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notre <strong>programme</strong><br />

pour vous...<br />

...pour la


Instituer une solidarité<br />

avec les collectivités locales<br />

en responsabilisant les élus<br />

Profondément souhaité par les Guadeloupéens en 2004, le fameux changement politique n’a pas apporté<br />

les réponses espérées. Les mêmes difficultés économiques et sociales auxquelles ils étaient confrontés<br />

demeurent, voire, se sont accentuées, au fil des années, amplifiant la désespérance économique dans une<br />

frange majoritaire de notre population.<br />

En 2009, la confiance était renouvelée à cette gouvernance<br />

socialiste relativisant la profondeur de la crise et<br />

sourde à l’appel au secours d’une population déterminée,<br />

dans le cadre d’une organisation sociale refondée,<br />

à faire l’effort nécessaire pour relever les défis économiques<br />

d’un monde en profonde mutation.<br />

Cette main tendue n’a pas eu l’écho<br />

politique escompté. Bien au contraire,<br />

nous assistions, impuissants, aux<br />

gesticulations d’un homme plus<br />

soucieux de personnifier le pouvoir<br />

local au bénéfice d’une cour élargie<br />

au « socle de Gauche » que de<br />

rattraper les retards de développement<br />

accumulés par notre archipel.<br />

Où se situe donc le peuple dans ces<br />

turpitudes quand aujourd’hui<br />

ce même leader de Gauche<br />

réclame un 3 e mandat successif<br />

? Comment ose t-il<br />

demander un blanc-seing<br />

pour 6 nouvelles années ?<br />

Un 3 e mandat pour quoi<br />

faire ?…. alors que pendant<br />

12 ans, le « pacte<br />

socialiste » fut synonyme<br />

de controverses, d’affrontements, de manquements et<br />

d’une gestion administrative aux contours difficiles à<br />

cerner. A l’analyse, la politique actuelle se révèle dispendieuse,<br />

profondément handicapante pour toute une<br />

jeunesse plongée dans le renoncement, la démotivation,<br />

faute d’emploi.<br />

Tout compte fait, confier un autre mandat à la Gauche<br />

guadeloupéenne dans son ensemble reviendrait à prolonger<br />

la pratique désastreuse d’une gestion nébuleuse<br />

des finances publiques. Cela consisterait à sacrifier<br />

ENCORE la jeune génération montante et brader son<br />

espoir. Peut-on cautionner ces chimères sur le constat<br />

de l’échec de ceux qui nous dirigent depuis plusieurs<br />

décennies ?<br />

Nous avons choisi l’action face aux mauvaises stratégies.<br />

Nous, républicains proposons d’aller dans le<br />

bon sens pour provoquer le rebond territorial souhaité.<br />

Aujourd’hui, l’urgence commande d’agir vite et bien !<br />

Sous la férule de Laurent BERNIER, porteur d’une<br />

éthique, d’une expérience de la vie publique, l’équipe<br />

de la GUADELOUPE SOLIDAIRE s’engage à valoriser<br />

le génie naturel de nos jeunes diplômés, ou non, en facilitant<br />

leur maintien et leur retour au pays par la structuration<br />

de l’apprentissage. Notre obsession consiste<br />

à placer toutes les communautés et toutes les générations<br />

à égalité. Pour cela, nous nous attacherons à


transformer chaque opportunité en avantage collectif<br />

tout en veillant à maintenir l’équilibre entre formations<br />

initiales et besoins réels en emplois spécifiques<br />

recherchés par les entreprises.<br />

En appui, la loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation<br />

territoriale de la République (NOTRé) apporte<br />

de nouvelles compétences à la Région dans des<br />

domaines-clés :<br />

• yle développement économique, social et culturel.<br />

• yle transport multimodal, les ports, le tourisme<br />

(en lien avec le Département),<br />

• y l’accès au logement pour tous,<br />

• yla stratégie régionale pour l’emploi définie avec<br />

l’État.<br />

Tout espoir n’est donc pas perdu ! Il importe, simplement,<br />

de bien négocier ce tournant législatif pour<br />

mieux combattre le chômage et créer de la compétitivité,<br />

véritable valeur ajoutée, et de l’emploi durable.<br />

Notre engagement repose sur des valeurs essentielles<br />

: la famille, l’éthique, le courage, l’honnêteté.<br />

Les contours de notre pacte de gouvernance se<br />

résument en quelques axes forts :<br />

• yInstituer une solidarité avec les collectivités<br />

locales en responsabilisant les élus,<br />

• yStructurer la culture comme source d’activités<br />

rentables et de rayonnement,<br />

• yLibérer les énergies individuelles pour créer<br />

l’emploi,<br />

• yValoriser la jeunesse comme richesse pour le<br />

pays,<br />

• yOrganiser les filières sportives vers le statut<br />

promotionnel,<br />

• yMettre l’éthique et l’économie solidaire au cœur<br />

des questions de l’environnement.<br />

En conséquence, faisons table rase des pratiques<br />

égoïstes, du clientélisme socialiste. Remballons nos<br />

doutes mais versons dans la sagesse, l’initiative privée,<br />

l’offensive entrepreneuriale, l’expérimentation.<br />

Regardons le monde tel qu’il est, et faisons de la<br />

Guadeloupe, notre bien commun.<br />

Notre archipel a un genou à terre, redressons nous<br />

pour le construire ensemble. L’équipe GUADELOUPE<br />

SOLIDAIRE déclare avoir suffisamment de ressources<br />

humaines pour relever le défi de l’anticipation pour<br />

ne pas perdre. Démontrons, alors, la puissance de<br />

la démocratie en changeant de logiciel. Donnons<br />

une chance à la Guadeloupe. Voter l’unique changement<br />

de politique en Guadeloupe c’est voter la<br />

« GUADELOUPE SOLIDAIRE » les 6 et 13 décembre<br />

prochain, c’est voter pour Laurent BERNIER<br />

La « GUADELOUPE SOLIDAIRE » vous propose un<br />

tableau de bord respectueux de nos moyens financiers<br />

et du cadre juridique institutionnel du droit commun<br />

dans lequel nous évoluons. Nous fondons notre<br />

réussite sur votre volonté de choisir le mieux-être<br />

pour notre population et pour nos territoires. C’est<br />

ainsi que nous nous engageons à faire vivre la démocratie<br />

participative.<br />

3<br />

VOTEZ et FAITES VOTER pour la « GUADELOUPE SOLIDAIRE »<br />

conduite par Laurent BERNIER.


Nos deux piliers, les Hommes,<br />

un Territoire,<br />

La production de la richesse résulte des Hommes.<br />

Le territoire est le socle incontournable de nos actions.<br />

Aucune réussite économique pérenne ne peut être<br />

obtenue dans l’immédiateté. Mais plus dans une<br />

construction volontaire, méthodique et soutenue.<br />

Il n’est pas inutile de le rappeler, car il ne s’agit pas<br />

d’une simple évidence. Mais bien de l’enracinement<br />

nécessaire à l’intégration des mutations déjà<br />

en marche du modèle économique actuel.<br />

La Guadeloupe accuse un inquiétant retard de<br />

développement.<br />

4<br />

L’exploitation intelligente et raisonnée des potentialités<br />

du territoire autant que de ses limites, fixent les<br />

axes de réflexion de son développement.<br />

Elle est plus gravement en retard de vision et de<br />

perspectives.<br />

Or inscrire notre rattrapage dans le cadre de toutes<br />

les mutations législatives, environnementales et économiques<br />

qui se profilent, nécessite une vraie mise<br />

en perspective de notre vision.<br />

Le modèle économique de demain est à inventer.<br />

Y participerons nous ?<br />

Ou resterons nous encore sur le bord du chemin ?<br />

Notre situation actuelle, tant économique que sociétale ne nous le permet pas.<br />

L’élargissement des prérogatives des régions, permet désormais de mieux appréhender les enjeux spécifiques<br />

liés aux territoires. Ex : Le projet Guadeloupéen »<br />

Désormais, la collectivité est chef de file sur :<br />

• yLe développement économique,<br />

• yLa totalité des transports, les ports,<br />

• yLe tourisme (en lien avec le Département),<br />

et l’accès au logement,<br />

• yL’élaboration avec l’Etat de la stratégie régionale<br />

pour l’emploi.<br />

A cela s’ajoute :<br />

• yUn pouvoir réglementaire pour adopter les<br />

mesures d’application des lois concernant l’exercice<br />

de ses compétences (en cas de non renvoi<br />

au pouvoir réglementaire de l’Etat ou en complément<br />

de celui-ci).<br />

• yUn rôle d’autorité de gestion des Fonds Européens<br />

pour la programmation 2014-2020, qui<br />

permet à la Région d’assumer la gestion et la<br />

mise en œuvre des <strong>programme</strong>s européens.


Avec le renforcement de ses prérogatives, la Région<br />

devient un acteur majeur en mesure d’initier le rebond<br />

territorial faisant actuellement défaut en Guadeloupe.<br />

Nous croyons sincèrement que ce tournant législatif<br />

constitue une opportunité pour établir les nouvelles<br />

bases de la société guadeloupéenne de demain.<br />

Le virage est à saisir maintenant.<br />

Nous pouvons reprendre en main notre destinée<br />

commune et écrire une nouvelle page, en mesure de<br />

contribuer au progrès et au rayonnement de notre<br />

territoire.<br />

Nous sommes convaincus, que nous pouvons<br />

construire une Guadeloupe moins dépendante, plus<br />

autonome, capable de donner forme concrète à sa<br />

créativité.<br />

Il s’agit de réagir et d’agir !<br />

Notre projet pour ces prochaines années s’appuie sur la Guadeloupe solidaire.<br />

Les lignes qui suivent déclinent la vision de ce<br />

projet. Elles ne contiennent pas toutes les solutions<br />

que nous sommes en mesure d’apporter à vos inquiétudes<br />

et problèmes.<br />

Nous avons conscience qu’un certain nombre de<br />

chantiers d’action ont été négligés ou mal orientés<br />

ces dernières années.<br />

A travers ces quelques propositions, nous souhaitons<br />

vous montrer les valeurs qui guideront la gouvernance<br />

alternative que nous vous proposons, pour<br />

une Guadeloupe sereine, animée d’espoir et tournée<br />

vers l’innovation : la liberté, la famille, le travail,<br />

et le progrès.<br />

ÂÂLa liberté d’entreprendre, principe fondamental<br />

de l’action.<br />

Il y a des femmes et des hommes créatifs capables<br />

d’entreprendre de manière autonome et d’accroître<br />

nos possibilités de développement.<br />

ÂÂLa famille cadre incontournable de tout<br />

projet d’avenir commun, racine de notre société<br />

guadeloupéenne.<br />

Il est nécessaire d’accompagner celles et ceux qui<br />

portent le projet de nos enfants vers la réussite.<br />

ÂÂLe travail, pour l’édification des bases d’une<br />

croissance durable et tendre vers une économie<br />

nouvelle.<br />

Il convient de participer activement à redonner<br />

confiance aux entrepreneurs et surtout de restaurer<br />

les liens entre les différents acteurs du monde de<br />

l’entreprise : employeurs, employés, syndicats.<br />

Afin d’œuvrer de concert pour un dévelop pement<br />

économique durable et plus efficace.<br />

ÂÂLe progrès, axe déterminant pour une Guadeloupe<br />

ayant besoin de tout son potentiel social et économique<br />

pour se mouvoir dans l’économie mondialisée<br />

d’aujourd’hui.<br />

Éviter un repli territorial contreproductif.<br />

Établir une stratégie pour défendre nos intérêts et<br />

acquérir la compétitivité qui nous manque.<br />

5<br />

Laurent BERNIER - élections Régionales 2015


Le progrès n’a pas de limite.<br />

Il exige de se remettre en question pour se renouveler et réaliser davantage.<br />

1. Mettre en symbiose développement économique<br />

et territorial pour créer de la richesse.<br />

2. Repositionner l’environnement comme un atout<br />

majeur du développement.<br />

3. Optimiser la gestion du foncier pour accroître<br />

le potentiel de développement.<br />

4. Déployer un système de transport adapté au<br />

développement de l’archipel guadeloupéen.<br />

5. Structurer la Culture pour l’impliquer dans le<br />

développement.<br />

6. Organiser les filières sportives.<br />

7. Instaurer de la cohérence entre la formation<br />

professionnelle et l’emploi.<br />

8. Défendre et valoriser la liberté entrepreneuriale.<br />

9. Intervenir dans le secteur de l’immigration par la<br />

coopération régionale (option pour faire la différence<br />

et aborder la coopération régionale – considérée<br />

comme un échec d’un point de vue général).<br />

6


Créer notre propre originalité<br />

1) Mettre en symbiose développement économique et territorial pour créer de la richesse.<br />

Notre territoire dispose de tous les atouts pour<br />

faire la différence dans l’espace mondial, et attirer<br />

les investissements : océanographie, pharmacopée<br />

tropicale, géothermie, culture plurielle<br />

et créole, pour ne citer qu’eux.<br />

«Yonn a lòt» afin que l’énergie individuelle ne perde<br />

pas espoir, mais participe par son utilité reconnue et<br />

soutenue à «un effet d’entrainement contagieux» :<br />

• yFaire de la création d’un fonds d’amorçage un<br />

élément support du développement et du progrès.<br />

• yFaciliter le retour des compétences au pays.<br />

• yConstituer des « pôles de développement orientés »<br />

par territoire.<br />

• y Prendre en compte les incidences découlant<br />

(procédant) de l’insularité.<br />

• yDéterminer la continuité territoriale.<br />

• yCréer un Techno campus dédié aux activités<br />

avant-gardistes en Nord Grande-Terre consacré<br />

aux métiers du numérique.<br />

• yProduction d’écrits, d’audio-vidéos et de supports<br />

dématérialisés.<br />

Ce potentiel, nous devons en prendre<br />

connaissance et nous approprier<br />

notre territoire.<br />

L’objectif, arriver à construire d’ici 2030, une nouvelle<br />

Cité caribéenne à l’image du 21 e siècle, au développement<br />

autonome et innovant, pensée au-delà des<br />

subventions de l’Etat.<br />

Création de communautés de travail en<br />

accord sur une représentation du territoire<br />

et sur son devenir.<br />

  Communautés de travail denses et élargies, maillant<br />

efficacement le territoire afin de faciliter l’efficacité<br />

opérationnelle de la collaboration entre les<br />

acteurs de la société locale.<br />

ÂÂDans ces communautés sont intégrés les services<br />

de l’Etat, les collectivités territoriales, les entreprises,<br />

les organisations professionnelles, les instances<br />

consulaires, les syndicats, les associations<br />

de citoyens, les élus politiques et les divers lobbies.<br />

Objectifs assignés à ces communautés, (pour orienter<br />

ensemble et non imposer) :<br />

• yS’accorder sur l’organisation et la structuration<br />

globale du territoire, pour optimiser son potentiel.<br />

• yMatérialiser le développement économique et<br />

social, en définissant des « pôles de développement<br />

orientés »,<br />

»»<br />

tourisme balnéaire,<br />

»»<br />

tourisme de santé et de bien-être,<br />

»»<br />

tourisme culturel authenticité et tradition,<br />

»»<br />

logistique maritime,<br />

»»<br />

un pôle nautique,<br />

»»<br />

l’aquaculture, avec marina et halte haute plaisance,<br />

»»<br />

agriculture et élevage développement,<br />

»»<br />

agriculture, agro-éco tourisme,<br />

»»<br />

la culture agricole de niches et de terroirs,<br />

»»<br />

développement de l’habitat et de l’économie<br />

résidentiels,<br />

»»<br />

un pôle activités de nature, recherche biologie<br />

tropicale et équilibre environnemental en milieu<br />

insulaire habité,<br />

»»<br />

gestion de l’eau et de l’énergie.<br />

7<br />

Laurent BERNIER - élections Régionales 2015


Les îles du sud pourront se développer afin<br />

d’attirer les richesses extérieures. Nous les accompagnerons<br />

en apportant des solutions pour :<br />

• Soutenir d’avantage la continuité territoriale (avec<br />

un engagement sur la gratuité du transport maritime<br />

pour les lycéens et les étudiants),<br />

• Tenir les engagements d’exonération de la TVA<br />

sur les marchandises de consommation primaire,<br />

(liste vie chère),<br />

• Reconsidérer la question de la potabilité de l’eau,<br />

ainsi que l’eau agricole,<br />

• Renforcer la présence de l’administration régionale<br />

sur ces territoires,<br />

• Prévoir un meilleur « développement intégré » du<br />

tourisme résidentiel,<br />

• Réduire la pauvreté sanitaire pour toutes les îles<br />

du sud avec la mise en place effective du Contrat<br />

Local de santé de l’ARS,<br />

• yEt particulièrement à Marie-Galante développer<br />

un Pôle de tourisme intégré, authentique, traditionnel<br />

avec notamment un tourisme et accueil<br />

du 3 e âge,<br />

• yEnvisager la modernisation de l’agriculture, les<br />

cultures vivrières vers l’agro-transformation.<br />

8


Concevoir l’offre touristique<br />

de l’archipel comme un produit<br />

global intégré dans le territoire.<br />

2) Repositionner la filière touristique<br />

Différencier le produit touristique Guadeloupe<br />

pour qu’il soit inimitable<br />

• yStructurer et augmenter l’offre des activités de<br />

divertissements et de découvertes du territoire,<br />

aménager et nettoyer les plages et fonds marins,<br />

• yConnecter l’aéroport Pôle Caraïbes au hub de<br />

Roissy,<br />

• ySensibiliser la population aux traditions d’accueil<br />

créole,<br />

• yFormer si nécessaire les fonctionnaires de la PAF,<br />

des douanes et des affaires maritimes aux techniques<br />

d’accueil commercial.<br />

• yAméliorer le management et l’encadrement des<br />

hôtels (service et qualité des services),<br />

• yMettre en place des actions de professionnalisation<br />

pour le personnel de l’hôtellerie, un processus<br />

de sélection à l’entrée de formation, et<br />

une formation en langues étrangères dès le plus<br />

jeune âge.<br />

Diversifier notre clientèle touristique<br />

• yPar le biais d’offres spécifiques sur le ter ritoire<br />

(Golf, Voile, Pilotes de loisirs), et élaborées en<br />

commun avec les îles voisines (territoires golfiques<br />

: Barbade, Sainte-Lucie, Antigue, Ste-Kitts),<br />

pour notamment développer une offre touristique<br />

à destination des BRIC’s (pays émergeant).<br />

• yPar l’aménageant stratégique de tout le territoire<br />

en fonction d’axes précis, pour insuffler<br />

une dynamique attractive créatrice d’activités.<br />

• yPar une réflexion de qualité en matière de réseau,<br />

de routes, d’électricité, d’eau et de connexion<br />

numérique. Face à une économie numérique<br />

insuffisamment prise en compte, nous envisageons<br />

l’élaboration d’un accord-cadre avec les<br />

opérateurs pour la mise en œuvre (sous 3 ans)<br />

d’un Plan d’accès au numérique pour tous<br />

(entreprises et particuliers). L’objectif sera de<br />

réduire les zones blanches nuisant au dynamisme<br />

de l’aménagement du territoire, et à un<br />

dévelop pement économique réactif aux évolutions<br />

mondiales.<br />

9<br />

Laurent BERNIER - élections Régionales 2015


3) Repositionner l’environnement<br />

La Guadeloupe accuse un retard de plus en plus<br />

inquiétant, dans la gestion de son environnement :<br />

eaux usées et déchets nécessitent une solution<br />

urgente et durable pour enrayer la pollution des<br />

eaux littorales marines et éviter le pire concernant<br />

la pollution des eaux souterraines.<br />

Parallèlement,<br />

ÊÊUne protection des fonds marins<br />

Création de zones de cantonnement sur le pourtour<br />

de l’archipel afin de reconstituer et de repeupler la<br />

zone benthique.<br />

10<br />

L’inefficacité des solutions actuelles et l’irresponsabilité<br />

collective, imposent une évolution des comportements<br />

par :<br />

• yune véritable politique de sensibilisation de l’opinion<br />

publique,<br />

• yun investissement financier conséquent pour<br />

mettre notre territoire aux normes européennes<br />

en matière de traitement des eaux usées,<br />

• yune stratégie d’aménagement des espaces verts<br />

publics (bordures de routes plantées avec des<br />

arbres caractéristiques de notre archipel, promenades<br />

créées et entretenues en bordure de<br />

rivières et de littoral, square en centre urbain).<br />

ÊÊUne gestion des déchets<br />

Mise en place d’une nouvelle gestion des déchets<br />

cohérente et territorialisée : éco-sites territorialisés<br />

de tri et valorisation des déchets, recherche de solutions<br />

de tri mécano-biologique.


ÊÊUne gestion de l’eau<br />

Compte tenu de l’ampleur des investissements<br />

nécessaires, 600 millions d’euros, pour parvenir à<br />

un service de distribution d’eau de qualité, outre<br />

l’effort à fournir par tous, l’octroi de mer régional sur<br />

l’eau (actuellement affecté directement au budget de<br />

la Région) pourrait être reversé aux organismes en<br />

charge des travaux de rénovation et d’extension des<br />

réseaux d’eau potable en Guadeloupe : pour cela une<br />

modification de l’article 47 de la loi 2004-639 du 2<br />

juillet 2004 relative à l’octroi de mer est nécessaire.<br />

La gestion de la ressource en eau douce est<br />

également un enjeu majeur, tant pour l’irrigation<br />

agricole, le développement économique, que<br />

l’urbanisation.<br />

La vétusté du réseau de distribution et d’adduction<br />

d’eau due à une négligence depuis plusieurs années,<br />

entraîne une perte moyenne d’environ 50% de la ressource<br />

collectée.<br />

Nous devons continuer à :<br />

• yRemettre aux normes les infrastructures,<br />

• yPréserver et développer notre potentiel en eau par<br />

la replantation d’arbres xérophiles pour reconstituer<br />

le manteau de végétation des îles calcaires<br />

et sèches de l’archipel,<br />

• yConstruire des réservoirs,<br />

• yInciter à la mise en place de citernes dans les<br />

maisons individuelles et habitations collectives.<br />

ÊÊSargasses<br />

En ce qui concerne le phénomène des sargasses,<br />

auquel sont régulièrement confrontées les communes,<br />

et qui engendre de forts risques liés à l’inhalation sur<br />

une longue durée de concentrations élevées d’hydrogène<br />

sulfuré. Nous devons :<br />

• yPrivilégier et promouvoir tout projet visant au<br />

captage en mer,<br />

• ySoutenir les filières de valorisation industrielle,<br />

• yRechercher des solutions fiables et sûres pour<br />

le stockage et séchage des algues.<br />

11<br />

Laurent BERNIER - élections Régionales 2015


Le développement soutenable,<br />

fondement des politiques<br />

publiques régionales<br />

ÊÊEnergie<br />

11% d’EnR dans l’énergie primaire. A noter que le<br />

PRERURE donne comme objectif l’autonomie énergétique<br />

de la Guadeloupe en 2050.<br />

12<br />

La consommation d’énergie en Guadeloupe est satisfaite<br />

très majoritairement par les énergies fossiles<br />

(89% en 2014) qui sont forte émettrices de gaz à effet<br />

de serre. Le CPER 2015 - 2020 de la Guadeloupe<br />

reprend les objectifs du PRERURE et du SRCAE, à<br />

savoir 50% de la production d’électricité par EnR<br />

en 2020 et 25% d’EnR dans la consommation finale<br />

d’énergie à cette même échéance. En 2014, 18,5%<br />

l’électricité était produit par les EnR et seulement<br />

Tendre vers ces objectifs demande une forte action<br />

sur la consommation. La baisse de la consommation<br />

augmenterait mécaniquement la part des<br />

EnR qui seraient privilégiées. Les plus importantes<br />

consommations sont liées à l’habitat, au tertiaire et<br />

au transport.<br />

ÊÊEnergie électrique<br />

L’augmentation de la part des EnR dans la production<br />

d’électricité n’est pas anodine sur les conditions<br />

de fonctionnement et la stabilité du réseau EdF. Les<br />

EnR à production non intermittente comme la géothermie<br />

ou la bagasse s’intègrent facilement dans le<br />

réseau. Il n’en est pas de même pour celles à production<br />

intermittente comme le solaire photovoltaïque ou<br />

l’éolien. Passer à un taux important d’EnR intermittentes<br />

dans le réseau demande des aménagements<br />

qui ne sont pas encore mis en œuvre en Guadeloupe.<br />

(Stockage chimique, inertiel, gravitaire, hydrogène…).<br />

Un très gros effort de recherche et développement<br />

est à conduire dans le domaine des « réseaux intelligents<br />

» capable d’agir sur la demande et la mise<br />

en œuvre de moyens de régulation de la production<br />

avec des temps de réponse différents et des capacités<br />

de stockage elles aussi différentes.


Le déficit de notre système de production, l’ancienneté<br />

de notre principale centrale de production électrique<br />

et l’avantage dont nous bénéficions sur le tarif<br />

électrique grâce à la péréquation nationale du prix<br />

de l’électricité, nous rendent vulnérables et surtout<br />

dans l’incapacité d’atteindre une réelle autonomie<br />

de développement.<br />

conduira en partenariat avec les acteurs de l’énergie<br />

(consommateurs, producteurs, institutions,<br />

recherche…) une politique de l’énergie innovante<br />

et efficace afin que la transition énergétique ne soit<br />

pas un vain mot.<br />

ÊÊBiodiversité<br />

La richesse de notre environnement s’exprime également<br />

par sa biodiversité. L’émergence de nouvelles<br />

filières, constitue un véritable atout pour construire<br />

une économie locale, solidaire et responsable.<br />

Des expériences locales comme «Phitobokaz», ou<br />

encore «Hiteca» ont démontré les possibilités de<br />

commercialisation.<br />

»»<br />

veiller à la fonctionnalité de la centrale thermique<br />

de Jarry,<br />

»»<br />

mettre en place une stratégie et un plan d’actions<br />

prévisionnels pour anticiper les investissements<br />

nécessaires,<br />

»»<br />

recourir aux énergies renouvelables en développant<br />

la biomasse et la géothermie, expérimenter<br />

l’énergie thermique de la mer et l’énergie<br />

hydrolienne,<br />

»»<br />

réfléchir aux possibilités d’interconnexion électrique<br />

existantes entre les îles de l’arc caribéen<br />

(éventuelles économies d’échelle).<br />

La Région qui a été leader en matière d’économie<br />

d’énergie et d’énergie renouvelable et, qui a développé<br />

une grande compétence en ces domaines,<br />

Les résultats des travaux du <strong>programme</strong> de<br />

recherches TRAMIL (Programme de recherche appliquée<br />

à l’usage traditionnel des plantes médicinales<br />

dans la Caraïbe) ont mis en évidence les effets que<br />

pourraient avoir certains végétaux de l’archipel sur<br />

certaines pathologies.<br />

13<br />

Laurent BERNIER - élections Régionales 2015


14<br />

De même, les perspectives et retombées mondiales<br />

possibles pour des médicaments issus de<br />

ces recherches sont importantes.<br />

ÊÊSubvenir à nos besoins en réduisant nos<br />

impacts. (90 % de ce que nous consommons<br />

est issu de l’importation, nos ressources<br />

(dont l’argent transféré par l’Etat et l’Europe)<br />

repartent à l’expéditeur !).<br />

ÊÊDévelopper une dynamique productive dans<br />

tous les secteurs qui permettraient de faire<br />

rester l’argent en Guadeloupe.<br />

ÊÊApprofondir cette voie déjà tracée, par :<br />

»»<br />

le conventionnement avec l’Université des<br />

Antilles, pôle de Guadeloupe, et avec les autres<br />

instituts de recherche fondamentale,<br />

»»<br />

nous envisageons d’impulser le passage de<br />

la Recherche fondamentale à la Recherche<br />

Appliquée, avec pour objectif de faire entrer<br />

les résultats de la première dans un processus<br />

de développement, tant par exemple, en matière<br />

de pharmacopée que d’alimentation humaine<br />

(«Morenga», feuilles de patates douces…),<br />

»»<br />

la création d’un Institut de Recherche Appliquée<br />

pour la valorisation des productions végétales<br />

et de la biodiversité locale,<br />

»»<br />

l’accompagnement de nos petites et moyennes<br />

entreprises susceptibles d’innover en la matière<br />

pour les aider à faire face à la concurrence des<br />

multinationales,<br />

»»<br />

l’introduction du critère «bilan carbone»,<br />

»»<br />

produire localement coûte toujours plus cher.<br />

Cependant, compte tenu des enjeux environnementaux<br />

planétaires (21 e Conférence des<br />

parties de la Convention-cadre des Nations<br />

unies sur les changements climatiques de 2015<br />

– COP21), le critère «bilan carbone» (monétisation<br />

des points carbone lors de l’évaluation des<br />

offres) introduit par la Région dans le cadre des<br />

marchés publics locaux représente un avantage<br />

comparatif objectif indéniable pour la production<br />

locale.<br />

Nous sommes convaincus qu’un environnement<br />

sain et maîtrisé, contribuera à valoriser notre territoire<br />

et à accroître ses possibilités.


4) Optimiser la gestion du foncier pour accroître le potentiel de développement<br />

Une stratégie globale de développement ayant pour<br />

objectif des résultats durables, appelle une organisation<br />

et définition particulière du foncier qui aujourd’hui<br />

fait défaut à l’archipel.<br />

L’agriculture<br />

• yÉtablir une stratégie de développement des<br />

terres arables<br />

A l’heure actuelle, la Région se contente de protéger<br />

les espaces agricoles disponibles sans stratégie,<br />

sans projet pour les reliquats de la réforme foncière<br />

(environ 2000 hectares), sans accompagnement des<br />

agriculteurs, demandeurs d’extension de leurs exploitations.<br />

Pourtant, les terres à bonne valeur agronomique<br />

sont importantes : 50 000 hectares.<br />

• yEndiguer le déclassement des terres agricoles<br />

L’autre facteur nuisant à l’extension des exploitations<br />

est celui des constructions dans les espaces ruraux<br />

de développement qui perdent de plus en plus leur<br />

vocation agricole. Au lieu de préserver ces espaces<br />

du mitage urbain, la Région permet leur changement<br />

de destination en les convertissant en zones urbaines<br />

(14 000 hectares sont concernés).<br />

• yDiversifier la production agricole<br />

filière élevage, filière fruits, légumes et cultures<br />

vivrières, cultures de terroirs (café, cacao,<br />

vanille…), cultures de plantes médicinales, expérimentations<br />

de cultures industrielles comme le<br />

miscanthus géant (potentiel énergétique et de<br />

production de biomasse, production de fibres<br />

pour la fabrication de papier, d’emballage bio).<br />

• yDévelopper la sécurité alimentaire sur le territoire<br />

(traçabilité des produits),<br />

• yRenforcer la différenciation de notre produit<br />

touristique (mise en place d’une filière agricole<br />

performante de fruits et « légumes pays »,<br />

diététique locale, label bio),<br />

• yPréparer l’offensive contre la fin des subventions<br />

agricoles à Bruxelles tout en anticipant la<br />

reconversion vers de nouvelles spéculations,<br />

• yMettre en place de vrais marchés valorisant<br />

les productions de l’archipel. Les agriculteurs<br />

se retrouvent actuellement à investir sans autorisation<br />

des places, contraints de trouver des<br />

solutions face aux promesses non tenues des<br />

autorités…<br />

15<br />

Laurent BERNIER - élections Régionales 2015


16<br />

L’urbanisme insulaire<br />

Opter pour un modèle de pôle urbain concentré,<br />

organisé, créatif et sécurisé, au lieu du modèle<br />

desserré et polycentrique qui nous caractérise<br />

actuellement.<br />

Mettre en œuvre les caractéristiques urbanistiques<br />

et architecturales de la ville caribéenne insulaire et<br />

créole de façon à ce qu’elle s’intègre au territoire.<br />

Se différencier des structures urbaines des autres<br />

territoires du monde, et permettre aux habitants de<br />

prendre plaisir à y vivre.<br />

Cette démarche nécessitera de :<br />

• yRésorber les dernières poches d’habitats<br />

insalubres,<br />

• yPorter un soin particulier à la propreté de nos<br />

villes, à l’entretien des espaces verts du domaine<br />

public,<br />

• yCréer des parcs et espaces de verdures au<br />

cœur des pôles urbains,<br />

• yDéfinir des zones urbaines principales, secondaires<br />

et potentielles du territoire,<br />

• yDévelopper l’économie résidentielle.<br />

L’économie résidentielle<br />

Notre archipel dispose du potentiel pour mettre en<br />

place des territoires de consommation qui permettront<br />

aux gens de venir dépenser en Guadeloupe.<br />

Les territoires de consommation créent des richesses<br />

économiques par un cadre de vie agréable et sécurisé,<br />

une forte qualité de services et une forte attractivité<br />

de leur zone.<br />

Pour cela, nous devons :<br />

• yDévelopper de façon systématique et structurée<br />

les services à la personne,<br />

• yPositionner la Guadeloupe dans le domaine de<br />

l’accueil résidentiel des personnes du 3 e âge de<br />

l’archipel et d’ailleurs.<br />

Dans cette stratégie d’économie résidentielle,<br />

les territoires de Marie-Galante, La Désirade, Les<br />

Saintes et la Côte sous le vent, disposent d’un<br />

énorme potentiel.<br />

La politique du logement public<br />

La mise en place d’une politique de logement<br />

public et plus seulement une politique de logement<br />

social.<br />

Le développement économique, de l’urbanisation, et<br />

l’augmentation de la population entrainent une raréfaction<br />

du foncier disponible qui est déjà structurellement<br />

limité, et surtout accentuent un phénomène<br />

de spéculation immobilière.


• yPermettre aux bailleurs sociaux de réaliser<br />

des logements destinés aux foyers à bas revenus<br />

et aux classes moyennes, en optimisant<br />

les fonds de la Ligne Budgétaire Unique (LBU),<br />

• yMettre en place, à l’instigation de l’Etat et des<br />

collectivités, un fonds destiné à la constitution<br />

de réserves foncières suffisantes pour<br />

y construire un parc de logements adapté à<br />

l’évolution de notre société.<br />

• yCe <strong>programme</strong> de logement devra prendre en<br />

compte le coût à la pierre en cohérence avec le<br />

Plan Local d’Urbanisme (PLU),<br />

5) Déployer un système de transport adapté au développement de l’archipel guadeloupéen<br />

17<br />

Un territoire capable de structurer son réseau routier<br />

et ses services de transports, gagne en accessibilité,<br />

en efficacité et en attractivité. Cependant,<br />

aujourd’hui, notre réseau routier est encombré et<br />

nos services de transports collectifs sont dénués<br />

de stratégie globale.<br />

Pour désengorger les routes et encourager le recours<br />

aux transports collectifs, nous proposons :<br />

• yRéaménagement des axes routiers existants :<br />

»»<br />

relier par deux fois deux voies : les axes Pointeà-Pitre/Moule,<br />

Pointe-à-Pitre/Saint-François,<br />

Pointe-à-Pitre/Sainte-Rose, Pointe-à-Pitre/<br />

Basse-Terre, Morne-à-l’eau/Port-Louis,<br />

»»<br />

dégager des voies prioritaires, lorsque cela sera<br />

possible,<br />

Laurent BERNIER - élections Régionales 2015


• yEtablir un titre de transport unique semblable aux<br />

« Cartes Oranges » ou « Pass Navigo », qui permettra<br />

une fois payé annuellement, mensuellement<br />

ou hebdomadairement de se déplacer sur<br />

l’ensemble du réseau (généralisation à l’ensemble<br />

du transport urbain de passagers du système mis<br />

en place par l’agglomération centre « Karu’lis »),<br />

• yActiver le projet « Thibus » dispositif de transport<br />

collectif destiné uniquement aux salariés<br />

des entreprises, réfléchi depuis une dizaine d’années<br />

par Marie-France Thibus, présidente de la<br />

CGPME,<br />

• yMettre en place un transport régulier à l’intérieur<br />

des terres.<br />

Création d’un GIE<br />

Autour d’un réseau (entrepreneurs de transport, entreprises<br />

inscrites au sein d’une organisation patronale,<br />

conseils départemental et régional, municipalités)<br />

organisé en Groupement d’Intérêt Économique.<br />

S’agissant des îles du sud, nous devons mettre en<br />

œuvre un accompagnement à leur développement de<br />

manière à inverser la tendance au dépeuplement. Et,<br />

assurer la mise en place effective du service public<br />

de transport aérien dont la réflexion a été amorcée<br />

par la Région.<br />

6) Organiser et valoriser la Culture pour l’impliquer dans le développement<br />

18<br />

La culture dispose d’une transversalité lui permettant<br />

d’intervenir dans tous les aspects déterminants pour<br />

l’existence et le devenir d’une société.<br />

Une réflexion de la culture plus intégrée aux<br />

projets de développement économique et social<br />

est nécessaire pour faire de la Culture une source<br />

de création d’activités rentables.<br />

Nous souhaitons mettre place le dispositif à même<br />

de coordonner ces potentiels isolés, et surtout d’accompagner<br />

cette coordination d’une volonté politique<br />

tendant à faire de la culture un moteur de développement<br />

fiable.<br />

L’objectif est de pouvoir faire de la culture une<br />

source de création d’activités économiques rentables<br />

: culture et tourisme, culture et éducation,<br />

culture et développement durable, etc.


La démarche pourrait se décliner de la façon suivante :<br />

Pour une structuration effective du secteur culturel<br />

ÊÊRéaliser un audit sur le budget attribué à la<br />

culture (poids de l’économie culturelle, formelle<br />

et informelle), sur les acteurs de la<br />

culture en Guadeloupe, les dysfonctionnements<br />

juridiques, économie parallèle.<br />

ÊÊEn parallèle :<br />

• yMettre en place le Schéma d’Aménagement<br />

Régional (SAR) de la culture basé sur l’existant,<br />

»»<br />

traiter la coordination, l’accompagnement et la<br />

promotion de la Culture au sens large (lieux de<br />

diffusion, galeries, et autres) : Art plastiques,<br />

Cinéma, Audiovisuel, Littérature, Spectacles<br />

vivants, l’Artisanat Culturel. Autant de secteurs<br />

nécessitant chacun une approche spécifique.<br />

• yCréer une Agence de Développement (ou en extériorisant<br />

le service culturel de la Région) régionale<br />

de développement culturel, en charge de la<br />

coordination et accompagnement du développement<br />

des différents acteurs du territoire au niveau<br />

local, national, et à international.<br />

»»<br />

labelliser les évènements,<br />

»»<br />

accompagner la formation des artistes au niveau<br />

juridique et les aider à trouver leur encadrement<br />

artistique et professionnel,<br />

»»<br />

développer le tourisme culturel à travers les<br />

événements majeurs tels que la fête du Crabe,<br />

le Festival de Gwo ka, le Carnaval, la fête du<br />

Ouassou, Gwad’loup Festival, Îlojazz, etc. mise<br />

en synergie des secteurs du Tourisme, de la<br />

Culture, des Institutions comme la CCIIG, le<br />

CTIG, de leurs moyens et réseaux,<br />

»»<br />

intégrer des entités comme REPRIZ et l’Office<br />

du Carnaval de Guadeloupe, sous forme de cellules,<br />

pour assurer l’activité de caractéristiques<br />

phares de l’archipel méritant promotion interne<br />

et externe continue,<br />

»»<br />

faire vivre la Culture guadeloupéenne toute l’année<br />

et non juste quelques jours, en local et à l’international.<br />

Cette démarche impliquera notamment<br />

un site internet actif, des échanges avec<br />

d’autres festivals dans le monde, une boutique,<br />

et bien d’autres actions,<br />

»»<br />

soutenir, à partir de l’existant, un vrai réseau<br />

de lieux culturels (lieux culturels au-delà du<br />

spectacle) afin de développer et structurer une<br />

économie culturelle pour qu’elle devienne performante<br />

et autonome »,<br />

»»<br />

traiter de la mise en place d’une «Ecole<br />

Régionale» basée sur la mise en synergie les<br />

composantes culturelles existantes.<br />

19<br />

Laurent BERNIER - élections Régionales 2015


7) SPORT<br />

20<br />

L’essentiel de l’action régionale a consisté à la mise<br />

en place d’aides financières aux structures sportives<br />

de haut niveau, aux clubs et associations sportives<br />

à l’aide aux placements des sportifs.<br />

Cette position limitée exempte d’une réelle politique,<br />

ne permet pas l’émergence du secteur sportif dans<br />

ses dimensions économiques que sont :<br />

• yInfrastructures techniques et médicales,<br />

• yEncadrements techniques et médicaux,<br />

• yManifestations sportives,<br />

• yTourisme sportif.<br />

Elle ne permet pas davantage l’existence d’un véritable<br />

territoire de «haut niveau», tant pour ses sportifs<br />

résidants, que pour les sportifs extérieurs (réception<br />

de camps d’entrainement).<br />

Et à ce titre il ne faut pas confondre les potentialités<br />

de quelques athlètes présents sur le territoire avec<br />

l’existence d’une politique du haut niveau.<br />

Le sport «vecteur économique» échappe de plus en<br />

plus aux pouvoirs publics, le sport d’élite génère un<br />

produit économique puissant.<br />

Afin d’éviter :<br />

• yles séparations sociales, et une autre forme de<br />

marginalisation humaine,<br />

• yla fuite des sportifs la fuite des cerveaux, il est<br />

nécessaire que les pouvoirs publics accompagnent<br />

les sportifs compétiteurs amateurs.<br />

Créer une maison du sport fédérant l’ensemble des<br />

ligues et comités en charge de :<br />

• ySuivre médicalement et psychologiquement.<br />

(l’absence de suivi conduit de nombreux jeunes<br />

à des blessures ou des carences qui obèrent<br />

leurs potentialités),<br />

• yAccompagner professionnel et social. (Il s’agit<br />

autant d’accompagner la carrière sportive que de<br />

préparer sa suite pour les amateurs, et la reconversion<br />

pour les professionnels),<br />

• yDévelopper la filière des métiers du sport : médical,<br />

encadrements techniques, agents, fiscalité<br />

et juridiques,<br />

• yParticiper à l’organisation et, à la pérennisation<br />

des grands évènements sportifs existants et futurs<br />

d’échelles locale, nationale et/ou internationale,<br />

• ySoutenir le tourisme sportif - sports de pleine<br />

nature, sports extrêmes,<br />

• ySport de santé.


8) Instaurer de la cohérence entre la formation professionnelle et l’emploi<br />

L’augmentation des chiffres du chômage, et les caractéristiques<br />

de la recherche d’emploi en Guadeloupe<br />

amènent une nécessaire remise en question du lien<br />

existant entre la formation professionnelle et l’emploi.<br />

En fin 2014, Pôle emploi recensait 69 320 demandeurs<br />

d’emploi (DE), toutes catégories confondues.<br />

Les acteurs économiques soulignent la nécessité :<br />

• yDe réorganiser un système de formation<br />

professionnelle.<br />

Actuellement peu efficient, passablement adapté<br />

à l’emploi, aussi bien des jeunes en difficultés,<br />

que des adultes. Il a été observé que des efforts<br />

ont davantage été faits sur le financement des<br />

infrastructures, que sur l’accompagnement pédagogique<br />

des individus dans l’objectif d’une insertion<br />

sociale et professionnelle.<br />

• yD’articuler formation et emploi en adéquation<br />

avec les besoins du marché guadeloupéen.<br />

Aujourd’hui, aucun indicateur public ne permet<br />

d’évaluer l’efficacité des outils et dispositifs mis<br />

en place par le Conseil Régional (nombre de stagiaires<br />

formés, coût réel par stagiaire).<br />

Cela implique en premier lieu :<br />

• yD’évaluer la pertinence des outils existants que<br />

sont l’établissement public Guadeloupe formation,<br />

et l’Ecole Régionale de la Deuxième Chance,<br />

• yDe remettre en action les organismes privés de<br />

formation plus réactifs aux besoins de formation<br />

adaptés au marché de l’emploi (capacité en ingénierie<br />

de formation),<br />

• yEt d’associer au maximum les entreprises dans<br />

les réflexions stratégiques sur les orientations de<br />

la formation professionnelle et son financement.<br />

En vue de structurer le réseau d’accueil, d’information<br />

et de suivi, nous préconisons :<br />

• yDe créer un Groupement d’Intérêt Public (GIP)<br />

finançable par le FSE et regroupant : ONISEP, Mission<br />

locale, Conseil Régional, et d’autres acteurs<br />

concernés,<br />

• yD’intervenir sur la Carte des formations et de<br />

l’apprentissage, en instaurant une élaboration<br />

tripartite conjointe tous les 5 ans (et non tous<br />

les 10 ans comme cela est le cas actuellement),<br />

• yDe participer à la professionnalisation des acteurs<br />

de l’ingénierie de formation (abandonnée par<br />

l’éducation nationale), elle doit être reprise par la<br />

Région (financement de formation des formateurs) :<br />

la qualité de la formation continue dépendant de<br />

ceux qui la mettent en œuvre.<br />

21<br />

Laurent BERNIER - élections Régionales 2015


22<br />

Pour les Guadeloupéens constituant le « Halo autour<br />

du chômage » (ensemble d’inactifs, qui souhaitent<br />

travailler mais qui découragés ne font plus aucune<br />

démarche), et contribuer à l’insertion professionnelle<br />

de tous, même des cas les plus difficiles.<br />

• yElaborer un « parcours de qualification », financé<br />

par le FSE, proposé par des socioprofessionnels<br />

et ponctués par des certificats de qualification<br />

professionnelle (CQP), aussi valables que les<br />

diplômes de l’éducation nationale,<br />

• yInitier la création d’ateliers de pédagogie personnalisée<br />

(APP) dans chaque commune, pour :<br />

»»<br />

exécuter le <strong>programme</strong> de formation d’ « Acquisition<br />

et de développement des compétences clés »<br />

(concernant le domaine des formations de<br />

remise à niveau et d’acquisition des savoirs<br />

de base),<br />

»»<br />

amplifier le dispositif de lutte contre l’illettrisme<br />

doit être repris par la Région, afin que tout Guadeloupéen<br />

puisse savoir lire et écrire, sans critère<br />

d’âge.<br />

De même, l’accès à la formation professionnelle<br />

doit être assuré à toutes les classes sociales du<br />

territoire.<br />

Aides financières pour la formation professionnelle<br />

Pour tenir compte des stagiaires de la formation<br />

professionnelle continue qui ne perçoivent que très<br />

rarement leur rémunération dans les délais annoncés,<br />

nous proposons une intervention de la Région<br />

en plus des exonérations offertes par l’Etat :<br />

• yPréfinancement de la rémunération des stagiaires<br />

(comme cela est déjà le cas pour les communes),<br />

et des frais des stages en alternance (pour un<br />

remboursement de la Région par le FSE),<br />

• ySystématisation de l’octroi de prêts d’honneur<br />

pour les jeunes issus des familles de la classe<br />

moyenne,<br />

• yExpérimentation d’un dispositif de Fonds Social<br />

d’Urgence (FSU), destiné à accompagner les stagiaires<br />

à profils spécifiques et à sécuriser leurs<br />

parcours de formation (personnes en maisons<br />

d’accueil, sous mains de justice, en chômage<br />

de longue durée…).<br />

En ce qui concerne plus particulièrement la jeunesse,<br />

les taux de décrochage scolaire et de sorties sans<br />

qualification doivent être impérativement réduits à 0<br />

en 3 ans. Afin d’atteindre cet objectif, nous envisageons<br />

plusieurs actions :<br />

• yÉtablir un Accord-cadre avec les Etablissements<br />

publics locaux d’enseignement (EPLE),<br />

• yCompléter le financement des Modules de représentation<br />

à l’examen par alternance (MOREA)<br />

pour en accroître le nombre de places (modules<br />

de re-préparation des diplômes ouverts par<br />

exemple aux élèves qui ne trouvent pas de place<br />

pour redoubler la terminale),<br />

• yMettre en place dans chaque lycée, un pôle orientation<br />

sur les nouveaux métiers innovants porteurs<br />

d’emplois en Guadeloupe.


Au regard de l’évolution technologique et de la nécessaire<br />

ouverture de l’archipel guadeloupéen au marché<br />

mondial, les domaines de compétences actuellement<br />

proposés aux élèves sont insuffisants.<br />

L’éducation et la formation des Guadeloupéens<br />

et Guadeloupéennes, doivent impérativement<br />

répondre aux besoins et projections du tissu économique<br />

du territoire.<br />

Pour éviter l’effet pervers de la mobilité internationale,<br />

absence de retour des étudiants.<br />

Nous proposerons, aux étudiants partant faire leurs<br />

études à l’étranger via le dispositif, avec une aide<br />

régionale ou un prêt d’honneur de :<br />

• Ne pas rembourser à la Région, à la seule condition<br />

qu’ils reviennent mettre au service du territoire leurs<br />

compétences pendant au moins 5 ans.<br />

• D’organiser une «mobilité internationale à thèmes»,<br />

qui évoluera en fonction des nouveaux métiers novateurs<br />

émergeants.<br />

23<br />

Le projet que nous portons est réaliste, il trouve<br />

son fondement dans la capacité de chaque<br />

Guadeloupéen à mobiliser les énergies pour un<br />

développement harmonieux, partagé et innovant<br />

qui permettra de :<br />

• yLibérer la parole,<br />

• yLibérer les intelligences,<br />

• yLibérer la prise d’initiatives,<br />

• yEt surtout libérer la conscience guadeloupéenne.<br />

Ainsi :<br />

• yRéconcilié avec nous-mêmes,<br />

• ySolidaire, non pas dans la misère, dans la difficulté<br />

ou lors de catastrophes, mais dans une<br />

démarche de progrès,<br />

• yRenforcé le soutien dans la parentalité.<br />

Non seulement les individus seront gagnants, mais<br />

la collectivité sera gagnante, parce que la cohésion<br />

entre les hommes sera renforcée et que le<br />

territoire de Guadeloupe sera enfin passé d’une terre<br />

de consommation à un territoire de producteurs.<br />

ÂÂQue le projet individuel s’inscrive dans la démarche politique<br />

Laurent BERNIER - élections Régionales 2015


Bernier Régionales 2015<br />

@laurentbernier

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