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focus La blanchisserie boulonnaise

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<strong>focus</strong><br />

<strong>La</strong> <strong>blanchisserie</strong><br />

<strong>boulonnaise</strong><br />

boulogne-billancourt


édito<br />

1. Champs d’étendage 2. Modèle de <strong>blanchisserie</strong><br />

3. Cheminée de l’ancienne<br />

<strong>blanchisserie</strong> Robat<br />

© Philippe Fuzeau<br />

Pendant près de 300 ans, quotidiennement, des monceaux de linge ont été lavés,<br />

essorés, séchés et repassés à Boulogne-Billancourt. Des gestes, des techniques et<br />

des savoirs se sont transmis de génération en génération, de blanchisseuses de<br />

fin en apprenties, de maîtres blanchisseurs en industriels avisés.<br />

Ainsi, la <strong>blanchisserie</strong> a-t-elle été au cœur de l’histoire de la Ville, de son développement<br />

et de son enrichissement. Elle a contribué à forger une part insigne de<br />

son identité. C’est dans cet esprit que l’exposition que vous êtes sur le point de<br />

découvrir a été conçue : elle met en lumière une histoire artisanale, industrielle<br />

et humaine particulièrement riche et en explore toutes les facettes.<br />

Cette exposition, qui pourrait s’apparenter à une véritable « archéologie industrielle<br />

», donne à voir des trésors d’exception. Je pense tout particulièrement<br />

aux émouvants registres paroissiaux et documents préalables au mariage datant<br />

du XVIII e siècle qui sont présentés pour la première fois au public. Je pense<br />

également au film Boulogne, cité de blanchisseurs, dont le ton enthousiaste est<br />

révélateur de l’ambiance <strong>boulonnaise</strong> d’après-guerre.<br />

à la (re)découverte de ce patrimoine marquant, nous vous souhaitons avec<br />

Ségolène Missoffe, adjointe déléguée à la Culture et Claude Rocher, conseiller<br />

municipal à l’Animation culturelle une agréable visite.<br />

L’exposition <strong>La</strong> Blanchisserie <strong>boulonnaise</strong> présente<br />

une histoire de cette activité de ses origines<br />

au XVII e siècle à son déclin dans la ville à partir<br />

des années 1960. Ont ainsi été réunis près de 250<br />

objets, documents d’archives, films issus des<br />

fonds de collections de la ville et de collections<br />

privées, répartis selon trois grandes sections.<br />

<strong>La</strong> première section remonte le temps et s’ancre<br />

aux XVII e et XVIII e siècles. En effet, lors des deux<br />

derniers siècles de l’Ancien Régime, la <strong>blanchisserie</strong><br />

prend son essor à Boulogne qui est alors<br />

un petit village entouré de champs, de vignes,<br />

de landes et assez éloigné de Paris. Connaître les<br />

blanchisseurs de cette époque est malaisé : leur<br />

maison et leur matériel ont disparu. Néanmoins,<br />

il est possible de les « approcher » au travers de<br />

documents d’archives et d’images anciennes.<br />

L’importance que prend la <strong>blanchisserie</strong> au<br />

XIX e siècle transforme radicalement le paysage<br />

urbain boulonnais, non sans conséquences pour<br />

les blanchisseurs et les habitants. <strong>La</strong> troisième<br />

section en témoigne. Pollution et accidents<br />

sont quotidiens, au point qu’au lendemain de<br />

la Deuxième Guerre mondiale, petit à petit, la<br />

<strong>blanchisserie</strong> doit quitter la ville lasse de ces nuisances.<br />

<strong>La</strong> diffusion de la machine à laver dans<br />

les foyers amplifie le phénomène.<br />

Pierre-Christophe Baguet<br />

Maire de Boulogne-Billancourt<br />

Président de Grand Paris Seine Ouest<br />

Crédits couverture<br />

Blanchisserie Robat (détail),<br />

Boulogne-Billancourt, collection <strong>La</strong>mé<br />

Maquette<br />

Direction de la Communication<br />

d’après DES SIGNES<br />

studio Muchir Desclouds 2015<br />

Impression<br />

Ribet-Prissy<br />

<strong>La</strong> deuxième section, la plus importante et la<br />

plus richement dotée grâce à de nombreux<br />

prêts, rend compte des formidables avancées<br />

techniques, chimiques et mécaniques dont la<br />

<strong>blanchisserie</strong> bénéficie de la fin du XVIII e siècle,<br />

puis tout au long du XIX e siècle. Ces progrès opérés<br />

par des scientifiques, des ingénieurs et les<br />

blanchisseurs eux-mêmes entraînent l’industrialisation<br />

de l’activité. Les quantités de linge lavé<br />

augmentent considérablement, le coût du lavage<br />

baisse tandis que le repassage gagne en qualité.<br />

C’est l’apogée de la <strong>blanchisserie</strong> à Boulogne<br />

qui occupe à la fin du XIX e siècle plus de 5 000<br />

hommes et femmes.<br />

Fer à repasser<br />

© Philippe Fuzeau<br />

1 2


Section 1 Section 2<br />

Vue du nouveau pont de Sèvres<br />

<strong>La</strong>voir<br />

4<br />

Guibert<br />

2<br />

À la rencontre des blanchisseurs<br />

de l’Ancien Régime<br />

Par la modestie de leur condition, les blanchisseurs<br />

qui exercent à Boulogne aux XVII e et XVIII e<br />

ont laissé peu de traces de leur existence. Pour<br />

autant, des documents d’archives – registres<br />

paroissiaux, documents préalables au mariage,<br />

inventaires après décès dressés par le notaire<br />

de Boulogne – permettent [non sans émotion<br />

pour nous] de faire leur connaissance, même<br />

fugacement. Les premières mentions écrites de<br />

blanchisseurs datent de la seconde moitié du<br />

XVII e siècle. Elles sont très lacunaires et difficiles<br />

à déchiffrer. C’est pourquoi, il leur a été préféré,<br />

pour l’exposition, les documents datant du XVIII e<br />

siècle, plus lisibles, nombreux et variés.<br />

Manuscrits pour la plupart, et donc uniques, ils<br />

sont autant de bribes de vies de blanchisseurs.<br />

Les inventaires après décès s’en distinguent car<br />

plus bavards : ils nous font pénétrer au seinmême<br />

de la maison de certains d’entre eux.<br />

puisqu’ils y lavent dans les premiers temps le<br />

linge qui leur est confié, n’est pas encore domptée,<br />

ses eaux connaissent de fortes variations et<br />

ses berges sont peu aménagées. <strong>La</strong> vue du vieux<br />

pont de Sèvres permet d’imaginer les opérations<br />

de lavage en bord de Seine.<br />

<strong>La</strong>ver le linge au XVIII e siècle<br />

Le matériel que les blanchisseurs de l’Ancien<br />

Régime utilisent pour laver le linge se compose<br />

principalement de cuviers, de battoirs et d’autres<br />

menus outils. Pour blanchir, ils suivent inlassablement<br />

le même processus. Cela commence<br />

par l’essengeage, c’est-à-dire le tri du linge sale,<br />

se poursuit par le coulage. Cette étape, la principale,<br />

se décompose en trois opérations : tout<br />

d’abord le remplissage méthodique du cuvier<br />

par le linge sale, ensuite le dépôt de la lessive<br />

(cendres) et enfin l’adjonction d’eau chaude.<br />

Puis vient le lavage qui permet d’éliminer les<br />

dernières tâches à l’aide du battoir. C’est enfin<br />

le rinçage à l’eau courante. Le séchage a lieu en<br />

grenier ou bien encore sur les prairies alentours.<br />

Le linge est ensuite repassé et plié. Ces techniques<br />

perdureront dans les campagnes bien<br />

après l’industrialisation.<br />

<strong>La</strong>ver et repasser avec efficacité<br />

À la fin du XIX e siècle et tout au long du XX e siècle<br />

de grands progrès sont effectués dans différents<br />

domaines pouvant être appliqués à la <strong>blanchisserie</strong>.<br />

<strong>La</strong> principale avancée est conquise par<br />

le chimiste Claude Berthollet qui met à profit<br />

les propriétés du chlore pour blanchir le linge :<br />

ce sera l’eau de Javel. Du point de vue technique<br />

et mécanique, les efforts des ingénieurs se<br />

concentrent sur le lavage. Ainsi, vers 1840 apparaissent<br />

les premiers tambours à compartiments<br />

pour laver le linge. Il s’agira par la suite d’améliorer<br />

le principe. Les fers à repasser connaissent,<br />

eux aussi, au XIX e siècle une nette évolution<br />

qualitative grâce notamment à l’apparition de<br />

la fonte et du fer moulé, faciles à chauffer et à<br />

manipuler. Les fers à braise et à lingot tombent<br />

en désuétude.<br />

Le peuple des <strong>blanchisserie</strong>s<br />

<strong>La</strong> <strong>blanchisserie</strong> <strong>boulonnaise</strong> emploie essentiellement<br />

des femmes pour des tâches peu qualifiées<br />

comme le triage et le marquage ou bien très<br />

méticuleuses comme le repassage et le pliage. <strong>La</strong><br />

blanchisseuse dite de fin est au somment de la<br />

hiérarchie : elle repasse les linges délicats. Tout<br />

en bas peinent les intérimaires qui chaque matin<br />

vont à la « louée des blanchisseuses » chercher<br />

de l’ouvrage pour la journée chez une patronne.<br />

Elles enchaînent quotidiennement jusqu’à 14<br />

heures de travail. Au XX e siècle, les lois relatives<br />

au temps de travail améliorent petit à petit leurs<br />

conditions de vie. Les hommes recrutés par la<br />

<strong>blanchisserie</strong> le sont pour le fonctionnement et<br />

l’entretien des machines, le lavage en machine<br />

et les livraisons.<br />

L’architecture des <strong>blanchisserie</strong>s<br />

Au cours du XIX e siècle, la rationalisation des différentes<br />

étapes que doit suivre le linge pour être<br />

Le paysage des blanchisseurs du<br />

rendu propre et plié à son propriétaire, pousse les<br />

XVIII e siècle<br />

blanchisseurs et les architectes à imaginer des<br />

<strong>La</strong> formidable croissance urbaine de Boulogne-<br />

bâtiments adaptés, dans la mesure du possible,<br />

Billancourt aux XIX e et XX e siècles a fait disparaître<br />

le paysage dans lequel les blanchisseurs<br />

liers de travail s’enchaîne logiquement et tente<br />

au circuit suivi par le linge. <strong>La</strong> disposition des ate-<br />

boulonnais de l’Ancien Régime ont pu évoluer.<br />

d’éviter au linge des aller-retours. Ainsi se suivent<br />

Tout ou presque a changé. Pour imaginer le<br />

les salles de tri, de lavage et celles destinées au<br />

« Boulogne » de ces premiers blanchisseurs, il faut<br />

repassage. L’autre grande particularité de l’architecture<br />

des <strong>blanchisserie</strong>s est la présence de<br />

recourir à des vues anciennes et à des peintures<br />

du XIX e siècle, réalisées avant l’urbanisation du<br />

séchoirs. Les plus rudimentaires sont des greniers<br />

à claies mobiles par lesquelles le vent passe<br />

territoire, quand il était encore rural, composé de<br />

Maquette de<br />

vignes, champs et étendues herbeuses.<strong>La</strong> Seine<br />

et assèche le linge. Les plus élaborés sont munis<br />

lavoir-<strong>blanchisserie</strong><br />

3 qui est primordiale dans la vie des blanchisseurs<br />

d’un calorifère alimenté par un combustible.<br />

© Philippe Fuzeau<br />

4


Section 3<br />

Ancienne <strong>blanchisserie</strong> artisanale<br />

© Philippe Fuzeau<br />

Petit glossaire<br />

de la<br />

<strong>blanchisserie</strong><br />

2 3<br />

Séchoir de la <strong>blanchisserie</strong> Franck<br />

Un paysage transformé par la<br />

<strong>blanchisserie</strong><br />

Le développement de la <strong>blanchisserie</strong><br />

à Boulogne-Billancourt au cours du XIX e<br />

siècle transforme radicalement le paysage.<br />

L’urbanisme de la ville se singularise : les blanchisseurs<br />

achètent des parcelles de terrain en<br />

longueur, à l’avant desquelles ils construisent<br />

des bâtiments abritant le travail et à l’arrière<br />

desquelles ils étendent le linge à la belle saison.<br />

L’industrialisation de l’activité modifie encore<br />

plus la ville. Des cheminées se dressent et des<br />

sheds –des toits dissymétriques composés d’un<br />

versant court à pente forte et d’un versant plus<br />

long à faible pente (qui d’ailleurs est encore<br />

aujourd’hui le symbole de l’usine)- recouvrent<br />

les ateliers de travail. Les photographies de la<br />

ville, prises depuis le ciel au début des années 30<br />

laissent imaginer ce paysage si particulier. Avec<br />

un peu d’attention on peut repérer des champs<br />

d’étendage et des sheds.<br />

Les nuisances de la <strong>blanchisserie</strong> :<br />

un mal nécessaire ?<br />

<strong>La</strong> <strong>blanchisserie</strong> telle qu’elle est pratiquée au<br />

XIX e siècle et tout au long du XX e siècle pollue à<br />

la fois l’eau par les rejets lessiviels et l’air par le<br />

rejet des fumées des chaudières et calorifères. à<br />

cela s’ajoute la pollution sonore des machines.<br />

Les archives de la ville conservent, en nombre,<br />

des plaintes de riverains de <strong>blanchisserie</strong>s excédés<br />

par ces nuisances. Le conseil municipal où<br />

siègent régulièrement des blanchisseurs tente<br />

d’y remédier à l’aide d’arrêtés, d’amendes et<br />

par un contrôle des implantations, tout en ménageant<br />

les intérêts économiques. Le plus éminent<br />

et imminent des dangers reste l’explosion d’une<br />

chaudière.<br />

C’est pour partie en raison de ces nuisances que<br />

la <strong>blanchisserie</strong> industrielle quitte progressivement<br />

le territoire après la Deuxième Guerre<br />

mondiale.<br />

Dans le sillage des <strong>blanchisserie</strong>s<br />

Acide muriatique : chlore.<br />

Amidonner : action d’apprêter le linge à l’aide<br />

d’amidon.<br />

Azurage : opération consistant à traiter le linge<br />

blanc par des colorants bleus pour lui donner<br />

plus d’éclat à la lumière.<br />

Barbotte : appareil dans lequel le linge à laver<br />

est brassé dans une eau savonneuse. Par extension<br />

le terme désigne la <strong>blanchisserie</strong>.<br />

Bateau-lavoir : ponton installé au bord d’un<br />

cours d’eau où les blanchisseuses lavent le linge<br />

Battoir : palette en bois munie d’un manche<br />

court, utilisée pour battre le linge.<br />

Blanchisserie : magasin où le linge sale déposé<br />

par le client est rendu lavé et repassé. Après<br />

l’industrialisation de l’activité, le mot peut également<br />

désigner l’usine dans laquelle est blanchi<br />

le linge.<br />

Blanchisseur, blanchisseuse : celui ou celle<br />

qui blanchit et souvent aussi repasse le linge. <strong>La</strong><br />

blanchisseuse de fin est celle qui ne traite que le<br />

linge fin. Elle est au sommet de la hiérarchie des<br />

blanchisseuses.<br />

Calandre : machine composée de plusieurs<br />

cylindres chauffés qui permet de presser et lustrer<br />

les étoffes.<br />

Calorifère : appareil produisant de la chaleur et<br />

la diffusant dans un bâtiment par l’intermédiaire<br />

de tuyaux.<br />

Coulage : action de faire bouillir le linge dans<br />

une lessiveuse avec des cendres de bois pour<br />

lessive.<br />

Cuvier : petite cuve en lattes de bois ou en tôle<br />

galvanisée dans laquelle on effectue la lessive.<br />

Étendage : assemblage de cordes ou surface sur<br />

lesquels est étendu le linge à sécher.<br />

Glacer : donner une apparence lisse au linge<br />

(cols, ourlets…) à l’aide d’un produit à glacer.<br />

<strong>La</strong>voir : édifice comportant un bassin alimenté<br />

en eau et aménagé pour laver et rincer le linge.<br />

Manège : appareil formé d’un arbre vertical<br />

portant une perche horizontale à laquelle on<br />

attelle un animal qui permet d’utiliser la force<br />

de celui-ci afin de faire mouvoir une machine.<br />

Saponide : détergent.<br />

Séchoir : local aménagé pour le séchage à froid<br />

ou à chaud du linge.<br />

Soufroir: lieu clos où l’on procède au blanchiment<br />

et à la désinfection du linge délicat – soie<br />

et laine - à l’aide de vapeur de soufre.<br />

5<br />

Pour mener à bien leur travail, les blanchisseurs<br />

achètent d’une part des machines (à laver, à<br />

essorer) des outils (charriots…) et d’autre part<br />

des détergents. <strong>La</strong> concentration de près de 450<br />

blanchisseurs à Boulogne-Billancourt à la fin du<br />

XIX e siècle, soit 450 clients potentiels, concourt<br />

à l’implantation de fabricants de matériel de<br />

<strong>blanchisserie</strong> et d’usines de savons ou autres<br />

produits chimiques. Ces usines ont, elles aussi,<br />

disparu. Néanmoins un catalogue de vente rarissime<br />

et des publicités passées dans les annuaires<br />

locaux attestent de leur existence.<br />

Essengeage : tri du linge sale.<br />

6


« <strong>La</strong> ville de Boulogne est encore,<br />

à l’heure actuelle, le plus grand<br />

centre de blanchisseurs de la région<br />

parisienne...».<br />

État des communes à la fin du XIX e siècle, Boulogne,<br />

notice historique et renseignements administratifs, Montévrain, 1905.<br />

Modalités de visite<br />

Le service de l’animation de l’architecture<br />

et du patrimoine coordonne les<br />

initiatives à l’échelle de l’ensemble de<br />

la ville de Boulogne-Billancourt, ville<br />

d’art et d’histoire. Il propose toute<br />

l’année des animations pour les habitants<br />

et les scolaires. Il se tient à votre<br />

disposition pour tout projet.<br />

Accès<br />

Autobus : lignes 126 et 175<br />

(arrêt Hôtel-de-Ville)<br />

Métro : ligne 9 (station Marcel-Sembat),<br />

ligne 10 (station Boulogne-Jean-Jaurès)<br />

Renseignements, réservations<br />

Office de tourisme<br />

de Boulogne-Billancourt<br />

25, avenue André Morizet<br />

92 100 Boulogne-Billancourt<br />

Tél. : 01 41 41 54 54<br />

Internet :<br />

www.otbb.org<br />

contact@otbb.org<br />

Service de l’animation, de<br />

l’architecture et du patrimoine<br />

Hôtel de ville<br />

26, avenue André Morizet<br />

92 100 Boulogne-Billancourt<br />

Tél. : 01 55 18 53 00<br />

Internet :<br />

www.boulognebillancourt.com<br />

MA 30 / musée des Années Trente<br />

28, avenue André Morizet<br />

92 100 Boulogne-Billancourt<br />

Tél. : 01 55 18 46 42<br />

Boulogne-Billancourt appartient<br />

au réseau national des Villes et Pays<br />

d’art et d’histoire<br />

Le ministère de la Culture et de la<br />

Communication attribue l’appellation<br />

Villes et Pays d’art et d’histoire aux<br />

collectivités locales qui animent leur<br />

patrimoine. Il garantit la compétence<br />

des guides-conférenciers et des animateurs<br />

du patrimoine ainsi que la qualité<br />

de leurs actions. Des vestiges antiques<br />

à l’architecture du XX e siècle, les villes<br />

et pays mettent en scène le patrimoine<br />

dans sa diversité. Aujourd’hui, un réseau<br />

de 184 villes et pays vous offre son<br />

savoir-faire sur toute la France.<br />

A proximité<br />

L’Etampois, Meaux, Noisiel, le Parc<br />

naturel régional du Vexin français,<br />

Pontoise, Plaine Commune, Vincennes,<br />

Rambouillet, Saint-Quentin-en-Yvelines<br />

bénéficient du label Villes et Pays d’art<br />

et d’histoire.

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