ailleurs !
• Alex (joueur depuis 2003, puis
entraîneur)
Il me serait très difficile de ne ressortir
qu’un seul bon souvenir de mes
années au P.O. Entre les voyages, le
foot, l’animation et les vacances au Bourdiou
en tant que colon, beaucoup d’images me
resteront gravées pour longtemps. Si, malgré
tout, je devais en choisir un ou deux, je mentionnerais
ma seule et unique Gothia Cup en
2005 ainsi que notre année fantastique en
-18 ans avec la génération 88-89-90, encadrée
par le duo Cyril/Stéphane, pendant laquelle
l’équipe avait connu une montée, une demifinale
de coupe et une victoire lors d’un tournoi
en Allemagne.
Que trouve-t-on au P.O et nulle part ailleurs ? Au
risque de ne pas être très original, il est certain
que l’ambiance générale qui règne dans cette
association est tout à fait unique. Je pense, par
exemple, aux instants inoubliables lors des différents
tournois P.O Paris, Trophée Didier Pers
auxquels j’ai eu la chance d’assister, mais aussi
aux liens qui existent entre les jeunes de l’association
et le centre de vacances du Bourdiou.
Bref, venir au P.O est toujours un plaisir…
Je n’ai pas de rêve en particulier à moyen ou
à long terme avec le P.O. J’aimerais en revanche
pouvoir être disponible le plus longtemps
possible pour pouvoir donner un coup de
main à l’association.
• Akim (joueur et entraîneur au
P.O depuis 5 ans)
C’est difficile de choisir un
souvenir en particulier, mais,
si je devais choisir, je dirais
deux souvenirs : le voyage au
Mexique et la Donosti Cup.
Avec le voyage au Mexique à Pâques 2011, j’ai
vraiment découvert la magie des longs séjours
avec le P.O. J’ai rencontré des inconnus, devenus
des amis grâce au P.O, avec qui aujourd’hui
j’échange deux mails par jour. J’ai aussi pu découvrir
différemment les jeunes (bien plus
grands que moi en taille !) que je côtoie depuis
mon arrivée au P.O. Ce séjour m’a renforcé
dans mes convictions : il ne s’agit pas d’avoir
la meilleure équipe, ni le meilleur groupe,
mais bien un groupe qui partage et vit quelque
chose en commun. Les valeurs humaines sont
plus importantes que les compétences d’entraîneur.
Concernant la Donosti Cup, il ›››
7

››› s’agissait pour Hugo et moi du dernier
tournoi avec les 96, Ce fut un moment très
fort car nous avions passé deux ans avec eux,
un mélange de tristesse et de joie.
Je garde toujours en mémoire le discours
d’Hugo après notre défaite, je me souviens
encore du regard de chaque joueur pendant
qu’il parlait. Je me souviens des larmes des
joueurs pour se dire au revoir à la gare de
Bordeaux. Cette semaine fût vraiment riche
en émotions et de vrais liens se sont créés entre
les joueurs ; cette semaine fût une vraie
réussite à l’image des deux années passées
ensemble !
Ce que je trouve au P.O et non ailleurs, c’est
cette multitude de personnalités, des personnes
vraiment différentes, ce mélange de style
dans un désir de partage avec l’autre. Et surtout,
ce qui me plait le plus, c’est pouvoir se
servir du football pour transmettre de vraies
valeurs utiles à la vie de tous les jours. Etre
au P.O, c’est mieux connaître le jeune avant
de penser à lui enseigner le football ; c’est
vraiment un axe de travail qui me paraît essentiel
et qu’il me parait difficile de trouver
dans un autre club. Peu importe les qualités
physiques, techniques ou mentales ! Au P.O,
chaque enfant bénéficie des mêmes droits.
J’espère que dans 20 ans, ce sera toujours le
cas… Que tout le monde pourra prendre
plaisir à venir jouer au football, faire de la
musique, du théâtre, découvrir le Bourdiou,
faire la Gothia Cup.
Que tout le monde pourra s’épanouir, que les
animateurs prendront toujours le temps de
discuter, d’échanger avec les enfants. Que la
place du dialogue sera toujours aussi importante
! Je souhaite beaucoup de sourires aux
futurs enfants qui ne sont pas encore nés, et
qui goûteront aux joies du P.O. o
Merci à tous ! Dans le prochain numéro des Nouvelles,
nous proposerons de donner la parole aux parents…
Préparez-vous !
assemblée
Générale
26 mars
20 heures
Nous vous invitons à prendre part à la prochaine Assemblée Générale de
notre association qui aura lieu le lundi 26 mars 2012, à 20 heures, dans
les locaux du P.O au 66 rue d’Assas 75006 Paris. Ce sera l’occasion de faire
le point sur l’année écoulée, d’évoquer les projets et d’échanger avec l’ensemble
des membres sur la vie du P.O. Nous espérons la présence du plus
grand nombre d’entre vous.
fête du P.O
début
janvier
2012
Après le formidable jeu de piste 2011, concocté par Eric Bernardin dans
le quartier pour près de 200 participants, et le dîner qui a suivi dans la chapelle,
nous sommes en train de réfléchir à la formule 2012 de cette traditionnelle
fête qui réunit toutes les activités du P.O. Les détails seront annoncés
sur notre site Internet mais retenez, dès à présent, votre week-end du 7/8
janvier. Les bonnes volontés pour participer à l’organisation peuvent se manifester
sur l’adresse mail : contact@le-po.com.
Un immense merci à Erica Denzler (maman du P.O), qui a accepté de mettre son talent au service du P.O en
réalisant la maquette de ce numéro des Nouvelles pour aider Jean-Alain Patry, débordé par ses nouvelles activités
professionnelles.
8

jubichico
Ce n’est qu’un au revoir Chico…
« C’était un bel après-midi ensoleillé de juin… ». Ceux
qui y étaient, et portent le P.O et Cyril dans
leurs cœurs, s’en souviendront sans doute
pour longtemps. Dans la vie de toute association,
il y a des jours qui marquent et que l’on
n’oublie pas. Ce dimanche 25 juin 2011 en fait
assurément partie. C’est une page de l’histoire
rouge et blanche qui s’est tournée avec le départ
de Cyril Dominique.
Pour l’occasion, quelques péoliens avaient organisé
un jubilé réunissant plus d’une centaine de
joueurs, collègues et coéquipiers de Chico sur le
stade du P.O à Châtenay pour un tournoi intergénérationnel.
Côté foot, c’est la génération 88
qui a remporté une finale très disputée contre
les collègues de Chico, après un après-midi
riche en sourires et joué dans un très bon état
d’esprit. La journée s’est terminée rue d’Assas,
autour d’un pot de départ très émouvant avec
les parents. Une belle fête à la hauteur du travail
accompli par Cyril durant les dix années.
Comment décrire ses dix années au P.O justement
? En quelques chiffres, on pourrait dire :
une dizaine de montées et quelques descentes
aussi, plusieurs centaines de joueurs passés par
le moule « coach Chico », un bon millier d’entraînements,
autant de matchs, une dizaine
de milliers d’heures travaillées sans jamais les
compter, un bon million de sourires adressés
aux joueurs, collègues et parents, plusieurs
9
dizaines de déguisements enfilés au Bourdiou
( la célèbre Marie Thérèse restera à jamais
gravée dans les mémoires! ) Que d’aventures
partagées aux 4 coins du monde (Brésil, Chili,
Suède, Norvège, Italie…) ! Combien de milliers
de kilomètres parcourus en car… Et parfois
aussi du fil à retordre pour ses dévoués tuteurs…
Pendant 10 ans, Cyril a été, pour toutes les
générations, LE représentant du P.O et nous
sommes unanimes pour dire qu’il a rempli ce
rôle de manière exceptionnelle. Il a su porter
les valeurs d’écoute, d’amitié et de partage et
l’esprit familial du P.O à chaque instant et nous
tenons à l’en remercier du fond du cœur. Arrivé
à peine adulte, Chico n’a pas fait que vivre
dans les valeurs qui font le P.O, il a passé ces 10
dernières années à les transmettre.
Voilà quelques témoignages de bienheureux
bénéficiaires :
• Matthieu (99) au P.O depuis 2004 : je n’oublierai
jamais son coaching, ses surnoms bizarres,
sa bonne humeur, son retard chaque samedi
matin, ça a été pour nous tous un exemple et
un superbe entraîneur.
• Isaac (98) au P.O depuis 2006 : Un après-midi
nuageux à La Plagne où Chico avait su nous
montrer ses talents de skieur avec de nombreuses
chutes et un Akim reconverti en guide de
haute montagne. J’ai fait tant de tournois ›››

››› avec Chico, j’en ai des souvenirs mais le ski
est sûrement le meilleur, je peux vous assurer
que si le PFC était un club de ski, Cyril serait en
poussins !
• Léo (97) au P.O depuis 2008 : difficile de tirer
un souvenir en particulier puisqu’en fait, avec
Chico, tout est un bon souvenir. Si je devais
n’en garder qu’un, ça serait quand même sans
doute la Gothia 2011.
• Elie (96) au P.O depuis 2002 : mon meilleur
souvenir avec notre Chico national ? C’était
sans doute ce dernier et exceptionnel « San
Se » ou encore, à la belle époque, quand il
coachait notre incontournable équipe de
poussins et qu’il effectuait la
remise des P.O d’or, prix qu’il
remettait vêtu d’un fantastique
costard... La grande classe ! Ces
deux moments furent, comme
disait maître Dominique,
« magiques » !
• Orphée (95) au P.O depuis
2002 : je me souviens surtout de
vacances d’hiver passées avec
lui et le P.O. On le charriait sur le fait que le ski
n’était pas vraiment le sport national au Brésil
(l’une de ses racines) et que, par conséquent, il
ne devait pas être très bon. Voulant nous prouver
le contraire, il avait descendu une piste à
toute allure, d’un ski fluide et techniquement
irréprochable. Il s’était alors arrêté devant nous,
tout fier, pour finalement tomber lamentablement,
à l’arrêt.. Bref, heureusement pour lui, ce
n’est pas cette image qui me restera de lui !
• P’tit Bidon, alias le râleur (94) au P.O depuis
2001 : mes plus beaux souvenirs avec Cyril ?
Difficile de faire un choix ! Tant de bons moments
passés avec lui ! Je me souviens, lors de
ma première année au P.O, d’une fameuse partie
de pêche au Bourdiou, avec du matériel de
pro (manche à balais et bouchon de bouteille
de vin) : deux heures passées sans aucune touche,
aucun poisson malgré la patience légendaire
de Cyril. Côté foot, j’ai vécu avec Cyril
toutes les émotions possibles : grandes joies
et grosses déceptions... La victoire à Osny en
poussins, la défaite à la Gothia en benjamins,
le Brésil en 13 ans, le pénalty italien en 15 ans...
10
Cette belle histoire continua avec une montée
en excellence en U17 : je me souviens particulièrement
de la voix tremblante de Chico lors
de notre dernier match ! Merci pour toutes ces
belles années !
• Niño (93) au P.O depuis 2000 : parmi mes
meilleurs souvenirs avec Cyril, je me souviens
évidemment de notre fabuleuse année en benjamins
où il m’avait confié le numéro 10 :p …
Sinon, évidemment, les innombrables tournois
et Bourdious pendant lesquels on pouvait
rire plusieurs heures de suite, ensemble.
• Etienne (92) au P.O depuis 2002 : le premier
souvenir qui me vient en tête avec Cyril est celui
de notre demi-finale perdue
en Italie. Tout le tournoi s’était
parfaitement déroulé mais nous
étions très tendus avant cette
échéance. Dans les vestiaires,
Chico est donc venu nous voir
pour nous enlever un peu de
stress, déguisé avec un marcel
multicolore acheté la veille et
des lunettes de soleil qui s’éclairaient.
Et tout le vestiaire a commencé à prendre
des photos avec lui dans cette tenue. Ca a
bien marché et nous sommes rentrés plus détendus
sur le terrain (même si la défaite était au
bout).
• Axel (91) au P.O depuis 2001 : Son dernier
match en tant qu’entraineur du P.O reste le
plus marquant des nombreux souvenirs que
j’ai avec lui et montre son importance au P.O.
8 e de finale joué sur Heden, le plus prestigieux
terrain d’un des plus prestigieux tournois au
monde, la Gothia. Après l’élimination de son
équipe aux tirs au but, tous les membres du P.O
se sont regroupés sur le terrain et chacun des
joueurs et entraineurs ont enlacé Chico, l’émotion
pouvant se lire sur chaque visage, qu’il
ait connu Chico depuis 2 semaines ou 10 ans.
En effet, il a su faire grandir de nombreuses
générations de péoliens en étant pour eux un
exemple. Même les éléments s’y sont rajoutés
puisqu’une pluie fine est venue accompagner
cet hommage. Saluons l’artiste !
• Roman (90) au P.O depuis 2000 : Un match
en particulier ? Je me souviens de ce match à

Ville d’Avray en moins de 15 ans. Chico était
le coach, comme ce fut le cas pendant presque
toutes mes années au P.O d’ailleurs. Un match
de la plus haute importance puisque nous nous
battions pour la montée. L’ambiance était plutôt
hostile, les fumigènes craquaient
autant que les chants
résonnaient dans la tribune.
Au final, une victoire dans la
difficulté (les plus belles) 3 à 2
qui nous assurait quasiment la
montée. Veni, vidi, vici !
• Gabriel (89) au P.O depuis
1995 : mon meilleur souvenir
avec Chico restera probablement
la saison 2009-2010, où nous avons cocoaché
ensemble, un effectif assez maigre mais
la qualité vaut bien mieux que la quantité, une
saison presque parfaite et deuxième place bien
méritée qui fait monter les U15 et une inoubliable
épopée de la Gothia 2010 avec un quart
de finale en tournoi B, sous la direction d’un
certain, Cyril Dominique.
• François (88) au P.O depuis 1993 :
Mon meilleur souvenir avec Cyril ?
C’est dur de n’en retenir qu’un après plus de
10 ans à ses côtés en tant que joueur
puis collègue : je me souviens par
exemple d’une chasse à l’homme
nocturne en Hollande en 2003 où il
était le dernier que nous cherchions.
J’avais alors passé près d’une heure
à essayer de le rattraper en étant à
5 mètres de lui. Dès que j’accélérais,
il accélérait pour me maintenir à
distance, et dès que je ralentissais,
il faisait de même. Le lendemain, je
me souviens encore de notre victoire obtenue
au bout de l’effort et après avoir vaincu nos
courbatures contre des danois pourtant bien
meilleurs que nous !
• Agnès : 8 ans de rencontres régulières et
toujours sympathiques ... ça commence par la
1 ère venue de mon fils aîné au P.O, un essai en
fin de CP, j’accompagne… Chico monte dans
la voiture ... on discute … Grégoire adhère à
fond… moi aussi, et 9 ans plus tard, Grégoire
est toujours là, ses deux frères aussi...
11
Appel de Chico un jour de vacances ... les deux
ainés sont malades, épidémie au Bourdiou !...
ils s’en remettront ! Beaucoup de joies, de
confiance, mais un jour, Chico nous quitte...
“The figure” du P.O.
10 ans de confiance à 500 %,
10 ans de joies, de défaites
parfois mais de grandes victoires
qui restent gravées dans
les mémoires ! merci Chico !!!
Armelle : la bonne humeur,
l’extrême gentillesse et le professionnalisme
de Cyril ont
permis à Grégoire de vivre des
moments inoubliables au P.O
tant dans les rencontres sportives que dans les
voyages. Idem pour sa maman !
Laurence : Chico ? Toujours disponible,
souriant, calme et posé. Combien de fois l’ai-je
entendu dire « t’inquiète, on va trouver une solution…
» ? Combien de fois l’un d’entre-nous
l’a-t-il surpris à faire l’inventaire du matériel en
pleine nuit ou à nous envoyer un mail à 3 h du
matin ? Bon vent, l’Ami !
Exemplarité, gentillesse, rire, sourires, voici
les qualificatifs qui reviennent à ceux qui l’ont
côtoyé au moment de repenser à ces
belles années partagées en rouge et
blanc avec Cyril. Nul doute qu’il a
laissé son empreinte sur nombreux
et que les valeurs qu’il a véhiculées
continueront à être transmises
par ceux-ci à l’avenir. En 10 ans,
Cyril s’est aussi construit au P.O.
Le jeune insouciant de 19 ans qui
a frappé la porte de l’association
n’est plus tout à fait le même que
l’adulte de 29 ans qu’il est devenu aujourd’hui.
Comme chacun de nous, Cyril a trouvé une
famille au P.O. Avec toute l’affection qu’une
famille porte à l’un des siens, nous sommes
fiers de le voir aujourd’hui prendre un nouvel
envol. Bon vent pour ta nouvelle vie professionnelle
!Et nous comptons sur toi pour rester
dans la famille du P.O le plus longtemps possible
car il existe une certitude : ce n’est qu’un
au revoir Chico !
o
Christophe de Fleurieu

Donosti
Cup 2011
Bonne humeur habituelle sous le
soleil espagnol pour 77 péoliens !
Que de souvenirs au moment
de se remémorer ce séjour
début juillet à San Sebastian
en Espagne ! En ce dimanche
3 sur le quai 5 de la gare
de la gare Montparnasse, les
équipes péoliennes (les U11,
deux équipes U12, deux
équipes U15 et l’équipe des
« vétérans » U16) encadrées par leurs animateurs,
Cyril, Franck, Marwan, Kiko, Laurent,
Paul, Akim, Hugo et François, se retrouvent,
prêtes à partir. Une organisation quelque peu
mouvementée annonçait déjà un séjour intense
et agité ; ce fut bien le cas, et toujours
dans le bon sens du terme.
Nous étions souvent accompagnés de deux
guides du tournoi Donosti Cup pour nous
orienter dans la ville et l’un des souvenirs
marquants pour les équipes péoliennes fut
probablement les innombrables trajets à pied.
Nous avons sillonné la ville pour nous rendre
dans les différents stades : pas toujours ensemble,
ne jouant pas toujours dans les mêmes endroits,
nos joueurs se sont pourtant à chaque
fois beaucoup encouragés quand ils en avaient
l’occasion. Allant même jusqu’à impressionner
parfois les supporters des autres équipes :
je pense notamment à la fougue des U11, depuis
les tribunes, sans relâche dès qu’ils en ont eu
l’occasion. Les résultats ont d’ailleurs pris une
dimension secondaire. En effet, la solidarité, la
bonne humeur, et l’excellent état d’esprit définissent
bien l’ambiance de ce séjour. En témoignent
les nombreuses veillées pour les plus jeunes, qui
se sont, semble-t-il, beaucoup amusés en apprenant,
par exemple, l’espagnol ou cherchant
à défier Kiko et Laurent lors d’un inoubliable
12
(jusqu’en
2035 !!) jeu
de piste.
Les plus
âgés ont
d i s p o s é
d’une liberté
plus
grande et
ont mené, durant leur temps libre, une petite vie
bien tranquille. Les U15 et U16 – proximité de
l’âge oblige - restaient, le plus clair du temps,
ensemble tandis que les trois autres équipes
des onze/douze ans ne se quittaient pas
vraiment non plus. Mais les plus grands ont
toujours bien intégré les plus jeunes qu’ils ne
fréquentent pas nécessairement régulièrement
durant l’année : le « fifa street » organisé
la veille du départ, par Franck et Paul, a vu
un mélange complet des générations, tandis
que les autres bronzaient tranquillement à la
plage…
Les animateurs eux, et ce malgré la fatigue liée
à leur totale implication, ont pris énormément
de plaisir à partager ces moments avec un
groupe qui, s’il ne fut pas parfait non plus (les
U11 devront se coucher plus tôt la prochaine
fois…!), fut véritablement vivant et chaleureux.
Chacun gardera ses propres souvenirs,
mais il apparaît que tous ont grandement profité
de ce séjour. Enfin, quelle belle image que
celle de la délégation péolienne déjeunant le
jour du départ, tous ensemble, sur une place de
la ville. Et quelle émotion lors des adieux à Cyril,
qui franchissait une étape en cet été 2011…
En attendant avec impatience l’année
prochaine ! o
Paul Gioia

Gothia Cup
2011 Toujours magique !
Le départ
Enfin le 10 juillet ! Attroupement
devant le 66 comme
un air de déjà vu, de déjà
vécu même. Une autre délégation
du P.O se prépare
à partir pour un road trip
scandinave mais surtout la
superbe Gothia Cup en Suède. Un événement
que joueurs et dirigeants ont attendu toute
l’année. Tous sont sur le qui-vive et n’attendent
plus que le car qui les emmènera loin des
bouchons parisiens et surtout vers des envies
d’ailleurs. Embrassades et recommandations,
les valises dans la soute, nos jeunes Péoliens nés
en 1997 et 1998 sont prêts à partir. Les chants
qu’ils scanderont tout le séjour sont pour l’instant
au placard laissant la place aux envoutants
sons des sms reçus, musiques de baladeurs
et autres chansons lyriques comme « Molotov
IV », « Wati by Night » ou encore « Dans Ta Ressoi
». Une Gothia comme les autres ? Pas sûr…
les multitudes de jambes autour de lui. Un
moment plutôt sympathique après une longue
croisière en car. Après une nuit très appréciée,
petit-déjeuner sur la terrasse de l’hôtel, complètement
réveillés par les rayons d’un soleil
taquin jouant à cache-cache avec les nuages,
les Péoliens reprirent la route. On commence
à sentir les premières effluves des ambiances
« colo », par les blagues qui fusent, les chips un
peu partout dans le car, la ronde des animateurs,
les cartouches de psp qui s’échangent…les trocs
de bonbecs…tout ce beau monde vit son séjour
rythmé par le paysage qui défile et les arrêts réglementaires.
Les parisiens finissent par arriver
au premier camp : le Bellahoj- Copenhague.
Hanovre
première étape en Allemagne après une halte
chez nos voisins belges. La différence entre la
France et la Belgique ? Le Burger King bien sûr.
Une étape o-bli-ga-toire pour les 45 joueurs…
et leurs dirigeants. On procède à un changement.
Le chauffeur du départ est remplacé par
Mickaël : un bout-en train qui restera l’une des
attractions du séjour par ses interventions romanesques
et ses blagues. La veille en arrivant
au superbe hôtel de Hanovre, tous s’étaient
arrêtés pour contempler un hérisson qui tranquillement
se promenait sans être surpris par
13
Copenhagen-Danemark
Première soirée festive, première installation,
premier repas à préparer et première nuit
sous tente. Les animateurs se transformeront
en coach le lendemain, les colons en joueurs,
tous vont un peu plus penser Gothia Cup.
Cette sensation avant la première séance. Enfiler
son maillot surplombé d’un fier insigne
P.O rouge feu, les chaussettes que l’on laisse
glisser nonchalamment comme Giresse ou
plus moderne, tirées au max jusqu’aux genoux
façon Thierry Henry. La chaussure neuve pour
certains, clos cette cérémonie car il s’agit ›››

ien ici d’une chose sacrée que ce premier entrainement
pré-Gothia. Le football reprend ses
droits…pour la matinée. Le camp doucement
s’organise et des habitudes naissent. Les rassemblements
autour des cuistots du jour, les
denrées qu’il faut récupérer au car et ranger,
les jeux improvisés autour du camp et la pluie,
vrai fléau, qui n’en finit plus de tomber. Une
semaine quelque peu gâchée par les trombes
d’eaux qui se déversent sur le Bellahoj. La piscine
pour y remédier le temps d’un après-midi,
le shopping au grand centre commercial du
coin ou un concours de l’achat le plus inutile
furent organisés. Il y eut pas mal de gagnant
ce jour-là. La pluie ?
à croire que le temps
se vengeait de toutes
les éditions précédentes
où le soleil avait alors
resplendi. Il y avait
encore l’espoir d’une
deuxième semaine où,
pluie ou pas, la magie
serait de la partie avec
le lancement officiel du
tournoi. On laisserait
le Bellahoj sans regrets
emportant avec nous tous les fous rires et bons
moments. Le meilleur serait à venir. Dernière
soirée avec la Fureur comme au Bourdiou, avec
une victoire éclatante des anims.
Aby-Göteborg
On retrouve nos jeunes voyageurs à l’entrée
d’Aby, 250 km plus loin. Un bain de soleil pour
certains, du tennis ballon, un peu de volley-ball
et un golf miniature pour les moins fatigués. La
semaine s’articule autour des matchs de chaque
équipe, entrecoupée d’événements marquants.
La cérémonie d’ouverture à l’Ullevi Stadion, le
défilé représentant tous les pays participants,
des artistes internationaux, des stars nationales,
l’équipe féminine nationale demi-finaliste
de la coupe du monde, le lyonnais Kim Kallström,
des gymnastes aux multiples couleurs
et…un feu d’artifice aussi étonnant que détonnant,
pétaradant sur une musique complètement
délirante. Voir les yeux de tous, milliers
de jeunes du monde entier, briller de la même
façon est ce qui représente le mieux la Gothia.
Le tournoi est officiellement ouvert !
Premiers matchs et excellents résultats pour les
équipes péoliennes. La génération 97 s’en sort
très bien, pendant que les 98 A se baladent et
que les 98 B déjouent les pronostics en tenant
tête a des équipes favorites de leur poule. Le
3 e jour des qualifications, toutes les équipes
pouvaient encore se qualifier. Les 97 et 98 B pour
le tournoi B, les 98 A pour le tournoi A. Comme
dans toute compétition, les bons résultats se
fêtent et donnent lieu à des scènes d’allégresse et
de grande joie. Le groupe PO s’est soudé autour
du football et des résultats.
Si l’on pouvait
craindre une scission
entre les différentes
tranches d’âge, pourtant
très proches, elle
fut vite oubliée pour
que naisse un véritable
sentiment d’appartenance
à un groupe
entier, une entité, une
famille dont les membres
se soudent dans
les moments difficiles. La défaite des 98 A, au
tour suivant, fut une véritable déchirure pour
tous. Ils avaient pourtant survolés les phases
de poule, déployant un jeu léché très porté sur
l’offensive. Les autres furent présents pour eux
et ils le leur rendirent en encourageant d’abord
les 98 B lors de leur défaite malheureuse à
domicile (le match était sur Aby), puis fêtant
avec les 97 leur qualification au tour suivant.
Dans les 2 matchs, les équipes péoliennes
eurent droit à un KOP complètement déchainé.
Une avalanche de jeunes pro-Péoliens chantant
« sur le Mont Sinaï… » à s’en rompre les cordes
vocales. Tout simplement Gothiaque !
14
Toutes les belles histoires ont une fin, paraît-il.
Celle des 97, jouée à Eden, complexe sportif
central du tournoi, fut des plus tristes. Il y a
un événement particulier attaché à ce match.
Le coach des 97, Cyril tirait sa révérence. Ses
joueurs auraient voulu passer ce tour et lui

offrir un match de
plus avec le blason du
P.O. Peu de personnes
auraient pu rester insensibles
devant le
spectacle offert par
l’adieu anticipé de notre
Chico. Il avait vu
ces générations grandir,
une relation quasi-filiale
avec certains
même. Cyril pouvait
être fier de ses joueurs,
les 45 ont donné tout ce qu’ils pouvaient. Des
regrets, ils en auront toujours mais c’est le lot
de toute personne qui s’adonne au monde si
beau, mais si cruel, du football. Encore plus à
une prestigieuse et impitoyable Gothia Cup.
Le foot terminé, les visites sur Eden se firent
plus fréquentes. Ballades libres pour tous.
Les accrocs de foot n’ont sûrement pas manqué
la fabuleuse équipe brésilienne de Cruzeiro
qui a survolé la compétition. Bien décidés
à respecter la tradition, de petits groupes
de Péoliens tentaient de séduire, en grands
galants, les belles suédoises aux cheveux
couleur soleil. Sans grand succès parait-il…
enfin…jusqu’à la Gothia Disco. Seulement…
ce qui se passe à la Gothia Disco reste à la Gothia
Disco.
Dernier jour sur Göteborg avant un départ
pour Malmö et la petite ville de Hoor. Le Liseberg
est au programme de la journée. Un
parc d’attraction n’ayant rien à envier aux
Disney, ou Astérix. Ce parc est une tradition
pour les équipes péoliennes qui se rendent à
la Gothia. Une Gothia sans Liseberg n’est pas
une vraie Gothia. Quelques montagnes russes
plus tard, il fallait déjà repartir.
Hoor-Malmö
Cette troisième semaine fut une sorte de
concentré des deux autres. Une pluie dérangeante
au début qui obligea la délégation
péolienne à dormir, le premier soir, dans la
boîte du camping, fermée pour les vacances.
Le camp de Hoor était des plus accueillant.
15
Un mini-golf, un lac,
une cuisine, mais
surtout un espace de
jeu immense pour le
campement des parisiens.
Tournois de
ping-pong et foot en
folie s’organisaient.
La pression du tournoi
et les déceptions
oubliées, les vacances
pouvaient vraiment
commencer. Un
grand tournoi avec la participation de la Team
Coachs qui, encore une fois, déjoua les pronostics
en gagnant la compétition. Un diner
au bord du lac avec en fond de toile le soleil
presque couché, déchirant le ciel suédois de
couleurs assez psychédéliques. Des tons roses,
oranges et jaunes zébré se détachaient de
ce tableau digne d’un Kandinsky. Cette image
ne se décolle pas de la rétine comme pour bien
signifier que la Gothia est une chose incroyable
que l’on se doit d’apprécier et de rapporter
dans son sac de retour.
Retour
Un peu de mélancolie, beaucoup de tristesse
mais tout de même une joie franche de
retourner à Paris. Un retour en car un peu
plus calme, moins fou mais avec déjà les récits
nostalgiques des vingt derniers jours.
Joueurs, comme coachs, ne pouvaient s’empêcher
de revivre certaines actions qu’ils passaient
en boucle dans leurs esprits et qu’ils
passent encore aujourd’hui. C’est aussi ça la
Gothia. Cette sensation d’inachevé qui colle à
la peau et dont on ne se débarrasse qu’en passant
le témoin à la prochaine génération. Tant
que le P.O enverra d’autres équipes vivre cette
véritable expérience de vie, ici ou ailleurs,
les souvenirs des générations passées survivront
au-delà des souvenirs de leurs propres
porteurs. Le P.O a construit son Histoire sur
la transmission. La Gothia Cup est et restera
l’un de ses formidables vecteurs.
Gothia Cup Forever !
o
Stéphane DAGBO

le Bourdiou
de juillet
Un bel été de plus !
Petits, moyens, grands, vieux, novices et anciens
se sont, à nouveau, donnés rendez-vous
ce mois de juillet pour le Bourdiou.
Cette année encore, l’équipe d’animation est
composée d’un mélange de très jeunes animateurs
et d’animateurs plus confirmés ou
stagiaires, d’un mélange d’habitués du Bourdiou
et de petits nouveaux qui découvrent
les lieux. Bonne ambiance et dynamisme
furent les maîtres mots qui ont fait la réussite
de cette grande équipe (20 animateurs,
1 directeur et 1 adjoint sans compter l’équipe
technique)
Apres deux ou trois jours de « rodage », la
mayonnaise a belle et bien pris et tout le monde
a pu, enfin, donner le meilleur de lui-même.
La créativité a pris le pas sur la timidité, et
nos animateurs furent très (très) inspirés. Les
enfants ont adoré les sensibilisations (temps
privilégié où un animateur à tour de rôle
« vend » aux enfants, l’activité où la soirée qu’il
a concoctée pour eux). Le petit camp, arrivé
la deuxième semaine en provenance de San
Sebastian, a apporté avec lui un super beau
temps…et un peu plus de bonne humeur dans le
Bourdiou.
Une vie quotidienne toujours dans la joie, rythmée
et animée par des activités de plus en plus
originales, par des sorties (le camping des grands,
puis des moyens), par des ballades loufoques (la
sortie « éclair » des petits à la Dune du Pylat).
Les enfants n’oublieront pas les démonstrations
de foot de Sébastien (l’animateur), la sensibilisation
de Chantal, l’activité la plus longue du
Bourdiou (à ce jour, la peinture de Romain), la
souplesse de Cléo, les baignades mythiques de
Marwane, la victoire du match de foot contre les
animateurs, les imitations de Gaspard, le spectacle
des anims.
Nous avons tous apprécié les nouveaux hauts
parleurs, la première édition du stage bricolage,
la visite de Jean Pierre, le sourire énigmatique
d’Anne, les goûters Nutella, les boums, le spectacle
de danse, le spectacle de fin de colo et les bons
plats habituels de Joséphine.
C’est ainsi qu’une énième fois, le Bourdiou
fut une vraie réussite et nous donnons,
d’ores et déjà, rendez-vous à tous pour l’été
prochain !
Et n’oubliez pas, Bourdiou toujours… JOYEUX !
o
Hugo GOMES
16

séjour
familial
au Bourdiou
Il est un coin de France où le
bonheur fleurit
Où l’on connaît d’avance les joies du paradis
Et quand on a la chance d’être de ce pays
On est comme en vacances durant toute sa vie...*
Grâce à l’initiative de Katy
et Thomas Rouchié, un séjour
familial a été organisé
au Bourdiou la première
semaine d’août. Parmi les
35 participants de 9 à 50
ans, six anciens colons
des années 1970 ( Xavier,
Laurent et Patrice Rollin,
Eric Béguin, Thomas et
moi), huit anciens colons
des dernières années (Antoine,
Fanny, Baptiste, Coline,
Paul, Louis, Agathe
et Pauline). Les autres ?
Conjointes, enfants, amis,
enfants d’amis, etc... Tout
ce petit monde a passé
une semaine inoubliable et
particulièrement dynamique...
Parmi les « anciens », certains, comme moi,
n’étaient pas venus depuis plus de quinze ans.
Nous avons pu apprécier que le Bourdiou ait
préservé tout son caractère et son charme.
Dommage que son environnement proche,
côté accès principal, soit désormais bâti de
quelques maisons qui modifient le paysage
naturel que les plus de vingt ans ont pu
connaître !
Dès le premier matin, certains
se sont levés très tôt
pour le faire tour du lac de
Lacanau à vélo et admirer
un divin lever de soleil
sur Longarisse. Toute cette
semaine fut ensuite une
succession de moments
principalement partagés
« tous ensemble » : les repas
préparés avec brio
par Joséphine et le sacrosaint
apéro du soir organisé
successivement par
chaque famille, un piquenique
et une baignade
au Bourdiou-Océan (avec
un retour de nuit à pieds
pour les plus aventureux),
une soirée festive
à Gujan-Mestras et une
autre le dernier soir pour
l’anniversaire de Thomas,
un tournoi de ping-pong,
deux matchs de football
mémorables mais aussi
du volley, de la pétanque,
du badminton, des jeux légendaires, sans
oublier les séances matinales de gymnastique
ou les cours de crochet sous les chênes.
La visite en commun de la chapelle fut un
moment fort car elle a permis à chacun de se
rappeler ou d’apprendre l’histoire des lieux.
Durant toute cette semaine, nous avons
pu faire partager à nos familles la « magie »
du Bourdiou, un lieu unique de rencontres
où il y a tout
pour être heureux...
à quand le prochain
séjour familial ? o
Jean-Alain PATRY
* extrait de l’opérette « le chanteur
de Mexico » interprété par Luis
Mariano
17

l’Heure
Musicale
Concert du 18 juin 2011
Pour notre grand concert annuel, « Entrez dans la danse »,
nous étions accueillis dans la belle salle des fêtes de la Mairie.
Nous remercions Monsieur Jean-Pierre Lecoq, Maire du 6 e arrondissement,
Madame Lecoq, Monsieur David-Hervé Boutin
et leur équipe de nous avoir ouvert la Maison Commune.
« Entrez dans la Danse !!!
Laissez-vous entraîner, au fil de l’histoire,
dans le rythme et le mouvement.
Qu’elle soit menuet baroque, valse romantique,
Jazz ou comédie musicale,
La danse est musique et la musique est danse.
Qu’elle marche à petits pas, tourne, virevolte et s’envole,
légère comme un oiseau,
Elle nous rend le pied léger
Et nous donne envie de la suivre.
Ne résistez pas et venez « farandoler « avec nous
Andrée Gaubert
Paroles d’enfants
« Nous avons dû apprendre à ne pas dépasser
les limites tracées au sol sur la scène, pour que
le public ne puisse pas nous apercevoir lors de
nos allées et venues dans les coulisses. Il fallait
ménager un effet de surprise !... »
« Nous devions aussi faire attention à éviter de
regarder dans la direction de certaines lumières
qui auraient pu nous abîmer les yeux. »
« Nous ne devions pas perdre de temps ni parler
en coulisses, pour ne pas troubler la concentration
de ceux qui étaient sur scène, ni déranger
les auditeurs. »
« Le régisseur,
De tout son cœur,
A su garder sa bonne humeur,
Tout en douceur,
Et mettre le concert en valeur,
Avec ardeur.
Les petits nous ont attendris,
Les plus grands nous ont éblouis,
Et nous avons tous beaucoup ri
Au « Tango du roi des… rats »
Quant aux instruments,
Les bois étaient rayonnants,
Les vents décoiffants,
Les cordes épatantes,
Les guitares sonnantes,
Les percussions frappantes…
Et le tout fut un concert éclatant
Qui sut donner à nos parents
Beaucoup de contentement
Et à nous les enfants,
Reconnaissants envers nos enseignants
La fierté des applaudissements.
Nous garderons bon souvenir,
Et nous souhaitons tous revenir,
Retenez donc pour l’avenir
Le samedi 23 juin……… 2012 ! »
Aimée et Prisca, 9 ans
«Le concert était bien mais un peu long,
surtout pour ceux qui ne passaient qu’à la fin.
J’ai beaucoup aimé la chanson finale avec «la
18

farandole provençale» car tout le monde s’est
retrouvé sur scène pour chanter et/ou jouer de
son instrument.»
Camille
«J’ai bien aimé chanter la farandole provençale.
Le premier morceau de clarinette aussi était
bien. Le morceau de flûte était répété trop de
fois. La journée était bien organisée. Les scènes
de la comédie musicale étaient gaies.»
Hector
« Le 18 juin, c’était génial ! J’ai beaucoup aimé
le thème du concert «Entrez dans la danse»
car tous les morceaux étaient très sympas et
chacun pouvait jouer ou chanter un morceau
sur ce thème, binaire ou ternaire, majeur ou
mineur, tout était super ! C’était drôle de faire
un concert dans la salle des fêtes de la mairie,
avec les éclairages, l’estrade, les coulisses... et il
y avait vraiment une ambiance de fête et de joie
: c’était magnifique ! Le final était très réussi et
ce samedi, on a pu partager tous ensemble un
moment musical et émouvant, avec le souvenir
d’Andrée. Merci à tous ceux qui ont organisé ce
concert et qui y ont participé ! »
Alice
«S’il fallait expliquer pourquoi ce spectacle
était si important pour nous, il suffirait de
dire le prénom d’Andrée. Devant l’absence, il
ne nous restait plus qu’à relever nos manches
et à lui faire honneur, comme pourrait le dire
Estelle. La perspective d’un concert dans une
salle aussi belle devait nous procurer de la joie
et beaucoup de musique. Pour ne pas penser
à ce pincement qui nous tiraillait intérieurement,
nous avons décidé que ce concert serait
encore plus joyeux et que la musique résonnerait
encore plus fort. Selon la façon de vivre
même de celle qui nous manquait, celle qui n’a
jamais connu d’autre façon d’effacer les soucis
de la vie qu’en en riant. En ce 18 juin, nous
avons joué pour être entendus de très loin et
pour pouvoir dire joyeusement et humblement
un immense merci à celle qui nous a tant
donné.»
Prune Cothouit
« Ce que j’ai aimé, c’est la comédie musicale,
les guitaristes et mes morceaux de flûte. Je n’ai
pas aimé qu’on ne puisse pas voir les autres. »
Flavie
« J’ai tout aimé, parce que ce n’était pas trop
long, très joli et bien organisé. Mais j’ai préféré
quand j’ai joué de la clarinette. » Lou
« Les chansons sont toutes connues et « super
» et il y avait plusieurs choses(instruments,
chorale, comédie musicale). Il y avait plein de
couleurs, ça « flashait »quoi ! Je n’ai pas de préférence
tellement c’était génial ! » Léa
« Le concert de la mairie : la joie du monde
qui chantait les chansons… Mais en fait,
j’ai TOUT aimé dans ce concert même que
c’était mon préféré !!! J’aurais bien voulu
voir ceux qui étaient sur scène et c’était assez
court ».
Moïra
« J’ai beaucoup aimé le concert du 18 juin, parce
que j’ai retrouvé des copains de mon école
dont je ne savais même pas qu’ils faisaient d’un
instrument au P.O ! J’ai beaucoup aimé aussi le
fait qu’après chaque morceau, tout le monde
se retrouvait dans une salle à côté, mais c’est
dommage parce qu’on ne pouvait pas écouter
les autres jouer de leurs instruments. »
Clémentine
«Un cadre magnifique, des professeurs sympathiques,
et surtout très compétents,des élèves
très contents, une directrice de folie ! Pour un
concert réussi !»
Martin
«Pour ma part le concert s’est déroulé plus du
côté des coulisses. Je devais aller chercher les
enfants avant leurs prestations afin que tout se
passe au mieux sur scène et que chacun soit
en place au bon moment. J’ai pu voir quelques
instants de musique qui furent pour moi une
réelle joie et une très grande fierté. Nos élèves
ont été tous très patients et performants
durant cette grande journée. Ils ont honoré
19

l’Heure Musicale du P.O. Je crois que notre
Chère Andrée aurait été des plus heureuses de
voir ainsi la musique partagée et offerte aux
parents et amis présents en ce jour du 18 juin
dernier. Encore un immense merci à tous les
participants de cette belle journée que ce fût
sur scène, en coulisses, ou dans la salle...»
Jeanne Di Mascio
Rentrée 2011-2012
Les professeurs de l’Heure Musicale
Isabelle
Raffray
Veronika
Parulekova
Astrid Bailly, notre professeur de violon
et d’alto, a été nommée au Grand-Duché
de Luxembourg pour déployer sa carrière
professionnelle. En la remerciant pour sa
compétence, mise avec gentillesse au service
des enfants du P.O, nous lui souhaitons
tous les succès qu’elle peut espérer.
Nous sommes heureux d’accueillir pour la
remplacer Veronika Parulekova, qui nous
arrive de Slovaquie. En plus du violon et de
l’alto, elle a compétence pour donner des
Ouverture de l’ensemble vocal pour adolescents
Imaginé et proposé par Prune Cothouit, cet
ensemble vocal destiné aux adolescents se
réunit le mardi de 18h15 à 19h15. Il peut
accueillir jusqu’à 12 participants souhaitant
chanter à plusieurs voix un répertoire mêlant
le jazz, la musique actuelle et le gospel.
La première apparition publique de l’ensemble
vocal aura lieu lors du spectacle de Noël
de L’Heure Musicale autour de «La Pastorale
de Noël». L’ensemble n’est actuellement pas
complet et accueille des élèves motivés en
cours d’année. Il n’est pas nécessaire d’être
20
cours de guitare, ce qui lui permet de remplacer
aussi Jorge Molina qui n’a pu faire
la rentrée au sein de notre équipe, ayant
été appelé dans un conservatoire où il fera
sûrement le bonheur de ses élèves. Félicitations,
Jorge, pour cette brillante nomination
!
Ségolène Bolard, notre professeur de violoncelle,
qui est également chanteuse, a
réussi un concours international qui l’a
amenée à quitter la France pour la Suisse.
Nous la remercions pour le chemin parcouru
avec ses élèves de musique de chambre
et de violoncelle qui ont , entre autres, aimé
jouer la « Valse d’Amélie Poulain » de Yann
Tiersen ou le « Menuet de la Petite Musique de
Nuit » de Mozart lors du concert de juin dernier.Elle
sera remplacée par Isabelle Raffray
à qui nous souhaitons la bienvenue. En proposant,
en plus des cours de violoncelle et
de musique de chambre des « ateliers-découverte
» aux enfants des cours d’initiation musicale,
elle accepte la mission de redonner
de l’élan à la classe de violoncelle. o
musiciens ou de pratiquer une autre activité
au P.O pour pouvoir en faire partie... mais
il faut aimer chanter ! L’ensemble vocal espère
suivre les traces de l’atelier de comédie
musicale qui a vu le jour l’année dernière, et
qui n’ayant commencé qu’avec un effectif de
trois enfants, a atteint le nombre de huit participants
au moment du spectacle du 18 juin.
L’atelier de comédie musicale a d’ailleurs
repris cette année avec huit jeunes filles qui
préparent activement le spectacle de Noël.
o

à noter dès à présent
• Mercredi 7 décembre, après-midi,
les jeunes chanteurs et apprentis-musiciens sont attendus
à « Ma Maison » des Petites Sœurs des Pauvres,
pour offrir leur « Pastorale de Noël »
aux résidents du foyer.
Ensuite, selon une tradition bien établie, les enfants serviront
et partageront le goûter.
• Le concert de fin d’année
aura lieu le samedi 23 juin 2012,
à la Mairie du VI e arrondissement
Retenez donc bien cette date.
théâtre
Des nouvelles
de
La Péolienne
La troupe s’est agrandie de quatre nouveaux
acteurs et actrices, qui ne manquent
pas de talent ! Alors : bienvenue à Alice,
Jacqueline, Alix et Corentin qui ont été accueillis
par Pierre, Armance, Luc, Malena,
Lucy, Mahaut et Michel. Alors nous avons,
d’un commun accord, décidé de travailler
sur une pièce plus difficile, d’Albert Camus,
Le Malentendu, que nous prévoyons de
monter pour le premier trimestre 2012.
Sachez que nous avons toujours besoin
d’aides talentueuses relatives au maquillage,
aux costumes et aux décors. Si vous avez
quelques compétences en ces domaines, un
peu de temps et l’envie de participer à la vie et
aux réalisations de la troupe, contactez-moi :
milobema@wanadoo.fr.
o
Michel Guyon
21

ien que
du bonheur
Estelle CHALUMEAU
de SEZE
Responsable de l’Heure
Musicale depuis 1984,
Membre du C.A. du P.O.
Les cinq meilleurs souvenirs
au P.O…
d’Estelle CHALUMEAU de SEZE
1. La Vache Noire
Aussi loin que je puisse remonter dans mes souvenirs d’enfance,
il y a le P.O avec, premièrement, la kermesse annuelle à la Vache
Noire. Nous déjeunions sur l’herbe, il y avait des matchs de foot
et nous mangions des cerises. Un lieu d’autant plus mythique
pour moi, que mon père, qui m’y emmenait chaque année, me
racontait les longues marches vers le stade de la Vache Noire
que, jeune moniteur, il parcourait avec les enfants depuis la rue
d’Assas jusqu’à Montrouge, en chantant : « V’là l’P.O qui passe, v’là
l’P.O passé ». Dans les années 1920, ni eux, ni le P.O ne pouvaient
payer l’autobus ! Pour la toute petite fille que j’étais, le P.O était
synonyme de joie d’être ensemble, de dévouement et même de
courage. J’admirais mon papa, mais aussi mon grand-père Jules
de Sèze qui avait fait partie des membres fondateurs du P.O avec
Gaston de Pitray.
2. La rue d’Assas
Plus tard, la journée d’amitié avait lieu rue d’Assas. C’était encore
les anciens locaux, avant la construction du grand immeuble
sous lequel il faut passer aujourd’hui. A ce moment, le P.O était
réservé aux garçons et je ne pouvais participer, une fois par an,
qu’au jeu de la marguerite, organisé par une charmante dame
qui fabriquait elle-même ses grandes fleurs de papier avec leurs
précieux pétales. Ils étaient numérotés, et à la fin, il y avait un
tirage au sort. J’étais très émue à chaque fois, mais je n’ai jamais
eu de numéro gagnant…
3. La Clé des chants
Adolescente, j’allais régulièrement au P.O en tant que membre
de la chorale « La Clé des chants » qui y était hébergée avec
bienveillance par Monsieur Perrenet, l’inoubliable directeur qui
avait littéralement voué sa vie au P.O. Plus tard, quand le Bourdiou
a été menacé de fermeture pour cause de nécessité de mise
aux normes, Bruno de La Selle, chef de la chorale et ses choristes,
ont volé au secours du P.O en offrant plusieurs concerts
au profit du Bourdiou. C’était une manière de dire notre reconnaissance
à Monsieur Perrenet, et aussi de témoigner que nous
avions compris l’esprit du P.O où amitié rime avec solidarité.
4. Naissance de L’Heure Musicale
Beaucoup plus tard, nous sommes arrivés en 1985, alors
que je quittais une structure au sein de laquelle j’enseignais
la musique à des enfants et que j’évoquais devant mon frère
22

Rémy ma recherche pour mettre mon expérience
au service d’un engagement éducatif
qui lui donne du sens, ô surprise :
Rémy avait la solution ! Il pensa tout de
suite que la musique et le chant, déjà présents
au P.O dans les années 1930, avaient
à l’évidence leur place dans une association
« sportive et culturelle » cherchant alors à
s’ouvrir à la mixité. Il m’adressa au président
de l’époque, Paul Tafoureau. Celui-ci me
confia aussitôt les clés de la rue d’Assas en
me disant, avec bonté, que j’étais chez moi au
P.O. Deux petits groupes d’enfants sont arrivés
avec moi et nous avons commencé les
cours. Puis, un projet éducatif a été élaboré,
permettant d’obtenir des aides de la Ville de
Paris pour rénover et mettre aux normes (de
l’époque) le bâtiment Falguière, Rémy étant
devenu entre-temps président. Après une
gestation de… 2 ans ½, l’Heure Musicale allait
naître en septembre 1988 !
5. « L’Enfant-Musique »
Quelques années, 150 enfants et…quatre pianos
plus tard, l’Heure Musicale du P.O était capable
de monter un conte-musical, presqu’une
parabole, « L’Enfant-Musique », que Daniel Carrère,
alors président, présenta en termes
émouvants, en présence de ses auteurs, Roger
Calmel pour la musique et le P. Didier
Rimaud pour le livret, dans l’auditorium
Saint-Germain plein à craquer. Les enfants,
chœur et orchestre, et leurs professeurs
s’étaient surpassés. C’était en juin 1996 : fautil
dire que j’étais très émue et que j’ai vécu
là un de mes plus beaux souvenirs ? Je dois
décidément beaucoup au P.O, lieu d’accueil,
d’initiative et de liberté, auquel j’ai donné
ce que j’ai pu, car l’Heure Musicale, c’est le
bonheur de servir les familles à travers l’épanouissement
de leurs enfants par le moyen de
la musique découverte et partagée.
Une phrase d’un Ancien, cité par
Monsieur Perrenet me revient souvent en tête :
« Le P.O, c’est comme la France, c’est quand on en est
éloigné que l’on s’aperçoit combien on y tient ». Je tiens
au P.O depuis l’enfance, et je prie pour qu’il ne
perde jamais son âme.
o
A la découverte du violoncelle
Nouveauté 2012
Heure musicale
Un atelier de découverte du violoncelle
se déroulera le lundi de 17h30 à 18h
Il s’adresse aux enfants qui n’ont pas
encore choisi d’instrument ou qui sont
déjà intéressés par le violoncelle et sera
organisé par Isabelle Raffray, notre
professeur, récemment arrivée à l’Heure
Musicale du P.O. Il y aura sur place des
petits violoncelles adaptés à la taille des
enfants et Isabelle propose de faire
découvrir l’instrument en jouant avec,
en s’accompagnant sur des chansons,
en mettant en place
des jeux sur l’écoute,
sur les sons, le rythme etc.
Les enfants intéressés devront
s’inscrire rapidement
auprès de Jeanne Di Mascio,
heuremusicale@le-po.com
ou au 01 46 34 87 57.
Le nombre de places est limité afin de faire
un travail plus intéressant. Bien sûr,
dans le cas d’un nombre important
d’inscriptions, nous pourrons organiser
un deuxième atelier de 17h à 17h30.
Cet atelier se déroulera sur 4 séances
consécutives (chaque lundi) à partir du
deuxième SEMESTRE et nous demanderons
aux enfants d’être présents à
chacune d’entre elles (sauf cas exceptionnel).
Nous laisserons à l’appréciation des
familles intéressées le montant de leur
participation. Si besoin, quelques modalités
seront définies lors de la première
séance (prêt d’un instrument, groupes
par âge…). La première séance aura lieu le
lundi 12 mars 2012 de 17h30 à 18h.
Nous espérons vous rencontrer très
prochainement pour faire découvrir
et aimer le violoncelle à vos enfants,
n’hésitez pas à faire connaître cette initiative
autour de vous.
23

nouvelles
en vrac
AIDE AU
DEVELOPPEMENT
La prochaine expovente d’artisanat
africain organisée par
l’association humanitaire
que dirige Philou (également
coordonnateur du secteur
vacances) aura lieu les 3 et
4 décembre, de 10h à 19h,
dans les locaux du P.O, 66
rue d’Assas, 75006 Paris
(bâtiment Falguière dans la
cour). Ce sera l’occasion de
faire quelques achats de Noël,
utiles et originaux, tout en
prenant des nouvelles des
actions d’aide au développement
menées sur le terrain
au Burkina-Faso. Les responsables
de l’association seront
heureux de vous y retrouver.
Les bénéfices de la vente
sont intégralement destinés
au financement des projets.
www.associationvsd.com
PERMIS A VENIR
Nous étions plus de 50
à participer au cadeau
de départ de Cyril
en juin dernier.
Un voyage fût
d’abord envisagé
mais, devant l’agenda
de ministre de notre ami, le
cadeau sera finalement le permis
de conduire ! A quand
une ballade Assas-Bourdiou-
Châtenay-Assas avec Cyril au
volant ? Nous vous tiendrons
au courant…
NOUVEAU
SECRETAIRE FOOT
Le secrétariat administratif du
foot sera désormais tenu par
Hugo Gomes. Hugo est bien
connu des anciens puisqu’il est
entraîneur au P.O depuis 3 ans.
Etudiant, il a accepté le poste administratif
à temps partiel que
nous avons souhaité lui proposer
après le départ de Cyril. Hugo
tient les permanences suivantes
(hors vacances scolaires) pour
répondre à vos questions au
téléphone ou sur place rue d’Assas
: le mercredi de 10h à 13h30
et de 18h30 à 19h30 et le samedi
de 11h30 à 13h15. L’adresse
mail pour joindre Hugo est la
même : foot@le-po.com
A CHâTENAY, C’EST
PRESQUE LE PEROU
Les habitués de Châtenay le
connaissent bien : Pedro y
traîne sa gentillesse et son
dévouement depuis plus
d’une année maintenant ! Ce
qui est nouveau, c’est qu’il va
s’installer à Châtenay avec sa
famille et prendre le poste de
gardien du stade. Nous lui
souhaitons une belle réussite
dans ses nouvelles fonctions
à plein temps ! N’hésitez pas
aussi à perfectionner votre
espagnol auprès de lui au détour
d’une conversation, il ne
demandera pas mieux que de
24
vous parler de son pays natal :
le Pérou.
TOURNOI P.O PARIS,
Trophée Didier Pers
Une édition 2012 ou pas ? Le
suspense reste entier à la date
où nous bouclons ce numéro.
A suivre sur www.le-po.com…
L’équipe organisation du tournoi
vous y donne rendez-vous
prochainement.
NOTRE PRESIDENT AUX
PORTES DU P.O
Depuis début septembre, Jean
Pierre Duthoit loue à la paroisse,
dans l’environnement
immédiat du P.O, l’ancienne
aumônerie Montaigne puis
une société d’édition. Ce petit
local, au 68 rue d’Assas, est
situé juste avant la descente
à la Chapelle. Jean Pierre y
termine ses brillantes activités
d’architecte et accueillera
avec plaisir chacun de vous.
Le cerisier continue
à grandir
Pour la 3 e année consécutive
nous nous sommes réunis à
Châtenay autour de la famille
d’Alain Fages, entre anciens
du P.O (près de 80 % des personnes
présentes) et ami(e)s
de différents horizons. Après
un tournoi de football inter-génération,
organisé de
main de maître par le spécialiste
Christian Pornin, nous
avons partagé un énorme et
délicieux couscous préparé
par Catherine et ses bellessœurs.
Ce moment fort pour
les enfants d’Alain et pour
Catherine, comme pour tout
ses proches, a été encore fois
plein d’amitié et de partage.

nos
familles
NAISSANCES
• Après deux petites filles, Eugénie et Anne-Charlotte, filles de
Vincent (ancien footeux du PO), Jean Pierre (notre cher Président et
Diacre) et Françoise Duthoit sont très heureux d’accueillir un petit
fils, Joachim, né le 24 octobre 2011, fils de Claire, animatrice au Bourdiou
pendant de longues années.
• Sébastien Pailler, que l’on ne présente plus au PO, et Guillemette Lohéac sont
ravis de vous annoncer la naissance de Damien le 26 septembre 2011. Martin est un fier
grand frère comme nous pouvons le constater sur la photo.
• La tribu Napoli s’agrandit avec l’arrivée d’une petite Charlotte, née le 15 mai 2011. Elle fait la
joie de ses parents, Nathanaël (Président du PO Foot) et Cécile, de ses frères et soeurs, Théophile,
Angèle, Lucien et Mahaut et bien sûr de ses grands parents, fidèles au PO : Michel et Christiane.
• Alix a été baptisée par son grand-oncle, le P. Jeannic,
en l’église Saint Sulpice le dimanche 16 octobre. Félicitations à toute
la famille Bouchaud. Nul doute que Léonard et Hortense se feront un
plaisir de partager avec Philippine et Alix les talents musicaux et vocaux
qu’ils viennent cultiver le mercredi au P.O.
• Futur fan de foot comme son papa, Léo s’entraine dur, jour et nuit, depuis le 9 octobre
dernier. Ses coachs, Sandrine Angéniol et Matthieu Benadon, lui promettent une
brillante carrière au P.O !
• Après Gaston âgé de 3 ans, Mathias (footeux au PO depuis… toujours) et Aline Pelletier
sont heureux de vous présenter Marguerite, née le 21 octobre 2011. Une bien mignonne
sœur pour Gaston puisqu’elle pesait à la naissance 3kg 270 et mesurait 50 cm.
MARIAGE
• Hadrien Broucke, ancien animateur foot, et Delphine sont fiers d’annoncer la naissance
de Milla, née le 6 juillet 2011.
décès
Le 27 août, Pauline Rémouit et Geoffroy Pignal
se sont mariés à Paris, en l’église Saint-Etienne-du-
Mont. La cérémonie, était animée par les musiciens
et chanteurs de « Oyé Kephala », un groupe auquel
appartiennent Pauline et Geoffroy et avec lequel ils
ont donné maints « concerts de partage » au profit d’associations à but humanitaire.
Pauline est arrivée à l’âge de 4 ans au P.O en...1988, elle est ensuite allée à la Maîtrise de
Radio-France, tout en continuant le violoncelle et le piano avec l’Heure Musicale,
elle a poursuivi en Conservatoire, en Sorbonne, au CEFEDEM jusqu’à l’obtention
de son Diplôme d’Etat de Formation Musicale. Ses capacités professionnelles et son
enthousiasme à garder le contact avec le P.O, lui ont permis ensuite de beaucoup
nous aider en 2009/2010, lorsque nous avons dû remplacer notre amie Andrée
Gaubert. Pauline enseigne maintenant au Conservatoire du 7 e arrondissement.
Nous adressons nos félicitations et nos voeux les plus chaleureux à toute la famille
Rémouit : Hortense, Pauline, Anne-Charlotte, Marie-Alexandrine, Flore
et Louise-Marie ont toutes passé des années au PO. Leur mère, Marie-Cécile,
a longtemps siégé au C.A du P.O pour y représenter l’Heure Musicale. Nous
saisissons cette heureuse occasion pour remercier également Jean-Louis
Rémouit pour son soutien et pour la confiance qu’il nous a témoignée.
27
• Jean-Pierre ROUCHIE, dit
« Robinson », papa de notre ami
Thomas, grand-père de Baptiste,
Coline et Paul, nous a quittés
mercredi 26 octobre, à l’âge de
91 ans. Une messe a été célébrée
le 3 novembre en présence de
membres du P.O. Nous exprimons
à ses enfants et l’ensemble
de sa famille nos sincères condoléances
et nos sentiments attristés.
• Tous les membres du P.O,
et en particulier les joueurs
de l’équipe U19, tiennent
à témoigner leur amitié à
Julien qui a perdu son papa,
Monsieur Cornacchione,
le 31 octobre dernier.