Janvier 2012
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d'auto-assemblage en deux<br />
étapes.<br />
étape, c'est-à-dire en utilisant<br />
quatre atomes identiques issus<br />
de la famille des halogènes<br />
dans la préparation initiale.<br />
Par un procédé similaire, les<br />
chercheurs sont parvenus à<br />
créer une structure hétérogène<br />
formée de fluorure de<br />
dibutylétain (D.B.T.F) et de<br />
porphyrine. Pour cela, ils ont<br />
ajouté des atomes de brome<br />
aux extrémités de la D.B.T.F et<br />
gardé la même structure que<br />
précédemment pour les atomes<br />
de porphyrine. Les chaînes<br />
unidimensionnelles de<br />
porphyrine se forment après la<br />
première activation. Suite à la<br />
seconde étape de chauffage, les<br />
chaînes de porphyrine et la<br />
D.B.T.F sont activées : les deux<br />
éléments s'assemblent. En<br />
utilisant des surfaces d'or<br />
présentant des rainures<br />
parallèles toutes les cinq<br />
rangées d'atomes, les<br />
chercheurs sont par ailleurs<br />
parvenus à modifier<br />
l'orientation des molécules de<br />
porphyrine, et ainsi à obtenir<br />
de nouvelles propriétés.<br />
Ces techniques de contrôle de<br />
l'auto-assemblage de<br />
nanostructures possèdent de<br />
nombreuses applications en<br />
électronique moléculaire,<br />
notamment dans le contrôle<br />
des flux électron par électron,<br />
ou encore la spintronique.<br />
Sources :<br />
http://www.mpg.de/4991406/N<br />
anostrukturen_Selbstorganisati<br />
on?page=1<br />
http://www.scienceallemagne.fr<br />
Origine : BE Allemagne numéro<br />
556 (25/01/<strong>2012</strong>) - Ambassade<br />
de France en Allemagne / ADIT<br />
- http://www.bulletinselectroniques.com/actualites/68<br />
918.htm<br />
Die Hard 4 grandeur nature<br />
Sur une surface d'or<br />
complètement lisse, les<br />
chercheurs ont en effet attaché<br />
un atome de la famille des<br />
halogènes à chacune des<br />
quatre extrémités de plusieurs<br />
molécules de porphyrine. Il<br />
s'agit de deux atomes d'iode (I)<br />
et de deux atomes de brome<br />
(Br), deux éléments identiques<br />
étant placés l'un en face de<br />
l'autre de part et d'autre de<br />
chaque molécule. La surface<br />
d'or est alors chauffée à 120°C<br />
: l'iode possédant une liaison<br />
avec la porphyrine plus faible<br />
que le brome, les atomes d'iode<br />
se détachent des molécules de<br />
porphyrine en activant ces<br />
emplacements laissés libres.<br />
Les molécules s'assemblent<br />
alors entre elles au niveau de<br />
ces emplacements pour former<br />
des chaînes unidimensionnelles<br />
de molécules de porphyrine.<br />
Après cette première étape, la<br />
surface d'or est chauffée à<br />
200°C. Les atomes de brome se<br />
détachent des chaînes de<br />
porphyrine en activant les<br />
emplacements laissés vides.<br />
Les chaînes de molécules de<br />
porphyrine s'assemblent entre<br />
elles au niveau des<br />
emplacements activés, en<br />
formant alors un réseau<br />
bidimensionnel. "A notre<br />
connaissance, c'est la première<br />
fois qu'un processus d'autoassemblage<br />
en deux étapes sur<br />
des surfaces a été programmé",<br />
explique Leonhard Grill,<br />
directeur d'un groupe de<br />
travail à l'Institut Fritz Haber.<br />
A l'aide d'un microscope à effet<br />
tunnel, les chercheurs ont<br />
observé que les réseaux<br />
bidimensionnels obtenus ne<br />
présentent que très peu de<br />
défauts. De plus, les réseaux<br />
sont plus grands que ceux issus<br />
d'un assemblage en une seule<br />
Si vous n’êtes pas un adepte<br />
des aventures de l’inspecteur<br />
de police John McClane, peutêtre<br />
ignorez-vous que dans le<br />
dernier opus de la série des Die<br />
Hard, un pirate informatique<br />
particulièrement doué tente de<br />
prendre le contrôle d’une<br />
grande partie des Etats-Unis<br />
par le biais des multiples<br />
réseaux qui, là bas, contrôlent<br />
quasiment tout ; des<br />
compagnies de distribution des<br />
eaux et de l’électricité aux feux<br />
de circulation.<br />
Aussi délirant que puisse<br />
paraître ce scénario, il a<br />
pourtant bel et bien failli se<br />
produire en vraie grandeur<br />
dans la modeste ville de<br />
Springfield, dans l’Illinois, où,<br />
si l’on en croit le centre de<br />
lutte anti-terroriste de cet état,<br />
un pirate informatique serait<br />
parvenu à prendre<br />
temporairement le contrôle du<br />
système de supervision de la<br />
distribution de l’eau.<br />
Pour y parvenir, il n’aurait pas<br />
pénétré directement dans le<br />
système lui-même mais la<br />
société qui édite son logiciel de<br />
gestion auprès de laquelle, par<br />
suite manifestement de failles<br />
de sécurité, il aurait récupéré<br />
les identifiants et mots de<br />
passe de ses clients.<br />
Cette société édite en effet ce<br />
que l’on a coutume aujourd’hui<br />
d’appeler des SCADA pour<br />
Supervisory Control And Data<br />
Acquisition, c'est-à-dire<br />
l’ensemble des logiciels qui<br />
contrôlent des systèmes et<br />
QSP N°18 <strong>Janvier</strong> <strong>2012</strong> 7