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Mieux ventiler… pour ne pas manquer d’air !<br />
Une hotte décorative sans moteur,<br />
ou un caisson regroupant filtres,<br />
commandes et éclairage, peuvent<br />
être raccordés à un extracteur<br />
placé dans une pièce voisine,<br />
dans les combles, sur une façade<br />
ou encore, en toiture. D’où des<br />
nuisances sonores extrêmement<br />
réduites. Naturellement, ce type<br />
d’installation ne peut fonctionner<br />
en recyclage.<br />
LA VMC : PRINCIPE ET ÉVOLUTIONS<br />
• À simple flux, la ventilation mécanique contrôlée<br />
(VMC) fonctionne en permanence et à basse<br />
vitesse, grâce à des entrées d’air prévues dans les<br />
pièces de repos (séjour et chambres). L’air circule<br />
ensuite à travers tout le logement (sous les<br />
portes détalonnées) jusqu’aux pièces techniques<br />
(cuisine, salles de bains, WC, buanderie…), d’où<br />
il est extrait par des gaines aboutissant au groupe<br />
de ventilation installé dans les combles. Le plus<br />
souvent suspendu aux chevrons ou<br />
pannes de la charpente<br />
(afin de ne pas<br />
transmettre<br />
ses vibrations<br />
au<br />
plancher),<br />
ce groupe se<br />
compose d’un<br />
caisson en plas-<br />
Doc. Vortice<br />
44<br />
Doc. Neff<br />
Hiver 2005/2006 <strong>faire</strong><br />
<strong>faire</strong><br />
effet une approche “pièce par<br />
pièce” qui convient bien à la rénovation,<br />
en renfort de la ventilation<br />
naturelle prévue à l’origine<br />
dans ces volumes. Par ailleurs,<br />
comme les VMC et VMR, la<br />
VMP fait intervenir les notions<br />
de débit et de renouvellements<br />
horaires (v. encadré).<br />
Dans une salle de bains<br />
Douches et bains occasionnent<br />
des dégagements de vapeur<br />
d’eau considérables. Si bien que<br />
malgré leur isolation, les parois<br />
de la pièce peuvent se couvrir<br />
de condensation… La solution<br />
passe alors par un extracteur<br />
installé au départ du conduit<br />
d’origine ou en traversée de paroi<br />
(débouchant sur la façade).<br />
Son fonctionnement est asservi<br />
à un hygrostat (intégré ou<br />
Cette entrée d’air hygroréglable convient à une fente<br />
double (de 172 x 12 mm). Uniquement disponible<br />
en blanc, elle peut se compléter d’une entretoise<br />
acoustique, pour un gain de 1 à 2 dB. Aldès EHA - EFA<br />
tique abritant une turbine centrifuge où se raccordent<br />
plusieurs gaines nécessaires au fonctionnement<br />
de l’installation : Ø 80 pour l’extraction<br />
depuis les WC et salle de bains, Ø 125 pour la cuisine.<br />
À ces gaines d’aspiration – qui peuvent être<br />
dédoublées pour <strong>faire</strong> face à des logements plus<br />
vastes (avec deux salles de bains et plusieurs WC)<br />
ou à une extension – s’ajoute une gaine destinée<br />
au refoulement (Ø 125 également) et aboutissant<br />
en toiture.<br />
• La turbine du groupe obéit généralement à un<br />
commutateur à deux vitesses : pour une marche<br />
normale ou intensive. Cette dernière répond à la<br />
nécessité d’extraire un excès de vapeur d’eau (dans<br />
la cuisine ou la salle de bains) mais simultanément,<br />
elle augmente aussi le débit d’air extrait de<br />
chacune des pièces… Ce qui n’est pas idéal en<br />
termes de confort, d’économies d’énergie (y compris<br />
en allure réduite en l’absence des occupants)<br />
Numéro 39<br />
non) afin de prendre en compte<br />
les variations d’humidité relative.<br />
Son seuil de déclenchement,<br />
généralement préréglé à<br />
65 % à 20° C , peut en principe<br />
être abaissé. De même, les<br />
modes “arrêt” ou “marche forcée”<br />
permettent de moduler le<br />
fonctionnement selon des exigences<br />
particulières.<br />
En pratique il arrive en effet<br />
que l’hygrostat soit placé un peu<br />
haut, surtout lorsqu’il est intégré<br />
à l’extracteur, lui-même<br />
monté près du plafond. Si bien<br />
qu’étant environné d’un air plus<br />
sec que l’air présent à hauteur<br />
d’homme, sa perception est<br />
faussée ; a fortiori dans une pièce<br />
un peu haute de plafond et<br />
lorsque le chauffage fonctionne.<br />
D’où l’intérêt de pouvoir abaisser<br />
le seuil de déclenchement,<br />
voire d’enclencher la marche<br />
forcée. Laquelle laisse aussi la<br />
possibilité d’évacuer rapidement<br />
les émanations de certains<br />
produits chimiques (solvants ou<br />
détergents) qui, dans un volume<br />
restreint, ont vite fait d’être incommodantes.<br />
En cuisine<br />
Ici, ce sont avant tout les odeurs<br />
– et accessoirement la vapeur<br />
d’eau – dégagées lors de la cuisson<br />
qui s’avèrent gênantes.<br />
Donc, pas de système à déclenchement<br />
automatique mais un<br />
appareil dont on peut doser la<br />
ou encore de commodité puisqu’il faut enclencher<br />
manuellement la marche intensive puis normale !<br />
D’où l’intérêt d’une VMC en version “hygro”. De type<br />
“hygro A”, elle dispose de bouches d’extraction<br />
hygroréglables et pour le type B, d’entrées d’air<br />
également hygroréglables. Dans les deux cas, les<br />
besoins réels des pièces sont donc pris en compte<br />
automatiquement, ainsi que leurs variations. Ce<br />
qui aboutit à une gestion plus personnalisée donc<br />
plus efficace du renouvellement d’air.<br />
• Pour autant, l’air chaud est toujours remplacé par<br />
de l’air froid… D’où l’idée de se servir d’une partie<br />
des calories de l’air extrait pour réchauffer l’air<br />
neuf ! C’est précisément ce que permet la VMC à<br />
double-flux. Grâce à elle, l’air est prélevé depuis un<br />
point unique (en toiture), filtré puis réchauffé dans<br />
un échangeur où il récupère une partie des calories<br />
de l’air expulsé, voire également celles provenant<br />
d’un puits enterré (ou de la fraîcheur en