Etude complete 5 octobre - Maroc Export

CENTRE MAROCAIN DE PROMOTION DES EXPORTATIONS 

ETUDE 

DU MARCHE ANGOLAIS 

CMPE / DREM / AB Etude du marché angolais / Septembre 2008

CMPE / DREM / AB Etude du marché angolais / Septembre 2008 

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SOMMAIRE 

Page 

I / CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS……………………………………………………… 4 

PREMIERE PARTIE : ECONOMIE ET COMMERCE……………………………………………… 

I / ECONOMIE : ………………………………………………………………………………………… 

19 

A / INDICATEURS ECONOMIQUES ……………………………………………………………. 19 

B / STRUCTURES ET CARACTERISTIQUES DE L’ECONOMIE …………………………… 19 

C / SITUATION ET PERSPECTIVES ECONOMIQUES ……………………………………… 20 

II / COMMERCE ………………………………………………………………………………………. 

22 

A /LE COMMERCE EXTERIEUR DE L’ANGOLA …………………………………………… 22 

B/ LE COMMERCE BILATERAL MAROCO- ANGOLAIS ………………………………….. 25 

III / LES PRODUITS PRESELECTIONNES POUR LE MARCHE ANGOLAIS ……………… 

DEUXIEME PARTIE : ACCES ET APPROCHE DU AU MARCHE ANGOLAIS ………………. 

A / REGLEMENTATION DES IMPORTATIONS ……………………………………………. 30 

B / REGIME DOUANIER ………………………………………………………………………… 30 

C / MOYENS DE PAIEMENT ET REGIME DES CHANGES ……………………………….. 31 

TROISIEME PARTIE : RESULTATS DE LA MISSION DE PROSPECTION 

ET RESUME DES CONTACTS 

ANNEXES 

I / PRESENTATION GENERALE DE L’ANGOLA ………………………………………………… 73 

II / RENSEIGNEMENTS PRATIQUES ……………………………………………………………… 

III / ADRESSES UTILES …………………………………………………………………………….. 

75 

1) AU MAROC …………………………………………………………………………………… 75 

2) EN ANGOLA ………………………………………………………………………………… 75 

VI / IMPORTATIONS ANGOLAISES PAR GROUPES DE PRODUITS ………………………... 

V / COMMERCE EXISTANT ET POTENTIEL ENTRE LE MAROC ET L’ANGOLA EN 2006 … 

VI / EVOLUTION DES ECHANGES ENTRE LE MAROC ET L’ANGOLA ……………………. 

VII / LISTE DES IMPORTATEURS ANGOLAIS …………………………………………………… 


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80 

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87 

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CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 

DE LA MISSION DE PROSPECTION ET D’ETUDE 

DU MARCHE ANGOLAIS 

Présentation de la mission : 

Cette mission de prospection qui s’inscrit dans le cadre de la diversification des marchés 

et conquête de nouveaux débouchés à l’exportation, s’est déroulée du 7 au 22 Juillet 

2008 à Luanda, et avait pour objet l‘étude du marché angolais qui est un marché porteur 

et mondialement très convoité et ce pour ses richesses minières (des revenus pétroliers 

estimés à 43 milliards USD, et diamantifères d’environ 1 milliard USD en 2007), sa 

croissance économique élevée (23% en 2007) et son ouverture (90% de ses besoins 

sont importés). 

C’est une mission de prospection multisectorielle ayant porté sur des produits 

présélectionnés par une étude statistique et documentaire préalable, relevant des 

secteurs suivants : l’agroalimentaire, le textile et le cuir, la chimie et la para chimie, 

l’électromécanique, l’informatique et les BTP. 

� Cette mission qui visait l’identification et la validation des opportunités 

commerciales et économiques a permis la réalisation de contacts directs (environ 25 

contacts) avec : 

� les responsables des secteurs publics concernés, 

� les associations professionnelles, chambre de commerce de l’Angola, 

� les importateurs, centrales d’achats et distributeurs angolais, 

� des contacts supplémentaires dans le cadre de la Foire Internationale de Luanda 

« FILDA » 2008, qui a eu lieu du 15 au 20 Juillet. 

� Le conseiller économique prés l’Ambassade de France, qui nous a communiqué 

un certain nombre d’informations d’une grande utilité pour la mission, 

� Les responsables et participants de la « FILDA » pour l’évaluation de cette 

plateforme et pour une éventuelle participation du Maroc à cette manifestation 

commerciale. (voir en annexe, la liste des entreprises et organismes contactés). 

I / CONCLUSIONS : 

A / SECTEURS PORTEURS ET OPPORTUNITES IDENTIFIEES : 

L’analyse statistique et l’étude documentaire du marché angolais, ont permis la sélection 

d’un certain nombre de secteurs porteurs et de débouchés potentiels présentant des 

créneaux et opportunités identifiées et validées, lors de la mission de prospection et 

d’étude sur le terrain, auprès des professionnels et opérateurs économiques angolais. 


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a) Opportunités à l’exportation : 

Ces opportunités portent, notamment, sur les secteurs suivants : 

1) les produits alimentaires : conserves de poissons, de tomates, d’olives, de 

cornichons), yaourt, vins, vinaigre, mayonnaise, pâtes alimentaires, olives, fromagerie, 

huile d’olives, biscuiterie, jus, confitures. 

Le marché angolais de produits alimentaires est un marché porteur. Il est estimé à 1,4% 

milliard $, à l’importation, en 2006 (soit environ 14%du total des importations). 

Pour les conserves de poisson, le marché est estimé à 28 millions de dollars en 2006, 

dont 15,5 millions $ de sardines et maquereaux, fournis essentiellement par le Maroc 

avec une par de marché de 85%. 

Concernant les conserves de légumes et de fruits, le marché est évalué à 63 millions $ , 

à l’importation, en 2006, dont 28 millions $ pour le conserves de tomates, avec une 

prédominance de l’Italie (72%), et 10 millions US $ pour les autres conserves de 

légumes, fournies essentiellement par le Portugal (58%) qui accapare, également, la 

quasi totalité du marché des conserves d’olives (97% des importations angolaises). 

Pour ce qui est des jus de fruits et légumes, le marché angolais, à l’importation, a atteint 

19 millions US $ en 2006. Ce marché est dominé à 94% par 3 concurrents : le Portugal 

(56%), l’Afrique du Sud (23%) et le Brésil (15%). 

Pour les confitures et marmelades, le marché angolais est approvisionné à 65% par le 

Brésil, suivi par le Portugal (16%) et la Turquie (7%), 

En ce qui concerne le fromage fondu, le marché est estimé à plus de 1,8 million $ en 

2006. Il est approvisionné pour 89% par le Maroc (1,6 millions $). 

Quant à la biscuiterie, chocolaterie et confiserie : Le marché angolais a importé pour une 

valeur de 31 millions $ en 2006, dont 

- 16 millions $ pour la biscuiterie (fournie à 90% par 3 pays : le Brésil (67%), le Portugal 

(15%), et la Turquie (8%) 

- 9 millions $ pour la confiserie et les sucreries qui sont fournis par le Brésil (56%), suivi 

de l’Afrique du sud (17%), Oman et le Portugal (8% chacun), 

- 6 million $ pour la chocolaterie : Ce marché est accaparé à 90% par 3 fournisseurs : 

l’Afrique du sud (52%), Brésil (23%) et le Portugal (15%), 

Le marché des produits alimentaires est un marché concurrencé sur lequel il faut 

développer, notamment, des produits typiquement marocains, des produits présentant 

des avantages comparatifs ainsi que des produits qui sont déjà présents sur ce 


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marché (tels les conserves de poisson, conserves et huile d’olives, jus, fromage fondu, 

vins…). 

Le canal de distribution recommandé : centrales d’achat des chaînes de distribution et 

importateurs disposant de leur propre réseau de points de vente. 

-Bâtiment et Travaux Publics (BTP) : construction, bâtiment, ingénierie, architecture, 

expertise, infrastructures (routes, ports, aéroports..), matériaux de construction. 

Le marché des BTP connaît une forte croissance (66% en 2006) en raison du boom 

économique lié au pétrole ainsi qu’aux efforts de reconstruction entamée depuis 2002 par 

le gouvernement angolais. 

Ce marché est dominé par des entreprises étrangères (portugaises, brésiliennes, 

chinoises, sud-coréennes). 

Le financement des grands projets dans les secteurs des transports (routes, ports, 

aéroports), des logements sociaux, de la santé, des infrastructures sportives, est assuré 

par les recettes de l’Etat ainsi que par des lignes de crédits concédées par la Chine (4 

milliards $) et le Brésil (750 millions $ par an) essentiellement . 

Le secteur privé cible les contrats avec des compagnies pétrolières, les banques et les 

sociétés d’assurances, les investisseurs privés angolais, des entreprises locales à 

capitaux israéliens, brésiliens et russes. 

Le gouvernement angolais a élaboré un programme national de reconstruction axé sur 

deux activités : la réhabilitation et la construction d’infrastructures. 

Possibilités d’accès : 

� Soumissionner pour des projets étatiques, de taille moyenne, mais pour ce 

segment de marché, il faut offrir des lignes de crédit pour s’aligner à la concurrence, 

� Présenter ses propres projets (construction, bâtiments, logements économiques 

� Sous-traitance avec les grandes entreprises étrangères des BTP notamment les 

groupes portugais qui sont fortement présents, 

� Travailler en partenariat avec les entreprises locales. 

� Créneaux possibles pour des matériaux de construction tels les ciments, le 

marbre, les carreaux… 

- Équipement électrique : câbles et transformateurs électriques, 

En Angola le réseau électrique se modernise avec une forte participation de certains 

pays notamment la Chine. Une réforme du secteur d’électricité est en cours d’élabo- 

ration. D’autre part, plusieurs activités font, actuellement, l’objet de privatisation. 

Un marché important existe pour les équipements de moyenne et basse tension, les 

câbles les onduleurs, les générateurs et transformateurs électriques. 


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Le marché angolais de câbles et fils électrique, à l’importation, est évalué à 97 millions $ 

en 2006.Ce marché est dominé par 3 principaux fournisseurs : la Norvège (36%), le 

Portugal (30%) et la Chine (16%). 

Pour les transformateurs et convertisseurs électriques, le marché est estimé à 41 millions 

$ en 2006. Le marché est approvisionné à 82% par 5 pays : la Chine (35%), le Portugal 

(20%), la France (12%), l’Italie (8%) et l’Afrique du sud (7%). 

L’accès au marché dépend du choix du segment sur lequel l’exportateur marocain 

voudrait se positionner : 

� Acheteurs publics : principales entreprises : ENE (production d’énergie) et EDEL 

(distribution d’énergie), achats de câbles et générateurs et transformateurs électriques, 

par appel d’offres, 

� Acheteurs privés : agent / importateur, promoteurs immobiliers 

� Maintenance, embobinage des transformateurs 

-Technologie de l’information : Services informatiques : logiciels, solutions et systèmes 

informatiques de gestion des entreprises, de stocks, de clientèle, cartes magnétiques de 

payement bancaire, cartes à puces… 

Le secteur de la technologie de l’information est en croissance rapide et en amélioration 

constante. 

De nombreuses entreprises publiques et privées accordent une importance majeure à la 

technologie de l’information comme support de gestion de leurs activités et leur 

développement. 

Ainsi, en informatique, le développement est rigoureux et se traduit par une 

informatisation des administrations, des entreprises, de l’enseignement, e-commerce 

Les principaux pays fournisseurs de systèmes et solutions informatiques sont le Portugal, 

l’Afrique du Sud, les USA, l’Allemagne et la France. 

Approche du marché : Choisir un agent / partenaire local, bien introduit dans le secteur et 

qui est disposé à défendre les produits marocains, conçus généralement en français et 

ou anglais, sachant qu’en Angola, les produits les plus répandus sont fournis, en 

portugais, par deux principaux concurrents : le Portugal(principalement) et le Brésil 

(dans une moindre mesure). 

- Pièces de rechange pour véhicules automobiles (produits prospectés : filtres, freins, 

pistons) : 

Le marché angolais des voitures et leurs accessoires est un marché d’importation par 

excellence. On estime à 170 000 les véhicules importés en 2007, avec une croissance 

annuelle moyenne de 30%. 


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Une trentaine de marques étrangères sont représentées en Angola. 

Le parc des voitures neuves est composé à 53% de l’ensemble de véhicules légers. 

Le marché angolais des parties et accessoires de véhicules automobiles est évalué, à 

l’importation, à plus de 59 millions $ en 2006, dont : 

- 4 millions US $ pour les freins et partie de freins, fournis, à 93% par 6 pays : l’Angleterre 

(34%), la Chine (16%), le Portugal (14%), le Brésil (13%), l’Afrique du sud (9%) et la 

Belgique (7%). 

- 4 millions $ pour les filtres à huile pour moteur automobiles, Ce marché est 

approvisionné à 90% par 5 fournisseurs : le Portugal (29%), l’Afrique du sud (28%), les 

USA (12%), le Brésil (11%) et la Belgique (10%). 

- 2 millions $ pour les filtres à air, fournis, à 86%, par 4 pays concurrents : l’Afrique du 

sud (38%), le Portugal (29%), le Brésil (10%), et la Suède (9%). 

-Parties de carrosseries : 3,6 millions $ 

-Embrayages : 2,4 millions $ 

-Boites de vitesse : 2,3 millions $ 

-Essieux porteurs et leurs parties : 1,6 millions $ 

-Amortisseurs de suspension : 1,6 millions $ 

-Pare chocs : 1,3 millions $ 

-Radiateurs : 1,0 millions $ 

-Autres parties et accessoires de véhicules : 41 millions $ 

Il est à noter qu’en Angola le marché informel des pièces de rechange pour automobiles, 

représente 10 fois plus le marché officiel. 

- Distribution (grandes surfaces et chaînes de distribution, notamment des 

supermarchés de taille moyenne et superettes, genre ACIMA au Maroc..). 

- Chaussures : 

Le marché angolais de la chaussure, à l’importation, est évalué à 59 millions de dollars. 

Ce marché est approvisionné, principalement, par les fournisseurs suivants : l’Afrique du 

sud (10%), la Belgique le Brésil (8% chacun), suivis par la Chine (6%), le Royaume Unis 

(5%), la Suède et la Corée du sud (4% chacun), les USA (3%) et la France (2%). 

Le produit marocain pourrait se positionner sur le segment de marché correspondant à la 

gamme moyenne supérieure et haut de gamme, et devrait emprunter un canal de 

distribution adéquat : importateur /grossiste spécialisé ou importateur/distributeur. 

- Rideaux et tissus d’ameublement : 


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Le marché angolais de tissus, à l’importation, est estimé à plus de 15 millions $ en 2006, 

dont 58% pour les tissus de coton et 42% pour les tissus divers (dont 17% pour les tissus 

synthétique, 16% pour les tissus imprégnés enduits, 8% pour les tissus spéciaux). 

Pour les rideaux en tissus, le marché est évalué à 3 millions US $. Il est approvisionné 

essentiellement par 5 pays fournissant 96% des importations globales en rideaux : il 

s’agit du Portugal (41%), de la Corée du sud (20%), la Chine (18%), l’Afrique du sud 

(10%), et le Brésil (7%). 

Les produits marocains ont suscités de l’intérêt auprès des importateurs et 

professionnels contactés et ce pour leur qualité et leur design. 

Cosmétiques (soins de la peau et du visage, parfumerie et essences de parfum), 

Le marché angolais des produits cosmétiques, préparations capillaires et parfumerie, à 

l’importation, est estimé à 26 millions $ en 2006, dont : 

- 10.3 millions $ pour les produits de beauté, maquillage et soins de la peau, fournis à 

90% par 6 pays : l’Afrique du sud (38%), la Cote d’Ivoire (23%), le Portugal (15%), les 

USA et la France (5% chacun), et le Brésil (4%). 

- 4,3 millions $ pour les parfums et eaux de toilette, fournis à 90% par 5 pays : le Portugal 

(34%), la Cote d’Ivoire (20%), l’Allemagne (16%), la France (13%), et le Brésil (7%). Ils 

sont suivis par l’Afrique du Sud 3%), le Sénégal (2%). 

Produits pharmaceutiques et médicaments (génériques, vaccins), 

En Angola, l’offre médicale s’améliore. Des établissements hospitaliers privés 

apparaissent. La classe moyenne de la population achète des médicaments originaux. 

Selon la législation angolaise, la commercialisation des produits génériques est libre et 

ne fait l’objet d’aucune homologation au préalable. 

Le marché angolais de produits pharmaceutiques, à l’importation, a atteint une valeur de 

l’ordre de 71 millions $ en 2006, dont 88% sont fournis par 5 pays : le Portugal avec une 

part de marché de 51%, la Chine (12%), le Brésil (10%), la France (8%) et la Belgique 

(7%). 

Articles en plastique ( bacs, caisses, palettes, grandes poubelles à roulettes : existence 

d’une production locale mais de qualité inférieure à celle des produits marocains ) 

Le marché angolais des articles d’hygiène, de transport et d’emballage (boites, caisses, 

poubelles, casiers et similaires) en plastique, est évalué à 7 millions $ en 2006, dont : 


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- 4 millions $ pour les articles d’hygiène en plastique dont les principaux fournisseurs 

sont : le Portugal (27%), la Chine (21%), l’Italie et l’Afrique du Sud (11% chacun), le 

Brésil et l’Allemagne (7% chacun). 

- 3 millions $ pour les articles de transport et d’emballage en plastique (boites, caisses, 

poubelles, casiers et similaires), ce marché est approvisionné à 74% par 3 pays : le 

Portugal (32%), l’Afrique du Sud (23%) et le Mozambique (19%). 

(Voir des données plus détaillées sur le marché des produits précités, dans la 3 ème 

partie de la présente étude intitulée « Résultats de la mission de prospection et 

résumé des contacts »), 

2) domaines de partenariat identifiés : 

� exploitation / concessions agricoles, transport, logistique et distribution des 

produits agricoles, exploitation forestière et du bois, 

� Produits alimentaires : conserves, préparations, jus, transformation de produits 

agricoles, 

� Pêche : construction de bateaux, co-production, conserverie, approvisionnement 

en sardines angolaises, formation …). 

� BTP : construction, bâtiment, logement social, infrastructures de base (routes, 

ports, aéroports, barrages), assainissement d’eau, expertise, ingénierie, architecture. 

� Tourisme, hôtellerie, restauration, formation.. 

� Industrie légère et de transformation 

� Médicaments et produits pharmaceutiques, 

� Informatique (services, systèmes, enseignement) 

� Electricité (équipement et distribution électrique), Assainissement d’eau, 

Télécommunications 

B / IMPORTANCE, CARACTERISTIQUES ET PERSPECTIVES DU MARCHE 

Importance du marché et positionnement du Maroc: 

- Marché estimé à près de 12,5 milliards USD à l’importation en 2007, 

- Plus de 16 millions de consommateurs, 

- Un PIB global d’environ 59 milliards USD (2007), 

- Un pouvoir d’achat moyen par tête d’habitant de 3600 USD (2007). 

Champion mondial de la croissance (24% en 2007), et compte tenu de la richesse 

provenant de ses ressources naturelles abondantes (minerais, pétrole, gaz, diamants, 

ressources agricoles, halieutiques, hydrauliques) l’Angola est appelé à connaître un 

développement économique important pendant les prochaines années. 

Profitant de la manne pétrolière, l’Angola a lancé des plans de construction des 

infrastructures et le boom économique s’accompagne aussi de l’émergence d’une classe 


10

moyenne et de nouveaux marchés de consommation. Le pays est ouvert aux 

importations dont il dépend à plus de 90% de ses besoins. 

En 2006, les importations portent essentiellement sur les produits agroalimentaires 

(14%), sur l’équipement de transport maritime (10%), aérien (9,4%), les véhicules 

automobiles et les pièces détachées (9,5%), les biens d’équipement : machines et 

matériel électriques (9%), produits métalliques et métallurgiques (8%), les textiles et les 

vêtements (2,5%), les matières et ouvrages en plastique (2%), les produits 

pharmaceutiques. 

En 2006, près de 66% des importations angolaises, proviennent notamment d’Europe et 

d’Amérique et environ 23% sont fournies par le continent asiatique. 

Les premiers fournisseurs de l’Angola restent les Etats-Unis et le Portugal détenant 

presque la même part de marché (16%). La République de Corée occupe le 3 ème rang 

(11%), suivie de la Chine et du Brésil en 4 ème position avec environ 9% pour chaque 

pays), viennent après l’Afrique du Sud et la France en 6 ème position (près de 7% chacun). 

Le Royaume Uni (4%) se situe à la 8 ème place, suivi de l’Allemagne et de la Belgique (3% 

chacun) en 9 ème position. 

Quant aux exportations marocaines sur le marché angolais, elles sont faibles et peu 

diversifiées. Elles ont atteint environ 172 millions DH en 2007. (soit environ 22 million 

USD), enregistrant ainsi un accroissement de l’ordre de 160% par rapport à 2003. Nos 

ventes portent essentiellement sur des produits alimentaires, des vêtements 

confectionnés, des tôles, du sulfate de baryum… 

La part de marché du Maroc, en Angola, est dérisoire (0,2% en 2007). 

Ainsi, par rapport au commerce extérieur marocain, l’Angola se situe après les 50 

premiers clients du Maroc (56ème position en 2007). 

Pourtant le marché angolais recèle d’énormes potentialités économiques et 

commerciales et pourrait offrir plusieurs opportunités d’affaires et de créneaux pour les 

secteurs marocains de production et de services, aussi bien à l’exportation que dans le 

domaine de partenariat commercial, industriel, de co-production, d’association de 

capitaux et de joint venture. 

Caractéristiques du marché angolais: 

Le marché angolais est un marché porteur mais concurrentiel et recèle un certain nombre 

de contraintes. 

En Angola où tout est à reconstruire, de nombreuses opportunités peuvent être décelées, 

notamment dans les secteurs de l’agroalimentaire, des biens de consommation, 

construction, des infrastructures, de la chimie et du parapétrolier, de l’équipement, du 

tourisme, des technologies de l’information, de la communication et de la 

télécommunication, du secteur de la santé. 


11

C’est un marché ouvert où les Droits de Douane sont peu élevés (variant essentielle 

ment de 2 à 25%). Il n’existe pas de barrière douanière protectionniste. 

L’Angola n’applique pas de tarif préférentiel aux pays membres de la « SADC » bien qu’il 

en fasse partie (la Communauté Sud Africaine du Développement « SADC » Southern 

African Development Community / comprend 14 membres (dont l’Afrique du Sud, 

Botswana, Mozambique, Zimbabwe, Namibie, Tanzanie, la R.D.du Congo…). 

Cependant, des exemptions de taxes sont prévues pour les importations destinées aux 

investissements étrangers réalisés dans les zones prioritaires. 

Le marché angolais est approvisionné pour la quasi-totalité de ses besoins par les 

importations (près de 12,5 milliards USD en 2007) aussi bien en matière d’équipement, 

de biens de consommation, de services… 

Mais c’est également un marché concurrentiel : les principaux fournisseurs sont, outre les 

Etats-Unis d’Amérique (notamment pour l’équipement lourd industriel et de transport..) et 

la Corée du sud (pour les véhicules et l’électronique), le Portugal, le Brésil, l’Afrique du 

Sud, et la Chine qui se partagent l’essentiel du marché des biens de consommation et 

des services, avec, toutefois une prédominance portugaise (que le gouvernement 

angolais cherche à diluer progressivement afin de se libérer de son emprise sur 

l’économie du pays et pouvoir équilibrer ses relations avec les partenaires commerciaux 

internationaux). 

Ainsi, le marché angolais apparaît comme hermétique et verrouillé aux nouveaux venus 

tellement la concurrence est vive et chacun des principaux concurrents protége ses 

créneaux traditionnels et contrôle les segments de marché sur lesquels il se positionne. 

Toutefois, et en vue de conquérir des parts de marché importantes, bien se positionner 

sur des segments intéressants et des créneaux porteurs, de nouveaux concurrents 

(Chine, Espagne…) proposent des offres de produits et services assorties de l’octroi des 

lignes de crédit ainsi que des apports en financement et en investissement. 

D’autres pays convoitant ce marché, recourent à d’autres méthodes pour y accéder, en 

courtisant les responsables angolais et en leur proposant des offres dans le cadre 

d’assistance et de coopération (ainsi, la Tunisie, par exemple, a mis à la disposition du 

Ministère angolais de la Santé, 300 médecins tunisiens). 

Commerce et distribution : 

Le commerce en Angola concerne essentiellement les produits importés (plus de 90%).Il 

est prédominé par le secteur informel (à concurrence de 2/3), dont l’activité est estimée à 

environ 5 millions USD par jour, et disposant d’énormes espaces de vente et de négoce 

(offre et demande) sectoriels et multisectoriels (à titre d’exemple, « MERCADO DO 

GOLFE » (marché du Golf) est spécialisé dans la vente des pièces détachées et pièces 

de rechange pour voitures automobiles, avions, bateaux…). 


12

Même les importateurs du marché officiel ont tendance à écouler leurs produits sur le 

marché informel qui est plus rémunérateur et plus avantageux et qui génère un négoce 

secondaire : « la vente dans la rue ». 

Le secteur formel est constitué, notamment, par la grande distribution (hypermarchés, 

supermarchés et superettes), le petit commerce et les magasins agréés. 

La grande distribution : 

La grande distribution est concentrée essentiellement à Luanda et peu développée en 

dehors de la capitale. 

Les plus grands espaces de distribution (Hypermarchés) appartiennent à deux grands 

groupes : le groupe français AUCHAN (sous l’enseigne « JUMBO ») qui possède 5 

unités dont 4 en construction et le groupe sud africain (SHOPRITE) qui dispose de 2 

unités dont une est, actuellement, la plus importante en Angola. 

Le reste est constitué d’une multitude de supermarchés de taille moyenne et de petite 

taille (superettes) appartenant à des portugais, libanais, turcs et autres européens, 

Le petit commerce est détenu essentiellement par des ressortissants des pays du Sahel : 

Mauritaniens, maliens, sénégalais… 

Il existe également des magasins à « clientèle agréée » rattachés au secteur pétrolier et 

accessibles à leurs seuls personnels et à ceux de leurs partenaires. 

La plupart des sociétés de la grande distribution importent par le biais de leurs bureaux 

d’achat établis en dehors de l’Angola (Portugal, Brésil, chine, Afrique du sud, Liban …). 

Les contacts se font avec le distributeur basé à Luanda, lequel adresse la commande au 

bureau d’achat concerné, se trouvant à l’extérieur de l’Angola. Ce dernier s’occupe des 

négociations et de la gestion des commandes. S’il y a accord entre les responsables du 

bureau d’achat et l’exportateur, la marchandise est expédiée directement au distributeur 

en Angola. 

Certaines chaînes de distribution (tel le groupe AUCHAN) disposent de plusieurs bureaux 

d’achat dans différentes régions du monde. 

Elles préfèrent souvent s’approvisionner auprès de bureaux d’achat les plus avantageux 

(proximité, disponibilité et forte fréquence du transport, règlement en US Dollars, à cause 

de la cherté de l’Euro …). 

A cet égard, pour le groupe AUCHAN (sous l’enseigne « JUMBO »), c’est le bureau 

basé en Afrique du Sud, qui représente ces différents avantages. 


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Contraintes et difficultés du marché angolais : 

� Le marché est accaparé et contrôlé par un nombre limité de fournisseurs et 

concurrents pratiquant un marketing agressif (Portugal, Brésil, Chine, Corée du Sud, 

Afrique du sud..) montrant le marché angolais comme étant un marché verrouillé aux 

nouveaux arrivants, 

� Transport : inexistence de lignes de transport directes reliant le Maroc et l’Angola, 

ce qui constitue, relativement, un handicap pour le développement de nos exportations 

sur ce marché, 

� Problème d’infrastructures d’accueil et de stockage des marchandises au port et 

aéroport de Luanda (encombrements, longues attentes de bateaux au large de la mer et 

réception tardive des marchandises par les importateurs (2 à 3 mois), ce qui cause, 

parfois, des pertes de marchandises, des ruptures de stocks … 

� Procédures administratives compliquées, bureaucratie, corruption, réticence 

d’octroi de l’information de la part des responsables des différentes Administrations, 

prises de rendez vous très difficiles, 

� Langue (la majorité de la population ne parle que portugais, tout doit être écrit en 

portugais, surtout tout ce qui est notices sur l’emballage des produits importés et 

commercialisés en Angola), 

� Problème du niveau élevé du taux d’inflation et augmentation exorbitante des prix, 

� Manque d’infrastructure d’hébergement et crise de l’immobilier (manque d’hôtels, 

de logements, de locaux commerciaux, de terrains équipés, face à une demande 

croissante et importante), ce qui explique la flambé des prix (exp : le prix d’une chambre 

d’hôtel de 3 et 4 étoiles varie de 300 à 400 USD la nuit), outre les coupures fréquentes 

d’eau et d’électricité, 

� Problème de circulation de voitures à Luanda, des embouteillages énormes à la 

longueur de journée, ce qui cause une perte sèche du temps et baisse la cadence des 

contacts et d’affaires… 

Ces contraintes sont autant de défis à relever par l’Angola qui s’est engagé à les 

résoudre progressivement, notamment dans le cadre de programmes de développement 

économique et d’infrastructures (BTP, routes, ports, aéroports, énergie électrique, 

assainissement d’eau …), et surtout que l’Angola prépare la CAN 2010 (Coupe d’Afrique 

des Nations). 

Mais il faut aborder et entamer ce marché, dès à présent, tant qu’il y a encore de la place 

car le jour où ces difficultés disparaîtront le marché sera déjà saturé. 


14

II / RECOMMANDATIONS : 

. 

Approche du marché 

- Le marché angolais est un marché d’avenir qu’il faudrait préparer dans le cadre d’une 

stratégie à moyen et à long terme avec un plan d’actions promotionnelles régulières 

(missions de prospections, missions commerciales, sectorielles et multisectorielles, des 

missions composées d’institutionnels, d’opérateurs économiques, d’associations 

professionnelles et d’organismes publics et privés versés à l’international, des séminaires 

d’information sur les atouts et les potentialités économiques du Maroc, ainsi que des 

rencontres et des forums entre hommes d’affaires marocains et angolais …). 

En fait, le marché angolais est un marché nouveau et méconnu pour les opérateurs 

économiques marocains. 

Aussi, pour pénétrer ce marché il faut le connaître, connaître ses caractéristiques, ses 

exigences, identifier ses opportunités et engager les moyens nécessaires pour les 

exploiter. 

Autrement dit, il faut d’abord investir sur ce nouveau marché pour pouvoir récolter, 

ensuite, ses fruits. 

Mais avant d’entamer tout investissement, il faut s’assurer du choix de l’approche de ce 

marché : s’installer définitivement ou exporter sporadiquement sur ce marché ? 

La conquête d’une part importante et durable de ce marché nécessite la mise en place 

d’une stratégie d’approche globale, ce qui suppose une action conjointe et concertée de 

tous les intervenants aussi bien du secteur public que du secteur privé et ce pour un 

même choix et même engagement sur ce marché. 

Ainsi, outre l’appui matériel étatique, le secteur privé a besoin d’être assuré de la 

neutralité des autorités angolaises dans les affaires à l’égard des opérateurs marocains 

sur ce marché. 

Car cette neutralité de l’Angola n’est pas encore acquise sur le plan politique vis-à-vis du 

Maroc concernant son Sahara et ce malgré les efforts déployés par ce dernier pour y 

parvenir. 

-Se concentrer, au début, sur certains secteurs à grand potentiel et plus porteur pour le 

Maroc, tels que les secteurs agroalimentaire, BTP, matériel électrique, NTIC pouvant 

être une locomotive pour d’autres secteurs, 

-Travailler avec des importateurs/grossistes indépendants ou centrales d’achats de 

certaines chaînes de distribution disposant d’un réseau d’hypermarchés ou supermarché 

(notamment avec les entreprises libanaises et le Groupe Auchan (Jumbo) et ce compte 

tenu de certaines affinités de rapprochement, de langue …). 


15

- Bien choisir l’agent importateur et s’assurer notamment de sa bonne réputation et de 

sa solvabilité. . Il est fortement recommandé de vérifier l’existence de financement des 

partenaires tout comme d’exiger un paiement comptant à la commande ou par crédit 

documentaire irrévocable et confirmé sur une banque de premier plan. 

- Pour les appels d’offres, il convient de ne participer qu’à ceux financés par les 

organismes multilatéraux. 

- Etablir des relations étroites avec les bureaux d’achats qui se trouvent généralement 

en dehors de l’Angola et qui sont souvent un passage obligé. Face à ces bureaux, 

l’exportateur se devrait de renforcer ses capacités de négociation en se regroupant 

avec d’autre sociétés du même secteur ou des secteurs complémentaires, et ce afin 

de pouvoir proposer des prix plus compétitifs. 

- Plusieurs importateurs, centrales d’achat et Bureaux d’achat préfèrent importer sous 

leur propre marque. Cette pratique pourrait s’avérer bénéfique et ce afin de pouvoir 

accéder au marché plus facilement, à moindre coût (en vue de rester compétitif), 

notamment pour les nouveaux fournisseurs voulant profiter des marques connues et 

éviter des dépenses supplémentaires de marketing (publicité, emballage avec les 

indications en portugais…), en attendant de pouvoir s’y positionner et s’y installer avec 

force). 

- création de sociétés de distribution (chaîne de distribution, de supermarchés de taille 

moyenne, des superettes), de sociétés commerciales et de négoce avec 

éventuellement des bureaux de vente au Maroc approvisionnant ces réseaux de 

distribution. 

- Participation à la Foire Internationale de Luanda « FILDA ». Cette foire qui est la 

seule manifestation commerciale en Angola, constitue un passage incontournable 

pour les entreprises désirant travailler avec l’Angola. La « FILDA » se tient tous les 

ans au mois de juillet, sur une superficie de 20 000 M2. En 2007, le nombre des 

exposants a atteint plus de 300 (dont 120 participations étrangères), et environ 

1 500 000 visiteurs. 

Il serait souhaitable que le Maroc puisse investir durant les 5 prochaines années en 

participant à cette foire d’une manière officielle et régulière avec un stand nationale 

(CMPE et éventuellement d’autres organismes), en prenant en charge les frais de 

certaines actions promotionnelles en vue de favoriser l’accès des produits marocains 

sur le marché angolais. Cette participation devrait s’inscrire dans le cadre d’une 

stratégie et d’un plan marketing ciblé, à moyen terme, en vue de soutenir et 

accompagner les entreprises marocaines dans leurs démarches promotionnelles (au 

niveau des prises de contacts professionnels directs et ciblés, de la publicité, de la 

communication et du suivi). 

Il est à noter qu’une seule société marocaine de chaussures (Entreprise BAYICHE) a 

participé individuellement à la « FILDA » en 2007. Elle a eu des contacts fructueux, et 

a pu réaliser un chiffre d’affaires intéressant (elle a vendu un conteneur de 


16

chaussures, et ce, bien que la réception de ce dernier n’ait intervenu qu’après la 

clôture de la foire en raison du retard observé dans le transport). 

-Encourager la création de lignes de transport maritimes et aériennes régulières entre 

le Maroc et l Angola (la RAM pourrait être favorable à l’idée de prolonger sa ligne 

Casablanca - Kinshasa sur Luanda, faut il encore avoir l’aval des autorités 

angolaises). 

La création de ces lignes permettra de faciliter la circulation des biens et des 

personnes et d’accroître le volume des échanges et d’affaires avec l’Angola. 

Sur le plan maritime, la création de la dite ligne serait facilitée par le fait que la 

compagnie maritimes française « CMA », qui a acheté la COMANAV (compagnie 

marocaine de navigation), détient, actuellement près de 40% du trafic maritime de 

l’Angola. 

-Proposer un cadre juridique favorable au développement des échanges commerciaux 

et du volume d’affaires avec l’Angola (accord commercial, investissement, non double 

imposition, accords sectoriels : agriculture, pêche, information …). 

- conclure un accord de coopération entre le CMPE et son homologue angolais 

« INAPEX », Institut National de Promotion des Exportations. (ce dernier, étant en cours 

d’installation, a besoin d’assistance pour sa mise en fonctionnement… 

- Conclusion d’un accord de coopération entre le CMPE et la Chambre de Commerce 

luso–marocaine, basée à Lisbonne, notamment pour la réalisation des opérations de 

partenariat maroco-portugais ainsi que l’organisation conjointe de manifestations 

commerciales et d’actions promotionnelles sur le marché angolais. 

Cette coopération est d’autant plus importante que le Portugal constitue une plate-forme 

idéale pour accéder au marché angolais. 

En effet, compte tenu de sa forte présence sur le marché angolais (dont il est le 1 er 

fournisseur), et en raison de sa connaissance de la réalité sociopolitique, économique 

et culturelle angolaise, née de ses liens historiques (d’environ 3 siècles) avec 

l’Angola, le Portugal pourrait être une bonne porte d’entrée du marché angolais pour 

les entreprises marocaines et servir de plateforme pour faire des affaires, ensemble, 

sur ce marché africain. 

Des opérations de partenariat avec les entreprises portugaises (dont plus de 200 sont 

installées en Angola), sous forme de jointe venture, d’association de capitaux (filiales), 

de représentation, de sous-traitance et co-traitance, pourraient être mutuellement 

fructueuses. 

Ainsi, par exemple, dans le secteur BTP, les entreprises portugaises peuvent faire 

appel à des sous-traitants pour des contrats obtenus en Angola et permettre ainsi aux 

entreprises marocaines de prendre pied dans ces chantiers (d’autant plus que les 

banques portugaises sont les principaux acteurs du système bancaire en Angola). 


17

Dans le secteur des services, la langue et la proximité culturelle sont des atouts 

essentiels. Le manque d’expérience des angolais donne souvent la primauté aux 

conseillers et experts portugais. 

De même en matière de formation, d’encadrement, d’assistance technique et 

juridique (le droit angolais est calqué sur le droit portugais), le recours à du personnel 

portugais peut s’avérer très utile. 

A cet effet, la chambre de commerce et d’industrie luso-marocaine, à Lisbonne, 

pourrait être d’une grande utilité notamment pour l’établissement des contacts et des 

mises en relations d’affaires, entre les opérateurs économiques marocains et 

portugais pour l’Angola, ainsi que l’organisation de séminaires sur ce marché. 


18

PREMIERE PARTIE : ECONOMIE ET COMMERCE 

I / ECONOMIE : 

A / Indicateurs économiques : 

2003 2004 2005 2006 2007 

PIB Mds USD 14,0 19,8 30,6 45,1 59,0 

Taux de croissance du PIB (%) 3,3 11,2 20,6 18,6 23,4 

PIB / habitant en USD 959 1.322 1.988 2.847 3.595 

Dépenses budgétaires Mds USD 6,2 7,6 10,2 14,3 33,1 

Exportations FOB/MUSD 9.508 13.475 24.109 31.862 - 

Exportation de pétrole / MUSD 8.530 12.442 22.583 29.929 - 

Exportations / PIB % 69,6 69,7 79,3 73,8 - 

Importations FOB / MUSD 5.480 5.832 8.353 9.586 - 

Solde Commercial en MUSD 4.028 7.643 15.756 22.276 - 

Balance paiements courants / PIB (%) -5,2 3,5 16,8 23,3 - 

Dette extérieure Mds USD 10,2 10,8 12,2 9,2 9,5 

estm. 

Dettes extérieure / PIB (%) 73,1 54,5 39,9 20,3 16,3 

Réserves de change MUSD 800 2.034 4.147 8.609 11,5 

estm. 

Taux d’inflation - - 22% 13% 12% 

estm. 

STRUCTURES ECONOMIQUES 

Agriculture / PIB (%)………………….. 8,4 9,7 8,6 7,8 - 

Pétrole et produits raffinés / PIB (%) 49,4 51,9 56,3 57,1 - 

Diamants et mines / PIB (%) 4,6 3,1 2,9 2,3 - 

Industrie de transformation / PIB (%) 3,9 4,8 4,1 4,9 - 

B.T.P. / PIB (%) 3,6 4,7 4,1 4,4 - 

Commerce & services / PIB (%) 14,5 13,8 14,9 15,2 - 

Services non commerciaux / PIB (%) 15,4 12,0 9,0 8,2 - 

Source : FMI / Banque mondiale / Banque Nationale d’Angola 

B/ Caractéristiques, situation et perspectives économiques 

1/ Structures et caractéristiques de l’économie : 

L’Angola dispose de potentialités économiques importantes : minières, diamantifères, 

pétrolières, gazières, agricoles, halieutiques, hydrauliques. 

Le pétrole représente 60% du PIB, 90% des exportations et 83% des recettes de l’Etat. 

En 2006, l’Angola était le 4 ème producteur de pétrole d’Afrique, après le Nigeria, la 

Libye, et l’Algérie. 


19

La production du brut, qui croit rapidement, atteint environ 2 millions de barils par jour 

en fin 2007. Les réserves sont estimées à 9 Gb (Giga barils), sans compter les 

réserves offshore non encore évaluées. Les réserves de gaz sont évaluées à 300 

milliards de m3. 

L’autre production est celle des diamants, estimée à plus de 10 millions carras par an, 

soit environ 1 milliard USD de recettes. L’objectif est d’atteindre une production de 

15 millions carras par an en 2010. 

La composition du PIB, hors pétrole, se présente comme suit : l’agriculture 7%, les 

industries extractives hors pétrole 4,3%, les services 18,7%, les BTP 3,1%, l’Industrie 

3,6%. 

L’Angola est l’un des premiers bénéficiaires des flux d’investissements directs 

étrangers vers l’Afrique (IDE) avec 90% de ces investissements dans le secteur 

pétrolier. 

Le pétrole emploie 27%de la population (contre 5% pour l’agriculture). 

Toutefois, il y a lieu de signaler que le chômage et la pauvreté sont largement répandus 

en Angola. Le taux de chômage est évalué à 60% (mais en réalité l’évaluation ne tient 

pas compte de l’économie informelle). 

La majorité de la population (environ 70%) vit avec moins de 2 USD par jour, alors que 

le revenu moyen par habitant est estimé à plus de 3.000 USD en 2007. 

Situation, conjoncture et perspectives économiques : 

L’Angola connaît un taux de croissance impressionnant, estimé à 23,4% en 2007 

(contre 19% en 2006 et une croissance de prés de 66% du secteur du BTP). 

Une politique de reconstruction du pays, détruit par 27 ans de guerre civile, est menée 

depuis la fin de la guerre, en 2002, (une croissance. 

Dans un contexte économique favorable, de hausse régulière de la production 

pétrolière et de prix élevé du brut, le PIB aurait atteint 56 milliards USD en 2007 (contre 

42 milliards USD en 2006), soit une croissance exceptionnelle de 33,6% pour le pétrole 

et 27,9% hors pétrole. 

L’inflation est en baisse constante depuis 2000. Elle s’établit à 12% en 2007. L’objectif 

est de ne pas dépasser 10% l’année suivante. 

Depuis 2004, la balance des paiements courants est positive. Elle est estimée à 23% 

du PIB en 2006 (contre 3,5 %) en 2004. 

Le flux des investissements directs étrangers (IDE), à destination de l’Angola, a dû 

dépasser 5 milliards USD en 2006 (destinés à 90% à l’industrie pétrolière). 


20

La diversification sectorielle et le décollage des investissements s’amorcent notamment 

dans les secteurs du BTP et des services. 

Il y a lieu de signaler également l’apparition d’un secteur privé, composé d’angolais, de 

portugais et de brésiliens. 

Le budget de 2007 a prévu 31,3 milliards USD de dépenses. C’est un budget de 

relance. Il est alimenté à 60% par les recettes pétrolières, pour le reste par des 

ressources externes, prêts chinois et brésiliens en particulier. 

La dette extérieure, estimée à 10 milliards USD, ne représente que 16% du PIB en 

2007 (contre 73% en 2003). 

Quant aux réserves, elles devaient atteindre près de 11,5 milliards USD en 2007. 

Le rapport 2007 de l’OCDE (établit en collaboration avec la BAD et la Commission des 

Nations Unie pour l’Afrique), fait état de belles performances économiques de l’Angola 

(inflation réduite, réserves en hausse, budget excédentaire…) mais souligne l’absence 

de transparence des recettes pétrolières, les difficultés de développement du secteur 

privé, la nécessité de diversifier l’économie et de financer l’accès à l’eau et 

l’assainissement. 

Un nouveau programme de soutien (2008-2013) est en cours de finalisation. Il est 

prévu d’y affecter une enveloppe de 173 millions d’Euros (plus une tranche incitative de 

20% allouée en fonction de la gouvernance). 

Des interventions sont également prévues dans les secteurs du développement rural, 

de l’eau, de l’emploi et de la cohésion sociale, de la santé et de l’éducation ainsi que 

de l’intégration économique régionale, en lien avec la mise en œuvre des Accords de 

Partenariat Economique. 

Enfin, l’Angola reste un pays ouvert. Les droits de douane varient entre 2% et 30%. 

Le montant des échanges a atteint 41,5 milliards USD en 2006 (32 milliards 

d’exportations, 9,5 milliards d’importations). L’excèdent commercial évalué à 22 

milliards USD, en progression de 41% par rapport à 2005. 

Dans un pays où tout est à reconstruire, de nombreuses opportunités peuvent être 

décelées, notamment dans les secteurs de l’agroalimentaire, des biens de 

consommation, du bâtiment et des travaux publics (BTP), des infrastructures, de la 

chimie et du parapétrolier, de l’équipement, du tourisme, des technologies de 

l’information, de la communication et de la télécommunication, du secteur 

pharmaceutique, de l’électricité, du textile et des vêtements… 


21

II- LE COMMERCE 

A/ LE COMMERCE EXTERIEUR DE L’ANGOLA 

1) IMPORTANCE, EVOLUTION ET TENDANCES DU COMMERCE EXTERIEUR DE L’ANGOLA : 

Le commerce extérieur angolais atteint 41,5 milliards USD en 2006 dont 31,9 milliards 

à l’Export et 9,6 milliards à l’import. Il devait atteindre, selon les estimations, une valeur 

de près de 60 milliards USD en 2007. 

Le commerce extérieur de l’Angola est dynamique, avec un solde excédentaire de plus 

de 22 milliards USD en 2006 (et qui devait atteindre plus de 35 milliards en 2007) à la 

faveur des recettes pétrolières. 

L’Angola est un pays ouvert où les taux des droits de douane sont relativement 

modérés (variant de 2 à 30%). 

L’Angola entretient des relations économiques et commerciales équilibrées avec ses 

partenaires basées sur des relations historiques avec le Portugal et le Brésil, 

anciennes avec la Russie, de partenariat privilégié avec les Etats-Unis ainsi qu’avec 

l’U.E. (France , Grande Bretagne) . Il développe depuis plusieurs années ses relations 

avec l’Asie notamment le Japon et la Chine (cette dernière accordant d’importants 

prêts à Luanda). 

Il entretient également des relations de voisinage et de coopération régionales 

(notamment avec l’Afrique du Sud). 

A cet égard, il est à rappeler que l’Angola est membre de la Communauté Economique 

des Etats d’Afrique Centrale, (CEEAC). Il est également présent dans la Communauté 

de Développement d’Afrique Australe (SADC), et fait partie, aussi de la Commission du 

Golfe de Guinée (rassemblant les Etats riverains riches en ressources naturelles). 

Les exportations de l’Angola ont progressé de 236% de 2003 à 2006, passant de 9,5 

milliards USD à 31,9 milliards (elles devaient approcher 48 milliards USD en 2007) le 

Pétrole constitue 90% des exportations angolaises. 

Les importations de l’Angola ont connu, durant ces 4 dernières années (2003 - 2006), 

un accroissement important de l’ordre de 75%, passant respectivement de 5,5 milliards 

USD à 9,6 milliards (et devait atteindre 12,5 milliards en 2007). 

Il est à signaler que l’Angola dépend à raison de 90% de biens importés pour sa 

consommation et ses investissements. 


22

Evolution des échanges extérieurs (2003-2007) 

Valeur en millions US dollars 

2003 2004 2005 2006 2007 

(estimation) 

Prix courants 

Exportations 9.508 

(FOB) 

13.475 24.109 31.862 47.900 

Importations 5.480 

(FOB) 

5.832 8.353 9.586 12.500 

Total 14.988 19.307 32.462 41.448 60.400 

Solde 4.028 7.643 15.756 22.276 35.400 

Source : FMI / Banque National d’Angola 

2) STRUCTURE DES ECHANGES : 

Exportations : 

En 2006, le pétrole représente 90% de la valeur globale des exportations. Le reste des 

exportations concerne les mines, les diamants, le café, le sisal, les poissons et produits 

de la mer, le bois et le coton. 

Importations : 

En 2006, les importations portent essentiellement sur les produits agroalimentaires 

(14%), sur l’équipement de transport maritime (10%), aérien (9,4%), les véhicules 

automobiles et les pièces détachées (9,5%), les biens d’équipement : machines et 

matériel électriques (9%), produits métalliques et métallurgiques (8%), les textiles et les 

vêtements (2,5%), les matières et ouvrages en plastique (2%), les produits 

pharmaceutiques. 

3) PARTENAIRES COMMERCIAUX DE L’ANGOLA 

Importations : 

En 2006, plus de 66% des importations angolaises, proviennent d’Europe et 

d’Amérique et près de 24% sont fournies par le continent asiatique. 

Les Etats-Unis restent le premier fournisseur de l’Angola, avec le Portugal possédant 

presque la même part de marché (16%). La République de Corée occupe le 3 ème rang 

(11%), suivie de la Chine et du Brésil en 4 ème position avec environ 9% pour chaque 

pays), viennent après l’Afrique du Sud et la France en 6 ème position (près de 7% 

chacun). Le Royaume Uni (4%) se situe à la 8 ème place, suivi de l’Allemagne et de la 

Belgique (3% chacun) en 9 ème position. 


23

Exportations : 

En 2006, plus de 54% des exportations angolaises sont destinées vers les pays 

d’Amérique et d’Europe, et environ 43% sont écoulées sur les marchés asiatiques. 

Les Etats-Unis demeurent le premier client de l’Angola avec une part de 43%. La Chine 

occupe le 2 ème rang (39%), suivie, en 3 ème position, de la France (6%). 

En 4 ème position se trouvent le Japon, le Canada et le Brésil avec chacun, une part 

d’environ 2%, viennent après en 7 ème position, 4 pays, avec une part d’environ 1% 

chacun : l’Afrique du Sud, la Belgique, la République de Corée et Hong-Kong. 

Les 10 premiers clients de l’Angola (2006) 

Export Millions USD % Total 

1- Etats-Unis 12.175 43 

2- Chine 10.933 39 

3- France 1.553 6 

4- Japon 697 2 

5- Canada 534 2 

6- Brésil 464 2 

7- Afrique du Sud 370 1 

8- Belgique 359 1 

9- Rep. de Corée 219 1 

10- Hong Kong 150 1 

Les 10 premiers fournisseurs de l’Angola (2006) 

Import Millions USD % Total 

1- Etats Unis 1.550 16 

2- Portugal 1.519 16 

3- Rép. de Corée 

1.037 11 

4- Chine 894 9 

5- Brésil 837 9 

6- Afrique du Sud 696 7 

7- France 634 7 

8- Royaume Uni 380 4 

9- Allemagne 254 3 

10-Belgique 240 3 


24

B/ LE COMMERCE BILATERAL MAROCO - ANGOLAIS 

1 / CADRE JURIDIQUE : 

a) Accords commerciaux : 

Les relations commerciales entre le Maroc et l’Angola sont régies par l’accord 

commercial signé entre les deux pays le 6 octobre 1988. 

Il s’agit d’un accord de type classique qui ne prévoit aucune préférence tarifaire aux 

produits échangés sur le plan bilatéral. 

L’Angola bénéficie de l’initiative marocaine en faveur des PMA d’Afrique qui prévoit 

l’exonération totale des droits d’importation pour une liste de produits de base 

originaires de ces pays, notamment : le bois, le coton, le café, les peaux brutes, le 

cacao, l’ananas, les goyaves, les mangues, les noix de coco, l’or et le diamant. 

b) Autres Accords : 

- Accord de coopération Economique et Technique signé à Rabat le 6 Octobre 

1988. 

- Accord portant règlement de la Commission Mixte Maroco-Angolaise : le 6 

octobre 1988. 

- Protocole de coopération dans le domaine de l’Agriculture : juin 1990. 

- Accord de coopération en matière de tourisme : 19 juillet 1991. 

- Convention de coopération entre la FCCISM et la Chambre de commerce et 

d’Industrie d’Angola, signé le 16 Janvier 2006 à Casablanca. 

c) En projet : 

- Accord de coopération dans le domaine de l’information. 

- Accord de coopération en matière de pêche : soumis à la partie angolaise lors 

de la réunion d’experts tenue à Rabat du 10 au 13 octobre 1994. 

- Accord en matière de transport aérien (soumis par le Maroc en 1989). 

2/ EVOLUTION DES ECHANGES COMMERCIAUX : 

a) Volume des échanges : 

Le volume des échanges commerciaux du Maroc avec l’Angola a atteint un chiffre 

record d’environ 295 millions DH en 2007, enregistrant ainsi un accroissement de 

l’ordre de 321% par rapport à 2003 (70 millions DH). 

Le tableau ci-après retrace l’évolution de ces échanges durant les 5 dernières années 

(2002 – 2007). 


25

Valeur en millions DH 

2003 2004 2005 2006 2007 

Exportation 69,42 131,31 122,21 180,35 171,73 

Importation 0,22 0,93 2,81 1,86 123,04 

Valeur globale 69,64 132,24 125,02 182,21 294,77 

Solde/Balance 69,20 130,38 119,40 178,49 48,70 

Source : Office des changes 

b) Balance commerciale : 

Durant ces 5 dernières années, la balance commerciale maroco-angolaise est 

caractérisée par un excédent au profit du Maroc. L’excédent a atteint 178,5 millions DH 

en 2006, avant de descendre à 49% en 2007. 

Position de l’Angola dans le commerce extérieur marocain en 2006. 

- 53 ème position en tant que client 

- 119 ème proposition en tant que fournisseur 

c) les importations : 

Les importations marocaines en provenance de l’Angola, durant ces 5 dernières 

années étaient dérisoires, à l’exception de 2007 où elles ont enregistré une hausse 

vertigineuse en atteignant une valeur de 123 millions DH (contre 0,22 millions DH en 

2003) dont plus de 99% concernent les achats d’hydrocarbures (122 millions DH). 

d) les exportations : 

Les exportations marocaines vers l’Angola ont atteint un chiffre record de 180,4 millions 

DH en 2006, réalisant,ainsi, un accroissement de 160% par rapport 0 2003 (69,4 

millions DH). 

Toutefois, en 2007, nos exportations ont enregistré une légère baisse de l’ordre de 5%, 

due essentiellement à un recul dans nos ventes de poissons, conserves de poissons et 

sulfate de baryum. 

En 2007, nos exportations ont porté essentiellement sur les produits suivants : les 

conserves de poissons (78 millions DH contre 116 millions DH en 2006), les produits 

alimentaires divers (29 millions DH), vêtements confectionnés (12,9 millions DH contre 

9 millions DH en 2006), le sulfate de baryum (9,7 millions DH contre 14,6 millions DH 

en 2006), les tôles (9,3 millions DH). 


26

Principales exportations marocaines vers l’Angola (2002-2007). 

Produits Année record Valeur en 1000 DH 

Conserves de poissons ………………………… 

Produits alimentaires divers……………………. 

Vêtements confectionnés ……………………… 

Sulfate de baryum ………………………………. 

Tôles……………………………………………… 

Chaussures………………………………………. 

Produits finis divers d’équipement industriel…. 

Demis produits divers …………………………… 

Véhicules industriels …………………………… 

Poissons congelés ……………………………… 

Agrumes …………………………………………. 

Articles de bonneterie………………………….. 

Articles sanitaires ………………………………. 

Maroquinerie, sacs et art. de voyage ………… 

Couvertures …………………………………….. 

Ministère du Commerce Extérieur 

2006 

2006 

2004 

2002 

2007 

2007 

2003 

2007 

2007 

2006 

2006 

2003 

2002 

2002 

2007 

160.031 

28.312 

28.020 

16.275 

9.260 

6.052 

5.242 

5.240 

3.560 

2.944 

1.830 

149 

120 

24 

14 

Source : 


27

Produits présélectionnés pour le marché angolais (à valider) 

Les produits présélectionnés pour le marché angolais qui ont été identifiés sur la base 

des statistiques du commerce extérieur bilatéral maroco –angolais, du CCI et du 

« Trade map » et qui devraient faire l’objet d’approfondissement et de validation lors 

de la prospection sur le terrain, sont les suivants : 

Agroalimentaire : 

� Conserves de poisson 

� Poisson congelé 

� Boissons non alcoolisées (exceptes les jus) 

� Fromagerie (fromage fondu …) 

� Biscuiterie (gaufrettes..) 

� Jus de fruit 

� Levure 

� Conserves de fruits 

� Légumes en conserves (olives, câpres, cornichons.) 

Textile et Cuir : 

� Chaussures (y compris chaussures de travail) 

� Vêtements confectionnés : Costumes, veston & pantalons en laine 

� Tissus : (tissus d’ameublement..) 

� Articles de bonneterie 

� Couvertures 

Chimie et parachimie 

� Papier carton et articles en papier carton 

� Serviettes et tampons hygiéniques en ouate 

� Produits et articles en plastique 

� Médicaments et produits pharmaceutiques 

� Cosmétiques et parfumerie, toilette 

� Savons et produits de nettoyage, préparations pour lessives 

� Peintures et vernis 

� Ciment, 

Electromécanique : 

� Pièces détachées pour automobiles 

� Equipement et matériel électriques (câblerie, transformateurs, quincaillerie..) 

� Informatique et technologie de l’information, « TIC » (logiciels, solutions et 

systèmes informatiques de gestion, de programmation, cartes magnétiques 

de paiement et autres, 

BTP & infrastructures : Immeubles d’habitations et de bureaux, hôtels, routes, réseau 

ferré, aéroports, complexes résidentiels, installations sportives (Coupe africaine de 

football sera organisée en Angola, en 2010). 


28

Sélection des produits à promouvoir sur le marché angolais 

analyse par produit 

Importations 

De l’Angola 

2006 en millions $ 

Exportations 

du Maroc 

2006 en millions $ 

AGROALIMENTAIRE : 

� Conserves de poisson 28,1 479,4 13,2 

� Fromagerie 10 98,4 1,6 

� Boissons non alcoolisées (exceptes 

les jus) 

19 

9,5 

1,4 

� Conserves de fruits et 

de légumes (olives, cornichons, abricots 

et autres)........................ 

63 

138 

- 

� Biscuiterie 16 0,4 - 

� Levure 3,5 2,6 0,072 

TEXTILE ET CUIR 

� Chaussures 47,2 276 - 

� Vêtements confectionné 

� Articles de bonneterie 

- costumes, ensembles pr. Hom. 

- Costumes, tailleurs pr.Fem…. 

- Chemises pr.Homme…………. 

- Chemisiers pr.Femme………… 

- Vêtement pr.Bébé……………… 

- Survêtement, vêtement sport … 

- Pantalons……………………… 

79 

31 

1 2 

5,1 

4,3 

1,1 

1,1 

5,6 

2. 405 

800 

518 

893 

117 

245 

16,2 

304 

� Tissus d’ameublement) 1,2 10,2 

� Couvertures 2,3 (360 T) 10,0 (730T) - 

CHIMIE ET PARACHIMIE: 

� Cosmétiques, parfumerie, et articles 

de toilette 

61 

46 

- 

� Médicaments et produits 

pharmaceutiques 

70,5 

32 

- 

� Peintures & vernis, pigments 38 6 - 

� Ciment 47 4 - 

ELECTROMECANIQUE : 

� Pièces détachées pour 

automobiles……………….. 

59 

136 

- 

� Machines, appareils et matériels 

électriques………. 

833 

1.898 

0,039 

(dont 529 pour les 

fils et câbles 

électriques) 

Exportations 

du Maroc vers 

l’Angola 


1,1 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

29

DEUXIEME PARTIE : 

ACCES ET APPROCHE DU MARCHE ANGOLAIS 

I/ REGLEMENTATION : 

A / Réglementation des importations : 

Le pays est globalement ouvert au commerce international : baisse progressive des 

droits de douane, simplification des procédures du commerce international, document 

douanier unique.. 

L’Angola est également ouvert aux investissements étrangers (réforme du code des 

investissements directs étrangers, création de l’Agence National pour l’Investissement 

privé « ANIP ». 

B/ Régime douanier : 

En Angola, il n’existe pas de barrières protectionnistes. Le pays dépend à 90% de 

biens importés pour sa consommation ainsi que pour ses investissements. 

Le nouveau barème douanier est entré en vigueur en 2005. Les droits de douane 

varient entre 2 et 30% (entre 5 et 35% dans le barème antérieur). 

En règle générale,les droits d’importation des matières premières et des biens 

d’équipement absents du marché angolais, diminuent substantiellement, ceux des 

biens productibles en Angola et des matières premières présentes sur le territoire 

angolais, connaissent une augmentation. 

S’ajoutent d’autres taxes : frais douaniers généraux, impôts de timbre, frais de 

personnels, valeur douanière, taxe de service par voie maritime, aérienne, routière ou 

ferroviaire, honoraires du déclarant en douane , taxes du CNCA (Conseil National des 

Chargeurs Angolais) et frais d’inspection de pré-embarquement. 

Formalités de dédouanement : 

Malgré la mise en place, en 2002, d’un programme de modernisation et d’allégement 

des procédures, les formalités de dédouanement restent complexes. 

Les retards de dédouanement peuvent atteindre un mois. 

L’aéroport et surtout le port de Luanda connaissent d’importants problèmes de 

congestion. Des projets de renforcement de la capacité d’accueil et d’entreposage sont 

en cours de réalisation. 


30

Les ports de provinces (Lobito, Namibe) sont beaucoup moins engorgés. 

Par ailleurs, l’Angola n’applique pas de tarif douanier préférentiel aux pays membres de 

la SADC (Communauté de Développement d’Afrique Australe) malgré son 

appartenance à cette communauté. En revanche, des exemptions sont prévues pour 

les importations liées aux investissements étrangers. La création d’une union entre les 

pays de la SADC est prévue pour 2010, et d’un marché commun à part entière d’ici 

2015. 

Barrières non- tarifaires : 

� Obligation d’étiqueter et de fournir un mode d’emploi en langue portugaise 

(nouvelle réglementation de janvier 2007) pour tout produit soumis à l’inspection 

de pré embarquement : médicaments, produits alimentaires, boissons, tabac, 

voitures et moteurs usagés, jouets, etc. 

� Aucune convention fiscale, avec aucun pays. 

� Système judiciaire sans réelles garanties pour les requérants. 

� -Formalités douanières lentes (il est conseillé à l’exportateur et à l’investisseur 

étrangers de s’adresser à un professionnel local et ce malgré l’introduction du 

guichet unique). 

C/ Moyens de paiement et régime des changes : 

1- Moyens de paiement : 

Le moyen de paiement utilisé souvent par les exportateurs, pour les opérations 

commerciales est le crédit documentaire irrévocable et confirmé. Celui-ci est utilisé 

notamment par des exportateurs disposant d’une certaine expérience de l’Angola 

surtout pour les secteurs où des volumes importants de marchandises sont expédiés. 

Toutefois, il est à signaler que la gestion documentaire demeure une procédure 

compliquée dans un pays où les banques disposent de peu d’employés capables de 

gérer des crédits documentaires. 

De plus, son coût est particulièrement élevé en raison des différentes commissions. 

Aussi, il est fortement recommandé de vérifier l’existence de financement ainsi que la 

solvabilité des partenaires tout comme d’exiger un paiement comptant à la commande 

ou par crédit documentaire irrévocable et confirmé sur une banque de premier plan. 

Pour les appels d’offres, il convient de ne participer qu’à ceux financés par les 

organismes multilatéraux. 

2- Régime des changes : 

Le Kwanza, monnaie nationale, non transférable, s’est stabilisé depuis juillet 2004 

(environ 75 pour 1 USD au 11/03/2008). 

Le système bancaire se professionnalise et tend à adopter des normes internationales. 

La bourse des valeurs, créée en 2004, est toujours embryonnaire. 


31

TROISIEME PARTIE : 

RESULTATS DE LA PROSPECTION 

ET RESUME DES CONTACTS 

A / IMPORTATEURS ET CENTRALES D’ACHATS CONTACTES : 

I / PRODUITS ALIMENTAIRES 

SOCIETE CONTACTEE : Supermarché « JUMBO » 

Tél. : 00 244 222 26 00 90 

Mobile : 00 244 912 51 61 95 

Fax : 00 244 222 26 00 30 

E-mail : Domingos.francisco@jumbo.co.ao 

Site web : 

Contact : Domingos Francisco (Directeur des Achats) 

Activité : Distribution, importation 

Secteur : Agro alimentaire (70% à 80%), produits non alimentaires (20% à 30%) dont 

le textile (3%), les produits d’hygiène, électroménagers, électronique, 

RESUME DE L’ENTRETIEN 

Le chiffre d’affaires annuel de Jumbo s’élève à environ 100 millions US $ (dont 70 à 

80% des produits alimentaires). 

Actuellement « Jumbo » dispose d’un seul supermarché, mais il compte ouvrir, 

prochainement, 4 autres supermarchés, en Angola. 

Le principal concurrent de Jumbo est l’hypermarché « SHOPRITE » (Afrique du Sud) 

qui dispose de deux grandes surfaces de distributions (dont une est la plus grande en 

Angola). 

Il existe plusieurs autres supermarchés mais de taille très moyenne et de petite taille 

(tel « CASA DES FRESCOS »…) ainsi que d’une multitude de superettes… 

Les produits commercialisés par Jumbo concernent principalement les 

produits alimentaires (70% à 80%), habillement et textile (3%), chaussures, 

cosmétiques, produits d’hygiène personnelle et de maison, appareils électroménagers, 

articles de cuisine et de ménage, produits en plastique, en aluminium, en inox, en 

verre. 


32

Jumbo appartenait aux portugais, il été acheté par le groupe français Auchan mais 

Jumbo reste une entité relativement autonome. 

Les principaux fournisseurs de Jumbo : Europe (60%, dont principalement le Portugal 

et la France (produits Auchan), Afrique du Sud, Brésil Paraguay, Argentine, chine 

(pour des produits autres qu’alimentaires). 

Jumbo dispose de quatre bureaux d’achats dont 3 opérationnels et un autre en cours. 

Ils sont implantés dans 4 pays : en Afrique du Sud (Johannesburg) au Portugal 

(Lisbonne), au brésil (Sao Paulo), et prochainement en chine. 

Procédure d’achat : 

Les commandes faites par Jumbo, à Luanda, sont adressées au Bureau d’achat 

concerné (pour les produits marocains, par exemple les commandes et les offres sont 

adressées au Bureau d’achat de l’Afrique du Sud), ce dernier s’occupe des 

négociations avec le fournisseur, et s’il y a entente, le fournisseur envoie la 

marchandise à Luanda, au nom de Jumbo. 

L’installation du bureau d’achat en Afrique du sud a pour raison d’éviter le problème de 

la cherté de l’Euro d’une part,et de bénéficier de l’approximé et la forte fréquence des 

moyens de transport (souci de rapidité / peur des retards et des ruptures de stock …). 

Par ailleurs, Jumbo préfère importer sous sa propre marque (ce qui permettrait d’éviter 

aux fournisseurs les frais d’étiquetage en langue portugaise ainsi que les frais de 

publicité pour faire connaître le produit sur le marché. 

Produits marocains ayant suscité l’intérêt des responsables de Jumbo sont : 

Conserves de poisson : 

Jumbo est intéressé par les conserves de sardine (principalement), le thon et les 

anchois (dans une moindre mesure). Les responsables de Jumbo voudraient importer, 

pour essai, un conteneur de 20’ contenant un mélange des 3 catégories de conserves, 

avec 8 différents types de produits, à l’huile végétale, à la tomate, à l’huile d’olives, 

aux piments … 

Conserves d’olives : 

Il existe un marché intéressant pour les conserves d’olives. La demande porte 

essentiellement sur des marques plus connues par le consommateur angolais (telles 

les marques portugaises…). 

Toutefois, si les produits proposés par les exportateurs marocains sont compétitifs et 

ont un meilleur rapport qualité/prix, les responsables de « Jumbo » pourraient les 

importer, mais en exclusivité sur le marché angolais. 


33

Concernant les Cornichons, les câpre, la mayonnaise et la moutarde : les produits 

portugais prédominent sur le marché. 

Ces produits sont commercialisés sous la marque « UNILEVER », très connue et 

appréciée par les consommateurs angolais. 

Aussi pour introduire des produits nouveaux sur ce marché, il faut déployer beaucoup 

d’efforts en marketing (d’actions promotionnelles notamment en publicité, 

communication, dégustation…). 

Selon le responsable d’achat de Jumbo, il y a possibilité d’acheter,du Maroc, un 

conteneur de 20’ de produits variés : concentrés de tomates, tomates pelées, poudre 

de tomates, conserves d’olives, vinaigres, confiture, cornichons, ketchup …. 

Les responsables de Jumbo sont également disposés à importer, du Maroc, un 

conteneur 20’ de « Yaourt » : notamment des yaourt ayant une longue durée de 

conservation sans qu’il soit nécessaire de les garder au froid d’une manière 

permanente. 

Fromage : en général, la fromagerie est difficile, sa commercialisation nécessite sa 

conservation au froid, or il y a toujours un risque de rupture de la chaîne de froid. 

Mais pour le fromage qui n’a pas besoin d’une réfrigération permanente, les 

responsables de Jumbo sont disposés à importer, du Maroc, un conteneur 20’ de 

fromage varié, tout en acceptant de conserver la marque et l’emballage du fournisseur 

marocain. 

Etiquetage : les étiquettes et notices sur l’emballage des produits doivent être rédigées 

en portugais, avec indication de la composition, ingrédients, date de production et de 

validité du produit. 

Pour la biscuiterie et la confiserie, les produits marocains ont été appréciés par les 

responsables de Jumbo. Mais ces derniers évitent d’importer de nouveaux produits 

car il y a une vive concurrence, une offre abondante commercialisée même dans la 

rue (ou y vend des tonnes). Les produits prédominant sur le marché des biscuits sont 

les produits brésiliens. 

Pour la chocolaterie : Les responsables de Jumbo évitent également l’importation du 

chocolat en raison de la chaleur qui sévit en Angola. Le chocolat nécessite une chaîne 

de froid fiable et une conservation réfrigérée constante, sinon il peut fondre. 

SOCIETE CONTACTEE : « POMOBEL » 

Tél. : 00 244 222 44 63 96 / 44 89 54 

Mobile : 00 244 926 306 952/53 

Fax : 00 244 222 44 73 66 

E-mail : irenepomobel@hotmail.com 

Contact : Irène Antonio Neto (Direction Commerciale) 


34

Activité : Importation et distribution 

Secteur : Produits alimentaires, et accessoirement les produits commercialisés par le 

Supermarché : Cosmétiques, chaussures, articles de cuisine, électroménager, 

habillement, 

RESUME DE L’ENTRETIEN : 

La société « Pomobel » possède 8 supermarchés (de taille moyenne) pour la vente en 

détail, et un supermarché pour la vente en gros. 

Les principaux produits commercialisés : sont les produits alimentaires 

(essentiellement), produits d’hygiène, cosmétiques, (marques espagnole), articles 

d’habillement, chaussures, électroménagers… 

La société « Pomobel » importe pour approvisionner, aussi bien, ses propres 

supermarchés et ses points de ventes, que certaines administrations angolaises. Elle 

fournit notamment des rations alimentaires pour la Police, la Défense et l’Arme 

angolaises (parmi les produits fournis, les conserves de poisson : sardines 

espagnoles, portugaises et asiatiques…). 

La société importe sous sa propre marque. Elle importe également des produits en 

vrac (des semi produits, ou des produits à l’état brut), fait la mise en embouteillage en 

Angola, sous sa propre marque. 

La société « Pomobel » importe pour plus de 1.000 conteneurs 20’ par an, de produits 

alimentaires (essentiellement). 

Elle importe pour plus de 500 conteneurs 20’ seulement pour les fêtes de fin d’année 

(fête de Noël, « journée de la famille », fête de fin d’année).Aussi, la Consommation 

des ménages augmente durant la 2 ème quinzaine du mois de décembre, d’énormes 

achats s’effectuent pendant cette période, c’est la fête dans toutes les maisons). 

Mme Irenne antonio Neto (Directrice commerciale) de « Pomobel » souhaiterait 

recevoir des offres de produits et des prix CIF et FOB (avec le tarif du fret maritime 

Casablanca – Ruanda) de la part des exportateurs marocains. 

La société demande que la date de validité du produit soit supérieure à six mois (les 

marchandises pouvant être bloquées, au port, de quelques jours à un ou deux mois, 

et ce en raison du manque d’infrastructures d’accueil des bateaux, de l’insuffisance 

des aires de stockage, et de la lenteur des procédures administratives,). 

C’est pour cette raison, de nombreuses centrales d’achats exigent que la date de 

validité des produits soit plus longue. 

L’encombrement des bateaux et de marchandises s’explique par le fait que la quasitotalité 

(90%) des besoins de l’Angola, en biens de consommation et bien 

d’équipement, provient de l’extérieur. 


35

SOCIETE CONTACTEE: RAYAN INVESTMENT ANGOLA, LDO 

Tél. 00 244 222 32 30 26 

Fax : 00 244 222 39 68 51 

Contact : Lakshman Kumar, marketing Manager, mobile : 00 244 926 517 803 

Mr Rafael (commercial, mobile : 00 244 923 438 851 / 928 17 33 06) 


Secteur : Produits alimentaires : Biscuiterie, confiserie, chocolaterie, conserves 

alimentaires de sardine, les vins, les pâtes, mayonnaise… 


La société « Rayan Investment Angola » importe essentiellement des produits 

alimentaires 

Son chiffre d’affaires annuel s’élève à environ 250 millions US $. 

La société possède plusieurs points de vente (grands magasins)sur tout le territoire 

angolais. 

Le Directeur Marketing de « RAYAN INVESTMENT ANGOLA LDA », Mr. Lakshman 

Kumar, a beaucoup apprécié les produits alimentaires marocains. 

Il est intéressé particulièrement par les produits suivants : la biscuiterie, la confiserie, 

les conserves de sardines, les vins, les pâtes alimentaires, l’eau minérale, .. 

Mr. Lakshman Kumar souhaiterait recevoir des propositions de produits et des offres 

de prix compétitifs (CIF Luanda) directement de la part des exportateurs marocains. 

SOCIETE CONTACTEE : OVLAS TRADING SA Import-export (société mère dont le 

siège social est au Liban. Tel : 96118447 70/1/4 Fax : 9611844772, Mobile : 961 

3 700 248, Contact : Hassan Tajeddine (D.G) 

Principales filiales : AROSFRAN, AFRIBELA, GOLFRATE. 

Tél. (mobile) : 00 244 923 41 40 00 

Fax : 

E-mail : htajideen@ovlas.trd.com 

Contact : Haj Kacem Tajiddine 

Activité : Importation, distribution et industrie 

Secteur : Produits alimentaires (Biscuits, eau minérale, jus, yaourt, produit laitiers 

conserves de poisson (sardine..), savon, caisses en carton, articles en plastique (produits 

similaires à ceux de la société marocaine « Afriquia Plastic »). 


36


La société « OVLAS TRADING » réalise un chiffre d’affaires à l’importation, en 

Angola, d’environ 150 millions US $. 

La société importe déjà du Maroc notamment des conserves de poisson et du poisson 

congelés, depuis plusieurs années, et ce par le biais de la société mère dont le siège 

social est à Beyrouth / Liban. 

La société « OVLAS TRADING possède, en Angola, 3 filiales : AROSFRAN 

(Import/export), AFRIBELA (produits alimentaires) GOLFRATE (transport). 

Les produits importés : essentiellement des produits alimentaires (biscuits, eaux 

minérales, conserves de poisson, jus de fruit, yaourt), savon, caisses en carton, 

articles en plastique (dont la société est également productrice). 

Les droits de douane pour l’importation des produits alimentaires sont de l’ordre de 

30% (taxes et autres droits d’entrée compris). 

1- les produits alimentaires de la société marocaine « VMM » ont été appréciés par la 

société OLVAS trading qui est intéressée notamment par les produits suivants : 

conserves de sardines, olives, confitures, cornichons, oreillons d’abricots en 

conserves… 

2 la société est également intéressée par les produits de la société marocaine 

« UNIMER-VCR » qui ont suscité beaucoup d’intérêt notamment les conserves de 

sardines et d’olives. 

Pour les conserves de sardines, la société importe environ 150 conteneurs de 20’ par 

an. Les responsables de OLVAS Trading préfèrent importer sous leur propre marque. 

Ceci faciliterait la tâche, également, aux exportateurs qui veulent éviter de mettre des 

étiquettes en portugais sur l’emballage des produits destinés à l’Angola. 

3 - Fromage fondu 

Mr Kacem Tajideen, patron de la société OLVAS Trading, est également intéressé par 

les fromages fondus du Maroc (société les fromageries de doukkala » dont il a 

apprécié la qualité. Il voudrait bien en importer en Angola si les prix sont compétitifs. 

Actuellement la société importe du fromage, principalement, de l’Egypte dont la qualité 

est relativement satisfaisante (gamme moyenne). 

Les importations de la société sont de l’ordre de 4 à 5 conteneurs 20’ par an. 

La société est ouverte à toute offre de produits du secteur agroalimentaire pour vu que 

les prix soient compétitifs. Les responsables de la société souhaiteraient recevoir le 

plutôt possible des offres de prix intéressants de la part des producteurs et 

exportateurs marocains de tous ces produits, 


37

Quant au mode de paiement, la société règle par lettre de crédit ou par contre 

remboursement (paiement contre document). 

Le marché angolais de produits alimentaires : 

Le marché angolais de produits alimentaires est un marché porteur. Il est estimé « à 

l’importation »à 1,4% milliard dollars en 2006 (soit environ 14%du total des 

importations). 

L’émergence d’une classe de consommateurs angolais disposant d’un pouvoir d’achat 

relativement élevé a entraîné un développement de flux de produits de gamme 

moyenne et de haut de gamme. 

La progression régulière de la consommation des ménages (20% par an) a permis le 

développement de la grande distribution. Ainsi de nombreuses grandes surfaces de 

vente apparaissent, avec des centrales d’achats qui disposent de leurs propres 

réseaux et points de vente et qui importent directement leurs marchandises. 

II / Importance et concurrence du marché des produits identifiés : 

1 / conserves de poisson : 

Le marché des conserves de poissons, à l’importation, est estimé à 28 millions de 

dollars en 2006, dont 15,5 millions dollars de sardines et maquereaux fournis 

essentiellement par le Maroc avec une par de marché de 85% (13,2 millions dollars) 

suivi par le Thaïlande (6%), le Portugal (4%), le Brésil et l’Afrique du sud (1% chacun). 

2 / conserves de légumes et de fruits : 

Le marché angolais de conserves de légumes et de fruits, à l’importation, est évalué à 

63 millions dollars en 2006. 

a) Conserves de tomates : 

Ce marché estimé à 28 millions dollars, est dominé par l’Italie fournissant 72% des 

importations, suivie par la Chine (26%) et le Portugal (2%). 

b) Conserves de légumes divers : 

Les importations angolaises des conserves de légumes ont atteint une valeur de 10 

millions US $ en 2006, dont : 

● 3 millions $ pour les préparation de pommes de terre. 

● 1,4 million $ pour les conserves de petits pois. 

●1 million $ pour les conserves d’olives. 


38

Ce marché des conserves de légumes est approvisionné à 86% par 3 pays 

fournisseurs : le Portugal (58%) l’Italie (17%) et la Belgique (11%). Ils sont suivis de 

loin par la France (5%), l’Afrique du sud (3%), le Brésil et les USA(2% chacun), la 

Chine (1%). 

Il est à noter que le Portugal accapare, également, la quasi totalité du marché des 

conserves d’olives en fournissant 97% des importations angolaises. 

c) Jus de fruits et légumes : 

Le marché angolais des jus de fruits, à l’importation, a atteint une valeur de 19 millions 

US $ en 2006, dont : 

● 12% pour les jus d‘oranges (2,2 millions $) 

● 7% pour le jus d’ananas (1,3 millions $) 

● 5% pour le jus de pommes (1 millions $) 

Ce marché est dominé à 94% par 3 concurrents : le Portugal (56%), l’Afrique du Sud 

(23%) et le Brésil (15%), suivis par le Pays Bas (2%) et les USA et Chypre (1% 

chacun). 

Il est à noter que le Portugal et l’Afrique du sud fournissent également 85% des 

besoins du marché en jus d’orange, le reste est fourni essentiellement par les Pays 

Bas (7%) et le Brésil (5%). 

d) Confitures et marmelades : 

Le marché angolais des Confitures et marmelades, à l’importation, est approvisionné à 

67% par le Brésil, suivi par le Portugal (15%), la Turquie (8%), la Colombie (3%), 

l’Afrique du sud et Oman (2% chacun), le USA (1%). 

3 / Fromage fondu : 

Les marché du Fromage fondu, est estimé à plus de 1,8 million $ en 2006. Ce marché 

est approvisionné pour 89% par le Maroc (1,6 millions $) suivi par la France à 

concurrence de 5% (84000 $), le Portugal (3%) et le Pays Bas (2%). 

4 / Pour la biscuiterie, chocolaterie et confiserie : Le marché angolais a importé pour 

une valeur de 31 millions $ en 2006, dont : 

● 16 millions $ pour les produits de la biscuiterie qui sont fournis à 90% par 3 pays : 

le Brésil (67%), le Portugal (15%), la Turquie (8%), la Colombie (3%). Viennent après 

des petits fournisseurs : la Colombie (3%), l’Afrique du Sud et Oman (2% chacun), les 

USA (1%). 

● 9 millions $ pour les produits de la confiserie et les sucreries qui sont fournis par 

le Brésil (56%), suivi de l’Afrique du sud (17%), Oman et le Portugal (8% chacun), la 

Chine et le Pakistan (4% chacun) l’Indonésie et la France (1% chacun). 


39

● 6 million $ pour les produits de la chocolaterie : Ce marché est accaparé à 90% 

par 3 fournisseurs : l’Afrique du sud (52%), Brésil (23%) et le Portugal (15%), suivi de 

loin par les Pays Bas et la France (3% chacun), Oman, Pakistan, Italie et Belgique 

(1% chacun). 

II / CHIMIE ET PARACHIMIE 

1) ARTICLES EN PLASTIQUE 

SOCIETE CONTACTEE : OVLAS TRADING SA Import-export (société mère dont le 

siège social est au Liban. Tel : 96118447 70/1/4 Fax : 9611844772, Mobile : 961 

3 700 248, Contact : Hassan Tajeddine (D.G) 

Principales filiales : AROSFRAN, AFRIBELA, GOLFRATE. 

Tél. (mobile) : 00 244 923 41 40 00 

Fax : 

E-mail : htajideen@ovlas.trd.com 

Site web : 

Contact : Haj Kacem Tajiddine 

Activité : Importation, distribution et industrie 

Secteur : Produits alimentaires (Biscuits, eau minérale, jus, yaourt, produit laitiers 

conserves de poisson (sardine..), savon, caisses en carton, articles en plastique (produits 

similaires à ceux de la société marocaine « Afriquia Plastic »). 


La société possède une unité de production des articles en plastique, en Angola, 

(poubelles, palettes, caisses, chaises, sceaux ….), de gamme moyenne. 

La société dispose de 300 moules (300 types de produits) . Elle produit environ 1.300 

tonnes par mois d’articles en plastique. 

Elle dispose également d’un réseau de distribution sur tout le territoire angolais. 

Selon Mr Kaceem Tajeddine, la production couvre environ 70% des besoins de 

l’Angola. Ses produits sont de bonne qualité et sont plus compétitifs que les produits 

importés. Les clients de la société sont essentiellement des particuliers. 

Toutefois, les produits marocains (société « IFRIQUIA PLASTIC »), ont suscité de 

l’intérêt pour les responsables de « OLVAS Trading ». Ils ont été appréciés pour leur 

qualité et leur coté pratique (notamment pour les grandes poubelles disposant de 

roues (poubelles à roues), contrairement aux produits locaux qui n’en ont pas. 

La société étudiera le marché pour les produits marocains et pourrait envisager de les 

importer afin de compléter sa gamme d’articles produite localement, surtout si les prix 

offerts par les exportateurs marocains sont intéressants. 


40

Le marché angolais d’articles en plastique : 

Les importations angolaises des articles d’hygiène, de transport et d’emballage 

(boites, caisses, poubelles, casiers et similaires) en plastique, ont atteint environ 7 

millions $ en 2006. 

Pour les articles d’hygiène en plastique, le marché angolais en a importé pour environ 

4 millions $, dont 84% ont été fournis par 6 pays : le Portugal (27%), la Chine (21%), 

l’Italie et l’Afrique du Sud (11% chacun), le Brésil et l’Allemagne (7% chacun). 

La Cote d’Ivoire est le 2 ème pays africain après l’Afrique du Sud, avec une part de 

marché de 1%. 

Pour les articles de transport et d’emballage en plastique (boites, caisses, poubelles, 

casiers et similaires), le marché est estimé à environ 3 millions $ en 2006. 

Il est approvisionné à 74% par 3 pays : le Portugal (32%), l’Afrique du Sud (23%) et le 

Mozambique (19%). Ils sont suivis de loin par les Pays-Bas (5%), la France (4%), 

l’Allemagne (3%). 

La Tanzanie est le 3 ème fournisseur africain après l’Afrique du Sud et le Mozambique, 

avec une part de marché de 1%. 

2) PRODUITS PHARMACEUTIQUES ET MEDICAMENTS 

ORGANISMES CONTACTE : 

DIRECTION NATIONALE DES MEDICAMENTS ET EQUIPEMENT / 

MINISTRE DE LA SANTE 

Tél. : mobile : 00 244 926 731 474 / 912 847 892 

Fax : 00 244 222 32 81 66 

E-mail : Boaventura.aao@gmail.com 

Site web : 

Contact : Boaventura Moura (National Director) 

-Mateus Fernandes (Chef Dept des médicaments et produits sanitaires) 

secrétaire général de « ASSOFARMA » 

Tel : 00 244 912 507 790 / 923 400 935 

Email : mateusangola@hotmail.com.br 

Secteur d’activité : Direction Nationale des Médicaments et équipement sanitaire 


-Disposition de la partie angolaise à coopérer avec le Maroc dans le domaine de la 

Santé en général et dans le secteur des médicaments et équipement médical en 

particulier, et ce en vue du développement des échanges et de renforcement de la 

capacité de production des produits pharmaceutiques en Angola. 


41

- La production locale de médicaments est très faible, elle est le fait d’une seule unité 

de production (Angolomedica). Cette société qui a vu sa gestion confiée au secteur 

privée, connaît toujours des difficultés et se heurte à de nouveaux problèmes (manque 

d’eau potable, d’entretien, d équipement et de matière premières). 

La totalité des besoins en médicaments sont, actuellement, importés. 

Les importations se font aussi bien par le secteur privé que par le secteur public. 

Le secteur public importe sur la base d’un programme d’approvisionnement portant 

sur des médicaments, produits pharmaceutiques de base ainsi que sur l’équipement 

et matériel médicaux et ce pour approvisionner des centres de soin, de santé primaire 

(hôpitaux,et dispensaires de l’ensemble du pays). 

Les achats sont assurés par le gouvernement à travers des appels d’offres 

internationaux qui sont publiés dans les journaux. (Les appels d’offres ainsi qui les 

cahiers de charge sont disponibles au Ministère de la santé). Les achats du secteur 

public varient entre 8 à 12 millions de dollars. 

Les principales entreprises soumissionnaires (qui gagnent souvent les appels d’offres) 

sont la société .danoise « AIDI » « International Despatch Association) et la société 

hollandaise « Mission Pharm » 

Ces deux principaux fournisseurs sont des entreprises reconnues et agréées par 

l’OMS. 

Quant au secteur privé, il est représenté par des importateurs et 

importateurs/distributeurs couvrant, souvent, l’ensemble du territoire. 

En Angola, il existe une centaine de grands distributeurs qui sont officiellement 

enregistrés auprès de la direction des médicaments et équipements au Ministère de la 

santé. 

La commercialisation et la distribution sont régies par la loi n° 36/92 du 7/8/1992 

publiée au Bulletin Officiel. Un texte de loi sur la politique pharmaceutique nationale 

est en cours d’élaboration. Ce texte régit la production, la distribution et l’inspection 

des médicaments et produits pharmaceutiques. 

Les médicaments fabriqués localement ou importés sont soumis au contrôle à la 

direction des médicaments au ministère de la santé. 

Cette direction est entrain d’élaborer tout un ensemble de procédures en vue de 

mettre en place un system de garantie permettant de préserver la qualité et l’efficacité 

des médicaments. 

Un projet de création d’un département « Pharmaco-vigilence » est en cours 

d’installation. Il aura pour mission la confirmation de la qualité des produits. 

Actuellement, il n’existe pas de système de contrôle rigoureux, en Angola. 


42

Il n’y a pas de loi régissant la politique nationale de médicaments. 

Il n’y a pas de registre officiel ou sont inscrit et répertoriés tous les produits et toutes 

les entreprise du secteur. 

Il n’y a pas de laboratoires perfectionnés d’analyse et de contrôle permettant de 

procéder à des inspections systématiques. 

Toutefois, toutes les demandes d’achats d’importation des médicaments, produits 

pharmaceutique et équipement médical sont soumis à une autorisation auprès de la 

« Direction National des médicaments » (au Ministère de la santé) et font, également 

l’objet d’inspection à l’entrée de l’Angola. (Dans le cadre de la réglementation générale 

« psycho-tropico-narcotique). 

● Observation :Les responsables angolais de la Direction Nationale des médica ments 

et équipement, souhaiteraient recevoir une invitation de la part de leurs homologues 

marocains (ou autres responsable dans le secteur médical) en vue de visiter le Maroc 

pour connaître les potentialités du secteurs des médicaments et équipement médical, 

visiter les unités de productions, les laboratoires d’analyses et de contrôle, les 

expositions, et prendre connaissance de l’expérience marocaine dans le domaine de 

la santé publique… 

Leurs centres d’intérêt sont, outre l’importation, le renforcement de leur capacité de 

production et de fabrication (Investissements, coproduction, partenariat), la formation, 

assistance en matière d’encadrement médical (la Tunisie a envoyé, dans le cadre d’un 

accord de coopération avec l’Angola, 300 médecins). 

LE MARCHE ET LES PRINCIPAUX FOURNISSEURS DES PRODUITS PHARMA- 

CEUTIQUES : 

En Angola, l’offre médicale s’améliore. Des établissements privés appa -raissent. La 

classe moyenne de la population achète des médicaments originaux. Selon la 

législation angolaise, la commercialisation des produits génériques est libre et ne fait 

l’objet d’aucune homologation au préalable. 

Le marché angolais de produits pharmaceutiques, à l’importation, a atteint une valeur 

de l’ordre de 71 millions $ en 2006, dont 88% sont fournis par 5 pays : le Portugal 

avec une part de marché de 51%, la Chine (12%), le Brésil (10%), la France (8%) et la 

Belgique (7%). Ils sont suivis par la Suisse (3%), le Pays Bas et la Jordanie (2% 

chacun), l’Afrique du sud et l’Allemagne (1% chacun). 

3) PRODUITS COSMETIQUES ET PARFUMERIE 

SOCIETE CONTACTEE : WOLDING.AC INTERNATIONAL TRADING,LDA 

Tél : Mobile: 00 244 932 691 945 

Fax : 

E-mail : Carlos.cavalho@woldingac.com 

Contact: Carlos Carvalho (D.C) 


43

Activité : Import Export, vente et distribution 

Secteur : Produits cosmétiques, de toilette, soin de la peau, crèmes, maquillage, 

shampoing 

Résumé de l’entretien : Les produits marocains (essentiellement pour soins de la 

peau, du visage ...) ont suscité beaucoup d’intérêt auprès des importateurs angolais 

qui souhaiteraient recevoir plus d’information sur les produits , des échantillons ainsi 

qu’une offre de prix compétitifs. 

Les responsables de la société contactée sont, également, intéressés par la 

représentation et le partenariat avec leurs homologues marocains. 

LE MARCHE ANGOLAIS ET LES PRINCIPAUX FOURNISSEURS DES PRODUITS 

COSMETIQUES 

Le marché angolais des produits cosmétiques, préparations capillaires et parfumerie, 

à l’importation, est estimé à 26 millions de dollars en 2006. 

- Pour les produits de beauté, maquillage et soins de la peau, les importations ont 

atteint 10.3 millions de dollars et sont fournis à 90% par 6 pays : l’Afrique du sud 

(38%), la Cote d’Ivoire (23%), le Portugal (15%), les USA et la France (5% chacun), et 

le Brésil (4%). Ils sont suivis par la Thaïlande et le Sénégal (3% chacun), l’Italie, 

l’Indonésie et la Belgique (1% chacun). 

- Pour les préparations capillaires et shampoings, le marché est approvisionné à 74% 

par l’Afrique du Sud, suivie de loin par le Portugal (10%), le Brésil (7%), et la Cote 

d’Ivoire (3%). 

- Quant aux parfums et eaux de toilette, le marché angolais en a importé pour une 

valeur de 4,3 millions $ en 2006. 

Ces importations ont été fournies à 90% par 5 pays : le Portugal (34%), la Cote 

d’Ivoire (20%), l’Allemagne (16%), la France (13%), et le Brésil (7%). Ils sont suivis par 

l’Afrique du Sud 3%), le Sénégal (2%). 

III /ELECTROMECANIQUE 

1) MATERIEL ELECTRIQUE (CABLES ET TRANSFORMATEURS) 

a) SOCIETE CONTACTEE : SOCIETE SPFA (SOCIETE DE PARTICIPATION 

FINANCIERE ANGOLA ) 

Tél. : 00 244 222 33 77 64 

Mobile : 00 244 923 305 979 

Fax : 00 244 222 310 213 

E-mail : georges@spfa.ws 

Site web : www.spfa.ws 

Contact : Georges Choucair( Directeur Général CEO ) 

Abdelhamid Berrada (architecte de la société SPFA) 


44

Activité : Construction, Importation du matériel et équipement pour la construction et 

BTP, importation des câbles et transformateurs électriques 

Secteur : Construction bâtiment BTP 


- le président de la société SPFA (Mr George CHOUCAIR) est d’origine libanaise mais 

il possède la nationalité sénégalaise et française. 

Mr G. CHOUCAIR qui est consul honoraire du Sénégal à Luanda est un homme 

d’affaires bien introduit et considéré en angola. 

Il se considère comme ami du Maroc et des marocains qu’il connaît bien et avec 

lesquels il souhaiterait faire de bonnes affaires. 

A cet égard, il est fier de son partenariat fructueux qu’il entreprend avec l’architecte 

marocain (Abdelhamid BERRADA) très connu à Luanda pour ses compétences 

professionnelles et ses belles réalisations en matière de la construction immobilière. 

Selon Mr CHOUCAIR, les marocains peuvent être sollicités pour leurs expertises et 

leur savoir faire technique dans plusieurs domaines tels que le bâtiment et les travaux 

publics. Ils peuvent accéder au marché notamment par le biais de bons partenaires 

locaux crédible et disposant de préférence d’une grande surface financière. 

Sur le marché des BTP, la Chine (nouveau concurrent) détient une importante part de 

ce marché, grâce notamment à son apport en financement et des lignes de crédits. 

Mais le produit chinois est connu pour sa qualité très moyenne dont le risque est de 

tout refaire. 

Par ailleurs des produits marocains d’équipement électrique ont suscité l’intérêt de Mr 

George CHOUCAIR, il s’agit notamment de câbles et transformateurs électriques qu’il 

souhaiterait importer du Maroc à condition qu’ils soient compétitifs et de bonne qualité. 

IL souhaiterait recevoir des offres de prix de la part des exportateurs marocains aussi 

bien pour les produits d’équipement électrique que pour le matériel et matériaux de 

construction et PTB. 

Il préfère traiter notamment avec des fabricants marocains qui exportent déjà vers 

l’Europe et qui sont agréés par les autorités européennes pour ce qui est des normes. 

Pour Mr CHOUCAIR, le marché des produits, matériel et équipement électriques est 

un marché porteur. Un marché important existe pour les équipements de moyenne et 

basse tension, les onduleurs, les générateurs et transformateurs (à Luanda par 

exemple, chaque grand immeuble est doté d’un générateur électrique en raison des 

coupures fréquents d’électricité. 

Selon Mr CHOUCAIR, il existe, en Angola, plusieurs opérateurs dans le domaine 

d’équipement électrique qui seraient également intéressés par les produits marocains 

aussi bien dans le secteur privé (où il y a une multitude d’importateurs), que dans le 


45

secteur public (où deux importantes entreprises publiques prédominent : « ENE » qui 

est un producteur et fournisseur de l’énergie électrique et «EDEL » qui est chargé de 

la distribution électrique. 

b) SOCIETE CONTACTEE : ELECTRO G.E., lda 

Tél. : 00 244 222 447 653 

Mobile : 00 244 912 523 751 / 923 760 560 

Fax : 00 244 222 447 653 

E-mail : 

Site web : 

Contact : Jaime Augusto Adriano (gérant associé) 

Activité : Prestation de service en électricité, Importation de matériel électrique, des 

câbles et transformateurs électriques. 

Secteur : Matériel et équipement électrique 


. 

Selon le Directeur de la société « ELECTRO GE LDT », Mr Jame Augusto ADRIANO 

(dont l’épouse travaille à l’ambassade de l’Angola à Rabat), la société a acheté 20.000 

mètres de câbles de haute, moyenne et basse tension en 2007. 

La société importe également des transformateurs de 15 à 30 KV., de différents 

niveaux de puissance (de 100 à 1000 KVA). 

Elle importe en moyenne entre 70 à 80 postes de transformation par an. 

Elle achète également les accessoires de transformateurs et connecteurs (isolateurs, 

bornes …). 

Selon Mr Jame Augusto, la société réalise un chiffre d’affaire global de 3 à 4 millions 

US dollars par an. 

La société importe directement de l’Etranger, mais elle s’approvisionne, parfois, 

également, sur place, auprès d’autres importateurs et ce en vue d’éviter des ruptures 

de stocks (causés par des problèmes de transports des et des retards de livraisons). 

Mr Jame Angusto a beaucoup apprécié les produits marocains, notamment les 

transformateurs de la société « energy transfo » ainsi que les produits et services de la 

société « les ateliers AM » (transformateurs, accessoires et maintenance). 

Le directeur de la société souhaiterait entrer en contact avec les exportateurs 

marocains des dits produits tout en souhaitant recevoir des informations détaillées 

ainsi que des offres de prix intéressants. 


46

c) SOCIETE CONTACTEE : EST/ESTPOR 

Tél : 00 244 222 44 09 23 

Mobile : 00 244 924 125 376 

Fax : 00 244 222 44 09 23 

E-mail : estpor@estpor.ao.com 

Site web : www.estpor-ao.com 

Contact : Dr Miguel Repolho (Commercial Manager) 

Activité : Import Export, distribution 

Secteur : Electricité industrielle, electrical boards, structured cabling system 

Câbles électriques et transformateurs électriques 


Les câbles et les transformateurs électriques marocains ont suscité de l’intérêt au 

responsable commercial de la société EST/ESTPOR qui souhaiterait recevoir des 

catalogues, échantillons et des offres de prix compétitifs de la part des fabricants et 

exportateurs marocains de ces produits. 

LE SECTEUR DE L’ELECTRICITE 

En Angola le réseau électrique se modernise avec une forte participation de certains 

pays notamment la Chine. Une réforme du secteur d’électricité est en cours 

d’élaboration. D’autre part, plusieurs activités font, actuellement, l’objet de 

privatisation. 

Un marché important existe pour les équipements de moyenne et basse tension, les 

câbles les onduleurs, les générateurs et transformateurs électriques. 

Le Ministère de l’énergie assure la tutelle du secteur à travers 2 entités publiques : 

« ENE » (Empressa Nacional de Electricidade) et « EDEL » (Empressa de Distribuiçao 

de Electricidade de Luanda). 

- La société « ENE » est responsable de la production sur tout le territoire angolais. 

- Pour ce qui est de la distribution, l’organisation angolaise distingue Luanda 

(la Capitale), dont la distribution électrique a été confiée à « EDEL », le reste du pays 

confié à « ENE », avec la possibilité pour des sociétés privées du secteur minier 

d’opérer à l’Est. 

Systèmes et réseaux de distribution, de transport et de transformation électriques en 

Angola : 

- Le nord de l’Angola dispose de 9 sous-stations électriques reliées par un réseau de 

220 KV, 150 KV et 60KV de près de 1000 Km. 

La construction de plusieurs lignes haute tension et sous-stations est prévue dans 

cette région. 


47

- Le Centre (Benguela) est équipé de 6 sous-stations reliées par un réseau de 420 km 

à 150KV et 60KV. 

Les sous-stations ainsi que les réseaux de basse et moyenne tension de 5 localités 

feront l’objet de travaux de réhabilitation. 

- Le Sud (Namibe) dispose de 6 sous-stations interconnectées par 620 km de 

câblages à 150 KV et 60 KV. Un programme de réhabilitation est en cours . 

Le réseau de Luanda comporte 6 sous-stations en activité, 410 postes de 

transformation publics, 350 postes de transformation privés reliés par 1000 km de 

câbles souterrains et 45 km de lignes aériennes de 15 KV, 750 armoires de 

distribution interconnectées par plus de 11 000 km de câbles souterrains et 580 km 

de lignes aériennes. 

Un programme de réhabilitation est en cours de réalisation. Il est financé sur ligne de 

crédit chinoise. Il sera exécuté en 4 étapes : 

1. Pose de 60 postes de transformation et extension de réseaux de moyenne et 

basse tension, 

2. Pose de 127 postes de transformation et construction de 2 sous-stations, 

3. Réhabilitation des réseaux de basse et moyenne tension de la zone 

Centre/Sud de Luanda, 

4. Construction de 5 sous-stations , électrification de 55 km2. 

Par ailleurs, un projet de couloir occidental mené par « SADC » (Southern Africa 

Development Community) d’un montant de 4 milliards $, doit permettre 

l’interconnexion des réseaux électriques angolais, congolais, namibien, botswanais, 

sud-africain. 

La ligne à haute tension prévue parcourra 3000 km et partira du barrage d’Inga 

(R.D.du Congo). 

Le projet devrait permettre à l’Angola d’exploiter le potentiel du fleuve Kwanza. 

Objectifs de la politique et des réformes du secteur en cour : 

� Dynamiser et accélérer le processus d’électrification, 

� Assurer une industrie de production soutenable à moyen et long terme, 

� Améliorer progressivement la qualité de l’approvisionnement et du service, 

� Mobiliser les ressources nécessaires à l’expansion du secteur, 

� Promouvoir le développement d’institutions et d’opérateurs financièrement 

viables et techniquement efficients, 

� Promouvoir progressivement une concurrence à tous les niveaux, 

� Stimuler la participation du secteur privé dans la mise en état des 

infrastructures. 


48

LE MARCHE ANGOLAIS DES CABLES ET DE TRANFORMATEURS 

ELECTRIQUES 

1-/ Câbles électriques : 

Le marché angolais de câbles et fils électrique, à l’importation, est évalué à 97 

millions de dollars en 2006. 

Ce marché est dominé par 3 principaux pays concurrents fournissant 82% des achats 

extérieurs, à savoir la Norvège (36%), le Portugal (30%) et la Chine (16%). 

Ils sont suivis par des fournisseurs de taille moyenne : le Brésil (4%), la France et les 

USA (3% chacun). 

Et par des petits fournisseurs : l’Afrique du sud et la Russie (2% chacun), la Corée du 

sud, l’Angleterre, l’Allemagne et le Sénégal (1% chacun). 

2-/ Transformateurs et convertisseurs électriques : 

Les importations angolaises de transformateurs et convertisseurs électriques ont 

atteint 41 millions de dollars en 2006. Le marché est approvisionné à 82% par 5 

pays : la Chine (35%), le Portugal (20%), la France (12%), l’Italie (8%) et l’Afrique du 

sud (7%). 

Ils sont suivis par des fournisseurs de taille moyenne et petite taille : le Brésil (5%), 

Corée du sud (4%), le Pays Bas et Hongkong (2% chacun) et les US (1%). 

2) INFORMATIQUE 

SOCIETE CONTACTEE : société « If’s » Informatica Formaçao e Serviços,lda 

(Informatique, formation et services) 

Tél : 00 244 222 31 08 18 / 31 16 27 

Mobile : 00 244 912 300 391 / 923 344 102 

Fax : 00 244 222 31 07 71 

E-mail : ifs@àifsmedia.net 

Contact: Alberto Raposo (D.G) 

Activité : Importation, partenariat, représentation, vente, distribution, formation 

Secteur : Informatique, software (logiels et systèmes et solutions), Hardware 

(matériel informatique), Vente, Formation 


La société « If’s » (informatique, formation et services) est encore jeune, elle est créée 

en 2003. 

Elle a 4 sortes d’activités : 

- Service de formation en informatique, 

- Service de gestion (informatique) des entreprises 


49

- Service de développement de projets software, création de site web, applications 

informatiques spécialisées (comptabilité, ou dans le cadre de développement d’un 

système informatique…), 

- Service de commercialisation et de vente d’équipement, d’accessoires informatiques 

et assistance technique… 

Mais, en général, la société fournit des prestations de services informatiques. 

Les clients de la société sont essentiellement les banques, les entreprises publiques, 

les ministères, en plus de la formation pour les particuliers (exemple : formation pour 

le personnel de « SONANGOL », Société Nouvelle des Hydrocarbures et Lubrifiants 

de l’Angola). 

Les partenaires de la société sont essentiellement des brésiliens (dans la production 

de software et dans le domaine de la formation) ainsi que des entreprises assurant le 

service Internet (notamment la société « WIRELESS »). 

La société « If’s » comprend, actuellement, deux responsables et une quinzaine 

d’employés. Son Chiffre d’Affaires a atteint 600.000 $ en 2007. 

La société propose ses services en tant qu’intermédiaire, agent distributeur, ou 

représentant / partenaire aux entreprises marocaines du secteur informatique. Elle est 

ouverte à toute proposition de partenariat dans tous les domaines de la technologie de 

l’informatique. 

LE MARCHE ET SECTEURS INFORMATIQUES EN ANGOLA : 

Le secteur de la technologie de l’information est en croissance rapide et en 

amélioration constante. Le marché devient de plus en plus important aussi bien au 

niveau du hardware que pour le software. 

Les entreprises s’intéressent de plus en plus aux systèmes informatiques. 

De nombreuses entreprises publiques et privées accordent une importance majeure à 

la technologie de l’information comme support de gestion de leurs activités et leur 

développement. 

Ainsi, en informatique, le développement est rigoureux et se traduit par une 

informatisation des administrations, des entreprises, de l’enseignement, ecommerce… 

Les principaux pays fournisseurs de systèmes et solutions informatiques sont le 

Portugal, l’Afrique du Sud, les USA, l’Allemagne et la France. 

L’Angola travaille, généralement avec les grandes marques. Les grandes firmes 

internationales y sont bien implantées (IBM, Microsoft, Oracle, Micro Sun). 


50

Le brésil à des difficultés pour pénétrer et s’installer sur ce marché, et ce, en raison 

des taxes fiscales et douanières à l’exportation, des retards de livraison du fait de 

l’éloignement géographique). 

Par ailleurs, la société est également intéressée par un partenariat dans le domaine 

agricole et dans l’industrie de transformation (agro-industrie) l’Angola dispose de 

beaucoup de matériel 1 ère agro alimentaires… 

La société possède des terres agricoles (42 hectares) et pourra en acheter d’autres en 

cas de besoin, et dispose de locaux pour l’installation d’unités de production et de 

transformation. 

3) PIECES DETACHEES POUR VEHICULES AUTOMOBILES 

(filtres, freins, pistons et chemises / pistons) 

SOCIETE CONTACTEE : SALMA TRADING LDA 

(commerce & prestations de services) 

Tél : 00 244 222 43 00 59 

Mobile : 00 244 924 790 000 

Fax : 00 244 222 43 04 97 

E-mail : bonaahmed@hotmail.com / salma.trading@hotmail.com 

Contact : Bona Ahmed (Général Manager) 

Activité : Import-export, vente et distribution 

Secteur : Importation et vente de voitures neuves 

Pièces détachés auto, articles de ménage et de maison, boulangerie, 


La société salma Trading possède une autre société à Dubaï (« SAFELINE ») qui lui 

fournit de la marchandise à partir de Dubaï. 

Selon Mr BONA Ahmed (Directeur Général), 80 à 90% des importations de « SALMA 

TRADING », en Angola, en voitures, pièces détachées et accessoires automobiles, 

articles de ménages et de maison, sont effectuées à travers « SAFELINE ». 

Par ailleurs, outre les pièces détachées et accessoires automobile, le responsable de 

la société « Salma Trading » est également intéressé par des produits agroalimentaires 

(biscuits, huile d’olives, conserves de sardines) peintures, mobilier 

(bureaux, meubles pour chambre à coucher, literie, pour salle à manger, chaises). 

Il voudrait entrer en contact direct avec les producteurs et exportateurs marocains qui 

pourraient lui envoyer des catalogues, des échantillons et des offres de prix bien 

étudiés. 

En général, la marge bénéficiaire accordée par la loi en vigueur, en Angola, est de 

39% pour tous les niveaux (importateur/grossiste/détaillant). 


51

Quant au mode de paiement, il s’effectue, souvent, par lettre de crédit irrévocable et 

confirmée. 

Problème de transport : encombrement et congestion du port d’où de longs attentes 

des bateaux au large de la mer, ce qui entraîne des retards de livraison des 

marchandises. 

Ces attentes engendrent des dépenses supplémentaires aux compagnies de 

transport qui les répercutent sur l’importateur. 

Aussi, les prix du transport ne cesse d’augmenter (un conteneur de 40’ DUBAI – 

LUANDA, coûte 11.000 $, environ 2000$ de Nouadhibou, et de 2500$ de 

Casablanca). 

SOCIETE CONTACTEE : MULTI-AUTO 

Tél : 00 244 222 39 05 94 

Mobile : 00 244 924 135 822 

Fax : 00 244 222 33 95 36 

E-mail : Jose.freitas@mcoutinho.pt 

Site web : 

Contact : José Freitas (D.C) (portugais qui a vécu au Maroc) 

Activité : Importation et vente 

Secteur : automobiles et pièces de rechange 


la société est encore jeune, elle est créée en 2006. 

La société importe les voitures des marques suivantes : Toyota, Mazda, Land-Rover, 

Ford. 

Toutes les importations se font à travers la société mère, basée au Portugal (Group 

MCOUTINHO). 

Toutefois, s’il y a une offre intéressante et compétitive de la part des exportateurs 

marocains, la société pourrait recommander leur achat (pour l’Angola) auprès de la 

société mère qui pourrait même importer pour le Portugal. 

Il existe un marché informel très important pour les voitures et les pièces de rechange 

pour véhicules automobiles (en dehors du circuit officiel). 

Selon Mr José Freitas, directeur commercial de la société (un portugais ayant vécu au 

Maroc), le marché global (réel) pour les voitures Toyota, par exemple, représente 13 

fois le marché Toyota officiel (d’où l’importance du circuit informel). 

De même, le marché informel des pièces de rechange pour automobiles, représente 

10 fois plus le marché officiel déclaré (ce sont les séquelles de la guerre civile, car à 

cette époque tout le marché angolais était informel. 


52

En Angola,, Il y a des « espaces » et des zones spécifiques pour les marchés 

informels, où opèrent un nombre extrêmement important de commerçants 

(importateurs, vendeurs ) et d’acheteurs (on y trouve toutes sortes de pièces, et même 

des moteurs d’avion). 

Le plus grand marché informel des pièces de rechange c’est le marché du Golfe 

« MERCADO DE GOLFE » (les autorités angolaises essaient de regrouper et installer 

ces marchands dans le cadre d’un marché régulier mais compte tenu de l’ampleur de 

ce phénomène, sa disparition n’est envisageable qu’à moyen ou long terme). 

Toutefois, et malgré l’immensité du marché informel, il y a un manque 

d’approvisionnement de pièces de rechange pour automobiles (la demande étant 

supérieure à l’offre). D’ailleurs, c’est pour cette raison que de nombreuses sociétés 

(régulières) s’approvisionnent, parfois, auprès de ce marché informel. 

Les principaux fournisseurs de pièces de rechange pour automobiles sont : DUBAI et 

l’Afrique du Sud (l’Afrique du sud fabrique des pièces détachées et fait le montage de 

certaines marques de voitures (telle Toyota), elle produit et importe également de 

l’Asie pour réexporter (plusieurs importateurs angolais préfèrent s’approvisionner de 

l’Afrique du sud, et ce pour d’éviter le système de payement de la Zone Euro qui rend 

les produits importés trop chers). 

Ainsi en général, le marché angolais des voitures et pièces de rechanges est 

essentiellement asiatique (japon notamment) . 

Les marques non asiatiques sont également présentées sur le marché angolais. La 

société « TDA » (TEIXEIRA DUARTE ANGOLA) a la représentation exclusive des 

marques : Peugeot, Renault, Nissan, Chevrolet. 

La société « TDA » opère également dans le secteur des BTP (construction, génie 

civile, bâtiment et travaux publics). Elle est entrain de construire un immense bâtiment 

(le plus grand centre commercial, en Angola, destiné à l’exposition, la vente de 

voitures et des pièces de rechanges, ainsi que le services après vente, notamment 

pour les marques de voitures qu’elle représente. 

CARACTERISTIQUES DU MARCHE DES PIECES DE RECHANGE POUR 

VEHECULES AUTOMOBILES 

Le marché angolais est un marché d’importation. On estime à 170 000 les véhicules 

importés en 2007, avec une croissance annuelle moyenne de 30%. 

- Marques et catégories de voitures importées : 

Une trentaine de marques étrangères sont représentées en Angola. 

La plupart des véhicules sont des voitures de moyenne gamme (Toyota Corolla, Opel 

Getz). mais le marché angolais absorbe également une part importante de voitures de 

grand luxe (Audi A8, Mercedes Benz, 300 à 500, BMW série 7) et des 4x4 (Toyota 


53

Rav 4, Suzuki Jimmy, Nissan X-Trail, Cadillac Escalade, Lincoln Navigator, VM 

Touareg,Porshe Cayenne, Hummer, BMW X5, Range Rover V8,,). 

Sept compagnies détiennent 72% du marché : Toyota (20%), Nissan (13%), Hyundai 

(12%), Chevrolet (8%), Kia (8%), Ford (6%), Suzuki (5%). 

Les voitures Toyota, Nissan et Hyundai sont considérées comme plus compétitives et 

mieux adaptées au climat tropical, de même leur réseau de pièces détachées est 

relativement développé. 

Le parc des voitures neuves est composé à 53% de l’ensemble de véhicules légers, à 

33% de véhicules utilitaires légers, et à 12% pour autres véhicules. 

Le segment des véhicules légers croit régulièrement (+ 24% par an). 

Le marché des voitures d’occasion concerne essentiellement des voitures importées 

d’Europe, de Dubaï, ou de Namibie. 

PRINCIPALES IMPORTATIONS ET PRINCIPAUXFOURNISSEURS DE PIECES DE 

RECHANGE 

Le marché angolais des parties et accessoires de véhicules automobiles (pièces de 

rechange), est évalué, à l’importation, à plus de 59 millions de dollars en 2006. 

Les achats ont porté essentiellement sur les produits suivants : 

-Les freins, servofreins et parties = 4 millions $ 

-Parties et accessoires de carrosseries = 3,6 millions $ 

-Embrayages et leurs parties = 2,4 millions $ 

-Boites de vitesse = 2,3 millions $ 

-Essieux porteurs et leurs parties = 1,6 millions $ 

-Amortisseurs de suspension = 1,6 millions $ 

-Pare chocs et leurs parties = 1,3 millions $ 

-Radiateurs = 900.000 $ 

-Autres parties et accessoires de véhicules = 41 millions $ 

a-/ Freins et servofreins et leurs parties : 

Le marché angolais a importé pour environ 4 millions US $ de freins et partie de freins 

pour véhicules automobiles, fournis, à 93% par 6 pays : l’Angleterre (34%), la Chine 

(16%), le Portugal (14%), le Brésil (13%), l’Afrique du sud (9%) et la Belgique (7%). 

Ils sont suivis par des petits fournisseurs : le Japon (2%), les USA, la Grèce, l’Italie et 

la Thaïlande (1% chacun). 

b-/ Filtres à huile pour moteur automobiles : 

Le marché angolais a importé près de 4 millions de dollars de filtres a huile pour 

moteur automobiles, en 2006. 


54

Ce marché est approvisionné à 90% par 5 fournisseurs : le Portugal (29%), l’Afrique 

du sud (28%), les USA (12%), le Brésil (11%) et la Belgique (10%). 

Viennent après, la Chine et la Suède (3% chacun), le Japon (2%), la Turquie et la 

France (1% chacun). 

c-/ Filtres à air pour moteurs : 

Le marché angolais a importé pour plus de 2 millions de dollars de filtres à air pour 

moteurs, en 2006, fournis à 86% par 4 pays concurrents : l’Afrique du sud (38%), le 

Portugal (29%), le Brésil (10%), et la Suède (9%). 

Ils sont suivis par des fournisseurs de moindre importance : la Belgique et l’Allemagne 

(4% chacun), la France (3%), l’Italie, les USA, la Chine et le Japon (1% chacun). 

VI / BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS (BTP) 

ORNANISME CONTACTE : 

ASSOCIATION DES ENTREPRISES DU GENIE CIVILE ET CONSTRUCTION 

« AECCOPA » 

Tél. : 30 95 25 

Mobile : 00 244 912 201 214 / 926 271 936 

Fax : 

E-mail : gagonicacio@hotmail.com 

Contact : Joao Gago Nicacio Gomes (Président), membre du Bureau Exécutif de la 

Fédération Africaine des Associations des Constructeurs. 

Secteur d’activité : Construction, Génie Civile, BTP. 


L’Association Angolaise des Entrepreneurs du Génie Civile et de Construction 

« AECCOPA » regroupe 500 entreprises sur 2.500 sociétés agrées en Angola. 

L’association regroupe essentiellement les grandes entreprises du BTP et de 

construction (entrepreneurs, génie civile, fabricants de matériaux, matériel, et 

d’équipement de construction. 

L’association angolaise « AECCOPA » est membre du Bureau Exécutif de la 

Fédération Africaine des Associations de constructeurs dont le siège est au Caire. (le 

Maroc assure la vice présidence de cette Fédération). 

L’association angolaise « AECCOPA » représente, avec les entreprises chinoises, 

90% du marché de la construction en Angola. 


55

La Chine apporte un financement énorme dans le secteur des PTP (des lignes de 

crédit d’environ 4 milliards US $), c’est pour raison qu’elle est bien reçue en Angola où 

elle prédomine notamment pour les grands travaux. 

Selon Mr. Joao Nicacio Gomes, Président de l’Association angolaise AECCOPA, 

l’Angola compte résoudre le problème de logement dans une quinzaine d’années, et 

ce grâce à un programme de construction d’un million de logements notamment du 

niveau « T3 » (habitat social). 

Toutefois, ce projet de grande envergure, demande beaucoup de moyens et de 

matériaux de construction tel que le ciment … 

En 2007, les besoins en ciment étaient de l’ordre de 4 millions de tonnes, mais 

l’Angola n’a pu avoir que 2 Millions de tonnes. 

La quasi-totalité des besoins du pays en ciment est importée, car la production locale 

est très faible. 

Les principaux pays fournisseurs du ciment sont la Chine, l’Ukraine et la Russie. Le 

prix CIF d’une tonne du ciment importé est de70 à 75 US $. 

Le président de l’association angolaise, Mr Joao Nicacio Gomes, serait intéresse par 

l’importation du ciment à partir du Maroc et souhaiterait recevoir des offres 

intéressantes de la part des fabricants marocains. 

Mr Joa Nicacion Gomes, souhaiterait bénéficier de l’assistance du Maroc en matière 

d’organisation des exposition spécialisées notamment pour le secteur BTP, 

construction et génie civile, et ce dans le cadre d’un espace intégré, multi usage 

(exposition, séminaires, hébergement, restauration …). 

Le responsable de l’association angolaise souhaiterait être invité pour visiter le Maroc 

pour s’informer sur les manifestations, exposition et salons des BTP tenus au Maroc, 

et profitera de sa visite pour rencontrer les professionnels du secteur. 

Proposition du représentant du CMPE : étudier la possibilité de conclure un accord de 

coopération et de partenariat entre l’association angolaise des entrepreneurs du génie 

civile et de construction « AECCOPA » et son homologue marocain, la Fédération 

Nationale des PTP « FNBTP ». 

Mr Joao a apprécié l’idée d’un accord de coopération entre les associations 

professionnelles des deux pays, et souhaiterait entrer en contact avec les 

responsables marocains en vue d’étudier cette possibilité. 

LE MARCHE DES BTP 

Le marché des BTP connaît une forte croissance (66% en 2006) en raison du boom 

économique lié au pétrole ainsi qu’aux efforts de reconstruction entamée depuis 2002 

par le gouvernement angolais. 


56

Ce marché est dominé par des entreprises étrangères (portugaises, brésiliennes, 

chinoises, sud-coréennes). 

- Les groupes portugais sont présents à la fois dans la construction civile et les travaux 

publics. Ils opèrent sur contrat public et privé ainsi qu’en gestion propre. 

- Les brésiliens se spécialisent dans les infrastructures routières et l’assainissement. 

Leur présence correspond globalement aux lignes de crédits octroyées par le Brésil. 

- Les sociétés chinoises réalisent les travaux d’urgence (routes, chemins de fer, 

stades, logements) financés sur ligne de crédits chinoise (4 milliards $). 

- Les sud-africains sont en perte de vitesse sur le marché angolais des BTP. 

- Les sud-coréens ont fait une entrée remarquée en réalisant, en 2005, le Centre de 

Conférence de Luanda en 8 mois contre 24 prévus. 

- Des entreprises espagnoles se préparent à s’installer sur ce marché. 

- La présence française est limitée à quelques sociétés de moyenne dimension. 

- Les sociétés angolaises ont une capacité d’intervention inférieure à celle des pays 

concurrents. 

Le financement des grands projets dans les secteurs des transports (routes, ports, 

aéroports), des logements sociaux, de la santé, des infrastructures sportives, est 

assuré par les recettes de l’Etat ainsi que par des lignes de crédits concédées par la 

Chine (4 milliards $) et le Brésil (750 millions $ par an) essentiellement . 

Le secteur privé cible les contrats avec des compagnies pétrolières, les banques et les 

sociétés d’assurances, les investisseurs privés angolais, des entreprises locales à 

capitaux israéliens, brésiliens et russes. 

D’une façon générale, le gouvernement angolais a élaboré un programme national de 

reconstruction axé sur deux activités : la réhabilitation et la construction 

d’infrastructures. Le programme prévoit les principales actions suivantes : 

� Réhabilitation et reconstruction de ponts, des routes et autoroutes et 

élargissement des voies, 

� Réhabilitation des chemins de fer, 

� Réhabilitation et reconstruction des aéroports, ports, bâtiments publics, 

� Mise en place d’un plan d’habitation des villes, 


57

� Réhabilitation des Centrales et des barrages hydro-électriques, des turbines et 

construction des lignes à haute tension, 

� Réhabilitation et extension des systèmes de captation, traitement et distribution 

d’eau, 

� Réhabilitation des zones de production (notamment par déminage) et des 

systèmes d’irrigation et d’approvisionnement. 

Principaux projets (lancés en 2006/2007) : 

• Le gouvernement angolais a annoncé des réhabilitations pour un montant de 3 

milliards $ de 8000 km de routes asphaltées, entre 2007 et 2009, qui devraient 

permettre d’assurer les liaisons entre les capitales de provinces. 

• Réhabilitation des principaux axes routiers à Luanda (financé à hauteur de 1 

milliard $ sur ligne de crédit brésilienne), 

• Les chemins de fer Luanda – Benguela – Moçamedes sont en cours de 

réhabilitation et d’extension sur financement chinois. 

Un programme de la SADC (Southern Africa Development Community) prévoit la 

construction d’un axe nord- sud permettant l’interconnection avec les réseaux 

congolais et namibiens. 

• Les ports de 5 villes font l’objet de programmes de réhabilitation. La 

construction d’un nouveau port est prévue à Luanda. 

• Les 14 aéroports d’Angola font également l’objet d’un programme de 

réhabilitation. Un nouveau aéroport International devrait voir le jour à Luanda. 

• Plusieurs projets de grande envergure sont menés dans le logement social 

(projet « Nova Vida » et projet de construction de 215 000 logements sur financements 

publics. 

• Les investissements privés privilégient les immeubles de grande hauteur dans 

le centre de Luanda, les condomini dans la périphérie des grandes villes. 

CARACTERISTIQUES DU MARCHE DES BTP : 

En général, la croissance du marché des BTP est telle que la capacité des sociétés 

présentes est insuffisante pour répondre à la demande ; Il reste de la place. 

Les opérateurs s’attendent à une croissance forte pendant 5 ans. 


58

De même, la production locale de matériaux et matériel BTP est insuffisante, elle ne 

couvre qu’une partie des besoins du pays. 

Les principaux réseaux de distribution, dominés par les entrepreneurs portugais et 

angolais, font leurs achats via des centres d’achats au Portugal, mais les centres de 

décision se trouvent à Luanda. 

Les produits proposés sont essentiellement brésiliens, espagnols, portugais, et sudafricains. 

En résumé, l’ampleur des projets et des crédits de l’Etat et du secteur privé, les 

capacités limitées des entreprises locales, une demande pour du matériel et des 

matériaux de construction étrangers, sont autant d’opportunités. 

VI / TEXTILE ET CUIR 

1) CHAUSSURES 

SOCIETE CONTACTEE : KALCADOS 

Tél : 00 244 222 26 62 98 

Mobile : 00 244 912 888 888 

Fax : 00 244 222 

E-mail : kalcados@kalcados.co.ao 

Site web : 

Contact : Responsable commercial 


Secteur : Chaussures pour Femmes haut de gamme 

SOCIETE CONTACTEE : GALLIUM GLOBAL PROCUREMENT 

Tél : 00 244 222 33 05 54 / 33 56 69 / 33 66 30 

Fax : 00 244 222 33 88 18 

E-mail : Arsenio.luquinda@grupogallium.com 

Site web : www.grupogallium.com 

Contact : Arsénio Luquinda(Commercial & Business Development Manager 


Secteur : Chaussures de sécurité, vêtements de protection, équipement de protection 

et de sécurité 

SOCIETE CONTACTEE : SAPATARIA MODELITO 

Tél. : 00 244 923 776 175 

Fax : 

Contact : M.MANUELA 

Activité : Importation et vente en gros et en détail 

Secteur : Chaussures pour Hommes, Femmes et Enfants, Sacs a main en cuir et en 

autres matières. 


59

Résumé de l’entretien : 

Les chaussures marocaines ont suscité un intérêt particulier auprès des responsables 

de toutes les sociétés importatrices de chaussures contactées, et ce pour leur qualité, 

design et finition. 

Les responsables de ces sociétés souhaiteraient entrer en contact avec les fabricant 

et exportateurs de chaussures et articles chaussants au Maroc, et ce en vue d’avoir 

des informations plus précises sur leur offre, des échantillons ou catalogues, et des 

liste de prix CIF Luanda, bien étudiés. 

Le marché angolais des Chaussures : 

Le marché angolais de la chaussure, à l’importation, est évalué à 59 millions de 

dollars. Ce marché est approvisionné par plusieurs pays fournisseurs dont les 

principaux concurrents sont : le Portugal avec 45% de par de marché, l’Afrique du sud 

(10%), la Belgique le Brésil (8% chacun), suivis par la Chine (6%), le Royaume Unis 

(5%), la Suède et la Corée du sud (4% chacun), les USA (3%) et la France (2%). 

2) RIDEAUX ET LINGE DE MAISON 

a) RIDEAUX 

SOCIETE CONTACTEE : PORTELA E LOPES,lda 

Tél : 00 244 222 330 457 

Mobile : 00 244 924 897 117/118 

Fax : 00 244 222 330 457 

E-mail : 

Site web : 

Contact : José Antonio (D.C) 

Activité : Import Export, distribution et vente 

Secteur : Rideaux en tissu et éventuellement tissu d’ameublement 

b) LINGE DEMAISON 

SOCIETE CONTACTEE : CARNEIRO & IRMAO, LDA 

Tél : 00 244 222 442 275 

Mobile : 00 244 912 500 590 

Fax : 00 244 222 441 292 

E-mail : carmeiroimao@gmail.com 

Site web : 

Contact : Joaquim J.B Dias de Castro (Dr des ventes) mobile : 00 244 917 940 318 


Secteur : Linge de maison, articles du lit (draps, couvre lit, oreillers…) 


60


Les articles marocains de textile, en l’occurrence les rideaux en tissu, les tissus 

d’ameublement et le linge de maison, ont suscité de l’intérêt auprès des responsables 

des sociétés contactées. Ces derniers ont beaucoup apprécié les produits marocains 

notamment pour leur qualité, design et leur originalité. 

Les responsables de ces sociétés souhaiteraient entrer en contact avec les fabricant 

et exportateurs marocains et ce en vue d’avoir des informations plus précises relatives 

à leurs propositions de produits et leurs offres des prix CIF Luanda, bien étudiés. 

Une fois ces informations reçues, ils pourront étudier la possibilité d’importer du Maroc 

et décider du choix de la gamme du produit, du design, de la quantité à importer… 

Pour la plupart de ces responsables le prix est déterminant dans l’achat du produit. 

Le marché angolais des tissus d’ameublement et rideaux en tissus : 

a) Le marché angolais de tissus, à l’importation, est estimé a plus de 15 millions de 

dollars en 2006, dont 58% pour les tissus de coton et 42% pour les tissus divers (dont 

17% pour les tissus synthétique, 16% pour les tissus imprégnés enduits, 8% pour les 

tissus spéciaux). 

Pour le tissu de coton, le marché est approvisionné par 96% par des fournisseurs 

asiatiques (la Chine avec une part de marché de 78%, HongKong (10%) la Thaïlande 

(8%). 

Pour les tissus divers, le marché est partagé enter 4 principaux concurrents : le 

Portugal avec 54% du marché, la Chine (18%), l’Afrique du sud (14%) Brésil (6%). 

b) Quant aux rideaux en tissus, ce marché est évalué, à l’importation, à 3 millions US 

$. Il est approvisionné essentiellement par 5 pays fournissant 96% des importations 

globales en rideaux : il s’agit du Portugal (41%), de la Corée du sud (20%), la Chine 

(18%), l’Afrique du sud (10%), et le Brésil (7%). Ils sont suivis par le Royaume Unis 

(3%), les USA et l’Italie (1% chacun). 

Caractéristiques du marché : 

En plus de l’existence d’une offre abondante de produits « bon marché » de gamme 

très moyenne et de bas de gamme fournis essentiellement par des pays asiatiques 

(dont notamment la chine), la demande porte de plus en plus sur des articles de 

qualité (gamme moyenne supérieure et haut de gamme). 

Ceci s’explique notamment par le développement d’une catégorie de la population 

aisée et d’une classe moyenne en Angola, ce qui a permis l’apparition de magasins et 

des boutiques avec des premiers Centres Commerciaux et boutiques franchisées. 


61

B / ORGANISMES PUBLICS CONTACTES : 

1) CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE L’ANGOLA 

Tél : 00 244 222 44 45 06 / 44 46 29 

Mobile : 00 244 926 186 310 

Fax : 00 244 222 44 46 29 / 44 45 06 

E-mail : josercsalentejo@hotmail.com 

Site web : 

Contact : José Rodrigues Alentejo (Dr.for supporting private sector Dept) 

Secteur d’activité : Commerce, Industrie et Services. 


Le représentant du CMPE a fait un exposé sur : 

- La mission de prospection du CMPE en Angola et ses objectifs, 

- Le rôle, la mission et les activités du CMPE, 

- Les atouts et potentialités économiques, commerciales et d’investisse ment du 

Maroc. 

Les principaux points abordés par les responsables de la chambre de commerce et 

d’industrie de l’Angola peuvent se résumer comme suit : 

La principale ressource de l’Angola est pétrole qui assure l’essentiel des revenus du 

pays. 

Ne disposant que de très peu d’unités de production, l’Angola achète 90% de ses 

besoins de l’extérieur. 

L’Etat angolais essaie de drainer le maximum d’investissements étrangers, et ce, pour 

développer les capacités de production nationale (de préférence par le partenariat), 

contribuer à la reconstruction du pays et à la réalisation des grands projets 

d’infrastructure de base programmés. 

Les investissements, accompagnés par des opérations de partenariat avec des 

entreprises angolaises, peuvent contribuer à la croissance et au développement de 

ces dernières, ainsi qu’à la création d’emplois. 

Actuellement, la plupart des entreprises angolaises connaissent des problèmes de 

financement. Elles ne peuvent pas accéder aux de crédits bancaires (la plupart des 

investisseurs étrangers apportent leurs propres lignes de crédit). 


62

L’Etat met en place un cadre incitatif pour encourager et drainer les investissements 

étrangers notamment par l’octroi d’avantages et exonérations fiscales et douanières 

(droits de douane.). 

Pour ce qui est des importations, ces dernières se font aussi bien par le secteur privé 

que par le secteur public. 

Les importateurs privés angolais sont constitués, essentiellement, de petites et 

moyennes entreprises (PME). 

Quelques gros importateurs privés sont constitués de centrales d’achat des chaînes 

et des grandes surface de distribution (hypermarchés, supermarchés), des 

importateurs indépendants et importateurs / grossistes spécialisés … 

Les importations sont également le fait de l’état, par l’intermédiaire des départements 

ministériels ou autres organisme publics (Equipement, Transport, BTP, Santé, 

Education, Armée (cette dernière est approvisionnée par la société « SIMPORTEX »). 

Quant au milieu d’affaires, il y a lieu de noter la présence d’une importante 

communauté étrangère d’hommes d’affaires établis en Angola et qui opèrent dans 

plusieurs secteurs d’activités économiques (chinois, portugais, et autres européen, 

sud-africains, brésiliens, libanais, égyptiens, mauritaniens, des pays du sahel et 

d’Afrique de l’ouest (les africains d’adonnent au commerce en général). 

Par ailleurs, les responsables de la CCI sont disposés à aider et assister le CMPE 

dans l’organisation des missions commerciales et d’hommes d’affaires marocains en 

Angola, ainsi que pour des Forums et séminaires d’information sur le Maroc (ses 

atouts, ses potentialités économiques, commerciales et d’investissements), avec 

éventuellement un partage des frais pour certaines dépenses, comme les frais de 

location des sales pour des réunions plénières et des rencontres individualisées entre 

les opérateurs économiques des deux pays. Et également pour les prises de rendezvous, 

préparation des contacts et lancement des invitations pour les importateurs et 

opérateurs économiques angolais. 

Les responsables de la CCI sont également disposés à conclure un accord de 

coopération avec le CMPE et souhaiteraient que ce dernier puisse leur proposer un 

projet d’accord dans ce sens. 

2) INSTITUT NATIONAL DE NORMALISATION ET DE QUALITE (IANORQ) 

Tél. : 00 244 222 33 72 94 

Mobile : 00 244 923 608 488 

Fax : 00 244 222 33 72 94 

E-mail : Homar64@yahoo.com.br / ianorq@netangola.com 

Site web : www.ianorqangola.org 

Contact : Homar Simao (Chef Dept de qualification) 

Secteur d’activité : Réglementation des normes et standards 


63


L’institut angolais de normalisation et de la qualité : a été créé, en 1996 en vue 

d’instaurer un environnement favorable pour la mise en place d’un « système National 

de la Qualité ». 

Actuellement, un système de normalisation Angolais, (pour l’élaboration des normes) 

est en cours de préparation. Jusqu'à présent, aucune norme n’a été publiée. 

En général, l’institut devrait s’occuper de 3 principaux volets : 

- Normalisation (élaboration des normes et standards) 

- Métrologie (évaluation de la conformité en matières des poids et mesures) 

- Garantie de la qualité comportant 2 aspects : 

� La certification 

� L’accréditation (ce service sera érigé en un organisme automne (indépendant 

de l’institut). 

En fait l’institut ne connaît pas un fonctionnement normal de ses activités. Car il 

n’existe pas encore de réglementation stricte et des normes obligatoires pour les 

produits. 

L’institut ne pourrait pas obliger une entreprise à se conformer à une norme 

particulière, car il n’existe pas encore de loi et des normes angolaises obligatoires. En 

fait les entreprises adoptent des normes et des standards internationaux pour se 

distinguer sur le marché, par rapport à la concurrence 

De même pour l’accréditation, il n’existe pas encore de lois qui oblige une entreprise 

productrice ou prestataire de service, d’avoir une accréditation pour s’établir et 

s’installer en Angola. 

C’est pour cette raison, l’Institut procèdes, dans une première étape, à la tenue d’un 

registre répertoriant les entreprises nationales et étrangères en vue de leur 

identification et ce avant de passer à la 2 ème phase d’accréditation proprement dite. 

L’institut adhère à plusieurs organismes : 

- ISO (international standardisation organization) 

- MOC (organisation mondiale du commerce) 

- CODEX (pour les produits alimentaires) 

- IEC (supervisé par la FAO et l’OMS) 

L’institut constitue un simple point de contact en matière des obstacles techniques au 

commerce (TBT : Technical Barrier to Trade). 

En fait, le gouvernement angolais essaie d’établir une certaine souplesse et un 

équilibre entre la faiblesse de l’offre locale et la forte demande de la population, entre 


64

le manque de production locale et l’importation de produits nécessaires aux besoins 

du pays. 

3) Direction Nationale de la politique commerciale / 

Ministère du commerce 

Tél. : 00 244 222 31 11 93 

Mobile : 00 244 912 505 636 / 923 418 155 

Fax : 00 244 22231 11 93 

E-mail : lusevijoao@yahoo.com.br 

Site web : 

Contact : Lusevi Kueno Joao (Directeur National) 

Secteur d’activité : Commerce Extérieur 



- La mission de prospection du CMPE en Angola, 

- Les missions et les activités du CMPE, 

- Les atouts et les potentialités économiques, commerciales et d’investisse ment du 

Maroc, ainsi que sa politique commerciale internationale d’ouverture et de coopération 

Sud- Sud. 

Les principaux points abordés par Mr Joao LUSEVIKUENO, responsable 

de la Direction Nationale de la politique Commerciale, au Ministère angolais du 

Commerce, se résument comme suit : 

- Mr Joao LUSEVIKUENO (qui se considère comme ami du Maroc et qui se dit fier 

d’avoir des amis au Maroc) a tenu, tout d’abord, à remercier les responsables 

marocains pour l’accueil qui lui a été réservé lors de la conférence Afrique – Amérique 

du sud, tenue en Juin 2008 à Marrakech qui a connu, selon lui, un succès retentissant 

grâce à la compétence des marocains dans l’organisation, l’encadrement et la 

conduites des débats lors de cette importante manifestation. 

- L’Angola dispose d’un Institut National de promotion des Exportations « INAPEX », 

mais ce dernier n’est pas opérationnel actuellement, en raison notamment de la 

faiblesse et du manque d’organisation du secteur Export ainsi que de l’absence de 

moyens du dit Institut. 

- En effet, l’Angola était complètement anéanti par la guerre civile qui a duré près de 

30 ans. Toutes les infrastructures de base ont été détruites et toute l’économie du 

pays a été paralysée. L’arrêt des hostilités n’a pu avoir lieu qu’en 2002. 


65

- Actuellement, l’économie angolaise est en train de se reconstruire. Son 

développement est favorisé par les revenus pétroliers, mais également par la mise en 

place d’une politique économique libérale et d’encouragement à l’investissement. 

C’est ainsi que durant ces dernières années, la croissance économique enregistre des 

taux élevés (+20% en 2006/2007). De même toutes les dettes extérieures de l’Angola 

ont été payées. 

Toutefois, et compte tenu du manque d’industrialisation du pays et de la faiblesse de 

la production nationale, l’essentiel des besoins du pays en produits alimentaires, biens 

de consommation, d’équipement et de prestation de services, sont importés 

librement. 

Cette ouverture sur le marché international a été accompagnée par une politique de 

libéralisation commerciale et économique (réduction des droits de douane variant de 2 

à 30%, réglementation des importations plus souple, ouverture aux capitaux et 

investissements étrangers..). 

Cette politique d’ouverture et de libéralisation économique et commerciale se traduit 

également par la volonté de l’Etat angolais d’adhérer à plusieurs Organisations 

Mondiales et à des groupements économiques régionaux et ce en vue de son 

intégration économique internationale et régionale. 

Ainsi, l’Angola est membre de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et fait 

parti, également, de plusieurs groupements régionaux, à savoir : 

-CEEAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale) dont le siége est 

à Libreville et qui regroupe une dizaine de pays membres. 

-COMESA (Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe), regroupant 24 pays. 

-SADC (Communauté de Développement de l’Afrique Australe) qui comprend une 

quinzaine de pays membres. 

L’Angola est membre, aussi, d’autres groupements, tel le groupement ACP (Afrique – 

Caraïbes et Pacifique) qui est lui-même lié par un accord de Partenariat Economique 

avec l’Union Européenne. 

Toutefois, L’Angola a émis des réserves pour son adhésion à plusieurs groupements 

économiques en raison de leur caractère plus restrictif ou contraignant, pouvant 

limiter sa politique d’ouverture et de libération économique et commerciale (exemple 

L’Union Douanière d’Afrique Australe « SACU »). 

Il arrive également que l’Angola rejette des décisions ou recommandations émanant 

d’une Organisation ou Institution Internationale dont il est adhérent, lorsque ces 

recommandations comportent des risques ou des contraintes pour sa politique 

économique interne. 


66

C’est le cas de la Banque Mondiale qui a recommandé à l’Angola (juste après la 

guerre civile) de procéder à l’augmentation des prix des produits de première 

nécessité, ainsi que de l’eau et d’électricité et ce pour permettre à l’Etat d’avoir des 

réserves pouvant améliorer sa situation financière, mais craignant que cette 

augmentation puisse être une source de révolte et d’émeutes de la population, le 

gouvernement angolais a refuser d’appliquer cette mesure (augmentation des prix). 

Propositions de Mr Joao LUSEVIKUENO : 

Mr Joao LUSEVIKUENO propose au CMPE de conclure un accord de coopération 

avec son homologue angolais « INAPEX » (Institut National de promotion des 

Exportations). 

Il est à noter que ce dernier n’est pas encore opérationnel et ce en raison du manque 

de moyens. Le CMPE pourrait, selon Mr Joao, lui fournir aide (don de matériel, 

bureaux, ordinateurs..) et assistance technique (formation, organisation, 

encadrement..) et ce afin qu’il puisse démarrer. 

Il propose, également, aux exportateurs et hommes d’affaires marocains de s’installer 

et investir en Angola, de créer des sociétés de services et d’établir des usines et des 

unités de fabrication. C’est le moment propice 

Pour s’installer en Angola. Il faut de dépêcher tant qu’il y a de la place et que le 

marché n’est pas encore saturé et envahi par les concurrents. 

Selon Mr Joao LUSEVIKUENO, les secteurs de production porteurs sont nombreux : 

Textile, tissus, vêtement, cuir, vins, pêche, cosmétiques produits d’hygiène et de 

toilette, savon… 

De même l’Angola dispose de plusieurs ressources offrant des opportunités d’affaires, 

d’investissement et de partenariat, dont notamment : l’agriculture, le bois (dont 

l’acajou), le café les bananes, les diamants, le pétrole, la pêche, le tourisme. 

4) AGENCE NATIONALE DES INVESTISSEMENTS PRIVES 

Tél. : 00 244 222 39 14 34 / 33 12 52 

Fax : 00 244 222 33 16 28 / 39 33 81 

E-mail : Asilva.anip@multitel.co.ao 

Site web : 

Contact : Antonio Silva (Juriste ) 

Secteur d’activité : Promotion des investissements privés 


67



� Les activités et le rôle du CMPE ainsi que de sa mission de prospection en 

Angola, 

� Les atouts et les potentialités économiques, commerciales et d’investissement 

du Maroc, ainsi que sa politique commerciale internationale d’ouverture et de 

coopération Sud- Sud. 

Les principaux points abordés par les responsables de l’Agence Nationale des 

Investissements Privés peuvent se résumer comme suit : 

Pour les investissements en Angola, l’état accorde la priorité aux investissements 

productifs (agriculture et industrie), au capital humain (santé, éducation…) et aux 

infrastructures (routières, ferroviaires, portuaires, aéroportuaires, les télé 

communication, l’énergie et l’eau). 

Ainsi les Secteurs prioritaires, en Angola, sont : 

- Elevage, 

- industrie de transformation, 

- industrie des pêches et dérivés, 

- bâtiment, 

- santé et éducation, 

- les infrastructures, 

- les grands équipements de charge et de passagers. 

Les avantages fiscaux et douaniers sont octroyés selon les critères suivants : 

- secteur d’activité 

- zone de développement 

- zone économique spéciale 

Objectifs de l’octroi des avantages 

- production de biens de première nécessité, 

- développement prioritaire des régions défavorisées, 

- réhabilitation des infrastructures, 

- innovation technologique au niveau de la production, 

- développement des matières premières matériels et valeur ajoutée, 

- attirer les devises et améliorer la balance de paiement. 


68

5) INSTITUT DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL DE L’ANGOLA. 

MINISTERE DE L’INDUSTRIE 

Tél. : 00 244 222 39 52 96 

Mobile : 00 244 912 504 913 / 923 318 718 

Fax : 00 244 222 33 84 92 

E-mail : idiadg@yahoo.com / idia.dg@netangola.com 

Site web : www.idia.gov.ao 

Contact : Kiala Ngone Gabriel (D.G). 

Secteur d’activité : Développement Industriel 



� Les activités et le rôle du CMPE ainsi que de sa mission de prospection en 

Angola, 

� Les atouts et les potentialités économiques, commerciales et d’investissement 

du Maroc, ainsi que sa politique commerciale internationale d’ouverture et de 

coopération Sud- Sud. 

Présentation par la partie angolaise de l’Institut de Développement Industriel Angolais 

ainsi que ses objectifs. 

L’Institut du Développement Industriel est un organisme étatique qui a pour mission le 

développement du tissu industriel en Angola, en encourageant la création 

d’entreprises industrielles (notamment des PMI) et ce en vue du renforcement des 

capacités de production nationale et la création d’emploi. 

Ace effet, l’état encourage les investissements privés en Angola, notamment dans le 

cadre des opérations de partenariat privé entre investisseurs étrangers et angolais. 

L’objectif des investissements étant, outre la création de l’emploi, la construction 

d’infrastructures de base et la diversification de l’économie. 

L’Angola essaie de diversifier son économie notamment par le dévelop- pement 

progressif de l’industrie de transformation, des BTP et des services qui offre plusieurs 

opportunités d’investissements particulièrement dans les secteurs suivants : 

- L’industrie du bois, 

- l’Agro-industrie / alimentation, 

- La Construction des infrastructures de base, bâtiment, ingénierie, 

- L’industrie du textile, 

- L’industrie sucrière, 

- Le raffinage… 

- Le secteur bancaire et les services, distribution, 


69

Ainsi de nombreuses opportunités d’investissement sont offertes par le marché 

angolais qui constitue une plaque tournante de la région et un tremplin pour d’autres 

marchés des pays avec lesquels l’Angola a signé des accords d’union économique et 

de libre échange. 

L’Angola est membres des principaux groupements économiques suivants : 

• « SADC (Southern African Development Communauty), communauté de 

développement de l'Afrique australe, une zone de libre échange, regroupant 14 pays. 

• « CEEAC » (communauté économique des états d’Afrique centrale) dont le 

siége est à Libreville et qui regroupe une dizaine de pays membres. 

• « COMESA » (Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe), regroupant 

24 pays. 

• « AGOA » (African Grouwth Opportunities Act), American Act (loi américaine) 

regroupant 37 pays d’Afrique du sud du saharien. 

6) DIRECTION NATIONALE DES DOUANES 

Tél. : Mobile : 00 244 923 540 706 

Fax : 

E-mail : Docas@hotmail.com 

Site web : www.alfandegas.com 

Contact : Antonios Rebelo Amaral Gourgel (Chef des politiques et procédures des 

Douanes de l’Angola 

Secteur d’activité : Douanes 




- Les missions et les activités du CMPE, 

- Les atouts et les potentialités économiques, commerciales et d’investisse ment du 

Maroc 

Les principaux points abordés par les responsables de la Direction Nationale des 

Douanes de l’Angola, peuvent se résumer comme suit : 

Présentation par la partie angolaise de la tarification douanière : 

La nouvelle tarification est en cours de publication (elle est déjà approuvée et 

adoptée). Dans cette nouvelle tarification, il est prévu des exonérations fiscales et 

douanières en ce qui concerne les équipements et les matières premières. 

Dans deux ans, il y aura une réforme pour faciliter encore plus l’application et les 

procédures douanières et supprimer les restrictions non tarifaires. 


70

Actuellement les taux des droits de douane varient entre 2% à 30%. Le droit de 

douane moyen (hors produits agricoles) est de 7%. 

Les responsables de la Direction Nationale des Douanes essaieront de nous 

communiquer les informations et les documents (déjà demandés par écrit) suivants : 

Taux des de droits de douane pour les produits sélectionnés et à prospecter 

Taux de droits de douane par secteur d’activité économique, 

Recueil des droits de douane. 

Mr Antonio REBELO se dit disposé à nous fournir et à nous communiquer toute 

information demandée, il suffi de le contacter par téléphone ou par email (mais ce 

n’est pas si facile que ça). 

7) Direction Nationale des infrastructures 

Ministère des Travaux publics 

Tél. : 

Fax : 

E-mail : silvasallo@netangola.com 

Contact : Jose Antonio Silva(National Director) 

Secteur d’activité : Direction des infrastructures publique 


Le représentant du CMPE a fait une présentation sur : 

- la mission de prospection et d’étude du marché en Angola (organisée par le CMPE). 

- le rôle du CMPE. 

- le secteur du BTP au Maroc ainsi que des secteurs annexes (travaux publics, 

bâtiment, matériel et mariaux de construction, génie civile, ingénierie, assainissement 

et approvisionnement en eau potable, architecte…). 

La partie angolaise a fait un exposé sur la mission de la Direction Nationale des 

infrastructures au sein du Ministère des Travaux publics, ainsi que sur les principaux 

programmes angolais d’infrastructures. 

Le programme des infrastructures publiques, actuel, contient des projets portant 

essentiellement sur les routes, l’assainissement de base, la protection côtière, 

l’approvisionnement en eau potable… 

Le programme le plus important c’est le programme intégré des infrastructures 

réalisées dans les villes : assainissement de l’eau, agencement des rues, 

télécommunication, approvisionnement en eau potable… 

Ce programme intégré s’étend jusqu’au 2013 (2008-2013). 

Pour la réalisation de ce programme (intégré), les autorités angolaises comptent sur 

les entreprises nationales mais surtout sur les sociétés étrangères. 


71

A cet effet la « Direction des infrastructures » lance des appels d’offres avec des 

cahiers de charge aussi bien pour la réalisation que pour le contrôle des travaux. 

Des facilités sont accordées aux entreprises ayant gagné ces marchés notamment 

aux entreprises qui apportent également des financements et des lignes de crédit 

(entreprises chinoises, brésiliennes, …). 

Le programme de 2008-2013 est en cours d’approbation (va être approuvé et entériné 

dans le cadre de la loi de finance de 2009). 

(Voir le budget national 2007-2008 publié par la « Presse Nationale » qui publie 

également le Bulletin Officiel (BO). 

8) INSTITUT NATIONAL DES STATISTIQUES 

Tél. : 00 244 222 32 27 30 / 32 27 57 

Fax : 00 244 222 32 04 30 

E-mail : lukokiartur@ine.gv.ao 

Contact : Lukoki Kiboko Artur(Chef dpt des statistiques économiques et financières) 

Secteur d’activité : Statistiques de l’Angola 




- Le rôle, la mission et les activités du CMPE, 

La partie angolaise a fait une présentation sur l’Institut National Angolais des 

Statistiques. 

Les responsables de l’Institut National Angolais des Statistiques, nous ont confié des 

statistiques du commerce extérieur de l’Angola, année 2006, ainsi que la liste des prix 

à la consommation du mois de mai 2008. 


72

ANNEXES 

I / PRESENTATION GENERALE DE L’ANGOLA 

� Situation géographique : L’Angola est entouré au nord par le Zaïre, à l’Est par 

la Zambie, au Sud par la Namibie et à l’Ouest par l’Océan Atlantique (sur 1.650 

km). L’enclave de Cabinda se délimite aux limites du Congo au Nord, et du Zaïre 

à l’Est et au Sud. 

� Superficie : 1.246.700 km2. 

� Climat : type tropical, chaud, avec une saison sèche (Mai à Septembre) 

relativement fraîche sur la Côte (20-25°), et une saison humide (octobre à avril) 

sur le reste du territoire (25-40°). 

� Population : 16 millions d’habitants en 2006 dont 30% à Luanda (47% de la 

population ont moins de 15 ans) 

� Croissance démographique : 2,9% 

� Taux d’urbanisation : 5,3% 

� Espérance de vie : 42 ans (2006) 

� Taux d’alphabétisation : 67 % 

� Taux de pauvreté : 60% 

� Taux de chômages : 60% 

� Principales villes : Luanda (la capitale) environ 5 millions d’habitants, Huambo, 

Benguela, Libito, Namibe, Lubango, Cabinda, Malange. 

� Langue : Le Portugais est la langue officielle, l’anglais est pratiqué dans les 

milieux d’affaires, le français est assez courant au Nord. 

� Monnaie : la monnaie officielle est le Kwanza (AOK) 

Cours de change : 1US $ = 75 kwanzas (Banque National d’Angola 

1 Euro = 115 kwanzas (au 11/03/2008) 

� Religion : christianisme (90%), croyances traditionnelles (10%). 


73

II/ RENSEIGNEMENTS PRATIQUES 

1) Décalage horaire : 

GMT + 1 heure 

En été : GMT - 1 heure. 

2) Horaires du travail : 

Du lundi au vendredi de 8 H à 18 H avec pause de déjeuner entre 12 H et 14 H. 

Les Administrations publiques pratiquent la journée continue de 8 H 0 15 H. 

3) Calendrier des jours fériés officiels angolais : 

- 1 er Janvier : Jour de l’An. 

- 4 Janvier : Jour des Martyres de la Répression Coloniale. 

- 25 Janvier : Jour de la Ville de Luanda (jour férié uniquement dans cette ville). 

- 4 Février : Jour du début de la lutte armée contre le colonialisme. 

- 5 Février : Mardi-gras (Carnaval). 

- 8 Mars : Journée de la Femme. 

- 21 Mars : Vendredi Saint. 

- 4 Avril : Journée de la Paix et de la Réconciliation Nationale. 

- 1 er Mai : Fête du Travail. 

- 25 Mai : Journée de l’Afrique. 

- 1 er Juin : Journée de l’Enfant. 

- 14 Juillet : Fête Nationale. 

- 17 Septembre : Jour du Fondateur de la Nation et du Héros National. 

- 2 Novembre : Jour des Morts. 

- 11 Novembre : Fête de l’Indépendance. 

- 25 Décembre : Noël. 

4) Vaccins : Notamment contre la Fièvre Jaune et le Choléra. 

5) Visa : Un visa d’entrée en Angola est indispensable. Il est délivré par l’Ambassade 

de l’Angola à Rabat. Le délai de délivrance est d’environ 8 jours à compter de la date 

de dépôt de la demande. 

Pièces à fournir : un formulaire dument rempli, 2 photos d’identité, le passeport, la 

photocopie de 3 premières pages du passeport, photocopie du billet d’avion A/R, un 

certificat de garantie de moyens de subsistance, le carnet de vaccination (fièvre jaune 

obligatoire). 

6) Hébergement : La réservation d’hôtel doit se faire au moins un mois à l’avance en 

raison de la pénurie des chambres. Une nuit écoute entre 200 à 400 USD. Le recours 

à une agence de voyage est recommandable. 


74

III / ADRESSES UTILES 

A / AU MAROC : 

- Ambassade de l’Angola à Rabat 

Adresse : 53, Rue Ahmed Rifaii, km 5 Souissi, B.P. 1318 

Tel : 212 37 65 92 39 

Fax : 212 37 65 92 38 / 65 37 07 

E.mail : amb.angola@iam.net.ma 

E.mail : amb.angola@menara.ma 

Contact : Mr. TRINDAD : conseiller économique. 

B / EN ANGOLA : 

- Ambassade du Royaume du Maroc à Luanda / Angola 

Ambassadeur : Mr. Abdellah AITELHAJ 

Adresse / Chancellerie : Rua RAINHA GINGA / EDIFICIO SICCAL 

ANDAR 10 – B.P. 20 –LUANDA. 

Tel : 00 244 222 39 37 08 

Fax : 00 244 222 33 88 47 

E.mail : aluanda@supernet.ao 

- Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Angola « CCIA » 

Adresse : Largo do kinaxixi, n° 14, 1st Andar. 

Tel : (244-2) 44 52 13 / 44 45 06 

Fax : (244-2) 44 46 29 : 44 45 66 

E.mail : ccia@ebonet.net 

Site web :www.ccia.ebonet.net 

- Ministère de Commerce (ministério do comercio) 

Adresse : Largo 4 de Feveriro Placio de Vidro- Angola 

Tel: 244 2 31 06 58 / 31 19 15 

Fax: 244 2 31 11 91 / 31 11 95 

Site web: www.dnci.net 

- Ministère des Pêches : 

www.angola.minpesca.com 

- Ministère des Finances : 

www.minfin.gv.ao 


75

SH rev. 

1 ou 

BOP 

IV / LISTE DES GROUPES DE PRODUITS ET SERVICES IMPORTES PAR 

L'ANGOLA EN 2006 (Les chiffres sont basés sur les données des pays fournisseurs) 

Produit ou service 

Valeur 

2006 en 

milliers 

de US$ 

Croissa 

nce 

annuell 

e des 

valeurs 

entre 

2002- 

2006, 

% 

Croissan 

ce 

annuelle 

des 

valeurs 

entre 

2005- 

2006, % 

Croissan 

ce 

annuelle 

des 

importati 

ons 

mondial 

es entre 

2002- 

2006, % 

Rang 

dans 

les 

import 

ations 

du 

pays 

Part 

dans les 

importati 

ons 

mondial 

es, % 

TOTAL Tous produits confondus 9,544,361 38 37 17 0.1 78 

01 Animaux vivants 141 6 -92 11 90 0.0 158 

02 Viandes et abats comestibles 200,026 27 48 12 8 0.3 37 

03 

04 

05 

Poissons et crustaces,mollusques et autres 

invertebres aquatiques 26,895 39 109 10 44 0.0 74 

Lait et produits de la laiterie;oeufs d'oiseaux;miel 

naturel... 121,504 21 70 12 16 0.3 52 

Autres produits d'origine animale, non denommes 

ni compris ailleurs 1,224 53 1 9 74 0.0 85 

06 Plantes vivantes et produits de la floriculture 1,207 37 -9 9 75 0.0 106 

07 

08 

Legumes, plantes, racines et tubercules 

alimentaires 42,747 10 9 11 35 0.1 64 

Fruits comestibles; ecorces d'agrumes ou de 

melons 10,362 14 17 13 53 0.0 107 

09 Cafe, the, mate et epices 5,462 18 71 16 62 0.0 100 

10 Cereales 20,741 -6 -35 8 47 0.0 130 

11 

12 

13 

14 

15 

16 

Produits de la 

minoterie;malt;amidons,fecules;inuline... 138,628 15 22 10 14 1.6 18 

Graines et fruits 

oleagineux;graines,semences,fruits 

divers;pailles... 

3,725 -8 57 10 66 0.0 112 

Gommes, resines et autres sucs et extraits 

vegetaux 1,141 16 98 10 78 0.0 88 

Matieres a tresser et autres produits d'origine 

vegetale , ndca 346 22 69 7 86 0.1 77 

Graisses,huiles animales/vegetales;produits de 

leur dissociation... 87,415 12 26 15 19 0.2 67 

Preparations de viandes,de 

poissons/crustaces/mollusques,etc 94,962 27 22 13 18 0.4 31 

17 Sucres et sucreries 125,929 21 68 15 15 0.4 53 

18 Cacao et ses preparations 6,380 29 67 11 59 0.0 107 

19 

20 

Preparations a base de 

cereales,farines,amidons,fecules,lait;patisser. 76,795 25 49 13 22 0.2 53 

Preparations de legumes, de fruits ou d'autres 

parties de plantes 63,059 24 48 12 27 0.2 50 

21 Preparations alimentaires diverses 39,478 22 23 14 36 0.1 87 

22 Boissons, liquides alcooliques et vinaigres 230,114 9 49 13 7 0.3 37 

23 Residus,dechets des industries 3,191 30 27 10 69 0.0 133 


Rang dans 

importateurs 

76

alimentaires;aliments pour animaux 

24 Tabacs et succedanes de tabac fabriques 9,834 10 27 5 55 0.0 127 

25 

Sel; soufre; terres et pierres; platres, chaux et 

ciments 55,153 44 46 14 30 0.2 78 

26 Minerais, scories et cendres 565 11 -65 40 84 0.0 115 

27 

28 

Combustibles mineraux,huiles minerales,produits 

de leur distillation 108,330 30 132 31 17 0.0 152 

Produits chimiques inorganiques;composes 

inorg./organ.de metaux prec. 30,399 40 97 18 42 0.0 93 

29 Produits chimiques organiques 32,958 21 28 16 40 0.0 94 

30 Produits pharmaceutiques 70,508 27 46 17 25 0.0 108 

31 Engrais 10,944 48 74 17 52 0.0 115 

32 

33 

34 

35 

36 

Extraits tannants ou tinctoriaux;tanins et leurs 

derives;pigments,etc 37,731 25 44 11 38 0.1 86 

Huiles essentielles et resinoides;produits de 

parfumerie/de toilette 60,865 52 21 14 29 0.1 82 

Savons,agents de surface 

organiques,preparations pour lessives,cires.. 74,946 16 37 13 23 0.2 65 

Matieres albuminoides;produits a base 

d'amidons/fecules modif.;colles 3,779 33 13 12 65 0.0 108 

Poudres et explosifs; articles de pyrotechnie; 

allumettes; alliages 6,124 28 31 14 60 0.2 63 

37 Produits photographiques ou cinematographiques 8,607 25 4 2 57 0.0 85 

38 Produits divers des industries chimiques 73,096 34 57 14 24 0.1 87 

39 Matieres plastiques et ouvrages en ces matieres 170,902 37 51 17 11 0.0 90 

SH rev. 

1 ou 

BOP 


Valeur 

2006 en 

milliers 

de US$ 

Croiss 

ance 

annuell 

e des 

valeurs 

entre 

2002- 

2006, 

% 

Croissan 

ce 

annuelle 

des 

valeurs 

entre 

2005- 

2006, % 

Croissan 

ce 

annuelle 

des 

importati 

ons 

mondial 

es entre 

2002- 

2006, % 

Rang 

dans 

les 

import 

ations 

du 

pays 

Part 

dans les 

importati 

ons 

mondial 

es, % 


40 Caoutchouc et ouvrages en caoutchouc 61,397 27 80 17 28 0.1 89 

41 Peaux (autres que les pelleteries) et cuirs 49 19 -58 5 93 0.0 150 

42 

Ouvrages en cuir;articles de 

bourrellerie/sellerie;articles de voyage 11,568 19 49 11 51 0.0 85 

43 Pelleteries et fourrures; pelleteries factices 17 122 -89 13 97 0.0 131 

44 Bois, charbon de bois et ouvrages en bois 29,714 33 19 12 43 0.0 100 

45 Liege et ouvrages en liege 665 -13 -44 5 83 0.0 73 

46 Ouvrages de sparterie ou de vannerie 760 26 -21 7 80 0.0 71 

47 

48 

49 

Pates de bois ou d'autres matieres fibreuses 

cellulosiques; 163 43 -39 12 89 0.0 121 

Papiers et cartons;ouvrages en pate de 

cellulose,en papier/en carton 68,345 25 24 9 26 0.0 99 

Produits de l'edition,de la presse/des autres 

industries graphiques 23,372 20 6 9 46 0.1 95 

50 Soie 32 -11 -11 13 95 0.0 130 

51 Laine, poils fins ou grossiers; fils et tissus de crin 40 47 -44 4 94 0.0 143 

52 Coton 9,900 1 -5 6 54 0.0 116 


Rang dans 

importateurs 

77

53 

Autres fibres text.vegetales;fils de papier,tissus de 

fils de papier 135 2 52 5 91 0.0 127 

54 Filaments synthetiques ou artificiels 5,791 19 18 4 61 0.0 125 

55 Fibres synthetiques ou artificielles discontinues 4,851 6 52 5 63 0.0 135 

56 

57 

58 

59 

Ouates,feutres et nontisses;fils 

speciaux;ficelles,cordes etc.. 7,129 21 48 13 58 0.0 93 

Tapis et autres revetements de sols en matieres 

textiles 3,215 29 66 10 68 0.0 94 

Tissus speciaux;surfaces textiles 

touffetees;dentelles;tapisseries.. 1,171 33 135 8 77 0.0 137 

Tissus 

impregnes,enduits,recouverts...;art.techniques en 2,353 36 -23 9 71 0.0 111 

mat.textiles 

60 Etoffes de bonneterie 977 38 176 7 79 0.0 128 

61 

62 

Vetements et accessoires du vetement, en 

bonneterie 30,860 26 16 10 41 0.0 94 

Vetements et accessoires du vetement,autres 

qu'en bonneterie 34,773 16 0 9 39 0.0 93 

63 Autres articles textiles confectionnes; 78,978 19 26 14 21 0.2 47 

64 Chaussures, guetres etc., parties de ces objets 47,182 13 20 10 33 0.1 74 

65 Coiffures et parties de coiffures 4,060 24 77 11 64 0.1 64 

66 

67 

68 

Parapluies,etc., cannes,cannes-sieges, fouets, 

cravaches 1,605 29 33 7 72 0.1 68 

Plumes et duvet appretes et articles en plumes/en 

duvet,etc 1,366 58 -4 4 73 0.0 77 

Ouvrages en pierres,platre,ciment,etc. ou matieres 

analogues 39,142 53 38 15 37 0.1 71 

69 Produits ceramiques 49,262 29 49 13 31 0.2 80 

70 Verre et ouvrages en verre 24,697 31 48 13 45 0.0 88 

71 

Perles fines ou de culture, pierres gemmes ou 

similaires, 3,307 46 -27 16 67 0.0 132 

72 Fonte, fer et acier 154,218 54 100 27 12 0.0 95 

73 Ouvrages en fonte, fer ou acier 765,894 57 56 21 6 0.4 47 

74 Cuivre et ouvrages en cuivre 9,751 45 149 36 56 0.0 100 

75 Nickel et ouvrages en nickel 266 -1 133 33 88 0.0 100 

76 Aluminium et ouvrages en aluminium 83,588 40 9 19 20 0.1 75 

78 Plomb et ouvrages en plomb 1,177 165 497 27 76 0.0 75 

79 Zinc et ouvrages en zinc 754 -7 18 30 81 0.0 114 

80 Etain et ouvrages en etain 101 27 84 32 92 0.0 105 

SH rev. 

1 ou 

BOP 


Valeur 

2006 en 

milliers de 

US$ 

Croissa 

nce 

annuell 

e des 

valeurs 

entre 

2002- 

2006, 

% 

Croissa 

nce 

annuell 

e des 

valeurs 

entre 

2005- 

2006, % 

Croissan 

ce 

annuelle 

des 

importati 

ons 

mondial 

es entre 

2002- 

2006, % 

Rang 

dans 

les 

import 

ations 

du 

pays 

Part 

dans les 

importati 

ons 

mondial 

es, % 


81 

Autres metaux communs; cermets; ouvrages en 

ces matieres 28 -67 28 96 0.0 150 

82 Outils,articles de coutellerie etc.en metaux 48,778 26 51 13 32 0.1 68 


Rang dans le 

importateurs 

78

communs 

83 Ouvrages divers en metaux communs 145,647 90 64 14 13 0.3 45 

84 

85 

86 

87 

Reacteurs 

nucleaires,chaudieres,machines,appareils et 1,670,672 33 14 14 1 0.1 68 

engins 

Machines,appareils et materiels electriques,leurs 

parties,etc 832,857 41 102 17 5 0.0 79 

Vehicules et materiel pour voies ferrees/similaires 

etc. 16,469 77 180 18 48 0.1 76 

Voitures automob.,tracteurs,cycles et autres 

vehicules, etc. 917,701 29 75 13 3 0.1 76 

88 Navigation aerienne ou spatiale 871,980 90 535 8 4 0.5 30 

89 Navigation maritime ou fluviale 948,632 188 -36 15 2 1.8 18 

90 

Instruments et appareils d'optique,de 

photographie etc. 176,267 43 60 17 10 0.0 77 

91 Horlogerie 2,682 38 -35 8 70 0.0 114 

92 

Instruments de musique;parties,accessoires de 

ces instrum. 723 34 -4 9 82 0.0 101 

93 Armes, munitions et leurs parties et accessoires 303 -22 26 7 87 0.0 137 

94 

95 

Meubles;mobilier medico-chirurgical;articles de 

literie,etc. 189,233 38 45 13 9 0.1 58 

Jouets, jeux, articles pour divertissements/pour 

sports;etc 14,890 26 58 10 49 0.0 92 

96 Ouvrages divers 12,301 27 65 9 50 0.1 93 

97 Objets d'art, de collection ou d'antiquite 446 17 -43 11 85 0.0 93 

99 Transactions spéciales commerciales. 46,459 17 31 28 34 0.0 93 


79

Code 

produit 

V /COMMERCE EXISTANT ET POTENTIEL ENTRE L'ANGOLA ET LE MAROC EN 

2006 

Libellé produit 

l'Angola 

importe depuis 

le Maroc 

Valeur 

2006 

en 

milliers 

de 

US$ 

Tous produits confondus 20,341 30 

Taux 

de 

croissa 

nce 

annuel 

le 

entre 

2002- 

2006, 

% 

le Maroc exporte vers le 

monde 

Valeur 

2006 en 

milliers de 

US$ 

12,530,62 

4 

Taux de 

croissan 

ce 

annuelle 

entre 

2002- 

2006, % 

Part de 

marché 

dans les 

exportati 

ons 

mondial 

es, % 


l'Angola importe depuis le m 

Valeur 

2006 en 

milliers de 

US$ 

12 0.1 9,544,361 38 

01 Animaux vivants 0 3,259 16 0.0 141 6 

02 Viandes et abats comestibles 0 131 25 0.0 200,026 27 

03 

04 

05 

Poissons et crustaces,mollusques et autres 

invertebres aquatiques 335 689,386 1 1.1 26,895 39 

Lait et produits de la laiterie;oeufs d'oiseaux;miel 

naturel... 1,635 33 99,058 32 0.2 121,504 21 

Autres produits d'origine animale, non denommes 

ni compris ailleurs 0 48,086 38 0.9 1,224 53 

06 Plantes vivantes et produits de la floriculture 0 7,424 4 0.1 1,207 37 

07 

08 

Legumes, plantes, racines et tubercules 

alimentaires 0 293,024 9 0.8 42,747 10 

Fruits comestibles; ecorces d'agrumes ou de 

melons 208 3 387,876 13 0.7 10,362 14 

09 Cafe, the, mate et epices 0 11,112 9 0.1 5,462 18 

10 Cereales 0 48 -25 0.0 20,741 -6 

11 

12 

13 

14 

15 

16 

Produits de la 

minoterie;malt;amidons,fecules;inuline... 0 24,385 -10 0.3 138,628 15 

Graines et fruits 

oleagineux;graines,semences,fruits 

divers;pailles... 

0 79,037 20 0.2 3,725 -8 

Gommes, resines et autres sucs et extraits 

vegetaux 0 41,836 11 1.2 1,141 16 

Matieres a tresser et autres produits d'origine 

vegetale , ndca 0 302 -2 0.1 346 22 

Graisses,huiles animales/vegetales;produits de 

leur dissociation... 84 -2 114,178 78 0.3 87,415 12 

Preparations de viandes,de 

poissons/crustaces/mollusques,etc 13,205 48 484,484 16 1.7 94,962 27 

17 Sucres et sucreries 0 20,465 44 0.1 125,929 21 

18 Cacao et ses preparations 0 1,112 133 0.0 6,380 29 

19 

20 

Preparations a base de 

cereales,farines,amidons,fecules,lait;patisser. 0 6,675 26 0.0 76,795 25 

Preparations de legumes, de fruits ou d'autres 

parties de plantes 0 137,909 5 0.4 63,059 24 

80 

Taux d 

croissance 

annuelle ent 

2002-2006, %

21 Preparations alimentaires diverses 72 41,809 7 0.1 39,478 22 

22 Boissons, liquides alcooliques et vinaigres 1,432 165 22,004 13 0.0 230,114 9 

23 

Residus,dechets des industries 

alimentaires;aliments pour animaux 0 40,848 27 0.1 3,191 30 

24 Tabacs et succedanes de tabac fabriques 0 33 -48 0.0 9,834 10 

25 

Sel; soufre; terres et pierres; platres, chaux et 

ciments 1,473 -1 628,350 12 2.3 55,153 44 

26 Minerais, scories et cendres 0 164,252 27 0.2 565 11 

27 

28 

Combustibles mineraux,huiles minerales,produits 

de leur distillation 0 471,377 21 0.0 108,330 30 

Produits chimiques inorganiques;composes 

inorg./organ.de metaux prec. 0 1,023,418 23 1.3 30,399 40 

29 Produits chimiques organiques 0 7,919 20 0.0 32,958 21 

30 Produits pharmaceutiques 0 31,594 18 0.0 70,508 27 

31 Engrais 0 514,882 11 1.8 10,944 48 

32 

33 

34 

35 

36 

Extraits tannants ou tinctoriaux;tanins et leurs 

derives;pigments,etc 0 6,037 10 0.0 37,731 25 

Huiles essentielles et resinoides;produits de 

parfumerie/de toilette 0 46,152 22 0.1 60,865 52 

Savons,agents de surface 

organiques,preparations pour lessives,cires.. 0 18,295 17 0.1 74,946 16 

Matieres albuminoides;produits a base 

d'amidons/fecules modif.;colles 0 709 33 0.0 3,779 33 

Poudres et explosifs; articles de pyrotechnie; 

allumettes; alliages 0 292 -27 0.0 6,124 28 

37 Produits photographiques ou cinematographiques 0 229 -53 0.0 8,607 25 

38 Produits divers des industries chimiques 0 2,631 15 0.0 73,096 34 

39 Matieres plastiques et ouvrages en ces matieres 0 41,566 18 0.0 170,902 37 

Code 

produit 


l'Angola importe 

depuis le Maroc 

Valeur 

2006 en 

milliers 

de US$ 

Taux 

de 

croissa 

nce 

annuell 

e entre 

2002- 

2006, 

% 

le Maroc exporte vers le 

monde 

Valeur 

2006 en 

milliers de 

US$ 

Taux de 

croissan 

ce 

annuelle 

entre 

2002- 

2006, % 

Part de 

marché 

dans les 

exportati 

ons 

mondial 

es, % 


l'Angola importe depuis le m 

Valeur 

2006 en 

milliers 

de US$ 

40 Caoutchouc et ouvrages en caoutchouc 0 10,259 -7 0.0 61,397 27 

41 Peaux (autres que les pelleteries) et cuirs 0 18,397 -1 0.1 49 19 

42 

Ouvrages en cuir;articles de 

bourrellerie/sellerie;articles de voyage 0 63,871 9 0.2 11,568 19 

43 Pelleteries et fourrures; pelleteries factices 0 158 22 0.0 17 122 

44 Bois, charbon de bois et ouvrages en bois 0 42,330 8 0.0 29,714 33 

45 Liege et ouvrages en liege 0 17,523 -6 1.0 665 -13 

46 Ouvrages de sparterie ou de vannerie 0 4,646 -5 0.2 760 26 

47 

48 

49 

Pates de bois ou d'autres matieres fibreuses 

cellulosiques; 0 54,983 7 0.2 163 43 

Papiers et cartons;ouvrages en pate de 

cellulose,en papier/en carton 0 37,439 16 0.0 68,345 25 

Produits de l'edition,de la presse/des autres 

industries graphiques 0 11,290 29 0.0 23,372 20 

Taux de 

croissance 

annuelle entre 

2002-2006, % 

81

50 Soie 0 171 6 0.0 32 -11 

51 Laine, poils fins ou grossiers; fils et tissus de crin 0 4,518 14 0.0 40 47 

52 Coton 0 45,208 2 0.1 9,900 1 

53 

Autres fibres text.vegetales;fils de papier,tissus 

de fils de papier 0 1,154 14 0.0 135 2 

54 Filaments synthetiques ou artificiels 0 9,619 6 0.0 5,791 19 

55 Fibres synthetiques ou artificielles discontinues 0 42,086 11 0.2 4,851 6 

56 

57 

58 

59 

Ouates,feutres et nontisses;fils 

speciaux;ficelles,cordes etc.. 0 817 -11 0.0 7,129 21 

Tapis et autres revetements de sols en matieres 

textiles 0 20,368 9 0.2 3,215 29 

Tissus speciaux;surfaces textiles 

touffetees;dentelles;tapisseries.. 0 10,205 -2 0.1 1,171 33 

Tissus 

impregnes,enduits,recouverts...;art.techniques 

en mat.textiles 

0 68,665 264 0.4 2,353 36 

60 Etoffes de bonneterie 0 10,557 11 0.1 977 38 

61 

62 

Vetements et accessoires du vetement, en 

bonneterie 0 800,177 1 0.5 30,860 26 

Vetements et accessoires du vetement,autres 

qu'en bonneterie 1,040 12 2,404,622 8 1.5 34,773 16 

63 Autres articles textiles confectionnes; 0 38,560 11 0.1 78,978 19 

64 Chaussures, guetres etc., parties de ces objets 0 275,826 11 0.4 47,182 13 

65 Coiffures et parties de coiffures 0 7,548 14 0.2 4,060 24 

66 

67 

68 

Parapluies,etc., cannes,cannes-sieges, fouets, 

cravaches 0 788 150 0.0 1,605 29 

Plumes et duvet appretes et articles en 

plumes/en duvet,etc 0 389 80 0.0 1,366 58 

Ouvrages en pierres,platre,ciment,etc. ou 

matieres analogues 0 45,664 42 0.1 39,142 53 

69 Produits ceramiques 0 44,057 -13 0.1 49,262 29 

70 Verre et ouvrages en verre 0 8,149 6 0.0 24,697 31 

71 

Perles fines ou de culture, pierres gemmes ou 

similaires, 0 108,105 8 0.0 3,307 46 

72 Fonte, fer et acier 536 99 208,478 44 0.1 154,218 54 

73 Ouvrages en fonte, fer ou acier 0 41,633 13 0.0 765,894 57 

74 Cuivre et ouvrages en cuivre 0 112,712 66 0.1 9,751 45 

75 Nickel et ouvrages en nickel 0 435 65 0.0 266 -1 

76 Aluminium et ouvrages en aluminium 0 52,063 32 0.0 83,588 40 

78 Plomb et ouvrages en plomb 0 53,274 14 1.3 1,177 165 

79 Zinc et ouvrages en zinc 0 3,470 78 0.0 754 -7 

81 

Code 

produit 

Autres metaux communs; cermets; ouvrages en 

ces matieres 0 43,589 21 0.3 28 


l'Angola importe 

depuis le Maroc 

Valeur 

2006 

en 

milliers 

de 

US$ 

Taux de 

croissance 

annuelle 

entre 

2002- 

2006, % 

le Maroc exporte vers le monde l'Angola importe depuis 

Valeur 

2006 en 

milliers 

de US$ 

Taux de 

croissance 

annuelle 

entre 

2002- 

2006, % 

Part de 

marché 

dans les 

exportations 

mondiales, 

% 


Valeur 

2006 en 

milliers 

de US$ 

82 

Taux de 

croissance 

annuelle 

entre 

2002- 

2006, % 

P 

m 

d 

im 

m 

%

82 

Outils,articles de coutellerie etc.en metaux 

communs 0 1,483 16 0.0 48,778 26 0 

83 Ouvrages divers en metaux communs 0 8,451 -10 0.0 145,647 90 0 

84 

85 

86 

87 

Reacteurs 

nucleaires,chaudieres,machines,appareils et 274 93,619 31 0.0 1,670,672 33 0 

engins 

Machines,appareils et materiels electriques,leurs 

parties,etc 39 1,897,511 19 0.1 832,857 41 0 

Vehicules et materiel pour voies 

ferrees/similaires etc. 0 304 84 0.0 16,469 77 0 

Voitures automob.,tracteurs,cycles et autres 

vehicules, etc. 0 117,208 23 0.0 917,701 29 0 

88 Navigation aerienne ou spatiale 0 16,117 41 0.0 871,980 90 0 

89 Navigation maritime ou fluviale 0 33,248 51 0.0 948,632 188 1 

90 

Instruments et appareils d'optique,de 

photographie etc. 0 32,679 -15 0.0 176,267 43 0 

91 Horlogerie 0 12,891 21 0.0 2,682 38 0 

92 

Instruments de musique;parties,accessoires de 

ces instrum. 0 43 -24 0.0 723 34 0 

93 Armes, munitions et leurs parties et accessoires 0 28 -31 0.0 303 -22 0 

94 

95 

Meubles;mobilier medico-chirurgical;articles de 

literie,etc. 0 66,079 17 0.0 189,233 38 0 

Jouets, jeux, articles pour divertissements/pour 

sports;etc 0 6,058 6 0.0 14,890 26 0 

96 Ouvrages divers 0 7,802 3 0.0 12,301 27 0 

97 Objets d'art, de collection ou d'antiquite 0 1,111 -7 0.0 446 17 0 

Source: Calculs du CCI basés sur les statistiques de COMTRADE et de l'OMC 


83

VI / EVOLUTION DES ECHANGES ENTRE LE MAROC ET L’ANGOLA 


84



85



86

Principaux importateurs angolais par secteur (*) 

Secteur alimentaire 

Société 

SOCOTIL 

(socidage commerciale 

Lizena) 

MAZZARATI 

mazzarati@netangola.com 

mazzarati@snet.co.ao 

ANGO ALISSAR.LDA 

JOTA FOODS LDA 

NESLLE ANGOLA 

nesle@nesle.co.ma 

www.nesle.comp 

DOM Natural 

Tél 

00-244-222 

261-221-994 

261-220-385 

261-221-378 

Fax 

00-244-222 

Produits 

activité 

261-224-080 Produits alimentaires et 

commerce général 

Importation 

382-013 383-187 Produits alimentaires, fruits .. 

Matériaux de construction 

Commerce international et 

industrie 

310-221 

310-753 

310-196 

310-783 Produits alimentaires 

Importation 

Import / export 

44-06-10 44-06-10 Produits alimentaires 

Commerce international 

327-362 

328-323 

337-777 

339-716 

397-733 


Importation 


Importation 

(*) N.B. : cette liste des importateurs angolais est prélevée du répertoire téléphonique officiel 

de l’Angola, édition 2008 


87

Secteur Informatique 

Société Tél 

TECNO SYSTEMS 

GRUPO 

tecnosystems@snet.co.ao 

ORCANGOLA 

SISTEMAS 

Informaticos.lda 

SINFORM SISTEMAS 

INFROMATICOS 

sinform@sinform-ao.com 

SISTEC Sistemas 

technologias industrias 

sistec@sistec.co.ao 

www.sistec.co.ao 

EMOSIST 

emosist@emosist.co 

www.emosist.com 

00-244-222 

442-778 

446-068 

397-130 

397-139 

397-156 

397-164 

330-023 

334-329 

339-921 

336-533 

393-960 

325-350 

448-700 

448-171 

448-176 

Fax 

Produits /activité 

00-244-222 

441-022 Services informatiques : 

Etudes, ingeneering et projets 

- Importation 

- Gestion des entreprises 

397-130 

395-664 

Secteur de la construction & BTP 


00-244-222 

EDIFER Construction 329-320 

edifer-angola@ebonet.net 329-342 

CONSTROI 

constroidg@ebonet.net 

EMCICA 

luanda@emcica.com 

PAVITERRA. SA. 

paviterra@snet.co.ao 

ANGLOBAL 

anglobal@mail.telepac.pt 

Services informatiques 

Systèmes informatiques 

390-995 Services informatiques 

Systèmes informatiques 


Systèmes / solutions 

informatiques 


Systèmes et solutions 

informatiques 

Consulting et organisation 

informatiques 

Fax 


00-244-222 

329-490 Construction bâtiment et 

travaux publics (PTP) 

371-179 371-179 Construction bâtiment et 

travaux publics (BTP) 

264-851 231-222- 

172 

399-864 

399-321 

Construction livile, travaux 

publics, études et projets 

Commerce général 

Import - export 

399-864 Construction / BTP 

Terrassement routes, ponts 

aéroports… 

354-493 354-493 BTP/construction livile 

Importation de commerce de 

matériaux de construction 


88

GRUPO COCEEME 

grupococeme@ebonet.net 

SOCOANG-lda 

socoang@multitel 

443-508 

923-310-602 

Mobile : 

923-335-804 

447- 

448-711 Construction civile et travaux 

publics 

Embobinage électrique 

Réparation informatique 

import export 

Secteur des produits cosmétiques & parfumerie 

JOJOPRA Lda. 


LEESCO 

Industriel Angola -Lda 

EMAXICOM lda 

admin@emaxicom.com 

www.emaxicom.com 


Fax 


(272)230-073 (272)230-073 Cosmétiques et parfumerie 

(222)350-617 (222)310-617 Cosmétiques et parfums 

commerce et industrie 

(272)380-512 

(272)380-337 

Secteur du textile de la maison 

(272)380-961 

Produits pharmaceutiques 

Importation et distribution 


Fax 

Produits / activité 

00-244-222 00-244-222 

CARNEIRO & IRMAO lda 442-275 441-292 Textile de maison 

MATIMAR ANGOLA 336-864 

332-553 

336-864 Textile de maison industrie 

commerce 

ANGOTEXTEIS 393-720 393-720 Textile de maison 

Commerce et industrie 

89

Secteur des produits pharmaceutiques 


Fax 


00-244-222 00-244-222 

SOCILAN 

335-049 - Produits pharmaceutiques 

Import- export 

NESCEVA 

446-159 - Produits pharmaceutiques 

Import – export 

Direction Nationale de 328-166 328-166 Produits pharmaceutiques 

médicaments et d’équipement 926-731-474 

Importation secteur public 

Boaventua.aao@gmail.com 

mateusangola@hotmail.com.br 

912-847-892 

SELQUIMICA COMERCIO 

GENERAL ET INDUSTRIA 

lda 

ROJOTEFEL lda 

M.S. MONIZ 

SILVA International lda 

MACOR / Marketing 

Commerce et Représentation 

MEDIFARM - Lda 

324-444 324-444 Produits pharmaceutiques 

Importation et fabrication 


Importation distribution 


Commerce international 


Importation - distribution 

511-130 

393-630 

396-296 

358-786 

511-130 

396-296 

Secteur du matériel & d’équipement électriques 

Société 

« ENE » entreprise 

nationale 

« EDEL » 

edel@edel.co.ao 

entreprise nationale de 

distribution électrique 

Produits pharmaceutiques 

Importation 

Production 

Distribution 

Tél 

Fax 

Produits/activité 

00244-222 00244-222 

321-499 323-433 - production d’énergie 

électrique 

- importation de câbles 

et transformateurs et 

générateurs électrique 

440-075 440-268 Distribution électrique 

440-267 

Importation de câbles et 

444-901 

transfor. Electrique 


90

ËLECTRO G.E..LTD 

ELEKTRA 

elektra@electra-ao.com 

ELECNOR 

elecnor@netangola.com 

ENCEL 

encel@encel.co.ao 

www.encel.co.ao 

447-653 443-188 Production / distribution 

électrique 

261-466 260-945 Production / distribution 

électriques 

324-579 324-580 Matériel et équipement 

électrique 

Transport et distribution 

électrique 

446-712 

446-595 

449-625 

446-759 Matériel / équipement 

électrique 

Transport et distribution 

électrique 

Postes de transformation 

/ câbles 

Secteur de la grande distribution (Supermarchés) 


Fax 


00-244-222 00244-222 

ALAIM BUSINESS 

353-474 353-466 Supermarchés 

mkm@netangola.com 

produits 

alimentaires et 

autres 

Importation 

Intermarket 


310-671 

produits 

310-969 


autres 

Importation 

Intramuros.lda 

331-761 

Supermarchés 

332-739 

produits 

370-564 


370-774 

autres 

371-383 

Importation 

MICCA société 


commercial import export 432-631 442-741 produits 

442-741 


443-260 

autres 

447-344 

371-195 

Importation 


91

Organizacoes 

RIBRAL 

POMOBEL 

irenepomobel@hotmail.com 

SUPERMARCHE JUMBO 

Domingos.francisco@jumbo.co.ao 

449-319 

448-760 

446-396 

448-954 

448-760 

449-319 

Supermarchés 

produits 


autres 

Importation 

447-366 Supermarchés 

produits 


autres 


produits 


autres 

Importation 

Secteur des pièces de rechange automobiles 

Société 

SAFRIC-AUTO 

www.afric.net 

MULTIAUTO 

multiauto@multiauto.ca.ao 

jose.freitas@mcoutinho.pt 

mobile : 244-924-135-822 

FOZMOLAS 

ECO MOTOR 

comercial@ecomotor.do.com 

Tél 

Fax 

Produits/activité 

00244-222 00-244-222 

310-223 311-343 Pièces de 

rechanges et 

automobiles 

Importation et 

distribution 

339-536 339-536 Commercialisation 

390-594 323-686 / importation de 

voitures et des 

pièces détachées 

pour automobile 

(pneus pièces et 

filtre) 

333-536 392-280 Commerce de 

392-280 333-536 pièces de rechange 

automobiles 

432-238 

430-919 

430-883 

Importation et 

commercialisation 

de véhicules 

automobile et 

pièces détachés / 

accessoires 

Source: Répertoire téléphonique publié par l’Agence Poste, Téléphone et Télécommunications 

Angola, édition 2008. 


92

LISTE DES IMPORTATEURS ANGOLAIS (*) 

Le nouvel indicatif pour les numéros de Tel. / Fax de Luanda est : 244-222 suivi de 6 chiffres. 

I / MARCHANDISES DIVERSES / IMPORT-EXPORT 

Company: ALIANCA INDUSTRIAL LDA. 

Address: RUA COSTA SERRAO 

City/Postal Code: LUANDA 

Country: ANGOLA 

Telephones: (224-222) 2-3 12 42/59/13 45 

Commodities: GENERAL MERCHANDISE 

Company: ARMAZENS CARRAPA 

Address: RUA P. MARECHAL TITO 79-R/C 



Telephones: (224) 2-4 50 04/5 


Company: ARMAZENS DO MINHO 

Address: RUA AMILCAR CABRAL 69 



Telephones: (244) 2-3 22 98/6 


Company: ARMAZENS MARTERO LDA. 

Address: RUA AMILCAR CABRAL 31-35 



Telephones: (224) 2-3 48 64 


Company: BOLINGO LDA. 

Address: CAIXA POSTAL 5691 




Company: CARNEIROS & IRMAO LDA. 

Address: SERV. GERAL-R S. TOME 42-44 



Telephones: (244) 2-4 22 75/76/12 92/12 93 


(*) N.B : Source : «International Directory of Importers » , Interdata, USA. 

Le nouvel indicatif pour les numéros de Tel. et Fax de Luanda est : 244-222, suivi de 6 

chiffres. 


93

Company: CARVALHO & FREITAS S.A.R.L. 

Address: R 1o CONGRESSO MPLA 



Telephones: (244) 2-3 07 88/13 33 


Company: SDAD. TECNICA A.C. MATOS 





Company: PINTO MARTINS & CIA. 


City/Postal Code: LUSO 



Company: CUNHA & IRMAO S.A.R.L. 

Address: ARMAZEM-R CIRILO CONC SILVA 



Telephones: (244) 2-3 08 28/07 13/07 14 


Company: CASA POPULAR 





Company: CASA SAVOY 





Company: CASA SMART 





Company: CATONHO TONHO COMERCIAL 





Company: CASA LIZ 





Company: MINERVA, A. 


94

Address: CAIXA POSTAL 




Company: DIOGO & COMPANHIA LTD. 

Address: ESCRITS.-R DAVID CERVANTE 4-10 



Telephones: (244) 2-3 48 96/97/94 

Commodities: 

BEAUTY SUP/COSMETICS/TOILETRIES 

ELECTRONIC EQUIPMENT & SUPPLY 

FOOD & FOOD PRODUCTS 

GENERAL MERCHANDISE 

Company: LELLO S.A.R.L. 

Address: SERV. GERAL-LGo RAINHA GINGA 



Telephones: (244) 2-3 31 44/45/46/47/48 

Commodities: 


PHOTOGRAPHIC EQUIPMENT & SUPP. 

Company: CASA PARIS 

Address: RUA RAINHA GINGA 51 



Telephones: (244) 2-3 11 23 

Commodities: 

BASKETBALL & VOLLEYBALL EQUIPMENT 


SPORTING GOODS & TOYS 

Company: CASA INGLESA 

Address: 134 RUA DIREITA DE LUANDA 



Commodities: 

AUTOMOTIVE EQUIP.PARTS & SUPP. 


MARINE & BOATING EQUIP.& SUPP. 

II / AGRO ALIMENTAIRE 

Company: BRAZ & IRMAO 


City/Postal Code: LOBITO 


Commodities: 


WELDING & SOLDERING EQUIPMENT 

WINE & ALCOHOLIC BEVERAGES 

Company: EMILIANO & IRM O.S. IDA 


95

Address: AVENIDA DA INDEPENDCIA 

City/Postal Code: CIDADE ALTA, HUAMBO 


Contact Person: SEVERINO EMILIANO 

Telephones: (244) 41-22179 

Telefax: (244) 41-22179 

Commodities: 

FOOD & BEVERAGE PROCESSING EQUIPMENT 

Company: IZERANG TRADING 

Address: RUA CMDTE KWENHA 

City/Postal Code: LUANDA 5911 


Contact Person: ANGLEU MIGUEL SAMUEL PURI 

Telephones: (244) 2-399 379 

Telefax: (244) 2-399 379 

Commodities: 

FOOD & BEVERAGE PROCESSING EQUIPMENT 

Company: SILVAS & CA. LTDA. 




Commodities: 



FOOD & FOOD PRODUCTS 

OFFICE EQUIPMENT & SUPPLIES 

SHOES & FOOTWEAR 


WATCHES & CLOCKS 

WINE & ALCOHOLIC BEVERAGES 

CHAUSSURES / ARTICLES DE SPORT 

Company: DANTAS VALADAS & COMP. LDA. 

Address: ESCRITORIOS-R RAINHA GINGA 48 



Telephones: (244) 2-3 23 43/44 

Commodities: 

CHEMICALS & ALLIED PRODUCTS 

JEWELRY & COSTUME JEWELRY 




Company: MABILIO M. ALBUQUERQUE 

Address: SERV.GRL.-R CMDT KANHANGULO 29 



Telephones: (244) 2-3 19 44/45/46 

Commodities: 



96

III / CHIMIE & PARA-CHIMIE 

Company: AGRAN-NITRATOS AGROQUIMICA 

Address: C.P. 67, 6 AV. ZONA INDUSTRIAL 



Telephones: (244) 2-8 10 84 

Commodities: 


Company: DIAS & SANTOS LDA. 

Address: 83-89 R. PEDRO NUNES 



Commodities: 


Company: JABA LDA. 




Commodities: 


Company: PROQUIMICA S.A.R.L. 

Address: RUA RAINHA GINGA 6 



Telephones: (244) 2-3 40 93/95/92/94/96 

Commodities: 


Company: EQUIP. E PROD. QUIMICOSA SDAD. 

Address: 198 R. ANTONIO ENES 



Commodities: 


Company: DANTAS VALADAS & COMP. LDA. 

Address: ESCRITORIOS-R RAINHA GINGA 48 



Telephones: (244) 2-3 23 43/44 

Commodities: 






Company: CERAMICA LUSO-IMPERIAL 


97

Address: AV. DA BOAVISTA 



Commodities: 

FURNITURE & FURNISHINGS 

Company: REPRESENTACOES VIMAVI 




Commodities: 

FURNITURE & FURNISHINGS 

Company: MAZZARATI 

Address: RUA NGOLA KILUANJI, NO.183 

City/Postal Code: LUANDA 5695 


Contact Person: HELME ANTAR 

Telephones: (244) 2-380 177 

Telefax: (244) 2-383 187 

Commodities: 

GIFTWARE 

GLASSWARE, CHINA & PORCELAIN 

ELECTROMECANIQUE 

Company: BUNGO LDA. 

Address: 23 RUA VEREADOR CASTEL BRANCO 



Commodities: 


KITCHEN & HOUSEHOLD APPLIANCES 


Company: INTERTRONICA SARL 




Commodities: 


Company: TELEYTE LDA. 

Address: LARGO DO ATLETICO 3-D.C.P.3338 



Contact Person: CARLOS FERNANDO NUNES CHAVES 

Telefax: (244)(2) 390 831 

Commodities: 

AIRPORT GROUND SUPPORT EQUIP. 

COMPACT DISCS/PHONOGRAPH RECORDS 

GIFTWARE 

Company: COMPANHIA COMERCIAL ORIENTAL 


98

Address: 55 AVDA. PAULO DIAS DE NOVAIS 



Commodities: 

KITCHEN & HOUSEHOLD APPLIANCES 

Company: EVERMARCH HOLDINGS 

Address: Q6/14, G/F, 

City/Postal Code: DLE CITY 


Contact Person: AMIGBATIN GREGIRE 

Telephones: (244) 23 88 97 

Telefax: (244) 23 88 97 

Commodities: 

TONERS & RIBBONS (FOR OFFICE EQUIP) 

Company: FRIGORIFICOS POLO NORTE 

Address: SERV. GERAL-R RAINHA GINGA 128 



Telephones: (244) 2-3 38 93/95/96/97/98 

Commodities: 

REFRIGERATION/AIR CONDITION EQUIP. 

Company: GRIMPEX (ANGOLA) LDA. 

Address: RUA KARL MARX 55, CAIXA P.2898 



Contact Person: ARMANDO PEREIRA 

Telephones: (244)(2) 39 23 09/1 15 

Telefax: (244)(2) 33 64 19 

Commodities: 

GENERATORS (ELECTRIC) 

SHIPS, COMMERCIAL CRAFT & EQUIP. 

Company: HULL, BLYTH (ANGOLA) LIMITED 

Address: SERV.GRL-AV.4 FEVEREIRO 24-R/C 



Telephones: (244) 2-7 14 76/09 58 

Commodities: 

AGRICULTURAL MACH.& IMPLEMENTS 

Company: IMP. DE EQUIPAMENTOS, SOC. 




Commodities: 


Company: NOQUEIRA LTD. 

Address: RUA C. CONCEICAO SILVA 133 



Telephones: (244) 2-2 07 76 

Commodities: 


Company: QUINTAS & IRMAO S.A.R.L. 

Address: SERV. GERAL-R RAINHA GINGA 41 


99



Telephones: (244) 2-3 02 40/41/42/43/44/45 

Commodities: 




OFFICE EQUIPMENT & SUPPLIES 




Company: REPRESENTACOES IMPERIO 




Commodities: 


Company: ROCHA MONTEIRO 

Address: SRV.GERAL-R RAINHA GINGA 69-1o 



Telephones: (244) 2-3 43 94/97 

Commodities: 


Company: J.A. FERREIRA LDA. 

Address: RUA FRIEDDRICH ENGLES 11-1 



Telephones: (244) 2-3 21 40/41 

Commodities: 


Company: SICCAL 

Address: 4-6 RUE DE TIMOR 



Commodities: 

CONSTRUCTION & BUILDING EQUIP. 

Company: SOMETAL-SOC IND.DE METALURGICA 

Address: SRV.GRL-R MAJOR KANHANGULO 246 



Telephones: (244) 2-7 19 73/74/75/76/77/78 

Commodities: 



Company: SOREL LDA. 

Address: SRV. GERAL-AV.CMDT KIMA KIENDA 



Telephones: (244) 2-7 06 00/02/03/01 

Commodities: AGRICULTURAL MACH.& IMPLEMENTS 

CMPE / DREM / AB Etude du marché angolais / Septembre 2008 100

Company: SOTECMA-SOC TECNICA 

Address: RUA 1o CONGRESSO MPLA 24 



Telephones: (244) 2-3 53 78/03 45/44/43 

Commodities: 


PHOTOGRAPHIC EQUIPMENT & SUPP. 

Company: UNIAO DE AUTOMOVEIS 




Commodities: 


Company: BLACK WOOD HODGE 

Address: SERV. GERAL-R CIRCUNVALACAO 



Telephones: (244) 2-7 20 62/63/64 

Commodities: 



Company: CASA AMERICANA S.A.R.L. 

Address: ESCRITORIOS-LG LUMEJI 



Telephones: (244) 2-3 51 90/91/92/93/94/95 

Commodities: 




REFRIGERATION/AIR CONDITION EQUIP. 


Company: CASA INGLESA 

Address: 134 RUA DIREITA DE LUANDA 



Commodities: 




Company: STAR MOTORS DE ANGOLA 

Address: C.P.201O, AV.REVOLUCAO/OUTUBRO 



Contact Person: ROBERT PAYNTER, M.DIR. 

Telephones: (244) 2-355 250 

Telefax: (244) 2-354 108 

Year Established: 1959 

Number of Employees: 40 

Bankers: BANCO FOMENTO EXTERIOR 

Commodities: 



AUTOMOTIVE EQUIPMENT & ACCESS. 

AUTOMOTIVE REPLACEMENT PARTS 

Company: SOCOAUTO-SOCIEDADE 


City/Postal Code: SA DA BANDEIRA 


Commodities: AUTOMOTIVE EQUIP.PARTS & SUPP. 

Company: SOMETAL 





Company: SILCAR LDA. 




Commodities: AUTOMOTIVE EQUIP.PARTS & SUPP 

Company: UNICAR-SOCIEDADES REUNIDAS 




Commodities: 


Company: SAMIL LDA. 





Company: MIMAUTO LDA. 

Address: 61 RUA DOS POMBEIROS 




Company: UTIC LDA. 





Company: UNIAO COMERCIAL DE AUTOMOVEIS 

Address: SERV. GERAL-ESTRADA CACUACO 



Telephones: (244) 2-8 33 96/34 22 


Company: MABOR ANGOLANA 


Address: SERV. GERAL-ESTRADA CONDUTA 



Telephones: (244) 2-8 01 46/47/48/49/50 


Company: LIMA & CIA. LDA. 





Company: LUSOLANDA S.A.R.L. 

Address: C.P. 178, AV.REVOLUCAO/OUTUBRO 



Contact Person: ROBERT PAYNTER, M.DIR. 

Telephones: (244) 2-355 250 

Telefax: (244) 2-354 108 

Year Established: 1937 

Number of Employees: 120 

Bankers: BANCO FOMENTO EXTERIOR 

Commodities: 

AUTOMOTIVE EQUIPMENT & ACCESS. 

AUTOMOTIVE REPLACEMENT PARTS 

Company: IMAUTO-INDUSTRIAS DE MAQUINAS 





Company: CASA RIBEIRO 

Address: 50 RUE DA MISSAO DE S. PAULO 




Company: CASA DAS MOLDURAS 

Address: 62-64 RUA SOUSA COUTINHO 




Company: AUTO IMPORTADORA LDA. 


City/Postal Code: LOBITO, BENGUELA 



Company: AUTO NOBRE 





Company: AUTO RESTAURADORES 


Address: 9 RUA LG. INF. D. HENRIQUE 




Company: AUTO SUECO (ANGOLA) S.A.R.L. 

Address: C.P.1273, 34 AV.4 DE FEVEREIRO 



Telephones: (244) 2-331 778/9 734 

Telefax: (244) 2-339 698 

Commodities: MARINE ENGINES & OUTBOARD MOTORS 

Company: AUTO UNIAO LDA. 

Address: 22 RUA DUARTE PACHECO PEREIRA 




Company: AUTO-INDUSTRIAL LDA. 





Company: AUTO-SUL LDA. 

Address: ALM. D. JOAO II 




Company: AUTO AVENIDA S.A.R.L. 

Address: RUA NGOLA KILUANJI 447 



Telephones: (244) 2-8 17 99 


Company: AUTO BATE LDA. 

Address: AV. CMDT VALODIA 140 



Telephones: (244) 2-4 54 79/80 


DIVERS 

Company: ERAVI LDA. 

Address: 105, RUA JOAO CONRADO 

City/Postal Code: JUANDA 


Contact Person: YIN LIN YANG 

Telephones: (244) 2-382 547 

Telefax: (244) 2-391 219 

Commodities: FREIGHT & SHIPPING CONTAINERS

Etude complete 5 octobre - Maroc Export

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