Derasha of rabbi Azriel FELLNER

Parashat Tsav
Lév. 6:1 à 8:36
Shabbat Hagadol
12 Nissan 5777
7-8 avril 2017
Candles/Bougies : 19h08
Havdala : 20h08
Derasha of rabbi Azriel FELLNER
Among the many sacrifices, which the priesthood in ancient Israel was required to
perform, there is one known as the Minhah. Today, we know the Minhah to be the short
afternoon service recited just before the evening prayers.
In ancient day, the Minhah was a "meal offering" accompanying any burnt offering. Of
all the sacrifices, the Minhah was the simplest and least dramatic. It as a mixture of
ground meal or fine flour, oil and some frankincense. This mixture was then made into
flat cakes, which were consumed, part of it on the altar as an "invocation," and part to
be eaten.
It is a modest ritual; no animals, no real drama. It is simple, direct and unpretentious.
The Torah describes the method by which the priest scoops up the flour in the
preparation for making the offering: "A handful of the choice flour and oil of the meal
offering shall be taken. . . (Lev. 6:8.)"
The priest lifted this handful and the rest of the ceremony and ritual was attended to.
The Torah does not say how that handful was to be taken. Tractate Menahot 11a
quotes Rabbi Zutra bar Tuvya who, himself, quotes Rav:
"The priest digs his hand into the flour, and without using thumb and small finger, draws
out a measure of that flour." Obviously that measure of fine flour would be different for
each priest, and even different for the same priest on different days. In fact, it is an
awkward way of withdrawing something as fine and as comminuted as flour. Since the
Torah does not specify a specific measure, it was up to the Sages to discover what
constitutes a right amount. It is interesting that Rabbi Zutra determined that measure
by the size of each priest's hand. Why? Why not simply choose an arbitrary amount?
Why not bring a scale and allow the Minhah meal offering to be of an exact size every
day? After all, nearly every other sacrifice was exacting. It is possible that Rabbi Zutra,
taking his cue from the text which required the priest to use his hand to measure out
the flour, perceived a subtle lesson. He might have felt something about this simple
and unpretentious offering. There is, perhaps, embedded in the text a subtle message
about the way we live our lives.
Every day the priest took out a handful of flour with but three fingers and the palm of
his hand to teach us that all we ever have is a "handful of life per day." That's all.
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It is normal for us to want to grasp the whole world in the palm of our hands. When we
are young, we want everything: money, status possessions, love, power. We are
greedy. Our eyes, as the Book of Proverbs keenly observes "are never satisfied
(Proverbs 27:20)." Our society is a consuming culture. We are known as consumers.
It has become our identity. We are called that by everyone. Advertisers hope we
become even greater consumers.
Sometimes I visualize us as a huge maw desperately sucking in everything we can,
always on the lookout for more and more.
I remember reading a wonderful poem by David Bergman entitled "Rubenesque." The
fat woman wishes she were fatter. "I am too small," she complains, half convinced of
her insignificance and yet resigned to it. At night she prays, "Please, Lord, make me
so big that when I move, the tides will follow."
Wordsworth understood something of the insatiability of our wants and desires when
he wrote, "The world is too much with us; late and soon, getting and spending we lay
waste our powers." Embezzling our strength and our days, we forget the fine flour of
time that sifts through our fingers with increasing speed as we age. Another
possession, another contract, another car, another bank book, another deal, and that
fine flour of time passes through our personal hourglass, and every day’s handful of
life lies buried beneath our endless concerns and possessions.
And so daily during the Minhah offering, suggests Rabbi Zutra, a shaky and incomplete
handful of flour is removed by the priest to remind the worshiper that all we ever get is
a handful of life everyday and that grasping more does not make the meal offering
more substantial, just fatter.
When sacrifices ceased after the destruction of the Temple, the Minhah became the
small service often said in the crook of the afternoon or as a quick prefix to the evening
Maariv service. Yet, in its own way, the Minhah service reflects that message. For
when the afternoon of a long day begins, or when the shadows of a day lengthen, we
should become aware of the passage of time. Perhaps the Minhah service should be
a time for daily stocktaking, when we measure out our days, not with "coffee spoons,"
as T. S. Eliot's Perforce does in his empty life, but with a spiritual measure-finely sifted,
significant and sacred.
TO DISCUSS AROUND YOUR SHABBAT TABLES...
To whom or to what are you a slave?
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Derasha du rabbin Michel LIEBERMANN
Oui, nous sommes toujours dans le thème du sacrifice d'animaux. L'ensemble du
Lévitique traite les quatre grands thèmes : les sacrifices ; les lois spécifiques aux
Cohanim (prêtres) ; la sainteté (pureté de la vie - des actions - la pensée) ; la sainteté
de la vie humaine.
Dans les deux premières sidrot du Lévitique, la Torah définit les règles concernant les
différents types d'offrandes et de sacrifices. Au demeurant notre lecture s'adresse aux
cohanim qui ont la responsabilité de la AVODA (service sacré) et non plus enfants
d'Israël.
Cela nous donne l'occasion de réfléchir quant à la relation à établir entre la forme du
rite et l'attitude éthique, d'apprécier grâce aux sources bibliques, la doctrine du
judaïsme concernant le culte cérémonial et ce qu'il contient au niveau des exigences
morales concrètes.
Déjà la Genèse rappelle qu'à de nombreuses occasions des sacrifices furent
présentés : Caïn et Abel, Noé, Abraham, Jacob. Mais parmi ceux-ci aucun ne rentre
dans la catégorie des sacrifices expiatoires ou délictifs. Il faut des motifs pour sacrifier ;
et la personne qui réalise l'acte possède des émotions, passant à travers tous les
degrés de culpabilité. La personne qui a commis un délit grave n'est pas
nécessairement prompt au sacrifice. Ce qu'il faut retenir - c'est qu'un sacrifice de
répare rien !!
Les deux catégories de sacrifices évoquées ne sont que pour celui qui a transgressé
la loi par MEGARDE. Vous avez dit sacrifice - Le sacrifice est choquant pour cette fin
du XXème siècle. Quel peut être le rapport entre le pardon, la supplication, la louange
et la mise à mort d'un animal ? Comment l'offrande et le sacrifice de la chair peuventils
se substituer à la prière ? Certains comme Nahama Leibowitz notent que depuis la
destruction du Temple, alors que les juifs ne peuvent plus sacrifier, le "sens" sacrificiel
a peut-être été atrophié. Il manquerait à notre sensibilité la dimension qui habitait nos
ancêtres et qui leur permettait de se sentir plus proches de Dieu et de son pardon par
le truchement des sacrifices et des prêtres. Quels que soient les sources, tous les
commentateurs sont unanimes : jamais un sacrifice ne pourra être réduit au seul acte
matériel de l'offrande. Comme si de manière automatique, par le seul fait d'être
conforme aux prescriptions, le sacrifice obtenait l'agrément divin. Cette tentation existe
également d'une manière dénaturée dans la prière lorsqu'elle est lancée vers Dieu
avec comme implication que notre âme s'épanche et que se déchire notre coeur. En
d'autres termes la prière serait un acte noble, proche de l'esprit, alors que le sacrifice
matériel donnerait l'impression à l'offrant - incapable d'une vraie prière - qu'il lui suffit
d'apporter un animal en sacrifice pour être en règle avec Dieu. Cette tentation de
rabaisser le sacrifice à la fonction de déclencheur de la réaction obligée de Dieu
apparaît dans les discours des prophètes qui s'élèvent contre ces abus (cf. Jérémie
7:22).
Revenons à notre lecture ; la paracha nous fait remarquer (Lévitique 7:11-12 que dans
la catégorie des offrandes, apparaît une offrande de reconnaissance (Zevah toda). Cet
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acte de gratitude était pratiqué lorsqu'on avait échappé à un danger (cf. Amos 4:5) et
Jérémie a la vision de la montée du peuple venant de tout le pays offrir le Zevah Toda.
Pour bien montrer que cette offrande était particulière dans sa catégorie notre verset
7:12 continue : "On offrira avec celle victime de reconnaissance des gâteaux de Matsot
pétris dans l'huile, des matsot ointe à l'huiles etc."
Ainsi nous nous retrouvons devant le même rite que celui pratiqué pour Pessah, ou la
Torah nous recommande de manger l'agneau pascal (Zevah Pessah) avec les Matsot
- chaque Hagada en fera la description. Cela me permet de lier notre Sidra avec un
des thèmes annonciateurs de Pessah que est le Chabbat Hagadol. Ce "Grand
Shabbath" précède "le temps de notre délivrance". La tradition michnaïque rappelle
que le premier précepte calendrier du 1er Nissan, de "se saisir le 10ème jour du mois
d'un agneau pour sa famille paternelle" (Exode 12:3) qui allait être consommé à la
veille de la Sortie d'Egypte. La Sortie d'Egypte se faisaient le mardi (midrash) le 10
coïncide avec Chabbat. En prenant les agneaux chez eux, les Hébreux ont démontré
aux Egyptiens l'inefficacité de leurs idoles. Pessah apparaît bien avec la constellation
de Bélier ! C'est vrai, les Egyptiens terrorisés n'avaient pas bougé. Moïse avait craint
le pire - revoyons le verset Exode 8:22. "Or, nous immolerions (les agneaux) sous leurs
yeux la terreur des Egyptiens, et ils ne nous lapideraient point ?"
C'est entre-autres cet acte de foi et cette confiance de nos ancêtres que est rappelée
au cours du Chabbat Hagadol. La haftara avec Malachie 3:23 nous parle du grand jour
où prophète Elie sera envoyé par Dieu...
Une dernière chose. Le coutume veut que l'on développe les lois pascales avant le
seder. La Synagogue est le lien privilégié, aussi, à travers l'histoire les rabbins faisaient
deux "grand sermon" ce Chabbat précedent Pessah. Ce qui a permis malicieusement
à certains de dire c'est un Chabbat gadol (un longue Chabbat).
A DISCUTER AUTOUR DE VOS TABLES DE CHABBAT...
A qui ou à quoi êtes-vous esclave ?
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