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REVUE QUÉBÉCOISE DE DROIT INTERNATIONAL 4 MOT DU DIRECTEUR La Revue québécoise de droit international (RQDI) est l’organe scientifique de la Société québécoise de droit international (SQDI). Fondée en 1984 par le professeur Jacques-Yvan Morin, elle publie deux numéros réguliers par année et, depuis 2007, développe une collection hors-série qui compte désormais dix numéros. La RQDI fut d’ailleurs la première revue francophone spécialisée en droit international à indexer de manière intégrale sa collection en libre accès, et ce, depuis 2008. Comme c’est le cas depuis plus de trente ans, la Revue a pour mission de rendre compte de la recherche et de la pratique en droit international au Québec, au sein de la francophonie et ailleurs dans le monde. Seule revue de droit international des Amériques à publier principalement en français, la RQDI constitue une porte d’entrée sur le continent pour les communautés juridiques francophones. Désireuse de refléter l’évolution du droit international sur le continent américain, la Revue publie également des textes en anglais et en espagnol. Depuis sa création, la Revue a publié plus de 900 textes, réunis dans plus de 55 numéros réguliers et hors-séries. Dans les trois dernières années, soit la période considérée pour ce rapport, la RQDI a publié 15 numéros. Si la RQDI est ce qu’elle est aujourd’hui, c’est grâce aux efforts, à l’intelligence, à la rigueur, à la passion, au soutien et à la collaboration de nombreuses personnes. Sans prétendre à l’exhaustivité, j’aimerais revenir sur quelques contributions qui m’apparaissent fondamentales. Premièrement, je crois qu’il est important de souligner la contribution de l’ensemble des facultés de droit québécoises et tout particulièrement, celle de la Faculté de science politique et de droit de l’Université du Québec à Montréal (FSPD-UQAM). Depuis 2008, et pour la deuxième fois de son histoire, la RQDI a établi son siège social à l’UQAM et bénéficie de l’appui inestimable de la FSPD et du Département des sciences juridiques. Depuis le tout début, cet appui a pris différentes formes : aide financière pour l’accueil de la Revue, ouverture d’un cours-stage crédité pour la RQDI, octroi d’un local pour la rédaction en chef et pour le comité éditorial, octroi de fonds en provenance du comité départemental de la recherche pour la sortie de numéros hors-séries réalisés en collaboration avec des collègues du département, etc. Bref, à titre de directeur de la Revue et de professeur au Département des sciences juridiques, je tiens à remercier toutes mes consœurs et tous mes confrères qui m’ont appuyé, d’une manière ou d’une autre, dans cette aventure. Comme vous pourrez le constater à la lecture de ce rapport, la RQDI s’est développée de manière spectaculaire dans les dernières années et les retombées sont importantes et très nombreuses pour notre département et notre Faculté. Deuxièmement, ce qui caractérise la RQDI, comme toute autre revue scientifique, c’est son processus d’évaluation par les pairs. C’est grâce à la collaboration de quelque cinquante membres permanents de notre Comité de lecture et de quelque 250 évaluateurs externes ad hoc que nous avons pu traiter avec diligence, respect et célérité les nombreux manuscrits que nous avons reçus dans les dernières années. Sans la précieuse collaboration de nos évaluateurs externes, jamais la RQDI n’aurait été en mesure d’assumer ses activités de publication comme elle l’a fait. Ce rapport est l’occasion de souligner ce travail d’envergure et de transmettre mes remerciements les plus sincères. Troisièmement, je tiens à remercier toutes les personnes qui ont agi comme rédacteur-trices et responsables au sein du comité éditorial de la Revue. Lieu de publication, mais aussi, lieu de formation depuis plus de 25 ans, la RQDI est fière du travail réalisé par les étudiant-es. Qu’il s’agisse d’étudiant-es crédité-es ou non, les rédacteurs représentent une pièce maîtresse de la structure de la RQDI. Aussi, je tiens à ce que les rédacteur-trices de la RQDI sachent qu’à titre de directeur de la RQDI je mesure l’ampleur de leur contribution et la part importante de notre succès qui leur revient. Enfin, quatrièmement, je tiens à souligner la contribution de notre actuelle rédactrice en chef, Me Kristine Plouffe- Malette. Certes, cette dernière a repris le travail entamé par ses nombreux prédécesseurs, mais elle a su contribuer de manière fort originale et spectaculaire au développement récent de la RQDI. En particulier, elle a su insuffler un vent de rigueur, de professionnalisme et de promptitude qui a permis de publier un nombre record de numéros dans les trois dernières années. À ma connaissance, par le passé jamais la RQDI n’avait-elle été en mesure de produire au rythme qu’elle connaît aujourd’hui. Rythme qui lui a permis notamment d’obtenir la subvention d’aide aux revues savantes du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) pour les années 2015-2018. Aussi, je tiens à remercier cette dernière pour son excellent travail. À n’en pas douter, ce rapport est le reflet de son travail acharné et de son engagement.
RAPPORT D’ACTIVITÉS 2012—2015 5 FRANÇOIS ROCH DIRECTEUR DE LA RQDI À titre de directeur, je considère que les années de consolidation de la RQDI sont derrière nous. La Revue possède tous les atouts pour devenir l’une des plus grandes revues de droit international. Elle compte sur l’appui et le soutien d’une université d’accueil qui croit en sa pertinence, son comité éditorial est dirigé de main de maître par sa rédactrice en chef, de très nombreux collègues participent à ses activités de publication, et son rayonnement ne cesse de croître, comme en témoignent ses statistiques de consultation en libre accès (plus de 200 000 articles téléchargés par année). Or, les prochaines années sont cruciales et j’espère pouvoir compter à nouveau sur vos efforts, votre intelligence, votre rigueur, votre passion, votre soutien et votre collaboration. Bien à vous, FRANÇOIS ROCH DIRECTEUR DE LA RQDI
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