Etude complete 5 octobre - Maroc Export

La production du brut, qui croit rapidement, atteint environ 2 millions de barils par jour
en fin 2007. Les réserves sont estimées à 9 Gb (Giga barils), sans compter les
réserves offshore non encore évaluées. Les réserves de gaz sont évaluées à 300
milliards de m3.
L’autre production est celle des diamants, estimée à plus de 10 millions carras par an,
soit environ 1 milliard USD de recettes. L’objectif est d’atteindre une production de
15 millions carras par an en 2010.
La composition du PIB, hors pétrole, se présente comme suit : l’agriculture 7%, les
industries extractives hors pétrole 4,3%, les services 18,7%, les BTP 3,1%, l’Industrie
3,6%.
L’Angola est l’un des premiers bénéficiaires des flux d’investissements directs
étrangers vers l’Afrique (IDE) avec 90% de ces investissements dans le secteur
pétrolier.
Le pétrole emploie 27%de la population (contre 5% pour l’agriculture).
Toutefois, il y a lieu de signaler que le chômage et la pauvreté sont largement répandus
en Angola. Le taux de chômage est évalué à 60% (mais en réalité l’évaluation ne tient
pas compte de l’économie informelle).
La majorité de la population (environ 70%) vit avec moins de 2 USD par jour, alors que
le revenu moyen par habitant est estimé à plus de 3.000 USD en 2007.
Situation, conjoncture et perspectives économiques :
L’Angola connaît un taux de croissance impressionnant, estimé à 23,4% en 2007
(contre 19% en 2006 et une croissance de prés de 66% du secteur du BTP).
Une politique de reconstruction du pays, détruit par 27 ans de guerre civile, est menée
depuis la fin de la guerre, en 2002, (une croissance.
Dans un contexte économique favorable, de hausse régulière de la production
pétrolière et de prix élevé du brut, le PIB aurait atteint 56 milliards USD en 2007 (contre
42 milliards USD en 2006), soit une croissance exceptionnelle de 33,6% pour le pétrole
et 27,9% hors pétrole.
L’inflation est en baisse constante depuis 2000. Elle s’établit à 12% en 2007. L’objectif
est de ne pas dépasser 10% l’année suivante.
Depuis 2004, la balance des paiements courants est positive. Elle est estimée à 23%
du PIB en 2006 (contre 3,5 %) en 2004.
Le flux des investissements directs étrangers (IDE), à destination de l’Angola, a dû
dépasser 5 milliards USD en 2006 (destinés à 90% à l’industrie pétrolière).
CMPE / DREM / AB Etude du marché angolais / Septembre 2008
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