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HGyjkDHfdaE_After-Tome-1

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se mettent à trembler.

— C’est ça, Bébé.

Il resserre son étreinte et me soutient tandis que ma vue se trouble et

que je dis son nom en gémissant.

Quand je rouvre les yeux, Hardin m’embrasse sur la tempe et caresse

mes cheveux avant de tirer ma jupe sur mes cuisses. Je me retourne et

regarde la pendule. Il n’est que huit heures moins vingt-cinq.

Il n’a vraiment eu besoin que de cinq minutes. Ça me fait sourire de

me dire ça.

— Tu vois, tu es beaucoup plus détendue et prête à affronter le monde

de l’entreprise américaine, non ?

Il est radieux, visiblement très fier de lui. Et je le comprends.

— Oui, c’est vrai. Mais toi tu fais un piètre Américain, je plaisante en

attrapant mon sac.

— Je ne prétends pas autre chose. Bon, c’est ta dernière chance pour

que je t’emmène. Enfin, étant donné que je n’ai pas ma voiture, il faudrait

que je t’emmène dans ta voiture.

— Non, mais c’est gentil.

— Bonne chance. Tu vas très bien t’en sortir.

Il m’embrasse. Un petit merci puis je ramasse mes affaires et je pars en

le laissant dans ma chambre.

Finalement et malgré le retard de dix minutes de mon alarme, ce matin

commence super bien. Le trajet est rapide, la circulation fluide et quand

j’arrive dans le parking, il n’est que huit heures trente. J’appelle Hardin

pour passer le temps.

— Ça va ?

— Je suis déjà arrivée.

J’imagine son expression satisfaite.

— Je te l’avais dit. Tu aurais pu rester dix minutes de plus pour me

tailler une pipe.

Je glousse.

— Espèce de pervers lubrique, tu ne changes pas, même si tôt le matin.

— Ouais, on ne peut pas dire que je ne sois pas cohérent.

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