O•S•C•A•R© - Old Ottawa South

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The OSCAR - OUR 37 th YEAR July 2010
l’Amicale francophone d’Ottawa - Cercle de Lecture
Depuis toujours, j’entendais la mer – par Andrée Christensen
Par Jean-Claude Dubé
Ce premier roman de la
poétesse franco ontarienne,
Andrée Christensen, est le
carnet biographique d’un archéologue
danois, Thorvald Sørensen. Écrit d’un
style lyrique et poétique, l’auteure
nous présente ainsi un récit doux
et émouvant où la mort a la place
d’honneur et où la mer, à la fois
bienveillante et cruelle, est une toile
de fond brillante ou sombre et toujours
omniprésente.
Avec maintes références à la
mythologie scandinave, aux sciences
naturelles, à la thanatologie et
l’archéologie, le lecteur se fait servir
un surchoix d’événements insolites
qui portent à réfléchir sur le mystère
de la vie et le pourquoi de la mort.
La vie ne peut pas exister sans la
mort et la mort est une régénératrice
de la vie. L’homme, pour survivre,
doit se nourrir de matières qui étaient
autrefois vivantes, et son corps servira
à nourrir d’innombrables espèces
concevablement à l’infini.
Sips from the Poetry Café
By: Susan Atkinson
In my last month’s musings I was exulted at the
thought of summer, and all the joys it brings.
Since then I have done some more musing and
I’ve been thinking about how before the beginning
of summer we have the ending of something – that
being the school year. This ending is special in all
different ways for all of us. For some it is the ending
of the grade, for some it’s the ending of their school
career at a particular school and for others it is the
ending of their entire school career. I happen to be
one of those parents who has one of those children
celebrating the end of an entire school career. I
apologize to those out there who are reading this
and are not quite at this stage or who are perhaps
long past this point but for those who are right in the
middle, whose child is finishing their high school
career, I write this for you.
With roughly two weeks to go I find myself
Les jumeaux du roman, Thorvald
et Freya, partagent une vie fœtale
intime, créative et sensuelle dans le
ventre de leur mère, Kristine. Celleci
meurt en couches ainsi que Freya,
étouffée par le cordon ombilical.
Thorvald est libéré du cadavre de sa
mère par une incision césarienne. Ces
événements intra-utérin perçu par un
fœtus hantera Thorvald durant sa vie
entière. En perdant sa sœur jumelle,
Thorvald perdit aussi une partie de
soi-même. Sans le savoir, une main
embryonique de Freya était implantée
dans sa poitrine. Souvent il entendait
une voix familière jaillissant de sa
tête murmurant « Freyr, Freyr, je suis
Freya, Freya. Tu es moi et je suis toi ».
Dans ce récit plein de symbolisme
et d’allusions à un grand nombre
de mythes populaires scandinaves,
Thorvald pourrait aussi bien être un
fantôme. Il raconte mais nous ne le
voyons pas. Est-il grand, petit, beau,
difforme? Nous ne le savons pas. Son
épouse, qu’il nomme Katla mais dont
il ne connaîtra jamais le vrai nom ni
son origine, avait le teint foncé et les
cheveux noirs. Ceci se passe durant
l’occupation du Danemark par les
Nazis. Elle se noie avec son enfant.
Est-ce un suicide? Nous ne le saurons
jamais car, d’après l’auteure, Andrée
Christensen, la vie est remplie de
mystères auxquels il n’y a pas de
réponses.
L’histoire se déroule
principalement sur les plages et les
paysages brumeux d’une vraie petite
île danoise dans les mers du Nord.
Cette île, pays d’origine du père de
l’auteure, est suspendue dans le temps,
même de nos jours. Les quelques
200 habitants, pour la plupart âgés,
n’ont pas de voitures. On se déplace
en bicyclette. Il y existe une petite
industrie d’herbes médicinales, on y
fait la pêche et le soleil de minuit s’y
met de la fête pour célébrer le Sankt
Hans atfen ou la veille de la Saint-
Jean, célébrée au Danemark depuis le
temps des Vikings.
Andrée Christensen, issue de
la paroisse Saint-Charles à Vanier,
veut rendre hommage à ses racines
scandinaves en décrivant son livre
Endings Bring New Beginnings
looking back over the years of how my daughter’s
life has been defined by the seasons of school: the end
of the year, the beginning of the year, March break,
Winter break, Summer holidays, and now we’re in
her final season. With exams and summatives on the
doorstep and prom and graduation day around the
corner (remember I wrote this at the beginning of
June!), as my daughter and I discuss prom dresses,
hair appointments (and again I apologize as I have
now narrowed my readership even further!) I can’t
help thinking that this is one of those “end of one
time, beginning of another”.
What better time to reminisce – walk down
memory lane holding my daughter’s hand as
we pause at the milestones. From the first day of
Kindergarten to the first school concert, from the
first sporting events to the first flying up ceremony
in Grade 6, from the second graduation ceremony
in Grade 8 to the first day of high school and now
to this graduation. I want to pause and think about
all the first days, the photographs on the front porch
marking the occasion and the excited chatter on
returning home to share new discoveries.
So as much as it is a time to welcome summer
(and I challenge anyone to open their arms wider
than I, to do that!) it’s a lovely time to reflect and
celebrate life’s successes, lessons learned, the
making of best friends and of course the making
of arch enemies, mastering a new skill, trying
something different, discovering who we are and
what we want. For many of the young adults in our
community this June will bring endings, which in
turn will bring new beginnings.
To the Class of 2010 may all your dreams
become realities, may all your hopes be actualized
To book an OSCAR ad
call Gayle 730-1058
oscarads@oldottawasouth.ca
comme étant un « roman tombeau ».
Ceci est une forme littéraire datant du
15ième siècle où l’on créait un poème
ou une pièce musicale pour rendre
hommage à un auteur ou compositeur
décédé. Chacune des scènes dans son
œuvre a été écrite en s’inspirant d’une
pièce de musique particulière telle que
« Postcards from the Sky » et « Miroir
dans un miroir ». En plus, l’auteure a
créé une série de 27 collages, publiée
séparément sous le titre de « Regards
de la main/In the Hand’s Eye » dont
les collages correspondent chacun
à un chapitre du livre. Ce « roman
tombeau » est une oeuvre séduisante
et voûtante qu’il faut lire, relire et
relire encore.
La prochaine rencontre de Cercle
de lecture de l’Amicale aura lieu
probablement le 14 septembre sur les
lieux de la bibliothèque Sunnyside
fraîchement rénovée. La lecture
choisie est Rouge Brésil de Jean-
Christophe Rufin. À confirmer dans
le prochain numéro du OSCAR et
aussi sur notre site Toile (Web) www.
amicaleottawa.com.
and may you spread your wings and fly to the
highest treetops where you can look back and say,
“WE DID IT!” Wishing love and happiness to you
all, as you begin a new path and find a whole lot
more ‘firsts”.
First Day
(for Hayley, written September 1996)
You start school today
and fidget as I fuss
fixing your hair
for the umpteenth time,
flicking toast crumbs
from your cheek,
flattening fly-away curls,
smudging jam
from the creased corners
of your smile,
smoothing stray strands
into the pony tail
that swishes down your back.
Walking up the street
your fingers wriggle free
of mine, and you quicken
your step two strides ahead
so we no longer walk together.
As you bounce along
your curls cartwheel
from their noose
racing to catch up
while you dance
into the day
into the world.