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LE PATRIMOINE A

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THEME 5: DES SUJETS TITULAIRES DE DROITS<br />

Myriam Diradourian ‐ DGEMC<br />

I‐ <strong>LE</strong>S DROITS PATRIMONIAUX – <strong>LE</strong> <strong>PATRIMOINE</strong><br />

1‐ Approche de la notion de patrimoine<br />

A‐ La notion de patrimoine et de droits patrimoniaux<br />

Document 1 : Les aspects sociologiques de la notion de patrimoine<br />

http://brises.org/notion.php/Patrimoine/notId/71/notBranch/71/<br />

Le patrimoine est l'ensemble des biens (on dit parfois « les avoirs ») possédés par un individu ou un ménage à un moment<br />

donné. Pour être rigoureux, on doit déduire de ce montant celui des dettes : par exemple, si un ménage a acheté un<br />

appartement grâce à un crédit mais n'a pas encore fini de rembourser son prêt, le montant de son patrimoine est la valeur<br />

de l'appartement, diminuée du montant restant à rembourser. On parle alors de patrimoine net.<br />

Le patrimoine peut être composé d'éléments très divers : des éléments bâtis (appartement, maison) ou non bâtis (terrains),<br />

des éléments en monnaie (montant des dépôts sur les livrets d'épargne, par exemple), des biens (bijoux, livres ou meubles<br />

anciens, par exemple), des titres représentatifs de créances ou de propriété (obligations et actions cotées en Bourse), etc…<br />

On évalue tous ces éléments en monnaie pour pouvoir les ajouter les uns aux autres (c'est ce que l'on fait par exemple au<br />

moment d'une succession). Le patrimoine peut permettre d'obtenir des revenus (que l'on appelle d'ailleurs « revenus du<br />

patrimoine » !) : ainsi les immeubles possédés et loués génèrent des loyers.<br />

Q1‐ Dans le vocabulaire courant, quel terme est synonyme de « patrimoine » ?<br />

2‐ La notion de patrimoine en droit<br />

Document 2: La définition juridique du patrimoine<br />

Le patrimoine de la personne juridique est composé :<br />

‐ des droits et des biens évaluables en argent = ACTIF<br />

‐ des obligations et des dettes évaluables en argent = PASSIF<br />

Le patrimoine forme un tout distinct des éléments qui le composent, on parle d’ »universalité de droit ». Cela signifie que :<br />

• tout l'actif répond du passif<br />

• le paiement de toutes les dettes est assuré aux créanciers de la personne par l'ensemble de ses biens et créances.<br />

Il s'agit‐là du droit de gage général que le droit reconnaît à tout créancier à savoir celui de se faire payer sa créance sur tout<br />

bien du débiteur. C'est ainsi que le Code civil français dispose,<br />

• article 2284, « Quiconque s'est obligé personnellement, est tenu de remplir son engagement sur tous ses biens mobiliers<br />

et immobiliers, présents et à venir »<br />

• article 2285, « les biens du débiteur sont le gage commun de ses créanciers »<br />

Document 3 : Définition juridique de l’hypothèque<br />

Une hypothèque est un droit accordé à un créancier (par exemple une banque) sur un bien immobilier en garantie d'une<br />

dette, sans que le propriétaire du bien qui constitue la garantie en soit dépossédé.<br />

Un bien hypothéqué est un bien qu'un créancier peut faire saisir si le débiteur ne remplit pas l'obligation principale (par<br />

exemple les échéances ne sont pas payées), afin de le mettre en vente, et être remboursé par préférence sur le prix de<br />

vente.<br />

Q2‐ Dans le cas CRESUS (thème 4), quels sont les éléments constitutifs du patrimoine de Mr Crésus ? quelles autres<br />

personnes juridiques possèdent un patrimoine?<br />

Q3‐ Quelles précautions la banque doit elle prendre avant d’octroyer le prêt à Mr Crésus ?<br />

Q4‐ Expliquez – définissez les termes en gras du document 2.<br />

Q5‐ Au niveau juridique, comment peut‐on définir la notion de patrimoine ? quel est l’enjeu de cette notion ?<br />

3‐ La spécificité du patrimoine des personnes morales<br />

Doc 4 : Suite cas pratique CRESUS<br />

La SARL Crésus vient d’acquérir 4 Renault Clio pour moderniser son parc de véhicules de location. Pour cela la société a<br />

obtenu un crédit de sa banque.<br />

Q6‐ Si la SARL ne paie pas les mensualités, le garage Renault pourra‐t‐il demander personnellement à Mr Crésus de<br />

payer ce crédit ? pourra‐t‐il saisir des biens personnels de Mr Crésus (appartement ou chalet) pour obtenir le<br />

remboursement du crédit ?<br />

PARTIE 1 – THEME 5<br />

1


Myriam Diradourian ‐ DGEMC<br />

1‐ La place centrale du droit de propriété<br />

B‐ ETUDE D’UN DROIT PATRIMONIAL : <strong>LE</strong> DROIT DE PROPRIETE<br />

Document 5 : Les sources principales du droit de propriété<br />

Article 544 du Code civil : « La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu<br />

qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements. »<br />

Article 17 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : « La propriété est un droit inviolable, et sacré,<br />

nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique… l’exige ».<br />

Q7‐ Pourquoi le droit de propriété est‐il aussi important dans notre société ?<br />

2‐ Les droits du propriétaire<br />

Document 6 : Le droit de propriété, Cas pratique<br />

Manuel de droit, 1 ère STMG, Hachette Technique, 2012<br />

Max a hérité d’une grande maison de campagne en 2010. Elle fait la fierté du village car elle dispose d’un moulin en état de<br />

fonctionnement. Pendant plusieurs mois, Max a réfléchi à ce qu’il pouvait faire de cette maison. Il pense avoir trouvé : il va<br />

raser les bâtiments pour construire un golf. Les travaux sont sur le point de commencer, mais les habitants du village, alertés<br />

par l’arrivée des engins de chantier font obstacle à la destruction du moulin. Ils estiment que le moulin est un élément<br />

historique du village et qu’il n’est pas possible de le détruire. Ils vous demandent conseil.<br />

Q8‐ Résolvez ce cas pratique en vous appuyant sur la méthodologie du syllogisme (Powerpoint en ligne pour vous<br />

aider !)<br />

3) Les caractères du droit de propriété : exclusif, absolu, perpétuel.<br />

Document 7 : Un faux Iphone a 45 €<br />

http://www.lepoint.fr/technologie/regardez‐un‐faux‐iphone‐a‐45‐euros‐29‐05‐2012‐1466452_58.php<br />

Et si le prochain modèle d'Apple n'était ni l'iPhone 5 ni l'iPad 3, mais un nouvel iPhone 4S ?<br />

C'est le sentiment que l'on a quand on se balade dans le marché de Treichville, en plein coeur d'Abidjan, la capitale<br />

économique de la Côte d'Ivoire. Là où le passant est le plus surpris, c'est quand il se voit présenter un iPhone à... 30 000<br />

francs CFA, soit 45 euros. Bien entendu, il s'agit d'une contrefaçon. Mais il fait illusion au départ, tellement la forme, le logo<br />

de la firme à la pomme, ou encore les certifications ont été reproduits avec le souci du détail. Trompeur ! Une rapide prise en<br />

main montre vite un écran à la définition limitée et surtout partiellement tactile. Ce modèle n'ayant en réalité rien à voir avec<br />

Apple, il est par ailleurs impossible d'y télécharger une quelconque application. Pourtant, la connexion à Internet n'est pas le<br />

principal critère d'acquisition. "Les gens l'achètent pour pouvoir le poser sur la table", explique le vendeur.<br />

Document 8 : La notion de marque<br />

http://www.domainesinfo.fr/definition/72/marque.php<br />

Signe sensible apposé sur des produits ou accompagnant certains services afin de les distinguer de produits ou de services<br />

émanant d'entreprises concurrentes.<br />

Le Code de la propriété intellectuelle donne la définition suivante : "la marque de fabrique, de commerce ou de service est<br />

un signe susceptible de représentation graphique servant à distinguer les produits ou services d'une personne physique ou<br />

morale".<br />

http://www.e‐conomic.fr/logiciel/termes‐comptables/marque<br />

La définition marketing du terme « marque » représente la distinction permettant aux consommateurs de différencier les<br />

entreprises sur un marché donné ainsi que les produits, biens et services qu'elles proposent. La marque est composée bien<br />

souvent d'un nom propre, d'un logo, d'un slogan voir d'une référence audio.<br />

Lorsqu'une entreprise créée une marque elle se doit de la déposer auprès de l'Institut National de la Propriété Industrielle<br />

pour la protéger. On peut déposer un signe verbal, figuratif ou sonore représentant la marque, la seule condition étant<br />

qu'aucun de ces signes ne soient déjà présents sur le marché, ou l'aient été antérieurement.<br />

La durée de la protection est de 10 ans, laissant libre choix au protecteur de la marque de renouveler la protection tous les<br />

10 ans.<br />

PARTIE 1 – THEME 5<br />

2


Myriam Diradourian ‐ DGEMC<br />

Document 9 : L’action en contrefaçon<br />

Le titulaire d'une marque qui s'estime contrefait aura le choix entre l'action pénale et la voie civile.<br />

Au plan pénal, la sanction de l'action en contrefaçon est prévue par la loi Perben II (9 mars 2004) qui est venue aggraver les<br />

sanctions. En effet, les sanctions pénales des délits de contrefaçon sont portées à trois ans d'emprisonnement et 300.000 €<br />

d'amende maximum.<br />

En matière de marque, le Code de la Propriété Intellectuelle prévoit également que le fait d'importer ou d'exporter des<br />

marchandises présentées sous une marque contrefaite en vue de les vendre ou de les offrir sera puni de quatre ans<br />

d'emprisonnement et de 400.000 € d'amende. Il dispose également que le fait de détenir sans motif légitime, d'importer ou<br />

d'exporter des marchandises présentées sous une marque contrefaite sera puni de trois ans d'emprisonnement et de<br />

300.000 € d'amende. Enfin, la loi nouvelle prévoit pour les délits précités que les peines seront portées à cinq ans<br />

d'emprisonnement et à 500.000 € d'amende lorsque le délit aura été commis en bande organisée.<br />

Des peines et des sanctions complémentaires existent : saisie et destruction des marchandises contrefaisantes, publication<br />

de la décision dans la presse, retenues en douanes..<br />

Au plan civil, l'action en contrefaçon vise uniquement à réparer le préjudice subit. La réparation se fait par l'octroi de<br />

dommages et intérêts. Des sanctions complémentaires sont aussi possibles comme la publication de la décision.<br />

Q9 – Recherchez la signification des 3 caractéristiques du droit de propriété.<br />

Q10‐ Qu’est ce qu’une marque ? quel est son intérêt ?<br />

Q11‐ Quel est le lien entre la marque et le droit de propriété ?<br />

Q12‐ Quel phénomène est évoqué dans ce texte ? comment se manifeste‐t‐il ? est‐il très répandu ?<br />

Q13‐ D’un point de vue juridique, quel est le lien entre la contrefaçon et le droit de propriété ?<br />

Q14‐ Quelles sont les sanctions qui pourraient être appliquées contre les revendeurs de faux Iphone s’ils pratiquaient<br />

leur commerce en France ?<br />

4‐ Les limites du droit de propriété : le cas particulier des expropriations<br />

Document 10: Qu’est ce qu’une expropriation ?<br />

http://www.lemondepolitique.fr/cours/droit_administratif_des_biens/expropriation/definition_generale.html<br />

Quand les personnes privées ne veulent pas vendre leur propriété, celle‐ci peut faire l’objet d’une expropriation. Il s’agit<br />

d’une procédure par laquelle un propriétaire se voit imposer la cession d’un immeuble dans un but d’utilité publique en<br />

contrepartie d’une indemnité. Les règles relatives à l’expropriation sont intégrées dans un « Code de l’expropriation ».<br />

Ce droit accordé à l’Etat va à l’encontre du droit de propriété : l’Etat va obliger un propriétaire à céder son bien. Le droit<br />

organise quelques précautions pour respecter le droit de propriété :<br />

• il doit s’agir d’une mesure exceptionnelle justifiée par un intérêt général. Ce caractère d’intérêt général est contrôlé par<br />

le juge.<br />

• l’Etat est donc le seul à pouvoir exproprier.<br />

• l’ancien propriétaire doit obligatoirement se voir verser une indemnité.<br />

L’expropriation ne peut avoir lieu que si elle est justifiée par des motifs d’utilité publique. Cette notion relativement large<br />

permet d’intégrer l’expropriation pour des raisons d’insalubrité, d’aménagement (construction d’une route, d’une salle de<br />

sports), ou encore de construction d’habitations.<br />

Les immeubles, à l’inverse des meubles peuvent faire l’objet d’une expropriation.<br />

http://www.sudouest.fr/2012/04/20/nouvelles‐galeries‐l‐enquete‐favorable‐693062‐637.php<br />

Suite à la réalisation d’une enquête publique, le maire de Mont de Marsan, Geneviève Darrieussecq souhaite faire aboutir<br />

son projet de réhabilitation du site des Nouvelles Galeries, fermé depuis quatre ans afin d’y installer des commerces et des<br />

logements sur une surface totale de 1 800 m². Plusieurs enseignes commerciales ont déjà fait part de leur intention de<br />

s'installer à cet emplacement au cœur de la ville. La propriétaire des lieux n'a pour l'heure été séduite par aucune offre et<br />

n'a toujours pas l'intention de vendre son bien. Après les tentatives de conciliation, la mairie est passée à l'action et a décidé<br />

de saisir le préfet sur le devenir de ce lieu. La Ville souhaite maintenant que la déclaration d'utilité publique soit prononcée<br />

afin qu'en suivant, le juge de l'expropriation soit saisi.<br />

Parmi les réponses à l’enquête figurent celles de nombreux commerçants qui ne veulent plus voir cet endroit à l'abandon.<br />

Aujourd'hui, il est dégradé, on ne peut pas laisser autant de surfaces vides à cet endroit, ce serait un véritable gâchis. Le<br />

maire insiste aussi sur la partie logements qui complète le projet : « C'est une opération mixte en plein cœur de ville. Ces<br />

logements sont également une bonne opportunité de revitaliser le centre. »<br />

La balle est donc dans le camp du responsable de l’enquête et, selon ses conclusions, du préfet dans un second temps. À<br />

moins que d'ici là, la propriétaire change d'avis et consente à vendre son bien, au prix de l'estimation des Domaines, à la<br />

PARTIE 1 – THEME 5<br />

3


Myriam Diradourian ‐ DGEMC<br />

mairie. « Si entre‐temps, nous recevons un projet de vente, nous stopperons la procédure », prévient Geneviève<br />

Darrieussecq<br />

http://www.sudouest.fr/2012/03/07/l‐inquietude‐des‐riverains‐651853‐2733.php<br />

«Nous avons fondé notre association de défense du village de Liposthey en octobre 2011, lorsque nous nous sommes rendu<br />

compte que les travaux de mise aux normes de l'échangeur sur la future A 63 allaient avoir un gros impact sur nos terrains et<br />

que nous serions expropriés », explique Patrick Lepoutre, le président. Plutôt remonté contre ce projet, il présente les<br />

doléances de propriétaires estimant que le prix proposé pour leurs terrains est trop faible.<br />

En matière d'expropriations, Atlandes (la société expropriante) est tenu de respecter les règles strictes d'une procédure très<br />

encadrée. « Dans le cadre de la Déclaration d’Utilité Publique obtenue en 2008, la vente s'impose aux propriétaires. La seule<br />

chose qu'ils puissent contester c'est le prix. À l'issue d'une enquête , le préfet prend un arrêté de cessibilité pour déclencher<br />

les procédures d'achat », précise Patrice Dessiaume, représentant de la société.Les estimations sont réalisées par le service<br />

des Domaines qui détermine avec justesse les prix du marché. En cas de litige, le propriétaire peut saisir le juge des<br />

expropriations qui en règle générale suit les estimations du service des Domaines.<br />

Document 11: La procédure d’expropriation (présentation simplifiée)<br />

http://avocats.fr/space/paul‐guillaume.balay/content/expropriation‐‐‐comprendre‐la‐procedure‐pour‐mieux‐se‐defendre<br />

1 ‐ La phase administrative 2.‐ La Procédure judiciaire<br />

1.1‐ L'enquête publique<br />

Cette enquête vise à recueillir les observations du public sur<br />

le projet qui justifie l'expropriation. Elle est ouverte par<br />

arrêté préfectoral.<br />

Toute personne qui le souhaite peut consigner par écrit ses<br />

observations sur les registres à la préfecture, souspréfecture<br />

ou à la mairie. Il est important pour les opposants<br />

de profiter de cette enquête publique pour expliquer les<br />

inconvénients que suscite le projet.<br />

Le but de cette enquête est de s'assurer de l'utilité publique<br />

du projet. Les observations défavorables du public peuvent<br />

ainsi permettre d'aider le préfet à prendre conscience du fait<br />

que le projet n'est pas d'utilité publique.<br />

1.2 ‐ La déclaration d'utilité publique<br />

L'opération justifiant l'expropriation est ensuite déclarée<br />

d'utilité publique. Cette décision est prise par décret en<br />

Conseil d'Etat, ou par un arrêté ministériel ou préfectoral.<br />

Pour les opposants à une expropriation, il est souvent<br />

opportun de contester cette étape en formant un recours<br />

auprès de l'administration (chances de succès quasi nulles)<br />

ou devant les juridictions administratives.<br />

1.3‐ L'arrêté de cessibilité<br />

A l'issue de cette enquête, le préfet prend un arrêté de<br />

"cessibilité". C'est à dire qu'il détermine les immeubles<br />

susceptibles d'être expropriés.<br />

2.1.‐ L'ordonnance d'expropriation<br />

A l'issue de cette la phase administrative, l'ensemble du<br />

dossier est transmis au juge de l'expropriation, qui est le<br />

garant du respect de la propriété privée. Celui‐ci prend une<br />

ordonnance d'expropriation des immeubles concernés.<br />

C'est un acte crucial car il marque le transfert de propriété<br />

au profit de la collectivité.<br />

2.2 ‐ La fixation des indemnités<br />

La collectivité réalise l'évaluation du bien, puis propose une<br />

indemnité au propriétaire. Le propriétaire a 1 mois pour<br />

faire connaître sa réponse et formuler une contreproposition.<br />

Son silence équivaut à un refus.<br />

En cas de désaccord (cas le plus fréquent), c'est le juge de<br />

l'expropriation qui fixera l'indemnité.<br />

2.3. ‐ Paiement de l'indemnité et prise de possession des<br />

lieux<br />

La collectivité publique ne prendra possession des lieux<br />

qu'un mois après avoir versé l'indemnité à l'exproprié.<br />

La collectivité publique concernée doit formuler au moins<br />

deux offres de relogement aux occupants des locaux<br />

concernés.<br />

3.‐ L'acquisition amiable.<br />

Parfois, le propriétaire et la puissance publique concernée peuvent aussi parvenir à un accord amiable. Il s'agit alors d'un<br />

transfert de propriété dans les conditions de droit commun.<br />

Q15‐ Qu’est ce qu’une expropriation ?<br />

Q16‐ Dans quelles situations peut‐elle être réalisée ? à quelles conditions ?<br />

Q17 ‐ En quoi constitue‐t‐elle une limite au droit de propriété ?<br />

Q18‐ Retrouvez les étapes de la procédure d’expropriation dans les deux exemples proposés.<br />

Q19 ‐ Pourquoi cette procédure est‐elle aussi longue et complexe ? quel est l’objectif du législateur ?<br />

Q 20 – Peut‐on abuser de son droit de propriété ?<br />

PARTIE 1 – THEME 5<br />

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