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N°39
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ISSN 1274 - 2325
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Crédit photo : Didier Le Coq

RÉDACTION :
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Tél. 01 45 89 22 22 – Fax. 01 45 89 99 20
Directeur de la publication :
Yves de Kerautem
Rédacteur en chef :
Marc Wast - tél. 01 45 89 20 44
e-mail : redac@fairefaire.com
Première secrétaire de rédaction :
Françoise Roze
e-mail : f.roze@fairefaire.com
Ont collaboré à ce numéro :
Guy Archambault, Françoise Civeyrel,
Michèle Fourret, Gérard Guérit,
Sylvie Lenormand, Hervé Lhuissier,
Nathalie Mugnier, Françoise Sauvan,
Marianne Tournier
ABONNEMENT
4 N 0S par an - France 17 €
Vente au numéro : Europe 5,50 €
Dom Tom et étranger,
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Diffusion : Sordiap - tél. 01 42 36 36 84
Imprimerie : Imaye graphic - 53000 Laval
Trimestriel
Dépôt légal à parution : décembre 2005
Commission paritaire n° 1108.K.77.3920000
Photo 1 re de couverture : ©Grey Crawford
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insertion qui semblerait contraire aux intérêts moraux ou matériels de la publication.
Hiver 2005/2006 faire
faire
édito
Le bloc béton se rebiffe
Cela faisait des années qu’il s’était “muré” dans le silence. Bien que
leader sur son marché, le bloc béton ne pouvait rester sans réagir face
à l’accroissement régulier des produits de construction en terre cuite
et de la brique “Monomur” en particulier (voir Faire Faire n°38).
Alors, Batimat 2005 et développement durable aidant, le bloc béton
– sous l’égide de Blocalians® – a décidé de remettre les pendules
à l’heure, non sans une once de provocation. Et l’actuelle et large
campagne de communication n’y va pas par quatre chemins :
le parpaing est dixit “le produit de construction écologique
par excellence”… Ça en a laissé plus d’un perplexe ; une partie
de la profession s’est même émue d’un tel discours.
Il faut dire que le bloc béton n’a pas, a priori, la réputation d’un
matériau écologique. Pourtant, il est effectivement et majoritairement
constitué d’éléments naturels, il est durable, recyclable,
à l’instar de la brique de structure. Seuil écueil, il n’est pas isolant
par nature et requiert un système d’isolation thermique/phonique
pour rivaliser avec le “Monomur”. Néanmoins, l’analyse de son cycle
de vie semble être favorable quand on aborde le chapitre des dépenses
énergétiques. Et l’on sait tous que ce paramètre est un des fondamentaux
des actuelles et futures réglementations.
Alors, que doit-on penser de ce sursaut d’orgueil ? Rien qui ne remette
en cause les valeurs établies. L’utilisation des matériaux de structure
– quelle que soit leur nature – demeure une affaire régionale.
Les arguments environnementaux et de confort de vie ne sont que des
questions de choix et promettent, à l’avenir, peut-être de grandes surprises.
En effet, les fiches de cycle de vie n’en sont qu’à leurs prémices
et rien n’existe encore pour les constructions en pierre ou en bois, ces
dernières étant pourtant réputées comme étant les plus performantes.
Or, il est prouvé qu’une maison en parpaings construite aujourd’hui
et dotée d’une isolation ad hoc obtient des chiffres annuels de consommation
énergétique autour de 50 kWh par m 2 . Il en est bien sûr de
même pour la maison en briques ou en bois. Tout est question de budget
et de style de vie.
Au vu des matériaux existants et à ceux qui arriveront prochainement
sur le marché, la polémique n’a pas fini d’enfler. Comme il est
désormais de coutume dans notre société actuelle, la bataille économique
prendra certainement le dessus sur la bataille idéologique et ces
querelles de chapelle seront bien vite oubliées.
Numéro 39
Marc Wast
3

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sommaire
REPORTAGES REPORTAGES
- RÉGION
• Restauration au pays de la pierre rouge (en Aveyron) p.8
PÊLE-MÊLE p.12
GUIDES D’ACHAT D’ACHA
• 10 meubles de salle de bains p.27
• 10 volets battants p.35
LES SOLUTIONS
SOLUTIONS
• Mieux ventiler… pour ne pas manquer d’air ! p.43
• La quiétude d’une maison sécurisée p.48
• Votre déco sculptée par la lumière p.55
• Isolation acoustique en rénovation p.61
VIVRE AUTREMENT
AUTREMENT
• Les News p.66
• Le Chantier : énergie positive, c’est presque fait ! p.68
• La Tribune : consommez autrement vos kWh p.71
L’ENCY ’ENCYCL CLO
Comment ça marche
• Un ballon d’eau chaude p.74
Comment ça s’entretient
• Une façade p.76
Fiche matériaux
• Le marbre p.78
Réseaux
• Votre chauffage : un investissement majeur p.80
Juridique
• Vente & location, du nouveau dans le diagnostic technique p.82
Vos droits p.83
La Cote “Décoration” p.87
FAIRE AIRE FAIRE FAIRE
ET VOUS
• S’informer p.94
• Le carnet d’adresses p.98
COMMANDEZ NOS ANCIENS N OS ABONNEZ-VOUS
ABONNEZ VOUS
p.97
• Conditions et bulletins p.97
Ce numéro comporte : un encart “Service lecteurs” jeté entre les pages 98 et 99
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La version professionnelle comporte : un cahier de 24 pages broché
entre les pages 2 et 3 ; un encart “Service lecteurs” jeté entre les pages 98 et 99
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Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
5

Vos volets battants sont
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point sur les dernières technologies
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une maison plus sûre.
6
Hiver 2005/2006
Tout pour réussir les travaux dans la maison
faire
P.48
P.35
les temps forts
P.61
P.55
Hiver 2005/2006 faire
faire
En ces jours les plus courts de l’année, le bon
éclairage de votre maison participe à la création
d’une ambiance unique. Lumière tamisée, multiplication
des sources lumineuses, originalité des formes et des
matières, voici quelques pistes pour une mise en valeur
de votre décoration.
L’isolation thermique
a souvent supplanté le
confort acoustique. Le temps
est venu, grâce à des solutions
simples à mettre en œuvre, de
retrouver la quiétude face aux
agressions sonores aussi bien
extérieures qu’intérieures.
Numéro 39
P.27
Encore trop petite, la
salle de bains fait la part
belle aux appareils sanitaires
sans donner une place suffisante
au mobilier. Retrouvez le
goût du rangement avec les dix
ensembles de meubles de salle
de bains que nous avons sélectionnés
pour vous.

APRÈS
AVANT
En Aveyron
À proximité de Rodez, un ancien moulin
tombé à l’état de demi-ruine renaît de ses cendres
après 10 ans de travaux parfois proches
d’une quasi-reconstruction.
Restauration au pays
Àl’entrée d’un village typique du
Rouergue, un ancien moulin à
l’abandon tombait en ruine. En
1995, l’actuel propriétaire le rachète
dans le but de le restaurer et d’en faire
sa résidence principale pour sa future
retraite. Ce chantier hors normes s’étalera
en fait sur plus de 10 ans, la plus grande
partie de l’aménagement intérieur étant
encore à réaliser. Les raisons de cet étalement
dans le temps sont multiples : l’attente
des artisans débordés de travail, le
manque de temps vis-à-vis d’un projet qui
ne présentait pas de caractère d’urgence,
mais aussi la recherche et l’usage de matériaux
traditionnels et de grande qualité.
8 Hiver 2005/2006 faire Numéro 39
faire
Retrouver
les volumes d’origine
Comment définir l’origine ?
Cette question est récurrente pour tous
ceux qui restaurent des bâtiments anciens,
qui ont connu au cours de leur histoire
de multiples agrandissements et
transformations. Dans le cas présent, le
Maître d’ouvrage a surtout cherché à reconstituer
des équilibres disparus, à reconsidérer
les ouvertures, de nombreux
percements et rebouchages ayant transformé
les façades au cours des années. La
recherche esthétique était prioritaire, en
tenant compte néanmoins de la distribution
des futures pièces, où l’on s’af-

franchit parfois des dispositions
antérieures.
À l’extérieur, la modification la
plus visible concerne la toiture
de l’ancienne grange. À une
époque – que l’on peut situer
entre les guerres du fait des
tuiles utilisées –, l’ancien propriétaire
avait rehaussé la toiture
pour augmenter le volume
de stockage. Le bâtiment a retrouvé
sa hauteur d’origine, la
surélévation a été démolie, une
charpente ainsi qu’une toiture
neuve ont été mises en œuvre.
À l’intérieur, les niveaux de cet-
Les murs intérieurs resteront bruts ; ils recevront
simplement un enduit décoratif à base de chaux.
te ancienne grange ont également
été modifiés. Les planchers
du rez-de-chaussée en
bois, dégradés par des décennies
d’infiltrations, sont remplacés
par une dalle béton à
deux niveaux. Elle permet, côté
route, de créer un garage et,
côté habitation, de s’aligner
avec les autres pièces.
Côté jardin, des éléments de
pierre rattrapent les différences
de niveau du terrain ; ils proviennent
d’une démolition. Le
Maître d’ouvrage aurait souhaité
des éléments plus fins,
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
La porte d’entrée
mérite certaines
explications.
Il y a quelques années,
le Maître d’ouvrage
photographie dans
la région une porte
particulièrement
esthétique et ouvragée.
Il demande au menuisier
de lui en réaliser
une copie.
Cet exemple dénote
l’état d’esprit
du propriétaire,
qui a tenu à mettre
en œuvre une restauration
de très grande
qualité, quel que soit
le temps nécessaire
à sa réalisation.
de la pierre rouge
mais il était fatigué d’attendre le
travail du tailleur de pierre
commandé de longue date. Ces
pierres disponibles lui ont permis
de terminer rapidement la
mise en forme des terres, préalablement
à des travaux de plantations.
600 m 2 de lauzes
La toiture est restaurée à l’aide
de lauzes anciennes, elle s’appuie
sur une charpente partiellement
reconstruite. Les quelques
éléments de chêne en bon
état ont été conservés, mais la
RÉGIONS
majorité des bois a dû être remplacée.
Pratiquement toutes les
solives sont neuves. C’est le même
charpentier qui a réalisé
l’ensemble de la charpente à
l’ancienne, en prenant soin de
reprendre les formes de coyaux
en bas de versant, parfois abandonnées
dans le cadre de modifications
antérieures.
L’entreprise de charpente a refabriqué
à l’identique ou créé
les nombreuses lucarnes, dont
les différences de volume et
d’aspect rythment l’ensemble
de la toiture, et permettent
d’éclairer les 300 m 2 de plancher
du premier niveau.
La lauze de l’Aveyron est de petite
taille, comparativement aux
produits utilisés dans les Alpes
ou les Pyrénées. Taillée en
écaille, son épaisseur impose
des charpentes suffisamment
dimensionnées, pour un poids
qui avoisine les 150 kg du m 2 .
Un nombre important de lauzes
a été réutilisé sur place ; les surfaces
manquantes, dont l’ancienne
grange qui était recouverte
de tuiles mécaniques, ont
été récupérées dans des démolitions
d’appentis.
28 fenêtres
Durant trois siècles, les différents
utilisateurs qui se sont
succédés ont adapté la bâtisse à
des besoins et des modes de vie
en perpétuelle évolution. Les
photos avant/après montrent
l’état des ouvertures en 1995 et
en 2005. En concertation avec
les différents intervenants, un
compromis a permis de satisfaire
à la fois aux contraintes
d’équilibre esthétique, mais
aussi de luminosité. Certaines
ont été rebouchées, d’anciennes
réouvertes et quelques-unes ont
été percées.
C’est encore une entreprise locale
qui a mis en œuvre tous les
encadrements de fenêtres en
grès. Ils sont extraits d’une carrière
– distante d’une cinquantaine
de kilomètres du chantier
– dont la texture et la teinte sont
très proches des matériaux
d’origine.
S’est alors posé la question du
type de menuiseries à retenir.
9

RÉGIONS
La charpente a été reconstruite de façon traditionnelle, avec la mise
en œuvre de coyaux en bas de versant. L’ensemble est ensuite recouvert
d’un voligeage jointif, appelé aussi “doillage”, une tradition
dans le Massif Central qui protège des remontées de neige poudreuse
et permet ensuite une fixation aisée des éléments de couverture.
D’office, la multiplicité de dimensions
des ouvertures imposait
une fabrication sur mesure.
Privilégiant la durabilité et
l’absence d’entretien, le Maître
d’ouvrage a fait réaliser des menuiseries
mixtes : aluminium laqué
vert à l’extérieur, chêne clair
à l’intérieur. Ce sont au total 28
fenêtres élégantes, mais aussi de
très grande qualité qui auront
été mises en place récemment,
en préalable à tout aménagement
intérieur.
Confort actuel
dans la discrétion
La recherche de l’authenticité
n’exclut pas l’intégration de paramètres
plus actuels.
L’ensemble du rez-de-chaussée
sera traité en chauffage par le
sol et l’énergie fournie par une
chaudière gaz à condensation.
Tout le revêtement de sol sera
constitué d’un dallage en pierre
vieillie.
Au premier étage, un plancher
large en châtaignier est en instance
de pose. Il a été acheté
brut dans une scierie, puis calibré
et bouveté dans un atelier
de menuiserie.
La porte de garage, motorisée
et télécommandée à distance, a
fait l’objet d’une finition spécifique,
afin de recevoir un laquage
de teinte identique à celle
des menuiseries.
L’épaisseur naturelle des murs,
en moyenne 80 cm, devrait suffire
par son inertie à assurer un
bon confort thermique, hiver
comme été. Il paraissait inutile,
voir néfaste, de devoir rajouter
des doublages, d’autant que le
propriétaire souhaite conserver
l’aspect brut et inégal des murs.
Ils seront seulement recouverts
d’un enduit à la chaux décoratif.
Seules les pièces humides –
cuisines et salles d’eau – feront
l’objet d’un traitement plus actuel.
La pièce la plus grande, environ
40 m 2 , conserve sa grande
cheminée, très dégradée du fait
du délabrement de la toiture à
ce niveau, mais elle a pu être
sauvée ; ce sera la zone de vie et
de réception de la maison. Elle
se situera en continuité des volumes
adjacents, très ouverts et
qui participent ainsi à la sensation
de volume qu’offre l’ensemble
du rez-de-chaussée.
C’est ainsi que les 300 m 2 habitables
(150 m 2 par niveau), se-
10 Hiver 2005/2006 faire Numéro 39
faire
ront classiquement affectés à
des usages bien précis : au rezde-chaussée
les zones de réception
et de vie, au premier
étage les chambres.
Malgré une architecture complexe
et de nombreux volumes
décalés, les principales pièces à
vivre sont au rez-de-chaussée.
Une salle d’eau et une chambre
y sont programmées. Un élément
de confort très important
pour le Maître d’ouvrage qui,
visant une occupation à la retraite,
ne sera pas tributaire du
premier étage au cas où…
L’amour de la qualité
Les restaurations se suivent et
ne se ressemblent pas. Après la
rénovation lourde d’une longère
effectuée en huit mois (voir
Faire Faire n°38), ce chantier
montre exactement la démarche
inverse. Les conditions diffèrent
notablement. Dans le cas présent,
le Maître d’ouvrage reconnaît
s’être lancé dans cette
aventure par amour des vieilles
pierres : “Je connaissais de longue
date ce moulin que je voyais tom-
Les travaux ont mis
à jour des pierres
cachées à la révolution.
La date de 1798 gravée
dans l’une d’elles
semble indiquer que
le bâtiment, déjà ancien
à cette date, a été profondément
transformé ;
il est à peu près sûr
que ce moulin servait
au XIX e à fabriquer
des cordes.
Réalisé en pierre massive
(carrière de Capdenaguet - 12
Balsac), l’escalier se raccordera
sur un dallage en pierre vieillie
provenant de la même carrière.
Noter la réservation au sol
pour le chauffage par le sol
et le futur revêtement.
ber en ruine, et je l’ai d’abord racheté
pour le sauver, sans vraiment
me préoccuper au départ de l’usage
futur”, précise ce dernier. En
fait, le propriétaire a pris beaucoup
de plaisir à restaurer dans
les règles de l’art un témoin de
l’architecture régionale, avec le
souci permanent d’utiliser des
matériaux de qualité en cohérence
avec le bâti existant.
Le coût total de cette rénovation/reconstruction
reste difficile
à estimer. Nombre de
pierres, de lauzes et d’éléments
de chêne sont issus de démolitions
et rachetés à des pris très
variables.
Les choix retenus ont constamment
privilégié la qualité et
l’authenticité. Un tel projet ne
peut se concevoir qu’avec du
temps, des possibilités financières,
un réseau solide d’artisans
qualifiés, mais aussi l’oubli
d’une quelconque rentabilité.
En effet, même si le Rouergue
est en vogue et attire nombre
de Français et d’étrangers, la valeur
marchande d’une telle maison
resterait obligatoirement inférieure
à l’investissement
généré. Mais quel résultat !
Gérard Guérit

05/05
PUBLI-INFORMATION l’événement
Une nouvelle gamme d’écrans de sous-toiture
qui allie l’innovation au respect des normes techniques
Therm’X ® : enfin des toits qui “respirent”,
pour un meilleur confort d’été et d’hiver
«Nous avons
trouvé LA
solution
qui améliore
notre confort
été/hiver
et qui protège
notre
patrimoine».
La famille Langlois est tout à fait satisfaite de
la solution que vient de lui conseiller son
couvreur pour la rénovation de sa toiture. Il
est en effet désormais possible, grâce à l’écran de
sous-toiture Therm’X ® , de répondre à ses trois
préoccupations : limiter les pertes de calories en
hiver, compléter l’isolation existante et limiter la
surchauffe des combles en été. L’efficacité de
Therm’X ® s’appuie sur un double principe : un
écran réfléchissant et respirant, combiné à une
lame d’air supérieure plus épaisse qui facilite
l’évacuation des calories d’été par un “effet
cheminée” : il en résulte
un gain en température de 5° à 10° dans la lame
d’air inférieure ! En hiver, le principe double de
L’écran Therm’X ® réfléchit une grande partie des rayonnements infrarouge
(chaleur) depuis l’extérieur comme de l’intérieur. C’est une barrière radiante.
Les deux faces réfléchissantes, associées aux lames d’air qui leur font face,
participent au confort d’été et au complément d’isolation thermique
l’hiver. Très perméable à la vapeur d’eau, Therm’X ® “respire” et évite
les risques de condensation dans la lame d’air inférieure.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Confort d’été : Pour un effet de cheminée
optimal, il est conseillé d’aménager une
lame d’air de 38mm d’épaisseur.
Confort d’hiver : Lame d’air
de 20mm non ventilée et
soigneusement calfeutrée.
limiter les pertes
de calories en hiver
compléter
l’isolation existante
limiter la surchauffe
des combles
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Therm’X ® se traduit cette fois par de nouvelles
économies d’énergie...
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les projets de rénovation d’une toiture.
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condensation générés par
l’étanchéité des PMR, lorsqu’ils
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La note du GS 20 (CSTB), est
très claire : leur emploi sous
forme d’écran de sous-toiture
est à proscrire, compte tenu de
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PÊLE-MÊLE
Les adresses P. 98
triangle de feu
Présentée en métal laqué noir et cannelle,
cette cheminée centrale s’installe
au cœur de la pièce pour offrir
une vision du feu à 360°. Elle permet
de transformer le feu en quasi rite séculaire
favorisant les réunions familiales
ou entre amis. La forme triangulaire
et le choix des matériaux
(verre et métal) confèrent à ce modèle
une grande légèreté. Les bûches
s’installent sur une sorte de coupe
également en métal qui canalise les
flammes. La section et la longueur du
conduit sont parfaitement en rapport
avec la taille de l’âtre. Peut être équipée
d’un récupérateur de chaleur de
manière à améliorer la puissance calorifique. Dimensions : 110 x 241/280 x
110 cm. Prix indicatif : 6 542 €. Caldera. Richard le Droff
12
en relief…
Telle une sphère de bois, cette
cheminée à foyer ouvert devient
l’élément phare du séjour. Toute
son originalité tient dans le savant
assemblage des lamelles de
noyer massif qui la constituent.
Un cadre en inox brossé délimite
l’entrée du foyer dont les dimensions
intérieures sont de 0,60 x
0,60 x 0,50 m. L’ensemble de la
parure couvre une surface de 1,31
x 1,31 m. Magma peut tout à fait
être réalisée dans d’autres essences
de bois dans la mesure où elle est
fabriquée à la demande. Elle peut
également être équipée d’un foyer
fermé. 7 456 €. Gilles Heissat
Les contemporaines
lire au coin du feu
Mise en valeur par trois meubles
en wengé, cette cheminée en
pierre de Chazelles – signée du
designer N. Marchione – est dotée
d’une forte personnalité.
Un foyer fermé de grandes dimensions
et d’une élégante sobriété
est encadré par deux colonnes
bibliothèques et une
table-banc à la fois fonctionnelles
et décoratives. Promettant une
puissance calorifique de 13 kW,
le foyer dispose d’une structure en acier et d’un habillage de briques réfractaires
et est garanti 5 ans. Dimensions : 192 x 54 x 180 cm.
Prix indicatif : 3 695 €. Cheminées de Chazelles
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
gravure de flammes
Pictofocus, dotée d’un foyer à gaz et ventouse, est une cheminée
qui s’inscrit comme un bijou au centre d’un mur. Sa porte vitrée
courbe sublime le spectacle du feu. Une télécommande permet d’allumer,
de modérer ou d’éteindre les flammes. L’adaptation d’un
foyer hermétique et étanche à un conduit à ventouse à double paroi
permet à l’air extérieur de pénétrer dans cette double paroi et
aux fumées des gaz brûlés de s’échapper par le conduit central. Ce
type de conduit présente aussi l’avantage de pouvoir être coudé à
90° et donc de sortir en façade, si besoin est, sans avoir à traverser
les étages supérieurs. Puissance : de 7,5 à 9 kW selon qu’il s’agisse
de gaz naturel ou de propane. Prix indicatif : 4 028 €. Focus
design scandinave
Du haut de son mètre soixante-douze, Kuru est un poêle-cheminée
à bois qui impressionne par sa pureté. Réalisé en stéatite,
une pierre d’origine volcanique aux qualités thermiques
exceptionnelles qui accumule la chaleur pour la diffuser dans
le temps, ce modèle chauffe par rayonnement d’une manière
homogène et en consommant peu de bois. En seulement
1 à 3 heures de combustion, il est capable de chauffer
une pièce de 60 m 2 , du sol au plafond, pendant 12 à 24
heures ! Deux étagères situées sur le côté permettent de ranger
quelques éléments décoratifs ou simplement d’agrémenter
la pièce dans laquelle le poêle est installé.
Prix indicatif : 11 076 €. Tulikivi

Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
tout inox
En position libre contre
le mur, cette cheminée
entièrement réalisée en
inox brossé joue la carte
de la modernité. Une
grande vitre cintrée sur
180°, escamotable, laisse
largement s’exprimer
les flammes. Une tablette sous la porte, à coordonner à la finition du
poêle dans le même acier ou fabriquée en pierre ollaire réfractaire, complète
l’équipement. Une plaque de sol et un cache-tuyau sont également
fournis pour parfaire l’installation. Existe aussi en acier noir ou
gris. Puissance : de 8 à 11 kW. Dimensions : 1 825 x 874 x 729 mm.
Prix indicatif : 6 982 €. DSA 1. Scan
pierre et métal
L’esprit contemporain de cette
cheminée posée sur un socle
de pierre s’exprime grâce à la
hotte en métal gris anthracite.
L’association des deux matériaux
apporte une grande élégance
à ce modèle à foyer ouvert
qui peut être adapté à
différentes hauteurs sous plafond
ou sections de conduit. Il
est également possible de remplacer
la brique réfractaire du
socle par un autre matériau et
de choisir parmi une large palette
de coloris (180 disponibles)
pour la hotte. Livrée
avec grille foyère, bac à cendres et plaques de fonte. Dimensions :
1 200 x 750 mm. Prix indicatif : 5 628€. 985 Murale. JC Bordelet
format vertical
Fondis propose la version verticale
du foyer Fascination®.
Entièrement caréné et parfaitement
discret grâce à son cadre
de porte très fin, celui-ci permet
une belle vision du feu. Par
ailleurs, la cheminée propose ici
un cadre de porte noire aux
lignes pures qui s’adapte dans
tous styles d’intérieur y compris
les plus contemporains.
La conception du foyer en acier
étanche soudé et son doublage
en réfractaire lisse très épais permettent une hausse rapide de la température
de combustion pour un meilleur rendement (puissance : 9 kW).
Un déflecteur en vermiculite permet la réduction ou l’augmentation du
tirage. Enfin, afin de faciliter le nettoyage, la porte du foyer se bascule à
l’horizontal. Convecteur intégré avec 4 sorties d’air chaud. 2 140 €

PÊLE-MÊLE
Les adresses P. 98
vision panoramique !
Le nouveau coulissant à levage Galène de Technal
permet de réaliser des baies de très grandes dimensions
jusqu’à 10 m pour 2,50 m de hauteur.
Proposé en deux, trois ou quatre vantaux, il se manœuvre
sans effort grâce à une poignée spécifique.
L’épaisseur maximale de vitrage de 39 mm autorise
la combinaison de protection thermique, acoustique
et anti-effraction.
14
fonctionnalités
et design
Avec sa nouvelle collection de télécommande
RTS, Somfy allie élégance et
performances avec quatre gammes répondant
à tous les styles de décorations
intérieures. Pilotage par zones
(jusqu’à 4 canaux), programmation
de scénarios, large écran LCD,
bouton “My” mémorisant la fonction
préférée, tout a été pensé
pour vous simplifier la vie dans
le pilotage des volets roulants,
stores, porte de garage…
“Vu” pour vous à Batimat
la gouttière en couleur
Soucieux de la valeur identitaire des régions,
Nicoll déploie pour sa gamme de gouttières
PVC un nuancier régional : noir, brique, ardoise,
marron, sable, blanc, gris, vert, cuivré.
Avec ce très réaliste dernier coloris, le
fabricant joue la prouesse technique et esthétique.
Parée des effets irisés et lumineux
de la couleur cuivrée, la gouttière garantit
une tenue inaltérable du chaleureux brunocré.
Une invention qui assure aux toits protection
optimale, originalité et intégration
réussie à un milieu spécifique.
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
le zinc autrement
Le
zinc est
naturellement
gris. Avec
les prépatinés colorés
Pigmento®, VM Zinc
permet aux façades de se teinter
de rouge, de vert ou de bleu.
En transparence, la texture du matériau
reste visible à l’image d’une lasure
sur du bois. Disponible en 3 épaisseurs (0,7 –
1 – 1,50 mm) et en 5 largeurs.
spécial granulés
Le conduit d’évacuation de fumées Dualis PGI de
Poujoulat a été spécialement conçu pour desservir
les poêles à granulés bois et apporte toutes les
garanties de fonctionnement, de durabilité et de
sécurité. Entièrement en acier inoxydable, il
s’adapte aux variations de températures ou à la
condensation. Testé par le Laboratoire Ceric.
les bienfaits
du chanvre
Actif Pro Chanvre® de France Systèmes est un
isolant mince réflectorisé convenant pour l’isolation
des planchers, murs et toits. D’une épaisseur
de 40 mm, il intègre deux couches de
chanvre dont la résistance thermique de
conduction est comparable à celle des isolants
fibreux, la notion écologique en plus.
L’assemblage des 5 films par couture assure le
“respirant” de ce produit limitant ainsi les phénomènes
de condensation.

PÊLE-MÊLE
Les adresses P. 98
carrelage
sensation
Avec sa nouvelle collection
Carrusel, El Barco propose
une gamme de revêtements
(série Fiesta bombée et aux
angles irréguliers et la série
Fantasia, rustique) et de pavement
de grès émaillé (série
Festival) pour les salles de
bains et cuisines.
Ces mariages osés s’adaptent
aux changements esthétiques
qui s’introduisent dans nos
habitudes.
16
signée Giugiaro
Dessinée par le cabinet Giugiaro
Design, la ligne de garniture
de portes Monte Carlo Hoppe
est constituée de laiton, sur
rosace avec ressort de rappel
de béquille. Destinée aux
portes intérieures, le montage
s’effectue avec un carré à lamelle
(système breveté). Déclinaison
en poignées de fenêtre et en pommeau de porte.
À l’instar du mécanisme de fonctionnement,
le traitement de surface Resista® est garanti 10 ans.
effet lasuré exclusif
Pour les réfractaires au plaxage
bois, Art & Fenêtres propose
une élégante solution
de remplacement avec sa fenêtre
PVC Diane. Sa finition
“bois lasuré” gris pastel participe
à l’élégance de votre décoration
intérieure. Le profil 4
chambres et les doubles vitrages
à isolation renforcée
assurent une remarquable
performance thermique. Des
éléments décoratifs permettent
de personnaliser cette
menuiserie. Sans surcoût par
rapport aux modèles PVC
blanc de la gamme Hermine.
Prix du modèle ci-contre (120
x 165 cm) : 1 095 € (pose et
accessoires compris).
“Vu” pour vous à Batimat
Hiver 2005/2006 faire
faire
Tryba lumière
Concilier isolation thermique et clair de
vitrage important, c’est ce que promet la
gamme inédite Tryb’Alu avec ses menuiseries
à ouvrant caché. Dotées d’une
rupture de pont thermique et d’un vitrage
standard ITR de 28 mm, elles ne
négligent pas l’esthétique avec un profil
arrondi dans un large choix de
teintes (anodisation ou thermolaquage).
À noter qu’une gâche avec
galet champignon anti-décrochement
complète l’aspect sécuritaire.
Numéro 39
des panneaux
tendance
La gamme de panneaux de
porte décoratifs de Euradif
vient de s’étoffer d’une
nouvelle collection : les
“contemporains”. En PVC
et en aluminium, ils offrent
un design épuré correspondant
aux ultimes tendances
(aspect lisse) avec des oculus
variés et des vitrages
aux formes multiples. Les
techniques retenues vont
du fusing, du pilage de verre,
du “spaghetti” au sablage.
Originalité garantie
en neuf ou en rénovation.
la véranda
de l’avenir ?
Deck Home de Schüco est une véranda
bioclimatique caractérisée par
l’utilisation d’une structure porteuse
très isolante, de profilés à rupture
de pont thermique, de VIR
et de stores toile extérieurs.
Elle peut être
équipée de capteurs solaires
(photovoltaïques
et/ou pour la production
d’eau chaude) qui
serviront à l’alimentation
d’un chauffage basse
température ou d’un climatiseur
intégré dans la structure de la véranda.
Un concept d’avenir qui se
négocie autour de 2 000 €/m 2
(hors capteurs solaires).

40 jours
d’autonomie
Sécurité oblige, les motorisations
basse tension (12 et 24 volts)
s’affranchissent d’un raccordement au réseau électrique. Le moteur
ProMatic Akku de Hormann manœuvre en toute autonomie les portes
de garage jusqu’à 8 m 2 . Un module solaire de 30 x 40 cm peut assurer
la recharge de l’accumulateur en lieu et place du raccordement au secteur.
Cette motorisation est équipée d’un éclairage intermittent de 30
secondes ainsi que d’un arrêt sur obstacle.
tradition respectée
pourquoi pas l’acier ?
La passion de la menuiserie
“à l’ancienne” existe encore.
La preuve, cette porte d’entrée
en chêne Chalandaise
III de Meuse Menuiserie.
Son originalité : des frises
biaisées, rainurées et assemblées
par de fausses languettes
qui font penser à des touches
de piano. Seule concession à
la modernité, une serrure automatique
4 points. Deux
châssis fixes avec grilles en fer
forgé et décors marbre en losange
apparaissent de part et
d’autre. L’ensemble est lasuré
3 couches.
7 535 € le modèle présenté
Avec Styl’Inov, Privé
propose des profils
de couverture en
acier galvanisé laqué
disponibles dans 7
coloris convenant aux
pentes de toitures
d’au-moins 5 %.
Sans fixation visible,
ils trouvent plus particulièrement
leur
place dans les régions
montagneuses
où ils peuvent exprimer leur qualité architecturale grâce à la réalisation
de formes complexes (cintrées, en dôme, gironnée…). Une solution originale
et plus économique que les couvertures traditionnelles.
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39

PÊLE-MÊLE
Les adresses P. 98
chauffage compact
Pour profiter de sa véranda été comme hiver, chauffer
une pièce en profitant d’un espace sous une grande
baie vitrée, Acova propose Antéo en plinthe. Son
look “rétro” s’intègre dans tous les types d’intérieur.
Électrique (puiss. de 1 000 W), il s’installe facilement
et peut être équipé, en option, d’un récepteur Courant
Porteur X2D pour être géré via une programmation.
Thermostat électronique catégorie C. 829,50 €
rendement : 109 %
La technique à condensation de la
chaudière Unigaz de Zaegel-Held
permet de réaliser jusqu’à 40 %
d’économie par rapport à une chaudière
traditionnelle. Outre sa faible
consommation, le brûleur spécifique
ne dégage qu’une très faible
quantité de Nox (classe 5). Sa puissance
modulable de 8 à 24 kW atteint
30 kW quand elle produit de
l’ECS. Agréée DolceVita de Gaz de
France. À partir de 3 080 €
chauffage
invisible
Le plancher rayonnant électrique
KS de Thermor libère
100 % de l’espace disponible
de chaque pièce tout en offrant
une chaleur douce qui
n’excède jamais 28°C. Le réglage
de la température pièce
par pièce est précis et facile
d’utilisation. Existe en 2 largeurs (60 et 85 cm) pour une puissance de 155
à 2 600 W. Garantie de 10 ans. De 14 à 572 € HT hors pose/m 2
18
En attendant Interclima… (1/2)
écolo & économique
La pompe à chaleur air/eau MCH-A
Vivrélec de Airwell permet d’alimenter
les planchers chauffants réversibles
de 50 à 100 m 2 . Il assure une
régulation automatique de la température
grâce au fort rendement de
ce système thermodynamique qui restitue
jusqu’à trois fois plus d’énergie
qu’il n’en consomme, que ce soit en
mode chauffage ou en mode rafraîchissement.
À partir de 6 360 € HT
hors pose pour l’unité extérieure
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
la géothermie
sans rien changer
Le nouveau générateur Atlantis CHE
de France Géothermie permet désormais
de fonctionner à haute température
(65°C au lieu de 50°C jusqu’à
présent). Cette caractéristique
autorise maintenant une adaptation
sur une installation de chauffage
classique. On remplace l’ancienne
chaudière par ce générateur sans
changer les radiateurs ou le plancher
chauffant. À partir de 8 370 €
les deux… font la paire
Avec sa sonde extérieure et sa régulation intégrée de série,
Idra Condens de Franco Belge adapte en toute saison
et à bon escient vos besoins de chauffage. Une fonction
“Booster” permet d’atteindre plus rapidement la
température désirée. Sa technique à condensation offre
un très haut rendement (108 % PCI). Son ballon mural
de 70 litres offre le même design que la chaudière et peut
être posé à droite ou à gauche. À partir de 3 088 €

PÊLE-MÊLE
Les adresses P. 98
la cheminée qui climatise
Fondis crée l’événement avec une cheminée qui chauffe au bois en
hiver et climatise environ 70 m 2 en été : FOND’ice®. Plus étonnant,
en intersaison, la technologie Inverter permet un appoint de chauffage.
Quand le bois est utilisé, la puissance de 13 à 17 kW autorise
un chauffage dans les pièces adjacentes via un réseau de gaines.
À partir de 6 700 € HT hors pose
performance fioul
Même si le prix du pétrole
flambe, la chaudière fioul n’a
pas dit son dernier mot.
Preuve, la Vitolaplus 300 de
Viessmann qui revendique
un rendement global annuel
de 103 %. La combustion et
la condensation s’effectuent
en deux entités séparées.
Elle fonctionne avec toutes
les qualités du fioul domestique.
Trois modèles (de 19,4 à
29,2 kW). À partir de 6 764 €
20
au doigt et à l’œil
En attendant Interclima… (2/2)
Avec le thermostat Cyclope® de Kalirel,
plus besoin de se déplacer de pièce en pièce
pour gérer la température de tous les
radiateurs de la maison. Disponible en
version fil pilote, c’est surtout la solution
radiocommandée qui innove.
Son système intègre le retour d’information
et la fonction Optipower évite
l’installation d’un délesteur. Quant
à l’Energy Control, il permet de garder
la maîtrise de sa consommation d’énergie.
Un vrai progrès. À partir de 450 €
(360 € la radiocommande)
Hiver 2005/2006 faire
faire
technologie… et écologie
Brötje présente sa chaudière fioul
à condensation Novo Condens
SOB. Son brûleur à flamme bleue
à deux allures offre une régulation
fine des quantités d’air et de
fioul. Ses 2 échangeurs séparés
permettent à la combustion et à
la condensation de se dérouler
séparément. Résultat : des émissions
polluantes de bas niveau.
Puissances de 18 à 26 kW.
Disponible en chauffage seul et
avec production d’ECS. À partir
de 4 895 € HT hors pose
Les chaudières gaz à
condensation atteignent
aujourd’hui un très haut
niveau de performances.
La différence mise en
avant par Auer pour sa
gamme Lélia est son extrême
compacité (46 cm de
largeur) qui permet de l’intégrer
dans une rangée de meubles
hauts de la cuisine. Pari réussi pour
ce produit dont le rendement s’élève à 109 %.
Disponible en chauffage seul ou mixte ECS (ensemble mural ou au
sol). À partir de 4 019 €
les avantages de la fonte
Grâce au film chauffant collé sur la façade en fonte, le radiateur électrique
Bolero de Sauter offre une chaleur homogène. La régulation
numérique autorise une gestion de la température au 10 e de degré
près. Sa télécommande infrarouge permet de visualiser la température
ambiante, de choisir et de régler le mode de fonctionnement
le plus adapté. Pass program en option (jusqu’à 25 % d’économies
d’énergie). Puissances de 1 000 à 2 000 W. À partir de 599 €
Numéro 39
la discrète…

La condensation par BUDERUS
Logamax plus SmartLine : elle a tout pour elle
Pour aujourd’hui et pour demain
Fort d’une expérience éprouvée en matière de condensation,
Buderus a créé la Logamax plus SmartLine, une chaudière murale
gaz à condensation, attractive, belle et ultra-performante. De taille
très réduite, elle offre cependant un concentré de technologies
qui comble les plus exigeants. Equipements intégrés: vase d’expansion,
vanne à trois voies motorisée, pompe à vitesse variable,
elle offre un rendement exceptionnel jusqu’à 108% sur PCI.
Trois versions sont disponibles en fonction des besoins de
l’utilisateur: chauffage seul, production d’eau chaude sanitaire par
micro-accumulation, production d’ECS avec préparateur additionnel
100 litres sous la chaudière. La SmartLine dispose d’une
régulation intégrée EMS (Energy Management System) qui permet
à son possesseur de compléter son installation (plancher
chauffant, installation solaire). En version cheminée ou ventouse,
la chaudière murale à condensation Logamax plus SmartLine
est éligible au crédit impôt, elle bénéficie du label DolceVita ®
de Gaz de France.
✂
Logamax plus SmartLine
• Equipements complets intégrés
• Encombrement réduit
• Rendement jusqu’à 108% sur PCI
• Avec ou sans production
d’eau chaude sanitaire
• Régulation EMS
(Energy Management System)
• Préserve l’environnement
• Version cheminée ou ventouse
• Puissance 24 kW,
poussée à 28 kW en ECS
Je désire recevoir gratuitement et sans engagement
une documentation sur les gammes de produits suivantes:
❒ chaudière sol fioul / gaz
❒ condensation • chaudière basse température
❒ condensation • chaudière murale gaz
❒ énergies renouvelables: pompe à chaleur, solaire, bois
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INTERCLIMA 2006
Rencontrons-nous sur notre stand Hall 4, Stand C30
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PÊLE-MÊLE
Les adresses P. 98
endroit
pour une rencontre
La douche multifonction de Duravit
est comme un havre de paix.
Transparence et bien-être sont au
programme avec une douche hydromassante
(10 buses) en circuit fermé
qui permet d’économiser l’eau, et
un hammam avec essences aromatiques
fonctionnant selon des programmes
sélectionnés. Les sièges en
bois sont transformables en position
couchette. Spots halogènes, tablettes
et télécommande sont livrés en série.
L’entretien est assuré par une
désinfection UV permanente et un
détartrage automatique.
le mariage de la pierre
et… du bois
22
En attendant Idéo Bain… (du 20 au 22 janvier 2006)
toute “l’essence”
de la robinetterie
Associé à la douche intégrale Rainshower, le mitigeur
bain-douche Essence de Grohe contribue
à l’élégance discrète et minimaliste de la salle de
bains. Simplicité et pureté des lignes caractérisent
cette nouvelle gamme complète qui base
son design sur un corps compact auquel se raccordent
trois cylindres minces pour le bec, le levier
et la commande du vidage. Sans sacrifier la
qualité technique, qui a fait la réputation de la
marque, Essence est désormais à la portée du plus
grand nombre.
À partir de 115 € (le mitigeur de lavabo)
douche…
cascade
La robinetterie murale Fonti
créée par le designer Antonio
Bongio et distribuée par
Contempora est indépendante
et symbolise l’exotisme
avec un bambou coupé
en deux. L’eau s’écoule en
cascade le long du bec en
inox. Disponible pour la
vasque, la douche et le
bain. Le modèle présenté
: 1 885 €
Toute l’exclusivité des Marbriers-
Façonniers dans cette réalisation en
pierre de Tavel où baignoire et lavabo
semblent taillés à même la
roche. L’habillage de ces éléments
avec un tapis de teck allie esthétique
et ergonomie. Une courbure sur mesure
peut être étudiée pour un plus
grand confort. De nombreuses finitions
sont disponibles aussi bien pour
la tonalité de la pierre que pour les
essences de bois, toutes compatibles
avec les milieux humides. 5 131 € la
baignoire et 2 003 € le lavabo
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
grès multiforme
Déclinés en deux formes, carré et quart de
rond, les receveurs de douche Dédicace 90
x 90 cm de Selles sont extra plats avec une
hauteur de seulement 60 mm. Ils sont dotés
d’une bonde haut débit de 90 mm et d’un
revêtement antidérapant contact, à base
d’émail spécifique qui améliore l’adhérence
quand le receveur est mouillé ou savonneux.
En option, un caillebotis type pont de bateau
en teck peaufine la décoration. Disponible
prochainement en version XXL (120 x 80 cm).
À partir de 451 € (receveur) et 212 € (caillebotis)

Du même éditeur
uv 79 GP 22/11/05 16:37 Page 1
Réponses Bain N°79 - Hiver 2005
réponses maison réponses bain
bain
réponses
tout pour réussir votre salle de bains
Classiques,
Rétro,
Contemporaines…
Réinventez
l’eau chaude…
Choisir Choisir :
Du 20 au 22 janvier
Présentation
des nouvelles collections…
Invitation au salon à l’intérieur.
Salles Salles de bains bains
en quête quête de style… style…
N° 79 Hiver 2005
M 01521 - 79 - F: 5,00 E - RD
3:HIKLPC=VUZUUW:?k@a@h@t@a;
18 vasques… à exposer
chez votre marchand de journaux
Editions SEPEP
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SEPEP - RC PRESSE 26/28 rue de la Providence 75013 PARIS

PÊLE-MÊLE
Les adresses P. 98
C’est ce que propose Desvres pour habiller
élégamment vos murs et vos sols
de carrelage de tous formats incluant
nombre d’accessoires. Tous les styles
sont représentés : pureté du verre, subtils
motifs floraux sur faïences aux
teintes pastel, dalles en cérame porcelainé
ou céramique déclinée sous forme
de mosaïques… Une avalanche de
formes, de matières et de couleurs pour
une décoration renouvelée.
la fin des sacs poubelle ?
Pour réduire la quantité de déchets ménagers,
le broyeur d’évier peut être une bonne solution.
En provenance des États-Unis, la gamme
Commodore comprend 3 broyeurs en acier
inoxydable avec une cuve traitée anti-odeurs.
Le montage s’effectue sur toutes bondes de Ø
90 mm. Faciles d’emploi et sans entretien, ils
sont garantis de 2 à 7 ans selon le modèle.
À partir de 375 €
24
un air plus sain
L’humidité dans l’habitat, quand
elle est mal contrôlée, peut générer
autant de pathologies humaines
que dans les bâtiments.
Les déshumidificateurs Ebac sont
conçus pour le climat européen
(humidité relative de 40 à 70 %)
et sont équipés de filtres qui purifient
l’air. Un kit de drainage
peut être installé pour éviter de
vidanger trop souvent le réservoir.
De plus, l’appareil réchauffe
l’air de 2°C environ générant
ainsi des économies de chauffage.
Mention spéciale à la série
6000 pour son design moderne
et discret. À partir de 299 €
400 nouvelles références
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
stratifié
à la carte…
Egger rationalise sa gamme
de revêtements de sols stratifiés
Floorline avec huit finitions
réparties en 3 classifications
: Opal 31 (bon
rapport qualité-prix), Crystal
32 (confort optimal) et
Diamond 33 (utilisations intenses).
Et toujours le système
“Silenzio” qui réduit
les bruits de résonance de
près de 50 % ainsi que le
profil Pro Clic qui permet
une pose simple et rapide.
De 11,95 à 29,95 € le m 2
multifonction = confort
Élément clé du système d’alarme Diagral, la nouvelle
commande multifonction offre, grâce à sa large dalle
tactile et son lecteur de badge intégré, trois types
de commandes : celles du système d’alarme, des
fonctions confort (6 applications électriques différentes)
et des automatismes. Cette commande comporte
également des touches spécifiques pour la
protection des personnes (alertes, incendie…).
Simple, la programmation qui s’effectue par des
menus déroulants, est intuitive. 267 €

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Fax (33) 05 61 30 63 02
IMERYS TC - B 449 354 224 RCS LYON - - Crédit photo : GETTY IMAGES

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Les meubles de salle de bains retrouvent la beauté
de l’essentiel : lignes épurées, formes galbées,
mélange des matériaux. Ils dessinent
une atmosphère apaisante, empreinte de bien-être
sans oublier leur vocation
première et essentielle :
offrir du rangement
fonctionnel.
par Françoise Sauvan
Pureté des lignes et équilibre
: le mobilier de salle
de bains se compose au gré
des envies et au fil des centimètres
disponibles.
Année après année, les meublesvasques
de 80 x 60 cm, calqués
sur les éléments de cuisine, ont
cédé la place à de petits meubles
aériens qui viennent ponctuer
l’espace. Certes, on y a un peu
perdu en rangement mais on y a
gagné beaucoup en esthétique :
un critère non négligeable quand
on entend se ressourcer dans sa
salle d’eau.
Des meubles très féminins
Le meuble-vasque est l’équipement
principal de toute salle de
bains, dès lors que l’on n’achète
pas un lavabo sur colonne.
Aujourd’hui, il a abandonné sa
rigueur des années 80 pour une
rondeur bien seyante.
• Le plan de toilette se galbe, se
souligne d’un porte-serviettes.
meubles
de salle de bains
• Le plan-vasque offre une longueur
sur mesure, même quand
il est en céramique.
• Les portes se cintrent.
• La laque et les bois très foncés
créent des ambiances modernes
et japonisantes.
• Le polymère, le mélaminé et
leurs tons de bois clairs donnent
naissance à un style naturel.
• Le verre et la résine apportent
transparence et légèreté dans les
petits espaces.
Le meuble-vasque se complète
ensuite – selon la place disponible
– de colonnes de rangement,
d’éléments sur roulettes,
d’une coiffeuse. Quant aux rangements
intérieurs, ils concentrent
un maximum d’efficacité
dans un minimum d’espace.
Avec l’aide de votre installateur
ou d’un conseiller d’un point de
vente spécialisé, composez la salle
de bains de vos rêves où vous aimerez
vous retrouver tous les matins
et en fin de journée.
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
GUIDE D’ACHAT
Les adresses P. 98
27

Pratique, ce petit banc se glisse
sous les meubles et se trouve
être l’allié précieux des enfants.
Dans une salle de bains Papyrus
de Delpha
Les profonds tiroirs à compartiments
réglables et à fond antihumidité
permettent de ranger
les grands flacons tout en les
maintenant en bonne position.
Dans une salle de bains Althis
de Mobalpa
Plus rien n’est défini à l’avance. Il n’y a plus
vraiment de standard pour dessiner la salle
de bains. Tout est de l’ordre du possible tant
les gammes des fabricants sont larges sur
un plan des formes, des dimensions, des matériaux,
des associations à envisager.
• Au départ, il faut savoir si vous avez la place de
mettre un (ou deux) meuble(s)-vasque(s) ou un meuble
à deux vasques. Deux meubles indépendants autorisent
un aménagement plus astucieux de l’espace : ils
peuvent être séparés par une douche, une baignoire,
un radiateur, être placés sur deux murs différents, séparés
par un muret, une cloison technique.
• Ensuite, étudiez si vous pouvez installer un meuble
d’angle, des étagères, des casiers muraux ouverts ou fermés,
une (ou deux) colonne(s) de rangement (largeur
30 ou 40 cm, profondeur 35 cm, hauteur variable), soit
en version sur pied, soit en version suspendue. Ou bien
un meuble sur roulettes.
Si votre salle de bains mesure plus de 10 m2 , vous pouvez
même vous offrir le luxe d’une coiffeuse.
28 Hiver 2005/2006 faire Numéro 39
faire
Les clés du
LES MATÉRIAUX JOUENT DES GAMMES
Fonctionnel et décoratif, le banc sert aussi
de rangement. Dans une salle de bains City
Life de Villeroy & Boch
• Le mélaminé et le stratifié sont les grands classiques de la salle de bains, notamment
grâce à leurs qualités hydrofuges. Faciles à nettoyer, résistants et d’un bon rapport qualité-prix,
leur succès ne se dément pas, d’autant qu’ils offrent de vastes gammes de coloris
et de décors.
• Le polymère est un film en PVC qui vient épouser la forme de la porte en medium,
sous l’effet combiné de la chaleur et du vide d’air de la presse. Les portes peuvent être
lisses ou moulurées. On a ainsi un effet de laque ou de bois pour un prix inférieur.
• La laque est appliquée en une ou plusieurs couches sur des portes ayant reçu un apprêt
(ou un film polymère). Elle est proposée en finition mate, brillante ou satinée,
en plusieurs coloris et peut aussi décorer des niches et des vitrines.
• Le bois utilisé dans la salle de bains est soit verni, soit naturellement imputrescible
(bois exotiques). Il sert également à fabriquer des plans de toilette, des meubles d’appoint.
• Le verre est toujours de type sécurité (Securit®) mais peut aussi être dépoli, acidé,
sérigraphié, laqué pour ajouter une nuance décorative à sa transparence.
• La résine de synthèse permet de réaliser des plans-vasques d’un seul tenant, moulés
et déclinés en de nombreux coloris.
• La pierre de synthèse, type Corian®, est utilisée pour sa grande résistance aux chocs
mécaniques et thermiques. Elle est proposée en de très nombreux coloris mouchetés
et plus seulement en blanc.
• Les pierres comme le marbre se taillent encore la part du lion dans les salles de bains
haut de gamme. Leur résistance et les effets de leur veinage séduisent toujours.

on choix
Le panier à linge se bascule
à l’ouverture de la porte.
Meuble Darling de Duravit
LE BON PRO
Faites appel à votre installateur si
vous avez juste un meuble-vasque à
raccorder aux arrivées et évacuation
d’eau et un meuble d’appoint à installer.
Par contre, si vous équipez totalement
votre salle de bains en meubles
sur mesure mieux vaut faire appel à
un poseur-menuisier qui fera
découpes et finitions sur place pour
bien adapter le mobilier aux exigences
techniques du lieu. Le plombier
interviendra alors pour faire les
raccordements du meuble-vasque.
LES AMÉNAGEMENTS
• Le classique panier à linge se bascule
ou se coulisse pour être plus
facile à charger et à décharger.
• La poubelle sait disparaître derrière
une porte.
• Les carrousels (dans un meuble
haut ou bas) mettent leur contenu
à portée de main.
• Les compartiments séparent l’intérieur
des tiroirs pour ne pas tout
mélanger.
• Les prises électriques et rasoir se
logent dans le meuble haut.
• Le porte-serviettes télescopique
sait se faire oublier.
• Le compartiment à médicaments
se ferme à clef.
• Le socle – quand il existe – sert de
rangement ou de marchepied
(avec rangement à l’intérieur).
Meubles en laque. Miroir anti-buée
et interrupteur sensitif.
Meuble-vasque, 2 591 € en L 100
x P 61,7 cm. Opéra. Décotec
LES PROPOSITIONS
Les catalogues sont riches de propositions.
Vous avez le choix :
• Pour les meubles bas
Élément à une ou deux portes et une
étagère, élément à quatre ou cinq tiroirs,
à deux portes et un ou plusieurs
tiroirs, à deux grands coulissants, à
une façade coulissante galbée ou
non. Les éléments se combinent ensuite
selon la longueur à équiper.
• Pour les meubles hauts
Élément à une ou deux portes et une,
deux ou trois étagères réglables, élément
ouvert, ensemble avec un miroir
et un élément à une porte ou de
simples étagères.
• Pour les armoires
Élément demi-hauteur à une porte et
trois étagères, élément à deux portes
et un tiroir, meuble à une porte, un ou
deux tiroirs et un coulissant.
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
10 MEUBLES
DE SALLE DE BAINS
Pas de place perdue. Chaque espace disponible permet
de ranger flacons, bouteilles… Meuble 2 portes
sous-vasque, L 75 cm gamme Astuss. 716 € Chez Cedeo
Le socle du meuble est utilisé
comme espace de rangement
complémentaire. Chez Allia
NORMES ET QUALITÉ
Les meubles portant le Label NF, délivré par l’Afnor, sont
conformes à une norme vérifiée par le CTBA (Centre technique du
bois et de l’ameublement) qui certifie la solidité, l’endurance des
portes et des tiroirs mais aussi le bon comportement à l’humidité
et à la chaleur, ainsi que la durabilité des revêtements.
NF-Référence concerne les meubles d’un bon niveau de qualité,
qui sont donc garantis 3 ans. NF-Exigence est attribué au mobilier
d’un niveau de qualité supérieur et qui sont garantis 5 ans.
Tous les fabricants ne font cependant pas certifier leur mobilier.
À vous de regarder les finitions :
• Les charnières doivent être réglables dans les trois dimensions
pour que les portes soient bien alignées et, mieux encore,
clipsables afin de pouvoir les retirer pour les nettoyer.
• Les tiroirs doivent être à sortie totale pour faciliter l’accès
à leur contenu et, si possible, dotés d’amortisseurs évitant les
claquements quand on les referme.
• Les pieds doivent être réglables en hauteur pour mieux
s’adapter aux inégalités du sol.
• Le plan de toilette doit être doté d’une étanchéité ou d’une
remontée le long du mur pour éviter les infiltrations d’eau entre
le plan et le mur.
• Le corps du meuble doit avoir une épaisseur suffisante
(18 mm au moins), être bien assemblé et ménager un vide technique
à l’arrière pour le passage des tuyauteries.
29

ALLIA
ORGANZA
Caractéristiques :
meuble sur pieds en laque de coloris blanc
et vert pastel. Plan de toilette en céramique,
coloris vert pastel. Miroir avec appliques
lumineuses et étagères.
Autres finitions :
existe aussi en coloris citronnelle, bleuet
et colchique.
Possibilités de la gamme :
Organza comprend des meubles-vasques
pour composer un ensemble de 70, 105
ou 140 cm de long.
Prix : 2 113 €* le meuble-vasque avec le
miroir et les étagères, mais sans la colonne
latérale de rangement, en L 105 x P 54 cm
DELPHA
CYCLADES 125 D
Caractéristiques :
meubles avec façades en laque
blanc satiné et plans en stratifié
bouleau. Vasques-bols
translucides. Miroirs anti-buée
avec appliques. Se complètent
d’étagères en verre avec supports
muraux et de paniers
à linge en osier, sur roulettes.
Autres finitions : 7 autres
coloris de laque pour les
façades.
Possibilités de la gamme : 4 meubles-vasques, 3 demi-colonnes
et 3 colonnes.
Prix : 1 800 €* pour le meuble-vasque seul, en L 120 x P 46 cm
30 Hiver 2005/2006 faire Numéro 39
faire
De 699 €
*Prix TTC (TVA de 19,6 %)
SANIJURA
VOLUTE
Caractéristiques :
table de marbre gris bleuté de Savoie
avec vasque céramique blanche.
Trois meubles au sol avec deux tiroirs
à sortie totale.
Miroir rétro éclairant anti-buée.
Autres finitions :
possibilité de plan en verre translucide.
Zone coiffeuse en option.
Prix : 5 688 €* compris vasque
(modèle présenté). L 60 x H 52 x P 50,5 cm
le meuble
ARTHUR BONNET
CHIC
Caractéristiques :
meuble-vasque grande longueur (180 cm)
équipé de 8 tiroirs. Façades et côtés (épaisseur
18 mm) plaqués en chêne naturel blanchi.
Vasque en céramique posée en débordement.
À compléter avec des étagères, un miroir,
des éléments sur roulettes.
Autres finitions : 13 coloris de laque mate.
Possibilités de la gamme :
Chic se décline en de très nombreux modules
combinables.
Prix : 2 790 €* pour le meuble-vasque
en L 180 x P 38 cm
PYRAM
TAO DOUBLE
Caractéristiques :
meuble à façade en MDF laqué
blanc brillant. Structure et plan
en érable naturel massif
et placage. Vasques-bols
en céramique blanche.
Autres finitions :
existe aussi avec façade en verre
ou en laque beige, jaune, vert
d’eau et bleu vif.
Possibilités de la gamme :
Tao se compose de meubles
indépendants avec miroir.
Prix : 2 895 €* l’ensemble

à 5 688 €*
sans la robinetterie
AMBIANCE BAIN
BOSCO
Caractéristiques :
meubles en hêtre massif avec vasque
et étagères en verre sablé.
Porte-serviettes et meuble-étagères
d’un style totalement nouveau.
Autres finitions : existe aussi en wengé.
Possibilités de la gamme :
Bosco comprend des plans-vasques en
plusieurs largeurs, suspendus ou sur pied.
Prix : 1 465 €* pour le meuble-vasque
seul, en L 100 x P 40 cm
VILLEROY & BOCH
SHIFT
Caractéristiques :
ensemble de petits meubles astucieux
car dotés d’un rail fonctionnel qui permet
d’accrocher tous les accessoires
et de ne plus avoir à percer les murs.
Meubles en décor merisier clair et caisson
argenté. Vasque en céramique.
Autres finitions :
existe aussi en blanc et en laque terracotta,
vert d’eau et jaune pastel.
Prix : à partir de 764 €* le meuble-vasque
seul, en L 41,5 x P 37 cm
DURAVIT
DELLARCO
Caractéristiques :
façade en décor poirier sauvage avec
plan et vasque arrondie en céramique.
2 coulissants latéraux avec étagères
en fil chromé et 2 portes centrales.
Sur le côté, élément colonne suspendu
et ensemble de 3 petites étagères.
Autres finitions : décor érable, aulne,
hêtre, en blanc, en Arctique et en bois
(hêtre).
Possibilités de la gamme :
nombreux modules de meublesvasques,
colonnes et demi-colonnes.
Prix : 2 067 €* le meuble-vasque seul,
en L 105 x P 36 cm
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
10 MEUBLES
DE SALLE DE BAINS
LAPEYRE la maison…
MAJESTY
Caractéristiques :
ces meubles sont en teck
massif. Le plan de toilette
est en teck lamellé-collé,
épaisseur 3 mm.
Les façades sont en teck
massif, ép. 20 mm.
Meuble-vasque à 2 portes,
4 tiroirs.
Colonne à 2 portes, 2 tiroirs.
Fournis non huilés.
Autres finitions : aucune
Prix : 699 €* pour le meublevasque
en L 108 x P 57 cm
PERENE
BEIRA
Caractéristiques :
le meuble-vasque se compose d’un plan
et d’un piètement en stratifié “ferrite cuivre“
double englobant un panneau décoration
en tilleul banchi. Au-dessus, deux vasques
en marbre massif. Bloc de 5 tiroirs et petit
meuble suspendu (4 tiroirs) en MDF
(18 mm) revêtu de polymère blanc.
Autres finitions :
existe aussi en polymère jaune, paille,
pergame, bleu nuage, vert menthe, merisier
et bouleau.
Prix : 1 165 €* pour le meuble-vasque en
162 x 55 cm
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820
822 822

Alyzéa

somfy.fr
Ouvrir ses volets roulants sans se lever ?
It’s so easy, it’s Somfy * !
Vous rêvez de réveils en douceur sans avoir à
se lever pour entrouvrir les volets roulants ?
Vous voulez échapper à la traversée du jardin
sous la pluie pour ouvrir le portail à vos amis ?
Pour plus de bien-être, de confort, de facilité
et de sécurité, Somfy anime toutes les
ouvertures de la maison même existantes !
Un seule télécommande suffit pour commander
les stores extérieurs, intérieurs, les volets
roulants, le portail et la porte de garage.
C’est si facile avec somfy !
* c’est si facile, c’est Somfy !

Quasi indispensables, les volets
ont pour rôle principal
d’occulter les ouvrants
et de protéger d’éventuelles
effractions. Ils limitent
également la pénétration du
froid l’hiver et celle des chauds
rayons du soleil l’été. Parmi les
différents types de fermeture
proposés, les volets battants
sont ceux qui doivent le mieux
s’harmoniser avec la façade de
la maison. En effet, ils s’ouvrent
vers l’extérieur (à l’anglaise),
leurs vantaux se rabattant de
chaque côté de la fenêtre sur les
murs extérieurs, une fois ouverts.
Ils affichent donc pleinement
leur personnalité et peuvent
changer ou confirmer une
architecture. C’est pour cette
raison qu’il est important de les
choisir en toute connaissance
de cause et de bien respecter
certaines traditions régionales
tant en terme de style que de
couleur.
10 volets
battants
Pleins, persiennés, semi-persiennés,
droits ou cintrés, les volets battants
apportent inévitablement
une touche finale aux façades
des maisons. En bois, PVC
ou aluminium, ils se déclinent
désormais dans une large palette
de coloris pour satisfaire à toutes
les coutumes régionales.
À chaque panneau,
son utilité
Les volets battants s’équipent de
différentes sortes de panneaux :
pleins, persiennés, cintrés, avec
ou sans barres et écharpes qui
créent le décor mais qui correspondent
également à certains
besoins selon les climats.
Plus un volet est épais plus il
isole thermiquement, et les volets
pleins sont les plus prometteurs
en ce domaine.
Les volets persiennés, totalement
ou partiellement, sont
par Sylvie Lenormand
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
GUIDE D’ACHAT
Les adresses P. 98
composés de lames, de pas plus
ou moins importants, assemblées
verticalement, réunies par
un cadre, un ferrage et/ou des
barres. Ces lames sont arasées
(à la française) ou arrondies (à
l’américaine). Leur avantage est
d’offrir un parfait ajourage.
Certaines lames sont jointives
et jouent donc juste la carte décorative
sans ajourage du tout.
Côté sécurité, une tringle métallique,
insérée dans l’épaisseur
du volet, rend impossible le
désassemblage des lames.
Les pentures de sécurité jouent
également un rôle important en
évitant la possibilité de démontage
du volet de l’extérieur.
Certains volets se distinguent
par des assemblages particuliers
comme le volet provençal aux
lames horizontales ou le volet
niçois équipé de sortes de jalousies
intégrées. Pour rester
fermés, les volets sont équipés
d’une espagnolette qui s’engage
en haut et en bas dans la maçonnerie
ou dans un retour en
métal prévu à cet effet.
35

LES NORMES
• NF
Ce label désigne des produits élaborés
selon des normes françaises
qui certifient l’aptitude à la fonction
d’un composant.
• EWAA-Euras-Qualanod garantit
la qualité de l’anodisation de
l’aluminium utilisé pour les volets.
• De même, Qualicoat garantit la
qualité de laquage (résistance aux
rayures, bonne tenue aux UV) de
l’aluminium.
LE BON PRO
Comme pour les portes d’entrée ou les
fenêtres, une bonne mise en œuvre des
volets battants est primordiale pour
bénéficier de toutes les garanties
d’isolation et de sécurité.
Il existe des modèles standards qui
peuvent tout à fait convenir à l’ouverture
prévue, mais aussi des produits
entièrement sur mesure qui collent aux
différentes contraintes rencontrées.
Enfin, il reste les adaptations, alèses
de chant, tasseau d’élargissement et
battement, qui permettent de faire
coller les volets à vos ouvertures.
N’hésitez pas à demander des devis aux
différents réseaux de poseurs, souvent
associés à certains fabricants avec lesquels
ils travaillent en exclusivité. Ils
ont à coup sûr l’œil pour trouver le produit
qui vous conviendra le mieux.
Parfois la maçonnerie entourant les
fenêtres est en mauvais état. Soit il
convient alors de la faire rénover, car
c’est sur elle que vient s’appuyer le
volet, soit il suffit d’employer un précadre
qui permettra de dissimuler la
trace des anciens gonds sans avoir à
effectuer de grands travaux.
Dans certaines grandes surfaces spécialisées,
on trouve des volets de rénovation
qui offrent la liberté de remplacer
sans rien casser. La quincaillerie des
anciens volets est alors installée sur les
nouveaux, en atelier, de manière à ce
que ceux-ci s’adaptent parfaitement aux
gonds de votre façade.
Doc. France Fermetures
LE PVC
LE BOIS
36 Hiver 2005/2006 faire Numéro 39
faire
Les clés du
Les volets en bois sont réalisés soit en chêne, soit en sapin, soit dans des
essences exotiques comme le moabi, le movingui ou le méranti. Le chêne
est un bois noble par excellence, dur et résistant à condition d’être traité
dans les règles de l’art et
son coût est relativement
élevé. Les bois exotiques
sont plus abordables et surtout
ils sont imputrescibles
par nature donc résistent
plutôt bien aux agressions
climatiques. Enfin, les résineux
comme le sapin, bon
marché, doivent impérativement
être traités dès leur installation
pour supporter les
aléas de l’eau et du soleil.
Les volets en bois sont de
plus en plus souvent vendus
traités IFH, insecticide, fongicide,
hydrofuge, mais il
convient de renouveler ce
traitement quasiment tous les
ans pour promettre une excellente longévité. Les volets bois peuvent aussi
être lasurés ou peints, ce qui les protège encore plus. Attention à bien
employer une lasure colorée ; plus celle-ci sera foncée, plus elle bloquera
les UV, source de vieillissement prématuré.
Les volets en PVC ont le vent en poupe notamment grâce à leur facilité d’entretien.
Sur le plan esthétique, les panneaux proposent désormais quasiment
les mêmes formes que ceux en bois y compris des cintrages du plus bel effet.
De même, le choix du remplissage est-il le même que pour le bois : plein, persienné,
à lames… Si la couleur
blanche est toujours la plus prisée,
il faut compter aujourd’hui avec
d’autres coloris clairs ou vifs qui
permettent de s’adapter aux exigences
régionales et pour certains
inconditionnels, les décors chêne
permettent de choisir l’esthétique
du bois sans ses inconvénients d’entretien.
La constitution alvéolaire
des panneaux ou des lames garantit
par ailleurs une très bonne isolation
thermique et acoustique. S’ils
sont légers, les volets en PVC n’en
sont pas moins résistants car ils sont
en principe dotés de renforts métalliques.
Pour sa première gamme de volets battants, le groupe
Maugin propose 3 modèles pleins ou ajourés sur mesure,
disponibles en alu ou en PVC blanc ou plaxé chêne doré.
Doc. Maugin

on choix
L’ALUMINIUM
Léger, ne craignant ni la corrosion, ni les conditions
climatiques les plus redoutables, l’aluminium devient
un partenaire incontournable dans la fabrication des
volets battants.
Sa légèreté permet,
par exemple, de réaliser
des volets de
grandes hauteurs et
largeurs qui restent
cependant faciles à
manœuvrer. Ne nécessitant
aucun entretien,
l’alu est la-
qué ou anodisé dans une très
large palette de coloris qui favorisent
toute envie de personnalisation.
Ces teintes sont
elles-mêmes inaltérables.
Pour être de bons isolants, les
panneaux en aluminium doivent
comporter une âme en
polystyrène extrudé.
Docs. Schüco
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
Quel matériau ? NOTRE
10 VOLETS BATTANTS
CONSEIL
LES MOTS DES PROS
Barre :
C’est une sorte de renfort placé à l’horizontale
à l’intérieur du volet.
Écharpe :
C’est un autre renfort qui vient s’inscrire
en diagonale à l’intérieur du battant
entre les barres.
Doc. Kömmerling
Ferrage :
Il désigne les éléments de quincaillerie
qui constituent l’assemblage du volet
ainsi que sa fixation.
Pas :
Ce que l’on appelle parfois le “pas des
lames” est en réalité leur largeur.
Penture :
C’est l’élément métallique qui assure
l’assemblage des lames du volet et leur
fixation et qui se trouvent à l’extérieur.
La contre-penture se trouve quant à elle
à l’intérieur.
Les battants sont loin d’être les volets les plus accessibles et les plus faciles
à manipuler. Or, paradoxalement, ce sont ceux qui sont le moins souvent
équipés de motorisation, contrairement aux volets roulants. Motoriser ses volets
battants permet pourtant de les ouvrir et de les fermer matin et soir de
l’intérieur, sans même avoir à ouvrir la fenêtre… une corvée de moins surtout
quand il pleut ou qu’il fait froid. Le moteur se pose en linteau, en rambarde
de garde-corps ou en appui selon les cas mais est en principe quasiment
invisible. Un conseil, choisissez bien la puissance du moteur selon le
poids des volets, leurs dimensions et la région où se trouve votre maison (le
vent est notamment un facteur primordial). Les vantaux sont actionnés à
l’aide de bras ou de coulisses fixés sur eux-mêmes comme sur un portail. Il
est même possible de programmer la fermeture et l’ouverture, ce qui permet,
par exemple, de dissuader les cambrioleurs en cas d’absence !
37

L’ALUMINIUM
ART & FENÊTRES
NATALIA
Volets battants persiennés
à la niçoise en aluminium
laqué.
Options : Natalia existe
également avec des
vantaux persiennés
sans l’option “régionale”.
21 coloris possibles.
Peut être réalisé
en PVC.
Dimensions :
sur mesure, possibilité
de 1 à 4 vantaux
On aime : la particularité
méridionale de
ces vantaux dont la
partie basse s’ouvre
pour laisser passer
l’air en évitant la chaleur
du soleil, pouvant tout à
fait s’inscrire dans
d’autres régions.
Prix fourni-posé : 640 € pour 125 x 120 cm
TECHNAL
CLASSIRAL
Volets battants en aluminium. Remplissage avec lames d’aluminium
pleines. Panneaux composés d’un noyau en polystyrène extrudé
enfermé entre deux tôles d’aluminium thermolaqué. Équipés
de pentures droites et d’une fermeture classique à espagnolette
Options :
remplissage avec
lames d’aluminium
persiennées toute
hauteur ou mihauteur.
9 coloris
standards. Barres
et écharpes peuvent
être ajoutées.
Dimensions :
sur mesure de 1 à
4 vantaux jusqu’à
170 cm de hauteur
pour une fenêtre et
235 cm pour une
porte-fenêtre
On aime : la grande légèreté de ces volets qui, même grands, se
manœuvrent aisément et leur résistance aux déformations provoquées
par les variations climatiques.
Prix HT et hors pose : 800 € pour un volet de 150 x 150 cm
KAZED
KALUZED
Volets battants version bicolore, constitués de
lames extrudées en aluminium thermolaqué avant
assemblage et traité anti-corrosion.
Options :
10 variantes : persiennées, semi-persiennées,
persiennées orientables, classique Z… 8 couleurs
satinées standards et 186 nuances RAL
en option. Bicoloration possible.
Dimensions :
sur mesure, de 50 à 250 cm de hauteur et de
40 à 80 cm de largeur
On aime :
cette possibilité de bicoloration qui multiplie les
possibilités de personnalisation
Prix hors pose :
450 € TTC pour la paire de 80 x 40 cm avec
tous les accessoires de pose
LE BOIS
38 Hiver 2005/2006 faire Numéro 39
faire
KAWNEER
1400 KANISSE
Volets battants en aluminium à lames
fixes.
Options :
existe en version lames pleines,
lames persiennées ajourées, lames
persiennées opaques et lames
mixtes (une partie lames pleines, une
partie lames persiennées). Imitation
moulure volet bois ou avec pans
coupés entre les lames.
Dimensions :
sur mesure de 1 à 4 vantaux
On aime : le concept innovant de
montage du système persienné supprimant
les vibrations du vent.
Prix HT et hors pose :
430 € pour un volet de 140 x 210 cm
PASQUET MENUISERIES
Volets battants en sapin du Nord avec
barres et écharpes en sapin. Assemblage
des lames par double emboîtement.
Barres et écharpes chanfreinées.
Options : existe avec barres et
écharpes exotiques, avec pentures et
contre-pentures, cintrés ou en bois
exotique. Protection hydrofuge teintée
chêne clair ou impression blanche une
couche.
Dimensions : de 45 cm minimum à
235 cm de haut x 40 à 240 cm de large
On aime : la rusticité et la simplicité de
ces volets qui proposent différentes options
pour satisfaire toutes les envies.
Prix HT et hors pose :
256 € pour 215 x 120 cm

LE PVC
FRANCE FERMETURES
RUSTIPLAX
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Dans quantité de logements
anciens, la ventilation s’effectue
encore de façon naturelle,
principalement depuis
les cuisine et salle de bains.
À cela s’ajoute l’habitude d’ouvrir
les fenêtres des chambres
ou du séjour de temps à autre…
quand ce ne sont pas les menuiseries
elles-mêmes qui, par
défaut d’étanchéité, se chargent
de renouveler l’air ! Moyennant
quoi, ce type de logement
connaît peu de problèmes de
ventilation ou, tout au moins,
identifiés comme tels par les occupants.
Pourtant, hors saison
de chauffe et par temps humide,
il leur arrive d’éprouver un certain
inconfort et de remarquer,
après une douche,
un bain, lors d’une
cuisson à la vapeur, que les
murs des pièces humides se couvrent
de condensation… Autant
de phénomènes qui révèlent les
limites de la ventilation naturelle.
Mais beaucoup s’accomodent
de ces désagréments –
perçus à tort comme plus ou
moins inévitables – ou en atténuent
les effets au coup par
coup (chauffages d’appoint,
hotte…) tant que des désordres
plus sérieux n’apparaissent pas.
Ce fragile équilibre peut toutefois
être remis en question du
jour au lendemain lorsque les
vieilles menuiseries cèdent la
place à des produits isolants et
Hiver 2005/2006
faire
faire
étanches ; que l’on ouvre aussi
moins souvent ou moins longtemps
à cause du bruit, de la
pollution, etc.
Divers problèmes autrefois passagers,
peuvent alors s’installer :
odeurs de renfermé, sensation
d’inconfort. Et d’autres plus sérieux,
généralement liés à un
taux d’humidité relative excessif,
ne tardent pas non plus à apparaître
: moisissures, décollement
des revêtements muraux…
Tous indiquent que le renouvellement
d’air est perturbé ou
n’est plus assuré d’une façon satisfaisante.
Numéro 39
CONFORT
Les adresses P. 98
Mieux ventiler…
pour ne pas manquer d’air !
Obligatoirement intégrée
aux logements neufs depuis
une vingtaine d’années,
la ventilation répond
– dans l’ancien – à une
nécessité diversement
Une nécessité
mieux prise en
prise en compte…
compte aujourd’hui
lors du
Avec quelques constantes
remplacement
des menuiseries
cependant : l’empirisme
(par exemple,
en créant des
des méthodes et la volonté
entrées d’air dans
les habillages des
de ne pas sacrifier les
volets roulants),
mais beaucoup reste
calories chèrement acquises !
encore à faire…
L’approche :
locale et ponctuelle
Précisons d’emblée que dans
l’ancien, à moins de travaux
conséquents permettant de masquer
les gaines d’une VMC (v.
encadré), le renouvellement d’air
ne peut pas être traité de façon
globale. Il peut, en revanche,
être assuré à partir des pièces
humides, soit de façon permanente
grâce à la VMR, soit de
façon ponctuelle avec la VMP.
C’est semble-t-il cette dernière
qui laisse le plus de liberté, à la
fois dans le dimensionnement
du matériel, dans le choix de ses
implantation et mode de fonctionnement
: le plus souvent de
façon intermittente et intensive,
le temps d’éliminer humidité
excessive et odeurs indésirables.
La VMP privilégie en
43

Mieux ventiler… pour ne pas manquer d’air !
Une hotte décorative sans moteur,
ou un caisson regroupant filtres,
commandes et éclairage, peuvent
être raccordés à un extracteur
placé dans une pièce voisine,
dans les combles, sur une façade
ou encore, en toiture. D’où des
nuisances sonores extrêmement
réduites. Naturellement, ce type
d’installation ne peut fonctionner
en recyclage.
LA VMC : PRINCIPE ET ÉVOLUTIONS
• À simple flux, la ventilation mécanique contrôlée
(VMC) fonctionne en permanence et à basse
vitesse, grâce à des entrées d’air prévues dans les
pièces de repos (séjour et chambres). L’air circule
ensuite à travers tout le logement (sous les
portes détalonnées) jusqu’aux pièces techniques
(cuisine, salles de bains, WC, buanderie…), d’où
il est extrait par des gaines aboutissant au groupe
de ventilation installé dans les combles. Le plus
souvent suspendu aux chevrons ou
pannes de la charpente
(afin de ne pas
transmettre
ses vibrations
au
plancher),
ce groupe se
compose d’un
caisson en plas-
Doc. Vortice
44
Doc. Neff
Hiver 2005/2006 faire
faire
effet une approche “pièce par
pièce” qui convient bien à la rénovation,
en renfort de la ventilation
naturelle prévue à l’origine
dans ces volumes. Par ailleurs,
comme les VMC et VMR, la
VMP fait intervenir les notions
de débit et de renouvellements
horaires (v. encadré).
Dans une salle de bains
Douches et bains occasionnent
des dégagements de vapeur
d’eau considérables. Si bien que
malgré leur isolation, les parois
de la pièce peuvent se couvrir
de condensation… La solution
passe alors par un extracteur
installé au départ du conduit
d’origine ou en traversée de paroi
(débouchant sur la façade).
Son fonctionnement est asservi
à un hygrostat (intégré ou
Cette entrée d’air hygroréglable convient à une fente
double (de 172 x 12 mm). Uniquement disponible
en blanc, elle peut se compléter d’une entretoise
acoustique, pour un gain de 1 à 2 dB. Aldès EHA - EFA
tique abritant une turbine centrifuge où se raccordent
plusieurs gaines nécessaires au fonctionnement
de l’installation : Ø 80 pour l’extraction
depuis les WC et salle de bains, Ø 125 pour la cuisine.
À ces gaines d’aspiration – qui peuvent être
dédoublées pour faire face à des logements plus
vastes (avec deux salles de bains et plusieurs WC)
ou à une extension – s’ajoute une gaine destinée
au refoulement (Ø 125 également) et aboutissant
en toiture.
• La turbine du groupe obéit généralement à un
commutateur à deux vitesses : pour une marche
normale ou intensive. Cette dernière répond à la
nécessité d’extraire un excès de vapeur d’eau (dans
la cuisine ou la salle de bains) mais simultanément,
elle augmente aussi le débit d’air extrait de
chacune des pièces… Ce qui n’est pas idéal en
termes de confort, d’économies d’énergie (y compris
en allure réduite en l’absence des occupants)
Numéro 39
non) afin de prendre en compte
les variations d’humidité relative.
Son seuil de déclenchement,
généralement préréglé à
65 % à 20° C , peut en principe
être abaissé. De même, les
modes “arrêt” ou “marche forcée”
permettent de moduler le
fonctionnement selon des exigences
particulières.
En pratique il arrive en effet
que l’hygrostat soit placé un peu
haut, surtout lorsqu’il est intégré
à l’extracteur, lui-même
monté près du plafond. Si bien
qu’étant environné d’un air plus
sec que l’air présent à hauteur
d’homme, sa perception est
faussée ; a fortiori dans une pièce
un peu haute de plafond et
lorsque le chauffage fonctionne.
D’où l’intérêt de pouvoir abaisser
le seuil de déclenchement,
voire d’enclencher la marche
forcée. Laquelle laisse aussi la
possibilité d’évacuer rapidement
les émanations de certains
produits chimiques (solvants ou
détergents) qui, dans un volume
restreint, ont vite fait d’être incommodantes.
En cuisine
Ici, ce sont avant tout les odeurs
– et accessoirement la vapeur
d’eau – dégagées lors de la cuisson
qui s’avèrent gênantes.
Donc, pas de système à déclenchement
automatique mais un
appareil dont on peut doser la
ou encore de commodité puisqu’il faut enclencher
manuellement la marche intensive puis normale !
D’où l’intérêt d’une VMC en version “hygro”. De type
“hygro A”, elle dispose de bouches d’extraction
hygroréglables et pour le type B, d’entrées d’air
également hygroréglables. Dans les deux cas, les
besoins réels des pièces sont donc pris en compte
automatiquement, ainsi que leurs variations. Ce
qui aboutit à une gestion plus personnalisée donc
plus efficace du renouvellement d’air.
• Pour autant, l’air chaud est toujours remplacé par
de l’air froid… D’où l’idée de se servir d’une partie
des calories de l’air extrait pour réchauffer l’air
neuf ! C’est précisément ce que permet la VMC à
double-flux. Grâce à elle, l’air est prélevé depuis un
point unique (en toiture), filtré puis réchauffé dans
un échangeur où il récupère une partie des calories
de l’air expulsé, voire également celles provenant
d’un puits enterré (ou de la fraîcheur en

puissance à volonté, notamment
pour le faire fonctionner au ralenti
et de façon prolongée au
cours d’un mijotage ou d’une
cuisson au four. Voire pendant
un certain temps à l’issue de cette
préparation afin que les
odeurs tenaces n’aient pas tendance
à “contaminer” le reste du
logement.
Rappelons au passage que sans
être tout à fait l’équivalent d’une
VMC, ce mode de fonctionnement
prolongé et au ralenti per-
séjour
chambre
salon
Ce caisson de VMC à simple flux
se distingue par son hygrostat intégré.
Réglable pour obtenir une HR
de 20 à 80 %, c’est lui qui choisit
le débit d’extraction en petite ou
grande vitesse : 135 ou 225 m 3 /h ;
pour une consommation électrique
moyenne inférieure à 24 W/h.
Autogyre Pavillon’air Hygrocomut
met d’atteindre un compromis
acceptable entre l’efficacité requise
(voir encadré) et la nuisance
sonore qui en découle. Et de
ce point de vue, aucune hotte
“design” (avec moteur intégré)
ne peut rivaliser avec une installation
à moteur séparé…
Il s’agit soit d’une hotte décorative,
soit d’un caisson qui regroupe
filtre, commandes et
éclairage et s’intègre dans un
aménagement personnalisé.
L’une comme l’autre est reliée
rejet d’air vicié
salle de bains
chambre
Avec ou sans turbine
aspirant l’air neuf
dans les combles,
la ventilation
de cet espace ne doit
pas être négligée…
Au faîtage, elle doit
ainsi être assurée
par un closoir ventilé,
éventuellement
souple comme
celui-ci. Dimos
prise air neuf
cuisine
WC
Doc. Camif
Hiver 2005/2006 faire
faire
Détalonner : retirer de 1 à 2 cm
en bas d’une porte de communication
afin de faciliter le passage de l’air,
soit en sortie pour qu’il transite vers
une autre pièce, soit à l’entrée pour
favoriser le renouvellement du volume
clos par la porte en question.
Humidité relative (HR) :
pourcentage d’eau contenu dans l’air.
Il est considéré comme confortable
(pour l’homme) entre 40 et 65 %
à une température de 21 à 26° C.
Cette sensation change en effet du
tout au tout lorsque la température
est plus chaude ou plus froide.
D’où le fait que les valeurs d’HR
s’expriment toujours par rapport à
une température donnée. En outre, la
saturation de l’air par l’eau intervient
d’autant plus vite que la température
ambiante est basse. D’où le nuage
de vapeur qui se matérialise quand
on sort de la douche, dans une salle
de bains un peu fraîche.
NRH : nombre de renouvellements
horaires du volume d’air contenu
dans une pièce.
Pertes de charge : tout ce qui fait
obstacle à l’écoulement d’un fluide et
contribue à réduire son débit (coude
à 90°, étranglement, aspérités importantes…).
Puits enterré : capteur géothermique
primitif qui, par une circulation
d’air permanente, tire parti de la température
du sol, à peu près constante
toute l’année (12 à 20° C). En hiver,
le système préchauffe l’air insufflé
été). L’air neuf est ensuite
envoyé vers les chambres
et le séjour, via un second
réseau de gaines (en principe
isolées).
• Certains systèmes – destinés
à améliorer la ventilation
naturelle de logements
anciens - poussent
cette logique encore plus
loin. Ils comportent une résistance
électrique qui, placée
dans l’habillage d’une
petite turbine, réchauffe
l’air aspiré. Dans le cas d’un
petit logement (studio ou
deux pièces), l’air est aspiré
en façade et insufflé directement
dans l’une des
Numéro 39
LES MOTS DES PROS
CONFORT
par la VMC (à la manière d’un puits
canadien) tandis qu’en été il sert à
rafraîchir l’habitation (comme un puits
provençal). Ce capteur est constitué
d’une conduite Ø 180 à 300 mm,
de 20 à 25 m de long enfouie entre
1,50 et 2,50 m de profondeur.
Ventilation naturelle : fonctionne
généralement par convection, à partir
d’une entrée située au ras du sol
et d’une sortie prévue en hauteur
(sur la même façade ou en toiture via
un conduit). Ce qui permet de créer
un flux d’air continu.
VMP : ventilation mécanique ponctuelle
(par opposition à la VMC).
Elle utilise des appareils qui se
déclenchent uniquement en fonction
des besoins, manuellement (hotte)
ou de façon automatique (aérateur,
extracteur).
VMR : ventilation mécanique répartie.
C’est un compromis entre la VMC
et la VMP puisque avec une VMR, l’air
est aspiré par des entrées aménagées
dans les murs ou menuiseries des
pièces de repos puis circule jusqu’aux
pièces humides. Il en est expulsé par
des extracteurs qui n’ont pas besoin
d’être très puissants car ils fonctionnent
en permanence et débouchent
directement à l’extérieur (sans
conduit). Le calcul de leur débit
prend non seulement en compte le
volume des pièces où ils sont installés
mais également une fraction de celui
des autres pièces car ils assurent
le renouvellement d’air de toute
l’habitation.
pièces : l’entrée ou à défaut, le séjour. Dans un logement
plus vaste, avec comble, l’air est filtré et
aspiré à l’intérieur de ce volume s’il est correctement
ventilé ou sinon, en toiture. L’air est ensuite
refoulé au point le plus haut : au plafond d’un
dégagement (palier ou couloir), via une gaine
unique ou dédoublée.
Un seul boîtier couvre un rayon de 10 m à partir du
diffuseur central et convient à des logements jusqu’à
200 m 2 (soit 450 m 3 ). Au-delà, il suffit d’ajouter
un second boîtier.
Rappelons que ce système intervient toujours en appoint
de la ventilation naturelle. Elle suppose des
entrées et sorties d’air de surface précise, à créer
si besoin est afin de faciliter l’expulsion de l’air vicié.
Il est par ailleurs compatible avec tout type de
chauffage ou extracteur (hotte par exemple), y compris
les cheminées à foyer ouvert dont il améliore
le tirage.
45

Mieux ventiler… pour ne pas manquer d’air !
à un moteur installé dans une
pièce voisine, dans les combles,
voire à l’extérieur (en façade ou
en toiture). Son bruit n’est alors
plus perceptible : seul demeure
celui de l’air aspiré. D’où la possibilité,
là où le volume l’exige
(cuisine américaine par ex.), de
bénéficier à la fois d’un débit
élevé (plus de 700 m 3 /h) et d’une
ambiance sonore préservée !
Une solution pleine d’avantages
et qui revient moins cher qu’une
hotte conventionnelle…
Dans les WC
Ici l’enjeu est d’intervenir le plus
tôt possible pour épargner à l’utilisateur
les nuisances olfactives :
par exemple en asservissant le
déclenchement de l’aérateur à la
commande d’éclairage ou bien,
dans une pièce éclairée par la lumière
du jour, à un détecteur de
présence intégré (à infrarouge).
Dans le premier cas, le fonctionnement
se prolonge pendant
toute la durée de l’éclairage
et de 3 à 20 min après son
extinction (selon le réglage de
la minuterie). Dans le second
cas, la minuterie entre immédiatement
en action et interrompt
le fonctionnement de 3 à
20 min plus tard.
Naturellement, toute extraction
suppose une évacuation extérieure
: via un conduit existant
ou une traversée de cloison permettant
de rejoindre une façade.
N’oubliez pas non plus que
l’extraction d’air vicié est indissociable
d’une admission d’air
neuf… D’où la nécessité de détalonner
la porte, le cas échéant.
Séjour et chambres
Peu affectées par les problèmes
d’humidité et d’odeurs, les
chambres ont moins besoin de
solutions “personnalisées”, dès
lors qu’elles sont convenablement
aérées : de préférence via
des entrées d’air auto-réglables
dans les menuiseries, c’est à dire
capables de limiter leur débit
d’air en fonction de la force du
vent et de la température extérieure.
Le séjour peut lui aussi
bénéficier du même traitement.
Sachant qu’en plus, vu la proximité
de la cuisine, la hotte peut
46
servir à ventiler le séjour en cas
de forte fréquentation de celuici.
Ce raisonnement s’applique
a fortiori dans une cuisine américaine
où un système à moteur
séparé démontre ici encore toute
sa supériorité.
Pour finir, une ventilation efficace
n’est possible que via une
installation rigoureusement entretenue.
À quoi sert de ventiler
si l’air introduit dans la maison
est vicié à cause de filtres
encrassés et de bouches obstruées.
Tous les bénéfices recherchés
sont alors annihilés et
vous risquez même un aggravement
des risques d’allergies.
Pour éviter ces désagréments,
les bouches de sortie d’air doivent
être nettoyées à l’eau savonneuse
au minimum tous les
6 mois et les entrées d’air seront
à dépoussiérer tous les 3
mois. Quant aux filtres, ils doivent
être inspectés chaque trimestre
et remplacés si nécessaire.
Pour le groupe de
ventilation individuel, une révision
annuelle est recommandée
tandis qu’une installation
collective doit être entretenue
par un professionnel au moins
tous les trois ans ou une fois par
an dans le cas d’une VMC sur
laquelle est raccordée une chaudière
au gaz.
Hervé Lhuissier
COMBIEN ÇA COÛTE
• VMR ± 800 €
• VMC simple flux ± 500 €
• VMC double flux ± 3 000 €
LE CONSEIL DE FAIRE FAIRE : AVEC LA VMP, QUEL DÉBIT CHOISIR ?
Avec une VMP, les professionnels conseillent à présent
de renouveler le volume d’air d’une salle de bains ou d’une
cuisine privée de 8 à 10 fois par heure (contre 4 fois avec
une VMC). Autrefois, on n’hésitait pas à préconiser de 10
à 15 NRH… D’où un gaspillage de calories et parfois, des
problèmes de tirage qui survenaient avec une cheminée
à foyer ouvert ou simplement, si les entrées d’air du logement
n’étaient pas revues en conséquence.
Donc, sans tomber dans la démesure, une cuisine “moyenne”
d’un volume de 40 m3 (soit 16 m2 x 2,50 m) exige un
système capable d’extraire au moins 350 m3 /h… Si cette
cuisine s’ouvre largement sur le séjour, le calcul doit aussi
prendre en compte le nombre de personnes que ce dernier
Hiver 2005/2006 faire
faire
EXPOSITION MOYENNE À QUELQUES POLLUANTS
(en pourcentage)
Monoxyde
de carbone
Numéro 39
Dioxyde
d’azote
Formaldéhyde
(ou Formol)
Composés
organiques
volatiles
Chez vous Autres locaux Dehors En voiture
La course aux économies d’énergie a conduit à rendre presque
totalement hermétiques nos logements. Revers de la médaille,
ils sont désormais particulièrement exposés à des pollutions
souvent nocives pour la santé. Ce graphique démontre clairement
l’absolue nécessité de renouveler constamment l’air intérieur
afin d’évacuer le plus possible de substances polluantes.
Investissement parfois conséquent, la ventilation peut être considérée comme
rentable en tenant compte des avantages liés à la bonne conservation du bâti
qui évitent de fréquents travaux de décoration (peintures, papiers peints…)
parfois coûteux. À méditer dans le cadre du coût global de votre habitation.
accueille habituellement. Avec la formule : 3,6 x (n personnes
x 11). Soit pour 5 personnes environ 200 m 3 /h, auxquels
s’ajoutent les 350 m 3 /h requis en cuisine, donc au
total 550 m 3 /h. Ces exigences peuvent être légèrement
majorées, soit respectivement 400 et 600 m 3 dans les
exemples précédents. D’abord parce que les débits annoncés
sont toujours mesurés sur l’appareil et non à la sortie
du conduit. Plus ou moins long, coudé ou rugueux, il
occasionne des pertes de charge. Ensuite, parce qu’un appareil
un peu plus largement dimensionné et tournant à bas
régime n’offre que des avantages : il est moins bruyant,
dure plus longtemps et conserve une marge de puissance
pour faire face à des besoins exceptionnels.
Source : Ademe

La quiétude
d’une maison
sécurisée
Les systèmes de sécurité d’aujourd’hui
font fuir les intrus avant qu’ils ne pénètrent
dans la maison, qu’elle soit vide ou occupée :
c’est la dissuasion, qui commence aux abords
de la propriété.
La sécurité est un marché florissant. C’est compréhensible : un
cambriolage est une expérience non seulement désagréable, mais
traumatisante, surtout lorsqu’il se produit en présence des victimes.
Il est vrai aussi que la généralisation de la technologie sans fil
(transmission radio) a considérablement simplifié l’installation des
systèmes, lesquels ont par ailleurs beaucoup évolué : il ne s’agit plus
de déclencher une sirène assourdissante après une intrusion avérée,
mais bien d’empêcher celle-ci.
Un système d’alarme est composé d’une centrale électronique, avec
éventuellement une sirène intégrée, de détecteurs d’intrusion, d’éléments
de commande (clavier mural codé et/ou télécommandes portables),
d’avertisseurs (sirène intérieure et/ou extérieure, avec ou sans
flash lumineux) et, éventuellement, d’un transmetteur téléphonique.
Sécuriser les accès à la propriété
La protection commence à l’extérieur de la maison, en bordure de propriété.
Si celle-ci est physiquement délimitée (murs, clôtures…), l’interphone
s’impose pour filtrer les visiteurs. Il permet à la fois de dialoguer
avec eux et de commander l’ouverture du portail ou du portillon
pour, éventuellement, les laisser entrer.
À l’intérieur de la propriété (clôturée ou non), autrement dit dans le
jardin, la détection de présence reliée à un système d’éclairage (chemin
lumineux, projecteurs…) a l’avantage de ne pas faire de différence
entre le propriétaire qui rentre chez lui tardivement, les invités
venus dîner et les visiteurs malintentionnés qui, n’appréciant guère
d’être mis sous les feux de la rampe, sont incités à fuir rapidement.
Mais ces mêmes détecteurs peuvent très bien actionner une sirène
intérieure ou extérieure, un bip ou un message vocal, ces derniers
étant surtout destinés à informer les occupants de la maison s’ils sont
présents.
Certains claviers de commande installés à l’entrée sont capables de déterminer
si la personne qui furète devant la porte est simplement à la
recherche de ses clés ou si elle est équipée d’un pied-de-biche, le sys-
48
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39

Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
AMÉNAGEMENT
Les adresses P. 98
Miniaturisés, les systèmes
filaires se fondent dans le décor.
Tous les mécanismes s’encastrent
dans les boîtes standards.
Alarme 4 zones, détecteur infrarouge
orientable (plaque aluminium
satin). 23 finitions.
Série Light. Arnould
49

La quiétude d’une maison sécurisée
Pour une sécurité optimale, un système d’alarme intrusion doit
comporter au moins 5 fonctions essentielles : le traitement de
l’information (centrale), la commande (clavier ou télécommande),
la dédection (mouvement et ouverture), la dissuasion (sirènes extérieure
et intérieure), l’alerte à distance (transmetteur téléphonique).
Serenety de Flash
Ce pack portier vidéo intègre 2 interphones intérieurs. Grâce à l’écran
haute définition et à une caméra extérieure ultra-sensible et orientable,
les visiteurs sont immédiatement reconnus, même la nuit.
Possibilité de transfert du coup de sonnette vers un téléphone.
À partir de 1 072 € fourni-posé. Legrand
tème réagissant différemment
selon les cas, bien entendu.
La deuxième étape consiste à
réaliser la protection dite périmétrique,
c’est-à-dire à installer
des détecteurs, d’ouverture
ou de bris de verre, sur les
portes et fenêtres de la maison.
En général, toutes ne sont pas
équipées, le nombre et les emplacements
dépendent du site
(zone à risque ou non), de l’architecture
de la maison, des habitudes
de la famille, du budget
disponible…
Miniaturisés, proposés dans différents
coloris pour mieux s’intégrer
à la décoration, les dé-
50 Hiver 2005/2006 faire Numéro 39
faire
tecteurs d’ouverture sont d’autant
plus faciles à installer qu’ils
sont sans fil. Il est également
possible de dissimuler des capteurs
sous le paillasson, au niveau
des volets roulants…
Le troisième et dernier niveau
de protection, dit volumétrique,
est destiné à repérer le cambrioleur
à l’intérieur de la maison.
Les détecteurs, de mouvement
ou infrarouge, sont
positionnés selon l’architecture
du bâtiment, généralement
dans les lieux de passage (couloirs,
escalier…) et dans l’encoignure
des pièces abritant des
biens (séjour, bureau, chambre
des parents…). Il existe des solutions
qui évitent de cantonner
les animaux dans une pièce
non-équipée, mais leur permettent
d’évoluer librement
dans toute la maison.
Alerter, dernier recours
Les systèmes actuels sont capables
de gérer plusieurs zones,
trois ou quatre pour la plupart
et jusqu’à neuf pour certains :
le jardin, le garage, le rez-dechaussée
de la maison, l’étage
ou la maison tout entière.
Chaque zone peut être paramétrée,
et activée, indépendamment
des autres, y compris
du point de vue des autorisations
accordées : ainsi, la surveillance
du jardin peut être
désactivée durant l’intervention
d’un jardinier par exemple, sans
que la surveillance des autres
zones en soit affectée.
Cette fonction multizone veut
répondre aux besoins de protection
de la maison, même en
présence de ses occupants.
Ainsi, il est tout à fait possible
d’activer les détecteurs du rezde-chaussée
lorsque, à l’heure
du coucher, chacun rejoint sa
chambre au premier étage. Ou
bien encore ceux du garage si
celui-ci ouvre sur la rue, etc.
Selon l’emplacement des détecteurs,
plus ou moins proche de
la maison, la réaction du système
est progressive : il n’est pas
nécessaire d’alerter le centre de
télésurveillance, si c’est dans le
jardin que l’intrus est signalé.
• L’éclairage extérieur : relié
à un détecteur de mouvement,
il est pratique pour tout le monde
et particulièrement dissuasif
pour les visiteurs malintentionnés
: il s’impose dans le
jardin.
• La sirène intérieure : également
reliée à un détecteur de
mouvement (installé par
exemple près de la porte d’entrée),
son déclenchement avise
le “monte-en-l’air” de l’existence
d’un système d’alarme
avant qu’il ne tente de pénétrer
dans la maison, et le voisinage
est épargné par le bruit ; y compris
lorsque, tardant à la désactiver,
c’est vous qui déclenchez
l’alarme ! Il ne faut pas sous-estimer
son intérêt.
• Le message vocal est, lui,
d’abord destiné à alerter les personnes
présentes à la maison
qu’une intrusion vient de se
produire chez eux. C’est moins
brutal qu’un hurlement de sirène
au milieu de la nuit !
• La sirène extérieure a les
mêmes objectifs que la sirène
intérieure, c’est-à-dire la dissuasion,
mais elle vise aussi à
alerter le voisinage et à empêcher
le cambrioleur d’entendre
ce qui se passe (est-ce que quelqu’un
approche ?). En cas d’intrusion,
pour faire fuir l’intrus
et mieux identifier la maison
concernée, certains systèmes
ajoutent la mise en route de la
chaîne hi fi (à fond) et de l’éclairage
intérieur et extérieur.
• Le gyrophare extérieur est
associé à la sirène pour ajouter
au stress du cambrioleur : visible
alentour et inaccessible, il
n’est pas toujours esthétique,
mais efficace.
• Le dégagement de fumées
ou de brouillard qui, en quelques
secondes, rend l’air irrespirable
ou la profération de menaces
vocales sont parmi les
autres surprises que réservent
aux obstinés les systèmes les plus
sophistiqués. Mais ces actions
sont destinées aux lieux susceptibles
d’être “visités” par des
cambrioleurs organisés, qui savent
ce qu’ils viennent chercher
(châteaux, collectionneurs…).

Ce pack, certifié
NF & A2P
de type 2 est prêt
à fonctionner
(piles fournies).
L’alarme prévoit
une extension
aux risques
domestiques et
peut être associée
à un transmetteur
téléphonique.
Utilisant des fréquences éloignées (434/868 MHz), elle est bien
protégée des brouillages et perturbations. 990 €. Deltal 3.00.
Delta Dore
• La télésurveillance est possible
lorsque le système est capable
de générer un appel téléphonique
: l’intrusion étant
avérée, le transmetteur téléphonique
alerte le centre de télésurveillance
qui agit immédiatement
en effectuant un
contre-appel et, après confirmation
de l’intrusion (pas de réponse
au téléphone ou la personne
qui décroche n’est pas en
mesure de fournir le code secret),
le centre met en place la
procédure définie par le contrat :
il prévient les personnes habilitées
(vous-même, un voisin…),
dépêche un agent spécialisé…
Cela étant, dans la plupart des
cas, à moins d’être une vraie star,
d’habiter un musée ou une maison
isolée, la télésurveillance
n’est pas nécessaire.
• La vidéotransmission permet
de surveiller tout ou partie
de la maison sur un ordinateur,
via divers réseaux de communication
(réseau téléphonique
analogique classique RTC,
Numéris, GSM). Elle suppose,
outre l’installation de caméras,
l’abonnement à un centre de télésurveillance
qui, en cas d’appel
du système d’alarme, peut
vérifier ce qui se passe, voire interpeller
verbalement l’intrus
pris en flagrant délit ! Elle permet
également la réception sur
un téléphone portable (MMS)
de la première image de la vidéo.
Choisir la convivialité
Le mode de pilotage de la centrale,
sa simplicité et sa convivialité
sont importants. Chaque
Tryba, fabricant de fenêtres
sécurisée (label A2P), propose
deux formules de protection
électronique, comprenant
notamment la mise à disposition
d’un système, son entretien
et la télésurveillance.
Installation réalisée par un professionnel,
conforme au niveau
2 de la règle Apsad R50.
Installation 195 €
Abonnement : 20,50 à 39 €/mois
Hiver 2005/2006 faire
faire
DEMAIN, LA BIOMÉTRIE ?
Le contrôle d’accès s’appuie sur des
codes ou mots de passe, sur des
badges, cartes ou jetons, ou sur la
biométrie, technologie en devenir
qui consiste à utiliser les caractéristiques
physiologiques uniques
des personnes, notamment l’empreinte
digitale ou l’iris de l’œil.
Déjà utilisée pour l’accès à certains
locaux sensibles et pour la protection
antivol des véhicules haut de
gamme, la biométrie permet de
supprimer les clés, mais aussi les
mots de passe, codes et badges,
toujours susceptibles d’être oubliés,
copiés ou perdus. Dans un
futur proche, les systèmes biométriques
les remplaceront non seulement
pour les accès contrôlés à
des bâtiments ou des voitures,
mais aussi à des ordinateurs, à
Internet…
Numéro 39
AMÉNAGEMENT
Cette centrale-sirène peut gérer
4 zones et 40 détecteurs.
Elle assure la protection
intrusion, incendie et les risques
techniques. Auto-protégée
à l’ouverture, à l’arrachement
et contre le brouillage radio,
elle est certifiée NF & AP2 type 2.
Environ 2 000 € (hors pose).
Odyssée. Daitem
Plus d’angoisse d’oublier
son code et de se retrouver
à la porte ! Cette montre-badge
est dotée d’un système
d’identification sans contact.
En cas de perte,
ils sont désactivés.
Adaptés aux centrales Diagral.
Badge 14 €, montre badge 59 €
PRÉFÉREZ LES INSTALLATIONS PROFESSIONNELLES
La technologie du sans fil a simplifié la pose des systèmes d’alarme. De nombreux
packs sont proposés en GSB, à des prix très variables. Comme toujours,
le meilleur côtoie le pire. Aussi, choisissez une marque connue, de préférence
certifiée NF & AP2, et évitez les prix cassés. La qualité du matériel
est primordiale. Gare aux mauvaises surprises : par exemple aux déclenchements
intempestifs de la sirène, qui finissent par lasser le voisinage, personne
ne réagissant plus…
Passer par un professionnel assure une installation personnalisée, adaptée
au mode de vie de la maisonnée, réalisée après étude de cas (emplacements,
types et nombre de détecteurs…) et bénéficiant de fonctions avancées.
Choisissez un professionnel agréé par le fabricant et certifié Apsad, il réalisera
une étude, une installation et un SAV conformes aux Cahiers des charges
du CNPP (Centre national de prévention et de protection), qui délivre les certifications.
Liste sur www.cnpp.com
51

utilisateur doit disposer d’un système de
commande approprié, notamment les enfants,
qui sont souvent amenés à rentrer
seuls à la maison, mais aussi la femme de
ménage ou la baby sitter. Il existe des
badges dont le passage devant le clavier
d’entrée de l’habitation permet la mise en
marche ou l’arrêt du système, évitant
d’avoir un code à mémoriser. En cas de
perte, le badge est facilement désactivé.
Le système doit pouvoir évoluer, que ce
soit au niveau de l’alarme proprement dite
(agrandissement de la maison, installation
d’un portier…), ou en termes de fonction
(détecteurs de fumées ou d’élévation
de température destinés à prévenir les débuts
d’incendie, de même pour les inondations,
le congélateur…).
Enfin, sachez que, s’agissant de transmission
radio, il est impératif de toujours
s’équiper avec du matériel de la même
marque, par exemple si vous souhaitez
compléter un pack avec des détecteurs ou
faire évoluer votre installation. En effet,
les codages radio – qui permettent d’éviter
les interférences entre deux systèmes,
donc les “problèmes” de voisinages – sont
spécifiques à chaque fabricant. Votre centrale
pourrait ne pas “reconnaître” un détecteur
d’une autre marque.
Installer avec ou sans fil
Dans les maisons neuves, les systèmes filaires
ont la part belle, car ils sont moins
onéreux à l’achat et les “fils” étant tirés en
même temps que ceux de l’électricité, le
surcoût lié à la pose reste raisonnable.
Cependant, les systèmes radio ont différents
avantages : ils permettent de réaliser
des installations plus complexes (par
exemple entre deux bâtiments d’une même
propriété, il n’y a pas de tranchée à
creuser pour faire passer les fils), ils sont
mieux sécurisés (on ne peut sectionner les
fils pour neutraliser la centrale qui, filaire,
est reliée au secteur) et, dans les résidences
secondaires, les systèmes radio, qui sont
alimentés par des piles, peuvent fonctionner
alors que l’électricité est coupée.
52
Marianne Tournier
Ce kit 3 zones permet la vidéosurveillance. En cas d’intrusion, outre
la transmission téléphonique, ce système prévoit l’envoi d’un e-mail
en cas de détection de la caméra, l’enregistrement d’une séquence
vidéo de 2 min ou de 10 photos. Télésurveillance 19,50 €/mois.
Protexiom 90 à 1 300 €. Somfy
Hiver 2005/2006
➧
faire
faire
Autour de la
LES CONSEILS
DE FAIRE FAIRE
• Un système d’alarme électronique,
aussi sophistiqué
soit-il, ne dispense pas de
s’intéresser à la résistance à
l’effraction de ses ouvertures :
serrures 5 points, vitrage antieffraction…
• Pensez à la simulation de
présence, c’est un outil de
prévention d’autant plus efficace
que les systèmes actuels,
intelligents, gèrent de manière
aléatoire télé, radio, éclairages,
ouverture et fermeture
des volets roulants, arrosage
automatique… Ils peuvent
être associés aux systèmes
d’alarme pour une mise en
route automatique dès l’activation
de celle-ci.
• Préférez une sirène intérieure
indépendante de la centrale
afin de pouvoir dissimuler
celle-ci, et mettez l’ensemble
des organes sensibles (transmetteur,
sirène intérieure, clavier
de commande et centrale)
sous la surveillance d’un détecteur.
Combiner protection mécanique
et électronique, c’est ce que
propose Picard Serrures avec
son offre Présence 3 - APP***.
En cas de tentative d’intrusion,
une alarme de 100 dB
se déclenche pendant une minute.
Cette fonction vient en complément
des 7 points de fermeture
qui équipent cette serrure.
LES MOTS
DES PROS
Fréquence
Les alarmes sans fil vendues en
France émettent généralement
sur 433-434 ou 878-870 MHz.
Attention aux matériels étrangers
ou sans marquage "CE", ils pourraient
émettre sur des fréquences
interdites. Un système est bifréquence
(ou bi-bande) lorsqu’il
émet sur 2 fréquences pour plus
de sécurité, par exemple 433
et 434 MHz ou, mieux, 434
et 868 MHz, deux fréquences
éloignées qui ne peuvent être
brouillées simultanément.
Portée radio
Elle est en général de 100 à 300
mètres à l’extérieur et de quelques
dizaines de mètres à l’intérieur,
mais elle dépend de la fréquence
utilisée par le système et des obstacles
rencontrés (brique, pierre,
bois ou métal et béton armé).
Temporisation
C’est le délai octroyé avant le
déclenchement de l’alarme pour
désactiver le système, lorsqu’on
entre ou sort de la maison.
Transmetteur téléphonique
Il envoie un message sur votre
téléphone fixe ou mobile ou alerte
le centre de télésurveillance
en utilisant la ligne téléphonique
classique (RTC), voire le réseau
GSM. Il peut être branché sur une
prise téléphonique ou directement
sur l’arrivée de la ligne de façon
à limiter les mises hors service
frauduleuses. Certains systèmes
prévoient une alarme en cas de
sabotage de la ligne.
NORMES & RÉGLEMENTATIONS
• Le matériel, filaire ou sans fil, doit être certifié NF & A2P pour être
reconnu par les assureurs (ou disposer d’un “agrément assurance”), sachant
que cette norme distingue trois types d’équipements :
- Type 1 (habitations difficilement accessibles, appartement par ex.)
- Type 2 (petits commerces, maisons individuelles, appartement en rezde-chaussée)
- Type 3 (lieux abritant des objets de valeur).
• Concernant l’installation, l’Apsad (Assemblée plénière des sociétés d’assurances
et de dommages) délivre une certification aux installateurs,
qui peuvent alors fournir un certificat de conformité. L’installation est
réalisée conformément aux règles Apsad R 50, qui définissent quatre
niveaux de surveillance croissants, du niveau 1 (surveillance d’un lieu
de passage obligé à chaque étage de la maison, et sirène intérieure) au
niveau 4 (en plus, surveillance des issues principales, des lieux où sont
entreposées les valeurs, des points d’accès à ces lieux, avec sirène intérieure
et extérieure et transmetteur téléphonique).
Liste des professionnels sur www.cnpp.com
Numéro 39

maison sécurisée
INSTALLATION POUR LE CONFORT
Solution avec télécommande multifonction
• Télécommande
multifonction (l’unité) de 280 à 340 €
• Transmetteur téléphonique pour prévenir à l’extérieur
sur téléphone, centre de télésurveillance ou installation
de chauffage
(ajouter la passerelle) (l’unité) de 440 à 590 €
• Passerelle pour gérer le chauffage
à partir de la télécommande (l’unité) de 220 à 340 €
• Fonctionnement de volets roulants
(non compris motorisation)
• Fonctionnement d’un portail
ou d’une porte de garage
(l’unité) de 290 à 410 €
(non compris motorisation) (l’unité) de 340 à 460 €
Télécommande individuelle
• Commande de l’allumage
(l’unité) de 60 à 80 €
de l’éclairage extérieur (l’unité) de 280 à 370 €
Commande individuelle
• Commande de l’éclairage
(l’unité) de 60 à 80 €
intérieur, émetteur mobile (l’unité) de 90 à 110 €
• Par point lumineux (l’unité) de 120 à 150 €
La sirène extérieure radio équipée d’un flash lumineux est un
complément indispensable à l’installation de base.
Outre sa fonction liée au déclenchement de l’alarme, elle contribue
– grâce à son niveau sonore élevé – à décourager les intrus
à pénétrer sur les lieux. Flash
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
CONTRÔLE D’ACCÈS
AMÉNAGEMENT
ÉQUIPEMENT POUR LA SÉCURITÉ
• Commande radio sans fils
- Centrale, compris sirène
avec commande
- Détecteur infrarouge
(l’unité) de 1 600 à 2 200 €
de mouvements (l’unité) de 150 à 200 €
- Détecteur d’ouverture (l’unité) de 100 à 150 €
- Détecteur de fumées (l’unité) de 210 à 300 €
- Détecteur de fuite d’eau (l’unité) de 170 à 250 €
- Sirène intérieure (l’unité) de 220 à 380 €
- Sirène extérieure (l’unité) de 400 à 460 €
• Commande avec raccordement filaire
- Centrale, avec commande (l’unité) de 1 250 à 1 800 €
- Détecteur infrarouge (l’unité) de 120 à 160 €
- Détecteur de fuite de gaz (l’unité) de 210 à 320 €
- Détecteur de fuite d’eau (l’unité) de 130 à 180 €
- Détecteur de fumées (l’unité) de 150 à 190 €
- Sirène intérieure (l’unité) de 70 à 120 €
- Sirène extérieure (l’unité) de 320 à 560 €
BARRIÈRES HYPERFRÉQUENCE
Barrière équipée d’antenne parabolique de 100 ou 200 mm,
portée 50/80/120/200 mm, alimentation 19 V
(230 V avec transformateur externe), batterie de sauvegarde
12 V/18 Ah, montage sur poteau Ø 60 mm.
• Barrière hyperfréquence
- portée 50 mètres (l’unité) de 3 000 à 4 000 €
- portée 80 mètres (l’unité) de 3 200 à 4 200 €
- portée 120 mètres (l’unité) de 3 400 à 4 400 €
- portée 200 mètres (l’unité) de 3 600 à 4 600 €
• Caméra extérieure (l’unité) de 2 250 à 2 680 €
• Caméra intérieure (l’unité) de 360 à 890 €
• Moniteur vidéo
• Portier audio,
(l’unité) de 420 à 820 €
raccordement < 10 mètres
• Portier vidéo,
(l’unité) de 640 à 850 €
raccordement < 10 mètres (l’unité) de 1 150 à 1 540 €
53

Du même éditeur
chez votre marchand de journaux
Editions SEPEP - RC Presse
contact@reponsesmaison.com
26/28 rue de la Providence 75013 PARIS

Votre déco
Lampadaires,
suspensions,
appliques, spots,
lampes à poser,
liseuses…
sont indissociables
pour composer un
éclairage d’intérieur
harmonieux.
Les sources lumineuses
directes et indirectes
se conjuguent ainsi
pour mettre en scène
les espaces. Reste
ensuite à choisir
le type de lampe,
sculptée
à incandescence,
fluorescente
ou fluocompacte
par la lumière
de façon à privilégier
la fonctionnalité.
intérieur outrepasse
ses fonctions utilitaires
pour donner vie aux
L’éclairage
espaces. Dans les différentes
pièces, matières, couleurs
et volumes peuvent être mis en
valeur selon les moyens lumineux
choisis.
Aujourd’hui, il ne suffit donc
plus d’éclairer pour voir clair
mais aussi pour sublimer. Le
soir tombé, suspensions, spots,
appliques, lampes à poser
jouent le jeu de la séduction
pour mettre en scène tous les
recoins. Chaque luminaire dispense
sa propre utilité, soit il
permet d’éclairer d’une manière
générale, soit il offre les
moyens de zoomer sur un point
Hiver 2005/2006
faire
faire
précis. Les nouveaux équipements
conjuguent esthétisme et
technique et le choix de l’un ou
l’autre est très personnel puisqu’avant
tout dicté par vos
propres goûts, mais également
par la décoration des pièces.
Bien que la tendance évolue vers
des produits plutôt contemporains,
voire carrément desi-
Numéro 39
DÉCORATION
Les adresses P. 98
Doc. Sedap
gn, on assiste également à la
perçée d’un certain esprit baroque
avec le retour des volumineux
lustres à pampilles revisités
pour l’occasion.
Tendances et nouvel esprit
Terminés les ors et le cristal,
place au métal rouillé et aux
verre ou plastique colorés. Exit
55

Votre déco sculptée par la lumière
Du bois flotté en guise de support
pour ce lustre Triade (existe avec
des abat-jour en coton).
Maxi : 3 x 40 W. 459 €.
Bleu Nature
Ce lampadaire, de 7 x 0,22 W,
mesure 79 cm de haut. 249 €.
Modèle Desdemona, collection
Galiceo chez Brilliant.
56
aussi les boules de papier des
années 80, le papier de riz se
transforme désormais en d’originales
lampes sur pied ou suspensions
s’articulant astucieusement
au bout de tiges de
métal de manière à mieux gérer
l’espace.
À chaque éclairage,
sa fonction…
Les différents éclairages répondent
à des besoins variés.
Suspensions et lustres ainsi
amenés à dispenser un éclairage
central et diffus, sont parfaits
dans les pièces à vivre comme
le séjour, le salon, la salle à
manger, l’entrée et même la
cuisine. Mais ils doivent être associés
à des sources lumineuses
complémentaires, parfois plus
directes qui permettent d’y voir
plus clair, pour lire par exemple
ou pour cuisiner. Liseuses,
rampes de spots dissimulés sous
les meubles hauts des cuisines,
LED : LA LUMIÈRE DU FUTUR
Hiver 2005/2006 faire
faire
“Réunion” est un profilé
d’angle en aluminium
anodisé qui se place
à la jonction de deux
murs ou à la jonction
du plafond et du mur.
En guise de source
lumineuse indirecte :
une bande LED.
Fabriqué sur mesure,
prix sur devis.
Delta Light
deviennent alors incontournables.
Plus indirectement, certaines
sources peuvent juste servir
à créer l’ambiance comme
les petits spots dirigés vers des
tableaux ou les lampes à poser
diffusant un halo coloré grâce à
la couleur de leur habillage.
À chaque pièce ses exigences…
Ainsi, la cuisine doit avant tout
être fonctionnelle et doit donc
disposer d’un éclairage puissant
du matin au soir quelle que soit
la luminosité extérieure. Au plafond,
une suspension ou des
spots feront l’affaire pour l’ensemble
de l’espace, mais les
plans de travail doivent faire
l’objet d’une étude plus précise.
Multipliez les points d’éclairage
grâce à des ampoules halogènes,
des spots à incandescence,
des minitubes fluorescents.
Ces derniers pourront aussi
trouver leur place à l’intérieur
des placards, au-dessus des étagères
pour visualiser d’emblée
Une nouvelle génération de sources lumineuses a récemment fait son apparition
grâce à la LED – Light Emitting Diode – ou plus simplement diode électroluminescente
qui pénètre désormais chez les particuliers. Ses atouts sont nombreux :
la LED se prête notamment à l’éclairage d’ambiance en permettant de jouer indéfiniment
avec les couleurs grâce à la combinaison des trois teintes fondamentales
– rouge, bleu et vert – dans un seul boîtier qui proposent ainsi le
spectre complet des couleurs. Les plus gros avantages de la LED sont la durée de
vie exceptionnelle (près de 100 000 heures de vie) et la très faible consommation
(un peu plus d’un Watt par LED).
Numéro 39
l’objet recherché. Si vous disposez
d’un coin-repas dans la
cuisine, pensez à prévoir un
éclairage d’ambiance plus tamisé
– peut-être grâce à un variateur
d’intensité placé sur
l’éclairage principal – c’est
quand même plus convivial !
Ampoule ou lampe ?
En réalité le mot ampoule est
entré dans le langage courant
pour désigner la lampe qui diffuse
des tonalités différentes selon
qu’elle est à incandescence,
fluorescente ou fluocompacte.
Les lampes incandescentes
comportent un filament de
tungstène qui s’échauffe, devient
incandescent et émet la lumière
dès que le courant passe.
Le plus gros inconvénient de
ces lampes est de chauffer, puiqu’elles
transforment la plus
grande partie de l’énergie électrique
qu’elles absorbent en
chaleur. Par ailleurs, leur efficacité
lumineuse est assez faible.
Les halogènes sont des lampes
à incandescence dont l’atmosphère
gazeuse contient des gaz
halogènes. Plus puissantes que
les précédentes lampes évoquées,
les halogènes diffusent
une lumière blanche qui restitue
fidèlement les couleurs des
objets alentours. Les ampoules
halogènes très basse tension
(12 v) possèdent des réflecteurs
➜

Ce lampadaire-objet
joue la carte décorative.
Son corps est réalisé
en strech blanc,
une matière qui trouve
là une nouvelle application.
Trois formes plus
ou moins effilées ont été
créées. Aphrodite mesure
195 cm de haut
pour une puissance maxi
de 5 x 75 W. 756 €.
Collection Fabrice Berrux
pour Dix heures dix
Joli design pour cette applique
très aérienne qui s’accommode
de toutes les décorations.
Existe en blanc ou chromée. 153 €.
Mesmeri. Artémide
Tout en couleurs ! Ce luminaire aux allures
d’écran plasma donne le ton. Il passe
du vert au violet et du bleu à l’orange grâce
à la technique des LED. Dimensions : 990
x 583 mm. Pollici. Artémide
Swing s’utilise aussi bien en applique qu’en
plafonnier. Il est équipé de tubes fluorescents
à haut rendement et diffuse une lumière indirecte
homogène. Éteint, il devient un élément
décoratif à part entière. 4 nouvelles essences
: hêtre teinté merisier, bambou, zebrano
et hêtre teinté bubenga. À partir de 267 €.
Atelier Sedap
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
DÉCORATION
En verre
et plastique,
le lustre redevient
tendance. Hauteur :
40 cm. Existe en
rouge ou noir.
345 €. Gioiello
de Pachyderme pour
Epi Luminaires
Ludiques, ces lampes à poser en polypropylène blanche !
Disponibles en jaune. Deux modèles : 2 x 55 W
et 2 x 36 W. 550 et 775 €. Blob. Epi Luminaires
57

Votre déco sculptée par la lumière
Telle une chute de galets
lumineux, cette suspension
en guirlande se fixe au plafond
et se branche au niveau du sol.
L’espacement des galets est
réglable. Le câble est lesté
par une pierre de marbre blanc.
3 x 60 W. 586 €.
Points de suspension
signé Céline Wright
58
dichroïques dont les faisceaux
(10, 38 ou 60°) s’adaptent à différents
besoins.
Dans les lampes fluorescentes,
comme par exemple les tubulaires
(appelés aussi néons), la
lumière provient des couches
de poudre luminescente qui
prennent vie sous l’effet des décharges
électriques. Elles produisent
peu de chaleur et dispensent
une forte lumière.
Les fluocompactes sont plus
connues sous l’appellation
“lampe à économie d’énergie”.
Un peu chères à l’achat, elles
possèdent une durée de vie dix
fois supérieure à celle des lampes
à incandescence classiques. Elles
sont désormais équipées d’un
système d’allumage électronique
qui diminue le temps de mise en
Cette applique en multi-plis de hêtre est composée
de spots intégrés orientables pour une diffusion
directe de la lumière. Cet éclairage met particulièrement
en valeur les objets posés sur
des étagères ou les tableaux en créant
des contrastes qui soulignent formes
et volumes. Modèle Soprano
(design Lucid)
chez Atelier Sedap
Ce lampadaire dispose
d’un corps éclairant
en films cristal
et prismatique.
Le mât support est
en aluminium laqué
blanc mat et la base
en acier laqué.
Puissance maxi :
150 W. 578 €.
Signo. Création :
Catherine Grandidier
et Edouard Boulmier
pour Dix heures dix
Hiver 2005/2006 faire
faire
régime mais ne sont pas toujours
compatibles avec les variateurs.
Avant d’acheter une lampe, pensez
également à vérifier son culot.
Il en existe trois, E 14 (culot
à petite vis), E 27 (culot à grande
vis) et B 22 (culot à baïonnette)
et chaque luminaire est
conçu pour être équipé d’un seul
des trois.
Multiplier les sources
lumineuses
Pour l’entrée, tout est permis,
à condition de donner le ton car
c’est cette pièce qui invite à découvrir
l’intérieur de la maison.
En fait, tout dépend de sa configuration.
Si elle se déroule en
longueur, mieux vaut opter
pour des sources lumineuses au
plafond. Il existe aujourd’hui
Numéro 39
des systèmes d’éclairage (type
LED) à intégrer dans les murs,
idéaux pour baliser un long
couloir et signaler les éventuelles
marches. Dans le bureau,
la lumière générale doit
être associée à des lampes de
travail spécifiquement étudiées
pour éclairer sans éblouir. Dans
le séjour, seule la multiplication
des sources lumineuses permet
d’assurer un éclairage réussi et
harmonieux. Les chambres doivent,
elles aussi, comporter un
éclairage centralisé et un autre
localisé au chevet du lit. Évitez
d’y placer des éclairages trop
crus et pensez aux veilleuses
pour la chambre des enfants.
Quant à la salle de bains, elle
doit contribuer à faire un joli
teint. L’éclairage latéral du miroir
est recommandé pour un
maquillage réussi ! L’ambiance
doit, quant à elle, être réalisée
à l’aide de lampes qui diffusent
une lumière proche de celle du
jour. Attention à bien respecter
les normes de
sécurité et à choisir
des luminaires prévus
pour une utilisation
en milieu
humide car l’eau et
l’électricité ne font
pas bon ménage.
Sylvie Lenormand
Ce luminaire,
dont l’armature
est réalisée en tube
acier laqué martelé,
mesure 2 mètres
de haut.
Cette structure
est ensuite mariée
à trois pièces
de verre en “fusing”
(Ø 50 cm).
Réalisation graphique
originale à l’unité et
sur demande. Euradif

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AMÉNAGEMENT
Les adresses P. 98
Isolation acoustique en rénovation
Plus simple que vous ne le pensez
Des systèmes simples permettent
d’améliorer le confort acoustique
d’une maison individuelle ou
d’un appartement. Trois critères
de base doivent être respectés :
établir un diagnostic
précis, quantifier
les attentes réelles
et s’assurer d’une
mise en œuvre
rigoureuse.
La notion de confort acoustique
reste subjective ; certaines
personnes habituées
à vivre dans un environnement
bruyant jugent silencieux
un habitat, alors que d’autres habituées
au calme l’estiment inconfortable.
D’où l’importance
d’établir d’une part un diagnostic
précis, mais aussi de définir au
mieux les manques et le niveau
d’amélioration attendu.
L’habitat existant
peu réglementé
Contrairement à l’isolation
thermique, la réglementation
acoustique n’a jamais été très
contraignante. Il faut attendre
les années 70 pour voir apparaître
quelques exigences au niveau
de l’isolation entre appartements,
mais rien entre les
pièces d’un même logement.
Résultat :
la quasi totalité
des cloisons d’une
maison ou d’un appartement
sont médiocres en terme
d’atténuation acoustique. Les
utilisateurs sont pourtant de
plus en plus sensibles aux agressions
sonores ; qu’elles proviennent
de l’environnement
extérieur, du voisinage ou de
son propre espace de vie.
Pour espérer obtenir une amélioration
tangible, trois points
doivent être respectés :
• Bien cerner l’origine des
troubles ;
• Définir des choix techniques
adaptés au contexte et au budget
prévu ;
• Veiller à conserver un certain
équilibre acoustique. Il est en
effet illusoire de prévoir des vitrages
très performants pour
Hiver 2005/2006 faire
faire
s’isoler
des bruits extérieurs,
pour ensuite percevoir
les bruits de voisinage qui étaient
auparavant masqués par l’intensité
sonore de la rue.
Définir les causes,
se tourner vers un spécialiste
Cinq sources principales sont à
l’origine de ces nuisances :
• Les bruits aériens (paroles, radio,
musique…) qui se propagent
d’une pièce à l’autre au
sein d’une même maison ou
d’un même appartement ;
• Les bruits aériens qui se transmettent
au travers des murs mi-
Numéro 39
Distansol
de Isover,
est un système
complet constitué
d’éléments à monter à
sec permettant de réaliser
un plancher surélevé pour une
isolation acoustique performante,
aux bruits d’impact et aux bruits aériens.
Il contribue également à l’amélioration
du confort thermique.
toyens (maisons mitoyennes, en
bande, appartements…) ;
• Les bruits aériens, mais aussi
les bruits d’impact (bruits de
pas, chocs…) qui se transmettent
d’un plancher à l’autre ;
• Les bruits en provenance de
l’extérieur (bruits de la rue, circulation
routière, trains, avions,
etc.) ;
• L’inconfort dû à des pièces
trop réverbérantes.
Chaque cause nécessite un traitement
approprié, sans oublier
que le choix de l’entreprise qui
effectue les travaux est primor-
61

Isolation acoustique en rénovation : plus simple que vous ne le pensez
De faible épaisseur, le système
Optima Sonic de Isover assure
une performance acoustique de
haut niveau, en plafond comme
en mur. Adaptée à la rénovation,
cette solution met en œuvre
des panneaux spécifiques posés
sur des profilés réglables.
62
Doc. Isover
dial. L’acoustique ne supporte
pas les erreurs de mise en
œuvre, sources de ponts phoniques
qui peuvent annihiler les
performances des meilleurs
traitements. Trop d’entreprises
d’aménagement et de second
œuvre maîtrisent mal ce domaine
; il faut de ce fait privilégier
des entités spécialisées, même
si le devis peut paraître
parfois plus élevé.
Agressions extérieures :
d’abord les vitrages
Lorsqu’une construction est
édifiée aux abords d’un site
bruyant, mettre en œuvre des
vitrages acoustiques reste prioritaire.
Pourtant, cette mesure
n’est pas suffisante en maison
individuelle, car elle implique
de vivre toute l’année fenêtres
fermées ; d’autres mesures complémentaires
sont possibles :
NIVEAUX DE BRUITS PAR PIÈCE
Les logements construits entre 1970 et 1996 sont soumis
à la réglementation acoustique de l'arrêté du 14 juin 1969.
Cet arrêté fixe des valeurs de niveau sonore maximal pour les
planchers, les cloisons séparatives et les équipements, mais ne
précise aucune valeur en ce qui concerne les cloisons entre
pièces ou les fenêtres. Après 1996, c’est la NRA (Nouvelle réglementation
acoustique) qui s’applique. Tous les points sont
durcis, mais toujours rien concernant l’isolement entre les pièces
d’une maison ou d’un appartement.
Les principales dispositions amenées par l’arrêté du 14 juin
1969, qui concerne une majorité d’appartements ou de maisons
existantes, sont les suivantes :
Pour une émission sonore égale à 80 décibels si c’est un logement,
à 85 dB si c’est un commerce – entre autres conditions
relatives au spectre d’émission – le niveau sonore
dans un logement donné ne doit pas dépasser :
• 35 dB(A) dans les pièces principales ;
• 38 dB(A) dans les cuisines, salles d’eau et cabinets d’aisance.
L'isolation des planchers, y compris les revêtements
de sols, doit être telle que le niveau de pression
Doc. Isover
acoustique du bruit perçu dans chaque pièce principale
ne dépasse pas 70 dB(A).
Dans les pièces principales d'un logement, le bruit engendré par un équipement
quelconque du bâtiment ne doit pas dépasser :
• 35 dB(A) en général ;
• 30 dB(A) s’il s’agit d’un ascenseur, chaufferie, transformateur, surpresseur
d’eau, vide-ordures et installation de ventilation mécanique contrôlée (VMC),
bouches d’extraction comprises.
Dans les cuisines, le bruit qui y est engendré :
• par un équipement quelconque, ne doit pas dépasser 38 dB(A) ;
• par une installation de VMC, ne doit pas dépasser 35 dB(A)
Cette réglementation est ancienne et ne correspond plus aux exigences actuelles
en matière de confort acoustique. De tels logements donnent d’ailleurs
souvent à leurs acquéreurs l’impression de ne pas être conformes à la réglementation
alors qu’ils le sont. Le respect des normes réglementaires n’est
pas une garantie de confort qui, lui, reste lié à la sensibilité à l’environnement
sonore de chacun.
Hiver 2005/2006 faire
faire
- dans le cadre d’une rénovation
lourde, il est parfois possible
de “retourner” l’orientation
de la maison, en disposant
les pièces de service sur les façades
bruyantes, et les pièces à
vivre côté jardin. Cette situation
est très fréquente dans les
maisons anciennes, les pièces
principales étant le plus souvent
tournées à l’origine vers la rue ;
- lorsqu’un agrandissement est
programmé, tenter de l’implanter
face à la zone la plus
bruyante. Ces nouveaux espaces,
utilisés si possible en
pièces “utilitaires” (cuisine, salle
d’eau, garage, buanderie…)
se comportent en espaces “tampon”
et atténuent les agressions
sonores vis-à-vis des autres
pièces de la maison ;
- enfin, les remblais et les barrières
végétales contribuent
également à l’amélioration des
Numéro 39
ambiances sonores, sous réserve
que l’espace disponible soit
suffisant pour mettre en œuvre
de tels ouvrages.
Bruits aériens : privilégier
des systèmes simples
Au sein d’une habitation, les
cloisons courantes n’apportent
pas une isolation acoustique efficace.
Il paraît pourtant logique
de bénéficier d’un certain niveau
d’isolation entre les pièces
à vivre et les chambres.
Un moyen simple d’amélioration
consiste à donner de la
masse à la cloison, en rajoutant
par collage en surépaisseur une
autre plaque de plâtre. Cette
technique permet, sans pratiquement
diminuer la surface
habitable, de gagner 3 à 5 dB(A)
d’isolement acoustique, ce qui
revient à diminuer la transmission
des bruits de 50 % !
Les cloisons composées de deux
plaques de plâtre entourant une
structure alvéolaire en carton
ne présentent pas de grandes
qualités acoustiques. Elle sont
pourtant utilisées pour la plupart
des cloisons séparatives.
Les isolants acoustiques minces
représentent un bon compromis
encombrement/performances
acoustiques/prix.
Docs BPB Placo

Doc. BPB Placo
Lorsque la surface du local est
importante et peut être un peu
réduite, les doublages acoustiques
minces apportent des
performances plus élevées encore,
jusqu’à 7 dB(A), et ce pour
une épaisseur limitée à 5 cm. Ils
sont composés d’une plaque de
plâtre, d’un isolant et de profilés
spécifiques ; ils peuvent s’utiliser
en cloisons comme en plafonds.
À un niveau encore supérieur,
les doublages acoustiques sur
ossature métallique apportent
les performances les plus élevées,
en contrepartie d’une
épaisseur plus importante, en
moyenne 10 cm. De ce fait, ces
systèmes doivent être réservés
au traitement de séparatifs entre
appartements ou entre maisons
mitoyennes.
La qualité et la précision de mise
en œuvre sont primordiales.
Des doublages mal ajustés, des
liaisons périphériques déficientes,
des pénétrations trop
nombreuses (canalisations, prises
électriques, gaines de ventila-
tion…) peuvent fortement diminuer
les performances obtenues
en partie courante. Les
portes représentent également
un point faible. Il peut être nécessaire
de remplacer la porte
existante par une autre plus
massive, et parfaitement ajustée,
en périphérie comme au sol.
Traiter les bruits d’impact
à la source
Les bruits d’impact sont provoqués
par les bruits de pas, les
chocs… Ils concernent donc es-
Labelrock de Rockwool est une solution de doublage thermoacoustique
qui permet d'isoler, sans ponts thermiques,
les murs grâce à un joint de laine de roche intégré en pied
de doublage. Il est proposé en plusieurs versions : pare-vapeur,
hydrofugé et haute dureté.
Doc. Rockwool
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
AMÉNAGEMENT
Le principe de “la boîte dans la boîte”
consiste à désolidariser le sol, les cloisons
et le plafond de la structure porteuse.
Ce schéma s’applique pour l’aménagement
d’un café.
TRAITER LES BRUITS D’IMPACT
EN LOGEMENT COLLECTIF
Les traitements des bruits d’impact à la source
sont simples à traiter au sein d’une même
habitation. L’opération devient plus complexe
entre appartements, à moins de financer les
travaux du voisin du dessus, ce qui est rarement
envisageable. Dans ces conditions, les
seules interventions possibles se situent au niveau
du plafond. Dans les appartements présentant
une hauteur sous plafond suffisante,
la mise en œuvre d’un plafond suspendu, complété
par des suspentes antivibratiles est très
efficace vis-à-vis des bruits aériens, un peu
moins pour les bruits d’impact. En cas de rénovation
lourde, mais aussi de volumes et de
surface suffisantes, la technique de “la boîte
dans la boîte” peut également être imaginée,
au prix de travaux lourds et coûteux.
QUELQUES ORGANISMES À QUI S’ADRESSER
• CIDB (Centre d’information sur le bruit) pour toutes les questions concernant
la réglementation, les solutions techniques, les droits et les devoirs
de chacun… 12/14, rue Jules Bourdais 75017 Paris - tél. 01 47 64 64 64
• ANAH (Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat),
pour toutes les aides liées aux travaux d’amélioration.
Représentation dans la plupart des grandes villes.
S’ADAPTER À DES BESOINS PARTICULIERS
Toutes les solutions décrites concernent l’usage “normal” que l’on
fait d’une maison ou d’un appartement. Elles sont insuffisantes pour
des applications particulières, comme par exemple le professeur de
piano qui donne des cours en appartement, ou encore les jeunes férus
de hard rock qui répètent dans la cave de la maison familiale.
La technique de la “boîte dans la boîte” utilisée pour les studios d’enregistrement,
les discothèques, les cinémas… peut alors être retenue.
Elle consiste à désolidariser au maximum les sols,
les planchers et les plafonds de la structure porteuse ;
elle impose de pouvoir disposer d’un minimum de hauteur
sous plafond :
- au niveau du sol, une chape sèche assure la désolidarisation
voulue sans travaux salissants et sans temps
de séchage ;
- les cloisons sont constituées de structures métalliques
et de plaques de plâtre avec incorporation d’un
isolant fibreux ;
- le plafond (lorsque la portée est limitée), prend appui sur les cloisons latérales.
Il est lui aussi constitué de plaques de plâtre au-dessus desquelles
on déroule un isolant fibreux.
Enfin, le traitement des ouvertures doit être lui aussi soigné. La ou les fenêtres
existantes peuvent être doublées par une nouvelle fenêtre positionnée
au nu intérieur. La ou les portes de communication intérieure seront remplacées
par des portes acoustiques ou encore doublées pour créer un
phénomène de sas.
63
Doc. BPB Placo

Avec des plaques de plâtre perforées,
il est possible de réaliser
en habitat de façon discrète des
plafonds absorbants permettant
de rendre plus confortables
des lieux trop réverbérants.
sentiellement les planchers.
Pour résoudre le problème,
l’épaisseur compte peu ; c’est la
composition du revêtement de
sol situé au niveau supérieur
et/ou de sa sous-couche qui font
la différence.
Une simple moquette résout le
problème et, dans le cas d’un revêtement
dur (parquet, stratifié,
carrelage), une sous-couche résiliente
de qualité (certaines se
tassent et perdent leur efficacité
avec le temps) atténue fortement
les effets des bruits d’impact.
Les chapes sèches, de plus en
plus utilisées avec les planchers
en bois, sont également valables
pour les ouvrages en maçonnerie.
Elles se présentent sous la
forme de plaques de plâtre spéciales
qui incorporent en sousface
un isolant très dense ou
une sous-couche isolante appliquée
en vrac. Cette solution
présente plusieurs avantages :
pas de temps de séchage, chantier
propre, surcharges limitées
et possibilité de remettre à l’horizontal
un plancher incliné ou
affaissé.
Réverbération : mettre
en œuvre des matériaux
absorbants
C’est le phénomène de la pièce
vide dont le confort acoustique
est limité par l’absence de
meubles, mais surtout de tapis
et de tentures. Lorsque les matériaux
constituant une pièce ne
sont pas absorbants (vitrages,
carrelages, bétons, murs peints
Doc. BPB Placo
Autour de l’isolation
LES CONSEILS
DE FAIRE FAIRE
L’acoustique est une science complexe
qui ne s’improvise pas. Il ne
suffit pas toujours d’appliquer un
matériau isolant sur une cloison
pour améliorer le confort acoustique.
Une étude globale doit être
effectuée sans arrière-pensées commerciales.
Concrètement, si votre maison ou
votre appartement présente un
manque de confort acoustique
notoire, faites appel à un bureau
d’études acoustique, qui sera le
mieux à même d’établir un diagnostic
et de proposer les interventions
adaptées.
Ce bureau d’études sera aussi en
mesure de vous proposer des entreprises
suffisamment spécialisées et
sérieuses afin que les améliorations
obtenues soient conformes aux prévisions.
ou enduits…), le temps de réverbération
est trop important.
Comme le bruit de fond augmente,
les personnes présentes
élèvent la voix, ce qui amplifie
ce que les acousticiens appellent
“l’effet cocktail”.
Dans l’habitat, le problème est
en général résolu par la pose de
tentures, revêtements muraux
tissés, moquettes et tous types
de revêtements absorbants qui
diminuent la durée de réverbération
des bruits ambiants.
Pour les cas les plus difficiles
(grandes pièces, hauteur sous
plafond importante, usage à des
fins de réception…), la mise en
œuvre de plafonds acoustiques
à base de plaques de plâtre pallie
dans la discrétion cet inconvénient.
Gérard Guérit
64 Hiver 2005/2006 faire Numéro 39
faire
Absorption
C’est la faculté d’un matériau a
absorber une partie de l’énergie
acoustique émise. L’usage de
matériaux pas ou peu absorbants
amène à un local réverbérant et
inconfortable.
Boîte dans la boîte
Technique permettant de se désolidariser
de la structure porteuse et
d’atteindre des performances d’isolement
acoustique très élevées.
Bruits aériens
Ce sont les bruits émis par la parole,
la musique, le fonctionnement
d’appareils ménagers, mais aussi
les bruits en provenance de la circulation
automobile, des trains,
des avions…
Bruits d’impact
Par opposition aux bruits aériens,
ce sont des bruits de choc, de pas,
de meubles que l’on bouge.
Chape sèche
Permet de désolidariser le sol de
la structure porteuse. Très efficace
pour diminuer la transmission des
bruits d’impact vis-à-vis de l’étage
inférieur.
Décibel : dB
C’est l’unité de mesure des bruits.
Le décibel est égal à 10 fois
le rapport logarithmique entre
l’intensité mesurée et l’intensité
la plus faible audible.
Décibel (A) : dB(A)
Le décibel (A) est une mesure physiologique
qui permet de quantifier
le niveau d’un bruit tel qu’il
est ressenti par l’oreille humaine.
Durée de réverbération
Elle indique le temps nécessaire à
un bruit, après arrêt de la source
sonore, pour décroître de 60 dB.
LES MOTS DES PROS
Elle s’exprime en secondes et définit
les caractéristiques acoustiques
d’un local. Pour des locaux d’habitation,
un temps de réverbération
de 0,5 seconde doit permettre un
confort normal. Lorsque cette
valeur augmente, la pièce devient
trop réverbérante.
Isolation acoustique
Elle permet de limiter ou de
contrôler la transmission du bruit
entre des locaux différents.
Les bruits peuvent être :
- aériens : parole, télévision,
musique…
- d’impact : chocs, marche…
- d’équipement : ventilation,
robinetterie…
Correction acoustique
Elle est liée à la durée de réverbération.
La correction acoustique
permet d’assurer la qualité acoustique
propre d’un local ; à ne pas
confondre avec l’isolation acoustique
qui permet de limiter
la transmission des bruits entre
deux locaux.
Sous-couche résiliente
Matériau à la fois absorbant et
suffisamment dense, mis en œuvre
sous les sols durs (parquets, stratifiés,
carrelages). Ces produits
améliorent le confort de marche,
mais permettent surtout de diminuer
la transmission des bruits
d’impact par rapport au niveau
inférieur.
Suspente
Elle permet, via des lisses horizontales,
de fixer un plafond suspendu.
Plus élaborées, mais aussi plus
chères, les suspentes antivibratiles
optimisent l’isolement acoustique
entre deux niveaux.
Sous différentes formes,
les chapes rapportées résolvent
le problème des bruits d’impact.
Autre atout : elles permettent
de remettre à niveau
des planchers affaissés. Doc. Knauf

acoustique
TRAVAUX PRÉPARATOIRES
• Dépose de menuiseries intérieures
compris descellement
• Démolition de :
(l’unité) de 14,20 à 15,60 €
- parquet en bois sur lambourdes m2 - carrelage
de 7,70 à 8,50 €
(sans récupération des carreaux) m2 - carrelage
de 3,80 à 4,20 €
(avec récupération des carreaux) m2 de 16,70 à 18,40 €
- chape flottante m2 de 9,90 à 10,90 €
- cloisons m2 de 5,70 à 6,30 €
ISOLATION DES MURS PAR L’INTÉRIEUR
• Complexe collé plaque de plâtre standard de 13 mm
+ laine de verre de 80 mm m2 de 45,30 à 49,80 €
+ laine de verre de 100 mm m2 de 49,80 à 54,80 €
• Complexe collé plaque de plâtre hydrofugée de 13 mm
+ laine de verre de 80 mm m2 de 46,60 à 51,30 €
+ laine de verre de 100 mm m2 de 50,10 à 55,40 €
• Plaque de plâtre de 13 mm sur ossature métallique
+ laine de verre de 100 mm m2 de 38,60 à 42,50 €
• Plaque de plâtre de 15 mm sur ossature métallique
+ laine de verre de 100 mm m2 de 41,70 à 45,90 €
ISOLATION DES SOLS ET PLANCHERS
• Laine de verre épaisseur 30 mm
sous chape flottante armée
épaisseur 40 mm m 2 de 31,30 à 34,40 €
• Laine de verre épaisseur 40 mm
sous chape flottante armée
épaisseur 40 mm m 2 de 33,00 à 36,30 €
• Laine de verre épaisseur 13 mm
sous parquet ou panneaux bois m 2 de 30,60 à 33,70 €
Les sous-couches résilientes permettent d’atténuer
l’effet des bruits d’impact dans le cas de la mise
en œuvre de sols durs (carrelages,
parquets, stratifiés)
Doc. Onduline
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
ISOLATION DES PLAFONDS
CLOISONS
BLOCS-PORTES EN BOIS
AMÉNAGEMENT
Isolation sous plancher, 1 plaque de plâtre de 13 mm
avec suspentes métalliques
- laine de verre de 100 mm m2 de 43,50 à 48,50 €
- laine de verre de 200 mm m2 de 49,50 à 53,50 €
• Cloison de 72 mm
2 plaques de plâtre de 13 mm avec laine de verre
- épaisseur 60 mm m 2 de 46,70 à 51,40 €
- épaisseur 70 mm m 2 de 47,00 à 51,70 €
• Cloison de 160 mm
4 plaques de plâtre de 13 mm avec laine de verre
- épaisseur 120 mm m 2 de 81,20 à 95,00 €
- épaisseur 140 mm m 2 de 82,50 à 96,50 €
• Porte acoustique 28 dB(A) panneaux prépeints
1 vantail 730 mm (l’unité) de 327,20 à 359,90 €
1 vantail 830 mm (l’unité) de 336,10 à 369,70 €
1 vantail 930 mm (l’unité) de 353,50 à 388,90 €
• Porte acoustique 42 dB(A) panneaux prépeints
1 vantail 730 mm (l’unité) de 669,70 à 736,70 €
1 vantail 830 mm (l’unité) de 696,70 à 766,40 €
1 vantail 930 mm (l’unité) de 745,90 à 820,50 €
• Porte postformée acoustique 29 dB(A)
1 vantail 630 mm (l’unité) de 485,50 à 534,10 €
1 vantail 730 mm (l’unité) de 506,00 à 556,60 €
1 vantail 830 mm (l’unité) de 526,30 à 578,90 €
1 vantail 930 mm (l’unité) de 562,80 à 619,10 €
• Porte moulée acoustique 39 dB(A)
1 vantail 730 mm (l’unité) de 438,50 à 482,40 €
1 vantail 830 mm (l’unité) de 454,40 à 499,80 €
1 vantail 930 mm (l’unité) de 483,90 à 532,30 €
VITRAGES ISOLANTS
• Remplacement de vitrage simple
par du vitrage isolant 4/12/4 m2 • Verre de survitrage
de 95,20 à 104,70 €
- épaisseur 4 mm m2 de 158,40 à 174,20 €
- épaisseur 6 mm m2 de 212,30 à 233,50 €
(vitre équipée d'un profilé aluminium anodisé avec joint
en élastomère compris quincaillerie)
65

Vivre autrement
66
« ENERCOOP est une coopérative
dont l’objectif est d’offrir
à tous ceux qui le souhaitent,
particuliers, entreprises, collectivités,
associations, la possibilité
concrète d’assainir sa
consommation d’électricité :
passer à 100 % d’électricité
d’origine renouvelable ! »
Celle-ci regroupe des producteurs
d’électricité renouvelable
et des consommateurs, et garantit
que les uns consomment
ce qui est produit par les autres,
en complète transparence. Elle
commencera effectivement son
activité de fournisseur d’électricité
au cours du premier semestre
2006.
« Consommer mieux, mais aussi
moins : l’illusion de l’énergie
infinie, quasi-gratuite et
sans poids écologique est bien
révolue. C’est pourquoi ENER-
COOP va proposer peu à peu des
moyens de maîtrise de la
consommation énergétique.
Réduire sa consommation électrique
de 25 à 30 %, à confort
équivalent, c’est possible… »
SA à capital variable, elle bénéficie
du statut de SCIC,
structure juridique récente de
“Votre maison”
Ouvrage collectif Larousse éditeur
Hiver 2005/2006 faire
faire
Naissance d’ENERCOOP
coopérative visant un intérêt
collectif et une utilité.
Les sociétaires sont répartis en
six collèges : Consommateurs,
Producteurs, Salariés, Porteurs
de Projets, Partenaires et
Collectivités territoriales.
Pour changer de fournisseur, il
faut conclure, avec le fournisseur
de son choix, un contrat
et, parallèlement, le nouveau
fournisseur se charge de résilier
l’ancien contrat. Le client
indique son choix de changer
de fournisseur en signant une
attestation qui servira en cas de
contestation.
Le décret n° 2004-597 du 23
juin 2004 (art. 3) précise qu’un
petit client (puissance souscrite
inférieure à 36 kVA) doit
adresser à son fournisseur une
déclaration écrite attestant qu’il
satisfait bien aux conditions
d’éligibilité. Un consommateur
final d’électricité est reconnu
éligible sur un site de consommation
dès lors que tout ou partie
de l’électricité consommée
sur ce site est destinée à un usage
non-résidentiel, c’est-à-dire
à un usage professionnel.
Il s’agit notamment des entreprises,
des artisans, des com-
Bibliographie
Tout le monde se souvient du “Larousse ménager” de 1926,
célèbre pour ses recettes, et tous les conseils qu’il recèle.
On peut sans risque comparer ce nouveau dictionnaire, qui
comporte tous les conseils possibles pour bien gérer sa maison,
à son illustre ancêtre, et il trônera sans doute en bonne
place dans toutes les bibliothèques domestiques. On y
trouve aussi bien les idées pour concevoir son intérieur,
créer une ambiance ou aménager et décorer, que pour optimiser
le confort ou prévenir les accidents domestiques.
“Bien vivre chez soi” est le titre de la seconde partie, où
l’on trouve tous les conseils pour réussir la cuisine, faire le
ménage, conserver une maison saine, bien recevoir, et même
de la couture.
L’éditeur a fait appel à des spécialistes reconnus.
Une mine de près de 550 pages, pour 40 €
Numéro 39
merçants, des agriculteurs, des
professions libérales, des associations,
des personnes publiques
(collectivités territoriales...).
Un client éligible a le
droit d’acheter son électricité
auprès du fournisseur d’énergie
de son choix.
Il faudra attendre 2007 pour
que tout-un-chacun soit éligible.
À noter qu’une personne
qui exerce son activité professionnelle
à domicile devient
de ce fait éligible. Les tarifs de
cette électricité verte seront légèrement
plus élevés que les tarifs
actuels, de 3,4 cts TTC par
kWh. Ce surcoût représente
l’engagement citoyen. Il est
établi sur les bases actuelles,
sans préjuger de ce que deviendra
le marché lorsque la
dérégulation sera totalement
effective.
Les exemples à l’étranger peuvent
laisser planer de sérieuses
interrogations. Le recours à de
tels fournisseurs devrait être de
nature à constituer une certaine
“régulation“, n’étant pas exclusivement
fondés sur l’économie.
www.enercoop.ouvaton.org

“Combat
pour une idée”
par le docteur J. Pierre Maschi
France Europe éditions
Ce livre retrace le parcours
d’un praticien honnête, médecin
généraliste à Nice, qui a
pris conscience de cette forme
de pollution moderne que
constituent les rayonnements
électromagnétiques au milieu
des années 60.
Il évoque la thérapie naturelle
mise au point à partir de minéraux
dès 1967, thérapeutique
destinée à se prémunir
contre les agressions électriques.
Autant dire que ces
pratiques ne lui ont pas apporté
que des louanges, et il
raconte un véritable parcours
du combattant, qui confine au
calvaire, face aux actions du
ministère de la Santé et du
Conseil de l’Ordre.
Si le proverbe « Nul n’est prophète
en son pays » a un sens,
il s’applique sans aucun doute
au docteur Maschi.
Ce témoignage illustre combien,
dans notre pays, il est encore
très difficile de révéler les
méfaits des rayonnements
électromagnétiques, issus de
technologies, apanages de
compagnies jalouses de leur
monopole de fait. D’autres
médecins et scientifiques en
ont fait les frais.
CHANGEMENT CLIMATIQUE, MODE D’EMPLOI
Un livre sort tout juste des presses des éditions Delachaux
et Niestlé, “Changement climatique, comprendre et agir“,
d’une ingénieure devenue journaliste et écrivain, Sabine
Rabourdin. Un de plus sur les changements du climat,
culpabilisation du lecteur à la clé ? Pas vraiment.
Contrairement à d’illustres prédécesseurs (on se souvient
de “Climats sous surveillance“ de Philippe Roqueplo aux
éditions Economica, ou de “L’avenir climatique“, de Jean-
Marc Jancovici, aux éditions du Seuil, par exemple), cet
ouvrage ne dresse pas un nième tableau apocalyptique de
la situation, c’est un propos dynamique, qui nous donne
des clés pour agir. « Le changement climatique est devenu
à la mode ; mais si l’on en montre volontiers les origines
et les conséquences, l’on ne prend pas encore la mesure
de ce défi, et bien peu souvent sont exposés les
moyens d’y remédier ».
Puisqu’il est maintenant acquis pour la plupart des gens
raisonnables, que l’Homme est, à travers ses actions, responsable
d’une part très importante
de ces dérèglements, il est
légitime de lui demander de modifier
ses pratiques, et l’auteur
lui trace ici la voie à travers ses
actes quotidiens. Qu’il s’agisse du
bâtiment, des transports, de l’eau,
de la vie de tous les jours, les enjeux
sont clairement exposés, et
un panorama de solutions existantes
présenté. C’est là l’une de
ses originalités.
Le livre est construit un peu comme
un dictionnaire : chaque mot,
chaque concept spécifique est largement
décrit, et chaque citation
dans le texte renvoie à l’étude de
base, ce qui permet au lecteur de
l’ouvrir à n’importe quelle page :
il ne sera jamais perdu. Un peu
comme un livre de maximes, ou le
“Tao Tö King“ et ses aphorismes.
Sabine Rabourdin est une sorte de
révoltée, non pas comme ces gens
qui hurlent aux loups et n’agissent
pas, mais plutôt comme quelqu’un qui a conscience
des enjeux et de l’urgence de l’action. Révolte contre l’inertie
des institutions. Cette révolte est présente dans la tonalité
du propos, mais jamais vaine : à chaque “coup de
gueule“ correspond une solution. Loin du trop fameux
“y’a qu’à, faut qu’on”, elle fait sienne la réflexion de René
Dubos « penser globalement, agir localement ».
« J’ai été frappée de constater que dans toutes les conférences,
les communications, on ne parlait que de la problématique
du dérèglement climatique, avec force détails,
on ajoutait à cela une vision catastrophiste de l’avenir si
rien n’était fait, mais on n’allait pas au-delà. Que faire ?
qui doit faire ? Motus. Beaucoup de discours en fait, et pas
la moindre amorce de solution, de réponse. »
Il faut agir. « Je n’avais plus que cette idée en tête : présenter
l’ensemble de la problématique du changement climatique,
de façon claire et accessible à des non-spécialistes,
avec une approche pragmatique, en analysant les solutions
existantes, par secteur d’activité. » Pour autant, ce
n’est pas un livre de “trucs et astuces“, la réponse étant
trop complexe pour se résumer à quelques manipulations.
« Il s’agit de convaincre le public qu’il faut travailler à réduire
les besoins, tout en conservant un niveau de confort
acceptable. » On peut noter à ce sujet que le confort est
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
LES NEWS
une notion très subjective, et que de trop nombreux concitoyens,
pour ne regarder que la France, sont loin d’atteindre
un niveau de confort décent, minimum, aux canons
de notre époque. Faut-il rappeler que 3 085 000
d’entre eux sont mal ou pas logés (Rapport de la Fondation
Abbé Pierre), 5 760 000 sont au bord de la précarité
(Rapport du Secours Catholique), pendant que 11,4 %
de ceux qui sont logés n’ont pas les moyens de chauffer
leur logement (INSEE).
« Le propos tient davantage à donner les clés d’une démarche,
qui doit beaucoup à la démarche Negawatt, qu’à
donner des recettes. J’invite en fait les lecteurs à appliquer
cette démarche, non pas à la seule énergie, mais à l’ensemble
des ressources, et des biens de consommation. Le premier
principe consiste à ne pas gaspiller. Chaque geste de
la vie quotidienne doit être accompli en ayant la sobriété
en tête. C’est valable pour l’énergie, mais aussi pour l’eau,
les aliments, etc. En second lieu, l’efficacité, qui doit présider
à tous les achats importants.
Tous les appareils ménagers, les
automobiles, n’ont pas les mêmes
performances par rapport aux services
rendus. Ce n’est qu’à ce moment-là
que les solutions renouvelables
pourront représenter une
réponse d’ensemble pertinente.
C’est en fait à un autre comportement,
un autre mode de penser et
d’agir, que j’invite le lecteur. Celuici
est, in fine, inspiré très largement
des travaux sur ce qu’il est
convenu d’appeler la décroissance,
ou les théories développées par
Amory Lovins et Ernst U. Von
Weisäcker (“Facteur 4“, éditions
Terre Vivante). Il s’agit de consommer
ce dont on a besoin, et pas
davantage. S’agissant de la
construction par exemple, l’approche
doit être globale. Il faut
bien sûr une bonne isolation, quelle
qu’en soit la forme, mais également
une bonne réaction physiologique
du bâti par rapport aux occupants, une bonne
salubrité. L’effet de serre n’est qu’un élément de la réflexion,
mais se révèle un bon catalyseur des questions qui
se posent au moment de la construction ou de la réhabilitation.
Mais c’est bien l’Homme qui est au cœur de la réflexion.
»
L’auteure insiste également sur le fait que les solutions
ne peuvent être que locales, même si la réflexion est globale.
« J’ai également souhaité aborder les perspectives
d’avenir, en insistant sur le fait qu’il faut des réponses à
court et moyen terme, mais qu’une réflexion est nécessaire
sur le plus long terme. Il faut fixer un cap à l’action, et
non pas prendre le prétexte de l’immensité de la tâche
pour ne rien faire. Nous sommes tous concernés, chacun
d’entre nous peut agir à son niveau ».
Propos recueillis par Guy Archambault
« Penser globalement, agir localement : j’ai inventé cette
formule qui a eu pas mal de succès aux Etats-Unis. Ce
qui revient à dire qu’il est bon de penser globalement
aux problèmes de l’environnement pour le globe entier,
mais cela ne vaut que si on agit là où l’on se trouve ».
René Dubos, lors de l’émission “Questionnaire“ en 1979.
67

Aux portes du Lubéron
Énergie positive,
68 Hiver 2005/2006 faire Numéro 39
faire
Aux portes du Lubéron,
Forcalquier jouit d’un climat
contrasté, aux amplitudes
de température importantes
l’hiver de – 12° C à
+ 12 (nous sommes à 550 m audessus
du niveau de la mer),
dans une ambiance plutôt sèche
en général. L’été peut y être très
chaud en revanche, et les pluies
parfois violentes.
La famille a hérité, à l’entrée du
village, d’une terre de 3 800 m 2
en légère déclivité, sur laquelle
existe une cuve en béton enterrée
pour la récupération des
Les enjeux
environnementaux,
la raréfaction,
et donc l’enchérissement
des sources d’énergie,
deux raisons suffisantes
au moins pour concevoir
la construction autrement,
en apportant une bonne
isolation, et en intégrant
des sources d’énergie
renouvelables.
À Forcalquier, est une
maison dans laquelle
les Maîtres d’ouvrage
ont intégré ces données.
eaux de pluie, de quelque 30 m 3 ,
et un ancien poulailler entièrement
bâti en pierre sèche.
Logée à l’étroit dans un ancien
moulin, dans le fond d’un vallon
à quelques encablures de là,
celle-ci décide d’y construire ce
qui deviendra son nid. Il faut
préciser que Sylvie, la mère de
famille – avec son diplôme d’architecte
– est sensibilisée à la
construction écologique depuis
de longues années.
La maison sera à ossature bois,
avec une serre. L’orientation est
donc primordiale. Une géobio-

Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
LE CHANTIER
c’est presque fait !
Le mur de pierre entre
la serre et l'espace de vie
constitue un régulateur
thermique intéressant.
logue, Maud Moulinier, sera
commise pour aider à positionner
la construction.
Un programme précis
Ce qui fait défaut à de nombreuses
maisons individuelles,
c’est généralement le programme,
c’est-à-dire la définition de
ce que l’on souhaite. C’est un
travail important, que celui de
l’ensemble des membres de la
famille qui vivra là, pour le définir.
Pour celle-ci, pas de doute
sur le fait que la maison doit
être saine, économe en énergie,
claire, avec la plus grande autonomie
possible.
“Convaincus que l’ambiance se dégageant
au sein d’un logement a
une influence sur ses habitants,
nous avions la volonté de concevoir
une maison équilibrée qui génère
de l’harmonie, inspirée des principes
du feng-shui, explique notre
hôtesse. Le confort est un des éléments
de ce bien-être, en évitant
les produits polluants, et en utilisant
au maximum le soleil”. Ce
dernier sera donc au cœur du
projet, largement “mis à contribution”.
Autre facteur d’éco-
nomie, la proximité du centre
ville. “Le Maître d’ouvrage doit
clairement définir et inscrire la dimension
environnementale dans le
programme dès le choix du site.
Par exemple, pour notre famille,
où choisir d’habiter avec de jeunes
enfants à la maison ? Dans un petit
cocon loin du monde, ou proche
du centre bourg pour limiter les
déplacements en voiture et rendre
les enfants rapidement autonomes
pour leurs déplacements ? ”
La famille a donc adopté une
approche multicritère pour évaluer
son projet en coût global,
investissement + fonctionnement
+ économie pour la collectivité.
Construire
Tous ces éléments étant définis,
la construction peut commencer.
Elle durera un peu moins
de 6 mois, d’octobre 2000 à avril
2001.
Sur des fondations parasismiques,
la dalle est prévue pour
recevoir le plancher chauffant à
eau chaude. La maison est à ossature
bois. L’isolation est en laine
de mouton de 80 mm d’épaisseur
pour les parois verticales.
Le parement extérieur est en
partie en mélèze, et en partie
réalisé à l’aide d’un enduit à base
de chaux, sur panneau de type
Fibralith de 35 mm. Pour
l’intérieur, les parements sont
en plaques de plâtre revêtus
d’une peinture “bio”. La toiture
est en tuile canal, une partie
est en terrasse, qui sera sans doute
végétalisée. L’isolation soustoiture
est également en laine de
mouton, 200 mm.
Les menuiseries ont été réalisées
en pin du Nord rouge par
un artisan local. Tous les vitrages
sont isolants, mais non
VIR (vitrages à isolation renforcée),
car le surcoût était encore
élevé à l’époque. Seule, la
porte-fenêtre entre le volume
habitable et la verrière est un
coulissant à galandage en aluminium
avec serrure trois
points et vitrage retardateur
d’effraction.
Sobriété énergétique
La famille a souhaité valider ses
choix de départ, et tient donc
un état de la consommation
d’énergie depuis le premier
jour. Il convient de préciser que
les bons résultats enregistrés
sont dus certes à l’isolation,
mais également à la conception
même de la maison. Si le Maître
d’ouvrage a défini ses choix de
façon précise, c’est un architecte,
Bernard Brot, qui a réalisé
le projet. “Pour cette maison,
j’ai eu le rôle et la mission complète
d’architecte. Le Maître d’ouvrage
a donné un programme dont
nous avons discuté ensemble et notamment
ses objectifs ; en partant
du programme, j'ai étudié et sui-
Un petit édicule abrite l'accès
à la cuve pour soutirer l'eau.
69

Énergie positive, c’est presque fait !
Les portes-fenêtres et toutes
les menuiseries extérieures sont
en pin du Nord rouge, réalisées
par un artisan local.
vi le projet de l'esquisse à la réception
des travaux”.
Ainsi, la maison comporte une
verrière sur la face sud, avec une
couverture isolée. Elle est protégée
par une pergola supportant
une vigne. Elle peut bénéficier
d’un bon ensoleillement
l’hiver, et d’une protection l’été,
complétée par des stores pour
les périodes intermédiaires. Un
mur en pierre massif sépare le
volume habitable de la véranda,
servant au volant thermique
; il stocke la chaleur du
soleil dans la journée, et la restitue
la nuit. Pour que ce système
fonctionne bien, il suffit,
l’été, de fermer la véranda, et
de l’ouvrir le soir. À l’inverse,
on ouvre toute la journée en hi-
DES BILANS “DE RÊVE”
La maison représente 205 m2 habitables, auxquels s’ajoutent 43 m2 d’un bureau
aménagé dans l’ancien poulailler.
Pour le chauffage, la consommation moyenne est de 31 kWh/m2 /an.
Tous usages, y compris le propane (en attendant le gaz naturel), la consommation
se situe entre 52 et 55 kWh/m2 /an, y compris les usages du bureau
avec 4 personnes et les veilles techniques/informatiques.
Pour la dernière saison (2004-2005) le coût de chauffage est de 4,09 €/m2 .
Le coût total énergie + eau est de 7,88 €/m2 .
La production d’électricité photovoltaïque a été de 6 000 kWh en 2005, et
de 4 800 en 2004, avec un tarif de rachat de 14 centimes/kWh.
Cette production n’est pas déduite des bilans pour l’instant.
70 Hiver 2005/2006 faire Numéro 39
faire
ver, pour récupérer un maximum
de calories gratuites, et
on ferme la nuit.
Les énergies renouvelables
“Nous avons souhaité le recours
aux énergies renouvelables pour
deux raisons, tout d’abord économiques,
cette énergie étant gratuite,
mais également parce que
nous sommes dans une région très
dépendante de l’extérieur”.
La part la plus importante du
chauffage est assurée par un
plancher solaire. Dès l’origine,
15 m2 de capteurs thermiques
ont été mis en œuvre pour
chauffer la totalité de l’habitation.
Le système fournit la production
de l’eau chaude sanitaire
à 100 % l’été et 60 %
l’hiver. Un poêle à bois performant
sert d’appoint (1 à 1,5 stère
de bois par saison).
Pour les pièces de l’étage, c’est
un chauffage au gaz qui a été
choisi, assurant l’appoint en eau
chaude. La cuisine est également
alimentée au gaz pour la
cuisson.
Saisissant une opportunité,
notre famille a installé, en mars
2004, des panneaux photovoltaïques.
Suite à un accord entre
L’ancien poulailler en pierre
sèche abrite un petit studio
et des bureaux d'activité.
Les capteurs photovoltaïques
permettent d'atteindre
à l'autonomie pour les besoins
domestiques d'électricité.
le Conseil régional et l’Ademe
sur trois départements, Alpes
de Haute-Provence, Var et
Alpes-Maritimes, des subventions
à hauteur de 80 % de l’investissement
ont été proposées.
En effet, cette zone devrait être
alimentée par une ligne THT,
toujours en enquête publique
(ligne Boutre-Carros). À défaut,
les autorités locales craignant une
rupture d’approvisionnement,
préfèrent soutenir la mise en
œuvre de systèmes de production
d’électricité décentralisée.
Avec le crédit d’impôt et la TVA
à 5,5 %, l’investissement du
Maître d’ouvrage a été de
6 000 €. C’est ainsi que 40 m 2 de
capteurs ont pu être mis en
œuvre (NTD pour les études et
l’installation), pour 4,8 kWc de
puissance installée.
Le coût de la maison aura été de
996 € TTC/m 2 , hors photovoltaïque
et main-d’œuvre de
la dalle, réalisée par le Maître
d’ouvrage. Si la maison devait
être construite aujourd’hui (expérience
récente), il faudrait
compter 1 280 €/m 2 , ce qui demeure
dans les prix de marché,
et montre bien que, lorsque la
conception et le programme
sont pertinents, les coûts peuvent
être maîtrisés.
Quant aux coûts de fonctionnement,
ils sont bien en-dessous
de ceux habituellement observés.
Cet exemple est en outre
reproductible.
Guy Archambault
Bernard BROT • R+4 architectes
04300 Forcalquier

kW/h
L’
utilisation irraisonnée de
l’énergie par une minorité
d’habitants de notre Terre
constitue l’une des sources
d’atteintes à notre environnement
les plus importantes, le
“trou dans la coque”. Il est donc
essentiel de reconsidérer nos
modes de vie, afin de diminuer
les effets.
Nos sociétés aujourd’hui ne
sauraient se passer d’énergie.
On constate l’état de sous-développement
de celles qui en
sont privées. La consommation
d’énergie, quelle qu’en soit la
source, entraîne des impacts sur
l’environnement, proche et plus
lointain. Cela conduit chacun à
devoir changer quelque peu ses
habitudes. Pour les déplacements,
par exemple, le choix du
moyen de transport n’est pas
anodin, loin s’en faut. Les objectifs
de ce qu’il est convenu
d’appeler le développement durable
conduisent à réduire ces
impacts, et donc contenir les
dépenses d’énergie.
L’Ademe a calculé les émissions
unitaires de CO2 pour le transport
de voyageurs :
• 111,7 g par voyageur/km
pour les voitures particulières
;
• 98,4 g par voyageur/km
pour les deux roues ;
• 54,7 g par voyageur/km
pour les bus et cars ;
• 5,7 g par voyageur/km
pour le transport ferroviaire.
Les voitures en France produisent
en moyenne 180 g/km de
CO 2 . Un aller-retour en voiture
à la boulangerie à 1 km, pour
acheter une baguette de 250 g,
entraîne des rejets de CO 2 dans
l’atmosphère supérieurs au
poids du pain rapporté.
Chacun peut agir
La disponibilité des sources
d’énergie n’est pas éternelle et,
à quelque horizon qu’il se situe,
le terme approche. Ainsi, en
supposant que la consommation
annuelle future d’énergie
soit linéaire et constante, on estime
à 218 ans les réserves de
charbon, 41 celles de pétrole,
63 celles de gaz et 71 celles
d’uranium. Si on intègre la croissance
actuelle de 2 % l’an de la
consommation d’énergie, alors
la totalité des réserves prouvées
n’est que d’environ 50 ans.
Quelles que soient les hypothèses
retenues, on dispose de
l’énergie fossile pour moins de
deux générations. Il y a donc
urgence à réagir. Cette situation
n’est toutefois pas sans issue.
Chacun, sans perdre les bénéfices
d’un confort moderne,
peut agir.
Parmi les sources d’inspiration,
on trouve de nombreuses pistes
d’action dans un petit livre très
Hiver 2005/2006 faire
faire
pratique, Sauvez cette planète,
mode d’emploi (Dominique
Glocheux, éditions JC Lattès/
Glocheux) :
“Si trois Français sur dix réduisaient
leur consommation d’énergie
de 5 %, la collectivité économiserait
chaque année l’équivalent
de la consommation de tous les habitants
de Marseille”.
Économiser 5 % de la consommation
d’énergie est à la portée
de chacun d’entre nous.
Il est considéré que chaque
Français consomme en moyenne
1 000 kWh/an d’électricité,
hors chauffage. Or, la consommation
d’électricité pour les
veilles (par exemple, la petite
lumière rouge sur le poste de
télé qui demeure allumée tout
le temps, même écran éteint)
est de l’ordre de 9 TWh/an
pour la France, ce qui correspond
à quelque 400 kWh/ménage.
En toute inutilité.
“Si un Français sur vingt réduisait
de 5 % ses pertes d’énergie à la maison,
le pays économiserait chaque année
près de l’équivalent d’une journée
de chauffage complet de tous les
appartements et maisons français”.
Là aussi, Faire Faire a constamment
démontré qu’une bonne
conception et une bonne isolation
conduisent à des économies
bien plus importantes, à
un prix compatible avec les
coûts de marché.
Numéro 39
LA TRIBUNE
Consommez-les
autrement
Le 12 avril 1961, une première dans l’Histoire de l’Humanité, un homme quitte
notre Planète pour un voyage dans l’espace. Ce sera la première fois que la Terre
apparaîtra tout entière, et cet événement est tout à fait considérable. C’est la première
fois que l’Homme peut constater, de visu, son unité. Nous n’en avons qu’une,
et nous sommes tous embarqués dans le même “bateau” ; si quelqu’un fait un trou
dans la coque, ce sont tous les occupants qui en subissent les conséquences.
“Si un Français sur neuf économisait
10 litres d’eau potable par
jour, nous économiserions chaque
année l’équivalent de la consommation
d’eau potable de tous les
habitants de la Ville de Lyon pendant
une année”.
L’eau également est une ressource
mal répartie, et surtout,
pas inépuisable. Il n’est pas difficile
de réduire la consommation
journalière. Une douche
consomme 2 à 2,5 fois moins
d’eau qu’un bain. Il est toujours
possible de mettre en œuvre un
dispositif de récupération d’eau
de pluie pour l’arrosage des
plates-bandes et du jardin.
Un système plus élaboré permettra
d’alimenter les WC (45
litres/jour/personne). Les toilettes
sèches constituent également
un moyen qu’il ne faut pas
négliger. Enfin, une chasse
d’eau qui fuit consomme plusieurs
dizaines de mètres cubes
par an, ce qui incite à un entretien
régulier des circuits d’alimentation
d’eau et des équipements.
Ces solutions sont simples à
mettre en œuvre, pour un résultat
significatif. Il faut aujourd’hui
modifier nos comportements,
sans renoncer aux
bienfaits du confort moderne.
Il est urgent d’agir.
Guy Archambault
71

L’ENCYCL
Un ballon d’eau chaude
- La grande famille des ballons électriques
- L’environnement de votre ballon
- Chauffer rapidement un volume d’eau limité
Une façade
- Briques ou pierres apparentes
- Enduits et peintures
- L’état des lieux
- Les mots des pros
Le marbre
- D’abord pour la décoration intérieure
- Davantage de sobriété
- Nid-d’abeilles pour marbre léger
- Les nouveaux formats
- Une activité de spécialistes
Les réseaux pour choisir le bon Pro
Votre chauffage : un investissement majeur
- Les enseignes nationales sur tous les fronts
- Une offre triée chez les indépendants
- Clubs d’installateurs : avantage - contrainte ?
- Énergie solaire
- Juridique : vente - location, le diagnostic technique
- Vos droits :
• Comment définir les “grosses réparations” à la charge du nu-propriétaire ?
• Y a-t-il une obligation d’information du locataire envers le propriétaire ?
• Quelles répartitions des charges et travaux dans un local commercial ?
• Dans quels cas peut-on engager la responsabilité décennale de l’entrepreneur ?
…
Spécial “décoration”
- Travaux de peinture
- Revêtements “durs” - Revêtements souples
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
P. 74
P. 76
P. 78
P. 80
P. 82
P. 83
P. 87
73
Comment
ça marche
Comment
ça s’entretient
Fiche matériaux
Réseaux
Juridique
Vos droits
La cote

L’ENCYCLO FAIRE FAIRE
Un ballon d’eau chaude
La production d’eau chaude
par accumulation est particulièrement
adaptée aux gros débits qui demandent
un temps de mise en température
aussi réduit que possible.
Avantages : une installation facile,
une température constante
et une dépense contrôlée,
puisque l’appareil chauffe l’eau
en priorité pendant les heures creuses.
Lorsque l’on veut puiser
des quantités
d’eau chaude importantes,l’accumulation
dans un ballon (intégré
ou non à la
chaudière) offre la meilleure
solution. Ici, le débit
et la température sont
constants lors de l’ouverture
simultanée de
plusieurs robinets (dans
la salle de bains et dans la
cuisine, par exemple). Le
ballon permet aussi l’utilisation
de mitigeurs
thermostatiques, ainsi
qu’un remplissage rapide
d’une baignoire de
grande capacité.
• Deux solutions sont à
votre disposition :
Les ballons de chaudière,
d’une capacité allant de
50 à 250 litres, qui sont
incorporés ou juxtaposés
à la chaudière.
Ils sont incorporés lorsqu’ils
sont logés sous le
même habillage que le
corps de la chaudière.
Ils sont juxtaposés lorsque,
carrossés séparément,
ils sont placés à
côté de la chaudière.
Les ballons indépendants
offrent une capacité en
eau chaude sanitaire va-
riant entre 15 et 300 litres
et peuvent compléter une
installation déjà existante
en étant ajoutés à la
puissance d’une chaudière
mixte instantanée ou
d’une chaudière chauffage
seul, pour obtenir ainsi
tous les bénéfices de
l’eau chaude accumulée.
• Parmi les appareils indépendants,
on distingue :
Les chauffe-eau électriques
que l’on trouve
dans les installations tout
électrique ou en mixte
chauffage eau chaude +
production d’ECS par
ballons électriques. Il en
existe trois types disponibles
sur le marché :
- le stéatite : le fil est bobiné
sur un support isolant,
lui-même inséré
dans une gaine en acier
émaillé. Ainsi, l’élément
chauffant n’est jamais en
contact direct avec l’eau.
Peu sensible à l’entartrage,
il est en outre accessible
sans nécessiter
la vidange du chauffeeau
ni le changement de
joints.
- avec une résistance blindée
l’élément chauffé est
directement plongé dans
l’eau. Il n’est pas acces-
sible sans vidanger le
chauffe-eau.
- avec une résistance à sec,
la résistance est protégée
du contact de l’eau par
une gaine souple, ce qui
réuni les avantages des
deux systèmes.
Les accumulateurs gaz,
appareils totalement autonomes,
dotés de leur
propre brûleur et alimentés
en gaz, qui permettent
de dissocier totalement
les fonctions
chauffage à eau chaude
et eau chaude sanitaire.
La grande famille des
ballons électriques
Le ballon d’eau chaude
électrique, que l’on appelle
également chauffeeau
électrique ou cumulus,
propose à lui seul
74 Hiver 2005/2006 faire Numéro 39
faire
Doc. Sauter
Système ACI =
anti corrosion intégrale
plusieurs solutions :
• Le chauffe-eau électrique
à accumulation,
qui se présente sous la
forme d’un réservoir,
doublé d’un isolant sur
lequel est installé un carénage.
De l’eau froide
est injectée par un orifice
prévu à cet effet, tandis
qu’à l’intérieur du réservoir,
une résistance
(immergée ou non)
chauffe l’eau à la température
de réglage fixée
par l’utilisateur. La température
de l’eau à l’intérieur
du réservoir est
réglée par un thermostat
qui assure une sécurité
contre la surchauffe. À la
demande, l’eau chauffée
est envoyée par un second
orifice. Son contenu
chauffe en général en
• Processus exclusif d’émaillage
de la cuve pour une fiabilité
optimale
• Anode en titane inusable
contre la corrosion
• Le thermostat à bulbe
facilite la régulation
de la température
• Contre le calcaire,
la résistance stéatite est
protégée par un fourreau
• Contrôle de bon fonctionnement
par témoin lumineux
6 heures. Les chauffeeau
à chauffe accélérée
sont équipés de résistances
plus puissantes qui
permettent de chauffer
l’eau plus rapidement,
environ en 2 à 4 heures
selon le volume de l’appareil.
Le chauffage ou
le réchauffage de l’eau
sont assurés pendant les
heures creuses, c’est-àdire
durant les tarifs les
plus bas.
Il est préférable que le
chauffe-eau et le réseau
de distribution soient installés
dans le volume habitable
(la partie chauffée
de votre logement).
Lorsque cette configuration
est impossible, il
est essentiel que les canalisations
soient thermiquement
isolées.

• Le chauffe-eau double
puissance est un appareil
à accumulation classique,
qui chauffe normalement
l’eau en heures
creuses, mais qui permet
de réchauffer son volume
d’eau en moins d’une
heure, grâce à une résistance
complémentaire.
Sa capacité va de 100 à
300 litres.
La double puissance
permet de disposer d’un
volume d’eau supérieur
si vous manquez de place
pour un chauffe-eau
de volume plus important
ou lorsque vos besoins
en eau chaude sont
irréguliers. Avantage : le
volume d’eau chaude est
rapidement disponible
pour un encombrement
moindre.
On l’aura compris : il
s’agit d’une solution judicieuse
pour une maison
de campagne.
• Le chauffe-eau électrosolaire,
particulièrement
adapté aux maisons individuelles
neuves ou à
un projet de rénovation
d’une installation d’eau
chaude : un capteur solaire,
placé soit en toiture,
soit sur un support à
même le sol, reçoit
l’énergie du soleil.
Un circuit hydraulique,
composé d’une pompe
de circulation et d’un régulateur,
transfère la
chaleur du capteur solaire
vers un ballon à accumulation
via un
échangeur. Ce ballon
emmagasine l’eau chaude
et la restitue selon vos
besoins. Les jours de
faible ensoleillement,
une résistance électrique,
placée dans le ballon,
prend le relais afin de
disposer d’eau chaude en
L’ENCYCLO FAIRE FAIRE
continu. Si l’on bénéficie
d’une option tarifaire
“heures creuses”, cette
résistance se mettra en
marche automatiquement
pendant celles-ci.
L’environnement
de votre ballon
Certains éléments doivent
impérativement être
installés sur l’arrivée
d’eau froide et la sortie
d’eau chaude.
Sur l’arrivée d’eau froide
: un groupe de sécurité,
pièce qui regroupe
4 fonctions : un robinet
d’arrêt (fermeture ou
ouverture du circuit), un
clapet anti-retour (pour
que l’eau chaude ne
puisse pas venir dans le
circuit froid, ce qui
pourrait engendrer la légionellose),
un robinet
de vidange ( pour vidanger
le ballon), une soupape
de sécurité tarée à
7 bars (si la pression à
l’intérieur du ballon était
supérieure, cette soupape
permet alors d’éviter
toute détérioration et incident).
Sur la sortie eau chaude
: un robinet mitigeur
et un clapet anti-retour,
qui permettent d’éviter
les risques de brûlures au
soutirage, l’eau contenue
dans le ballon étant
chauffée au moins à 60°.
Le mitigeur permet
d’abaisser la température
à 50° ou moins. Cet
abaissement se fait par
un mélange avec de l’eau
froide, d’où l’obligation
de la pose d’un clapet
anti-retour pour éviter
tout retour d’eau chaude
sur l’eau froide.
Michèle Fourret
Hiver 2005/2006 faire
faire
Pour mieux choisir,
il est important
de connaître sa consommation
d’eau chaude car si votre ballon
est sous-dimensionné, son utilisation
deviendra vite pénible pour les occupants de la
maison, tandis que surdimensionné, il consommera
de l’énergie inutilement. La consommation moyenne
d’une famille de trois personnes est estimée à environ
90 litres par jour. Bon à savoir : un chauffe-eau
vertical est beaucoup plus performant qu’un chauffeeau
horizontal (la différence peut frôler les 30 % !).
Doc. Thermor
Chauffer rapidement un volume d’eau limité
Si votre chauffe-eau est situé à plus de 8 mètres de distance
des robinets qu’il alimente, étudiez la possibilité d’installer
un chauffe-eau complémentaire de petite capacité pour
réduire le temps d’attente au robinet. Il s’agit là d’un chauffe-eau
à accumulation classique, dont la contenance va de
10 à 30 litres : il est donc idéal sous un évier et est particulièrement
adapté si vous souhaitez alimenter en eau chaude
un point éloigné du chauffe-eau principal : on limite ainsi
le temps d’arrivée de l’eau chaude au robinet, diminuant
la consommation d’eau et réduisant les déperditions d’énergie
dans les tuyauteries.
Conseils importants
Il est recommandé de :
- Limiter la température au point de puisage à 50/60°C en
ayant recours à des mitigeurs thermostatiques : plus la température
est élevée, plus la demande en énergie est conséquente
et les risques d’entartrage et de corrosion importants.
- Adapter la puissance électrique souscrite en fonction de la
capacité du ballon d’eau chaude. À partir de 100 litres, il est
conseillé de recourir au double tarif EdF. Bénéficier d’une
option tarifaire “heures creuses”/“heures pleines”, permet
au ballon de se mettre en marche automatiquement pendant
les heures “creuses”. Il faut pour cela que le chauffe-eau ait
été préalablement relié à un dispositif assurant les 3 modes
de fonctionnement possible : automatique en heures
creuses, marche forcée et arrêt.
- Actionner le bouton de vidange du chauffe-eau environ une
fois par mois pour garantir son bon fonctionnement et faire
contrôler votre chauffe-eau par un professionnel tous les
2 ou 3 ans. Les points à surveiller sont : l’état d’usure de
l’anode, de la cuve et des résistances, ainsi que les dépôts
éventuels de calcaire.
- Penser à vérifier régulièrement qu’il n’y a aucune fuite
d’eau chaude aux robinets. Un robinet qui goutte, c’est 4
litres d’eau perdus par heure, soit 35 000 litres d’eau/an…
Numéro 39
Attention à la qualité
de l’eau !
L’ECS représente près de
20 % de notre consommation
électrique annuelle.
Quelle que soit l’énergie
que vous utilisez, il faut
s’assurer que la température
de l’eau est inférieure
à 65°C. En effet, passé
cette température, l’eau –
qu’elle soit calcaire ou
non – a tendance à générer
du tartre, ce qui provoque
une surconsommation de
l’ordre de 10 % sur le long
terme. La légionelle se
développe à des températures
variant de 25 à 45°.
Pour être certain qu’elle
soit détruite, 60°C est un
minimum.
Par ailleurs, si dans votre
région, l’eau est très calcaire,
la formation du
tartre sur les résistances
du chauffe-eau peut augmenter
le temps nécessaire
pour chauffer le volume
d’eau. La résistance thermo-plongée
est ici une
solution intéressante.
Si votre eau est vraiment
très calcaire, préférez-lui
la résistance stéatite, plus
chère, mais d’une durée de
vie plus longue car protégée
par une enveloppe évitant
le contact avec l’eau.
75
Comment
ça marche
Comment
ça s’entretient
Fiche matériaux
Vos droits Réseaux
La cote

Mariage du parquet (Jatoba collé en plein)
et du marbre. Réalisation Marbrerie de Yvelines
Contrairement aux
apparences, le marbre
n’est pas assez
connu du grand public.
Beaucoup de personnes
en rêvent, mais
ne poussent pas l’investigation
plus loin, car
elles le perçoivent comme
un matériau financièrement
inaccessible,
ce qui n’est pas toujours
le cas.
Cette roche extrêmement
durable bénéficie
de textures et de possibilités
d’usage presque infinies.
De plus, l’engouement
actuel pour les
produits naturels et pérennes
va dans le sens du
marbre. Lorsque l’on
L’ENCYCLO FAIRE FAIRE
prend en compte le coût
global qui intègre l’entretien
et la durée de vie,
on peut affirmer sans
grand risque qu’un revêtement
en marbre sera
très économique sur le
moyen et le long terme.
Enfin, ces matériaux
s’entretiennent simplement
et sans contraintes
particulières. À plus long
terme, lorsqu’un revêtement
aura subi le poids
des ans, une rénovation
superficielle permettra
de retrouver pratiquement
l’aspect du neuf.
Sur tout le territoire, de
nombreuses entreprises
se sont spécialisées dans
le ponçage et la cristalli-
sation des marbres, qu’il
s’agisse de travertin, carrare,
comblanchien, granito…
en fait, tous les
produits mis en œuvre
sur les sols, les escaliers
et les terrasses.
D’abord la décoration
intérieure
Si le marbre est un peu
utilisé en façade, il l’est
prioritairement pour
l’aménagement intérieur
et la décoration. On peut
presque tout faire à partir
de ce matériau : des
revêtements de sol et de
murs pour les salles de
bains, les cuisines, les
pièces à vivre, les halls
d’immeubles, d’hôtels,
78 Hiver 2005/2006 faire Numéro 39
faire
Le marbre
Le marbre est une roche dense et résistante
de plus en plus utilisée en décoration
intérieure. Tour d’horizon de ses multiples
applications.
de restaurants et de magasins,
mais aussi des
plans de travail, des escaliers,
des tables et
nombre d’applications
particulières.
Contrairement à une
idée répandue, le marbre
peut être financièrement
accessible, particulièrement
dans le cas de
l’aménagement de salles
de bains et des salles
d’eau, du fait de surfaces
généralement réduites.
On estime que la majorité
des produits vendus
par les négociants spécialisés
varient de 40 à
200 €/m 2 . Si l’on prend
par exemple le cas de la
rénovation d’une salle de
bains, les 6 m 2 de marbre
utilisés au sol (dimension
moyenne d’une salle de
bains en France), représentent
une plus-value
limitée rapporté à l’ensemble
de l’opération.
Plus de sobriété
Dans les années 80, le
marbre a parfois souffert
d’une image “nouveau
riche”, la faute à des réalisations
trop chargées,
voyantes et conçues
pour satisfaire l’égo de
celui “qui a réussi”.
Aujourd’hui, les marbres
colorés de toutes provenances
et de tous types
de veinages restent demandés,
mais ils repré-

sentent une demande
plus limitée face aux aspects
classiques qui tournent
autour des beiges,
des roses ou des blancs.
On constate un retour à
la tradition avec des
teintes intemporelles et
moins sujettes aux caprices
de la mode.
Tous les marbres ne
possèdent pas des performances
identiques :
les duretés, les résistances
peuvent être différentes
d’un produit à
l’autre. Des moyens
techniques permettent
cependant d’améliorer
des marbres trop tendres
ou trop poreux, grâce à
des traitements qui les
rendent plus utilisables
et plus aisés à entretenir
: résines, cires ou hydrofuges.
Un marbre peut prendre
des aspects différents en
fonction du projet et de
l’usage prévu. Différents
stades de polissage sont
possibles, dont des finitions
anti-dérapantes.
On remarque également
des demandes d’aspect
naturel vieilli, des textures
originales ou encore
de nouveaux aspects
brossés.
Adouci, vieilli, poli, cintré,
mouluré, patiné en
série ou à l’unité, le
marbre, par ses nuances
et ses veinages sans cesse
renouvelés, apporte
une certaine authenticité
dans un univers de
produits industriels par
définition standardisés.
Nombre de produits
L’ENCYCLO FAIRE FAIRE
sont disponibles sous
formes de plaquettes et
de dalles prêtes-à-poser,
mais les négociants stockent
également des tranches
de grande taille
pouvant être façonnées
pour tout type de projet
sur mesure.
Ces dernières années
voient l’apparition de
nouveaux formats. Le 15
x 30 a pratiquement disparu,
le 30,5 x 30,5 devient
une référence, et
de nombreux produits
sont disponibles en 40 x
40 ou 60 x 60, et plus ré-
Les shows-rooms permettent de visualiser les produits
en situation et d’apprécier les nuances possibles
sur des surfaces suffisamment
importantes.
En jouant sur les textures et les teintes,
le marbre peut être utilisé pour toutes
les applications : revêtement de sol,
de mur et plans de travail.
cemment, on note une
demande pour des multiples
de ces formats,
comme le 80 x 40 ou encore
le 60 x 30.
Nid-d’abeilles
pour marbre léger
Le marbre est parfois
utilisé pour des applications
où la chasse au
poids est pourtant omniprésente.
Différentes
techniques permettent
de réaliser des panneaux
légers et cependant suffisamment
résistants.
En alliant le marbre à
d’autres matériaux comme
la fibre de verre, des
structures nid-d’abeilles,
du verre ou encore de
l’acier, on obtient des
produits plus solides,
plus minces, plus légers
et de grande taille.
Le marbre mince peutêtre
collé sur une structure
nid-d’abeilles, renforcée
de fibre de verre
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
pour les revêtements
muraux et les sols, et
jusque pour les habillages
de cabines d’ascenseur,
de bateaux, de
faux plafonds… partout
où la recherche de gain
de poids est prioritaire.
D’autres systèmes de renforcement
à base de verre
permettent de mettre
en avant la transparence
de certains marbres, qui
n’apparaît que lorsque
l’on arrive à des épaisseurs
très fines.
Malgré un prix de revient
élevé, ces produits
très fins, très résistants
et légers trouvent leur
rentabilité pour des applications
spécifiques et
haut de gamme.
Une activité
de spécialistes
Le marbre se démocratise,
mais il doit conserver
ses lettres de noblesse.
Il s’agit d’un matériau
exigeant qui doit être
mis en œuvre avec précision.
Le couple négociant/poseur
est incontournable
pour espérer
finaliser un projet dans
les meilleures conditions.
Vous pousserez d’abord
la porte du négociant qui
peut être également importateur
de marbres et
transformateur. Ce dernier
intègre de plus en
plus souvent un bureau
d’études équipé pour
réaliser l’ensemble d’un
projet.
La plupart de ces professionnels
disposent de
shows-rooms qui vous
aideront à orienter votre
choix, avec parfois l’aide
supplémentaire d’un décorateur
ou d’un architecte
pour les opérations
les plus complexes. Ils
vous mettront ensuite en
relation avec des entreprises
spécialisées dans
la pierre, le marbre,
l’aménagement et la décoration
selon le cas.
La pose nécessite un acquis
certain : elle peut
être réalisée classiquement
sur une chape béton,
ou encore au mortier
colle. Le mortier
colle doit être composé
de sable blanc, afin d’éviter
les efflorescences, et
être dosé avec précision
en eau, ni trop, ni trop
peu. Comme dans tous
les métiers, le bon poseur
possède une ancienneté
certaine.
L’artisan marbrier pratique
un métier d’art qui
ne s’acquière pas en six
mois ; fuyez de ce fait les
entreprises qui se disent
“tous corps d’état”, mais
qui maîtrisent souvent
mal la pose de ces matériaux
qui ne souffrent
pas “l’à peu près”.
Gérard Guérit
Remerciements à la Marbrerie
des Yvelines à Versailles (78)
pour leur accueil, les informations
et les photos communiquées.
Site Internet :
www.marbreriedesyvelines.com
Le marbre vient parfois de loin
Environ 2 000 m 3 de marbre sont extraits chaque année des
carrières françaises, mais cela reste faible en comparaison
des importations en provenance d’Italie, d’Allemagne,
d’Espagne, de Belgique et du Portugal, qui représentent la
majeure partie des produits mis en œuvre en France. Le
marbre a beau être un matériau lourd, les longs voyages ne
lui font pas peur. Pour preuve, la concurrence de l’Asie qui
n’est pas négligeable. Les prix de revient sont exceptionnellement
bas et, si la qualité des produits asiatiques n’égale
pas toujours celle des standards occidentaux, elle évolue
néanmoins très vite.
79
Comment
ça marche
Comment
ça s’entretient
Fiche matériaux
Vos droits Réseaux
La cote

Même si nous sommes
déjà en hiver,
il n’est pas trop
tard pour réactualiser
votre installation
ou changer votre mode
de chauffage. En effet,
de nombreux distributeurs
investissent sur le
marché du chauffage
avec des équipements de
hautes performances en
constante évolution.
Parmi l’offre globale,
vous pouvez choisir
entre : les chaudières au
gaz naturel, au fioul, le
chauffage électrique,
mais également les systèmes
utilisant les énergies
renouvelables (capteurs
solaires…), ou bien
encore les systèmes
combinant plusieurs
énergies. En France, 4,7
millions d’appartements
sont chauffés par une
chaufferie collective alimentée
prioritairement
par du gaz naturel
(57%), un réseau urbain
(22%), ou fioul (21%)*.
En ce qui concerne les
5,7 millions d’appartements
chauffés individuellement,
l’électricité
s’avère dominante dans
L’ENCYCLO FAIRE FAIRE
Votre chauffage : un
Changer d’installation de chauffage
n’est pas un acte anodin.
Sachez vous entourer
de professionnels-installateurs
qui vous apporteront de nombreux
conseils selon vos contraintes
et qui sauront vous orienter
vers les dernières technologies.
le neuf, mais le gaz naturel
conquiert de plus
en plus de parts de marché.
Pour les 12,1 millions
de maisons individuelles,
le gaz arrive en
tête avec 33%, suivi de
l’électricité (31%), du
fioul à 28% et les autres
énergies (8%).
Les enseignes
nationales
sur tous les fronts
Si autrefois vous deviez
choisir vos enseignes en
fonction de la nature de
l’équipement, désormais
les distributeurs d’envergure
nationale se généralisent
et proposent
l’ensemble des systèmes
de chauffage.
À titre d’exemple, votre
artisan n’est plus obligé
de se fournir dans les enseignes
nationales très
spécialisées, comme
Rexel ou encore Sonepar
pour le chauffage électrique.
Les groupes nationaux,
qui étaient généralement
positionnés
sur les systèmes à chaudières,
diversifient leur
offre vers les nouveaux
systèmes, y compris les
énergies renouvelables !
Sur la distribution du
chauffage, deux leaders
officient sur l’ensemble
de notre territoire : l’enseigne
Cédéo (Groupe
Point.P - Saint-Gobain
Distribution), qui représente
170 agences et
proposent 30 000 références.
Quant à Brossette
(groupe Wolseley), il est
présent à travers 400
agences de proximité.
Ces deux enseignes représentent
une vitrine
quasi exhaustive de l’offre
actuelle.
Ainsi, les dernières nouveautés
produits y sont
exposées. De plus, ces
distributeurs proposent
des salles d’exposition.
Par exemple, Cédéo s’est
équipé de 100 showsrooms
qui sont installés
sur le même site que ses
agences commerciales.
Des corners aménagés
80 Hiver 2005/2006 faire Numéro 39
faire
spécifiquement vous
permettent, sur rendezvous,
de rencontrer le
vendeur dédié au chauffage.
Ce dernier pourra
– en fonction de vos
contraintes – vous aiguiller
vers une solution
adaptée.
Autres avantages de ces
réseaux : la disponibilité
immédiate des produits
et de leurs accessoires.
Le fait d’appartenir à un
grand groupe permet à
ces enseignes de disposer,
premièrement d’espace
de stockage important
sur leur agence, mais
également de s’approvisionner
via des platesformes
régionales. Ainsi,
votre artisan sera généralement
livré en 48
heures maximum.
De plus, les distributeurs
travaillent leurs concepts
pour optimiser le gain de
temps de leurs clients ar-
Doc. Viessmann
tisans. Ainsi, on a pu voir
émerger chez les négociants
généralistes l’enseigne
“La plate-forme
du Bâtiment”.
Aujourd’hui, c’est le tour
des distributeurs de sanitaire
chauffage, avec
Brossette, qui vient de
lancer une nouvelle génération
de magasins
“Brossette Express”. Cet
espace, organisé en libreservice,
permettra à votre
artisan de se procurer rapidement
les accessoires
et de charger l’équipement
de chauffage en 15
min. maximum. De quoi
vous permettre de passer
l’hiver au chaud rapidement
!
Une offre triée
chez les indépendants
Outre les groupes nationaux
spécialisés, des entités
indépendantes généralistes
en sanitaire/

chauffage offrent une
distribution souvent régionale.
C’est le cas des
enseignes, à l’instar de
Martin Belaysoud dont
les agences sont implantées
en Rhône-Alpes ;
Chavigny représenté par
26 points de vente dans
l’Eure-et-Loir, l’Indreet-Loire
et le Loir-et-
Cher, ou bien encore
Richardson dont les implantations
sont situées
en Paca et en Aquitaine.
Ces distributeurs sont
également organisés en
groupements. Ainsi, on
trouve Resia (250 points
de vente sur l’Hexagone,
dont 55 % sont spécialisés
en sanitaire/chauffage)
et Gapsa (105 adhérents
pour 320 agences
sur le territoire).
Principal avantage : ils
veulent rester fidèles à
leur métier de base centré
sur les systèmes de chauffage
à chaudières. Ainsi,
vous disposez d’une offre
triée, agrémentée de
conseils précis.
Énergie solaire
Clubs d’installeurs :
avantage - contrainte ?
Avant de vous lancer
dans les devis avec votre
installateur, vous pouvez
effectuer un repérage directement
chez les négociants
afin de consulter
les documentations
et, le cas échéant, rencontrer
des représentants
de marques lors de
manifestations spéciales
consacrées aux produits
de chauffage. À noter
que certains opérateurs,
comme Gaz de France,
mettent en place directement
dans les salles
d’exposition des espaces
conseils présentant les
installations et les différents
contrats liés à leur
marque. À votre demande,
ils peuvent vous
fournir une liste d’artisans
chauffagistes capables
d’assurer votre
installation.
Pour obtenir les coordonnées
d’artisans, vous
pouvez vous rapprocher
des grandes marques, via
La surface de capteurs solaires installés est passée de 6 350 m2 en 2000 à 55 340 m2 en 2004, pour un total cumulé de
147 350 m2 . Ainsi, la croissance du chauffe-eau solaire en
2004 a été de plus de 40 %. L’Ademe estime
que ce dynamisme devrait se renforcer
grâce aux crédits d’impôt atteignant 40 %.
Ainsi elle projette, pour cette année, l’installation
de 10 000 chauffe-eau solaires,
plus de 700 systèmes solaires combinés
et de 10 000 m2 pour l’ECS (eau chaude
sanitaire).
Cet optimisme est également partagé par
les négociants de sanitaire et de chauffage
qui entendent bien ne pas rester en
marge de cette offre. Ils élargissent
leurs gammes avec des tuiles panneaux
solaires, des tuiles photovoltaïques…
ainsi que des systèmes combinés.
Doc. Viessmann
L’ENCYCLO FAIRE FAIRE
investissement majeur
leur service consommateurs.
Elles disposent
bien souvent de “clubs
d’installateurs”, à l’instar
de De Dietrich qui
s’appuie sur un réseau de
quelque 4 000 installateurs
professionnels
agréés.
Dans le même esprit,
Viessmann a mis en place
un double réseau
d’installateurs : les “partenaires
installateurs” et
les “installateurs proactifs”,
qui sont très à la
pointe des dernières
technologies comme les
systèmes solaires combinés.
Au sein de ces réseaux,
les artisans ont
une parfaite connaissance
des produits qu’ils représentent
ainsi que des
compétences techniques
pour leur installation et
leur entretien.
Nathalie Mugnier
*Source : Viessmann
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
POUR EN SAVOIR PLUS
Doc. Brossette
Les plus grandes marques font l’objet de tous les soins
de la part de certains distributeurs. À l’instar
de Brossette qui, via ses 134 salles d’exposition,
commercialise entre autres les radiateurs Acova
dans des mises en situation qui suscitent l’envie.
• FNAS (Fédération nationale des distributeurs de sanitaire,
chauffage/climatisation et canalisation) : 01 40 82 91 44
• UCF (Union climatique de France) : 01 40 69 52 94
• GFCC (Groupements des fabricants de matériels de chauffage
central par l’eau chaude et de production d’eau chaude
sanitaire) : 01 47 17 61 62
• ADEME (Agence gouvernementale de l’environnement
et de la maîtrise de l’énergie) : 01 47 65 20 00
• ATITA (Associations techniques des industries thermiques
et aérauliques) : 01 47 17 64 85
• Association fioul domestique : 01 40 53 70 70
@- www.edf.fr - www.gazdefrance.com
- www.atita.com - www.ademe.fr
81
Comment
ça marche
Comment
ça s’entretient
Fiche matériaux
Vos droits Réseaux
La cote

JURIDIQUE
82 Hiver 2005/2006 faire Numéro 39
faire
FAIRE FAIRE
Vente & location
Du nouveau
dans le diagnostic technique
Une récente ordonnance
est venue simplifier
le diagnostic
technique qui permet,
lors de la vente d’un
logement, d’informer l’acquéreur
de l’état du bien.
Selon la situation de l’immeuble
ou de la maison,
le dossier rassemble sous
la forme d’un document
unique les six états ou
constats actuellement exigés
lors d’une vente.
La constitution
du dossier
Ce dossier devra être annexé
à la promesse ou à
l’acte authentique de
vente, à partir d’une date
qui dépend de la publication
prochaine de
plusieurs décrets. Il devra
regrouper les six documents
qu’il faut déjà
présenter actuellement
“dans le désordre” :
• Le constat de risque
d’exposition au plomb
pour les immeubles à
usage d’habitation bâtis
avant le 1 er janvier 1949.
Un décret à paraître doit
L’ENCYCLO
Principe de précaution, nécessité d’informer l’acheteur
ou le locataire : les propriétaires sont soumis à des contraintes
de plus en plus nombreuses. Les mesures qui viennent d’être
prises devraient clarifier leur situation dans l’avenir et rendre
un peu moins opaque le secteur du diagnostic technique.
fixer la durée de validité
de ce constat.
• L’état mentionnant la
présence ou l’absence
d’amiante dans le bâtiment.
• L’état parasitaire lorsque
l’immeuble est situé
dans une zone délimitée
par arrêté préfectoral.
• L’état de l’installation
intérieure de gaz naturel
lorsque celle-ci date
de plus de 15 ans. La durée
de validité de ce document
et la date de son
entrée en vigueur seront
fixées par des décrets à
paraître.
• L’état des risques naturels
et technologiques
dans les zones couvertes
par un plan de prévention
des risques technologiques
ou naturels, ou
dans les zones de sismicité
définies par décret.
Cette mesure entrera en
vigueur au plus tard le 1 er
juin 2006 (la date varie
selon les départements).
• Le diagnostic de performance
énergétique,
valable 10 ans, entrera en
vigueur le 1 er juillet 2006.
Lorsque l’immeuble est
offert à la vente, le propriétaire
doit tenir ce
diagnostic à la disposition
de tout candidat acquéreur
qui en fait la demande.
Ce diagnostic est le seul
à n’avoir qu’une valeur
informative. À la différence
des autres, l’acquéreur
ne peut se prévaloir
à l’encontre du
propriétaire des informations
qu’il contient.
Les garanties à exiger
des professionnels
Tous ces documents, sauf
l’état des risques naturels
et technologiques, devront
être établis par une
personne présentant des
garanties de compétence
et disposant d’une organisation
et de moyens appropriés.
Elle sera tenue
de souscrire une assurance
de responsabilité,
et être indépendante du
propriétaire ou de son
mandataire et des entreprises
susceptibles d’ef-
fectuer les travaux. Un
décret en Conseil d’État
précisera les modalités
et la date d’entrée en vigueur
de cette disposition.
Françoise Civeyrel
Texte officiel
Ordonnance n° 2005-
655 du 08 juin 2005
(art. 16 à 23), Journal
Officiel du 09 juin 2005
LES LOCATAIRES MIEUX INFORMÉS
Actuellement, le propriétaire doit fournir à son locataire –
qui en fait la demande – le diagnostic amiante du logement,
et il est tenu de mettre à sa disposition un logement décent
ne présentant pas de risque pour sa santé ou sa sécurité. Un
point, c’est tout.
Bientôt, le propriétaire devra fournir, à chaque changement
de locataire ou renouvellement du bail, trois documents supplémentaires,
présentés eux aussi sous la forme d’un document
unique type, dont la forme va être bientôt définie par
décret :
- Au plus tard le 1er juin 2006, un état des risques naturels
ou technologiques datant de moins de six mois, lorsque le
logement est situé dans une zone à risques.
- À partir du 1er juillet 2007, un diagnostic de performance
énergétique datant de moins de 10 ans. À partir de cette date,
le propriétaire doit tenir ce document à la disposition de
tout locataire qui en fera la demande. Ce document n’a qu’une
valeur informative : le locataire ne peut s’en prévaloir, par
exemple pour demander une diminution du loyer.
- À partir du 12 août 2008, un constat de risque d'exposition
au plomb datant de moins de six ans.
Attention : ceci concerne bien évidemment les logements du
secteur privé et social, mais aussi les logements meublés et
les locations saisonnières, les logements de fonction, les
locations consenties aux travailleurs saisonniers. Seuls sont
exclus les propriétaires de foyers-logements.

LES FICHES À CONSERVER !
Construire, rénover ou embellir
vous impose des devoirs
mais vous ouvre aussi des droits.
Cet environnement juridique
concerne non seulement vos rapports
avec les professionnels,
mais aussi avec votre voisinage.
Élagage d’une branche de l’arbre d’un voisin,
partage des frais de réparation d’un mur
mitoyen, droit d’échafaudage sur la propriété
voisine… À chacune de ces questions,
FAIRE FAIRE vous donne la réponse.
réalisées en partenariat avec le magazine
“IMMOPRATIQUE”
La garantie décennale est-elle interrompue à la suite
de travaux de remise en état partielle ?
Un constructeur effectue
des réparations partielles à
la suite de désordres importants
apparus après les travaux.
Bien que le propriétaire
ait par la suite demandé
la poursuite des réparations
plus de dix ans après la réception
des travaux, la Cour
faire
faire
Le locataire est-il tenu à une obligation d’information
envers le propriétaire ?
Le locataire est tenu, on le sait, à une obligation d’entretien
courant du logement. Mais doit-il pour autant informer systématiquement
son propriétaire des désordres qui sont à la
charge de ce dernier ? Dans une affaire récente, un locataire
avait attendu huit ans avant de signaler au bailleur l’affaissement
des planchers. La Cour de cassation l’a condamné
à prendre à sa charge la moitié du coût des réparations en
considérant qu’il avait commis une faute qui avait aggravé le
“sinistre”. (Arrêt du 9 février 2005)
faire
faire
L’ENCYCLO FAIRE FAIRE
de cassation a considéré cette
demande légitime : le fait,
pour le constructeur, d’effectuer
des réparations partielles
équivaut à une reconnaissance
de responsabilité
et interrompt le délai de
prescription de dix ans.
(Arrêt du 18 février 2005)
Hiver 2005/2006 faire
faire
Comment se répartissent les charges et travaux
dans un local commercial, notamment ceux liés
au désamiantage ?
Contrairement aux baux
d’habitation, les baux portant
sur des locaux commerciaux
ou professionnels
peuvent prévoir librement
la répartition des charges et
réparations entre locataire
et propriétaire.
Exemple récent : un bail
commercial stipule que le
locataire devra payer tous
les travaux de mise en
conformité avec la réglementation.
La Cour d’appel
Numéro 39
faire
faire
de Paris a considéré que cette
clause ne concernait pas
les travaux obligatoires de
désamiantage. D’une part,
parce que le décret en question
était postérieur à la signature
du bail, d’autre part,
parce que ce type d’intervention
peut être assimilé à
des grosses réparations touchant
le gros œuvre, lesquelles
réparations restent
à la charge du bailleur.
(Arrêt du 26/11/99)
Que se passe-t-il quand le signataire d’une promesse
de vente se rétracte avant la fin du délai de sept jours
prévu par la loi ?
On sait que l’acheteur d’un logement qui signe un avantcontrat
sous seing privé dispose d’un délai de rétractation
de sept jours. S’il a remis des fonds à un professionnel (agent
immobilier ou notaire), celui-ci doit les lui rembourser sans
pénalités dans les 21 jours qui suivent sa rétractation. L’acte
devant lui être signifié par lettre recommandée avec AR, le
délai de rétractation court le lendemain de la première présentation.
Conséquence : d’après la Cour d’appel de
Toulouse, si l’acheteur renonce avant même le début du délai
de sept jours, le professionnel est tenu de restituer les
fonds sans délai aucun. (Arrêt du 1 er décembre 2003)
Un logement donné en location peut-il faire l’objet
d’une décote en cas de donation ?
Pour le calcul des droits de
succession ou de donation,
la valeur des immeubles est
déterminée en fonction des
différentes caractéristiques
du bien (environnement, superficie,
servitudes, etc.) et
de l’état du marché local, selon
plusieurs méthodes possibles
(évaluation par comparaison,
par le rendement,
etc.). Un logement locatif
occupé fait ainsi l’objet
faire
faire
faire
faire
d’une décote pour tenir
compte de cette contrainte.
En cas de donation de la
nue-propriété de ce logement,
le barème administratif
s’appliquera après cette
décote, y compris quand
la nue-propriété est transmise
au locataire occupant.
C’est ce qu’a répondu l’administration
à une question
du sénateur Masson (JO du
2/12/2004).
83
Comment
ça marche
Comment
ça s’entretient
Fiche matériaux
Vos droits Réseaux
La cote

Comment définit-on les “grosses réparations”,
notamment celles qui sont à la charge du nupropriétaire
?
La Cour de cassation a récemment précisé que les “grosses
réparations” définies à l’article 606 du Code civil sont celles
qui affectent l’immeuble dans sa structure et sa solidité générale.
Par exemple, selon elle, des travaux de remise en état
des lieux loués après inondations, des travaux destinés à prévenir
le risque d’inondation, la mise en conformité de toitures,
la réfection d’installations électriques, la reprise d’une fuite
d’eau en cave, la réparation d’une canalisation détériorée par
le gel par manque de calorifugeage. Autant de travaux qui sont
donc en principe à la charge du nu-propriétaire.
(Arrêt du 13 juillet 2005)
faire
faire
Peut-on faire annuler une vente quand le vendeur
s’est livré à des manœuvres pour faire signer
l’acheteur ?
C’est possible, à condition
que l’acheteur puisse prouver
qu’il y a eu “dol”. Il y a
“dol” quand l’une des parties
signataires d’un contrat s’est
livrée à des manœuvres qui
ont vicié le libre consentement
de l’autre partie. Le dol
peut ainsi entraîner l’annulation
d’une vente si la justice
considère que, sans ces
manœuvres, la partie lésée
n’aurait pas signé le contrat.
faire
faire
L’ENCYCLO FAIRE FAIRE
Exemple récent : le vendeur
d’un local dissimule à l’acheteur
les lourdes charges de
sécurité dues au fait que ce
local est situé dans un immeuble
de grande hauteur.
La Cour de cassation a annulé
la promesse de vente
dans la mesure où l’acheteur
ne pouvait pas ainsi apprécier
la véritable rentabilité de
son investissement.
(Arrêt du 22 juin 2005)
Quand on achète un logement non encore construit,
que se passe-t-il si la surface finale est plus élevée
que celle prévue dans le contrat ?
Dans une affaire jugée l’année dernière, un acheteur avait signé
un avant-contrat portant sur un logement en construction
d’une surface de 76,50 m 2 pour un prix de 320 K€. Un
mois avant la signature de l’acte authentique, le vendeur avait
modifié le projet à la hausse avec un logement de 84,70 m 2
au prix de 381 K€. La Cour de cassation a autorisé l’acheteur
à réclamer des dommages et intérêts en plus de la restitution
de son indemnité d’immobilisation. En effet, toute modification
d’un contrat doit reposer sur un motif légitime et sérieux.
(Arrêt du 20 octobre 2004)
faire
faire
84 Hiver 2005/2006 faire Numéro 39
faire
Suis-je imposé sur les plus-values si je vends une
chambre de service liée à ma résidence principale ?
La cession de la résidence principale est exonérée, on le sait,
d’impôt sur les plus-values immobilières. Mais que se passet-il
quand une chambre de service est cédée à un autre acquéreur
après la vente du logement principal ? Réponse : la
cession de cette dépendance est également exonérée à condition
qu’elle ait lieu dans des délais rapides et que ce décalage
soit indépendant de la volonté du vendeur. C’est ce qu’a
récemment confirmé la Cour d’appel administrative de Paris
dans un arrêt en date du 16 décembre 2004.
faire
faire
J’ai plus de 60 ans. Puis-je quitter le logement que
je loue avec un préavis réduit à un mois ?
Les locataires de plus de 60 ans dont l’état de santé exige un
changement de domicile peuvent bénéficier d’un préavis réduit
à un mois pour mettre fin au bail (art. 15-1 de la loi du
6 juillet 1989). La Cour de cassation vient de préciser que ce
droit n’implique pas une dégradation soudaine de l’état de
santé. Un locataire dont la santé est déjà déficiente depuis plusieurs
années peut néanmoins en bénéficier. (6/11/01)
faire
faire
Un locataire doit-il payer les frais d’installation
de la télévision par câble dans l’immeuble alors
qu’il a refusé d’être raccordé ?
Non, répond la Cour de cassation dans un arrêt en date du
29 janvier 2002. La Cour a également considéré que les frais
de dératisation ne constituent pas des charges locatives puisqu’ils
ne sont pas mentionnés dans le texte du décret de 1987.
faire
faire
Dans quels cas peut-on engager la responsabilité
décennale de l’entrepreneur ?
La responsabilité décennale de l’entrepreneur (qui ne concerne
que les travaux de construction et les ouvrages immobiliers)
n’est engagée que lorsque les dommages constatés affectent
la solidité de l’immeuble ou empêchent son utilisation
normale (logement inhabitable, etc.). Exemples de jugements
récents : l’apparition de mousses et de micro-organismes sur
une façade ou de coulures après un ravalement ne compromet
pas l’isolation de l’immeuble et ne relève donc pas de la
garantie décennale. (Cour de cassation, arrêt du 26/1/2000)
faire
faire

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vous posez...
Réversion
et
usufruit :
protéger
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VOISINAGE
défendez
vos droits !
DIVORCE
La liquidation
de la
communauté
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Trimestriel-N°5
Novembre
Janvier 2006
conso
tous vos droits de consommateurs
immobilier
comment payer
moins d’impôts
Le calcul des plus-values • Plus-values et
nue-propriété • Transmettre un immeuble •
La taxe foncière • l’imposition des revenus
fonciers • L’imputation des déficits • Le régime
Robien • Les atouts des monuments historiques
• Les travaux déductibles des revenus fonciers
• Location et TVA • La fiscalité de l’usufruit •
Les délais de prescription...
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LÉGISCOPE
Trimestriel - Novembre-Janvier 2005 - N°4
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BON DE COMMANDE
LE JOURNAL
CONSEIL DE
L’IMMOBILIER
tout savoir pour
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l’immobilier
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de la SCI
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les ventes à
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PRATIQUE
TRIMESTRIEL - 7ème ANNÉE
NOV.-JANVIER 2006 - N°29
les bons conseils pour
investir
dans l’immobilier
Faut-il encore investir ?
Comment faire les bons choix ?
Faut-il vraiment emprunter ?
Le Robien est-il rentable ?
Les avantages des Dom-Tom
La piste des bureaux équipés
La solution des locations meublés
Le point sur le viager
Micro-foncier, mode d’emploi
Faut-il achter des SCPI ?...
voisinage • assurance-habitation
PRATIQUE
FÉVRIER-AVRIL 2005 - N°26
NOM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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le bail est
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HLM
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Partage et
indivision :
les règles
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troubles de
voisinage
comment
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vos droits
Ce que dit la loi
Les recours
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tout ce qu’il faut savoir sur
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L’ANNUEL DES PRIX édite des bordereaux de prix pour le BTP
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Si vous acceptez sans sourciller de régler des factures de garage avec un prix de vente de l’heure de main-d’œuvre
de 23 € TTC, voire 45 € TTC, notamment en grande métropole régionale, êtes-vous prêt à accepter le même tarif
pour un artisan du Bâtiment ?
Tout prix de vente de l’heure de main-d’œuvre se justifie. Sachez que pour 0,15 € de salaire versé à l’ouvrier,
l’entreprise devra vous facturer environ 0,61 € pour gagner honorablement sa vie. De plus, les conditions
d’exécution propres à chaque chantier, l’éloignement, le choix des matériaux et techniques appropriés,
sont autant de paramètres qui peuvent influer sur le prix final du devis ou de la facture.
NOTRE CONSEIL : ne cherchez pas systématiquement le professionnel qui vous proposera une offre de prix
anormalement basse… Tout est-il bien prévu ? Tout sera-t-il réalisé dans les règles de l’art ?
Privilégiez sans hésitation la qualité et… les références !
Pourquoi des
prix de l’heure
différents ?
Pour le même type
de travaux, le prix de l’heure
est le paramètre principal
justifiant les écarts
d’une estimation à une autre.
Nos estimations sont basées
sur des prix de vente
de l’heure généralement
pratiqués en France
métropolitaine,
en zone “rurale”
et dans les “grandes villes”.
Attention !
Dans nos estimations, ne sont jamais inclus
les suppléments liés aux éventuels frais de déplacement.
Hiver 2005/2006
faire
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TVA à 5,5 %
davantage de travaux
pour moins d’argent…
mais à quelles conditions ?
Ce taux s’applique à tous les travaux d’amélioration,
de dépannage, de rénovation ou d’aménagement
pour des travaux effectués par des professionnels
dans des locaux privés.
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2005
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Numéro 39
87
Comment
ça marche
Comment
ça s’entretient
Fiche matériaux
Vos droits Réseaux
La cote

LA COTE
L’ESTIMATION (basse et haute) a pour base
le prix de vente TTC de l’heure de main-d’œuvre :
TRAVAUX DE PEINTURE
SUR BÉTON ET ENDUITS
88
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
Zone rurale Grandes villes
31,70 € à 32,90 € 33,90 € à 39,90 €
basse haute basse haute
Travaux préparatoires
214742 Arrachage de revêtement PVC collé M2 9,35 9,44 10,00 11,77
214743 Dépose d’isolation mince collée M2 6,72 6,78 7,19 8,46
214744 Nettoyage de subjectiles à base de ciment, béton, fibre ciment M2 9,99 10,08 10,64 12,41
214745 Nettoyage et décrassage des anciens fonds peints ou des matériaux
minéraux bruts de construction M2 11,80 11,91 12,58 14,71
214746 Ponçage et époussetage de mur intérieur (plâtres/enduits) M2 2,87 2,90 3,07 3,61
214747 Ponçage de mur M2 3,00 3,03 3,20 3,77
214748 Égrenage, brossage, époussetage de béton brut ou enduits hydrauliques M2 9,23 9,31 9,87 11,61
Travaux d’apprêt
Une couche d’impression durcissante et pénétrante doit être appliquée
avant l’exécution des travaux d’enduits et de rebouchage ou de peinture,
sauf dans le cas de support à revêtir d’un enduit gras ou d’un enduit applicable
sur supports non imprimés. Pour les supports plâtre très durs et non pulvérulents
ainsi que le staff, il faut utiliser une impression d’accrochage. La couche
d’impression pénétrante et fixante s’exécute sur enduit plâtre poreux
et carreaux de plâtre à parement lisse.
dressage et traitement des murs et plafonds
215749 Dressage des surfaces non planes à l’enduit de dégrossissage à l’eau M2 3,58 3,61 3,80 4,40
215750 Dressement des murs M2 22,35 22,56 23,89 28,09
215751 Supplément pour dressage de surfaces en plafond (prendre la surface réelle) M2 3,17 3,20 3,39 3,99
traitement des fissures
216252 Ouverture de crevasses et rebouchage au plâtre à modeler ML 4,19 4,23 4,47 5,25
216253 Calicots colles pour la réparation de fissures largeur moyenne 0,10 m ML 6,62 6,68 7,03 8,17
rebouchage
216754 Rebouchage à l’enduit très garnissant en travaux finition A M2 3,22 3,24 3,40 3,90
216755 Rebouchage à l’enduit à base de résines glycérophtaliques M2 3,07 3,09 3,25 3,75
enduit
217256 Enduit de ratissage à l’eau M2 3,83 3,87 4,07 4,73
217257 Enduit gras blanc extra fin non repassé M2 7,81 7,87 8,30 9,64
217258 Enduit gras blanc extra fin repassé M2 14,04 14,16 14,94 17,42
217259 Enduit structuré M2 8,51 8,58 9,01 10,35
217260 Enduit sur mur en béton (dégrossissage du bullage) M2 5,44 5,48 5,77 6,69
217261 Révision des joints des plaques de plâtre M2 2,58 2,61 2,76 3,24
217262 Révision (enduisage, ponçage, époussetage) raccords sur 10 % de la surface
après enduisage M2 3,25 3,28 3,48 4,08
couche d’impression
217763 Couche d’impression nourrissante à base de résines alkydes en solution,
support absorbant avant peinture U 3,57 3,59 3,74 4,20
217764 Couche d’impression pour les plaques de plâtre à parement cartonné M2 3,74 3,77 3,94 4,48
couche intermédiaire
218265 Couche intermédiaire garnissante satinée aux résines alkydes en solution U 7,11 7,17 7,53 8,67
218266 Couche intermédiaire garnissante satinée aux copolymères acryliques
en dispersion aqueuse U 7,22 7,26 7,58 8,57
Couche de finition sur tous supports préparés
La mise en peinture des matériaux constituant les subjectiles ne peut être
exécutée que s’ils satisfont aux prescriptions définies pour chacun d’eux.
application manuelle
219267 Couche de finition mate pochée U 7,70 7,76 8,15 9,37
219268 Couche de finition mate acrylique U 8,05 8,10 8,47 9,61
219269 Couche de peinture satinée, veloutée, pochée, acrylique U 9,85 9,93 10,41 11,94
219270 Couche de peinture laque tendue satinée alkyde, solide et lavable U 9,01 9,09 9,57 11,10
219271 Couche de finition satinée pochée acrylique pour pièces humides U 9,26 9,33 9,82 11,35
219272 Couche de finition laque tendue satinée alkyde, haut niveau de qualité
et de résistance U 9,73 9,81 10,29 11,82
219273 Couche de finition laque brillante tendue alkyde, grande stabilité des teintes
et de la brillance U 9,72 9,80 10,28 11,81

L’ESTIMATION (basse et haute) a pour base
le prix de vente TTC de l’heure de main-d’œuvre :
“DÉCORATION”
219274 Couche de finition laque tendue acrylique U 10,35 10,42 10,91 12,44
219275 Couche de finition demi-brillante acrylique U 11,42 11,49 11,98 13,51
SUR BOIS
Travaux préparatoires
220276 Sondage au ciseau à bois (par sondage) recherche de prédateurs du bois U 0,95 0,96 1,02 1,20
220277 Recherche de galeries à l’aide d’un poinçon
(recherche de prédateurs du bois) M2 9,35 9,44 10,00 11,77
220278 Bouchage des galeries après enlèvement du bois pourri
(recherche de prédateurs) ML 6,66 6,69 6,92 7,63
220279 Brûlage à la lampe à souder des bois attaqués (recherche de prédateurs) M2 37,70 38,05 40,29 47,37
220280 Brûlage des bois attaqués (recherche de prédateurs) M3 94,97 95,84 101,44 119,14
220281 Traitement préventif des bois sains spécial anti-termites pour tous bois
de construction contre capricorne, vrillettes, Lyctus, incolore non gras
classe 1 & 2 intérieur extérieur M2 11,55 11,65 12,32 14,45
220282 Traitement préventif des bois sains haut point éclair > 55°C spécial
charpente et bois de gros œuvre insecticide et autres termites, incolore
non gras classe risque 1 M2 11,40 11,51 12,18 14,31
220283 Lessivage d’éléments en bois parties planes avant peinture ou lasurage M2 11,26 11,36 12,03 14,16
220284 Lessivage d’éléments en bois parties moulurées avant peinture ou lasurage M2 15,00 15,14 16,03 18,87
220285 Brossage d’éléments en bois avant peinture ou lasurage M2 2,98 3,01 3,19 3,75
220286 Époussetage des bois M2 0,76 0,77 0,81 0,96
220287 Masticage ou enduit éléments en bois avant peinture M2 7,19 7,23 7,52 8,44
220288 Masticage de bois au vernis ou à la cire M2 7,92 7,99 8,39 9,66
220289 Réparation des menuiseries et ouvrages en bois rebouchage reconstitution
mastic Epoxy sans solvant intérieur/extérieur M2 25,81 25,92 26,59 28,71
220290 Enduit gras blanc extra fin non repassé M2 7,81 7,87 8,30 9,64
220291 Enduit gras blanc extra fin repassé M2 14,04 14,16 14,94 17,42
220292 Enduit structuré M2 8,51 8,58 9,01 10,35
220293 Enduit pelliculaire à l’eau de 3 mm d’épaisseur M2 14,96 15,00 15,25 16,03
220294 Enduit garnissant à l’eau jusqu’à 5 mm d’épaisseur M2 25,17 25,24 25,66 27,01
220295 Ponçage manuel au papier de verre d’éléments en bois M2 22,53 22,74 24,09 28,35
220296 Ponçage à la machine portative d’éléments en bois M2 5,65 5,71 6,04 7,10
220297 Dégraissage à l’essence d’éléments en bois M2 4,68 4,72 4,99 5,84
220298 Dégraissage aux produits spéciaux d’éléments en bois M2 5,39 5,44 5,71 6,56
220299 Sablage de solives en bois ou colombages compris arrachage des clous
et autres matériaux M2 20,85 20,98 21,88 24,71
220300 Rénovation des bois noircis M2 6,45 6,50 6,83 7,90
Couche d’impression et d’imprégnation
220801 Impression vernis mat aux résines alkydes uréthanes en solution
consommation 0.050 l/M2 M2 4,25 4,27 4,42 4,89
220802 Impression lasure mate aux résines alkydes hydrofuge et fongicide
consommation 0.050 l/M2 M2 2,69 2,71 2,80 3,10
220803 Impression lasure satinée mate à base de résines alkydes en émulsion
consommation 0.050 l/M2 M2 2,80 2,82 2,92 3,23
220804 Impression nourissante à base de résines alkydes en solution
consommation 0.100 l/M2 M2 3,71 3,73 3,88 4,34
220805 Peinture laque tendue mate 0.125L/M2 M2 9,54 9,60 9,98 11,21
220806 Impression peinture microporeuse acrylique imperméable résiste
aux intempéries extérieur/intérieur M2 4,38 4,40 4,55 5,01
220807 Imprégnation consolidante pour renforcement des bois grisaillés
extérieur/intérieur M2 5,30 5,32 5,47 5,93
Couches de finition
221308 Lasure mate d’imprégnation aux résines alkydes hydrofuges et fongicides
extérieur/intérieur M2 5,09 5,12 5,31 5,92
221309 Lasure satinée alkyde hydrofuge et fongicide microporeuse extérieur/intérieur M2 4,67 4,70 4,89 5,50
221310 Lasure opacifiante aspect satiné mat aux résines acryliques en dispersion
consommation 0.080 l /M2 M2 4,94 4,97 5,16 5,77
221311 Lasure aspect ciré satiné mat à base de résines alkydes et acryliques
en émulsion consommation 0.080l/M2 M2 4,95 4,98 5,17 5,77
221312 Vernis brillant alkyde garnissant résiste aux intempéries extérieures M2 9,73 9,80 10,25 11,66
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
Zone rurale Grandes villes
31,70 € à 32,90 € 33,90 € à 39,90 €
basse haute basse haute
89
Comment
ça marche
Comment
ça s’entretient
Fiche matériaux
Vos droits Réseaux
La cote

LA COTE
L’ESTIMATION (basse et haute) a pour base
le prix de vente TTC de l’heure de main-d’œuvre :
221313 Vernis mat alkyde résistant et durable intérieur M2 10,26 10,33 10,78 12,20
221314 Peinture de finition satinée alkyde microporeuse résiste aux intempéries
extérieur/intérieur M2 9,22 9,29 9,75 11,20
221315 Peinture de finition laque tendue brillante gélifiée alkyde lessivable
extérieur/intérieur M2 9,69 9,76 10,22 11,67
221316 Peinture laque mate aux résines acryliques consommation 0.125 L/M2 U 8,83 8,88 9,25 10,39
221317 Peinture laque satinée aux résines acryliques consommation 0.090 L/M2 U 8,07 8,13 8,49 9,64
221318 Peinture laque brillante aux résines acryliques consommation 0.090 L/M2 U 8,09 8,15 8,51 9,66
REVÊTEMENTS “DURS”
CARRELAGES
Remplacement
158326 Remplacement de carreau 2 x 2, 5 x 5 ou 10 x 10 U 9,51 9,60 10,17 11,97
158327 Remplacement de carreau 15 x 15 et plus U 15,85 16,00 16,95 19,95
Pose seule
Pose seule compris jointoiement
sols intérieurs
159328 Pose scellée de carrelage 2 x 2 et 5 x 5 M2 41,99 42,33 44,53 51,49
159329 Pose scellée de carrelage 10 x 10 M2 43,38 43,74 46,03 53,30
159330 Pose scellée de carrelage 20 x 20 M2 46,55 46,94 49,42 57,29
159331 Pose scellée de carrelage 30 x 30 M2 44,15 44,51 46,80 54,07
159332 Pose scellée de carrelage 40 x 40 M2 40,95 41,28 43,39 50,05
159333 Pose scellée de carrelage sur marche d’escalier (marche Lg.1,00 m,
giron 0,28 m) U 33,13 33,42 35,28 41,16
159334 Pose au mortier colle de carrelage 2 x 2 et 5 x 5 M2 28,53 28,78 30,37 35,42
159335 Pose au mortier colle de carrelage 10 x 10 M2 34,68 34,99 36,96 43,21
159336 Pose au mortier colle de carrelage 10 x 20 et 15 x 15 M2 33,16 33,45 35,33 41,27
159337 Pose au mortier colle de carrelage 20 x 20 M2 31,51 31,79 33,57 39,21
159338 Pose au mortier colle de carrelage 30 x 30 M2 33,45 33,74 35,62 41,56
159339 Pose au mortier colle de carrelage 40 x 40 M2 30,88 31,14 32,83 38,17
159340 Pose au mortier colle de carrelage sur marche d’escalier (marche Lg.1,00 m,
giron 0,28 m) M2 28,53 28,77 30,37 35,41
sols extérieurs
159843 Pose scellée de carrelage 10 x 20 et 15 X 15 M2 45,87 46,25 48,66 56,28
159844 Pose scellée de carrelage 20 x 20 M2 45,69 46,06 48,47 56,09
159845 Pose scellée de carrelage 30 x 30 M2 43,25 43,60 45,82 52,84
159846 Pose scellée de carrelage 40 x 40 M2 39,90 40,21 42,24 48,66
159847 Pose scellée de carrelage sur marche d’escalier (marche Lg.1,00 m,
giron 0,28 m) U 31,44 31,71 33,46 38,98
murs
160355 Pose au mortier colle de carrelage 2 x 2 ou 5 x 5 M2 37,21 37,49 39,29 44,99
160356 Pose au mortier colle de carrelage 10 x 20 ou 15 x 15 M2 41,59 41,91 44,00 50,60
160357 Pose au mortier colle de carrelage 20 x 20 M2 42,33 42,64 44,63 50,93
160358 Pose au mortier colle de carrelage 30 x 30 M2 47,18 47,50 49,59 56,19
160359 Pose au mortier colle de carrelage 40 x 40 M2 43,82 44,11 46,01 52,01
PARQUETS À CLOUER
Lambourdes
A poser sur sol brut de niveau ou sur sous-couche isolante.
lambourdes 60 x 27 mm en châtaignier
161860 Solivage bois pour plancher bois entraxe 0,40 m avec lambourdes
60 x 27 mm posé sur un sol de niveau ou sur sous-couche isolante M2 11,40 11,43 11,62 12,22
161861 Solivage bois pour plancher bois entraxe 0,50 m avec lambourdes
60 x 27 mm posé sur un sol de niveau ou sur sous-couche isolante M2 9,11 9,13 9,28 9,76
161862 Solivage bois pour plancher bois entraxe 0,60 m avec lambourdes
60 x 27 mm posé sur un sol de niveau ou sur sous-couche isolante M2 7,57 7,59 7,71 8,11
chevrons 40 x 40 mm en sapin de pays
162363 Solivage bois pour plancher bois entraxe 0,40 m avec chevrons 40 x 40 mm
posé sur un sol de niveau ou sur sous-couche isolante M2 5,26 5,29 5,48 6,08
90
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
Zone rurale Grandes villes
31,70 € à 32,90 € 33,90 € à 39,90 €
basse haute basse haute

L’ESTIMATION (basse et haute) a pour base
le prix de vente TTC de l’heure de main-d’œuvre :
162364 Solivage bois pour plancher bois entraxe 0,50 m avec chevrons 40 x 40 mm
posé sur un sol de niveau ou sur sous-couche isolante M2 4,21 4,23 4,38 4,86
162365 Solivage bois pour plancher bois entraxe 0,60 m avec chevrons 40 x 40 mm
posé sur un sol de niveau ou sur sous-couche isolante M2 3,48 3,50 3,63 4,03
chevrons 60 x 80 mm en sapin de pays
162866 Solivage bois pour plancher bois entraxe 0,40 m avec chevrons 60 x 80 mm
posé sur un sol de niveau ou sur sous-couche isolante M2 9,78 9,81 10,00 10,60
162867 Solivage bois pour plancher bois entraxe 0,50 m avec chevrons 60 x 80 mm
posé sur un sol de niveau ou sur sous-couche isolante M2 7,81 7,84 7,99 8,47
162868 Solivage bois pour plancher bois entraxe 0,60 m avec chevrons 60 x 80 mm
posé sur un sol de niveau ou sur sous-couche isolante M2 6,49 6,51 6,64 7,03
Parquets
pose à l’anglaise à joints perdus emboîtement à clouer
163869 Parquet coupe à l’anglaise en chêne premier M2 93,49 93,72 95,24 100,04
163870 Parquet coupe à l’anglaise en chêne rustique M2 76,75 76,99 78,51 83,31
163871 Parquet coupe à l’anglaise en chêne nature M2 68,78 69,01 70,53 75,33
163872 Parquet coupe à l’anglaise en châtaignier A M2 64,62 64,85 66,37 71,17
163873 Parquet coupe à l’anglaise en châtaignier B M2 56,62 56,86 58,37 63,18
163874 Parquet coupe à l’anglaise en châtaignier C M2 47,54 47,78 49,30 54,10
163875 Parquet à clouer en hêtre choix I pose à l’anglaise M2 90,33 90,56 92,08 96,88
163876 Parquet à clouer en hêtre choix II pose à l’anglaise M2 74,45 74,68 76,20 81,00
pose à coupe de pierre en bois brut à clouer
164377 Parquet à joints réguliers en sapin du Nord M2 45,79 46,08 47,98 53,98
164378 Parquet à joints réguliers en pin type sans noeud M2 50,04 50,34 52,24 58,24
164379 Parquet à joints réguliers à lames de 0,40 m en chêne premier M2 106,60 106,89 108,79 114,79
164380 Parquet à joints réguliers à lames de 0,40 m en chêne rustique M2 88,20 88,49 90,39 96,39
164381 Parquet à joints réguliers à lames de 0,40 m en chêne nature M2 80,77 81,07 82,97 88,97
pose à bâton rompu en bois brut à clouer
164882 Parquet à bâton rompu lames de 0,35m en chêne premier M2 123,59 123,94 126,22 133,42
164883 Parquet à bâton rompu lames de 0,40m en chêne premier M2 127,46 127,81 130,09 137,29
164884 Parquet à bâton rompu lames de 0,50m en chêne premier M2 135,20 135,55 137,83 145,03
pose à point hongrie en bois brut à clouer
165385 Parquet à point de Hongrie en chêne M2 139,26 139,70 142,55 151,55
165386 Parquet en chêne rustique longueur > 0,60 m M2 118,74 119,18 122,03 131,03
vernis usine à clouer
165887 Parquet massif à clouer pré-verni en hêtre premier choix M2 81,76 81,99 83,51 88,31
165888 Parquet massif à clouer pré-verni en chêne premier M2 82,09 82,33 83,84 88,65
planches rabotées
166389 Plancher en sapin du Nord épaisseur 27 mm largeur des planches 150 mm M2 30,93 31,05 31,81 34,21
166390 Plancher en sapin de pays épaisseur 27 mm largeur des planches 230 mm M2 29,35 29,45 30,11 32,21
166391 Plancher en chataîgner M2 42,56 42,70 43,65 46,65
166392 Plancher en chêne M2 54,13 54,27 55,22 58,22
Panneaux de particules
Le support des panneaux est à prendre en complément.
panneaux de particules simples en milieu sec
167393 Plancher en panneau de particules bois de 16 mm M2 13,07 13,15 13,62 15,12
167394 Plancher en panneau de particules bois de 19 mm M2 15,12 15,20 15,77 17,57
167395 Plancher en panneau de particules bois de 22 mm M2 15,76 15,85 16,42 18,22
REVÊTEMENTS SOUPLES
La fourniture principale de chaque ouvrage est a reprendre en complément
des prix. Tous les consommables sont compris. Compris également le nettoyage
et l’enlèvement et évacuation des gravois aux décharges publiques.
OUVRAGES DIVERS
Travaux préparatoires
arrachage et dépose de revêtements muraux
169396 Décollage de papier peint à la décolleuse M2 4,12 4,16 4,41 5,19
169397 Grattage à vif de papiers ordinaires M2 8,24 8,32 8,81 10,37
169398 Grattage à vif de papiers vernis ou gaufrés M2 9,07 9,15 9,70 11,41
169399 Dépose de baguettes seules ML 1,24 1,25 1,32 1,56
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
“DÉCORATION”
Zone rurale Grandes villes
31,70 € à 32,90 € 33,90 € à 39,90 €
basse haute basse haute
91
Comment
ça marche
Comment
ça s’entretient
Fiche matériaux
Vos droits Réseaux
La cote

LA COTE
L’ESTIMATION (basse et haute) a pour base
le prix de vente TTC de l’heure de main-d’œuvre :
169400 Dépose d’isolation mince collée M2 7,42 7,49 7,93 9,34
169401 Ponçage et époussetage de mur intérieur (plâtres/enduits) M2 2,88 2,90 3,08 3,62
169402 Egrenage d’enduit hydraulique M2 2,47 2,50 2,64 3,11
169403 Egrenage de plâtre neuf M2 1,65 1,66 1,76 2,07
169404 Egrenage d’anciens fonds M2 4,12 4,16 4,41 5,19
nettoyage et entretien
169905 Nettoyage de sol plastique M2 1,71 1,72 1,82 2,12
169906 Soudure d’angle U 7,93 8,00 8,48 9,98
169907 Soudure linéaire ML 3,17 3,20 3,39 3,99
169908 Fixation de plinthe plastique ML 15,91 16,06 17,01 20,01
169909 Brossage de mur brut ou enduit hydraulique exécuté à la brosse dure à sec M2 5,71 5,76 6,10 7,18
169910 Brossage à la brosse métallique M2 6,02 6,08 6,44 7,58
169911 Grattage des parties mal adhérentes de peinture U 3,17 3,20 3,39 3,99
169912 Epoussetage des murs en béton ou sur fond sec à la brosse à épousseter M2 1,27 1,28 1,36 1,60
169913 Lessivage de peinture courante M2 7,08 7,15 7,56 8,88
169914 Lavage à l’eau et à l’éponge peinture mate ou satinée M2 6,98 7,04 7,46 8,78
169915 Lavage à la brosse de chiendent M2 7,93 8,00 8,48 9,98
169916 Lavage de badigeon à la colle M2 6,98 7,04 7,46 8,78
accessoires communs
170417 Nez-de-marche PVC droit 40/55 ML 4,12 4,16 4,41 5,19
170418 Nez-de-marche métallique U 16,13 16,28 17,23 20,23
170419 Barre de seuil inox poli adhésive ML 3,17 3,20 3,39 3,99
170420 Barre de seuil inox poli vissée ML 7,93 8,00 8,48 9,98
PLASTIFEUTRE
170921 Revêtement en lé PVC imprimé à envers mousse simple
encollage ép.3,55 mm M2 31,06 31,14 31,63 33,19
170922 Revêtement en lé PVC imprimé à l’envers mousse simple encoll. ép.3,70mm M2 32,10 32,17 32,67 34,23
170923 Revêtement en lé PVC homogêne flexible simple encollage ép. 2,10 mm M2 29,47 29,54 30,04 31,60
170924 Couvre-joint épaisseur 4 mm ML 5,65 5,67 5,86 6,46
170925 Fin de lé à recouvrement ML 5,94 5,97 6,16 6,76
170926 Fin de lé libre ML 5,04 5,07 5,26 5,86
MOQUETTES
fourniture et pose dans habitation
Fourniture et pose de moquettes à simple ou double encollage, en pose collée
ou tendue, y compris coupe, ajustage et nettoyage en fin de travaux.
pour pose tendue
172427 Baguette à griffe pour pose tendue ML 2,85 2,87 2,96 3,26
172428 Bande à joint auto collante 2 faces ML 3,41 3,43 3,52 3,82
172429 Thibaude textile M2 11,06 11,12 11,50 12,70
172430 Thibaude fibre naturelle M2 10,62 10,68 11,06 12,26
moquette aiguilletée
172931 Fourniture & pose à simple encollage de moquette aiguilletée
prix de base 7.66 euros M2 18,89 18,96 19,46 21,02
172932 Fourniture & pose à double encollage prix de base 7.66 euros M2 22,35 22,45 23,11 25,22
172933 Fourniture et pose tendue prix de base 7.66 euros M2 16,85 16,92 17,36 18,74
172934 Fourniture & pose à simple encollage prix de base 12,41 euros M2 26,03 26,11 26,60 28,16
172935 Fourniture & pose à double encollage prix de base 12,41 euros M2 29,49 29,59 30,26 32,36
172936 Fourniture et pose tendue prix de base 12,41 euros M2 24,00 24,06 24,50 25,88
172937 Fourniture & pose à simple encollage prix de base 16,05 euros M2 30,89 30,97 31,46 33,02
172938 Fourniture & pose à double encollage prix de base 16,05 euros M2 34,35 34,45 35,12 37,22
172939 Fourniture et pose tendue prix de base 16,05 euros M2 28,86 28,92 29,36 30,74
moquette tuftée
173440 Fourniture & pose à simple encollage prix de base 20,13 euros M2 34,23 34,31 34,80 36,36
173441 Fourniture & pose à double encollage prix de base 20,13 euros M2 39,28 39,40 40,15 42,56
173442 Fourniture & pose tendue par clous prix de base 20,13 euros M2 33,78 33,86 34,40 36,08
173443 Fourniture & pose à simple encollage prix de base 21,79 euros M2 36,28 36,35 36,85 38,41
173444 Fourniture & pose à double encollage prix de base 21,79 euros M2 41,32 41,44 42,20 44,60
173445 Fourniture & pose tendue par clous prix de base 21,79 euros M2 35,82 35,91 36,44 38,12
173446 Fourniture & pose à simple encollage prix de base 27,30 euros M2 43,06 43,13 43,63 45,19
173447 Fourniture & pose ‡à double encollage prix de base 27,30 euros M2 48,10 48,22 48,98 51,38
92
Hiver 2005/2006 faire
faire
Numéro 39
Zone rurale Grandes villes
31,70 € à 32,90 € 33,90 € à 39,90 €
basse haute basse haute

L’ESTIMATION (basse et haute) a pour base
le prix de vente TTC de l’heure de main-d’œuvre :
“DÉCORATION”
Zone rurale Grandes villes
31,70 € à 32,90 € 33,90 € à 39,90 €
basse haute basse haute
173448 Fourniture & pose tendue par clouage prix de base 27,30 euros M2 42,61 42,69 43,22 44,90
Fourniture et pose dans escaliers (usage intensif)
moquette aiguilletée
174449 Moquette sur escalier un passage double encollage premier prix ML 33,21 33,38 34,52 38,12
174450 Moquette sur escalier un passage double encollage prix moyen ML 35,22 35,40 36,53 40,14
174451 Moquette sur escalier un passage double encollage haut prix ML 37,53 37,71 38,85 42,45
moquette tuftée
174952 Moquette sur escalier un passage double encollage premier prix ML 32,36 32,54 33,67 37,28
174953 Moquette sur escalier un passage double encollage prix moyen ML 35,54 35,72 36,86 40,46
174954 Moquette sur escalier un passage double encollage haut prix ML 45,67 45,85 46,99 50,59
PLINTHES
205687 Plinthe en sapin du Nord 10 x 70 mm ML 3,84 3,86 4,04 4,61
205688 Plinthe en sapin du Nord 10 x 110 mm ML 4,26 4,28 4,46 5,03
205689 Plinthe en chêne 10 x 70 mm ML 9,38 9,43 9,74 10,73
205690 Plinthe en chêne 10 x 110 mm ML 11,44 11,49 11,80 12,79
205691 Tête de plinthe 18 x 30 mm en chêne ML 8,06 8,08 8,19 8,55
205692 Tête de plinthe 22 x 38 mm en chêne ML 10,88 10,89 11,01 11,36
205693 Quart de rond 15 x 15 en chêne ML 2,73 2,74 2,80 3,01
HABILLAGE D’OUVERTURES
206194 Habillage couvre-joint de fenêtre 1 vantail U 4,37 4,40 4,56 5,06
206195 Habillage couvre-joint fenêtre 2 vantaux U 7,76 7,80 8,08 8,98
206197 Habillage couvre-joint porte-fenêtre 1 vantail U 8,59 8,64 8,96 9,95
206198 Habillage couvre-joint porte-fenêtre 2 vantaux U 10,27 10,33 10,70 11,89
206200 Habillage chambranle porte d’entrée 90 U 10,23 10,27 10,54 11,40
206201 Habillage chambranle porte d’entrée 130 U 10,95 10,99 11,28 12,21
206202 Habillage couvre-joint de porte int. 1 vantail 2 faces U 15,02 15,10 15,62 17,27
206203 Habillage couvre-joint de porte int. 2 vantaux, 2 faces U 16,72 16,81 17,40 19,25
MOULURES
Habillage en bois exotique 1 face pour porte 1 vantail.
207204 Moulure d’habillage en bois exotique larg 50 mm 1 face pour porte 1 vantail U 39,33 39,39 39,78 41,01
207205 Moulure d’habillage en bois exotique larg 60 mm 1 face pour porte 1 vantail U 48,90 48,96 49,35 50,58
Habillage en chêne 1 face pour porte 1 vantail
207706 Moulure d’habillage en chêne larg 50 mm 1 face pour porte 1 vantail U 46,32 46,38 46,77 48,00
207707 Moulure d’habillage en chêne larg 60 mm 1 face pour porte 1 vantail U 58,65 58,71 59,10 60,33
BON DE COMMANDE
(cochez la case de votre choix)
■ Je désire m’abonner pour UN AN
à FAIRE FAIRE (4 n os ) et recevoir
la Cote de FAIRE FAIRE,
le tout pour .................... 47,00 € TTC
■ Je suis déjà abonné à FAIRE FAIRE,
je ne règle que ............ 25,00 € TTC
■ Je ne souhaite que la Cote de
FAIRE FAIRE ................. 40,50 € TTC
Franco de port
Ci-joint mon règlement à l’ordre
de FAIRE FAIRE par chèque bancaire
ou postal de : .........., ....... €
Date :
Signature :
La Cote de FAIRE FAIRE (plus de 1 000 prix pour les particuliers)
FF 39
Nom ................................................................................
Prénom ............................................................................
Adresse ............................................................................
......................................................................................
......................................................................................
Code postal.......................................................................
Ville ................................................................................
Hiver 2005/2006 faire
faire
FAIRE FAIRE
26/28, rue de la Providence • 75013 PARIS
Pour tous renseignements, joignez le service abonnement ouvert
du mardi au vendredi de 9 h 30 à 17 h 00
Frédérique Garbez : 01 45 89 22 22
Numéro 39
93
Comment
ça marche
Comment
ça s’entretient
Fiche matériaux
Vos droits Réseaux
La cote

FAIRE FAIRE ET VOUS
94
S’informer
Maisons d’en France
Maisons Patrick Barbier
Ces nouvelles exigences
permettent de vous
rassurer quand vous
vous lancez dans la
grande aventure de la
construction de votre maison
individuelle. Depuis le
mois d’avril dernier, les dispositions
encadrant les relations
constructeur/client
sont les suivantes :
• Avant la signature du
contrat, vous devez disposer
d’informations précises
sur la société, le contrat de
construction, les garanties
et assurances ainsi que sur
la certification NF Maison
Individuelle. Par ailleurs,
vous devez être conviés à
une visite de reconnaissance
du terrain et connaître le
projet lui-même (plan et
notice descriptive, travaux
compris et non compris,
frais annexes…).
Maîtrise de la qualité
• Lorsque toutes les conditions
suspensives sont réalisées,
vous devez être invités
à une réunion afin
d’aborder les points ci-dessous
:
- présentation de la personne
en charge du chantier ;
mise au point du projet ;
- établissement des règles
de fonctionnement (avancement
du chantier, réponse
à toutes les questions
techniques) ;
- l’accès du chantier et le
planning des visites ;
- si le maître d’ouvrage en
fait la demande, le constructeur
doit garantir la visite
d’état d’avancement du
chantier à chaque appel de
fonds correspondant ;
- rappel des démarches administratives
que le maître
d’ouvrage doit engager (accès,
réseaux…).
Hiver 2005/2006 faire
faire
La certification
Pour établir une relation de confiance justifiée tout au long
du processus de construction d’une maison individuelle, les
constructeurs NF ont décidé de mieux communiquer avec
leurs clients, de mieux les accompagner et de les impliquer
davantage en qualité de Maître d’ouvrage dans la prestation
d’ensemble grâce à une profonde évolution du référentiel.
• À réception du chantier,
un PV est dressé et un dossier
de réception est remis
au propriétaire. Il comprend
les plans à jour, la liste
exhaustive des intervenants,
un guide d’entretien
et d’usage de la maison, une
note sur le SAV garanti et
une attestation NF dédiée.
Pour parachever le proces-
Numéro 39
sus, chaque constructeur
doit mettre en place un système
d’évaluation de satisfaction
client dans les six
mois suivants la réception.
L’analyse et l’exploitation
des résultats issus de ces enquêtes
participent à l’amélioration
de la qualité du
service client. Ces rapports
sont audités par Cequami.
ENCORE PLUS LOIN…
Avec quelque 110 constructeurs, NF Maison Individuelle représente
environ 10 % des acteurs proposant des contrats de construction et
près de 19 % du marché de ces mêmes maisons. Cette norme regroupe
une production annuelle de 16 500 maisons, pour un total de
40 000 depuis son lancement en 2000. Ces chiffres démontrent que
le Bâtiment est un secteur important du développement durable. Dans
le cadre de la convention Afnor Certification/Association HQE®,
Cequami a souhaité associer la démarche HQE au processus de conception,
de réalisation et d’utilisation d’une maison. Un projet a donc été
engagé avec l’ensemble des acteurs portant sur la rédaction d’un référentiel
NF Maison Individuelle Démarche HQE®.
Pour plus de renseignements : www.constructeurs.fr ou
www.marque-nf.com

Show-room détente
Actualité Salons
Situé en plein cœur de Paris, la salle
d’exposition Grandform se veut le véritable
temple du bien-être sur plus
de 200 m 2 . Sur deux niveaux, vous découvrirez
pas moins de 20 modèles
de baignoires, 5 concepts baignoiredouche
et 4 cabines hydro-hammam.
Vous serez renseignés par une équipe
qui maîtrise parfaitement la technique
des différents systèmes proposés.
Mais cette adresse prouve ce qu’elle
annonce en vous invitant, sur rendezvous,
à une séance d’essai des solutions
Grandform en cabine individuelle.
Pendant 1 h 30 environ, vous
pourrez tester en grandeur nature, les
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hydro. Un moment unique à vivre seul ou à partager à deux.
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Piscines hors-sol, un acteur majeur
La division Piscine
de Zodiac vient de
lancer Aquasphere,
sa nouvelle marque
internationale sur
le marché de la piscine
hors-sol. Cette marque se substitue à Sevylor pour la commercialisation
de piscines et d’accessoires qui seront distribués par les négociants de matériaux,
les GSB et les jardineries. Ces produits utilisent des matériaux aux
qualités éprouvées et profitent d’évolutions technologiques dernier cri : soudures
HF, assemblages brevetés, tissus exclusifs. La gamme couvre la majorité
des besoins du marché : piscines à structure auto-portante, à structure
tout acier (ou mixte acier-résine) et piscines bois.
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Tout pour chiffrer les travaux dans la Maison
Véritable révélateur de tendances,
Idéo Bain est une manifestation
qui crée l’envie en
déclinant les plaisirs du bain
sous toutes ses formes.
Fédérateur des plus grandes
marques du secteur, ce salon
présentera, bien sûr, les
dernières nouveautés produits
(baignoires balnéo en
forme de spa, douche “pluie
tropicale”, rangements astucieux,
robinetterie aux formes
épurées, jeux de miroirs
et de lumière, radiateurs
multifonction…) mais également
“ModesDeBains”, un
podium de 40 mises en scène
réalisées par les expo-
… ET VOUS
IDÉO BAIN
Ouverture au grand public du 20 au 22 janvier 2006
Paris Expo – Porte de Versailles, Hall 1
sants et leurs designers.
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des Matériaux mettra en lumière
les ultimes créations de
revêtements de sols et de
murs : marbres, carrelages,
mosaïques, parquets et papiers
peints.
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Sur 15 000 m2 , vous serez accueillis, pour cette première
édition, dans un environnement de spécialistes du conseil :
architectes d’intérieur, concepteurs de cuisines et de salles
de bains, décorateurs, professionnels du relooking.
S’informer, piocher des idées, accompagner un projet, définir
les priorités et se constituer un carnet d’adresses de
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S’informer
Catalogues • Guides
Des plans pour donner envie
“Plans et perspectives
- plain-pied & étage”
de Henri Renaud présente
différentes configurations
de maisons
individuelles de plainpied,
à combles aménagés
partiellement ou totalement
et avec étage.
Il vous aide à élaborer
des plans comportant
la distribution intérieure
de l’habitation.
Il permet également
de concrétiser l’aspect
architectural afin de
déterminer la meilleure
implantation,
l’agencement des baies suivant la configuration du terrain,
les formes et les volumes de la future toiture.
Les projets présentés traduisent des cas réels de conception
de maisons conformes aux contraintes architecturales
des régions de France. Quelques exemples :
maison à combles aménagés type 6 avec garage double,
maison à toiture faible pente de plain-pied, pavillons
implantés en “L” ou en “V”, pavillons à 3 et 4
chambres (régions Sud-Loire et Nord-Loire).
Collection “Construire sa maison” - 238 pages -
26 €. Éditions Eyrolles (tél. 01 44 41 46 05 -
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Pour être “au courant”
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Fedullo, le “Grand livre de l’Électricité” se pose
en encyclopédie pratique et exhaustive
pour tout savoir sur les travaux électriques
dans la plus totale sécurité. Outre les notions
de base pour l’installation ou la rénovation
des circuits électriques, cet ouvrage propose
des solutions innovantes pour centraliser
les commandes d’éclairage, de chauffage,
d’électroménager ou de sécurité pour assurer
la gestion de l’installation à distance par
téléphone ou Internet. Les auteurs abordent
également les solutions alternatives
comme les énergies éolienne et solaire.
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de produits allant de la classique céramique sanitaire aux meubles et accessoires,
sans oublier les baignoires inédites et autres appareils de bien-être.
Les nombreux designers célèbres ont exprimé leurs talents au travers de treize
séries spécifiques qui renouvellent le genre. Ainsi, tout est désormais possible, qu’il
s’agisse d’une salle de bains couloir ou d’un temple du spa, ou de surfaces allant
de 5 à 25 m 2 , voire plus. Côté produits,
rien n’a été oublié puisque l’on
peut découvrir des vasques
à encastrer gain de place,
des lavabos d’angle, des
meubles nomades ou des
baignoires confortables
équipées des derniers systèmes
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au 0 820 820 414 ou
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Davantage qu’un simple catalogue
Jamais égalé, le “Guide de la fenêtre” de Tryba vient de faire peau neuve pour devenir
un véritable guide de choix à conserver. Tel un magazine de décoration, il met
en scène toutes les ouvertures et fermetures du fabricant et apporte toutes les informations
nécessaires pour vous faire une idée précise de ces menuiseries qui sauront
allier esthétique, isolation et sécurité.
Sont représentés les fenêtres et
portes-fenêtres, les volets, les portes
d’entrée et les services.
À noter qu’en fin de guide, Tryba
laisse la place à quelques-uns de
ses partenaires pour présenter leurs
produits.
Disponible gracieusement auprès
des 194 Espaces Conseils du réseau
via le site Internet www.tryba.com
ou le N° Azur 0 810 199 199
“Secrets d’atelier”
Aperçues jadis dans nos livres d’Histoire, puis
aux sols, aux murs, aux plafonds des églises, des
entrées d’immeubles ou des grands magasins, les
mosaïques nous semblent tout à la fois familières
et relever de l’Art. Dans ce livre, signé
Verdiano Marzi et Fabienne Gambrelle, nous
sommes invités à créer en jouant avec la lumière,
les couleurs, les formes, les matières et les
contrastes. Les auteurs nous transmettent leurs
secrets avec passion et générosité en présentant
les outils et les matériaux, la préparation du travail
et les différentes méthodes de pose.
120 pages (180 photos couleur) - 20 € - Éditions
Solar (tél. 01 44 16 06 45, www.solar.tm.fr)

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Guides d’achat
N°29 • Poignées et boutons de porte
• 15 sols pour terrasses
N°30 • 8 poêles à bois
• 10 éviers en inox
N°31 • 10 parois de douche
• Tuiles terre cuite, tuiles béton
N°32 • 10 escaliers d’intérieur
• 10 receveurs de douches en XXL
N°33 • 10 stores d’intérieur
• 10 robinets bain-douche
N°34 • 10 éviers en matériaux de synthèse
• Prises et interrupteur
N°35 • L’eau pure au robinet de la cuisine
• 10 blocs WC
N°36 • 10 piscines hors sol
• 10 serrures de sécurité
N°37 • 10 cabines d’hydromassage
• 10 éclairages extérieurs
N°38 • 10 portes de placard
• 10 chauffages d’appoint
Faire ou faire faire
N°29 • La climatisation
• Les menuiseries bois/alu
• De l’énergie en réserve
• Le traitement de l’humidité
• Les panneaux-supports couverture
• Les sols de salles de bains
• Les nouvelles serrures
N°30 • Confort élect. à fluide caloporteur
• Un sauna chez soi
• Fenêtres à ouvrants cachés
• Fenêtres de toit
•Isolation thermique et phonique
N°31 • Les textiles muraux
• Les vitrages intelligents
• Les portes de garage
• Piloter son chauffage
N°32 • Faites entrer le “Bus” chez vous
• Des radiateurs côté déco
• Parquet ou revêtements en bois
• L’assainissement en version
compacte
N°33 • Véranda, le bien-être
• La maison, les pieds au sec
• La salle de bains avec le verre
• Micro-accumulation gaz
N°34 • L’arrosage en toute liberté
• Les bardages
• Portes intérieures
• Les chaudières à ventouse
N°35 • Les blocs-baies
• Les ardoises, prestige de la toiture
• La lave émaillée se fait déco
• La géothermie, 75% d’économie
BON DE COMMANDE
Faites-moi parvenir par retour
Ci-joint mon règlement par chèque bancaire ou postal
N°36 • Avec le PVC, laissez vos sols
s’exprimer
• Combles perdus ? Pas pour toujours
• Le bois dans le jardin
• Le chauffage électrique,
un avenir rayonnant
N°37 • Couleurs & matières (peinture)
• Se protéger du soleil
• Isolants de nouvelle génération
• Les Systèmes Solaires Combinés
N°38 • Traitement de charpente
• Structures et façade en brique
• Cloisons séparatives belles, légères
• Les automatismes
L’Encyclo + la Cote
N°29 Comment ça marche ?
• Les coulissants à galandage
Comment ça s’entretient ?
• La climatisation
N°30 Comment ça marche ?
• L’aspiration centralisée
Comment ça s’entretient ?
• Les brûleurs de chaudière
N°31 Comment ça marche ?
• Les WC broyeurs
Comment ça s’entretient ?
• Les peintures décoratives
N°32 Comment ça marche ?
• Les pompes de relevage
Comment ça s’entretient ?
• Les sols en terre cuite
N°33 Comment ça marche ?
• Les panneaux solaires
Comment ça s’entretient ?
• Une fosse septique
N°34 Comment ça marche ?
• Les escaliers escamotables
Comment ça s’entretient ?
• Un adoucisseur d’eau
N°35 Comment ça marche ?
• Les groupes électrogènes
Comment ça s’entretient ?
• La moquette
N°36 Comment ça marche ?
• Les split-systèmes
Comment ça s’entretient ?
• Les fenêtres en bois
N°37 Comment ça marche ?
• Le traitement de l’eau de piscine
Comment ça s’entretient ?
• Les couvertures
N°38 Comment ça marche ?
• La robinetterie électronique
Comment ça s’entretient ?
• Les brûleurs fioul et gaz
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■ le N o 33 ..... à 3 € ■ le N o 38 ..... à 3 €
■ le N o 30H à 3 € (spécial Maisons de campagne)
+ Frais de port (étranger, nous consulter) :
pour 1 exemplaire............................ 2,8 €
pour 2 exemplaires.......................... 3,5 €
de 3 à 5 exemplaires....................... 4,6 €
de 6 à 7 exemplaires....................... 5,5 €
8 exemplaires et + ......................... 7,2 €
Total de ma commande
Hiver 2005/2006
faire
faire
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Profession ........................................................ Tél. .....................................................................
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Code postal ..................................... Ville ......................................................................................
Numéro 39
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Vous voulez faire plaisir ? Faites un cadeau utile !
“FAIRE FAIRE”
chez vos proches pendant UN AN
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“FAIRE FAIRE”
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au prix de 17 € au lieu de 22,€ (prix de vente au numéro)
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OUI, je souhaite profiter de cette offre et recevoir
“FAIRE FAIRE” pendant UN AN (4 n os )
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avec votre règlement de 17 €
à l’ordre de FAIRE FAIRE
Ils recevront le 1 er numéro avec une lettre
personnalisée leur faisant part de votre cadeau
au prix de 17 € au lieu de 22 € (prix de vente au numéro)
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En application de l’article 27 de la Loi du 06/01/78, les informations ci-dessus
donnent lieu au droit d’accès et de rectification auprès de FAIRE FAIRE.
Vous pouvez vous opposer à la cession de vos nom et adresse.
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26/28, rue de la Providence • 75013 PARIS
Pour tous renseignements, joignez le service abonnement ouvert
du mardi au vendredi de 9 h 30 à 17 h 00
Frédérique Garbez : 01 45 89 22 22
97
FF 39

Le carnet d’adresses de la rédaction
PÊLE-MÊLE
Pages 12/13
• Cheminées de Chazelles
tél. 05 45 23 50 50
• Focus
tél. 04 67 55 01 93
• Fondis
tél. 03 89 37 75 00
• Gilles Heissat
tél. 02 99 83 96 72
• JC Bordelet
tél. 04 67 02 74 74
• Richard Le Droff
28700 Auneau ou
www.richard-le-droff.com
• Scan
tél. 03 81 95 44 78
• Tulikivi
tél. 01 40 21 25 65
Page 14
• France Systèmes
tél. 04 76 06 19 19
• Nicoll
tél. 02 41 63 73 83
www.nicoll.fr
• Poujoulat
tél. 05 49 01 40 40
www.poujoulat.fr
• Somfy
tél. 0 810 055 055
www.somfy.com
• Technal
tél. 0 800 06 07 31
www.technal.fr
• VM Zinc
Tél. 01 49 72 42 42
www.vmzinc.fr
Pages 16/17
• Art &Fenêtres
N° Azur 0810 28 28 28
www.artetfenetres.com
• Euradif
tél. 03 28 49 77 00
www.euradif.fr
• Hoppe
tél. 03 89 31 11 00
www.hoppe.com
• Hormann France
tél. 01 34 53 42 20
www.hormann.fr
• Meuse Menuiserie
tél. 03 29897575
• Privé
tél. 03 26 68 66 66
www. stylonov.com
• Schüco
tél. 01 34 84 22 00
www.schuco.fr
98
• Tile of Spain
www.spainyiles.info
• Tryba
N° Azur 0 810 199 199
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Page 18
• Acova
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• Airwell
tél. 01 39 44 78 00
• France Géothermie
N° Vert 0 800 884 237
www.Francegéothermie.com
• Franco Belge
tél. 03 28 43 43 43
• Thermor
N° Azur 0 810 0 810 45
www.thermor.fr
• Zaegel-Held
tél. 03 88 49 97 29
www.zaegel-held.com
Page 20
• Auer
tél. 01 53 06 28 00
www.auer.fr
• Brötje
www.brotjechauffage.com
• Fondis
www.fondis.com
• Kalirel
tél. 03 85 205 999
www.kalirel.com
• Sauter
N° Azur 0 810 234 567
www.confort-sauter.com
• Viessmann
tél. 03 87 29 17 00
www.viessmann.fr
Page 22
• Contempora
Show-room
tél. 01 55 09 31 80
www.contempora.fr
• Duravit
tél. 0 820 820 414
www.duravit.com
• Grohe
tél. 01 46 62 50 00
www.grohe.fr
• Les Marbriers
Façonniers
tél. 0 825 12 99
+ n° du dpt recherché
(0,15 € la min.)
www.marbriers-faconniers.com
• Selles
tél. 01 60 71 64 64
Page 24
• Commodore/ITD
tél. 03 44 54 05 01
www.broyeurscommo
dore.com
• Desvres
tél. 03 27 69 14 62
www.desvres.com
• Diagral
N° Vert 0 800 336 280
www.diagral.fr
• Ebac
www.ebac.com
• Egger
tél. 02 47 70 12 50
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10 MEUBLES SALLE DE BAINS
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tél. 01 45 08 83 57
• Ambiance Bain
tél. 04 75 44 49 86
• Arthur Bonnet
tél. 02 51 45 75 75
• Cedeo
Sce Consommateurs
tél. 01 41 83 40 00
www.cedeo.fr
• Décotec
tél. 01 53 36 15 75
• Delpha
tél. 04 50 65 53 20
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tél. 0820 820 414
• Lapeyre la maison…
tél. 01 48 33 84 61
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tél. 04 71 47 51 65
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tél. 03 84 52 71 11
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tél. 04 67 87 77 77
• Kömmerling
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• Lapeyre la maison…
ou 3615 Lapeyre ou
www.lapeyre.fr
• Pasquet
tél. 02 99 96 60 47
• Technal
tél. 0 800 060 731 ou
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LES SOLUTIONS
CONFORT (P.43)
• Aldès
tél. 04 78 77 15 15 ou
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• Autogyre
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tél. 02 40 83 25 01 ou
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tél. 03 21 50 28 29 ou
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• S & P Unelvent
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• Ubbink
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• Diagral
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tél. 03 88 49 53 17
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tél. 04 76 45 33 20
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• Bleu Nature
tél. 03 20 11 25 28
• Brilliant
Sce. Consommateurs
tél. 04 74 65 71 60
• Céline Wright
56, rue St-Louis en l’Ile
75004 Paris
tél. 01 42 87 55 08
• Delta Light
tél. 00 32 51 27 26 27 ou
www.deltalight.com
• Dix Heures Dix
tél. 02 40 99 85 11 ou
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• Épi Luminaires
tél. 01 43 46 11 36
• Euradif
tél. 03 28 49 77 00
AMÉNAGEMENT (P.61)
• BPB Placo
tél. 01 46 25 46 25
• Isover
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• Knauf
tél. 03 89 72 11 23
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tél. 02 35 05 90 90
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des Fabricants de laines
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