faire - Réponses maison

Dans quantité de logements
anciens, la ventilation s’effectue
encore de façon naturelle,
principalement depuis
les cuisine et salle de bains.
À cela s’ajoute l’habitude d’ouvrir
les fenêtres des chambres
ou du séjour de temps à autre…
quand ce ne sont pas les menuiseries
elles-mêmes qui, par
défaut d’étanchéité, se chargent
de renouveler l’air ! Moyennant
quoi, ce type de logement
connaît peu de problèmes de
ventilation ou, tout au moins,
identifiés comme tels par les occupants.
Pourtant, hors saison
de chauffe et par temps humide,
il leur arrive d’éprouver un certain
inconfort et de remarquer,
après une douche,
un bain, lors d’une
cuisson à la vapeur, que les
murs des pièces humides se couvrent
de condensation… Autant
de phénomènes qui révèlent les
limites de la ventilation naturelle.
Mais beaucoup s’accomodent
de ces désagréments –
perçus à tort comme plus ou
moins inévitables – ou en atténuent
les effets au coup par
coup (chauffages d’appoint,
hotte…) tant que des désordres
plus sérieux n’apparaissent pas.
Ce fragile équilibre peut toutefois
être remis en question du
jour au lendemain lorsque les
vieilles menuiseries cèdent la
place à des produits isolants et
Hiver 2005/2006
faire
faire
étanches ; que l’on ouvre aussi
moins souvent ou moins longtemps
à cause du bruit, de la
pollution, etc.
Divers problèmes autrefois passagers,
peuvent alors s’installer :
odeurs de renfermé, sensation
d’inconfort. Et d’autres plus sérieux,
généralement liés à un
taux d’humidité relative excessif,
ne tardent pas non plus à apparaître
: moisissures, décollement
des revêtements muraux…
Tous indiquent que le renouvellement
d’air est perturbé ou
n’est plus assuré d’une façon satisfaisante.
Numéro 39
CONFORT
Les adresses P. 98
Mieux ventiler…
pour ne pas manquer d’air !
Obligatoirement intégrée
aux logements neufs depuis
une vingtaine d’années,
la ventilation répond
– dans l’ancien – à une
nécessité diversement
Une nécessité
mieux prise en
prise en compte…
compte aujourd’hui
lors du
Avec quelques constantes
remplacement
des menuiseries
cependant : l’empirisme
(par exemple,
en créant des
des méthodes et la volonté
entrées d’air dans
les habillages des
de ne pas sacrifier les
volets roulants),
mais beaucoup reste
calories chèrement acquises !
encore à faire…
L’approche :
locale et ponctuelle
Précisons d’emblée que dans
l’ancien, à moins de travaux
conséquents permettant de masquer
les gaines d’une VMC (v.
encadré), le renouvellement d’air
ne peut pas être traité de façon
globale. Il peut, en revanche,
être assuré à partir des pièces
humides, soit de façon permanente
grâce à la VMR, soit de
façon ponctuelle avec la VMP.
C’est semble-t-il cette dernière
qui laisse le plus de liberté, à la
fois dans le dimensionnement
du matériel, dans le choix de ses
implantation et mode de fonctionnement
: le plus souvent de
façon intermittente et intensive,
le temps d’éliminer humidité
excessive et odeurs indésirables.
La VMP privilégie en
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