GUY FORGET - Fédération Française de Tennis

Équipement
Une journée
La FFT a organisé début avril sa traditionnelle “journée terre battue”,
au cours de laquelle 70 personnes ont pu peaufiner leurs connaissances
techniques sur cette surface et son entretien.
Quelle est la durée de vie d’une terre battue ? Comment
lutter contre la sécheresse de la terre battue ?
Que penser des terres battues artificielles ? Autant
de questions régulièrement posées dans les clubs
et auxquelles le service Équipement de la Fédération
tente chaque année de répondre dans le cadre d’une journée
spéciale organisée à Roland-Garros.
À cette occasion, le 3 avril dernier, les équipes de ce service
dirigé par Gaël Bonnaire ont accueilli plus de 70 personnes.
« L’intérêt de cette journée, explique Jean-Charles Larrieu, ingénieur-conseil,
est d’informer les gens sur la terre battue, ses spé-
Lors de cette journée, les stagiaires ont eu droit à une visite guidée du stade.
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cificités, son entretien…
Nous sommes là pour
répondre aux questions
émanant des clubs ou des
ligues, et parfois démystifier
certains a priori. »
Par le large spectre des
sujets abordés, ce rendez-vous
annuel touche
“Il nous arrive
d’intervenir dans
les ligues”
aussi bien les employés de clubs que les personnels municipaux,
les élus de ligues que les édiles communaux.
Tout au long d’une journée consacrée tant à la théorie – projection
d’un film sur l’entretien de la terre battue – qu’à l’échange
pratique, mais aussi à la visite du stade en présence de conférenciers
du musée de Roland-Garros, les visiteurs ont trouvé
réponse à leurs diverses interrogations, et ont finalement pu
échanger avec un représentant du Groupement des constructeurs
de terre battue (GCTB) – regroupant des sociétés privées
pouvant aider les clubs qui le désirent à remettre en forme leurs
courts au sortir de l’hiver.
Une journée nécessaire donc, mais aussi une occasion de se
rendre compte que, quelles que soient les régions, les problèmes
rencontrés sont souvent identiques. « Si, lors de cette journée,
nous proposons aux gens de venir nous rencontrer à Paris, complète
Jean-Charles Larrieu, l’inverse est aussi possible. Il nous
arrive d’intervenir dans les ligues, afin de toucher un maximum
de monde dans un endroit précis. Se déplacer n’est pas un problème
pour nous, il suffit d’en faire la demande. » G. W.