01.03.2013 Views

Quelques ouvrages à visiter Israël – Palestine Guide De Terre ...

Quelques ouvrages à visiter Israël – Palestine Guide De Terre ...

Quelques ouvrages à visiter Israël – Palestine Guide De Terre ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>Quelques</strong> <strong>ouvrages</strong> <strong>à</strong> <strong>visiter</strong><br />

La bible dévoilée ; <strong>Israël</strong> Finkelstein et Neil Asher Silberman ;<br />

Bayard, Paris 2002.<br />

Les révélations de l’archéologie (Livre et DVD)<br />

<strong>Israël</strong> <strong>–</strong> <strong>Palestine</strong><br />

Éditeur : J'ai Lu<br />

Collection : LIBRIO<br />

Genre : ROMAN CLASSIQUE<br />

<strong>Guide</strong> <strong>De</strong> <strong>Terre</strong> Sainte -<br />

Routes Bibliques <strong>–</strong><br />

Les Chemins <strong>De</strong> La Parole<br />

Editeur : Fayard<br />

Parution : 04/02/1998<br />

Un guide culturel sur <strong>Israël</strong>, Jérusalem et la<br />

Cisjordanie avec des excursions sur la mer<br />

morte, Pétra et le Sinaï<br />

Les <strong>Guide</strong>s Voir ont récemment publié une nouvelle édition de leur<br />

guide sur <strong>Israël</strong>, Jérusalem et la Cisjordanie. Il a été entièrement<br />

vérifié par Catherine Dupeyron, journaliste indépendante et<br />

fondatrice du site internet http://www.jerusalem-religions.net consacré<br />

aux trois religions monothéistes en <strong>Terre</strong> Sainte.<br />

<strong>De</strong> Jérusalem <strong>à</strong> Haifa et Eilat en passant par Bethléem, découvrez les sites<br />

remarquables ou insolites d’<strong>Israël</strong> et de Cisjordanie tout en images ! Ce guide vous fait<br />

découvrir la région grâce <strong>à</strong> des cartes illustrées (plus de 1000 illustrations en couleurs),<br />

des conseils de visites détaillés et vous propose des excursions <strong>à</strong> Pétra et dans le<br />

Sinaï.<br />

« Pas <strong>à</strong> pas », des plans de ville ingénieux, en 3D, pour mieux se repérer et explorer les différents<br />

quartiers de Jérusalem, Tel Aviv…<br />

<strong>De</strong> spectaculaires dessins d’architecture vous dévoilent l’intérieur du Dôme du Rocher, de la basilique<br />

de Saint-Sépulcre, de la citadelle de Jérusalem, du monastère Sainte-Catherine…<br />

Une présentation claire et complète des trois grandes religions qui ont façonné la région<br />

<strong>De</strong>s excursions vers la Jordanie et le Sinaï avec la découverte des sites de Pétra, le Wadi Rum, la<br />

mer morte ou le monastère Sainte-Catherine.<br />

Toutes les bonnes adresses pour se loger, se restaurer et profiter pleinement de votre séjour.<br />

Le <strong>Guide</strong> Voir <strong>Israël</strong> est parfait si vous envisagez un voyage pour découvrir le patrimoine culturel<br />

d'<strong>Israël</strong> !<br />

A propos du guide : Editeur : Hachette / Collection : <strong>Guide</strong>s voir / ISBN : 978-2012445970<br />

Éduquer <strong>à</strong> la paix <strong>–</strong> IUFM‐UDS <strong>–</strong> pierre‐michel.gambarelli@unistra.fr <strong>–</strong> page 1/8 <strong>–</strong> Mise <strong>à</strong> jour 28/12/11


Atlas géopolitique d'<strong>Israël</strong> Frédéric Encel<br />

Atlas / carte (broché). Paru en 03/2008<br />

Frédéric Encel propose ici un tableau neuf et documenté d’<strong>Israël</strong> : sa<br />

démographie, sa sociologie politique, la répartition territoriale de ses<br />

communautés, ses ressources énergétiques, son économie et ses rapports<br />

avec ses voisins, le Moyen-Orient et le reste du monde.<br />

Un atlas indispensable pour tout comprendre.<br />

Atlas des Palestiniens - Un peuple en quête d'un Etat<br />

Jean-Paul Chagnollaud , Sid-Ahmed Souiah , Pierre Blanc<br />

Editeur : Autrement (Editions)<br />

Collection : Atlas/Monde<br />

ISBN : 978-2-7467-1483-0<br />

Cet atlas raconte l'histoire du peuple palestinien qui, depuis le<br />

démantèlement de l'Empire ottoman et le mandat britannique en 1922, a<br />

cherché <strong>à</strong> être maître de son destin en exigeant l'avènement d'un Etat<br />

sur son territoire.<br />

lies décennies plus tard, cet objectif n'est toujours pas atteint et semble<br />

même plus inaccessible que jamais. <strong>De</strong>puis 1948, plus de la moitié des<br />

Palestiniens vivent hors de leur pays, beaucoup dans les conditions<br />

précaires des camps de réfugiés, tandis que l'autre moitié est soumise<br />

<strong>à</strong> l'occupation, <strong>à</strong> la colonisation et, depuis 2006 <strong>à</strong> Gaza, <strong>à</strong> un blocus.<br />

Aujourd'hui, toute perspective de paix paraît lointaine, les rapports de<br />

force continuant d'être défavorables aux Palestiniens malgré les<br />

soutiens internationaux dont ils bénéficient.<br />

Par un processus de colonisation systématique et la construction d'un<br />

mur qui s'étend jusqu'au coeur de la Cisjordanie, la stratégie<br />

israélienne vise <strong>à</strong> fragmenter et déstructurer un espace sur lequel il<br />

sera de plus en plus difficile d'établir un Etat palestinien viable<br />

disposant d'une véritable continuité territoriale. Cette situation aggrave<br />

l'exclusion de tout un peuple qui, malgré le droit international<br />

reconnaissant la légitimité de son aspiration <strong>à</strong> un Etat <strong>à</strong> côté d'<strong>Israël</strong>,<br />

est ainsi contraint de vivre dans l'exil, l'occupation et le blocus dans la bande de Gaza<br />

Dictionnaire amoureux de la <strong>Palestine</strong><br />

Elias SANBAR<br />

Collection : Dictionnaire amoureux<br />

Genre : Littérature française<br />

Thèmes : Littérature<br />

Date de parution : 15 Avril 2010<br />

Prix : 24,50 €<br />

Nombre de pages : 481<br />

Dimension : 134x201 mm<br />

ISBN : 2-259-20943-2<br />

Comment traiter d’un pays qui n’aurait jamais existé ou d’un État<br />

qui n’existe pas encore ? Telle pourrait être l’équation en<br />

apparence impossible posée par ce Dictionnaire amoureux de la<br />

<strong>Palestine</strong>. En apparence seulement.<br />

Ce pays existe mais « comme en négatif », comme le territoire<br />

d’un problème insoluble, le détenteur depuis des décennies des<br />

titres peu enviables de « nœud de la crise du Proche-Orient » et<br />

de « cœur du conflit israélo-palestinien ».<br />

Aussi la tentation aurait-elle été grande d’aborder cet ouvrage<br />

sous cet angle, d’ajouter encore un essai, encore une histoire <strong>à</strong> la multitude des autres, de tirer parti<br />

Éduquer <strong>à</strong> la paix <strong>–</strong> IUFM‐UDS <strong>–</strong> pierre‐michel.gambarelli@unistra.fr <strong>–</strong> page 2/8 <strong>–</strong> Mise <strong>à</strong> jour 28/12/11


de la seule expérience politique d’un auteur, acteur engagé depuis de longues années, témoin aussi<br />

des grands moments de ce que fut la lente reconquête de leur nom par les Palestiniens.<br />

Mais tel n’est pas le projet de ce dictionnaire qui, sans faire l’impasse sur les grandes interrogations<br />

liées <strong>à</strong> ce conflit emblématique, véritable « caisse de résonance » des passions et des délires du<br />

monde, entend ramener le pays et son peuple <strong>à</strong> leur réalité, leur banalité presque, <strong>à</strong> l’ambition<br />

profonde d’être enfin un pays comme les autres.<br />

C’est ainsi que fort de son vécu, l’auteur, sans renoncer <strong>à</strong> l’analyse, fait le choix ici d’aborder une<br />

autre <strong>Palestine</strong>, plus réelle, une <strong>Palestine</strong> intime, subjective, née de la profonde relation entre une<br />

terre natale et un enfant réfugié en 1948 qui, malgré ou grâce <strong>à</strong> l’exil, découvrira le monde et se<br />

transformera sans jamais se renier.<br />

Dictionnaire amoureux de Jérusalem<br />

Jean-Yves LELOUP<br />

Collection : Dictionnaire amoureux<br />

Genre : Littérature française<br />

Thèmes : Littérature<br />

Date de parution : 15 Avril 2010<br />

Prix : 27 €<br />

Nombre de pages : 942<br />

Dimension : 135x201 mm<br />

ISBN : 2-259-20663-8<br />

Un Dictionnaire amoureux de Jérusalem est un dictionnaire amoureux<br />

de l’archéologie, de l’histoire, de la politique, de la Thora, de l’Évangile,<br />

du Coran et de leurs multiples interprétations et incarnations. C’est aussi<br />

un dictionnaire amoureux des soukhs, des chats, des épices, des tapis,<br />

des bijoux, des chapeaux, des costumes et des immondices…<br />

C’est un dictionnaire amoureux de tous les pèlerins et voyageurs qui <strong>à</strong> travers les siècles ont hanté<br />

ses murs et y ont trouvé la source de leur foi ou de leur désespoir, en tout cas un prétexte <strong>à</strong> de<br />

nombreux récits, et <strong>à</strong> beaucoup de littérature poétique, stratégique, théologique et religieuses…<br />

Jean-Yves Leloup est théologien et philosophe et c’est en pèlerin plus qu’en touriste qu’il aborde la<br />

ville sainte, du Judaïsme, du Christianisme et de l’Islam, en amoureux qui respecte le corps chargé de<br />

mémoires et de symboles, d’une cité <strong>à</strong> la fois terrestre et céleste, sans trop chercher <strong>à</strong> la saisir, <strong>à</strong><br />

l’expliquer, mais sans jamais renoncer <strong>à</strong> la comprendre. Car c’est de cette compréhension que<br />

dépend peut-être l’avenir de Jérusalem et <strong>à</strong> travers elle l’avenir de la biodiversité humaine dont<br />

Jérusalem est le vivier et le microcosme.<br />

Ainsi ce dictionnaire pourrait nous conduire <strong>à</strong> travers informations, éruditions, mais aussi intuitions,<br />

prophéties, vers une vision plus haute de l’unité qui n’est pas abolition mais exaltation et respect des<br />

différences et, <strong>à</strong> une autre vision de la paix qui n’est pas<br />

consensus mou, concorde hypocrite, mais affrontement<br />

cordial et généreux de pensées contraires ? une issue<br />

en quelque sorte <strong>à</strong> toute forme de totalitarisme,<br />

politique, idéologique ou religieux.<br />

" Sainte ? c’est-<strong>à</strong>-dire Autre<br />

irréductible, inassimilable telle est Jérusalem,<br />

telle est ma Bien-Aimée…"<br />

Aidez-nous <strong>à</strong> divorcer !<br />

<strong>Israël</strong> <strong>Palestine</strong> : deux Etats maintenant<br />

Par Amos Oz<br />

Paru le : 8 janvier 2004<br />

Editeur : Gallimard (Editions)<br />

ISBN : 2-07-077046-X<br />

Éduquer <strong>à</strong> la paix <strong>–</strong> IUFM‐UDS <strong>–</strong> pierre‐michel.gambarelli@unistra.fr <strong>–</strong> page 3/8 <strong>–</strong> Mise <strong>à</strong> jour 28/12/11


L'affaire Qumrân - Les découvertes de la mer Morte<br />

Par Jean-Baptiste Humbert , Estelle Villeneuve<br />

Paru le : 9 novembre 2006<br />

Editeur : Gallimard (Editions)<br />

Collection : Découvertes Gallimard<br />

ISBN : 2-07-032115-0<br />

Jordanie, 1947, près des rives de la mer Morte : des Bédouins<br />

découvrent dans une grotte des rouleaux de cuir " couverts de<br />

gribouillis ".<br />

L'Etat d'<strong>Israël</strong>, créé en 1948, met tout en œuvre pour récupérer ces<br />

écrits juifs, les plus anciens jamais retrouvés. Les manuscrits,<br />

aussitôt attribués aux esséniens - une secte religieuse de la Judée<br />

antique -, suscitent des débats passionnés car ils éclairent <strong>à</strong> la fois<br />

l'histoire du judaïsme et celle du christianisme. La piste des<br />

esséniens se renforce avec la fouille des ruines de Khirbet Qumrân<br />

menée par l'archéologue français Roland de Vaux entre 1951 et<br />

1958.<br />

Proches des grottes, ces vestiges seraient ceux d'un établissement<br />

communautaire doté d'un scriptorium. <strong>De</strong>puis, les progrès de la<br />

recherche ont obligé les archéologues <strong>à</strong> nuancer cette interprétation.<br />

Jean-Baptiste Humbert et Estelle Villeneuve nous guident dans les<br />

méandres de l'affaire Qumrân et retracent l'histoire mouvementée de<br />

l'une des plus grandes découvertes archéologiques du XXe siècle.<br />

L'énigme de la mer Morte<br />

Par Hershel Shanks<br />

Paru le : 23 novembre 1999<br />

Editeur : DDB<br />

ISBN : 2-220-04643-5<br />

Plus de cinquante ans après leur découverte, les<br />

manuscrits de la mer Morte suscitent toujours la<br />

curiosité du grand public.<br />

Quels documents, en effet, ont plus profondément<br />

renouvelé les connaissances bibliques et<br />

archéologiques, mais aussi excité les imaginations et les<br />

esprits romanesques ? Spécialiste mondialement<br />

reconnu, Hershel Shanks en fait ici la présentation la<br />

plus complète, après des années de controverses<br />

autour de leur interprétation et de leur publication. Tout<br />

en livrant le récit passionnant de leur découverte, il<br />

dévoile le mystère de leur signification, tout en<br />

n'ignorant pas leur dimension politique ou culturelle.<br />

A leur manière, ces manuscrits de la mer Morte ouvrent<br />

un aperçu unique sur les turbulences du monde<br />

religieux au temps de Jésus, période pendant laquelle la<br />

société juive vibrait encore d'une riche diversité et<br />

s'adonnait volontiers <strong>à</strong> la controverse - au point que<br />

certains savants préfèrent maintenant parler de "<br />

judaïsmes " au pluriel, plutôt qu'au singulier. Ils<br />

remettent en question aussi des visions traditionnelles<br />

du christianisme, au grand dam de certains, et obligent<br />

<strong>à</strong> approfondir la perception de ses origines.<br />

Clair et précis, d'une compréhension aisée, l'ouvrage<br />

d'Hershel Shanks plaira autant au grand public qu'au<br />

spécialiste.<br />

Éduquer <strong>à</strong> la paix <strong>–</strong> IUFM‐UDS <strong>–</strong> pierre‐michel.gambarelli@unistra.fr <strong>–</strong> page 4/8 <strong>–</strong> Mise <strong>à</strong> jour 28/12/11


Éduquer <strong>à</strong> la paix <strong>–</strong> IUFM‐UDS <strong>–</strong> pierre‐michel.gambarelli@unistra.fr <strong>–</strong> page 5/8 <strong>–</strong> Mise <strong>à</strong> jour 28/12/11


Chroniques de Jérusalem de Guy <strong>De</strong>lisle (éd. <strong>De</strong>lcourt)<br />

Jean-Claude Loiseau - 14 novembre 2011 (Télérama)<br />

La naïveté peut être un don quand il s’agit de regarder une réalité qui se dérobe aux raccourcis<br />

simplistes. Guy <strong>De</strong>lisle est très doué. « En s’appuyant, dit-il, sur la naïveté dont je fais preuve dans la<br />

vie et que je ne feins pas, mon propos s’exprime le plus clairement possible... » Il se voit comme « un<br />

type candide mais observateur ». Le candide n’exclut rien. L’observateur voit tout. Ou presque. La<br />

preuve par ses Chroniques de Jérusalem, plus de 300 pages de choses vues, vécues, subies,<br />

toujours <strong>à</strong> la bonne distance, celle où la géopolitique s’incarne dans les ratés, les embarras, les<br />

absurdités, les cruautés, les haines aussi, les plus ordinaires. La normalité d’un espace<br />

inextricablement anormal. Mais c’est déj<strong>à</strong> beaucoup dire d’une approche prudente : « Tout le monde a<br />

une idée de Jérusalem, du Mur, des colonies. J’avais peur des clichés. »<br />

Etonnante modestie pour un voyageur qu’on a pu suivre de la Chine (Shenzen) <strong>à</strong> la Birmanie<br />

(Chroniques birmanes) en passant par la Corée du Nord (Pyonyang). Qui évoque, au passage, les<br />

livres qu’il n’a pas voulu faire quand il était <strong>à</strong> Kinshasa ou au Vietnam, ou pendant l’année passée en<br />

Éthiopie. Il est toujours parti pour de bonnes raisons <strong>–</strong> soit, travailler avec les dessinateurs locaux sur<br />

des films d’animation, soit, accompagner sa compagne qui travaille <strong>à</strong> Médecins sans frontières. Il en<br />

est revenu, chaque fois, avec beaucoup de choses <strong>à</strong> raconter mais pas sûr du tout d’intéresser le<br />

lecteur.<br />

Jérusalem ? Au départ, il jugeait le sujet « trop gros » pour lui. Et c’est exactement sur ce ton-l<strong>à</strong> que<br />

s’amorce son récit. Partant de son appartement, situé dans un quartier très décati de Jérusalem-Est, il<br />

tâtonne, se perd, au propre et au figuré. Il cherche un magasin pour ses premières courses, puis le<br />

chemin de la garderie pour ses deux jeunes enfants ; s’aventure dans la vieille ville, « très belle mais<br />

en poussette, c’est assez galère » ; pointe les premières incongruités de la situation, les transports par<br />

exemple, avec les autobus israéliens qui desservent toute la ville sauf les quartiers arabes tandis que<br />

les minibus arabes desservent uniquement les quartiers arabes ; part <strong>à</strong> la découverte de Jerusalem-<br />

Ouest avec sa compagne mais « pas de chance, j’oublie qu’on est le jour du shabbat et que la ville se<br />

transforme en ville fantôme », et cela lui rappelle « les dimanches <strong>à</strong> Pyonyang »... Oui, il tâtonne,<br />

mais, somme toute, il progresse. Au bout d’un mois il voit le Mur. Il y reviendra souvent, pour le<br />

dessiner comme irrésistiblement attiré par sa monstrueuse démesure. Il assiste, pas rassuré, <strong>à</strong> une<br />

échauffourée <strong>à</strong> un checkpoint. Il se hasarde dans « la colonie d’en face », dix minutes <strong>à</strong> pied de chez<br />

lui, et reste un peu interloqué : « J’imaginais deux trois cabanes sur une colline avec un chien. A<br />

Pisgat Ze’ev on compte 50 000 habitants. »<br />

Il y a un ton <strong>De</strong>lisle, où l’humour et l’autodérision déminent discrètement le terrain. Il commente<br />

comme on se parle <strong>à</strong> haute voix. Il est un guide qui se pose plus de questions qu’il n’a de réponse, qui<br />

prend note de ce qu’il voit, l’attire, l’étonne, l’intrigue, et accumule les croquis (il y en aura plus de 500<br />

<strong>à</strong> la fin). « Celui qui dessine dans la rue attire inévitablement l’attention. On vient regarder par-dessus<br />

son épaule, on engage la conversation, on établit un contact. » <strong>De</strong>s personnages entrent ainsi dans le<br />

récit, plus vrais que nature, c’est-<strong>à</strong>-dire qu’ils ressemblent peu aux stéréotypes ressassés. D’une<br />

traversée de Mea Shearim, le quartier des Juifs ultra-orthodoxes de Jerusalem, d’une incursion <strong>à</strong><br />

Ramallah ou Hébron, au cœur des territoires occupés, d’une visite <strong>à</strong> une secte aux rites millénaires,<br />

les Samaritains, ou <strong>à</strong> une tribu de Bédouins, dans le désert, <strong>De</strong>lisle rapporte des impressions, une<br />

mine de détails, qui, bout <strong>à</strong> bout, finissent par constituer en pointillé une éclairante « géopolitique sur<br />

le tas ».<br />

Ce n’est pourtant pas si simple. « Sur place, dit-il, je ne suis jamais sûr de rien, tant je suis submergé<br />

par le quotidien. »<br />

L'apparente spontanéité, l'« arbitraire d’une expérience personnelle », sont, en fait, une construction<br />

rétrospective. Le livre n’est dessiné qu’au retour, avec la distance qui permet de trier, de hiérarchiser,<br />

et aussi de s’éviter le jugement <strong>à</strong> l’emporte pièce. Cette règle, <strong>De</strong>lisle se l’impose depuis son premier<br />

carnet de voyage, même s’il concède que, cette fois, il était « beaucoup plus dur de rester simple<br />

observateur. » C’est parce qu’il maîtrise très bien les effets d’une « naïveté » assumée que son<br />

témoignage, ouvert <strong>à</strong> tous les hasards des rencontres, <strong>à</strong> tous les incidents de parcours, <strong>à</strong> la vie<br />

comme elle va, est tout simplement remarquable.<br />

Éduquer <strong>à</strong> la paix <strong>–</strong> IUFM‐UDS <strong>–</strong> pierre‐michel.gambarelli@unistra.fr <strong>–</strong> page 6/8 <strong>–</strong> Mise <strong>à</strong> jour 28/12/11


Candide en <strong>Israël</strong>-<strong>Palestine</strong><br />

16/12/2011 <strong>à</strong> 18:55 (La Vie)<br />

Chroniques de Jérusalem, de Guy <strong>De</strong>lisle<br />

Avant de partir en congé, une petite idée de cadeau de Noël. Cela s'appelle Chroniques de<br />

Jérusalem, un livre BD publié aux éditions shampoing. Guy <strong>De</strong>lisle, un dessinateur, suit sa femme qui<br />

part en mission pour MSF <strong>à</strong> Jérusalem. C'est la première fois qu'il met un pied en <strong>Israël</strong>-<strong>Palestine</strong>. Il<br />

ne s'est pas franchement passionné pour le sujet auparavant. Bref il débarque et nous raconte ses<br />

découvertes, ses interrogations, ses effarements. Et c'est drôle. Très drôle. Faux candide, ce<br />

canadien promène son regard tranquille sur le mur, les checkpoints et les habitants qui gigotent de<br />

chaque côté. Les passages <strong>à</strong> l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv où le seul mot de « Gaza » vous<br />

précipite dans un monde kafkaïen. Le Saint Sépulcre où les communautés chrétiennes se tapent<br />

dessus régulièrement<br />

pour des histoires de<br />

territoire. A force de<br />

baigner dans l'actualité<br />

de ce petit coin du<br />

monde, on en oublie<br />

parfois son potentiel<br />

absurde. Surtout,<br />

pédago, Guy <strong>De</strong>lisle<br />

prend le temps<br />

d'expliquer ce qu'il a lui<br />

même compris et<br />

digéré. Et l'air de rien,<br />

l'album ravira tous ceux<br />

qui aimeraient bien y<br />

comprendre quelque<br />

chose...<br />

Éduquer <strong>à</strong> la paix <strong>–</strong> IUFM‐UDS <strong>–</strong> pierre‐michel.gambarelli@unistra.fr <strong>–</strong> page 7/8 <strong>–</strong> Mise <strong>à</strong> jour 28/12/11


Revues plus ou moins<br />

récentes<br />

Éduquer <strong>à</strong> la paix <strong>–</strong> IUFM‐UDS <strong>–</strong> pierre‐michel.gambarelli@unistra.fr <strong>–</strong> page 8/8 <strong>–</strong> Mise <strong>à</strong> jour 28/12/11


PEUT-ON ÉDUQUER À LA PAIX ?<br />

Anne Guibert-Lassalle, <strong>De</strong>nis Lemaître (dir)<br />

ISBN : 978-2-296-08130-7 • L’Harmattan - avril 2009 • 222 pages<br />

Prix éditeur version papier 21€ - version numérique 14,70€<br />

SOMMAIRE<br />

1ère partie<br />

Comprendre la guerre et la violence collective<br />

La guerre et la violence collective, le regard d’un philosophe, Jean<br />

Guibert-Lassalle.<br />

La guerre et la violence collective, le regard de politologues, Johannes<br />

Becker et Benjamin Blankner, entretien mené par <strong>De</strong>lphine<br />

<strong>De</strong>schaux-Beaume.<br />

La guerre et la violence collective, le regard d’un stratégiste, Gérard<br />

Bezacier.<br />

La guerre et la violence collective, le regard d’un sociologue, François<br />

Gresle.<br />

Les coordinateurs<br />

PRESENTATION DES AUTEURS<br />

Anne GUIBERT-LASSALLE, ancien officier de l’armée de terre breveté<br />

en relations internationales, doctorante en sociologie, elle est auteure<br />

et illustratrice pour la jeunesse et coordonne les éditions numériques<br />

www.majuscrit.fr.<br />

<strong>De</strong>nis LEMAITRE, enseignant chercheur <strong>à</strong> l’ENSIETA (Ecole nationale<br />

supérieure des ingénieurs des études et techniques d’armement) où<br />

il est responsable du laboratoire de sciences humaines. Il est membre<br />

de l’équipe de recherche Formation et professionnalisation des<br />

ingénieurs, CRF-CNAM Paris, et chercheur associé au Centre de<br />

recherche en éducation de Nantes.<br />

Les contributeurs<br />

Jean GUIBERT-LASSALLE, ancien officier de l’armée de terre,<br />

philosophe de formation, est animateur du Cercle Maine de Biran.<br />

<strong>De</strong>lphine DESCHAUX-BEAUME, docteure et ATER <strong>à</strong> l’IEP de<br />

Grenoble, est allocataire de recherche de la Délégation générale pour<br />

l’armement.<br />

Johannes BECKER, maître de conférences, est coordinateur du Centre<br />

d’études des conflits <strong>à</strong> l’université de Marburg, Allemagne.<br />

Benjamin BLANKNER, diplômé en science politique, travaille au Centre<br />

d’études des conflits de Marburg.<br />

Gérard BEZACIER, officier général en deuxième section, a dirigé le<br />

centre de doctrine d’emploi des forces de l’armée de terre.<br />

François GRESLE, professeur des universités, a enseigné la sociologie <strong>à</strong><br />

l’université Paris I et a coordonné le réseau Sociologie du militaire de<br />

l’Association française de sociologie.


2ème partie<br />

Eduquer pour la paix<br />

Principes historiques de l’éducation <strong>à</strong> la paix, Jacques Annebeau.<br />

Education <strong>à</strong> la paix et albums pour la jeunesse, Anne Guibert-Lassalle.<br />

Les jeux de simulation et l’éducation <strong>à</strong> la paix, Claude Bourlès.<br />

Education for Peace in an American Montessori School, Mary Hamiter.<br />

La formation militaire et l’éducation <strong>à</strong> la paix, Joël Hardy.<br />

Légitimité de la force armée et éducation <strong>à</strong> la paix, Vincent Porteret.<br />

Usage de la force et soldats de la paix en Afrique subsaharienne, Axel<br />

Augé.<br />

L’analyse transactionnelle : une stratégie de communication et<br />

d’éducation <strong>à</strong> la paix, Khaled Taktek et Houchang Hassan-Yari.<br />

Culture économique et éducation <strong>à</strong> la paix, Hugues Sachter.<br />

Education <strong>à</strong> la paix et imaginaires de guerre, le Moyen-Orient arabe,<br />

Thomas Richard.<br />

Musique, littérature et paix, Francis Rousseaux.<br />

Banaliser la logique des otages ou refonder l’éducation <strong>à</strong> la paix ?<br />

Jean Lambert.<br />

Jacques ANNEBEAU, docteur en sciences de l’éducation, professeur en<br />

collège, est décédé en 2007.<br />

Claude BOURLES, enseignant-chercheur en psychologie et sociologie<br />

appliquées <strong>à</strong> l’Université Catholique d’Angers.<br />

Mary HAMITER, master en littérature française, d’abord analyste <strong>à</strong><br />

l’ONU, puis officier de l’aéronavale américaine, a enseigné <strong>à</strong><br />

l’Université Saint-Norbert (Wisconsin). Elle est actuellement membre<br />

du comité de direction d’une école Montessori <strong>à</strong> Cincinnati.<br />

Joël HARDY, ancien officier de l’armée de terre, docteur en sciences de<br />

l’éducation, est élu.<br />

Vincent PORTERET, docteur en sociologie, chercheur au Laboratoire<br />

Georges Friedmann, Paris I <strong>–</strong> CNRS.<br />

Axel AUGE, docteur en sociologie, maître de conférence et enseignantchercheur<br />

au centre de recherche des Ecoles de Coëtquidan et <strong>à</strong><br />

Rennes II.<br />

Khaled TAKTEK, professeur agrégé en sciences de l’éducation, a<br />

enseigné au Collège Militaire Royal, avant de rejoindre<br />

l’université Laurentienne du Canada.<br />

Houchang HASSAN-YARI, professeur de relations internationales,<br />

spécialiste des questions militaires et stratégiques au Collège militaire<br />

royal du Canada, a enseigné auparavant <strong>à</strong> l’Université de Téhéran et <strong>à</strong><br />

celle de Montréal.<br />

Hugues SACHTER, maître de conférences en économie et linguiste<br />

serbo-croate. Son expérience des économies balkaniques lui a valu<br />

de tenir un poste d’expert au ministère de la Défense français tout en<br />

enseignant <strong>à</strong> l’université d’Artois.<br />

Thomas RICHARD, doctorant <strong>à</strong> Paris-I, département de science politique,<br />

il est ATER <strong>à</strong> l’université de Clermont-Ferrand.<br />

Francis ROUSSEAUX, professeur des universités, spécialiste en<br />

intelligence artificielle, chercheur <strong>à</strong> l’Institut de recherche et<br />

coordination acoustique/musique fondé par Pierre Boulez.<br />

Jean LAMBERT, philosophe et anthropologue, maître de conférences en<br />

sciences de l’éducation, Centre d’études interdisciplinaires des faits<br />

religieux, CNRS <strong>–</strong> EHESS.


3ème partie<br />

S’engager pour la paix<br />

Diplomatie et réconciliation, Francis Bellanger, entretien mené par<br />

Anne Guibert-Lassalle.<br />

Société civile et éducation <strong>à</strong> la paix, Richard Pétris.<br />

Pratiques du dialogue interreligieux, Abdelkader Arbi, entretien mené<br />

par Anne Guibert-Lassalle.<br />

Paix et dialogue interreligieux, Henri Teissier.<br />

Un préalable <strong>à</strong> la paix : la réinsertion des anciens belligérants, Henri<br />

Pinard-Legry, Paul Perrin et Henri Roure.<br />

* *<br />

*<br />

Francis BELLANGER, ambassadeur de France en Croatie de 2001 <strong>à</strong><br />

2004, a occupé les fonctions de secrétaire général de l’office<br />

franco-allemand pour la jeunesse.<br />

Richard PETRIS, directeur de l’Ecole de la paix, ONG dont le siège est <strong>à</strong><br />

Grenoble.<br />

Abdelkader ARBI, ingénieur en industrie chimique, aumônier en chef du<br />

culte musulman au ministère français de la Défense.<br />

Henri TEISSIER, ancien archevêque d’Alger.<br />

Henri PINARD-LEGRY, officier général en deuxième section, secrétaire<br />

général de l’Union-IHEDN qui regroupe les associations des<br />

auditeurs de l’Institut des hautes études de défense nationale.<br />

Paul PERRIN, officier général en deuxième section.<br />

Henri ROURE, officier général en deuxième section.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!