Télécharger le bulletin d'information - Institution de Lavigny

Bulletin d’information
Editorial
Le rapport annuel de l’Institution de Lavigny vient de
sortir. Après celui de 2010, nous avons décidé de
réintroduire cette tradition et de présenter chaque
année les principaux temps forts de l’année écoulée.
Ceci nous permet de présenter de manière vivante
les missions de l’Institution à nos partenaires et à
tous ceux qui nous soutiennent ou s’intéressent à
nos prestations.
Mais la responsabilité de l’équipe de direction consiste
surtout à préparer l’avenir. Après la revue de
direction qui a permis de revoir les objectifs que nous
nous étions fixés et de décider des suivants, nous
avons réuni l’ensemble des cadres pour travailler
ensemble des aspects de notre culture institutionnelle.
Les principaux projets ont aussi été détaillés à
l’ensemble de l’équipe d’encadrement. En fonction
de leur avancement, ces projets sont présentés tout
au long de l’année via notre site inernet et ce bulletin
d’information mensuel.
Sommaire
Portrait : Catherine Dudan,
Aimée Keusen et Rémy
Chatelain
Dossier : La Passerelle
Il s’est passé :
Camp des groupes
Mirasol et Romarin
La torrée
Sorties neige à Plein
Soleil
Clic-clac
Infos
Rédaction, illustrations et
mise en page
Amélie Buri
amelie.buri@ilavigny.ch
021 821 45 56
Amélie Buri : pourriez-vous nous
raconter ce qui vous a amené à
l’Institution de Lavigny ?
Aimée Keusen :
J’ai travaillé durant trente ans dans
la restauration. Arrivée à l’âge de
cinquante ans, je commençais à
Mai 2012
Le bulletin du mois d’avril évoquait l’agrandissement
du bâtiment principal du site de Lavigny dont la mise
au concours publique a maintenant été publiée.
Sur la parcelle de Lavigny encore, le plan de réaménagement
de la zone des anciennes fermes et granges,
qui fait le lien entre le village et l’Institution, est
pratiquement prêt. Nous serons bientôt en mesure
de présenter un avant-projet pour des bâtiments qui
accueilleront de nouveaux studios pour les résidents
de l’Institution qui habitent encore dans les anciens
pavillons. Nous voulons aussi proposer des logements
pour des collaborateurs ou des tiers. Enfin,
les emplacements pour les futurs internats et semiinternats
de La Passerelle ont aussi été délimités. Un
prochain numéro vous donnera plus d’informations
concernant ces différents projets.
Thierry Siegrist
Directeur général
Catherine Dudan, Aimée
Keusen et Rémy Chatelain:
trois futurs-retraités de la Passerelle
A eux trois, ils totalisent 58 années de fidélité au Département psychopédagogique
de l’Institution de Lavigny! Ils prendront leur retraite cet
été : le bulletin d’information est allé à leur rencontre et vous invite à
découvrir leurs parcours, leurs expériences et à travers leurs regards,
les différentes missions de La Passerelle, hier et aujourd’hui...
trouver ce travail pénible, et j’ai eu
envie de changer. Il se trouve que
j’en ai parlé à l’une de mes voisines
à St-Prex, Deborah Galmiche (directrice
de la Passerelle). Elle m’a
répondu qu’à Lavigny, on cherchait
quelqu’un pour le semi-internat de

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la Plage : c’était un travail à temps
partiel, qui consistait à accueillir les
élèves de l’école pour le repas de
midi, puis après l’école pour des
devoirs surveillés et des loisirs. Deborah
m’a dit « Viens voir, passe
une journée à la Plage, voir si ça
te plaît, sans aucune obligation ! »
Je suis donc venue y passer une
journée… et douze ans plus tard,
j’y suis toujours !
Rémy Chatelain :
Mon « histoire » avec l’Institution
remonte à loin… En 1961 (j’avais
alors 9 ans), mon père a été engagé
comme jardinier à l’Institution
de Lavigny. Je me souviens encore
de notre arrivée, toute la famille -
nous étions sept enfants - sur un
grand char, avec toutes nos affaires.
Notre logement de fonction
se trouvait dans l’ancienne ferme.
C’est ainsi que j’ai passé mon enfance
à l’Institution, côtoyant ceux
qu’on appelait à l’époque « les malades
», qui travaillaient au potager
avec mon papa. Pour l’anecdote,
le jardin, qui fournissait à l’époque
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des légumes pour la cuisine de
l’Institution, se trouvait exactement
sur l’emplacement actuel de
l’école…
A 20 ans, après avoir fait mon école
normale, j’ai quitté la maison. J’ai
travaillé une année à Lausanne,
mais après avoir grandi à la campagne,
vivre en ville ne me convenait
pas. J’ai postulé pour une
place d’instituteur à la Vallée de
Joux. J’y suis resté huit ans, puis
nous sommes redescendus en
plaine… pour nous installer dans
le village de Lavigny. J’ai trouvé un
poste à Morges, où je suis resté dix
ans.
Après 20 ans en tant qu’instituteur,
j’ai fait le point, je voulais changer,
et l’enseignement spécialisé m’intéressait.
Déjà dans l’enseignement
public, j’avais travaillé avec
des classes dites de « développement»,
en effectif réduit, avec des
enfants demandant un encadrement
différent des autres. J’ai été
engagé dans une classe dépendant
de la Fondation de Verdeil,
à Aigle, où j’ai travaillé durant huit
ans, et où j’ai pu me former. Puis,
mon fils adolescent a eu besoin
que je me fasse plus présent dans
la famille, et j’ai souhaité me rapprocher
de la maison. J’ai été engagé
à l’Institution de Lavigny, pour
ce que j’appelle le « dernier cycle»
de ma vie professionnelle… Et je
me suis retrouvé à travailler sur le
même emplacement où mon père
faisait pousser des choux 40 ans
plus tôt : la boucle était bouclée…
Catherine Dudan :
Intéressée par le monde du handicap
et des enfants, je me suis
engagée comme stagiaire durant
deux ans à l’Espérance à Etoy :
je travaillais avec des enfants trisomiques
et autistes, qui avaient
entre 2 et 10 ans, et ça a été le
coup de foudre, j’ai adoré ! Je me
suis formée à l’EESP (à l’époque
l’Ecole Pahud). Durant ma formation,
j’ai continué à travailler à
l’Espérance, et j’ai fait plusieurs
stages, dont un… au pavillon 4,
l’internat de la Passerelle à Lavigny,
qui deviendra la Licorne!

Au bout de quelques années à
Etoy, de nouvelles théories éducatives
ont surgi, impliquant de
grands changements dans la manière
d’accompagner les enfants.
Peu convaincue de la pertinence
de ces nouveaux courants, j’ai pris
la décision de démissionner, sans
avoir d’idée de la suite, et c’est par
hasard, en allant acheter des croissants
un matin, que j’ai rencontré
un ex-collègue, que j’avais côtoyé
durant mon stage. Un poste
d’éducatrice était vacant, donc j’ai
postulé et commencé cette nouvelle
aventure... C’était il y a trentecinq
ans…
AB : pourriez-vous nous dire
quelques mots sur votre expérience
à la Passerelle ?
Aimée :
C’est un travail qui m’a beaucoup
apporté. La restauration, c’était
beaucoup dans le rendement : ici,
on est dans autre chose, j’en retire
une grande satisfaction personnelle.
On reçoit beaucoup de récompenses
avec les enfants. Certains,
que j’ai connus tout petits,
me reconnaissent dans la rue ou
au magasin, et viennent me saluer.
Je ne les reconnais pas toujours !
Et j’aimerais dire surtout que j’ai
eu énormément de plaisir à travailler
avec mon collègue Pavlos
(responsable internat et semi-internat):
en douze ans, on ne s’est pas
engueulé une seule fois, on s’est
toujours très bien entendu, il m’a
donné des responsabilités, m’a
soutenue…
Rémy :
Pour moi, le bilan de mon passage
à Lavigny est très positif. J’ai notamment
eu beaucoup de plaisir à
travailler en binôme : à La Passerelle,
la responsabilité des classes
se répartit toujours entre deux
enseignants et/ou éducateurs.
Ça n’est pas toujours été facile,
mais pour moi, dans l’ensemble,
ça s’est très bien passé, et c’est
une grande richesse. J’ai aussi pu
apprécier qu’on nous donne une
grande autonomie, et une grande
liberté dans la manière de gérer
nos classes, autant sur le site de
Lavigny, où je travaillais les première
années, qu’à la préformation
de Rolle où je suis aujourd’hui.
Catherine :
Depuis que je travaille à l’internat, le
pavillon a changé trois fois de nom:
au début, c’était le pavillon 4, puis
le pavillon Rubis, et ensuite la Licorne...
Et la population d’enfants
que nous accueillons a beaucoup
changé ! Il y a eu des périodes
où nous n’avions que des enfants
lourdement épileptiques, d’autres
moments où nous accueillions surtout
des enfants avec des troubles
du comportement, difficiles à gérer,
qui démontaient tout et étaient
agressifs. Durant des années, nous
étions un internat pour des enfants
issus d’autres écoles de toute la
Suisse romande, et qui pour diverses
raisons ne pouvaient pas
rester dans leurs familles. A cette
époque, l’internat tournait à plein
régime, y compris le week-end et
durant les vacances. Aujourd’hui,
nous sommes un internat de semaine
: les enfants rentrent chez
eux le week-end.
AB : vous êtes au seuil de la
retraite : comment envisagezvous
cette étape ?
Aimée : Je ne veux
pas d’une coupure trop
brusque, j’aime trop cet
endroit. Je vais donc
continuer occasionnellement
à venir faire des remplacements,
quand c’est
nécessaire…
Rémy :
Accompagner des élèves
en difficulté m’a toujours
intéressé : pour nous,
enseignants spécialisés,
c’est un riche outil d’apprentissages,
on ne répète
pas un programme,
comme dans l’enseignement
public : on doit sans
cesse réinventer des solutions,
c’est très moti-
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vant. Je vais continuer d’avoir des
activités avec des enfants dans le
cadre de l’expression ludocréative.
En effet, j’organise dans le cadre
d’une association, des animations
socio-culturelles ludocréatives lors
de festivités ou de fêtes associatives.
Mais je souhaite aussi faire
autre chose : j’ai une ferme, des
chevaux, un jardin, qui vont bien
m’occuper. Et je suis aussi très
intéressé par les soins, le shiatsu,
le travail des énergies, notamment
sur les animaux : c’est quelque
chose que je pratique déjà, mais je
souhaiterais me former.
Catherine :
Je ne quitte pas mon travail de
gaité de cœur : ce que j’ai vécu
ici à La Licorne avec les enfants
a toujours été ma richesse, mon «
sel de vie ». Je ne me voyais pas
rester si longtemps, mais chaque
enfant rencontré, et le bout de chemin
qu’on pouvait faire ensemble,
m’incitait à rester encore un peu
plus… encore un peu…
Le mot de
Deborah
Galmiche,
directrice de
La Passerelle
Amélie Buri
Au nom des élèves, de leur famille et
des collaborateurs de La Passerelle,
j’aimerais remercier Catherine, Aimée
et Remy pour leur engagement remarquable
au service de notre mission
auprès des enfants et leur famille.
Nous leur souhaitons de profiter
pleinement du temps de leur retraite.
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L’école
Sur le site de Lavigny, dans un cadre paisible
et verdoyant, l’école de la Passerelle
accueille des élèves nécessitant un
accompagnement et un enseignement
spécialisés.
Accompagnés par des enseignants spécialisés
et des éducateurs, les enfants en
difficulté de développement et d’apprentissage
y trouvent un cadre rassurant, leur
permettant de suivre un projet scolaire individualisé,
avec des objectifs adaptés.
Aujourd’hui, les 4 classes du site de Lavigny
accueillent 45 élèves, accompagnés par 9
enseignants, éducateurs et stagiaires.
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La Passerelle
Pour la majorité du public, “La Passerelle”, c’est l’école spécialisée de l’Institution de Lavigny. La mission
du département psychopédagogique est pourtant bien plus vaste et ne se résume pas à l’enseignement.
Petit tour d’horizon...
Lavigny
Morges Rolle
Les centres de préformation
La Passerelle en compte deux, à
Morges et à Rolle. Ils accueillent
chacun quinze adolescents qui ont
terminé leur scolarité obligatoire, et
qui, avant d’entrer dans une formation
professionnelle, bénéficient d’un
temps d’exploration et d’expérimentation
du monde du travail.
Pour une durée variable, mais au
maximum jusqu’à leur majorité, les
jeunes sont accompagnés non seulement
dans leur projet professionnel,
mais aussi dans les choix nécessaires
à leur vie d’adulte. Ils peuvent ainsi
développer leur esprit critique, leur vie
sociale et culturelle, les guidant vers
une autonomie leur garantissant une
véritable « place » dans le monde.
Le programme est centré autour de
quatre axes :
• Renforcement scolaire
• Compétences sociales
• Accompagnement vers le monde
professionnel
• Ouverture à la culture, à la société
et au sport
L’internat
La Licorne, internat de semaine
accueille une dizaine d’enfants
et d’adolescents, qui sont scolarisés
à l’école de La Passerelle.
Chaque jour y est l’occasion
d’un apprentissage constant de
l’autonomie et d’un enrichissement
sur le plan personnel. Les
notions de partage, de respect
et d’amitié sont développées
au quotidien. Des activités ludiques,
sportives et culturelles
sont également proposées en
groupe ou individuellement.
Le semi-internat
Le semi-internat La Plage accueille
les enfants de l’école à
midi, après les heures d’école
et le mercredi après-midi pour
les devoirs et des temps de
loisirs. Le semi-internat offre
une ouverture sur le monde
par le biais d’activités et de
projets divers et propose un
encadrement éducatif permettant
à l’enfant de faire le
lien entre la vie scolaire, les
temps de loisirs et la vie de
famille.
St-Prex Morges
Les classes
décentralisées
En complément aux classes situées sur le site de Lavigny,
l’Institution compte deux classes décentralisées, en ville de
Morges et dans le vieux bourg de St-Prex.
Elles y accueillent chacune une dizaine d’adolescents en fin
de scolarité obligatoire et ont comme objectif de faciliter le
passage entre l’enfance et l’adolescence, entre l’école et la
vie préprofessionnelle, entre la dépendance et l’autonomie.
Cet accompagnement favorise l’acquisition de compétences
scolaires, sociales et relationnelles, et participe à faire éclore
les potentialités de chacun.
Les équipes enseignantes y réalisent notamment un grand
travail d’orientation professionnelle en partenariat avec les
jeunes, leurs familles, le Service de l’Enseignement spécialisé
et de l’Appui à la Formation (SESAF) et de nombreux centres
de formation spécialisés.

Le camp de Mirasol et Romarin
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Le 29 février et le 1er mars dernier, des résidents des groupes Mirasol et Romarin partaient en camp
à Montbovon (Fribourg). Les éducateurs du secteur ont souhaité profiter des pages du bulletin interne
pour raconter cette expérience : voici leur récit.
« Le but du camp était de proposer
aux résidents un environnement
différent de celui de l’Institution et
un accompagnement privilégié par
rapport à ce que nous pouvons
proposer dans les lieux de vie :
chaque résident participant était
ainsi accompagné par un éducateur,
au lieu de trois éducateurs
pour huit résidents, comme c’est
le cas dans le quotidien.
Marc, éducateur à Mirasol, a assuré
l’organisation d’une main de
maître: nous nous sommes fixés
plusieurs impératifs pour trouver
un lieu adapté. Cela passait
par: des chambres suffisamment
spacieuses pour circuler avec les
fauteuils, des lits électriques, des
salles de bain avec toilettes et
douche pouvant convenir à une
personne en fauteuil. Il fallait que
l’environnement soit propice au
bien-être et à la détente des résidents,
qui ont besoin de calme. Le
lieu devait aussi offrir de la flexibilité
pour adapter les repas à nos
attentes (mixer, horaires des re-
pas...) et proposer aux résidents
une alimentation différente de ce
qu’ils peuvent manger habituellement
à Lavigny. Enfin, nous souhaitions
trouver un lieu qui propose
des activités adaptées à proximité,
pour éviter de multiplier les trajets
source de fatigue.
Nous avons convenu d’un camp
de deux jours. Suffisamment long
pour permettre une coupure dans
le quotidien, sans pour autant être
trop lourd, à la fois pour les résidents
et les éducateurs.
Nous avons décidé de nous rendre
à Montbovon, petit village perdu
dans la campagne suisse, à 1/4h
de Gruyère. L’Hôtel de la Gare, où
nous avons résidé, a déjà accueilli
des groupes de l’Institution de Lavigny.
Nous y avons été accueillis
par des personnes extrêmement
chaleureuses.
Le 29 nous avons profité du superbe
temps pour organiser une
sortie à Gruyère. Après une balade
dans les rues (pentues !) nous nous
sommes installés en terrasse
pour déguster des
meringues et framboises à
la double crème, et le soir,
nous nous sommes offert
une bonne fondue - histoire
de faire light !
Le lendemain nous avons
pris le GoldenPass à la
gare qui se situait juste en
face de notre hôtel. Les
résidents ont profité des
beaux paysages enneigés jusqu’à
notre destination, Zweisimmen, où
nous avons une nouvelle fois profité
d’une terrasse pour nous désaltérer.
Après le repas nous sommes
revenus à Montbovon et sommes
remontés dans les bus pour rentrer.
Marianne, Ginette, Sylvia et
Jacob, et les éducateurs qui les
accompagnaient, ont passé deux
très belles journées…»
Ludovic, éducateur
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Le 20 avril : “La torrée”
Depuis de nombreuses années, les équipes des ateliers Jardins, leurs moniteurs et
quelques invités se retrouvent au printemps dans les bois de St-Livres, pour fêter la fin
des travaux en forêt : c’est
« La torrée ».
Cette tradition, importée du
Jura par un ancien moniteur
(qui cette année était revenu
pour l’occasion), consiste à
enfouir des saucissons, emballés
dans du papier alu,
dans un grand tas de braises
pour les faire cuire. On les
déguste ensuite, toujours en
plein air, avec de la salade de
pommes de terre.
Cette année, la Torrée
a été l’occasion
pour le bulletin d’information
de rencontrer
Thomas Delavy
et Guillaume Grivel,
tous deux civilistes,
qui nous racontent
le travail forestier des
ateliers Jardins et
leur parcours.
Le travail du bois :
4 grandes étapes...
1. le chantier en forêt : en forêt, les ateliers
Jardins passent après les bûcherons,
qui ont déjà débité le bois, pour le
fendre sur place, au merlin ou à la fendeuse
hydraulique. Ils interviennent aussi
sur les chantiers de bord de route, où les
billes de bois sont encore entières : les
employés de l’atelier et les moniteurs les
débitent en tronçons d’un mètre, puis les
fendent. Il s’agit à 80% de hêtre, mais
aussi de chêne et de châtaigner.
2. le transport et le séchage : à l’aide
d’un tracteur, le bois débité est amené à
Lavigny, où il est mis en « tèche » pour
sécher, durant deux ans.
3. en parallèle, les ateliers Jardins scient le
bois qui est déjà sec : ils le débitent en
bûches de 33 ou 25 cm, et le conditionnent
pour la vente.
4. à l’automne, les ateliers Jardins livrent le
bois chez les particuliers, et le mettent en
place.

Thomas Delavy, 22 ans
« Au départ, j’ai voulu faire l’armée, mais après
cinq semaines, j’ai été dégoûté : j’ai considéré ça
comme une perte de temps, au niveau éthique,
ça ne me parlait pas du tout, et j’ai choisi de faire
le service civil. J’ai une formation en horticulture,
et j’ai cherché un domaine plus « social», visant
moins le rendement. C’est comme ça que je
suis arrivé à Lavigny, où
j’ai vécu une expérience
relationnelle très enrichissante.
Le statut de
civiliste nous permet un
contact particulier avec
les employés de l’atelier:
nous sommes dans un
rôle professionnel, mais
ce statut et notre jeune
âge nous permet d’être
proches et amicaux. Je
termine mon service à
Lavigny dans quelques
jours : ça a été une expérience
très riche et intéressante,
notamment sur
le plan relationnel. Je me
réjouis de la suite - je vais
reprendre des études en
architecture du paysage
- mais ça me fait quelque
chose de partir… »
Thomas Guillaume
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Guillaume Grivel, 28 ans
« A l’époque où j’ai choisi de faire le service civil
plutôt que l’armée, les démarches étaient encore
longues et complexes, mais ça n’a fait que renforcer
mes convictions. Travailler avec les employés
des ateliers Jardins est passionnant : nous avons
entre 2 et 8 ouvriers sous notre responsabilité, il
faut être très attentif, nous travaillons avec des
outils potentiellement
dangereux! Dès le début,
on a eu de très bon
contacts avec les MSP :
ils nous ont rapidement
donné beaucoup d’autonomie
et nous avons
pu nous investir pour
reprendre cette activité,
en collaboration étroite
avec le garde forestier,
avec qui nous avons
d’excellents contacts.
Au mois de juin, j’aurai
terminé mon service civil
: au total, j’aurai passé
plus d’une année aux
Jardins. J’ai eu énormément
de plaisir dans
ce travail, pour moi, ça
risque d’être difficile de
partir, je préfère ne pas
trop y penser! »
« Nous tenons à remercier vivement les employés des ateliers, toute l’équipe des maîtres socioprofessionnels,
le responsable des Jardins, Yves Cachin, la directrice du département, Nathalie Theillard, et notre
secrétaire Sylvie Suardet : ils nous ont accueillis comme si on était des leurs et nous ont donné la chance de
pouvoir prendre des responsabilités… C’était courageux de leur part, et on les remercie vraiment de nous
avoir fait confiance! »
Amélie Buri
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Animations à Plein Soleil :
sorties à la neige cet hiver
Ça bouge à Plein Soleil! Alors que le printemps est bien installé, revenons sur quelques photos de deux
sorties organisées par l’animation : l’une en tandemski, le 17 janvier, et l’autre en chien de traîneaux,
le 14 mars...

Faute de place dans le dernier bulletin interne,
voici tardivement les photos de Pâques...
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Retour en images sur quelques temps forts
sur les différents sites de l’Institution
Fêter Pâques à l’hôpital? Comme chaque année, Elisabeth et ses collègues ont organisé quelques espiègleries pascales...
et l’hôpital a vu la visite de quelques lapins, abeilles et autres étranges
personnages, pour égayer ce dimanche un peu particulier!
Pour la Fête du chocolat, le 3 avril, l’animation de Lavigny
avait à nouveau invité le chocolatier Christian Boillat et son
équipe: au menu, découverte de l’histoire du chocolat,
atelier de décoration d’un oeuf de Pâques, et surtout...
dégustation!
Le 10 avril, un grand massacre était organisé à la cafétéria : le lapin en chocolat géant, de 80
kgs, offert par Manor, passait à la moulinette! Tous les gourmands étaient réunis!
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Photos : C. RIgoli
Prochaines dates à
agender : soyez tous
les bienvenus!
• samedi 23 juin : portes
ouvertes du site de Plein
Soleil (voir affiche ci-contre)
• samedi 25 août : fête de
la mi-août sur le site de
Lavigny, concerts et repas
devant la Passerelle dès
11h30, bienvenue notamment
à toutes les familles
des personnes accueillies -
plus d’informations suivront
• vendredi 2 et samedi 3
novembre : raisinée!
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Un groupe de collaborateurs
et des résidents de Morges se
sont retrouvés pour les 20km
de Lausanne...
Le nouveau Plein S leil vous ouvre ses portes!
Samedi 23 juin 2012
de 10h à 17h
Visites guidées
Ateliers découverte
Animations
Musique
Restauration / bar
à 14h
«Dignité et
performance»,
conférence de
Bernard Schumacher,
philosophe, Université de
Fribourg, suivie d’un temps
d’échange
Chemin de la Cigale 3 - 1010 Lausanne - www.ilavigny.ch - 021 651 28 28