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Le jugement de Paris est un célèbre mythe des “Chants Cypriens”.
Le mythe raconte que, aux noces de Pélée et Thétis, tous les dieux sont invités sauf Eris
(déesse de la discorde). Pour se venger, elle leur jette une pomme d’or avec la mention “Pour la
plus belle”. C’est la pomme de la discorde.
Héra, Athéna et Aphrodite revendiquent le fruit, et les dieux décident que c’est Paris (un
mortel) qui doit décider. Les trois déesses lui promettent quelque chose, et, finalement il choisit
Aphrodite, qui lui avait promis l’amour de la plus belle femme du monde: Hélène.
Cet événement provoque la guerre de Troie.
Il existe de nombreux tableaux de ce jugement. Celui-ci est de Rubens, on peut apprécier
cela de par les femmes enrobées, une caractéristique très typique de ce peintre.
Il attire l’attention car, au moment où le tableau a été réalisé (1638), l’idéal de beauté était
complètement différent de maintenant.
Il y a, en effet, des hypothèses variées sur pourquoi les femmes pulpeuses représentaient
la beauté.
La première c’est qu’à cette époque, il y a eu une généralisation des échanges de sucre en
Europe, et cela a bouleversé les régimes alimentaires.
La seconde hypothèse parle de préférences individuelles de chaque peintre et, pour finir,
d’autres spécialistes pensent que c’est pour différencier esthétiquement des personnages aux
bonnes mœurs des personnages peu vertueux.
Pour finir, “Le Jugement de Paris” de Rubens, bien que magnifiquement réalisé, peut
être interprété à travers une lentille misogyne. Les déesses, dépeintes de manière suggestive
et dénudée, renforcent les stéréotypes préjudiciables. Le choix de Paris, fondé sur des critères
purement physiques, contribue à perpétuer une vision limitée de la féminité. En examinant
cette œuvre de manière critique, il est important de reconnaître les implications négatives de sa
représentation des femmes, incitant à une réflexion sur la manière dont l’art peut influencer et
refléter les normes culturelles.
Laura PANIAGUA PEREA
(Francés, 2º Bachillerato)
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