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éponses <strong>maison</strong> <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
<strong>faire</strong><br />
tout pour réussir les travaux dans la <strong>maison</strong><br />
Au sous-sol<br />
créez votre “thalasso”<br />
Faites le bon choix<br />
9<br />
Radiateurs pas ordinaires<br />
Portails PVC, alu, bois…<br />
EXCLUSIF!<br />
La cote<br />
maçonnerie<br />
Piscine<br />
Les tendances 2007<br />
60 % d’économie<br />
60 % d’économie<br />
Récupérez<br />
les eaux pluviales<br />
N°44<br />
ISSN 1274 - 2325<br />
M 03799 - 44 - F: 5,50 E - RD<br />
3:HIKNRJ=^UZZU]:?a@k@e@e@k;
PBM Développement. RCS Rennes 410 173 298 - Photo : On Off<br />
Parquet<br />
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<strong>faire</strong><br />
Tout pour réussir les travaux dans la <strong>maison</strong><br />
www.<strong>faire</strong><strong>faire</strong>.com / www.reponses<strong>maison</strong>.com<br />
RÉDACTION :<br />
26-28, rue de la Providence - 75013 Paris<br />
Tél. 01 45 89 22 22 – Fax. 01 45 89 99 20<br />
Directeur de la publication :<br />
Yves de Kerautem<br />
Rédacteur en chef :<br />
Marc Wast - tél. 01 45 89 20 44<br />
e-mail : redac@<strong>faire</strong><strong>faire</strong>.com<br />
Première secrétaire de rédaction :<br />
Françoise Roze<br />
e-mail : f.roze@<strong>faire</strong><strong>faire</strong>.com<br />
Ont collaboré à ce numéro :<br />
Guy Archambault, Françoise Civeyrel,<br />
Michèle Fourret, Gérard Guérit,<br />
Sylvie Lenormand, Hervé Lhuissier,<br />
Françoise Sauvan<br />
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Vente au numéro : Europe 5,50 €<br />
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Frédérique Garbez : 01 45 89 22 22<br />
Diffusion : Sordiap - tél. 01 42 36 36 84<br />
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Dépôt légal à parution : mars 2007<br />
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Photo 1 re de couverture : © Christian Larit<br />
Château de Cassis (*)<br />
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SARL au capital de 7 624 €<br />
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2005<br />
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ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4 du code de la propriété intellectuelle). Toute copie doit<br />
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Les textes mentionnés “Publi-Information” et “Publi Contacts” sont des publicités sous forme rédactionnelle et n'engagent donc que l'an-<br />
édito<br />
La <strong>maison</strong> de “toutes les vies”<br />
Comme le raconte si bien la récente chanson de Benabar,<br />
“Quatre murs et un toit”, une <strong>maison</strong> possède plusieurs vies.<br />
Celle du couple qui élève ses enfants et qui vit au rythme trépidant<br />
de ses occupants. Rationnelle, elle est constituée au moins<br />
d’une grande pièce à vivre, de chambres, d’une salle de bains<br />
et d’une terrasse pour passer de joyeux moments entre famille<br />
et amis.<br />
La progéniture grandit et les envies d’indépendance se font jour.<br />
Les parents s’isolent un peu en réaménageant un grand sous-sol<br />
ou les combles. On transforme, optimise, on ajoute une salle<br />
bains attenante à la chambre pour plus de confort.<br />
C’est la deuxième vie, où l’on se côtoie plus que l’on partage,<br />
où les enfants s’éloignent petit à petit pour prendre en main<br />
leur propre destinée.<br />
Les vies suivantes de cette demeure passeront encore par de<br />
multiples changements avec l’arrivée attendue des petits-enfants<br />
qui chamboulent toutes les habitudes, de la retraite qui impose<br />
souvent des changements dans les priorités quotidiennes (1) .<br />
Ces périodes successives s’accompagnent également d’une<br />
franche évolution de notre mode de vie.<br />
On n’habite plus aujourd’hui comme on le faisait il y a 20 ans.<br />
Les matériaux et les techniques se sont perfectionnés, les loisirs<br />
prennent une place toujours plus importante dans notre emploi<br />
du temps, ce qui oblige à penser la <strong>maison</strong> autrement.<br />
Les volumes des pièces changent, les cuisines et les salles<br />
de bains deviennent XXL, les rangements se déploient<br />
et se rationalisent, chaque cm 2 doit être exploité au plus juste.<br />
Tous ces changements, qui touchent parfois la structure même<br />
de la <strong>maison</strong>, ne s’improvisent pas. Pour que leur réalisation soit à<br />
la hauteur de vos attentes, le recours à un professionnel s’impose<br />
de nouveau. Aguerri à ce style de travaux, il pourra également<br />
être force de proposition pour vous orienter dans vos choix<br />
et permettre ainsi la création d’aménagements pratiques,<br />
esthétiques et pérennes. Pour une nouvelle vie…<br />
(1) Voir notre dossier sur l’accessibilité dans la <strong>maison</strong> – Faire Faire n° 43<br />
Marc Wast<br />
nonceur. L’éditeur s’autorise à refuser toute insertion qui semblerait contraire aux intérêts moraux ou matériels de la publication. (*) Chambres et table d’hôtes. Contact : tél. 04 42 01 63 20 www.chateaudecassis.com<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 3<br />
Printemps 2007
<strong>faire</strong><br />
Tout pour réussir les travaux dans la <strong>maison</strong><br />
29<br />
50<br />
Embellissez les abords<br />
de la <strong>maison</strong><br />
41<br />
les temps forts<br />
Contrairement à sa vocation<br />
première, qui est d’accueillir<br />
les visiteurs, le portail est<br />
souvent le parent pauvre<br />
de l’habitation. Plus besoin<br />
aujourd’hui de se ruiner<br />
pour acquérir un portail<br />
représentatif de votre<br />
personnalité. En bois,<br />
acier, aluminium ou PVC,<br />
le choix est large<br />
et les options nombreuses.<br />
Osez les vitraux !<br />
34<br />
Créez votre centre de bien-être<br />
Autrefois œuvres d’art tombées ensuite en désuétude,<br />
les vitrages décoratifs habillent pourtant, avec une élégance<br />
et un goût certains, portes, fenêtres et cloisons.<br />
Ne craignez plus de franchir le pas, tous les industriels<br />
et certains artisans talentueux intègrent dans leurs<br />
gammes des vitrages aussi esthétiques qu’originaux.<br />
Merci pour la pluie…<br />
Au-delà de la cause écologiste, la récupération des<br />
eaux pluviales devient une évidence. L’eau potable<br />
étant plus rare et beaucoup plus chère, pourquoi<br />
l’utiliser pour des emplois qui ne se justifient pas ?<br />
Découvrez toutes les solutions pour économiser<br />
jusqu’à 60 % de votre budget eau.<br />
Rares sont les sous-sol bien rangés et correctement<br />
utilisés. Au prix actuel du m 2 , une réflexion s’impose pour<br />
rationaliser les surfaces à vivre. Quand le temps des soirées<br />
dansantes est passé, transformer le sous-sol pour en<br />
<strong>faire</strong> votre centre “thalasso” paraît une idée séduisante.<br />
Découvrez tous les conseils pour réussir cette reconversion.<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
5
éponses cuisine<br />
<strong>faire</strong><br />
sommaire<br />
Tout pour réussir les travaux dans la <strong>maison</strong><br />
N°44 - Printemps 2007<br />
DU MÊME GROUPE DE PRESSE<br />
réponses<br />
cuisine<br />
tout pour réussir l’aménagement de la cuisine<br />
réponses cuisine n°13 – printemps• avril• mai • juin • 2007<br />
Déco… Déco…<br />
réponses <strong>maison</strong><br />
Budget… Budget…<br />
Pratique… Pratique…<br />
En kiosques,<br />
tout pour<br />
aménager,<br />
équiper<br />
et décorer<br />
sa salle<br />
de bains<br />
Printemps 2007<br />
• les les couleurs couleurs de de la Provence Provence<br />
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sa cuisine<br />
et choisir<br />
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AU PROCHAIN NUMÉRO • ÉTÉ 2007<br />
LES GUIDES D’ACHAT<br />
• Les barbecues extérieurs<br />
• Les équipements contre le calcaire<br />
LES SOLUTIONS<br />
• La façade version économique<br />
• L’installation électrique<br />
• Les cheminées de style à foyer<br />
ouvert<br />
• L’isolation des fenêtres simple vitrage<br />
UN CAHIER SPÉCIAL “CHAUFFAGE”<br />
08 Chantiers<br />
Une grange typique se transforme en <strong>maison</strong> de caractère<br />
Renaissance écologique d’une ancienne fabrique<br />
16 Pêle-Mêle<br />
Compte-rendu du salon de la Piscine • Autres nouveaux produits<br />
29 Guide d’achat<br />
9 portails<br />
34 Solutions<br />
Système de récupération des eaux de pluie<br />
Les vitrages décoratifs<br />
45 Guide d’achat<br />
9 radiateurs pas ordinaires<br />
50 Solutions<br />
Un centre de bien-être au sous-sol (sauna, spa, hammam, balnéo)<br />
Couvertures en bardeaux bitumés<br />
63 MÉMENTO<br />
64 Comprendre un métier du Bâtiment<br />
Le charpentier-couvreur<br />
65 Innover pour plus de confort<br />
Les micro-stations d’assainissement<br />
66 Décorer pièce par pièce<br />
Dans votre cuisine, un plan de travail efficace et original<br />
Les vinyles muraux hissent les couleurs<br />
68 Valoriser son patrimoine<br />
Les portes d’entrée anciennes<br />
70 Préserver ses équipements<br />
L’eau claire et limpide de la piscine<br />
71 Trouver les bons réseaux<br />
De rénovation de l’habitat<br />
72 S’informer<br />
Les infos brèves<br />
74 Connaître vos droits<br />
Les fiches à conserver<br />
77 La Cote<br />
Chiffrez vos travaux de maçonnerie<br />
84 Habitat & Environnement<br />
La <strong>maison</strong> passive<br />
89 Commandez nos anciens numéros et abonnez-vous<br />
90 Le carnet d’adresses de la rédaction<br />
• Ce numéro comporte un encart “Point P” broché entre les pages 34 et 35 + un encart “Service lecteurs” jeté entre les pages 90 et 91 + un message du service abonnement.<br />
• La version professionnelle comporte un cahier de 24 pages broché entre les pages 2 et 3 ; un encart “Point P” broché entre les pages 34 et 35 + un encart “Service lecteurs” jeté entre les pages<br />
90 et 91 + un message du service abonnement.<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 7<br />
Printemps 2007
Chantier rénovation/<br />
reconstruction<br />
Le propriétaire des lieux vit à Paris, mais son cœur est ici, dans un environnement<br />
préservé à 200 kilomètres de la Capitale. Il possède de<br />
longue date un grand terrain sur lequel est implantée une grange ; il décide<br />
de la transformer en profondeur.<br />
Lorsque le chantier sera achevé, les volumes et les matériaux retenus laisseront<br />
croire à une rénovation lourde. En réalité, ce chantier est une quasi<br />
reconstruction qui aura su respecter les traditions architecturales du Morvan.<br />
8 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Le volume initial de la grange permettait<br />
l’aménagement d’une<br />
grande <strong>maison</strong> sans modification<br />
importante du gros œuvre. Malheureusement, les premiers sondages montrent<br />
que les percements nécessaires risquent de déstabiliser l’ouvrage.<br />
L’architecte qui assure la maîtrise d’œuvre conserve uniquement les deux pignons<br />
et le premier niveau des murs de façade. L’étude approfondie des besoins<br />
du client implique également l’ajout de deux extensions latérales.<br />
La grange a pris<br />
Dans le Parc Naturel régional du Morvan, une grange typique de la région se transforme<br />
après de lourds travaux en <strong>maison</strong> de caractère.<br />
LES LIMITES<br />
D’UNE STRUCTURE ANCIENNE<br />
Au total, les deux niveaux permettent la création de 350 m 2 habitables.<br />
La partie centrale du rez-de-chaussée, qui correspond à l’ancienne grange,<br />
se divise en un salon/salle à manger de 78 m 2 , une cuisine de 30 m 2 , une<br />
chambre d’amis de 18 m 2 , un hall d’entrée ainsi qu’un dégagement.<br />
De chaque côté du volume initial, deux garages, une buanderie et un bureau<br />
affinent le bâtiment ; ils apportent une certaine élégance liée aux décrochements<br />
de toiture. Le premier étage, qui reprend exactement les volumes de<br />
l’ancienne grange, est occupé par trois chambres, deux salles de bains et<br />
un second bureau.<br />
Les quantités de pierres disponibles sur le site sont insuffisantes pour traiter<br />
les extensions. Pour compléter ce manque, le Maître d’ouvrage rachète<br />
dans un village proche une petite <strong>maison</strong> en ruine qui servira de “banque d’organes”.<br />
Par une nuit de grand vent, un des deux pignons qui n’était pas<br />
contreventé a la mauvaise idée de s’écrouler.<br />
Cet épisode imprévu génère des surcoûts, mais fournira aussi une quantité<br />
de pierres non négligeable.
du “caractère”<br />
Le Morvan est un massif granitique, granit que l’on retrouve au niveau des<br />
linteaux, des tableaux et des pierres d’angle.<br />
Quant aux éléments de remplissage, ils sont plutôt constitués de pierres calcaires.<br />
Le granit du Morvan n’a pas bonne réputation en construction. Il est<br />
friable, souvent fissuré, et ne peut être utilisé pour des éléments de grande<br />
taille. Problème : les linteaux en granit sont très nombreux sur ce projet et<br />
nécessitent des portées importantes. L’entreprise s’approvisionnera dans<br />
une carrière du Tarn, qui propose une pierre beaucoup plus dure et surtout<br />
plus homogène.<br />
FINITIONS ET ISOLATION<br />
ACOUSTIQUE<br />
Les menuiseries sont en PVC, seule la<br />
porte d’entrée principale est en chêne,<br />
un choix dicté par la facilité d’entretien.<br />
La plupart des fenêtres seront équipées de volets roulants motorisés, mais<br />
aussi de volets intérieurs en bois. Les revêtements de sol se partagent entre<br />
carrelage et parquet massif collé en plein sur une chape béton.<br />
Ci-contre : extension droite.<br />
Cette partie nouvelle limitée<br />
au rez-de-chaussée abritera<br />
un bureau d’environ 20 m 2 .<br />
Ci-dessous : extension gauche.<br />
Ce volume plus important permettra<br />
l’installation d’un garage double,<br />
d’une buanderie, mais aussi<br />
d’une cave partielle, la grange<br />
ne comportant pas de sous-sol.<br />
Bourgogne<br />
Une fois la <strong>maison</strong> terminée, les deux<br />
extensions allègent le volume initial<br />
un peu massif. Les surfaces<br />
disponibles autorisent un séjour<br />
de près de 80 m 2 .<br />
Les linteaux et les encadrements<br />
en granit sont traditionnels dans le<br />
Morvan. Les linteaux (neufs) viennent<br />
d’une carrière du Tarn, les pierres<br />
d’angle proviennent de la grange<br />
et de récupération locale.<br />
C’est la technique la plus efficace pour associer durabilité du revêtement et<br />
confort de marche.<br />
L’isolation acoustique est particulièrement soignée. Un isolant phonique est<br />
interposé entre les solives et le plancher. Toutes les cloisons sont constituées<br />
de plaques de plâtre montées sur ossature métallique et incorporent<br />
dans leur épaisseur un isolant thermo-acoustique (laine de roche). Les portes<br />
intérieures sont en chêne massif, elles contribuent par leur masse à ne pas<br />
dégrader les performances acoustiques des cloisons.<br />
Au premier étage, les chambres et les salles d’eau donnent sur un dégagement<br />
qui fait office de “sas acoustique”. Cette solution est souhaitable lorsque<br />
l’on désire optimiser le confort acoustique des pièces de repos.<br />
Enfin, l’entretien sera facilité par la mise en œuvre d’un système d’aspiration<br />
centralisée. Cet équipement, simple et relativement économique à l’investissement,<br />
peine encore à se banaliser. Il simplifie le travail de la personne<br />
qui fait le ménage : plus d’aspirateur à traîner, une puissance d’aspiration élevée,<br />
un silence quasi total.<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
9
Chantier rénovation/<br />
reconstruction<br />
LA GÉOTHERMIE,<br />
SOURCE D’ÉCONOMIES<br />
Le climat du Morvan est continental. Il y fait<br />
chaud l’été et froid l’hiver. L’épaisseur des<br />
murs et le niveau d’isolation atteint (pierre<br />
+ parpaings + isolant thermique) devrait permettre<br />
un réel confort d’été, même pendant<br />
les périodes les plus chaudes.<br />
Pour le chauffage, le propriétaire s’est tourné<br />
vers une installation de géothermie. Le village<br />
n’est pas raccordé au réseau de gaz naturel,<br />
le gaz propane est coûteux, le fuel est<br />
plus abordable, mais reste cher du fait du volume<br />
à chauffer. Pour un investissement<br />
d’environ 25 000 €, une installation de géothermie<br />
dite “superficielle” permet d’amortir<br />
le surcoût de l’installation en 3 ou 4 ans,<br />
pour une dépense annuelle qui ne devrait<br />
pas dépasser 600 à 700 €.<br />
Le principe de fonctionnement est basé sur<br />
le captage de l’énergie thermique contenue<br />
dans le sol. Plus efficace que des radiateurs,<br />
le chauffage par le sol est également plus<br />
confortable : pas de sensations de parois et<br />
de zones froides, une chaleur identique dans<br />
toutes les zones d’une pièce, pas de radiateurs<br />
encombrants et plus ou moins esthétiques.<br />
L’IMPORTANCE DU MAÎTRE<br />
D’ŒUVRE… ET DES ENTREPRISES<br />
Le chantier est traité en corps d’état séparés.<br />
Cette formule, préférée à l’entreprise générale,<br />
responsabilise chaque intervenant<br />
et évite les cascades de sous-traitances.<br />
De plus, le propriétaire avait clairement exprimé<br />
son souhait de retenir des entreprises<br />
de la région possédant une expérience reconnue.<br />
Cette “reconstruction” est techniquement<br />
difficile. Il faut conserver la trame d’un bâtiment<br />
ancien, une partie des murs porteurs,<br />
tout en réalisant un mariage cohérent avec<br />
des éléments plus actuels.<br />
Tous les murs neufs en pierre prennent appui<br />
sur une maçonnerie en parpaings. La<br />
pierre n’est qu’un habillage monté au mortier<br />
de chaux, et liée par intervalles réguliers aux<br />
parpaings grâce à des fers à béton.<br />
Les planchers constitués de poutrelles précontraintes<br />
et d’entrevous en composite sont<br />
rapides à mettre en œuvre et limitent la fatigue<br />
pour le personnel. Très calibrés, ils<br />
doivent pouvoir s’adapter à des murs anciens<br />
et rarement droits.<br />
L’expérience des Compagnons joue ici un<br />
rôle essentiel : savoir marier le neuf et l’ancien<br />
de façon durable et le plus discrètement<br />
possible. Lorsque les différents percements,<br />
10 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Les éléments de gros œuvre maintenus en place doivent<br />
autant que possible être conservés dans leur état d’origine.<br />
Les modifications déstabilisent vite ces ouvrages anciens.<br />
Dans les parties nouvelles, l’entreprise met en œuvre<br />
une maçonnerie de parpaings classique, les pierres viennent<br />
en parement. Elles sont liaisonnées au gros œuvre par l’intermédiaire<br />
de fers à béton scellés dans les parpaings au moyen<br />
de trous pratiqués à cet effet.<br />
Vue du plancher en août 2006. L’entreprise utilise la technique<br />
des poutrelles béton et entrevous en matériaux composites.<br />
Légèreté, gain de temps et facilité de pose caractérisent ces<br />
systèmes recouverts ensuite d’une chape en béton.<br />
extensions, reprises et apports de pierres<br />
seront terminés, l’ensemble des façades<br />
sera nettoyé à la machine haute pression,<br />
tous les joints repris et regarnis à l’aide d’un<br />
mortier de chaux. Les parties neuves et anciennes<br />
se confondront. Elles créeront alors<br />
une unité d’ensemble, qui laissera penser<br />
que l’ensemble de la <strong>maison</strong> a toujours<br />
existé.<br />
LE PROJET D’UNE VIE<br />
On peut se poser la question de la rentabilité<br />
par rapport à une construction neuve.<br />
Située dans un Parc Naturel Régional<br />
(PNR), une <strong>maison</strong> neuve aurait dû rentrer<br />
dans un certain nombre de contraintes,<br />
dont les murs en pierres apparentes.<br />
Les trois façades partiellement conservées<br />
ont permis de réelles économies par rapport<br />
aux mêmes surfaces neuves, montées<br />
en maçonneries de parpaings et doublées<br />
en pierres. De plus, il paraissait a<br />
priori plus facile d’obtenir un permis de<br />
construire pour une rénovation.<br />
En fait, les deux options auraient été acceptées<br />
par l’administration, sous réserve<br />
de l’intégration du projet dans le site.<br />
Le coût global est difficile à estimer avec<br />
précision, car un certain nombre d’aménagements<br />
et de finitions ne sont pas encore<br />
validés. Il devrait logiquement s’établir autour<br />
de 600 000 €, soit environ 1 700 €/m 2 .<br />
Ce ratio s’avère compétitif par rapport à<br />
une construction neuve de qualité et de<br />
prestations équivalentes.<br />
Ce chantier prévu pour durer 18 mois (décembre<br />
2005 à juillet 2007) représente le<br />
projet d’une vie. Dans les années à venir,<br />
ce sera une présence en pointillés, mais<br />
l’heure de la retraite venue, c’est ici que le<br />
propriétaire et sa famille s’installeront.<br />
Les matériaux, les équipements, sont choisis<br />
dans une optique de durabilité. Les aménagements<br />
également, en pensant à un avenir<br />
plus lointain avec un rez-de-chaussée<br />
facilement circulable, sans aucun seuil,<br />
équipé d’une chambre, d’une salle de bains,<br />
et en communication directe avec le garage,<br />
la buanderie et les deux terrasses.<br />
Gérard Guérit<br />
Maîtrise d’œuvre (conception)<br />
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Maîtrise d’œuvre (exécution)<br />
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L’ENERGIE EST NOTRE AVENIR, ECONOMISONS-LA !
Chantier rénovation<br />
Renaissance écologique<br />
À l’origine était une moulinerie. Le bâtiment à droite sur la photo a presque<br />
entièrement disparu.<br />
Façade est. Photo prise sous le même angle. On devine la construction<br />
ancienne et, sous l’appentis, le linteau de la porte voûtée.<br />
Le premier niveau prolonge la maçonnerie en pierre par une structure bois<br />
doublée d’une isolation en ballots de paille.<br />
Façade ouest. Cette vue rend très explicite la structure du bâtiment,<br />
composée de troncs de mélèze. Les deux niveaux se superposent<br />
parfaitement, seul le cloisonnement diffère.<br />
12 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Au cœur du Parc Naturel Livradois-Forez,<br />
l’étonnante “renaissance” d’une ancienne<br />
fabrique est liée à la ténacité d’une femme<br />
qui ne se laisse pas influencer.<br />
Sa <strong>maison</strong> est ouverte à tous, et beaucoup d’enfants du village ont longtemps<br />
profité de sa piscine intérieure. Pourtant, depuis quelques années,<br />
la vue magnifique sur les monts du Forez se réduit par la faute<br />
de constructions nouvelles. Elle estime alors que le charme est rompu, et part<br />
en quête d’un nouveau havre de paix et de sérénité.<br />
LA CONTRAINTE<br />
D’UN PARC NATUREL<br />
Le Maître d’ouvrage sait ce qu’elle veut :<br />
un site naturel, exemplaire et exempt de<br />
pollutions visuelles. Les zones construc-<br />
tibles qui répondent à cette définition sont rares, les <strong>maison</strong>s à vendre qui<br />
correspondent à cet idéal sont inexistantes. Un jour, une amie l’informe de<br />
la mise en vente d’une bâtisse en ruine implantée sur un site idyllique. C’est<br />
en fait une ancienne moulinerie datant de 1850 (voir encadré), et vaincue par<br />
le poids des ans.<br />
L’achat est conclu en 2003. La première année sera surtout consacrée à déblayer<br />
ce qui reste du bâti, à nettoyer le terrain, à réfléchir au projet et à prendre<br />
les premiers contacts. La future <strong>maison</strong> devra s’articuler autour du volume<br />
existant, la réglementation interdisant dans ce secteur toute nouvelle<br />
construction. Il ne pourra officiellement s’agir que d’une rénovation, même<br />
si dans les faits on se rapproche d’abord d’une reconstruction.
Auvergne<br />
d’une ancienne fabrique<br />
Partant de ce constat, la propriétaire s’adresse à plusieurs architectes. Bien<br />
qu’intéressés par son projet, ils tentent à chaque fois de la <strong>faire</strong> entrer dans<br />
un moule qu’elle n’a pas envie de suivre. Sa culture, ses études, ses nombreux<br />
voyages à travers le monde, sa sensibilité écologique, sa prise de<br />
conscience d’une nécessaire évolution de nos modes de vie… la confortent<br />
dans un projet axé sur une symbiose avec l’environnement. Le bois, la pierre,<br />
la terre et l’eau seront indissociables d’un projet centré autour de l’équilibre<br />
avec la nature.<br />
Notre Maître d’ouvrage est tenace. Nullement découragée, elle passe des<br />
semaines et des mois à penser son projet, à transformer ce qui est au départ<br />
une esquisse en véritables plans d’exécution, avec force de détails et<br />
de précisions.<br />
LE BOIS, LA TERRE,<br />
L’EAU ET LE SOLEIL<br />
Façade sud. C’est la plus spectaculaire et la plus<br />
ensoleillée. Elle recevra une série de capteurs solaires<br />
destinés à la production d’eau chaude sanitaire.<br />
La structure composée de 120 troncs de mélèze<br />
est relativement classique dans son principe,<br />
c’est l’échelle qui étonne. L’ensemble<br />
repose sur une dalle béton par l’intermédiaire de platines métalliques.<br />
La stabilité de l’ouvrage est assurée par le “squelette” en rondins, mais également<br />
par les éléments de remplissage qui participent au contreventement.<br />
L’enveloppe est plus originale, puisqu’elle fait appel pour l’isolation à 45 cm<br />
de paille, enfermée entre une peau intérieure en Triply et une façade extérieure<br />
en mortier de chaux. La paille, hormis une mise en compression réalisée<br />
manuellement, ne fait l’objet d’aucun traitement particulier. Elle est simplement<br />
livrée en bottes régulières et bien calibrées, qui s’ajustent sur les<br />
encadrements des portes et des fenêtres dimensionnées à cet effet.<br />
Les éléments naturels se déclinent à tous les niveaux de la construction.<br />
Des briques de terre crue composeront le cloisonnement intérieur, la terre<br />
cuite est retenue pour différents revêtements de sol, et c’est encore la terre<br />
La liaison entre la dalle<br />
béton et les poteaux<br />
fait appel à des platines<br />
en acier galvanisé qui ne nécessitent<br />
aucun entretien.<br />
qui recouvrira l’ensemble de la toiture, entièrement végétalisée. Cette technique<br />
est traditionnelle en Scandinavie et arrive tout doucement sous nos latitudes.<br />
Elle apporte une isolation et une régulation thermique très efficaces,<br />
en contrepartie d’un poids qui impose un renforcement de la charpente.<br />
Le chauffage fait appel à l’énergie “bois”. Un poêle finlandais de marque<br />
Tulikivi d’un poids de 3 300 kg sera prochainement installé au milieu de la<br />
pièce de vie. Ses capacités seront suffisantes pour assurer un confort normal<br />
aux deux niveaux. Des capteurs solaires installés en façade assureront<br />
une partie de la production d’eau chaude sanitaire, la base étant classiquement<br />
gérée par un ballon électrique.<br />
L’eau fait également partie intégrante du décor, elle était même la raison<br />
d’être de la moulinerie et du moulin proche. En surplomb de la <strong>maison</strong>, on<br />
découvre les restes d’un étang artificiel aux dimensions impressionnantes :<br />
environ 15 m de large pour une longueur de 300 m. La propriétaire des lieux<br />
envisage sa restauration.<br />
L’étang était rempli grâce au captage d’une source qui existe toujours. Sa remise<br />
en fonction reste donc théoriquement possible. Pour cela, il faudra reconstituer<br />
des murs écroulés, intervenir sur l’étanchéité et nettoyer le fond<br />
de l’étang envahi par de nombreux arbres. Il faudra enfin tenter de réguler<br />
le débit de l’eau, par définition irrégulier selon les saisons et la climatologie<br />
du moment.<br />
TROUVER DES ENTREPRISES<br />
PARTENAIRES<br />
On aperçoit les murs<br />
et une vanne d’évacuation<br />
de l’ancien étang.<br />
Les entreprises aiment les projets<br />
cartésiens et rationnels, elles n’apprécient<br />
guère la nouveauté et les<br />
expérimentations, sources de dérapages, de dérives financières, de<br />
contraintes, voire de conflits et de litiges. Ce projet atypique n’échappe pas<br />
à la règle. La propriétaire fait appel à des entreprises spécialisées par corps<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
13
Chantier rénovation<br />
de métier. Certaines la suivent depuis le début, d’autres<br />
sont arrivées en cours de chantier. Quelquesunes<br />
tiennent les devis initiaux, mais en fonction de<br />
l’évolution du projet et des ajustements techniques,<br />
les révisions à la hausse ne sont pas rares. Les entrepreneurs<br />
qui acceptent de relever un tel challenge<br />
y voient un intérêt d’expérimentation, un laboratoire<br />
permettant de mettre en application les principes d’une<br />
construction naturelle et en symbiose avec son environnement.<br />
Qui dit expérimentation dit prises de risques, d’où la<br />
difficulté de trouver des entreprises qui acceptent de<br />
s’investir. Claude Fialon, le directeur commercial des<br />
Terres Cuites de Laschamps, en fait partie. Il fournit<br />
au chantier des éléments de terre crue qui seront utilisés<br />
pour le cloisonnement des pièces du rez-dechaussée.<br />
C’est pour lui le cas typique du chantier<br />
“prototype”, avec toutes les interrogations qui y sont<br />
liées. Cette réalisation en grandeur nature n’est pas<br />
rentable dans l’immédiat, mais elle permet de tester<br />
en réel des produits nouveaux, source de développement<br />
futur pour le fabricant.<br />
La végétalisation de la toiture<br />
impose un dimensionnement<br />
de la charpente adapté à ces<br />
contraintes. La pente unique,<br />
logique, évite les chutes d’eau<br />
et de neige sur la façade<br />
la plus fréquentée.<br />
Les espèces plantées doivent<br />
pouvoir se développer sans entretien,<br />
et le développement<br />
racinaire ne doit pas dégrader<br />
le revêtement d’étanchéité<br />
de la couverture.<br />
14 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Les balcons, dont toute l’ossature est également<br />
en mélèze, recevront les capteurs solaires.<br />
Cette essence est également retenue<br />
pour les garde-corps et les différents éléments<br />
de plancher.<br />
Le poêle-cheminée (Tulikivi)<br />
est réalisé en stéatite.<br />
La capacité d’accumulation<br />
de la chaleur de la stéatite,<br />
sa conductibilité thermique<br />
et son poids garantissent<br />
un rendement, une puissance<br />
calorifique et une durée<br />
de restitution de la chaleur<br />
qui sont excellents.<br />
Démarré en 2003, le<br />
chantier devrait être<br />
achevé d’ici sept ans.<br />
Les conditions de réalisation spécifiques, une part importante<br />
d’auto-construction, des choix techniques et<br />
architecturaux uniques rendent ce projet difficilement<br />
comparable et chiffrable. La trame très répétitive de la<br />
structure bois permet une mise en œuvre rapide et dégage<br />
des volumes importants. Ce choix technique apporte<br />
une grande liberté de cloisonnement et de modularité<br />
des espaces, il est également économique.<br />
Les rationalités budgétaires ne se situent pas au centre<br />
de ce projet qui représente d’abord l’aboutissement<br />
d’une démarche. La propriétaire a beaucoup voyagé et<br />
observé. Elle estime que nous sommes arrivés au bout<br />
d’une logique de consommation que la planète ne<br />
pourra plus longtemps supporter. Les idées qui sont<br />
les siennes depuis longtemps commencent enfin à être<br />
reconnues : un mode de vie plus simple et en phase<br />
avec la nature, des constructions qui utilisent des matériaux<br />
régionaux limitant les transports longs et polluants.<br />
Ce projet est aussi une occasion de transmettre<br />
un témoignage concret à sa fille unique. Cosmopolite<br />
comme sa mère, elle est elle aussi tombée amoureuse<br />
d’une Auvergne encore préservée et authentique.<br />
Le premier étage se superpose parfaitement avec le rez-de-chaussée.<br />
Début 2007, des réflexions étaient encore en cours quant à la position exacte<br />
des différentes cloisons.<br />
Une autre époque<br />
L’ABOUTISSEMENT<br />
D’UNE DÉMARCHE<br />
Gérard Guérit<br />
• Rendez-vous est pris en 2009, si tout va bien…, pour<br />
apprécier à sa juste valeur cette fabuleuse reconversion.<br />
À l’origine était une moulinerie qui employait jusqu’à 89 ouvrières. Cette fabrique<br />
utilisait l’eau de la rivière qui traverse le site. La matière première,<br />
de la soie filée, arrivait de la région lyonnaise. Mouillée, dévidée puis moulinée<br />
(c’est-à-dire doublée et tordue pour augmenter sa résistance) elle repartait<br />
en bobines sous forme de rubans étroits. Pendant l’hiver, les ouvrières<br />
couchaient sur place, mangeaient à l’usine et avaient droit à deux soupes par<br />
jour. Le travail s’interrompait de juin à septembre pour les fenaisons et les<br />
moissons. L’activité aura duré presque un siècle, de 1851 à 1935, date de la<br />
fermeture du moulinage et de la vente à une colonie de vacances.
Nouveaux<br />
Produits<br />
Application concrète des dernières tendances,<br />
la piscine traditionnelle change de registre avec<br />
un bassin qui s’intègre parfaitement dans l’architecture<br />
du lieu. Interprétation d’un classique<br />
revisité par Carré Bleu, cette piscine en béton<br />
armé de forme rectangulaire (10 x 4 m) présente<br />
un escalier maçonné sur toute sa largeur.<br />
L’habillage extérieur est réalisé en pierres<br />
naturelles de Bourgogne. Le revêtement intérieur<br />
fait appel à une membrane armée de couleur<br />
noire. Le traitement de l’eau s’effectue par<br />
électrolyseur au sel avec régulation du pH et<br />
Redox. L’éclairage est assuré par deux projecteurs<br />
et le chauffage par une pompe à chaleur.<br />
Côté sécurité, le bassin se recouvre d’une<br />
couverture qui disparaît dans un coffre.<br />
des yeux autour de la piscine<br />
16 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Photographe : François Deladerrière<br />
Ça bouge au rayon piscine !<br />
Depuis plusieurs années, les fabricants de<br />
piscines profitaient d’un marché porteur<br />
sans présenter d’innovations marquantes.<br />
Aujourd’hui, nous assistons à un bouleversement<br />
des tendances. Les bassins<br />
changent de forme, ont une apparence<br />
plus naturelle pour se fondre dans leur<br />
environnement. Les techniques de filtration<br />
évoluent vers plus d’économies et<br />
les traitements de l’eau se rationalisent et<br />
s’automatisent. Les robots de nettoyage<br />
sont toujours plus intelligents et le secteur<br />
de la sécurité devient mature avec<br />
des produits encore plus efficaces et qui<br />
s’intègrent mieux aux bassins. L’embarras<br />
du choix, donc !<br />
galet 3 en 1, trop facile !<br />
Quoi de plus simple qu’un sachet comprenant<br />
la juste dose de produit qui se<br />
dissout dans le skimmer, sans laisser de<br />
résidus. Avec le galet multifonction à<br />
l’oxygène actif Baquacil, le traitement<br />
complet de la piscine s’effectue en un<br />
seul geste : éradication des bactéries,<br />
virus et champignons ; destruction des<br />
algues. Résultat, une eau plus claire et<br />
plus saine. Son format pratique pré-enveloppé<br />
évite le contact direct avec le<br />
produit. Chaque sachet (200 g) traite<br />
15 m 3 d’eau pour une semaine. 48 €<br />
cybernaut, le retour<br />
Conçu pour nettoyer toutes les piscines enterrées,<br />
quelles que soient leur forme, leur taille<br />
ou leur revêtement, Cybernaut NT de Zodiac<br />
est un robot doté de la dernière technologie qui<br />
mémorise la configuration du bassin.<br />
Le temps de nettoyage est auto-calculé<br />
tandis que le fonctionnement manuel<br />
permet de nettoyer un emplacement<br />
particulier. Notons le système “Clip & Fix”<br />
pour changer les brosses en un clin d’œil.<br />
La sécurisation de tous les bassins privés est obligatoire depuis de nombreux mois.<br />
L’alarme périphérique PoolEye de Waterair est une des solutions que vous pouvez choisir<br />
pour contrôler l’accès à la piscine. Préventive, cette alarme – dotée d’une centrale dépportée<br />
– se compose de quatre bornes infrarouges qui détectent l’enfant dès qu’il s’approche<br />
à un mètre du bassin. Dans ce cas, une puissante sirène de 101 dB se déclenche<br />
pour avertir les autres usagers. Le système fonctionne 24h/24 et se remet en marche de<br />
façon automatique. L’accumulateur de série assure une autonomie de 30 heures en cas<br />
de coupure du courant. Garantie de 2 ans. 799 €
jusqu’à 32 °C<br />
dans l’eau !<br />
Qui n’a pas rêvé<br />
d’utiliser sa piscine de<br />
mars à octobre, dans<br />
une eau toujours à<br />
bonne température ? La<br />
pompe à chaleur Elyse<br />
de Magiline est la solution<br />
idéale. Performante (COP de<br />
5), silencieuse (58 dB maximum.), son<br />
échangeur permet un raccordement sur<br />
le circuit de filtration jusqu’à 15 m 3 /h.<br />
Peu encombrante (moins de 1,25 m de<br />
longueur), elle peut – en option – se piloter<br />
par téléphone grâce à une interface<br />
spécifique. 2 ans de garantie.<br />
Disponible en 4 puissances (8, 10, 12<br />
et 15 kW). À partir de 3 900 €<br />
une centrale de désinfection<br />
Issue de la recherche nano-technologique, Oxineo®de<br />
Adamant Technologies assure la désinfection des eaux<br />
de piscines par génération autorégulée de produits à<br />
large spectre d’action à base d’oxygène<br />
actif. Tous les micro-organismes sont<br />
détruits 3 à 5 fois plus rapidement<br />
qu’avec du chlore. Cet appareil<br />
autonettoyant et compact se<br />
connecte simplement à toute<br />
installation existante. En plus du<br />
mode standard, une position éco<br />
ou intensive s’adapte à la fréquentation<br />
du bassin. 5 modèles au choix.<br />
couverture innovante multi-usages<br />
PoolonPoolup de Deceuninck est une couverture de sécurité qui se distingue fondamentalement<br />
des produits existants. Elle repose sur un concept tubulaire qui garantit<br />
l’étanchéité de chaque profilé et assure une parfaite flottabilité de la couverture.<br />
Conforme à la<br />
norme NF P 90-308,<br />
ce volet en lames PVC<br />
est réalisé sans adhésif<br />
supplémentaire, ni<br />
soudures. Astuce, les<br />
profilés opaques génèrent<br />
une bonne isolation<br />
thermique tandis<br />
que les transparents<br />
contribuent au réchauffement<br />
de l’eau.<br />
Le tablier peut être manœuvré<br />
manuellement<br />
ou bien motorisé.<br />
Choix de 4 coloris.<br />
la piscine hors sol s’émancipe<br />
Souvent cantonnées dans les seconds rôles, les piscines hors sol demeuraient le “parent<br />
pauvre” du secteur. Pour répondre à une demande croissante, Odyssea ® de Cerland<br />
monte en gamme et prend de la<br />
hauteur. Avec 1,46 m, les accros<br />
de la nage s’y trouveront encore<br />
plus à l’aise. La nouvelle pompe<br />
de 13,5 m 3 /h de débit garantit un<br />
filtrage exceptionnel, en deux<br />
heures seulement pour le modèle<br />
640. La nage à contre-courant fait<br />
également une apparition remarquée<br />
pour les plus sportifs.<br />
L’éclairage par spots halogènes<br />
est apprécié par les adeptes des<br />
bains de minuit. Deux modèles<br />
disponibles. Systèmes de sécurité<br />
en option. Depuis 9 490 €<br />
presque les chutes<br />
du Niagara<br />
Pêle-Mêle<br />
La piscine individuelle est de moins en moins un simple<br />
bassin. Elle s’accessoirise d’année en année avec des<br />
équipements techniques et esthétiques. Power Fall de<br />
Polaris est une lame d’eau qui, outre la fonction décorative,<br />
produit un effet sonore apaisant et relaxant.<br />
Disponibles en trois dimensions et pour toutes les configurations<br />
de piscines, ces lames peuvent être installées<br />
au moment de la construction ou lors d’une importante<br />
rénovation. Prix sur demande.<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007 17
Nouveaux<br />
Produits<br />
la tradition au service<br />
de la cuisine d’aujourd’hui<br />
Qualité de plus en plus rare, les Cuisines Saint André ® conjuguent<br />
l’aspect authentique du chêne et un travail artisanal pour créer<br />
des modèles à la fois traditionnels et novateurs. La pierre et le carrelage<br />
spécialement sélectionnés pour leurs qualités exceptionnelles<br />
(pierre bleue, rosal, marbre et granit) contribuent à la conception de<br />
cuisines sur mesure presque uniques mises en œuvre dans les règles<br />
de l’art, dignes du travail séculaire des meilleurs Compagnons.<br />
spécial pièces humides<br />
Ultra Resist de Dulux Valentine est une peinture<br />
inédite qui offre une haute résistance aux taches<br />
et aux lessivages fréquents (garantie jusqu’à<br />
10 000 passages d’éponge grâce à son film protecteur<br />
anti-graisse). Sa formulation acrylique,<br />
monocouche et sans odeur, redonne à chaque<br />
cuisine la possibilité d’y vivre pleinement sans arrière-pensée.<br />
Sept teintes satinées aussi fraîches<br />
que tranchées donnent aux murs une forte personnalité.<br />
10 m 2 /litre. 41 € le bac de 2 litres<br />
18 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
À quoi bon changer vos meubles et l’organisation<br />
de votre cuisine si vous gardez le vieux<br />
carrelage qui l’habille depuis de nombreuses<br />
années ? Pour dynamiser la rénovation de<br />
cette pièce, pourquoi ne pas opter pour un<br />
revêtement de sol en PVC ? Souple, silencieux,<br />
facile d’entretien et riche d’une gamme<br />
de motifs et de couleurs très variés, les six<br />
nouvelles gammes signées Tarkett apportent<br />
une note d’originalité et de fraîcheur à votre<br />
cuisine. Tous les styles sont représentés et<br />
peuvent se marier en toute harmonie avec le<br />
mobilier (authentique, ethnique et couleurs<br />
“flashy” ). À partir de 6 € le m 2<br />
un détail qui change tout<br />
côté professionnel<br />
L’agrandissement<br />
des cuisines permet<br />
de multiplier<br />
les fonctionnalités.<br />
Les éviers jouent la<br />
taille XXL en augmentant<br />
le nombre et la taille<br />
des bacs. Conséquence<br />
directe, les robinets mitigeurs<br />
imitent ceux des<br />
grands chefs en ajoutant<br />
une douchette accessible.<br />
Porcelanosa “surfe” sur<br />
cette tendance en proposant<br />
Mitigeur Profesional disponible<br />
en deux finitions au<br />
choix (chrome ou nickel<br />
satiné). Hauteur : 88 cm.<br />
De 720 à 898 €<br />
relookez votre cuisine<br />
On ne le répétera jamais assez, l’appareillage<br />
électrique a une véritable carte à jouer dans la<br />
décoration de votre habitation. Avec sa nouvelle<br />
gamme Celiane, Legrand propose un<br />
choix réellement étonnant de prises et d’interrupteurs.<br />
Pas moins de huit finitions (de la plus<br />
simple à la plus sophistiquée) intègrent un catalogue<br />
qui multiplie les formats et les fonctions.<br />
Difficile de <strong>faire</strong> plus exhaustif !<br />
Compatibles avec le protocole “In One”, vous<br />
pouvez commander vos automatismes et programmer<br />
des scénarii. Les matériaux nobles n’ont<br />
pas été oubliés avec, entre autres, l’aluminium,<br />
le cuir, le bois, le métal ou le Corian®.
des COV en moins, la qualité en plus<br />
Dotée d’un film d’une très grande<br />
dureté, la gamme de peintures<br />
Horus de Guittet à faible teneur<br />
en composés organiques volatils<br />
(COV) offre une résistance exceptionnelle<br />
aux chocs et aux<br />
rayures. Par ailleurs, la grande<br />
souplesse de son film la rend<br />
moins sujette aux craquellements,<br />
assurant une tenue dans<br />
le temps exemplaire. De même,<br />
grâce à son excellent tendu, elle<br />
développe des qualités esthétiques<br />
et d’entretien appréciables.<br />
Enfin, dotée de caractéristiques<br />
nettement supérieures à celles<br />
des solutions acryliques traditionnelles,<br />
cette peinture se<br />
distingue, dans sa version brillante,<br />
par un très bel éclat.<br />
safari papier peint… laissez exprimer votre côté animal<br />
imprimez facilement vos murs<br />
Le rouleau création de Astral est un rouleau<br />
à motifs, idéal pour la réalisation<br />
immédiate de frises ou de zones<br />
décoratives originales. Le principe<br />
est simple : imprégnez le<br />
rouleau en mousse de la peinture<br />
que vous aurez choisie et<br />
appliquez le rouleau en caoutchouc<br />
sur la surface à décorer. En<br />
quelques tours, vous redonnez vie à<br />
une pièce en y apportant une touche<br />
personnelle.<br />
Cinq motifs différents au choix. 32,90 €<br />
Pêle-Mêle<br />
l’authenticité du stratifié monolame<br />
Pour que la beauté puisse s’exprimer pleinement, rien de tel que de la montrer<br />
sous sa forme la plus naturelle… C’est pourquoi tous les revêtements stratifiés<br />
Berry Floor de la gamme Cottage ne sont composés que de monolames de 8 mm<br />
d’épaisseur présentant<br />
chacune le relief caractéristique<br />
du vrai bois (système<br />
Woodstructure ® ).<br />
Pour par<strong>faire</strong> le produit,<br />
les lames ont été chanfreinées<br />
avec soin. Grâce<br />
au process WoodView ® ,<br />
les côtés sont légèrement<br />
biseautés pour<br />
créer, après assemblage,<br />
une rainure en V du plus<br />
bel effet.<br />
Disponible en trois couleurs<br />
(Majestic, Marine et<br />
chêne Valley).<br />
24,95 € le m 2<br />
Ceux qui pensaient que le papier peint était passé de mode pourraient<br />
bien être surpris par les nouvelles collections de Elitis. Native propose<br />
une gravure étonnante où se dessine en relief le poil de l’animal ou des<br />
cuirs naturels et vernis (peau de poulain, de zèbre ou de vache).<br />
Quant à Big Croco (modèle présenté), il met en évidence une peau de crocodile<br />
grand format résolument contemporaine. Un esprit sellier très cuir<br />
dans les noirs, les bruns ou les gris… Envoûtement des murs garanti !<br />
Papier peint vinyle mat – rouleau de 10 x 0,70 m – 80 € le rouleau<br />
éléments décoratifs high-tech<br />
Les éléments décoratifs comme<br />
les corniches, plinthes, cimaises<br />
ou rosaces, par exemple, sont<br />
souvent fragiles et difficiles à<br />
mettre en œuvre. Orac fait évoluer<br />
ce marché en présentant<br />
sa ligne décorative composée<br />
d’un assemblage de polymères<br />
haute densité conjuguant qualité,<br />
résistance et compétitivité.<br />
Ce composant pré-peint et rigide<br />
affiche des lignes d’une<br />
grande finesse pour décorer les<br />
intérieurs avec goût. Quatre<br />
gammes intègrent le catalogue<br />
du fabricant : Décors (haut de<br />
gamme), Axxent (niveau intermédiaire),<br />
My Line (sobre et<br />
épuré) et XTerio (applications<br />
extérieures).<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007 19
Nouveaux<br />
Produits<br />
extension en toute élégance<br />
Décoratives et fonctionnelles, les pergolas Georges<br />
Raimbaud Jardin méritent toute votre considération.<br />
La finesse des structures ainsi que le choix des décors, des<br />
couleurs et des finitions (volute, boule, pomme de pin) personnalisent<br />
les abords de votre <strong>maison</strong>. Tout en simplicité,<br />
le modèle Cascade permet de profiter pleinement du jardin<br />
dès l’arrivée des premiers beaux jours. Adossée au mur de<br />
la <strong>maison</strong>, cette pergola se décline en deux versions : tout<br />
en métal (modèle présenté) ou mixte avec des poteaux bois<br />
en Iroko. Elle se compose d’un module de base de 2,20 m<br />
de longueur et d’un module de fin (l. 2,20 m x P. 2,20 m).<br />
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d’adhésifs), vous<br />
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20 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
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grâce à des tissus techniques<br />
performants, Ferrari maîtrise le sujet<br />
depuis de nombreuses années.<br />
Les nouveaux critères de la RT<br />
2005 qui incluent le confort d’été remettent<br />
sur le devant de la scène la<br />
gamme Soltis ® 86 et 92. Empêcher<br />
la chaleur d’entrer dans la <strong>maison</strong><br />
est la solution la plus évidente et<br />
évite le recours à une climatisation<br />
gourmande en énergie. Ces textiles<br />
résistent aux forts écarts de températures<br />
en conservant leur souplesse<br />
et en résistant aux vents violents.<br />
Discrets, ils disparaissent<br />
dans leur coffre en fin de journée.<br />
Affirmer le caractère<br />
des allées principales<br />
et secondaires, réaliser<br />
une cours d’un cachet<br />
certain, c’est<br />
désormais possible<br />
avec les pavés vieillis<br />
Médiéval de Carré<br />
d’Arc. Avec sept<br />
teintes disponibles, il<br />
est aisé de réaliser un<br />
calepinage en damier,<br />
en tapis ou en mosaïque.<br />
De plus, leur<br />
aspect patiné par le soleil leur confère des nuances capables d’animer un pavage<br />
uniforme. À noter que les pavés de 6 cm d’épaisseur sont classés T5 pour supporter<br />
un faible trafic de voitures (sortie de garage, par exemple). À partir de 25 € le m 2<br />
le pavé à double visage<br />
passez l’été<br />
au frais<br />
Comme son nom l’indique,<br />
le pavé Reverso<br />
de Stradal peut s’utiliser<br />
aussi bien sur sa face<br />
structurée et bosselée<br />
que sur sa face lisse. Une<br />
conception originale qui<br />
vous garantit une réalisation<br />
harmonieuse et<br />
unitaire et laisse place à<br />
la créativité pour jouer sur<br />
les effets matière.<br />
Résultat : une finition de<br />
surface qui autorise<br />
toutes les subtilités des<br />
nuances (cinq coloris qui<br />
jouent les dégradés).<br />
trois formats ép. 6 cm
Côté Facilité<br />
Éclairage et<br />
ouvertures automatisés…<br />
Côté Sérénité<br />
Habitat sécurisé…<br />
DELTA DORE. NOUS DONNONS UN SENS À LA DOMOTIQUE.<br />
Concrète, facile, utile : avec DELTA DORE, la domotique entre enfin dans l'âge de raison. Elle apporte bien-être, facilité et<br />
sérénité dans la <strong>maison</strong>, tout en offrant la liberté de vous équiper à votre rythme, parmi un ensemble de solutions design,<br />
compatibles et évolutives, en matière de régulation de chauffage, d'alarme et de commande d'automatismes. Jour après jour<br />
complice de votre vie, DELTA DORE améliore le confort sur ses trois côtés majeurs. Et donne ainsi un sens à la domotique.<br />
Demandez notre guide domotique au<br />
www.deltadore.com<br />
Côté Bien-être<br />
Température toujours idéale…<br />
Côté Bien-être<br />
D E L TA D O R E<br />
Côté Facilité<br />
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C Ô T É D É F I<br />
PARTENAIRE DE JÉRÉMIE BEYOU<br />
Alyzéa - Illustrations : Kati Béal.
Nouveaux<br />
Produits<br />
pratique et économique<br />
Astucieux et complet, le tournevis sans fil<br />
CSD-148 de Ryobi ® est présenté dans un<br />
étui de transport qui se déplie entièrement.<br />
Il comprend pas moins de 140 accessoires<br />
(embouts et douilles de vissage, forets HSS,<br />
mèches plates, fraise conique, porte-embout<br />
magnétique, etc.) pour effectuer de<br />
nombreuses opérations de vissage et dévissage<br />
avec un seul et même outil.<br />
Puissant, avec sa batterie rechargeable de<br />
4,8 V, il offre une excellente prise<br />
en main avec sa poignée bimatière<br />
très adhérente.<br />
Couple max. de 6,4 Nm.<br />
49,90 €<br />
protéger et embellir vos pavés<br />
Taches d’huile de moteur, traces de graisse à proximité du<br />
barbecue, formation de mousse et de lichen, les salissures<br />
sont légion sur les revêtements de sol à l’extérieur de la<br />
<strong>maison</strong>. Pour prévenir ces risques, Techni-Seal vient de<br />
lancer sa gamme de trois protections pour l’entretien des<br />
pavés et des dalles. Grâce à des formulations spécifiques,<br />
ces produits, faciles à appliquer à l’aide d’un rouleau<br />
mousse, forment un bouclier étanche qui résiste à toutes<br />
les intempéries, aux UV et au sel. Rendement : de 2,5 à<br />
4 m 2 au litre. À partir de 56,95 € le seau de 3,78 litres<br />
22 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
un système vraiment “top”<br />
Avec Top Tool de<br />
Stanhome, la corvée du<br />
ménage se simplifie grâce à un<br />
nouveau balai astucieux. Il suffit de<br />
positionner les cartouches Top Wet et Top<br />
Dry sous la tête dotée d’attaches Velcro et ce,<br />
sans se baisser. Carrelages, parquets, terre cuite,<br />
grandes ou petites surfaces, il lave, cire, nettoie et<br />
dépoussière… Le manche télescopique se déploie<br />
jusqu’à 1,40 m pour atteindre les surfaces les plus<br />
en hauteur. Balai à partir de 33 €. Cartouches microfibres<br />
: 12 €<br />
tout dans la tête !<br />
Du nouveau dans les pinceaux, ce n’est pas si<br />
souvent. Avec Flexo, Nespoli prend une longueur<br />
d’avance en présentant plusieurs innovations<br />
: tête flexible pour un geste plus naturel<br />
et plus efficace ; les fibres synthétiques se déclinent<br />
en trois couleurs (bleu pour l’acrylique, rouge pour la<br />
glycéro et marron pour les produits bois). Cerise sur le<br />
gâteau, la tête est interchangeable et accepte cinq tailles<br />
différentes (de 30 à 70 mm) pour les changer au gré<br />
des surfaces à peindre. Petit plus, un grattoir intégré<br />
à l’extrémité du manche permet de gratter les imperfections<br />
du support. À partir de 4,60 € (pinceau complet)<br />
et 2,60 € la tête de rechange.<br />
arrondissez les angles…<br />
Réaliser un joint autour<br />
des éviers et lavabos<br />
n’est pas aussi simple<br />
que l’on pense. Un résultat<br />
impeccable nécessite<br />
un véritable<br />
tour de main. Pour éviter<br />
les joints pas toujours<br />
lisses, ni réguliers,<br />
Atmos a développé<br />
un nouveau joint préformé<br />
prêt-à-l’emploi :<br />
Atmostick. Sa forme<br />
incurvée permet d’épouser<br />
parfaitement les<br />
coins et les angles entre<br />
les sanitaires et les surfaces carrelées. Il offre ainsi une véritable étanchéité<br />
sans le moindre effort. Sa présentation en ruban de 3,35 m de longueur<br />
le rend simple et rapide à poser.<br />
Existe en deux tailles : 11 x 11 mm et 19 x 19 mm. 12 € environ
Nouveaux<br />
Produits<br />
mini-taille, maxi économie<br />
Jusqu’à<br />
80 % d’électricité<br />
en moins sur votre facture dans une taille<br />
minimale, c’est ce que vous promet la nouvelle génération<br />
d’ampoules basse consommation Liliput Plus de Megaman.<br />
La technologie embarquée permet de doubler la luminosité des<br />
ampoules à puissance limitée (pour vos lampes avec abatjour),<br />
de revendiquer une durée de vie de 15 000 heures, de<br />
générer une lumière immédiate grâce à la configuration spécifique<br />
des tubes qui réduit le temps de mise en température.<br />
Ces ampoules s’adaptent à tout type d’éclairage intérieur et<br />
extérieur (jusqu’à – 30 °C pour certains modèles). Recyclables<br />
à 99 %, elles sont disponibles en trois puissances avec culot<br />
E14 (de 5 à 15 W équivalent 25 à 75 W) et quatre puissances<br />
en version E27 (de 11 à 23 W). À partir de 12,90 €<br />
détection éclairée<br />
24 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Certaines<br />
pièces ou zones<br />
qui restent éclairées, souvent de manière<br />
intempestive, alourdissent inutilement<br />
la facture d’électricité. La<br />
mise en place de détecteurs de présence<br />
permet souvent de réaliser de<br />
belles économies sans parler du<br />
confort d’utilisation. Dans ce contexte,<br />
Flash commercialise Tectomat, une<br />
gamme complète de détecteurs aux<br />
nombreuses fonctionnalités : angle<br />
de détection de 140 à 360°, portée<br />
variable, réglages du seuil de luminosité<br />
et de la temporisation. Faisant<br />
appel à la technologie infrarouge, ces<br />
produits offrent une précision accrue<br />
des sources de chaleur émises par<br />
le corps humain. Plusieurs finitions<br />
au choix. Premier prix : 104 €<br />
interrupteur<br />
intelligent<br />
La nouvelle gamme d’appareillage<br />
Kallysta de Hager offre<br />
un design moderne et élégant<br />
qui séduit par une réelle<br />
harmonie. Fini le blanc, cap<br />
sur la couleur : il est désormais<br />
possible d’installer vos<br />
interrupteurs au diapason de<br />
votre décoration intérieure.<br />
Jusqu’alors simplement jugés<br />
utilitaires, les interrupteurs, prises et commandes<br />
deviennent aujourd’hui des objets de décoration. Kallysta Tébis<br />
introduit de surcroît une véritable rupture technologique en proposant<br />
des versions 2, 4 ou 6 touches, avec ou sans voyants ou des boutonspoussoirs<br />
pour programmer des fonctions ou des scénarii. Quatre gammes<br />
bien distinctes déclinent quelque 25 modèles multipliant les matières,<br />
les textures et les couleurs. De quoi trouver votre bonheur !<br />
à 0,3 °C<br />
près<br />
Facile à installer et à<br />
utiliser, Deltia de Delta<br />
Dore est une solution<br />
pour gérer votre chauffage<br />
de manière optimale<br />
: pour l’habitat<br />
existant avec chauffage<br />
électrique, un thermostat<br />
d’ambiance radio relié au contacteur silencieux du tableau électrique<br />
gère la température ambiante. Programmable, il vous permet de moduler, par<br />
jour et par heure, les allures de votre chauffage à 0,3 °C près ! Un programmateur<br />
agit directement sur des petits récepteurs posés près de vos<br />
convecteurs. Avec ce système, vous affinez pièce par pièce la température<br />
ambiante et vous créez différentes zones de régulation : séjour, chambres,<br />
salle de bains… Disponible également pour les chaudières fioul et gaz.<br />
montage simplissime<br />
Rapide à installer dans tous les types de<br />
murs (cloisons creuses, murs<br />
pleins, boîtier en saillie, béton<br />
banché), la gamme inédite<br />
Sibecx Evolutys apporte un<br />
vent nouveau dans le domaine<br />
des prises et interrupteurs. Ne<br />
comportant pas de système de<br />
griffes ou de vis, la connexion et<br />
la fixation s’effectuent par simple verrouillage quart de tour de sa<br />
bague rouge qui, de surcroît, empêche l’accès des parties dangereuses<br />
aux enfants. La conception permet de mettre dos à dos deux prises<br />
dans une cloison creuse de 70 mm. Large choix de motifs et de design.
Osez le plus beau.<br />
La vraie beauté ne se discute pas. Toute en pureté et en simplicité, Kallysta*, la nouvelle gamme d’interrupteurs signée Hager, est de ces lumineuses<br />
évidences. Ses formes sensuelles allument le regard, invitent à la caresse et inspirent la sérénité. Avec Kallysta, véritable concentré de technologie,<br />
le plus beau brille aussi par son intelligence... Aujourd’hui à portée de main, Kallysta dévoile ses multiples facettes sur le site dédié à tous ceux qui<br />
veulent mettre en lumière leur intérieur et trouver la touche fi nale de leur déco.<br />
www.HagerPourVous.fr/Kallysta<br />
Kallysta<br />
signé Hager<br />
*Uniquement conseillée, vendue et installée par des professionnels.
Nouveaux<br />
Produits<br />
bien au-delà de la RT 2005 !<br />
Il n’y a pas que les portes et fenêtres “traditionnelles”<br />
qui ont droit à la technologie dernier cri. La fenêtre de toit,<br />
de par sa situation, se doit d’offrir d’excellentes performances<br />
au froid et au chaud, en réduisant au maximum<br />
les ponts thermiques. Avec sa gamme réactualisée,<br />
Velux dispose de produits capables de répondre<br />
à toutes les exigences en termes de confort d’hiver et de<br />
confort d’été. Vitrages très isolants, fonction de contrôle<br />
solaire, fonctionnement électrique favorisant le rafraîchissement<br />
nocturne, intégration de capteurs solaires pour<br />
la fourniture d’eau chaude sanitaire, toutes les dernières<br />
techniques ont été développées afin de participer activement<br />
à la réduction de votre facture énergétique.<br />
entrez dans l’univers aluminium<br />
Nouveauté 2007, la porte<br />
en aluminium Cabel de<br />
Zilten, qui fait la part belle<br />
aux vitrages, devrait plaire<br />
aux inconditionnels de la<br />
porte d’entrée cossue.<br />
Elle se compose d’un vantail<br />
monobloc de 70 mm et<br />
d’une partie latérale, fixe<br />
ou semi-fixe. Cette association<br />
harmonieuse de<br />
matériaux haut de gamme<br />
et de formes donne tout le<br />
cachet à cette porte dotée<br />
d’un vitrage ovale en matelux<br />
sérigraphié avec médaillons.<br />
Elle comporte<br />
également deux moulures<br />
inférieures qui donnent du<br />
relief à l’ensemble. À noter<br />
la serrure 4 points avec<br />
verrouillage automatique et un seuil en fibre de verre conforme à<br />
la loi handicap. Modèle présenté : 3 992 € hors pose (215 x 130 cm)<br />
26 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
La corvée des volets bois à lasurer<br />
tous les trois ou quatre<br />
ans devient insupportable ?<br />
L’aspect de ces occultations<br />
ne répond plus à vos exigences<br />
esthétiques ?<br />
Pourquoi ne pas opter pour<br />
des volets en PVC ou en aluminium<br />
?<br />
Avec les gammes Art &<br />
Fenêtres, presque toutes les<br />
configurations (écharpes, barre,<br />
ajourés ou persiennés) et<br />
couleurs sont possibles. Et<br />
pour les rénovations nécessitant<br />
une réfection de la maçonnerie,<br />
un précadre dissimule<br />
la trace des anciens<br />
gonds tout en permettant une<br />
bonne occultation sans travaux<br />
lourds ni onéreux.<br />
la raison du plus beau…<br />
volet roulant version compacte<br />
Grand spécialiste du volet roulant, Soprofen développe en<br />
permanence des solutions techniques pouvant s’adapter aux<br />
contraintes de plus en plus nombreuses de la rénovation.<br />
Aujourd’hui, compacité, augmentation constante du clair<br />
de vitrage font partie du Cahier des charges incontournables.<br />
Pour ces raisons, Axis 50 assure une qualité d’enroulement<br />
optimale dans un encombrement de coffre<br />
minimal. Unique sur le marché, le coffre de 135 mm<br />
seulement accueille un tablier d’une hauteur de 1 600 mm,<br />
pour un clair de jour préservé.<br />
un escalier bien balancé<br />
Le nombre de marches balancées est<br />
un des éléments clés du confort et<br />
d’esthétique d’un escalier. Plus il y en<br />
a, plus la pente est régulière et plus<br />
l’utilisation est optimale.<br />
Concrètement, les nouveaux escaliers<br />
bois de Lapeyre proposent une inclinaison<br />
et une foulée plus régulières<br />
tandis que le nombre de marches du<br />
quart tournant a été augmenté (passant<br />
de 3 à 7 marches balancées). Deux<br />
gammes apparaissent au catalogue :<br />
six modèles en bois exotiques et sept<br />
en chêne comportant quatre finitions.<br />
Prix de l’escalier présenté : 3 948 €
* C’est si facile, c’est Somfy. www.somfy.fr<br />
It’s so easy, it’s Somfy. *<br />
Télécommande Somfy. Garage, ouvre-toi !<br />
Restez au volant ! Un bref appui sur votre télécommande<br />
Somfy, et votre portail et votre porte de garage vous<br />
obéissent comme par magie : il s’ouvrent et se ferment<br />
à volonté, selon vos envies. Les automatismes Somfy<br />
s’installent facilement sur tous les types de portails<br />
et de portes de garage, même existants. Et une seule<br />
télécommande Somfy suffit pour animer toutes les<br />
ouvertures de la <strong>maison</strong> : volets roulants, stores extérieurs<br />
ou intérieurs, portail, porte de garage.<br />
Pour tout renseignement, notre service consommateurs<br />
est à votre disposition au 0 810 055 055 (prix appel local)<br />
ou par mail à : service.conso@somfy.com<br />
Business
LE BON choix<br />
Le portail est la carte de visite de la <strong>maison</strong>, leurs styles étant généralement<br />
en harmonie. En fer forgé, en aluminium, en PVC ou en bois, motorisés ou non,<br />
les portails se déclinent en de vastes gammes sur mesure pour répondre<br />
à toutes vos attentes.<br />
Avec une clôture et un portail, on se sent “bien chez soi”. Le portail autorise<br />
l’accès de véhicules et se double souvent d’un portillon pour les<br />
piétons. Il est également le garant de la sécurité des habitants. Plus<br />
ou moins haut, il peut être ajouré ou plein selon que l’on souhaite ou non se<br />
protéger des regards. Décliné initialement en bois et en métal, le PVC et<br />
l’aluminium permettent un entretien plus facile. Mais toujours en sur mesure.<br />
QUEL MATÉRIAU ?<br />
• Le bois (pin et essences exotiques) reste le<br />
matériau le plus utilisé. Ces portails sont principalement<br />
vendus dans les grandes surfaces de bricolage (GSB) et chez les<br />
grossistes en bois et matériaux (Point P, Réseau Pro…). Les menuisiers réalisent<br />
des portails à vos dimensions et exactement selon votre souhait.<br />
Le pin traité à cœur en autoclave bénéficie d’une garantie de 10 à 25 ans.<br />
- Avantage : prix raisonnable.<br />
- Inconvénient : nécessité de passer une peinture ou une lasure tous les trois<br />
à quatre ans.<br />
• Le fer forgé est le matériau type des grilles des propriétés et des <strong>maison</strong>s<br />
bourgeoises du début du siècle dernier. Aujourd’hui, le fer est prétraité en usine<br />
pour simplifier son entretien et retarder l’apparition de la rouille. Ces modèles<br />
sont à barreaux et à motifs plus ou moins ouvragés et peuvent s’équiper de<br />
tôles occultantes entre les barreaux pour protéger des regards indiscrets.<br />
- Avantage : nombreuses possibilités décoratives avec des rosaces, des festonnages,<br />
des volutes.<br />
- Inconvénient : nécessité de passer une peinture tous les cinq ans environ.<br />
guide d’achat<br />
9portails<br />
• Le PVC est un matériau moderne, facile d’entretien, qui se décline aujourd’hui<br />
en couleur et en imitations bois. Pour davantage de solidité, une structure<br />
en aluminium peut être intégrée dans les profilés.<br />
- Avantage : facilité d’entretien.<br />
- Inconvénient : sa motorisation n’est pas toujours possible.<br />
• L’aluminium est le matériau qui a le vent en poupe. Recyclable à l’infini<br />
sans perdre ses qualités intrinsèques, il offre bien des avantages de durée<br />
de vie, de légèreté, de résistance. Il bénéficie d’une garantie de plusieurs années.<br />
- Avantages : il se décline dans de très nombreux coloris (parfois toute la palette<br />
RAL) et peut recevoir un traitement anti-graffitis en option.<br />
- Inconvénient : son prix.<br />
QUEL TYPE D’OUVERTURE ?<br />
• Les portails à ouvrants battants<br />
sont les plus classiques mais nécessitent<br />
un certain dégagement. Ils sont posés avec des gonds réglables<br />
horizontalement et verticalement.<br />
• Les portails coulissants sont gain de place. Ils sont munis de roulettes et<br />
fournis en un ou deux vantaux à assembler de façon solidaire. Ils nécessitent<br />
de l’espace le long du mur sur lequel ils viennent se coulisser (ne pas<br />
planter de haie trop proche du mur).<br />
Françoise Sauvan<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
29<br />
Doc. Point P
9portails<br />
DIMENSIONS<br />
FORME ET REMPLISSAGE<br />
30 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
POINTS de repères<br />
Le portail peut être droit, en chapeau de gendarme,<br />
en chapeau de gendarme inversé. Il peut être plein avec des<br />
lames droites ou inclinées mais aussi semi-ajouré, la partie<br />
inférieure restant pleine.<br />
Elles sont plus ou moins imposantes.<br />
Le bois et le PVC se limitent<br />
souvent à une portée de 3,5 m, le<br />
fer va jusqu’à 4 m, tandis que l’aluminium<br />
peut s’offrir de grandes largeurs<br />
atteignant les 5, voire 6 m,<br />
s’il est de type coulissant.<br />
Ce sont le fer, l’aluminium et le bois<br />
qui peuvent atteindre les plus<br />
grandes hauteurs (2 et 2,3 m), les<br />
portails en PVC dépassent rarement<br />
les 2 m.<br />
COULEURS<br />
Quelques dizaines, voire centaines de coloris<br />
pour l’aluminium, une vingtaine de teintes pour<br />
les peintures fer et bois, ce qui permet d’harmoniser<br />
le portail avec les volets de la <strong>maison</strong>,<br />
en respectant les couleurs régionales.<br />
MOTORISÉ POUR PLUS DE CONFORT<br />
Motoriser un portail permet de le télécommander depuis la <strong>maison</strong><br />
pour laisser entrer les visiteurs mais aussi depuis sa voiture.<br />
La motorisation se choisit en fonction des dimensions du portail,<br />
de son matériau et donc de son poids. Mais aussi selon l’intensité<br />
des vents dominants. Elle peut être déverrouillée en cas de panne.<br />
La motorisation peut être semi-automatique (on télécommande<br />
l’ouverture, puis la fermeture du portail) ou automatique (un temps<br />
de temporisation réglable est défini). Dans ce cas, prévoir l’installation<br />
d’une cellule photoélectrique, d’un feu orange et d’un éclairage de la zone<br />
de débattement.<br />
Il est possible de n’ouvrir qu’un vantail ou une partie d‘un portail coulissant,<br />
juste pour laisser passer les piétons. Une sécurité garantit l’arrêt du portail en cas<br />
de détection d’un objet ou d’une personne.<br />
Sujets à des contraintes mécaniques importantes, les moteurs pour<br />
portail battant ne doivent pas entraîner des vantaux trop grands<br />
ni trop lourds. Si l’ouverture est grande, préférez un portail coulissant<br />
qui se motorise très aisément (le système<br />
autoportant a la faveur des utilisateurs).<br />
Le top de l’esthétique passe par l’installation<br />
d’une motorisation invisible<br />
(enterrée mais encore très onéreuse)<br />
ou, en voie de démocratisation, intégrée<br />
dans les poteaux.<br />
Doc. Somfy<br />
Doc. Sikkens<br />
LES LABELS ÉCOLOS<br />
Dans un souci d’écologie, préférez les bois qui portent le label PEFC<br />
(Programme européen des forêts certifiées) ou FSC (Forest security council)<br />
certifiant qu’ils proviennent de forêts gérées durablement.<br />
Également écolos, les portails en bois d’arbres feuillus, chauffé à haute<br />
température pour le rendre totalement imputrescible mais sans addition<br />
aucune de produits chimiques.<br />
Pour les peintures, retenez celles qui portent le marquage NF<br />
Environnement et l’Ecolabel européen certifiant qu’elles sont 0 % solvant.<br />
Doc. Collstrop<br />
NORMES & RÉGLEMENTATIONS<br />
Depuis le 1 er mai 2005, la norme européenne NF EN<br />
13241-1, remplaçant la norme française NF P 25-362 du<br />
5 octobre 1992, s’applique aux portails manuels et motorisés<br />
et aux barrières levantes. Répondant à un<br />
triple objectif, cette norme vise à renforcer la<br />
sécurité de l’utilisateur final, harmoniser le niveau<br />
d’exigence au plan européen en instituant<br />
un référentiel commun et assurer<br />
la libre circulation des produits dans<br />
l’Union Européenne.<br />
Désormais, chaque portail (ou barrière<br />
levante) devra obligatoirement être<br />
identifié par une étiquette (composée<br />
d’un numéro d’identification, des caractéristiques<br />
du produit et du logo CE)<br />
et accompagné d’une déclaration de<br />
conformité délivrée après validation des<br />
produits par un laboratoire notifié, nommé<br />
par voie réglementaire.<br />
En France, trois laboratoires sont concernés :<br />
le CSTB, le CTBA et le CETIM.<br />
LES CONSEILS DE FAIRE FAIRE<br />
• Si vous clôturez votre terrain pour la première fois, déposez une<br />
déclaration de travaux en mairie. Si vous êtes en zone protégée,<br />
demandez si la couleur envisagée à l’aval des Bâtiments de France.<br />
• Si le portail est de type battant et donne directement sur la rue,<br />
il doit s’ouvrir vers l’intérieur.<br />
• Si vous optez pour la prestation “fourni-posé”, sachez que vous<br />
bénéficierez de la TVA à 5,5 % (habitation principale de plus de 2 ans).<br />
Doc. Réseau Pro
NOTRE sélection guide d’achat<br />
De 695 € à 3 350 €<br />
<strong>faire</strong><br />
Son système de<br />
cadre intégré fait<br />
qu’il est aussi esthétique<br />
d’un côté<br />
que de l’autre.<br />
1<br />
EN PVC<br />
<strong>faire</strong><br />
Son ouverture coulissante<br />
avec imitation d’un portail<br />
à deux vantaux.<br />
2<br />
EN BOIS<br />
<strong>faire</strong><br />
Sa longue garantie<br />
de 25 ans.<br />
1 - GRAND PARC®<br />
de DECEUNINCK<br />
3<br />
Caractéristiques : portail en PVC, décliné en 30 teintes<br />
garanties 10 ans. Modèles sur mesure. Possibilité de<br />
motorisation.<br />
Existe en trois finitions différentes (lisses horizontales,<br />
décalées, brise-vue). Ouverture battante ou coulissante.<br />
Portillon et travée coordonnés.<br />
Dimensions : L 3 x H 1,2 m<br />
Prix : 3 350 € fourni-posé en finition thermolaquée<br />
decoroc, coloris bleu<br />
2 - PORTAIL PVC<br />
de KOMILFO<br />
3 - MOZART<br />
de COLLSTROP<br />
Caractéristiques : portail coulissant<br />
avec profil PVC monté sur cadre en aluminium<br />
intégré. Ensemble identique à<br />
l’extérieur et à l’intérieur. Possibilité de<br />
motorisation.<br />
Existe en ouverture battante ou coulissante.<br />
Portail coordonné.<br />
Dimensions : L 3,55 x H 1,80 m<br />
Prix : environ 2 990 €*<br />
Caractéristiques : portail en pin rouge traité<br />
à cœur. Modèles standard et sur mesure.<br />
Possibilité de motorisation.<br />
Existe en ouverture battante.<br />
Portillon coordonné.<br />
Dimensions : L 2,97 x H 1,25 m<br />
Prix : 913 €*<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 31<br />
Printemps 2007<br />
*Prix TTC avec TVA à 19,6 % mais hors pose
9portails<br />
EN ACIER<br />
4 - MODÈLE A<br />
de LAPEYRE la <strong>maison</strong>…<br />
Caractéristiques : portail droit. Hauteur du soubassement<br />
82 cm. Modèles standard et sur mesure. Possibilité de motorisation.<br />
Possibilité de festonnage avec une tôle occultante<br />
pour se protéger des regards.<br />
Existe en ouverture battante ou coulissante.<br />
Portillon et travée coordonnés.<br />
Dimensions : L 4 x H 2 m<br />
Prix : 695 €*<br />
5 - LOUVIER<br />
de ROTHE<br />
Caractéristiques : portail chapeau de gendarme avec montants<br />
et traverses soudés quatre faces. Trente couleurs avec antirouille<br />
par galvanisation à chaud. Possibilité de motorisation.<br />
Existe en ouverture battante ou coulissante.<br />
Portillon et travée coordonnés.<br />
Dimensions : L 3,07 x H 1,80/2 m<br />
Prix : 2 096 €*<br />
EN ALU<br />
6 - QUILLOR (Gamme Tradition)<br />
de HORIZAL<br />
Caractéristiques : portail aluminium<br />
standard ou à composer sur mesure,<br />
déclinable en version battante et coulissante.<br />
Le barreaudage, de style<br />
classique, est spécialement cannelé.<br />
Il peut être enrichi de manchons et<br />
de lunes. Les bas sont disponibles<br />
pleins avec ou sans festonnage.<br />
Possibilité de portillon, de clôture assortis<br />
et d’autres accessoires en option.<br />
Prix : sur devis<br />
32 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
<strong>faire</strong><br />
Son traitement anti-corrosion<br />
garanti 10 ans, proposé<br />
en option moyennant<br />
un supplément de 264 €.<br />
<strong>faire</strong><br />
Sa remontée de pente sur rotules<br />
ou avec amortisseurs à gaz.<br />
<strong>faire</strong><br />
Sa motorisation<br />
battante “presque<br />
invisible” Axialmatic<br />
qui s’intègre dans<br />
les montants-pivots<br />
mettant en évidence<br />
l’élégance<br />
naturelle de cette<br />
fermeture.<br />
6<br />
4<br />
5
EN ALU<br />
<strong>faire</strong><br />
Ses barreaux fixés<br />
par emboîtement<br />
et non par soudure.<br />
NOTRE sélection guide d’achat<br />
Ses accessoires<br />
en fonte d’aluminium<br />
laqués à la couleur<br />
du portail.<br />
7<br />
<strong>faire</strong><br />
7 - GRAPHITE<br />
de TECHNAL<br />
Caractéristiques : portail droit, ajouré à barreaux (80 x 20 mm)<br />
fixés par emboîtement dans l’encadrement. Modèles sur mesure.<br />
En quinze coloris laqués et treize finitions exclusives. Possibilité<br />
de motorisation.<br />
Existe avec remplissage plein, forme en chapeau de gendarme,<br />
en chapeau de gendarme inversé. Ouverture battante ou coulissante.<br />
Portillon et travée coordonnés.<br />
Dimensions : L 3 x H 1,4 m<br />
Prix : à partir de 1 555 €*<br />
8 - PORTAIL TON BOIS<br />
de PROFIL SYSTÈMES<br />
Caractéristiques : portail battant reproduisant l’aspect du bois<br />
(couleur, aspect veiné). Possibilité de motorisation. Réalisation<br />
Serpag-Profils Systèmes.<br />
Existe en ouverture battante ou coulissante.<br />
Nombreux autres modèles, y compris avec haut ajouré.<br />
Portillon et travée coordonnés.<br />
Dimensions : L 4 x H 1,95/1,70 m<br />
Prix : 3 425 €*<br />
<strong>faire</strong><br />
Sa déclinaison en 5 essences de bois<br />
(sapin du Nord cérusé, chêne (3 finitions),<br />
teck, noyer, poirier.<br />
9<br />
9 - TRAMONTANE – SÉRIE 2300<br />
de SEPALUMIC<br />
8<br />
Caractéristiques : portail battant, cintré, remplissage<br />
avec lames pleines. Possibilité de motorisation.<br />
Existe en ouverture battante ou coulissante. Également<br />
modèles mixtes avec haut ajouré, modèles type fer forgé.<br />
En coloris RAL et dans des teintes bois.<br />
Portillon et travée coordonnés.<br />
Dimensions : L 3,5 x H 1,6 m<br />
Prix : sur devis<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 33<br />
Printemps 2007<br />
*Prix TTC avec TVA à 19,6 % mais hors pose
Système de récupération<br />
des eaux de pluie<br />
Sur le plan domestique,<br />
la moitié de nos besoins<br />
en eau pourrait être satisfaite<br />
par l’eau de pluie.<br />
Un objectif principalement<br />
écologique puisque,<br />
dans le meilleur des cas,<br />
l'économie réalisée ne dépasse<br />
guère une centaine d’euros<br />
par an et par personne…<br />
34 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Hervé Lhuissier<br />
Autrefois, les jardiniers avaient l’habitude d’installer un<br />
fût ouvert, à l’angle de leur appentis ou cabane à outils.<br />
Ainsi pouvaient-ils toujours remplir leur arrosoir en<br />
l’absence d’une source ou d’un puits plus proche. Cette pratique<br />
a d’ailleurs perduré, malgré l’extension des réseaux<br />
d’eau courante dans les zones rurales ou périurbaines…<br />
Et depuis une dizaine d’années, économiser l’eau est (re)devenu<br />
d’actualité : davantage pour des motifs écologiques que<br />
financiers toutefois. Car, même si les tarifs augmentent régulièrement,<br />
l’eau n’est pas encore assez chère pour amortir<br />
le coût d’une installation complète avant de nombreuses<br />
années. À moins bien sûr, que le tout récent crédit d’impôt<br />
ne vienne changer la donne…<br />
UN GESTE ÉCOLOGIQUE,<br />
DONC !<br />
Beaucoup d’entre nous<br />
ont pris conscience que<br />
l’eau potable était une<br />
richesse et qu’elle n’était pas inépuisable. Même sous nos<br />
climats tempérés. D’ailleurs, l’arrosage des pelouses et le lavage<br />
des voitures ne font-il pas, chaque été, l’objet de restrictions<br />
dans plusieurs départements ? Bon, il faudrait aussi<br />
parler de la culture du maïs, mais c’est une autre histoire.<br />
Rappelons en tout cas qu’économiser l’eau est l’af<strong>faire</strong> de<br />
tous : ruraux, vacanciers et… urbains, où qu’ils soient ! Car<br />
après tout, pour remplir sa chasse d’eau, laver son linge ou<br />
ses sols, personne n’a besoin d’eau potable. Or, toutes ces<br />
fonctions représentent, en France, environ 13 m 3 d’eau par<br />
an et par personne ; soit plus de 35 litres par jour !<br />
Une réserve d’eau<br />
Camouflé en jardinière, ce récupérateur d’eau de pluie est proposé en trois capacités<br />
(235, 500 et 1000 l) et deux teintes (terre cuite antique et beige).<br />
Un socle, disponible séparément, permet par ailleurs d’installer la cuve à la bonne hauteur<br />
pour remplir seau ou arrosoir. Bellijardin
Solution<br />
pour la bonne cause…<br />
Naturellement, du petit récupérateur aérien permettant uniquement d’arroser<br />
sa pelouse et que l’on vide chaque automne, à l’installation souterraine<br />
complète capable d’alimenter chasses d’eau, lave-linge et certains sèche-linge<br />
365 jours par an, sans oublier le nettoyage de la terrasse et des allées, on<br />
n’est pas vraiment dans la même catégorie de matériels, ni de dépenses…<br />
Un point à ne jamais perdre de vue, même si l’on tient à <strong>faire</strong> un geste pour<br />
l’environnement !<br />
RACCORDEMENT<br />
ET FILTRAGE<br />
Dans le contexte actuel,<br />
pas question de<br />
récupérer l’eau à partir<br />
d’une cabane à outils : la toiture joue donc le rôle de<br />
fournisseur principal avec des volumes qui, selon<br />
les régions, atteignent de 500 à 800 litres/m 2 /an<br />
(voire plus en altitude). Soit une moyenne de 2,5<br />
à 4 m 3 /an pour une toiture de 100 m 2 dont seule<br />
l’une des pentes est raccordée au récupérateur…<br />
d’où la présence systématique de dispositifs empêchant<br />
le ou les réservoirs de déborder !<br />
Aérien, le réservoir est en effet alimenté à partir d’un<br />
collecteur de gouttière. Cette dérivation, en plastique<br />
ou parfois en zinc, est conçue pour s’adapter à une<br />
descente de diamètre courant découpée à cet effet.<br />
Lorsque le réservoir est plein, ce dispositif est<br />
capable – par une intervention manuelle simple –<br />
de rétablir l’écoulement des eaux pluviales<br />
vers le réseau d’évacuation.<br />
Le collecteur comporte généralement un<br />
filtre chargé de limiter l’accumulation dans<br />
la cuve, des déchets végétaux échappant<br />
à la crapaudine (voir “Les mots des pros”.<br />
Ceci, afin que l’eau recueillie reste aussi<br />
claire que possible. Là est en effet l’un des<br />
principaux enjeux de la récupération d’eau<br />
telle qu’elle se conçoit aujourd’hui. C’est<br />
aussi la raison pour laquelle un récupérateur<br />
d’eau de pluie est toujours opaque et<br />
LE STOCKAGE ENTERRÉ<br />
Lorsque l’espace disponible dans un volume<br />
couvert (garage, sous-sol…) fait défaut pour<br />
réaliser un stockage de grande capacité,<br />
l’unique solution consiste à enterrer le ou les<br />
réservoirs. L’opération est réalisable à certaines conditions : accessibilité<br />
pour un petit engin de terrassement, nature du sol, profondeur de la nappe<br />
phréatique… Un sol argileux (ou poreux), une nappe phréatique proche de<br />
la surface peuvent nécessiter certaines précautions lors de la mise en œuvre<br />
(à voir avec le spécialiste). Différents, pour la plupart, de ceux destinés<br />
à rester en surface, les réservoirs à enterrer se distinguent en outre d’une<br />
gamme à l’autre par la possibilité ou non d’être ensevelis sous une zone accessible<br />
aux véhicules et selon le poids de ceux-ci.<br />
fermé au moyen d’un couvercle permettant le nettoyage. La lumière ne peut<br />
ainsi favoriser la prolifération d’algues et de micro-organismes, source entre<br />
autres de mauvaises odeurs.<br />
Tout ce qui précède vaut également pour un réservoir enterré, si ce n’est<br />
que son raccordement à la descente s’effectue sous le niveau du sol via un<br />
regard filtrant intégré à la cuve (ou séparé). Ce qui place du même coup le<br />
réservoir à l’abri du gel et permet donc de l’utiliser toute l’année (contrairement<br />
à un modèle aérien). Un réservoir enterré possède par ailleurs un système<br />
de trop-plein automatique relié à l’évacuation des eaux pluviales ou<br />
bien à un dispositif d’épandage souterrain. Constitué par exemple de modules<br />
en PP (polypropylène) de 300 litres entourés d’un feutre géotextile, ce dispositif<br />
absorbe jusqu’à 95 % de son volume en eau. Il remplace donc avantageusement<br />
les graviers et s’avère indispensable dans le cas d’un terrain<br />
peu perméable (argile ou glaise). En revanche, un terrain perméable – avec<br />
sable fin, plus gros ou, a fortiori, des graviers –<br />
Ce collecteur en PVC<br />
dispose d’un système<br />
de filtration à deux<br />
niveaux avec filtre fin<br />
amovible. Commutateur<br />
à deux positions :<br />
récupération filtrée<br />
ou écoulement normal<br />
de l’eau. Capot transparent,<br />
trop-plein, raccordement<br />
Ø 26/34. Gardena<br />
Assemblé à partir de deux demicoques<br />
réunies par un joint<br />
et des clips, ce réservoir d’une<br />
capacité de 1,6 m 3 (Ø 109/135<br />
x 160 cm) est conçu pour être<br />
enterré. Accessoires disponibles<br />
séparément : tuyau de maintien,<br />
set de tirage, de jumelage, etc.<br />
Hercule de Graf<br />
peut s’en passer.<br />
TOUT CE QU’IL FAUT<br />
POUR ARROSER…<br />
Lorsqu’il s’agit<br />
uniquement<br />
d’arroser sa<br />
pelouse ou de laver sa voiture de temps à autre,<br />
un volume réduit (moins de 1 m 3 ) peut suffire.<br />
D’autant qu’il ne sera utilisé que pendant<br />
les mois les plus chauds… Le réservoir en<br />
question est alors le plus souvent de type ex-<br />
Proposé en deux volumes (400 litres, Ø 80 x<br />
90 cm et 800 litres, Ø 110 x 90 cm) ce récupérateur<br />
a la particularité de comporter une structure<br />
en bois traité qui peut être peinte. L’étanchéité<br />
est assurée par une bâche synthétique.<br />
Système de trop-plein intégré. Gardena<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 35<br />
Printemps 2007
Système de récupération<br />
des eaux de pluie<br />
Un même type de réservoir peut indifféremment<br />
alimenter un arrosage et/ou certains<br />
équipements intérieurs. D’une capacité de<br />
3,35 à 9,2 m 3 la cuve résiste ici au passage<br />
de véhicules jusqu’à 2,2 t. Au-delà, il faut<br />
<strong>faire</strong> son choix dans une gamme renforcée<br />
(3,35 à 6,5 m 3 ) avec rehausse<br />
télescopique en fonte. Dans les deux cas,<br />
l’eau collectée parvient à la cuve<br />
via un regard filtrant (intégré à la rehausse)<br />
couplé à un trop-plein.<br />
Diamant de Graf<br />
LE CONSEIL DE FAIRE FAIRE<br />
L’installation d’un réservoir aérien extérieur principalement affecté<br />
à l’arrosage ne demande aucune compétence particulière (sauf dans<br />
le cas d’un collecteur en zinc) : le matériel est disponible en GSB et<br />
jardineries. Tout au plus faut-il veiller, dans le cas d’une pompe alimentée<br />
en 230 V, à ce que la ligne électrique correspondante soit<br />
protégée par un dispositif différentiel. En cas de doute, faites vérifier<br />
ce point par un électricien.<br />
• L’étude et la mise en œuvre d’une installation plus conséquente<br />
destinée à alimenter lave-linge et chasses d’eau, est à confier à un<br />
professionnel. Ce type d’installation suppose en effet de respecter<br />
certaines règles de l’art ainsi que les normes NF C 15 100 (pour les<br />
raccordements électriques) et NF EN 1717 (protection contre la pollution<br />
de l’eau potable dans les réseaux intérieurs et exigences générales<br />
des dispositifs de protection contre la pollution par retour -<br />
mars 2001).<br />
• À cela s’ajoute la nécessité, lors de la mise en œuvre d’un<br />
ou plusieurs réservoirs enterrés, de tenir compte de paramètres<br />
spécifiques : pente du terrain, nature du sol et<br />
des charges qu’il est appelé à recevoir (véhicules).<br />
« Un ouvrage adéquat doit alors être réalisé afin de supporter<br />
ces charges qui ne peuvent en aucun cas être transmises<br />
au réservoir ; prendre éventuellement conseil auprès<br />
d’un architecte » rappelle un fabricant.<br />
Plus généralement, cette mise en œuvre exige aussi le<br />
respect des règles de l’art et de la norme NF P 98 331<br />
(Chaussées et dépendances - Tranchées : ouverture,<br />
remblayage, réfection - février 2005). Afin d’éviter<br />
notamment que des eaux souillées de surface ne<br />
puissent s’infiltrer dans le(s) réservoir(s).<br />
36 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
térieur (donc à vidanger avant les premières<br />
gelées). Plus économique qu’un modèle enterré,<br />
il s’avère aussi nettement plus simple<br />
à mettre en œuvre. À même le sol ou surélevé,<br />
c’est ce type de réservoir – le plus<br />
souvent en PE (polyéthylène) traité anti-UV<br />
– dont l’esthétique est la plus travaillée : façon<br />
jarre en terre cuite, colonne dorique ou<br />
baquet viticole… Tout est bon pour <strong>faire</strong> un<br />
peu oublier la vocation utilitaire et peu design<br />
de ce matériel.<br />
Mais ce n’est pas une règle absolue : certains<br />
produits comptent avant tout sur leur teinte,<br />
majoritairement verte, pour se fondre dans<br />
leur environnement. Parmi eux figurent d’ailleurs<br />
des modèles de largeur réduite (moins de 80 cm). Une particularité intéressante<br />
pour figurer le long d’une <strong>maison</strong> (là où la surface est souvent<br />
comptée) ou à l’intérieur puisqu’ils passent alors par une porte ordinaire. Cette<br />
largeur réduite est compensée par une plus grande hauteur (1,60 à 1,90 m)<br />
et/ou par une plus grande longueur : de 1,05 à 2,63 m. Ces réservoirs à base<br />
carrée ou rectangulaire sont tous conçus pour être facilement juxtaposés (et<br />
reliés entre eux) afin de multiplier la capacité de stockage. Selon la surface<br />
disponible, elle passe de 750 litres ou 1 m 3 pour un seul réservoir à 10 m 3 et<br />
plus dans le cas d’une installation en batterie. Cette capacité peut également<br />
évoluer au fil du temps, en ajoutant des réservoirs supplémentaires.<br />
Il existe aussi des modèles de plus grande capacité (1,3 m 3 ) à monter sur<br />
place (ou à enterrer) : leurs deux moitiés (Ø 116 x 80 cm) passent les<br />
portes sans problème pour s’assembler par emboîtement. Ces deux<br />
parties peuvent aussi être séparées par la suite en vue d’être nettoyées<br />
à l’extérieur.<br />
À défaut d’être démontables, les autres réservoirs possèdent<br />
quant à eux un large orifice supérieur et au moins un<br />
orifice inférieur. Lequel sert aussi à les relier entre eux.<br />
Disposer réellement<br />
de l’eau<br />
accumulée sup-<br />
pose de pouvoir la soutirer facilement et si possible, de bénéficier<br />
d’une pression suffisante pour <strong>faire</strong> fonctionner un tuyau d’arrosage.<br />
Aussi, à moins de placer le réservoir en hauteur façon château d’eau – mais<br />
c’est plutôt l’inverse en général ! – ces exigences imposent-elles de recourir<br />
à une pompe. Dans le cas d’un réservoir aérien (extérieur), il s’agit le plus<br />
souvent d’une pompe immergée, alimentée par le secteur ou par une batterie<br />
rechargeable.<br />
Grâce à son tube<br />
de refoulement<br />
télescopique et coudé,<br />
cette pompe de 300 W<br />
est facile à suspendre dans<br />
la cuve d’un récupérateur.<br />
Une fois immergée,<br />
elle peut alors alimenter<br />
une lance d’arrosage<br />
ou remplir un arrosoir.<br />
Turbine à un étage,<br />
débit de 2,2 m 3 /h. Gardena<br />
STOCKER L’EAU, C’EST BIEN,<br />
EN DISPOSER, C’EST MIEUX!
Appareils<br />
Fosses et EPURBLOC ®<br />
“PERFORMANCE”<br />
2 500 à 10 000 l.<br />
Cuves à enterrer<br />
Simple Peau<br />
EP-AT 112<br />
pré-équipées<br />
1000 à 10000 l.<br />
Périphériques<br />
Bacs dégraisseurs<br />
Préfiltres, Chasses à auget<br />
Filtre compact<br />
“PERFORMANCE”<br />
dérogatoire.<br />
Cuves à enterrer<br />
Simple Peau EP-SP-SZ<br />
de 2500 et 3500 l.<br />
et EP-SP-RKT<br />
prééquipées de<br />
5 000 à 10 000 l.<br />
2 500 à 3 500 l.<br />
Marquage<br />
sur les fosses<br />
préfabriquées<br />
200 à 3500 l.B<br />
1 000 à 3 000 l.<br />
Citernes intérieures<br />
et extérieures anti-UV<br />
0, 1 ou 2 sorties basses<br />
2 500 à 3 500 l.<br />
Nouveau<br />
Simple Peau<br />
EP-SP-SZ “BASIC“<br />
de 2500 et 3500 l. et<br />
EP-SP-RKT “BASIC“ de<br />
5 000, 7 500 à 10 000 l.<br />
3500 à 60000 l. jumelables<br />
Appareils Double Peau<br />
Décanteurs, Clarificateurs<br />
“PERFORMANCE”et<br />
Fosses à vidanger<br />
SotraLentz-Habitat • F-67320 Drulingen<br />
Tél. +33 (0)3 88 01 68 00 • Fax +33 (0)3 88 01 60 60<br />
Email : habitat@sotralentz.com • Site : www.sotralentz.com<br />
C<br />
A<br />
A<br />
B<br />
A<br />
Accessoires<br />
A. Rehausses.<br />
B. Boîtes ajustables.<br />
C. Kits filtres draînés et<br />
Kits filtres non-draînés.<br />
Cuves à enterrer<br />
Double Peau EP-DP<br />
pré-équipées<br />
et jumelables<br />
530, 750 et 1 050 l.<br />
3 500 à 40 000 l.<br />
AQUAVARIO EXTÉRIEUR<br />
Avec traitement anti-UV<br />
1 sortie basse, 1 trou<br />
d’homme Ø 400 mm<br />
B
Système de récupération<br />
des eaux de pluie<br />
En revanche, les installations de plus grande<br />
capacité (aériennes ou enterrées) et plus généralement<br />
celles destinées à alimenter lavelinge<br />
et chasses d’eau, se complètent d’une<br />
pompe de surface. Celle-ci est généralement<br />
équipée d’un interrupteur manométrique. Son<br />
rôle est de mettre la pompe en marche automatiquement<br />
dès l’ouverture d’un point de puisage,<br />
ou à la mise en route d’un équipement<br />
alimenté par la pompe. Cet interrupteur intègre<br />
par ailleurs une sécurité manque d’eau qui<br />
coupe la pompe en cas de pression insuffisante<br />
à l’aspiration (pour lui éviter de tourner<br />
à sec). Moyennant les raccordements nécessaires,<br />
il enclenche aussi une électrovanne à<br />
trois voies qui permet à l’eau potable du réseau<br />
d’alimenter les équipements correspondants.<br />
Cette électrovanne peut sinon être actionnée<br />
par un interrupteur à flotteur qui sert alors de sécurité “manque d’eau”<br />
lorsque le niveau est insuffisant dans le ou les réservoirs.<br />
Notez que l’eau du réseau urbain ne rejoint en aucun cas le(s) réservoir(s)<br />
d’eau de pluie mais un petit réservoir tampon (d’une capacité de 10 litres par<br />
exemple) situé en aval de la vanne à trois voies et en amont de la pompe.<br />
L’eau de ce réservoir tampon est alors pompée exactement comme l’eau de<br />
pluie pour être envoyée par le réseau de conduites aboutissant aux équipements<br />
correspondants. Ce réseau reste bien sûr entièrement distinct des<br />
conduites ordinaires réservées à l’eau potable. Pour éviter tout risque de<br />
confusion avec l’eau potable, les points de puisages alimentés en eau de pluie<br />
comportent d’ailleurs un marquage spécifique et parfois même, des robinets<br />
à poignée amovible.<br />
Le saviez-vous ?<br />
Pourquoi utiliser en permanence de l’eau potable du réseau quand on sait qu’à peine<br />
1 % de l'eau est consommé au titre de la boisson et 3 % pour la préparation des aliments.<br />
Autres obligations réglementaires, l’hygiène corporelle (25 litres pour une<br />
douche, 80 litres pour un bain) et le lave-vaisselle qui consomme de 10 à 20 litres.<br />
Pour les autres utilisations domestiques, l’eau de pluie filtrée est parfaitement<br />
adaptée et permet d’économiser un volume conséquent d’eau potable dans la mesure<br />
où :<br />
- les toilettes représentent 40 litres d’eau par jour et par personne,<br />
- le lave-linge de 45 à 80 litres par utilisation selon le cycle choisi,<br />
- le lavage d'une voiture au jet de 100 à 200 litres.<br />
Sans oublier le nettoyage extérieur de la <strong>maison</strong>, le remplissage de la piscine et l’arrosage<br />
du jardin qui représentent encore des centaines de litres.<br />
UN COUP DE POUCE,<br />
POUR VOUS LANCER !<br />
Après maintes tergiversations, nos législateurs<br />
ont enfin instauré, pour les particuliers,<br />
un crédit d’impôt fixé à 25 % du<br />
coût des équipements liés à la récupération et au traitement des eaux pluviales,<br />
acquis et installés du 1 er janvier 2007 au 31 décembre 2009 (plafond de<br />
dépenses de 8 000 ). À noter que les modalités concernant les équipements<br />
éligibles restent encore à définir. Néanmoins, il ne devrait s’agir que des systèmes<br />
les plus complexes et onéreux, comme les citernes enterrées de grande<br />
capacité (8 m 3 environ) dotées des filtres adéquats et d’une pompe de relevage.<br />
Les appareils de traitement des “eaux grises”, récemment introduits sur le<br />
marché français, devraient également être éligibles à ce crédit d’impôt. Bonne<br />
nouvelle pour ceux qui ont la fibre écologique mais qui considèrent, à juste<br />
titre, que la préservation de l’environnement ne peut se <strong>faire</strong> à fonds perdus.<br />
Car une telle installation nécessite un budget conséquent, dont le retour sur<br />
investissement n’est espéré qu’après une bonne dizaine d’années.<br />
Et comme la loi sur l’eau va devenir de plus en plus contraignante et chère<br />
pour le contribuable, autant s’habituer d’ores et déjà à une gestion plus responsable<br />
et plus efficace de notre or bleu.<br />
38 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
POUR ALLER ENCORE PLUS LOIN…<br />
LES MOTS DES PROS<br />
• Chéneau : partie horizontale d’une gouttière.<br />
Alternative au stockage enterré :<br />
le stockage intérieur, ici dans une buanderie en<br />
sous-sol, au moyen de 3 réservoirs de 750 litres<br />
(73 x 73 x 1,66 m).<br />
Entrée Ø 50 avec un dispositif anti-remous<br />
et sortie Ø 100 avec trop-plein intégré<br />
et dispositif de blocage contre les petits animaux.<br />
Liaisons entre réservoirs par brides inférieures,<br />
raccords en T ou coudes à 90°.<br />
Attention ! Prévoir une ventilation<br />
et une déshumidification adaptées au local.<br />
Roth<br />
Si vous vous sentez l’esprit éco-citoyen, une gestion adaptée des besoins en eaux<br />
passe aussi par une économie depuis le raccordement au réseau en traquant les<br />
fuites extérieures au logement qui peuvent représenter de nombreux m 3 , les robinets<br />
qui gouttent et les chasses d’eau qui fuient, sans oublier le montage d’économiseurs<br />
au niveau des principaux robinets (cuisine, lavabo et douche/bain).<br />
De même, la “machine à laver l’eau” est capable de récupérer et de traiter les eaux<br />
grises de la <strong>maison</strong>, eaux qui peuvent être soit d’origine potable, soit d’origine pluviale.<br />
La boucle est alors bouclée avec une réduction plus que probante des ressources<br />
en eau. Néanmoins, ne perdez pas de vue que le budget global pour une<br />
telle installation représente un investissement très important (5 000 à 8 000 € pour<br />
un système enterré de récupération et environ 15 000 € pour une centrale de traitement<br />
des eaux grises). La rentabilité n’est alors pas la principale motivation pour<br />
l’acquisition de tels équipements.<br />
• Crapaudine : dispositif<br />
conçu pour empêcher les<br />
feuilles et autres débris végétaux<br />
d’assez gros calibre<br />
de pénétrer dans la descente.<br />
Il est pour ce <strong>faire</strong><br />
disposé à l’entrée de celleci,<br />
au fond du chéneau.<br />
• Culotte : pièce permettant de réunir plusieurs conduites en amont d’une seule<br />
conduite d’aval.<br />
• Descente (de gouttière) : conduite assurant l’évacuation des eaux pluviales à<br />
partir du chéneau.<br />
• Regard : réceptacle muni d’un couvercle et enterré à l’aplomb d’une descente.<br />
Il est destiné à recueillir les petits débris végétaux afin de les empêcher d’obstruer<br />
la conduite souterraine acheminant les eaux pluviales vers le réseau public<br />
(fossé ou collecteur enterré sous la chaussée).<br />
• (électro)vanne à 3 voies : actionnée par un petit moteur électrique, cette vanne<br />
comporte deux entrées commandées alternativement et une seule sortie. L’eau alimentant<br />
le circuit intérieur peut ainsi provenir, soit du réservoir, soit du réseau public.<br />
Mais l’une et l’autre ne peuvent se mélanger.<br />
Doc. à la Camif
Aquacell Domestic de Wavin est une solution différente<br />
des citernes enterrées. Modulables et faciles à installer,<br />
ces structures en polyéthylène se caractérisent par leur<br />
légèreté<br />
et leur capacité à jouer<br />
les rôles de réservoir<br />
de stockage ou de<br />
bassin de rétention.<br />
Parfaitement adapté<br />
au concept résidentiel,<br />
Aquacell s’enveloppe<br />
d’une membrane<br />
d’étanchéité d’où son<br />
aspect très économique<br />
par rapport aux solutions<br />
traditionnelles. Un produit<br />
à ne pas négliger au moment<br />
du choix.<br />
Cette cuve enterrée tout équipée est dotée<br />
des équipements nécessaires pour un fonctionnement<br />
optimal de l’installation :<br />
rehausse à visser avec dispositif sécurité<br />
enfants, filtre intégré “Sinus” autonettoyant,<br />
raccordement pour une pompe<br />
de relevage en surface, diffuseur tranquillisateur,<br />
tube d’aspiration avec crépine<br />
filtrante et siphon d’évacuation du trop-plein.<br />
Sotralentz<br />
PowerRain E est une centrale<br />
murale compacte,<br />
entièrement automatique<br />
et insonorisée, dotée d’un relais<br />
d’alimentation en eau potable,<br />
lorsque la réserve d’eau<br />
de pluie est insuffisante.<br />
La pompe centrifuge<br />
multicellulaire avec gestion<br />
intégrée assure en toute<br />
sécurité l’alimentation<br />
des besoins non potables<br />
et non corporels.<br />
À noter que dans le cas où la citerne se situe à plus de 15 m, une pompe<br />
de relevage peut être couplée et pilotée par la centrale. Aquae<br />
EN images<br />
Un collecteur<br />
peut être installé<br />
sur une descente<br />
unique ou, comme<br />
le suggère cette illustration,<br />
figurer à l’aplomb d’une culotte.<br />
La quantité d’eau recueillie est alors<br />
d’autant plus importante puisqu’elle<br />
provient de deux pans de toiture.<br />
VM Zinc<br />
Solution<br />
Récupéo est un module pompe surpresseur<br />
raccordé à l’arrivée d’eau de pluie, d’une part,<br />
et au réseau d’eau de ville, d’autre part. Un filtre<br />
d’eau de pluie est mis en place entre la toiture<br />
et la cuve. Le dispositif sépare les réseaux<br />
d’eau de pluie et d’eau de ville et assure le<br />
basculement automatique sur le réseau d’eau<br />
de ville lorsque la cuve d’eau de pluie est vide.<br />
Récupéo, c’est également une gamme complète<br />
d’accessoires et de cuves. Salmson<br />
Grâce au couvercle en forme de voûte, les cuves Capteco® de La<br />
Nive résistent à une hauteur de remblai de 0,80 m couvrant la majorité<br />
des hauteurs de fil d’eau, ce qui participe à l’isolation thermique<br />
de l’eau stockée (gel, chaleur) et à la protection de la lumière limitant<br />
les développements bactériens. Le volume d'eau stockée occupe<br />
le fond de cuve monobloc réalisé sans joint. Le béton a la particularité<br />
de neutraliser l’acidité de l’eau (pH 4 à 6) pour obtenir un<br />
pH quasi-neutre garant d’une non-attaque des canalisations métalliques<br />
de distribution.<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 39<br />
Printemps 2007
Système de récupération<br />
des eaux de pluie<br />
STOCKAGE DES EAUX PLUVIALES<br />
Pour les cuves enterrées, sont compris le terrassement<br />
et le remblaiement nécessaire (travaux dans des conditions<br />
normales d’accès sur le terrain, cuve à proximité immédiate<br />
de la construction) non compris le réseau de collecte<br />
des descentes des eaux pluviales (regards et tuyaux).<br />
1<br />
CUVES POLYÉTHYLÈNE<br />
Cuves non-enterrées avec prise basse pour prise d’eau.<br />
La cuve doit être posée sur une surface plane et ne présentant<br />
pas d’aspérité, le manchon de sortie peut servir de trop-plein<br />
1 000 litres - Ø 120 cm - H 125 cm U de 460 € à 500 €<br />
1 500 litres - Ø 120 cm - H 175 cm U de 600 € à 660 €<br />
2 000 litres - Ø 160 cm - H 140 cm U de 820 € à 890 €<br />
3 000 litres - Ø 160 cm - H 190 cm U de 1 000 € à 1 100 €<br />
4 000 litres - Ø 230 cm - H 143 cm U de 1 320 € à 1 460 €<br />
5 000 litres - Ø 230 cm - H 168 cm U de 1 780 € à 1 960 €<br />
6 000 litres - Ø 230 cm - H 195 cm U de 2 340 € à 2 580 €<br />
Cuves enterrées<br />
1 000 litres - Ø 120 cm - H 125 cm U de 610 € à 700 €<br />
1 500 litres - Ø 120 cm - H 175 cm U de 770 € à 850 €<br />
2 000 litres - Ø 160 cm - H 140 cm U de 1 060 € à 1 160 €<br />
3 000 litres - Ø 160 cm - H 190 cm U de 1 270 € à 1 400 €<br />
4 000 litres - Ø 230 cm - H 143 cm U de 1 540 € à 1 690 €<br />
5 000 litres - Ø 230 cm - H 168 cm U de 2 060 € à 2 260 €<br />
6 000 litres - Ø 230 cm - H 195 cm U de 2 660 € à 2 930 €<br />
Cuves à eau enterrées + pompe immergée permettant<br />
la réutilisation de l’eau pour l’arrosage manuel sans pression<br />
1 000 litres - Ø 120 cm - H 125 cm U de 1 330 € à 1 460 €<br />
1 500 litres - Ø 120 cm - H 175 cm U de 1 490 € à 1 640 €<br />
2 000 litres - Ø 160 cm - H 140 cm U de 1 820 € à 2 000 €<br />
3 000 litres - Ø 160 cm - H 190 cm U de 2 240 € à 2 500 €<br />
4 000 litres - Ø 230 cm - H 143 cm U de 2 610 € à 2 880 €<br />
5 000 litres - Ø 230 cm - H 168 cm U de 3 000 € à 3 300 €<br />
6 000 litres - Ø 230 cm - H 195 cm U de 3 240 € à 3 600 €<br />
Cuves à eau enterrées + pompe + rejet calibré<br />
1 000 litres - Ø 120 cm - H 125 cm U de 1 620 € à 1 800 €<br />
1 500 litres - Ø 120 cm - H 175 cm U de 1 780 € à 1 960 €<br />
2 000 litres - Ø 160 cm - H 140 cm U de 2 110 € à 2 320 €<br />
3 000 litres - Ø 160 cm - H 190 cm U de 2 520 € à 2 780 €<br />
4 000 litres - Ø 230 cm - H 143 cm U de 2 900 € à 3 200 €<br />
5 000 litres - Ø 230 cm - H 168 cm U de 3 290 € à 3 610 €<br />
6 000 litres - Ø 230 cm - H 195 cm U de 3 540 € à 3 900 €<br />
40 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
EN chiffres<br />
2<br />
CUVES BÉTON<br />
Cuves à eau<br />
1 500 litres - 168 x 113 x 126 cm U de 650 € à 715 €<br />
2 000 litres - 168 x 113 x 150 cm U de 760 € à 830 €<br />
3 000 litres - 253 x 120 x 136 cm U de 820 € à 900 €<br />
4 000 litres - 253 x 120 x 176 cm U de 1 100 € à 1 250 €<br />
5 000 litres - 253 x 140 x 186 cm U de 1 540 € à 1 700 €<br />
6 000 litres - 253 x 168 x 191 cm U de 2 900 € à 3 200 €<br />
Cuves à eau + filtration auto-nettoyante,<br />
siphon disconnecteur<br />
1 500 litres - 168 x 113 x 126 cm U de 890 € à 980 €<br />
2 000 litres - 168 x 113 x 150 cm U de 990 € à 1 100 €<br />
3 000 litres - 253 x 120 x 136 cm U de 1 050 € à 1 200 €<br />
4 000 litres - 253 x 120 x 176 cm U de 1 300 € à 1 450 €<br />
5 000 litres - 253 x 140 x 186 cm U de 1 750 € à 1 900 €<br />
6 000 litres - 253 x 168 x 191 cm U de 3 000 € à 3 300 €<br />
Cuves à eau + filtration auto-nettoyante,<br />
tube anti-turbulence, siphon disconnecteur, pompe<br />
immergée permettant l’arrosage manuel sans pression<br />
1 500 litres - 168 x 113 x 126 cm U de 1 450 € à 1 600 €<br />
2 000 litres - 168 x 113 x 150 cm U de 1 550 € à 1 700 €<br />
3 000 litres - 253 x 120 x 136 cm U de 1 620 € à 1 780 €<br />
4 000 litres - 253 x 120 x 176 cm U de 1 890 € à 2 080 €<br />
5 000 litres - 253 x 140 x 186 cm U de 2 340 € à 2 570 €<br />
6 000 litres - 253 x 168 x 191 cm U de 3 520 € à 3 880 €<br />
Cuves à eau + filtration auto-nettoyante,<br />
tube anti-turbulence, siphon disconnecteur, pompe<br />
immergée permettant l’arrosage, le lavage et le rejet<br />
par débit calibré dans le milieu naturel ou le réseau pluvial<br />
1 500 litres - 168 x 113 x 126 cm U de 1 630 € à 1 790 €<br />
2 000 litres - 168 x 113 x 150 cm U de 1 730 € à 1 900 €<br />
3 000 litres - 253 x 120 x 136 cm U de 1 790 € à 2 000 €<br />
4 000 litres - 253 x 120 x 176 cm U de 2 060 € à 2 270 €<br />
5 000 litres - 253 x 140 x 186 cm U de 2 500 € à 2 760 €<br />
6 000 litres - 253 x 168 x 191 cm U de 3 700 € à 4 100 €<br />
Cuves à eau stockage tampon + restitution gravitaire<br />
par débit calibré dans la milieu naturel ou le réseau pluvial<br />
1 500 litres - 168 x 113 x 126 cm U de 810 € à 900 €<br />
2 000 litres - 168 x 113 x 150 cm U de 890 € à 1 000 €<br />
3 000 litres - 253 x 120 x 136 cm U de 1 010 € à 1 120 €<br />
4 000 litres - 253 x 120 x 176 cm U de 1 200 € à 1 300 €<br />
5 000 litres - 253 x 140 x 186 cm U de 1 670 € à 1 830 €<br />
6 000 litres - 253 x 168 x 191 cm U de 2 940 € à 3 240 €<br />
Kit liaison des cuves U de 310 € à 340 €
Les vitrages prolongent<br />
le décor<br />
Comment personnaliser une porte<br />
d’entrée ou une porte intérieure ?<br />
Comment cloisonner et décorer<br />
en même temps ? En faisant le choix<br />
d’un vitrage décoratif qui signe le<br />
style d’une <strong>maison</strong>. De nombreuses<br />
techniques permettent d’imaginer<br />
les effets les plus originaux.<br />
Sylvie Lenormand<br />
Dépolis, matés, sérigraphiés, teintés, gravés, émaillés, armés d’un treillis<br />
métallique, imprimés, colorés et assemblés par fusion… les vitrages<br />
sont soumis à de nombreux traitements pour devenir de véritables<br />
éléments décoratifs. Ceux-ci apportent autant de solutions innovantes<br />
pour personnaliser portes d’entrée, portes intérieures, fenêtres ou cloisons.<br />
Les fabricants de menuiserie<br />
s’en donnent ainsi à<br />
cœur joie pour décliner de<br />
larges gammes de verres<br />
décorés s’harmonisant<br />
avec de nombreux styles<br />
de <strong>maison</strong>.<br />
Ces vitrages deviennent<br />
désormais des options au<br />
même titre que l’huisserie<br />
ou la couleur et sont des<br />
atouts esthétiques supplémentaires<br />
permettant<br />
d’apporter la touche finale<br />
à un ouvrant.<br />
Au départ, le verre est un<br />
matériau transparent laissant<br />
passer la luminosité<br />
mais il peut diversifier les<br />
effets de lumière en pre-<br />
“Couple” création<br />
de Philipp Artus, étudiant<br />
de l'École des Beaux-Arts<br />
de Nantes, réalisée pour<br />
le concours organisé par<br />
les Menuiseries Janneau.<br />
Solution<br />
nant différents aspects, en s’habillant de motifs ou dessins originaux et en<br />
adoptant des textures variées. De nombreuses techniques de transformation<br />
et de façonnage permettent de décorer un vitrage et de s’adapter à toutes<br />
les applications. Cependant, certaines techniques sont plus complexes ou<br />
plus artisanales que d’autres et fatalement le coût global d’une fenêtre ou d’une<br />
porte peut ainsi s’élever.<br />
IMPRESSION, SÉRIGRAPHIE<br />
OU GRAVURE ?<br />
Le verre imprimé est réalisé à partir<br />
d’une glace claire ou teintée.<br />
Le matériau est laminé entre deux<br />
cylindres gravés. On obtient ainsi une face imprimée de fins reliefs et une face<br />
lisse qui diffuse la lumière. On peut tout à fait imprimer du verre feuilleté.<br />
Il s’agit ici d’un véritable vitrail composé de différents motifs<br />
dont des morceaux de verre biseauté s’inscrivant dans des losanges.<br />
Les petits bois sont en laiton. Ambre. Bel’m<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 41<br />
Printemps 2007<br />
Doc. Fany-Glass
Doc. Art & Fenêtres<br />
Les vitrages prolongent<br />
le décor<br />
CHOIX ET ORIGINALITÉ<br />
DES VITRAGES<br />
DÉCORATIFS<br />
Les motifs sont imprimés sur un film<br />
disposé entre les deux glaces du vitrage<br />
feuilleté. Le motif est protégé et ne crée<br />
pas de relief sur le vitrage.<br />
42 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Un seul des intercalaires est alors imprimé. L’avantage<br />
est que cet intercalaire ne s’altère pas avec le temps. La<br />
technique d’impression permet de reproduire n’importe<br />
quel dessin et favorise la conception de solutions vitrées<br />
personnalisées. Par ailleurs, l’association des motifs géométriques,<br />
transparents, brillants, en relief et du fond lisse<br />
et mat permet de préserver des regards indiscrets. Son<br />
utilisation est donc préconisée en fenêtre et en porte de<br />
salle de bains, en cloisons ou pourquoi pas en paredouche.<br />
La sérigraphie est une méthode assez couramment utilisée<br />
sur le verre. La technique consiste à déposer un<br />
motif sur une glace au moyen d’un écran textile puis de<br />
le cuire à très haute température. Le verre sérigraphié promet<br />
une bonne stabilité et une grande durabilité dans le<br />
temps ainsi que toutes les propriétés de sécurité d’une<br />
glace trempée. Associé à des vitrages imprimés ou colorés,<br />
il crée des ambiances animées.<br />
Les motifs peuvent aussi être gravés dans le verre à l’aide<br />
d’une meule diamantaire à commande numérique qui assure<br />
une finition parfaite. Ils sont transparents ou sablés<br />
Aspect reliefé pour ce verre<br />
creusé sablé installé<br />
dans un double vitrage<br />
feuilleté et effet d’optique<br />
avec la sérigraphie bleutée<br />
dégradée.<br />
Mirage. Bel’m<br />
Doc. Tryba<br />
Vitrage motif<br />
“fusing” bleu<br />
Doc. Tryba<br />
Motif floral<br />
plomb à facettes<br />
Ces panneaux sont équipés<br />
de vitrages décoratifs alliant<br />
la technique du sablage,<br />
du verre et de la fusion.<br />
Les formes géométriques<br />
sont favorisées pour un esprit<br />
plus contemporain.<br />
Fiber Square. Euradif
pour mieux jouer avec la lumière. On peut aussi, par<br />
exemple, choisir d’imiter les petits bois sur une fenêtre rien<br />
que par le dessin. Une manière de conjuguer l’effet petits<br />
carreaux tout en conservant un maximum de luminosité.<br />
Sachez qu’il est préférable que les gravures se situent<br />
à l’intérieur du double vitrage pour faciliter le<br />
nettoyage.<br />
MATAGE<br />
OU ÉMAILLAGE ?<br />
Le verre maté crée des ambiances<br />
raffinées et suggère<br />
les formes. Il est réalisé à par-<br />
tir d’une glace claire ou teintée dans la masse, traitée à<br />
l’acide pour obtenir un effet fin et homogène. Seule l’une<br />
des faces peut être partiellement traitée et on assiste<br />
alors à un exercice de style autour de surfaces transparentes<br />
et brillantes. Si le verre est entièrement dépoli à<br />
l’acide, il présente l’avantage de laisser passer un maximum<br />
de lumière tout en limitant la visibilité. On peut également<br />
effectuer un matage par sablage. Celui-ci consiste<br />
en la projection d’un abrasif à haute pression sur le verre<br />
pour lui donner un aspect laiteux et translucide. Mais sa-<br />
Cette porte, en fibre<br />
de verre, accueille<br />
un vitrage décoratif<br />
réalisé selon<br />
la technique<br />
du fusing et incluant<br />
des feuilles d’or.<br />
Fiberstar. Tryba<br />
Doc. Fany-Glass<br />
Le véritable vitrage au plomb<br />
avec facettes de verre<br />
est un classique des vitrages<br />
décoratifs. Il apporte une grande<br />
élégance aux portes PVC.<br />
Madrid. Tryba<br />
Sérigraphie<br />
sur vitrage biseauté<br />
Vitrail d’art<br />
Sérigraphie<br />
couleur<br />
Solution<br />
Menuiserie<br />
Vitrage<br />
Meuse<br />
biseauté Doc.<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 43<br />
Printemps 2007
Les vitrages prolongent<br />
le décor<br />
chez que le verre ainsi traité laisse moins passer<br />
la lumière que le verre maté à l’acide. Le verre<br />
maté s’accommode d’un grand nombre d’applications<br />
en raison de sa grande facilité d’entretien.<br />
L’aspect opaque et coloré du verre émaillé est<br />
obtenu par émaillage de l’une des faces à très<br />
haute température. On peut également réussir cet<br />
effet avec une glace laquée dont la couleur et l’opacité<br />
sont obtenues par dépôt et cuisson sur l’une<br />
des faces du verre d’une couche de laque. Aucun<br />
problème d’entretien ni de résistance, notamment<br />
en application murale, puisque la couche de laque<br />
est protégée par le verre. Pour les vitrages, le verre<br />
émaillé s’associe souvent à des motifs sérigraphiés<br />
ou des textures imprimées de manière à proposer<br />
des compositions plus décoratives.<br />
LE DÉCOR DONNE<br />
LE TON<br />
44 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Les dessins et motifs<br />
des vitraux donnent<br />
du style à n’importe<br />
quelle porte d’entrée ou fenêtre. Le véritable vitrail<br />
est constitué de pièces de verre biseauté<br />
comme autrefois, assemblées dans un maillage<br />
de plomb. Certains produits signalés comme étant<br />
des “décors plomb” sont en fait de faux vitraux qui<br />
permettent de réaliser à moindre coût des décors<br />
Cette porte semi-vitrée se compose d’un double vitrage<br />
feuilleté avec une face sablée à l’intérieur et une face<br />
claire à l’extérieur. L’originalité tient à sa grille en fonte<br />
d’aluminium qui est intégrée entre les deux vitrages<br />
et donc qui promet un entretien facile.<br />
Modèle Athena. Bel’m<br />
Cette menuiserie artisanale se caractérise<br />
par des réalisations traditionnelles de grande qualité.<br />
Ce modèle Nepvantoise joue la carte de l’harmonisation<br />
du thème choisi entre les sculptures sur les panneaux<br />
et les vitrages (scène de chasse avec roseaux).<br />
Une belle réussite. Meuse Menuiserie<br />
100 % contemporaine cette présentation mariant<br />
vitrages à effet sablé avec motifs abstraits et profilés<br />
blancs. L’imposte permet un agrandissement visuel<br />
de la menuiserie tout en générant un éclairage<br />
naturel supplémentaire.<br />
Art & Fenêtres<br />
plus standards, à l’aide de bandelettes de plomb,<br />
de films adhésifs polyester couleur et de cabochons<br />
de verre rapportés.<br />
Garants d’un travail artisanal, les verres étirés ou<br />
soufflés peuvent être façonnés à la demande pour<br />
toutes les menuiseries. Ils sont disponibles dans une<br />
large palette de teintes et s’intègrent parfaitement<br />
dans les portes à petits carreaux vitrés ou dans les<br />
oculus. Le verre étiré est obtenu par étirage mécanique<br />
et présente un effet authentique.<br />
Quant au verre soufflé, il est fabriqué selon une<br />
tradition verrière, soufflé à la bouche et incrusté<br />
de bulles qui lui confèrent un aspect ancien.<br />
Le verre façonné est aussi un verre décoratif qui<br />
promet de nombreuses formes des plus simples<br />
aux plus sophistiquées. Avant croquage ou sciage<br />
du verre, la forme est tracée de manière manuelle<br />
ou numérique. Les formes plus complexes exigent<br />
l’emploi d’un gabarit rigide plus précis.<br />
Mais la grande tendance est aux décors réalisés<br />
par fusing. Des morceaux de verre coupé puis posés<br />
les uns sur les autres, s’assemblent par la<br />
magie de la fusion après un passage dans un<br />
four à plus de 800° C suivi d’une recuisson maîtrisée.<br />
Cette technique permet d’obtenir de somptueux<br />
décors éclatants de couleur.<br />
La combinaison des techniques du travail<br />
du verre aboutit à des résultats de plus en plus<br />
sophistiqués. Comme ici, avec ce motif “fusing”<br />
géométrique sur base de vitrage sablé.<br />
Tryba
Les radiateurs outrepassent aujourd’hui<br />
leur traditionnel rôle de sources de chaleur<br />
et se font multifonction. Ils deviennent<br />
de véritables éléments intégrés à votre<br />
décor et permettent de personnaliser<br />
votre intérieur en conjuguant beauté,<br />
originalité et chaleur.<br />
LE BON choix<br />
9 radiateurs<br />
pas ordinaires<br />
Les radiateurs développent désormais d’autres fonctions que le seul<br />
chauffage. Pour remplir ces nouveaux rôles, certains passent par la<br />
case accessoires utiles tels que sèche-serviettes, portemanteaux, tablettes,<br />
miroir, etc., d’autres s’intègrent totalement à la décoration ou aux volumes<br />
en devenant claustras, rambardes d’escalier ou mezzanines, ou encore<br />
en se déguisant en plinthes courant sous de larges baies vitrées. Ils<br />
peuvent aussi combattre le froid en s’étirant en hauteur entre les fenêtres.<br />
Ainsi, ils participent à la conception intérieure de votre habitation.<br />
Votre choix s’effectuera à partir de nombreux paramètres. Deux qui sont basiques<br />
: les matériaux et la fourniture d’énergie (chauffage central, électricité,<br />
mixte ou combiné avec des énergies renouvelables).<br />
LES MATÉRIAUX<br />
Michèle Fourret<br />
• La fonte, convenant aux locaux faiblement isolés<br />
thermiquement, procure une chaleur constante en<br />
s’adaptant aisément aux variations de température. Elle offre aussi une<br />
grande inertie et un excellent rayonnement. Cher à l’achat, ce type de radiateur<br />
est plus long à chauffer que les radiateurs en acier, mais comme il accumule<br />
la chaleur, il la redistribue encore longtemps après l’arrêt du chauffage.<br />
• L’acier concerne des radiateurs à faible contenance en eau qui permettent<br />
une mise en température rapide de la pièce. On le trouve beaucoup dans les<br />
radiateurs décoratifs car il autorise les formes les plus diverses : plinthes, séparation<br />
ou claustras, sèche-serviettes, rampe d’escalier, etc. Moins cher à<br />
l’achat, un radiateur acier propose une montée en température ultra-rapide…<br />
mais refroidit tout aussi vite. Ces radiateurs sont parfaits pour les petites<br />
pièces bien isolées ou encore pour les pièces peu utilisées qui auront besoin<br />
d’une rapide montée en chaleur pour être agréables à vivre.<br />
• La fonte d’aluminium provoque une réaction rapide aux variations de température.<br />
Ces radiateurs cumulent les avantages des deux précédents matériaux.<br />
Bénéficiant d’une excellente conductivité, ils montent vite en température<br />
et refroidissent lentement. Ces radiateurs “intelligents” peuvent être<br />
placés dans toutes les pièces de la <strong>maison</strong>.<br />
En toute logique, si vous habitez une <strong>maison</strong> neuve, vous préférerez les radiateurs<br />
en acier ou en aluminium qui chauffent très rapidement et sont bien<br />
adaptés au comportement thermique d’une <strong>maison</strong> fortement isolée.<br />
guide d’achat<br />
Avec les radiateurs décoratifs, la fonction chauffage se ferait presque oublier.<br />
Jouant à fond l’esthétique, ils peuvent être réalisés sur mesure, afin de répondre<br />
à toutes les contraintes de dimensions de vos pièces et réaliser vos<br />
désirs les plus fous. Cintrés, ils peuvent même épouser des murs courbes, se<br />
mettre en coude, ou en trapèze, au plafond ou en rampe. Modèle présenté :<br />
Zehnder Charleston version cintrée de 90 cm de haut (32 éléments) 990 €<br />
EN CHAUFFAGE<br />
CENTRAL<br />
Les radiateurs chaleur douce offrent une surface<br />
de chauffe plus importante que les radiateurs traditionnels.<br />
Au lieu d’avoir besoin d’une eau très<br />
chaude pour obtenir la chaleur voulue à partir d’un radiateur de petite surface,<br />
il suffit d’une eau maintenue à plus basse température pour obtenir la<br />
même quantité de chaleur à partir des radiateurs à superficie supérieure.<br />
Résultat : une chaleur douce qui offre un très grand confort et un fonctionnement<br />
idéal pour les chaudières basse température ou à condensation.<br />
EN CHAUFFAGE<br />
ÉLECTRIQUE<br />
L’efficacité des appareils électriques se situe essentiellement<br />
au niveau :<br />
- des radiateurs rayonnants, les anciens convecteurs<br />
étant appelés à disparaître du marché (ils sont absents de la récente RT<br />
2005). Ces appareils sont recommandés pour les pièces de grande surface<br />
ou à plafond haut.<br />
À noter parmi ceux-ci : les radiateurs à fluide qui comportent une huile minérale<br />
réchauffée par une résistance électrique irriguant tout le corps de l’appareil<br />
de façon régulière. Ces émetteurs permettent une diffusion de chaleur<br />
homogène de longue durée, à l’instar du chauffage à eau chaude.<br />
- les radiateurs à noyau en aluminium, granit, fonte, brique réfractaire, stéatite…<br />
offrent d’excellentes propriétés thermiques grâce à une inertie importante.<br />
La plus récente est la technologie du cœur de fonte qui permet d’intégrer<br />
un élément chauffant au cœur de la fonte d’acier tout en optimisant la<br />
rapidité de chauffe et la meilleure inertie possible.<br />
Le radiateur électrique à inertie ou chaleur douce reste toujours chaud : son<br />
confort est comparable à celui du chauffage central et il n’assèche pas l’air.<br />
Inconvénient : l’investissement de départ est plus important qu’un rayonnant<br />
(le prix public d’un radiateur électrique à inertie est compris en moyenne, selon<br />
ses caractéristiques techniques, sa puissance et selon le modèle, entre<br />
400 et 1 000 €).<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
45<br />
Doc. Zehnder
2<br />
9radiateurs<br />
pas ordinaires<br />
1<br />
ZONES FROIDES OU CHAUDES :<br />
POURQUOI ?<br />
Les radiateurs mal irrigués<br />
offrent une surface peu homogène<br />
sur le plan thermique.<br />
Ainsi, s’ils sont froids<br />
en partie basse, un dépôt<br />
de boues vient probablement<br />
obstruer l’irrigation,<br />
en provenance de l’eau qui<br />
y circule. Attention : ces<br />
boues entraînent des<br />
pertes de performances,<br />
donc des surconsommations<br />
et une prolifération<br />
bactérienne très agressive<br />
pour votre installation. La solution : la traiter à l’aide d’un détartrant.<br />
Si les radiateurs sont au contraire froids en partie<br />
haute, l’eau est probablement très agressive. La solution :<br />
vérifier le pH de l’eau, et traiter en conséquence.<br />
POINTS de repères<br />
Sèche-serviettes : électrique, eau chaude ou mixte ?<br />
Un sèche-serviettes électrique s’adaptera à toutes les saisons, suivant vos ordres.<br />
En revanche, si vous avez un chauffage central, pensez à un sèche-serviettes mixte<br />
qui vous offrira un confort toute l’année. En effet, un sècheserviettes<br />
à eau chaude se raccorde sur le circuit d’eau chaude<br />
alimenté par la chaudière, à l’identique d’un radiateur de<br />
chauffage central.<br />
Avec un appareil mixte,<br />
lorsque la chaudière est<br />
arrêtée et le circuit d’eau<br />
fermé, l’appoint électrique<br />
d’un appareil mixte permet<br />
de <strong>faire</strong> fonctionner<br />
l’appareil de façon autonome.<br />
Attention ! il n’est<br />
pas possible de transformer<br />
a posteriori un radiateur<br />
sèche-serviettes de<br />
chauf fage central en chauf-<br />
Doc. LVI Doc. Finimetal<br />
fage mixte.<br />
Ne vous trompez pas de dimensions…<br />
… et ne vous sentez pas bridés dans vos choix. D’une part,<br />
les fabricants proposent des modèles dans toutes les dimensions,<br />
voire en sur mesure (de quelques centimètres à<br />
plusieurs mètres, en hauteur comme en longueur). Les dimensions<br />
seront déterminées par l’emplacement disponible<br />
et la puissance nécessaire pour chauffer la pièce. D’autre<br />
part, vous pouvez choisir un radiateur vertical ou horizontal,<br />
ce qui vous permet de jouer comme vous l’entendez<br />
avec vos meubles ou un cloisonnement de vos pièces.<br />
La marque NF Radiateurs Eau Chaude atteste du contrôle continu de la qualité, à tous<br />
les stades. Les performances sont affichées, attestant de la véracité de la puissance<br />
thermique et des pressions maximales d’utilisation.<br />
46 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Doc. Sentinel<br />
UNE ASTUCE<br />
LES 5 CRITÈRES INDISPENSABLES<br />
5<br />
Doc. Acova<br />
Lorsqu’ils courent sous une baie vitrée,<br />
les radiateurs plinthes combattent la<br />
buée et les effets de froid, tout en optimisant<br />
l'espace et en générant une<br />
chaleur douce : les enfants peuvent y<br />
toucher sans crainte de se brûler.<br />
3<br />
4<br />
Le design et l’option décoration<br />
Transformer un radiateur en objet<br />
décoratif est désormais chose<br />
aisée grâce à toutes les nouvelles<br />
formes disponibles : carrées, longilignes,<br />
extra-plates, galbées,<br />
voire ondulantes, avec finitions de<br />
toutes les couleurs, ou chromées.<br />
Vous pourrez aussi sélectionner<br />
des tubes ronds fins ou plus gros,<br />
des tubes plats, en épis, etc. Enfin,<br />
vous choisirez une face avant plane<br />
ou animée. Quant aux couleurs, on<br />
les trouve par dizaines, en mat ou<br />
brillant, les dernières tendances allant<br />
aux finitions métalliques.<br />
Essentiel : la régulation-programmation<br />
Une programmation permet d'économiser l'énergie pendant les<br />
heures d'absence et de programmer une bonne chaleur pour<br />
votre retour à la <strong>maison</strong> : vous pouvez réaliser jusqu’à 25 %<br />
d'économies. Les émetteurs électriques intègrent des thermostats<br />
électroniques numériques très précis qui permettent<br />
d’optimiser la consommation. Ils sont généralement compatibles<br />
avec toutes les options tari<strong>faire</strong>s d'EDF (6 ordres).<br />
Quant aux chauffages à eau chaude, on pensera à les prendre<br />
équipés d’une vanne de régulation thermostatique intégrée ou<br />
à les équiper d’un robinet thermostatique.<br />
Soyez vigilant sur la puissance de votre radiateur…<br />
… et ne le choisissez pas sur le seul critère des dimensions. De la puissance,<br />
qui s'exprime en Watts, dépendra largement votre confort : un installateur<br />
vous aidera à calculer les besoins thermiques de votre logement.<br />
ATTENTION AUX MÉLANGES !<br />
Il est fortement déconseillé de mélanger des radiateurs en aluminium<br />
avec des radiateurs en acier sur une même installation.<br />
En revanche, pas de problèmes avec la mixité acier/fonte.<br />
Installez de préférence deux ou trois radiateurs au lieu d’un<br />
seul, vous augmenterez les sources de diffusion de chaleur.<br />
On estime que la bonne moyenne est d’un radiateur pour 15m².<br />
CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE : COMMENT CONCILIER CHALEUR<br />
ET ÉCONOMIE<br />
- les températures conseillées : 20 °C (Confort) en journée et 17 °C (Eco) la nuit ;<br />
- pensez à conserver volets et rideaux fermés pour ne pas laisser la chaleur s’échapper ;<br />
- en cas d’absence de courte durée (moins de 4 heures) : inutile de baisser la température ;<br />
- en cas d’absence de plusieurs heures à une semaine : passez en mode éco ;<br />
- si vous vous absentez plus d’une semaine, passez en mode hors gel ;<br />
- dans une grande pièce, l’installation de deux appareils à puissance identique au lieu d’un seul permettra<br />
de répartir la chaleur de façon plus homogène ;<br />
- dans le cas de pièces hautes sous plafond, utilisez plutôt des rayonnants (meilleur confort).
De 480 € à 2 336 €<br />
<strong>faire</strong><br />
Ce radiateur est conçu<br />
avec un process destiné<br />
à éviter les salissures<br />
sur les murs comme<br />
sur les appareils.<br />
2<br />
<strong>faire</strong><br />
La formule verticale<br />
et transparente permet<br />
de réduire la surface<br />
murale occupée par les<br />
appareils de chauffage<br />
au profit de la décoration<br />
intérieure.<br />
1<br />
<strong>faire</strong><br />
Un grand bravo pour<br />
sa compatibilité avec<br />
les énergies renouvelables<br />
(PAC, système solaire…)<br />
qui autorise un fonctionnement<br />
en relève.<br />
NOTRE sélection guide d’achat<br />
3<br />
LES “ÉLÉMENTS DE DÉCORATION”<br />
1 - CHELSY MIROIR<br />
de FINIMÉTAL<br />
Radiateur à eau chaude en laiton qui, grâce à un design<br />
très étudié, met en scène des tubes émetteurs verticaux<br />
et des tubes collecteurs horizontaux plongés dans un bain<br />
de chrome. Garantie de 5 ans sur le corps de chauffe et<br />
1 an sur la finition chromée. Existe en 3 versions sans<br />
miroir.<br />
Choix : 2 modèles 5 + 5 tubes – 644 et 967 W –<br />
Larg. 600 mm pour deux hauteurs (1 190 et 1 800 mm).<br />
Prix TTC hors pose : à partir de 1 541 €<br />
2 - ZOUK<br />
de SAUTER<br />
Ce radiateur possède un système chauffant en aluminium<br />
à grande surface d’émission et une façade<br />
à mémoire de chaleur (acier et résine) qui lui permet<br />
de diffuser une chaleur douce sans à-coups.<br />
L’inertie maîtrisée et le thermostat numérique multitarif,<br />
précis au 10 e de degré près, permettent une<br />
grande réactivité et, par-là même, des économies.<br />
Choix : coloris blanc, beige et alu-hêtre. Puissance :<br />
1 000 et 1 500 W. Largeurs : 645 et 941 mm ; hauteur<br />
: 615 mm ; épaisseur : 135 mm. Surface à<br />
chauffer : 10 à 15 m².<br />
Prix TTC hors pose : à partir de 497 €<br />
3 - BITHERM<br />
de GÉOTHERM<br />
Ce radiateur “nouvelle génération” fonctionne comme un<br />
chauffage central indépendant. Il dispose de son propre<br />
accumulateur, la pierre stéatite, logée au centre du radiateur,<br />
qui stocke rapidement la chaleur jusqu’à coupure<br />
de son alimentation, pour restituer ensuite la température<br />
au fluide caloporteur qui la diffuse dans l’ensemble du<br />
corps aluminium.<br />
Choix : de 4 à 13 éléments pour s’adapter à la demande<br />
de puissance de chaque pièce. Garantie de 20 ans.<br />
Prix : sur demande<br />
“L’ATYPIQUE”<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 47<br />
Printemps 2007
9radiateurs<br />
pas ordinaires<br />
LES “SÈCHE-SERVIETTES”<br />
4 - SILLAÉ<br />
de LVI<br />
Ce sèche-serviettes électrique en acier à fluide caloporteur assure une chaleur<br />
douce avec une programmation du cycle de séchage à la demande<br />
grâce au thermostat électronique mural à liaison infrarouge. Il est équipé<br />
d’une fonction “chauffage/séchage” forcé, asservie à une minuterie réglable<br />
de 1 à 2 heures.<br />
Choix : coloris blanc (peinture traitée<br />
anti-jaunissement).<br />
Existe en 500, 750 et 1 000 W.<br />
Prix TTC hors pose : de 836 à 974 €<br />
5 - ZANZIBAR<br />
d’ATLANTIC<br />
Ce sèche-serviettes est équipé du Duosystème qui garantit<br />
le chauffage simultané de la salle de bains par<br />
le ventilateur qui souffle un vent chaud à la demande<br />
et celui des serviettes par les barres du radiateur. Une<br />
fois la température choisie, on met en marche la durée<br />
de fonctionnement voulue : ¼ h, ½ h, 1 heure ou<br />
2 heures.<br />
Choix : existe en 3 puissances : 600 à 1 000 W,<br />
750 à 1 000 W et 900 à 1 000 W pour l’électrique<br />
ventilo. 600, 750 et 900 W pour l’électrique classique.<br />
Prix TTC hors pose : à partir de 480 € (version électrique<br />
classique) et de 600 € version électrique avec<br />
ventilo)<br />
6 - PASSE-PARTOUT<br />
de NOIROT<br />
Ce radiateur électrique est en alliage spécial<br />
d’aluminium, chaque barre étant équipée d’une<br />
résistance qui permet la montée rapide en température.<br />
Il offre une très petite taille : 400 larg.<br />
x 878 haut. x 97 mm prof. pour un poids de 7 kg.<br />
Choix : 750 W. Boîtier de commande électronique<br />
à affichage digital positionné en façade.<br />
Prix HT hors pose : à partir de 570 €<br />
48 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
<strong>faire</strong><br />
Un design original avec un seul<br />
collecteur triangulaire à droite,<br />
ce qui permet un accrochage<br />
très facilité des serviettes.<br />
<strong>faire</strong><br />
Zanzibar accueille un maximum<br />
de serviettes, mais aussi des peignoirs<br />
grâce à deux patères amovibles.<br />
Procédé antisalissure pour préserver<br />
la propreté des murs.<br />
<strong>faire</strong><br />
Idéal pour chauffer une cuisine<br />
ou une petite surface ou encore<br />
de venir en chauffage d’appoint<br />
tout en séchant torchons<br />
et essuie-mains que l’on glisse<br />
facilement sur le côté.<br />
4<br />
6<br />
5
NOTRE sélection guide d’achat<br />
ET AUSSI… “LES ÉPOUSTOUFLANTS”<br />
<strong>faire</strong><br />
Curval fait partie de<br />
sept modèles aux lignes<br />
d’une grande sobriété<br />
et extrêmement décoratifs<br />
grâce à la modulation<br />
des carrés en acier<br />
inox : on est proche ici<br />
de la sculpture !<br />
<strong>faire</strong><br />
Grâce à une meilleure utilisation<br />
de l'énergie (chaleur rayonnante),<br />
ces radiateurs miroirs permettent<br />
une économie de 15 à 30 %<br />
de la consommation d'électricité.<br />
Ils sont compatibles avec l'ensemble<br />
des systèmes de régulation<br />
de la chaleur disponibles sur<br />
le marché. Le fabricant propose<br />
aussi son propre système<br />
de régulation avec télécom-<br />
mande.<br />
7<br />
9<br />
<strong>faire</strong><br />
Une saillie au mur très faible<br />
n’empêche en rien une grande<br />
esthétique soulignée par une forte<br />
personnalité qui modifie<br />
l’atmosphère d’une pièce.<br />
7 - CURVAL<br />
d’IRSAP<br />
Ce radiateur joue à être une sculpture à personnaliser selon son<br />
humeur : d’un simple geste, les panneaux peuvent se retourner<br />
pour changer d’orientation et créer un tout autre décor, se jouant<br />
de la réflexion de la lumière sur la matière.<br />
8<br />
Choix : la profondeur du radiateur est de 75 mm, selon quatre<br />
dimensions possibles : 1 820 x 1 009 mm (1 638 W), 1 820 x<br />
759 mm (1 092 W), 1 820 x 509 mm (615 W) et 759 x 1 230 mm<br />
(700 W).<br />
Prix TTC hors pose : de 2 080 € à 1 435 €<br />
8 - ALTIMA<br />
d’ACOVA<br />
Radiateur de chauffage central constitué de tubes plats<br />
en acier (70 x 8 mm) habillés sur leur face avant d’une<br />
plaque, soit très plate ou soit en forme de vague destiné<br />
à valoriser une pièce.<br />
Choix : onze modèles de radiateurs verticaux avec des<br />
puissances allant de 1 012 à 1 496 W et 9 modèles horizontaux,<br />
de 976 à 1 366 W. Nombreuses finitions “métal”<br />
: cuivre acide, inox poli, inox brossé, du mat au brillant,<br />
à surfaces irisées ou à effet travaillé très graphique,<br />
en relief, etc.<br />
Prix TTC hors pose : 2 336 € (2 000 x 601 mm) pour<br />
une puissance de 1 112 W (modèle présenté)<br />
9 - MIROIR CHAUFFANT<br />
de VERELEC<br />
Le chauffage par miroir utilise une technologie qui associe<br />
la chaleur confortable des infrarouges à l’utilité esthétique d'un<br />
miroir. Grâce à une couche conductrice d’électricité extrêmement<br />
résistante à l'oxydation, le verre, mis sous une tension<br />
de 230 volts, chauffe uniformément et remplit sa fonction<br />
de radiant en générant des infrarouges longs.<br />
Choix : pour des surfaces de 10 à 20 m² : puissances de<br />
400 W (61,7 cm x 61,7 cm x 4,5 cm), 600 W (41,7 cm x<br />
121,7 cm x 4,5 cm), 800 W (61,7 cm x 121,7 cm x 4,5 cm)<br />
et 900 W (41,7 cm x 168,7 cm x 4,5 cm). Cadre aluminium<br />
laqué en blanc, ivoire ou gris.<br />
Prix TTC hors pose : 530 €, 840 €, 890 € et 1 160 €<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 49<br />
Printemps 2007
Un centre de bien-être<br />
au sous-sol<br />
50 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Sauna, spa, hammam,<br />
Depuis quelques années, spas, saunas, hammams et balnéothérapie<br />
ont le vent en poupe. Ils ne se cantonnent plus aux clubs de remise<br />
en forme, ils s’invitent en masse dans les <strong>maison</strong>s et même dans<br />
les appartements. Les raisons de ces évolutions sont multiples.<br />
Le cocooning est passé par là, les fabricants ont démocratisé leurs productions,<br />
tout en simplifiant l’installation et les opérations d’entretien.<br />
SAUNA :<br />
LA CHALEUR SÈCHE<br />
L’origine du sauna moderne se situe en<br />
Finlande. C’est un équipement relativement<br />
économique, peu encombrant, facile<br />
à installer et à raccorder. Les modèles d’entrée de gamme restent financièrement<br />
accessibles, à partir de 3 000 €.<br />
Le principe est basé sur la diffusion d’une chaleur sèche à une température<br />
élevée, environ 90°C. On reconnaît au sauna des vertus d’apaisement du<br />
corps : diminution du stress, action sur les douleurs musculaires, libération<br />
des toxines. La seule contre-indication médicale est liée aux températures<br />
élevées néfastes aux personnes cardiaques.<br />
Le sauna traditionnel fait appel au bois massif, rondins ou madriers. Les essences<br />
les plus utilisées sont l’épicéa, le cèdre et le tremble. Aujourd’hui, on<br />
privilégie pour les usages intérieurs des lambris double peau qui intègrent<br />
un isolant. Le coût est réduit, le poids limité et le montage plus rapide.<br />
Le sous-sol<br />
de votre <strong>maison</strong><br />
est sans doute<br />
encombré d’une<br />
majorité d’objets<br />
inutiles.<br />
Pourquoi ne pas<br />
le transformer en<br />
pièce d’agrément<br />
en y installant<br />
un spa, un sauna,<br />
un hammam, voire<br />
un équipement<br />
de balnéothérapie.<br />
Gérard Guérit<br />
La chaleur est fournie par un poêle électrique combiné à des pierres volcaniques<br />
qui stockent la chaleur. C’est la quantité d’eau versée à intervalles réguliers<br />
qui fait varier le degré d’humidité du sauna.<br />
HAMMAM :<br />
100 % D’HUMIDITÉ<br />
Doc. Effegibi<br />
Doc. Nordique France<br />
Les fabricants<br />
et distributeurs<br />
de saunas<br />
commercialisent<br />
toute une série<br />
d’accessoires visant<br />
à augmenter le confort<br />
et à faciliter l’utilisation<br />
de l’installation.<br />
Dans un hammam, on est en présence d’une<br />
atmosphère saturée en humidité, avec une température<br />
qui oscille entre 45 et 50°C. L’immersion<br />
dans cette atmosphère apporte un effet bienfaisant au niveau des voies respiratoires,<br />
de la circulation sanguine et des douleurs musculaires ; elle favorise<br />
également l’hydratation et la purification de la peau. Le hammam est raccordé
alnéo… au sous-sol<br />
à un générateur qui envoie, via un réseau de buses, la vapeur d’eau à température<br />
constante.<br />
Il existe deux sortes de hammams. Le hammam traditionnel en maçonnerie<br />
a toujours la faveur d’une clientèle aisée ; il permet des finitions carrelées et<br />
plutôt “haut de gamme”. Ces hammams sont progressivement supplantés par<br />
les cabines en matériaux composites. La tradition y perd, mais l’économie<br />
et la rapidité de mise en œuvre y gagnent. Disponibles dans une multiplicité<br />
de tailles, les cabines à plusieurs places permettent de retrouver l’esprit de<br />
convivialité des hammams traditionnels.<br />
SPA : LA PISCINE<br />
AUTREMENT<br />
Comme le sauna, le spa peut<br />
être installé dans un sous-sol<br />
moyennant certaines précautions<br />
(voir “mise en œuvre”).<br />
Pour cet usage, le spa hors<br />
sol (il existe aussi des modèles<br />
encastrables) paraît le plus<br />
adapté et surtout le plus simple<br />
à installer.<br />
Un réseau de résistances intégrées<br />
(le réchauffeur) amène l’eau à<br />
la température désirée, en moyenne 35°C,<br />
et la maintient en permanence grâce à un thermostat. L’effet “massage” est<br />
obtenu par des jets d’eau et de bulles d’air suffisamment puissants, diffusés<br />
par un ensemble de buses judicieusement disposées.<br />
En version hors sol, la structure du spa est le plus souvent constituée d’une<br />
coque thermoformée et doublée d’un isolant. Le ticket d’entrée, montage inclus,<br />
s’élève à 5 000 €. Il existe également des spas gonflables, économiques<br />
et facilement transportables, mais dont les performances en terme<br />
de massages sont plus limitées.<br />
BALNÉO ET CENTRE MULTIFONCTION :<br />
LA SALLE DE BAINS PLAISIR<br />
Doc. Balneor<br />
Certaines cabines hydromassantes peuvent<br />
également intégrer une fonction “hammam”.<br />
Le spa<br />
encastré, très esthétique,<br />
peut être imaginé en sous-sol lorsque<br />
des travaux d’excavation du sol sont possibles.<br />
Le coût d’investissement est beaucoup plus élevé.<br />
La frontière est parfois ténue<br />
entre le hammam cabine<br />
et la cabine de balnéothérapie<br />
classique qui intègre<br />
un système de vapeur. Dans<br />
tous les cas, les cabines de<br />
douche intégrant des colonnes<br />
d’hydromassage font<br />
dans la surenchère.<br />
Certaines sont équipées d’une<br />
commande avec écran LCD,<br />
de plusieurs programmes de<br />
massages, de douches “cascade”,<br />
sans oublier la radio<br />
et le lecteur CD intégrés.<br />
Quelques cabines hydro-<br />
Solution<br />
massantes sont divisées en deux zones : une entrée en chicane libère un<br />
espace déshabillage, suivie d’un espace douche fermé par une paroi en<br />
verre.<br />
Enfin, vous pouvez vous orienter vers un équipement multifonction qui assure<br />
à la fois le rôle de simple douche, de balnéo, de hammam, de sauna…<br />
Seul le spa est alors absent de la panoplie, pour un investissement qui peut<br />
atteindre 15 à 20 000 €.<br />
SOUS-SOL : DES ATOUTS<br />
ET DES CONTRAINTES<br />
Pourquoi choisir d’installer ces équipements<br />
au sous-sol ? Tout simplement<br />
parce que ce sont souvent les<br />
seuls lieux encore disponibles dans une <strong>maison</strong>. Toutes les pièces de vie sont<br />
en général occupées et le grenier a été transformé en combles habitables…<br />
Une dalle béton suffisamment plane et porteuse, des<br />
murs sains et une hauteur sous plafond supérieure à 2 mètres<br />
sont les conditions de base pour de telles installations.<br />
Si la lumière naturelle vous manque, vous pouvez <strong>faire</strong><br />
Doc. Clair Azur<br />
installer une cour anglaise, qu’il s’agisse d’une cave<br />
semi-enterrée et même totalement enterrée. Une fe-<br />
nêtre de dimensions normales est installée dans<br />
la cave. Face à la fenêtre, une cour anglaise en<br />
polypropylène dégage un volume suffisant pour apporter<br />
la lumière nécessaire tout en évitant les infiltrations<br />
(voir photo ci-dessous).<br />
L’aération du local doit être<br />
efficace, particulièrement en période d’utilisation.<br />
Elle peut être naturelle (ouverture<br />
d’une fenêtre), ou <strong>faire</strong> appel à une VMC (ventilation<br />
mécanique contrôlée) en complément.<br />
Hormis le sauna, tous ces équipements nécessitent<br />
une arrivée d’eau, ainsi qu’un raccordement<br />
au réseau d’eaux usées.<br />
L’évacuation des eaux nécessite généralement<br />
une pompe de relevage, le niveau bas<br />
du sous-sol se situant souvent en dessous des canalisations.<br />
Le local retenu doit être suffisamment sain pour être aménagé (voir “mise en<br />
œuvre”), il doit pouvoir également être chauffé. Selon le volume du sous-sol,<br />
un ou plusieurs corps de chauffe sont nécessaires. Ce peut être des radiants,<br />
voire des radiateurs classiques avec piquage sur l’installation existante, sous<br />
réserve que la puissance de la chaudière en place le permette.<br />
LE CONSEIL DE FAIRE FAIRE<br />
À essayer avant d’adopter<br />
Un sauna vous tente, mais un spa, c’est bien aussi… tout comme le hammam.<br />
Attention donc à l’achat coup de cœur que l’on regrette ensuite. Avant d’investir<br />
dans un équipement aussi important, le plus simple est de fréquenter les centres<br />
de remise en forme. Il y en a dans tous les centres urbains, et vous pourrez tester<br />
saunas, hammams, spas en toute tranquillité. Pas une fois, mais plusieurs, afin de<br />
vérifier que vous ne vous lassez pas, mais aussi que votre constitution supporte les<br />
températures élevées ou les taux d’humidité importants.<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 51<br />
Printemps 2007<br />
Doc. Aco
Un centre de bien-être<br />
au sous-sol<br />
La plupart des caves sont encombrées d’objets<br />
inutiles, et conviennent parfaitement<br />
à l’installation de saunas, spas, hammams<br />
ou cabines hydromassantes.<br />
Les revêtements de sol retenus doivent<br />
être insensibles à l’humidité et faciles<br />
d’entretien. Les carrelages et terres cuites<br />
s’imposent pour cet usage.<br />
PRIVILÉGIER LES MATÉRIAUX<br />
RÉSISTANTS<br />
52 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Le local doit être aménagé avec<br />
des matériaux durables et peu sensibles<br />
aux différentes variations<br />
“climatiques” qu’ils auront à subir : alternance de chaud et de froid, d’air sec<br />
et d’air saturé d’humidité, auxquelles s’ajoute l’humidité naturelle de la cave.<br />
Au sol, les carrelages et les terres cuites, stables, insensibles à<br />
l’humidité et d’entretien facile, seront préférés aux parquets.<br />
Même les essences utilisables en salle de bains, comme<br />
le teck, le doussié, le wengé… doivent être évitées car<br />
les risques de variations dimensionnelles et les désordres<br />
qui s’en suivent sont réels. La structure du<br />
sol doit être suffisamment étanche pour ne<br />
pas générer d’infiltrations au pied des<br />
murs périphériques. Généralement,<br />
une dalle béton en bon état et correctement<br />
réalisée est suffisante.<br />
Lorsque des locaux adjacents doivent<br />
être intégralement protégés,<br />
un cuvelage étanche assure<br />
une sécurité absolue, en<br />
contrepartie d’un coût élevé.<br />
Les murs doivent être lisses et<br />
Les<br />
cloisons<br />
doivent être<br />
lisses et laisser glisser<br />
les eaux de condensation.<br />
La mise en œuvre de doublages<br />
sur ossature métallique permet de s’affranchir<br />
des irrégularités du mur porteur.<br />
Doc. Knauf<br />
D.R.<br />
sans aspérités. Les pierres plus<br />
ou moins ajustées, les parpaings,<br />
les meulières… ne doivent<br />
pas rester en l’état. La<br />
condensation, l’humidité et les<br />
poussières encrassent rapidement<br />
ce type de structure.<br />
Un doublage à base de pla -<br />
MISE en œuvre<br />
Nos conseils pour bien en profiter<br />
Souvent faute de place dans la salle de bains principale, saunas,<br />
spas, hammams et cabine d’hydromassage peuvent être installés<br />
sans difficulté au sous-sol. La hauteur sous plafond doit être<br />
supérieure à deux mètres pour les cabines, le sol suffisamment<br />
stable et insensible à<br />
l’humidité. D’une façon<br />
globale, le local doit être<br />
sain et correctement<br />
ventilé, afin de pouvoir<br />
être aménagé et utilisé<br />
normalement.<br />
Des raccordements<br />
électriques normalisés<br />
doivent être prévus,<br />
ainsi qu’une alimentation<br />
en eau et en évacuation<br />
pour les spas, les hammams<br />
et les cabines<br />
Doc. Nordique France<br />
de balnéothérapie.<br />
ques de plâtre hydrofuge (de Fermacell), ou de plaques ciment vissées sur<br />
une ossature métallique, apporte une bonne réponse. Encore meilleure si la<br />
cloison dispose de grilles de ventilation en partie haute et basse (malgré un<br />
coût plus élevé). Selon l’espace disponible, une isolation (polystyrène expansé,<br />
mousse de polyuréthane) peut être mise en œuvre entre le doublage<br />
et le gros œuvre. Les doublages collés sur le mur sont à proscrire, car ils ne<br />
permettent pas d’évacuer l’humidité toujours plus ou moins présente dans<br />
une maçonnerie enterrée. Plusieurs finitions sont possibles : peinture (pièces<br />
humides), laque, faïences…<br />
Le traitement du plafond est en théorie plus simple car il subit peu de<br />
contraintes mécaniques. Une peinture peut suffire, mais particulièrement<br />
avec un spa, les utilisateurs sont en vision directe avec le plafond. On peut<br />
alors imaginer un habillage plus sophistiqué, par exemple un plafond suspendu<br />
ou un plafond tendu intégrant des luminaires.<br />
ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES :<br />
FIABILITÉ ET SÉCURITÉ<br />
Les hammams sont alimentés par<br />
des générateurs de vapeur qui peuvent<br />
être éloignés de la cabine. Ils<br />
sont disponibles dans des puissances variables, en fonction du volume de<br />
la cabine, de son revêtement mural (thermoformé, vitré ou carrelé) et de la<br />
présence ou non d’une ventilation. Le plus souvent automatisés, ils sont<br />
commandés à distance par des tableaux électroniques qui régulent de manière<br />
stable et précise la chaleur et le degré d'hygrométrie. Ils sont généralement<br />
programmables et dotés, selon les versions, d’une fonction d’économie<br />
d'énergie.<br />
La qualité de la ventilation est primordiale. S’il existe une fenêtre, elle sera<br />
systématiquement ouverte après chaque utilisation. On peut également ajouter<br />
une VMC, si possible de type hygroréglable, bien adaptée aux fortes variations<br />
hygrométriques. Il existe des VMC “hygro” basées sur le mouvement<br />
d’une lame sensible à l’humidité, mais aussi des systèmes composés d'une
Un centre de bien-être<br />
au sous-sol<br />
cellule électronique pilotant un régulateur. Des déshumidificateurs peuvent<br />
compléter l’installation. Ce sont des dispositifs simples et efficaces, mais ils<br />
obligent à une intervention régulière.<br />
Tous les équipements présents imposent le respect des sécurités électriques<br />
prévues dans la norme NF C 15-100 : volumes de sécurité, disjoncteur différentiel<br />
30mA, et protections diverses. Certains nécessitent un câble RO2V<br />
tiré depuis le compteur, et doivent disposer d’une prise spécifique.<br />
La pression du circuit d'eau en alimentation ne doit pas<br />
être négligée. Trop d’usagers découvrent tardivement<br />
que leur installation fonctionne mal du fait<br />
de la pression trop faible du réseau. Il existe<br />
une solution de secours : c’est le surpresseur<br />
qui permet d’augmenter artificiellement la<br />
pression du réseau.<br />
L’évacuation ne doit pas être oubliée. Les<br />
débits importants générés par les systèmes<br />
de balnéothérapie imposent des sections de<br />
40 mm, les canalisations de Ø 32 mm – couramment<br />
utilisées en évacuation – risquant<br />
d’être insuffisantes pour <strong>faire</strong> face au débit toujours<br />
important de ces équipements.<br />
Les spas, balnéo et hammams impliquent dans la plupart<br />
des cas l’interposition d’une pompe de relevage, car le<br />
54 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Doc. Nordique France<br />
Les générateurs de vapeur, indispensables<br />
au fonctionnement d’un hammam,<br />
sont disponibles dans des puissances<br />
et des capacités en eau variables,<br />
en fonction du volume de la cabine,<br />
de son revêtement mural et de la présence<br />
ou non d’une ventilation.<br />
Doc. SFA<br />
MISE en œuvre<br />
Le plus souvent situés en dessous<br />
du réseau d’écoulement des eaux,<br />
ces équipements nécessitent une pompe<br />
de relevage pour l’évacuation des EU.<br />
Un<br />
skimmer<br />
avec effet<br />
Vortex aspire<br />
les dépôts en<br />
surface tandis<br />
qu’une bonde<br />
de fond aspire<br />
les particules déposées<br />
au fond du spa.<br />
La filtration est assurée par<br />
des filtres qui doivent être<br />
régulièrement<br />
nettoyés.<br />
réseau d’écoulement des eaux usées est généralement situé à un niveau plus<br />
élevé que celui de l’installation.<br />
La technique de relevage retenue doit être très fiable, car elle conditionne<br />
l’évacuation des eaux et signifie en cas de panne l’inondation du local. Deux<br />
solutions sont possibles, soit l’usage d’une pompe à vide immergée dans un<br />
regard, soit plus couramment une pompe de relevage posée à même le sol.<br />
Elles fonctionnent selon deux principes. Le premier est basé sur une membrane<br />
qui se déforme sous la pression de l’eau et déclenche la pompe. Le<br />
deuxième fait appel à des capteurs électroniques, théoriquement plus fiables<br />
et indéréglables dans le temps. La réalité paraît différente, car nombre de<br />
constructeurs qui avaient abandonné le principe de la membrane y reviennent.<br />
Dans tous les cas, orientez-vous vers des marques connues et bénéficiant<br />
d’un vrai SAV. Oubliez les prix d’appel pour retenir des produits semiprofessionnels<br />
ou professionnels, l’enjeu est trop important !<br />
UN ENTRETIEN SIMPLE<br />
MAIS RÉGULIER<br />
LES MOTS DES PROS<br />
Saunas, spas et hammams nécessitent<br />
un entretien simple mais<br />
suivi. Humidité plus ou moins pré-<br />
sente, rejets liés à la sudation, dépôts… impliquent un entretien régulier<br />
comme on le pratique pour une salle de bains.<br />
Le sauna nécessite un entretien réduit. Le bois peut être – selon les essences<br />
– laissé brut ou huilé, et doit être régulièrement nettoyé. Il est<br />
important de contrôler le bac à pierres deux fois par an, de retirer toutes<br />
les pierres et d’aspirer les résidus déposés au fond du bac. Il faut ensuite<br />
remettre les pierres d’un gabarit suffisant, puis remplacer celles qui<br />
sont détériorées par de nouvelles.<br />
L’eau des spas doit être régulièrement filtrée et désinfectée comme pour<br />
une piscine, certains modèles haut de gamme intégrant une automatisation<br />
plus ou moins poussée. Un skimmer avec effet Vortex aspire les<br />
dépôts en surface, tandis qu’une bonde aspire les particules déposées<br />
au fond du spa. Les filtres doivent être nettoyés régulièrement en les passant<br />
sous un jet d’eau. Pour maintenir leur efficacité dans le temps, traitez-les<br />
une fois par mois avec une solution éliminant les dépôts de calcaire,<br />
les salissures et les sédimentations. Les filtres doivent être changés<br />
chaque année.<br />
Ces précautions n’empêchent pas une vidange régulière de l’eau du<br />
spa. Selon la fréquence de l’usage, ce renouvellement peut avoir lieu<br />
de deux à cinq fois par an.<br />
Les cabines de hammam ou de balnéothérapie font massivement appel<br />
aux matériaux composites, ce qui simplifie l’entretien. Elles doivent<br />
néanmoins être nettoyées régulièrement à l’aide d’un détergent doux. Certains<br />
fabricants proposent en option un nettoyage automatique de la cabine en fin<br />
de bain. Un sprinkler positionné au plafond diffuse un produit désinfectant à<br />
l’issue du bain, la cabine reste saine.<br />
Les générateurs des hammams doivent être installés dans un lieu sec et<br />
ventilé, éventuellement éloigné de la cabine. Comme tout appareil producteur<br />
de vapeur, il est sensible au calcaire,<br />
et doit être alimenté avec une<br />
eau adoucie. Si votre installation<br />
ne comporte pas<br />
d’adoucisseur d’eau, il sera<br />
nécessaire de procéder à un<br />
détartrage périodique du générateur<br />
de vapeur avec un<br />
produit spécifique.<br />
Doc. Nordique France<br />
• Doublage sur ossature : doublage intérieur constitué de plaques de plâtre, de<br />
plaques ciment et vissées sur une ossature métal indépendante du gros œuvre.<br />
• Coque thermoformée : technique utilisée pour la fabrication des spas. Permet<br />
d’obtenir par thermoformage des formes très complexes, sans joints et faciles<br />
d’entretien.<br />
• Cour anglaise : volume créé devant une cave de façon à mettre en œuvre une<br />
fenêtre classique et <strong>faire</strong> entrer la lumière naturelle.<br />
• Générateur : appareil permettant de produire la chaleur et la vapeur du hammam.<br />
• Pompe de relevage : pompe permettant de remonter les eaux usées d’un équipement<br />
situé à un niveau inférieur à la canalisation des eaux usées.<br />
• Spa et Jacuzzi : officiellement, le spa est un lieu de balnéothérapie qui peut recevoir<br />
plusieurs équipements, dont… un Jacuzzi. Dans le langage courant, les<br />
termes “spa” et “jacussi” ont la même signification et désignent uniquement le<br />
matériel.
Un centre de bien-être<br />
au sous-sol<br />
Tout sauna doit<br />
être équipé<br />
d’un sablier,<br />
d’un thermomètre<br />
et d’un<br />
hygromètre,<br />
des instruments<br />
simples qui, seuls, permettent<br />
d’optimiser les conditions d’utilisation.<br />
Nordique France<br />
Wedi, grand spécialiste du système étanche<br />
prêt-à-carreler, propose toute une gamme<br />
de cabines de douche, hammams… pouvant<br />
être personnalisés à l’envi. Avec ce concept<br />
modulable, le sur mesure prend toute sa<br />
dimension avec des réalisations capables<br />
de répondre à tous les besoins. Simplicité,<br />
rapidité, décoration à la carte, tout est possible.<br />
56 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
EN images<br />
La place en sous-sol<br />
ne se compte pas.<br />
Alors pourquoi ne pas<br />
choisir une cabine XXL<br />
qui permet de prendre<br />
toutes vos aises ?<br />
Sans contrainte d’espace,<br />
le plaisir de l’eau est<br />
total pour un véritable<br />
moment de détente<br />
et de plaisir.<br />
Modèle ES<br />
de Jacuzzi<br />
Ce déshumidificateur<br />
peut s’avérer très utile.<br />
Efficace et silencieux,<br />
il régule l’hygrométrie<br />
grâce à une gestion<br />
électronique<br />
très fine. Pour éviter<br />
des vidanges de<br />
réservoirs répétitives,<br />
il peut être connecté<br />
à un système<br />
d’évacuation directe,<br />
en option. Ebac<br />
Pour un spa, un plafond tendu intégrant des luminaires<br />
apporte une finition parfaite tout en permettant<br />
l’intégration de canalisations et réseaux divers.<br />
Grâce aux dimensions standards variées, une fenêtre de toit peut<br />
parfaitement d’adapter au concept de puits de lumière (cour anglaise).<br />
C’est le cas de la fenêtre FTP-W, plus résistante à l’humidité avec son<br />
revêtement de polyuréthane de couleur blanche. Adaptée aux angles<br />
de 15 à 90° avec raccord d’étanchéité. Fakro<br />
Pas assez de place dans la salle de bains<br />
pour installer une baignoire balnéo ? Le sous-sol<br />
de la <strong>maison</strong> l’accueillera volontiers en autorisant<br />
toutes les fantaisies d’installation. En îlot,<br />
comme dans cette illustration, avec un petit coin<br />
salon adjacent pour prolonger l’instant bain<br />
en se relaxant dans un confortable fauteuil<br />
avec un bon livre… Unica de Porcelanosa<br />
Doc. Clair’Azur<br />
D.R.<br />
Le hammam traditionnel peut être réalisé<br />
en maçonnerie ou préfabriqué et recevoir<br />
une finition carrelée et personnalisée.
1<br />
2<br />
DESCRIPTIF DES TRAVAUX<br />
AMÉNAGEMENTS<br />
• Traitement hydrofuge des murs.<br />
Piquage des parois si nécessaire. Enduit au mortier bâtard<br />
avec incorporation d’hydrofuge................................. m 2 ............... 25 €<br />
• Doublage isolation 100 mm plaque de plâtre<br />
hydrofuge sur ossature métallique ....................... m 2 ................. 35 €<br />
• Cour anglaise maçonnée avec grille acier<br />
galvanisé compris ouverture dans le mur ............ U.............. 560 €<br />
ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES<br />
• Cabine de douche carrée (90 x 90 cm) complète<br />
comprenant système d’hydrothérapie<br />
et tous les raccordements en U............................................... 1 900 €<br />
• Zone de douche à l'italienne compris parois,<br />
colonne, raccordements, étanchéité du sol........ U ............. 980 €<br />
• La VMC double flux.<br />
Une unité filtrante, un échangeur, un moto ventilateur,<br />
les gaines, bouches de soufflage et d’extraction,<br />
prise d’air extérieur et refoulement............................ U ............. 890 €<br />
• Le surpresseur<br />
Surpresseur amorçage automatique, réservoir à vessie compris<br />
câblage, robinetterie et divers raccordements : plomberie<br />
et électriques....................................................................... U........... 1 260 €<br />
• La pompe de relevage<br />
Pompe à commande par robinet flotteur comprenant<br />
puisard en maçonnerie avec couvercle, raccordements<br />
plomberie et électricité .................................................. U........... 1 420 €<br />
• Déshumidificateur ......................................................... U .......... 1 800 €<br />
• Chauffage<br />
Adjonction d'un radiateur sur le circuit du chauffage<br />
eau chaude comprenant gel des canalisations<br />
ou vidange et remplissage.............................................. U............ 1 210 €<br />
ÉCLAIRAGE ET DÉCORATION<br />
• Éclairage d’ambiance applique et spot étanches, alimentation<br />
(basse tension 12 V) supposée à proximité.<br />
- éclairage ...................................................................... U.............. 650 €<br />
• Revêtement mural et sol<br />
en carrelage et faïence...................... m 2 ............... de 70 à 110 €<br />
SPA<br />
Fourniture et pose, non compris aménagement<br />
de l’environnement, construction d’accès, etc.<br />
• 5 places assises, 1 couchette, modèle 58 jets<br />
compris tous les accessoires<br />
- Pompe à eau<br />
- Pompe à air<br />
- 15 jets d’air<br />
- 43 jets d’eau + air<br />
- Réchauffeur<br />
Prix installé ....................... de 12 600 à 15 400 €<br />
• 3 places assises, 2 couchettes, modèle 53 jets<br />
compris tous les accessoires<br />
- Pompe à eau<br />
- Pompe à air<br />
- 17 jets d’air<br />
- 36 jets d’eau + air<br />
- Réchauffeur<br />
Prix installé ....................... de 13 500 à 15 200 €<br />
3<br />
4<br />
5<br />
SAUNAS<br />
HAMMAM<br />
EN chiffres<br />
Prix TTC (TVA 5,5 %)<br />
Solution<br />
CABINES ÉQUIPÉES<br />
Bois de Finlande, fumigé avant l’importation, les panneaux murs<br />
et toit sont complets, de type sandwich pour assurer l’isolation<br />
thermique, une porte entièrement vitrée en verre sécurit 5 mm<br />
avec ses poignées, poêle électrique avec pierre de lave, deux<br />
banquettes à partir du sauna 1,57 x 1,57 m, d’une largeur de 42 cm.<br />
• Équipement complet :<br />
- une louche et un bac à eau en bois,<br />
- un sablier, un thermomètre, un hydromètre,<br />
- une lumière,<br />
- un appui tête,<br />
- une ventilation naturelle par une trappe coulissante<br />
au plafond,<br />
- un caillebotis bois au sol<br />
• 1 place assise 1,00 x 1,00 x 2,00 m de 2 000 à 3 200 €<br />
• 2/3 places assises 1,20 x 1,20 x 2,00 m de 2 600 à 3 900 €<br />
• 4/5 places assises 1,57 x 1,57 x 2,00 m de 2 800 à 4 400 €<br />
• Sauna par rayonnement infrarouge,<br />
sans poële, ni vapeur de 3 000 à 12 000 €<br />
CABINES ÉQUIPÉES<br />
Paroi en acrylique renforcée, une porte entièrement vitrée<br />
en verre sécurit 5 mm avec sa poignée, assises vastes et confortables,<br />
toit arrondi pour protéger de l’égouttement, générateur<br />
de vapeur de 3, 9 ou 12 kW avec sa station de commande, joints<br />
d’étanchéité qui retiennent parfaitement la chaleur.<br />
• 2 places assises 1,30 x 1,00 x 2,15 m<br />
générateur vapeur 3 kW................................ de 2 400 à 4 400 €<br />
• 4 places assises 1,80 x 1,30 x 2,15 m<br />
générateur vapeur 3 kW................................ de 3 000 à 5 600 €<br />
• 6 places assises 1,80 x 1,90 x 2,15 m<br />
générateur vapeur 9 kW ............................... de 4 200 à 6 400 €<br />
DOUCHE - SAUNA - HAMMAM<br />
Douches équipées de lumière, miroir, radio et haut-parleurs,<br />
massage de pieds et séquentiel, générateur de vapeur, pluie fine,<br />
ventilation, douche écossaise.<br />
• 0,80 x 0,80 x 2,15 m......................................... de 1 800 à 5 000 €<br />
• 0,90 x 0,90 x 2,20 m<br />
12 jets de massage ........................................... de 2 200 à 5 400 €<br />
• 0,90 x 0,90 x 2,20 m<br />
6 jets de massage............................................. de 2 000 à 6 000 €<br />
• 1,73 x 0,96 x 2,20 m<br />
sauna avec accessoires .................................. de 5 800 à 9 600 €<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 57<br />
Printemps 2007
Depuis des années,<br />
les bardeaux bitumés<br />
couvrent seulement<br />
3 % des toitures françaises.<br />
Ces matériaux souvent décriés<br />
à tort sont pourtant incontournables<br />
pour certaines applications.<br />
Gérard Guérit<br />
Les bardeaux bitumés, connus également sous le nom de “shingles”, sont<br />
constitués d’une armature de voile de verre ou de feutre cellulosique.<br />
Un mélange de bitume et de granulats minéraux apporte la protection<br />
de surface pour un aspect qui, selon la teinte, se rapproche de l’ardoise ou<br />
de la tuile. Bien posés et mis en œuvre sur un support adapté, ces produits<br />
peuvent avoir une durée de vie élevée.<br />
DES QUALITÉS<br />
SPÉCIFIQUES<br />
Les bardeaux bitumés<br />
à la manière de…<br />
C’est en 1863, aux États-Unis, qu’un bardeau bitumé<br />
fait l’objet d’un premier brevet. En France, il<br />
faudra attendre les “Trente Glorieuses” pour que les<br />
bardeaux connaissent un réel développement. À cette époque, la demande<br />
en produits de construction était très forte, les tuiles et les ardoises coûteuses<br />
et pas toujours disponibles. Les bardeaux bitumés, alors très en vogue<br />
aux États-Unis et au Canada, sont arrivés sur le marché français avec une<br />
esthétique qui rappelle la tuile ou l’ardoise pour un coût moindre. Ces produits<br />
dérivés du pétrole étaient très concurrentiels.<br />
Dans les années 1980, ils deviennent financièrement moins attractifs.<br />
Concurrencés pour les applications courantes par les tuiles et les ardoises<br />
artificielles, ils continuent de se vendre là où ils sont les plus performants.<br />
Le succès ne faiblit pas en montagne puisqu’ils sont ingélifs, mais ils ont<br />
aussi d’autres atouts. Ce sont les seuls à pouvoir être mis en œuvre facilement<br />
sur des toitures à faible pente, leur poids limité s’accommode de charpentes<br />
légères, cet avantage se retrouve aussi en rénovation pour réduire<br />
les surcharges au niveau de la structure. Enfin, ils sont également bien adaptés<br />
aux toitures complexes du fait de leur souplesse et de leur facilité de découpe.<br />
Ils peuvent être travaillés à froid pour s’adapter aux toitures de formes<br />
particulières (coupes, tourelles, dômes, outeaux, lucarnes). Il est également<br />
possible de les façonner à chaud pour la réalisation de points singuliers (arêtiers,<br />
faîtages, noues, etc.).<br />
Siplast, Soprema et Onduline fabriquent et commercialisent la plupart des bardeaux<br />
bitumés vendus en France, il existe également quelques importations.<br />
VARIÉTÉ DE FORMES<br />
ET D’ASPECTS<br />
Grâce à leur grande diversité<br />
de formes, de couleurs<br />
et de textures, les bar-<br />
deaux s’adaptent à la plupart des conceptions architecturales,<br />
sous réserve du respect des règles de l’art et des<br />
usages locaux. En effet, certaines municipalités situées<br />
ou non dans des zones protégées interdisent le bardeau.<br />
Néanmoins, elles accordent parfois au cas par cas<br />
des dérogations, pour des raisons techniques précises<br />
ou dans le cadre de surfaces limitées.<br />
Esthétiquement, la forme rectangulaire et plate du bardeau<br />
facilite son insertion dans les régions de tuiles<br />
plates et d’ardoises. Les teintes les plus répandues<br />
se déclinent autour du rouge, du brun, du gris et du<br />
noir, il existe même un modèle recouvert d’une<br />
feuille de cuivre. La plupart des bardeaux sont rectangulaires<br />
pour rappeler le format ardoisier ou<br />
celui de la petite tuile plate, des bardeaux “écaille”<br />
permettent aussi de s’intégrer dans les régions<br />
de tradition de tuile écaille : Bourgogne,<br />
Franche-Comté, Alsace…<br />
La mise en œuvre se rapproche de celle des<br />
ardoises. Elle s’effectue selon les indications<br />
de la norme “NF P 39-201 / DTU 40.14 :<br />
Couverture en bardeaux bitumés”.<br />
Par leur souplesse de mise<br />
en œuvre, les bardeaux<br />
s’accordent aisément<br />
avec les surfaces complexes.<br />
Solution<br />
Doc. Soprema*
Couvertures en bardeaux<br />
bitumés<br />
La pose au crochet est interdite, seule la pose au clou est possible. La norme<br />
impose d’utiliser des clous crantés à tête large d’une longueur minimale de<br />
21 mm sur les supports en contreplaqué, et de 25 mm minimum pour les supports<br />
en panneaux de particules. La seule exception concerne les bardeaux<br />
recouverts d’une feuille de cuivre, pour lesquels il faut logiquement utiliser<br />
des clous en cuivre.<br />
L’étanchéité est assurée par le recouvrement des bardeaux entre eux.<br />
Ce recouvrement est déterminé en fonction de la région climatique en plaine<br />
(règles spéciales en montagne au-delà de 900 mètres d’altitude), de la projection<br />
horizontale du versant (ou rampant) et de la pente.<br />
SOIGNER<br />
LA MISE EN ŒUVRE<br />
60 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
La possibilité d’être mis en œuvre sur des toitures<br />
dont la pente est limitée à 20 % représente<br />
un des atouts importants du bardeau.<br />
Il est ainsi possible de couvrir de façon économique des lucarnes, des chiens<br />
assis, des extensions… qui, pour des raisons techniques, réglementaires ou<br />
architecturales n’autorisent pas des pentes plus fortes. Le cas se présente<br />
couramment lors d’extensions réalisées en rez-de-chaussée, et dont la plus<br />
grande hauteur est contrainte par les fenêtres ou portes-fenêtres du premier<br />
niveau.<br />
Doc. Siplast<br />
La pose est obligatoirement<br />
réalisée au clou sur un support<br />
continu.<br />
Des litiges ont affecté<br />
dans le passé<br />
les couvertures en bardeaux.<br />
Une mise en œuvre<br />
inadaptée a souvent été<br />
la cause de ces désordres.<br />
En construction à ossature bois,<br />
le bardeau bitumé est également<br />
plébiscité par certains<br />
constructeurs pour sa rapidité<br />
de mise en œuvre.<br />
D.R.<br />
D.R.<br />
Selon sa teinte et sa forme…<br />
Couvertures en climat de montagne<br />
1 - Simple toiture ventilée<br />
La possibilité d’interposer un complément d’étanchéité directement<br />
entre l’élément de couverture et son support ventilé est possible lorsque<br />
l’élément de couverture est posé et cloué directement à travers<br />
l’étanchéité complémentaire sans espace de ventilation. Cette technique<br />
peut s’appliquer pour les bardeaux bitumés (DTU 40.14) ou en ardoises<br />
clouées pour des constructions situées dans les massifs montagneux.
Doc. Siplast<br />
Les<br />
Couleurs<br />
variées et la grande<br />
longueur des bandes de bardeaux<br />
en font un produit attractif aussi<br />
bien pour l’esthétique que pour la rapidité<br />
de mise en œuvre. La parfaite<br />
adhérence des bandes les unes sur les<br />
autres assure une parfaite étanchéité<br />
et ce, pour très longtemps.<br />
Docs Siplast<br />
2 - Double toiture ventilée<br />
Le principe de conception de la double toiture ventilée est basée sur la<br />
possibilité de recueillir et d’évacuer vers l’extérieur des infiltrations liées<br />
au phénomène de siphonnage par les joints de raccords entre les bardeaux<br />
ou des conséquences du déplacement des éléments de couverture.<br />
Avec la réalisation d’une étanchéité complémentaire sur support<br />
continu indépendant, la couverture fonctionne en “porte neige”.<br />
Docs. Siplast<br />
Doc. Onduline<br />
Solution<br />
De nombreux problèmes ont entaché par le passé la réputation<br />
des bardeaux bitumés. Les litiges étaient souvent liés au non-respect des<br />
règles de mise en œuvre, particulièrement au niveau des supports dont la<br />
qualité et le mode de pose laissaient à désirer.<br />
Le support doit être continu. Il est impératif d’utiliser des panneaux en contreplaqué<br />
qualité extérieur CTBX ou des panneaux de particules de qualité<br />
CTBH. Quelles que soient la pente et la configuration de la toiture, la ventilation<br />
est obligatoire. Elle doit être assurée par des ouvertures en points<br />
hauts et bas de la couverture. La section de ces entrées et sorties d’air doit<br />
être d’au moins 1/500e de la surface de la couverture, répartie par moitié.<br />
Enfin, dans le cas d’isolation sous rampant, la lame d’air entre l’isolant et la<br />
sous-face du support passe de 4 cm à 6 cm au minimum pour les rampants<br />
supérieurs à 12 mètres.<br />
UN MATÉRIAU<br />
POUR LA MONTAGNE<br />
le bardeau rappelle l’ardoise… ou la tuile plate…<br />
Les climats de montagne sont particulièrement<br />
adaptés aux bardeaux bitumés.<br />
Plus on monte en altitude, plus les<br />
matériaux utilisés doivent pouvoir résister aux variations climatiques, au gel,<br />
au vent, mais aussi aux surcharges de neige. Le bac acier, les lauzes et les<br />
bardeaux deviennent alors majoritaires.<br />
enjolivées d’écailles de cuivre.<br />
NORMES, RÉGLEMENTATION<br />
*Photo d’ouverture :<br />
Sopratuile ZT Compact est<br />
un matériau de couverture<br />
idéal pour une architecture<br />
créative. Ses grandes<br />
dimensions (100 x 34 cm)<br />
sont mises en valeur<br />
par un couvre-joint en zinc.<br />
Il est ainsi possible de créer<br />
des motifs et modénatures<br />
différents en décalant<br />
la position des bardeaux.<br />
NF P 39.201-1 / DTU 40.14 : couverture en bardeaux bitumés.<br />
NF EN 544 : règles professionnelles pour la réfection complète des couvertures<br />
en bardeaux bitumés.<br />
“Guide des couvertures en climat de montagne” (Cahiers du CSTB n° 2267-1<br />
de septembre 1988)<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 61<br />
Printemps 2007
Doc. Soprema<br />
Couvertures en bardeaux<br />
bitumés<br />
L’alliage zinc-titane est une tradition ancienne qui s’explique par ses qualités<br />
de résistance aux intempéries. C’est également un matériau actuel très<br />
recherché dans l’architecture contemporaine. À noter qu’au contact de l’air,<br />
cet alliage se patine pour prendre une belle couleur gris azur.<br />
FAIRE FAIRE<br />
ABSOLUMENT<br />
62 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Ces matériaux sont peu sensibles aux remontées<br />
d’eau par capillarité, ils sont ingélifs, imperméables<br />
à la pluie, à la neige et à la poussière, ils sont très<br />
résistants à l’impact de la grêle et offrent une prise au vent limitée. De plus,<br />
leurs constituants, imputrescibles (bitume, calcaire, voile de verre, paillettes<br />
d’ardoise, granulés céramiques ou feuille de cuivre) les rendent très résistants<br />
à l’humidité et aux grandes amplitudes climatiques fréquentes dans<br />
ces régions.<br />
La pose ne diffère pas de ce qui se pratique en plaine, mais il est important<br />
de viser la simplicité de conception. La toiture doit être la moins complexe<br />
possible. Il faut éviter les lucarnes, les fenêtres de toit, les souches et d’une<br />
façon générale tous les accidents de toiture qui sont autant de points faibles<br />
potentiels, et qui contribuent également à l’accumulation de la neige.<br />
La rapidité et la facilité de mise en œuvre des bardeaux bitumés est réelle.<br />
La légèreté, la flexibilité et la facilité de découpe se traduisent par une rapidité<br />
remarquable de mise en œuvre. Deux personnes sont en mesure, en<br />
moyenne, de couvrir un toit de 150 m 2 en une seule journée, ce qui permet<br />
un gain sensible sur le coût final de la couverture. Néanmoins, il existe une<br />
différence fondamentale entre la couverture d’un abri de jardin et celle d’une<br />
<strong>maison</strong> : ce sont les points particuliers, comme le traitement des faîtages, des<br />
arêtiers, des noues, des souches de cheminées, des lucarnes, etc. qui imposent<br />
un réel professionnalisme pour être correctement exécutés.<br />
Une couverture en bardeaux nécessite autant de soin à la pose que n’importe<br />
quelle autre couverture, il ne faut pas se laisser abuser par une apparente<br />
facilité. Les compétences requises, l’équipement en matière d’échafaudage<br />
et le temps à consacrer au chantier doivent vous inciter à prendre<br />
la bonne décision. Tout bricoleur moyen est capable de couvrir en bardeaux<br />
un abri de jardin ou un petit garage indépendant.<br />
A contrario, une couverture plus importante doit impérativement être confiée<br />
à un professionnel.<br />
COMBIEN ÇA COÛTE<br />
Estimation moyenne du prix de vente de main-d’œuvre TTC (TVA 5,5 %)<br />
Couverture complète comprenant : voligeage, bardeaux Siplast, suivant<br />
le pureau et la pente de toiture, faîtage, rive ou arêtier, ventilation.<br />
Toiture à 2 pentes 35° (70 %)<br />
Bardeaux bitumés Versite Fungus (antimousse), le m 2 de 100 € à 114 €<br />
Bardeaux bitumés Toisite carré, le m 2 de 121 € à 136 €<br />
Bardeaux bitumés Toisite écaille cuivre, le m 2 de 246 € à 261 €<br />
Toiture à 2 pentes 45° (100 %)<br />
Bardeaux bitumés Versite Fungus (antimousse), le m 2 de 115 € à 131 €<br />
Bardeaux bitumés Toisite carré, le m 2 de 140 € à 157 €<br />
Bardeaux bitumés Toisite écaille cuivre, le m 2 de 284 € à 301 €<br />
Toiture à 4 pentes 35° (70 %)<br />
Bardeaux bitumés Versite Fungus (antimousse), le m 2 de 112 € à 129 €<br />
Bardeaux bitumés Toisite carré, le m 2 de 134 € à 151 €<br />
Bardeaux bitumés Toisite écaille cuivre, le m 2 de 258 € à 276 €<br />
Toiture à 4 pentes 45° (100 %)<br />
Bardeaux bitumés Versite Fungus (antimousse), le m 2 de 129 € à 148 €<br />
Bardeaux bitumés Toisite carré, le m 2 de 153 € à 173 €<br />
Bardeaux bitumés Toisite écaille cuivre, le m 2 de 297 € à 317 €<br />
Toiture à 4 pentes en L 35° (70 %)<br />
Bardeaux bitumés Versite Fungus (antimousse), le m 2 de 114 € à 131 €<br />
Bardeaux bitumés Toisite carré, le m 2 de 136 € à 153 €<br />
Bardeaux bitumés Toisite écaille cuivre, le m 2 de 260 € à 277 €<br />
Toiture à 4 pentes en L 45° (100 %)<br />
Bardeaux bitumés Versite Fungus (antimousse), le m 2 de 131 € à 150 €<br />
Bardeaux bitumés Toisite carré, le m 2 de 156 € à 176 €<br />
Bardeaux bitumés Toisite écaille cuivre, le m 2 de 299 € à 320 €<br />
LES MOTS DES PROS<br />
• Arêtier : angle sortant formé par la rencontre de deux versants de toiture.<br />
• Bac acier : éléments de couverture en acier de grande longueur très utilisés en<br />
montagne pour des raisons de résistance et d’économie.<br />
• Faîtage : ligne horizontale en haut de toiture formée par la rencontre des deux<br />
versants de la toiture.<br />
• Lauze : ardoise épaisse de grande dimension utilisée en couverture de montagne.<br />
• Liteau : bois de petite section cloué sur les chevrons et servant de support aux<br />
tuiles ou aux ardoises. Cette pose n’est plus autorisée pour les bardeaux qui doivent<br />
être mis en œuvre sur un support continu.<br />
• Noue : angle rentrant formé par deux versants de toiture.<br />
• Outeau : petite fenêtre de toiture, destinée principalement à éclairer les combles.<br />
Le plus souvent, on trouve des outeaux triangulaires.<br />
• Pureau : partie visible d’un élément de couverture.<br />
Extraits de l’Annuel des Prix (SEM-BTP) Édition 2007<br />
• Recouvrement : pour assurer l’étanchéité de la toiture, il faut qu’un troisième<br />
élément de couverture recouvre au moins partiellement celui du dessous sinon<br />
il y a un trou au droit de la jonction entre deux éléments de même niveau.<br />
Ce recouvrement est souvent égal au pureau.<br />
• Solin : raccordement entre une toiture et une partie verticale. Il peut être<br />
constitué d’un couvre-joint en mortier, destiné à assurer l’étanchéité entre un<br />
mur et un porte-solin, d’une pièce de plomb, de zinc ou d’aluminium installée<br />
autour d’une cheminée, ou encore de ciment disposé à un angle horizontal.<br />
• Support continu : par opposition à un support discontinu constitué de liteaux.<br />
Les supports continus les plus répandus sont le contreplaqué CTBX et la panneau<br />
de particules CTBH.
<strong>faire</strong><br />
Tout pour réussir les travaux dans la <strong>maison</strong><br />
COMPRENDRE<br />
UN MÉTIER DU BÂTIMENT<br />
INNOVER<br />
Le charpentier-couvreur<br />
- Une formation au long cours<br />
- Une responsabilité précise<br />
Les micro-stations d’assainissement<br />
- À réservoir unique ou multiple<br />
- Guère plus de 10 m2 POUR PLUS DE CONFORT<br />
pour toute la filière<br />
p.65<br />
DÉCORER<br />
PIÈCE PAR PIÈCE<br />
VALORISER<br />
SON PATRIMOINE<br />
PRÉSERVER<br />
SES ÉQUIPEMENTS<br />
TROUVER<br />
LES BONS RÉSEAUX<br />
S’INFORMER<br />
INFOS BRÈVES<br />
CONNAÎTRE<br />
LA COTE<br />
Un plan de travail efficace et original<br />
- En matière de fonctionnalité…<br />
- En matière de sensualité…<br />
Les vinyles muraux hissent les couleurs<br />
- L’intissé pour une pose simplifiée - Histoire de raccords<br />
Avec les portes d’entrée anciennes<br />
- Précieuses mais fonctionnelles<br />
- Comment restaurer une porte ancienne<br />
L’eau de la piscine<br />
- Entretien manuel hebdomadaire en haute saison et entretien périodique<br />
- Traitement et nettoyage automatiques<br />
De rénovation de l’habitat<br />
- Les critères multiples, les GSB au cas par cas, un conseil encore inégal,<br />
prestations complètes, les réseaux de franchise<br />
- Bibliographie<br />
- Dernières nouvelles du Net<br />
- Prochains salons et manifestations<br />
Juridique<br />
VOS DROITS<br />
- Les fiches à conserver<br />
p.74<br />
Travaux de maçonnerie<br />
- Travaux préparatoires<br />
- Travaux d’entretien - Petites interventions<br />
- Structures<br />
p.64<br />
p.66<br />
p.67<br />
p.68<br />
p.70<br />
p.71<br />
p.72<br />
p.77<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 63<br />
Printemps 2007
comprendre<br />
Vous devez<br />
construire<br />
une extension,<br />
aménager des<br />
combles, rénover<br />
une toiture<br />
ou restaurer<br />
une charpente. Ces travaux sont du ressort<br />
du charpentier-couvreur, un métier qui exige<br />
des connaissances techniques approfondies,<br />
mais aussi une grande expérience du terrain.<br />
Beaucoup d’entreprises se proclament “spécialistes tous corps d’état”.<br />
Selon l’adage “qui trop embrasse mal étreint”, détournez-vous des<br />
structures généralistes qui sous-traitent souvent les corps d’état qu’ils<br />
maîtrisent mal… dont la charpente et la couverture. Tournez-vous plutôt vers<br />
un spécialiste, dont les activités peuvent néanmoins varier d’une région à l’autre.<br />
Dans la moitié Nord du pays, nombre de charpentiers sont couvreurs, zingueurs,<br />
voire plombiers. Dans le Sud, ce sont souvent les maçons qui assurent<br />
les travaux de charpente et de couverture…<br />
UNE FORMATION<br />
AU LONG COURS<br />
64 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Le charpentier comme le couvreur a souvent suivi<br />
une formation assez longue, parfois au travers du<br />
compagnonnage. Aujourd’hui, la difficulté pour<br />
ces artisans consiste à trouver du personnel qualifié et qui accepte de passer<br />
sa vie professionnelle sur les toits. C’est ce qui explique la difficulté que<br />
vous pouvez avoir à trouver une entreprise qui se déplace, fasse un devis,<br />
et intervienne rapidement. Ils sont très sollicités dans la plupart des régions,<br />
et peinent à répondre à la demande.<br />
Le charpentier intervient sur tous les types de constructions : <strong>maison</strong>s à ossature<br />
bois, immeubles, hangars agricoles, bâtiments industriels, aménagement<br />
et mobilier urbain. Il façonne pour cela des poutres, les assemble et installe<br />
l’ensemble. Il intervient également dans le tracé et la pose (ou levée)<br />
des escaliers, opérations qui nécessitent rigueur et précision. Des connaissances<br />
géométriques et mathématiques de base sont indispensables pour<br />
la conception et le tracé des charpentes. Des notions d’informatique sont de<br />
plus en plus demandées pour pouvoir se servir des logiciels disponibles dans<br />
ce domaine.<br />
Pour ces ouvrages, le charpentier utilise principalement le bois. Ce matériau<br />
offre selon ses origines une grande variété de résistances et de duretés. De<br />
plus en plus de nouveaux matériaux tels que les composites, l’aluminium et<br />
le métal, sont utilisés en charpente et représentent autant de techniques de<br />
façonnage à maîtriser. Le charpentier travaille également sur les ouvrages<br />
comme les lucarnes, les soupentes, les fenêtres de toits et plus globalement<br />
les aménagements de combles.<br />
Alors que le charpentier étudie et pose la charpente, voire toute l’ossature<br />
de la <strong>maison</strong> dans le cas d’une structure bois, le couvreur réalise la toiture<br />
en fonction des matériaux de la région. Il s’agira le plus souvent de tuiles et<br />
d’ardoises, voire de zinc, ou encore de bac acier, de lauzes ou de tavaillons<br />
dans les régions de montagne. Le plâtre, le ciment, la chaux et le sable sont<br />
également ses outils de travail, et vont lui permettre de sceller la couverture<br />
et d’opérer les jonctions nécessaires. À sa principale activité qui consiste à<br />
Le charpentier-couvreur<br />
Gérard Guérit<br />
poser des toitures, d’autres fonctions complémentaires se rajoutent, comme<br />
la pose des cheminées, des chéneaux, des gouttières, des lucarnes, des<br />
châssis et des descentes d’eaux pluviales.<br />
UNE RESPONSABILITÉ<br />
PRÉCISE<br />
Il est possible d’engager la responsabilité<br />
du constructeur d’un ouvrage atteint de malfaçons<br />
pendant 10 ans à compter de la date<br />
de réception des travaux. Les malfaçons retenues sont celles qui compromettent<br />
la solidité et l’étanchéité d’un édifice, ou le rendent impropre à l’usage auquel<br />
il est destiné. De ce fait, les entreprises qui réalisent des travaux de charpente<br />
et de couverture ont l’obligation légale de contracter une assurance<br />
décennale. Celle-ci s’applique en construction neuve, mais aussi dans le cadre<br />
de travaux de rénovation. En effet, les tribunaux considèrent que les travaux<br />
de rénovation de grande ampleur sont couverts par la garantie, les réfections<br />
de toiture et de charpente rentrent dans cette catégorie. Par suite, et dans tous<br />
les cas de figure, si vous envisagez des travaux de ce type, le recours de l’entreprise<br />
à une assurance décennale constituera un élément déterminant au<br />
moment du choix. Attention également dans le cas d’aménagements de combles<br />
modifiant la charpente d’origine. Si votre <strong>maison</strong> a moins de dix ans, le<br />
constructeur peut ne plus appliquer sa garantie en cas de désordres liés à des<br />
aménagements de combles postérieurs à la construction, d’où l’intérêt de se<br />
tourner pour ces travaux vers des entreprises présentant de sérieuses références.<br />
C’EST VOUS<br />
LE PRESCRIPTEUR<br />
Le charpentier-couvreur a beau être “l’homme de<br />
l’art”, c’est vous le Maître d’ouvrage qui commandez,<br />
qui payez et qui le plus souvent habitez.<br />
Vous ne devez pas laisser l’entrepreneur vous imposer des choix qui ne vous<br />
conviennent pas, parfois guidés par la facilité, des stocks de matériaux à<br />
écouler ou des habitudes. Si par exemple, vous souhaitez pour une construction<br />
neuve une charpente traditionnelle, ne vous laissez pas imposer de la<br />
fermette, moins chère, mais qui rend impossible une éventuelle utilisation des<br />
combles, sauf aux prix de transformations coûteuses. Le raisonnement s’applique<br />
également aux matériaux de couverture. Il n’existe pas de mauvais produit<br />
de couverture, mais certains peuvent être plus ou moins adaptés à un<br />
usage donné. Les critères de choix sont multiples, de l’esthétique aux pentes<br />
minimales imposées par le site et la région, aux surcharges admissibles par<br />
la charpente. Le coût entre également en ligne de compte, et le matériau utilisé<br />
ne fait pas tout. La complexité de la couverture intervient beaucoup dans<br />
le prix final. Lorsque vous comparez des devis, vous devez vous assurer<br />
qu’ils intègrent des prestations équivalentes, et notamment qu’ils prennent<br />
en compte tous les points particuliers (souches de cheminées, lucarnes, remplacement<br />
ou non des liteaux, redressement éventuel de la charpente) ; c’est<br />
à ce niveau que se situent les différences les plus importantes.<br />
TROUVER<br />
LA PERLE RARE<br />
Pour éviter un parcours du combattant, il existe plusieurs<br />
pistes : le “bouche à oreille” qui peut donner<br />
de bons résultats ; lorsque vous verrez des travaux<br />
de couverture et de charpente se réaliser, observez la propreté et la tenue<br />
du chantier (c’est important) ; posez quelques questions au propriétaire.<br />
Visitez les salons, notamment celui du Patrimoine, où des couvreurs et des<br />
charpentiers exposent régulièrement. Artibat à Nantes, les Artisanales de<br />
Chartres… permettent souvent des contacts fructueux. La Capeb et Qualibat<br />
sont en mesure de vous communiquer les coordonnées d’entreprises qualifiées.<br />
Enfin, vous pouvez vous tourner vers un économiste de la construction<br />
ou un architecte. Moyennant une rétribution de 8 à 12 % du montant<br />
des travaux, ce professionnel s’occupera de tout (permis de démolir, de<br />
construire, autorisations de travaux), trouvera les entreprises, et s’engagera<br />
en termes de prestations et de planning.
Les micro-stations<br />
d’assainissement<br />
Depuis 1992, tout bâtiment doit obligatoirement être<br />
relié à l’égout ou à une installation capable de traiter<br />
eaux usées et eaux vannes avant leur rejet dans<br />
le milieu naturel. Une obligation pas toujours facile<br />
à mettre en pratique avec une filière classique, plutôt<br />
encombrante ! D’où l’intérêt de la micro-station.<br />
Même si, pour l’instant, elle est toujours soumise<br />
à dérogation…<br />
Hervé Lhuissier<br />
Précisons d’emblée que les équipements en<br />
question n’ont rien à voir avec les filtres<br />
gravitaires. Lesquels s’ajoutent aux fosses<br />
toutes eaux (et à leur préfiltre). Une micro-station<br />
d’épuration est au contraire un équipement complet<br />
qui, à lui seul, remplace une installation classique<br />
: du prétraitement par voie bactérienne anaérobie<br />
(via le bac à graisses et la fosse toutes eaux)<br />
au traitement des effluents par voie aérobie, avant<br />
leur dispersion dans le milieu naturel.<br />
Compte tenu de la réglementation en vigueur en<br />
France, ce traitement fait avant tout appel à plusieurs<br />
dispositifs souterrains qui ont pour point<br />
commun d’être assez encombrants… Hormis le<br />
filtre gravitaire, évoqué ci-dessus, le plus compact<br />
(le filtre à sable) n’occupe pas moins de<br />
20 m 2 . Même chose pour le tertre d’infiltration qui,<br />
lui, est ajouté en surface ! Quant au lit d’épandage<br />
(200 m 2 !), il suppose une certaine perméabilité<br />
du terrain. À ces contraintes d’encombrement<br />
– pas toujours compatibles avec la<br />
rénovation d’autant qu’il faut aussi compter avec<br />
le bac à graisse, la fosse toutes eaux et le préfiltre<br />
! – s’ajoutent un coût de mise en œuvre assez<br />
élevé et un entretien suivi… (voir Faire Faire 33)<br />
Avec les micro-stations il en va tout autrement,<br />
mais à certaines conditions. Dans l’immédiat, la<br />
principale reste la dérogation préfectorale…<br />
Certes, il est plus que jamais question d’assouplir<br />
la réglementation : certains attendaient cette évolution<br />
pour l’été dernier (v. FF 41). Mais en cette<br />
fin d’année 2006, force est de constater que c’est<br />
le statu quo…<br />
À RÉSERVOIR UNIQUE<br />
OU MULTIPLE<br />
Pour pouvoir<br />
remplacer une<br />
filière d’assai-<br />
nissement classique, une micro-station exécute<br />
chacune des phases de l’épuration dans des volumes<br />
distincts. Ils sont alors inclus dans un seul<br />
réservoir compartimenté ou bien répartis entre<br />
plusieurs d’entre eux, reliés en série.<br />
GUÈRE PLUS DE 10 m 2<br />
POUR TOUTE<br />
LA FILIÈRE !<br />
Partagé de façon concentrique,<br />
le réservoir unique peut<br />
adopter la forme d’un cylindre<br />
vertical de 3 200 litres, capable<br />
de traiter les effluents<br />
de 4 à 7 EH (équivalent habitant<br />
- unité de mesure permettant<br />
le dimensionnement<br />
d’une installation d’épuration).<br />
Située au centre, sa “chambre tampon” accueille<br />
les EU et EV directement ou bien, lorsque<br />
la station est implantée à plus de 10 m de l’habitation,<br />
les EU qui ont transité par un bac à graisses.<br />
Partiellement décantés dans la chambre tampon,<br />
les effluents rejoignent la chambre périphérique<br />
puis un préfiltre et enfin, le milieu naturel : fossé humide,<br />
rû, rivière ou autre. Jusqu’à 6 EH, on peut<br />
également opter pour un réservoir cylindrique horizontal<br />
de 4 800 litres. Divisé cette fois dans la largeur,<br />
il comporte – comme précédemment – une<br />
chambre de décantation où parviennent d’abord<br />
les effluents et une chambre de traitement vers<br />
laquelle ils sont ensuite transférés. Ils continuent<br />
alors de s’y éclaircir avant d’aboutir en milieu humide<br />
ou à défaut, dans un tunnel d’épandage compact<br />
composé d’éléments synthétiques modulaires.<br />
Ce réservoir compartimenté présente toutefois la<br />
particularité de retransférer une partie des résidus<br />
(boues) de la seconde chambre vers la première<br />
pour qu’elle y soit retraitée (puis pompée<br />
tous les 6 mois à 1 an). Dans la seconde chambre<br />
s’effectue en outre un apport d’air comprimé,<br />
chargé de réactiver les bactéries. L’air est fourni<br />
par un surpresseur asservi à un programmateur<br />
(tous deux logés dans un boîtier mural extérieur<br />
à la cuve). Lequel permet de moduler la durée du<br />
cycle (normalement de 6 heures) afin d’augmenter<br />
à la demande la capacité de l’installation.<br />
innover Mémento<br />
La station d’épuration biologique est commandée par un système<br />
de pilotage couplé à un compresseur. Tous ces éléments sont regroupés<br />
dans une armoire murale à l’extérieur de la cuve, dans un local technique<br />
(cave), par exemple.<br />
Chez le même fabricant existe une version simplifiée<br />
de ce système. Elle comporte deux pompes<br />
immergées : la première, qui permet de transférer<br />
les eaux résiduaires d’un compartiment à l’autre et<br />
la seconde, qui évacue les eaux claires vers l’extérieur.<br />
L’ensemble est piloté par un programmateur<br />
qui peut tenir compte des périodes de non utilisation<br />
avec un mode “économie d’énergie”. Cette<br />
variante convient jusqu’à 6 ou 8 EH. De 9 à 12 EH<br />
ou de 12 à 16 EH il faut en revanche recourir à deux<br />
réservoirs, d’une capacité respective de 9 000 ou<br />
12 000 litres. Mais le principe reste le même.<br />
RÉSERVOIRS MULTIPLES<br />
À SURPRESSEUR<br />
Aux systèmes<br />
à deux réservoirs<br />
évoqués<br />
ci-dessus, s’ajoute une variante à biomasse fixée<br />
et dépourvue de pompe. Jusqu’à 5 EH, elle comporte<br />
deux réservoirs et quatre jusqu’à 9 EH.<br />
Le ou les réservoirs d’amont assurent uniquement<br />
le dégraissage et le stockage des eaux usées (prédécantation).<br />
Tandis que le ou les réservoirs d’aval<br />
sont chargés de l’épuration et de la post-décantation<br />
(clarification). Comme dans le cas ci-dessus,<br />
ils sont alimentés en air comprimé par un surpresseur<br />
externe.<br />
Pour conserver l’avantage du gain de place, les rejets<br />
peuvent ensuite être dirigés vers un tunnel<br />
d’épandage compact.<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 65<br />
Printemps 2007<br />
Doc. Simop<br />
Doc. Graf
décorer<br />
Un plan de travail<br />
efficace et original<br />
Définir un plan de travail dans une cuisine,<br />
c’est bien sûr choisir son esthétique mais aussi<br />
penser à le rendre le plus fonctionnel possible.<br />
Quelques petites idées…<br />
Poser, découper, concocter de petits plats,<br />
éplucher les légumes… toutes ces actions<br />
se réalisent sur le plan de travail de la cuisine.<br />
Alors, plus vous disposez d’espace et de longueur<br />
de plans, plus votre cuisine sera fonctionnelle<br />
! Il est également important d’être à la bonne<br />
hauteur de manière à pouvoir travailler sans se<br />
courber. Choisissez-la en fonction de votre taille<br />
mais aussi de celle de tous ceux qui utilisent la cuisine.<br />
Vous pouvez tout à fait prévoir des zones<br />
de différentes hauteurs.<br />
Le matériau dans lequel est réalisé le plan de travail<br />
crée le style. Certains s’harmonisent davantage<br />
avec les cuisines contemporaines, d’autres<br />
avec les espaces rustiques. Mais outre l’aspect<br />
purement esthétique, il faut aussi penser pratique<br />
car un plan de travail est très sollicité au quotidien<br />
et doit pouvoir être nettoyé fréquemment.<br />
EN MATIÈRE DE FONCTIONNALITÉ…<br />
Le stratifié permet de créer des plans de travail<br />
d’une grande résistance à moindre frais. Facile à<br />
entretenir, offrant la possibilité de réaliser les<br />
formes les plus subtiles, déclinables dans une<br />
large palette de décors (marbrés, granités, unis…)<br />
et de coloris coordonnables aux placards, il possède<br />
décidément beaucoup d’atouts et garantit<br />
un excellent rapport qualité/prix.<br />
Les matériaux de synthèse possèdent une<br />
grande douceur au toucher et des propriétés antibactériennes<br />
appréciées en cuisine. Leur autre intérêt<br />
est de permettre l’intégration d’un évier et de<br />
son égouttoir creusés dans la masse sans joints.<br />
Les plans carrelés sont les plus traditionnels.<br />
Tous les types de carrelages peuvent être employés<br />
pour ce type d’utilisation sachant que la<br />
terre cuite émaillée est un peu plus fragile et peut<br />
présenter fissures et éclats en cas d’usage intensif.<br />
Les carreaux sont posés sur un panneau d’aggloméré<br />
hydrofuge pour mieux résister aux infiltrations.<br />
Seul hic : les joints qui ont tendance à<br />
s’encrasser au fil du temps. Pensez aussi au plan<br />
en lave émaillée, parfaitement pérenne et permettant<br />
de jongler avec les couleurs… à condition<br />
de disposer d’un certain budget !<br />
66 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
De haut en bas :<br />
Sylvie Lenormand<br />
Ce plan de travail en inox massif est disponible<br />
dans deux épaisseurs : 39 et 78 mm. Dans un<br />
souci d’harmonisation, sont proposés également<br />
des éviers emboutis dans le plan de travail.<br />
Lagune de Schmidt<br />
Esprit provençal pour ce plan de travail réalisé<br />
avec des carreaux unis de toutes les couleurs<br />
posés sur un panneau d’aggloméré.<br />
Mobalpa<br />
Une épaisse plaque de verre laqué tilleul est<br />
utilisée en guise de plan de travail. La laque<br />
appliquée en sous-face ne craint pas les rayures.<br />
Manhattan. Hardy Inside<br />
Ce plan de travail d’une grande élégance est en granit noir adouci de<br />
Tanzanie. Ép. 30 mm. Prof. de 660 à 900 mm. 777 € le ml. Porcelanosa<br />
EN MATIÈRE DE SENSUALITÉ…<br />
L’inox (18/10) est traditionnellement employé en<br />
restauration puisqu’il est indestructible et parfaitement<br />
sain. Mais il faut le choisir en toute connaissance<br />
de cause, c’est-à-dire savoir qu’il se patine<br />
avec le temps et sera donc moins brillant qu’à l’origine,<br />
les rayures faisant partie de son côté intemporel.<br />
C’est d’ailleurs cet aspect brut qui séduit<br />
de plus en plus et le rend créateur d’ambiance<br />
dans les cuisines les plus actuelles.<br />
Le bois possède une présence irremplaçable et<br />
aujourd’hui on l’associe de plus en plus souvent<br />
à des matières plus contemporaines comme l’inox<br />
par exemple. Les plans en bois se composent généralement<br />
de lamelles de 4 cm de large environ,<br />
pressées et collées. Chêne, hêtre, sapin, essences<br />
exotiques peuvent être employés. Pour garder<br />
l’aspect naturel du bois et le protéger, il est impératif<br />
de recouvrir la surface d’une huile spéciale et<br />
de renouveler cette application régulièrement.<br />
En général, le bois craint l’humidité… à éviter donc<br />
autour de l’évier, encore que s’il est correctement<br />
protégé et si toute la famille abuse de précautions,<br />
pourquoi pas ?<br />
Les plaques de verre sont aussi de plus en plus<br />
utilisées désormais. Le verre apporte une certaine<br />
luminosité aux plans de travail et on le retrouve fréquemment<br />
laqué sur sa face intérieure. Attention<br />
aux rayures profondes que peuvent laisser certains<br />
ustensiles.<br />
Plan<br />
de travail<br />
en quartz<br />
résine teinte topazio.<br />
Prix sur devis. Comprex
Lavables ou même lessivables, les nouveaux vinyles<br />
sont des revêtements muraux vraiment faciles à vivre.<br />
En plus, ils sont désormais très esthétiques et favorisent<br />
le changement de décor grâce à leur support intissé<br />
qui simplifie la mise en œuvre.<br />
Chics et surtout pas tocs, les nouvelles collections<br />
de revêtements muraux vinyles<br />
s’affichent désormais sans complexe sur<br />
les murs. Oubliés les papiers peints quelquefois<br />
fragiles, non lessivables, fleurons des années 70<br />
et 80. Aujourd’hui, les papiers vinyles sont plutôt<br />
connotés haut de gamme multipliant les motifs<br />
(très présents), les styles et les couleurs. Ils sont<br />
aussi beaucoup plus faciles à vivre, promettant<br />
une plus grande longévité et un entretien simplifié.<br />
Le plus gros avantage des revêtements muraux<br />
vinyles est qu’ils permettent de changer de<br />
décor facilement et parfois à moindre frais lorsque<br />
l’on opte pour un produit de base.<br />
VINYLE = TECHNIQUE<br />
Qu’est-ce qu’un revêtement vinyle ? Lors de leur<br />
fabrication, ces revêtements sont soit recouverts<br />
d’une couche de vinyle transparent, soit imprimés<br />
sur une couche de vinyle et sont donc tous imperméables,<br />
lavables, lessivables et/ou brossables.<br />
Ils peuvent ainsi être admis dans toutes les<br />
pièces de la <strong>maison</strong> y compris les cuisines et les<br />
salles de bains. On dispose cependant de plusieurs<br />
qualités de revêtements vinyles qui diffèrent<br />
par leur épaisseur et leur coût. Les plus basiques<br />
et les moins chers sont les vinyles compacts. Les<br />
vinyles expansés fabriqués par enduction ou avec<br />
des encres gonflantes sont plus épais (pesant entre<br />
180 et 260 g au m 2 ). Ils ont aussi plus de relief<br />
ce qui met en valeur les décors. Autre catégorie,<br />
les vinyles lourds pèsent plus de 300 g au m 2 et<br />
sont donc extrêmement résistants. D’une grande<br />
épaisseur, ils peuvent s’avérer pratiques pour cacher<br />
les petits défauts du mur.<br />
L’INTISSÉ POUR UNE POSE SIMPLIFIÉE<br />
Les supports intissés se généralisent permettant<br />
une pose du revêtement mural vinyle par encollage<br />
direct du mur et non plus des lés. Cela facilite la<br />
mise en œuvre et assure le bon positionnement du<br />
revêtement sur le mur avant sa prise définitive.<br />
Attention cependant à bien vérifier que le poids de<br />
l’intissé soit en accord avec celui du vinyle et que<br />
le pourcentage de fibres utilisées soit suffisant pour<br />
garantir une bonne résistance… deux gages de<br />
qualité. Pour les vinyles non encollés sur intissé,<br />
il faut prévoir une détrempe d’au moins 5 minutes.<br />
HISTOIRE DE RACCORDS<br />
Les différents types de raccords sont indiqués au<br />
dos des revêtements. La mention raccord droit<br />
est suivie d’une mention de cm qui indique que le<br />
motif se répète tous les X centimètres. Pour les raccords<br />
sautés, deux indications en cm indiquent<br />
que les lés adjacents doivent être décalés verticalement<br />
en ajoutant la hauteur du raccord et la<br />
hauteur du décalage. L’indication lé inversé signifie<br />
qu’il faut intervertir deux lés adjacents. Autre<br />
critère de réussite de la pose : l’utilisation d’une<br />
colle en adéquation avec le type de vinyle choisi.<br />
Sachez aussi que certains produits facilitent la dépose<br />
du revêtement en cas de rénovation, ce qui<br />
n’est pas négligeable.<br />
décorer Mémento<br />
Les vinyles muraux hissent les couleurs<br />
Sylvie Lenormand<br />
De gauche à droite :<br />
De gros motifs floraux dessinés avec humour<br />
dans des teintes pastel et poudrées,<br />
c’est ce que propose ce papier peint vinyle.<br />
14,90 € le rouleau de 52 cm x 10 m.<br />
Flowering Rose. Graham & Brown<br />
Ce papier peint vinyle mat est une gravure<br />
incroyable où se dessine en relief le poil<br />
de l’animal. Façon zèbre pour Tanzania.<br />
Native. Elitis<br />
Directement inspirés des seventies, ces vagues<br />
verticales ondulent pour donner du relief<br />
au mur. 36 € le rouleau de 10 x 0,52 m.<br />
Tempo. Lutèce<br />
CLIN D’ŒIL…<br />
Pensez également à l’adhésif décoratif, un produit<br />
vinyle lui aussi. Avant, il était plutôt réservé<br />
aux petites surfaces ou aux frises mais est aujourd’hui<br />
devenu un véritable revêtement mural<br />
dans la mesure où l’on trouve désormais des<br />
adhésifs de fortes épaisseurs, résistants, traités<br />
anti-rayures qui imitent les matériaux nobles à<br />
l’identique des papiers peints.<br />
Pour preuve, ces effets inox<br />
brossés à décliner sans modération<br />
dans les cuisines<br />
contemporaines.<br />
Bluffant, cet adhésif vinyle<br />
imite à la perfection l’inox<br />
brossé. À utiliser en ponctuation<br />
sur un seul des murs<br />
de la pièce ou par touches<br />
afin d’illuminer l’espace.<br />
Cinq effets métalliques.<br />
20 € le rouleau de 1,50 x<br />
45 cm. Softmétal. Vénilia<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 67<br />
Printemps 2007
valoriser<br />
Porte tiercée Louis XIII<br />
surmoulurée en chêne<br />
et patinée. Équipée<br />
d’une serrure 3 points.<br />
3 200 € HT<br />
Boiseries et décorations<br />
De gauche à droite :<br />
Le bois permet de nombreuses sculptures comme<br />
ici avec ces motifs Louis XIV. Porte en noyer.<br />
À partir de 12 500 € HT. Boiseries et décorations<br />
Cette double porte entièrement sculptée<br />
d’inspiration Louis XV Rocaille est en noyer<br />
et munie de deux heurtoirs têtes de lion.<br />
18 300 € HT. Boiseries et décorations<br />
Produit bouche-pores, huile cire, patine à céruser<br />
sont autant de produit à disposition pour rénover,<br />
entretenir ou transformer vos portes anciennes.<br />
Le secret de l’ébéniste de Syntilor<br />
68 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
La touche finale avec une<br />
Les portes anciennes en bois massif apportent un cachet<br />
incomparable aux <strong>maison</strong>s. Si elles promettent naturellement<br />
un bon niveau d’isolation, elles réclament un soupçon<br />
d’entretien pour mieux traverser les ans et nécessitent parfois<br />
quelques réparations.<br />
Sylvie Lenormand<br />
La porte d’entrée est la carte d’identité de la<br />
<strong>maison</strong>. Elle joue avant tout un rôle esthétique,<br />
son style et sa forme sont le reflet de<br />
vos goûts. Lien indiscutable entre l’extérieur et<br />
l’intérieur, la porte doit aussi être performante à<br />
plusieurs niveaux : sur le plan thermique, phonique<br />
et de sécurité. C’est pour cela que l’on a tendance<br />
à opter de plus en plus souvent pour des<br />
produits de la nouvelle génération, en bois, PVC<br />
ou alu, techniquement irréprochables. Mais sur le<br />
plan esthétique, rien ne vaut une traditionnelle<br />
porte en bois massif. Les véritables portes anciennes<br />
se font rares et on les “dégotte” souvent<br />
auprès des antiquaires ou des spécialistes de<br />
matériaux anciens.<br />
Certains fabricants sont également spécialisés<br />
dans la reproduction de portes anciennes, réalisées<br />
dans la plus pure tradition par des ébénistes<br />
de talent. Côté décor, elles s’inspirent des critères<br />
esthétiques de la région dans laquelle elles ont été<br />
imaginées. Formes et dimensions sont donc très<br />
différentes d’un modèle à l’autre. Par exemple, sur<br />
certaines portes sont sculptés des symboles ou<br />
des armes locales. On retrouve également des<br />
moulures ou des frises en vogue à l’époque de la<br />
création de la porte. Style Louis XIII, Louis XIV ou<br />
Renaissance, les portes affichent leur histoire et<br />
s’exposent en un ou deux vantaux. Leur constitution<br />
diffère d’ailleurs selon leur région d’origine ;<br />
elle est principalement due à un problème purement<br />
fonctionnel. Par exemple, dans la partie méridionale<br />
de la France on avait tendance à préférer les<br />
portes pleines pour conserver la fraîcheur ; dans<br />
les régions nordiques, on préférait les portes semivitrées<br />
pour apporter un peu plus de luminosité.<br />
PRÉCIEUSES MAIS<br />
FONCTIONNELLES<br />
Ces portes anciennes<br />
ou à l’ancienne réalisées<br />
en bois massif<br />
(chêne, hêtre, noyer, châtaignier), parfois mais plus<br />
rarement en résineux, sont accueillantes, sensuelles<br />
et chaleureuses. Le bois se prête à toute forme de
porte d’entrée ancienne<br />
Porte renaissance en chêne doublée tilleul<br />
avec heurtoir. 4 580 € HT.<br />
Boiseries et décorations<br />
créativité, ce qui a permis de réaliser des cintrages,<br />
des sculptures, des moulures… et les motifs les plus<br />
originaux. Les portes comportent souvent des poignées<br />
ou des heurtoirs gravés en bronze qui accentue<br />
leur aspect noble et imposant. Évidemment,<br />
les panneaux ne comportent pas d’âme isolante<br />
comme les produits plus modernes mais le bois<br />
est naturellement isolant et réduit la formation de<br />
pont thermique donc pas de condensation. Autant<br />
de qualités pour combiner esthétisme et fonctionnalité.<br />
Il faut savoir aussi que les bois durs se<br />
patinent au fil du temps et savent garder toute leur<br />
expression si on s’en occupe juste un peu.<br />
Paradoxalement, ils subissent de plein fouet les<br />
variations climatiques et finissent par jouer… le<br />
défaut de leurs qualités !<br />
Choisir une porte en bois fabriquée traditionnellement<br />
à la manière des ébénistes ou trouver l’objet<br />
rare (une vraie porte ancienne patinée datant du<br />
XIX e siècle, par exemple) c’est donc se contraindre<br />
à l’entretenir et à la bichonner, parfois à la réparer.<br />
Cette porte double vantaux de style<br />
Renaissance, datant du XIX e siècle,<br />
en bois résineux, a été entièrement<br />
restaurée. Décor cadres moulurés,<br />
frises végétales, frontons triangulaires<br />
et heurtoirs tête de lion en bronze<br />
la caractérisent.<br />
Origines<br />
valoriser Mémento<br />
Cette porte semi-vitrée dispose<br />
d’une grille ouvragée en véritable<br />
travail de ferronnerie forgée.<br />
Elle est en chêne sablé patiné<br />
et comporte deux parties tiercées.<br />
9 150 € HT.<br />
Boiseries et décorations<br />
COMMENT RESTAURER UNE PORTE<br />
ANCIENNE ?<br />
Tout dépend de l’état dans lequel vous récupérez votre porte ancienne.<br />
Si elle est simplement tachée, un bon décrassage sera suffisant.<br />
Si le vernis est écaillé, la cire encrassée et noircie, il faut alors<br />
se lancer dans un fastidieux travail de décapage et parfois de ponçage.<br />
Parfois, il existe quelques petites fissures ou rayures qui nécessitent<br />
soit l’utilisation d’un feutre de rayures, soit celle d’une cire à reboucher.<br />
Enfin, n’hésitez pas à utiliser un produit bouche-pores qui a pour fonction de fermer les fibres du bois. En fait, en<br />
formant un film lisse en surface, il évite au produit de finition que vous appliquerez – cire, vernis, huile – d’être<br />
absorbé et de perdre ses qualités. Le choix de la finition est enfin fonction de l’usage de l’objet. En l’occurrence,<br />
une porte d’entrée est soumise aux intempéries. Mieux vaut donc utiliser un produit qui nourrit le bois en profondeur<br />
et qui l’imperméabilise comme le vernis ou l’huile cire qui propose une finition plus naturelle.<br />
Certaines lasures sous forme de gel sont aussi très faciles à appliquer et moins contraignantes qu’un vernis. Pour<br />
conserver toute son identité à votre porte, optez pour une tonalité la plus proche possible de celle de la porte<br />
en état, mais oubliez les lasures incolores qui laissent passer les UV. Enfin, préférez des produits de qualité que<br />
bon nombre de spécialistes du bois proposent. Ils sont peut-être un peu plus chers mais beaucoup plus efficaces<br />
et protègent sans dénaturer.<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 69<br />
Printemps 2007
préserver<br />
L’eau claire et limpide de la piscine<br />
Le début du printemps, lorsque la température de l’eau atteint environ 12°C, est le moment idéal pour réactiver<br />
votre piscine. Si l’hivernage a été correctement effectué (voir Faire Faire 43), la remise en service sera facilitée.<br />
Si vous avez pratiqué l’hivernage actif qui consiste à laisser la filtration en service<br />
réduit, il n’y a pas de véritable remise en route à <strong>faire</strong>. Cette formule est de<br />
plus en plus souvent utilisée car elle évite le risque de grippage de la pompe.<br />
• Brosser les parois et passer l’aspirateur au fond pour éliminer les éventuels<br />
dépôts.<br />
• Effectuer un contre-lavage du filtre.<br />
• Baisser légèrement le niveau pour nettoyer la ligne d’eau avec un produit<br />
liquide (Reva-Net de Mareva…) ou en pulvérisateur en cas de dépôts calcaires<br />
(Reva-Net Gel de Mareva…).<br />
• Réaliser un traitement choc avec un<br />
produit adapté (Easy Clear C de<br />
Waterair, Revatop+ de Mareva…)<br />
pour traiter rapidement les eaux troubles<br />
ou vertes.<br />
• Filtrer en continu pendant 48 heures<br />
pour assainir l’eau.<br />
• Contrôler le pH et l’ajuster entre 7 et<br />
7,4 (Easy Minus ou Easy Plus de<br />
Waterair…).<br />
Si vous avez pratiqué un hivernage<br />
total avec arrêt de la filtration :<br />
• Rétablir le niveau de l’eau.<br />
• Retirer à l’épuisette les grosses impuretés<br />
au fond du bassin.<br />
• Vérifier que l’arbre du moteur de la<br />
pompe tourne librement, l’amorcer et<br />
vérifier que la filtration fonctionne correctement.<br />
• Passer le balai aspirateur au fond de<br />
la piscine.<br />
• Arrêter la filtration et procéder à un<br />
traitement choc.<br />
Puis, comme ci-dessus, brosser les<br />
parois, laisser la filtration fonctionner<br />
en continu, corriger le pH.<br />
ENTRETIEN MANUEL<br />
HEBDOMADAIRE<br />
EN HAUTE SAISON<br />
• Régler le temps de filtration en fonction<br />
de la température de l’eau : il doit<br />
être égal à la température de l’eau divisée<br />
par deux. Ne pas hésiter à l’allonger<br />
un peu pour <strong>faire</strong> une économie<br />
de produits. Ne pas oublier que,<br />
plus l’eau est chaude, plus elle est<br />
difficile à maîtriser.<br />
• Laver le filtre à sable et à diatomite<br />
à contre-courant et le filtre à cartouche<br />
au jet d’eau. Rajouter de l’eau après<br />
un lavage à contre-courant (pour le<br />
nettoyage : Filtershock de Bayrol…).<br />
70 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
TRAITEMENT ET NETTOYAGE AUTOMATIQUES<br />
• Nettoyer la ligne d’eau, les parois et le fond avec des produits adaptés et<br />
un appareil automatique, ce qui empêche la fixation des algues et leur développement.<br />
• Contrôler le pH de l’eau avec une trousse d’analyse ou un spectrophotomètre<br />
(Easy Test de Waterair…). Le contrôler deux fois dans la semaine s’il<br />
fait très chaud, orageux ou si les baigneurs sont nombreux.<br />
• Désinfecter l’eau et lutter contre les algues en mettant un produit désinfectant<br />
(chlore, brome, PHMB, oxygène actif), doublé éventuellement d’un algicide<br />
qui a un rôle préventif (Chlorite Plus<br />
de Bayrol…).<br />
• Faire une désinfection choc de l’eau<br />
si la température devient très élevée,<br />
s’il y a beaucoup de monde, si l’eau<br />
se trouble. Sinon, une désinfection<br />
choc tous les 15 jours suffit.<br />
Doc. Polaris<br />
Il est possible d’automatiser un certain nombre de fonctions pour ne plus vous en soucier<br />
; toutefois, ces facilités ne dispensent pas du nettoyage de la ligne d’eau, du bassin<br />
et du filtre :<br />
• analyse du pH avec des régulateurs automatiques qui vont ensuite ajouter un produit<br />
correctif.<br />
• désinfection de l’eau et lutte contre les algues avec un système d’électrolyse de sel,<br />
d’ozone, de rayons UV ou un appareil automatique de dosage du chlore ou du brome.<br />
Les systèmes de dosage automatiques peuvent même transmettre leurs informations<br />
par SMS grâce à un module GSM. Il suffit alors de renvoyer un SMS pour paramétrer et<br />
commander à distance la régulation (Bayrol).<br />
Pour limiter l’entretien manuel, un balai automatique ou un petit robot peuvent nettoyer<br />
les parois et le fond du bassin tranquillement à votre place.<br />
Les balais à aspiration ou à pression ne dispensent pas d’un nettoyage manuel dans les<br />
recoins.<br />
Les robots nettoient de façon plus complète : ils peuvent être télécommandés pour être<br />
guidés dans les endroits encore sales (Squirrel Idéa de Bayrol, Tiger Shark de Waterair,<br />
Cybernaut NT de Zodiac…).<br />
À noter pour se faciliter la vie<br />
• Les produits prédosés en fonction de<br />
la taille de la piscine. Plus de question à<br />
se poser quant à la bonne dose (Revacil<br />
de Mareva, Baquacil de Arch…).<br />
• Les produits multifonction qui désinfectent<br />
l’eau et ont une action algicide<br />
et clarifiante. Ils sont de plus en plus souvent<br />
prédosés (Multibloc, Multilong et<br />
Varitab de Bayrol, Easy Quattro de<br />
Waterair, traitement complet en diffuseur<br />
flottant de Marina…).<br />
ENTRETIEN PÉRIODIQUE<br />
• Surveiller la clarté de l’eau en mettant<br />
un floculant – environ toutes les<br />
trois semaines – qui va agglutiner les<br />
micro-particules pour qu’elles se rassemblent<br />
dans le filtre à sable. Toutes<br />
les recommandations sur la floculation<br />
ne sont valables qu’en présence<br />
d’un filtre à sable. Les autres filtres,<br />
plus fins, n’en ont pas besoin.<br />
• Lutter contre le tartre qui détériore<br />
l’installation. Choisir un produit désinfectant<br />
comprenant un séquestrant<br />
du calcaire, c’est plus simple. Sinon<br />
traiter avec un anti-calcaire au printemps<br />
et une fois en cours de saison.<br />
• Détartrer le filtre à sable tous les<br />
deux mois et en profondeur une fois<br />
par an (de préférence à l’automne ou<br />
au printemps).<br />
Françoise Sauvan
offre est pléthorique et la frontière parfois floue.<br />
L’ Cela commence au niveau de la clientèle visée.<br />
La plupart des négociants et des grossistes<br />
généralistes servent le particulier à des tarifs en<br />
principe moins attractifs qu’ils ne le feraient pour<br />
un artisan ou une entreprise. La discussion reste<br />
néanmoins possible, y compris l’acceptation d’une<br />
ouverture de compte, lorsqu’il s’agit d’achats importants<br />
étalés sur une période un peu longue.<br />
À l’inverse, les grandes surfaces de bricolage,<br />
communément appelées GSB, cherchent à séduire<br />
l’artisan, en lui offrant des remises et des ouvertures<br />
de compte avec paiement différé en fin de mois.<br />
Chez les spécialistes, la clientèle est mixte et multiple.<br />
Dans le show-room des négociants en carrelage<br />
sanitaire, en revêtements de sol, en menuiserie<br />
ou en aménagement intérieur, on croise<br />
des entreprises qui s’approvisionnent, des particuliers<br />
qui viennent acheter des produits pour les<br />
poser eux-mêmes, mais aussi des particuliers qui<br />
se déplacent avec leur artisan pour <strong>faire</strong> leur choix.<br />
CRITÈRES MULTIPLES<br />
L’autre variante concerne la spécialisation du<br />
négociant. En effet, on trouve chez les généralistes<br />
tous les produits courants de gros œuvre et<br />
de second œuvre. La différence par rapport à un<br />
spécialiste se situe dans un choix moindre, un stock<br />
plus limité, et parfois des conseils moins pointus.<br />
Pour prendre un cas concret, si vous souhaitez<br />
vous <strong>faire</strong> conseiller sur l’achat d’un parquet massif<br />
en bois exotique, à lames larges et destiné à un<br />
lieu de fort passage, orientez-vous vers un spécialiste<br />
du parquet. A contrario, un parquet contrecollé<br />
en chêne et verni en usine sera distribué et<br />
stocké dans toutes les enseignes généralistes.<br />
Un dernier critère, et non des moindres, est celui des<br />
heures et des jours d’ouvertures. Globalement, les<br />
négoces visant les professionnels sont fermés le<br />
week-end, quelques-uns sont néanmoins ouverts le<br />
samedi matin. Les enseignes tournées vers le grand<br />
public sont toujours ouvertes le samedi. Certaines<br />
le sont aussi le dimanche, en fonction des choix de<br />
l’enseigne, mais aussi de la réglementation locale.<br />
LES GSB AU CAS PAR CAS<br />
Les GSB ouvertes le week-end répondent parfaitement<br />
aux contraintes du particulier, plus disponible<br />
le samedi et le dimanche. Prises dans leur en-<br />
semble, les GSB sont d’abord orientées vers le second<br />
œuvre et l’aménagement intérieur. Pourtant,<br />
certaines “cours des matériaux” peuvent concurrencer<br />
en choix et en stock des négociants généralistes.<br />
Ces cours accessibles en voiture sont également<br />
très pratiques puisqu’elles évitent des<br />
manutentions fastidieuses. De plus, si votre véhicule<br />
n’est pas adapté aux charges à transporter<br />
ou que vous craigniez de le détériorer, des utilitaires<br />
de 3,5 tonnes aménagés en fourgon ou équipés<br />
d’une benne sont à votre disposition.<br />
Ces espaces sont bien adaptés aux travaux lourds<br />
d’aménagement, en extérieur comme en intérieur.<br />
On y trouve en effet briques, parpaings, béton cellulaire<br />
et accessoires, du sable, du gravier, et différents<br />
types de mortiers. Les cours de matériaux<br />
stockent également les plaques et carreaux de plâtre,<br />
les enduits décoratifs ainsi que tous types d’isolants.<br />
Le bois est également décliné en bastaings,<br />
chevrons, liteaux… sans oublier les produits destinés<br />
à l’aménagement des jardins.<br />
UN CONSEIL ENCORE INÉGAL<br />
Les bricoleurs “lourds” et les professionnels ont<br />
longtemps estimé que le conseil technique était le<br />
“Talon d’Achille” des GSB. Ce constat n’est plus<br />
toujours vrai, on y rencontre de vrais spécialistes<br />
capables d’orienter le client en fonction de son besoin.<br />
Tout dépend néanmoins de l’enseigne, du<br />
magasin et de la personnalité de votre interlocuteur.<br />
Malgré les progrès réalisés, des carences en terme<br />
de conseils techniques restent possibles. Pour résumer,<br />
approvisionnez-vous en GSB en ayant déjà<br />
une idée précise du type de produit à acheter.<br />
Si vous ne maîtrisez pas le sujet, allez d’abord rendre<br />
visite à un négociant généraliste ou spécialisé<br />
selon le cas, quitte à retourner ensuite dans une<br />
GSB pour comparer les prix et l’étendue du choix.<br />
PRESTATIONS COMPLÈTES<br />
De plus en plus, les GSB – mais aussi des enseignes<br />
plus spécialisées – proposent un service<br />
de pose généralement assurée par des artisans<br />
qui passent un contrat avec l’enseigne. Ils sont référencés<br />
et qualifiés pour des interventions précises.<br />
Pour le particulier, cette formule présente<br />
l’avantage d’avoir af<strong>faire</strong> à un interlocuteur unique,<br />
sans devoir rechercher une entreprise, demander<br />
des devis, les obtenir, et espérer que les travaux<br />
trouver Mémento<br />
Les réseaux de rénovation de l’habitat<br />
Vous devez acheter des matériaux de gros œuvre, <strong>faire</strong> re<strong>faire</strong> votre cuisine, remplacer vos volets ou encore<br />
<strong>faire</strong> poser un parquet… Entre les négociants généralistes, les spécialistes, les grandes surfaces de bricolage<br />
et les réseaux de franchise, le choix s’avère parfois difficile.<br />
Gérard Guérit<br />
se fassent un jour. Le recul sur ces formules “tout<br />
compris” est maintenant assez important pour pouvoir<br />
affirmer leur validité, même si certains artisans<br />
expriment parfois des griefs vis-à-vis de ces politiques,<br />
qu’ils perçoivent comme une concurrence<br />
déloyale.<br />
Ces formules sont très prisées pour les travaux<br />
d’aménagement de cuisines, de salles de bains ou<br />
les remplacements de menuiseries. Cette démarche<br />
s’étend à des enseignes éloignées du négoce<br />
puisque, par exemple, le leader suédois du<br />
meuble en kit propose ce type de prestation clef en<br />
main pour ses cuisines.<br />
CHERS RÉSEAUX DE FRANCHISE<br />
Dans le domaine de l’aménagement et du remplacement,<br />
les réseaux de franchise prennent une<br />
importance croissante. Ces magasins installés dans<br />
des centres commerciaux ou en ville sont spécialisés<br />
dans les changements de fenêtres, les aménagements<br />
de cuisine, l’installation de stores…<br />
L’organisation de ces structures est très commerciale,<br />
avec ses avantages et ses limites. Leur premier<br />
atout est une rapidité de réaction que l’on a<br />
oublié avec l’entreprise classique. Le second argument,<br />
c’est un catalogue en général bien présenté,<br />
clair et permettant de satis<strong>faire</strong> à tous les besoins.<br />
Le revers de la médaille, c’est justement leur<br />
orientation commerciale. Elles poussent d’abord à<br />
vous <strong>faire</strong> dépenser un maximum, le conseil technique<br />
passant au second plan. Le second inconvénient,<br />
ce sont des prix généralement élevés<br />
lorsqu’on les compare au devis d’un artisan.<br />
Faire appel à ces réseaux implique un minimum<br />
de connaissances techniques qui permettent de tenir<br />
tête à un interlocuteur qui est d’abord là pour<br />
vendre. Ensuite, vous obtiendrez plus facilement<br />
des prix attractifs si vous avez des talents de négociateur,<br />
ce qui n’est pas forcément inné. Sachez<br />
que les devis de ces enseignes partent sur des<br />
marges souvent élevées, et qu’engager une discussion<br />
sur une remise qui peut être importante<br />
fait partie du “jeu” (n’oubliez pas la TVA à 5,5 %).<br />
Si ces méthodes ne sont pas les vôtres, tournezvous<br />
vers l’entreprise classique. Les rapports seront<br />
plus simples, les prix souvent inférieurs. Il restera<br />
ensuite à vous armer de patience face à des<br />
entreprises qui manquent de personnel qualifié et<br />
sont souvent longues à réagir.<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 71<br />
Printemps 2007
Mémento<br />
Après <strong>Réponses</strong> Bain, Faire Faire et <strong>Réponses</strong><br />
Cuisine, notre groupe d’édition a lancé en<br />
fin d’année dernière, un quatrième titre :<br />
Copropriété & Travaux. Déclinaison originale<br />
du concept de Faire Faire, cette revue inédite<br />
s’adresse en priorité aux syndics et aux associations<br />
de copropriétaires qui souhaitent<br />
<strong>faire</strong> réaliser des travaux d’entretien ou de rénovation<br />
dans leurs immeubles. Bien souvent,<br />
les professionnels compétents et disponibles<br />
manquent pour répondre dans les<br />
délais à des appels d’offre parfois complexes.<br />
Copropriété & Travaux a inscrit dans sa ligne<br />
éditoriale la création d’un dialogue intelligent<br />
et constructif entre ces différents interlocuteurs.<br />
Souhaitons-lui longue vie…<br />
72 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
s’informer<br />
À VISITER<br />
Le grand rendez-vous<br />
de la construction bois<br />
rassemblera à Grenoble<br />
plus de 200 exposants<br />
dans les domaines de la<br />
construction bois mais<br />
également des énergies<br />
renouvelables.<br />
Réchauffement du climat, hausse du coût des énergies fossiles, incitations<br />
fiscales et subventions des collectivités territoriales : cette combinaison<br />
de facteurs a pour résultat une hausse spectaculaire du parc<br />
des appareils utilisant les énergies renouvelables avec des taux de<br />
progression de deux à trois chiffres. Qu’il s’agisse de bois énergie (et<br />
en particulier le chauffage automatique au bois) ou d’énergie solaire<br />
(chauffe-eau, centrale photovoltaïque, pompe à chaleur géothermique),<br />
ces quatre jours vous permettront de <strong>faire</strong> un tour complet des solutions<br />
techniques ainsi que des aides financières et des crédits d’impôt.<br />
Tél. 04 76 39 66 00 – www.salondubois.com<br />
Rendez-vous incontournable<br />
des fans de la <strong>maison</strong>, la<br />
Foire de Paris, millésime<br />
2007, reprend, en les améliorant<br />
d’année en année,<br />
tous les grands thèmes qui<br />
ont fait le succès de cette<br />
manifestation pas comme<br />
les autres. Trois sujets réellement<br />
d’actualité devraient<br />
retenir votre attention : les<br />
solutions rénovation et l’univers<br />
de la piscine dans le<br />
hall 1 ainsi que tout le secteur “chauffage, climatisation et traitement<br />
de l’eau” dans le hall 2. Préparez vos bonnes “baskets” et le sac à dos<br />
ad hoc !<br />
Paris Expo – Porte de Versailles – www.foiredeparis.fr<br />
À LIRE<br />
SUR LE NET<br />
www.desvres.com<br />
Désormais, le portail Internet de<br />
Desvres est conçu pour centraliser<br />
toutes les informations des différentes<br />
activités du groupe et<br />
pour diriger le visiteur vers les<br />
deux sites spécialement dédiés aux<br />
colles et aux carrelages. Pour ces<br />
derniers, par exemple, le fabricant<br />
a mis en ligne ses plus belles collections<br />
de céramiques dans des<br />
ambiances uniques et animées. Classées en deux catégories “Habillez vos murs”<br />
et “Le design à vos pieds”, vous pouvez ainsi visualiser les gammes de carrelage<br />
en grès, faïences et mosaïques. S’y ajoutent des conseils personnalisés présentés<br />
sous forme d’encadrés courts et de visuels animés.<br />
www.salledebains-selles.fr<br />
Imaginez votre salle de bains selon votre style<br />
de vie… Avant-gardiste, nostalgique, contemporain,<br />
urban ou Royan sont les cinq familles proposées<br />
par le nouveau site Internet de Selles.<br />
Si vous souhaitez seulement changer le lavabo,<br />
optez pour une vasque tendance ou rêvez d’une<br />
nouvelle baignoire, la recherche par types de<br />
produits répondra à votre attente. Côté réseau, une carte des salles d’exposition et<br />
des distributeurs français permet de situer le revendeur le plus proche de chez vous.<br />
RÉGLEMENTATION<br />
est enfin fait ! Le 25 janvier dernier, le Sénat a adopté<br />
C’ la proposition de loi sur l’installation obligatoire<br />
des détecteurs de fumée dans les habitations privatives.<br />
Première cause de mortalité des enfants de moins de 5<br />
ans en France, les incendies domestiques ont doublé ces<br />
20 dernières années et font tous les ans 10 000 victimes<br />
dont 460 décès (source : InVS). Et pourtant, nombreuses<br />
sont les instances qui ont pris la mesure du danger et multiplient<br />
les initiatives d’information et de prévention. À noter que<br />
moins de 3 % des ménages français ont équipé leur habitation d’un DAAF, alors<br />
que le taux d’équipement atteint 98 % en Norvège, 95 % aux États-Unis, 89 % au<br />
Royaume-Uni, 50 % aux Pays-Bas. N’hésitez plus à vous équiper surtout quand on<br />
sait que leur prix est vraiment abordable… (moins de 20 €).<br />
Limiter l’accès à la piscine aux très jeunes enfants<br />
par l’installation de systèmes de sécurité<br />
(abris, alarmes, barrières ou couvertures) est un<br />
moyen souvent sûr de prévenir les risques d’accident.<br />
Outre une surveillance assidue assurée<br />
par les adultes, apprendre à nos chers bambins les<br />
rudiments de natation pour se familiariser avec<br />
l’eau est certainement la meilleure solution pour<br />
éviter une tragédie. Piscines Carré Bleu vient<br />
d’éditer un livret mettant en scène Poxi, un gentil<br />
personnage qui s’adresse aux enfants pour leur<br />
apprendre les usages de la piscine en s’amusant.<br />
Disponible gratuitement chez tous les revendeurs de la marque.<br />
Empruntez à 1,5 %<br />
Le prêt Pass-Travaux® (plafonné à 8 000 €) proposé par le GIC, finance la plupart des travaux<br />
du logement : agrandissement, remise aux normes, décoration… Les chantiers de copropriété<br />
votés en assemblée (installation d'ascenseurs, ravalement, chauffage, parties communes<br />
et escaliers, aires de jeux…), ainsi que les travaux d'accessibilité et d'adaptation du<br />
logement pour les personnes handicapées physiques, les personnes âgées ou à mobilité réduite.<br />
Sont expressément exclus les travaux portant sur les surfaces non habitables des parties<br />
privatives (garage, piscine, jardin, cave…), les installations de mobilier et d’électroménager<br />
(placard, cuisine intégrée…). Les conditions d’obtention du prêt sont simples et rapides<br />
en consultant le site Internet ou en appelant l’une des 12 permanences régionales.<br />
Pour plus de renseignements : www.gicdirect.fr ou www.gic.fr
Faites appel,<br />
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Qualifiée Qualisport,<br />
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Liste des entreprises sur site : www.qualisport.fr - Mail : qualisport@wanadoo.fr - Tél. 01 53 33 84 90<br />
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d’information<br />
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service lecteur<br />
(carte réponse)<br />
et consultez nos<br />
magazines sur notre<br />
kiosque en ligne :<br />
www.reponses<strong>maison</strong>.com
courrier<br />
Construire, rénover ou embellir vous impose des devoirs mais vous ouvre<br />
aussi des droits. Cet environnement juridique concerne non seulement<br />
vos rapports avec les professionnels, mais aussi avec votre voisinage.<br />
Élagage d’une branche de l’arbre d’un voisin, partage des frais de réparation<br />
d’un mur mitoyen, droit d’échafaudage sur la propriété voisine…<br />
À chacune de ces questions, <strong>faire</strong> <strong>faire</strong> vous donne la réponse.<br />
J<br />
J<br />
D<br />
e vais souscrire un emprunt pour acheter un logement.<br />
Étant assez pressé, puis-je accepter tout de suite l’offre<br />
de prêt ?<br />
En aucun cas. La Loi de 1979 impose un délai de dix jours entre l’offre<br />
et l’acceptation du prêt. Et vous ne pouvez pas renoncer à cette disposition<br />
protectrice. Le non-respect de ce délai entraîne la nullité<br />
du contrat. La Cour de cassation a même une fois annulé un contrat<br />
deux ans après sa signature, et alors même que le débiteur ne faisait<br />
état d’aucun préjudice. (9 décembre 1997)<br />
e vends ma résidence principale. Serai-je exonéré d’impôt<br />
sur les plus-values ?<br />
Ces plus-values sont effectivement exonérées. Normalement, le logement<br />
doit être occupé par son propriétaire depuis la date d’acquisition.<br />
À défaut, l’administration exige un délai d’au moins cinq ans<br />
entre l’emménagement et la vente. Toutefois, aucune condition de<br />
durée n’est exigée quand le contribuable justifie de circonstances exceptionnelles<br />
: mutation, mariage, maladie, etc. Ces motifs sont appréciés<br />
de façon très libérale sauf cas manifestement abusifs (spéculation,<br />
occupation fictive, etc.). Mais l’occupation doit être effective<br />
au moment de la vente, sous réserve d’un délai de quelques mois<br />
correspondant au temps de négociation. Au-delà d’un an, vous devrez<br />
justifier de circonstances particulières (état du marché, etc.).<br />
ans quelles conditions un copropriétaire peut-il<br />
“privatiser” une partie commune à usage exclusif ?<br />
Une assemblée générale avait autorisé, à la majorité des voix, un<br />
copropriétaire à construire une véranda sur un jardin, partie commune<br />
dont il avait la jouissance exclusive. La Cour de cassation a rappelé<br />
que les travaux qui aboutissent à une véritable “appropriation”<br />
d’une partie commune exigent la majorité de deux tiers, même s’il<br />
s’agit d’un lot à usage exclusif. (Arrêt du 8 novembre 2006)<br />
74 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
réalisées en partenariat avec le magazine “IMMOPRATIQUE”<br />
L<br />
U<br />
S<br />
a remise de l’avant-contrat par l’agent immobilier suffitelle<br />
pour <strong>faire</strong> courir le délai de rétractation dont bénéficie<br />
l’acheteur ?<br />
On sait que l’acheteur non professionnel d’un logement bénéficie d’un<br />
délai de rétractation à compter de la signature de l’avant-contrat.<br />
Ce délai court à compter du lendemain de la présentation de la lettre<br />
recommandée avec accusé de réception notifiant l’acte ou de sa remise<br />
par un huissier ou un notaire. Dans une réponse ministérielle,<br />
l’administration a précisé que la remise directe de l’acte contre récépissé<br />
par le vendeur ou l’agent immobilier ne faisait pas courir le<br />
délai de rétractation dans la mesure où il ne présentait pas les mêmes<br />
garanties. (Joan, 5 octobre 2004)<br />
ne association de riverains peut-elle contester la validité<br />
d’un permis de construire délivré par la mairie ?<br />
Depuis la loi du 13 juillet 2006, une association ne peut contester<br />
en justice un permis de construire que si ses statuts ont été déposés<br />
en préfecture avant que la demande de permis soit affichée en<br />
mairie. En outre, si les constructions ne respectent pas les prescriptions<br />
du permis de construire, aucune contestation ne pourra<br />
être introduite passé un délai de dix ans, sauf exceptions.<br />
uis-je engagé si mon conjoint souscrit un emprunt pour<br />
acheter un bien immobilier ?<br />
Sous le régime légal de la communauté, le conjoint qui souscrit un<br />
emprunt ne peut engager les biens communs qu’avec le consentement<br />
exprès de l’autre conjoint. Le fait que ce dernier ait signé une<br />
fiche de renseignements jointe au formulaire du prêt ne peut être assimilable<br />
à un accord en bonne et due forme. Dès lors que l’acte de<br />
prêt est signé par un seul conjoint, les biens communs ne sont pas<br />
engagés. (Cour de cassation, arrêt du 28 novembre 2006)
J’<br />
L’<br />
L<br />
E<br />
habite le rez-de-chaussée d'une copropriété.<br />
Dois-je participer aux frais d'installation d'un ascenseur ?<br />
La décision d'installer un ascenseur dans une copropriété est prise<br />
par l'assemblée générale selon les règles de majorité fixées par la<br />
loi du 10 juillet 1965. Vous pourrez participer aux votes, mais vous<br />
n'aurez, de toutes façons, rien à payer, ni pour l'installation, ni pour<br />
le fonctionnement de l'ascenseur.<br />
En effet, la répartition des frais est effectuée en fonction du surcroît<br />
de confort et de la plus-value potentielle retirée par chaque propriétaire.<br />
En pratique, la quote-part de la copropriété est multipliée par un<br />
coefficient d'étage. Exemple : les propriétaires du 5 e étage pourront<br />
prendre en charge le quart du coût alors que ceux du 1 er étage ne<br />
paieront que 5 %. En revanche, vous pouvez avoir à participer si l'ascenseur<br />
dessert le sous-sol ou les parkings.<br />
intégration d’une cuisine équipée dans un logement<br />
achevé depuis plus de trois ans est-elle considérée comme<br />
une dépense d’amélioration ?<br />
Oui, a répondu le tribunal administratif de Dijon, pour qui cette dépense<br />
est donc déductible des revenus fonciers, bien que le mobilier<br />
acheté soit ainsi intégré à la construction. (28 février 2006)<br />
a garantie des vices cachés exige-t-elle que l’acheteur<br />
vérifie l’ensemble du bien avant de signer ?<br />
En principe oui. Mais une af<strong>faire</strong> récente montre les limites de ce principe.<br />
L’acheteur d’une <strong>maison</strong> dont les combles étaient infectés par<br />
des insectes xylophages avait demandé des dommages et intérêts<br />
sur la base de la garantie des vices cachés. Dans un premier temps,<br />
une Cour d’appel avait donné raison au vendeur en soulignant que<br />
l’acheteur aurait dû visiter les combles, dont l’accès était difficile<br />
mais pas impossible, et se <strong>faire</strong> assister par un expert. Une décision<br />
censurée par la Cour de cassation : on ne peut exiger d’un acheteur<br />
non spécialiste de se <strong>faire</strong> assister par un expert, ni lui imposer<br />
une visite acrobatique de toutes les parties de la <strong>maison</strong>. Un vice est<br />
légalement “caché” quand il ne peut être découvert par un profane<br />
dans des conditions normales d’examen.<br />
(Cour de cassation, arrêt du 27 octobre 2006)<br />
n tant que propriétaire, est-ce que je peux bénéficier d’une<br />
exonération de taxe foncière si mon local n’est pas loué ?<br />
Un propriétaire peut bénéficier d’une exonération temporaire de taxe<br />
foncière quand un local destiné à la location reste vacant pendant<br />
plus de trois mois. À condition que cette vacance soit totalement indépendante<br />
de sa volonté. Ce qui n’est pas le cas lorsque le propriétaire<br />
en question n’exécute pas les travaux nécessaires à la remise<br />
en état du bien : faute d’avoir rendu le bien propre à la location,<br />
il ne peut bénéficier de l’exonération de taxe foncière.<br />
(Conseil d’État, arrêt du 26 juillet 2006)<br />
Q<br />
E<br />
P<br />
U<br />
Mémento<br />
ue se passe-t-il quand la surface mentionnée dans l’acte<br />
est inférieure à la surface réelle de l’appartement ?<br />
En cas de vente d’un appartement en copropriété, le vendeur peut<br />
réclamer une réduction de prix s’il constate que la surface mentionnée<br />
dans l’acte est inférieure à la réalité. Il peut également demander<br />
à l’administration fiscale une restitution des droits de mutation<br />
acquittés à tort. La demande doit être formulée au plus tard le 31 décembre<br />
de la deuxième année suivant celle du jugement ou de l’accord<br />
amiable entre les parties.<br />
n cas de nouveau bail, le propriétaire peut-il réclamer<br />
des réparations au titre des dommages causés au cours<br />
des baux précédents ?<br />
Le locataire est responsable des dégradations et dommages commis<br />
dans le logement, y compris quand ils sont causés par des tiers,<br />
notamment des employés (femmes de ménage, plombier, déménageurs,<br />
etc.). La Cour de cassation a, en outre, précisé que le propriétaire<br />
peut parfaitement conclure un nouveau bail avec un locataire<br />
sans pour autant renoncer à lui demander réparation pour les<br />
dommages causés au titre des baux antérieurs.<br />
(Arrêts des 8 décembre 1999 et 19 janvier 2000)<br />
uis-je <strong>faire</strong> annuler une promesse de vente maintenant<br />
que j’ai appris que l’Assemblée Générale de copropriété<br />
avait voté un ravalement ?<br />
Dans une af<strong>faire</strong> récente, un acheteur avait demandé l’annulation<br />
pour “dol” d’une promesse de vente et la restitution de l’indemnité<br />
d’immobilisation versée, prétendant que le vendeur lui avait dissimulé<br />
le vote d’un ravalement par l’Assemblée Générale de copropriété.<br />
La justice a rejeté sa demande dans la mesure où le vote était intervenu<br />
après la signature de l’avant-contrat et qu’en tout état de cause,<br />
l’acheteur aurait pu insérer une clause suspensive en ce sens<br />
dans l’avant-contrat puisqu’il était accompagné d’un conseil au moment<br />
de la signature. En effet, il ne peut y avoir “dol” qu’en cas de<br />
dissimulation volontaire d’information.<br />
(Cour d’appel de Paris, arrêt du 17 janvier 2006)<br />
n usufruitier peut-il donner des locaux commerciaux<br />
en location ?<br />
Sans l’accord du nu-propriétaire, l'usufruitier ne peut pas conclure<br />
un bail commercial pour des locaux affectés à un autre usage dans<br />
la mesure où ce changement d’affectation altère la valeur même du<br />
bien en question. En revanche, en cas de refus du nu-propriétaire,<br />
les tribunaux peuvent, dans certains cas, autoriser à l’usufruitier la<br />
conclusion d’un tel contrat, par exemple pour permettre la poursuite<br />
d’une exploitation. (Cour de cassation, arrêt du 2 février 2005)<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 75<br />
Printemps 2007
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7ème année - Décembre-Février 2007<br />
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Mars-Mai 2007<br />
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N°2Trimestriel-N°2<br />
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Les revenus<br />
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Location & TVA<br />
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Les droits et<br />
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Avant-contrat : les précautions à<br />
prendre ■ Logement neuf : les pièges à<br />
éviter ■ Les obligations de l’acheteur ■<br />
Les obligations du vendeur ■ Quand la<br />
mairie préempte... ■ Les diagnostics<br />
obligatoires avant la vente ■ Acheter en<br />
concubinage ■ Calculer les droits de<br />
mutation ■ Les frais annexes à l’achat ■<br />
Surface : que <strong>faire</strong> en cas d’erreur ■<br />
Déménagement : les formalités...<br />
BON DE COMMANDE<br />
NOM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />
Adresse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />
Commande ❐ CP 60 (6 euros) ❐ CC 2 (6 euros) ❐ CTC 2 (7 euros)<br />
❐ JC 29 (6 euros) ❐ LS 9 (6 euros)<br />
A retourner avec votre chèque (à l’ordre de Conseils) à : Conseils, 150 rue de la Source 60140 Labruyère<br />
DONATION<br />
juriconso<br />
SUCCESSION<br />
Trimestriel - N°29<br />
8ème année - Mars-Mai 2007<br />
donation<br />
succession<br />
nos conseils pour payer moins<br />
■ Qui sont vos héritiers<br />
■ A quoi sert le testament<br />
■ Ce qu’il faut déclarer au fisc<br />
■ Exonérations et allègements<br />
■ Comment déduire les dettes<br />
■ Accepter ou non un héritage<br />
■ Tout sur les legs et donations...<br />
■ Les dons avec conditions...<br />
➤ PENSIONS ALIMENTAIRES<br />
comment les déduire<br />
➤ PATRIMOINE IMMOBILIER :<br />
les atouts de la société civile<br />
➤ TRAVAUX ET GARANTIES :<br />
défendez vos droits !<br />
➤ LES ENFANTS À CHARGE<br />
des parents séparés<br />
CP 60 aussi en kiosque CTC 1 aussi en kiosque JC 29 aussi en kiosque<br />
JC 28 par correspondance LS 9 aussi en kiosque<br />
acheter, louer, vendre,<br />
construire, financer...<br />
pour tout savoir sur<br />
L’IMMOBILIER<br />
rendez-vous sur le site<br />
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vous y trouverez des dossiers<br />
pratiques complets,<br />
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votre ordinateur<br />
ff
Printemps<br />
2007<br />
Estimez vos travaux courants en rénovation<br />
Les prix sont libres, à vous de bien négocier !<br />
Prix de l’heure, tout est justifiable<br />
Si vous acceptez sans sourciller de régler des factures de garage à un tarif horaire de main-d’œuvre de 35 € TTC,<br />
voire 55 € TTC, notamment en grande métropole régionale, êtes-vous prêt à accepter le même tarif pour un artisan du Bâtiment ?<br />
Tout prix de vente de l’heure de main-d’œuvre se justifie. Sachez que pour 0,15 € de salaire versé à l’ouvrier, l’entreprise devra<br />
vous facturer environ 0,61 € pour gagner honorablement sa vie. De plus, les conditions d’exécution propres à chaque chantier,<br />
l’éloignement, le choix des matériaux et techniques appropriés, sont autant de paramètres qui peuvent influer sur le prix final<br />
du devis ou de la facture.<br />
NOTRE CONSEIL : ne cherchez pas systématiquement le professionnel qui vous proposera une offre de prix anormalement basse…<br />
Tout est-il bien prévu pour éviter des travaux supplémentaires hors devis ? Tout sera-t-il réalisé dans les règles de l’art ?<br />
Privilégiez sans hésitation la qualité et… les références !<br />
Pourquoi des<br />
prix de l’heure<br />
différents ?<br />
Pour le même type<br />
de travaux, le prix de l’heure<br />
est le paramètre principal<br />
justifiant les écarts<br />
d’une estimation à une autre.<br />
Nos estimations sont basées sur<br />
des prix de vente<br />
de l’heure généralement<br />
pratiqués en France<br />
métropolitaine,<br />
en zone “rurale”<br />
et dans les “grandes villes”.<br />
Édition<br />
2007<br />
TVA à 5,5 %<br />
davantage de travaux<br />
pour moins d’argent…<br />
mais à quelles conditions ?<br />
Ce taux s’applique à tous les travaux d’amélioration,<br />
de dépannage, de rénovation ou d’aménagement<br />
pour des chantiers effectués par des professionnels<br />
dans des locaux privés de plus de 2 ans.<br />
Attention !<br />
Dans nos estimations, ne sont jamais inclus<br />
les suppléments liés aux éventuels frais de déplacement.<br />
CHIFFREZ TOUS VOS TRAVAUX D’ENTRETIEN, DE MAINTENANCE ET DE DÉPANNAGE<br />
La nouvelle Cote de FAIRE FAIRE<br />
éditée en partenariat avec SEM-BTP<br />
Cet ouvrage regroupe plus de 1 000 prix !<br />
Pour vous procurer ce recueil indispensable et profiter d’un tarif préférentiel,<br />
remplissez le bon de commande à la fin des “extraits de la Cote” page 91<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 77<br />
Printemps 2007
Maçonnerie<br />
L’ESTIMATION (basse et haute) a pour base<br />
le prix de vente TTC de l’heure de main-d’œuvre :<br />
TravauxPréparatoires<br />
• DÉPOSE - DÉMOLITION<br />
ÉLÉMENTS EXTÉRIEURS<br />
DÉPOSE SUR TOITURES<br />
SOUCHES DE CHEMINÉES ET DIVERS<br />
- Démolition de solins ML 1,00 1,00 1,00 1,00<br />
- Dépose d'étanchéité de sortie de cheminée U 18,00 18,00 19,00 23,00<br />
- Démolition de souches de cheminées en boisseau hauteur
L’ESTIMATION (basse et haute) a pour base<br />
le prix de vente TTC de l’heure de main-d’œuvre :<br />
CRÉATIONS D'OUVERTURES EXTÉRIEURES<br />
Travaux comprenant : percement, appuis, tableaux, prélinteaux, raidisseur verticaux, linteaux.<br />
- Pour fenêtre 950 x 800 mm dans un mur en blocs béton ou briques<br />
épaisseur
Maçonnerie<br />
L’ESTIMATION (basse et haute) a pour base<br />
le prix de vente TTC de l’heure de main-d’œuvre :<br />
ZONERURALE GRANDESVILLES<br />
36,22 € à 36,71 € 38,81 € à 45,71 €<br />
basse haute basse haute<br />
EN MOELLONS DE CARRIÈRE<br />
Hourdés au mortier de ciment.<br />
Moellons de récupération M3 543,00 550,00 579,00 676,00<br />
003370 Moellons appareillés M3 579,00 587,00 618,00 722,00<br />
Changement de moellons ou repose de moellons U 55,00 56,00 59,00 70,00<br />
Reprise de joints M2 44,00 44,00 47,00 55,00<br />
EN ÉLÉMENTS SPÉCIAUX<br />
CLAUSTRAS TERRE CUITE OU BÉTON M2 39,00 39,00 41,00 48,00<br />
BRIQUES DE VERRE<br />
- Épaisseur 50 mm M2 32,00 33,00 34,00 40,00<br />
- Épaisseur 100 mm M2 51,00 52,00 54,00 63,00<br />
- Cloison briques épaisseur 80 mm M2 39,00 39,00 41,00 48,00<br />
TRAVAUX PARTICULIERS<br />
DÉPOSE<br />
- Descellement de grille de ventilation U 25,00 26,00 27,00 32,00<br />
- Dépose de gouttière pendante ML 5,00 5,00 5,00 6,00<br />
- Dépose de descente E P ML 5,00 6,00 6,00 7,00<br />
- Dépose de dauphin en fonte U 19,00 19,00 21,00 24,00<br />
- Rebouchage du trou après descellement d'un accessoire U 2,00 2,00 2,00 2,00<br />
POSE OU REPOSE<br />
Compris consommables non compris fournitures et percements<br />
pour les grilles de ventilation.<br />
- Repose de grille de ventilation ou ventouse U 7,00 7,00 8,00 9,00<br />
- Repose de gouttière pendante ML 7,00 7,00 8,00 9,00<br />
- Repose de descente d'eau pluviale ML 5,00 6,00 6,00 7,00<br />
- Repose de dauphin en fonte U 27,00 28,00 29,00 34,00<br />
REMISE EN ÉTAT DU TERRAIN<br />
Ces travaux ne sont destinés qu'à laisser un chantier propre sans dégradations.<br />
- Nettoyage carrelage/béton M2 1,00 1,00 1,00 1,00<br />
- Nettoyage et remise en état des plantations (sans fournitures)<br />
le long de la façade ML 5,00 5,00 5,00 6,00<br />
- Remise en état de pelouses après travaux M2 8,00 8,00 8,00 10,00<br />
RÉPARATIONS<br />
Compris consommables.<br />
CONSOLIDATION DU SUPPORT<br />
- Couche d'impressions pigmentée, acrylique aqueuse PANTIPRIM<br />
(consommation 0,070 l/m2) M2 3,00 3,00 4,00 4,00<br />
TRAITEMENT DES FISSURES<br />
TRAVAUX PRÉPARATOIRES<br />
- Ouverture de fissures dans des matériaux durs M2 7,00 7,00 8,00 9,00<br />
- Pose de témoin sur fissure U 9,00 9,00 10,00 12,00<br />
TRAITEMENT DES FISSURES SANS INFILTRATION<br />
- Réparation de fissures sans infiltration
L’ESTIMATION (basse et haute) a pour base<br />
le prix de vente TTC de l’heure de main-d’œuvre :<br />
Raccord d'enduit tyrolien M2 15,00 15,00 16,00 18,00<br />
Raccord d'enduit hydraulique M2 37,00 38,00 40,00 47,00<br />
Raccord de revêtement plastique épais M2 30,00 30,00 31,00 35,00<br />
Raccord de peinture M2 18,00 18,00 19,00 22,00<br />
Changement ou repose de moellons U 55,00 56,00 59,00 70,00<br />
Changement ou pose de briques de façades U 8,00 8,00 9,00 10,00<br />
Jointoiement avec incorporation d'hydrofuge liquide sur mur briques pleines<br />
avec joints arasés M2 39,00 39,00 41,00 48,00<br />
Reprise de joints de moellons ou briques y compris piochage M2 44,00 44,00 47,00 55,00<br />
STRUCTURES<br />
Prendre la surface hors œuvre pour <strong>faire</strong> le calcul de votre estimation.<br />
MURS EN AGGLOMÉRÉS DE CIMENT<br />
Structure en élévation comprenant :<br />
Maçonnerie en blocs de béton de granulats courants épaisseur 0.20 m avec :<br />
• À l'extérieur<br />
- Soit un revêtement plastique épais ribbé rond application manuelle (RPE) sur un enduit ciment<br />
au mortier bâtard avec dégrossi<br />
- Soit un enduit hydraulique monocouche projeté taloché directement sur la maçonnerie brute<br />
- Soit l'entourage des menuiseries, les chaînes d'angles, les corniches en pierre, et un enduit<br />
hydraulique monocouche projeté taloché directement sur la maçonnerie brute<br />
• À l'intérieur<br />
- Soit un doublage par contre-cloison à ossature métallique à simple parement en plaque de<br />
plâtre BA 13 (DH 113/F47) avec isolation laine de verre 100 mm, avec traitement des joints<br />
- Soit un doublage par complexe thermo-acoustique XTHERM 32 10 + 60 mm,<br />
avec traitement des joints<br />
AVEC CONTRE-CLOISONS<br />
- En plaques de plâtre et enduits extérieurs RPE M2 236,00 238,00 248,00 279,00<br />
- En plaques de plâtre et enduits extérieurs hydrauliques M2 205,00 207,00 215,00 240,00<br />
- En plaques de plâtre et enduits extérieurs décoratifs M2 395,00 398,00 410,00 452,00<br />
AVEC DOUBLAGES COLLÉS<br />
- En plaques de plâtre et enduits extérieurs RPE M2 214,00 216,00 225,00 254,00<br />
00005313 - En plaques de plâtre et enduits extérieurs hydrauliques M2 183,00 185,00 192,00 215,00<br />
- En plaques de plâtre et enduits extérieurs décoratifs M2 369,00 372,00 384,00 422,00<br />
MURS EN BRIQUES CREUSES (TERRE CUITE)<br />
Structure en élévation comprenant :<br />
Maçonnerie en briques creuses terre cuite (maçonnerie traditionnelle) épaisseur 0.20 m avec :<br />
• À l'extérieur<br />
- Soit un revêtement plastique épais ribbé rond application manuelle (RPE) sur un enduit<br />
ciment au mortier bâtard avec dégrossi<br />
- Soit un enduit hydraulique monocouche projeté taloché directement sur la maçonnerie brute<br />
- Soit l'entourage des menuiseries, les chaînes d'angles, les corniches en pierre, et un enduit<br />
hydraulique monocouche projeté taloché directement sur la maçonnerie brute<br />
• À l'intérieur<br />
- Soit un doublage par contre-cloison à ossature métallique à simple parement en plaque de plâtre<br />
BA 13 (DH 113/F47) avec isolation laine de verre 100 mm, avec traitement des joints<br />
- Soit un doublage par complexe thermo-acoustique XTHERM 32 10 + 60 mm,<br />
avec traitement des joints<br />
La Cote<br />
ZONERURALE GRANDESVILLES<br />
36,22 € à 36,71 € 38,81 € à 45,71 €<br />
basse haute basse haute<br />
AVEC CONTRE-CLOISONS<br />
- En plaques de plâtre et enduits extérieurs RPE M2 207,00 209,00 216,00 240,00<br />
- En plaques de plâtre et enduits extérieurs hydrauliques M2 177,00 178,00 183,00 202,00<br />
- En plaques de plâtre et enduits extérieurs décoratifs M2 364,00 367,00 377,00 411,00<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 81<br />
Printemps 2007
Maçonnerie<br />
L’ESTIMATION (basse et haute) a pour base<br />
le prix de vente TTC de l’heure de main-d’œuvre :<br />
AVEC DOUBLAGES COLLÉS<br />
- En plaques de plâtre et enduits extérieurs RPE M2 185,00 187,00 193,00 215,00<br />
- En plaques de plâtre et enduits extérieurs hydrauliques M2 154,00 155,00 160,00 176,00<br />
- En plaques de plâtre et enduits extérieurs décoratifs M2 342,00 344,00 354,00 386,00<br />
MURS EN “THERMOPIERRE” (YTONG - SIPOREX)<br />
Structure en élévation comprenant :<br />
maçonnerie en blocs de béton cellulaire (PYS) épaisseur 0.20 m avec :<br />
• À l'extérieur<br />
- Soit un revêtement plastique épais ribbé rond application manuelle (RPE)<br />
sur un enduit ciment au mortier bâtard avec dégrossi<br />
- Soit un enduit hydraulique monocouche projeté taloché directement<br />
sur la maçonnerie brute<br />
- Soit l'entourage des menuiseries, les chaînes d'angles, les corniches en pierre,<br />
et un enduit hydraulique monocouche projeté taloché directement<br />
sur la maçonnerie brute<br />
• À l'intérieur<br />
- avec ratissage intérieur 2 passes<br />
- Murs en blocs épaisseur 25 cm et enduits extérieurs hydrauliques M2 178,00 179,00 184,00 199,00<br />
- Murs en blocs épaisseur 30 cm et enduits extérieurs hydrauliques M2 206,00 207,00 212,00 228,00<br />
MURS EN PIERRES APPARENTES AVEC JOINTS<br />
Structure en élévation comprenant :<br />
Maçonnerie en pierres apparentes en moellons bruts épaisseur 0.30 m<br />
1 face apparente avec :<br />
• À l'extérieur<br />
- Soit les joints à l'éponge<br />
- Soit les joints au fer<br />
• À l'intérieur<br />
- Soit un doublage par contre-cloison à ossature métallique à simple parement<br />
en plaque de plâtre BA 13 (DH 113/F47) avec isolation laine de verre 100 mm,<br />
avec traitement des joints<br />
- Soit un doublage par complexe thermo-acoustique XTHERM 32 10 + 60 mm,<br />
avec traitement des joints<br />
CONTRE-CLOISONS<br />
- À l’éponge avec contre-cloisons en plaques de plâtre M2 541,00 547,00 572,00 655,00<br />
- Au fer avec contre-cloisons en plaques de plâtre M2 501,00 507,00 530,00 606,00<br />
DOUBLAGES COLLÉS<br />
- À l'éponge avec doublage collés en plaques de plâtre M2 493,00 499,00 522,00 598,00<br />
- Au fer avec doublage collés en plaques de plâtre M2 490,00 496,00 519,00 595,00<br />
MURS EN COLOMBAGE EN CHÊNE<br />
Structure en élévation comprenant :<br />
Pan de bois en chêne massif comprenant colombes, décharges, tournisses<br />
et entretoises, remplissage du pan de bois en bloc de béton cellulaire compris<br />
l’étanchéité entre les bois et le remplissage avec :<br />
• À l'extérieur<br />
- Un enduit rustique bâtard sur dégrossi.<br />
• À l'intérieur<br />
- Soit un doublage par contre-cloison à ossature métallique à simple parement<br />
en plaque de plâtre BA 13 (DH 113/F47) avec isolation laine de verre 100 mm,<br />
avec traitement des joints.<br />
- Soit un doublage par complexe thermo-acoustique XTHERM 32 10 + 60 mm,<br />
avec traitement des joints.<br />
CONTRE-CLOISONS<br />
- Murs en colombage en chêne M2 365,00 368,00 381,00 423,00<br />
DOUBLAGES COLLÉS<br />
- Murs en colombage en chêne M2 339,00 342,00 354,00 393,00<br />
82 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
ZONERURALE GRANDESVILLES<br />
36,22 € à 36,71 € 38,81 € à 45,71 €<br />
basse haute basse haute
L’ESTIMATION (basse et haute) a pour base<br />
le prix de vente TTC de l’heure de main-d’œuvre :<br />
MURS EN PIERRES DE TAILLE<br />
Structure en élévation comprenant :<br />
Maçonnerie en pierres de taille épaisseur 0.30 m 1 face apparente avec :<br />
- à l'extérieur<br />
* Les joints à l'éponge<br />
- à l'intérieur<br />
* Soit un doublage par contre-cloison à ossature métallique à simple parement en plaque de plâtre<br />
BA 13 (DH 113/F47) avec isolation laine de verre 100 mm, avec traitement des joints<br />
* Soit un doublage par complexe thermo-acoustique XTHERM 32 10 + 60 mm, avec traitement<br />
des joints<br />
CONTRE-CLOISONS<br />
Murs en pierre de taille avec contre-cloisons en plaques de plâtre M2 596,00 602,00 629,00 719,00<br />
DOUBLAGES COLLÉS<br />
Murs en pierre de taille avec doublage collés en plaques de plâtre M2 548,00 554,00 580,00 662,00<br />
MURS EN BRIQUES PLEINES (TERRE CUITE)<br />
Structure en élévation comprenant :<br />
Maçonnerie en briques terre cuite pleine épaisseur 0.22 m<br />
* Soit briques terre cuite de parement<br />
* Soit briques terre cuite à l'ancienne avec :<br />
- à l'extérieur<br />
* Les joints au fer<br />
- à l'intérieur<br />
* Soit un doublage par contre-cloison à ossature métallique à simple parement en plaque de plâtre<br />
BA 13 (DH 113/F47) avec isolation laine de verre 100 mm, avec traitement des joints<br />
* Soit un doublage par complexe thermo-acoustique XTHERM 32 10 + 60 mm, avec traitement<br />
des joints<br />
CONTRE-CLOISONS<br />
- Avec contre-cloisons en plaques de plâtre M2 497,00 501,00 517,00 573,00<br />
- En briques pleines à l'ancienne (terre cuite) avec contre-cloisons<br />
en plaques de plâtre M2 512,00 516,00 535,00 597,00<br />
DOUBLAGES COLLÉS<br />
- En briques pleines de parement (terre cuite) avec doublage collés<br />
en plaques de plâtre M2 485,00 489,00 506,00 561,00<br />
- En briques pleines à l'ancienne (terre cuite) avec doublage collés<br />
en plaques de plâtre M2 501,00 505,00 524,00 586,00<br />
BON DE COMMANDE<br />
(cochez la case de votre choix)<br />
Je désire m’abonner pour UN AN<br />
à FAIRE FAIRE (4 n os ) et recevoir<br />
la Cote de FAIRE FAIRE,<br />
le tout pour ................... 47,00 € TTC<br />
Je suis déjà abonné à FAIRE FAIRE,<br />
je ne règle que ........... 25,00 € TTC<br />
Je ne souhaite que la Cote de<br />
FAIRE FAIRE ................. 40,50 € TTC<br />
Franco de port<br />
Ci-joint mon règlement à l’ordre<br />
de FAIRE FAIRE par chèque bancaire<br />
ou postal de : .........., ....... €<br />
Date :<br />
Signature :<br />
La Cote de FAIRE FAIRE (plus de 1 000 prix pour les particuliers)<br />
FF 44<br />
Nom............................................................................................................<br />
Prénom.......................................................................................................<br />
Adresse ......................................................................................................<br />
...................................................................................................................<br />
...................................................................................................................<br />
Code postal ................................................................................................<br />
Ville.............................................................................................................<br />
FAIRE FAIRE<br />
26/28, rue de la Providence • 75013 PARIS<br />
La Cote<br />
ZONERURALE GRANDESVILLES<br />
36,22 € à 36,71 € 38,81 € à 45,71 €<br />
basse haute basse haute<br />
Pour tous renseignements, joignez le service abonnement ouvert<br />
du mardi au vendredi de 9 h 30 à 17 h 00<br />
Frédérique Garbez : 01 45 89 22 22<br />
<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 83<br />
Printemps 2007
Maison de demain<br />
84 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Passive ou écologique ?<br />
Un débat est aujourd’hui ouvert sur les termes désignant la possible <strong>maison</strong> de demain,<br />
celle qui devra respecter l’occupant, préserver l’environnement et avoir un impact mesuré<br />
sur la ressource, parce que le public, mieux informé, est attentif à la qualité de l’air, de l’eau,<br />
que sa sensibilité aux questions d’environnement s’est considérablement développée,<br />
et que les ressources, pour la plupart, sont en quantité limitée.<br />
On parle de <strong>maison</strong><br />
passive en regardant<br />
du côté de<br />
l’Allemagne en raison du<br />
label Passivhaus, né en<br />
1989 à Darmstadt. Des<br />
pionniers, en France, ont<br />
depuis les années 70,<br />
contribué à développer<br />
des <strong>maison</strong>s passives en<br />
s’inspirant souvent des<br />
travaux de chercheurs<br />
comme Edward Mazria,<br />
architecte américain.<br />
“Les constructions passives<br />
sont simples de<br />
conception et d’emploi :<br />
elles comportent peu<br />
d’éléments en mouvement<br />
et n’exigent pas<br />
d’entretien, ou si peu. De<br />
plus, elles n’engendrent<br />
pas de pollution thermique,<br />
puisqu’elles n’exigent<br />
pas la combustion<br />
d’énergie fossile et ne<br />
produisent ni déchets, ni<br />
gaspillage. Et comme<br />
l’énergie solaire se caractérise par une répartition uniforme et bien pratique<br />
à travers le monde, elle rend inutile un réseau coûteux de distribution de<br />
l’énergie”. (Edward Mazria, Le guide de la <strong>maison</strong> solaire. Voir “Bibliographie”)<br />
Il n’est pas question ici d’utilisation de produits à faible impact environnemental.<br />
La superstructure de cette réalisation exceptionnelle en France est une ossature bois plate-forme type<br />
MBOC (Maisons Bois Outils Concept) développée par le CNDB. Elle a été portée à 220 mm d'épaisseur,<br />
au lieu des 120 mm habituels, ceci afin d'apporter une épaisseur supplémentaire pour l'isolation.<br />
Le système retenu entre les montants d'ossature est à base de ouate de cellulose.<br />
De plus, ces murs sont isolés depuis l’extérieur par 150 mm de polystyrène, support d'un crépi.<br />
Les Airelles – tél. 02 32 89 04 54 – www.lesairelles.fr<br />
MAISONS BIOCLIMATIQUES ET ÉCOLOGIQUES<br />
Jean-Pierre Oliva et Samuel Courgey rapprochent les deux notions :<br />
“L’approche écologique se fonde sur une conception globale de l’habitat<br />
considéré comme un organisme vivant situé dans son environnement et réagissant<br />
avec lui. Concernant la problématique thermique, cette approche<br />
systémique de l’habitat, qui consiste à créer une enveloppe bâtie “vivant<br />
Guy Archambault<br />
avec le climat” inspirée<br />
de l’approche des anciens,<br />
s’est développée<br />
depuis les années 1970<br />
sous le nom de bioclimatisme”.<br />
(La conception<br />
bioclimatique, éditions<br />
Terre Vivante 2006).<br />
Ainsi aujourd’hui, la raison<br />
devrait l’emporter, où<br />
le seul critère énergétique<br />
– pour important<br />
qu’il puisse être – ne peut<br />
suffire, et tous les labels<br />
ayant celui-ci pour seule<br />
référence ne suffiront pas<br />
à répondre aux grands<br />
enjeux auxquels nous<br />
devons <strong>faire</strong> face.<br />
ÉTANCHÉITÉ,<br />
ISOLATION :<br />
DUO GAGNANT<br />
Concrètement, cette <strong>maison</strong><br />
aura une étanchéité<br />
soignée. On s’est en effet<br />
aperçu que l’étanchéité<br />
à l’air avait une importance au moins équivalente à celle de l’isolation. Cela<br />
suppose des principes constructifs fiables, mais également une mise en œuvre<br />
rigoureuse. Le corollaire de l’étanchéité est le renouvellement d’air, tant<br />
pour des raisons sanitaires que pour préserver le bâti. Il existe un certain nombre<br />
de dispositifs naturels pour la <strong>maison</strong> passive, ou mécaniques.<br />
Dans le premier cas, le puits climatique (canadien ou provençal) est celui qui<br />
porte le plus d’espoirs (des études sont actuellement en cours au niveau<br />
européen, pour mettre au point des règles de dimensionnement et des prescriptions<br />
sanitaires). Il se compose d’une prise de l’air extérieur et d’une<br />
conduite située dans le sol – entre 1,50 m et 2,00 m de profondeur – qui<br />
amène dans l’espace habitable un air tempéré au contact du sol.<br />
Les systèmes de ventilation mécanique les plus performants sont des systèmes<br />
dits thermodynamiques qui prennent et rejettent l’air sur le toit, l’air sor-
Ces réalisations démontrent<br />
qu’une <strong>maison</strong> passive peut<br />
ressembler à n’importe quelle<br />
autre. Outre l’emploi quasi<br />
systématique de fenêtres à triple<br />
vitrage, notez le soin apporté<br />
à l’étanchéité des éléments<br />
de doublage nécessaire<br />
à l’obtention de performances<br />
requises dans le Cahier des charges.<br />
Toujours à la recherche<br />
de nouvelles solutions techniques,<br />
Velux a récemment<br />
développé un concept d’habitation<br />
proche de la <strong>maison</strong><br />
passive : Atika. En mettant en<br />
œuvre des fenêtres de toit<br />
motorisées reliées à une centrale<br />
de gestion intelligente,<br />
cette <strong>maison</strong> profite des<br />
apports solaires en hiver pour<br />
contribuer à réduire la facture<br />
de chauffage, et génère une<br />
ventilation naturelle en été pour refroidir l’atmosphère. Ce prototype grandeur<br />
nature, qui fonctionne parfaitement, laisse entrevoir les futurs développements<br />
que la marque devrait concrétiser dans les prochaines années<br />
avec, comme préoccupation légitime, une régulation aussi naturelle<br />
que possible des températures souvent extrêmes relevées dans les combles.<br />
Encore plus de confort et d’économies à la clé !<br />
Habitat & Environnement<br />
tant communiquant ses calories à l’air entrant via un échangeur. Tous ces procédés<br />
comportent des éléments filtrants qu’il convient d’entretenir régulièrement,<br />
pour ne pas altérer la qualité de l’air.<br />
Enfin, la <strong>maison</strong> sera conçue de telle façon qu’elle puisse bénéficier au maximum<br />
des apports solaires gratuits, être isolée efficacement, les deux combinés<br />
pour réduire les besoins de chauffage, voire les supprimer dans le<br />
meilleur des cas. L’économie réalisée sur l’installation de chauffage (investissement<br />
de l’ordre de 10 à 15 000 €) pourra être consacrée à d’autres<br />
postes comme celui, primordial, de l’isolation. Deux grandes catégories sont<br />
disponibles : l’isolation rapportée et l’isolation répartie. Dans le premier cas,<br />
l’isolation pourra être intérieure, mais on connaît les limites des systèmes existants.<br />
Par l’extérieur, la technique est très performante, mais elle demeure<br />
encore peu utilisée en France. Il reste l’isolation répartie, une solution qui a<br />
fait ses preuves : la <strong>maison</strong> est construite en bois (ossature, madriers ou<br />
rondins), en brique Monomur de 37,5 ou 49 cm, en terre crue, en béton de<br />
chanvre ou en béton cellulaire. Cela sans oublier les économies non négligeables<br />
en terme d’utilisation puisque l’approvisionnement en énergie devient<br />
marginal, surtout quand on imagine l’impact à venir du diagnostic de performance<br />
énergétique. Un véritable progrès aussi bien en ce qui concerne l’aspect<br />
“développement durable” que purement financier.<br />
Quelques sites Internet Bibliographie<br />
www.biovaloris.info<br />
www.oikos.asso.fr<br />
www.outilssolaires.com<br />
www.approchepaille.fr<br />
www.<strong>maison</strong>passive.be<br />
www.la<strong>maison</strong> passive.fr<br />
http://resosol.org/SolPass/architecture<br />
Les premières assises<br />
de la Construction passive se tiendront<br />
à Grenoble le 21 avril 2007<br />
• Le guide de la <strong>maison</strong> solaire<br />
Edward Mazria, éditions Parenthèses,<br />
réédition mise à jour en 2005<br />
• L’isolation écologique<br />
Jean-Pierre Oliva,<br />
éditions Terre Vivante, 2001<br />
• Architectures durables<br />
Pierre Lefèvre,<br />
Edisud et Systèmes Solaires, 2002<br />
• Architecture écologique<br />
une histoire critique, James Steel,<br />
Actes Sud, 2005<br />
Guide raisonné de la Construction écologique 2007<br />
Le guide fait désormais partie des outils de la<br />
construction écologique, rédigé depuis 1994 par<br />
des professionnels passionnés (militants ?). Il apporte<br />
une information sur les matériaux et solutions<br />
disponibles, ainsi que sur la mise en œuvre.<br />
Une liste d’adresses des distributeurs en mesure<br />
de fournir ces produits et équipements<br />
complète le guide.<br />
Cette 9 e édition de 2007, publiée en partenariat<br />
avec le magazine La Maison Écologique, a<br />
été revue, mise à jour et enrichie de nouvelles<br />
sections avec plus de 1 600 produits sélectionnés,<br />
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<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 85<br />
Printemps 2007
Chantier<br />
La <strong>maison</strong> de Castres, conçue par l’architecte Mimi Tjoyas, représente<br />
un bon compromis entre les deux approches, où les consommations<br />
d’énergie, très suivies, sont optimisées dans le cadre d’une construction<br />
où l’impact sur l’environnement et la préservation des ressources ont été<br />
particulièrement pris en compte.<br />
Le mot “puech” en toponymie désigne un sommet arrondi d’Occitanie, Auriol,<br />
“un vent qui empêche la gelée”, et le nom du lieu-dit Crémissol, le “soleil qui<br />
crame”. Le puech Auriol est un hameau de Castres. C’est là que nous trouvons<br />
notre <strong>maison</strong>, sur une parcelle dominant le reste du village, exposée<br />
plein sud. Dans ce cadre plutôt favorable, il a fallu se montrer inventif, le<br />
budget imparti étant plutôt modeste : “Nous avons engagé cette construction<br />
à la suite de problèmes de santé. Nous avions donc un budget mesuré, l’opération<br />
étant plutôt contrainte. Nous souhaitions toutefois, par éthique et par<br />
goût, construire une <strong>maison</strong> qui consomme peu d’énergie, et qui soit bâtie<br />
sur les bases d’une approche en éco-construction. Pour optimiser tous ces<br />
facteurs, un architecte s’imposait. Nous connaissions Mimi Tjoyas, et son<br />
engagement sur ces sujets. Nous lui avons donc confié une mission minimale,<br />
conception, implantation et démarches administratives. Pour le reste, nous<br />
avons suivi les travaux, et assurons nous-mêmes les finitions, au gré de la<br />
86 <strong>faire</strong> <strong>faire</strong><br />
Printemps 2007<br />
Une <strong>maison</strong> économe<br />
On parle souvent de “<strong>maison</strong> passive” pour désigner une <strong>maison</strong> dont la consommation<br />
d’énergie est très basse, de l’ordre de 20 kWh/m2 /an pour le chauffage, en référence<br />
à un label allemand, le label “Passivhaus” (d’où le nom).<br />
Ces références sont quasi inexistantes en France car le concept à l’allemande recouvre<br />
certaines réalités qui ne sont pas nécessairement compatibles avec la vision “culturelle”<br />
française, notamment s’agissant de l’approche écologique. La <strong>maison</strong> solaire passive<br />
en revanche est une réalité en France depuis près de 25 ans.<br />
disponibilité des budgets et du temps”. La <strong>maison</strong> sera donc de plain-pied,<br />
de 23,50 m de longueur et 6,40 m de large.<br />
Malgré cela (le temps et les moyens ont fait défaut pour la décoration), l’essentiel<br />
a été assuré, l’isolation et l’étanchéité de l’enveloppe soignées, la<br />
serre construite dans un second temps, l’ensemble fonctionne plutôt bien, et<br />
les résultats sont très satisfaisants.<br />
UN PARTI RESPECTUEUX<br />
DE L’ENVIRONNEMENT<br />
Guy Archambault<br />
Les choix constructifs, malgré certains<br />
compromis inévitables, ont été dictés par<br />
le souhait de s’inscrire dans une logique<br />
de préservation de l’environnement et des ressources, à tous les stades,<br />
conception (bioclimatique), construction (large place aux matériaux “écologiques”<br />
et locaux), fonctionnement (maîtrise de l’énergie et des consommations<br />
d’eau). Profitant des mouvements de terrain, l’architecte – dans un<br />
souci d’efficacité énergétique – a enterré la face nord de la <strong>maison</strong> sur une<br />
hauteur de l’ordre de 1,20 m (béton banché avec isolation pour prévenir les<br />
risques de condensation). La construction est à ossature bois, sur dalle en<br />
terre-plein. Les murs périphériques sont isolés à l’aide de ouate de cellulose<br />
projetée (12 cm). Les revêtements intérieurs, lorsqu’ils sont achevés, sont
éalisés en lambris, voire panneaux de type “Triply”. La toiture est en panneaux<br />
isolés (Unilin, mousse de polyuréthane extrudé de 15 cm), et la couverture<br />
en bacs acier. Les fenêtres sont en aluminium à double vitrage, sauf<br />
le coulissant sur la serre, en simple vitrage. La serre est en ossature acier à<br />
simple vitrage.<br />
Les eaux usées sont traitées par lit planté, sept bassins successifs, et rejet<br />
en fossé. Les eaux de pluies sont récupérées dans une cuve de 11 m 3 en<br />
béton, enfouie au nord. Les eaux de toiture tombent sur un filtre à sable<br />
(épaisseur de 60 cm), avant d’être stockées dans la cuve. Elles sont utilisées<br />
dans les toilettes, machine à laver et arrosage.<br />
ÉNERGIE ET CONFORT<br />
Les solutions constructives sont toujours<br />
le fruit d’un compromis entre un idéal, les<br />
objectifs, les capacités de réalisation locales et l’économie du projet. Cette<br />
réalisation constitue une bonne illustration de la difficulté de concilier tous<br />
ces facteurs. Pour préserver l’énergie tout en ménageant le confort des<br />
occupants, la conception a été particulièrement soignée. Côté sud, les débords<br />
de toit protègent du soleil d’été. Les ouvertures sud sont plus importantes<br />
que celles qui se trouvent sur les autres façades (47 m 2 de vitrage<br />
au sud, 8 m 2 sur l’ensemble des autres expositions). Le garage, installé au<br />
nord, constitue un espace tampon efficace. Une disposition architecturale<br />
de toiture à “redan” permet un éclairage en premier jour des pièces au<br />
nord. Une serre a été créée deux années après la construction, conçue<br />
par l’architecte et réalisée par le Maître d’ouvrage. Elle est positionnée au<br />
sud, bien entendu, et conçue pour constituer un régulateur de confort pour<br />
le logement (“notre chaudière solaire”, selon le Maître d’ouvrage).<br />
Des ventilations sont ménagées en partie basse (vitrages<br />
à volets), et en partie haute. Le profil de la serre favorise<br />
l’effet cheminée et rend la surventilation, notamment nocturne,<br />
très efficace. Une masse thermique a été réalisée à l’aide de<br />
briques de terre crue en fond de serre, mais également dans<br />
toutes les chambres et l’espace cuisine, laquelle permet de<br />
stocker la chaleur le jour, et éventuellement la restituer<br />
pendant les nuits fraîches. Ainsi, même en hiver, dès que<br />
le soleil frappe ses vitres, la serre permet d’obtenir une<br />
température de 23 à 24°C dans le logement, sans autre<br />
apport.<br />
UN BILAN INTÉRESSANT<br />
Lorsque la <strong>maison</strong> a été<br />
conçue (1999), les besoins<br />
annuels de chauffage dans la région, pour 18°C à l’intérieur,<br />
étaient estimés à 20 500 kWh, soit quelque<br />
136 kWh/m 2 /an. Ici, les relevés effectués se confirment d’une<br />
année sur l’autre, la consommation totale<br />
est de 200 kg de propane et 3 stères de<br />
bois. En tenant compte du bon rendement<br />
de la chaudière (90 %), du rendement<br />
moyen du poêle (50 %), du pouvoir calorifique<br />
du bois (1 600 kWh au stère) et du<br />
gaz (12,8 kWh/kg), on obtient une consommation<br />
de l’ordre de 30 kWh/m 2 /an.<br />
Quatre personnes vivent dans la <strong>maison</strong> régulièrement.<br />
La consommation d’électricité<br />
est de 3 400 kWh, soit environ 20 kWh/m 2 /an.<br />
Il convient de noter que la <strong>maison</strong> abrite le<br />
bureau de l’association IDRR où madame<br />
travaille quasiment à plein temps. On sait<br />
qu’un ordinateur consomme quelque 800 kWh<br />
par an, ce qui relativise d’autant la consommation<br />
électrique globale.<br />
Habitat & Environnement<br />
Ce bilan n’est pas exactement celui<br />
qui est attendu en parlant de “<strong>maison</strong><br />
passive”, c’est un bilan de <strong>maison</strong> passive<br />
solaire bien conçue et bien gérée.<br />
Faut-il rappeler que les <strong>maison</strong>s<br />
individuelles neuves de bonne qualité<br />
ont en général des performances thermiques<br />
situées plus près de 150 kWh/<br />
m 2 /an, et que la RT 2005 conduit à<br />
une performance de l’ordre de 80 à<br />
100 kWh/m 2 /an, sans prescription particulière<br />
quant aux choix constructifs.<br />
De telles performances ont été atteintes<br />
grâce, en grande partie, au travail<br />
de l’architecte. Faut-il en conclure<br />
que le renforcement des exigences,<br />
tant en termes de performances que<br />
d’impact sur l’individu et l’environnement,<br />
conduise à avoir un recours systématique<br />
à l’architecte ?<br />
La <strong>maison</strong> du puech Auriol constitue<br />
un exemple intéressant, par le fait que<br />
la performance thermique soit associée<br />
à une performance “écologique”.<br />
La notion de “<strong>maison</strong> passive” est réductrice,<br />
car elle ne tient compte que<br />
Le confort d’été est intimement lié<br />
à une bonne ventilation de l’habitation.<br />
Les jalousies inférieures contribuent<br />
à une circulation de l’air optimale<br />
pour rafraîchir l’atmosphère.<br />
de la thermique. Or, les moyens d’atteindre les objectifs sont parfois discutables<br />
sur ce plan pour les professionnels de l’éco-construction. Si les deux<br />
aspects pouvaient être conciliés, la France ferait alors figure de pionnier.<br />
Le complément d’eau chaude et de chauffage,<br />
ainsi que la cuisson, sont assurés au gaz<br />
propane, le gaz de ville n’étant pas distribué là.<br />
Un poêle à bois permet d’assurer le confort<br />
des intersaisons.<br />
4 m 2 de capteurs solaires complétant le dispositif<br />
assurent près de 60 % des besoins en eau<br />
chaude, particulièrement l’été lorsque<br />
la chaudière est éteinte.<br />
Le coût de la construction est<br />
de l’ordre de 950 €/m 2 .<br />
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Printemps 2007 87
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<strong>faire</strong> <strong>faire</strong> 89<br />
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Guittet<br />
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Legrand SNC<br />
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tél. 03 88 90 50 25<br />
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tél. 0 821 02 15 15<br />
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Zilten<br />
tél. 05 55 94 10 95<br />
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p. 22<br />
p. 24<br />
p. 26<br />
Guides d’achat<br />
Portails p. 31<br />
Collstrop<br />
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Deceuninck<br />
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Komilfo<br />
tél. 02 23 40 04 04<br />
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tél. 01 40 03 33 00<br />
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tél. 04 67 87 67 87<br />
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Réseau Pro<br />
tél. 02 99 85 54 54<br />
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tél. 03 86 47 71 11<br />
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Campa<br />
tél. 01 53 06 28 99<br />
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Finimétal<br />
tél. 01 45 91 62 00<br />
www.finimetal.fr<br />
Geotherm<br />
tél. 04 42 72 20 35<br />
www.biterm.fr<br />
Irsap<br />
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lvi<br />
tél. 04 73 74 62 30<br />
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Noirot<br />
tél. 01 53 06 28 99<br />
www.noirot.fr<br />
Sauter<br />
tél. 0 810 234 567<br />
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Verelec<br />
tél. 05 57 77 41 29<br />
www.verelec.net<br />
Zehnder<br />
tél. 01 42 57 11 25<br />
www.zehnder.fr<br />
Solutions<br />
Récupération eaux de pluie p. 36<br />
Aquae<br />
tél. 0 871 238 460<br />
www.aquae.fr<br />
Bellijardin<br />
tél. 0474 81 69 80<br />
www.bellijardin.com<br />
Camif Habitat<br />
tél. 0892 69 69 92<br />
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Gardena<br />
tél. 0826 10 14 55<br />
www.gardena.fr<br />
Graf<br />
tél. 03 88 49 73 10<br />
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www.garantia.fr<br />
La Nive<br />
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Rotex<br />
tél. 03 89 21 74 70<br />
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Roth France<br />
tél. 01 64 12 44 44<br />
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Sotralentz<br />
tél. 03 88 01 68 00<br />
www.sotralentz.com<br />
VM Zinc (Umicore)<br />
tél. 01 49 72 41 50<br />
www.vmzinc.com<br />
Vitrages décoratifs p. 45<br />
Art & Fenêtres<br />
tél. 0 810 28 28 28<br />
www.artetfenêtres.com<br />
Bel’m<br />
tél. 02 40 02 18 32<br />
www.belm.fr<br />
Euradif<br />
tél. 03 28 49 77 00<br />
www.euradif.fr<br />
Fany-Glass<br />
tél. 01 34 66 42 92<br />
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Glaverbel<br />
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Meuse Menuiserie<br />
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Saint-Gobain-Glass<br />
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Tryba<br />
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Clair’Azur<br />
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