faire - Réponses maison

puissance à volonté, notamment
pour le faire fonctionner au ralenti
et de façon prolongée au
cours d’un mijotage ou d’une
cuisson au four. Voire pendant
un certain temps à l’issue de cette
préparation afin que les
odeurs tenaces n’aient pas tendance
à “contaminer” le reste du
logement.
Rappelons au passage que sans
être tout à fait l’équivalent d’une
VMC, ce mode de fonctionnement
prolongé et au ralenti per-
séjour
chambre
salon
Ce caisson de VMC à simple flux
se distingue par son hygrostat intégré.
Réglable pour obtenir une HR
de 20 à 80 %, c’est lui qui choisit
le débit d’extraction en petite ou
grande vitesse : 135 ou 225 m 3 /h ;
pour une consommation électrique
moyenne inférieure à 24 W/h.
Autogyre Pavillon’air Hygrocomut
met d’atteindre un compromis
acceptable entre l’efficacité requise
(voir encadré) et la nuisance
sonore qui en découle. Et de
ce point de vue, aucune hotte
“design” (avec moteur intégré)
ne peut rivaliser avec une installation
à moteur séparé…
Il s’agit soit d’une hotte décorative,
soit d’un caisson qui regroupe
filtre, commandes et
éclairage et s’intègre dans un
aménagement personnalisé.
L’une comme l’autre est reliée
rejet d’air vicié
salle de bains
chambre
Avec ou sans turbine
aspirant l’air neuf
dans les combles,
la ventilation
de cet espace ne doit
pas être négligée…
Au faîtage, elle doit
ainsi être assurée
par un closoir ventilé,
éventuellement
souple comme
celui-ci. Dimos
prise air neuf
cuisine
WC
Doc. Camif
Hiver 2005/2006 faire
faire
Détalonner : retirer de 1 à 2 cm
en bas d’une porte de communication
afin de faciliter le passage de l’air,
soit en sortie pour qu’il transite vers
une autre pièce, soit à l’entrée pour
favoriser le renouvellement du volume
clos par la porte en question.
Humidité relative (HR) :
pourcentage d’eau contenu dans l’air.
Il est considéré comme confortable
(pour l’homme) entre 40 et 65 %
à une température de 21 à 26° C.
Cette sensation change en effet du
tout au tout lorsque la température
est plus chaude ou plus froide.
D’où le fait que les valeurs d’HR
s’expriment toujours par rapport à
une température donnée. En outre, la
saturation de l’air par l’eau intervient
d’autant plus vite que la température
ambiante est basse. D’où le nuage
de vapeur qui se matérialise quand
on sort de la douche, dans une salle
de bains un peu fraîche.
NRH : nombre de renouvellements
horaires du volume d’air contenu
dans une pièce.
Pertes de charge : tout ce qui fait
obstacle à l’écoulement d’un fluide et
contribue à réduire son débit (coude
à 90°, étranglement, aspérités importantes…).
Puits enterré : capteur géothermique
primitif qui, par une circulation
d’air permanente, tire parti de la température
du sol, à peu près constante
toute l’année (12 à 20° C). En hiver,
le système préchauffe l’air insufflé
été). L’air neuf est ensuite
envoyé vers les chambres
et le séjour, via un second
réseau de gaines (en principe
isolées).
• Certains systèmes – destinés
à améliorer la ventilation
naturelle de logements
anciens - poussent
cette logique encore plus
loin. Ils comportent une résistance
électrique qui, placée
dans l’habillage d’une
petite turbine, réchauffe
l’air aspiré. Dans le cas d’un
petit logement (studio ou
deux pièces), l’air est aspiré
en façade et insufflé directement
dans l’une des
Numéro 39
LES MOTS DES PROS
CONFORT
par la VMC (à la manière d’un puits
canadien) tandis qu’en été il sert à
rafraîchir l’habitation (comme un puits
provençal). Ce capteur est constitué
d’une conduite Ø 180 à 300 mm,
de 20 à 25 m de long enfouie entre
1,50 et 2,50 m de profondeur.
Ventilation naturelle : fonctionne
généralement par convection, à partir
d’une entrée située au ras du sol
et d’une sortie prévue en hauteur
(sur la même façade ou en toiture via
un conduit). Ce qui permet de créer
un flux d’air continu.
VMP : ventilation mécanique ponctuelle
(par opposition à la VMC).
Elle utilise des appareils qui se
déclenchent uniquement en fonction
des besoins, manuellement (hotte)
ou de façon automatique (aérateur,
extracteur).
VMR : ventilation mécanique répartie.
C’est un compromis entre la VMC
et la VMP puisque avec une VMR, l’air
est aspiré par des entrées aménagées
dans les murs ou menuiseries des
pièces de repos puis circule jusqu’aux
pièces humides. Il en est expulsé par
des extracteurs qui n’ont pas besoin
d’être très puissants car ils fonctionnent
en permanence et débouchent
directement à l’extérieur (sans
conduit). Le calcul de leur débit
prend non seulement en compte le
volume des pièces où ils sont installés
mais également une fraction de celui
des autres pièces car ils assurent
le renouvellement d’air de toute
l’habitation.
pièces : l’entrée ou à défaut, le séjour. Dans un logement
plus vaste, avec comble, l’air est filtré et
aspiré à l’intérieur de ce volume s’il est correctement
ventilé ou sinon, en toiture. L’air est ensuite
refoulé au point le plus haut : au plafond d’un
dégagement (palier ou couloir), via une gaine
unique ou dédoublée.
Un seul boîtier couvre un rayon de 10 m à partir du
diffuseur central et convient à des logements jusqu’à
200 m 2 (soit 450 m 3 ). Au-delà, il suffit d’ajouter
un second boîtier.
Rappelons que ce système intervient toujours en appoint
de la ventilation naturelle. Elle suppose des
entrées et sorties d’air de surface précise, à créer
si besoin est afin de faciliter l’expulsion de l’air vicié.
Il est par ailleurs compatible avec tout type de
chauffage ou extracteur (hotte par exemple), y compris
les cheminées à foyer ouvert dont il améliore
le tirage.
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