Etude complete 5 octobre - Maroc Export

- La production locale de médicaments est très faible, elle est le fait d’une seule unité
de production (Angolomedica). Cette société qui a vu sa gestion confiée au secteur
privée, connaît toujours des difficultés et se heurte à de nouveaux problèmes (manque
d’eau potable, d’entretien, d équipement et de matière premières).
La totalité des besoins en médicaments sont, actuellement, importés.
Les importations se font aussi bien par le secteur privé que par le secteur public.
Le secteur public importe sur la base d’un programme d’approvisionnement portant
sur des médicaments, produits pharmaceutiques de base ainsi que sur l’équipement
et matériel médicaux et ce pour approvisionner des centres de soin, de santé primaire
(hôpitaux,et dispensaires de l’ensemble du pays).
Les achats sont assurés par le gouvernement à travers des appels d’offres
internationaux qui sont publiés dans les journaux. (Les appels d’offres ainsi qui les
cahiers de charge sont disponibles au Ministère de la santé). Les achats du secteur
public varient entre 8 à 12 millions de dollars.
Les principales entreprises soumissionnaires (qui gagnent souvent les appels d’offres)
sont la société .danoise « AIDI » « International Despatch Association) et la société
hollandaise « Mission Pharm »
Ces deux principaux fournisseurs sont des entreprises reconnues et agréées par
l’OMS.
Quant au secteur privé, il est représenté par des importateurs et
importateurs/distributeurs couvrant, souvent, l’ensemble du territoire.
En Angola, il existe une centaine de grands distributeurs qui sont officiellement
enregistrés auprès de la direction des médicaments et équipements au Ministère de la
santé.
La commercialisation et la distribution sont régies par la loi n° 36/92 du 7/8/1992
publiée au Bulletin Officiel. Un texte de loi sur la politique pharmaceutique nationale
est en cours d’élaboration. Ce texte régit la production, la distribution et l’inspection
des médicaments et produits pharmaceutiques.
Les médicaments fabriqués localement ou importés sont soumis au contrôle à la
direction des médicaments au ministère de la santé.
Cette direction est entrain d’élaborer tout un ensemble de procédures en vue de
mettre en place un system de garantie permettant de préserver la qualité et l’efficacité
des médicaments.
Un projet de création d’un département « Pharmaco-vigilence » est en cours
d’installation. Il aura pour mission la confirmation de la qualité des produits.
Actuellement, il n’existe pas de système de contrôle rigoureux, en Angola.
CMPE / DREM / AB Etude du marché angolais / Septembre 2008
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