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Isolation acoustique en rénovation : plus simple que vous ne le pensez<br />
De faible épaisseur, le système<br />
Optima Sonic de Isover assure<br />
une performance acoustique de<br />
haut niveau, en plafond comme<br />
en mur. Adaptée à la rénovation,<br />
cette solution met en œuvre<br />
des panneaux spécifiques posés<br />
sur des profilés réglables.<br />
62<br />
Doc. Isover<br />
dial. L’acoustique ne supporte<br />
pas les erreurs de mise en<br />
œuvre, sources de ponts phoniques<br />
qui peuvent annihiler les<br />
performances des meilleurs<br />
traitements. Trop d’entreprises<br />
d’aménagement et de second<br />
œuvre maîtrisent mal ce domaine<br />
; il faut de ce fait privilégier<br />
des entités spécialisées, même<br />
si le devis peut paraître<br />
parfois plus élevé.<br />
Agressions extérieures :<br />
d’abord les vitrages<br />
Lorsqu’une construction est<br />
édifiée aux abords d’un site<br />
bruyant, mettre en œuvre des<br />
vitrages acoustiques reste prioritaire.<br />
Pourtant, cette mesure<br />
n’est pas suffisante en <strong>maison</strong><br />
individuelle, car elle implique<br />
de vivre toute l’année fenêtres<br />
fermées ; d’autres mesures complémentaires<br />
sont possibles :<br />
NIVEAUX DE BRUITS PAR PIÈCE<br />
Les logements construits entre 1970 et 1996 sont soumis<br />
à la réglementation acoustique de l'arrêté du 14 juin 1969.<br />
Cet arrêté fixe des valeurs de niveau sonore maximal pour les<br />
planchers, les cloisons séparatives et les équipements, mais ne<br />
précise aucune valeur en ce qui concerne les cloisons entre<br />
pièces ou les fenêtres. Après 1996, c’est la NRA (Nouvelle réglementation<br />
acoustique) qui s’applique. Tous les points sont<br />
durcis, mais toujours rien concernant l’isolement entre les pièces<br />
d’une <strong>maison</strong> ou d’un appartement.<br />
Les principales dispositions amenées par l’arrêté du 14 juin<br />
1969, qui concerne une majorité d’appartements ou de <strong>maison</strong>s<br />
existantes, sont les suivantes :<br />
Pour une émission sonore égale à 80 décibels si c’est un logement,<br />
à 85 dB si c’est un commerce – entre autres conditions<br />
relatives au spectre d’émission – le niveau sonore<br />
dans un logement donné ne doit pas dépasser :<br />
• 35 dB(A) dans les pièces principales ;<br />
• 38 dB(A) dans les cuisines, salles d’eau et cabinets d’aisance.<br />
L'isolation des planchers, y compris les revêtements<br />
de sols, doit être telle que le niveau de pression<br />
Doc. Isover<br />
acoustique du bruit perçu dans chaque pièce principale<br />
ne dépasse pas 70 dB(A).<br />
Dans les pièces principales d'un logement, le bruit engendré par un équipement<br />
quelconque du bâtiment ne doit pas dépasser :<br />
• 35 dB(A) en général ;<br />
• 30 dB(A) s’il s’agit d’un ascenseur, chaufferie, transformateur, surpresseur<br />
d’eau, vide-ordures et installation de ventilation mécanique contrôlée (VMC),<br />
bouches d’extraction comprises.<br />
Dans les cuisines, le bruit qui y est engendré :<br />
• par un équipement quelconque, ne doit pas dépasser 38 dB(A) ;<br />
• par une installation de VMC, ne doit pas dépasser 35 dB(A)<br />
Cette réglementation est ancienne et ne correspond plus aux exigences actuelles<br />
en matière de confort acoustique. De tels logements donnent d’ailleurs<br />
souvent à leurs acquéreurs l’impression de ne pas être conformes à la réglementation<br />
alors qu’ils le sont. Le respect des normes réglementaires n’est<br />
pas une garantie de confort qui, lui, reste lié à la sensibilité à l’environnement<br />
sonore de chacun.<br />
Hiver 2005/2006 <strong>faire</strong><br />
<strong>faire</strong><br />
- dans le cadre d’une rénovation<br />
lourde, il est parfois possible<br />
de “retourner” l’orientation<br />
de la <strong>maison</strong>, en disposant<br />
les pièces de service sur les façades<br />
bruyantes, et les pièces à<br />
vivre côté jardin. Cette situation<br />
est très fréquente dans les<br />
<strong>maison</strong>s anciennes, les pièces<br />
principales étant le plus souvent<br />
tournées à l’origine vers la rue ;<br />
- lorsqu’un agrandissement est<br />
programmé, tenter de l’implanter<br />
face à la zone la plus<br />
bruyante. Ces nouveaux espaces,<br />
utilisés si possible en<br />
pièces “utilitaires” (cuisine, salle<br />
d’eau, garage, buanderie…)<br />
se comportent en espaces “tampon”<br />
et atténuent les agressions<br />
sonores vis-à-vis des autres<br />
pièces de la <strong>maison</strong> ;<br />
- enfin, les remblais et les barrières<br />
végétales contribuent<br />
également à l’amélioration des<br />
Numéro 39<br />
ambiances sonores, sous réserve<br />
que l’espace disponible soit<br />
suffisant pour mettre en œuvre<br />
de tels ouvrages.<br />
Bruits aériens : privilégier<br />
des systèmes simples<br />
Au sein d’une habitation, les<br />
cloisons courantes n’apportent<br />
pas une isolation acoustique efficace.<br />
Il paraît pourtant logique<br />
de bénéficier d’un certain niveau<br />
d’isolation entre les pièces<br />
à vivre et les chambres.<br />
Un moyen simple d’amélioration<br />
consiste à donner de la<br />
masse à la cloison, en rajoutant<br />
par collage en surépaisseur une<br />
autre plaque de plâtre. Cette<br />
technique permet, sans pratiquement<br />
diminuer la surface<br />
habitable, de gagner 3 à 5 dB(A)<br />
d’isolement acoustique, ce qui<br />
revient à diminuer la transmission<br />
des bruits de 50 % !<br />
Les cloisons composées de deux<br />
plaques de plâtre entourant une<br />
structure alvéolaire en carton<br />
ne présentent pas de grandes<br />
qualités acoustiques. Elle sont<br />
pourtant utilisées pour la plupart<br />
des cloisons séparatives.<br />
Les isolants acoustiques minces<br />
représentent un bon compromis<br />
encombrement/performances<br />
acoustiques/prix.<br />
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