AVEC MARION
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ÉLECTIONS RÉGIONALES - 6 ET 13 DÉCEMBRE 2015 - RÉGION PROVENCE-ALPES-CÔTE D‘AZUR<br />
<strong>AVEC</strong> <strong>MARION</strong><br />
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE – EMPLOI – FORMATION PROFESSIONNELLE<br />
UNE RÉGION STRATÈGE EN PACA<br />
NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE<br />
WWW.<strong>AVEC</strong><strong>MARION</strong>.FR
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE – EMPLOI – FORMATION PROFESSIONNELLE<br />
UN CONSTAT ACCABLANT POUR LES MAJORITÉS QUI<br />
SE SONT SUCCÉDÉ À LA TÊTE DE NOTRE RÉGION<br />
Aujourd’hui le développement économique est le parent pauvre de la région PACA. Un flou artistique<br />
sur les chiffres est d’ailleurs savamment entretenu puisque dans la formation, l’économie, et l’innovation<br />
sont englobés les 78,7 millions d’euros concernant le volet investissement mais aussi les 102,9 millions<br />
d’euros du volet fonctionnement. Vous lisez bien : en PACA le budget de fonctionnement est de 25%<br />
supérieur à celui de l’investissement ! N’importe quelle entreprise gérée de cette manière aurait déposé le<br />
bilan depuis longtemps...<br />
La région comprend plus de 40 structures, dont les moyens ne sont absolument pas mutualisés, censées<br />
aider et soutenir les 259 000 entreprises actives en PACA. En réalité, moins de 1% des entreprises de<br />
PACA sont soutenues par la Région !<br />
Le rapport régional de la cour des comptes (2013) a notamment relevé que certaines entreprises avaient<br />
bénéficié deux fois de la même aide, mais à travers deux structures différentes ! Voilà qui en dit long sur la<br />
façon dont les choses sont pilotées. La cour des comptes a également signalé qu’une dizaine de structures<br />
sont désormais inactives, mais continuent à ponctionner le budget.<br />
Citons ici :<br />
• PACA investissement, avec un fonds de 19,45 millions d’euros, n’a bénéficié qu’à 40 entreprises à ce<br />
jour. Soit 0,01% des entreprises de PACA...<br />
• PACA émergences avec un fonds de 5 millions d’euros dédié au financement des phases de création. A<br />
ce jour, seuls 2,2 millions d’euros ont été utilisés pour financer 25 entreprises.<br />
• Le Fonds JEREMIE doté de 20 millions pour financer une garantie des PME (dont 10 millions par l’Europe<br />
et 10 millions par la Région). A ce jour, seules 350 PME ont utilisé ce système. Ainsi, pour 20 millions<br />
d’euros de fonds de garantie on obtient un effet de levier de 120 millions en prêt réel.<br />
Ce ne sont ici que quelques exemples de l’usine à gaz actuellement à l’œuvre, dont nous pouvons<br />
constater qu’elle ne profite qu’à très peu d’entreprises. L’immense majorité des TPE/PME-PMI sont<br />
dans l’incapacité technique et administrative de connaître l’existence, et donc d’autant plus encore de<br />
bénéficier, de ces dispositifs. Cela alors même que certains leur sont prioritairement destinés.<br />
Contrairement à la position exprimée par la majorité de gauche sortante, empêtrée dans ses fantasmes<br />
idéologiques dirigistes, et la coalition centriste (Modem-UDI-LR), pour nous la Région ne doit pas être<br />
un acteur économique. Son rôle doit être d’aiguiller, de faciliter, d’harmoniser, cela au service des<br />
véritables acteurs économiques que sont les entreprises.<br />
À la tête de la Région PACA, notre stratégie économique (inscrite dans le SRDE - Schéma Régional de<br />
Développement Économique) s'appuiera sur quatre idées fortes :<br />
• L'appui prioritaire aux TPE/PME-PMI (soit 92% des entreprises de PACA, portant 50% de l'emploi),<br />
pour sauvegarder et créer de l'emploi.<br />
• Une politique audacieuse et volontariste de réindustrialisation de PACA.<br />
• Un patriotisme économique régional afin de favoriser et défendre les entreprises et les agriculteurs<br />
de notre Région.<br />
• Une gestion de la formation professionnelle adaptée aux besoins réels.
<strong>AVEC</strong> <strong>MARION</strong> - UNE RÉGION STRATÈGE EN PACA<br />
1 - LE FONDS RÉGIONAL DE PARTENARIAT DES ENTREPRISES<br />
Une entreprise prospère rencontrant une difficulté passagère et ne trouvant pas le soutien qu’elle serait en<br />
droit d’attendre de sa banque qui finit par déposer le bilan. Une autre entreprise innovante, en croissance, qui<br />
ne trouve pas les fonds nécessaires pour développer son activité et donc créer de nouveaux emplois. Des<br />
histoires trop souvent entendues, et bien trop souvent vécues par des chefs d’entreprise et leurs salariés.<br />
La Région, en charge du développement économique, doit assumer toutes ses responsabilités. Nous<br />
voulons que notre Région soit un partenaire au service des entrepreneurs.<br />
Une entreprise qui ferme, c’est un coût économique et social bien sûr, mais aussi un traumatisme moral<br />
pour des familles entières et souvent pour un quartier ou une commune. Une réalité d’autant plus vive quand<br />
ce sont des commerces de proximité, des petits artisans, ou des entreprises familiales insérées dans le tissu<br />
local qui disparaissent.<br />
Nous ne voulons plus d’une Région à côté de l’entreprise, se contentant de saupoudrer d’aides éparses,<br />
trop souvent inaccessibles à ceux qui en auraient le plus besoin, mais nous voulons tout au contraire<br />
placer la région au côté des entreprises. Nous pensons qu’à une forme de fatalisme économique (« C’est<br />
la crise ! ») doit répondre un véritable volontarisme politique (« Ensemble, retroussons-nous les manches ! »).<br />
C’est toute la philosophie du Schéma Régional de Développement Économique que nous mettrons en<br />
place.<br />
Pour pallier les manquements des banques tout autant qu’à la complexité des dispositifs actuels nous<br />
créerons un Fonds Régional de Partenariat des Entreprises (FRPE), fonds public régional possédant<br />
les droits et les devoirs d’une banque, en soutien aux TPE/PME-PMI, artisans et commerçants, de<br />
moins de 10 salariés. Il s’agit d’un outil innovant, mais surtout nécessaire.<br />
Le lancement du Fonds Régional de Partenariat des Entreprises sera l’occasion du vrai choc de<br />
simplification, à travers un audit complet des dispositifs préexistants, leur fusion, leur mutualisation,<br />
et la suppression des dispositifs n’ayant pas fait la preuve de leur efficacité.<br />
Il existe trop de dispositifs et trop peu d’entreprises qui en profitent. Nous nous trouvons même avec des<br />
fonds inutilisés alors que dans le même temps des entreprises continuent de fermer, là où un simple coup<br />
de pouce temporaire aurait permis de sauver des emplois. Ce n’est pas acceptable !<br />
Le Fonds Régional de Partenariat des Entreprises sera ainsi en tout premier lieu abondé par les sommes<br />
allouées aux anciens dispositifs et notamment les colossaux fonds européens, mais aussi par des fonds<br />
d’investissement de proximité (en partie déductibles de l’impôt sur le revenu et de l’ISF), des investisseurs<br />
privés et des business angel, des mécanismes de capital risque, ou encore les fonds d’État (dans le cadre<br />
du plan État-Région).<br />
Au total, ce sont 100 millions d’euros qui pourraient être consacrés chaque année à cette politique<br />
économique de redressement régional de l’activité et de l’emploi ! Ici, comme en tout autre domaine : « là<br />
où il y a une volonté, il y a un chemin ».<br />
La majeure partie des investissements et du fonctionnement doit servir aux deux phases sensibles que<br />
sont le tout début de l’activité d’une entreprise (avec l’amorçage, le financement de pépinières d’entreprise,<br />
d’incubateurs) et à l’opposé les difficultés que les sociétés mûres peuvent rencontrer.<br />
L’action du Fonds Régional de Partenariat des Entreprises peut être décomposée en trois secteurs<br />
d’intervention : le soutien, l’innovation, la simplification.
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE – EMPLOI – FORMATION PROFESSIONNELLE<br />
SOUTIEN<br />
Cette politique économique innovante passera concrètement en tout premier lieu par des aides à la<br />
trésorerie, principal problème des TPE/PME-PMI face au désengagement de plus en plus criant des<br />
banques classiques.<br />
Cette aide à la trésorerie prendra la forme d’un prêt au taux de l’inflation sur une durée comprise entre<br />
6 et 24 mois, permettant de pallier les décalages de trésorerie liés à des difficultés passagères ou<br />
conjoncturelles.<br />
Les dossiers des entreprises ayant recours seront examinés une fois par mois (en présence du chef<br />
d’entreprise et de son comptable) par une commission réunie dans chaque département.<br />
Cette commission comprendra :<br />
• Un Président, Conseiller régional et lui même chef d’entreprise.<br />
• Un représentant de la Chambre de commerce et de l’industrie.<br />
• Un représentant de la la Chambre des métiers et de l’artisanat.<br />
• Un représentant d’un syndicat patronal.<br />
INNOVATION<br />
Le Fonds Régional de Partenariat des Entreprises pourra aussi servir de fonds d’amorçage pour les<br />
entreprises innovantes (environnement, « croissance bleue », filière bois, nouvelles technologies),<br />
quelle que soit leur taille et à la condition expresse que leur siège social soit situé en PACA.<br />
Ce financement prendra la forme d’une prise de participation pour une durée maximale de deux ans afin<br />
de soutenir et crédibiliser ces entreprises, et en particulier celles détentrices de brevets ou en phase de<br />
commercialisation des dits brevets.<br />
LE CHOC DE SIMPLIFICATION C’EST NOUS !<br />
Les méandres administratifs et la complexité des dossiers empêchent de fait l’immense majorité<br />
des entreprises d’obtenir les aides auxquelles elles auraient pourtant droit. Au jeu des aides publiques,<br />
ce sont trop souvent les grands groupes qui, avec leur armée de juristes et de personnel administratif,<br />
tirent le gros lot. Nous y remédierons !<br />
La nouvelle Direction de l’économie sera ainsi dotée d’une cellule chargée de coordonner et de préparer,<br />
pour les patrons de petites entreprises, des dossiers complets regroupant de manière transversale<br />
l'ensemble des aides (départementales, régionales, nationales, européennes, consulaires) dont<br />
ceux-ci pourraient bénéficier pour soutenir ou dynamiser leur activité.<br />
Dans le même ordre d'idée, la Région lancera une plate-forme de financement participatif pour mettre<br />
en relation les TPE/PME-PMI locales et des particuliers ou d’autres entreprises.
<strong>AVEC</strong> <strong>MARION</strong> - UNE RÉGION STRATÈGE EN PACA<br />
2 - LE RETOUR DE L’INDUSTRIE EN PACA<br />
La réindustrialisation de notre Région présente d’importants atouts, alors même qu’aujourd’hui la<br />
part occupée par l’industrie en PACA est particulièrement faible tant dans le PIB que dans l’emploi.<br />
Le plus évident de ces atouts est l’effet d’entraînement incomparable de l’industrie par rapport aux<br />
autres secteurs. De nombreuses études démontrent que, globalement, 1 euro investi dans l’industrie<br />
génère en aval 0,6 à 0,7 euro en sous-traitance et services multiples alors que les services ne génèrent<br />
par exemple que 0,3 euro pour 1 euro investi.<br />
A condition d’être capitalisées suffisamment, les entreprises industrielles résistent mieux que celles des<br />
autres secteurs aux fluctuations économiques, financières et monétaires grâce à la création intrinsèque de<br />
valeur que représente leur offre produit.<br />
Le développement industriel est propre, par essence, à assurer plus que tous les autres secteurs, une<br />
relative indépendance dans les domaines de l’agro-alimentaire, de l’énergie, des transports, des télécom,<br />
de la construction, de la chimie, de la bio-pharmacie,… bref de l’économie toute entière.<br />
Dans les Bouches-du-Rhône (Fos) ou le Var (la-Seyne-sur-Mer), en liaison avec les potentialités liées<br />
au Port militaire de Toulon, une filière complète de démantélement de navires pourrait être mise<br />
en place. A l’échelle nationale, nous comptons actuellement 76 bâtiments de guerre à démanteler, 5 000<br />
navires de pêche et presque 400 000 bateaux de plaisance. Ces navires n’attendent qu’une industrie viable<br />
et pérenne pour être démantelés.<br />
Ce domaine est particulièrement prometteur puisque la législation européenne va renforcer les critères<br />
sociaux et environnementaux afin de durcir les conditions de déconstruction des navires. Aujourd’hui, 90%<br />
des navires européens sont démantelés dans des pays non-membres de l’UE alors que 17% du tonnage<br />
mondial bat pavillon d’un Etat-membre, soit autant de parts de marché potentielles. Grâce à l’ouverture<br />
d’une filière complète et pérenne, plus de 1 000 emplois peuvent être créés de manière directe ou<br />
indirecte.<br />
La réindustrialisation de PACA s'inscrit dans la stratégie économique globale que nous déploierons,<br />
et se décline selon deux directions :<br />
• Un effort acru en matière de financement de la Recherche et de l’enseignement supérieur à travers<br />
l'augmentation de l’intervention régionale de 50% en 6 ans (45 millions d’euros à 68 millions<br />
d’euros). Il sera conditionné à la multiplication des partenariats entre Recherche publique et Recherche<br />
privée de façon à favoriser l’industrialisation des nouveau savoir-faire et des nouveaux brevets.<br />
• Nous exigerons que les fonds européens (FSE, FE, DER, FEADER) alloués au développement<br />
économiques bénéficient en priorité – et conjointement aux critères d’éligibilité imposés par<br />
l’Union Européenne – aux entreprises s'inscrivant dans cet élan de réindustrialisation (en particulier<br />
tous les métiers de sous-traitance indispensables aux grands ensembliers de l’aéronautique, de la<br />
construction navale, de l’énergie, de l’électronique grand public, et du ferroviaire, ainsi que les métiers<br />
génériques des filières présentes sur les Grands Pôles tels que Marseille Immunipôle, le Technopôle de<br />
la mer, ou encore le pôle agro-alimentaire d’Avignon, …).
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE – EMPLOI – FORMATION PROFESSIONNELLE<br />
3 - UN PATRIOTISME ÉCONOMIQUE RÉGIONAL AU SERVICE<br />
DE NOS ENTREPRISES ET NOTRE AGRICULTURE<br />
Afin de favoriser le tissu économique local, le bon sens commanderait de faire profiter en priorité (et pourquoi<br />
pas même en exclusivité) les entreprises de PACA des marchés publics passés par la Région. Pourtant,<br />
l’Union Européenne nous l’interdit !<br />
Devons-nous nous y résigner et plier ? Devons-nous renoncer à la proximité, souvent garante de qualité<br />
mais aussi de vitalité de nos territoires ? Devons-nous accepter qu’un producteur de tomates de la vallée<br />
de la Durance, en Vaucluse, peine à vendre sa production quand sa propre fille consomme des tomates du<br />
Maroc dans la cantine de son lycée ? NON !<br />
Là encore, nous entendons bien nous saisir avec vigueur de tous les moyens mis à notre disposition<br />
pour soutenir nos entreprises, nos agriculteurs et nos éleveurs, nos emplois et nos terroirs.<br />
Nous mettrons en place un véritable patriotisme économique régional en favorisant nos entreprises et<br />
le monde agricole local, l’agriculture et l’élevage raisonnés ainsi que les circuits courts, à travers les<br />
normes environnementales et sociales intégrées dans les appels d’offres des marchés publics de la<br />
Région et notamment pour les cantines des lycées.<br />
Chaque année 83 000 repas sont quotidiennement servis dans les 181 établissements de PACA, soit près<br />
de 15 millions de repas par an. Ce sont autant de fruits, de légumes, de viande et de poisson, de produits<br />
laitiers, qui pourraient provenir des agriculteurs et éleveurs de notre Région plutôt que des aliments ayant<br />
parcouru des centaines, voire des milliers de kilomètres, avec l’impact écologique que cela représente<br />
aussi en matière de transports. Dans les cantines des lycées de PACA, relevant directement de la<br />
compétence de la Région, une attention toute particulière sera ainsi portée – à travers le cahier des<br />
charges des appels d’offres – au respect de normes environnementales et sociales strictes. Si ce<br />
cahier des charges ne suffit pas, nous étudierons alors la possibilité de passer les cantines des lycées en<br />
régie régionale, afin d’accroître la capacité décisionnaire de la Région.<br />
Pour favoriser les entreprises locales face aux grands groupes et aux entreprises étrangères tout en<br />
renforçant l'apprentissage nous donnerons la priorité d'accès aux marchés publics de la Région aux<br />
entreprises employant au moins un apprenti.
<strong>AVEC</strong> <strong>MARION</strong> - UNE RÉGION STRATÈGE EN PACA<br />
4 - UNE FORMATION PROFESSIONNELLE<br />
ADAPTÉE AUX RÉALITÉS<br />
Aujourd’hui 24 000 emplois ne sont pas pourvus en PACA alors que le taux de chômage est supérieur<br />
à la moyenne nationale (11,6% contre 10% sur l’ensemble du territoire national) et s’est même aggravé de<br />
7,3% entre mars 2014 et mars 2015.<br />
Nous pouvons et devons faire face au chômage en réorganisant la formation professionnelle en<br />
fonction de la demande réelle des entreprises et du monde du travail, en faisant de notre Région<br />
une région-pilote en matière d’apprentissage (là où elle n’est aujourd’hui que quatrième dans ce domaine,<br />
malgré un tissu économique particulièrement propice), en devenant la Région de l’innovation, de la création,<br />
et de la formation.<br />
Pour mettre en place une formation professionnelle adaptée aux réalités, nous modifierons sensiblement<br />
la fonction, la mission, et la composition de l’Observatoire Régional des Métiers. Cet outil est<br />
l’une des plus parfaites démonstrations de la capacité des socialistes à enfermer des instruments,<br />
souvent coûteux, dans un rôle de témoignage sans la moindre emprise sur le réel et dans l’entre-soi<br />
satisfait des « spécialistes ». Nous considérons, nous, que la Région et les outils en émanant n’ont pas<br />
pour mission de commenter, ou compter, mais tout au contraire d’orienter et insuffler des dynamiques.<br />
L’Observatoire Régional des Métiers sera désormais chargé d’élaborer chaque année une cartographie<br />
des métiers en tension et de produire des rapports prospectifs permettant d’anticiper au maximum les<br />
évolutions. C’est à partir des besoins réels ainsi identifiés par l’Observatoire, avec ses déclinaisons<br />
départementales, que seront orientées chaque année les formations professionnelles financées par<br />
le Conseil régional.<br />
Dans chaque département, cet Observatoire comportera :<br />
• Un Conseiller régional.<br />
• Un représentant de Pôle Emploi.<br />
• Un représentant d’un syndicat patronal.<br />
• Un représentant d’un syndicat de salariés.<br />
• Un représentant de chaque organisme paritaire collecteur.<br />
• Deux représentants des organismes formateurs tirés au sort, un dans le privé et un dans le public.<br />
MUTUALISER LES MOYENS POUR PLUS D’EFFICACITÉ<br />
En fonction des spécificités départementales, nous proposerons chaque fois que cela est<br />
nécessaire une convention de partenariat public/privé ayant comme objectif de mutualiser les<br />
moyens dans l’offre départementale afin de baisser le coût global de la formation professionnelle<br />
mais aussi et surtout d’en accroître l’efficacité.
<strong>AVEC</strong> <strong>MARION</strong> - UNE RÉGION STRATÈGE EN PACA<br />
À travers la stratégie économique impulsée par le Conseil régional, celui-ci se fera facilitateur au<br />
service des entreprises. Nous incarnerons le vrai choc de simplification car notre projet est le fruit<br />
d’un travail de réflexion mené dans chaque département avec un très grand nombre de patrons de petites<br />
entreprises.<br />
Notre projet économique, tourné vers la défense des petites entreprises locales et de notre<br />
agriculture, donc de nos emplois et de l’équilibre de nos territoires, représente une alternative<br />
solide à la fonctionnarisation à outrance du modèle imposé par les socialistes et la spirale folle<br />
de l’endettement que le candidat de la coalition Modem-UDI-LR Christian Estrosi sème partout où<br />
il passe. Sous sa présidence la dette du Conseil général des Alpes-Maritimes est passée de 88 à 960<br />
millions d’euros, et la Métropole-Nice Côte d’Azur a vu sa dette bondir de 350 millions à 1,2 milliard d’euros.<br />
Christian Estrosi est aussi le Ministre chargé de l’Industrie qui a vu ce secteur perdre le plus d’emplois (de<br />
60 000 à 100 000 selon les estimations) sous son court ministère. Il ne se trouve pas bien mieux placé que<br />
les désastreux socialistes pour venir s’adresser aux chefs d’entreprise... Christian Estrosi n’a jamais terminé<br />
deux mandats d’affilée dans la même collectivité : tels les criquets d’Afrique, lorsqu’il a fini de dévorer un<br />
champ il passe au champ d’à côté.<br />
projet économique que nous défendons représente une alternative<br />
et même un rempart face aux dérives du système socialiste et à<br />
la folie dépensière du système Estrosi. Les dirigeants de TPE/PME-<br />
‘‘Le<br />
PMI, les commerçants et les artisans, les agriculteurs et les éleveurs,<br />
de notre Région me trouveront toujours à leurs côtés !<br />
’’<br />
<strong>AVEC</strong> <strong>MARION</strong><br />
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