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Vade mecum du gestionnaire

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VADE-MECUM<br />

DU GESTIONNAIRE<br />

NOUVELLEMENT<br />

NOMME EN EPLE<br />

Ministère de l’E<strong>du</strong>cation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche<br />

Direction des Personnels, de la Modernisation et de l’Administration<br />

Mission de la formation<br />

© Toute repro<strong>du</strong>ction totale ou partielle de ce document est interdite sans autorisation / 2004.


Coordination<br />

REDACTEURS<br />

Frédérique AMOUROUX, responsable de formation, Mission de la Formation, direction des personnels,<br />

de la modernisation et de l’administration.<br />

Henri FERAL, responsable de formation, Mission de la Formation, direction des personnels, de la<br />

modernisation et de l’administration.<br />

Groupe de pilotage de la présente édition (2004)<br />

Francis FATREZ, rectorat - division de la vie des établissements, académie de Lille<br />

Josiane GARIDOU, Lycée Pierre de Fermat, académie de Toulouse<br />

Jean-Pierre GAUTHEREAU, Lycée Pierre-d’Ailly, académie d’Amiens<br />

Giliane HEQUET, cuisine centrale, Lycée Charles de Gaulle, académie d’Amiens<br />

Dominique LE BRIS,Lycée Gabriel Fauré, académie de Toulouse<br />

Daniel PRIMARD, inspecteur hygiène et sécurité, académie de Paris<br />

Marc SAUTEL, Lycée Janson de Sailly, académie de Paris<br />

Jean-Pierre SCHRYVE, Lycée Gambetta, académie de Lille<br />

Le bureau de la réglementation comptable et <strong>du</strong> conseil aux EPLE (direction des affaires financières)<br />

a été associé à la phase finale de l’élaboration de ce document.<br />

Les rédacteurs initiaux sont:<br />

Pour le vade-<strong>mecum</strong> <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> nouvellement nommé en EPLE édition 2001 :<br />

Jean-Louis ARBOUYS, Collège Claude Cornac, académie de Toulouse<br />

Jacqueline DELAGE, Lycée professionnel André Ampère, académie d’Orléans-Tours<br />

Francis FATREZ, rectorat - division de la vie des établissements, académie de Lille<br />

Henri FERAL, responsable de formation, bureau de la formation continue des personnels<br />

d’encadrement et des personnels ATOS et ITARF, direction des personnels administratifs,<br />

techniques et d’encadrement.<br />

Josiane GARIDOU, Collège Ingres, académie de Toulouse<br />

Jean-Pierre GAUTHEREAU, Lycée Pierre-d’Ailly, académie d’Amiens<br />

Jean-Claude GOYER, Collège Les Cèdres, académie de Toulouse<br />

Giliane HEQUET, cuisine centrale, Lycée Charles de Gaulle, académie d’Amiens<br />

Marc SAUTEL, Lycée Pierre de Fermat, académie de Toulouse<br />

Pour réaliser son travail, ce groupe de pilotage s’est appuyé sur deux documents existants: le «vade<strong>mecum</strong><br />

<strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> nouvellement nommé en EPLE» (édition 1999) et le classeur «Etre nouveau<br />

<strong>gestionnaire</strong> en EPLE» réalisé par l’académie de Toulouse. En tant que de besoin, les rédacteurs de<br />

l’un ou l’autre document ont pu être sollicités.<br />

1


Pour le vade-<strong>mecum</strong> <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> nouvellement nommé en EPLE (édition 1997, mise à jour<br />

en 1999):<br />

Laurent BEUGNIES, académie de Lille<br />

Laurence CASALINI, académie de Nancy-Metz<br />

Marlène CHARDIN, académie d’Amiens<br />

Chantal CUSSE, académie d’Orléans-Tours<br />

Jacqueline DELAGE, académie d’Orléans-Tours<br />

Alain DUBOIS, académie d’Amiens<br />

Francis FATREZ, académie de Lille<br />

Jean-Louis FELIX, académie de Lille<br />

Marie-Odile FRANÇOIS, académie de Lyon<br />

Jean-Pierre GAUTHEREAU, académie d’Amiens<br />

Josée GAZEL, académie de Grenoble<br />

Michel GUILLON, académie d’Orléans-Tours<br />

Giliane HEQUET, académie d’Amiens<br />

Pascal LABOULAIS, académie d’Amiens<br />

Sylvain LEROUX, académie de Bordeaux<br />

Maryvonne LESTERLING, académie d’Amiens<br />

Françoise LUBIATO, académie de Lyon<br />

J.C. MALACLET, académie de Lille<br />

Daniel MASLANKA, académie de Lille<br />

Josiane RONCHIN, académie de Lille<br />

Josette ROUSSEL, académie de Lille<br />

François SEGAIS, académie d’Amiens<br />

Pour le classeur «Etre nouveau <strong>gestionnaire</strong> en EPLE» (académie de Toulouse)<br />

Jean-Louis ARBOUYS<br />

Elisabeth ARRIGHI<br />

Janine BALUZE<br />

Christine BARBIER<br />

Jeanine BRUNET<br />

Catherine DELGA<br />

Jérôme DUPUIS<br />

Michel FETE<br />

Josiane GARIDOU<br />

Jean-Claude GOYER<br />

Dominique LE BRIS<br />

Marc SAUTEL<br />

Daniel TERREBONNE<br />

Jean-Pierre VERNIERES<br />

2


GUIDE DE LECTURE<br />

Ce document est articulé en quatre grands chapitres:<br />

- Le chapitre I présente le cadre institutionnel et juridique de l’EPLE,<br />

- Le chapitre II traite de la gestion des ressources humaines,<br />

- Le chapitre III est centré sur la gestion budgétaire et financière,<br />

- Le chapitre IV concerne plus particulièrement la gestion matérielle et technique, l’hygiène et<br />

la sécurité.<br />

Au sein de ces chapitres, chacun des thèmes développés fait l’objet d’une ou plusieurs fiches<br />

autonomes. Ces fiches sont identifiées par une double numérotation : le premier chiffre renvoie au<br />

chapitre, le second à la position de la fiche dans le chapitre. Ainsi la fiche II-12 est la douzième fiche<br />

<strong>du</strong> chapitre II. De plus, le thème dans lequel s’insère la fiche est rappelé en pied de page.<br />

Chaque fiche est structurée de manière identique, autour des rubriques suivantes: «c’est-à-dire»,<br />

«comment», «attention» et «pour aller plus loin». En tant que de besoin, d’autres rubriques ont pu être<br />

ajoutées à certaines fiches.<br />

Afin de faciliter les recherches, deux possibilités sont offertes:<br />

- une recherche thématique, à l’aide <strong>du</strong> sommaire détaillé qui suit ce guide de lecture,<br />

- une recherche alphabétique, grâce au glossaire situé à la fin.<br />

Enfin, une bibliographie et un répertoire des sites internet utiles sont positionnés en fin de document.<br />

ATTENTION : Les conséquences sur la gestion des EPLE de trois textes<br />

récents n'ont pas pu être intégrées dans la présente version ;<br />

une mise à jour sera prochainement diffusée.<br />

Il s'agit d'une part de la loi n°2004-809 <strong>du</strong> 13 août 2004 relative<br />

aux libertés et responsabilités locales qui accroît<br />

les compétences des collectivités de rattachement à compter <strong>du</strong> 1er janvier<br />

2005, d'autre part de l'ordonnance n°2004-631 <strong>du</strong> 1er juillet 2004 et <strong>du</strong><br />

décret n°2004-885 <strong>du</strong> 27 août 2004, qui modifient notamment les modalités<br />

d'entrée en vigueur, de transmission et de contrôle des actes des EPLE à<br />

compter <strong>du</strong> 1er septembre 2004.


SOMMAIRE<br />

La prise de fonction <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> ................................................................. page 13<br />

Le calendrier <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> .......................................................................................... page 15<br />

Chapitre I – Le cadre institutionnel et juridique ......................... page 18<br />

Le système é<strong>du</strong>catif français<br />

Fiche générique................................................................................................................................. Fiche I-1<br />

Déconcentration et décentralisation dans le système é<strong>du</strong>catif . Fiche I-2<br />

De l’administration centrale à l’EPLE..................................................................... Fiche I-3<br />

Les spécificités des structures d’un EPLE ....................................................................... Fiche I-4<br />

Le Conseil d’administration<br />

Compétences et composition........................................................................................... Fiche I-5<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> et le CA......................................................................................................... Fiche I-6<br />

Les actes administratifs de l’EPLE<br />

Fiche générique................................................................................................................................. Fiche I-7<br />

Les actes administratifs soumis au CA .............................................................. Fiche I-8<br />

Les actes <strong>du</strong> chef d’établissement ............................................................................ Fiche I-9<br />

Les modalités <strong>du</strong> contrôle des actes...................................................................... Fiche I-10<br />

Les contrats et conventions<br />

Fiche générique................................................................................................................................. Fiche I-11<br />

Utilisation des locaux scolaires .................................................................................... Fiche I-12<br />

Contrat d’installation de distributeurs automatiques (avec un<br />

modèle de convention d’occupation)...................................................................... Fiche I-13<br />

Les dispositifs péri et para é<strong>du</strong>catifs, ou extra-scolaires .............. Fiche I-14<br />

4


Les associations<br />

Fiche générique................................................................................................................................. Fiche I-15<br />

Le cadre juridique ........................................................................................................................... Fiche I-16<br />

Tableau synthétique récapitulatif.................................................................................. Fiche I-17<br />

Leurs relations avec l’EPLE............................................................................................... Fiche I-18<br />

Leur gestion financière............................................................................................................. Fiche I-19<br />

Les dérives possibles................................................................................................................. Fiche I-20<br />

Les structures mutualisées<br />

Fiche générique................................................................................................................................. Fiche I-21<br />

Les groupements comptables (avec un modèle de convention) Fiche I-22<br />

Les groupements de commandes.............................................................................. Fiche I-23<br />

Les services techniques communs (avec un modèle de convention) Fiche I-24<br />

Les groupements pour la rémunération de personnels .................. Fiche I-25<br />

Les GRETA ........................................................................................................................................... Fiche I-26<br />

Les GIP ........................................................................................................................................................ Fiche I-27<br />

Chapitre II – La gestion des ressources humaines ................ page 82<br />

Gestion des ressources humaines et management............................................. Fiche II-1<br />

La gestion des moyens<br />

Statuts des personnels ATOS .......................................................................................... Fiche II-2<br />

Gestion des postes budgétaires................................................................................... Fiche II-3<br />

Service des personnels ATOS ........................................................................................ Fiche II-4<br />

Organisation des tâches ...................................................................................................... Fiche II-5<br />

La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels<br />

Congé de maladie .......................................................................................................................... Fiche II-6<br />

Congé de longue maladie ou de longue <strong>du</strong>rée (titulaire),<br />

grave maladie (contractuel) .............................................................................................. Fiche II-7<br />

Congé de maternité, congé de paternité et congé d’adoption Fiche II-8<br />

Autorisation d’absence ............................................................................................................. Fiche II-9<br />

Accident de service: personnel titulaire et stagiaire ............................. Fiche II-10<br />

Accident de travail: autres personnels ................................................................ Fiche II-11<br />

Validation des services auxiliaires des personnels titulaires.... Fiche II-12<br />

Procé<strong>du</strong>re disciplinaire ........................................................................................................... Fiche II-13<br />

Indemnités pour travaux dangereux ou insalubres ............................ Fiche II-14<br />

Indemnités d’administration et de technicité, indemnités<br />

forfaitaires pour travaux supplémentaires ..................................................................... Fiche II-15<br />

L’animation d’une équipe<br />

Diffusion d’informations et réunions des personnels ATOS ..... Fiche II-16<br />

Elections au Conseil d’administration.................................................................... Fiche II-17<br />

Evaluation et notation <strong>du</strong> personnel........................................................................ Fiche II-18<br />

Formation des personnels ATOS et communauté é<strong>du</strong>cative .. Fiche II-19<br />

5


Validation des acquis de l’expérience ................................................................. Fiche II-20<br />

Projet d’établissement et projet de service ................................................... Fiche II-21<br />

Relations avec l’extérieur ...................................................................................................... Fiche II-22<br />

L’EPLE employeur<br />

Fiche générique................................................................................................................................. Fiche II-23<br />

La gestion des contrats de droit privé................................................................... Fiche II-24<br />

Exemple de contrat emploi solidarité ..................................................................... Fiche II-25<br />

Exemple de contrat emploi-consolidé – Contrat de travail<br />

à temps partiel à <strong>du</strong>rée déterminée ......................................................................... Fiche II-26<br />

Les assistants d’é<strong>du</strong>cation ................................................................................................ Fiche II-27<br />

Modes de rémunérations particuliers..................................................................... Fiche II-28<br />

Les vacations....................................................................................................................... Fiche II-29<br />

Les heures supplémentaires ............................................................................ Fiche II-30<br />

Les honoraires.................................................................................................................... Fiche II-31<br />

Les cachets ............................................................................................................................ Fiche II-32<br />

Chapitre III – La gestion budgétaire et financière.................... page 150<br />

Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget ............................................................................. Fiche III-1<br />

La structure <strong>du</strong> budget ............................................................................................................. Fiche III-2<br />

Le budget: calendrier et vote............................................................................................ Fiche III-3<br />

Les décisions budgétaires modificatives ............................................................................ Fiche III-4<br />

Exécution <strong>du</strong> budget<br />

Fiche générique................................................................................................................................. Fiche III-5<br />

L’engagement....................................................................................................................................... Fiche III-6<br />

La liquidation ......................................................................................................................................... Fiche III-7<br />

L’ordonnancement.......................................................................................................................... Fiche III-8<br />

Les principaux documents utilisés pour la comptabilité en EPLE Fiche III-9<br />

Le maniement des fonds publics<br />

Fiche générique................................................................................................................................. Fiche III-10<br />

Les personnes habilitées....................................................................................................... Fiche III-11<br />

Les personnes habilitées: le comptable public .......................................... Fiche III-12<br />

Les personnes habilitées: le régisseur................................................................. Fiche III-13<br />

La comptabilité <strong>du</strong> régisseur ............................................................................................. Fiche III-14<br />

Les personnes habilitées: le «détenteur» d’une avance<br />

pour menues dépenses........................................................................................................... Fiche III-15<br />

L’installation <strong>du</strong> comptable .................................................................................................. Fiche III-16<br />

Les responsabilités <strong>du</strong> comptable.............................................................................. Fiche III-17<br />

Le recouvrement des recettes ........................................................................................ Fiche III-18<br />

Le paiement des dépenses – les contrôles préalables ................... Fiche III-19<br />

Le paiement des dépenses – les modes de règlement.................. Fiche III-20<br />

Le paiement des dépenses – les dépenses avant<br />

ordonnancement............................................................................................................................... Fiche III-21<br />

6


Le paiement des dépenses – les dépenses avant service fait Fiche III-22<br />

La gestion de fait ............................................................................................................................. Fiche III-23<br />

Les seuils ................................................................................................................................................ Fiche III-24<br />

Les recettes de l’EPLE<br />

Fiche générique................................................................................................................................. Fiche III-25<br />

Les contributions entre services de l’établissement............................ Fiche III-26<br />

Les ressources affectées – ressources spécifiques ........................... Fiche III-27<br />

Les objets confectionnés ....................................................................................................... Fiche III-28<br />

La taxe d’apprentissage.......................................................................................................... Fiche III-29<br />

Les fonds sociaux........................................................................................................................... Fiche III-30<br />

Fonds de vie lycéenne – Actions d’animation............................................. Fiche III-31<br />

Les bourses............................................................................................................................................ Fiche III-32<br />

Les dépenses de l’EPLE<br />

L’achat public........................................................................................................................................ Fiche III-33<br />

Les stages en entreprises .................................................................................................... Fiche III-34<br />

Hébergement et nuitées......................................................................................... Fiche III-35<br />

Restauration (avec modèle de convention) ................................. Fiche III-36<br />

Transports ................................................................................................................................ Fiche III-37<br />

Les voyages et sorties scolaires.................................................................................. Fiche III-38<br />

Les frais de déplacement .................................................................................................... Fiche III-39<br />

Le service annexe d’hébergement et les différents régimes élèves<br />

Fonctionnement................................................................................................................................. Fiche III-40<br />

Les différents régimes élèves.......................................................................................... Fiche III-41<br />

Suivi <strong>du</strong> crédit nourriture ........................................................................................................ Fiche III-42<br />

Réserves et inventaires<br />

Résultat et fonds de roulement .................................................................................... Fiche III-43<br />

Les immobilisations: acquisitions ................................................................................ Fiche III-44<br />

Les immobilisations: le suivi en inventaire .................................................... Fiche III-45<br />

Les immobilisations: aliénation des biens meubles et sorties<br />

d’inventaire .............................................................................................................................................. Fiche III-46<br />

Les contrôles de la comptabilité des EPLE .................................................................. Fiche III-47<br />

Chapitre IV – La gestion matérielle et technique,<br />

l’hygiène et la sécurité.............................................................................................................................. page 264<br />

Tableau de bord et analyse de gestion<br />

Analyse de gestion ........................................................................................................................ Fiche IV-1<br />

La gestion des énergies ......................................................................................................... Fiche IV-2<br />

Exemple d’un tableau de suivi budgétaire....................................................... Fiche IV-3<br />

7


La maintenance <strong>du</strong> patrimoine<br />

Fiche générique................................................................................................................................. Fiche IV-4<br />

Travaux <strong>du</strong> propriétaire et <strong>du</strong> locataire ................................................................ Fiche IV-5<br />

Les contrats d’entretien et de maintenance et les différents<br />

contrôles obligatoires ................................................................................................................. Fiche IV-6<br />

La sécurité des personnes et des biens<br />

La sécurité contre l’incendie.............................................................................................. Fiche IV-7<br />

Hygiène et sécurité ..................................................................................................................... Fiche IV-8<br />

L’élaboration <strong>du</strong> document unique de sécurité ........................................ Fiche IV-9<br />

La sécurité des installations et des équipements de travail...... Fiche IV-10<br />

Les aspects juridiques de la sécurité des personnes et des biens Fiche IV-11<br />

L’assurance des biens mobiliers...........................................................................................Fiche IV-12<br />

Les assurances liées aux autres activités de l’EPLE ........................ Fiche IV-13<br />

La protection de l’environnement................................................................................ Fiche IV-14<br />

Les véhicules administratifs ................................................................................................................ Fiche IV-15<br />

La restauration<br />

L’élaboration des menus ........................................................................................................ Fiche IV-16<br />

Hygiène et sécurité alimentaires.................................................................................. Fiche IV-17<br />

Intoxication alimentaire : con<strong>du</strong>ite à tenir ....................................................... Fiche IV-18<br />

La méthode HACCP.................................................................................................................... Fiche IV-19<br />

Gestion de cuisine centrale................................................................................................ Fiche IV-20<br />

Le service intérieur......................................................................................................................................... Fiche IV-21<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> facilitateur / le <strong>gestionnaire</strong> logisticien................... Fiche IV-22<br />

Outils informatiques....................................................................................................................................... Fiche IV-23<br />

Glossaire .......................................................................................................................................................................... page 317<br />

Bibliographie .................................................................................................................................................. page 323<br />

Quelques sites internet utiles........................................................................................... page 327<br />

8


LA PRISE DE FONCTION<br />

DU GESTIONNAIRE<br />

LA PRISE DE FONCTION DU GESTIONNAIRE<br />

SOUS L’ANGLE DU MANAGEMENT : PRINCIPES CLEFS<br />

Moment capital: lors <strong>du</strong> premier trimestre, vous devez assurer votre légitimité technique et<br />

managériale.<br />

L’établissement scolaire forme une communauté dans laquelle vous occuperez un positionnement<br />

important.<br />

Il est nécessaire de rencontrer assez largement tous vos collaborateurs, indivi<strong>du</strong>ellement<br />

et/ou en groupe.<br />

L’accueil, le vôtre mais aussi celui de vos collaborateurs, est un moment privilégié de votre<br />

prise de fonction.<br />

Cette phase sera la phase de découverte et d’écoute.<br />

Vous apprendrez beaucoup de choses sur la vie de l’établissement si un climat de confiance<br />

s’instaure. Veillez à repérer les conflits ouverts ou latents en évitant un jugement tranché.<br />

Lors <strong>du</strong> premier trimestre, il vous faudra comprendre le fonctionnement de l’établissement<br />

et les problèmes qui se posent. N’hésitez pas à en discuter avec votre chef d’établissement<br />

et avec votre prédécesseur si vous le pouvez.<br />

Ne pas critiquer le passé (l’observation montre que même ceux qui n’appréciaient pas le<br />

passé peuvent se sentir solidaires de leurs équipes antérieures).<br />

Après cette phase d’écoute (jusqu’à la moitié <strong>du</strong> premier trimestre) faites votre diagnostic<br />

et discutez-en en réunion avec vos collaborateurs.<br />

S’il s’avère utile de procéder à des changements d’organisation, de procé<strong>du</strong>res ou le cas<br />

échéant de personnes, informez-en votre chef d’établissement et votre équipe.<br />

Prenez le temps de régler les problèmes délicats et difficiles (notamment les problèmes de<br />

personnes).<br />

LES AXES DE TRAVAIL PRIORITAIRES<br />

Suite à votre prise de fonction, vous définirez quelques axes de travail prioritaires.<br />

Il s’agit tout d’abord:<br />

- d’animer l’équipe: motiver et focaliser les énergies, résoudre les problèmes humains,<br />

amener les membres de l’équipe à coopérer, communiquer, mener des entretiens.<br />

- con<strong>du</strong>ire des réunions: il faudra les susciter, faire en sorte qu’elles soient brèves mais<br />

constructives afin d’acquérir la culture de l’établissement dont vous avez la charge.<br />

Communiquer pour dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit implique la mise en oeuvre<br />

d’un management participatif.<br />

- organiser le travail: contrôler son exécution, répartir le travail, élaborer les plannings,<br />

et concevoir des outils de suivi.<br />

9


- décider, trancher: tant dans les domaines techniques que pour tout ce qui a trait à la vie<br />

collective et au bon fonctionnement de l’établissement. Ce n’est qu’après avoir acquis une<br />

bonne connaissance de l’établissement que vous pourrez procéder aux changements.<br />

- négocier et gérer les conflits : avec vos collaborateurs, et en liaison avec votre ou vos<br />

supérieurs, et vos pairs. Une situation de conflits potentiels peut apparaître lors d’une<br />

réunion. Pour éviter que la situation ne devienne paroxystique, il convient que le <strong>gestionnaire</strong><br />

«régule», recentre sur les objectifs de l’organisation et analyse les éléments sousjacents<br />

<strong>du</strong> conflit. Avant tout, il est nécessaire d’éviter le blocage <strong>du</strong> système. Ultérieurement,<br />

une réunion en face à face avec la personne concernée pourra permettre de clarifier<br />

les objectifs et de préciser les modalités d’organisation <strong>du</strong> travail.<br />

- repenser votre efficacité personnelle, en qualité de responsable d’équipe dans une perspective<br />

d’efficacité collective. Etre attentif à la répartition dans le temps des différentes<br />

tâches qui vous incombent: gestion de l’agenda, <strong>du</strong> rapport aux autres, <strong>du</strong> téléphone, des<br />

moments de rédaction…<br />

Une bonne façon d’exercer ses fonctions de <strong>gestionnaire</strong> est de trouver l’équilibre entre<br />

compétences techniques et fonctions managériales.<br />

Le défi pour le nouveau <strong>gestionnaire</strong> est de passer <strong>du</strong> «faire soi-même» au «faire faire». Le<br />

succès d’un <strong>gestionnaire</strong> se mesure en fait à sa capacité à faire réussir ses<br />

collaborateurs.<br />

Pour cela il convient de savoir déléguer en établissant, le cas échéant, une grille d’évaluation<br />

ou en prévoyant de faire fréquemment le point (voir calendrier fiche suivante).<br />

Circulaire n°97-035 <strong>du</strong> 6 février 1997 sur les fonctions de <strong>gestionnaire</strong> (fichier en pdf)<br />

10


Circulaire n° 97-035 <strong>du</strong> 6 février 1997<br />

(E<strong>du</strong>cation nationale, Enseignement supérieur et Recherche : bureau DAP B1)<br />

Texte adressé aux recteurs d'académie et au directeur de l'académie de Paris.<br />

Missions des <strong>gestionnaire</strong>s des EPLE.<br />

NOR : MENA9700329C<br />

Le décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 ( RLR 520-0) relatif aux établissements publics locaux d'enseignement<br />

prévoit, à son article 10, que le chef d'établissement est secondé dans son action par deux fonctionnaires<br />

relevant de statuts distincts et intervenant chacun dans des domaines spécifiques.<br />

Le premier de ces fonctionnaires - proviseur adjoint ou principal adjoint - appartient à un corps de personnels<br />

de direction. Le second de ces fonctionnaires - <strong>gestionnaire</strong> communément appelé intendant - appartient à un<br />

corps de personnels de l'administration scolaire et universitaire ; l'objet de la présente circulaire est de<br />

préciser ses missions.<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> seconde le chef d'établissement dans les tâches de gestion matérielle ainsi que dans les<br />

tâches de gestion administrative qui recouvre l'administration générale et la gestion financière. Il peut<br />

également être agent comptable de l'établissement. Dans l'exercice d'une telle attribution, en application <strong>du</strong><br />

principe de séparation des ordonnateurs et des comptables, il n'est pas placé sous l'autorité <strong>du</strong> chef<br />

d'établissement.<br />

Le rôle <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong>, et notamment sa participation à l'action é<strong>du</strong>cative de l'établissement, a été décrit par<br />

la circulaire <strong>du</strong> 28 mars 1988 ( RLR 363-1) relative à l'organisation économique et financière des<br />

établissements publics locaux d'enseignement (paragraphe 1.3.2.).<br />

Sans remettre en cause cette définition, il est toutefois apparu opportun d'en préciser les contours, au vu de<br />

l'expérience tirée de dix années de mise en oeuvre des lois de décentralisation. Cet effort de clarification a, en<br />

outre, semblé particulièrement souhaitable <strong>du</strong> fait de la récente modification des textes qui déterminent la<br />

responsabilité pénale des fonctionnaires en cas d'imprudence ou de négligence. Aux termes de l'article 11<br />

bis A, intro<strong>du</strong>it dans le statut général par la loi n° 96-393 <strong>du</strong> 13 mai 1996 ( RLR 610-0), cette responsabilité<br />

n'est engagée que lorsqu'il est établi que les agents « n'ont pas accompli les diligences normales compte tenu<br />

de leurs compétences, <strong>du</strong> pouvoir et des moyens dont ils disposaient ainsi que des difficultés propres aux<br />

missions que la loi leur confie ».<br />

Le présent document s'attache donc à préciser la teneur des missions <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> et à mieux faire<br />

apparaître leur articulation avec les responsabilités qui incombent au chef d'établissement. Ces missions sont<br />

successivement examinées sous l'angle de la gestion matérielle (I) et administrative (II) de l'établissement.<br />

I. LA GESTION MATÉRIELLE<br />

1.1. Entretien et maintenance<br />

Pour l'entretien courant des locaux, des installations et des matériels, le <strong>gestionnaire</strong> fait appel, en fonction<br />

des nécessités, aux personnels de l'établissement ou aux services d'une EMOP ou d'entreprises extérieures.<br />

Il propose au chef d'établissement les améliorations ou les aménagements qui lui paraissent nécessaires.<br />

Il est, d'autre part, particulièrement souhaitable que le <strong>gestionnaire</strong> puisse être activement associé aux<br />

opérations de travaux et de maintenance mises en oeuvre par la collectivité de rattachement : élaboration des<br />

programmes et des cahiers des charges, liaison avec les différents partenaires, réception des travaux, prise<br />

en charge de l'exploitation des ouvrages, constatation des désordres et information de la collectivité de<br />

rattachement pour la mise en oeuvre des procé<strong>du</strong>res de garantie.<br />

Il participe aux réunions organisées par la collectivité de rattachement et peut y remplacer le chef<br />

d'établissement à sa demande.<br />

Enfin, dans le cas particulier où l'établissement assure la maîtrise de l'ouvrage, pour le compte de la<br />

collectivité de rattachement, sur le fondement d'une convention de mandat prévue par la loi <strong>du</strong> 12 juillet 1985<br />

( RLR 171-0) relative à la maîtrise d'ouvrage publique, c'est normalement au <strong>gestionnaire</strong> qu'il revient de<br />

prendre en charge la préparation et l'exécution des opérations entrant dans le champ <strong>du</strong> mandat sous la<br />

responsabilité <strong>du</strong> chef d'établissement.<br />

1.2. Sécurité des locaux<br />

La charge de la gestion matérielle confère au <strong>gestionnaire</strong> une responsabilité particulière en matière de<br />

sécurité, aux côtés <strong>du</strong> chef d'établissement et sous son autorité.<br />

Son action dans l'exécution des travaux d'entretien des matériels et des locaux ainsi que dans la prévention<br />

des risques est essentielle. A ce titre :<br />

Il est chargé de la tenue <strong>du</strong> carnet de sécurité ;


Il prépare et coordonne les travaux de la commission d'hygiène et de sécurité et assure la mise en oeuvre des<br />

mesures proposées par celle-ci et adoptées par le conseil d'administration ;<br />

Il participe à l'élaboration <strong>du</strong> projet annuel de sécurité soumis au conseil d'administration ;<br />

Il prépare l'organisation périodique des exercices d'évacuation, sollicite et prépare les visites de la<br />

commission départementale de sécurité et des organismes de contrôle réglementaires ;<br />

Il propose toutes mesures de formation des personnels ATOS.<br />

En cas de danger, il doit informer le chef d'établissement, exécuter sans délai les diligences qui lui incombent<br />

et, le cas échéant, prendre toute mesure conservatoire de nature à éviter la réalisation d'un danger imminent.<br />

II. LA GESTION ADMINISTRATIVE<br />

2.1. L'administration générale<br />

La modernisation des services, la rationalisation des méthodes de gestion et la recherche d'une simplification<br />

des formalités administratives ont pour conséquence le décloisonnement des tâches et la globalisation des<br />

moyens en personnel administratif implantés dans les EPLE. Cette organisation rend indispensable la mise<br />

en oeuvre d'une fonction de gestion des ressources humaines au niveau de l'établissement.<br />

Elle incombe au <strong>gestionnaire</strong>, qui dirige, sous l'autorité <strong>du</strong> chef d'établissement, l'ensemble des personnels<br />

administratifs et ouvriers, organise leur service et répartit leurs tâches.<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> apporte d'autre part son concours aux organes de l'établissement pour l'exercice de leurs<br />

attributions. Il aide en particulier au bon déroulement de la procé<strong>du</strong>re d'édiction des actes pris par<br />

l'établissement, à ses différents stades :<br />

Mise en forme des projets d'actes qui doivent être soumis à la délibération <strong>du</strong> conseil d'administration ;<br />

Préparation de la transmission de ces actes, ainsi que de ceux pris par le chef d'établissement aux autorités<br />

de tutelle, ainsi qu'à l'autorité préfectorale pour l'exercice <strong>du</strong> contrôle de légalité ; recueil des signatures et<br />

transmission des pièces ;<br />

Vérification des accusés de réception ou preuves de l'envoi, de manière à ce que le chef d'établissement<br />

puisse certifier le caractère exécutoire des actes et déterminer leur date de prise d'effet.<br />

2.2. La gestion financière<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> assure la gestion financière et tient la comptabilité administrative, pour le compte et sous<br />

l'autorité <strong>du</strong> chef d'établissement.<br />

Il est chargé de la mise en oeuvre <strong>du</strong> contrôle de gestion appliqué à l'établissement.<br />

Il tient la comptabilité matière qui concerne l'ensemble des stocks et, plus particulièrement, des stocks de<br />

denrées alimentaires.<br />

Il contrôle la comptabilité des objets manufacturés ou des matières qui doit être préparée, sous l'autorité et la<br />

responsabilité <strong>du</strong> chef d'établissement, soit par le chef des travaux soit, à défaut, par le personnel enseignant<br />

désigné à cet effet ou par l'adjoint <strong>du</strong> chef d'établissement.<br />

Il veille à la conservation matérielle des biens appartenant à l'établissement, sous réserve des dispositions<br />

spéciales qui concernent les matériels, les collections et les ouvrages servant à l'enseignement qui sont<br />

placés sous le contrôle des responsables pédagogiques.<br />

Le contrôle de la tenue de la comptabilité matière est placé sous la responsabilité de l'agent comptable.<br />

Certains <strong>gestionnaire</strong>s peuvent être nommés comptable de leur établissement ou d'un regroupement<br />

comptable, tout en demeurant <strong>gestionnaire</strong> de leur établissement d'affectation.<br />

Les agents comptables de regroupement, dont les fonctions et responsabilités sont clairement précisées dans<br />

les textes réglementaires en vigueur, prennent l'appellation de chef des services financiers. Ils ont un rôle de<br />

conseil auprès des <strong>gestionnaire</strong>s sans responsabilité comptable appartenant au groupement, notamment<br />

pour ce qui concerne la tenue de la comptabilité matière, les inventaires et les régies. Ils ont vocation à mettre<br />

en place et animer les groupements de services ou de moyens dont plusieurs établissements choisissent de<br />

se doter, dans les conditions prévues par la convention visée à l'article 18 bis de la loi <strong>du</strong> 10 juillet 1989<br />

( RLR 501-0).<br />

( BO n° 8 <strong>du</strong> 20 février 1997.)


D<br />

E<br />

B<br />

U<br />

T<br />

D<br />

E<br />

M<br />

O<br />

I<br />

S<br />

F<br />

I<br />

N<br />

D<br />

E<br />

M<br />

O<br />

I<br />

S<br />

D<br />

E<br />

B<br />

U<br />

T<br />

D<br />

E<br />

M<br />

O<br />

I<br />

S<br />

F<br />

I<br />

N<br />

D<br />

E<br />

M<br />

O<br />

I<br />

S<br />

Prérentrée<br />

Emploi <strong>du</strong> temps annuel<br />

Election représentants<br />

<strong>du</strong> personnel<br />

Relevé des compteurs en<br />

cas de changement de<br />

personnel<br />

Tableau des<br />

permanences des<br />

week-end et de service de<br />

vacances<br />

Constatation pro<strong>du</strong>its<br />

scolaires<br />

CALENDRIER DU GESTIONNAIRE<br />

SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE JANVIER<br />

Préparation de la<br />

notation<br />

Préparation <strong>du</strong> compte<br />

financier<br />

Préparation budgétaire<br />

(N+1)<br />

Modification en cours <strong>du</strong><br />

budget<br />

Préparation Conseil<br />

d’administration<br />

Etat des crédits<br />

Préparation dernière<br />

DBM<br />

Mise à jour et vote des<br />

tarifs (exercice suivant)<br />

Préparation dernière<br />

DBM<br />

Contrats/Conventions<br />

Tableau de prévision des<br />

voyages scolaires<br />

Préparation <strong>du</strong> projet<br />

d’établissement<br />

Paiement des bourses<br />

Préparation <strong>du</strong> rapport<br />

<strong>du</strong> compte financier<br />

Elaboration <strong>du</strong><br />

budget<br />

Gestion des<br />

postes<br />

budgétaires<br />

11<br />

Paiement des<br />

bourses<br />

Vote <strong>du</strong> Budget Indemnités pour travaux<br />

insalubres<br />

Indemnités ATOS<br />

Inventaire des stocks<br />

Relevé des compteurs<br />

Logements de<br />

fonction<br />

Registre des<br />

prestations en nature<br />

Constatation<br />

des pro<strong>du</strong>its<br />

scolaires<br />

Préparation <strong>du</strong><br />

calendrier<br />

des travaux<br />

Mise en forme et<br />

dépôt <strong>du</strong> compte<br />

financier<br />

Ecritures période<br />

d’inventaire<br />

Basculement exercice<br />

Constatation des<br />

pro<strong>du</strong>its scolaires<br />

DADS<br />

Déclaration aux<br />

services fiscaux<br />

FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN<br />

Reçu libératoire<br />

Taxe d’apprentissage<br />

Paiement FARPI<br />

Suivi des inventaires<br />

des stocks<br />

Programme taxe<br />

apprentissage<br />

Suivi des inventaires<br />

des stocks<br />

Paiement des<br />

bourses<br />

Révision et vote<br />

des<br />

nouveaux tarifs<br />

Préparation rentrée<br />

(manuels<br />

scolaires)<br />

Paiement FARPI<br />

Retour des<br />

manuels scolaires<br />

(inventaire et<br />

besoins)


SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE<br />

Feuille de consommation<br />

journalière<br />

Sécurité<br />

Service intérieur<br />

Accueil<br />

Lecture Journal Officiel<br />

Caisse<br />

Registre de trésorerie<br />

FQE<br />

Ecritures courantes<br />

Courrier/factures/<br />

Classement<br />

Engagements<br />

Quotidien<br />

PRISE DE FONCTION<br />

CALENDRIER DU GESTIONNAIRE<br />

(SUITE)<br />

Sécurité<br />

Réunions de service<br />

Lecture Bulletin Officiel<br />

Classement<br />

Mises à jour budgétaires<br />

(subventions, etc.)<br />

Menu<br />

Relevé compteurs/<br />

Viabilisation<br />

Mandatement – Ordre de<br />

recettes<br />

Ecritures comptables<br />

Inventaire V et R<br />

Situation des dépenses engagées/<br />

Situation des recettes<br />

Hebdomadaire<br />

Prise de contact avec l’équipe<br />

de direction, l’agent-comptable,<br />

le tuteur, et les autorités<br />

locales<br />

Prise de contact avec les<br />

personnels ATOS<br />

Remise de service<br />

Installation <strong>du</strong> régisseur<br />

Visite des locaux<br />

12<br />

Situation <strong>du</strong> crédit nourriture<br />

Salaire CES/Vacataires<br />

Maîtres au pair<br />

Régie de recettes<br />

DAO<br />

Sécurité<br />

Téléphone/Poste<br />

Pavoïser (11/11)<br />

Balance<br />

Fiches de compte<br />

Journal<br />

Tickets-repas<br />

Relevé des compteurs<br />

Reconstatations<br />

Objets confectionnés<br />

Suivi des créances<br />

Suivi des contrats CES<br />

Commission des travaux<br />

Fonds social<br />

Mensuel<br />

PREPARATION<br />

DE LA RENTREE<br />

Accueil<br />

Participation à la réunion<br />

de prérentrée<br />

Emplois <strong>du</strong> temps<br />

Préparation matérielle<br />

de la rentrée<br />

Examen de la comptabilité<br />

administrative et générale


JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL MAI JUIN/JUILLET<br />

Feuille de consommation journalière<br />

Sécurité<br />

Service intérieur<br />

Accueil<br />

Lecture Journal Officiel<br />

Caisse<br />

Registre de trésorerie<br />

FQE<br />

Ecritures courantes<br />

Courrier/factures/classement<br />

Engagements<br />

Quotidien<br />

Sécurité<br />

Réunions de service<br />

Lecture Bulletin Officiel<br />

Classement<br />

Mises à jour budgétaires<br />

(subventions, etc.)<br />

Menu<br />

Relevé compteurs/Viabilisation<br />

Mandatement – Ordre de recettes<br />

Ecritures comptables<br />

Inventaire V et R<br />

Situations des dépenses engagées/<br />

Situation des recettes<br />

Hebdomadaire<br />

Situation <strong>du</strong> crédit nourriture<br />

Salaire CES/Vacataires<br />

Maîtres au pair<br />

Régie de recettes<br />

DAO<br />

Sécurité<br />

Téléphone/Poste<br />

Balance<br />

Fiches de compte<br />

Journal<br />

Tickets-repas<br />

Relevé des compteurs<br />

Reconstatations<br />

Objets confectionnés<br />

Suivi des créances<br />

Suivi des contrats CES<br />

Commission des travaux<br />

Fonds social<br />

13<br />

Mensuel<br />

Pavoiser 01 et 08/05 Pavoiser 14/07


CHAPITRE I :<br />

LE CADRE INSTITUTIONNEL<br />

ET JURIDIQUE DE L’EPLE<br />

LE CADRE INSTITUTIONNEL<br />

ET JURIDIQUE DE L’EPLE


LE SYSTEME EDUCATIF FRANÇAIS:<br />

FICHE GENERIQUE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Pour l’enseignement secondaire :<br />

Le ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale, administration centrale et services académiques.<br />

Les attributions des collectivités territoriales dans le domaine é<strong>du</strong>catif.<br />

L’établissement public local d’enseignement (EPLE).<br />

COMMENT<br />

Le fonctionnement déconcentré et décentralisé <strong>du</strong> système é<strong>du</strong>catif (fiche I-2)<br />

De l’administration centrale à l’EPLE en passant par les autorités académiques (recteur et<br />

inspecteur d’académie) avec des exemples d’organigrammes de ces différentes<br />

structures (fiche I-3).<br />

Principes généraux :<br />

L’enseignement dans les écoles et les établissements publics est gratuit.<br />

Il est laïc c’est-à-dire neutre en matière de religion et d’opinions politique et philosophique.<br />

Il est obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans.<br />

L’Etat organise les examens publics ouverts à tous les élèves et délivre les diplômes et<br />

grades universitaires.<br />

L’Etat garantit le droit à l’é<strong>du</strong>cation et à la formation pour tous les jeunes qui vivent sur le<br />

territoire national avec une égalité des chances pour tous.<br />

Le rôle fondamental de l’école est la transmission des connaissances et l’é<strong>du</strong>cation à<br />

la citoyenneté, la formation de femmes et d’hommes capables de con<strong>du</strong>ire leur vie<br />

personnelle, civique et professionnelle.<br />

ATTENTION<br />

Fiche I-1<br />

L’Etat a un devoir d’organisation d’un enseignement public gratuit et laïc à tous les degrés.<br />

Il reste le gardien <strong>du</strong> bon fonctionnement <strong>du</strong> service public et de sa cohérence<br />

d’ensemble.<br />

Le partage des compétences entre l’Etat et les collectivités territoriales confère à l’EPLE<br />

une réelle complexité juridique (voir fiche I-4).<br />

L’évolution des textes et des pratiques est rapide car les lois de décentralisation, bien que<br />

récentes, doivent être complétées prochainement et la déconcentration <strong>du</strong> système é<strong>du</strong>catif<br />

se poursuit. Des différences sensibles apparaissent dans les structures des services<br />

déconcentrés et les missions réelles exercées par les collectivités territoriales.<br />

Des politiques plus ou moins volontaristes selon les régions et les départements ainsi que<br />

des projets académiques bien spécifiques entraînent des diversités de pratiques selon<br />

l’implantation géographique des établissements.<br />

15 Le système é<strong>du</strong>catif français


Fiche I-1<br />

QUELQUES CHIFFRES SUR LE SYSTEME EDUCATIF<br />

Estimation chiffres 2003<br />

Multipliée par 2 en 30 ans, la dépense intérieure d’é<strong>du</strong>cation représente 7% <strong>du</strong> PIB en 2003<br />

soit 105 milliards d’euros au total ou 6500 euros par élève et par an. La part de l’Etat dans<br />

ce montant est de 65%, essentiellement dans la rémunération des personnels (plus de 1,3<br />

million d’agents).<br />

- Nombre d’élèves, apprentis et étudiants :15 millions<br />

dont écoliers : 6,5 millions<br />

collégiens : 3,4 millions<br />

lycéens généraux : 1,5 million<br />

lycéens professionnels : 0,75 million<br />

étudiants : 2,2 millions<br />

apprentis : 0,4 million<br />

enseignement agricole et spécial santé : 0,25 million<br />

- Les personnels dans le second degré public :<br />

432 000 enseignants, 231 000 non-enseignants soit une dépense de 45 milliards d’euros<br />

dont près de 20% à la charge des collectivités territoriales<br />

- La dépense moyenne par élève qui était en 1986 de 5000 euros pour un collégien, de 6300<br />

euros pour un lycéen est passée en 2002 à plus de 7000 euros pour un collégien et plus<br />

de 9000 euros pour un lycéen soit plus de 40% en 15 ans.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Code de l’é<strong>du</strong>cation (édition des journaux officiels, n° 20046, édition de juillet 2000,<br />

partie législative)<br />

Loi n°89-486 <strong>du</strong> 10 juillet 1989 / BO spécial n°4 <strong>du</strong> 31 août 1989<br />

Décret modifié n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 - RLR 520-0<br />

Organisation et gestion de l’E<strong>du</strong>cation nationale - R. PERIE et J. SIMON - éditions Berger<br />

Levrault<br />

Le chef d’établissement d’enseignement <strong>du</strong> second degré - B. TOULEMONDE - L’actualité<br />

juridique, 1996.<br />

La gestion <strong>du</strong> système é<strong>du</strong>catif - Synthèse <strong>du</strong> rapport de la cour des comptes, 2003.<br />

Le système é<strong>du</strong>catif français et son administration - Association française des administrateurs<br />

de l’E<strong>du</strong>cation (AFAE), 9ème édition, 2003.<br />

Le guide juridique <strong>du</strong> chef d’établissement -CNDP, collection Livre Bleu, 2001.<br />

Piloter par les résultats - C.PAIR - Administration et é<strong>du</strong>cation (AFAE), 2003<br />

Code de l’é<strong>du</strong>cation commenté - Editions Berger Levrault<br />

http://www.e<strong>du</strong>cation.fr<br />

http://www.e<strong>du</strong>cation.gouv.fr/syst/default.htm<br />

http://www.e<strong>du</strong>scol.e<strong>du</strong>cation.fr<br />

htttp://www.e<strong>du</strong>clic.e<strong>du</strong>cation.fr<br />

Le système é<strong>du</strong>catif français 16


Public et<br />

privé sous<br />

contrat<br />

t<br />

Ecoles<br />

58 000<br />

DECONCENTRATION<br />

ET DECENTRALISATION<br />

DANS LE SYSTEME EDUCATIF<br />

Une bonne articulation et une concertation suffisante entre les représentants de l’Etat et<br />

les collectivités territoriales sont nécessaires pour un partage efficace des compétences<br />

de ces différentes structures dans le domaine scolaire.<br />

LES COMPETENCES DES COLLECTIVITES LOCALES<br />

DANS LE DOMAINE SCOLAIRE<br />

Collectivités<br />

Etablissements<br />

Ecoles<br />

Collèges<br />

Lycées<br />

t<br />

Ministre de<br />

l’E<strong>du</strong>cation nationale<br />

t<br />

Recteurs<br />

30 académies<br />

t<br />

Inspecteurs d’académie DSDEN<br />

100 départements<br />

t t<br />

7 000 collèges<br />

4 300 lycées<br />

Municipalité Conseil général Conseil régional<br />

Commune Département Région<br />

– création, implantation<br />

– sectorisation<br />

– inscription des élèves<br />

– nomination et gestion<br />

des agents spécialisés<br />

des écoles<br />

– construction et entretien<br />

– équipement et<br />

fonctionnement<br />

– participation à la<br />

construction, à<br />

l’entretien et au<br />

fonctionnement<br />

des collèges<br />

Président de<br />

la République<br />

Premier Ministre<br />

Déconcentration<br />

Etablissements<br />

d’enseignement<br />

supérieur<br />

6 500 000 éléves 5 500 000 éléves 2 200 000 étudiants<br />

– subventions volontaires<br />

aux communes pour<br />

les construction et<br />

l’entretien<br />

– Transports scolaires<br />

– programme prévisionnel<br />

des investissements<br />

– construction, extension,<br />

entretien et<br />

fonctionnement<br />

– contrôle des budgets<br />

– bourses départementales<br />

– transports scolaires<br />

Schéma prévisionnel des formations<br />

– bourses départementales<br />

– transports scolaires<br />

Préfet<br />

de région<br />

Ministre de<br />

l’Intérieur<br />

t<br />

Préfet de<br />

département<br />

– programme prévisionnel<br />

des investissements<br />

– construction, extension,<br />

entretien, équipements<br />

et fonctionnement<br />

– contrôle des budgets<br />

Fiche I-2<br />

Conseil<br />

Régional<br />

Conseil<br />

Général<br />

t<br />

Sous-Préfet Municipalité<br />

17 Le système é<strong>du</strong>catif français<br />

t<br />

Décentralisation


DE L’ADMINISTRATION CENTRALE<br />

À L’EPLE<br />

Fiche I-3<br />

L’ADMINISTRATION CENTRALE DU MINISTERE DE<br />

L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT<br />

SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE<br />

Le ministre del’é<strong>du</strong>cation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, assisté<br />

<strong>du</strong> ministre délégué à la recherche a vu ses attributions définies par le décret n°2004-317<br />

<strong>du</strong> 8 avril 2004.<br />

Le décret n°2003-317 <strong>du</strong> 7 avril 2003 a réorganisé les services centraux <strong>du</strong><br />

ministère composés dorénavant de douze grandes directions, d’une délégation à la<br />

communication ainsi que de la mission scientifique, technique et pédagogique.<br />

La DPMA (direction des personnels, de la modernisation et de l’administration) a notamment en<br />

charge les personnels de l’administration scolaire et universitaire ainsi que la mise en<br />

oeuvre prévisible de la décentralisation des TOS dans le cadre des nouvelles lois de<br />

décentralisation.<br />

Les inspections générales (Inspection générale de l’E<strong>du</strong>cation nationale, à vocation<br />

pédagogique, et l’Inspection générale de l’administration de l’E<strong>du</strong>cation nationale et de<br />

la recherche, à vocation administrative et financière), le bureau <strong>du</strong> cabinet, le haut<br />

fonctionnaire de défense ainsi que plusieurs organismes, observatoires et comités sont<br />

rattachés directement au Ministre.<br />

LES STRUCTURES ACADEMIQUES<br />

La France est divisée en 30 académies qui suivent en général la géographie régionale sauf<br />

pour la région Ile-de-France, qui recouvre les 3 académies de Paris, Créteil et Versailles,<br />

la région Rhône-Alpes, qui recouvre les 2 académies de Lyon et Grenoble, et la région<br />

Provence-Alpes-Côte d’Azur qui recouvre les 2 académies de Nice et Aix-Marseille. On<br />

trouve aussi l’académie de Corse et une académie par département d’outre-mer<br />

(Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion).<br />

Les services déconcentrés de l’E<strong>du</strong>cation nationale sont donc académiques avec les<br />

rectorats dirigés par les recteurs assistés par les inspecteurs d’académie, directeurs des<br />

services départementaux de l’E<strong>du</strong>cation nationale dans chaque département.<br />

Le Recteur<br />

Le recteur, nommé par décret <strong>du</strong> président de la République en conseil des ministres, sur<br />

proposition <strong>du</strong> ministre de l’E<strong>du</strong>cation nationale, est responsable de l’ensemble <strong>du</strong> service<br />

public de l’E<strong>du</strong>cation dans l’académie depuis l’école maternelle jusqu’à l’université. Il dispose<br />

de services dirigés par le secrétaire général d’académie, ainsi que des conseillers<br />

techniques et des corps d’inspection.<br />

Exemple d’organigramme d’un rectorat<br />

RECTEUR<br />

CABINET Conseillers<br />

Secrétaire général techniques<br />

Contentieux<br />

Contrôle de gestion<br />

Informatique de gestion<br />

– Logistique et technique<br />

– Enseignement supérieur,<br />

chancellerie des universités<br />

– Formation continue<br />

– Enseignement privé<br />

Secrétaires généraux<br />

adjoints dont DRH<br />

Divisions et services<br />

– Organisation scolaire<br />

– Examens et concours<br />

– Affaires financières<br />

– Scolarité, orientation<br />

IA-IPR:<br />

– vie scolaire<br />

– disciplines<br />

d’enseignement<br />

– Personnels enseignants<br />

– Personnels administratifs,<br />

techniques et d’encadrement<br />

– Formation des personnels<br />

18 Le système é<strong>du</strong>catif français


Fiche I-3<br />

L’inspecteur d’académie<br />

Directeur des services départementaux de l’E<strong>du</strong>cation nationale (IA-DSDEN), il est luimême<br />

nommé par le Président de la République sur proposition <strong>du</strong> ministre de l’E<strong>du</strong>cation<br />

nationale. Il a autorité sur l’ensemble des services et établissements dans son département,<br />

à l’exclusion de l’enseignement supérieur.<br />

Ses attributions se sont développées notamment à l’égard des établissements <strong>du</strong> second<br />

degré, mais il reste le représentant <strong>du</strong> recteur auquel il est subordonné.<br />

Inspecteur d’académie<br />

adjoint<br />

– Personnels<br />

– Logistique<br />

– Informatique<br />

Le système é<strong>du</strong>catif français 19<br />

Exemple d’organigramme d’une inspection académique<br />

INSPECTEUR D’ACADEMIE<br />

DSDEN<br />

Secrétaire général<br />

Divisions et services<br />

– Organisation scolaire<br />

– Affaires financières<br />

– Scolarité, orientation<br />

L’EPLE (établissement public local d’enseignement)<br />

Disposant de la personnalité morale de droit public et de l’autonomie financière, l’EPLE est<br />

dirigé par un proviseur (lycée) ou un principal (collège) assisté par un proviseur adjoint ou<br />

un principal adjoint et par un <strong>gestionnaire</strong> responsable de la gestion matérielle et financière.<br />

L’agent comptable peut être soit le <strong>gestionnaire</strong> de l’établissement, soit le <strong>gestionnaire</strong><br />

d’un autre établissement dans le cadre d’une agence comptable.<br />

Exemple d’organigramme d’un EPLE (fichier .pdf)<br />

Conseillers techniques<br />

et inspecteurs<br />

– Examens et concours<br />

– Enseignement privé<br />

– Contrôle de gestion


ASSISTANTE SOCIALE<br />

SCOLAIRE<br />

MEDECIN<br />

SCOLAIRE<br />

E. P. L. E.<br />

Equipe de Direction<br />

Représente l'établissement auprès de<br />

l'administration et des tiers, y compris en justice.<br />

Il est l'Ordonnateur <strong>du</strong> budget de l'établissement<br />

O R G A N I G R A M M E T Y P E D' U N E. P. L. E. (Exemple)<br />

AGENCE COMPTABLE<br />

INFIRMIERE ADJOINT GESTIONNAIRE Le Gestionnaire peut également AGENT COMPTABLE<br />

SCOLAIRE AU CHEF D' ETABLISSEMENT être Agent Comptable de l'établissement.<br />

Chef des Services financiers<br />

CONSEILLER<br />

D'ORIENTATION<br />

INFIRMIERE<br />

D'ETABLISSEMENT<br />

SECOURISTE<br />

Lingère<br />

CHEF DES TRAVAUX CONSEILLER<br />

Seconde le chef d'établissement dans toutes les tâches Dans l'exercice d'une telle attribution,<br />

Assiste le chef d'établissement dans tous les de gestion matérielle, administratives générales et par application <strong>du</strong> principe de séparation<br />

devoirs de sa charge, à l'exception de la gestion financières. Gère sous cette autorité les ressources de l'Ordonnateur et <strong>du</strong> Comptable public<br />

matérielle et financière, et le supplée, sauf humaines de l'ensemble des personnels A.T.O.S. il n'est pas placé sous l'autorité<br />

dans ses fonctions d'ordonnateur affectés au sein de l'établissement. <strong>du</strong> Chef d'établissement.<br />

ou Responsable de SEGPA PRINCIPAL D'EDUCATION GROUPEMENT DE SERVICES<br />

PERSONNELS<br />

DE<br />

L'ENSEIGNEMENT<br />

TECHNOLOGIQUE<br />

ou de l'A.I.S.<br />

PERSONNELS<br />

DE<br />

SURVEILLANCE<br />

CHEF D'ETABLISSEMENT<br />

A autorité sur l'ensemble des personnels affectés<br />

Anime et organise la vie de la communauté scolaire<br />

PROFESSEURS<br />

(par exemple)<br />

Etablissement groupé<br />

n° 1<br />

SECRETARIAT<br />

SECRETARIAT<br />

d'ETABLISSEMENT de la GESTION<br />

SECRETARIAT Etablissement groupé<br />

SECRETARIAT MATERIELLE ET<br />

AGENCE COMPTABLE n° 2<br />

SCOLARITE<br />

FINANCIERE<br />

PERSONNELS T.O.S.<br />

DE LABORATOIRES<br />

ADJOINT<br />

AU GESTIONNAIRE<br />

MAITRE OUVRIER<br />

"ENCADREMENT"<br />

MAITRE OUVRIER<br />

"RESTAURATION"<br />

Etablissement groupé<br />

n° 3<br />

COORDONNATEURS<br />

Secouriste<br />

Etablissement groupé<br />

PERSONNELS LINGERE<br />

PERSONNELS<br />

PERSONNELS PERSONNELS<br />

n° 4<br />

DE<br />

L'ENSEIGNEMENT<br />

T.O.S.<br />

T.O.S.<br />

T.O.S.<br />

GENERAL<br />

SERVICE GENERAL<br />

RESTAURATION<br />

E.M.O.P.<br />

ET DE DOCUMENTATION<br />

SCOLAIRE<br />

LEGENDE : Intervenant PERSONNEL FONCTION E.P.L.E. Extérieur Groupement de Services<br />

extérieur à l'E.P.L.E. DE L'E.P.L.E. éventuellement présente au rattaché au groupement comptable (éventuellement) Liens fonctionnels Liens Liens<br />

sein de l' établissement (éventuellemnt) non hiérarchiques hiérarchiques éventuels<br />

E. M. O. P.<br />

SECRETARIAT<br />

E. M. O. P.<br />

MAITRE OUVRIER<br />

"TECHNIQUE"<br />

Domaine de Equipe de Direction<br />

l' E. P. L. E.


C’EST-A-DIRE<br />

L’autonomie des établissements s’inscrit dans le projet global de décentralisation mis en<br />

place par la loi <strong>du</strong> 2 mars 1982.<br />

Les EPLE ont été institués par la loi <strong>du</strong> 22 juillet 1983 complétant celle <strong>du</strong> 7 janvier 1983<br />

portant répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités territoriales. Ils peuvent<br />

être des lycées, collèges ou établissements d’é<strong>du</strong>cation spéciale.<br />

Le changement de statut a pris effet le 1er janvier 1986 sur les bases précisées par le<br />

décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 modifié par le décret n° 90-978 <strong>du</strong> 31 octobre 1990 qui<br />

prend en compte la loi d’orientation sur l’é<strong>du</strong>cation <strong>du</strong> 10 juillet 1989.<br />

COMMENT<br />

LES SPECIFICITES<br />

DES STRUCTURES D’UN EPLE<br />

Fiche I-4<br />

Les EPLE possèdent tous les attributs des établissements publics<br />

Ils disposent de la personnalité juridique qui passe, en particulier, par la pro<strong>du</strong>ction d’actes<br />

administratifs (voir fiches I-7 à I-14 «actes administratifs de l’EPLE»).<br />

Le décret institutif précité de 1985 modifié leur confère une certaine autonomie et une<br />

spécialité.<br />

Ils possèdent un pouvoir exécutif et une assemblée délibérante. Ces deux principaux<br />

organes institutionnels exercent les compétences attribuées à l’EPLE et donnent lieu à<br />

des actes administratifs réputés ceux de l’établissement (voir fiches I-7 à I-14 «actes<br />

administratifs de l’EPLE»).<br />

Les EPLE sont originaux<br />

Par dérogation au régime de droit commun des établissements publics, leurs actes relèvent<br />

<strong>du</strong> contrôle conjoint de la collectivité de rattachement et de l’autorité académique (voir<br />

fiche «contrôle des actes de l’EPLE»).<br />

Ils sont soumis au contrôle de légalité <strong>du</strong> préfet de département ou de région sur leurs<br />

actes dans les conditions de droit commun définies par la loi <strong>du</strong> 2 mars 1982. S’agissant<br />

des actes budgétaires, leur régime juridique est prévu par la loi <strong>du</strong> 22 juillet 1983 selon<br />

une procé<strong>du</strong>re complexe d’élaboration et d’approbation (voir fiches III-1 à III-3 «budget»).<br />

Le chef d’établissement qui est l’organe exécutif de l’EPLE et le représentant de l’Etat en<br />

son sein, est secondé dans ses tâches pédagogiques, é<strong>du</strong>catives et administratives, par<br />

un adjoint et dans ses tâches de gestion matérielle et financière par un <strong>gestionnaire</strong> nommé<br />

parmi les personnels de l’administration scolaire et universitaire (SASU – AASU – ou CASU<br />

selon l’importance de l’établissement); voir fiche précédente présentant un modèle<br />

d’organigramme EPLE.<br />

20 Les spécificités des structures d’un EPLE


Fiche I-4<br />

ATTENTION<br />

L’autonomie des EPLE concerne l’organisation en classes et groupes d’élèves, la<br />

répartition de ceux-ci, l’emploi des moyens (postes et heures), l’organisation <strong>du</strong> temps<br />

et de la vie scolaire, la préparation de l’orientation des élèves, les actions de formation<br />

complémentaire et continue, l’ouverture vers l’extérieur, la préparation et le vote <strong>du</strong> budget.<br />

Le fonctionnement d’un EPLE diffère sensiblement d’un établissement à l’autre en fonction<br />

des effectifs accueillis, <strong>du</strong> type d’enseignement dispensé et des catégories d’élèves.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret modifié n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985<br />

Organisation et gestion de l’E<strong>du</strong>cation nationale R. PERIE et J. SIMON – Berger Levrault<br />

Droit de l’E<strong>du</strong>cation C. DURAND-PRINBORGNE – Sirey<br />

La gestion de l’EPLE – règles et pratiques – Edition 2001 – Les cahiers A&I administration<br />

et intendance.<br />

Code de l’é<strong>du</strong>cation<br />

La gestion financière des établissements scolaires locaux <strong>du</strong> second degré - J.Gavard -<br />

9 ème édition, collection les indispensables, Berger-Levrault.<br />

Les spécificités des structures d’un EPLE 21


LE CONSEIL D’ADMINISTRATION:<br />

COMPETENCES ET COMPOSITION<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Le Conseil d’administration est l’assemblée délibérante de l’établissement public local<br />

d’enseignement qui dispose de compétences décisionnelles et consultatives. Une<br />

décision <strong>du</strong> Conseil d’administration est matérialisée par la rédaction d’un acte administratif<br />

(voir fiches I-7 à I-14).<br />

COMMENT<br />

Principales compétences décisionnelles:<br />

- ll fixe les principes de mise en œuvre de l’autonomie pédagogique et é<strong>du</strong>cative (structure<br />

pédagogique, emploi de la dotation horaire globalisée),<br />

-Il vote le budget et arrête le compte financier,<br />

- ll donne son accord sur la passation des conventions, contrats et marchés et l’adhésion à<br />

tout groupement d’établissements,<br />

- ll délibère sur les questions ayant trait au domaine sanitaire et social et à la sécurité.<br />

Composition:<br />

Le Conseil d’administration est composé de 24 ou 30 membres selon l’importance de<br />

l’établissement et en fonction de la règle <strong>du</strong> tripartisme:<br />

-1/3 direction, élus locaux et personnalités,<br />

-1/3 représentants des personnels,<br />

-1/3 représentants des usagers (parents et élèves),<br />

- ll se réunit à l’initiative <strong>du</strong> chef d’établissement, Président, qui en fixe l’ordre <strong>du</strong> jour,<br />

au moins 3 fois dans l’année scolaire. Les élections des représentants des personnels et<br />

usagers ont lieu chaque année dans le courant <strong>du</strong> mois d’octobre.<br />

A titre d’exemple, le Conseil d’administration d’un lycée professionnel est ainsi composé:<br />

– le Proviseur – le Proviseur adjoint – 7 représentants élus des personnels enseignants<br />

– le Gestionnaire – le CPE le plus ancien – 3 représentants élus des personnels ATOS<br />

– le chef des travaux – 5 représentants élus des parents d’élèves<br />

– 1 représentant <strong>du</strong> Conseil Régional – 5 représentants élus des élèves<br />

– 3 représentants de la commune<br />

– 1 personnalité qualifiée<br />

ATTENTION<br />

Fiche I-5<br />

Le conseil ne peut se réunir valablement que si le quorum est atteint à l’ouverture de la<br />

séance (plus de la moitié des membres présents). Si tel n’est pas le cas, le conseil est de<br />

nouveau convoqué et se réunir valablement sans condition de quorum.<br />

Les procès-verbaux retracent les débats <strong>du</strong> Conseil d’administration. Leur lecture est une<br />

source d’informations sur la vie de l’établissement.<br />

22 Le conseil d’administration


Fiche I-5<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Code de l’é<strong>du</strong>cation : livre IV, titre II, art.L421-1 et suivants<br />

Articles 2, 3, 5 et 16 <strong>du</strong> décret <strong>du</strong> 30 août 1985 modifié RLR 520-0<br />

Circulaire <strong>du</strong> 27 décembre 1985 (JO <strong>du</strong> 31 décembre 1985, RLR 521-1)<br />

Guide de la réglementation financière et comptable des EPLE - CNDP<br />

Circulaire n° 91-132 <strong>du</strong> 10 juin 1991RLR 361-1<br />

Circulaire n° 93-885 <strong>du</strong> 12 juillet 1993 RLR 361-1<br />

BO spécial n° 1 <strong>du</strong> 5 octobre 1985: organisation économique et financière de l’EPLE<br />

Le conseil d’administration 23


LE GESTIONNAIRE ET<br />

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />

C’EST-A-DIRE<br />

La circulaire interministérielle <strong>du</strong> 28 mars 1988 et la circulaire ministérielle <strong>du</strong> 6 février<br />

1997 précisent le rôle <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> en tant qu’organisateur <strong>du</strong> service de gestion<br />

matérielle, financière et administrative de l’EPLE, notamment la préparation des actes<br />

administratifs.<br />

A ce titre, il doit assurer la logistique des Conseils d’administration.<br />

COMMENT<br />

1/ Lorsque la date <strong>du</strong> Conseil d’administration est arrêtée par le président, le <strong>gestionnaire</strong><br />

participe à:<br />

– l’établissement de l’ordre <strong>du</strong> jour,<br />

– la préparation des documents s’y rapportant,<br />

– l’envoi des convocations à tous les membres, 10 jours au moins avant cette date.<br />

2/ Le <strong>gestionnaire</strong> doit faire préparer la salle où se déroulera le CA.<br />

3/ Le Conseil d’administration s’étant réuni, le <strong>gestionnaire</strong> devra préparer les actes<br />

administratifs pour l’envoi aux autorités de contrôle dans un délai de 5 jours :<br />

– les actes pédagogiques sont adressés à l’autorité académique,<br />

– les actes financiers doivent être envoyés aux trois autorités de contrôle (autorité<br />

académique, collectivité territoriale, représentant de l’Etat).<br />

4/ Le procès-verbal <strong>du</strong> CA signé par le chef d’établissement est adressé aux membres <strong>du</strong><br />

CA et aux autorités de contrôle.<br />

ATTENTION<br />

Pour être exécutoires, les actes et les décisions financières doivent être publiés (panneau<br />

d’affichage, registre...).<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Code de l’é<strong>du</strong>cation : livre IV, titre II, art.L421-1 et suivants<br />

BO spécial n° 1 <strong>du</strong> 5 octobre 1985: organisation économique et financière de l’EPLE<br />

Guide de la réglementation financière et comptable des EPLE - édition CNDP<br />

Décret n°97-035 <strong>du</strong> 6 février 1997<br />

Circulaire n° 91-132 <strong>du</strong> 10 juin 1991<br />

Circulaire n° 93-885 <strong>du</strong> 12 juillet 1993<br />

Recueil des Lois et Règlements 363-1<br />

Fiche I-6<br />

24 Le conseil d’administration


C’EST-A-DIRE<br />

L’EPLE est une personne morale de droit public pro<strong>du</strong>isant, dans la limite de ses<br />

compétences, des actes soumis, d’une part au contrôle de légalité, d’autre part au contrôle<br />

conjoint de la collectivité de rattachement et de l’autorité académique.<br />

COMMENT<br />

L’acte administratif est la décision émanant <strong>du</strong> chef d’établissement en vertu de ses<br />

pouvoirs propres ou en exécution des délibérations <strong>du</strong> Conseil d’administration qui crée<br />

des droits ou obligations. Son élaboration comporte des éléments formels (compétences,<br />

procé<strong>du</strong>res) et des éléments matériels (motifs ou cause de la décision) soumis à contrôle.<br />

Les actes administratifs, qui sont les seuls documents ayant valeur juridique, doivent<br />

accompagner les procès verbaux <strong>du</strong> Conseil d’administration. La transmission des actes<br />

financiers doit être effectuée dans les délais réglementaires (voir fiches III-1 à III-3).<br />

ATTENTION<br />

LES ACTES ADMINISTRATIFS<br />

FICHE GENERIQUE<br />

Les actes administratifs sont soumis:<br />

- à des conditions de légalité d’où règles de présentation, de motivation, de<br />

transmission, de notification ou publicité.<br />

L’instruction préalable par la commission permanente des questions soumises au Conseil<br />

d’administration, dans les domaines où elle est obligatoire, constitue une formalité<br />

essentielle: son non-respect serait de nature à entacher l’acte d’illégalité.<br />

- à contrôle :<br />

– actes relatifs à l’action é<strong>du</strong>cative: contrôle de l’autorité académique,<br />

– autres actes: triple contrôle (contrôle particulier pour actes budgétaires), c’est-à-dire de<br />

l’autorité académique, de la collectivité territoriale et <strong>du</strong> représentant de l’Etat.<br />

Article 29 de la loi <strong>du</strong> 2 juillet 2003 habilitant le gouvernement à simplifier le droit n°2003-<br />

591 (JO <strong>du</strong> 03/07/03) : le Sénat l’a complétée par une habilitation autorisant le<br />

gouvernement à prendre toutes mesures pour simplifier et alléger le régime d’entrée en<br />

vigueur, de transmission et de contrôle des actes des autorités des EPLE.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Art L. 421-1 <strong>du</strong> code de l’E<strong>du</strong>cation<br />

Art L. 2131-2 et suivants <strong>du</strong> code général des collectivités territoriales<br />

Sur l’élaboration et la modification <strong>du</strong> budget :<br />

Code de l’é<strong>du</strong>cation : art.L 421-1 à L 421-14<br />

Code général des collectivités territoriales art. L.1612-1 à L.1612-16<br />

Décret n°85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 modifié notamment ses articles 34 à 47 (RLR 520-0)<br />

Fiche I-7<br />

25 Les actes administratifs


ACTES ADMINISTRATIFS SOUMIS<br />

AU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />

Fiche I-8<br />

ACTES ADMINISTRATIFS DE DROIT COMMUN (FONCTIONNEMENT ADMINISTRATIF ET MATERIEL) :<br />

TRANSMIS À L’AUTORITÉ ACADÉMIQUE, À LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE ET À LA PRÉFECTURE<br />

26 Les actes administratifs


Fiche I-8<br />

ACTES FINANCIERS : TRANSMIS À L’AUTORITÉ ACADÉMIQUE, À LA<br />

COLLECTIVITÉ TERRITORIALE ET À LA PREFECTURE<br />

Les actes administratifs 27


Fiche I-8<br />

ACTES ADMINISTRATIFS RELATIFS A L’ACTION EDUCATRICE:<br />

TRANSMIS À LA SEULE AUTORITÉ ACADÉMIQUE<br />

28 Les actes administratifs


C’EST-A-DIRE<br />

En qualité d’organe exécutif de l’EPLE, le chef d’établissement exécute les délibérations<br />

<strong>du</strong> Conseil d’administration:<br />

– budget, décisions budgétaires modificatives, compte financier,<br />

– conventions, contrats (dont contrats de personnels), marchés,<br />

– adhésion aux groupements d’achats, GRETA et groupements «mutualisateurs» (voir<br />

fiches I-26 à I-32 «structures mutualisées»),<br />

– actions en justice.<br />

En qualité de représentant de l’Etat au sein de l’EPLE, le chef d’établissement :<br />

Prend les actes de gestion des personnels et les actes subsidiaires de nomination dans<br />

les fonctions pour lesquelles aucune autre autorité administrative n’a reçu de pouvoir de<br />

nomination;<br />

Prend toutes dispositions, en liaison avec les autorités administratives compétentes, pour<br />

assurer la sécurité des personnes et des biens, l’hygiène et la salubrité de l’établissement,<br />

et assurer le bon fonctionnement <strong>du</strong> service public en cas de difficultés graves.<br />

S’il y a urgence, notamment en cas de menace ou d’action contre l’ordre dans les enceintes<br />

et locaux scolaires de l’établissement, sans préjudice des dispositions générales réglementant<br />

l’accès aux établissements, il peut:<br />

– interdire l’accès de ces enceintes ou locaux à toute personne relevant ou non de<br />

l’établissement,<br />

– suspendre des enseignements ou autres activités au sein de l’établissement. Il informe<br />

le Conseil d’administration des décisions prises et en rend compte à l’autorité<br />

académique, au Maire, au Président <strong>du</strong> Conseil Général ou <strong>du</strong> Conseil Régional.<br />

Engage les actions disciplinaires et intente les poursuites devant les juridictions compétentes.<br />

COMMENT<br />

Voir tableau page suivante.<br />

LES ACTES DU CHEF<br />

D’ETABLISSEMENT<br />

Fiche I-9<br />

29 Les actes administratifs


Fiche I-9<br />

Transmission des documents émanant <strong>du</strong> chef d’établissement<br />

Les actes administratifs 30


ACTES DU CHEF D’ETABLISSEMENT<br />

NE FAISANT PAS L’OBJET DE<br />

TRANSMISSION AUX AUTORITES DE<br />

CONTRÔLE<br />

ACTES REFERENCES<br />

Accès à l’établissement: visites, stages, enquêtes,<br />

conférences, expositions, photographies de classe<br />

Utilisation des locaux dans le cadre de la vie scolaire.<br />

Inscription des élèves<br />

Demandes d’appariement<br />

Admission à la table commune<br />

Bilan annuel de l’établissement (figure dans le dernier<br />

procès verbal <strong>du</strong> Conseil d’administration)<br />

Bourses aux livres<br />

Mesures disciplinaires<br />

Décision d’orientation (toute mesure répondant<br />

à une procé<strong>du</strong>re particulière de recours ou d’appel<br />

en dehors <strong>du</strong> droit commun ex.: exclusion d’un élève,<br />

orientation, etc.)<br />

Organisation <strong>du</strong> service de vacances<br />

Organisation <strong>du</strong> service des ATOS<br />

Avis, compte ren<strong>du</strong> de la commission permanente<br />

Demande de mise en conformité de bâtiments ou<br />

matériels (non-acte, courrier aux autorités compétentes)<br />

Délégation de signature<br />

Demande de travaux, de postes, de dotation complémentaire<br />

(non-acte, courrier aux autorités compétentes)<br />

Dénomination des classes<br />

Organisation de fête de fin d’année<br />

(par l’établissement, par le FSE, par l’AS,...)<br />

Gestion <strong>du</strong> personnel: autorisations d’absence,<br />

autorisations aux enseignants de donner des cours<br />

à l’extérieur<br />

Horaire des cours (emplois <strong>du</strong> temps)<br />

Réunions dans l’établissement (des associations<br />

de l’établissement, des associations de parents)<br />

Décret <strong>du</strong> 30/08/85 art 8<br />

Décret <strong>du</strong> 30/08/85 art 8<br />

Décret <strong>du</strong> 30/08/85 art 8<br />

Décret <strong>du</strong> 04/09/85 art 5<br />

Décret <strong>du</strong> 30/08/85 art 8<br />

Décret <strong>du</strong> 30/08/85 art 8<br />

Décret <strong>du</strong> 30/08/85 et<br />

instruction <strong>du</strong> 29/04/96<br />

Décret <strong>du</strong> 30/08/85 art 10<br />

Décret <strong>du</strong> 30/08/85 art 8<br />

Décret <strong>du</strong> 30/08/85 art 8<br />

D 30/08/86 art 8<br />

Fiche I-9<br />

NB: Ces décisions observent malgré tout le respect des conditions de forme et de fond qui s’imposent à toute<br />

décision administrative (ex.: règles de notification ou publication et de motivation le cas échéant).<br />

31 Les actes administratifs


Fiche I-9<br />

ATTENTION<br />

Exécutoires de plein droit après publication, affichage ou notification, ces actes peuvent faire<br />

l’objet d’un déféré préfectoral (art.L.2131-3CGCT) dans les 2 mois après que le préfet ait<br />

été saisi par une personne physique ou morale s’estimant lésée.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret modifié n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985<br />

Circulaires <strong>du</strong> 22 juillet 1982 (JO <strong>du</strong> 23/07/82)<br />

<strong>du</strong> 30 août 1985 (JO <strong>du</strong> 31.08.1985)<br />

<strong>du</strong> 27 décembre 1985 (JO <strong>du</strong> 31/12/85) et BO spécial n° 3 <strong>du</strong> 06/02/86)<br />

<strong>du</strong> 28 mars 1988 (BO hors série <strong>du</strong> 21 avril)<br />

Les actes administratifs 32


1<br />

Actes <strong>du</strong> CA relatifs<br />

à l’action é<strong>du</strong>cative.<br />

Actes <strong>du</strong> chef<br />

d’établissement de<br />

même nature.<br />

2<br />

Actes <strong>du</strong> CA relatifs<br />

au fonctionnement<br />

de l’établissement<br />

et non relatifs à<br />

l’action é<strong>du</strong>cative.<br />

Actes relatifs à la<br />

passation de<br />

marchés et de<br />

conventions.<br />

3<br />

Actes <strong>du</strong> chef<br />

d’établissement<br />

pour la passation<br />

et l’exécution de<br />

marchés et<br />

conventions.<br />

4<br />

Actes budgétaires<br />

<strong>du</strong> CA<br />

LES MODALITES DU CONTROLE<br />

DES ACTES DES EPLE<br />

Triple transmission (1)<br />

– autorité académique<br />

– collectivité territoriale<br />

– représentant de l’Etat<br />

Triple transmission (1)<br />

– autorité académique<br />

– collectivité territoriale<br />

– représentant de l’Etat<br />

Triple transmission (1)<br />

– dans les 5 jours suivant<br />

le vote <strong>du</strong> CA<br />

pour budget et DBM<br />

– dans le mois suivant<br />

le vote pour le<br />

compte financier.<br />

15 jours après<br />

réception par le<br />

dernier destinataire.<br />

Publicité obligatoire.<br />

15 jours après<br />

réception par le<br />

dernier destinataire.<br />

Publicité obligatoire.<br />

Procé<strong>du</strong>re<br />

particulière<br />

Annulation possible<br />

par l’autorité académique.<br />

Elle doit être<br />

motivée. Elle est<br />

transmise au chef<br />

d’établissement qui en<br />

informe le cas échéant<br />

le CA.<br />

Nouvelle délibération<br />

dans le délai de 15<br />

jours demandée par<br />

l’autorité académique<br />

ou la collectivité de<br />

rattachement.<br />

Le préfet peut déférer<br />

l'acte devant le T.A<br />

dans le délai de 2 mois<br />

(art L 2131-6 CGCT)<br />

et assortir son recours<br />

d'une demande de<br />

suspension si doute<br />

sérieux sur la légalité<br />

Demande de sursis à<br />

exécution par la<br />

collectivité territoriale<br />

ou par l’autorité<br />

académique.<br />

Voir contrôle particulier<br />

Fiche I-10<br />

NATURE<br />

DE L’ACTE<br />

TRANSMISSION<br />

CARACTERE<br />

EXECUTOIRE<br />

CONTROLE<br />

ADMINISTRATIF<br />

REFERENCE<br />

Unique à l’autorité Après un délai de<br />

art L 421 II , art L<br />

académique (1) 15 jours à compter<br />

421-14 II <strong>du</strong> code de<br />

de la réception.<br />

Publicité obligatoire.<br />

l'E<strong>du</strong>cation<br />

art L 421-14 I <strong>du</strong><br />

code de l'E<strong>du</strong>cation<br />

art L 421-14 II <strong>du</strong><br />

code de l'E<strong>du</strong>cation<br />

art L 421 II <strong>du</strong> code<br />

de l'E<strong>du</strong>cation<br />

(1) La responsabilité de la transmission incombe au chef d’établissement. Si la décision n’est pas transmise, elle<br />

n’est pas exécutoire. Elle est réputée ne pas exister donc non susceptible d’annulation. Les effets de l’absence<br />

de transmission, de publication ou de notification sont identiques à ceux de l’annulation.<br />

33 Les actes administratifs


LES CONTRATS ET CONVENTIONS :<br />

FICHE GENERIQUE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Préalablement, l’assemblée délibérante de l’EPLE donne son accord à l’exécutif pour<br />

représenter l’établissement dans toutes les actions en justice et tous les actes de la vie civile<br />

pour la conclusion de tout contrat ou convention.<br />

Le contrat tire son existence de l’accord de la volonté de l’EPLE, exprimée par son Conseil<br />

d’administration. Le contrat crée des droits et des obligations.<br />

COMMENT<br />

L’EPLE peut passer:<br />

- des contrats de droit commun (dit de droit privé) soumis aux règles <strong>du</strong> droit civil et relevant<br />

des tribunaux judiciaires. Exemple: contrats de recrutement CES<br />

- des contrats administratifs qui obéissent aux règles <strong>du</strong> droit administratif et relèvent des<br />

tribunaux administratifs. Est administratif un contrat de l’EPLE:<br />

– soit défini comme tel par la loi (marchés publics, exécution de travaux publics),<br />

ou<br />

– soit qui comporte une clause exorbitante <strong>du</strong> droit commun,<br />

– soit qui participe à l’exécution même <strong>du</strong> service public (ex.: contrat de recrutement<br />

d’assistant d’é<strong>du</strong>cation).<br />

Parmi les contrats, figurent les multiples «conventions» pour régler les rapports avec d’autres<br />

établissements (groupement comptable, GRETA, groupement d’achats, EMOP, EMOES,<br />

conventions de partition), des collectivités territoriales, des associations, d’autres personnes<br />

morales (conventions de stage ou de jumelage avec les entreprises) ou physiques (concessions<br />

de logement).<br />

Les conventions deviennent exécutoires dans les conditions prévues par les textes législatifs<br />

et réglementaires (Code de l’é<strong>du</strong>cation L.421-14).<br />

ATTENTION<br />

Fiche I-11<br />

Après accord préalable <strong>du</strong> Conseil d’administration, le chef d’établissement passe contrat<br />

ou convention pour régler les rapports de l’EPLE avec ses multiples partenaires (personnes<br />

physiques ou morales de droit public ou privé).<br />

Le chef d’établissement représente l’EPLE pour la conclusion <strong>du</strong> contrat. En l’absence de<br />

délibération exécutoire <strong>du</strong> Conseil d’administration, formalité substantielle, il est incompétent<br />

pour signer un contrat et le comptable ne pourra payer que si celui-ci engage expressément<br />

sa responsabilité personnelle.<br />

Les conventions sont soumises à l’obligation de transmission par le chef d’établissement<br />

à l’autorité académique, à la collectivité territoriale de rattachement et au représentant<br />

de l’Etat.<br />

34 Les contrats et les conventions


Fiche I-11<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Code de l’é<strong>du</strong>cation L.421-14<br />

Décret modifié n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985<br />

La gestion de l’EPLE: règles et pratiques – Les Cahiers AGIR.<br />

Les contrats et les conventions 35


C’EST-A-DIRE<br />

Sous sa responsabilité et après avis <strong>du</strong> Conseil d’administration et, le cas échéant, accord<br />

de la collectivité propriétaire ou attributaire des bâtiments, le maire peut<br />

utiliser les locaux scolaires implantés dans la commune pour l’organisation d’activités à<br />

caractère culturel, sportif, social ou socio-é<strong>du</strong>catif pendant les heures ou les périodes au<br />

cours desquelles ils ne sont pas utilisés pour les besoins de la formation initiale et continue.<br />

Ces activités doivent être compatibles avec la nature des installations et l’aménagement<br />

des locaux.<br />

La commune ou, le cas échéant, la collectivité propriétaire, peut soumettre toute autorisation<br />

d’utilisation à la passation d’une convention, entre son représentant, celui de l’école ou<br />

de l’établissement et la personne physique ou morale qui désire organiser des activités.<br />

Cette convention doit préciser notamment les obligations pesant sur l’organisateur en<br />

ce qui concerne l’application des règles de sécurité, ainsi que la prise en charge des<br />

responsabilités et de la réparation des dommages éventuels.<br />

A défaut de convention, la commune est responsable dans tous les cas des dommages<br />

éventuels, en dehors des cas où la responsabilité d’un tiers est établie.<br />

COMMENT<br />

Principales dispositions:<br />

– utilisation en dehors des heures scolaires pour les activités culturelles, sportives ou<br />

socio-é<strong>du</strong>catives: décision <strong>du</strong> Maire après avis <strong>du</strong> Conseil d’administration et accord<br />

de la collectivité de rattachement,<br />

– en dehors des heures scolaires, doit être enten<strong>du</strong> comme en dehors des heures où<br />

les locaux sont utilisés pour les activités d’enseignement initial et continu ou qui en<br />

constituent un prolongement (réunion des conseils de classe, de parents d’élèves, <strong>du</strong><br />

Conseil d’administration) ainsi que pour d’autres activités assimilables à des actions<br />

de formation (réunion d’information sur les métiers),<br />

– convention facultative entre collectivité propriétaire ou attributive et organisateur de<br />

l’activité qui précise, notamment, la responsabilité de chacun. En pratique, pour des<br />

raisons évidentes de sécurité des biens et des personnes, donc de partage de<br />

responsabilité, il est souhaitable de systématiser la passation de convention.<br />

– ce dispositif ne s’applique ni aux associations sportives régies par la loi n° 84-610 <strong>du</strong><br />

16 juillet 1984 et son décret d’application n° 86-495 <strong>du</strong> 14 mars 1986 modifié, ni aux<br />

associations d’élèves fonctionnant au sein des établissements telle que la Maison des<br />

lycéens.<br />

ATTENTION<br />

Fiche I-12<br />

UTILISATION DES LOCAUX SCOLAIRES,<br />

INSTALLATIONS ET MATÉRIELS<br />

L'accord <strong>du</strong> conseil d'administration est indispensable pour organiser des activités<br />

complémentaires (mettant des locaux à disposition d'un GRETA par exemple) pendant<br />

les heures normales d'ouverture des établissements (L.216-1). Le maire peut utiliser les<br />

locaux scolaires en dehors des heures ou périodes où ils sont utilisés pour la formation<br />

initiale et continue par des activités organisées soit par la commune elle-même soit par<br />

une personne physique ou morale (L.212-15). La loi réserve au maire et à lui seul de<br />

décider de l'autorisation ainsi que la responsabilité de l'utilisation. Ne pas confondre articles<br />

25 et 26 !<br />

36 Les contrats et les conventions


Fiche I-12<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Code de l’é<strong>du</strong>cation L.212-15<br />

Circulaire <strong>du</strong> 22 mars 1985 sur l’utilisation des locaux par le maire<br />

Circulaire n° 93-294 <strong>du</strong> 15 octobre 1993 sur l’utilisation des locaux scolaires par les<br />

associations<br />

RLR 559-0<br />

37 Les contrats et les conventions


ENTRE<br />

le lycée X<br />

représenté par le Proviseur, autorisé par décision <strong>du</strong> Conseil d’administration <strong>du</strong> …<br />

ET<br />

CONTRAT D’INSTALLATION DE<br />

DISTRIBUTEURS AUTOMATIQUES<br />

Fiche I-13<br />

la société Y<br />

IL A ETE CONVENU ET ARRETE CE QUI SUIT:<br />

Le lycée accepte dans ses locaux les distributeurs automatiques de la société Y, désignés<br />

ci-dessous:<br />

}<br />

Nombre Modèle Emplacement Date d’installation<br />

2<br />

2<br />

1<br />

Boissons chaudes<br />

et froides<br />

Déconsignes<br />

à gobelets<br />

Journal lumineux<br />

Préau<br />

mise en route le:<br />

30/03/20..<br />

1 Concept blindé<br />

38 Les contrats et les conventions


Fiche I-13<br />

EXEMPLE DE CONVENTION<br />

CONDITIONS GENERALES D’EXPLOITATION<br />

I. INSTALLATION<br />

1. Objet de la convention<br />

La société Y installe et exploite des distributeurs automatiques de boissons et de denrées diverses<br />

destinées au personnel et aux élèves <strong>du</strong> lycée.<br />

2. Installation et mise en service<br />

La société Y prend à sa charge les frais de pose, dans le respect des règles de l’art, des con<strong>du</strong>ites d’eau<br />

potable et d’électricité nécessaires au fonctionnement des appareils, et assure la mise en service des<br />

distributeurs automatiques.<br />

3. Conformité des appareils<br />

Le certificat de conformité sera fourni annuellement au lycée, et avant toute mise en service.<br />

II. APPROVISIONNEMENT<br />

1. La société Y assume la charge de l’approvisionnement en pro<strong>du</strong>its de qualité, dont elle tiendra les appareils<br />

régulièrement garnis. De son côté, le lycée assurera la fourniture d’une eau potable.<br />

2. La société Y garantit que les pro<strong>du</strong>its pour l’approvisionnement des appareils seront toujours de<br />

parfaite qualité, et conformes aux règlements en vigueur en la matière.<br />

3. Le lycée se réserve le droit de faire appel en cas de doute à la direction départementale de la<br />

concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.<br />

III. ENTRETIEN – DEPANNAGE<br />

La société Y assume l’entretien, le dépannage et les réparations nécessaires au bon fonctionnement des<br />

appareils, et s’engage à les maintenir en constant état de marche.<br />

IV. ASSURANCES<br />

Les risques d’incendie, d’explosion et la responsabilité civile de la société Y, <strong>du</strong> fait de la présence<br />

d’appareils faisant l’objet de la présente convention, sont couverts par une assurance dont l’attestation<br />

sera fournie régulièrement au lycée.<br />

V. EXECUTION DU CONTRAT<br />

1. La <strong>du</strong>rée minimale de ce contrat est fixée à 1 an renouvelable par tacite recon<strong>du</strong>ction pour la même<br />

période sauf dénonciation par l’une ou l’autre des parties au plus tard 3 mois avant la fin de chaque période,<br />

par lettre recommandée.<br />

Il est toutefois enten<strong>du</strong> que le contrat ne prendra effet qu’après une période d’essai de 3 mois.<br />

2. Dans le cas où la société Y serait amenée à vendre tout ou partie des appareils faisant l’objet <strong>du</strong><br />

présent accord, le contrat serait maintenu intégralement à l’avantage <strong>du</strong> nouveau propriétaire des appareils,<br />

qui acceptera de ce fait les clauses, bénéfices et charges <strong>du</strong> présent contrat.<br />

3. Résiliation<br />

La société Y se réserve la possibilité de résilier le présent contrat à tous moments, sans préavis, en cas<br />

d’infractions aux règles de salubrité dûment constatées par la direction départementale de la concurrence,<br />

de la consommation et de la répression des fraudes.<br />

4. Conditions financières<br />

La société Y prend à sa charge tous les frais occasionnés par l’exploitation <strong>du</strong> matériel, notamment la<br />

fourniture des pro<strong>du</strong>its et le règlement de toutes taxes fiscales.<br />

L’établissement se charge de la fourniture de l’eau potable et de l’électricité nécessaire au fonctionnement<br />

<strong>du</strong> matériel.<br />

VI. CONDITIONS PARTICULIERES<br />

1. Prix<br />

Le prix de la boisson est de … € et le prix de la déconsigne est de … € le gobelet. Toute modification <strong>du</strong><br />

prix fera l’objet d’un avenant à la présente convention. En cas de désaccord entre les parties, la résiliation<br />

immédiate est possible.<br />

2. Remise<br />

Une redevance de … % sur les recettes de boissons sera versée au lycée au titre <strong>du</strong> droit de place.<br />

3. Consommations d’électricité et d’eau<br />

Des compteurs seront installés par la société Y et le remboursement au lycée des consommations<br />

nécessaires au fonctionnement <strong>du</strong> matériel sera effectué sur présentation d’une facture par le lycée.<br />

4. Compétence des tribunaux administratifs<br />

FAIT À LE<br />

Pour la société Y Pour le lycée, le Proviseur<br />

Les contrats et les conventions 39


LES DISPOSITIFS PERI ET PARA-<br />

EDUCATIFS, OU EXTRA-SCOLAIRES<br />

L’ECOLE OUVERTE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Accueil des jeunes les mercredis, samedis et <strong>du</strong>rant les vacances scolaires.<br />

COMMENT<br />

– à l’initiative de l’EPLE,<br />

– les lieux: ZEP/REP, établissements sensibles ou autres établissements implantés dans<br />

des lieux dont le contexte culturel est très dégradé,<br />

– les publics: élèves de l’EPLE, des écoles primaires avoisinantes, jeunes en difficulté<br />

scolaire ou en voie de marginalisation,<br />

– les activités: multiples, présentant un dosage judicieux entre activités scolaires,<br />

é<strong>du</strong>catives, culturelles, sportives et de loisirs,<br />

– les partenaires: collectivités territoriales, associations, directions régionales ou<br />

départementales de la Culture, de la Jeunesse et des Sports,<br />

– l’encadrement: doit comporter un nombre significatif d’enseignants. Peuvent<br />

également intervenir les personnels de l’E<strong>du</strong>cation nationale, titulaires ou non, les aideé<strong>du</strong>cateurs,<br />

les fonctionnaires de l’Etat, les intervenants bénévoles...,<br />

– le financement: une enveloppe nationale est répartie par académie au prorata des<br />

semaines retenues par le groupe de pilotage régional et validées par la commission<br />

nationale,<br />

– la rémunération: vacations (dans la limite de 250 sur 12 mois consécutifs; décret <strong>du</strong><br />

19 août 1992 et arrêté <strong>du</strong> 7 mars 2002),<br />

– l’organisation: selon les départements gestion des rémunérations et des frais de<br />

fonctionnement par un établissement support ou gestion directe par l’EPLE.<br />

ATTENTION<br />

Les objectifs d’Ecole Ouverte doivent être inscrits dans le projet d’établissement. L’accord<br />

préalable <strong>du</strong> CA sur le projet et sur les conventions signées dans ce cadre est obligatoire.<br />

LES ACTIVITES COMPLEMENTAIRES<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Les collectivités territoriales peuvent organiser à l’intention des élèves, des activités<br />

é<strong>du</strong>catives, sportives et culturelles complémentaires dans les EPLE pendant les heures<br />

normales d’ouverture des établissements.<br />

COMMENT<br />

Fiche I-14<br />

– objectif é<strong>du</strong>catif, sportif ou culturel sans que l’activité puisse se substituer aux activités<br />

d’enseignement organisées par l’Etat,<br />

– accord préalable <strong>du</strong> Conseil d’administration,<br />

– prise en charge financière par la collectivité y compris la rémunération des personnels<br />

de l’Etat mis à disposition.<br />

40 Les contrats et les conventions


Fiche I-14<br />

ATTENTION<br />

Convention obligatoire entre la collectivité et l’EPLE dont la nature et la forme sont<br />

précisées en annexe de la circulaire <strong>du</strong> 8 août 1985.<br />

LE CONTRAT EDUCATIF LOCAL<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Elaboration d’un contrat fixant l’organisation des activités péri et extra-scolaires, en<br />

prolongement ou en complément des activités menées à l’école ou au collège en<br />

particulier dans les zones sensibles.<br />

COMMENT<br />

Rassemblement autour <strong>du</strong> projet de tous les partenaires qui à divers titres sont<br />

responsables de l’é<strong>du</strong>cation des jeunes pour l’élaboration de projets é<strong>du</strong>catifs locaux qui<br />

doivent favoriser l’accès des jeunes à la diversité des connaissances, des lieux de savoir<br />

et des pratiques.<br />

Les partenaires:<br />

– services de l’Etat,<br />

– Ministère de l’Emploi et de la Solidarité (Délégation Interministérielle à la Ville),<br />

– Collectivités locales,<br />

– associations,<br />

– institutions sociales (CAF, FAS...).<br />

Le «territoire» <strong>du</strong> CEL: secteur géographique aussi large que cohérent (commune,<br />

arrondissements ou quartiers de grandes villes...),<br />

Le public visé: attention particulière aux enfants et aux jeunes «fragilisés» tant en favorisant<br />

le brassage et la mixité <strong>du</strong> public,<br />

Les âges concernés: particulièrement les jeunes des collèges,<br />

Le rythme de l’enfant: le projet porte sur tous les temps sociaux scolaire, périscolaire et<br />

extra-scolaire,<br />

– groupe de pilotage sous la responsabilité <strong>du</strong> préfet <strong>du</strong> département et de l’Inspection<br />

Académique.<br />

Le contenu <strong>du</strong> CEL (projet signé pour 3 ans renouvelables):<br />

– définition des activités<br />

– localisation de ces dernières et conditions d’utilisation des locaux scolaires<br />

– mise à disposition des aide-é<strong>du</strong>cateurs et éventuellement des personnels de l’Etat.<br />

– les financements:<br />

- Ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale,<br />

- Jeunesse et Sports,<br />

- Ministère de la Culture et de la Ville,<br />

- Collectivités locales,<br />

- CAF,<br />

- FAS,<br />

- Associations d’é<strong>du</strong>cation populaire.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Circulaire interministérielle <strong>du</strong> 9 juillet 1998<br />

Circulaire n° 98-119 (jeunesse et sports)<br />

Circulaire n° 98-144 (ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale)<br />

Barème de Montpellier<br />

Les contrats et les conventions 41


C’EST-A-DIRE<br />

Les EPLE peuvent être le siège d’un certain nombre d’associations selon le niveau<br />

d’enseignement:<br />

– foyer socio-é<strong>du</strong>catif,<br />

– maison des lycéens,<br />

– association sportive,<br />

– coopérative scolaire,<br />

– association d’étudiants (BTS, anciens élèves...),<br />

– association de parents d’élèves,<br />

– amicale et association de personnels.<br />

COMMENT<br />

Ces associations se caractérisent par leur appartenance au droit privé qui in<strong>du</strong>it leur cadre<br />

juridique. Toutefois, leurs activités s’inscrivant au sein de l’EPLE, leur structure se doit<br />

d’obéir aux principes régissant le service public de l’E<strong>du</strong>cation nationale (laïcité, neutralité<br />

et règles de fonctionnement propres à ces établissements).<br />

L’EPLE a une mission d’intérêt général: il assure à tous ses élèves un enseignement<br />

gratuit, grâce à des fonds publics gérés selon les règles de la comptabilité publique.<br />

L’association exerce une activité au bénéfice de ses seuls adhérents, précisément définie<br />

dans ses statuts et selon des règles financières qui lui sont propres. Elle ne peut se<br />

substituer à l’EPLE dans l’exercice de ses missions.<br />

ATTENTION<br />

Pour éviter une réglementation publique jugée souvent trop contraignante, certains EPLE<br />

se déchargent d’une partie de leur mission sur les associations.<br />

Ces pratiques contreviennent aux règles des finances publiques et peuvent constituer des<br />

gestions de fait. Elles sont donc à proscrire. L’agent comptable qui en a connaissance doit<br />

les dénoncer au juge des comptes.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

LES ASSOCIATIONS:<br />

FICHE GENERIQUE<br />

Loi <strong>du</strong> 1er juillet 1901<br />

Décret <strong>du</strong> 16 août 1901 modifié par le décret n° 81-104 <strong>du</strong> 30 avril 1981<br />

Décret <strong>du</strong> 30 août 1985 modifié<br />

Circulaire n°91-075 <strong>du</strong> 2 avril 1991<br />

RLR 544-4a (Associations étudiants BTS)<br />

Fiche I-15<br />

42 Les associations


C’EST-A-DIRE<br />

L’article 1 de la loi <strong>du</strong> 1 er juillet 1901 énonce: «l’association est la convention par laquelle<br />

deux ou plusieurs personnes mettent en commun d’une façon permanente, leurs<br />

connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager les bénéfices».<br />

COMMENT<br />

Pour avoir la capacité juridique, l’association doit être ren<strong>du</strong>e publique (déclaration en<br />

préfecture et insertion au JO). C’est une personne morale de droit privé à la différence de<br />

l’EPLE, personne morale de droit public.<br />

L’association se définit par ses statuts à savoir:<br />

– objet,<br />

– qualité des personnes qui peuvent en être membres,<br />

– nature des ressources.<br />

Les conditions de désignation, la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> mandat, les attributions et les modalités de<br />

fonctionnement des organes qui l’administrent et la dirigent doivent être fixés.<br />

Le chef d’établissement n’a pas (sauf pour l’association sportive) obligation d’assurer<br />

les fonctions de président. Il apparaît même souhaitable d’éviter toute implication <strong>du</strong> chef<br />

d’établissement et <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> dans la gestion de l’association (fonctions de président<br />

et de trésorier).<br />

ATTENTION<br />

L’adhésion à une association est facultative et volontaire.<br />

Les associations situées dans un EPLE et à vocation péri-é<strong>du</strong>cative, doivent obéir aux<br />

principes généraux <strong>du</strong> service public (notamment neutralité).<br />

Le chef d’établissement en est le garant et le Conseil d’administration de l’EPLE est informé<br />

de leurs activités.<br />

Les statuts doivent prévoir toutes les activités de l’association.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi <strong>du</strong> 1er juillet 1901<br />

Décret <strong>du</strong> 16 août 1901<br />

BO n° 39 <strong>du</strong> 31 octobre 1996<br />

LE CADRE JURIDIQUE<br />

Fiche I-16<br />

43 Les associations


LES ASSOCIATIONS:<br />

TABLEAU SYNTHETIQUE RECAPITULATIF<br />

Foyer Socio E<strong>du</strong>catif Maison des Lycéens Association Sportive Association des Association<br />

(FSE) (MDL) (AS) Anciens élèves (AAE), étudiants<br />

des parents d’élèves BTS<br />

RLR 544-4a<br />

Loi <strong>du</strong> 01/07/1901<br />

Décret <strong>du</strong> 16/08/1901<br />

Décret <strong>du</strong> 30/08/1985<br />

Loi <strong>du</strong> 01/07/1901<br />

Décret <strong>du</strong> 16/08/1901<br />

Décret <strong>du</strong> 30/08/1985<br />

Loi <strong>du</strong> 01/07/1901<br />

Décret <strong>du</strong> 16/08/1901<br />

Décret <strong>du</strong> 30/08/1985<br />

Circulaire <strong>du</strong> 02/04/1991<br />

Loi <strong>du</strong> 01/07/1901<br />

Décret <strong>du</strong> 16/08/1901<br />

Décret <strong>du</strong> 30/08/1985<br />

Textes<br />

Affiliation obligatoire de<br />

l’AS à l’UNSS,<br />

inscription auprès des<br />

IA, développement<br />

Objectifs:<br />

Développer la personnalité et<br />

Objectifs:<br />

Développer la personnalité et<br />

l’exercice de la citoyenneté<br />

Développer l’action<br />

culturelle,<br />

Implication des élèves mais<br />

sous la responsabilité<br />

d’a<strong>du</strong>ltes<br />

Statut<br />

l’exercice de la citoyenneté<br />

Développer l’action<br />

action sportive<br />

culturelle,<br />

Implication des élèves mais<br />

sous la responsabilité<br />

d’a<strong>du</strong>ltes<br />

CA doit obligatoirement<br />

approuver le<br />

Programme élaboré par<br />

les lycéens, soumis pour avis<br />

Information possible <strong>du</strong> CA<br />

sur le programme défini<br />

programme annuel<br />

d’activités<br />

au Conseil des délégués,<br />

information <strong>du</strong> CA<br />

CA autorise<br />

le fonctionnement<br />

des associations<br />

au sein de<br />

l’établissement<br />

Obligatoirement<br />

Président de l’AS<br />

Rôle: contrôle, impulsion,<br />

appui, suivi, régulation<br />

Rôle: contrôle, impulsion,<br />

appui, suivi, régulation<br />

Chef<br />

d’établissement<br />

CRC si subvention annuelle<br />

> 1500 €<br />

CRC si subvention annuelle<br />

> 1500 €<br />

Fiche I-17<br />

44 Les associations<br />

Contrôle


C’EST-A-DIRE<br />

Il s’agit de définir les relations de l’association avec les différents organes de l’EPLE.<br />

COMMENT<br />

Avec le CA<br />

LES ASSOCIATIONS:<br />

LEURS RELATIONS AVEC L’EPLE<br />

Celui-ci doit:<br />

– approuver le principe de la domiciliation de l’association au sein de l’EPLE,<br />

– autoriser préalablement le fonctionnement d’une association dans ses murs,<br />

– autoriser l’occupation <strong>du</strong> domaine public (exemple: droit de place pour l’installation<br />

d’un distributeur de boissons ou de friandises),<br />

– se prononcer sur la mise à disposition de locaux, fluides et matériels (même à titre<br />

gratuit),<br />

– approuver expressément le programme annuel des activités de l’AS (Association<br />

Sportive),<br />

– avoir communication d’un rapport moral et financier en cas de subvention de<br />

l’association par l’EPLE.<br />

Le CA peut autoriser dans le cadre de son budget (compte 6575), le versement d’une<br />

subvention au FSE (Foyer Socio-E<strong>du</strong>catif).<br />

Les rapports entre l’EPLE et les associations sont régis par des conventions.<br />

Avec le chef d’établissement<br />

Il est:<br />

– destinataire des statuts de l’association,<br />

– obligatoirement président de l’Association Sportive (à éviter pour les autres<br />

associations),<br />

– garant <strong>du</strong> respect des règles de sécurité pendant le fonctionnement des activités de<br />

l’association.<br />

Avec le <strong>gestionnaire</strong><br />

Le <strong>gestionnaire</strong> peut être conseiller de l’association, voire commissaire aux comptes mais<br />

il vaut mieux éviter qu’il en soit le trésorier (confusion des genres).<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> doit s’assurer des possibilités de collaboration au vu des statuts de<br />

l’association.<br />

ATTENTION<br />

Fiche I-18<br />

Les actes et correspondances de l’association (personne morale autonome) doivent<br />

obligatoirement être distincts de ceux de l’EPLE.<br />

45 Les associations


C’EST-A-DIRE<br />

Il s’agit d’expliciter le fonctionnement financier – recettes/dépenses – de l’association au<br />

travers de ses activités propres.<br />

COMMENT<br />

L’association est régie par ses statuts qui doivent comporter des indications claires et<br />

précises notamment sur ses activités.<br />

Elle a un budget propre; ses ressources proviennent <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it des cotisations de ses<br />

membres et de ses activités ainsi que des dons et subventions qu’elle peut recevoir.<br />

Les cotisations ne sauraient présenter qu’un caractère volontaire et ne peuvent en aucun<br />

cas être prélevées de façon systématique.<br />

L’exécution <strong>du</strong> budget doit être conforme aux statuts.<br />

Tenue obligatoire d’une comptabilité recettes/dépenses et de divers documents (détails<br />

BO n° 39 <strong>du</strong> 31 octobre 1996).<br />

L’association ne peut posséder que les biens immobiliers strictement nécessaires à la<br />

réalisation de ses objectifs (tenue d’inventaire).<br />

ATTENTION<br />

Relations financières avec l’EPLE.<br />

Subventionnement possible: dans ce cas, obligation de remettre au chef d’établissement,<br />

président <strong>du</strong> CA de l’EPLE, un rapport moral et financier sur l’utilisation de la somme<br />

allouée.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Voir fiche suivante<br />

BO n° 39 <strong>du</strong> 31 octobre 1996<br />

LA GESTION FINANCIERE<br />

DES ASSOCIATIONS<br />

Fiche I-19<br />

46 Les associations


C’EST-A-DIRE<br />

Il s’agit de ne pas faire gérer par une association les fonds publics ou autres recettes versées<br />

à l’EPLE pour la mise en œuvre de ses missions. Les subdélégations de subventions ne<br />

sont pas autorisées.<br />

COMMENT<br />

LES DERIVES POSSIBLES<br />

DES ASSOCIATIONS<br />

Les frais de scolarité<br />

Les dépenses relatives aux carnets de correspondance, bulletins scolaires, relevés<br />

d’absences, frais d’affranchissement, de reprographie, etc doivent figurer au budget de<br />

l’EPLE et ne pas faire l’objet d’appel de fonds aux familles, conformément au principe de<br />

gratuité de l’enseignement secondaire public<br />

Voyages et sorties culturelles<br />

Pendant le temps scolaire: gestion exclusive et directe par l’EPLE avec recours éventuel<br />

à un régisseur d’avance temporaire (arrêté <strong>du</strong> 11 octobre 1993 – BO n° 36 <strong>du</strong> 28 octobre<br />

1993). En cas de participation financière des familles pour les sorties facultatives, le CA<br />

doit en avoir préalablement délibéré.<br />

Hors temps scolaire: gestion possible par l’association si son statut le prévoit.<br />

Distributeurs automatiques<br />

Deux possibilités:<br />

– gestion par l’EPLE: la convention est signée par le chef d’établissement, après accord<br />

<strong>du</strong> CA. L’EPLE encaisse alors les reversements de la société distributrice,<br />

– gestion par l’association: la convention est signée par le président de l’association<br />

après accord <strong>du</strong> CA pour l’occupation <strong>du</strong> domaine public. Les modalités de reversement<br />

<strong>du</strong> coût des fluides à charge de l’EPLE doivent être précisées (voir modèle de convention<br />

en annexe de la fiche I-13).<br />

Les objets confectionnés (enseignement technique et professionnel)<br />

Leur gestion est assurée directement par l’EPLE et en aucun cas par une quelconque<br />

association.<br />

La caisse de solidarité<br />

Elle est gérée par l’EPLE<br />

– les recettes proviennent de dons,notamment des familles;<br />

– les dépenses doivent être approuvées obligatoirement par le CA sans qu’elles soient<br />

nominatives. Le chef d’établissement prend la décision de versement en s’associant<br />

éventuellement l’avis d’une commission interne et informe le CA des fonds versés à ce<br />

titre.<br />

Photographies d’élèves ou de classes<br />

– gestion possible par l’association si son statut le prévoit,<br />

– gestion par l’EPLE, éventuellement.<br />

Fiche I-20<br />

47 Les associations


Fiche I-20<br />

Bon de commande par l’EPLE après mise en concurrence. La ristourne appartient à l’EPLE.<br />

Recours éventuel à un régisseur temporaire qui effectue les opérations de recettes. Facture<br />

payée par l’agent comptable après reversement des encaissements par le régisseur.<br />

ATTENTION<br />

Toute autre procé<strong>du</strong>re relève de la gestion de fait.<br />

Un agent comptable qui en aurait connaissance et ne le ferait pas connaître au juge des<br />

comptes pourrait être déclaré co-auteur de la gestion de fait.<br />

Les associations 48


LES STRUCTURES MUTUALISEES :<br />

FICHE GENERIQUE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Les EPLE peuvent mettre en commun soit de manière volontaire, soit de manière plus ou<br />

moins imposée des moyens et des ressources pour rationaliser certaines activités qui<br />

peuvent être regroupées dans l’intérêt des établissements. Leur constitution, encouragée<br />

depuis plus de trente ans, repose sur les articles L 421-10 <strong>du</strong> Code de l’é<strong>du</strong>cation et les<br />

artcicles 231 à 233 de l’instruction générale <strong>du</strong> 28 mars 1988 (circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28<br />

mars 1988).<br />

COMMENT<br />

Les groupements comptables<br />

Les cités scolaires<br />

Les groupements de commande<br />

Les services techniques communs (EMOP – EMOES)<br />

Les cuisines centrales<br />

Les groupements d’établissements pour la formation continue (GRETA et GIP)<br />

Les groupements pour la rémunération des personnels (emplois jeunes, assistants<br />

d’é<strong>du</strong>cation, CES, CEC, FARPI etc.)<br />

ATTENTION<br />

Le développement de ces groupements doit se faire harmonieusement soit au niveau<br />

académique ou départemental, soit au niveau des bassins de formation, avec l’accord <strong>du</strong><br />

CA de chaque établissement qui décide la plupart <strong>du</strong> temps de l’adhésion à ces structures<br />

mutualisées.<br />

Ces structures doivent être bénéfiques à l’ensemble des établissements et gérées dans la<br />

transparence avec une participation effective des adhérents à la définition des objectifs, au<br />

suivi des actions et à leur évolution.<br />

Une convention est signée entre les établissements adhérents et l’établissement<br />

mutualisateur après délibération <strong>du</strong> CA de chaque établissement. Cette convention<br />

définit précisément sur le plan technique, administratif et financier, les modalités de<br />

fonctionnement <strong>du</strong> service mutualisé.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fiche I-21<br />

Décret <strong>du</strong> 30 août 1985 articles 16 et 39<br />

Instruction générale <strong>du</strong> 28 mars 1988, articles 231 et 233 (circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars<br />

1988)<br />

Décret <strong>du</strong> 26 mars 1992 sur les GIP et les GRETA<br />

Circulaire <strong>du</strong> 16 mars 1993 sur les GRETA<br />

Décret <strong>du</strong> 24 mars 1993<br />

Code des marchés publics 7 janvier 2004<br />

49 Les structures mutualisées


LES GROUPEMENTS COMPTABLES<br />

C’EST-A-DIRE<br />

La multiplication <strong>du</strong> nombre d’EPLE et leur diversification, le souci d’une meilleure utilisation<br />

des moyens existants ont amené la mise en place de groupements comptables en<br />

application de l’article 39 <strong>du</strong> décret <strong>du</strong> 30 août 1985.<br />

COMMENT<br />

Une carte académique des groupements comptables est établie par l’autorité académique<br />

après consultation d’un groupe de travail académique.<br />

Toute décision relative à la constitution des groupements comptables est prise après accord<br />

des collectivités de rattachement concernées et délibération des CA des EPLE concernés.<br />

Une convention de groupement établit les règles de fonctionnement, la répartition<br />

des tâches, les emplois mis à disposition, les modalités de répartition des dépenses de<br />

fonctionnement de l’agence comptable, le lieu d’implantation <strong>du</strong> centre de groupement.<br />

Un effort particulier doit être fait d’une part pour installer l’agence comptable dans<br />

des locaux suffisants et la doter <strong>du</strong> matériel adapté à la réalisation des divers travaux<br />

comptables et d’autre part pour mettre à la disposition de l’agent comptable, les personnes<br />

nécessaires à l’exercice des activités qui lui sont dévolues.<br />

L’agent comptable participe de droit avec voix consultative aux Conseils d’administration<br />

des EPLE dont il a en charge la comptabilité, chaque fois que l’ordre <strong>du</strong> jour comporte une<br />

question financière. Il est seul habilité à gérer la trésorerie de tous les EPLE membres <strong>du</strong><br />

groupement et est responsable de la tenue de leur comptabilité générale.<br />

Chaque EPLE, non siège d’agence comptable, dispose d’un poste de <strong>gestionnaire</strong> qui tient<br />

notamment la comptabilité des stocks et peut être institué régisseur d’avances et de recettes.<br />

ATTENTION<br />

Les évolutions de la carte académique des groupements comptables sont courantes<br />

mais les CA des EPLE concernés, ainsi que le groupe de travail académique et le comité<br />

technique paritaire académique doivent être consultés.<br />

La convention de groupement précise l’engagement de chaque EPLE, notamment au<br />

niveau des personnels.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985, article 39<br />

Circulaire <strong>du</strong> 27 décembre 1985 parue au BO <strong>du</strong> 30 janvier 1986<br />

La gestion des EPLE, règles et pratiques, édition 2001, guide pratique A et I.<br />

Fiche I-22<br />

50 Les structures mutualisées


Annexe<br />

ENTRE<br />

le Lycée ou le Collège<br />

Représenté par le chef d’établissement<br />

ET<br />

EXEMPLE DE CONVENTION<br />

DE GROUPEMENT COMPTABLE<br />

le Lycée ou le Collège<br />

Représenté par le chef d’établissement<br />

Vu la loi de finances n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, Article 60<br />

Vu le Code de l’é<strong>du</strong>cation et notamment ses articles L421-10 et L421-15<br />

Vu le décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962<br />

Vu le décret n° 66-850 <strong>du</strong> 15 novembre 1966 modifié par le décret n° 76-70 <strong>du</strong> 15 janvier 1976<br />

Vu l’article n° 39 <strong>du</strong> décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985<br />

Vu la circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988 modifiée portant sur l’organisation économique et financière<br />

des établissements publics locaux d’enseignement, titre II – article 221.<br />

Vu l’arrêté <strong>du</strong> 21 décembre 2001 habilitant les Chefs d’EPLE à instituer des régies de recettes et<br />

d’avance<br />

Vu la décision de constitution prise par l’autorité académique avec l’accord de toutes les<br />

collectivités de rattachement<br />

Vu la délibération <strong>du</strong> Conseil d’administration <strong>du</strong> Lycée ou le Collège n° <strong>du</strong> ;<br />

Vu la délibération <strong>du</strong> Conseil d’administration <strong>du</strong> Lycée ou le Collège n° <strong>du</strong> .<br />

Fiche I-22<br />

Il est convenu ce qui suit:<br />

Article 1<br />

Après accord entre eux, les établissements ci-dessus désignés constituent un groupement comptable,<br />

chacun d’entre eux conservant sa personnalité comptable et son autonomie financière.<br />

Article 2 – Organisation et fonctionnement<br />

Le siège de l’agence comptable est situé à l’établissement: __________________________<br />

La comptabilité administrative, les opérations de dépenses et de recettes et les droits constatés sont<br />

réalisés dans l’établissement rattaché.<br />

Les opérations de paiement, les encaissements qui ne passent pas par la régie de recettes, seront<br />

effectués à l’agence comptable par le <strong>gestionnaire</strong> de l’établissement rattaché.<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> passe à l’agence comptable au moins une fois par semaine selon un calendrier établi<br />

au début de chaque année.<br />

La comptabilité générale et l’édition de tous les documents comptables seront réalisés à l’agence<br />

comptable, en collaboration directe avec le <strong>gestionnaire</strong> de l’établissement rattaché.<br />

La conservation des originaux des pièces générales et justificatives se fera au sein de l’agence<br />

comptable.<br />

51 Les structures mutualisées


Fiche I-22<br />

La préparation, l’élaboration et l’envoi <strong>du</strong> compte financier seront réalisés en collaboration directe<br />

entre l’agent comptable et le <strong>gestionnaire</strong> de cet établissement.<br />

Article 3 – Participation aux charges de fonctionnement<br />

Les frais de fonctionnement <strong>du</strong> groupement seront gérés en service spécial L8 et seront partagés entre<br />

les différents établissements <strong>du</strong> groupement selon les modalités suivantes:<br />

___________________________________________________________.<br />

Les charges in<strong>du</strong>ites par la tenue de la comptabilité de l’établissement rattaché sont les suivantes:<br />

– équipement,<br />

– fournitures de listing,<br />

– disquettes,<br />

– photocopies,<br />

– petite papeterie,<br />

– envois postaux,<br />

– charges <strong>du</strong> réseau informatique,<br />

– imprimés comptes financiers,<br />

– frais de téléphone et télécopie, etc.<br />

Les établissements rattachés participent à la couverture de ces charges en versant au service<br />

spécial L8 de l’établissement support <strong>du</strong> groupement comptable une somme ainsi calculée.<br />

Article 4 – Durée de la convention<br />

La <strong>du</strong>rée de la convention est d’une année, renouvelable par tacite recon<strong>du</strong>ction.<br />

Les structures mutualisées 52<br />

Signatures,


C’EST-A-DIRE<br />

Les groupements de commandes (ou d’achats) procèdent d’une volonté de rationalisation<br />

de la fonction achat en regroupant les besoins des établissements adhérents et en<br />

organisant une consultation collective auprès des fournisseurs.Garantie juridique et souci<br />

d'abaisser les prix et les coûts de gestion sont des motifs suffisants en faveur de cette<br />

procé<strong>du</strong>re.<br />

COMMENT<br />

Les groupements de commandes constitués entre EPLE sont régis par l'article 8 <strong>du</strong><br />

nouveau code des marchés publics (07/01/04). Ils peuvent être homogènes (groupements<br />

d’établissements d’enseignement) ou mixtes (associant des collectivités diverses et des<br />

établissements publics relevant de plusieurs Ministères et des services administratifs), leur<br />

cadre géographique pouvant être local, départemental, académique ou interacadémique<br />

selon les services proposés et les modalités de convention établies.<br />

L'établissement coordonnateur récapitule les besoins de l'ensemble des adhérents et<br />

procède à l'appel d'offres. Une convention constitutive signée par tous les membres <strong>du</strong><br />

groupement après accord de leur CA définit ses modalités de fonctionnement et désigne<br />

un des membres <strong>du</strong> groupement comme coordonnateur. Ce dernier est chargé de procéder<br />

à l'organisation de l'ensemble des opérations de sélection d'un ou de plusieurs contractants<br />

conformément aux règles prévues par le code des marchés publics. L'établissement<br />

coordonnateur peut aussi être chargé de signer et de notifier le marché (chaque membre<br />

<strong>du</strong> groupement s'assurant de sa bonne exécution) éventuellement de l'exécuter au nom<br />

de l'ensemble des membres <strong>du</strong> groupement. Dans les deux cas, la convention peut prévoir<br />

que la CAO (commission d'appel d'offres) soit celle <strong>du</strong> coordonnateur.<br />

ATTENTION<br />

Nécessité pour chaque adhérent d’effectuer un suivi précis de la qualité <strong>du</strong> service et de<br />

respecter les quantités souscrites lors de l’état des besoins.<br />

Contrôle indispensable des prix facturés en regard <strong>du</strong> certificat délivré par le<br />

coordonnateur ou des conditions <strong>du</strong> marché signé et <strong>du</strong> cahier des charges et information<br />

<strong>du</strong> coordonnateur en cas de problème.<br />

Lister les groupements auquel l’établissement participe et favoriser l’achat groupé par<br />

rapport à l’achat direct car non seulement des économies substantielles sont possibles<br />

mais aussi la garantie juridique <strong>du</strong> marché public est très appréciable.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fiche I-23<br />

LES GROUPEMENTS DE COMMANDES<br />

Les groupements de commande sont régis par le chapître III (articles 7 à 9) <strong>du</strong> nouveau<br />

Code des marchés publics (décret n°2004-15 <strong>du</strong> 7 janvier 2004).<br />

Circulaire 2002-126 <strong>du</strong> 05/06/2002 (BO n°21 <strong>du</strong> 13 juin 2002)<br />

APASP (association pour l'achat dans les services publics) colloques et formations - 103<br />

rue Lafayette 75481 PARIS cedex 10 Tel :0142809393<br />

Site <strong>du</strong> ministère des finances :http://www.minefi.gouv.fr/minefi/publique/publique4/index.htm<br />

Site de la DAF : http://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr (identifiant : ven ; mot de passe : zen)<br />

53 Les structures mutualisées


C’EST-A-DIRE<br />

Mise en commun par plusieurs établissements, dans le cadre d’une zone géographique<br />

rapprochée, notamment les bassins de formation, de moyens humains, matériels et<br />

techniques, permettant une gestion plus efficace et professionnelle, des économies<br />

d’échelle et une adaptation maîtrisée entre les moyens et les besoins.<br />

COMMENT<br />

Les services concernés peuvent être relatifs à l’entretien des bâtiments (EMOP), l’entretien<br />

des locaux (EMOES), la reprographie, les installations de stockage, l’entretien <strong>du</strong> linge et<br />

des vêtements de travail, mais aussi les services de l’hébergement (Internat, restauration,<br />

cuisine centrale).<br />

L’équipe technique est dirigée par un un technicien ou un maître ouvrier sous la responsabilité<br />

<strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> et <strong>du</strong> chef de l’établissement support. Le chef d’équipe coordonne le<br />

travail des ouvriers, veille à un fonctionnement rationnel de l’équipe, organise les chantiers<br />

et vérifie l’exécution des travaux après que le programme des interventions ait été approuvé<br />

en concertation entre les établissements.<br />

La gestion budgétaire et financière est suivie au sein d’un service spécial ouvert au<br />

budget de l’établissement support ou en service à comptabilité distincte avec la réalisation<br />

possible de réserves permettant l’autofinancement de certains équipements.<br />

Cette mise en commun de compétences humaines et techniques contribue à l’amélioration<br />

<strong>du</strong> fonctionnement matériel des EPLE qui ne peuvent seuls avoir accès à ces compétences<br />

particulières. Elle permet aussi l’amélioration des carrières des T.O.S et le développement<br />

de leur fonction é<strong>du</strong>cative et professionnelle.<br />

ATTENTION<br />

LES SERVICES<br />

TECHNIQUES COMMUNS<br />

Il convient que ces services communs fassent la démonstration de leur compétence et de<br />

la qualité <strong>du</strong> service ren<strong>du</strong> pour un coût compétitif avec celui pratiqué par les entreprises<br />

privées.<br />

Dans le cadre des responsabilités dévolues aux collectivités territoriales, il doit y avoir<br />

concertation avec elles pour la définition des missions de ces services et l’attribution de<br />

dotations spécifiques.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988<br />

Fiche I-24<br />

54 Les structures mutualisées


Annexe<br />

Fiche I-24<br />

EXEMPLE DE CONVENTION<br />

RELATIVE AU FONCTIONNEMENT ET<br />

AU FINANCEMENT<br />

DE L’EQUIPE MOBILE D’OUVRIERS<br />

PROFESSIONNELS<br />

Vu la décision de Monsieur le Recteur de l’Académie de de créer une équipe<br />

mobile d’ouvriers professionnels au Lycée/Collège à compter de la rentrée<br />

scolaire 20 prise après consultation <strong>du</strong> groupe de travail académique réuni le et<br />

communiquée par l’Inspection Académique de par courrier n° <strong>du</strong> .<br />

Vu la modification des secteurs d’intervention de certaines EMOP de à<br />

compter <strong>du</strong> (Tableau établi par et transmis par l’Inspection<br />

Académique par bordereau n° <strong>du</strong> ).<br />

L’Equipe Mobile d’Ouvriers Professionnels <strong>du</strong> Lycée est composée de:<br />

– 1 OP 1, Chef d’Equipe<br />

– 4 OP 2<br />

Son secteur d’activité est le suivant:<br />

– lycée,<br />

– collège,<br />

– lycée,<br />

– collège,<br />

– lycée Professionnel,<br />

– collège,<br />

– collège,<br />

– collège.<br />

Le calendrier d’intervention de l’équipe mobile est établi au début de chaque trimestre à la suite d’une<br />

réunion des <strong>gestionnaire</strong>s des établissements bénéficiaires.<br />

Le financement de l’EMOP est assuré par une participation des établissements fixée ainsi qu’il suit<br />

à compter <strong>du</strong> : x euros par journée de travail d’ouvrier professionnel.<br />

Les taux seront révisés chaque année en les majorant <strong>du</strong> pourcentage d’inflation communiqué<br />

par l’INSEE pour l’année précédente et seront arrondis au dixième d’euro le plus voisin ; cette<br />

indexation s’appliquera à compter <strong>du</strong> 01/01/20XX<br />

Au cas où les ressources provenant de ces participations seraient insuffisantes, il pourra, après accord<br />

des établissements, être demandé une contribution exceptionnelle à chaque bénéficiaire de l’EMOP<br />

pour des investissements particuliers. La répartition, dans ce cas, s’effectuera en fonction des effectifs<br />

pondérés de chaque établissement.<br />

Le bilan financier de chaque année de fonctionnement sera transmis à chacun des établissements<br />

membres à la fin de la période complémentaire.<br />

55 Les structures mutualisées


Fiche I-24<br />

Tout litige sera soumis à l’arbitrage de Monsieur l’Inspecteur d’Académie de<br />

Le Proviseur <strong>du</strong> Lycée<br />

L’Agent Comptable<br />

Le Principal <strong>du</strong> Collège<br />

Le Proviseur <strong>du</strong> Lycée<br />

Le Principal <strong>du</strong> Collège<br />

Le Proviseur <strong>du</strong> Lycée Professionnel<br />

Le Principal <strong>du</strong> Collège<br />

Le Principal <strong>du</strong> Collège<br />

Le Principal <strong>du</strong> Collège<br />

Les structures mutualisées 56<br />

A , le / /<br />

Signatures<br />

Dates d’approbation par les Conseils d’Administration des établissements concernés:<br />

Lycée : jours/mm/année<br />

Collège : jours/mm/année<br />

Lycée : jours/mm/année<br />

Collège : jours/mm/année<br />

Lycée Professionnel : jours/mm/année<br />

Collège : jours/mm/année<br />

Collège : jours/mm/année<br />

Collège : jours/mm/année


LES GROUPEMENTS POUR LA<br />

REMUNERATION DES PERSONNELS<br />

C’EST-A-DIRE<br />

L’EPLE en qualité d’employeur peut confier le traitement de la paye à un établissement<br />

mutualisateur.<br />

COMMENT<br />

Les dispositifs concernés<br />

Contrats emploi solidarité et emploi consolidé<br />

Contrats emploi jeunes<br />

Vacataires école ouverte<br />

Assistants d’é<strong>du</strong>cation<br />

…<br />

Fiche I-25<br />

Les principes juridiques :<br />

La mutualisation repose sur l’adhésion de chaque établissement (notion de<br />

groupement de service).<br />

Les responsabilités de l’établissement employeur et celles de l’établissement mutualisateur<br />

ne sont pas confon<strong>du</strong>es; le mutualisateur ne peut se substituer à l’employeur.<br />

Application <strong>du</strong> Code <strong>du</strong> travail si le contrat est de droit privé.<br />

La mise en place d’un dispositif (délibération obligatoire <strong>du</strong> CA)<br />

Convention entre l’employeur et l’Etat pour la prise en charge financière des salaires (par<br />

exemple, convention avec la Direction Départementale <strong>du</strong> Travail et de l’Emploi pour les<br />

CES ou les CEC, convention avec l’Etat pour les emploi-jeunes, convention école ouverte,<br />

etc.).<br />

Convention de mutualisation entre l’employeur et le mutualisateur définissant les modalités<br />

de fonctionnement (notamment frais financiers, calendriers, mise à disposition de<br />

personnels...).<br />

Les responsabilités :<br />

L’EPLE employeur représenté par le chef d’établissement est chargé des missions<br />

suivantes:<br />

– vérification de l’enregistrement de l’EPLE auprès des organismes sociaux (URSSAF,<br />

IRCANTEC),<br />

– recrutement <strong>du</strong> salarié (vérification <strong>du</strong> casier judiciaire n° 3, procé<strong>du</strong>res particulières<br />

pour les étrangers...),<br />

– rédaction <strong>du</strong> contrat avec le salarié,<br />

– déclaration à l’URSSAF préalable à l’embauche, immatriculation auprès de la CRAM<br />

si nécessaire, vérification de l’aptitude médicale etc.,<br />

– contrôle de l’exécution <strong>du</strong> contrat, en particulier les conditions de travail, les horaires,<br />

le droit à la formation et à congé...,<br />

– vérification <strong>du</strong> service fait, relevé des vacations effectuées, déclaration des accidents<br />

<strong>du</strong> travail,<br />

Le chef d’établissement de l’EPLE employeur peut seul ester en justice (Tribunal<br />

administratif ou Juridiction des Prud’hommes).<br />

57 Les structures mutualisées


Fiche I-25<br />

L’EPLE mutualisateur exécute la paye soit directement, soit en la confiant à la Trésorerie<br />

Générale (paye à façon logiciel GIRAFE).<br />

L’ordonnateur de l’établissement support est ordonnateur de la paye (et pour ce faire doit<br />

donc obtenir de l’employeur des états certifiés).<br />

Le comptable doit exercer l’ensemble des contrôles habituels sur les dépenses et les recettes.<br />

L’établissement des déclarations annuelles des salaires est effectué selon les termes de<br />

la convention.<br />

Le service mutualisateur procède à la liquidation des indemnités pour perte d’emploi.<br />

ATTENTION<br />

En raison des compétences juridiques et techniques nécessaires à l’exécution de la<br />

paye, le comptable de l’EPLE mutualisateur aura un rôle de conseil important auprès des<br />

adhérents, notamment des <strong>gestionnaire</strong>s des établissements employeurs.<br />

Les structures mutualisées 58


C’EST-A-DIRE<br />

La loi d’orientation sur l’é<strong>du</strong>cation n° 89-486 <strong>du</strong> 10 juillet 1989 (art. 1er et 19) réaffirme la<br />

mission d’é<strong>du</strong>cation permanente des établissements d’enseignement. Pour mettre en<br />

œuvre les activités de formation continue des a<strong>du</strong>ltes, les établissements peuvent constituer<br />

un groupement (GR) d’établissements (ETA) par convention d’une <strong>du</strong>rée de 6 ans.<br />

Celle-ci définit les droits et obligations des établissements membres, les règles<br />

d’organisation, de fonctionnement et de dissolution <strong>du</strong> groupement.<br />

COMMENT<br />

La convention constitutive désigne l’établissement-support de la comptabilité <strong>du</strong> GRETA<br />

qui représente un service à comptabilité distincte sans personnalité juridique. De fait, le chef<br />

d’établissement-support est ordonnateur <strong>du</strong> GRETA et le <strong>gestionnaire</strong> comptable de<br />

l’établissement-support est <strong>gestionnaire</strong> et comptable <strong>du</strong> GRETA.<br />

La véritable instance de décision politique <strong>du</strong> GRETA est le Conseil inter-établissements<br />

(CIE) présidé par un chef d’établissement, qui peut être différent de l’ordonnateur, puisque<br />

élu par ses pairs et l’agent comptable pour 3 ans. Le CIE est une assemblée délibérative<br />

sans en avoir la capacité juridique dont les actes devront être votés par le Conseil<br />

d’administration de l’établissement-support pour acquérir la valeur juridique.<br />

Il désigne en son sein les membres <strong>du</strong> bureau qui instruit les questions en amont. Des<br />

instances consultatives obligatoires (Conseil de perfectionnement et commission des<br />

ressources humaines) et facultatives (commissions spécialisées: finances, communication,<br />

action commerciale) formulent avis et propositions.<br />

ATTENTION<br />

LES GRETA<br />

Fiche I-26<br />

Sur ses propres ressources, le GRETA recrute et rémunère ses personnels sauf les<br />

conseillers en formation continue.<br />

Les conventions de formation continue et leurs annexes financières retranscrivent<br />

les actions de formation se déroulant dans les établissements formateurs. Le chef<br />

d’établissement formateur a la responsabilité organisationnelle, administrative et<br />

pédagogique de l’action. Le <strong>gestionnaire</strong> de l’établissement formateur l’assiste dans le<br />

fonctionnement matériel et financier des actions (gestion en ressources affectées dans un<br />

service spécial au budget).<br />

A ce titre, ils bénéficient d’indemnités de personnel de direction et de gestion votées par<br />

le CIE sous réserve <strong>du</strong> maintien de l’équilibre financier <strong>du</strong> GRETA c'est à dire de l'existence<br />

de fonds de réserves suffisants permettant l'affectation <strong>du</strong> résultat même déficitaire (CAA<br />

Lyon 02/04/02 et 30/05/02) selon jurisprudence confirmée. La coopération d'un EPLE au<br />

sein d'un GRETA se règle par convention sur délibération <strong>du</strong> conseil d'administration (mise<br />

en œuvre d'actions de formation, mise à disposition de locaux…).<br />

59 Les structures mutualisées


Fiche I-26<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi n° 82-610 <strong>du</strong> 15 juillet 1982 : modifiée par l’article L 423 <strong>du</strong> code de l’E<strong>du</strong>cation<br />

Loi n° 99-587 <strong>du</strong> 12 juillet 1999<br />

Décret n° 92-275 <strong>du</strong> 26 mars 1992<br />

Décret n° 93-439 <strong>du</strong> 24 mars 1993<br />

Circulaire n° 93-159 <strong>du</strong> 16 mars 1993<br />

Les structures mutualisées 60


C’EST-A-DIRE<br />

Pour mettre en œuvre leur coopération, les établissements peuvent constituer un<br />

Groupement d'Intérêt Public (GIP) par une convention, adoptée par les organes<br />

délibérants des membres, qui fixe les missions et <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> groupement, droits et<br />

obligations des membres, constitution <strong>du</strong> conseil d'administration, organisation et<br />

répartition des pouvoirs, régime de comptabilité retenu selon les critères adoptés par voie<br />

réglementaire.<br />

COMMENT<br />

Sans supprimer les GRETA, la loi d'orientation de 1989 avait prévu la possibilité pour les<br />

EPLE de participer à des GIP pour la formation continue (GIP "FCIP "). La loi <strong>du</strong> 12 juillet<br />

1999 l'a éten<strong>du</strong>e pour les transferts de technologie à titre onéreux. (GIP "ITT").<br />

Personne morale de droit public soumise à un régime spécifique, le GIP a pour objet<br />

d'exercer en commun certaines activités et/ou de gérer en commun des équipements. Il<br />

est soumis au contrôle d'un commissaire <strong>du</strong> gouvernement et d’un contrôleur d’Etat qui<br />

participent aux réunions des instances et disposent d'un droit de veto suspensif de 15<br />

jours. Le contrôle a-posteriori est exercé en matière financière par la Cour des comptes.<br />

1- GIP " FCIP " :<br />

Créé au niveau académique, il est soumis au droit public et ses comptes sont tenus selon<br />

les règles de la comptabilité publique. Il a pour objet d'assurer le développement de la<br />

formation et de l'insertion professionnelle et de mettre en commun les moyens nécessaires<br />

à ces activités.<br />

Organe délibérant, l'assemblée générale qui rassemble tous les partenaires élit un conseil<br />

d'administration. Le directeur est nommé par le recteur. Il dispose de personnels :<br />

fonctionnaires titulaires mis à disposition par les membres <strong>du</strong> groupement ou par des tiers<br />

ou détachés rémunérés par le GIP sur ressources propres, non titulaires contractuels de<br />

droit public, personnels des établissements supports des GRETA transférés éventuellement.<br />

2- Le GIP " ITT " :<br />

Associant EPLE (principalement lycées professionnels et technologiques) et entreprises<br />

dans le but de créer des " plate-formes technologiques " pour mener des actions destinées<br />

à favoriser l'innovation et le transfert de technologies et de gérer les services nécessaires<br />

à ces actions. Il est soumis au droit privé et ses comptes sont tenus selon les règles de la<br />

comptabilité privée, sauf choix contraire ou si le groupement est composé exclusivement<br />

de personnes morales de droit public. Le recteur ou son représentant est le commissaire<br />

<strong>du</strong> gouvernement et le Trésorier Payeur Général ou son représentant le contrôleur d'Etat.<br />

ATTENTION<br />

LES GIP<br />

Fiche I-27<br />

La coopération d'un EPLE au sein d'un GIP se règle par convention sur délibération <strong>du</strong><br />

conseil d'administration.<br />

61 Le système é<strong>du</strong>catif français


Fiche I-27<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret n°2001-757 <strong>du</strong> 28 Août 2001 et arrêté <strong>du</strong> même jour : GIP " FCIP "<br />

Décret n°2001-1227 <strong>du</strong> 19 décembre 2001 : GIP " ITT "<br />

Articles L.423-1, L.423-2,L.423-3 <strong>du</strong> code de l'E<strong>du</strong>cation.<br />

Articles 21 de la loi n°82-610 <strong>du</strong> 15 juillet 1982 d'orientation et de programmation pour la<br />

recherche et le développement technologique de la France.<br />

Arrêté <strong>du</strong> 12 novembre 1996 relatif au fonds académique de mutualisation des ressources<br />

de la formation continue des a<strong>du</strong>ltes.<br />

Le système é<strong>du</strong>catif français 62


CHAPITRE II :<br />

LA GESTION DES RESSOURCES<br />

HUMAINES<br />

LA GESTION DES<br />

RESSOURCES HUMAINES


C’EST-A-DIRE<br />

La notion de management public est au cœur de la gestion des ressources humaines.<br />

A une conception uniquement statutaire de la gestion s’est progressivement substituée<br />

une conception différente liée à un univers plus concurrentiel et à de nouvelles attentes des<br />

usagers <strong>du</strong> service public.<br />

COMMENT<br />

Le management public<br />

En sortant de son rôle traditionnel, l’Etat a dû intégrer des techniques modernes de<br />

gestion.<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> d’EPLE fait face dans certains secteurs de son activité à des problèmes<br />

d’ordre purement administratif alors que dans d’autres secteurs (restauration, entretien) il<br />

est confronté à des problèmes qui sont appréhendés de la même façon par le secteur<br />

privé.<br />

La problématique privé/public sera plus ou moins forte suivant le domaine d’intervention.<br />

Cela concerne principalement la restauration, le nettoyage, la maintenance.<br />

Cette évolution fait apparaître de nouvelles exigences:<br />

– recherche de l’efficacité,<br />

– intro<strong>du</strong>ction de techniques modernes de management<br />

Exemple: Assurance qualité en restauration (HACCP) – voir fiche IV-16.<br />

Par ailleurs, face à de nouvelles attentes la nécessaire adaptation <strong>du</strong> service ren<strong>du</strong> et<br />

la qualité des prestations se fait dans un cadre budgétaire contraint.<br />

L’efficacité doit ainsi intégrer la recherche de l’efficience.<br />

Spécificité <strong>du</strong> management public<br />

Les organisations publiques trouvent leurs vocations dans la notion de service public.<br />

Ce caractère est plus ou moins fort mais toujours présent. Par exemple, dans le domaine<br />

de la restauration, le <strong>gestionnaire</strong> doit faire la démonstration permanente qu’il agit dans<br />

le cadre <strong>du</strong> service public et que c’est un plus pour l’usager.<br />

La recherche de la qualité peut ainsi aller de pair avec la prise en compte d’impératifs<br />

sociaux.<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> devra aussi prendre en compte que le personnel a un statut définissant ses<br />

missions.<br />

A titre indicatif, quelques repères<br />

Le style de management est propre à chaque indivi<strong>du</strong> mais il convient de respecter la règle<br />

dite des 4 «c» <strong>du</strong> management<br />

Cohérence Courage Clarté Considération<br />

Cohérence :<br />

– entre les paroles et les actes,<br />

– dans les décisions entre elles,<br />

– entre les objectifs assignés et les moyens alloués.<br />

Gestion des ressources humaines et management 64<br />

GESTION DES RESSOURCES<br />

HUMAINES ET MANAGEMENT<br />

Fiche II-1


Fiche II-1<br />

Courage :<br />

– de prendre des décisions,<br />

– volonté, ténacité, persévérance.<br />

Une fois une décision prise, il faut déployer beaucoup d’efforts et d’énergie pour la<br />

mettre en œuvre, veiller à ce que chacun s’y conforme et résister à l’usure <strong>du</strong> temps.<br />

– psychologique et moral pour résister aux pressions, pour «manager» ses collaborateurs<br />

au quotidien, leur dire ce qui va et ce qui ne va pas, les sanctionner positivement et<br />

négativement.<br />

Clarté :<br />

– clarifier les missions de l’organisation d’appartenance et les règles <strong>du</strong> jeu,<br />

– préciser les objectifs poursuivis et les écueils à éviter,<br />

– communiquer de façon régulière sur les résultats atteints, le chemin parcouru<br />

et à parcourir, sur les difficultés rencontrées et les obstacles restant à surmonter<br />

(instauration de relations de confiance entre le <strong>gestionnaire</strong> et ses collaborateurs).<br />

Considération :<br />

– attention portée aux personnes: écoute et respect,<br />

Le management commence d’abord par de petites marques d’attention au quotidien:<br />

– saluer chacun de ses collaborateurs, aller les voir, prendre le temps de les rencontrer<br />

et surtout de les écouter, respecter leurs problèmes et difficultés, s’enquérir de leurs<br />

préoccupations.<br />

Attention portée au travail de ses collaborateurs:<br />

– Eviter toute manifestation de mépris ou pouvant être perçue comme telle pour un<br />

travail apparemment peu valorisant.<br />

– Ne jamais être indifférent au travail de ses collaborateurs.<br />

ATTENTION<br />

La GRH s’inscrit dans les orientations définies par le CA sous l’autorité <strong>du</strong> chef<br />

d’établissement.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Guide <strong>du</strong> management dans les services publics - S. ALECIAN et D. FOUCHER – les<br />

éditions d’organisations – 1994<br />

Gérer les compétences dans les services publics - M. BOYER et G. ROBERT – les éditions<br />

d’organisations – 1994<br />

Diriger et motiver - sous la direction de N. AUBERT – les éditions d’organisations – 1996<br />

Les ATOS - Béatrix DEMAISON et Marc SCOTTO D’ABUSCO -Hachette E<strong>du</strong>cation – 1996<br />

L’entreprise à l’écoute - Michel CROZIER – Seuil – 1989<br />

Gestion des ressources humaines et management 65


STATUT DES PERSONNELS ATOS<br />

FILIERES – CORPS<br />

Filière administrative<br />

Corps des:<br />

– CASU<br />

– Attachés d’administration scolaire et<br />

universitaire<br />

– Secrétaires d’administration scolaire et<br />

universitaire <strong>du</strong> ministère de l’E<strong>du</strong>cation<br />

nationale.<br />

– Adjoints administratifs des administrations<br />

de l’Etat.<br />

– Agents administratifs des administrations<br />

de l’Etat.<br />

Filière de laboratoire<br />

Corps des:<br />

– Techniciens de laboratoire des<br />

administrations de l’Etat et de ses<br />

établissements publics.<br />

– Aides techniques de laboratoire des<br />

établissements d’enseignement.<br />

– Aides de laboratoire des établissements<br />

d’enseignement.<br />

– Agents techniques de laboratoire des<br />

établissements d’enseignement.<br />

Filière ouvrière<br />

Corps des:<br />

– Techniciens de l’E<strong>du</strong>cation nationale<br />

– Maîtres ouvriers des établissements<br />

d’enseignement<br />

– Ouvriers professionnels des<br />

établissements d’enseignement.<br />

– Ouvriers d’entretien et d’accueil des<br />

établissements d’enseignement.<br />

REFERENCES REFERENCES<br />

STATUTAIRES R.L.R.<br />

Décret n° 83-1033 <strong>du</strong><br />

3/12/83 modifié par les<br />

décrets n° 94-489 <strong>du</strong><br />

14 /06/94 et n° 96-586<br />

<strong>du</strong> 25/06/1996 portant<br />

statut particulier des<br />

corps de<br />

l’administration scolaire<br />

et universitaire<br />

Décret n° 94-1016 et<br />

décret n° 94-1017 <strong>du</strong><br />

18/11/94.<br />

Décret n° 90-713 <strong>du</strong><br />

1/08/90.<br />

Décret n° 90-712 <strong>du</strong><br />

1/08/90.<br />

Décret n° 96-273 <strong>du</strong><br />

26/03/96.<br />

Décret n° 92-980 <strong>du</strong><br />

10/09/92.<br />

Décret n° 92-980 <strong>du</strong><br />

10/09/92.<br />

Décret n° 92-980 <strong>du</strong><br />

10/09/92.<br />

Décret n° 91-462 <strong>du</strong><br />

14/05/91.<br />

Décret n° 91-462 <strong>du</strong><br />

14/05/91.<br />

Décret n° 91-462 <strong>du</strong><br />

14/05/91.<br />

Décret n° 91-462 <strong>du</strong><br />

14/05/91.<br />

12-2<br />

621-7<br />

623-0 b<br />

623-0 c<br />

624-1<br />

624-1<br />

624-4<br />

Fiche II-2<br />

66 La gestion des moyens


GESTION DES POSTES BUDGETAIRES<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Demander la création de postes budgétaires ou la transformation de qualité des supports<br />

existants à partir <strong>du</strong> TRM (Tableau de Répartition des Moyens).<br />

COMMENT<br />

Dans tous les cas un dossier argumenté signé par le <strong>gestionnaire</strong> et le chef d’établissement<br />

et approuvé par le CA est adressé au rectorat de l’Académie – Division de l’Organisation<br />

Scolaire.<br />

CREATION<br />

Argumentaire<br />

Situer l’établissement par rapport à un éventuel barème académique existant, et pointer,<br />

par exemple, un déficit important qui per<strong>du</strong>re.<br />

Création de nouveaux locaux: augmentation des surfaces.<br />

Augmentation importante des effectifs notamment au niveau de la restauration ou de<br />

l’internat.<br />

Ouverture de nouvelles sections (lycée) nécessitant des actions particulières (personnel<br />

de laboratoire par exemple).<br />

TRANSFORMATION<br />

Réflexion annuelle sur les tâches réellement effectuées par chacun et les besoins <strong>du</strong><br />

service.<br />

Profiter <strong>du</strong> départ de collègues (mutations, départs en retraite, etc.) ou de postes non<br />

pourvus par des titulaires.<br />

Mise en adéquation de la qualité des supports budgétaires avec les besoins de<br />

l’établissement.<br />

ATTENTION<br />

Fiche II-3<br />

Afin que des personnels titulaires puissent être affectés après avis de la commission<br />

administrative paritaire académique (CAPA), les créations et les transformations devront<br />

être examinées en commission technique paritaire (CTP) qui se réunit sur le sujet au<br />

premier trimestre de l’année civile. Toutes ces demandes devront donc être formulées<br />

avant décembre ou janvier.<br />

67 La gestion des moyens


SERVICE DES PERSONNELS ATOS<br />

OBLIGATIONS HORAIRES<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Le rôle <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> en tant qu’organisateur <strong>du</strong> service de l’ensemble des personnels<br />

ATOS est clairement définni par les circulaires n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988 et n° 97-035 <strong>du</strong><br />

6 février 1997.<br />

COMMENT<br />

Fiche II-4<br />

Horaires<br />

- Horaire annuel globalisé sur la base 1586 heures (1600 heures - 2 journées à 7 heures<br />

<strong>du</strong>es pour fractionnement de congés).,<br />

- Durée hebdomadaire devant être comprise entre 32 et 43 heures pour donner un total<br />

annuel de 1600 heures.,<br />

- Répartition de la semaine d'activité sur 5 journées au moins à l'exception des personnels<br />

autorisés à travailler à temps partiel, des personnels effectuant un cycle de travail inférieur<br />

à 34 heures pour une semaine ou encore pendant la période de service hors présence<br />

des élèves.<br />

- Lorsque le travail s'étend sur plus de 10 demi-journées, les heures de la onzième sont<br />

décomptées pour 1/2 heure chacune.<br />

- Le samedi est un jour ouvré.<br />

- Le dépassement de l'horaire prévu (au maximum 140 heures par an) donne droit à<br />

récupération qui doit être pris au plus tard dans le trimestre suivant l'accomplissement <strong>du</strong><br />

temps supplémentaire ou au paiement d'heures supplémentaires pour les personnels ne<br />

bénéficiant pas de l'IFTS s'il intervient à la demande <strong>du</strong> chef de service.<br />

- Lorsqu'un travail est exercé en dépassement <strong>du</strong> plafond hebdomadaire prévu par le cycle<br />

de travail, au cours de périodes correspondant à des pics d'activité, un coefficient<br />

multiplicateur de 1,1 est appliqué soit 1 heure et six minutes.<br />

- Amplitude de la journée (interruptions comprises) ne peut excéder 11 heures mais doit<br />

être au minimum de 5 heures.<br />

- Une pause de 20 minutes est obligatoirement accordée dès que le temps de travail effectif<br />

journalier est supérieur à 6 heures.<br />

- Si 2 heures de la journée sont effectuées avant 7 heures ou après 19 heures, elles sont<br />

comptées pour 1,2 heures chacune.<br />

- Pour les interventions de nuit, un coefficient multiplicateur de 1,5 est appliqué. Ce<br />

coefficient est également appliqué le samedi après-midi et le dimanche.<br />

Selon la spécificité de l'établissement, <strong>du</strong> poste ou des besoins des services, des<br />

aménagements pourront être trouvés dans le strict respect de l'annualisation des horaires.<br />

Droits à congés annuels<br />

9 semaines minimum soit 45 jours ouvrés.<br />

Pour tenir compte des dispositions en vigueur en faveur des personnels de la filière ouvrière<br />

antérieurement à la mise en place de l’ARTT, les personnels ATOS et d’encadrement qui<br />

sont placés, pendant leur vacances, en congé pour le motif de congés de maladie, longue<br />

maladie, maternité, accident de travail, congé de longue <strong>du</strong>rée,… peuvent récupérer un<br />

68 La gestion des moyens


Fiche II-4<br />

nombre de jours de congés dont ils auraient bénéficié pour la période considérée, sans que<br />

le total des congés attribués sur toute l’année de référence soit supérieur à :<br />

- 45 jours pour une absence inférieure à 3 mois<br />

- 35 jours pour une absence comprise entre 3 et 6 mois<br />

- 25 jours pour une absence excédant 6 mois<br />

Jours fériés<br />

Les jours fériés tombant dans les semaines travaillées sont décomptés comme autant de<br />

jours travaillés sur la base <strong>du</strong> volume horaire quotidien.<br />

Ne sont pas décomptés comme <strong>du</strong> temps de travail effectif les jours fériés survenant un<br />

dimanche ou un samedi habituellement non travaillés et ceux survenant pendant une<br />

période de congé de l'agent.<br />

Astreintes<br />

Une astreinte à domicile donne lieu à compensation selon les modalités suivantes. Elle<br />

concerne les personnels logés par nécessité absolue de service à l'exception des<br />

personnels ouvriers chargés de l'accueil.<br />

a) Temps d'astreinte<br />

Chaque nuit <strong>du</strong> lundi au vendredi donne droit à 1 heure de récupération par nuit.<br />

Nuit <strong>du</strong> samedi et <strong>du</strong> dimanche donne droit à 1 heure et demie de récupération par nuit<br />

Demi-journée <strong>du</strong> samedi, <strong>du</strong> dimanche ou d'un jour férié donne droit à 1 heure de<br />

récupération par demi-journée.<br />

Période complète <strong>du</strong> vendredi 19 heures au lundi 07 heures donne droit à 4 heures de<br />

récupération.<br />

b) Temps d'intervention <strong>du</strong>rant l'astreinte<br />

Il donne lieu à une majoration des heures travaillées au moyen d'un coefficient multiplicateur<br />

de 1,5 soit 1 heure 30 minutes pour une heure effective.<br />

SPECIFICITES<br />

Personnel d'accueil logé<br />

Poste double<br />

1973 heures par an et par agent<br />

48 heures hebdomadaires en présence des élèves<br />

35 heures hebdomadaires pendant les congés élèves<br />

Poste simple<br />

1793 heures par an<br />

43 heures hebdomadaires en présence des élèves<br />

35 heures hebdomadaires pendant les congés élèves<br />

Infirmières<br />

L'article 3 de l'arrêté <strong>du</strong> 15 janvier 2002 prévoit que le temps de travail des personnels<br />

infirmiers, nommés dans les E.P.L.E., se répartit sur une période de 36 semaines<br />

d'activité.<br />

90 % de la <strong>du</strong>rée annuelle de travail devant correspondre à des activités liées à la<br />

présence des élèves.<br />

10 % de la <strong>du</strong>rée annuelle de travail étant à répartir sur d'autres activités (participation<br />

aux différentes instances et réunions diverses ayant lieu en dehors des horaires de<br />

travail, réalisation de bilans ou de rapports, documentation personnelle et réalisation de<br />

travaux personnels). Ce temps est laissé à l'initiative de l'infirmier. Il devra rendre compte<br />

de son utilisation à la fin de chaque année scolaire.<br />

Veilleur de nuit<br />

1600 heures par an. Les fonctions de veille de nuit sont organisées dans une plage<br />

horaire maximale comprise entre 20 heures et 7 heures. L’amplitude journalière est de 11<br />

heures. Le veilleur de nuit bénéficie d’un repos hebdomadaire de 48 heures<br />

consécutives. Le temps de service prévu <strong>du</strong>rant les congés des élèves ou étudiants ne<br />

peut pas être supérieur à 25 nuits de travail.<br />

La gestion des moyens 69


POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret 84-972 <strong>du</strong> 26 octobre 1984<br />

Décret 2000-815 <strong>du</strong> 25 Août 2000 paru au B.O.E.N. <strong>du</strong> 09.11.2000<br />

Circulaire <strong>du</strong> 12 janvier 2001 n°2001-014 relative aux missions des infirmiers de l'E<strong>du</strong>cation<br />

Nationale<br />

Décret 2002-67 <strong>du</strong> 14 janvier 2002 relatif aux horaires applicables aux emplois d'accueil dans<br />

les établissements relevant <strong>du</strong> ministère de l'é<strong>du</strong>cation nationale<br />

Décret 2002-79 <strong>du</strong> 15 janvier 2002 relatif aux astreintes dans les établissements et services<br />

déconcentrés<br />

Arrêté <strong>du</strong> 15 janvier.2002 relatif à l'organisation <strong>du</strong> travail<br />

Circulaire n°2002-007 <strong>du</strong> 21 janvier 2002 rappelant les obligations des personnels IATOSS<br />

et d'encadrement exerçant dans les services déconcentrés ou dans les établissements relevant<br />

<strong>du</strong> Ministère de l'E<strong>du</strong>cation Nationale<br />

Circulaire 2002-166 <strong>du</strong> 2 août 2002<br />

BO Spécial n°4 <strong>du</strong> 07 février 2002<br />

BO n°31 <strong>du</strong> 29 août 2002<br />

La gestion des moyens 70<br />

Fiche II-4


LES ORGANISATION ACTEURS DE DU LA SECURITE TRAVAIL<br />

C’EST-À-DIRE<br />

Affecter à chaque personnel ou équipe de personnel une fiche de poste indivi<strong>du</strong>elle qui précise<br />

les conditions de travail de chaque agent. Celle-ci tient compte autant que possible des<br />

compétences et des souhaits de chacun.<br />

COMMENT<br />

Lister l'ensemble des travaux à effectuer de façon :<br />

- quotidienne<br />

- hebdomadaire<br />

- mensuelle<br />

- annuelle<br />

- autre<br />

Recevoir les personnels soit indivi<strong>du</strong>ellement, soit par responsable de secteur suivant<br />

l'établissement, pour concilier la réalisation des projets de service et ceux de l'agent.<br />

Etablir des cycles de travail par secteur et des fiches de travail pour chaque agent qui les<br />

émargeront.<br />

Présenter l'ensemble des répartitions effectuées (travail et horaire) en assemblée générale.<br />

Pour les services mutualisés, l'organisation <strong>du</strong> travail est effectuée périodiquement en fonction<br />

des commandes passées par les établissements adhérents.<br />

L'organisation est proposée aux différents établissements pour obtenir un calendrier<br />

harmonieux, c'est à dire en tenant compte des contraintes de chacun.<br />

Quant aux services mutualisés "de proximité" ou de projets courts mais réguliers, l'organisation<br />

se fait à la semaine :<br />

Pour les services mutualisés Pour les E.P.L.E.<br />

Gestionnaire Gestionnaire<br />

Organisation financière, administrative, Organisation financière, administrative,<br />

matérielle, générale matérielle, générale<br />

Technicien ou Maître Ouvrier Principal Maître Ouvrier Encadrement<br />

Organisation technique générale Organisation technique générale<br />

Maître Ouvrier Maître Ouvrier<br />

Organisation de chaque secteur Organisation technique générale,<br />

s'il est le seul M.O. de l'établissement<br />

Organisation d'un secteur s'il en existe<br />

plusieurs<br />

*éventuellement, s'il existe un<br />

Technicien de laboratoire, il<br />

organisera son secteur<br />

ATTENTION<br />

Cette répartition a une influence directe sur l'ambiance générale au sein des personnels.<br />

Il est nécessaire de faire un point régulier sur le travail confié.<br />

En cas de sentiment de conflit sous-jacent ou de difficultés ponctuelles, traitez le problème<br />

sans délai.<br />

L'emploi <strong>du</strong> temps des personnels de laboratoire <strong>du</strong>rant la période scolaire est fixé en<br />

collaboration avec le professeur coordonnateur chargé des laboratoires.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Voir fiche projet de service II-21<br />

Fiche II-5<br />

71 La gestion des moyens


C’EST-A-DIRE<br />

Lors de l’absence d’un agent, le <strong>gestionnaire</strong> doit gérer cette absence et organiser le<br />

service.<br />

COMMENT<br />

Etablir une liasse de propositions de congé si l’absence est supérieure à 2 jours (certificat<br />

médical obligatoire).<br />

Prévenir le Rectorat ou le service ATOS mutualisé <strong>du</strong> secteur pour un éventuel<br />

remplacement.<br />

ATTENTION<br />

L’agent titulaire peut bénéficier :<br />

– de 3 mois à plein traitement et de 9 mois à demi-traitement.<br />

– Les adhérents de la MGEN bénéficient d’un complément de salaire pour les mois<br />

rémunérés à demi-traitement.<br />

– L’administration peut demander une contre-visite.<br />

– Lorsqu’un fonctionnaire a été absent <strong>du</strong>rant une période de 6 mois consécutifs, le<br />

comité médical est saisi pour avis de toute demande de prolongation de ce congé.<br />

– Après 12 mois de congés consécutifs, le comité médical est saisi pour avis sur le devenir<br />

de l’intéressé (réintégration, disponibilité, reclassement).<br />

Pendant une période de 12 mois consécutifs, l’agent auxiliaire peut bénéficier :<br />

après 4 mois de service d’ 1 mois à plein traitement.<br />

d’ 1 mois à demi-traitement.<br />

après 2 ans de service de 2 mois à plein traitement.<br />

de 2 mois à demi-traitement.<br />

après 4 ans de service de 3 mois à plein traitement.<br />

de 3 mois à demi-traitement.<br />

Pendant les congés sans traitement, la Sécurité Sociale verse des indemnités journalières.<br />

Après un an de congé, la demande de réemploi doit être formulée et envoyée par lettre<br />

recommandée au plus tard 1 mois avant l’expiration <strong>du</strong> congé.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

CONGE DE MALADIE<br />

Fiche II-6<br />

Loi n° 84-16 <strong>du</strong> 11 janvier 1984 art. 34 RLR 610-0 (JO <strong>du</strong> 16 mars 1986)<br />

Décret n° 86-442 <strong>du</strong> 14 mars 1986<br />

Décret 86-83 <strong>du</strong> 17 janvier 1986<br />

Articles 24-25-26 et 27 <strong>du</strong> titre III RLR 610-5a<br />

Circulaire n° 1711 <strong>du</strong> 30 janvier 1989 RLR 610-6a<br />

Fichier d’information des personnels des établissements (FIPE), édité par la division des<br />

personnels <strong>du</strong> Rectorat de Toulouse, CRDP de Midi-Pyrénées<br />

72 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels


CONGE DE LONGUE MALADIE<br />

OU DE LONGUE DUREE (TITULAIRE)<br />

GRAVE MALADIE (CONTRACTUEL)<br />

PERSONNEL TITULAIRE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Lorsqu’un fonctionnaire en position d’activité obtient de longs congés <strong>du</strong>s à une maladie<br />

grave, il peut être placé en «congé de longue maladie» ou de «longue <strong>du</strong>rée».<br />

COMMENT<br />

Ce fonctionnaire doit faire une demande à son chef de service, accompagnée d’un<br />

certificat de son médecin traitant (art. 34 de la loi <strong>du</strong> 11 janvier 1984).<br />

Le chef de service :<br />

– transmettra cette demande auprès de l’Inspection Académique qui la soumettra au<br />

comité médical,<br />

– préviendra pour un éventuel remplacement soit le rectorat, soit l’inspection<br />

académique, soit le service ATOS mutualisé <strong>du</strong> secteur.<br />

ATTENTION<br />

Fiche II-7<br />

L’administration accorde le congé de longue maladie ou de longue <strong>du</strong>rée après avis <strong>du</strong><br />

comité médical.<br />

L’intéressé peut prétendre à:<br />

> un congé de longue maladie<br />

– 1 an à plein traitement (par période de 3 à 6 mois),<br />

– 2 ans à demi-traitement (par période de 3 à 6 mois).<br />

Mais, un mois avant l’expiration de la période en cours, l’intéressé devra faire savoir<br />

s’il demande le renouvellement <strong>du</strong> congé ou sa réintégration.<br />

Si ses droits à plein traitement sont épuisés et qu’il est dans l’incapacité de reprendre ses<br />

fonctions, il peut être placé en congé de longue <strong>du</strong>rée.<br />

> un congé de longue <strong>du</strong>rée<br />

Quatre maladies sont référencées (tuberculose, cancer, polyomyélite, maladie mentale).<br />

– 3 ans à plein traitement (par période de 3 à 6 mois),<br />

– 2 ans à demi-traitement (par période de 3 à 6 mois).<br />

Dans le cas où la maladie est contractée à cause <strong>du</strong> travail:<br />

– 5 ans à plein traitement (par période de 3 à 6 mois),<br />

– 3 ans à demi-traitement (par période de 3 à 6 mois).<br />

Le fonctionnaire perd son poste mais non son emploi.<br />

Les prolongations ou la demande de réintégration doivent être formulées 3 mois avant<br />

l’expiration de la période en cours.<br />

Un fonctionnaire qui contracte pour la première fois une de ces quatre maladies peut<br />

néanmoins prétendre à un congé de longue maladie.<br />

Dans tous les cas, le fonctionnaire ne sera réintégré qu’après avis <strong>du</strong> comité médical<br />

compétent.<br />

73 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels


Fiche II-7<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Arrêté <strong>du</strong> 14 mars 1986<br />

JO <strong>du</strong> 16 mars 1986<br />

RLR 610-5a<br />

PERSONNEL CONTRACTUEL<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Lorsqu’un agent non titulaire en position d’activité obtient de longs congés <strong>du</strong>s à une grave<br />

maladie, il peut opter pour un placement en congé de grave maladie.<br />

COMMENT<br />

La décision d’octroi est prise par le chef de service sur avis émis par le comité médical<br />

saisi <strong>du</strong> dossier après examen par un spécialiste compétent.<br />

Il peut être accordé par période de trois à six mois.<br />

ATTENTION<br />

Pour bénéficier de 6 mois à plein traitement et de 2 ans et 6 mois à demi-traitement,<br />

l’agent doit avoir été en activité de manière continue <strong>du</strong>rant au moins trois années.<br />

Il devra reprendre ses fonctions pendant un an pour pouvoir bénéficier d’un nouveau congé<br />

de grave maladie.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi n° 84-16 <strong>du</strong> 11 janvier 1984<br />

Décret n° 86-83 <strong>du</strong> 17 janvier 1986<br />

RLR 615<br />

FIPE (voir fiche II-6)<br />

La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels 74


CONGE DE MATERNITE, CONGE DE<br />

PATERNITE ET CONGE D’ADOPTION<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Lorsqu’un agent attend ou adopte un enfant, il peut prétendre à un congé.<br />

La grossesse doit être déclarée avant la fin <strong>du</strong> 4e mois.<br />

COMMENT<br />

Le supérieur hiérarchique doit établir une liasse de propositions de congé.<br />

Pour un éventuel remplacement, contacter soit le rectorat, soit l’inspection académique, soit<br />

le service ATOS mutualisé <strong>du</strong> secteur.<br />

Dès la naissance, envoyer un acte de naissance.<br />

CONGE DE MATERNITE<br />

ATTENTION<br />

L’agent féminin doit avoir effectué six mois de service pour bénéficier d’un congé de<br />

maternité rémunéré à plein traitement.<br />

Les fonctionnaires titulaires et auxiliaires peuvent prendre leurs 16 semaines dans la<br />

double limite:<br />

6 semaine avant l’accouchement et 10 après OU 2 semaine avant l’accouchement et 14<br />

après.<br />

Pour la naissance d’un enfant de rang 3 ou de rang supérieur, le congé prénatal est porté<br />

à 8 ou 10 semaines, le congé postnatal est porté de 16 à 18 semaines.<br />

En cas de naissances multiples, le congé postnatal est prolongé de 2 semaines.<br />

CONGE DE PATERNITE<br />

Fiche II-8<br />

Durée : 11 jours consécutifs ou 18 jours pour naissances multiples<br />

- Il doit être pris dans les quatre mois suivant la naissance (demande à formuler au moins<br />

un mois avant le congé)<br />

- Se cumule avec l'autorisation d'absence de 3 jours pour paternité (consécutivement ou<br />

non).<br />

- Traitement maintenu<br />

ATTENTION<br />

* en cas d'adoptions multiples, allongement de la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> congé d'adoption de 18 jours,<br />

à la condition que la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> congé soit répartie entre les deux parents avec une <strong>du</strong>rée<br />

minimale pour chacun de 11 jours<br />

* application identique pour les agents non titulaires<br />

75 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels


Fiche II-8<br />

CONGE D’ADOPTION<br />

Les agents féminins ou masculins peuvent prétendre à un congé de 10 semaines pour les<br />

2 premiers enfants et de 18 semaines pour les suivants.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi n° 84-2 <strong>du</strong> 2 janvier 1984<br />

Loi n° 94-629 <strong>du</strong> 25 juillet 1994<br />

Loi n° 2001-1246 <strong>du</strong> 21 décembre 2001<br />

Décret n° 82-453 <strong>du</strong> 28 mai 1982<br />

Circulaire FP/4 n°1633 et B-2b n° 73 <strong>du</strong> 11 juin 1986<br />

Voir RLR 615-0 / 720-6 / 806-1 / 610-6a / 610-8<br />

Circulaire FP n° 2018 <strong>du</strong> 24 janvier 2002<br />

76 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels


C’EST-A-DIRE<br />

Dans le cadre de l’organisation <strong>du</strong> service des personnels, sous sa responsabilité, le<br />

<strong>gestionnaire</strong> sera confronté à divers types de demandes d’autorisations d’absence pour<br />

lesquelles il n’aura pas obligatoirement pouvoir de décision mais qu’il sera amené bien<br />

évidemment à gérer.<br />

COMMENT<br />

AUTORISATIONS D’ABSENCE<br />

Fiche II-9<br />

Les autorisations d’absences ont été publiées sous forme de tableau récapitulatif au<br />

Bulletin Officiel n°31 <strong>du</strong> 29 août 2002 :<br />

http://www.e<strong>du</strong>cation.gouv.fr/bo/2002/31/encart.htm#5<br />

77 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels


ACCIDENT DE SERVICE :<br />

PERSONNELS TITULAIRE ET STAGIAIRE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

- L’accident de travail.<br />

- L’accident survenu par le fait et/ou à l’occasion <strong>du</strong> travail.<br />

- L’accident survenu à un agent pendant le trajet d’aller et retour entre :<br />

– sa résidence principale ou une résidence secondaire si l’agent s’y rend de façon<br />

habituelle pour des motifs d’ordre familial et le lieu de travail,<br />

– le lieu de travail et le lieu où la personne prend habituellement ses repas à condition<br />

qu’elle n’ait pas interrompu ou détourné le parcours pour des raisons personnelles.<br />

COMMENT<br />

Le chef de service doit aviser l’administration chargée d’instruire le dossier dans les<br />

48 heures et le chef de service peut émettre un avis sur le bien-fondé de la déclaration.<br />

L’administration compétente est :<br />

– l’inspection académique pour le personnel des établissements scolaires,<br />

– le rectorat pour le personnel des universités et des services académiques.<br />

Le dossier se compose :<br />

– d’une déclaration d’accident de service,<br />

– d’une attestation administrative signée par le chef d’établissement ou de service: c’est<br />

le certificat de prise en charge. Il est liassé. Il est remis à la victime qui le fait remplir<br />

par le médecin, le pharmacien, …<br />

– d’un certificat médical initial,<br />

– d’un rapport d’enquête administrative effectué par le supérieur hiérarchique,<br />

– d’une déposition de la victime (éventuellement),<br />

– d’une déposition des témoins,<br />

– d’un procès-verbal de police ou de gendarmerie.<br />

En cas d’accident de trajet :<br />

– d’un questionnaire comprenant un plan officiel détaillé,<br />

– d’une proposition de congé dès lors qu’il y a arrêt d’une journée.<br />

Ensuite, tout certificat concernant l’accident (prolongation d’arrêt, certificat de consolidation<br />

ou de guérison, etc.) devra être envoyé en rappelant le numéro d’enregistrement <strong>du</strong><br />

dossier.<br />

ATTENTION<br />

Le fonctionnaire doit aviser son supérieur hiérarchique dans les 24 heures.<br />

Respectez les délais.<br />

Prévenez les personnes de l’importance <strong>du</strong> dossier.<br />

Des indemnisations existent en cas de congé ou en cas de décès.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

RLR Chapitre 260, 261-1 et 261-2<br />

Fiche II-10<br />

78 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels


C’EST-A-DIRE<br />

L’accident de travail.<br />

L’accident survenu par le fait et/ou à l’occasion <strong>du</strong> travail.<br />

L’accident survenu à un travailleur pendant le trajet d’aller et retour entre:<br />

– sa résidence principale ou une résidence secondaire si la personne s’y rend de façon<br />

habituelle pour des motifs d’ordre familial et le lieu de travail,<br />

– le lieu de travail et le lieu où la personne prend habituellement ses repas à condition<br />

qu’elle n’ait pas interrompu ou détourné le parcours pour des raisons personnelles.<br />

COMMENT<br />

Le chef de service doit aviser :<br />

– l’administration si la personne est employée de manière permanente sur poste vacant<br />

(Cas n°1),<br />

–la caisse de Sécurité Sociale de la victime si la personne n’est soumise<br />

à aucun statut de droit public ou si elle est employée de façon intermittente (personne<br />

affiliée au triple risque: Assurances sociales, Accidents de travail, Allocations<br />

familiales) dans les 48 heures (Cas n°2).<br />

Le dossier se compose soit :<br />

– d’une façon identique aux personnels titulaires d’où une fiche accident de travail si la<br />

personne dépend <strong>du</strong> cas n° 1;<br />

– <strong>du</strong> formulaire délivré par la caisse de Sécurité Sociale si la personne dépend <strong>du</strong> cas n° 2.<br />

Dans le cas n° 2, la déclaration sera envoyée à l’Inspection <strong>du</strong> travail et se composera de:<br />

– la déclaration d’accident de travail,<br />

– un questionnaire,<br />

– l’enquête sur l’accident de travail,<br />

– le rapport administratif <strong>du</strong> supérieur hiérarchique sur papier libre,<br />

– le rapport des témoins sur papier libre,<br />

– le certificat médical de constatation ou le certificat initial descriptif.<br />

ATTENTION<br />

Constituez un dossier type avec les liasses et la description de la procé<strong>du</strong>re à suivre.<br />

Respectez les délais.<br />

Prévenez les personnes de l’importance <strong>du</strong> dossier.<br />

Des indemnisations existent mais sont très différentes selon les cas.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

RLR Chapitre 261-3.<br />

ACCIDENT DE TRAVAIL<br />

AUTRE PERSONNEL<br />

Fiche II-11<br />

80 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels


VALIDATION<br />

DES SERVICES AUXILIAIRES<br />

DES PERSONNELS TITULAIRES<br />

C’EST-A-DIRE<br />

La prise en compte pour la retraite fonction publique (droit à pension) des services<br />

effectués en tant qu’auxiliaire temporaire, aide ou contractuel, ce après validation <strong>du</strong><br />

dossier impliquant les retenues rétroactives <strong>du</strong>es. Cette validation reste facultative.<br />

COMMENT<br />

Demande à établir par l’intéressé en un exemplaire, datée et signée puis visée par le<br />

supérieur hiérarchique avant transmission au Rectorat.<br />

A la date de dépôt de la demande, l’établissement doit apposer un cachet authentifiant<br />

cette date.<br />

Règles générales :<br />

La demande ne peut être formulée que par un fonctionnaire titulaire. Elle doit porter sur la<br />

totalité des services auxiliaires.<br />

Ceux dont la titularisation est intervenue :<br />

- avant le 1er janvier 2004 pourront demander à valider leur service auxiliaire jusqu’au 31<br />

décembre 2008.<br />

- après le 1er janvier 2004 ne pourront demander la validation que dans les 2 ans qui<br />

suivent leur titularisation.<br />

Pièces à joindre :<br />

L’imprimé de demande de validation.<br />

La déclaration d’activité.<br />

Le formulaire d’accusé de réception.<br />

Les copies des arrêtés ou décisions de titularisation ou d’intégration.<br />

Les copies des arrêtés ou décisions de réintégration (services auxiliaires pendant une mise<br />

en disponibilité).<br />

Les copies des arrêtés ou décisions, autorisant à exercer à temps partiel (si la demande<br />

porte sur des services accomplis à temps partiel).<br />

Copie de l’état des services militaires: si la période de services auxiliaires chevauche celle<br />

de service militaire.<br />

Les certificats d’exercice.<br />

ATTENTION<br />

Fiche II-12<br />

Les périodes de travail à temps partiel effectuées à compter <strong>du</strong> 1er janvier 2004 ne<br />

peuvent être décomptées dans votre pension comme <strong>du</strong> temps plein qu’à condition<br />

d’avoir surcotisé sur la partie non prise en compte. Cette option est limitée à 4 trimestres<br />

et ne peut que compenser les périodes non cotisées.<br />

81 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels


Fiche II-12<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi n°2003-775 <strong>du</strong> 21 août 2003 portant réforme des retraites<br />

Article R7 <strong>du</strong> Code des pensions civiles<br />

Circulaire n° 96-092 <strong>du</strong> 21 mars 96<br />

http://www.retraites.gouv.fr<br />

http://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr rubrique des Pensions (identifiant : ven ; mot de passe : zen)<br />

82 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels


C’EST-A-DIRE<br />

Le pouvoir disciplinaire appartient à l’autorité investie <strong>du</strong> pouvoir de nomination.<br />

Tout fonctionnaire peut se voir sanctionner pour une faute commise à l’occasion de<br />

l’exercice de ses fonctions, au terme d’une procé<strong>du</strong>re disciplinaire.<br />

COMMENT<br />

PROCEDURE DISCIPLINAIRE<br />

Fiche II-13<br />

Le fonctionnaire à l’encontre <strong>du</strong>quel une procé<strong>du</strong>re disciplinaire est engagée a droit à la<br />

communication de l’intégralité de son dossier et à l’assistance <strong>du</strong> défenseur de son choix.<br />

Le pouvoir disciplinaire s’exerce après consultation de la Commission Administrative<br />

Paritaire (CAP) siégeant en conseil de discipline (facultatif pour les sanctions <strong>du</strong> 1er groupe)<br />

qui émet un avis motivé.<br />

Les sanctions disciplinaires sont réparties en quatre groupes.<br />

1 er groupe : – avertissement (ne figure pas au dossier),<br />

– blâme (s’efface au bout de 3 ans).<br />

2 e groupe : – radiation <strong>du</strong> tableau d’avancement,<br />

– abaissement d’échelon,<br />

– exclusion temporaire de fonctions d’une <strong>du</strong>rée maximale de 15 jours,<br />

– déplacement d’office.<br />

3 e groupe : – rétrogradation,<br />

– exclusion temporaire de fonctions pour une <strong>du</strong>rée de 3 mois à 2 ans.<br />

4 e groupe : – mise à la retraite d’office,<br />

– révocation.<br />

ATTENTION<br />

La procé<strong>du</strong>re disciplinaire doit, le plus souvent, être déclenchée par le chef de service<br />

et/ou d’établissement. A l’origine, un rapport circonstancié doit être rédigé.<br />

La(les) faute(s) à l’origine de la procé<strong>du</strong>re doit(vent) être établie(s) de manière irréfutable<br />

donc accompagnée(s) de tout moyen de preuve.<br />

Le caractère contradictoire de la procé<strong>du</strong>re, qui peut être perçue comme lourde, n’est que<br />

la contrepartie de la préservation des droits de la défense.<br />

L’abandon de poste caractérisé peut entraîner la révocation sans consultation de la CAP.<br />

La suspension n’est pas une sanction disciplinaire et est donc indépendante de la procé<strong>du</strong>re.<br />

La lettre d’observation peut être considérée comme sanction disciplinaire par le juge<br />

administratif.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi n° 83-634 <strong>du</strong> 13 juillet 1983: titre 1er <strong>du</strong> statut général des fonctionnaires.<br />

Loi n° 84-16 <strong>du</strong> 11 janvier 1984: titre II, dispositions statutaires relatives à la fonction<br />

publique d’Etat.<br />

83 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels


C’EST-A-DIRE<br />

Attribution aux personnels ouvriers d’indemnités spécifiques relatives à certains travaux<br />

pour l’exécution desquels des risques ou des incommodités subsistent malgré les<br />

précautions prises et les mesures de protection adoptées. Ces indemnités sont classées<br />

en 3 catégories à taux différents.<br />

COMMENT<br />

Etablir périodiquement des états en direction <strong>du</strong> Rectorat (de préférence par année<br />

scolaire, ceci permettant d’intégrer facilement les mouvements de personnels).<br />

Prendre en compte:<br />

– les travaux effectivement réalisés,<br />

– les absences.<br />

Assumer clairement les différences entre collègues en les argumentant pour éviter tout<br />

conflit.<br />

ATTENTION<br />

INDEMNITES POUR TRAVAUX<br />

DANGEREUX OU INSALUBRES<br />

Le développement <strong>du</strong> paiement de ces indemnités est très différent d’une académie à<br />

l’autre. Il est possible que le Rectorat alloue une enveloppe par établissement; dans ce<br />

cas une répartition exacte en fonction des tâches effectuées s’avère difficile.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret n° 67-624 <strong>du</strong> 23 juillet 1967<br />

RLR 211-8<br />

Fiche II-14<br />

84 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels


C’EST-A-DIRE<br />

Rémunération des travaux supplémentaires effectués par les personnels A.T.O.S.<br />

Selon leur grade, et indice, ils relèvent soit de l'I.A.T., soit de l'I.F.T.S.<br />

COMMENT<br />

Un arrêté conjoint <strong>du</strong> ministre chargé <strong>du</strong> budget et <strong>du</strong> ministre chargé de la fonction<br />

publique fixe la liste des corps de fonctionnaires à statut commun pouvant bénéficier de<br />

ces indemnités. Pour les agents non titulaires et les autres corps de fonctionnaires un<br />

arrêté conjoint des mêmes autorités est pris avec le ministre concerné.<br />

Un montant moyen annuel (indexé sur la valeur <strong>du</strong> point fonction publique) est fixé pour<br />

chaque catégorie.<br />

Pour l'I.A.T., l'attribution -mensuelle- indivi<strong>du</strong>elle est mo<strong>du</strong>lée pour tenir compte de la<br />

manière de servir de l'agent dans l'exercice de ses fonctions.<br />

Pour l'I.F.T.S., l'attribution -mensuelle- indivi<strong>du</strong>elle varie suivant le supplément de travail<br />

fourni et l'importance des sujétions auxquels le bénéficiaire est appelé à faire face dans<br />

l'exercice effectif de ses fonctions. Cette indemnité ne peut être attribuée à un personnel<br />

logé par nécessité absolue de service.<br />

En règle générale,<br />

Le Rectorat notifie à chaque établissement, en début d'année, une enveloppe globale<br />

pour chacune de ces deux indemnités, la liste des ayants-droits, et indique le taux moyen<br />

retenu pour chacune des catégories et des grades de personnels concernés. Il appartient<br />

ensuite au Gestionnaire de proposer à l'avis <strong>du</strong> Chef d'Etablissement une répartition<br />

indivi<strong>du</strong>elle en fonction des critères exposés ci-dessus. Cette proposition est ensuite<br />

notifiée au Rectorat pour liquidation mensuelle systématique, jusqu'à modification<br />

éventuelle, à l'initiative de l'établissement. Il est recommandé lors de cette répartition<br />

indivi<strong>du</strong>elle de tenir compte - entre autres- des absences éventuelles pour maladie<br />

ordinaire afin de prendre en considération la surcharge ainsi in<strong>du</strong>ite pour les autres<br />

personnels.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret 2002-61 <strong>du</strong> 14/01/02 concernant l'I.A.T.<br />

Décret 2002-63 <strong>du</strong> 14/01/02 concernant l'I.F.T.S.<br />

Intranet de la Direction des Affaires Financières : http://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr<br />

(identifiant : ven ; mot de passe : zen)<br />

Fiche II-15<br />

INDEMNITE D’ADMINISTRATION<br />

ET DE TECHNICITE (IAT)<br />

INDEMNITE FORFAITAIRE<br />

POUR TRAVAUX SUPPLEMENTAIRES (IFTS)<br />

85 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels


DIFFUSION DES INFORMATIONS<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Assurer la diffusion vers les personnels ATOS de l’ensemble des informations internes et<br />

externes relatives à leur fonction ainsi que toutes les informations nécessaires sur la vie<br />

de la communauté scolaire.<br />

COMMENT<br />

Moyens<br />

– Panneau d’affichage dans un lieu commun à tous,<br />

– Assemblées générales ATOS et de tous les personnels,<br />

– Fonds documentaire à disposition (revues professionnelles, retracés d’expériences,<br />

livres techniques, BO, RLR…),<br />

– Accès facile à l’affichage pédagogique à destination des enseignants,<br />

– Accès télématique et aux TIC.<br />

Contenus<br />

– Informations relatives aux carrières et aux métiers,<br />

– Informations sur toutes les activités prévues dans l’établissement (réunions diverses,<br />

sorties pédagogiques, etc.),<br />

– Informations sur les grandes lignes de la vie pédagogique de l’établissement.<br />

ATTENTION<br />

Ne pas oublier les panneaux d’affichages syndicaux.<br />

REUNION DES PERSONNELS ATOS<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Réunion au minimum trimestrielle de l’ensemble des personnels ATOS, à l’initiative <strong>du</strong><br />

<strong>gestionnaire</strong> et présidée par lui ou le chef d’établissement.<br />

COMMENT<br />

L’ANIMATION D’UNE EQUIPE<br />

Fiche II-16<br />

Prévoir le créneau horaire qui perturbe le moins le service.<br />

Organiser afin qu’effectivement l’ensemble des personnels sans exception puisse y<br />

participer.<br />

Fixer un ordre <strong>du</strong> jour.<br />

Etablir un compte ren<strong>du</strong>.<br />

86 L’animation d’une équipe


Fiche II-16<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Voir fiche projet de service (II-21)<br />

Loi d’orientation de 1989<br />

Plan de modernisation <strong>du</strong> service public (1991)<br />

Nouveau contrat pour l’Ecole Item 142. Ce document peut être consulté dans les Rectorats.<br />

L’animation d’une équipe 87


C’EST-A-DIRE<br />

Préparer la démarche et l’élection des représentants des personnels ATOS au Conseil<br />

d’administration.<br />

COMMENT<br />

Démarche<br />

Les ATOS sont reconnus comme membres de la communauté scolaire et à ce titre se<br />

doivent de participer aux instances de gestion de la vie de l’établissement.<br />

Insister sur la nécessité de cette participation aux décisions.<br />

Montrer que l’essentiel des sujets traités a des répercussions directes sur les tâches<br />

effectuées par les ATOS.<br />

Election<br />

Affichage des listes électorales.<br />

Dépôt des listes de candidature.<br />

Prévoir l’envoi <strong>du</strong> matériel de vote par correspondance pour les personnels absents.<br />

Bureau de vote présidé par le chef d’établissement.<br />

Proclamation et affichage des résultats.<br />

ATTENTION<br />

ELECTIONS AU CONSEIL<br />

D’ADMINISTRATION<br />

Les personnes en contrat emploi solidarité sont électeurs dans le collège des personnels<br />

ATOS mais non éligibles. Les personnes en contrat emploi consolidé sont électeurs et<br />

éligibles.<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> est membre <strong>du</strong> CA où il représente l’administration.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985<br />

Modifié par le décret n° 90-97 <strong>du</strong> 31 octobre 1990<br />

Modifié par le décret n° 93-530 <strong>du</strong> 26 mars 1993<br />

Fiche II-17<br />

88 L’animation d’une équipe


C’EST-A-DIRE<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> de l'établissement, responsable de la gestion matérielle, administrative<br />

et financière, organise le service de l'ensemble des personnels des filières<br />

administratives, techniques et ouvrières.<br />

Le décret n° 2002-682 <strong>du</strong> 29 avril 2002 (article 3), prévoit que chaque agent ait un<br />

entretien avec son supérieur hiérarchique direct sur ses résultats " au regard des<br />

objectifs qui lui ont été assignés ". Le <strong>gestionnaire</strong> de l'établissement, aura donc à<br />

con<strong>du</strong>ire l'entretien d'évaluation des agents dont il a la charge d'organiser et de contrôler<br />

le travail dans l'établissement.<br />

COMMENT<br />

EVALUATION ET NOTATION DU<br />

PERSONNEL<br />

Fiche II-18<br />

L'évaluation ainsi que la notation ont lieu les années impaires, au terme d'une période<br />

couvrant deux années scolaires et universitaires. L'entretien permet à la fois d'évaluer les<br />

résultats professionnels obtenus par les collaborateurs sur la période écoulée et de fixer<br />

les objectifs pour la période suivante.<br />

L'EVALUATION<br />

L'entretien d'évaluation doit être préparé par l'évaluateur. Le <strong>gestionnaire</strong> peut aider ses<br />

agents dans leur auto-évaluation de l'agent, sur la base de sa grille d'évaluation.<br />

La réalisation préalable d'une fiche de poste ou d'une lettre de mission, s'appuyant sur les<br />

référentiels métiers et les projets de service existants, contribue à améliorer les conditions<br />

d'évaluation de l'activité. Elle est jointe au compte ren<strong>du</strong> d'évaluation, communiqué à<br />

l'agent, qui peut le compléter par ses observations sur la con<strong>du</strong>ite de l'entretien, sur ses<br />

perspectives de carrière et de mobilité et sur ses besoins de formation. Un délai d'une<br />

semaine lui est laissé à cette fin ; ensuite il le signe avant qu'il soit versé à son dossier<br />

administratif. Une copie lui en est remise.<br />

LA NOTATION<br />

La notation a lieu dans le prolongement de la procé<strong>du</strong>re d'évaluation, dans un souci de<br />

cohérence, et par conséquent tous les deux ans, à la fin <strong>du</strong> premier semestre de chaque<br />

année impaire.<br />

La fiche de notation comprend :<br />

1° Une appréciation générale arrêtée sur la base de critères d'appréciation, établis par<br />

arrêté ministériel, exprimant la valeur professionnelle de l'agent et tenant compte de son<br />

évaluation ;<br />

2° Une note chiffrée fixée sur la base d'une note de référence de 20 avec une augmentation<br />

maximale de 5 points et établie en cohérence avec l'appréciation générale.<br />

Lorsque la manière de servir d'un fonctionnaire le justifie, celui-ci peut voir sa note abaissée<br />

dans la limite de 5 points.<br />

89 L’animation d’une équipe


Fiche II-18<br />

ATTENTION<br />

L'EVALUATION<br />

Les entretiens sont qualifiés " d'entretiens professionnels de progrès ", leur objectif essentiel<br />

est, avec chaque agent, de faire un bilan, de définir des objectifs pour l'agent et pour le<br />

service en recherchant la juste mesure entre les aspiration de l'agent et les évolutions <strong>du</strong><br />

service.<br />

Aussi, la qualité <strong>du</strong> dialogue instauré est essentielle pour que soit effectivement recueilli<br />

à cette occasion le point de vue de chaque agent concernant le contenu, l'organisation et<br />

les conditions de son travail. Il s'agit bien, outre la modernisation <strong>du</strong> management des<br />

ressources humaines, d'instaurer dans les services de l'é<strong>du</strong>cation nationale l'esprit et la<br />

pratique <strong>du</strong> management participatif par objectifs.<br />

LA NOTATION<br />

Le recteur est le seul notateur pour tous les personnels des services déconcentrés <strong>du</strong><br />

ministère se l'é<strong>du</strong>cation nationale dans l'académie.<br />

La principale innovation réside dans le fait que pour l'attribution des ré<strong>du</strong>ctions d'ancienneté<br />

(six mois sur deux ans pour 20 % des fonctionnaires notés dans un corps et deux mois pour<br />

30 %), ce n'est plus la note elle-même qui est prise en compte mais l'évolution de la note.<br />

Dans un souci d'objectivité et d'équité entre les fonctionnaires d'un même corps,<br />

l'harmonisation préalable des notations par les commissions académiques<br />

d'harmonisation doit permettre de respecter, au sein de chaque corps, ces proportions<br />

de telle sorte que 20 % des fonctionnaires notés dans un corps bénéficient de l'évolution<br />

maximale de note de + 5 points et que 30 % de fonctionnaires de chaque corps, bénéficiant<br />

de la plus forte progression en deçà de 5 points : 4,5 points, voire 4 points ou moins pour<br />

arriver au quota de 30% de ré<strong>du</strong>ction d'ancienneté de deux mois.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

En attente <strong>du</strong> texte définitif<br />

Article 17 de la loi 83-634 <strong>du</strong> 13 juillet 1983<br />

Décret 2002-682 <strong>du</strong> 29 avril 2002<br />

Circulaire n° 97-035 <strong>du</strong> 6 février 1997<br />

art.58 de la loi n°84-16 <strong>du</strong> 11 janvier 1984<br />

90 L’animation d’une équipe


FORMATION DES PERSONNELS ATOS<br />

ET COMMUNAUTE EDUCATIVE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

La formation est un outil de gestion des ressources humaines.<br />

Il s’agit de promouvoir la formation de l’ensemble des personnels ATOS dans le cadre d’un<br />

projet de service qui prend en compte les projets indivi<strong>du</strong>els.<br />

COMMENT<br />

Diffuser largement toutes les informations en provenance des organismes de formation:<br />

– programmes académiques,<br />

– programmes nationaux.<br />

Etablir un plan de formation de l’ensemble des personnels ATOS en mettant en évidence<br />

les besoins de l’établissement.<br />

Mettre en place des réunions «Formation» pour ouvrir le débat.<br />

Organiser les retours de formation en incitant les personnels à faire part de leurs acquis à<br />

l’ensemble des collègues.<br />

Evaluer les effets de la formation.<br />

ATTENTION<br />

Le financement de la formation des personnels ATOS relève prioritairement de l’Etat.<br />

Toutefois notamment dans le cadre <strong>du</strong> service annexe d’hébergement et des groupements<br />

d’établissements, la formation peut être imputée sur le budget de l’établissement.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fiche II-19<br />

Trouver des motivations supplémentaires<br />

– responsabilisation après formation,<br />

– intégration de l’aspect formation dans la notation,<br />

– autorisation de formations personnelles, culturelles en plus des formations<br />

professionnelles.<br />

Formation d’initiative locale<br />

Celle-ci peut être mise en place sur demande au centre académique de formation de<br />

l’administration (CAFA) en cas de besoin d’une même formation de plusieurs personnels<br />

(éventuellement de façon intercatégorielle) non prévue au programme initial.<br />

91 L’animation d’une équipe


C’EST-A-DIRE<br />

Le droit à la Validation des Acquis de l'Expérience (VAE) est défini par l'article L. 900-1 <strong>du</strong><br />

code <strong>du</strong> travail et les articles L. 335-5 et, pour les diplômes de l'enseignement supérieur, les<br />

articles L. 613-3 et L. 613-4 <strong>du</strong> code de l’é<strong>du</strong>cation<br />

Toute personne engagée depuis au moins trois ans dans la vie active peut obtenir tout ou<br />

partie d'un diplôme ou d'un titre à finalité professionnelle en faisant valider les acquis de<br />

son expérience professionnelle, mais également bénévole. (loi <strong>du</strong> 17 janvier 2002)<br />

La validation des acquis pro<strong>du</strong>it les mêmes effets que les autres modes de contrôle des<br />

connaissances et aptitudes. (Art. L. 335-5. - I. <strong>du</strong> code de l'é<strong>du</strong>cation)<br />

La validation des acquis de l'expérience s'applique à l'ensemble des diplômes technologiques<br />

et professionnels relevant <strong>du</strong> ministère de la Jeunesse, de l'É<strong>du</strong>cation nationale et de la<br />

Recherche et classés aux niveaux III, IV et V de la nomenclature des niveaux de formation.<br />

En résumé et par rapport aux qualifications:<br />

En revanche, la validation des acquis de l'expérience ne s'applique pas en ce qui concerne<br />

l'enseignement scolaire à des diplômes généraux (par exemple le Baccalauréat des séries<br />

générales).<br />

COMMENT<br />

VALIDATION DES ACQUIS DE<br />

L’EXPERIENCE<br />

Diplômes<br />

CAP, BEP, MC<br />

BP, Bac Pro/Techno, BMA<br />

BTS, DMA (au lycée)<br />

DUT (en université)<br />

Maîtrise (MST/MSG), ...<br />

Ingénieur, doctorat<br />

Niveaux<br />

V<br />

IV<br />

III<br />

III<br />

II<br />

I<br />

Qualification<br />

Ouvrier qualifié<br />

Technicien<br />

Technicien supérieur<br />

Technicien supérieur<br />

Cadre moyen<br />

Cadre supérieur<br />

Fiche II-20<br />

Depuis 1994 la validation des acquis professionnels a été mise en œuvre dans toutes les<br />

académies, des modalités d'application garantissent la valeur des diplômes et facilitent<br />

l'accès <strong>du</strong> candidat à la procé<strong>du</strong>re. Le Dispositif académique de validation des acquis mis<br />

en place dans chaque académie (DAVA), en liaison avec la Division des Examens et<br />

Concours de chaque académie, a pour fonction:<br />

- d'organiser les modalités de délivrance adaptées à la demande des publics engagés dans<br />

des parcours de formation et de validation reposant sur l'indivi<strong>du</strong>alisation et la progressivité<br />

des apprentissages,<br />

- d'organiser la validation des acquis professionnels.<br />

92 L’animation d’une équipe


Fiche II-20<br />

Le déroulement <strong>du</strong> processus de validation se structure ainsi :<br />

L'accueil et l'information des demandeurs : les demandeurs s'adressent au point d'accueil<br />

DAVA mis à leur disposition dans chaque académie Ils sont alors invités à une réunion<br />

d'information. sur la loi et son champ d'application, la procé<strong>du</strong>re, les conditions de<br />

recevabilité, les modalités de sa mise en œuvre, les diplômes concernés, l'ensemble des<br />

modalités de délivrance... et l'orientation éventuelle vers d'autres structures. Le dossier de<br />

demande de VAE est remis à l'issue de cette réunion.<br />

L'accompagnement <strong>du</strong> candidat : (facultatif, conseil et aide à la préparation <strong>du</strong> dossier de<br />

candidature), est proposé au moment de l'accueil et de l'information <strong>du</strong> demandeur. Les<br />

accompagnateurs l'aident à réfléchir sur son parcours personnel et professionnel pour choisir<br />

au mieux le diplôme, à repérer et analyser les expériences les plus significatives de son<br />

parcours pour appuyer sa demande et constituer son dossier.<br />

La constitution <strong>du</strong> dossier (destiné au jury de validation) : LA DEMANDE DE VALIDATION<br />

(diplôme postulé, statut de la personne au moment de la demande) ; DOSSIER CONSTITUE<br />

PAR LE CANDIDAT (documents rendant compte des expériences acquises - activités<br />

salariées, non salariées ou bénévoles exercées et leur <strong>du</strong>rée - en relation avec le diplôme<br />

recherché, attestations des formations suivies et diplômes obtenus) ; LA DÉCLARATION<br />

SUR L'HONNEUR <strong>du</strong> candidat à ne présenter qu'une seule candidature, par année civile,<br />

pour un même diplôme, dans une seule académie.<br />

L'inscription au diplôme par la VAE et le dépôt <strong>du</strong> dossier auprès <strong>du</strong> service des<br />

examens et concours <strong>du</strong> rectorat de l'académie de son choix, dans les délais préalablement<br />

fixés et ren<strong>du</strong>s publics.<br />

Le contrôle de recevabilité de la demande réalité des trois années d'activités salariées,<br />

non salariées ou bénévoles en rapport avec le diplôme visé. La décision est notifiée au<br />

demandeur.<br />

La décision <strong>du</strong> jury à partir <strong>du</strong> dossier <strong>du</strong> candidat et à l'issue d'un entretien : attribution<br />

<strong>du</strong> diplôme ou validation de l'expérience pour une partie des connaissances, aptitudes et<br />

compétences, décision sur les connaissances, aptitudes et compétences qui doivent faire<br />

l'objet d'une évaluation complémentaire.<br />

L'évaluation complémentaire doit avoir lieu dans un délai de 5 ans à compter de la date de<br />

notification <strong>du</strong> jury. Le jury notifie sa décision au recteur d'académie. Le refus de validation<br />

n'a pas à être motivé.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

La loi de Modernisation Sociale 2002-73 <strong>du</strong> 17 janvier 2002 (Journal Officiel <strong>du</strong> 18 janvier<br />

2002)<br />

Les articles L. 335-5 et L. 335-6 <strong>du</strong> Code de l'é<strong>du</strong>cation<br />

Le décret 2002-615 <strong>du</strong> 26 avril 2002 relatif à la validation des acquis de l'expérience pour<br />

la délivrance d'une certification professionnelle.<br />

Le décret 2002-616 <strong>du</strong> 26 avril 2002 relatif au répertoire national des certifications<br />

professionnelles.<br />

Le décret 2002-617 <strong>du</strong> 26 avril 2002 relatif à la Commission nationale de la certification<br />

professionnelle.<br />

Le décret 2002-795 <strong>du</strong> 3 mai 2002 relatif au congé pour validation des acquis de l'expérience.<br />

Le décret 2002-1459 <strong>du</strong> 16 décembre 2002 relatif à la prise en charge par les employeurs<br />

des actions de validation des acquis de l'expérience et portant modification <strong>du</strong> titre V <strong>du</strong><br />

livre IX <strong>du</strong> code <strong>du</strong> travail (deuxième partie : Décrets en Conseil d'Etat)<br />

Le décret 2002-1460 <strong>du</strong> 16 décembre 2002 relatif au contrôle des organismes qui assistent<br />

des candidats à une validation des acquis de l'expérience et modifiant le titre IX <strong>du</strong> livre IX<br />

<strong>du</strong> code <strong>du</strong> travail (deuxième partie : Décrets en Conseil d'Etat)<br />

Article L 900-1 <strong>du</strong> Code <strong>du</strong> travail. Nouvel alinéa. (Loi n° 2002-73 <strong>du</strong> 17 janv. 2002, art 133)<br />

Article L.900-2 Nouvel alinéa<br />

Article L900-2 nouveau. (Loi n° 2002-73 <strong>du</strong> 17 janv. 2002. art 141)<br />

Code <strong>du</strong> travail: autres articles nouveaux ou modifiés<br />

Arrêté <strong>du</strong> 19 mai 1993 fixant la liste des diplômes technologiques et professionnels ouvrant<br />

droit à la Validation des acquis professionnels (Journal Officiel <strong>du</strong> 4 juin 1993)<br />

Site VAE de la DESCO : http://www.e<strong>du</strong>scol.e<strong>du</strong>cation.fr/D0077/<br />

93 L’animation d’une équipe


C’EST-A-DIRE<br />

PROJET FAVORISER D’ETABLISSEMENT<br />

L’EVACUATION<br />

ET PROJET DES OCCUPANTS DE SERVICE<br />

Intégrer l’ensemble des personnels, y compris les ATOS, dans une démarche de projet. Le<br />

projet d’établissement peut reprendre les objectifs de chaque projet de service et en faire<br />

une synthése. Il doit dégager pour l’établissement des objectifs clairs avec des actions<br />

précises à réaliser pour atteindre les objectifs fixés. Le projet d’établissement doit donc<br />

être approuvé par le Conseil d’administration après une phase de large concertation avec<br />

l’ensemble de la communauté é<strong>du</strong>cative. Ce projet fédérateur guidera ensuite tous les<br />

choix de l’établissement pendant la période déterminée (3 à 5 ans en général). Toutes les<br />

composantes de l’établissement en sont partie prenante que ce soit au niveau pédagogique,<br />

au niveau organisationnel mais aussi dans les domaines des locaux, <strong>du</strong> cadre de vie et de<br />

l’hébergement.<br />

COMMENT<br />

Fiche II-21<br />

Projet de service<br />

Description<br />

Définir les objectifs généraux et spécifiques qui doivent s’articuler avec le projet<br />

d’établissement. En principe le projet d’établissement a été adopté selon la même<br />

procé<strong>du</strong>re.<br />

Adopter une démarche:<br />

– analyser les besoins,<br />

– analyser la situation actuelle,<br />

– négocier un contrat.<br />

Mettre en place les moyens:<br />

– concertation,<br />

– formation.<br />

Evaluer:<br />

– par étape,<br />

– en fin d’année scolaire.<br />

Le contrat<br />

a) Bases<br />

– climat de confiance réciproque,<br />

– cohésion <strong>du</strong> groupe,<br />

– droit à l’erreur,<br />

– reconnaissance de chaque indivi<strong>du</strong>.<br />

b) Démarches<br />

– ré<strong>du</strong>ire les distances sociales,<br />

– accroître la communication au sein <strong>du</strong> groupe et avec la hiérarchie,<br />

– fixer des objectifs ambitieux mais réalistes,<br />

– donner les moyens matériels,<br />

– donner la possibilité à chacun de manifester son esprit d’initiative et son sens des<br />

responsabilités.<br />

94 L’animation d’une équipe


Fiche II-21<br />

c) Evaluation<br />

– établir une fiche permettant de mesurer l’évolution <strong>du</strong> projet,<br />

– auto-évaluation régulière par secteur sur les objectifs fixés,<br />

– analyse des résultats.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Document réalisé par l’Université des Sciences Sociales de Grenoble:<br />

– Etude sur la démarche de projet dans le système é<strong>du</strong>catif français.<br />

«Le projet n’est pas une mode, ni un gadget, mais le moyen d’utiliser et de valoriser les<br />

ressources humaines, l’intelligence et le savoir-faire de tous les personnels et des<br />

partenaires». Jean-Claude GUERIN.<br />

L’animation d’une équipe 95


RELATIONS AVEC L’EXTERIEUR<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> assume un rôle et des responsabilités avec les partenaires extérieurs dans<br />

les dossiers liés à la gestion matérielle et financière.<br />

COMMENT<br />

Avec l’Inspection Académique, le Rectorat<br />

– gestion financière (budget, DM, Compte financier, subventions d’Etat...),<br />

– actes administratifs (voir fiches I-7 à I-10),<br />

– gestion des personnels.<br />

Avec les Collectivités territoriales de rattachement (conseil régional, conseil<br />

général)<br />

– gestion financière (budget, DM, Compte financier, subventions),<br />

– actes administratifs (voir fiches I-7 à I-10),<br />

– maintenance <strong>du</strong> patrimoine (3) (voir fiches IV-4 à IV-6),<br />

– sécurité,<br />

– fonds FCSH<br />

Avec la Préfecture de région ou de département<br />

– gestion financière (budget, DM, Compte financier, subventions),<br />

– actes administratifs (voir fiches I-7 à I-10),<br />

– groupements d’achats (éventuellement),<br />

– sécurité.<br />

Avec la Mairie<br />

– utilisation des locaux (conventions à établir en dehors <strong>du</strong> temps scolaire) (1),<br />

– utilisation <strong>du</strong> gymnase (convention s’il est communal ou avec la communauté de<br />

communes s’il est propriété <strong>du</strong> EPCI,<br />

– convention d’hébergement (si les élèves des écoles primaires sont hébergés dans<br />

l’établissement),<br />

– sécurité: passage de la commission de sécurité (voir fiches IV-7).<br />

Avec les autres EPLE<br />

– groupements de service (équipes mobiles, agence comptable…),<br />

– fonds mutualisés (FARPI, …),<br />

– conventions (restauration, voyages, jumelages,…).<br />

Avec les parents d’élèves<br />

Avec les associations de parents d’élèves<br />

– utilisation des locaux,<br />

– participation à des groupes de travail (ex: commission restauration).<br />

A titre indivi<strong>du</strong>el<br />

– informations sur la restauration et l’hébergement (tarif d’hébergement...),<br />

– gestion des créances.<br />

Fiche II-22<br />

96 L’animation d’une équipe


Fiche II-22<br />

Autres<br />

– organismes consulaires,<br />

– entreprises.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi n° 83-663 <strong>du</strong> 22 juillet 1983 (art. 14 et art. 15-12) modifiée complétant la loi n° 82-<br />

113 <strong>du</strong> 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et<br />

des régions<br />

Décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985<br />

Décret n° 2000-672 <strong>du</strong> 19 juillet 2000<br />

Décret n° 2000-992 <strong>du</strong> 6 octobre 2000<br />

Circulaire n° 93-294 <strong>du</strong> 15 octobre 1983<br />

Circulaire interministérielle <strong>du</strong> 21 mars 1985 relative à la mise en œuvre <strong>du</strong> transfert de<br />

compétences en matière d’enseignement public<br />

Circulaire ministérielle <strong>du</strong> 27 décembre 1985<br />

Circulaire n° 88079 <strong>du</strong> 28 mars 1988, paragraphe 21<br />

Code de la construction et de l’habitat, art. R 123-1 à R 123-55<br />

L’animation d’une équipe 97


C’EST-A-DIRE<br />

Dans le cadre des lois de décentralisation, les charges de personnel relèvent de la<br />

compétence de l’Etat, sauf application des articles 25 et 26 de la loi <strong>du</strong> 22 juillet 1983 (Code<br />

de l’é<strong>du</strong>cation).<br />

A titre dérogatoire, et dans certaines conditions, l’EPLE peut être amené à recruter et à<br />

payer <strong>du</strong> personnel de droit privé ou de droit public.<br />

COMMENT<br />

– les dispositifs: à l’initiative de l’Etat ou de l’établissement ressource, budgétisation,<br />

– les procé<strong>du</strong>res de recrutement: le choix de l’agent recruté appartient au chef<br />

d’établissement, autorisé préalablement par le Conseil d’administration,<br />

– l’EPLE devient de ce fait employeur et en assume les conséquences juridiques. Dans<br />

certains cas, l’EPLE sera amené à gérer le contentieux <strong>du</strong> droit <strong>du</strong> travail,<br />

– la rémunération: contrat, heures supplémentaires, vacations, honoraires,<br />

– les charges sociales.<br />

ATTENTION<br />

Est employeur l’organisme qui signe le contrat de travail.<br />

En dehors de dispositifs particuliers, la rémunération sur fonds de réserve ou budget de<br />

fonctionnement est interdite.<br />

Ne pas notifier un contrat à un éventuel bénéficiaire avant qu’il ne soit exécutoire.<br />

Le comptable ne peut payer un contrat qu’au moment où ce dernier est exécutoire: en<br />

attendant, le versement d’avance est impossible.<br />

Obligation d’établir pour l’ensemble de ces rémunérations une déclaration annuelle des<br />

salaires (DADS).<br />

En cas de doutes ou de difficultés, prendre contact avec la cellule conseil aux EPLE <strong>du</strong><br />

rectorat.<br />

AVEC QUELS OUTILS<br />

L’EPLE EMPLOYEUR :<br />

FICHE GENERIQUE<br />

Intranet DAF http://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr<br />

Le recours à des logiciels de paye peut être utile.<br />

Barème des traitements:<br />

Académie de Montpellier<br />

Service de repro<strong>du</strong>ction de Documents<br />

Régie de Recettes<br />

31, rue de l’Université<br />

34064 Montpellier Cedex.<br />

Fiche II-23<br />

98 L’EPLE employeur


Fiche II-23<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi n° 83-663 <strong>du</strong> 22 juillet 1983 articles 14 et 15-12<br />

Décret n° 50-1253 <strong>du</strong> 06 octobre 1950<br />

Décret n° 56-585 <strong>du</strong> 12 juin 1956<br />

Décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 modifié, articles 8 1b et 16<br />

Décret n° 86-93 <strong>du</strong> 17 janvier 1986<br />

RLR 200-0/5; 212-9; 213-4/6; 242-1<br />

RLR 501-0; RLR 520-0<br />

RLR 615-1; RLR 847-0<br />

L’EPLE employeur 99


C’EST-A-DIRE<br />

Publics concernés : CES, CEC, CEJ (de 18 ans à 26 ans ou plus)<br />

l’Employeur : le chef d’établissement, représentant l’EPLE<br />

COMMENT<br />

LA GESTION DES CONTRATS<br />

DE DROIT PRIVE<br />

I - AVANT L’EMBAUCHE<br />

INITIATIVE CONTENU EFFET<br />

Chef<br />

d’établissement<br />

Chef<br />

d’établissement<br />

II - L’EMBAUCHE<br />

Proposition au moins 3 mois<br />

avant la date d’embauche<br />

souhaitée.<br />

Le poste de travail est défini<br />

Le nombre d’emplois est<br />

précisé<br />

Le lieu de travail est précis<br />

Après le contrôle de légalité de<br />

l’acte <strong>du</strong> CA:<br />

– demande extrait casier<br />

judiciaire<br />

– entretien préalable<br />

à l’embauche:<br />

nature <strong>du</strong> poste<br />

horaires<br />

salaire<br />

congés payés<br />

– demande de<br />

conventionnement<br />

D.D.T.E.F.P.<br />

(CES – CEC)<br />

– Convention avec Recteur<br />

pour CEJ<br />

– Demande d’accord<br />

de l’autorité académique.<br />

L’accord <strong>du</strong> CA est requis<br />

La saisie <strong>du</strong> contrôle de<br />

légalité est effectuée<br />

Le chef d’établissement,<br />

Président <strong>du</strong> CA, est mandaté<br />

pour recruter<br />

Accord entre les deux parties<br />

sur les conditions d’exécution<br />

<strong>du</strong> futur contrat de travail.<br />

Prise en charge par l’Etat <strong>du</strong><br />

financement <strong>du</strong> CES à 85 % et<br />

éventuellement de la formation<br />

complémentaire: Promesse<br />

d’embauche<br />

Prise en Charge des 15%<br />

restants après accord de<br />

la DDTEFP par MEN<br />

– 80% D.D.T.E.F.P.-20 %<br />

M.E.N. CEC<br />

– 100 % M.E.N. CEJ<br />

Fiche II-24<br />

CES 3 à 12 mois<br />

La <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> contrat: CEC 3 à 5 ans par période d’un an renouvelable (voir DDTE)<br />

CEJ 5 ans avec possibilité de rupture annuelle (dispositif en<br />

voie d’extinction)<br />

Il est souhaitable que les établissements assurent les personnes en contrat auprès de la MAIF.<br />

100 L’EPLE employeur


Fiche II-24<br />

INITIATIVE CONTENU EFFET<br />

Chef<br />

d’établissement<br />

III - EXECUTION DU CONTRAT<br />

2 possibilités:<br />

– gestion mutualisée,<br />

– gestion autonome.<br />

Contrat de travail à <strong>du</strong>rée<br />

déterminée à temps partiel<br />

– le contrat mentionne:<br />

- identité des parties<br />

- lieu d’embauche<br />

- qualité de l’emploi<br />

- rémunération<br />

- dates de début et de fin<br />

de contrat<br />

- congés payés<br />

- <strong>du</strong>rée hebdomadaire de travail<br />

- modifications substantielles<br />

de contrat<br />

Conditions de formation<br />

Conditions de rupture<br />

- les heures complémentaires<br />

(2h / semaine – maximum)<br />

pour les CES et CEC, les CEJ<br />

ne sont pas concernés<br />

Affiliation retraite<br />

complémentaire pour<br />

CEC – CEJ<br />

Gestion mutualisée<br />

L’EPLE mutualisateur gère:<br />

– la convention de mutualisation,<br />

– le règlement des salaires,<br />

– le recouvrement des subventions <strong>du</strong> CNASEA pour CES et CEC – <strong>du</strong> MEN pour CEJ.<br />

L’EPLE employeur physique gère:<br />

– les conventions de financement,<br />

– l’embauche,<br />

L’EPLE employeur 101<br />

Après le contrôle de légalité, soit<br />

15 jours après avoir été signé et<br />

transmis pour le contrôle de légalité<br />

sous 48 h, le contrat est remis<br />

au salarié. Embauche effective à la<br />

date d’effet. Période d’essai d’un mois<br />

avec possibilité de renouvellement 1<br />

fois.<br />

Détermine les responsables<br />

contractuels.<br />

Détermine le lieu exact de travail<br />

(accident <strong>du</strong> travail)<br />

Détermine la fonction précise<br />

occupée par le contractuel<br />

– CES SMIC sur la base de 87<br />

heures/mois<br />

– CEC SMIC sur la base de 130<br />

heures/mois<br />

– CEJ SMIC sur la base de 169<br />

heures/mois<br />

Détermine les dates d’exécution <strong>du</strong><br />

contrat qui lie l’EPLE au contractuel.<br />

Elles sont définitives.<br />

2,5 jours par mois de travail fixés<br />

contractuellement à prendre<br />

régulièrement <strong>du</strong>rant le contrat.<br />

Détermine la quotité hebdomadaire de<br />

travail et sa répartition précise, jour par<br />

jour, heure par heure:<br />

(CES – 20h; CEC 30h; CEJ 35h –<br />

aménagement selon circulaire ministère)<br />

Un délai de prévenance de 7 jours<br />

est obligatoire pour les changements<br />

d’horaires <strong>du</strong> fait de l’employeur.<br />

Pas d’autre modification sans un<br />

accord écrit <strong>du</strong> contractuel.<br />

Elles sont à la charge de l’EPLE sur<br />

le budget et rémunérées par lui.<br />

L’EPLE doit disposer de ressources<br />

propres.


– la rédaction <strong>du</strong> contrat de travail et sa signature,<br />

– le suivi administratif <strong>du</strong> contrat,<br />

– l’exécution <strong>du</strong> contrat de travail.<br />

Gestion autonome<br />

– L’EPLE gère l’ensemble des tâches ci-dessus énumérées.<br />

Exécution <strong>du</strong> contrat de travail<br />

INITIATIVE CONTENU EFFET<br />

Chef<br />

d’établissement<br />

Période d’essai<br />

Possibilité de rupture sans<br />

indemnité ni préavis au cours<br />

de cette période sur ces<br />

appréciations<br />

Visite médicale au plus tard<br />

au cours <strong>du</strong> 1 er mois suivant<br />

l’embauche.<br />

Demande d’extrait <strong>du</strong> casier<br />

judiciaire n° 3 – voir 1 re page –<br />

Permet à l’employeur<br />

d’évaluer les capacités<br />

professionnelles<br />

<strong>du</strong> contractuel<br />

Permet à l’employé d’évaluer<br />

si les conditions de travail<br />

lui conviennent<br />

Obligatoire, prise en charge<br />

par l’EPLE.<br />

Permet à l’EPLE de vérifier<br />

l’aptitude physique<br />

<strong>du</strong> contractuel.<br />

Non obligatoire mais<br />

conseillée.<br />

Cet extrait nous permet<br />

de connaître les éventuelles<br />

difficultés judiciaires<br />

de l’employé.<br />

Fiche II-24<br />

Modifications substantielles de contrat:<br />

Elles doivent faire l’objet d’un accord écrit et signé de l’employé.<br />

Elles peuvent concerner:<br />

– le lieu de travail,<br />

– la qualification de l’emploi.<br />

Elles ne concernent pas la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> contrat ni la rémunération.<br />

Les changements d’horaires, <strong>du</strong> fait de l’employeur, doivent être signifiés par écrit au moins<br />

7 jours à l’avance.<br />

La rupture s’effectue de plein droit au terme <strong>du</strong> contrat.<br />

Un renouvellement de convention provoque un nouveau contrat de travail.<br />

102 L’EPLE employeur


Fiche II-24<br />

Rupture anticipée de contrat<br />

Salarié<br />

INITIATIVE CONTENU EFFET<br />

Chef d’établissement<br />

– Période d’essai<br />

– C.D.D. ou C.D.I. avec promesse<br />

d’embauche<br />

– Formation rémunérée<br />

Accord de rupture anticipée<br />

<strong>du</strong> contrat entre les 2 parties<br />

préservant le droit aux prestations<br />

sociales <strong>du</strong> salarié.<br />

– Démission<br />

– Période d’essai<br />

– Faute sérieuse, grave ou lourde<br />

– Force majeure:<br />

détention de longue <strong>du</strong>rée<br />

décès<br />

catastrophes<br />

– Cadre politique de l’emploi:<br />

CDD, CDI, CFR<br />

Cumul d’emploi<br />

L’EPLE employeur 103<br />

Suspension <strong>du</strong> contrat pendant<br />

la période d’essai<br />

Abandon des droits <strong>du</strong> salarié<br />

aux ASSEDIC (sauf si démission<br />

légitime)<br />

Pas de formalité, pas d’indemnité<br />

L’inaptitude résultant d’un<br />

handicap ou d’un problème<br />

de santé doit être constaté<br />

par un médecin <strong>du</strong> travail.<br />

Cas difficile à justifier: demander<br />

conseil à l’autorité académique<br />

Rupture <strong>du</strong> contrat (la détention<br />

préventive ne suffit pas à justifier<br />

une rupture)<br />

Rupture anticipée d’un commun<br />

accord<br />

Dénonciation de la convention<br />

par l’Etat<br />

Les ruptures <strong>du</strong> fait de l’employeur sont à utiliser avec beaucoup de prudence et<br />

d’analyse.<br />

INITIATIVE PIECES<br />

EMPLOYEUR JURIDIQUE<br />

Attestation ASSEDIC<br />

Récapitulatif URSSAF<br />

Certificat de travail<br />

(pas de mention de Contrat Emploi<br />

Solidarité, jugée discriminatoire<br />

par les juridictions)<br />

Dernier bulletin de salaire<br />

Certificat de solde de tout compte<br />

Documents de fin de contrat<br />

En cas de démission, les congés payés éventuels restant sont à la charge de<br />

l’établissement (non pris en charge par le CNASEA ou le MEN).<br />

Indemnisation <strong>du</strong> chômage:<br />

– CES-ASSEDIC,<br />

– CEC: possibilité pour l’EPLE de souscrire à l’ASSEDIC ou de pratiquer<br />

l’auto-assurance. Dans les faits l’EPLE ne peut pratiquement recourir qu’à l’autoassurance<br />

et doit liquider les indemnités relatives au chômage (AUD, AFR ou ARE).<br />

- CEJ : convention de gestion avec l’UNEDIC depuis le 1er juillet 2003.


PIECES JUSTIFICATIVES<br />

Au premier mandat : il faut joindre le PV <strong>du</strong> CA autorisant le chef d’établissement à signer<br />

les conventions et contrats, ainsi qu’à recruter.<br />

Contrat de travail et convention de mutualisation éventuellement.<br />

Attestation de service fait. A l’appui de l’Ordre de Recettes il convient de joindre les<br />

conventions de financement.<br />

ATTENTION<br />

- pièces justificatives :<br />

Au premier mandat, joindre l’acte <strong>du</strong> conseil d’administration autorisant le chef<br />

d’établissement à recruter, la convention et le contrat.<br />

- le contrat CEC est de 20 heures par semaine (100% <strong>du</strong> SMIC) ou de 30 heures par<br />

semaine (120% <strong>du</strong> SMIC).<br />

- les prises en charges (Etat, MJENR) sont l’objet de fréquentes modifications et parfois<br />

dégressives. Prendre contact préalable avec l’autorité académique et/ou la DDTEFP.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fiche II-24<br />

Code <strong>du</strong> travail (DALLOZ)<br />

LEFEBVRE SOCIAL<br />

LAMY SOCIAL<br />

Site Internet DAF: http://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr – (identifiant : ven ; mot de passe : zen)<br />

Cahiers détachables de la revue «Objectif Etablissement» de mars 2000 édité par le MEN.<br />

CES CEC CEJ<br />

– Lois n° 94-905 Loi n°98-657 <strong>du</strong> 29 juillet 1998 Loi n° 97-940<br />

n° 91-1405 Loi 92-322 <strong>du</strong> 29 juillet 1992<br />

n° 92-722 Décret n°98-1107 <strong>du</strong> 9<br />

Voir BO n° spécial n° 1 <strong>du</strong><br />

n° 93-1313 décembre 1998<br />

1<br />

(Loi quinquennale pour Décrets n°92-1076 <strong>du</strong> 2<br />

l’emploi)<br />

octobre 1992 et n°94-265 <strong>du</strong> 5<br />

avril 1994<br />

– Décrets n° 90-105<br />

n° 91-962<br />

n° 92-736<br />

BO n° 20 <strong>du</strong> 20/05/99<br />

n°98-1107 BO n° 46 <strong>du</strong> 23/12/99<br />

er janvier 1998<br />

Y compris CEJ cadre de vie<br />

– Code <strong>du</strong> travail<br />

BO n° 31 <strong>du</strong> 07/09/00<br />

104 L’EPLE employeur


FAVORISER EXEMPLE DE L’EVACUATION<br />

CONTRAT<br />

EMPLOI DES OCCUPANTS<br />

SOLIDARITE<br />

LES ACTEURS INTERNES<br />

N° de Convention<br />

ENTRE les soussignés:<br />

– Au Le niveau Collège de l’académie<br />

– l les Adresse: correspondants académiques :<br />

– Représenté(e) – sécurité routière, par , agissant en qualité de chef d’établissement<br />

D’UNE PART, – etsécurité<br />

domestique,<br />

– Nom – risques et Prénom majeurs,<br />

– Domicilié(e):<br />

– Né(e) le<br />

D’AUTRE PART<br />

LES ACTEURS EXTERNES<br />

Fiche II-25<br />

IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT:<br />

De plus, afin de veiller à l’application de la réglementation, d’organiser les actions de<br />

ARTICLE 1<br />

prévention<br />

– DUREE DU<br />

et d’analyser<br />

CONTRAT<br />

les problèmes liés à l’hygiène et à la sécurité <strong>du</strong> travail, des<br />

Le présent contrat fonctions est conclu et structures pour une ont <strong>du</strong>rée été mises de en place aux à niveaux compter <strong>du</strong> national, académique,<br />

ARTICLE 2 départemental – OBJET et local.<br />

L’employeur engage Mme, Mlle, M. Y à temps partiel en qualité de salarié en contrat emploi<br />

solidarité pour exécuter les tâches suivantes (établir une liste précise et limitative des activités):<br />

– Extrait de la fiche n° 18 <strong>du</strong> guide juridique <strong>du</strong> chef d’établissement (édition 1999,<br />

– direction des affaires juridiques, ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale).<br />

–<br />

– Il est le conseiller <strong>du</strong> chef de service (chef d’établissement, IA-DSDEN,…) dans la mise en<br />

ARTICLE 3 œuvre – REPARTITION des mesures DE LA en DUREE matière DU d’hygiène TRAVAIL et de sécurité, qu’elles soient techniques,<br />

Mme, Mlle, M. organisationnelles Y effectuera 20 heures ou de sensibilisation.<br />

par semaine réparties de la façon suivante:<br />

‚ Action LAsur SEMAINE le milieu professionnel MATIN :<br />

APRES-MIDI<br />

LUNDI<br />

s Isolation<br />

de 0 h00 à 0h00 de 0 h00 à 0h00<br />

MARDI de 0 h00 à 0h00 de 0 h00 à 0h00<br />

MERCREDI<br />

n Conditions générales d’accès<br />

de<br />

à<br />

0<br />

la<br />

h00<br />

zone<br />

à 0h00<br />

2<br />

de 0 h00 à 0h00<br />

JEUDI de 0 h00 à 0h00 de 0 h00 à 0h00<br />

VENDREDI de 0 h00 à 0h00 de 0 h00 à 0h00<br />

* Les instances consultatives compétentes pour représenter les agents en matière de protection de la santé et<br />

de la sécurité sont les comités d’hygiène et de sécurité académiques et départementaux.<br />

Mme, Mlle, M. Y effectuera 87 heures par mois. Toutes modifications de cette répartition seront<br />

notifiées au Les salarié membres sept jours permanents au moins : avant le chef la d’établissement, date à laquelle cette l’adjoint, modification le <strong>gestionnaire</strong>, doit intervenir. le conseiller<br />

ARTICLE 4 principal – CONDITIONS d’é<strong>du</strong>cation, D’EXECUTION le chef de travaux, le représentant de la collectivité territoriale de<br />

Le présent contrat rattachede<br />

droit privé est régi par les dispositions légales et réglementaires relatives aux<br />

contrats emploi solidarité, par les dispositions <strong>du</strong> Code <strong>du</strong> travail et le cas échéant par les dispositions<br />

conventionnelles applicables.<br />

Il ne pourra LE être MAIRE rompu par l’employeur avant son terme qu’en cas de force majeure ou de faute<br />

grave.<br />

Le salarié pourra Il est l’interrompre chargé dans à tout sa commune moment en d’assurer vue d’occuper la sécurité un autre et emploi de prendre ou suivre toute une disposition, formation<br />

professionnelle notamment rémunérée. en matière de prévention des risques, d’application des règlements et de<br />

Le présent contrat distribution pourra des également secours. être rompu en cas de dénonciation de la convention par l’Etat.<br />

A l’issue d’une période d’essai de trois mois et pour une <strong>du</strong>rée limitée à un an, le salarié peut<br />

exercer chez un autre employeur une activité professionnelle complémentaire dans la limite d’un<br />

105 L’EPLE employeur


Fiche II-25<br />

mi-temps. Cet employeur peut être un employeur privé relevant <strong>du</strong> régime général de l’assurance<br />

chômage ou un établissement public in<strong>du</strong>striel et commercial ou une SEM ou une chambre consulaire.<br />

Au préalable le salarié doit en faire la déclaration auprès de la DDTEFP.<br />

ARTICLE 5 – REMUNERATION<br />

En contrepartie de l’accomplissement de ses fonctions, Mme, Mlle, M. Y percevra un salaire défini<br />

selon le montant <strong>du</strong> SMIC en vigueur, soit une rémunération mensuelle brute de<br />

ARTICLE 6 – PERIODE D’ESSAI<br />

Le présent contrat ne deviendra définitif qu’à l’issue d’une période d’un mois au cours de laquelle<br />

chacune des parties pourra rompre le contrat sans indemnité, ni préavis.<br />

ARTICLE 7 – CONGES PAYES<br />

Le salarié bénéficiera <strong>du</strong> régime des congés payés, régi selon les dispositions <strong>du</strong> Code <strong>du</strong> travail.<br />

ARTICLE 8 – FIN DU CONTRAT<br />

A l’issue de la période de pour laquelle il est conclu, le présent contrat prendra fin<br />

de plein droit et sans versement d’une indemnité de fin de contrat.<br />

ARTICLE 9 – LITIGES<br />

Les litiges relatifs à l’exécution <strong>du</strong> présent contrat de droit privé sont de la compétence <strong>du</strong> conseil des<br />

Prud’hommes.<br />

Fait à , le<br />

(en 3 exemplaires dont un pour chacune des parties et en adresser un dès sa conclusion au Centre de gestion des CES)<br />

Le chef d’établissement L’intéressé(e),<br />

Nom Prénom Nom Prénom<br />

L’EPLE employeur 106


Entre les soussignés<br />

Collège<br />

représenté par:<br />

agissant en qualité de:<br />

FAVORISER EXEMPLE DE L’EVACUATION<br />

CONTRAT<br />

EMPLOI DES OCCUPANTS<br />

CONSOLIDE<br />

CONTRAT DE TRAVAIL A TEMPS<br />

PARTIEL A DUREE DETERMINEE<br />

Désigné ci-après comme l’employeur<br />

d’une part.<br />

et Mme, Mlle, M. Y adresse<br />

code postal ville<br />

Né(e) le:<br />

Désigné ci-après comme le salarié<br />

IL A ETE CONVENU ET ARRETE CE QUI SUIT:<br />

Fiche II-26<br />

L’employeur engage Mme, Mlle, M. Y dans le cadre d’un contrat emploi consolidé sous réserve de<br />

résultat de la visite médicale.<br />

DUREE DU CONTRAT:<br />

Le présent contrat est conclu pour une <strong>du</strong>rée déterminée de 12 mois à compter <strong>du</strong><br />

jusqu’au<br />

RENOUVELLEMENT DU CONTRAT DE TRAVAIL:<br />

Il pourra être renouvelé par avenant annuel, sous réserve de l’accord de la Direction Départementale<br />

<strong>du</strong> Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. La <strong>du</strong>rée totale <strong>du</strong> contrat initial et de ses<br />

avenants ne pourra excéder (préciser années, mois et jours), compte tenu des contrats emploisolidarité<br />

effectués au Collège <strong>du</strong>rant (préciser années, mois et jours).<br />

PERIODE d’ESSAI:<br />

Le présent contrat ne deviendra définitif qu’à l’issue d’une période d’essai d’un mois prenant fin<br />

le , période au cours de laquelle chacune des parties pourra rompre le contrat<br />

sans préavis ni indemnités. Dans le cas où ce contrat emploi consolidé fait suite à un Contrat<br />

Emploi Solidarité dans la même structure employeur, la présente période d’essai est sans objet.<br />

107 L’EPLE employeur


Fiche II-26<br />

ARTICLE 1 – CONDITION D’EXECUTION DU CONTRAT<br />

Mme, Mlle, M. Y sera affecté(e) à un emploi (à préciser et établir une liste précise et limitative des<br />

activités):<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

Elles seront exécutées au Collège<br />

ARTICLE 2 – REMUNERATION<br />

La rémunération mensuelle brute pendant la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> contrat, période d’essai comprise, sera calculée<br />

selon la manière suivante:<br />

SMIC horaire x 30 x 52<br />

12<br />

Le salaire sera versé par l’employeur à chaque fin de mois.<br />

ARTICLE 3 – DUREE DE TRAVAIL<br />

Mme, Mlle, M. Y effectuera 30 heures par semaine soit mensuellement 130 heures, réparties de la<br />

façon suivante:<br />

REPARTITION HEBDOMADAIRE<br />

JOURS HORAIRES<br />

LUNDI DE 0h00 A 0h00<br />

MARDI DE 0h00 A 0h00<br />

MERCREDI DE 0h00 A 0h00<br />

JEUDI DE 0h00 A 0h00<br />

VENDREDI DE 0h00 A 0h00<br />

SAMEDI DE 0h00 A 0h00<br />

Cette répartition de l’horaire de travail pourra éventuellement être modifiée sous réserve d’en<br />

informer le salarié 7 jours avant.<br />

La <strong>du</strong>rée totale <strong>du</strong> travail, heures complémentaires comprises, restera en tout état de cause inférieure<br />

ou égale à 39 heures par semaine et à 130 heures par mois.<br />

Les heures complémentaires sont à la charge de l’employeur et ne donnent droit à aucune<br />

augmentation de taux horaire.<br />

ARTICLE 4 – CONDITION D’EXECUTION<br />

Le présent contrat de droit privé est régi par les dispositions légales et réglementaires relatives<br />

aux Contrats Emploi Solidarité, par les dispositions <strong>du</strong> Code de travail et, le cas échéant, par les<br />

dispositions conventionnelles applicables.<br />

ARTICLE 5 – CONGES PAYES<br />

Les congés payés devront être pris avant expiration <strong>du</strong> contrat de travail sur la base de 2,5 jours de<br />

congés par mois de travail (soit 30 jours). Ils seront indemnisés comme s’il s’agissait d’une période<br />

de travail. Si le contrat est résilié avant que le salarié ait pu bénéficier de la totalité des congés <strong>du</strong>s,<br />

il lui sera versé une indemnité compensatrice de congés payés à la charge de l’employeur.<br />

ARTICLE 6 – FORMATION COMPLEMENTAIRE<br />

Lorsqu’une formation complémentaire a été prévue, elle aura lieu normalement en dehors des<br />

heures de travail sauf entente entre les parties.<br />

ARTICLE 7 – RUPTURE<br />

1. Le contrat de travail prend normalement fin à son terme et ne donne lieu ni à préavis ni au<br />

versement d’indemnité d’aucune sorte.<br />

2. Il peut prendre fin à tout moment, dans les mêmes conditions que l’alinéa précédent si le salarié<br />

a trouvé un autre emploi ou s’il entre dans un stage de la formation professionnelle.<br />

L’EPLE employeur 108


FAVORISER L’EVACUATION<br />

DES OCCUPANTS<br />

3. Il ne peut être rompu avant l’échéance normale que dans les cas suivants:<br />

– accord des 2 parties,<br />

– force majeure,<br />

– faute grave <strong>du</strong> salarié,<br />

– dénonciation de la convention par la DDTEFP.<br />

4. Il pourra être rompu en cas de dénonciation de la convention entre l’Etat et l’employeur faisant<br />

suite à un cumul, non déclaré, par le salarié signataire de son emploi en contrat emploi consolidé<br />

avec une autre activité professionnelle ou une formation professionnelle rémunérée.<br />

Fiche II-26<br />

ARTICLE 8 – LITIGES<br />

Les litiges relatifs à l’exécution <strong>du</strong> présent contrat seront de la compétence <strong>du</strong> conseil des<br />

Prud’hommes.<br />

ARTICLE 9 – RETRAITE COMPLEMENTAIRE<br />

Mme, Mlle, M. Y sera affilié(e) pour la retraite complémentaire auprès de l’IRCANTEC.<br />

Fait en 3 exemplaires originaux,<br />

dont 1 pour chacune des parties et 1 à adresser à la D.D.T.E.F.P.,<br />

Fait à le,<br />

Pour le Salarié Pour le Collège.<br />

Lu et approuvé Le Principal,<br />

109 L’EPLE employeur


LES ASSISTANTS ACTEURS DE D’EDUCATION<br />

LA SECURITE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Le code de l'é<strong>du</strong>cation prévoit le recrutement d'assistants d'é<strong>du</strong>cation pour exercer des fonctions<br />

d'assistance à l'équipe é<strong>du</strong>cative (extinction progressive <strong>du</strong> statut des surveillants et fin <strong>du</strong><br />

dispositif emplois-jeunes).<br />

COMMENT<br />

Le contrat :<br />

de droit public d'une <strong>du</strong>rée déterminée de trois ans maximum, renouvelable jusqu'à 6 ans<br />

Le lieu d'exercice :<br />

école primaire (le recrutement est alors effectué par un collège support)<br />

EPLE<br />

Les missions :<br />

intégrées dans le projet d'établissement ou d'école :<br />

par exemple<br />

>surveillance ( y compris restauration et internat),<br />

>encadrement de sorties scolaires,<br />

>animation CDI,<br />

>accès nouvelles technologies,<br />

>aide à l'étude<br />

>aide aux dispositifs collectifs d'intégration des élèves handicapés<br />

>etc...<br />

à l'exclusion de toute mission d'enseignement<br />

Le recrutement :<br />

priorité aux candidats étudiants boursiers<br />

Les obligations annuelles de service :<br />

réparties sur 39 semaines minimum et 42 semaines maximum<br />

pour un temps complet : 1600 heures dont un crédit de 200 heures de formation<br />

La rémunération :<br />

indice brut 267. La rémunération est assurée au moyen d’une subvention versée par le<br />

ministère et intégrée dans le budget de l’établissement (comme les CEJ)<br />

Validation des acquis d'expérience :<br />

avec une <strong>du</strong>rée minimale d'expérience 3 ans, l'assistant d'é<strong>du</strong>cation peut obtenir tout ou<br />

partie d'un diplôme à finalité professionnelle<br />

Comptabilisation en procé<strong>du</strong>re dite des ressources spécifiques, recettes égalent dépenses.<br />

ROLE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />

Une délibération <strong>du</strong> CA doit fixer<br />

>le nombre de recrutements à effectuer<br />

>la quotité de service<br />

>la nature des fonctions<br />

Fiche II-27<br />

110 L’EPLE employeur


Fiche II-27<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi n°2003-400 <strong>du</strong> 30 avril 2003<br />

Décret n°2003-484 <strong>du</strong> 6 juin 2003 fixant les conditions de recrutement et d’emploi des<br />

assistants d’é<strong>du</strong>cation<br />

Arrêté <strong>du</strong> 6 juin 2003<br />

B.O. n°25 <strong>du</strong> 19 juin 2003<br />

Code de l'é<strong>du</strong>cation article L.351-3 et chapitre VI titre I <strong>du</strong> livre IX<br />

Article L351-3 <strong>du</strong> Code de l’é<strong>du</strong>cation et chapitre VI <strong>du</strong> titre I <strong>du</strong> livre IV ajouté par la loi<br />

n°2003-400 <strong>du</strong> 30 avril 2003 relative aux assistants d’é<strong>du</strong>cation<br />

Articles L916-1, L216-1 et L212-15 <strong>du</strong> Code de l’é<strong>du</strong>cation<br />

111 L’EPLE employeur


C’EST-A-DIRE<br />

MODES FAVORISER DE REMUNERATION<br />

L’EVACUATION<br />

DES PARTICULIERS OCCUPANTS :<br />

Le caractère de la rémunération varie en fonction des dispositions réglementaires<br />

autorisant le recrutement de l’agent recruté (agent public ou non; extérieur ou non à<br />

l’E<strong>du</strong>cation nationale).<br />

COMMENT<br />

Les vacations<br />

Il s’agit de recrutements ponctuels destinés à pourvoir des besoins n’impliquant pas la<br />

création d’emplois permanents. Pour l’agent recruté, il doit donc s’agir d’une activité<br />

accessoire annexe à son activité principale.<br />

Les heures supplémentaires<br />

Il s’agit d’une activité effectuée par l’agent dans le même cadre que son activité principale.<br />

Il n’y a donc jamais de recrutement au sens propre.<br />

Les honoraires<br />

Il s’agit d’une rétribution versée à une personne exerçant une profession libérale qui<br />

effectue pour l’établissement une prestation globale. Dans ce cas particulier, l’EPLE n’est<br />

pas employeur.<br />

Les cachets<br />

Il s’agit de rétributions versées à un intermittent <strong>du</strong> spectacle français ou étranger pour<br />

une prestation ponctuelle.<br />

ATTENTION<br />

Une rémunération n’est payable qu’après service fait. En conséquence l’avance sur le<br />

traitement n’existe pas. Est appelée «avance» le paiement d’un salaire qui n’a pu être<br />

liquidé à l’échéance normale. Pas d’avance sur salaire sans contrat exécutoire et attestation<br />

de service fait de l’ordonnateur.<br />

Pour les fonctionnaires, la réglementation relative au cumul des rémunérations publiques<br />

impose de communiquer à l’ordonnateur de la rémunération principale le montant des<br />

sommes versées à l’agent.<br />

Pour l’application délicate <strong>du</strong> cumul d’activités publiques, <strong>du</strong> cumul d’activités publiques et<br />

privées, <strong>du</strong> cumul de rémunérations, se référer aux cellules “coordination-paye” ou “conseil<br />

aux EPLE” de votre rectorat avant de s’engager auprès de la personne.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

RLR 200-5<br />

HEURES SUPPLEMENTAIRES, VACATIONS,<br />

HONORAIRES ET CACHETS<br />

Fiche II-28<br />

112 L’EPLE employeur


Fiche II-28<br />

Décret <strong>du</strong> 2 octobre 1936, décret n° 58-430 <strong>du</strong> 11 avril 1958<br />

Textes de base<br />

Activités<br />

Agents concernés<br />

Rémunération<br />

Durée<br />

Cadre ou dispositifs<br />

Circulaire 2B59 et FP 1660 <strong>du</strong> 2 juin 1987<br />

Mode de rémunération: cas généraux<br />

Mode de rémunération: cas particuliers<br />

ATTENTION<br />

VACATAIRES<br />

Décret n° 56-585 <strong>du</strong><br />

12/06/56 modifié<br />

RLR 213-6<br />

Enseignement<br />

Extérieur à l’EN<br />

non enseignant<br />

en EPLE<br />

Taux variable<br />

selon nature de<br />

l’enseignement<br />

Variable<br />

Projet (PAE/FAI)<br />

AUCUNE INDEMNITE N’EXISTE SANS FONDEMENT REGLEMENTAIRE<br />

Ne pas oublier les charges sociales (CSG, RDS…) = voir URSSAF<br />

TG (contribution solidarité)<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret 85-1148 <strong>du</strong> 24/10/1985 article 8 RLR 201.0 (rémunération minimale d’un agent).<br />

Circulaire 89-278 <strong>du</strong> 07/09/1989 RLR 615.1 (rémunération santé).<br />

Intranet DAF : http://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr (identifiant : ven ; mot de passe : zen)<br />

L’EPLE employeur 113<br />

Note DGF 5 <strong>du</strong><br />

24/12/91 – 01854<br />

Animation<br />

Extérieur ou non<br />

à l’E<strong>du</strong>cation<br />

nationale<br />

15,24 € taux en brut. 1<br />

vacation peut<br />

différer de l’heure<br />

Moins de<br />

40 vacations<br />

par mois<br />

Fonds lycéen «Plan<br />

d’urgence»<br />

HEURES<br />

SUPPLEMENTAIRES<br />

Décret n° 501-253 <strong>du</strong><br />

06/10/50<br />

RLR 213-4<br />

Enseignement<br />

Enseignant <strong>du</strong> second degré<br />

Taux variable selon grade<br />

Variable dans la limite <strong>du</strong><br />

cumul de rémunérations<br />

Projet (PAE/FAI)<br />

MODE DE VACATAIRE ASSOCIATION TRAVAILLEUR ARTISTE<br />

PAIEMENT RECONNUE INDEPENDANT INTERMITTENT<br />

DU SPECTACLE<br />

Bulletin<br />

de salaire et<br />

versement<br />

charges sociales<br />

Facture<br />

Observation<br />

Obligation<br />

(cf. fiche vacations II-31)<br />

NON si<br />

prestation globale<br />

et ponctuelle<br />

A une autre<br />

activité salariée<br />

à titre principal.<br />

Fait quelques<br />

vacations<br />

dans l’EPLE<br />

NON<br />

OUI<br />

(cf. fiche honoraires II-33)<br />

Justification:<br />

N° d’association<br />

et date de<br />

parution au JO<br />

Obligation si lien<br />

de subordination<br />

OUI<br />

Une convention<br />

ren<strong>du</strong>e<br />

exécutoire doit<br />

précéder le début<br />

de l’action<br />

Obligation<br />

(cf. fiche cachet II-34)<br />

NON<br />

Une convention<br />

ren<strong>du</strong>e<br />

exécutoire doit<br />

précéder le début<br />

de l’action


LES ACTEURS LES VACATIONS<br />

DE LA SECURITE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Les vacations constituent des interventions ponctuelles effectuées par des fonctionnaires<br />

dans un domaine différent de leur activité principale ou par des agents extérieurs à<br />

l’E<strong>du</strong>cation nationale.<br />

COMMENT<br />

Les vacations<br />

Sauf dispositif particulier, le décret n° 56-585 <strong>du</strong> 12 juin 1956 s’applique.<br />

Il s’agit en général de l’exercice à titre accessoire d’une activité d’enseignement, d’une<br />

intervention devant un groupe d’élèves.<br />

La rémunération varie en fonction <strong>du</strong> niveau de la formation et de la nature de l’intervention<br />

(cf. taux dans barème de Montpellier).<br />

Les taux évoluent avec la valeur <strong>du</strong> point d’indice de la fonction publique.<br />

La notion de vacation renvoie en fait à une modalité de rémunération et non à un statut.<br />

Le recours à une personne extérieure à l’E<strong>du</strong>cation nationale nécessite la rédaction d’une<br />

lettre d’engagement fixant le nombre, la fréquence et la base de rémunération des vacations.<br />

La signature <strong>du</strong> contrat nécessite l’autorisation préalable <strong>du</strong> Conseil d’administration.<br />

Pour le personnel de l’E<strong>du</strong>cation nationale extérieur à l’établissement, la pro<strong>du</strong>ction d’une<br />

autorisation <strong>du</strong> chef de service est nécessaire.<br />

Les actions d’animation: note DGF 5 n° 91- 01854 <strong>du</strong> 24 décembre 1991<br />

Il s’agit d’un dispositif particulier qui s’inscrit exclusivement dans le cadre des fonds lycéens.<br />

Les animateurs reçoivent des «vacations», l’activité ne peut être de l’enseignement:<br />

– le taux unitaire est fixé à 15,24 € brut par un arrêté <strong>du</strong> 10 juillet 1991(voir barème de<br />

Montpellier),<br />

– le nombre de vacations est limité à 40 vacations mensuelles par animateur.<br />

Les animateurs sont des agents extérieurs ou des personnels des établissements, y compris<br />

ATOS, ou des documentalistes.<br />

ATTENTION<br />

L’autorisation préalable <strong>du</strong> chef d’établissement est indispensable. Le volume des vacations<br />

peut générer des allocations pour perte d’emploi.<br />

Le versement de charges sociales et fiscales est obligatoire.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

RLR 213-6; RLR 212-4<br />

Décret n° 56-585 <strong>du</strong> 12 juin1956<br />

Note DGF 5 n° 91-01854 <strong>du</strong> 24 décembre 1991<br />

Fiche II-29<br />

114 L’EPLE employeur


LES HEURES ACTEURS SUPPLEMENTAIRES<br />

DE LA SECURITE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Les heures supplémentaires constituent un prolongement de l’activité principale <strong>du</strong><br />

fonctionnaire.<br />

COMMENT<br />

Fiche II-30<br />

En formation initiale :<br />

Les Heures Supplémentaires d’Enseignement (HSE)<br />

Sauf dispositif particulier, le décret n° 50-1253 <strong>du</strong> 6 octobre 1950 s’applique.<br />

Ces heures concernent uniquement les enseignants <strong>du</strong> second degré dont les maxima<br />

<strong>du</strong> service en formation initiale sont fixés par les décrets n° 50-580 à n° 50-583 <strong>du</strong> 25 mai<br />

1950.<br />

Le taux varie en fonction <strong>du</strong> grade de l’enseignant (cf. barème de Montpellier).<br />

L’unité de base est l’heure année, dite HSA, soit une heure hebdomadaire pendant<br />

l’année scolaire.<br />

A partir de l’heure année, on dé<strong>du</strong>it:<br />

– l’heure de suppléance éventuelle: 1 HSA = 40 HSE,<br />

– l’heure à taux spécifique: 1 HTS = 2/3 HSE,<br />

– l’heure de surveillance: 1 heure = 1/2 HSE.<br />

En formation continue :<br />

Le décret n°93-438 <strong>du</strong> 24 mars 1993 fixe les conditions dans lesquelles sont rémunérées<br />

les différents intervenants : catégories de personnels bénéficiaires et activités<br />

rémunérées. L’arrêté <strong>du</strong> 24 mars 1993 fixe les montants de base de l’indemnité allouée<br />

à ces personnels.<br />

Les enseignants <strong>du</strong> premier et second degré dont le service statutaire est composé pour<br />

tout ou partie d’heures effectuées en formation continue relévent <strong>du</strong> décret n°91-1126 <strong>du</strong><br />

25 octobre 1991 qui, alors, se substitue au décret n°50-1253 <strong>du</strong> 06 octobre 1950 : le<br />

maximum de service hebdomadaire est égal à la <strong>du</strong>rée maximale de service<br />

hebdomadaire de corps majorée d’un tiers (exemple : minimum hebdomadaire d’un<br />

agrégé : 15 +(15:3) = 20 heures) mais peut être mo<strong>du</strong>lé en fonction des besoins <strong>du</strong><br />

service sur le principe de l’annualisation.<br />

Les personnels contractuels <strong>du</strong> niveau de la catégorie A relèvent <strong>du</strong> décret n°93-412 <strong>du</strong><br />

19 mars 1993.<br />

Les autres personnes appartenant ou non à la fonction publique intervenant à titre<br />

occasionnel ou temporaire sont limitées à 250 indemnités horaires par an ès vacataire.<br />

Au delà il y a lieu d’établir un contrat.<br />

Les décrets n°93-439 et 93-440 <strong>du</strong> 24 mars 1993 ont institué un régime indemnitaire<br />

spécifique en faveur des personnels de gestion et direction participant aux actions de<br />

formation continue des a<strong>du</strong>ltes dans le cadre des GRETA et des GIP.<br />

115 L’EPLE employeur


Fiche II-30<br />

ATTENTION<br />

L’autorisation préalable <strong>du</strong> chef d’établissement d’affectation est nécessaire et conditionnée<br />

par l’exercice de la totalité des obligations de service en formation initiale.<br />

Les documentalistes et les conseillers d’é<strong>du</strong>cation sont exclus de l’application <strong>du</strong> décret<br />

de 1950.<br />

Les contrats d’embauche relèvent de la compétence <strong>du</strong> conseil d’administration quand ils<br />

sont à la charge <strong>du</strong> budget de l’établissement. S’agissant de primes ou indemnités versées<br />

à des fonctionnaires, le comptable doit s’assurer qu’elles sont bien autorisées par les textes<br />

en vigueur.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

RLR 213-4<br />

Décret n° 50-1253 <strong>du</strong> 06 octobre 1950 et circulaire <strong>du</strong> 17 novembre 1950<br />

Gestion des ressources humaines et management 116


LES ACTEURS LES HONORAIRES<br />

DE LA SECURITE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

L’honoraire est une rétribution versée à une personne exerçant une profession libérale<br />

ou artistique (sauf artiste <strong>du</strong> spectacle qui recevra un cachet) qui, dans le cadre de son<br />

activité, effectue une prestation globale et ponctuelle.<br />

Exemple:<br />

– décoration par un artiste peintre d’un hall d’entrée,<br />

– œuvre élaborée par un artiste sculpteur,<br />

– entrepreneur de spectacle habilité (inscrit au registre <strong>du</strong> commerce),<br />

– prestataire de conseil (maîtrise d’œuvre),<br />

– huissier,<br />

– médecins et infirmières libéraux.<br />

COMMENT<br />

Pour le bénéficiaire d’honoraires<br />

Peut percevoir des honoraires la personne qui possède un n° SIRET justifiant son<br />

inscription comme travailleur indépendant.<br />

Ce numéro lui est attribué sur sa demande à l’URSSAF et déclenche le paiement par<br />

l’intéressé des différentes cotisations URSSAF, impôts: l’intéressé est son propre employeur.<br />

La personne à qui l’EPLE verse des honoraires doit obligatoirement avoir son activité<br />

principale hors de l’EPLE (ce ne doit pas être son emploi par l’EPLE qui fait per<strong>du</strong>rer son<br />

immatriculation SIRET, sinon l’EPLE devient employeur).<br />

Pour l’EPLE<br />

L’EPLE n’a pas à établir de fiche de paie, ne verse ni cotisations URSSAF, ni taxe sur<br />

salaires.<br />

En revanche, les honoraires font l’objet d’une déclaration DADS en fin d’année.<br />

Si les interventions sont répétées, elles peuvent générer pour l’URSSAF un lien de<br />

subordination qui déclencherait alors un statut de salarié et donc le paiement de charges<br />

sociales.<br />

ATTENTION<br />

Un fonctionnaire ne peut se déclarer travailleur indépendant.<br />

Le chef d’établissement doit vérifier la validité <strong>du</strong> n° SIRET: la personne doit pro<strong>du</strong>ire<br />

un certificat justifiant qu’il est à jour de ses cotisations URSSAF.<br />

Le montant des honoraires doit faire l’objet d’une convention autorisée par le Conseil<br />

d’administration et ren<strong>du</strong>e exécutoire.<br />

Les artistes, intermittents <strong>du</strong> spectacle, ne sont pas rémunérés sous forme d’honoraires<br />

mais de cachets.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Dictionnaire permanent fiscal.<br />

CIRA: Centre Interministériel de Renseignements Administratifs.<br />

Fiche II-31<br />

117 L’EPLE employeur


LES ACTEURS LES CACHETS<br />

DE LA SECURITE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Le cachet est une rétribution versée à un intermittent <strong>du</strong> spectacle français ou étranger<br />

pour une prestation ponctuelle.<br />

COMMENT<br />

L’artiste de spectacle n’est pas un travailleur indépendant. Il est salarié temporaire<br />

de l’EPLE qui a donc obligation de lui établir un bulletin de salaire et de s’acquitter des<br />

différentes charges sociales: URSSAF, retraite, chômage. Pour cela , il est recommandé<br />

de respecter la précé<strong>du</strong>re dite de “guichet unique <strong>du</strong> spectacle occasionnel” (www.guso.fr).<br />

Pour l’URSSAF<br />

Les démarches doivent s’effectuer avant la prestation. Il existe 2 situations différentes:<br />

1er cas: le cachet est inférieur ou égal à un seuil (par intervention et par personne, guichet<br />

unique, voir URSSAF)<br />

L’EPLE fait la demande d’une vignette spectacle incluant les charges salariales.<br />

La demande de vignette est effectuée préalablement à la manifestation et s’accompagne<br />

d’une copie <strong>du</strong> contrat d’engagement de l’artiste. Prévoir un délai de 15 jours,<br />

par courrier. En cas de demande postérieure, il y a risque de refus de vignette et donc<br />

paiement selon le 2e cas.<br />

2 e cas: le cachet est supérieur à un seuil (par intervention et par personne, guichet<br />

unique, voir URSSAF)<br />

Les cotisations relèvent de la procé<strong>du</strong>re classique avec des taux ré<strong>du</strong>its.<br />

Pour le GRISS (retraite)<br />

L’EPLE fait une demande de déclaration simplifiée GRISS (groupement des institutions<br />

sociales de spectacle) au plus tard dans les 8 jours suivant la manifestation.<br />

Pour le chômage<br />

Pour tous les EPLE, la déclaration se fait exclusivement auprès des ASSEDIC.<br />

Retourner à cet organisme, dans les 15 jours suivant la fin <strong>du</strong> mois d’emploi, le feuillet<br />

bleu <strong>du</strong> carnet à souche détenu par l’artiste, qui peut se le procurer auprès de l’ASSEDIC<br />

local, accompagné <strong>du</strong> règlement.<br />

Pour les EPLE, le taux est spécifique: d’où l’importance de bien spécifier le statut juridique<br />

de l’employeur sur le feuillet bleu.<br />

Ce taux unique s’applique sur le montant <strong>du</strong> cachet après un abattement variable suivant<br />

le statut de l’artiste (20 % pour les musiciens, 25 % pour les autres catégories, comédiens,<br />

chanteurs, 0 % pour les techniciens <strong>du</strong> spectacle).<br />

ATTENTION<br />

Les cotisations salariales sont retenues sur le montant <strong>du</strong> cachet.<br />

Le contrat est ren<strong>du</strong> exécutoire selon les modalités habituelles.<br />

Fiche II-32<br />

118 L’EPLE employeur


CHAPITRE III :<br />

LA GESTION BUDGÉTAIRE<br />

ET FINANCIÈRE<br />

LA GESTION BUDGÉTAIRE<br />

ET FINANCIÈRE


LES PRINCIPES ET L’ELABORATION<br />

DU BUDGET<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Définition<br />

Le budget est un acte politique qui retrace les projets de l’EPLE et un acte financier qui<br />

prévoit et autorise les dépenses et les recettes (décret <strong>du</strong> 29 décembre 1962).<br />

Il est élaboré par le <strong>gestionnaire</strong> sous le contrôle <strong>du</strong> chef d’établissement en principe au<br />

mois de novembre, puis voté par le Conseil d’administration dans les 30 jours qui suivent<br />

la date d’envoi de l’accusé de réception de la subvention de la collectivité territoriale.<br />

Présenté en équilibre réel, voté par le Conseil d’administration, il est exécutoire (en règle<br />

générale) 30 jours après réception <strong>du</strong> dernier accusé de réception des 3 autorités<br />

(Préfecture, Autorité Académique, Collectivité Territoriale de rattachement).<br />

Règles budgétaires<br />

Annualité Un budget par an<br />

Unité Un seul document<br />

Universalité Evaluation de toutes les recettes<br />

et de toutes les dépenses<br />

Equilibre Section par section<br />

Spécificité des crédits et limitation Autorisation limitée par chapitre<br />

Non-affectation des recettes Interdiction d’affecter une recette<br />

particulière à une dépense particulière<br />

(sauf exceptions)<br />

COMMENT<br />

Votes préalables <strong>du</strong> CA (avec actes administratifs à caractère financier) pour :<br />

– les tarifs de pension et d’hébergement,<br />

– la contribution des usagers aux charges de fonctionnement,<br />

– les conventions ou avenants aux conventions existantes.<br />

Les paramètres à connaître :<br />

nombre d’élèves par catégorie = état des élèves à la date de l’enquête lourde de rentrée,<br />

nombre de commensaux: statistiques des années précédentes adaptées si des éléments<br />

nouveaux interviennent,<br />

les tarifs:<br />

– demi-pension: prix encadré,<br />

– internat et hébergement: prix libres.<br />

la contribution des usagers aux charges de fonctionnement :<br />

– taux à choisir dans la fourchette de:<br />

30 à 35% pour l’internat,<br />

10 à 25% pour la demi-pension,<br />

10 à 25% pour les hébergements.<br />

la participation des familles aux frais de personnel de l’internat: sur le montant brut des<br />

frais scolaires (le pourcentage est fixé chaque année par arrêté ministériel, actuellement<br />

de 22,5%),<br />

le taux de cotisation au Fonds Commun de Service d’Hébergement (FCSH):<br />

fourchette de 0% à 2% (taux fixé par la collectivité territoriale de rattachement).<br />

Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget 120<br />

Fiche III-1


Fiche III-1<br />

Comment asseoir ses prévisions ?<br />

Les résultats des années précédentes, à savoir:<br />

– les dépenses de l’année N-1,<br />

– la situation <strong>du</strong> fonds de roulement,<br />

– les spécificités de l’exercice à venir:<br />

fluctuation <strong>du</strong> nombre d’élèves (chapitre A1 notamment),<br />

opérations spécifiques.<br />

Exemples: contrat biennal de vérification des installations électriques, maintenance des<br />

matériels jusqu’alors sous garantie, travaux d’isolation susceptibles d’engendrer des<br />

économies d’énergie, réalisation de nouveaux contrats (entretien).<br />

– le recensement des besoins auprès des différentes catégories d’usagers et des<br />

personnels (ex.: compte ren<strong>du</strong> des conseils d’enseignement de la rentrée).<br />

Détermination des pro<strong>du</strong>its :<br />

Dotation globalisée de la collectivité (Région ou Département):<br />

– elle doit couvrir les besoins de la section de fonctionnement parmi laquelle peut se<br />

trouver un service spécial à abonder (ex.: l’enseignement technique).<br />

Ressources propres:<br />

– pensions et demi-pensions,<br />

– hébergement des divers commensaux,<br />

– vente de déchets,<br />

– taxe d’apprentissage,<br />

– objets confectionnés,<br />

– locations,<br />

– subvention ONILAIT,<br />

– prélèvement sur les réserves disponibles <strong>du</strong> service correspondant.<br />

Détermination des charges :<br />

Charges propres à la restauration et à l’internat:<br />

– services spéciaux R2 ou L2.<br />

Viabilisation: chauffage, EDF, eau (chapitre B);<br />

– poste de dépenses le plus important après la restauration. Il faut tenir compte des<br />

éventuelles modifications de locaux ou de structures,<br />

– méthode possible de calcul: consommation moyenne des trois dernières années x coût<br />

unitaire actualisé.<br />

Entretien (chapitre C):<br />

– il s’agit de faire face à:<br />

l’ensemble des contrats <strong>du</strong> service général,<br />

la maintenance des matériels,<br />

l’acquisition de petit matériel d’entretien (mais pas de ménage: des tenailles mais pas<br />

des serpillières!),<br />

l’entretien locatif.<br />

Charges générales: (chapitre D):<br />

– ensemble des charges concernant:<br />

les carburants (tondeuses, véhicules de service),<br />

les dépenses administratives,<br />

les pro<strong>du</strong>its d’entretien (nettoyage des locaux),<br />

les dépenses d’infirmerie,<br />

les frais d’affranchissement et de téléphone,<br />

les réceptions,<br />

les honoraires (visites médicales des CES recrutés),<br />

le petit mobilier,<br />

le blanchissage, etc.<br />

Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget 121


Dépenses pédagogiques: (chapitre A1):<br />

– il s’agit essentiellement de prévoir les fournitures pédagogiques nécessaires au<br />

fonctionnement des différentes disciplines de l’enseignement général et <strong>du</strong> CDI, ainsi<br />

que l’entretien <strong>du</strong> matériel pédagogique et les transports scolaires (sorties<br />

pédagogiques),<br />

– l’infrastructure des classes (mobilier : chapitre D) et les matériels d’une valeur supérieure<br />

(voir fiche III-24 relative aux seuils) (chapitre ZD) ne sont pas à prévoir ici.<br />

Dépenses pédagogiques sur crédits spécifiques (chapitre A2):il s’agit de dépenses<br />

pédagogiques sur crédits spécifiques (ex. A2-60 62 pour les manuels scolaire et A2-651<br />

6 pour la reprographie).<br />

Les services spéciaux:<br />

– ils sont utilisés lorsqu’il convient d’identifier et de suivre budgétairement un service<br />

de l’établissement avec financement affecté ou spécifique.<br />

Exemple: Service spécial J1 – enseignement technique.<br />

– il doit décrire l’ensemble des charges spécifiques à l’enseignement technique:<br />

toutes les fournitures des ateliers,<br />

la maintenance <strong>du</strong> parc «machines»,<br />

la force motrice.<br />

Exemple: Service spécial L82: Groupement comptable.<br />

– il retrace les charges spécifiques au fonctionnement <strong>du</strong> groupement selon la convention:<br />

fournitures administratives,<br />

entretien <strong>du</strong> matériel,<br />

frais d’affranchissement et de téléphone,<br />

Exemples: Service spécial L2 ou R2: Restauration et internat.<br />

– ils retracent toutes les charges spécifiques à la restauration et à l’internat:<br />

achat des denrées,<br />

entretien des locaux et <strong>du</strong> matériel,<br />

contribution des usagers aux charges de fonctionnement.<br />

Dépenses en capital (Chapître ZD):<br />

– il est possible de prévoir un prélèvement sur les réserves en établissant le budget,<br />

– les demandes de matériels d’une valeur supérieure à voir fiche III-24 relative aux seuils<br />

pourront ainsi être satisfaites dès que le budget sera exécutoire.<br />

Dates essentielles<br />

1 er novembre: notification de la subvention par la collectivité de rattachement,<br />

1 er décembre: vote <strong>du</strong> Conseil d’administration et transmission dans les 5 jours aux<br />

autorités compétentes:<br />

– pour les lycées: Rectorat, Conseil Régional, Préfecture de Région,<br />

– pour les collèges: Inspection d’académie, Conseil Général, Préfecture.<br />

– 30 jours après la date <strong>du</strong> dernier avis de réception: le budget devient exécutoire de<br />

plein droit.<br />

ATTENTION<br />

Fiche III-1<br />

Trois écueils à éviter :<br />

– gonfler artificiellement certaines prévisions de recettes de manière à ouvrir<br />

corrélativement des crédits (masses budgétaires plus importantes, budget plus facile<br />

à faire voter),<br />

– sous-évaluer volontairement certaines recettes ou surestimer certaines dépenses,<br />

– reprendre le budget de l’année en cours et majorer chaque poste budgétaire <strong>du</strong><br />

pourcentage d’augmentation de la subvention.<br />

122 Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget


Fiche III-1<br />

AVEC QUELS OUTILS<br />

GFC, mo<strong>du</strong>le “préparation budgétaire”.<br />

CE QU’IL FAUT RETENIR<br />

Le budget est un acte de prévision et d’autorisation.<br />

Le projet de budget est préparé par le <strong>gestionnaire</strong> sous l’autorité <strong>du</strong> chef d’établissement<br />

ordonnateur qui le propose au vote <strong>du</strong> Conseil d’administration<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi 85-97 <strong>du</strong> 25 janvier 1985, BO spécial n° 1 <strong>du</strong> 5 octobre 1985<br />

Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962<br />

Circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988 (Organisation économique et financière des EPLE).<br />

Circulaire n° 91-132 <strong>du</strong> 10 juin 1991 (Annexe technique à la circulaire 88-079)<br />

Circulaire n° 93-885 <strong>du</strong> 12 juillet 1993<br />

RLR 363-1.<br />

Le Code de l’E<strong>du</strong>cation (partie législative) section 2.<br />

La Gestion financière des établissements <strong>du</strong> second degré J. GAVARD – Berger-Levrault<br />

Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget 123


CONTENU DU BUDGET<br />

LA STRUCTURE DU BUDGET<br />

En recettes et en dépenses, le budget comporte 2 parties appelées SECTIONS.<br />

La première section<br />

C’est la section de FONCTIONNEMENT (elle permet la détermination <strong>du</strong> résultat de<br />

l’exercice).<br />

Elle est divisée en:<br />

SERVICE GENERAL retraçant les différentes fonctions d’un EPLE<br />

SERVICES SPECIAUX retraçant des activités à caractère spécifique, à gestion<br />

indivi<strong>du</strong>alisée.<br />

La deuxième section<br />

Elle se rapporte aux opérations en CAPITAL (qui modifient le bilan)<br />

immobilisations<br />

STRUCTURE D’UN BUDGET<br />

DEPENSES RECETTES<br />

PREMIERE SECTION : FONCTIONNEMENT<br />

SERVICE GENERAL SERVICE GENERAL<br />

Ventilation par chapitres alphabétiques Ventilation par chapitres numériques<br />

Fiche III-2<br />

SERVICES SPECIAUX SERVICES SPECIAUX<br />

Ventilation par chapitres alphanumériques Ventilation par chapitres alphanumériques<br />

LES DEPENSES<br />

DEUXIEME SECTION<br />

Opérations en capital Opérations en capital<br />

Première section: fonctionnement<br />

Service général<br />

Chaque chapitre retrace un objet de dépense correspondant aux différentes FONCTIONS<br />

d’un établissement.<br />

124 Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget


Fiche III-2<br />

CODIFICATION FONCTION<br />

A1<br />

Activités é<strong>du</strong>catives<br />

et<br />

A2<br />

pédagogiques<br />

B<br />

C<br />

D<br />

F<br />

G<br />

Les services spéciaux<br />

Ils retracent une activité spécifique. On peut les classer en 2 catégories:<br />

Les services spéciaux avec réserves :<br />

J1 Enseignement technique<br />

J2 Stages et formations en Entreprise<br />

L1 EMOP<br />

L2 Service Annexe d’hébergement (Groupement de services)<br />

R2 Service Annexe d’hébergement hors groupement de services<br />

Les services spéciaux sans réserves (recettes = dépenses et disponibilités suivies<br />

en classe 4):<br />

J31 Projets à caractère artistique ou culturel<br />

J32 Projets à caractère scientifique et technique<br />

J38 Autres projets reliés au projet d’établissement<br />

J4 ZEP<br />

J5 Section Sports Etudes<br />

J6 Action d’insertion professionnelle<br />

J7 Centre expérimental<br />

N1 Fonds de la vie lycéenne<br />

N2 Actions d’animation<br />

N3 Appariements, voyages, échanges<br />

N4 Centre d’accueil<br />

N5 Ecole ouverte<br />

R1 Transports scolaires<br />

Certains services spéciaux peuvent être créés à l’initiative de l’établissement ex: N81pour<br />

gérer le Comité d’E<strong>du</strong>cation à la Santé et à la Citoyenneté (CESC)<br />

Organisation interne des chapitres<br />

Le niveau de gestion des crédits à l’intérieur des chapitres n’est pas défini par les textes.<br />

Sous réserve de ne pas dénaturer la fonction <strong>du</strong> chapitre, on peut ventiler les crédits ouverts<br />

par lignes budgétaires.<br />

Contenu des lignes budgétaires<br />

Service général:<br />

– soit un compte par nature conforme au PCG<br />

Exemple: 6067 = fournitures et matériels d’enseignement<br />

– soit un compte par nature associé à un code de gestion<br />

Exemple: 6067 HISTOIRE/GEOGRAPHIE = fournitures et matériels d’enseignement pour<br />

l’histoire et la géographie<br />

– soit en utilisant un code générique 6. qui n’existe pas dans le PCG mais auquel sera<br />

obligatoirement associé un code de gestion<br />

Exemple: 6. HISTOIRE/GEOGRAPHIE = dépenses pour histoire et géographie. Cette<br />

technique permet l’affectation d’un crédit à une discipline et assure le suivi de<br />

toutes les dépenses de cette discipline quelles qu’en soit la nature.<br />

Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget 125<br />

Viabilisation<br />

Entretien<br />

Charges générales<br />

Aides et transferts<br />

Participation aux dépenses communes (ensembles immobiliers)


ATTENTION<br />

Cette procé<strong>du</strong>re qui facilite le travail dans certains cas (utilisation de ressources spécifiques<br />

par exemples) ne doit pas être généralisé car elle estompe alors toute lisibilité et toute<br />

transparence de la présentation et de la gestion <strong>du</strong> budget.<br />

Services spéciaux:<br />

Même organisation des lignes budgétaires que pour le service général.<br />

Deuxième section: opérations en capital<br />

Lignes budgétaires internes au ZD<br />

– soit 1 compte par nature (classe 2),<br />

– soit 1 compte par nature + code de gestion,<br />

– soit 1 compte générique D. + code de gestion (Ex. D. TA).<br />

LES RECETTES<br />

Première section: fonctionnement<br />

Service général<br />

Les recettes sont classées par chapitres qui retracent l’origine des fonds.<br />

Nomenclature:<br />

70 Vente, prestation de services<br />

72 Pro<strong>du</strong>ctions immobilisées<br />

741 Subventions de l’Etat<br />

744 Subventions des collectivités publiques<br />

75 Autres pro<strong>du</strong>its de gestion courante<br />

76 Pro<strong>du</strong>its financiers<br />

77 Pro<strong>du</strong>its exceptionnels<br />

Services spéciaux<br />

Codification identique à celle des dépenses<br />

Organisation des lignes budgétaires des recettes<br />

– soit 1 compte par origine,<br />

1 re section: classe 7,<br />

– soit 1 compte par origine + code de gestion,<br />

– soit 1 compte générique 7. pour la 1 re section, associé à un code de gestion.<br />

Deuxième section: opérations en capital<br />

– soit un compte par origine des fonds (classe 1),<br />

– soit un compte par origine + un code de gestion,<br />

– soit un compte générique (par exemple R. associé à un code de gestion).<br />

Fiche III-2<br />

Présentation pour vote et transmission au CA:<br />

– Convocation 10 jours avant la date de réunion.<br />

– Nécessité <strong>du</strong> quorum qui s’apprécie en début de séance.<br />

– Si pas de quorum: 2 e réunion entre 8 et 15 jours (3 jours si urgence).<br />

– Le quorum, dans ce cas, n’est pas nécessaire.<br />

– VOTE: Pour ou contre: à la majorité des suffrages exprimés (les abstentions ne<br />

comptent pas). En cas d’égalité, la voix <strong>du</strong> Président est prépondérante.<br />

Transmission <strong>du</strong> budget<br />

Chaque autorité de contrôle est destinataire <strong>du</strong> budget. Il est conseillé de se renseigner<br />

quant aux exigences locales et aux modalités d’envoi.<br />

Budget non voté au 1/1/N<br />

Jusqu’à ce que le budget soit exécutoire, le chef d’établissement peut, dès le 1 er janvier<br />

dans la limite de celles <strong>du</strong> budget précédent:<br />

– mettre en recouvrement les recettes,<br />

– engager, liquider et mandater les dépenses de la section de fonctionnement.<br />

126 Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget


LE BUDGET: CALENDRIER ET VOTE<br />

Fiche III-3<br />

127 Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget


LES DECISIONS BUDGETAIRES<br />

MODIFICATIVES<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Document permettant de faire évoluer les prévisions budgétaires.<br />

Les décisions modificatives (DM) sont classées par niveau:<br />

Niveau 1 : DM sans modification <strong>du</strong> montant <strong>du</strong> chapitre.<br />

Niveau 2 : DM avec modification <strong>du</strong> montant <strong>du</strong> chapitre.<br />

Niveau 3 : DM soumises au vote <strong>du</strong> Conseil d’administration.<br />

COMMENT<br />

NIVEAU 1 NIVEAU 2 NIVEAU 3<br />

Virement à l’intérieur d’un<br />

chapitre<br />

Ressources acquises<br />

sur dépenses constatées<br />

Ressources liées aux<br />

activités spécifiques<br />

Mouvements de stock<br />

Modifications décidées par le chef d’établissement<br />

qui en informe le Conseil d’administration lors de<br />

sa plus prochaine séance<br />

Virements entre chapitres<br />

- Equilibre sur fonds<br />

de roulement<br />

Ressources nouvelles non<br />

affectées, non<br />

spécifiques<br />

Virements entre sections<br />

Fiche III-4<br />

Adoptées (CA) et exécutoires<br />

dans les mêmes conditions<br />

que le budget<br />

DM pour information <strong>du</strong> Conseil d’administration:<br />

Niveau 1:<br />

– virement dans le chapitre.<br />

Niveau 2:<br />

– recette sur contrats et conventions,<br />

– décisions attributives de subventions spécifiques (manuels scolaires, fonds lycéens,<br />

bourses, taxe d’apprentissage),<br />

– recettes pour rétablissements de crédits pour les chapitres ayant supporté les dépenses,<br />

dans le respect de l’annualité,<br />

– modifications <strong>du</strong> chapitre gérant le service annexe d’hébergement (mise à jour par le<br />

<strong>gestionnaire</strong> <strong>du</strong> crédit nourriture),<br />

– subventions examens, maintenance informatique, logiciels...,<br />

– mouvements de stocks.<br />

DM soumises au vote <strong>du</strong> Conseil d’administration:<br />

Niveau 3:<br />

– virements entre chapitres,<br />

– équilibre sur fonds de roulement,<br />

– ressources nouvelles non affectées et non spécifiques (location de locaux, subventions<br />

complémentaires des collectivités de rattachement, recettes exceptionnelles, plus value<br />

objets confectionnés),<br />

– virements entre sections (sortie d’inventaire, dotations et reprises sur amortissements<br />

ou provisions).<br />

128 Les décisions budgétaires modificatives


Fiche III-4<br />

AVEC QUELS OUTILS<br />

GFC, mo<strong>du</strong>le budgétaire<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Voir fiche III-1 les principes de l’élaboration <strong>du</strong> budget.<br />

Les décisions budgétaires modificatives 129


C’EST-A-DIRE<br />

Les opérations liées à l’exécution des recettes et des dépenses prévues au budget incombent<br />

à deux personnes:<br />

– le chef d’établissement, ordonnateur (le <strong>gestionnaire</strong> assurant la mise en oeuvre),<br />

– l’agent comptable.<br />

En cas d’absence prolongée, l’autorité académique nomme des intérimaires.<br />

COMMENT<br />

CHARGES<br />

PRODUITS<br />

DOCUMENTS POUR LE SUIVI<br />

EXECUTION DU BUDGET<br />

FICHE GENERIQUE<br />

1<br />

Engagement de<br />

dépense =<br />

constatation<br />

d’une obligation<br />

envers un tiers<br />

A – Phase administrative B – Phase comptable<br />

Compétence <strong>du</strong> chef Compétence<br />

d’établissement de l’agent comptable<br />

2<br />

Liquidation =<br />

arrêté <strong>du</strong><br />

montant<br />

de l’obligation<br />

et service fait<br />

Constatation et montant des<br />

droits<br />

(phase souvent conjuguée)<br />

obligation d’un tiers envers<br />

l’établissement<br />

3<br />

Ordre<br />

de dépense,<br />

signature<br />

<strong>du</strong> mandat (ou <strong>du</strong><br />

seul bordereau<br />

récapitulatif)<br />

Ordre<br />

de recette<br />

signature<br />

de l’ordre<br />

de recettes<br />

Situation des dépenses engagées:<br />

Ce document retrace pour les comptes et codes de gestion:<br />

– les crédits ouverts (budget initial + décisions modificatives),<br />

– le montant des dépenses brutes,<br />

– le montant des éventuelles atténuations de dépenses,<br />

– le montant des dépenses nettes,<br />

– le montant des engagements en cours,<br />

– le montant des liquidations en cours,<br />

– le montant des crédits disponibles.<br />

4<br />

Prise en<br />

charge<br />

Prise en<br />

charge<br />

5<br />

Paiement =<br />

extinction<br />

de l’obligation<br />

Encaissement<br />

=<br />

extinction<br />

de l’obligation<br />

Fiche III-5<br />

Situation des recettes:<br />

Ce document permet de suivre la réalisation des recettes prévues (budget initial et<br />

décisions modificatives) et fait apparaître les plus-values ou moins-values.<br />

Ces deux documents sont des outils de gestion importants. Un exemplaire doit être remis<br />

à l’ordonnateur chaque mois, ainsi qu’à l’agent comptable.<br />

130 Exécution <strong>du</strong> budget


C’EST-A-DIRE<br />

L’ordonnateur ou ses délégués ont seuls qualité pour procéder à l’engagement des dépenses<br />

(forme écrite de la délégation) conformément à l’article 49 <strong>du</strong> décret <strong>du</strong> 30 août 1985.<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> établit le bon de commande après mise en concurrence.<br />

COMMENT<br />

existence de crédits suffisants,<br />

vérification de non dépassement <strong>du</strong> seuil des marchés (voir fiche sur l’achat public III-<br />

33),<br />

acte préalable à toute opération de dépense.<br />

LA FORME<br />

Le bon de commande établi par le <strong>gestionnaire</strong> sous l’autorité <strong>du</strong> chef d’établissement<br />

ordonnateur.<br />

NB: La signature par l’ordonnateur vaut autorisation d’engager les dépenses<br />

correspondantes.<br />

Il en est de même pour la signature des menus.<br />

Chaque bon se compose de 3 exemplaires:<br />

1 pour le fournisseur,<br />

1 pour le service concerné,<br />

1 reste dans le carnet.<br />

ATTENTION<br />

La signature d’un bon de commande constitue l’engagement juridique et doit respecter les<br />

régles de l’achat public.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Le code des marchés publics<br />

Fiche sur les achats publics III-12<br />

Administration et Intendance - avril 2001<br />

L’ENGAGEMENT<br />

Fiche III-6<br />

131 Exécution <strong>du</strong> budget


Fiche III-6<br />

LA PHASE ADMINISTRATIVE<br />

Valeur <strong>du</strong> visa: Valeur <strong>du</strong> visa:<br />

opportunité de la atteste la disponibilité<br />

dépense des crédits<br />

C’est l’affectation d’une partie des crédits budgétaires à la réalisation de la dépense. La<br />

comptabilité des engagements est suivie par la situation des dépenses engagées.<br />

Exécution <strong>du</strong> budget 132


C’EST-A-DIRE<br />

L’ordonnateur est seul habilité à liquider les dépenses.<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> assure la mise en œuvre de la liquidation.<br />

COMMENT<br />

Le service fait consiste à établir la réalité de la dette: régularité de l’engagement préalable;<br />

contrôle de la livraison, quantité, qualité des marchandises ou de la réalisation des<br />

travaux commandés.<br />

La personne ou l’entreprise avec laquelle l’établissement a traité doit avoir accompli dans<br />

les conditions prévues les obligations qui lui étaient imposées.<br />

(exceptions à cette règle <strong>du</strong> service fait: abonnements gaz, électricité, téléphone, revues,<br />

assurances, acomptes voyages...)<br />

Les contrôles<br />

– vérification arithmétique de la facture (taux TVA, prix total...),<br />

– délais de prescription (4 ans; voir article 423322 de la circulaire n ° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars<br />

1988),<br />

– vérification de l’absence de paiement de la facture par mandat antérieur.<br />

CE QU’IL FAUT RETENIR<br />

LA LIQUIDATION<br />

Fiche III-7<br />

La liquidation a pour objet de vérifier la réalité de la dette de l’établissement et d’arrêter<br />

le montant de la dépense.<br />

133 Exécution <strong>du</strong> budget


C’EST-A-DIRE<br />

– l’ordonnateur est le responsable,<br />

– le <strong>gestionnaire</strong> assure la mise en œuvre.<br />

COMMENT<br />

L’ORDONNANCEMENT<br />

Exercice de rattachement: année civile à laquelle la notion de service fait rattache la<br />

dépense.<br />

Exemples:<br />

– facture <strong>du</strong> 5 janvier N pour <strong>du</strong> matériel livré le 30 décembre N-1 : rattachement à<br />

l’exercice N-1,<br />

– facture <strong>du</strong> 25 décembre N pour <strong>du</strong> matériel livré le 3 janvier N+1 : rattachement à<br />

l’exercice N+1.<br />

Délais: 30 jours (pro<strong>du</strong>its alimentaires frais) ou 45 jours après pro<strong>du</strong>ction de la facture<br />

sous peine d’intérêts moratoires (voir article 424 524 de la circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars<br />

1988).<br />

ATTENTION : LES EXCEPTIONS A L’ORDONNANCEMENT<br />

PREALABLE<br />

– dépenses faisant l’objet d’un prélèvement automatique (EDF, GDF, téléphone),<br />

– traitements,<br />

– menues dépenses (voir article 42452 de la circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988),<br />

– acomptes voyages.<br />

Ces opérations doivent faire l’objet sans délai d’un mandatement de régularisation (le<br />

comptable transmet à l’ordonnateur la liste des opérations concernées par les dépenses<br />

avant ordonnancement pour mandatement; voir classeur de l’application informatique<br />

GFC).<br />

CE QU’IL FAUT RETENIR<br />

Fiche III-8<br />

Acte administratif donnant, conformément aux résultats de la liquidation, l’ordre à l’agent<br />

comptable de payer la dette.<br />

134 Exécution <strong>du</strong> budget


LES PRINCIPAUX DOCUMENTS<br />

UTILISES POUR LA COMPTABILITE<br />

EN EPLE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

La mise en œuvre des opérations budgétaires et comptables d’un EPLE incombe d’une<br />

part au chef d’établissement en sa qualité d’ordonnateur des recettes et des dépenses,<br />

et au <strong>gestionnaire</strong> chargé de l’exécution des opérations de gestion administrative sous le<br />

contrôle <strong>du</strong> chef d’établissement et d’autre part au comptable public. Ces opérations<br />

qui concernent les recettes, les dépenses, la trésorerie et le patrimoine sont retracées<br />

dans deux comptabilités différentes selon le principe de séparation de l’ordonnateur et<br />

<strong>du</strong> comptable:<br />

– la comptabilité budgétaire,<br />

– la comptabilité générale.<br />

Ces deux comptabilités donnent lieu à l’élaboration de documents particuliers qui<br />

permettent d’assurer le suivi des crédits, de présenter périodiquement l’état des recettes<br />

et de retracer la situation de la comptabilité générale.<br />

COMMENT<br />

La comptabilité budgétaire<br />

Fiche III-9<br />

La situation des dépenses engagées<br />

Ce document, tenu par le <strong>gestionnaire</strong>, est remis chaque mois à l’ordonnateur et transmis<br />

à l’agent comptable. C’est le tableau de bord de l’exécution <strong>du</strong> budget.<br />

Il voit figurer:<br />

– les imputations budgétaires par chapitre et article, par compte. Sur l’initiative interne<br />

de l’EPLE, il peut être recouru à des subdivisions en «codes de gestion» afin de mieux<br />

détailler certaines activités, par exemple les dépenses pédagogiques par discipline,<br />

– les crédits ouverts, au budget initial ou après décisions budgétaires modificatives<br />

ren<strong>du</strong>es exécutoires,<br />

– les dépenses simplement engagées ou déjà en cours de liquidation,<br />

– les dépenses brutes mandatées, les ordres de reversement et le montant net des<br />

dépenses,<br />

– le total des crédits utilisés par ligne budgétaire,<br />

– le solde des crédits disponibles par compte et par chapitre.<br />

La situation des recettes<br />

Ce document s’organise pour les recettes suivant les mêmes principes que pour la dépense,<br />

à savoir:<br />

– les imputations budgétaires par chapitre et par compte, éventuellement par code de<br />

gestion,<br />

– les prévisions de recettes, au budget initial ou après décisions budgétaires modificatives,<br />

– les recettes brutes, les annulations ou ré<strong>du</strong>ctions de recettes et les recettes nettes,<br />

– les plus values ou les moins values constatées par rapport aux prévisions initiales.<br />

135 Exécution <strong>du</strong> budget


Fiche III-9<br />

La comptabilité générale<br />

Le journal général<br />

Le journal général est un livre dont la tenue est obligatoire, sur lequel sont retracées chaque<br />

jour les écritures comptables. Pour chaque écriture constatée doivent être indiqués la date<br />

de l’opération, le(ou les) compte(s) débité(s), le montant <strong>du</strong> débit de chacun des comptes,<br />

le (ou les) compte(s) crédité(s), le montant <strong>du</strong> crédit de chacun des comptes, le libellé de<br />

l’opération, la référence à la pièce justificative. Le logiciel national GFC permet aisément<br />

la tenue journalière de ce document.<br />

Le grand livre<br />

Le grand livre comprend l’ensemble des fiches de compte de l’établissement. Leur mise<br />

à jour est automatique après la validation des écritures saisies au journal général. Sur<br />

chacune des fiches de compte sont repris la date de l’opération, son libellé, le montant<br />

de l’opération constatée en débit ou en crédit et le solde (débiteur ou créditeur) à une<br />

date donnée.<br />

La balance<br />

La balance est un document qui retrace pour chaque compte le cumul des débits et le<br />

cumul des crédits depuis le début de l’exercice et fait apparaître le solde <strong>du</strong> compte au<br />

jour où la balance est établie. La balance permet de vérifier le total des opérations<br />

enregistrées et le solde des comptes. Ce document, qui peut pour<br />

certains comptes de classe 4 (ressources affectées ou spécifiques) être rapproché de la<br />

situation des dépenses engagées (crédits disponibles), est transmis mensuellement au<br />

chef d’établissement en sa qualité d’ordonnateur. C’est un document de contrôle et<br />

d’information.<br />

Le compte financier<br />

L’article 55 <strong>du</strong> décret <strong>du</strong> 30 août 1985 dispose que «à la fin de chaque exercice, l’agent<br />

comptable en fonction prépare le compte financier de l’établissement pour l’exercice<br />

écoulé». Le compte financier est un document unique qui retrace l’ensemble des opérations<br />

effectuées au cours de l’exercice par l’ordonnateur et l’agent comptable. Il est visé par<br />

l’ordonnateur qui certifie que le montant des ordres de recettes et des ordres de dépenses<br />

est conforme à ses écritures et arrêté par le Conseil d’administration.<br />

Le compte financier comprend essentiellement:<br />

– la balance définitive des comptes <strong>du</strong> grand livre,<br />

– le développement par chapitre des dépenses et des recettes budgétaires,<br />

– le tableau récapitulatif de l’exécution budgétaire,<br />

– les documents de synthèse comptable (bilan, compte de résultat),<br />

– la balance des comptes des valeurs inactives,<br />

– la situation <strong>du</strong> fonds de roulement,<br />

– les états de développement de solde des comptes.<br />

Avant le 30 avril de l’année qui suit la clôture de l’exercice, le compte financier doit être<br />

arrêté par le Conseil d’administration après qu’il ait enten<strong>du</strong> l’agent comptable.<br />

Dans les 30 jours qui suivent l’arrêté <strong>du</strong> compte, soit en tout état de cause avant<br />

le 31 mai, le compte financier doit être transmis à la collectivité de rattachement, à<br />

l’autorité académique et au préfet territorialement compétent.<br />

Avant le 30 juin, le compte financier est adressé au comptable supérieur <strong>du</strong> Trésor<br />

territorialement compétent (mise en état d’examen) qui le transmettra avant le 31 décembre,<br />

à la Chambre Régionale des Comptes.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Article 15-12 de la loi n° 83-663 <strong>du</strong> 22 juillet 1983 complétée par la loi n° 85-97 <strong>du</strong> 25 janvier 1985<br />

Décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 (article 55)<br />

Circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988<br />

Exécution <strong>du</strong> budget 136


LE MANIEMENT DES FONDS PUBLICS :<br />

FICHE GENERIQUE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

En finances publiques, la phase <strong>du</strong> paiement et tout mouvement de trésorerie relèvent de<br />

la responsabilité exclusive <strong>du</strong> comptable «patent» ou comptable public.<br />

Néanmoins, des modalités assouplissent ce dispositif, en particulier les régies d’avances<br />

ou de recettes.<br />

COMMENT<br />

Les personnes habilitées. (fiche III-11)<br />

– le comptable public, (fiche III-12)<br />

– le régisseur, (fiche III-13)<br />

– la comptabilité <strong>du</strong> régisseur, (fiche III-14)<br />

– le «détenteur» d’une avance pour menues dépenses. (fiche III-15)<br />

Installation et responsabilités <strong>du</strong> comptable.<br />

– l’installation <strong>du</strong> comptable, (fiche III-16)<br />

– les responsabilités <strong>du</strong> comptable. (fiche III-17)<br />

Le recouvrement des recettes. (fiche III-18)<br />

Le paiement des dépenses.<br />

– les contrôles préalables, (fiche III-19)<br />

– les modes de règlement, (fiche III-20)<br />

– le paiement avant ordonnancement, (fiche III-21)<br />

– le paiement avant service fait. (fiche III-22)<br />

La gestion de fait. (fiche III-23)<br />

ATTENTION<br />

Le maniement de fonds publics par des personnes non habilitées est constitutif de gestion<br />

(ou de comptabilité) de fait.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fiche III-10<br />

Loi de finances n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, article 60 sur la responsabilité des comptables<br />

publics<br />

Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié, portant règlement général sur la<br />

comptabilité publique<br />

Décret n° 65-97 <strong>du</strong> 04 février 1965 (JO <strong>du</strong> 11/02) relatif aux modes de procé<strong>du</strong>re de<br />

règlement des dépenses des organismes publics<br />

Décret n° 88-74 <strong>du</strong> 21 janvier 1988 modifié<br />

RLR 332<br />

RLR 332-1d<br />

137 Le maniement des fonds publics


C’EST-A-DIRE<br />

Il s’agit des personnes autorisées à exécuter des opérations de trésorerie avec de l’argent<br />

public. Nommées selon une procé<strong>du</strong>re spécifique, ce sont les comptables publics.<br />

La loi et la jurisprudence admettent cependant d’autres habilitations et notamment<br />

les régisseurs régulièrement nommés et les mandataires ou subordonnés <strong>du</strong> comptable<br />

tel le «détenteur d’avances».<br />

COMMENT<br />

Le comptable public gère dans une caisse unique l’ensemble des fonds des EPLE de<br />

l’agence.<br />

Le régisseur.<br />

Les agents responsables d’avances, ou «détenteurs d’avances» autorisés à faire de<br />

menues dépenses.<br />

ATTENTION<br />

LES PERSONNES HABILITEES<br />

Les régies temporaires (ou les avances) doivent répondre à un mode d’organisation des<br />

établissements; ainsi selon les besoins spécifiques de chaque service, on choisit de créer<br />

une régie d’avances ou une avance pour menues dépenses.<br />

Les régies d’avances temporaires obéissent à des règles particulières et sont notamment<br />

mises en place lors des voyages.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fiche III-11<br />

Les seuils : voir fiche des seuils III-24<br />

Loi de finances n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, article 60 sur la responsabilité des<br />

comptables publics.<br />

Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié portant règlement général sur la<br />

comptabilité publique.<br />

Décret n° 92-681 <strong>du</strong> 20 juillet 1992 sur les régies de recettes et d’avances des organismes<br />

publics. RLR 332.1d.<br />

Arrêté <strong>du</strong> 21 décembre 2001 modifiant l’arrêté <strong>du</strong> 11 octobre 1993 habilitant les chefs<br />

d’établissement d’EPLE à instituer des régies de recettes et d’avances.<br />

138 Le maniement des fonds publics


C’EST-A-DIRE<br />

Les comptables publics sont seuls chargés de la prise en charge des recettes et de<br />

leur recouvrement, <strong>du</strong> paiement des dépenses, de la garde des fonds et valeurs, <strong>du</strong><br />

maniement des fonds et des mouvements de trésorerie, de la conservation des pièces<br />

justificatives.<br />

COMMENT<br />

Les comptables publics sont nommés par le ministre des Finances ou avec son<br />

agrément; ils assument la direction de leur poste comptable. Avant leur installation, ils sont<br />

astreints à la constitution de garanties (cautionnement par l’intermédiaire de l’AFCM) et<br />

sont assermentés. Ils rendent des comptes au moins une fois par an. Ils sont<br />

personnellement et pécuniairement responsables des opérations dont ils sont chargés.<br />

Les fonctions de comptable et celles d’ordonnateur sont incompatibles. Des conjoints<br />

exerçant des fonctions d’ordonnateur ou comptable ne peuvent être nommés dans le même<br />

établissement.<br />

Les comptables sont seuls chargés des opérations de trésorerie: cela vise tous les<br />

mouvements de numéraire, de valeurs mobilisables, de comptes de dépôts et de comptes<br />

courants, ainsi que les opérations de créances et de dettes: ils utilisent leur compte Trésor<br />

et la caisse pour les numéraires.<br />

En outre, ils sont chargés <strong>du</strong> contrôle en matière de recettes et de dépenses ainsi qu’en<br />

matière de patrimoine.<br />

ATTENTION<br />

LES PERSONNES HABILITEES:<br />

LE COMPTABLE PUBLIC<br />

Fiche III-12<br />

L’encaissement en espèces fait systématiquement l’objet d’un reçu numéroté sur le<br />

quittancier, remis immédiatement au débiteur (sauf en cas de remise d’un ticket, vignette<br />

ou valeurs: accès au restaurant scolaire par exemple).<br />

L’ordonnateur peut réquérir le comptable qui a suspen<strong>du</strong> le paiement d’un mandat, le<br />

comptable y défère sauf en cas:<br />

– d’indisponibilité des crédits (absence ou insuffisance de crédits «ouverts»),<br />

– d’absence de justification <strong>du</strong> service fait,<br />

– de caractère non libératoire <strong>du</strong> règlement,<br />

– d’insuffisance de trésorerie,<br />

– de caractère non exécutoire de l’acte.<br />

La réquisition a pour conséquence de dégager la responsabilité financière <strong>du</strong> comptable<br />

et de la transférer à l’ordonnateur. L’ordre de réquisition doit être écrit. Le comptable<br />

qui défère à la réquisition de paiement transmet immédiatement l’ordre avec les pièces<br />

justificatives <strong>du</strong> mandat au ministère des Finances (TPG <strong>du</strong> département qui le transmet<br />

au juge <strong>du</strong> compte).<br />

139 Le maniement des fonds publics


Fiche III-12<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi de finances n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, article 60 sur la responsabilité des<br />

comptables publics.<br />

Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié portant règlement général sur la<br />

comptabilité publique.<br />

Décret modifié n° 65-97 <strong>du</strong> 4 février 1965<br />

RLR 332-1b.<br />

Code des juridictions financières<br />

Le maniement des fonds publics 140


C’EST-A-DIRE<br />

Il s’agit des personnes chargées – pour le compte et sous le contrôle des comptables<br />

publics – d’opérations d’encaissement ou de paiement. Dans les limites de leur régie, les<br />

régisseurs sont personnellement et pécuniairement responsables de l’ensemble de leurs<br />

opérations.<br />

COMMENT<br />

Au plan administratif:<br />

La régie est instituée par le chef d’établissement après accord <strong>du</strong> comptable supérieur<br />

<strong>du</strong> Trésor.<br />

Le régisseur est nommé par arrêté <strong>du</strong> chef d’établissement après agrément par le<br />

comptable public.<br />

Le régisseur est soumis à cautionnement dès le dépassement de seuils (voir fiche III-24)<br />

sauf régie temporaire inférieure à 6 mois.<br />

Au plan budgétaire:<br />

La nature et le montant des dépenses et des recettes pouvant être l’objet d’une régie sont<br />

limitativement prévues.<br />

Pour les dépenses, le seuil maximal par opération est fixé à voir seuils fiche III-24 ; il s’agit<br />

de dépenses avant ordonnancement.<br />

Les dépenses doivent être justifiées dans le mois <strong>du</strong> paiement et au moins une fois<br />

par mois. Les recettes sont justifiées au moins une fois par mois, les chèques sont remis<br />

à l’agence comptable le jour de leur encaissement.<br />

Au plan comptable (à l’agence comptable):<br />

L’avance est constituée par le débit <strong>du</strong> compte 543 et reconstituée après le mandatement.<br />

Un fonds de caisse peut être autorisé uniquement dans le cas de régies de<br />

recettes (à préciser dans l’arrêté de création de régie de recettes): il constituera le solde<br />

<strong>du</strong> compte 545.<br />

ATTENTION<br />

LES PERSONNES HABILITEES:<br />

LE REGISSEUR<br />

Le régisseur tient la comptabilité de la régie. Il doit pouvoir rendre compte à tout moment<br />

<strong>du</strong> montant de l’encaisse et de l’avance (voir fiche correspondante III-14).<br />

L’encaissement en espèces fait systématiquement l’objet d’un reçu numéroté sur le<br />

quittancier, remis immédiatement au débiteur, (sauf en cas de remise d’un billet ou ticket).<br />

AVEC QUELS OUTILS<br />

L’utilisation <strong>du</strong> mo<strong>du</strong>le «régie» <strong>du</strong> logiciel GFC est recommandée.<br />

Fiche III-13<br />

141 Le maniement des fonds publics


Fiche III-13<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret n° 92-681 <strong>du</strong> 20 juillet 1992 sur les régies de recettes et d’avances des organismes<br />

publics. RLR 332-1d.<br />

Arrêté <strong>du</strong> 21 décembre 2001 modifiant l’arrêté <strong>du</strong> 11 octobre 1993 habilitant les chefs<br />

d’établissement d’EPLE à instituer des régies de recettes et d’avances.<br />

CP Instruction codificatrice n° 98-065 M9R <strong>du</strong> 4 mai 1998 (Imprimerie Nationale, service<br />

diffusion – BP 514 – 59505 Douai Cedex).<br />

Le maniement des fonds publics 142


LA COMPTABILITE DU REGISSEUR<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Le régisseur doit pouvoir rendre compte à tout moment <strong>du</strong> montant de l’encaisse<br />

et de l’avance grâce à une comptabilité tenue en partie double; éventuellement d’une<br />

comptabilité matière s’il détient des valeurs telles que des tickets, timbres, cartes<br />

magnétiques…<br />

COMMENT<br />

Les registres comptables:<br />

Ils sont visés et paraphés par feuillet par le comptable assignataire; les 3 premiers sont<br />

obligatoires:<br />

– Le livre journal: «chrono» de toutes les opérations de dépenses et de recettes<br />

permet de dégager le montant des disponibilités,<br />

– Le registre à souches numérotées: y sont inscrites les recettes reçues en numéraire;<br />

il sert de quittancier,<br />

– Le carnet de situation des disponibilités: permet de vérifier la concordance<br />

entre la comptabilité et les disponibilités effectives (en général en numéraires, mais<br />

quelquefois sur le compte Trésor),<br />

– Le carnet de développement des opérations par compte: ventilation des recettes<br />

et dépenses par nature; à utiliser si l’importance de la régie le rend nécessaire.<br />

La nomenclature comptable:<br />

Deux types de comptes:<br />

- Disponibilités: notamment: caisse, chèque à l’encaissement.<br />

- Comptes d’opérations: notamment: dépenses, pièces de dépenses remises pour<br />

remboursement, opérations diverses, recettes, fonds de caisse.<br />

L’arrêt des comptes:<br />

- Quotidien: registre à souche: le total est reporté sur le livre journal et le livre des<br />

disponibilités.<br />

- Mensuel: livre journal, d’où l’établissement de la balance mensuelle transmise au<br />

comptable.<br />

- Annuel: le régisseur est tenu de régulariser les dépenses et les recettes auprès <strong>du</strong><br />

comptable au 31 décembre, date de l’arrêt des comptes, et de l’édition de la balance<br />

annuelle. L’état de l’emploi de l’avance est renseigné: cet état est à joindre au compte<br />

financier avec les autres états de développement de solde.<br />

ATTENTION<br />

Il n’est pas délivré de quittance quand les droits sont perçus contre remise immédiate de<br />

tickets, apposition de timbres ou vignettes pris en charge dans une comptabilité matière.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fiche III-14<br />

Instruction codificatrice n° 98-065 M9R <strong>du</strong> 4 mai 1998 – Titre VII: la comptabilité des régies<br />

143 Le maniement des fonds publics


LES PERSONNES HABILITEES:<br />

LE «DETENTEUR» D’UNE AVANCE<br />

POUR MENUES DEPENSES<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Il s’agit d’une personne autorisée, sous la responsabilité de l’agent comptable, à régler<br />

au comptant des menues dépenses à titre permanent ou occasionnel : le «détenteur»<br />

ou agent responsable d’avances.<br />

COMMENT<br />

Au plan administratif:<br />

l’ordonnateur, après l’accord de l’agent comptable, fixe le montant de l’avance à confier<br />

à un agent de l’établissement, dans la limite maximale de voir seuils fiche III-24,<br />

les dépenses autorisées concernent des achats de matériel et de fonctionnement dont<br />

le faible montant ne justifie pas l’institution d’une régie.<br />

Au plan comptable:<br />

l’avance est enregistrée au débit <strong>du</strong> compte 548 au moment de la (re)constitution de<br />

l’avance et au crédit <strong>du</strong> compte 531.<br />

la prise en charge des menues dépenses est enregistrée au débit <strong>du</strong> compte 4721 par<br />

le crédit <strong>du</strong> compte 548.<br />

la restitution de l’avance à l’agent comptable est enregistrée au débit <strong>du</strong> compte 531 et<br />

au crédit <strong>du</strong> compte 548.<br />

PIECES JUSTIFICATIVES<br />

Fiche III-15<br />

L’avance est remise par l’agent comptable en échange d’un récépissé gardé au coffre fort.<br />

Le bordereau des achats au comptant est établi au fur et à mesure; le comptable enregistre<br />

les mandats au vu <strong>du</strong> bordereau et des justificatifs (tickets joints au double <strong>du</strong> bordereau).<br />

144 Le maniement des fonds publics


Fiche III-15<br />

Procé<strong>du</strong>re<br />

Modèle de récepissé<br />

Opération Compte Pièces justificatives<br />

Constitution de l’avance<br />

Achats au comptant<br />

Arrêt <strong>du</strong> bordereau des<br />

menues dépenses<br />

Mandatement<br />

Reconstitution de l’avance<br />

Fin d’année civile<br />

ATTENTION<br />

548 / 531<br />

4721 / 548<br />

6 / 4012<br />

4012 / 4721<br />

548 / 531<br />

531 / 548<br />

Le «détenteur» agit pour le compte et sous la responsabilité entière <strong>du</strong> comptable.<br />

Cette procé<strong>du</strong>re est dérogatoire sur deux points : dépense avant ordonnancement préalable<br />

et dépense non réglée par le comptable public. Elle doit donc être limitée dans la fréquence<br />

et les montants.<br />

Mais c’est une procé<strong>du</strong>re très souple, plus simple que la régie d’avances souvent utilisée<br />

au profit <strong>du</strong> responsable <strong>du</strong> laboratoire de sciences, <strong>du</strong> personnel de loge...<br />

Exigez la remise des pièces justificatives de dépenses au minimum une fois par mois.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié portant règlement général sur la<br />

comptabilité publique.<br />

Circulaire n° 91-132 <strong>du</strong> 10 juin 1991 modifiée (BO hors série 28 octobre 1993) § 22654.<br />

Le maniement des fonds publics 145<br />

Récépissé remis au coffre.<br />

Constitution <strong>du</strong> bordereau et garde<br />

des justificatifs.<br />

Enregistrement comptable avant d’atteindre<br />

le montant de l’avance et fin décembre.<br />

Régularisation des dépenses avant<br />

ordonnancement.<br />

Si nécessaire.<br />

Restitution ou éventuellement clôture<br />

de l’avance.<br />

RECEPISSE (à conserver au coffre-fort)<br />

ETABLISSEMENT: ......................................<br />

....................................<br />

....................................<br />

RECEPISSE DE L’AGENT COMPTABLE POUR AVANCE POUR MENUES<br />

DEPENSES<br />

LA SOMME DE: ............................................................................................<br />

Fait le ............................ , à ....................................<br />

L’agent comptable L’Ordonnateur Le bénéficiaire de l’avance


L’INSTALLATION DU COMPTABLE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

L’agent comptable public ne peut exécuter aucun acte de sa fonction avant d’avoir été<br />

installé dans son poste de comptable.<br />

Préalablement à son installation, le nouveau comptable doit satisfaire aux obligations<br />

suivantes:<br />

justifier de sa nomination dans le poste,<br />

se soumettre à la prestation de serment professionnel devant la Chambre Régionale des<br />

Comptes,<br />

constituer des garanties: il s’agit <strong>du</strong> cautionnement auprès de l’association française de<br />

cautionnement mutuel.<br />

Par ailleurs, il est vivement conseillé au comptable de souscrire une assurance personnelle<br />

qui le garantit alors que le cautionnement garantit l’Etat.<br />

COMMENT<br />

Fiche III-16<br />

La remise de service entre l’agent comptable sortant et l’agent comptable entrant est une<br />

phase très importante de la procé<strong>du</strong>re d’installation puisqu’elle va permettre la mise en<br />

œuvre des attributions <strong>du</strong> nouveau comptable et sera le point de départ de sa prise<br />

de responsabilités personnelle et pécuniaire pour toutes les opérations qui lui incomberont<br />

et tous les contrôles qu’il sera tenu d’exercer en matière de recettes, de dépenses et de<br />

patrimoine.<br />

La procé<strong>du</strong>re administrative<br />

Il appartient au chef d’établissement de procéder à l’installation de l’agent comptable entrant,<br />

en présence <strong>du</strong> comptable supérieur territorialement compétent (représentant <strong>du</strong> Trésorier<br />

Payeur Général ou <strong>du</strong> Receveur des Finances) et <strong>du</strong> comptable sortant ou de son<br />

représentant.<br />

Il convient donc de fixer, en accord avec tous les participants, la date de remise de service<br />

et ceci le plus tôt possible, afin de ne pas perturber, voire de bloquer le fonctionnement de<br />

l’établissement.<br />

Les documents à présenter par le comptable entrant sont les suivants:<br />

l’acte de nomination dans le poste de comptable,<br />

la justification des garanties qu’il est tenu de constituer (certificat de constitution de<br />

cautionnement),<br />

le procès-verbal de prestation de serment,<br />

la carte nationale d’identité.<br />

La procé<strong>du</strong>re comptable<br />

L’installation et la remise de service donnent lieu à l’établissement d’un procès-verbal<br />

dressé contradictoirement et signé par:<br />

l’autorité qui procède à l’installation: le chef d’établissement,<br />

éventuellement le représentant <strong>du</strong> Trésorier Payeur Général,<br />

le comptable sortant ou son représentant dûment mandaté,<br />

le comptable entrant.<br />

Dans le cas d’un groupement comptable, il y a lieu de rédiger autant de procès-verbaux<br />

146 Le maniement des fonds publics


Fiche III-16<br />

de remise de service que d’établissements constituant le groupement car c’est le chef<br />

d’établissement de chacun des établissements qui installe le comptable pour ce qui le<br />

concerne.<br />

Chaque procès-verbal de remise de service doit être accompagné des pièces justificatives<br />

suivantes:<br />

– la balance générale des comptes arrêtée à la date de remise de service,<br />

– la balance des valeurs inactives,<br />

– le ou les inventaires valorisés (denrées, ateliers, combustibles divers...) (classe 3),<br />

– les états détaillés de développement <strong>du</strong> solde de tous les comptes de la classe (classe 4),<br />

– le procès-verbal de caisse établi par le comptable entrant après vérification (classe 5),<br />

– les états de développement détaillés des autres comptes de trésorerie (classe 5),<br />

– la situation des dépenses engagées (classe 6),<br />

– la situation des recettes (classe 7),<br />

– l’inventaire détaillé des valeurs inactives (tickets repas) (classe 8),<br />

– l’état de concordance dans le cas d’un groupement comptable (compte 452-513),<br />

– la situation de présentation des comptes financiers aux autorités de contrôle et au juge<br />

<strong>du</strong> compte,<br />

– l’attestation administrative <strong>du</strong> chef d’établissement estimant que le comptable sortant<br />

a ou n’a pas satisfait à ses obligations réglementaires de comptable public.<br />

Il est nécessaire de prévoir 6 exemplaires de l’ensemble des documents ci-dessus, à<br />

savoir:<br />

– 1 exemplaire pour chacune des parties présentes,<br />

– 1 exemplaire pour les services <strong>du</strong> Rectorat<br />

– 1 exemplaire qui sera joint au premier compte financier pro<strong>du</strong>it après la date de son<br />

installation par le comptable entrant.<br />

L’accréditation : pour faire fonctionner les comptes, il est indispensable que les signatures<br />

<strong>du</strong> comptable et éventuellement de ses mandataires soient déposées auprès des<br />

organismes teneurs de comptes (Trésor).<br />

ATTENTION<br />

L’agent comptable devient personnellement et pécuniairement responsable des<br />

opérations qui lui incombent dès la date de son installation. Aussi doit-il se montrer très<br />

vigilant dans l’examen complet de la situation comptable de l’établissement: gestions<br />

comptable et budgétaire, comptabilité patrimoniale (concordance classe 1-classe 2,<br />

rapprochement de la classe 2 avec le fichier de l’inventaire), stocks de magasins.<br />

Afin de formuler des réserves écrites et motivées de façon précise sur la gestion de<br />

son prédécesseur, l’agent comptable entrant dispose d’un délai de 6 mois après sa prise<br />

de fonction. Ce délai peut être prorogé sur demande auprès de la Direction de la<br />

Comptabilité Publique (Bureau 7D) sous couvert de la Trésorerie générale.<br />

AVEC QUELS OUTILS<br />

Logiciel national GFC, gestion comptable (passation de service).<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi de finances n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, article 60<br />

Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962<br />

Décret n° 64-1022 <strong>du</strong> 29 septembre 1964<br />

Décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985<br />

Décret n° 93-283 <strong>du</strong> 1er mars 1993 (JO <strong>du</strong> 5 mars 1993 page 3463)<br />

RLR 300-4<br />

Instruction générale <strong>du</strong> 16 août 1966<br />

Instruction N° 01-002-M9 <strong>du</strong> 8 janvier 2001 (réserves)<br />

BO spécial n° 3 <strong>du</strong> 28 avril 1994 (imprimés de la remise de service)<br />

Le maniement des fonds publics 147


C’EST-A-DIRE<br />

La loi de finances n°63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963 – article 60 énonce les responsabilités<br />

des comptables publics: «Quel que soit le lieu où ils exercent leurs fonctions, les<br />

comptables publics sont personnellement et pécuniairement responsables <strong>du</strong><br />

recouvrement des recettes, <strong>du</strong> paiement des dépenses, de la garde et de la conservation<br />

des fonds de valeurs appartenant ou confiés à l’Etat, aux Collectivités locales ou<br />

aux établissements publics nationaux ou locaux, <strong>du</strong> maniement des fonds et des<br />

mouvements de comptes de disponibilités, de la conservation des pièces justificatives<br />

des opérations et documents de comptabilité ainsi que de la tenue de la comptabilité<br />

<strong>du</strong> poste comptable qu’ils dirigent». Les comptables publics sont tenus d’assurer des<br />

contrôles en matière de recettes, de dépenses et de patrimoine dans les conditions<br />

prévues par le règlement général sur la comptabilité publique.<br />

COMMENT<br />

LES RESPONSABILITES<br />

DU COMPTABLE<br />

Fiche III-17<br />

L’engagement de la responsabilité:<br />

La responsabilité pécuniaire se trouve engagée lorsque:<br />

– un déficit, un manquant en deniers ou en valeurs a été constaté,<br />

– une recette n’a pas été recouvrée,<br />

– une dépense a été irrégulièrement payée,<br />

– l’organisme public a dû procéder, par la faute <strong>du</strong> comptable, à l’indemnisation d’un tiers<br />

public ou privé,<br />

– ...<br />

La responsabilité <strong>du</strong> fait d’autrui:<br />

La responsabilité personnelle et pécuniaire des comptables s’étend:<br />

– aux opérations des comptables publics placés sous leur autorité,<br />

– aux opérations des régisseurs dans la limite des contrôles qu’ils sont tenus d’exercer,<br />

– aux opérations des comptables publics et des correspondants centralisés dans leur<br />

comptabilité,<br />

– aux actes des comptables de fait, si les comptables publics en ont eu connaissance<br />

et ne les ont pas signalés à leurs supérieurs hiérarchiques.<br />

Les limites de la responsabilité:<br />

– en matière de dépenses: les comptables ne sont pas personnellement et pécuniairement<br />

responsables des opérations qu’ils ont effectuées sur réquisition de l’ordonnateur,<br />

– en matière de recettes: hors le cas de mauvaise foi, les comptables ne sont pas<br />

responsables des erreurs commises dans l’assiette et la liquidation des droits qu’ils<br />

recouvrent,<br />

Les réserves des agents comptables:<br />

– la responsabilité des comptables s’exerce, dans le temps, de la date de prise de<br />

fonction à celle de la remise de service et s’étend à toutes les opérations prises en<br />

charge à l’occasion des formalités d’installation dans le poste comptable,<br />

148 Le maniement des fonds publics


Fiche III-17<br />

– en atténuation de cette responsabilité unique, le comptable entrant peut contester<br />

certaines opérations en formulant par écrit des réserves concernant principalement<br />

l’aspect recouvrement de l’activité des comptables publics et peuvent donc porter<br />

sur les restes à recouvrer, sur les différences en comptabilité et sur les opérations<br />

figurant en compte d’imputation provisoire,<br />

– seul le juge des comptes pourra, après avoir contrôlé la matérialité, la régularité et le<br />

bien fondé des réserves émises, dégager la responsabilité <strong>du</strong> comptable entrant sur<br />

les opérations signalées,<br />

– les réserves ne peuvent être générales; elles doivent être motivées et concerner des<br />

opérations précises comme par exemple des opérations où le recouvrement semble<br />

à l’évidence compromis.<br />

Dispositions générales pour la formulation des réserves:<br />

– délai de 6 mois pour la formulation des réserves à compter de la prise de fonction<br />

(installation).<br />

– prorogation <strong>du</strong> délai de 6 mois:<br />

demande au receveur des finances ou au Trésorier-Payeur Général,<br />

demande motivée par la situation exceptionnelle <strong>du</strong> poste,<br />

délai complémentaire octroyé par période de 3 mois,<br />

recours possible devant le Trésorier-Payeur Général si la demande est rejetée<br />

par le receveur des finances,<br />

recours devant le ministre si la demande est rejetée par le TPG,<br />

le délai pour formuler les réserves ne devrait pas être supérieur à l’année civile qui<br />

suit l’installation <strong>du</strong> comptable,<br />

les réserves seront transmises par la voie hiérarchique au TPG <strong>du</strong> département dont<br />

le comptable dépend,<br />

les réserves seront communiquées par le TPG au président de la Chambre Régionale<br />

des Comptes compétent et au comptable sortant concerné par le rectorat dans un<br />

souci de transparence.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi de finances n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963 portant sur la responsabilité des comptables<br />

publics (article 60)<br />

Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié portant règlement général sur la<br />

comptabilité publique<br />

Note de service n° 92-294 <strong>du</strong> 13 octobre 1992 (BO n° 41 <strong>du</strong> 21 octobre 1992) «Mise en<br />

jeu de la responsabilité personnelle et pécuniaire des agents comptables et régisseurs<br />

des EPLE»<br />

Instruction n°01-002-M9 <strong>du</strong> 8 janvier 2001<br />

Instruction DGCP n° 01-043-M96 <strong>du</strong> 23 avril 2001<br />

La présentation des dossiers de demande en décharge de responsabilité et/ou remise<br />

gracieuse par les agents comptables et les régisseurs d’EPLE.<br />

Le maniement des fonds publics 149


LE RECOUVREMENT DES RECETTES<br />

C’EST-A-DIRE<br />

En vertu de l’article 11 <strong>du</strong> décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962, les comptables publics<br />

sont seuls chargés de la prise en charge des titres de recettes qui leur sont remis par les<br />

ordonnateurs ainsi que de leur recouvrement (article 46 <strong>du</strong> décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août<br />

1985). C’est l’un des principaux domaines de responsabilité <strong>du</strong> comptable prévu à l’article<br />

60-1 de la loi <strong>du</strong> 23 février 1963: «les comptables publics sont personnellement et<br />

pécuniairement responsables <strong>du</strong> recouvrement des recettes,… des contrôles qu’ils sont<br />

tenus d’assurer en matière de recettes,…».<br />

COMMENT<br />

Fiche III-18<br />

Selon l’article 12.a <strong>du</strong> décret <strong>du</strong> 29 décembre 1962, le comptable doit, dans les conditions<br />

prévues pour chaque catégorie d’organisme public par les lois et règlements, contrôler<br />

l’autorisation de percevoir les recettes. Il ne s’agit pas d’un contrôle de la légalité interne<br />

de l’acte mais d’une vérification que la recette a été autorisée par l’autorité compétente<br />

dans les formes requises.<br />

Dans la limite des éléments dont il dispose, le comptable est tenu d’exercer le contrôle<br />

de la mise en recouvrement des créances et de la régularité des ré<strong>du</strong>ctions et des<br />

annulations des ordres de recettes qui lui sont remis par l’ordonnateur.<br />

Exemple: Le comptable doit attirer l’attention de l’ordonnateur sur la nécessité<br />

d’émettre des titres de recettes et vérifier le caractère exact des calculs.<br />

En matière de recouvrement, il doit y avoir une gradation des mesures adaptée à chaque<br />

seuil de créance.<br />

L’ordonnateur a le privilège <strong>du</strong> préalable: son titre est exécutoire dès l’émission (ordre de<br />

recette visé par l’ordonnateur).<br />

1 re phase: le recouvrement amiable:<br />

– notification <strong>du</strong> titre exécutoire (arrêté, état, rôle, titre de perception ou de recette<br />

délivré par l’EPLE pour le recouvrement des recettes de toute nature qu’il est habilité<br />

à percevoir). C’est le simple avis donné aux redevables indiquant qu’ils doivent quelque<br />

chose (demande de paiement),<br />

– lettre de rappel: pas de formalisme particulier. Seul l’agent comptable, sous sa propre<br />

responsabilité, peut octroyer des délais de paiement.<br />

2 e phase: le recouvrement contentieux (transfert des créances au compte «416»):<br />

– autorisation préalable de poursuite délivrée par l’ordonnateur (procé<strong>du</strong>re de l’état<br />

exécutoire),<br />

– le commandement de payer: acte notifié au débiteur par voie d’huissier de justice. Ce<br />

commandement de payer est à notifier dans le délai de prescription propre à chaque<br />

recette (exemple: 1 an pour les créances de demi-pension d’internat. Attention, pour<br />

ce délai, prendre en compte la date d’inscription),<br />

– les voies d’exécution: saisie attribution – saisie des rémunérations – saisie-vente.<br />

150 Le maniement des fonds publics


Fiche III-18<br />

Exemples de mandat à un huissier pour le recouvrement des recettes<br />

Maître,<br />

Par titre exécutoire, émis le et notifié le , dont une ampliation est ci-jointe,<br />

M. a été invité à se libérer d’une somme représentative de .<br />

A défaut de paiement, le débiteur a été invité à respecter son obligation par lettre en rappel, ci-joint<br />

en copie, notifiée le<br />

N’ayant reçu aucun paiement, je vous serais obligé de bien vouloir notifier un commandement de<br />

payer à ce débiteur dans les meilleurs délais.<br />

Je vous saurais gré de me rendre compte de l’exécution de cette formalité dès son accomplissement.<br />

Veuillez agréer, Maître, l’expression de mes salutations distinguées.<br />

Maître,<br />

Par lettre <strong>du</strong> , je vous avais demandé de notifier un commandement de payer à<br />

M.<br />

débiteur à ma caisse d’une somme de<br />

Je vous serais obligé de me faire connaître si vous avez procédé à cette formalité et, dans la négative,<br />

me préciser les raisons pour lesquelles vous avez différé son exécution.<br />

Veuillez agréer, Maître, l’expression de mes salutations distinguées.<br />

ATTENTION<br />

Le comptable est seul chargé <strong>du</strong> recouvrement.<br />

Le comptable a une obligation de moyens et non de résultats.<br />

L’ordonnateur ne peut pas forcer un comptable en recettes, le droit de réquisition étant<br />

réservé exclusivement aux dépenses.<br />

Les diligences <strong>du</strong> comptable sont appréciées en fonction des considérations pratiques <strong>du</strong><br />

recouvrement. Elles doivent être adéquates, complètes et rapides:<br />

– adéquates: adaptées à la nature de la créance et aux circonstances de la cause,<br />

– complètes: utilisation de tous les moyens légaux <strong>du</strong> recouvrement sans préjuger de<br />

l’insolvabilité <strong>du</strong> débiteur. Obligation de compensation.<br />

– rapides: afin de prévenir la disparition ou l’insolvabilité <strong>du</strong> débiteur.<br />

Le comptable veille au suivi des créances sur les personnes publiques (pas de voies<br />

d’exécution forcée à l’encontre des personnes publiques).<br />

En matière de recouvrement contentieux, l’huissier agit sur instruction <strong>du</strong> comptable de<br />

l’EPLE. La responsabilité de ce dernier n’est pas dégagée pour autant et il doit s’assurer<br />

que l’huissier engage les procé<strong>du</strong>res adéquates.<br />

Veiller à ne pas laisser se prescrire les créances de l’établissement.<br />

En cas de mutation d’un comptable, la responsabilité <strong>du</strong> recouvrement est automatiquement<br />

transférée sur le nouveau comptable (continuité <strong>du</strong> service) sauf si des réserves motivées<br />

et précises peuvent être émises.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963: article 60 (responsabilité des comptables publics).<br />

Loi n° 91-850 <strong>du</strong> 09 juillet 1991 portant réforme des procé<strong>du</strong>res civiles d’exécution.<br />

Décret n° 92-755 <strong>du</strong> 31 juillet 1992 portant application de la loi précitée.<br />

Décret n° 1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962: article 11-12 A (portant règlement général sur la<br />

comptabilité publique).<br />

Circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988.<br />

Le maniement des fonds publics 151


LE PAIEMENT DES DEPENSES<br />

LES CONTROLES PREALABLES<br />

C’EST-A-DIRE<br />

En matière de dépenses, le contrôle de l’agent comptable consiste à vérifier la qualité de<br />

l’ordonnateur, la disponibilité des crédits, l’exacte imputation budgétaire, la validité des<br />

créances, le caractère libératoire <strong>du</strong> paiement.<br />

COMMENT<br />

Lors de la prise en charge en comptabilité générale <strong>du</strong> mandat, vérification des points<br />

suivants :<br />

Qualité de l’ordonnateur: le chef d’un EPLE ne peut pas déléguer, dans le cadre de<br />

l’exercice de ses fonctions d’ordonnateur, sa signature à son adjoint. En cas<br />

d’empêchement, un arrêté de nomination d’un ordonnateur intérimaire est pris par<br />

l’autorité académique.<br />

Existence de crédits disponibles: crédits régulièrement ouverts et non consommés au<br />

moment <strong>du</strong> paiement.<br />

Imputation budgétaire: vérification de l’exactitude de l’imputation des dépenses.<br />

Caractère libératoire: vérifier que le paiement est bien effectué au bénéfice <strong>du</strong> créancier<br />

réel (contrôle des références bancaires).<br />

Validité générale <strong>du</strong> paiement<br />

Absence d’opposition.<br />

Créance non échue (non prescrite: en général régime de la prescription quadriennale).<br />

Caractère libératoire <strong>du</strong> paiement: permet à l’établissement de se libérer de sa dette par<br />

le paiement au véritable créancier.<br />

Pièce justificative de la dépense<br />

Facture, mémoire selon la liste des pièces prévues dans l’annexe au décret n° 2003-301<br />

<strong>du</strong> 2 avril 2003 : mentions obligatoires, RIB, inscriptions de la Société aux registres, etc.<br />

Exactitude des calculs de liquidation et contrôles réglementaires.<br />

Justification <strong>du</strong> service fait.<br />

Documents certifiant le caractère exécutoire des contrats et conventions.<br />

Lors de la phase de paiement : il faut vérifier l’existence de la trésorerie.<br />

ATTENTION<br />

Fiche III-19<br />

Il s’agit d’un contrôle de la régularité et non d’opportunité ou de légalité.<br />

En cas de cession de créance le paiement doit être effectué au bénéfice <strong>du</strong> cessionnaire<br />

et non <strong>du</strong> cédant.<br />

152 Le maniement des fonds publics


Fiche III-19<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi de finances n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, article 60<br />

Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié portant règlement général sur la<br />

comptabilité publique<br />

Décret <strong>du</strong> 30 août 1985<br />

Article D. 1617-19 <strong>du</strong> Code général des collectivités territoriales<br />

Le maniement des fonds publics 153


C’EST-A-DIRE<br />

Il s’agit des différents modes de paiement des dépenses des établissements publics<br />

locaux d’enseignement obéissant aux règles générales prévues par le décret n° 65-97<br />

<strong>du</strong> 4 février 1965 (JO <strong>du</strong> 11 février 1965, page 1178).<br />

COMMENT<br />

LE PAIEMENT DES DEPENSES<br />

LES MODES DE REGLEMENT<br />

Au plan administratif<br />

– Le virement administratif est de droit commun, c’est le moyen le plus sûr.<br />

– Le paiement par chèque Trésor n’est possible, sauf exception, qu’en deçà <strong>du</strong> seuil actuel<br />

de voir fiche III-24.<br />

– Le paiement en espèces est possible (secours urgent), en respectant certaines<br />

vérifications et formalités (s’assurer de l’identité, de la qualité et de la capacité des parties<br />

prenantes).<br />

– Dans des cas exceptionnels (bourses), paiement aux frais <strong>du</strong> créancier par mandat<br />

carte.<br />

– Autres modalités:<br />

– Prélèvement automatique sur compte Trésor:<br />

- uniquement pour certaines dépenses, constatées par compteur;<br />

- traitements à la charge de l’établissement.<br />

– D’autres modes de règlement sont prévus (carte bleue), (cf. RLR 332.1b).<br />

Au plan comptable<br />

– La sortie de trésorerie est enregistrée par le crédit d’un compte de classe 5; les comptes<br />

515.9 (Trésor), 514.9 (CCP) peuvent être utilisés dans l’attente de l’enregistrement par<br />

les établissements bancaires.<br />

– La comptabilité, et tout particulièrement tous les mouvements de trésorerie, doit être<br />

tenue quotidiennement : la tenue d’un registre de caisse est obligatoire.<br />

PIECES JUSTIFICATIVES<br />

Fiche III-20<br />

Le paiement en espèces impose l’édition d’un ordre de paiement (466 8) et l’acquit <strong>du</strong><br />

créancier qui reçoit l’argent.<br />

Les paiements par virement administratif nécessitent la signature <strong>du</strong> comptable sur les<br />

bordereaux de règlement, chèques ou listing autorisant le paiement.<br />

154 Le maniement des fonds publics


Fiche III-20<br />

Mode de réglement<br />

Mode Conditions<br />

VIREMENT<br />

ADMINISTRATIF<br />

CHEQUE<br />

BANCAIRE<br />

NUMERAIRE<br />

PRELEVEMENT<br />

AUTOMATIQUE<br />

Obligatoire pour toute<br />

somme supérieure<br />

ou égale à voir seuils<br />

fiche III-24<br />

Obligatoire à la<br />

demande <strong>du</strong><br />

fournisseur<br />

Trésor<br />

Vérification sous<br />

la responsabilité<br />

<strong>du</strong> comptable:<br />

– de l’identité,<br />

– de la capacité<br />

juridique,<br />

– de la qualité<br />

<strong>du</strong> bénéficiaire.<br />

– Uniquement factures<br />

électricité, gaz, eau<br />

et téléphone.<br />

Décision <strong>du</strong> comptable<br />

– Traitement<br />

personnel,<br />

postes gagés:<br />

Formation continue,<br />

CFA.<br />

ATTENTION<br />

Seuil<br />

Max.<br />

Sans.<br />

voir seuils<br />

fiche<br />

III-24<br />

voir seuils<br />

fiche<br />

III-24<br />

Sans<br />

Le virement administratif est la règle.<br />

Les autres modes de règlement sont exceptionnels et répondent à des situations<br />

particulières.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi de Finances n° 78-1239 <strong>du</strong> 29 décembre 1978, articles 2-IV et 85.<br />

RLR 332-1b.<br />

Décret modifié n° 65-97 <strong>du</strong> 04 février 1965 relatif aux modes de règlement des dépenses<br />

des organismes publics.<br />

Arrêté <strong>du</strong> 23 juillet 1979 relatif au règlement par virement de compte et par chèque barré<br />

des dépenses des organismes publics.<br />

Circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988, BO hors série <strong>du</strong> 21 avril 1988.<br />

Le maniement des fonds publics 155<br />

Exceptions Modalités P.J.<br />

Cf. § 4 245 111<br />

circulaire 28/03/88<br />

Virement non<br />

obligatoire:<br />

– secours,<br />

– remboursements<br />

de frais aux<br />

fonctionnaires<br />

et agents<br />

Ordres de paiement<br />

Sauf exceptions<br />

ci-dessus<br />

Sauf exceptions<br />

ci-dessus<br />

Correspond<br />

quelquefois à<br />

une dépense avant<br />

ordonnancement.<br />

Virement<br />

« magnétique »:<br />

Exceptionnellement<br />

virement papier:<br />

Payant depuis<br />

le 1/01/97<br />

– le bénéficiaire <strong>du</strong> règlement n’est pas<br />

le créancier (opposition, subrogation,<br />

mandataire…),<br />

– justifications particulières des droits,<br />

– opérations de dépenses à l’étranger.<br />

Chèque barré<br />

obligatoire pour les<br />

dépenses de matériel<br />

et fonctionnement<br />

ou au-dessus d’un<br />

seuil de voir fiche III-<br />

24<br />

OP compte 4668<br />

Domiciliation sur le<br />

trésor.<br />

Avis de crédit,<br />

bordereau de<br />

règlement et chèques<br />

disquettes et chèque<br />

ou listing signé.<br />

Ordre de paiement.<br />

Acquit <strong>du</strong> bénéficiaire<br />

sur OP ou sur<br />

annexe.


C’EST-A-DIRE<br />

Par exception, la dépense peut être réglée préalablement à l’ordre donné par l’ordonnateur<br />

c’est-à-dire avant l’émission <strong>du</strong> mandat de paiement. Cela constitue une dérogation<br />

importante aux principes de la comptabilité publique qui est toutefois admise dans les cas<br />

suivants:<br />

– faible importance de la dépense,<br />

– caractère urgent <strong>du</strong> règlement,<br />

– particularités de certaines dépenses.<br />

COMMENT<br />

Dépenses de faible montant:<br />

– par le comptable, qui effectue lui-même le règlement, ou qui rembourse toute personne<br />

munie d’un bon de commande préalablement établi par le service <strong>gestionnaire</strong>, qui<br />

aurait consenti à faire l’avance sur ses deniers personnels de dépenses minimes,<br />

– par un régisseur d’avances ou un agent responsable d’une avance pour menues dépenses.<br />

Dépenses urgentes:<br />

– payables au comptant, tels les droits de douane, d’enregistrement, les frais de<br />

messagerie, de poste,<br />

– avances sur frais de mission.<br />

Dépenses engagées «automatiquement»:<br />

– traitement et indemnités,<br />

– impôts et taxes,<br />

– loyers et charges locatives,<br />

– factures d’eau, d’électricité, de gaz et de téléphone.<br />

ATTENTION<br />

LE PAIEMENT DES DEPENSES<br />

LES DEPENSES AVANT<br />

ORDONNANCEMENT<br />

L’autorisation de prélévement automatique, qui doit comporter la signature obligatoire de<br />

l’agent comptable, ne dispense pas ce dernier <strong>du</strong> contrôle de l’existence des crédits ouverts,<br />

et de l’engagement de l’ordonnateur à régulariser la dépense par mandat.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fiche III-21<br />

Loi n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, article 60 sur la responsabilité des comptables publics<br />

Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié portant règlement général sur la<br />

comptabilité publique<br />

Circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988<br />

Annexe au décret n° 2003-301 <strong>du</strong> 2 avril 2003 – Article D.1617-19 <strong>du</strong> CGCT<br />

156 Le maniement des fonds publics


LE PAIEMENT DES DEPENSES<br />

LES PAIEMENTS AVANT SERVICE FAIT<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Il existe une seconde dérogation aux principes <strong>du</strong> paiement en comptabilité publique: les<br />

cas de paiement avant service fait.<br />

COMMENT<br />

Avec l’accord de l’ordonnateur, peuvent être payés avant service fait:<br />

– abonnements et avances sur consommation pour l’eau, le gaz, l’électricité, le<br />

téléphone,<br />

– abonnements à des revues et périodiques,<br />

– primes d’assurances,<br />

– avances sur frais de mission et sur traitement,<br />

– avances sur marchés,<br />

– versement d’arrhes en vue de la réservation d’hôtel ou de salles de réunion,<br />

– paiement à la commande pour les achats d’ouvrages: l’ordonnancement peut être<br />

préalable ou non au paiement (RLR 332-0 I).<br />

Si le mandatement est ultérieur :<br />

– paiement: 408/5,<br />

– mandatement: 6/4012,<br />

– puis: 4012/408.<br />

Si le mandatement est préalable : le mandat est établi sur la base <strong>du</strong> bon de commande<br />

ou d’une facture proforma.<br />

– les EPLE sont autorisés à verser des acomptes aux agences de voyage et aux<br />

associations justifiant de l’agrément tourisme (limités à 70%) et à régler le solde<br />

de la facture sous conditions.<br />

ATTENTION<br />

Les avances sont possibles pour certaines dépenses selon des règles spécifiques (ainsi<br />

pour les marchés, les avances sont prévues au contrat).<br />

Les arrhes constituent un moyen de dédit à la réservation: la valeur des arrhes est<br />

ordinairement assez forte pour indemniser le contractant qui se trouverait lésé par<br />

l’inexécution <strong>du</strong> contrat; s’il y a exécution, les arrhes s’imputent sur le prix principal.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fiche III-22<br />

Loi n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, article 60, sur la responsabilité des comptables publics<br />

Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié, article 34 portant règlement général sur<br />

la comptabilité publique<br />

Décret n° 88-74 <strong>du</strong> 21 janvier 1988 modifié<br />

Circulaire 97-193 <strong>du</strong> 11 septembre 1997<br />

RLR 332-0 f<br />

Note de service 91-013 <strong>du</strong> 18 janvier 1991<br />

157 Le maniement des fonds publics


C’EST-A-DIRE<br />

Il s'agit de la détention ou <strong>du</strong> maniement par une personne non habilitée de deniers publics<br />

qui auraient dû être encaissés et conservés par un comptable public.<br />

La définition des deniers publics recouvre l'ensemble des sommes destinées à l'Etat, à<br />

une collectivité territoriale ou à un établissement public ainsi que les deniers privés<br />

réglementairement détenus par un organisme public. Sont des deniers privés réglementés<br />

la "semaine des élèves", la caisse de solidarité ….<br />

COMMENT<br />

Eléments constitutifs: 3 conditions sont nécessaires<br />

- Maniement de deniers publics ou " privés réglementés " :<br />

· détention de deniers publics (et non matière) : par exemple, détention de chèques de<br />

cautions (en échange de matériel remis à des élèves, par exemple) ;<br />

· encaissement de recettes (objets confectionnés ven<strong>du</strong>s par un enseignant ;<br />

cotisations diverses finançant des dépenses normalement à la charge de<br />

l'établissement, cotisations encaissées par un enseignant pour le financement de<br />

documentations, le financement d'une bibliothèque, reprise des emballages) ;<br />

· émission de mandats fictifs (achats de fournitures pour le personnel) ;<br />

· opérations de trésorerie.<br />

LA GESTION DE FAIT<br />

- Les personnes en cause ne doivent pas avoir la qualité de comptable public, ni<br />

agir sous son contrôle ou pour son compte :<br />

· ni comptable public, ni régisseur nommé pour le maniement de ces deniers ;<br />

· le comptable public qui aurait eu connaissance de la gestion de fait sans la dénoncer<br />

est solidaire des auteurs de la gestion.<br />

- Les opérations effectuées doivent entrer dans les attributions d'un comptable<br />

public.<br />

Fiche III-23<br />

Responsabilité <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> ou comptable de fait (termes synonymes)<br />

Celle <strong>du</strong> comptable patent :<br />

· pro<strong>du</strong>ction d'un compte financier avec les mêmes justificatifs (pièces justificatives <strong>du</strong><br />

service fait et <strong>du</strong> caractère libératoire <strong>du</strong> paiement) sous peine d'amende pour retard et mise<br />

en débet pour les déficits constatés ou les dépenses non régulières ;<br />

· l'excédent est reversé dans les comptes de l'établissement.<br />

Responsabilité spécifique :<br />

– il existe des amendes spécifiques pour la gestion de fait.<br />

158 Le maniement des fonds publics


Fiche III-23<br />

ATTENTION<br />

Etre déclaré comptable de fait n’est pas infamant: en général, les comptables de fait<br />

agissent en toute bonne foi, en l’absence de tout intérêt personnel et dans l’intention de<br />

servir la collectivité; ils croient faciliter des procé<strong>du</strong>res réglementaires qui auraient permis<br />

d’atteindre le résultat souhaité alors que ces procé<strong>du</strong>res existent dès que l’intérêt public<br />

est en jeu.<br />

En cas de difficulté de cette nature, le <strong>gestionnaire</strong>-régisseur doit informer le comptable.<br />

Ce dernier se met en lien avec la cellule “conseil aux établissements” <strong>du</strong> rectorat et, le cas<br />

échéant, avec la trésorerie générale <strong>du</strong> département, toujours de bon conseil en la matière.<br />

Le comptable public qui connaît la gestion de fait ne peut obtenir le quitus sur ses comptes<br />

tant que la gestion de fait n’est pas soldée.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié, article 11 portant règlement général sur<br />

la comptabilité publique.<br />

Loi n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, article 60-XI, sur la responsabilité des comptables publics.<br />

Loi <strong>du</strong> 31 décembre 1954 prévoyant les amendes.<br />

Le maniement des fonds publics 159


LES SEUILS<br />

OBJET MONTANT EN<br />

EUROS<br />

Seuil dispensant d’une facture ou d’un mémoire<br />

Seuil pour paiement obligatoire par virement<br />

Seuil de réglement d’office des dépenses des<br />

organismes publics<br />

Seuil de cautionnement des “régisseurs d’avance”<br />

ou des “régisseurs de recettes”+seuil indemnité<br />

de responsabilité<br />

Seuil de cautionnement des “régisseurs d’avance<br />

et de recettes”+seuil indemnité de responsabilité<br />

Montant maximal des dépenses de matériel et de<br />

fonctionnement payables par un régisseur (EPLE<br />

et établissements à la charge de l’Etat)<br />

Montant maximal des recettes encaissées en<br />

numéraire par un régisseur (EPLE et<br />

établissements à lacharge de l’Etat)<br />

Seuil des immobilisations<br />

Montant maximal des avances pour menues<br />

dépenses (sans création de régie)<br />

Montant minimal de cautionnement des<br />

comptables (EPLE et établissements à la charge<br />

de l’Etat)<br />

Montant maximal de cautionnement des<br />

comptables (EPLE et établissements à la charge<br />

de l’Etat)<br />

Faibles reliquats provenant de trop-perçus<br />

seuil de remboursement<br />

230 €<br />

750 €<br />

750 €<br />

1 220 €<br />

2 440 €<br />

2 000 €<br />

1000 €<br />

800 € H.T<br />

300 €<br />

15 200 €<br />

137 000 €<br />

8 €<br />

REFERENCES<br />

JO <strong>du</strong> 11/09/2001 arrêté <strong>du</strong><br />

03/09/2001 modifiant l’arrêté<br />

<strong>du</strong> 27/02/1989<br />

JO <strong>du</strong> 11/09/2001 arrêté <strong>du</strong><br />

03/09/2001 modifiant l’arrêté<br />

<strong>du</strong> 23/07/1991<br />

JO <strong>du</strong> 11/09/2001 arrêté <strong>du</strong><br />

03/09/2001 modifiant l’arrêté<br />

<strong>du</strong> 23/07/1991<br />

JO <strong>du</strong> 11/09/2001 arrêté <strong>du</strong><br />

03/09/2001 modifiant l’arrêté<br />

<strong>du</strong> 28/05/1995<br />

JO <strong>du</strong> 11/09/2001 arrêté <strong>du</strong><br />

03/09/2001 modifiant l’arrêté<br />

<strong>du</strong> 28/02/1993<br />

Arrêté <strong>du</strong> 28/01/2002<br />

JO n° 30 <strong>du</strong> 05/02/2002<br />

Arrêté <strong>du</strong> 21/12/2001<br />

JO <strong>du</strong> 28/12/2001<br />

BO n°2 DU 10/01/2002<br />

Circulaire n°2001-269<br />

<strong>du</strong> 28/12/2001<br />

BO n°2 DU 10/01/2002<br />

Circulaire n°2001-269<br />

<strong>du</strong> 28/12/2001<br />

BO n°2 DU 10/01/2002<br />

Arrêté <strong>du</strong> 21/12/2001<br />

JO <strong>du</strong> 28/12/2001<br />

BO n°2 DU 10/01/2002<br />

Arrêté <strong>du</strong> 21/12/2001<br />

JO <strong>du</strong> 28/12/2001<br />

BO n°2 DU 10/01/2002<br />

Article 51-V loi de finance<br />

rectificative n°2001-1276 <strong>du</strong><br />

28/12/2001<br />

Fiche III-24<br />

160 Le maniement des fonds publics


C’EST-A-DIRE<br />

Une recette est un droit constaté par l’établissement d’un ou de plusieurs tiers à son égard.<br />

Il ne faut pas confondre une recette constatée avec son encaissement.<br />

COMMENT<br />

LES RECETTES DE L’EPLE :<br />

FICHE GENERIQUE<br />

Fiche III-25<br />

Principes et exceptions :<br />

La constatation des droits (calcul des frais d’hébergement, <strong>du</strong> montant d’une location, d’un<br />

remboursement, mode de calcul d’une subvention…) précède toujours l’émission d’un<br />

ordre de recette qui permettra à l’agent comptable de procéder à son encaissement.<br />

Parfois, par exception, l’encaissement précéde la constatation de la recette. C’est le cas<br />

de la vente des objets confectionnés ou des tickets repas ainsi que des<br />

ressources affectées.<br />

Les acteurs :<br />

Le <strong>gestionnaire</strong>, sous l’autorité et pour le compte <strong>du</strong> chef d’établissement (ordonnateur),<br />

prépare la constatation et détermine le montant des créances de l’établissement (liquidation)<br />

après s’être assuré de leur fondement juridique (délibération <strong>du</strong> Conseil d’administration,<br />

application des textes réglementaires, exécution d’une décision d’attribution de subvention…).<br />

Il convient d’être vigilant sur la réalité de la recette constatée ainsi que sur les pièces<br />

justificatives à joindre aux ordres de recettes.<br />

Les sources de financement et leur nature :<br />

– ressources propres : pro<strong>du</strong>its d’hébergement, vente de pro<strong>du</strong>its rési<strong>du</strong>els et d’objets<br />

confectionnés, placements de trésorerie, locations, contribution entre services de<br />

l’établissement et participation des familles.<br />

– subventions : subvention de fonctionnement et/ou d’équipement de la collectivité de<br />

rattachement, subventions de l’Etat pour les équipements d’ordre pédagogique, la<br />

maintenance d’équipement, les logiciels pédagogiques, les fonds divers (exemple:<br />

fonds de vie lycéenne), les bourses, les manuels scolaires …<br />

– ressources affectées : taxe d’apprentissage, aides exceptionnelles, formation<br />

continue, appariements ou voyages d’élèves, projets pédagogiques, etc. Ces<br />

ressources sont grevées d’affectations spéciales ou assorties de charges particulières (voir<br />

fiche III-27 «ressources affectées / ressources spécifiques»).<br />

161 Les recettes de l’EPLE


LES CONTRIBUTIONS ENTRE<br />

SERVICES DE L’ETABLISSEMENT<br />

C’EST-A-DIRE<br />

La contribution entre services de l’établissement se matérialise par un service «qui donne»<br />

et un service «qui reçoit». La comptabilisation de cette opération se tra<strong>du</strong>it par un mandat<br />

d’ordre au compte 6588 dans le service qui donne et un ordre de recette d’ordre au compte<br />

7588 dans le service qui reçoit. L’équilibre 6588 – 7588 doit donc toujours être réalisé.<br />

Cette technique comptable a pour effet de doubler les masses concernées par cette<br />

participation.<br />

Les contributions entre services ne concernent qu’un seul établissement et s’enregistrent<br />

dans les comptes 658x et 758x. Par contre, les participations d’une collectivité territoriale,<br />

d’un fonds académique ou entre établissements sont comptabilisés aux comptes 656x et<br />

756x.<br />

COMMENT<br />

Les différents cas de contributions entre services:<br />

Les contributions entre services d’un établissement peuvent être réalisées:<br />

<strong>du</strong> service général vers un service spécial,<br />

d’un service spécial vers le service général,<br />

d’un service spécial vers un autre service spécial.<br />

Contribution <strong>du</strong> service général vers un service spécial:<br />

Fiche III-26<br />

exemple: participation <strong>du</strong> service général – chapitre A1 au service spécial N3<br />

«appariements, voyages, échanges».<br />

Deux cas peuvent se présenter selon l’origine <strong>du</strong> financement:<br />

financement sur des crédits déjà ouverts au service général:<br />

– dans le chapitre A1: transfert des crédits ouverts disponibles à un compte (6067<br />

par exemple) pour abonder le compte 6588 (DBM présentée pour information au CA<br />

de type 11 dans GFC: virement dans le chapitre),<br />

– dans le service spécial N3: prévision de recette au compte 7588 et ouvertures de<br />

crédits aux comptes de classe 6 intéressés (DBM soumise au vote <strong>du</strong> CA de type 38<br />

dans GFC: ressources nouvelles non affectées, non spécifiques),<br />

– Prise en charge de la contribution prévue entre services en comptabilité générale: débit<br />

468263 – crédit 468663,<br />

– ordre de recette d’ordre au chapitre N3 – compte 7588 par le débit <strong>du</strong> compte 468663<br />

<strong>du</strong> montant réel de la dépense comptabilisée au chapitre N3,<br />

– mandat d’ordre au chapitre A1 – compte 6588 par le crédit <strong>du</strong> compte 4662<br />

<strong>du</strong> montant réel de la dépense comptabilisée au chapitre N3 et virement <strong>du</strong> débit <strong>du</strong><br />

compte 4662, pour solde, vers le crédit <strong>du</strong> compte 468263,<br />

– ré<strong>du</strong>ction de la prise en charge comptable: débit 468663 – crédit 468263 (prévision<br />

budgétaire – dépense réelle).<br />

financement par prélèvement sur le fonds de roulement (réserves disponibles <strong>du</strong><br />

service général):<br />

– ouverture de crédit au chapitre A1 – compte 6588 (DBM soumise au vote <strong>du</strong> CA de<br />

type 32 dans GFC: équilibre sur le fonds de roulement),<br />

– ensuite, même procé<strong>du</strong>re que dans le cas précédent «financement sur crédits déjà<br />

ouverts au service général».<br />

162 Les recettes de l’EPLE


Fiche III-26<br />

Contribution d’un service spécial vers le service général:<br />

exemple: participation <strong>du</strong> service spécial J1 au service général pour les frais de<br />

fonctionnement (viabilisation, téléphone…)<br />

Dans le service spécial J1: ouverture de crédit au compte 6588:<br />

– dès le budget initial,<br />

– par une DBM en cours d’exercice:<br />

de type 11: virement dans le chapitre,<br />

de type 32: prélèvement sur les réserves <strong>du</strong> service spécial J1.<br />

Dans le service général: prévision de recette au chapitre 75 – compte 7588 donnant<br />

ouverture de crédit dans les différents chapitres intéressés (dès le budget initial ou par<br />

DBM soumise au vote <strong>du</strong> Conseil d’administration de type 38 dans GFC: ressources<br />

nouvelles non affectées, non spécifiques),<br />

Ordre de recette d’ordre au chapitre 75 – compte 7588, pour le montant total de la<br />

participation votée par le CA ou pour le montant réellement dépensé au service général, par<br />

le débit <strong>du</strong> compte 4632,<br />

Mandat d’ordre au service spécial J1 – compte 6588 par le crédit <strong>du</strong> compte 4662 <strong>du</strong><br />

montant de l’ordre de recette au compte 7588 <strong>du</strong> service général,<br />

Virement de compte: débit 4662 – crédit 4632 pour solde des comptes.<br />

Contribution entre services spéciaux:<br />

exemple: participation <strong>du</strong> service spécial N85 «activités culturelles – conseil régional»<br />

vers le service spécial N3.<br />

Dans le service spécial N85: abondement <strong>du</strong> compte 6588 (dès le budget initial ou<br />

par DBM en cours d’exercice de type 28: autres ressources spécifiques ou de type 11:<br />

virement dans le chapitre),<br />

Dans le service spécial N3: prévision de recette au compte 7588 (dès le budget initial ou<br />

par DBM de type 38 dans GFC: ressources nouvelles non affectées, non spécifiques) et<br />

ouvertures de crédits aux comptes de classe 6 intéressés,<br />

Prise en charge de la contribution prévue entre services en comptabilité générale: débit<br />

468263 – crédit 468663,<br />

Ordre de recette d’ordre au chapitre N3 – compte 7588 par le débit <strong>du</strong> compte 468663<br />

<strong>du</strong> montant réel de la dépense comptabilisée au chapitre N3,<br />

Mandat d’ordre au chapitre N85 – compte 6588 par le crédit <strong>du</strong> compte 4662 <strong>du</strong> montant<br />

réel de la dépense comptabilisée au chapitre N3 et virement <strong>du</strong> débit <strong>du</strong> compte 4662,<br />

pour solde, vers le crédit <strong>du</strong> compte 468263,<br />

Ré<strong>du</strong>ction de la prise en charge comptable: débit 468663 – crédit 468263 (prévision<br />

budgétaire – dépense réelle).<br />

Les recettes de l’EPLE 163


LES RESSOURCES AFFECTEES<br />

RESSOURCES SPECIFIQUES<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Les ressources affectées sont des ressources grevées d’affectations spéciales (dons et legs,<br />

subventions avec affectations spéciales) ou assorties de charges particulières (opérations<br />

prévues par des contrats ou des conventions dont il doit être ren<strong>du</strong> compte) et qui ne sont<br />

acquises à l’établissement qu’à hauteur des dépenses effectuées conformément à leur<br />

affectation. La réglementation en vigueur ou les termes de la convention ou de la décision<br />

attributive de subvention imposent à l’établissement les conditions d’emploi des fonds<br />

affectés. Les opérations sur ressources affectées sont une «entorse» réglementaire au<br />

principe budgétaire de la non-affectation des pro<strong>du</strong>its.<br />

Les ressources spécifiques sont des recettes dont le caractère tient notamment à une<br />

destination prédéterminée par une autorité extérieure à l’EPLE dispensatrice de la<br />

ressource. Cette nature de la ressource justifie alors l’intervention <strong>du</strong> seul ordonnateur de<br />

l’établissement placé dans une situation de compétence liée quant à l’ouverture des<br />

crédits, celui-ci ayant alors l’obligation administrative de respecter l’affectation des crédits<br />

ainsi alloués.<br />

COMMENT<br />

Fiche III-27<br />

Les opérations budgétaires réalisées dans le cadre de ressources affectées ou spécifiques<br />

ne doivent entraîner pour l’établissement ni perte ni bénéfice. En conséquence, les sommes<br />

encaissées ne pourront être affectés en pro<strong>du</strong>its qu’à concurrence des dépenses réalisées<br />

pour l’exécution de charges précisées par le bailleur de fonds.<br />

Les ressources affectées ou les ressources spécifiques nécessitent la mise en œuvre<br />

d’une procé<strong>du</strong>re comptable particulière.<br />

Comptabilité budgétaire<br />

Pour les ressources affectées, la règle veut que la dépense soit obligatoirement<br />

subordonnée à:<br />

– soit la signature d’une convention qui engage le financier,<br />

– soit la réception des fonds en l’absence de convention,<br />

– soit la notification de la subvention.<br />

Les ouvertures de crédits et les prévisions de recettes sont imputées, dans le cadre <strong>du</strong><br />

budget principal ou par décision budgétaire modificative présentée pour information au<br />

Conseil d’administration, dans les services spéciaux sans réserves selon l’action pour<br />

laquelle les crédits ont été dégagés, notamment :<br />

- J31 Projets à caractère artistique ou culturel,<br />

- J32 Projets à caractère scientifique et technique,<br />

- J38 Autres projets reliés au projet d’établissement,<br />

- J4 réseau d’é<strong>du</strong>cation prioritaire,<br />

- J5 sections sports études,<br />

- M1 actions de formation des personnels de l’E<strong>du</strong>cation nationale,<br />

- N3 appariements – voyages,<br />

- R1 transports scolaires,<br />

- ...<br />

164 Les recettes de l’EPLE


Fiche III-27<br />

L’exécution budgétaire (dépense et recette) est retracée de la même façon dans le service<br />

spécial correspondant.<br />

Pour les ressources spécifiques, la notification de la subvention permet une ouverture de<br />

crédit et une prévision de recette équivalente (DBM pour information <strong>du</strong> CA).<br />

Les chapitres budgétaires concernés se situent soit:<br />

– dans le service général (A2 – C – D – F),<br />

– au chapitre ZD pour les achats d’immobilisations,<br />

– dans des services spéciaux avec ou sans réserves (J1 – N1 – N2 - ...). Il en est de<br />

même pour l’imputation des mandats de dépenses et <strong>du</strong> ou des titres de recette.<br />

Comptabilité générale (cf. schémas d’écriture joints ci-dessous)<br />

Ressources affectées:<br />

Les opérations de comptabilité générale sont retracées par l’intermédiaire des comptes<br />

4682.. et 4686.. auxquels sont ajoutés les chiffres correspondants au service spécial et/ou<br />

à l’opération concernés.<br />

1 – Comptabilisation des ressources affectées<br />

Descriptif des opérations Comptabilisation des opérations<br />

5 ou 4 468 2.. 468 6.. 6/s sp. 7/s. sp.<br />

Prise en charge des crédits<br />

Selon convention<br />

Encaissement des crédits<br />

Fiche quotidienne<br />

d’encaissement<br />

Exécution <strong>du</strong> budget:<br />

au niveau des comptes de<br />

charges mandat de paiement<br />

+ PJ<br />

au niveau des comptes de<br />

pro<strong>du</strong>it ordre de recette + PJ<br />

Ajustement de la prévision<br />

budgétaire :<br />

ré<strong>du</strong>ction de la prise en charge<br />

reversement <strong>du</strong> trop perçu<br />

-sur comptes d’attentes:<br />

ex.: 4718 si transfert sur<br />

exercice suivant<br />

ou<br />

-sur comptes «excédents»:<br />

4664 si reversement <strong>du</strong><br />

reliquat au bailleur de fonds<br />

SITUATION DES COMPTES<br />

Les recettes de l’EPLE 165<br />

75 75<br />

100 100<br />

70 70<br />

5 5<br />

ou ou<br />

5 5<br />

70<br />

30 30<br />

70<br />

75 75 105 105 100 100 70 70


2 - Comptabilisation des ressources spécifiques<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988<br />

Circulaire n° 93-885 <strong>du</strong> 12 juillet 1993<br />

Guide de la réglementation financière et comptable des EPLE.<br />

Fiche III-27<br />

Descriptif des opérations Comptabilisation des opérations<br />

Ex.: subvention manuels scolaires Classe 5 441 151 40 12 A2/6062 741 151<br />

Encaissement subvention<br />

100 100<br />

Exécution <strong>du</strong> budget:<br />

– au niveau des comptes de<br />

charges: mandat de<br />

paiement<br />

+ PJ<br />

– au niveau des comptes<br />

de pro<strong>du</strong>its: ordre de<br />

recette<br />

+ PJ<br />

Paiement <strong>du</strong> mandat<br />

SITUATION DES COMPTES<br />

75 75<br />

75 75<br />

75 75<br />

75 75 105 105 100 100 70 70<br />

Solde = 25: reliquat de crédits à utiliser sur exercice suivant.<br />

166 Les recettes de l’EPLE


C’EST-A-DIRE<br />

Les exercices pratiques exécutés dans les ateliers de l’enseignement technique et<br />

professionnel, qui entrent dans la progression pédagogique, peuvent con<strong>du</strong>ire à la<br />

fabrication d’objets d’une valeur marchande incontestable susceptibles d’être ven<strong>du</strong>s.<br />

Cette politique de pro<strong>du</strong>ction des ateliers peut présenter deux pôles d’intérêt :<br />

un intérêt pédagogique qui permet aux élèves de confectionner des objets en<br />

«grandeur réelle» plutôt que des «objets poubelle» destinés à être éliminés après leur<br />

exécution,<br />

un intérêt financier qui permet de réinvestir les pro<strong>du</strong>its de la vente dans la réalisation<br />

de nouveaux exercices.<br />

Dans le cadre d’une progression pédagogique préalablement établie, ces pro<strong>du</strong>ctions<br />

peuvent satisfaire:<br />

des commandes de particuliers ou d’entreprises,<br />

des commandes ou des besoins exprimés par un établissement scolaire.<br />

Toute recherche de profit ou de concurrence vis-à-vis des entreprises privées est<br />

à proscrire.<br />

COMMENT<br />

LES OBJETS CONFECTIONNES<br />

Fiche III-28<br />

Compte tenu des différences pouvant exister entre un exercice fait par un élève des classes<br />

de technologie et un élève de lycée technique ou de lycée professionnel, la procé<strong>du</strong>re<br />

de comptabilisation et les imprimés doivent être adaptés. Il convient de distinguer quatre<br />

catégories différentes d’objets confectionnés:<br />

Les remboursements de matières d’œuvre d’exercices d’élèves<br />

Cette procé<strong>du</strong>re est réservée aux élèves des classes de technologie pour des exercices<br />

de faible valeur marchande.<br />

Le prix de vente des réalisations est fixé par le Conseil d’administration.<br />

Les encaissements sont comptabilisés au fur et à mesure des ventes au compte 4718.<br />

En fin de mois, un ordre de recette est établi au compte 70881 justifié par un état<br />

récapitulatif.<br />

Les prestations de service<br />

Cette procé<strong>du</strong>re s’applique aux prestations ayant un caractère répétitif et n’utilisant que peu<br />

de matière d’œuvre (nettoyage, repassage, métiers de l’hôtellerie …).<br />

Le tarif est fixé par le Conseil d’administration.<br />

Les encaissements sont comptabilisés au compte 4718.<br />

En fin de mois, un ordre de recette est établi au chapitre J1 – compte 701 justifié par un<br />

état récapitulatif par nature de prestation.<br />

Les objets confectionnés non suivis en stock<br />

Cette procé<strong>du</strong>re s’applique dans les collèges comportant une SEGPA, les EREA, les LP<br />

et les lycées, pour toute commande spécifique (métiers <strong>du</strong> bâtiment, de l’automobile, etc.)<br />

ne faisant pas l’objet d’une fabrication en série destinée à un magasin de stock.<br />

167 Les recettes de l’EPLE


Fiche III-28<br />

Le client étant connu à l’avance, le montant de l’objet confectionné doit être recouvré avant<br />

la sortie de l’atelier ou dès la fin des travaux pour les chantiers extérieurs.<br />

Il convient de noter que des acomptes peuvent être demandés pour les gros travaux selon<br />

l’état d’approvisionnement <strong>du</strong> chantier ou celui d’avancement de travaux.<br />

Préalablement à leur réalisation tous ces travaux doivent donner lieu à l’établissement d’un<br />

ordre de service sur une liasse en cinq exemplaires (partie supérieure de l’imprimé). Ces<br />

ordres de service reçoivent une numérotation continue précédée <strong>du</strong> millésime de l’année de<br />

référence. Le chef d’établissement transmet trois exemplaires au responsable des ateliers,<br />

un exemplaire au <strong>gestionnaire</strong> et conserve le cinquième exemplaire pour classement au<br />

fichier des ordres de service des objets confectionnés.<br />

Le prix de vente tiendra compte:<br />

– de la matière d’œuvre,<br />

– de l’énergie nécessaire (force motrice, usage <strong>du</strong> matériel),<br />

– de la main-d’œuvre (évaluation <strong>du</strong> temps passé).<br />

Le Conseil d’administration détermine les cœfficients correcteurs au prix de l’objet et le<br />

seuil au-delà <strong>du</strong>quel son autorisation préalable est requise pour la vente des objets.<br />

Après la réalisation, le responsable de la fabrication complète la partie inférieure des<br />

bulletins de fabrication et en transmet deux exemplaires au chef d’établissement pour arrêt<br />

définitif.<br />

Ce dernier les confie au <strong>gestionnaire</strong>:<br />

– l’original servant de pièce justificative à l’ordre de recette (chapitre J1 – compte 701),<br />

– le second constituant le journal général des objets confectionnés.<br />

Les objets confectionnés suivis en stock<br />

Cette procé<strong>du</strong>re s’applique dans tous les cas de fabrication en série et de constitution d’un<br />

magasin de vente des objets confectionnés.<br />

La procé<strong>du</strong>re utilisée est identique au cas précédent avec cependant l’obligation d’indiquer<br />

le prix de vente unitaire (le Conseil d’administration doit périodiquement se prononcer sur le<br />

tarif applicable).<br />

Lorsque le <strong>gestionnaire</strong> reçoit les deux exemplaires <strong>du</strong> bulletin de fabrication, deux cas<br />

peuvent se présenter:<br />

vente directe:<br />

– seul le journal de vente est servi dans la colonne «sortie».<br />

prise en stock en magasin:<br />

– le journal de vente est servi dans la colonne «entrée», ainsi que la fiche de stock qui<br />

permet de suivre l’évolution des ventes de chaque fabrication,<br />

– au moment de la vente, le journal de vente et la fiche de stock sont servis dans la<br />

colonne «sortie»,<br />

– à intervalles réguliers (tous les mois par exemple), le journal de vente (en trois<br />

exemplaires) est arrêté:<br />

- l’original est joint comme justificatif à l’ordre de recette,<br />

- le deuxième exemplaire constitue le journal général des objets confectionnés,<br />

- le troisième exemplaire est conservé en archive.<br />

ATTENTION<br />

Les remboursements de matières d’oeuvre d’exercices par les élèves ne sont pas<br />

obligatoires (principe de gratuité).<br />

Les modalités de calcul des différents prix de vente des objets ou des prestations de<br />

service sont votées par le Conseil d’administration.<br />

Toutes les ventes d’objets confectionnés ou de prestations de service effectuées pour une<br />

Les recettes de l’EPLE 168


valeur supérieure ou égale au seuil fixé par le Conseil d’administration font l’objet d’un<br />

relevé mentionnant les bénéficiaires communiqué pour information au Conseil.<br />

Le Conseil d’administration fixe un plafond au-delà <strong>du</strong>quel son autorisation est nécessaire<br />

pour la vente d’objets ou la prestation de service.<br />

Les objets confectionnés échappent à la Taxe sur la Valeur Ajoutée, mais il est possible de<br />

délivrer sous condition une attestation indiquant le montant de la TVA.<br />

Certains objets confectionnés (bâtiment, réparation automobile …) nécessitent la<br />

souscription d’une assurance (biennale ou décennale pour le bâtiment, de responsabilité<br />

pour les services).<br />

Les ressources nouvelles liées à la vente d’objets confectionnés doivent faire l’objet d’une<br />

décision budgétaire soumise au vote <strong>du</strong> Conseil d’administration.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fiche III-28<br />

Circulaire n° IV 69-64 <strong>du</strong> 5 février 1969 (BO n° 7 <strong>du</strong> 13 février 1969)<br />

Circulaire n° 78-253 <strong>du</strong> 8 août 1978 (BO n° 33 <strong>du</strong> 21 septembre 1978)<br />

Circulaire n° 83-323 <strong>du</strong> 8 septembre 1983 (BO n° 32 <strong>du</strong> 15 septembre 1983)<br />

Circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988 (BO hors série <strong>du</strong> 21 avril 1988)<br />

Circulaire n° 91-132 <strong>du</strong> 10 juin modifié par la circulaire n° 93-885 <strong>du</strong> 12 juillet 1993 (BO hors<br />

série <strong>du</strong> 27 juin 1991 et <strong>du</strong> 28 octobre 1993 et BO spécial n° 3 <strong>du</strong> 28 avril 1994).<br />

La gestion financière des établissements scolaires locaux <strong>du</strong> second degré – J. GAVARD<br />

– Berger Levrault.<br />

169 Les recettes de l’EPLE


C’EST-A-DIRE<br />

La taxe d’apprentissage a été instituée par l’article 25 de la loi de finances <strong>du</strong> 13 juillet 1925<br />

dans le but de financer l’application de la loi ASTIER <strong>du</strong> 25 juillet 1919 relançant<br />

l’apprentissage.<br />

C’est un impôt (soumis à l’annualité, auquel sont assujetties les personnes ou sociétés à<br />

activité commerciale ou in<strong>du</strong>strielle) destiné à favoriser le développement de l’enseignement<br />

technologique et professionnel et les activités complémentaires des premières formations<br />

technologiques et professionnelles.<br />

COMMENT<br />

La taxe d’apprentissage est recouvrée par les comptables publics, cependant, la loi<br />

autorise les assujettis à verser directement leur participation aux établissements scolaires<br />

d’enseignement technique dans le but de favoriser cet enseignement et l’apprentissage.<br />

Les entreprises peuvent obtenir une exonération totale ou partielle lorsqu’elles organisent<br />

elles-mêmes des cours professionnels ou versent des subventions à des écoles ou services<br />

d’enseignement technique.<br />

La taxe d’apprentissage se compose de deux parties, le quota réservé obligatoirement à<br />

l’apprentissage et le barème. Le quota est diminué par la péréquation nationale de 25%.<br />

Les 75% restant sont destinés à financer le coût annuel de la formation de l’apprenti pour<br />

les entreprises qui l’ont inscrit au CFA ou à la SAP : fonctionnement, coordination et<br />

déplacements de formateurs dans les réseaux opérationnels de proximité (ROP).<br />

PERCEPTION<br />

LA TAXE D’APPRENTISSAGE<br />

Fiche III-29<br />

Habilitation<br />

L’établissement d’enseignement est habilité à encaisser la TA pour une ou plusieurs<br />

catégories d’activité (il n’existe pas d’habilitation expresse dans l’établissement mais celuici<br />

figure sur une liste tenue par la préfecture).<br />

Etablissements publics locaux d’enseignement<br />

Type d’établissement Classes concernées<br />

Collèges CPA – SEGPA<br />

4 e et 3 e techno<br />

3 e insertion<br />

Lycées professionnels Toutes sections - formations con<strong>du</strong>isant à l’obtention<br />

de la mention complémentaire<br />

Lycées – EREA Toutes sections techniques et celles à finalité<br />

professionnelle -formations con<strong>du</strong>isant à l’obtention<br />

de la mention complémentaire<br />

Par ailleurs, les formations technologiques et professionnelles dispensées dans le cadre<br />

des lycées métiers “bénéficient de plein droit de la TA”.<br />

Autres établissements<br />

CIO, CRDP, ONISEP, CNED… (cf CM n° 77-001 <strong>du</strong> 3 janvier 1977)<br />

Calendrier<br />

Avant le 1er mars : Versements libératoires par les entreprises aux établissements.<br />

Avant le 30 avril : Dépôt de la demande d’exonération des salaires versés par les<br />

entreprises au titre de l’année N-1 (imprimé 2482) à la recette des impôts compétente. Les<br />

états détaillés de la collecte et des versements aux EPLE doivent être adressés aux préfets<br />

par tous les organismes collecteurs.<br />

170 Les recettes de l’EPLE


Fiche III-29<br />

Avant le 30 juin : Versement des concours financiers des organismes collecteurs aux<br />

établissements.<br />

NB: Logiquement à cette date les collecteurs reversent aux établissements de formation<br />

(mais dans la pratique ils le font bien plus tard). Ces versements font l’objet d’un accusé<br />

de réception au collecteur mais pas d’un reçu libératoire à l’entreprise, le collecteur l’ayant<br />

déjà octroyé.<br />

TA en nature<br />

Une circulaire MEN n° 74-487 <strong>du</strong> 30 décembre 1974 précise les règles à observer pour<br />

les versements en nature afin d’éviter les abus:<br />

.le matériel présente un intérêt pédagogique incontestable et en relation directe avec la<br />

formation dispensée (l’avis <strong>du</strong> DAET et l’aval <strong>du</strong> comité départemental auprès de la<br />

Préfecture peuvent être sollicités),<br />

.la détermination <strong>du</strong> droit à exonération prend en compte:<br />

– la TVA si le matériel a moins de 3 ans d’amortissement,<br />

– le matériel neuf pour son prix de revient,<br />

– le matériel d’occasion pour sa valeur réelle après amortissement à l’exclusion de tout<br />

bénéfice pour l’entreprise,<br />

– une facture «proforma» doit attester la livraison <strong>du</strong> matériel.<br />

La circulaire MEN n° 77-001 <strong>du</strong> 3 janvier 1977 demande aux établissements de joindre<br />

aux reçus adressés aux assujettis une note précisant la destination exacte des matériels<br />

et le diplôme préparé par la section <strong>du</strong> destinataire.<br />

Les reçus<br />

L’agent comptable doit vérifier:<br />

– la possibilité d’encaisser le versement,<br />

– la répartition en cas de cumul,<br />

– l’encaissement réel.<br />

Puis il délivre un reçu extrait d’un carnet à souches (modèle agréé) daté <strong>du</strong> jour <strong>du</strong><br />

versement, portant un numéro d’ordre et indiquant la somme réellement reçue et l’année<br />

fiscale de référence. Les reçus pour taxe en nature doivent comporter la mention<br />

«subvention en nature évaluée à ……. €» et être annexés aux pièces justificatives<br />

précitées.<br />

L’agent comptable peut déléguer sa signature expréssément pour l’établissement des reçus<br />

à une personne <strong>du</strong> service, au régisseur si mention dans le corps de la régie.<br />

L’utilisation – le contrôle<br />

La taxe d’apprentissage doit contribuer exclusivement à l’amélioration de l’enseignement<br />

technique et professionnel. L’autorité académique effectue un contrôle a posteriori des<br />

dépenses réalisées.<br />

La circulaire n° 77-464 <strong>du</strong> 5 décembre 1977, à laquelle les circulaires ultérieures se réfèrent<br />

implicitement, précise: «Les établissements d’enseignement technique publics peuvent,<br />

au moyen de subventions (TA) qui leur sont versées, procéder à l’achat <strong>du</strong> matériel<br />

pédagogique et professionnel et rémunérer les conférenciers ou les intervenants<br />

qui apportent aux auditeurs un complément de formation ou d’information sur la vie<br />

professionnelle».<br />

Le programme d’utilisation de la taxe d’apprentissage doit être présenté au Conseil<br />

d’administration à l’appui <strong>du</strong> budget initial ou de la décision budgétaire modificative pour<br />

information et il lui est ren<strong>du</strong> compte de l’exécution en fin d’exercice.<br />

Un comité départemental de la formation professionnelle, de la promotion sociale et de<br />

l’emploi saisi par le préfet, à qui les reçus libératoires sont transmis, examine le bien-fondé<br />

de la demande tant en ce qui concerne la réalité des dépenses invoquées que leur objet.<br />

Les recettesde l’EPLE 171


Fiche III-29<br />

Le contrôle d’utilisation étant départemental, il peut être soumis à des adaptations locales<br />

sur accord express <strong>du</strong> comité départemental.<br />

Selon l’article 16 <strong>du</strong> décret n° 72-283 <strong>du</strong> 12 avril 1972, il est procédé, sur l’initiative <strong>du</strong><br />

préfet ou <strong>du</strong> comité départemental, à des enquêtes sur l’utilisation des fonds recueillis.<br />

Les personnes chargées de cette mission sont habilitées à visiter les organismes<br />

bénéficiaires, à demander communication des budgets et des comptes et à contrôler<br />

l’utilisation des crédits de taxe d’apprentissage.<br />

Dépenses autorisées, tolérées ou prohibées<br />

Le développement qui suit a été arrêté conformément aux textes rappelés ci-dessus et<br />

à la jurisprudence en la matière. Il constitue un cadre rigoureux des possibilités d’emploi<br />

de la taxe d’apprentissage.<br />

- Dépenses autorisées<br />

Baccalauréat professionnel, frais de stage en entreprise, location d’ateliers, de machines,<br />

indemnisation des formateurs (circulaire n° 86-131 <strong>du</strong> 14 mars 1986).<br />

Achat de machines, outils et matériels utiles aux formations technologiques délivrées dans<br />

l’établissement (y compris l’enseignement ménager).<br />

Acquisition des matières premières ou matières d’œuvre devant être utilisées par les élèves<br />

bénéficiant de ces formations, à l’exclusion des denrées consommables (ex.: hôtellerie).<br />

Acquisition de matériel pédagogique (notamment le matériel de reprographie et ses<br />

fournitures – destiné à l’élaboration de cours polycopiés, de plans… et les équipements<br />

audiovisuels).<br />

Rémunération de conférenciers (à la condition qu’ils ne soient pas déjà rémunérés par<br />

l’Etat) et interventions occasionnelles.<br />

Financement des dépenses occasionnées par des visites d’usines ou de centres<br />

commerciaux ou in<strong>du</strong>striels dont l’activité correspond à la formation que reçoivent les élèves.<br />

Entretien <strong>du</strong> parc machines.<br />

- Dépenses tolérées<br />

Frais d’installation des machines (aménagements nécessaires).<br />

Frais de mise en sécurité des machines.<br />

Sur justification de nécessités budgétaires, règlement d’une fraction de l’énergie consommée<br />

par le parc machines.<br />

Frais divers des élèves au sens restrictif (outillage: propriété de l’établissement et mise<br />

à disposition annuelle des élèves – port obligatoire: vêtement de sécurité, lunettes de<br />

protection, combinaison de haute sécurité).<br />

- Dépenses prohibées<br />

Frais de fonctionnement et de gestion (chauffage, timbres, téléphone, matériel de<br />

secrétariat).<br />

Frais d’internat ou de demi-pension.<br />

Financement de locations ou de locations-ventes de matériel.<br />

Salaires.<br />

Acquisition de mobilier scolaire: armoires, tables, sièges, vestiaires… (à l’exception<br />

de mobilier spécifique à la formation tel que chaises de dactylo, tables de coupe, support<br />

de matériel informatique).<br />

Voyages d’étude à l’étranger.<br />

Aménagement des stades et gymnases (fourniture EPS).<br />

Travaux d’aménagements ou d’améliorations immobiliers.<br />

172 Les recettes de l’EPLE


Fiche III-29<br />

ATTENTION<br />

L’EPLE doit respecter le calendrier pour l’établissement des reçus exonératoires.<br />

La législation fiscale prohibe formellement la thésaurisation des fonds issus de la taxe<br />

d’apprentissage et leur report à un exercice ultérieur. Cette taxe parafiscale est soumise<br />

au principe de l’annualité : les crédits doivent être engagés dans l’année de référence<br />

(année de perception).<br />

Le matériel acquis avec les fonds de la taxe d’apprentissage doit être inventorié et affecté<br />

jusqu’à sa réforme à des fins d’enseignement professionnel.<br />

Les opérations budgétaires et comptables dans les EPLE seront retracées dans le service<br />

spécial J1 «enseignement technique» ou en section investissement.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi n° 71-578 <strong>du</strong> 16 juillet 1971 et décret d’application n° 72-283 <strong>du</strong> 12 avril 1972<br />

Décret n° 50-478 <strong>du</strong> 6 avril 1950 (code général des impôts – art 225 assiette, art 227 taux)<br />

Décret n° 88-501 <strong>du</strong> 3 mai 1988<br />

Décret n°2001-286 <strong>du</strong> 28 mars 2001 (liste des formations con<strong>du</strong>isant à l’obtention des<br />

formations complémentaires)<br />

Circulaire <strong>du</strong> 24 octobre 1972<br />

Circulaire n° 74-487 <strong>du</strong> 30 décembre 1974 (subventions en nature)<br />

Circulaire n° 77-464 <strong>du</strong> 5 décembre 1977 (liste des formations technologiques et<br />

professionnelles)<br />

Circulaire n° 82-056 <strong>du</strong> 3 février 1982 (BO n° 6 <strong>du</strong> 11 février 1982)<br />

Circulaire n° 86-131 <strong>du</strong> 14 mars 1986<br />

Circulaire n°2002-028 <strong>du</strong> 06 février 2002<br />

Note de service n° 83-051 <strong>du</strong> 27 janvier 1983<br />

Note de service n° 87-071 <strong>du</strong> 27 février 1987<br />

L’ensemble de ces textes est rassemblé au RLR (chapitre 364-2)<br />

Les recettes de l’EPLE 173


C’EST-A-DIRE<br />

Les fonds sociaux ont pour vocation d’apporter une aide rapide et adaptée aux élèves dont<br />

la situation familiale difficile n’a pu être prise en compte dans le cadre <strong>du</strong> régime normal<br />

d’aide aux familles, et de ce fait permettre à l’élève de suivre, dans des conditions<br />

matérielles normales, sa scolarité. Il convient donc de prévoir l’information la plus large<br />

possible des familles et un dossier de demande le plus simple possible avec un nombre<br />

limité de pièces justificatives. On distingue trois types de fonds sociaux:<br />

- le fonds social lycéen ou collégien,<br />

- le fonds social des cantines,<br />

- les éventuels fonds sociaux alloués par les collectivités territoriales.<br />

COMMENT<br />

LES FONDS SOCIAUX<br />

Fiche III-30<br />

Les bénéficiaires<br />

- les fonds sociaux s’adressent aux élèves <strong>du</strong> second degré: collégiens, lycéens, élèves<br />

de l’enseignement spécialisé <strong>du</strong> second degré,<br />

- condition: avoir le statut d’élève,<br />

- ne sont pas concernés: les jeunes ayant le statut étudiant (BTS, classes préparatoires)<br />

ou le statut d’apprentis.<br />

La nature de l’aide<br />

L’aide est allouée pour l’élève. Elle est indivi<strong>du</strong>elle et personnelle. Elle est totale ou<br />

partielle. Elle est directe ou indirecte.<br />

Directe s’il est mineur: à la famille ou au responsable légal de l’élève.<br />

s’il est majeur: à l’élève lui-même.<br />

L’aide directe consiste en la remise de liquidités. Elle ne peut concerner le fonds social<br />

pour les cantines. Elle est bien adaptée dans le cas de secours d’urgence. Toutefois son<br />

utilisation doit être vérifiée (par exemple factures pour l’achat de vêtements).<br />

.<br />

Indirecte sous forme de:<br />

prestation en nature: matériel, équipement scolaire, outils, bons de transport…(remis à<br />

.<br />

l’élève contre signature d’un reçu).<br />

prise en charge de certaines créances des familles:<br />

– à l’EPLE où l’élève est inscrit afin de couvrir les frais d’hébergement, de demi-pension<br />

(fonds social des cantines),<br />

– à une association de parents d’élèves pour la prise en charge des manuels scolaires<br />

(lycées),<br />

– au CNED ou à l’Etat pour les frais d’inscription à cet organisme ou à un concours (fonds<br />

social lycéen ou collégien),<br />

– aux organismes dispensant des soins médicaux (prise en charge des frais de lunetterie,<br />

des soins dentaires, des vaccinations obligatoires à l’enseignement, etc.) (fonds social<br />

lycéen ou collégien).<br />

Le fonds social pour les cantines a été créé pour permettre à des élèves, qui ne pouvaient<br />

accéder au service de restauration pour des raisons financières, de bénéficier de prestations<br />

offertes par le service annexe d’hébergement (repas, petits-déjeuners, autres collations).<br />

Il ne s’agit donc pas de servir gratuitement des collations à tous les élèves ni d’apurer les<br />

174 Les recettes de l’EPLE


Fiche III-30<br />

restes à recouvrer relatifs aux frais de pension ou de demi-pension.<br />

Les enfants hébergés par une cantine municipale peuvent bénéficier de l’aide <strong>du</strong> fonds<br />

social pour les cantines au même titre que ceux des établissements ayant affermé leur<br />

service de restauration.<br />

L’aide <strong>du</strong> fonds de cantine ne peut être versée directement aux familles.<br />

L’aide <strong>du</strong> fonds social ne peut être destinée à la prise en charge des créances de la famille<br />

de l’élève qui n’ont pas de lien direct avec celui-ci, telle la prise en charge d’un plan<br />

d’apurement de dettes arrêté par la commission de surendettement.<br />

Les acteurs de la Communauté é<strong>du</strong>cative et leurs rôles.<br />

Le Conseil d’administration (circulaires ministérielles de 1995 – 1996 – 1997)<br />

Les aides sont accordées conformément aux critères soumis à la délibération <strong>du</strong> Conseil<br />

d’administration de l’établissement. Il convient cependant de respecter les priorités<br />

suivantes:<br />

– assurer les besoins vitaux de l’élève (exemple: nourriture, vêtements, santé,<br />

logement),<br />

– assurer les besoins scolaires de l’élève (exemple: équipement pédagogique, manuels<br />

scolaires (pour les lycéens), ouvrages, matériels professionnels ou de sport, fournitures<br />

scolaires),<br />

– assurer en dernier ressort les besoins périphériques (exemple: sorties pédagogiques,<br />

frais d’inscription au BAFA dans la mesure où il assure une formation à l’élève).<br />

Les orientations ainsi définies seront appliquées par tous les acteurs. Le Conseil<br />

d’administration sera informé <strong>du</strong> bilan d’utilisation des aides.<br />

La commission (circulaires ministérielles de 1991 – 1995 – 1996)<br />

Elle est obligatoire. Les décisions prises sans avis pourraient être entachées d’illégalité.<br />

Sa composition peut être restreinte ou plus élargie. A titre indicatif:<br />

– le chef d’établissement,<br />

– un conseiller principal d’é<strong>du</strong>cation,<br />

– l’assistant(e) de service social,<br />

– l’infirmier(ère),<br />

– le <strong>gestionnaire</strong> de l’établissement.<br />

En outre, on peut y adjoindre tout autre membre de la communauté é<strong>du</strong>cative, par exemple<br />

le médecin, un ou plusieurs délégués élèves.<br />

En accord avec le chef d’établissement, la commission définit la liste et la nature des<br />

documents à recueillir pour constituer le dossier de demande.<br />

Elle étudie les dossiers indivi<strong>du</strong>els et fait des propositions d’attribution au chef<br />

d’établissement.<br />

Ses membres ont une obligation de discrétion. Il convient de veiller au respect de<br />

l’anonymat.<br />

Le chef d’établissement (circulaire ministérielle de 1997)<br />

En tant que représentant de l’EPLE:<br />

– il désigne les membres de la commission,<br />

– il convoque la commission,<br />

– il détermine l’ordre <strong>du</strong> jour,<br />

– il préside la commission,<br />

– il organise la politique de communication et d’information en associant les CPE et les<br />

professeurs principaux.<br />

En cas d’urgence, il accorde une aide sans consulter la commission qu’il informera a<br />

posteriori et demande au comptable de payer sans ordonnancement préalable.<br />

En tant qu’ordonnateur des recettes et des dépenses de l’EPLE et dans la limite des<br />

.<br />

crédits mis à sa disposition par l’Etat:<br />

il arrête la liste des bénéficiaires (sur proposition de la commission, ou directement en<br />

cas d’urgence),<br />

Les recettes de l’EPLE 175


.il ouvre les crédits nécessaires au budget de l’établissement (DBM pour information <strong>du</strong><br />

Conseil d’administration) :<br />

– Chapitre F – compte 65762: fonds social lycéen/collégien,<br />

.<br />

– Chapitre F – compte 65763: fonds social pour les cantines.<br />

il engage juridiquement, et suivant les règles de la comptabilité publique, la dépense<br />

.<br />

(signature des bons de commande, des conventions…),<br />

il liquide la dépense,<br />

. il demande au comptable de payer. En cas de versement direct d’une aide, il indique au<br />

comptable si l’aide doit être versée en liquide (ordre de paiement de l’ordonnateur fourni<br />

à l’appui <strong>du</strong> mandat pour recevoir l’acquit libératoire <strong>du</strong> créancier),<br />

. il émet un titre de recette <strong>du</strong> montant de la dépense réalisée:<br />

– Chapitre 741 – compte 74117: Fonds social lycéen/collégien,<br />

– Chapitre 741 – compte 74113: Fonds social pour les cantines.<br />

.<br />

L’agent comptable :<br />

il prend en charge la recette (la subvention de l’Etat) et la dépense dans les conditions<br />

habituelles de la comptabilité publique, en particulier en ce qui concerne les pièces<br />

.<br />

justificatives,<br />

.<br />

il doit être en possession de la notification d’attribution de la subvention,<br />

il n’a pas à avoir le dossier constitué par la commission pour attribuer l’aide,<br />

. il doit avoir la liste des bénéficiaires arrêtée par le chef d’établissement sur proposition<br />

de la commission.<br />

. les soldes de subvention inutilisés figurent au crédit des comptes:<br />

– 441163: fonds social lycéen/collégien,<br />

– 441164: fonds social pour les cantines.<br />

.<br />

L’assistant(e) de service social :<br />

l’assistant(e) de service social ne peut, en particulier, ni intervenir, ni communiquer<br />

des renseignements dans un but de contrôle des indivi<strong>du</strong>s (circulaire des missions et<br />

fonctionnement <strong>du</strong> Service Social de l’E<strong>du</strong>cation nationale n° 91-248 <strong>du</strong> 11 septembre<br />

1991),<br />

.sa connaissance de l’environnement social des élèves lui permet de donner un avis<br />

technique sur les orientations de l’établissement scolaire en matière de fonds sociaux,<br />

.il (elle) a compétence pour une évaluation sociale des situations particulièrement<br />

complexes pour lesquelles une simple vérification d’ouverture des droits à partir des<br />

critères définis est insuffisante. Il peut également s’agir de situations nécessitant un<br />

accompagnement social.<br />

La prise en charge administrative et financière de la gestion des fonds sociaux relève de<br />

l’organisation interne de l’établissement et de son autonomie. Il s’agit en effet d’un travail<br />

d’équipe où chacun doit jouer son rôle dans l’intérêt des élèves.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fonds social lycéen/collégien:<br />

Circulaire ministérielle DLC11/DGF3 n° 10-772 <strong>du</strong> 9 janvier 1991<br />

Circulaire ministérielle DLC C1/DGF A3 n° 0247 <strong>du</strong> 14 avril 1995<br />

Circulaire ministérielle DESCO B2 DAF A2 D2 n° 98-044 <strong>du</strong> 11 mars 1998<br />

Circulaire ministérielle DESCO B2 n° 99-518 <strong>du</strong> 31 mars 1999.<br />

Fiche III-30<br />

Fonds social pour les cantines:<br />

Circulaire ministérielle n° 97-187 <strong>du</strong> 4 septembre 1997 – BO n° 32 <strong>du</strong> 18 septembre 1997<br />

176 Les recettes de l’EPLE


C’EST-A-DIRE<br />

Suite au mouvement lycéen d’octobre 1990, mise en place d’un «Plan d’urgence» dans<br />

lequel s’inscrivent des mesures de déblocage de crédits ou prêts spécifiques affectés<br />

aux régions pour la rénovation des lycées (amélioration des conditions matérielles de<br />

la vie scolaire et mise en sécurité des ateliers). Dans ce cadre, les lycées et EREA ont<br />

bénéficié, entre autres, de deux fonds spécifiques:<br />

– le fonds de vie lycéenne,<br />

– le fonds d’animation.<br />

COMMENT<br />

FONDS DE VIE LYCEENNE<br />

ACTIONS D’ANIMATION<br />

Fiche III-31<br />

LE FONDS DE VIE LYCEENNE<br />

Ces crédits, qui selon le choix des élèves permettent d’organiser des actions d’information,<br />

d’expression, d’animations culturelle et é<strong>du</strong>cative, peuvent en outre concourir au<br />

fonctionnement <strong>du</strong> conseil des délégués des élèves (information et formation des élèves<br />

à la délégation).<br />

Sur le plan administratif<br />

Le chef d’établissement réunit le conseil des délégués élèves au moins trois fois par an.<br />

Participent à ces réunions:<br />

– le chef d’établissement,<br />

– l’adjoint,<br />

– le CPE,<br />

– le <strong>gestionnaire</strong>.<br />

Ce conseil décide par délibération de l’utilisation des crédits.<br />

Sur le plan de la comptabilité<br />

Budgétaire:<br />

– ouverture de crédits au sein <strong>du</strong> service spécial N1 par une décision budgétaire<br />

modificative présentée pour information au prochain Conseil d’administration.<br />

Générale:<br />

– technique des ressources spécifiques au compte 441161 (ordre de recette = mandat),<br />

– classe 6: mandat: compte selon la nature de la dépense,<br />

– classe 7: compte 74118 (à gérer avec code de gestion) par le débit <strong>du</strong> compte 441161,<br />

– délibération <strong>du</strong> conseil des délégués, à joindre au mandat comme pièce justificative.<br />

LES ACTIONS D’ANIMATION<br />

Ces crédits sont destinés à rémunérer des animateurs (travailleurs sociaux, animateurs<br />

culturels et sportifs, conférenciers…) et à payer des prestations de services d’animation<br />

assurées par des entreprises ou des associations (formule à privilégier).<br />

Sur le plan administratif<br />

Sur décision <strong>du</strong> chef d’établissement qui doit passer des contrats ou des conventions de<br />

177 Les recettes de l’EPLE


Fiche III-31<br />

prestations de services d’animation, soit avec des entreprises ou des associations, soit<br />

avec des collectivités territoriales.<br />

Il doit s’assurer que les associations et organismes choisis sont agréés ou habilités par le<br />

Conseil Académique des Associations E<strong>du</strong>catives Complémentaires de l’Enseignement<br />

Public.<br />

Sur le plan de la comptabilité<br />

Budgétaire:<br />

– ouverture de crédits au sein <strong>du</strong> service spécial N2 par une décision budgétaire<br />

modificative présentée pour information au prochain Conseil d’administration,<br />

– c’est le Conseil d’administration qui, aux termes <strong>du</strong> décret 85-924 modifié <strong>du</strong> 30 août<br />

1985 article 16, donne son accord à la signature des conventions,<br />

– pour l’EPLE employeur, la rémunération est assurée sur la base de<br />

la vacation (voir fiche II-31).<br />

Générale:<br />

– technique des ressources spécifiques au compte 441162 (ordre de recette = mandat),<br />

– mandat au chapitre N2 – compte selon la nature de la dépense,<br />

– classe 7: compte 74118 (à gérer avec code de gestion) par le débit <strong>du</strong> compte 441162,<br />

– ces fonds sont destinés exclusivement à l’animation (organisation de conférences,<br />

d’expositions, d’ateliers divers…). Sont exclus les heures d’enseignement, les voyages<br />

et sorties é<strong>du</strong>catives et les acquisitions de biens immobilisables,<br />

– pièces justificatives:<br />

l prestation de service: facture de l’organisme,<br />

l paiement direct de rémunération: cf liste des pièces justificatives des paiements<br />

des communes, des départements, des régions et des établissements publics locaux,<br />

dont les dispositions sont reprises dans l’annexe au décret n° 2003-301 <strong>du</strong> 2 avril<br />

2003 (code général des collectivités territoriales – Article D.1617-19).<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fonds de vie lycéenne<br />

Décret n° 90-978 <strong>du</strong> 31 octobre 1990<br />

Circulaire n° 90-292 <strong>du</strong> 2 novembre 1990 (BO n° 42 <strong>du</strong> 15 novembre 1990)<br />

Circulaire <strong>du</strong> 2 avril 1991 modifiant la composition <strong>du</strong> conseil des délégués élèves.<br />

Circulaire ministérielle DLC C1, DGF A3 n° 247 <strong>du</strong> 14 avril 1995: nouvelles modalités de<br />

gestion des fonds sociaux créés dans le cadre <strong>du</strong> Nouveau Contrat pour l’Ecole, mesure<br />

n° 113.<br />

Actions d’animation<br />

Décret n° 56-585 <strong>du</strong> 12 juin 1956 modifié par le décret n° 93-171 <strong>du</strong> 5 février 1993.<br />

Voir barème de Montpellier<br />

Les recettes de l’EPLE 178


C’EST-A-DIRE<br />

Les bourses nationales d’études sont destinées à aider les familles, à favoriser et à<br />

assurer la scolarité des élèves inscrits dans les établissements <strong>du</strong> second degré (lycée ou<br />

collège). Ces aides sont allouées après étude de la situation de la famille en tenant compte<br />

de ses ressources, de ses charges et de sa composition.<br />

Il convient de distinguer les bourses nationales des lycées et les bourses des collèges.<br />

COMMENT<br />

LES BOURSES DES COLLEGES<br />

LES BOURSES<br />

Fiche III-32<br />

Ses principales caractéristiques :<br />

- un champ de bénéficiaires clair<br />

Tous les collégiens sont concernés, sans conditions d’âge: élèves des collèges de<br />

l’enseignement public, des établissements d’enseignement privés sous contrat, des<br />

établissements privés hors contrats habilités par le recteur ou inscrits dans une classe de<br />

niveau collège <strong>du</strong> CNED.<br />

- un nombre de taux limité<br />

Il existe trois taux selon le plafond des ressources annuelles des familles.<br />

- un dossier de demande de bourses le plus léger possible<br />

Les familles doivent remplir une demande de bourses accompagnée d’un avis d’impôt sur<br />

le revenu au titre de l’antépénultième année. Cet avis est le seul justificatif demandé aux<br />

familles.<br />

- des critères d’attribution simples<br />

Le taux est calculé en fonction des ressources de la famille et <strong>du</strong> nombre d’enfants à charge<br />

tels qu’ils apparaissent dans l’avis d’impôt sur le revenu.<br />

- un versement s’effectue en trois fractions trimestrielles<br />

Les frais d’internat ou de restauration sont prélevés automatiquement <strong>du</strong> montant des<br />

bourses sauf demande contraire et expresse de la famille. S’agissant des élèves des<br />

collèges publics, les dossiers de bourses sont instruits, liquidés (chef d’établissement<br />

secondé par le <strong>gestionnaire</strong>) et payés directement (agent comptable) par l’établissement.<br />

- les modalités comptables<br />

Les crédits de bourses de collège sont gérés au sein <strong>du</strong> chapitre F «aides et transferts»<br />

selon la technique des crédits spécifiques. Les différents comptes concernés sont:<br />

– 44112: subvention pour bourse (encaissement de la subvention au crédit – prise en<br />

charge de l’ordre de recette au débit),<br />

– 6571: bourses nationales d’études (mandatement),<br />

– 6573: autres bourses (remises de principe),<br />

– 7412: subvention de l’Etat pour bourses et aides (ordre de recette).<br />

- Dispositions particulières<br />

Les remises de principe sont régies par le décret n° 63-629 <strong>du</strong> 26 juin 1963 explicité par<br />

la circulaire n° 66-138 <strong>du</strong> 4 avril 1966. Ces dispositions prévoient que les familles ayant<br />

au moins trois enfants fréquentant un établissement public secondaire, un internat ou une<br />

179 Les recettes de l’EPLE


Fiche III-32<br />

demi-pension dont les tarifs ont un caractère forfaitaire ou assimilé (tickets et cartes<br />

magnétiques si fréquentation complète et régulière) peuvent bénéficier d’une remise sur<br />

les tarifs de pension ou de demi-pension.<br />

Les transferts de bourses entre établissements sont de droit lorsque l’élève change<br />

d’établissement en cours d’année scolaire .<br />

Le paiement de la bourse est subordonné à la fréquentation assi<strong>du</strong>e par l’élève des cours<br />

de l’établissement.<br />

Si la scolarité d’un élève fait état d’absences injustifiées et répétées, une retenue sur le<br />

montant annuel des bourses peut être opérée (1/270 par jour).<br />

LES BOURSES NATIONALES DES LYCEES<br />

Aux termes <strong>du</strong> décret n° 59-38 <strong>du</strong> 2 janvier 1959, les bourses nationales d’études<br />

des lycées sont destinées à contribuer à l’entretien des élèves de nationalité française<br />

qui ont été reconnus aptes à entreprendre ou à poursuivre des études dans un<br />

établissement public ou dans un établissement privé de même nature de la France<br />

métropolitaine ou des départements d’outre-mer. Les enfants de nationalité étrangère<br />

bénéficient dans les mêmes conditions des bourses nationales d’études, si leur famille<br />

(père, mère ainsi que tous les enfants à charge d’âge scolaire) réside en France<br />

métropolitaine ou dans les départements d’outre-mer.<br />

Les bourses d’études ne peuvent être accordées qu’à des élèves dont les ressources<br />

familiales ou personnelles ont été reconnues insuffisantes. Ces bourses peuvent d’ailleurs<br />

être complétées par des primes en fonction de la scolarité poursuivie. L’examen <strong>du</strong><br />

dossier relève de l’inspection académique.<br />

- Dispositions générales<br />

Il convient de prendre comme ressources des familles le seul revenu brut global figurant<br />

sur l’avis d’impôt sur le revenu pour toutes les catégories socio-professionnelles.<br />

Les ressources qui sont prises en considération pour l’attribution des bourses nationales<br />

au titre d’une année scolaire correspondent au revenu global brut de l’année civile N-2.<br />

Lorsque les familles font état d’une modification sensible et <strong>du</strong>rable de leur situation<br />

postérieure à l’année de référence, les revenus de l’année suivante pourront être retenus.<br />

La situation de la famille est étudiée en tenant compte de ses ressources et de ses<br />

charges. Les charges familiales sont évaluées en points, à chaque situation correspond un<br />

certain nombre de points dits de charge. A chaque total de points de charge correspond<br />

un plafond de ressources qui détermine le droit à bourse selon un barème national.<br />

Le montant de la part de bourse est fixé pour une année scolaire pour tous les élèves<br />

bénéficiaires.<br />

Parts supplémentaires :<br />

– parts dites « enseignement technologique »: les élèves boursiers préparant un diplôme<br />

de formation professionnelle (CAP, BEP, brevet de technicien, baccalauréats<br />

technologique et professionnel) peuvent prétendre à ces parts,<br />

– parts dites « agriculteurs »: les élèves boursiers enfants d’agriculteurs ont droit à une<br />

part supplémentaire s’ils fréquentent une classe de second cycle plus une autre part<br />

s’ils ont la qualité d’interne.<br />

Primes:<br />

– Prime d’équipement : elle est attribuée aux élèves boursiers de première année<br />

des groupes des spécialités de formation (liste en annexe IV de la note de service<br />

n° 97-058 <strong>du</strong> 5 mars 1997) et qui préparent un CAP, un BEP, un baccalauréat<br />

technologique ou un brevet de technicien. Elle est versée en une seule fois avec le<br />

premier terme de bourse et une seule fois au cours de la scolarité d’un élève.<br />

– Prime à la qualification : elle est attribuée aux élèves boursiers des première<br />

Les recettes de l’EPLE 180


et deuxième années de la scolarité en deux ans con<strong>du</strong>isant au BEP et au CAP, aux<br />

élèves préparant un CAP en trois ans après la troisième et à ceux préparant une<br />

mention ou une formation complémentaire au diplôme précédemment obtenu. Elle est<br />

versée en trois fois en même temps que la bourse.<br />

– Primes d’entrée en classe de seconde, première et terminale : elles sont attribuées<br />

aux élèves boursiers accédant à l’une des classes concernées, les redoublants ne<br />

peuvent y prétendre. Elles sont versées en une seule fois avec le premier terme de<br />

bourse.<br />

Remises de principe :<br />

– elles sont régies par le décret n° 63-629 <strong>du</strong> 26 juin 1963 explicité par la circulaire<br />

n° 66-138 <strong>du</strong> 4 avril 1966,<br />

– en ce qui concerne les enfants de couples vivant en concubinage et dans le cas de<br />

polygamie, il convient de tenir compte de la notion de «foyer fiscal».<br />

Congés de bourse: si un élève boursier interrompt sa scolarité pendant quinze jours<br />

consécutifs au moins, une retenue sur le montant annuel des bourses doit être opérée<br />

dans la proportion de un deux cent soixante dixième par jour d’absence.<br />

- Dispositions comptables<br />

Les bourses sont payables au père ou à la mère, au tuteur ou, le cas échéant, à la<br />

personne qui, au sens de la législation sur les prestations familiales, a la charge effective<br />

et permanente de l’élève. Lorsque l’élève boursier majeur ou émancipé n’est à la charge<br />

de personne, la bourse peut lui être payée directement. A contrario, la bourse pour un<br />

majeur qui est à la charge de ses parents est payée à ces derniers.<br />

Le chapitre budgétaire et les comptes <strong>du</strong> grand livre concernés par les crédits de bourses<br />

en lycées sont les mêmes que pour les bourses de collèges.<br />

LA PRIME A L’INTERNAT<br />

Fiche III-32<br />

Par circulaire n° 2000-112 <strong>du</strong> 31 juillet 2000 parue au BO n° 30 <strong>du</strong> 31 août 2000, un plan<br />

de relance de l'internat scolaire a été mis en place en vue de proposer aux familles un<br />

choix é<strong>du</strong>catif plus large pour leurs enfants. La relance de l'internat a pour finalité de<br />

permettre aux élèves de trouver ou retrouver un cadre de vie et de travail stable.<br />

En complément à ces mesures, par décret n° 2001-1137 <strong>du</strong> 28 novembre 2001 et par<br />

arrêté <strong>du</strong> 28 novembre 2001 (JO <strong>du</strong> 4 décembre 2001), une prime à l'internat en faveur<br />

des élèves boursiers a été créée à compter de la rentrée scolaire 2001.<br />

- Les bénéficiaires<br />

Sont éligibles à la prime à l'internat tous les élèves boursiers nationaux scolarisés en<br />

internat de collège, de lycée et d'établissement régional adapté (EREA) relevant des<br />

dispositions <strong>du</strong> décret n° 98-762 <strong>du</strong> 28 août 1998 pour les bourses des collèges, des<br />

décrets n° 59-38 et n° 59-39 <strong>du</strong> 2 janvier 1959 et <strong>du</strong> décret n° 59-1422 <strong>du</strong> 18 décembre<br />

1959 pour les bourses de lycée.<br />

- Nature et modalités d'attribution<br />

Cette prime, liée au statut d'élève boursier interne, est soumise aux mêmes règles de<br />

gestion que la bourse.<br />

Cette prime est attribuée automatiquement aux élèves boursiers internes (pas de dossier<br />

spécifique à remplir par les familles).<br />

Son attribution s'effectue trimestriellement par dé<strong>du</strong>ction sur la facture des frais de pension.<br />

Pour les internes externés (hébergés dans des familles d'accueil ou en internat privé) les<br />

familles peuvent percevoir directement la prime à l'internat.<br />

181 Les recettes de l’EPLE


Fiche III-32<br />

En ce qui concerne les boursiers internes des EREA, le montant de l'exonération des frais<br />

de pension ajouté à la bourse et à la prime à l'internat ne peut excéder le montant des<br />

frais de pension.<br />

Les élèves titulaires d'une bourse provisoire peuvent bénéficier de cette prime pour la<br />

<strong>du</strong>rée de l'attribution de cette bourse.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Bourses de collèges<br />

Décret n° 98-762 <strong>du</strong> 28 août 1998 (JO <strong>du</strong> 30 août 1998 - BOEN n° 32 <strong>du</strong> 3 septembre<br />

1998)<br />

Décret n° 63-629 <strong>du</strong> 26 juin 1963 : remises de principe<br />

Circulaire n° 98-170 <strong>du</strong> 31 août 1998 (BOEN n° 32 <strong>du</strong> 3 septembre 1998)<br />

Circulaire n° 66-138 <strong>du</strong> 4 avril 1966 : remises de principe.<br />

Bourses nationales des lycées<br />

Loi n° 94-629 <strong>du</strong> 25 juillet 1994 (article 23-VII) relative à la famille et modifiant la loi <strong>du</strong><br />

21 septembre 1951<br />

Décrets n° 59-38 et n° 59-39 <strong>du</strong> 2 janvier 1959.<br />

Décret n° 63-629 <strong>du</strong> 26 juin 1963 : remises de principe.<br />

Note de service n° 97-058 <strong>du</strong> 5 mars 1997.<br />

Note de service <strong>du</strong> 16 juin 2000 (modalités d'examen des dossiers des bourses des<br />

lycées année scolaire 2000 - 2001).<br />

Prime à l’internat<br />

Décret n° 2001-1137 <strong>du</strong> 28 novembre 2001<br />

Arrêté <strong>du</strong> 28 novembre 2001<br />

Circulaire n° 2001-258 <strong>du</strong> 6 décembre 2001<br />

Les recettes de l’EPLE<br />

182


C’EST-A-DIRE<br />

Sous l’autorité <strong>du</strong> chef d’établissement, le <strong>gestionnaire</strong> est chargé de procéder à tous les<br />

achats de denrées, fournitures, services et équipements nécessaires au fonctionnement<br />

de l’EPLE. A ce titre, il a la responsabilité d’effectuer ces achats en conformité avec les<br />

textes réglementaires et notamment le Code des marchés publics.<br />

COMMENT<br />

L’ACHAT PUBLIC<br />

Fiche III-33<br />

L’exécution des prévisions des dépenses inscrites au budget passe nécessairement par<br />

la passation d’un marché ou par la négociation avec des fournisseurs afin de réaliser une<br />

commande dans le respect de la réglementation.<br />

Avant d’acheter, le <strong>gestionnaire</strong> doit cependant définir précisément les besoins à<br />

satisfaire afin de permettre aux fournisseurs d’apporter des solutions efficaces et des<br />

pro<strong>du</strong>its adaptés.<br />

Un état prévisionnel de la commande publique pour l'EPLE (modèle téchargeable sur<br />

http://e<strong>du</strong>cation.gouv.fr/bo/2002/24/default.htm en annexe I de la circulaire n°2002-126 <strong>du</strong><br />

05/06/2002) doit être présenté en conseil d'administration en même temps que le budget.<br />

Ce document permet au CA de se prononcer sur les diverses modalités envisagées pour<br />

les approvisionnements de l'année suivante et pourra servir de support à l'approbation des<br />

conventions relatives aux groupements de commandes.<br />

Afin d’éviter tout dépassement <strong>du</strong> seuil au-delà <strong>du</strong>quel un marché formalisé doit être passé,<br />

le <strong>gestionnaire</strong> doit suivre les commandes par catégorie homogéne et par opération car tout<br />

dépassement des seuils sans marché adapté est susceptible de sanctions administrative<br />

et juridictionnelle.<br />

Le règlement des prestations (services ou fournitures) peut avoir lieu sans procé<strong>du</strong>re<br />

formalisée en deçà <strong>du</strong> seuil de 230 000 € HT (articles 28 et 40 <strong>du</strong> Code des marchés<br />

publics, applicable au 10 janvier 2004).<br />

Une obligation de publication (BOAMP ou JAL) est toutefois nécessaire entre le seuil de<br />

90 000 € et celui de 230 000 € HT (articles 28 et 40 <strong>du</strong> code) dans le souci de susciter le<br />

plus grand nombre de candidatures possibles.<br />

En deça de 90 000 euros HT, une publicité adaptée doit être effectuée et reléve <strong>du</strong> choix<br />

de l’acheteur car tout achat est considéré comme un marché public dès le 1er euro et donc<br />

soumis au respect des principes de la commande publique.<br />

Le titulaire <strong>du</strong> marché est choisi par la CAO (commission d'appels d'offres) pour la<br />

procé<strong>du</strong>re formalisée. La CAO d'un EPLE est composée <strong>du</strong> chef d'établissement ou de<br />

son représentant, président, et de deux à quatre membres <strong>du</strong> CA désignés par celui-ci.<br />

Des achats en groupement peuvent aussi être réalisés. Cette formule permet d’obtenir<br />

un rapport qualité/prix intéressant ainsi qu’un réseau d’acheteurs qui peut peser sur la<br />

qualité et le prix de fournitures et services effectués ainsi que sur la réalisation effective <strong>du</strong><br />

service après vente compte tenu <strong>du</strong> poids de l’établissement coordonnateur et de la<br />

puissance d’achats des adhérents.<br />

Cette procé<strong>du</strong>re est utile également pour élargir la concurrence et alléger la gestion des<br />

marchés pour l’EPLE puisque une grande partie est effectuée par le coordonnateur.<br />

Les deux grands principes de l’achat public sont d’une part l’égalité absolue des entreprises<br />

et d’autre part leur mise en concurrence afin de bénéficier <strong>du</strong> meilleur rapport qualité/prix.<br />

183 Les dépenses de l’EPLE


Fiche III-33<br />

ATTENTION<br />

Si les avantages de la formule de l’achat sans procé<strong>du</strong>re formalisée (formalisme ré<strong>du</strong>it à<br />

une publicité adéquate en fonction <strong>du</strong> montant <strong>du</strong> marché, rapidité et facilité de l’achat)<br />

sont indéniables, des inconvénients et dangers sont aussi réels<br />

(dépassement des seuils avec les risques encourus, absence de cadre rigoureux donc<br />

faiblesse de l’acheteur face aux entreprises, garanties limitées en cas de problèmes dans<br />

la réalisation et le suivi de l’achat, coût pouvant être supérieur à l’achat groupé).<br />

Les contrôles assurés par le réceptionnaire, le <strong>gestionnaire</strong> et l'agent comptable à chaque<br />

niveau, que ce soit sur marché avec ou sans procé<strong>du</strong>re formalisée ou par l'intermédiaire<br />

d'un groupement de commandes, sont d’une importance primordiale car toutes les<br />

procé<strong>du</strong>res depuis l’émission <strong>du</strong> bon de commande jusqu’au paiement de la facture doivent<br />

être vérifiées afin que l’achat soit réussi.<br />

Les contrôles sur les marchés, leur légalité, leur effectivité sont assurés par plusieurs<br />

organes administratifs et juridictionnels.<br />

Des peines (prison et/ou amende) peuvent être requises en cas de délit dans la passation<br />

des marchés (corruption, ingérence, favoritisme).<br />

Le nouveau Code des marchés publics (applicable dès le 10 janvier 2004) a modernisé et<br />

simplifié la procé<strong>du</strong>re existante.<br />

Avec une structure simple en 3 étages, les seuils sont dorénavant fixés à 90 000 € HT<br />

(publication obligatoire) et à 230 000 € HT (procé<strong>du</strong>re d'appel d'offres au-dessus de ce<br />

seuil).<br />

L’obligation de publier chaque année la liste des marchés conclus l’année précédente doit<br />

être respectée. Un arrêté va préciser la forme de cette obligation.<br />

Les enjeux de la réforme peuvent être définis en 4 points :<br />

1) Transparence<br />

Exigence démocratique s'agissant de l'utilisation des deniers publics. Ce qui implique une<br />

publicité afin de garantir une vraie mise en concurrence et une justification <strong>du</strong> choix <strong>du</strong><br />

titulaire <strong>du</strong> marché ainsi qu'une publication annuelle des attributions des marchés.<br />

2) Responsabilité<br />

La plus grande liberté de choix offerte aux acheteurs a pour contrepartie l'obligation<br />

constante de respecter les principes fondamentaux de la commande publique qui sont la<br />

liberté d'accès à la commande publique, l'égalité de traitement des candidats et la<br />

transparence des procé<strong>du</strong>res.<br />

3) Efficacité<br />

Notamment en achetant plus facilement (dématérialisation des procé<strong>du</strong>res), en achetant<br />

mieux (dialogue et négociation) et moins cher (mutualisation des besoins au sein des<br />

groupements de commandes ou de centrales d'achats).<br />

4) Simplicité<br />

En encourageant les PME à participer à la commande publique par une simplification <strong>du</strong><br />

dossier de candidature.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret n° 2004-15 <strong>du</strong> 7 janvier 2004 portant code des marchés publics<br />

Circulaire d'application <strong>du</strong> 7 janvier 2004 portant manuel d'application <strong>du</strong> CMP<br />

Circulaire n°2002-126 <strong>du</strong> 5 juin 2002<br />

Fiche I-23 sur les groupements de commandes<br />

Bureau <strong>du</strong> conseil aux acheteurs publics : daj-marches-publics@daj.finances.gouv.fr<br />

http://www.minefi.gouv.fr http://www.colloc.minefi.gouv.fr<br />

Les formulaires sont disponibles au djo.journal-officiel.gouv.fr/marchéspublics<br />

Cellule d’information juridique aux acheteurs publics Tel : 04 75 56 10 10<br />

ce.celluleachatsmarches@ac-lille.fr pour les groupements de commandes<br />

http://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr rubrique EPLE/commande publique (codes d'accès : ven/zen)<br />

Les dépenses de l’EPLE 184


C’EST-A-DIRE<br />

Période de formation en entreprise intégrée à la scolarité de l’élève.<br />

Système d’abord développé – à partir de 1979 – en lycée professionnel (CAP – BEP) sous<br />

l’appellation de séquence é<strong>du</strong>cative, puis progressivement éten<strong>du</strong> aux baccalauréats<br />

professionnels (1988); à ce jour le développement de la formation en alternance a con<strong>du</strong>it<br />

à étendre les stages en entreprise à toutes les sections technologiques.<br />

Dans ce cadre, l’esprit <strong>du</strong> texte est d’éviter le plus possible des charges supplémentaires<br />

aux familles, en particulier en matière de:<br />

– hébergement,<br />

– restauration,<br />

– transports.<br />

Ce dispositif s’applique à tous les stages ren<strong>du</strong>s obligatoires pour les référentiels de<br />

formation.<br />

COMMENT<br />

LES STAGES EN ENTREPRISES<br />

1 – hébergement<br />

} 2 – restauration Voir fiches suivantes III-35 à III-37<br />

3 – transports<br />

Leurs modalités doivent faire l’objet d’une annexe financière à la convention de stage.<br />

ATTENTION<br />

Les crédits dits «ressources spécifiques» alloués aux lycées doivent obligatoirement<br />

servir à:<br />

– souscrire l’assurance obligatoire couvrant la responsabilité de l’élève pendant le stage,<br />

– défrayer les familles.<br />

Seuls sont admis certains frais annexes (administratifs et postaux) d’un montant modeste<br />

ayant un lien direct avec l’organisation des stages, et les frais de mission des enseignants.<br />

Sont exclus: les frais de réception ou de publicité, les acquisitions de matériel<br />

immobilisable ou non, les logiciels…<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fiche III-34<br />

Décret n° 90-437 <strong>du</strong> 28 mai 1990 complété par la circulaire <strong>du</strong> 6 novembre 1990 (JO <strong>du</strong><br />

9 décembre 1990).<br />

Note de service n° 93-179 <strong>du</strong> 24 mars 1993 (BO n° 13 <strong>du</strong> 15/04/1993) RLR 363, 5 a et c.<br />

BO n° 38 <strong>du</strong> 24 octobre 1996 (modèle de convention de stage).<br />

htttp://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr (identifiant : ven / mot de passe : zen)<br />

185 Les dépenses de l’EPLE


C’EST-A-DIRE<br />

Frais occasionnés par les nuitées lors des stages.<br />

COMMENT<br />

Au plan administratif.<br />

En cas d’hébergement dans un établissement scolaire, il y a lieu d’établir une convention<br />

précisant les modalités de règlement (paiement direct par la famille ou facture à<br />

l’établissement d’origine, voir modèle joint).<br />

Au plan comptable.<br />

– Budgétaire : ouverture de crédit au chapitre J2 par DBM nécessitant l’information a<br />

posteriori <strong>du</strong> Conseil d’administration par l’ordonnateur.<br />

Pendant la période de stage, tous les élèves sont considérés comme externes dans<br />

l’établissement d’origine (Remise d’ordre).<br />

Dans le cas où le lycée d’origine pré-finance, la prise en charge de la facture est<br />

réalisée au J2 628 8, charges externes.<br />

– Général : le cas échéant, prise en charge de la phase budgétaire (mandat et<br />

encaissement <strong>du</strong> reversement de la famille).<br />

ATTENTION<br />

STAGES EN ENTREPRISES :<br />

HEBERGEMENT NUITEES<br />

L’annexe financière de la convention peut prévoir le remboursement des nuitées, si leur<br />

financement a été assuré.<br />

PIECES JUSTIFICATIVES<br />

Eventuellement, convention et facture de l’établissement d’accueil.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Note de service n° 93-179 <strong>du</strong> 24 mars 1993 (BO n° 13 <strong>du</strong> 15 avril 1993)<br />

RLR 363-5c.<br />

Fiche III-35<br />

186 Les dépenses de l’EPLE


C’EST-A-DIRE<br />

Frais occasionnés par le repas <strong>du</strong> midi. Il s’agit d’éviter tout surcoût aux familles, quelle que<br />

soit la qualité de l’élève stagiaire (demi-pensionnaire ou externe).<br />

COMMENT<br />

Au plan administratif, 2 procé<strong>du</strong>res:<br />

1) Le principe: une convention avec l’entreprise de restauration, ce qui permet le<br />

paiement direct à l’entreprise. La famille paie à l’établissement les repas au tarif de<br />

l’EPLE,<br />

2) Par exception: en cas d’impossibilité de conventionnement, le Conseil d’administration<br />

se prononce sur le versement d’une allocation aux familles concernées, éventuellement<br />

aux élèves majeurs.<br />

Cette allocation est calculée par différence entre le coût <strong>du</strong> repas et le tarif pratiqué par<br />

l’établissement, dans la limite des crédits affectés aux stages.<br />

Au plan comptable.<br />

– Budgétaire : ouverture de crédit au chapitre J2 par DBM nécessitant l’information a<br />

posteriori <strong>du</strong> Conseil d’administration par l’ordonnateur.<br />

Au chapitre J2 628 55, code gestion recommandé (pour le suivi en vue des contrôles<br />

et compte financier), Recette = Dépense.<br />

– Général : ressource spécifique «simple 4» (441, 13).<br />

– OR = mandat<br />

– classe 6: 628 55 par 4012<br />

– Classe 7: 741.18 (subdivision recommandée) par 441.13<br />

ATTENTION<br />

STAGES EN ENTREPRISES :<br />

RESTAURATION<br />

Le conventionnement est la règle.<br />

Il est recommandé de faire fixer au Conseil d’administration un prix maximal raisonnable<br />

<strong>du</strong> repas ainsi que les modalités de gestion des situations exceptionnelles.<br />

PIECES JUSTIFICATIVES<br />

Convention, facture, cf. modèle ci-joint.<br />

Délibération <strong>du</strong> CA exécutoire.<br />

Factures de repas (tickets…).<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Note de service n° 93-179 <strong>du</strong> 24 mars 1993 (BO n° 13 <strong>du</strong> 15 avril 1993)<br />

RLR 363, 5c<br />

Fiche III-36<br />

187 Les dépenses de l’EPLE


Fiche III-36<br />

ENTRE,<br />

MODELES DE CONVENTIONS TYPES<br />

(RESTAURATION ET NUITEES) A PRESENTER<br />

AU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />

................................................<br />

Le proviseur <strong>du</strong> lycée<br />

Autorisé par délibération <strong>du</strong> Conseil d’administration<br />

en date <strong>du</strong> ................................<br />

et,<br />

M. ................................................ désigné ci-après par<br />

le co-contractant,<br />

IL A ETE CONVENU DE CE QUI SUIT:<br />

Article 1: OBJET<br />

Afin de faciliter la période de stage en entreprise de<br />

l’élève .......................................... , classe ...................... ,<br />

il est convenu que les repas de midi pris<br />

par l’élève au restaurant seront pris en charge<br />

......................................<br />

financièrement par le lycée .<br />

Article 2: PRIX<br />

......................<br />

Le prix <strong>du</strong> repas est fixé à €<br />

Article 3: MODALITES DE REGLEMENT<br />

Le lycée règlera le contractant sur présentation<br />

d’une facture et d’un RIB ou RIP, à l’issue de la<br />

période de stage.<br />

Article 4: DUREE DE LA CONVENTION<br />

La présente convention est conclue pour la <strong>du</strong>rée<br />

de la période de formation en entreprise, soit <strong>du</strong><br />

............................ au ............................ .<br />

Article 5: RESILIATION<br />

La présente convention peut être résiliée par l’une<br />

des deux parties, pour une raison de force majeure<br />

dûment justifiée, moyennant un préavis d’un mois.<br />

..........................................<br />

Fait à le ............................ .<br />

Le proviseur, Le contractant<br />

Les dépenses de l’EPLE 188<br />

ENTRE,<br />

................................................<br />

Le proviseur <strong>du</strong> lycée<br />

Autorisé par délibération <strong>du</strong> Conseil d’administration<br />

en date <strong>du</strong> ................................<br />

et,<br />

................................................<br />

M. désigné ci-après par<br />

le co-contractant,<br />

IL A ETE CONVENU DE CE QUI SUIT:<br />

Article 1: OBJET<br />

Afin de faciliter la période de stage en entreprise de<br />

l’élève , classe ,<br />

il est convenu que les frais d’hébergement<br />

(NUITEES) seront pris en charge financièrement<br />

par le lycée .<br />

Article 2 : PRIX<br />

Le prix d’une nuitée-semaine (1) ..........................................<br />

......................<br />

......................................<br />

est fixé à<br />

......................<br />

€<br />

Article 3 : MODALITES DE REGLEMENT<br />

Le lycée règlera le contractant sur présentation<br />

d’une facture et d’un RIB ou RIP, à l’issue de la<br />

période de stage.<br />

Article 4 : DUREE DE LA CONVENTION<br />

La présente convention est conclue pour la <strong>du</strong>rée<br />

de la période de formation en entreprise, soit <strong>du</strong><br />

............................ ............................<br />

au .<br />

Article 5 : RESILIATION<br />

La présente convention peut être résiliée par l’une<br />

des deux parties, pour une raison de force majeure<br />

dûment justifiée, moyennant un préavis d’un mois.<br />

............................<br />

..........................................<br />

Fait à le .<br />

Le proviseur, Le contractant<br />

(1) rayer la mention inutile.


Dans l’établissement En cours de stage Rôle de l’établissement<br />

d’origine en entreprise d’origine<br />

STAGE EN ENTREPRISE: SYNTHESE FICHES<br />

«NUITEES» ET «RESTAURATION»<br />

Faciliter l’hébergement de l’élève dans un autre<br />

établissement disposant d’un internat.<br />

Dans ce cas, convention précisant:<br />

– soit paiement direct de la famille<br />

à l’établissement d’accueil,<br />

– soit paiement par le lycée d’origine<br />

à l’établissement d’accueil, la famille<br />

remboursant le lycée.<br />

XXXXXXXXXXXXXXXXXX<br />

modification <strong>du</strong> régime<br />

par remise d’ordre<br />

L’élève est:<br />

– externe<br />

– demi-pensionnaire<br />

– interne<br />

Hébergement:<br />

nuitées<br />

à la charge<br />

de la famille<br />

Si la convention est passée avec<br />

un restaurant:<br />

La famille paie le prix <strong>du</strong> repas de la<br />

demi-pension <strong>du</strong> lycée (J1 cf. écritures*).<br />

La différence est prise en charge par le lycée qui<br />

paie le restaurant directement.<br />

XXXXXXXXXXXXXXXXXX<br />

modification <strong>du</strong> régime<br />

par remise d’ordre<br />

Si convention de restauration<br />

– externe<br />

– demi-pensionnaire (forfait)<br />

– interne<br />

Restauration:<br />

repas de midi<br />

Eviter le surcoût<br />

En l’absence de convention,<br />

Versement d’une allocation calculée par<br />

différence entre le prix au lycée et le prix<br />

<strong>du</strong> repas<br />

XXXXXXXXXXXXXXXXXX<br />

modification <strong>du</strong> régime<br />

par remise d’ordre<br />

Hors convention<br />

– externe<br />

– demi-pensionnaire (forfait)<br />

– interne<br />

Toutes les opérations dépense et recette sont faites<br />

sur le J2.<br />

Gestion DP par tickets<br />

* écritures en cas de convention de restauration<br />

Fiche III-36<br />

189 Les dépenses de l’EPLE


C’EST-A-DIRE<br />

Frais occasionnés par le transport de l’élève de son lieu de résidence (au moment <strong>du</strong><br />

stage) à l’entreprise.<br />

COMMENT<br />

Au plan administratif<br />

L’établissement doit chercher à privilégier comme lieu de stage des entreprises proches<br />

<strong>du</strong> lieu de résidence de l’élève.<br />

Le remboursement s’effectue sur justificatif et sur la base <strong>du</strong> tarif SNCF 2e classe.<br />

La fréquence des trajets résulte d’un accord entre le lycée et la famille.<br />

Au plan comptable.<br />

– Budgétaire : ouverture de crédit au chapitre J2 par DBM nécessitant l’information a<br />

posteriori <strong>du</strong> Conseil d’administration par l’ordonnateur.<br />

Au chapitre J2 624 ou 625, code gestion recommandé (pour le suivi en vue des contrôles<br />

et compte financier), Recette = Dépense.<br />

– Général : ressource spécifique «simple 4» (441 13).<br />

– OR = mandat<br />

– Classe 6: 625 ou 624 par 4012<br />

– Classe 7: 741.18 (code de gestion recommandé) par 441.13<br />

ATTENTION<br />

STAGES EN ENTREPRISES:<br />

TRANSPORTS<br />

En cas de distribution de billets, la gestion des stocks et la comptabilisation des valeurs<br />

inactives sont obligatoires.<br />

La liquidation des frais de déplacement nécessite la vérification systématique <strong>du</strong><br />

kilométrage.<br />

Le coût moyen de 2 e classe est une référence plafond de remboursement quel que soit le<br />

moyen de transport utilisé.<br />

Pour le détail des tarifs prendre contact avec les services compétents (division des affaires<br />

financières) <strong>du</strong> rectorat.<br />

PIECES JUSTIFICATIVES<br />

Titres de transports s’il y a eu utilisation de transports publics.<br />

Certificat administratif de l’ordonnateur en cas d’impossibilité de fournir une autre pièce.<br />

La convention doit être très explicite sur le moyen et la fréquence des déplacements liés<br />

au stage.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Note de service n° 93-179 <strong>du</strong> 24 mars 1993 (BO n° 13 <strong>du</strong> 15 avril 1993)<br />

RLR 363-5c.<br />

Fiche III-37<br />

190 Les dépenses de l’EPLE


C’EST-A-DIRE<br />

Il s’agit de gérer les recettes et dépenses liées aux voyages scolaires et sorties<br />

pédagogiques, qu’ils soient obligatoires ou facultatifs.<br />

COMMENT<br />

Voyages et sorties obligatoires<br />

Prévus dans le programme d’enseignement, ils doivent:<br />

- être gratuits,<br />

- être de courte <strong>du</strong>rée,<br />

- se dérouler en totalité sur le temps scolaire,<br />

- faire l’objet d’un Acte <strong>du</strong> chef d’établissement (Acte de l’action é<strong>du</strong>cative) après<br />

présentation <strong>du</strong> programme au Conseil d’administration,<br />

- être, bien enten<strong>du</strong>, autorisés par le chef d’établissement.<br />

Ils sont gérés sur le budget de l’EPLE aux chapitres A1 ou J1.<br />

Voyages et sorties facultatifs<br />

Ils s’inscrivent dans un projet pédagogique et peuvent se dérouler soit totalement ou<br />

partiellement sur le temps scolaire, soit en dehors <strong>du</strong> temps scolaire.<br />

Ils doivent:<br />

- faire l’objet d’un acte administratif mais à caractère financier, après présentation <strong>du</strong><br />

programme prévisionnel au Conseil d’administration et vote <strong>du</strong> montant de la participation<br />

des familles,<br />

- être autorisés par le chef d’établissement.<br />

Ils sont gérés sur le budget de l’EPLE aux chapitres A1 ou J1 (sorties pédagogiques) et<br />

au N3 (voyages, appariements).<br />

ATTENTION<br />

LES VOYAGES ET SORTIES<br />

SCOLAIRES<br />

La rédaction d’une charte des voyages approuvée par le CA est vivement conseillée.<br />

Pendant le temps scolaire, la gestion des voyages par une association ou un particulier est<br />

prohibée.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fiche III-38<br />

Sorties et voyages collectifs (hors appariements)<br />

Circulaire n° 76-260 <strong>du</strong> 20 août 1976 (BO n° 31 <strong>du</strong> 2 septembre 1976)<br />

Circulaire n° 79-186 <strong>du</strong> 12 juin 1979 (BO n° 25 <strong>du</strong> 21 juin 1979)<br />

Deconcentration de la delivrance des autorisations de sorties et voyages collectifs d’eleves<br />

(hors appariement)<br />

Circulaire n° 86-317 <strong>du</strong> 22 octobre 1986 (BO n° 38 <strong>du</strong> 30 octobre 1986)<br />

Circulaire n° 88-254 <strong>du</strong> 6 octobre1988 (BO n° 34 <strong>du</strong> 13 octobre 1988)<br />

191 Les dépenses de l’EPLE


Fiche III-38<br />

Assurance des élèves<br />

- note de service n° 85-229 <strong>du</strong> 21 juin 1985 (BO n° 28 <strong>du</strong> 11 juillet 1985)<br />

Dérogation à la régle <strong>du</strong> paiement après service fait<br />

- circulaire n° 97-193 <strong>du</strong> 11 septembre 1997 (BO n° 32 <strong>du</strong> 18 septembre 1997)<br />

Régie de recettes et d’avances<br />

- arrêté <strong>du</strong> 10 septembre 1998 modifiant l’arrêté <strong>du</strong> 11 octobre1993 relatif aux régies<br />

de recettes et d’avances dans les EPLE (JO <strong>du</strong> 14 octobre 1998)<br />

- lettre aux agents comptables n° 129 d’octobre 1998<br />

Le fonctionnement des associations périé<strong>du</strong>catives ayant leur siège dans l’EPLE<br />

- circulaire n° 96-249 <strong>du</strong> 25 octobre 1996 (BO n° 39 <strong>du</strong> 31 octobre 1996)<br />

Les dépenses de l’EPLE 192


C’EST-A-DIRE<br />

Tout fonctionnaire appelé à se déplacer pour les besoins <strong>du</strong> service hors de sa résidence<br />

administrative et familiale, peut prétendre à la prise en charge de ses frais de transport<br />

dans les conditions prévues par la réglementation et sur justification de la <strong>du</strong>rée réelle<br />

<strong>du</strong> déplacement et de l’effectivité de la dépense auprès de l’ordonnateur, au paiement<br />

d’indemnités journalières destinées à rembourser forfaitairement ses frais supplémentaires<br />

de nourriture et de logement (article 5 <strong>du</strong> décret n°90-437 <strong>du</strong> 28 mai 1990 modifié).<br />

Missions en France<br />

COMMENT<br />

LES FRAIS DE DEPLACEMENT<br />

Frais de déplacement<br />

Fiche III-39<br />

Un ordre de mission établi préalablement au déplacement est nécessaire, il autorise la<br />

personne à effectuer la mission et se révèle indispensable en cas d'incident ou accident<br />

vis à vis des assurances pour permettre la couverture des risques par l'établissement ou<br />

l'administration.<br />

Le choix entre les différents modes de transport en commun (voie ferroviaire, maritime ou<br />

aérienne) s'effectue en règle générale sur la base <strong>du</strong> tarif le plus économique (article 38<br />

<strong>du</strong> décret <strong>du</strong> 28 mai 1990 modifié). L'ordonnateur peut autoriser toutefois, dans la limite<br />

des crédits disponibles et dans l'intérêt <strong>du</strong> service le recours à un moyen de transport plus<br />

onéreux si les conditions <strong>du</strong> déplacement lui semblent justifiées.<br />

Le remboursement s'effectue sur la base de la dépense réelle (prix des billets et tickets de<br />

transport en commun). En cas d'utilisation d'un véhicule personnel, le remboursement<br />

s'effectue sur la base <strong>du</strong> tarif SNCF 2ème classe sur présentation d'un devis ou par le<br />

remboursement d'indemnités kilométriques, selon le barème en vigueur, si l'utilisation <strong>du</strong><br />

véhicule personnel est autorisée par l'administration (gain de temps, absence de transport<br />

en commun, transport de matériel précieux, fragile, lourd ou encombrant).<br />

Les indemnités journalières de déplacement ne sont <strong>du</strong>es que si le déplacement est effectué<br />

en dehors de la résidence administrative et en dehors de la résidence familiale (domicile<br />

personnel de l'agent).<br />

Les conditions d'utilisation d'un taxi et les frais de location d'un véhicule sont soumis à<br />

condition.<br />

Les frais d'utilisation des parcs de stationnement à proximité des gares et des aéroports<br />

peuvent être pris en charge sur pro<strong>du</strong>ction de pièces justificatives pour des missions<br />

n'excédant pas 72 heures.<br />

193 Les dépenses de l’EPLE


Fiche III-39<br />

Les réservations de places dans les trains ainsi que les suppléments et taxes obligatoires<br />

donnent lieu à remboursement.<br />

Indemnités de mission<br />

L'indemnité journalière susceptible d'être allouée à l'occasion d'une mission se décompose<br />

ainsi :<br />

· une indemnité de repas lorsque l'agent se trouve en mission pendant la totalité de la<br />

période comprise entre 11 heures et 14 heures pour le repas <strong>du</strong> midi et entre 18 heures<br />

et 21 heures pour le repas <strong>du</strong> soir.<br />

· Une indemnité de nuitée lorsque l'agent se trouve en mission pendant la totalité de la<br />

période comprise entre 0 heure et 5 heures, pour la chambre et le petit déjeuner.<br />

Le décret n° 2000-928 <strong>du</strong> 22 septembre 2000 impose la justification de la <strong>du</strong>rée réelle de<br />

déplacement et de l'effectivité de la dépense auprès de l'ordonnateur pour bénéficier <strong>du</strong><br />

remboursement forfaitaire des frais de logement et de repas. Ceci implique que la facture<br />

d'hôtel doit être fournie à l'appui de l'état de frais au retour de la mission.<br />

Le paiement par le comptable intervient sur pro<strong>du</strong>ction des seuls éléments suivants :<br />

· décision administrative constituant le fait générateur (ordre de mission)<br />

· état de frais comportant les éléments de la liquidation<br />

· pièces justificatives dont la pro<strong>du</strong>ction au comptable est expressément visée par le décret<br />

· attestation de présence sur le lieu de mission<br />

Les textes prévoient la possibilité de verser une avance sur les frais de mission avant le<br />

départ, sur demande de l'intéressé. Son taux est au maximum de 75% <strong>du</strong> montant des<br />

frais prévus. Elle est versée au vu d'un état de frais prévisionnel accompagné de l'ordre<br />

de mission.<br />

ATTENTION<br />

L’indemnité de repas attribuée aux agents en mission est ré<strong>du</strong>ite de 50% lorsque les<br />

intéressés ont utilisé la possibilité de se rendre dans un restaurant administratif ou assimilé.<br />

Le budget de l’établissement ne peut supporter que les frais générés par les déplacements<br />

de ses personnels sur convocation <strong>du</strong> chef d’établissement.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret n° 90-437 <strong>du</strong> 28 mai 1990 (JO <strong>du</strong> 30 mai 1990)<br />

Décret n° 99-744 <strong>du</strong> 30 août 1999<br />

Décret n° 2000-928 <strong>du</strong> 22 septembre 2000 (JO <strong>du</strong> 23 septembre 2000 - BO n°38 <strong>du</strong><br />

26 octobre 2000)<br />

Arrêté <strong>du</strong> 20 septembre 2001 (JO <strong>du</strong> 28 septembre 2001 pages 15334 et 15335)<br />

Circulaire d'application <strong>du</strong> 22 septembre 2000<br />

Objectif Etablissement n°16 - Hiver 2003<br />

Les dépenses de l’EPLE 194


Missions à l’étranger<br />

COMMENT<br />

Frais de déplacement<br />

Les déplacements pris en charge :<br />

· transport en train ou avion (en classe la plus économique) - aller et retour - de la gare ou<br />

l'aéroport le plus proche <strong>du</strong> lieu de résidence administrative à la gare ou l'aéroport le plus<br />

proche <strong>du</strong> lieu de mission<br />

· transport en commun (aller et retour) <strong>du</strong> lieu de résidence administrative à la gare ou<br />

l'aéroport de départ<br />

· transport en commun (aller et retour) de la gare ou l'aéroport d'arrivée au lieu de mission<br />

Indemnités de mission<br />

L'indemnité à l'étranger est une indemnité journalière forfaitaire destinée à couvrir<br />

l'hébergement, le petit-déjeuner, les repas <strong>du</strong> midi et <strong>du</strong> soir et tous les autres frais sur<br />

place (pour connaître le taux de l'indemnité journalière selon le pays : finances.gouv.fr puis<br />

" calcul et simulations " puis frais de missions)<br />

Lors des missions à l'étranger, pour la détermination <strong>du</strong> montant de l'indemnité, les<br />

personnels sont classés en plusieurs groupes selon leur catégorie (A, B, …)<br />

L'agent accomplissant une mission à l'étranger perçoit autant d'indemnités de mission que<br />

de nuits ou de fraction de nuits passées à la destination ou aux destinations figurant sur<br />

son ordre de mission (une nuit = période comprise entre 0 heure et 5 heures)<br />

Si la mission s'accomplit en une seule et même journée, l'agent perçoit 50% <strong>du</strong> taux de<br />

l'indemnité journalière. Si la mission s'étend sur deux ou plusieurs jours, l'agent perçoit au<br />

titre de sa dernière journée de mission 50% <strong>du</strong> taux de l'indemnité journalière si la mission<br />

s'y est prolongée au-delà de 17 heures.<br />

L'avance sur frais de mission peut être égale au maximum à la totalité <strong>du</strong> montant des<br />

frais prévisionnels.<br />

Il n'y a aucun justificatif à demander en ce qui concerne l'hébergement, les frais de repas<br />

ou autres. A l'appui de l'état de frais doivent être joints :<br />

· l'ordre de mission<br />

· les billets de train compostés ou reçus passager des billets d'avion et coupons<br />

d'embarquement<br />

· les tickets de transports en commun (aller et retour).<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret n° 86-416 <strong>du</strong> 12 mars 1986<br />

Instruction n° 91-35 B1 C3 <strong>du</strong> 15 mars 1991<br />

Objectif Etablissement n°16 - Hiver 2003<br />

Fiche III-39<br />

195 Les dépenses de l’EPLE


C’EST-A-DIRE<br />

FAVORISER LE SERVICE L’EVACUATION<br />

ANNEXE<br />

D’HEBERGEMENT<br />

DES OCCUPANTS<br />

FONCTIONNEMENT<br />

Fiche III-40<br />

Il concourt à l’amélioration des conditions de vie dans les établissements et est intégré au<br />

projet d’établissement.<br />

Le Conseil d’administration fixe sur proposition <strong>du</strong> chef d’établissement:<br />

– l’organisation de ce service et de ses diverses prestations,<br />

– les tarifs des prestations,<br />

– les modalités de paiement des prestations dans le respect des attributions de l’agent<br />

comptable,<br />

– les conditions dans lesquelles sont consentis des remboursements aux usagers.<br />

Ce service est comptabilisé en service spécial au budget de l’établissement support (R2<br />

ou L2).<br />

COMMENT<br />

Les ressources propres <strong>du</strong> service comprennent:<br />

– les contributions des familles pour la pension et la 1/2 pension, et dans quelques<br />

établissements l’achat <strong>du</strong> trousseau de l’élève,<br />

– les versements des commensaux et les pro<strong>du</strong>its des conventions d’hébergement,<br />

– la participation de l’Union européenne aux dépenses relatives à certains pro<strong>du</strong>its<br />

laitiers (ONILAIT & INTERLAIT),<br />

– les prélèvements sur le fonds de réserves disponibles,<br />

– les subventions <strong>du</strong> fonds commun des services d’hébergement. Ces fonds sont gérés<br />

par les collectivités territoriales.<br />

La contribution des usagers aux charges de fonctionnement est déterminée par délibération<br />

<strong>du</strong> conseil d’administration conformément à la circulaire n°88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988 relative<br />

à l’organisation économique et financière des EPLE, en tenant compte des données<br />

spécifiques de l’établissement : effectifs des rationnaires, structure des locaux, coûts des<br />

achats alimentaires, coûts de viabilisation et d’entretien, etc... Cette participation est<br />

comprise entre 30 et 35 % des pro<strong>du</strong>its scolaires bruts pour les internes, entre 10 et 25 %<br />

pour les demi-pensionnaires et les commensaux.<br />

La participation des familles aux rémunérations des personnels de l’internat est fixée chaque<br />

année par arrêté <strong>du</strong> ministre de l’E<strong>du</strong>cation nationale et reversée au FARPI (fonds<br />

académique de rémunération des personnels d’internat), actuellement 22,5 % des pro<strong>du</strong>its<br />

scolaires bruts.<br />

La participation des familles au fonds commun des services d’hébergement est fixée par<br />

la collectivité de rattachement, elle peut varier de 0 à 2%.<br />

ATTENTION<br />

Le service d’hébergement doit couvrir par ses ressources la totalité des charges<br />

qu’implique son fonctionnement. Il dispose de réserves spécifiques permettant de financer<br />

par prélèvement des opérations non renouvelables ou d’abonder le crédit nourriture.<br />

Le projet de loi relatif aux libertés et responsabilités locales prévoit un transfert de<br />

compétences à la collectivité de rattachement en matière de restauration et d’hébergement.<br />

196 Le service d’hébergement et les régimes des élèves


Fiche III-40<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Instruction <strong>du</strong> 28 mars 1988<br />

Arrêté interministériel <strong>du</strong> 18 mars 1996 publié au JO <strong>du</strong> 5 avril 1996<br />

Décret n°85-934 <strong>du</strong> 4 septembre 1985 article 2 qui prévoit le partage des charges de<br />

rémunération des personnels de l’internat entre Etat et familles<br />

Circulaire <strong>du</strong> 6 octobre 2000<br />

Revue Intendance n°59 - Août-Septembre 2002<br />

Le service d’hébergement et les régimes des élèves<br />

197


C’EST-A-DIRE<br />

LES FAVORISER DIFFERENTS L’EVACUATION REGIMES<br />

DES DES OCCUPANTS<br />

ELEVES<br />

Fiche III-41<br />

Le service annexe d’hébergement accueille des élèves internes ou demi-pensionnaires ainsi<br />

que des commensaux. Il peut également héberger des élèves d’un autre établissement,<br />

des stagiaires en formation continue et à titre exceptionnel ou temporaire, des personnes<br />

extérieures à l’établissement ayant un lien avec l’activité é<strong>du</strong>cative.<br />

COMMENT<br />

L’organisation <strong>du</strong> service et les modalités de perception sont fixées par le Conseil<br />

d’administration de l’établissement. Les tarifs de demi-pension également, mais dans<br />

la limite d’un taux fixé par arrêté <strong>du</strong> ministre chargé de l’Economie. La tarification des<br />

commensaux et de l’internat est librement décidée par le conseil d’administration.<br />

Dans ce cadre, les modes de perception sont les suivants:<br />

– internes : forfait unique,<br />

– demi-pensionnaires : forfait unique ou mo<strong>du</strong>lé ou paiement au repas,<br />

– commensaux : paiement au repas.<br />

Quelque soit le mode de perception et de règlement, les frais d’hébergement sont payables<br />

au premier jour <strong>du</strong> terme ou à l’achat de la prestation.<br />

La prestation est calculée forfaitairement selon le découpage de l’année voté en Conseil<br />

d’administration.<br />

La famille devra s’acquitter des frais d’hébergement et les commensaux des frais des<br />

prestations qui leur ont été ont servies.<br />

ATTENTION<br />

En cas de difficultés financières des familles, des fonds sociaux ont été mis en place depuis<br />

septembre 1997 (voir fiche III-30).<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret n° 85-934 <strong>du</strong> 4 septembre 1985 modifié par le décret n° 2000-992 <strong>du</strong> 6 octobre 2000<br />

Décret n° 2000-672 <strong>du</strong> 19 juillet 2000 relatif aux prix de la restauration scolaire.<br />

Circulaire n° 97-187 <strong>du</strong> 4 septembre 1997 relatif au fonds social cantine<br />

198 Le service d’hébergement et les régimes des élèves


SUIVI DU CREDIT NOURRITURE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Evalué lors <strong>du</strong> budget dans la pièce B4, le crédit nourriture est limitatif. Il varie en fonction<br />

des recettes réelles qui sont des recettes affectées.<br />

COMMENT<br />

Les méthodes de suivi :<br />

Application GFC :<br />

Le calcul de la variation des pro<strong>du</strong>its scolaires peut être obtenu à tout moment, à la condition<br />

exclusive que les ordres de recettes <strong>du</strong> chapitre restauration soient établis.<br />

Cet état s'accompagne en fin d'exercice d'une aide à la rédaction de la décision budgétaire<br />

modificative de type 27<br />

Application STAR :<br />

La feuille de consommation journalière permet un suivi<br />

· soit selon une dotation journalière (effectif multiplié par le montant journalier de la catégorie<br />

de convives)<br />

· soit selon les recettes constatées<br />

Cette approche qui permet de déceler un retard ou une avance sur le crédit nourriture est<br />

un outil de gestion mais n'offre pas une fiabilité comptable suffisante.<br />

Recalcul de la pièce B4 :<br />

Avec un tableur ou manuellement, mettre à jour selon une périodicité significative un tableau<br />

récapitulatif comportant les lignes détaillées de la pièce budgétaire B4 de l'établissement<br />

Attention :<br />

· il convient de déterminer au moment <strong>du</strong> calcul le prorata ( par jour, semaine ou mois) à<br />

appliquer sur les recettes <strong>du</strong> trimestre en cours.<br />

· la variation <strong>du</strong> stock alimentaire n'influe pas sur le montant <strong>du</strong> crédit nourriture.<br />

ATTENTION<br />

Le crédit nourriture peut être abondé par prélévement sur réserve disponible <strong>du</strong> service<br />

annexe d’hébergement.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Annexe technique n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988 modifiée par la circulaire n° 93-885 <strong>du</strong> 12<br />

juillet 1993<br />

Textes sur la restauration <strong>du</strong> 6 octobre 2000<br />

Exemple de tableau (page suivante)<br />

Fiche III-42<br />

199 Le service d’hébergement et les régimes des élèves


Fiche III-42<br />

Détermination <strong>du</strong> crédit nourriture au<br />

%<br />

au 19/04/2003<br />

Janvier-<br />

Avril-Juin<br />

Mars<br />

Sept-<br />

Décembre<br />

TOTAUX<br />

INTERNES 210 500,00 225 000,00 435 500,00<br />

DEMI-PENSIONNAIRES 250 000,00 265 000,00 515 000,00<br />

TOTAL droits constatés 460 500,00 490 000,00 0,00 950 500,00<br />

Nombre de jours total de la période 61,00 62,00 70,00<br />

Nombre de jours à retenir 61,00 17,00 0,00<br />

TOTAL droits constatés au jour <strong>du</strong><br />

19/04/03<br />

460 500,00 134 354,84<br />

0,00<br />

594 854,84 A<br />

COMMENSAUX 30 100,00 20 500,00 50 600,00 B<br />

A dé<strong>du</strong>ire<br />

Les taux indiqués peuvent être différents selon<br />

les collectivités (FCSH) et les EPLE (choix par<br />

le CA)<br />

FARPI 22,50% 103 612,50 30 229,84 0,00 133 842,34<br />

FCSH 1,50% 6 907,50 2 015,32 0,00 8 922,82<br />

Contribution des usagers aux charges de<br />

fonctionnement :<br />

Internes (taux entre 30 et 35%) 30% 63 150,00 18 508,06 0,00 81 658,06<br />

demi-pensionnaires (taux entre 10 et 25%) 14% 35 000,00 10 172,58 0,00 45 172,58<br />

Commensaux 25% 7 525,00 5 125,00 0,00 12 650,00<br />

Autres charges à dé<strong>du</strong>ire<br />

Hébergements 17 500,00 2 100,00 19 600,00<br />

Repas achetés<br />

TOTAL à dé<strong>du</strong>ire 233 695,00 68 150,80 0,00 301 845,80 C<br />

A ajouter<br />

Onilait 255,00 255,00 D<br />

TOTAL CREDIT NOURRITURE (A+B-C+D) 343 864,04<br />

Charges au 19/04/03 335 453,08<br />

= mandatements + engagements en cours<br />

à rapprocher <strong>du</strong> cumul des entrées de la feuille de consommation journalière<br />

Solde 8 410,96<br />

Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget 200


C’EST-A-DIRE<br />

Après l’exécution <strong>du</strong> budget de l’exercice, il est possible de constater si le montant des<br />

pro<strong>du</strong>its est supérieur, égal ou inférieur au montant des charges comptabilisées au titre<br />

de l’exploitation, <strong>du</strong> fonctionnement de l’établissement.<br />

Le résultat est bénéficiaire si les pro<strong>du</strong>its de fonctionnement sont supérieurs aux charges<br />

de fonctionnement, nul si égalité, déficitaire si les charges de fonctionnement sont<br />

supérieures aux pro<strong>du</strong>its de fonctionnement.<br />

Le fonds de roulement est une notion comptable issue <strong>du</strong> bilan et constitue une marge de<br />

sécurité dans le financement de l’EPLE (fonds de roulement d’investissement et fonds de<br />

roulement d’exploitation). Il est égal à la différence entre les capitaux permanents et les<br />

biens permanents desquels on a retranché les dépôts et cautionnements versés qui ont<br />

vocation à être ré<strong>du</strong>its ou remboursés.<br />

La variation <strong>du</strong> fonds de roulement de l’exercice est la résultante de l’ensemble des<br />

pro<strong>du</strong>its (fonctionnement et opérations en capital) par rapport à l’ensemble des charges<br />

(fonctionnement et opérations en capital).<br />

COMMENT<br />

RESULTAT ET FONDS<br />

DE ROULEMENT<br />

Fiche III-43<br />

1 – Le résultat de l’exercice :<br />

Le résultat de l’exercice (excédent ou déficit) est déterminé:<br />

a) dans la comptabilité de l’ordonnateur par différence entre les pro<strong>du</strong>its et les charges de<br />

la section de fonctionnement :<br />

– Résultat = Recettes nettes – Dépenses nettes<br />

– Résultat = [(cumul des ordres de recettes – cumul des ordres de ré<strong>du</strong>ction de<br />

recettes) – (cumul des mandatements – cumul des ordres de reversements)]<br />

– Résultat = [(plus-values de recettes – moins-values de recettes) – (crédits non utilisés)]<br />

b) dans la comptabilité <strong>du</strong> comptable par la différence entre les prises en charge des<br />

titres de recettes et de dépenses de la section de fonctionnement :<br />

– Résultat = [(crédit de la classe 7 – débit de la classe 7) – (débit de la classe 6 –<br />

crédit de la classe 6)]<br />

– Résultat = solde <strong>du</strong> compte 12, contrepartie des opérations de solde de chacun des<br />

comptes des classes 6 et 7 lors des écritures de fin d’exercice.<br />

Le compte de résultat <strong>du</strong> comptable distingue:<br />

– le résultat d’exploitation (comptes 70 à 75 – comptes 60 à 65)<br />

– le résultat financier (compte 760 – compte 660)<br />

– le résultat exceptionnel (comptes 77 – comptes 67)<br />

2 – Le fonds de roulement :<br />

Le fonds de roulement de l’exercice et la variation <strong>du</strong> fonds de roulement peuvent être<br />

calculés de différentes manières. Mention en est faite sur les pièces n° 5 (exécution<br />

<strong>du</strong> budget) et n° 13 (fonds de roulement de l’exercice et variation constatée au cours de<br />

l’exercice) <strong>du</strong> compte financier.<br />

201 Réserves et inventaires


Fiche III-43<br />

1) fonds de roulement comptable :<br />

total des soldes débiteurs de la classe 4<br />

+ total des soldes débiteurs de la classe 5<br />

- total des soldes créditeurs de la classe 4<br />

- total des soldes créditeurs de la classe 5<br />

+ solde débiteur <strong>du</strong> compte 275<br />

2) fonds de roulement budgétaire<br />

variation <strong>du</strong> fonds de roulement :<br />

fonds de roulement de l’exercice:<br />

ATTENTION<br />

1 – Le résultat de l’exercice :<br />

Le résultat ne concerne que la section de fonctionnement, hors chapitres ZD et ZR pour<br />

l’ordonnateur, et les classes 6 et 7 seulement pour le comptable.<br />

Le résultat est global pour l’établissement, tous services confon<strong>du</strong>s (service général<br />

et services spéciaux) même si un tableau annexe le ventile par service, facilitant l’analyse<br />

pour l’ordonnateur. C’est le Conseil d’administration qui décide d’affecter <strong>du</strong>rablement le<br />

résultat dans les réserves <strong>du</strong> service général et des services spéciaux.<br />

Le résultat peut être déficitaire dans le seul respect des autorisations budgétaires autorisées<br />

par le Conseil d’administration par prélèvement sur le fonds de réserve (budget initial<br />

ou DBM). C’est le cas lorsque les prélèvements sur fonds de réserves ont été utilisés sans<br />

plus-value de recette par ailleurs.<br />

2 – Le fonds de roulement :<br />

Il ne faut surtout pas confondre le fonds de roulement et les réserves disponibles.<br />

Le fonds de roulement est constitué des réserves réellement disponibles (service général<br />

et services spéciaux) auxquelles s’ajoutent des réserves dites «affectées». Il s’agit<br />

principalement des dépôts et cautionnements versés (compte 275), des provisions (comptes<br />

de racine 15) et des amortissements (comptes de racine 28).<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Circulaire <strong>du</strong> 28 mars 1998 et annexes techniques <strong>du</strong> 10 juin 1991<br />

RLR 363<br />

Réserves et inventaires 202<br />

total général des recettes (montant net des pro<strong>du</strong>its)<br />

- total général des dépenses (montant net des charges)<br />

somme des soldes créditeurs des comptes des classes 1 et 2<br />

- somme des soldes débiteurs des comptes des classes 1, 2 et 3<br />

+ solde débiteur <strong>du</strong> compte 275 (dépôts et cautionnements)


C’EST-A-DIRE<br />

Les acquisitions d'immobilisations concernent les biens d'un coût unitaire supérieur à<br />

voir seuils fiche III-24, qui ont une <strong>du</strong>rée de vie prévisible supérieure à un an. Ils<br />

augmentent le patrimoine de l'EPLE et sont suivis dans les comptes de bilan et les<br />

journaux d'inventaires.<br />

COMMENT<br />

Fiche III-44<br />

LES IMMOBILISATIONS: ACQUISITIONS<br />

1-Sont imputés en dépenses de la 2ème section <strong>du</strong> budget dite "opérations en capital ",<br />

aux comptes de la classe 2 voir fiche suivante (à subdiviser en tant que de besoin),<br />

selon leur nature.<br />

Les Immobilisations se font pour leur coût d'acquisition TTC, y compris les<br />

frais accessoires liés à l'achat (transport, installation) qui suivent le principal de la<br />

facture.<br />

2- les sources de financement sont retracées en recettes de la 2ème section <strong>du</strong><br />

budget dite " opérations en capital " aux comptes de la classe 1 suivants ( à subdiviser<br />

en tant que de besoin) selon l'origine <strong>du</strong> financement :<br />

2-1- Subventions : 1311 état 13181 taxe d'apprentissage<br />

1312 région 13185 FCSH<br />

1313 département 13186 participations reçues pour<br />

groupements de service<br />

1314 commune et groupement 13188 autres subventions<br />

1316 organismes internationaux<br />

2.2- Compléments de dotations :<br />

Uniquement lorsque le caractère a été précisé de façon formelle par l'autorité qui a<br />

versé la subvention comme mise de fonds initiale pour l'acquisition des biens (sinon<br />

utiliser les comptes subventions)<br />

1022 collectivité de rattachement<br />

1023 autre collectivité<br />

2-3- Dons et legs en capital<br />

1025 en nature ou en espèces pour opération d'investissement<br />

2-4- Réserves de l'établissement<br />

10681 réserves <strong>du</strong> service général<br />

10684 réserves <strong>du</strong> service spécial concerné<br />

3-Régime de propriété des biens :<br />

3-1- Biens mis à disposition des EPLE avant le 20 juillet 1992 :<br />

La loi <strong>du</strong> 20 juillet 1992 a prévu que les biens mis à la disposition des EPLE avant cette<br />

date ou acquis à l'aide de subvention devenaient leur propriété à l'expiration d'un délai<br />

de 6 mois à dater de la promulgation de la loi, sauf avis contraire des personnes<br />

morales ayant mis ces biens (ou ces subventions) à disposition.<br />

203 Réserves et inventaires


Fiche III-44<br />

Sous cette condition, les EPLE sont devenus légalement propriétaire de la totalité des<br />

biens mobiliers qu'ils détenaient à cette date.<br />

L'Etat n'ayant pas joué son droit de préemption, ces dispositions s'appliquent à tous les<br />

biens acquis sur crédits d'Etat y compris aux matériels pédagogiques acquis dans le<br />

cadre <strong>du</strong> décret n°85-269.<br />

3-2- Biens mis à disposition des EPLE après le 20 juillet 1992 :<br />

La collectivité doit préalablement notifier au chef d'établissement son intention de<br />

conserver la propriété des biens. A défaut<br />

de cette notification, la mise à disposition ou l'attribution des crédits emporte transfert<br />

de propriété.<br />

Exception : les installations livrées " clés en main " (cuisines…), appartiennent en<br />

totalité à la collectivité, par analogie avec les bâtiments.<br />

ATTENTION<br />

- Ne pas confondre les immobilisations et les notions de mise à jour, entretien et<br />

maintenance qui relèvent de la section de fonctionnement car elles n'augmentent pas le<br />

patrimoine de l'EPLE mais participent à la conservation de sa valeur.<br />

- La section d'investissement est unique : elle regroupe les immobilisations <strong>du</strong> service<br />

général et des services spéciaux.<br />

- Les comptes de réserves affectés au financement des immobilisations 10681 et 10684<br />

sont crédités ou débités lors de l'affectation des résultats en fin d'exercice sans titre de<br />

l'ordonnateur, sur délibération <strong>du</strong> CA.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Circulaire n°93-885 <strong>du</strong> 12 juillet 1993 modificative de la circulaire n°91-132 <strong>du</strong> 10 juin 1991,<br />

dite annexe technique à la circulaire n°88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988 portant sur l'organisation<br />

économique et financière des EPLE.<br />

Loi n° 92-678 <strong>du</strong> 20 juillet 1992.<br />

Réserves et inventaires 204


LES IMMOBILISATIONS:LE SUIVI EN<br />

INVENTAIRE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Les immobilisations sont suivies par le <strong>gestionnaire</strong> dans un inventaire général afin de<br />

dresser la liste des biens inscrits aux comptes de bilan et de calculer les dépréciations<br />

constatant l'amoindrissement de la valeur, assurant une image fidèle <strong>du</strong> patrimoine de<br />

l'EPLE.<br />

COMMENT<br />

A chaque bien immobilisé correspond une fiche d'inventaire comportant :<br />

- son identification : marque, type, numéro de série <strong>du</strong> matériel,<br />

- la mention de la prise en charge par l'utilisateur<br />

- un numéro composé d'une lettre majuscule (catalogue), d'une lettre minuscule<br />

(section), d'un chiffre (suite ininterrompue dans la section), suivi de la lettre V (comme<br />

valeur). Exemple : Ab 5V.<br />

- Un compte de classe 2 d'imputation. Exemple : compte 2184.<br />

Dans le respect <strong>du</strong> tableau de correspondance ci -après.<br />

Les fiches sont récapitulées sur un journal d'inventaire tenu par compte de classe 2 et<br />

par exercice d'acquisition, qui comprend un journal d'entrée et un journal de sortie (voir<br />

fiche III-46). Un état récapitulatif annuel comporte le calcul des dépréciations, ou<br />

éventuellement des amortissements.<br />

ATTENTION<br />

- Les <strong>du</strong>rées de dépréciation ou d'amortissement des biens selon leur nature sont<br />

fixées par le conseil d'administration et leur modification est lourde de conséquences.<br />

- L'utilisation d'un logiciel spécialisé est indispensable tant elle facilite les opérations.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Instruction n°83-323 <strong>du</strong> 8 septembre 1983 portant organisation économique et<br />

financière des lycées et collèges.<br />

Fiche III-45<br />

205 Réserves et inventaires


Equipement des<br />

laboratoires, matériel<br />

didactique<br />

Collections<br />

Installations,<br />

agencements,<br />

aménagements<br />

Matériel de transport<br />

Matériels de bureau<br />

et informatique<br />

Mobilier<br />

Participation à<br />

constitution de<br />

patrimoine commun<br />

TABLEAU DE CONCORDANCE ENTRE<br />

LES COMPTES DE BILAN LES PLUS UTILISES<br />

ET LES CATALOGUES D’INVENTAIRE<br />

Comptes de bilan Numéro<br />

Intitulé<br />

Catalogue Classification des biens mobiliers<br />

Concessions, licences 205 Selon le cas – Logiciels<br />

Equipement des<br />

ateliers d’enseignement<br />

technique<br />

215 (1)<br />

D – Equipement des ateliers masculins<br />

– Equipement des ateliers féminins<br />

Equipement <strong>du</strong><br />

service général<br />

215 (1)<br />

A – Matériel:<br />

– de bureau<br />

– d’entretien général<br />

– cuisine et réfectoire<br />

– buanderie et lingerie<br />

– infirmerie<br />

215 (1)<br />

216<br />

2181<br />

2182<br />

2183<br />

2184<br />

266<br />

C<br />

B – C<br />

A<br />

A<br />

A<br />

A<br />

Selon le cas<br />

– Matériel audio-visuel de repro<strong>du</strong>ction<br />

– Enseignements spéciaux<br />

– Equipement des laboratoires<br />

– Bibliothèque; collections<br />

– Mobilier:<br />

– d’enseignement<br />

– de bureau<br />

– d’internat<br />

1) Compte à subdiviser éventuellement en comptabilité générale.<br />

NB: Pour la nomenclature complète des comptes de bilan, se reporter à l’annexe technique.<br />

– Participation à l’achat en commun par<br />

plusieurs EPLE de matériel(s)<br />

immobilisable(s)<br />

Fiche III-45<br />

Les 206 Réserves et inventaires


LES FAVORISER IMMOBILISATIONS: L’EVACUATION ALIENATION<br />

DES BIENS DES MEUBLES OCCUPANTS ET SORTIES<br />

D’INVENTAIRES<br />

C’EST-A-DIRE<br />

L'aliénation d'un bien est un acte translatif de propriété ou de droit, à titre gratuit ou onéreux.<br />

Un bien ne peut être aliéné que par son propriétaire, d'où l'importance de le connaître car<br />

les procé<strong>du</strong>res de sortie d'un bien <strong>du</strong> patrimoine seront différentes selon le propriétaire de<br />

ce bien.<br />

Pour aliéner un bien, il faut qu'il existe physiquement.<br />

C'est le conseil d'administration qui est compétent pour décider de l'aliénation d'un bien<br />

immobilisé (décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 modifié- article 16 - 9°).<br />

COMMENT<br />

La procé<strong>du</strong>re de désaffectation<br />

La procé<strong>du</strong>re de désaffectation a pour effet de rendre le libre usage et la libre disposition<br />

<strong>du</strong> bien à son propriétaire qui peut alors aliéner le bien (à titre gratuit ou onéreux). Cette<br />

procé<strong>du</strong>re a été très précisément explicitée dans une circulaire <strong>du</strong> 9 mai 1989 qui figure<br />

au RLR 171-5f, pages 1 à 5<br />

Cette circulaire rappelle que les lois de décentralisation ont institué, dans le domaine de<br />

l'enseignement, un système de compétences partagées entre l'Etat et les Collectivités<br />

locales : l'Etat conservant la responsabilité <strong>du</strong> service public de l'enseignement et les<br />

Collectivités locales ayant, entre autres, la responsabilité <strong>du</strong> fonctionnement matériel des<br />

E.P.L.E..<br />

Le législateur a souhaité que la même procé<strong>du</strong>re soit appliquée à tous les biens, quel<br />

qu'en soit leur propriétaire.<br />

La circulaire <strong>du</strong> 9 mai 1989 étant antérieure à la loi n°92-678 <strong>du</strong> 20 juillet 1992, il est<br />

nécessaire de l'appliquer en intégrant les conséquences de la loi pré-citée sur le régime<br />

de propriété des biens meubles et en particulier le fait que l'Etat ne soit plus propriétaire<br />

d'aucun bien meuble, ce qui supprime totalement l'obligation de faire intervenir le service<br />

des Domaines.<br />

La circulaire distingue deux cas de procé<strong>du</strong>re de désaffectation :<br />

· La procé<strong>du</strong>re de désaffectation suivie d'une mise au rebut,<br />

· La procé<strong>du</strong>re de désaffectation suivie d'une cession à titre gratuit ou onéreux.<br />

Elle traite également <strong>du</strong> changement d'utilisation d'un bien sans désaffectation préalable<br />

(transfert entre E.P.L.E.).<br />

. bien meuble destiné à la mise au rebut<br />

Un bien destiné à être mis au rebut doit naturellement être dépourvu de valeur<br />

marchande et ne peut absolument pas faire l'objet d'une cession. Cependant lorsque<br />

sa mise au rebut entraîne des frais, il est admis de le céder gratuitement contre un<br />

enlèvement à la charge <strong>du</strong> bénéficiaire.<br />

La procé<strong>du</strong>re de désaffectation dite "simplifiée" s'applique, sous réserve de l'accord de<br />

principe de la Collectivité de rattachement et de la Collectivité propriétaire lorsqu'elles sont<br />

différentes, aux biens meubles sans valeur marchande.<br />

Elle est prononcée par délibération <strong>du</strong> Conseil d'Administration de l'E.P.L.E.<br />

Fiche III-46<br />

207 Réserves et inventaires


Fiche III-46<br />

· bien meuble destiné à faire l'objet d'une cession gratuite ou onéreuse<br />

Dans ce cas, la procé<strong>du</strong>re de désaffectation est la suivante :<br />

1. avis <strong>du</strong> Conseil d'Administration de l'E.P.L.E. sur la demande présentée par le Chef<br />

d'établissement de désaffectation <strong>du</strong> bien. Cet avis doit être formalisé (acte <strong>du</strong> conseil<br />

d'administration) et accompagné d'un document signé <strong>du</strong> chef d'établissement, de l'agent<br />

comptable et <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> décrivant le bien : numéro d'inscription à l'inventaire,<br />

propriétaire, utilisation pédagogique ou non, année d'acquisition et valeur d'origine, origine<br />

<strong>du</strong> financement ...etc.<br />

2. transmission à la Collectivité de rattachement et à l'autorité académique de cet avis et<br />

<strong>du</strong> document annexé.<br />

3. délibération <strong>du</strong> Conseil Régional ou Général sur cette proposition (ou décision <strong>du</strong> bureau<br />

<strong>du</strong> Conseil), et transmission de la proposition de désaffectation au Préfet de Région ou de<br />

Département.<br />

4. le Préfet, après avoir pris l'avis de l'autorité académique, prononce par arrêté, la<br />

désaffectation <strong>du</strong> bien et le notifie à la Collectivité de rattachement et à la Collectivité<br />

propriétaire. Il transmet une copie de cet arrêté à l'E.P.L.E. et à l'autorité académique.<br />

La procé<strong>du</strong>re de désaffectation terminée, le propriétaire <strong>du</strong> bien en retrouve le libre<br />

usage et la libre disposition. C'est seulement à partir de ce moment que le bien peut<br />

être aliéné et donc que la procé<strong>du</strong>re comptable peut s'enclencher.<br />

Si l'établissement est propriétaire des biens : il peut les vendre à son profit. Bien que<br />

la consultation <strong>du</strong> service des domaines ne soit pas obligatoire, elle constitue une garantie<br />

dans la détermination <strong>du</strong> prix de vente notamment.<br />

Si la collectivité territoriale est propriétaire des biens : l'EPLE remet le bien à cette<br />

collectivité propriétaire qui, selon les termes de l'article L421-17 <strong>du</strong> code de l'é<strong>du</strong>cation<br />

(Partie Législative), dispose d'un délai de 3 mois pour le reprendre. Au terme de ce délai,<br />

le bien devient propriété de l'EPLE.<br />

· changement d'utilisation d'un bien sans désaffectation préalable<br />

La circulaire <strong>du</strong> 9 mai 1989 rappelle les termes de l'article 6 de la loi n° 83-8 <strong>du</strong> 7 janvier<br />

1983, selon lesquels les collectivités territoriales peuvent conclure entre elles des<br />

conventions de mise à disposition de biens.<br />

Au sens de cette circulaire, il s'agit d'un transfert de bien entre deux établissements, lequel<br />

transfert est alors considéré comme une opération qui modifie les conditions d'utilisation<br />

de ce bien, sans remettre en cause les droits de propriété qui s'y attachent ni son affectation<br />

à l'E.P.L.E. d'origine.<br />

Cette procé<strong>du</strong>re ne s'appliquera que dans le cas où la désaffectation ne s'impose pas en<br />

droit, c'est-à-dire dans le cas où un E.P.L.E. n'utilise plus un bien de manière provisoire.<br />

Cette façon de faire présente le risque non négligeable de perdre la trace d'un tel bien et<br />

d'avoir une discordance entre la valeur comptable des biens inscrits au bilan et la réalité<br />

"physique" de l'inventaire. Une grande prudence est donc recommandée dans l'emploi de<br />

cette procé<strong>du</strong>re.<br />

Dans ce cas, les EPLE devront signer une convention d'utilisation approuvée par leur<br />

conseil d'administration et transmise aux autorités de contrôle.<br />

Les procé<strong>du</strong>res budgétaire et comptable<br />

Les sorties d'inventaire nécessitent une décision budgétaire modificative soumise au vote<br />

<strong>du</strong> conseil d'administration (type 394 et/ou 395 dans l'application nationale GFC)<br />

conformément à l'article 16 <strong>du</strong> décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985.<br />

Réserves et inventaires 208


Fiche III-46<br />

Les procé<strong>du</strong>res comptables de sortie d'un bien de l'inventaire peuvent être classées en<br />

trois catégories selon l'origine <strong>du</strong> financement initial <strong>du</strong> bien :<br />

- comptes de racine 102 : " apports "<br />

- comptes de racine 131 : " subventions d'équipement reçues "<br />

- prélèvement sur le fonds de roulement : biens achetés sur fonds propres.<br />

· comptes de racine 102<br />

- DBM de type 394 soumise au vote <strong>du</strong> conseil d'administration : prévision de recette<br />

ZR/classe 2 - ouverture de crédit D/675.<br />

- Annulation des dépréciations déjà comptabilisées : débit compte 28xxBIS - crédit compte<br />

1069.<br />

- Ordre de recette d'ordre au chapitre ZR - compte de classe 2 où est inscrit le bien.<br />

- Mandat d'ordre au chapitre D - compte 675.<br />

- Au compte financier, lors de la saisie de la pièce n°14 : "situation à la clôture de l'exercice",<br />

renseigner le cadre " biens sortis de l'inventaire opérations de l'exercice ".<br />

- Sur l'exercice suivant, après l'intégration des résultats, passer l'écriture : débit compte<br />

102x à crédit compte 10681 afin de rétablir la situation des réserves disponibles et l'égalité<br />

entre la classe 1 et la classe 2.<br />

· comptes de racine 131<br />

- DBM de type 394 et 395 soumises au vote <strong>du</strong> conseil d'administration : prévisions de<br />

recette ZR/classe 2 et 77/777 - ouvertures de crédit D/675 et ZD/1391 ou 1398..<br />

- Annulation des dépréciations déjà comptabilisées : débit compte 28xxBIS - crédit compte<br />

1069.<br />

- Ordre de recette d'ordre au chapitre ZR - compte de classe 2 où est inscrit le bien.<br />

- Mandat d'ordre au chapitre D - compte 675.<br />

- Ordre de recette d'ordre au chapitre 77 - compte 777.<br />

- Mandat d'ordre au chapitre ZD - compte 1391 ou 1398.<br />

- Sur l'exercice en cours, virement <strong>du</strong> débit <strong>du</strong> (des) compte(s) de racine 131 intéressé(s)<br />

par le crédit <strong>du</strong> compte 1391 ou 1398 pour solde de ces comptes.<br />

· prélèvement sur le fonds de roulement<br />

- DBM de type 394 soumise au vote <strong>du</strong> conseil d'administration : prévision de recette<br />

ZR/classe 2 - ouverture de crédit D/675.<br />

- Annulation des dépréciations déjà comptabilisées : débit compte 28xxBIS - crédit compte<br />

1069.<br />

- Ordre de recette d'ordre au chapitre ZR - compte de la classe 2 où est inscrit le bien.<br />

- Mandat d'ordre au chapitre D - compte 675.<br />

- Au compte financier, sur la pièce n° 14, diminution automatique des réserves immobilisées<br />

et augmentation des réserves disponibles dans la colonne " variations de l'exercice ".<br />

· sortie d'un bien avec cession onéreuse<br />

Lors de la cession à titre onéreux d'une immobilisation, il y a lieu d'émettre, dans tous les<br />

cas évoqués ci-dessus, un ordre de recette au chapitre 77 - compte 775 " pro<strong>du</strong>its de<br />

cession des éléments d'actif " par le débit <strong>du</strong> compte 461 " créances sur cessions<br />

d'immobilisations et de valeurs mobilières de placement ".<br />

209 Réserves et inventaires


Fiche III-46<br />

ATTENTION<br />

La procé<strong>du</strong>re dite " simplifiée " (mise au rebut) ne s'applique pas aux véhicules qui ont une<br />

immatriculation domaniale. Ceux-ci doivent être remis au service des domaines en cas<br />

d’aliénation.<br />

L'arrêté préfectoral est indispensable pour entamer la procé<strong>du</strong>re budgétaire.<br />

En cas de vente au profit de l'EPLE, le prix de vente et les modalités sont fixées par le<br />

conseil d'administration.<br />

Des problèmes de responsabilité civile ou pénale peuvent se poser à l'occasion de la<br />

cession de certains bien (machine outil, véhicule …) : le procès verbal de la remise<br />

mentionnera : " matériel dénaturé, relève obligatoirement de la mise à la ferraille " en cas<br />

de mise au rebut de matériel vétuste, " réservé à un négociant s'engageant à une remise<br />

en conformité à la législation <strong>du</strong> travail " en cas de matériel non conforme (achat interdit<br />

par un particulier), " vente de matériel conforme ouverte à tous " (seul cas de vente à un<br />

particulier).<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 modifié<br />

Circulaire <strong>du</strong> 9 mai 1989 - code de l'é<strong>du</strong>cation (partie législative) articles L421-17, L421-<br />

18 et L421-19 (BO n° 29 <strong>du</strong> 20 juillet 1989)<br />

Loi n° 92-678 <strong>du</strong> 20 juillet 1992<br />

Loi 83-8 <strong>du</strong> 7 janvier 1983<br />

Application nationale " Gestion Financière et Comptable " (comptabilité budgétaire - budget<br />

- DBM pour vote <strong>du</strong> CA)<br />

Réserves et inventaires 210


FAVORISER LES CONTROLES L’EVACUATION<br />

DE LA COMPTABILITÉ DES OCCUPANTS DES EPLE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Comme tous les organismes publics, les Etablissements Publics Locaux d'Enseignement<br />

sont soumis à certains contrôles et leurs comptes donnent lieu à un jugement de la part<br />

de la chambre régionale des comptes.<br />

COMMENT<br />

Fiche III-47<br />

Le ministère de l'é<strong>du</strong>cation nationale :<br />

L'Etat reste responsable <strong>du</strong> bon fonctionnement <strong>du</strong> service public de l'enseignement et de<br />

sa cohérence d'ensemble. Il assure le financement de certaines dépenses pédagogiques<br />

et la gestion de multiples ressources affectées. A ce titre, les recteurs et inspecteurs<br />

d'académie assurent leur mission de tutelle : par les contrôles des inspecteurs généraux,<br />

par l'information de l'autorité académique par le chef d'établissement, par le contrôle des<br />

actes des EPLE, par les contrôles dans le domaine budgétaire et financier et par une<br />

mission de conseil et d'aide aux établissements.<br />

La collectivité de rattachement :<br />

La loi n° 83-663 <strong>du</strong> 22 juillet 1983 a prévu la participation des collectivités de rattachement<br />

au sein des instances des EPLE : conseil d'administration, commission permanente, conseil<br />

de discipline, commission d'hygiène et de sécurité (LP et Lycées techniques). La collectivité<br />

de rattachement dispose d'un pouvoir général de contrôle sur les actes des établissements.<br />

En matière financière et budgétaire, il lui appartient de vérifier le respect des orientations<br />

qu'elle a fixées (pouvoir de règlement conjoint avec l'autorité académique en matière<br />

budgétaire par exemple).<br />

Le Préfet :<br />

L'ensemble des dispositions relatives au contrôle de légalité des actes des collectivités<br />

locales s'applique aux actes des EPLE. Ces dispositions ont été précisées par la circulaire<br />

<strong>du</strong> 22 juillet 1982 (JO <strong>du</strong> 23/07/1982) relative aux nouvelles conditions d'exercice <strong>du</strong><br />

contrôle de légalité des actes administratifs des autorités communales, départementales<br />

et régionales. Le représentant de l'Etat exerce seul le contrôle de légalité.<br />

L'agent comptable :<br />

L'EPLE est soumis aux règles de la comptabilité publique et au contrôle de son comptable<br />

public en matière de dépenses, de recettes et de patrimoine,conformément au décret n°62-<br />

1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 (chapitre II article 11 et 12).<br />

Les services <strong>du</strong> Trésor :<br />

A l'initiative <strong>du</strong> comptable <strong>du</strong> Trésor territorialement compétent (Trésorier Payeur Général<br />

- Receveur des Finances), un contrôle sur place peut être effectué à l'improviste et doit se<br />

limiter à l'administration financière des établissements. Ce contrôle porte sur l'emploi des<br />

fonds publics, la gestion <strong>du</strong> patrimoine et l'application des règles de la comptabilité publique.<br />

Il a pour objet de s'assurer de la sincérité, de la régularité et de la qualité de la gestion <strong>du</strong><br />

poste comptable (agence comptable et établissements rattachés) et donne lieu à un procès-<br />

211 Les contrôles de la comptabilité


Fiche III-47<br />

verbal retraçant les observations formulées par le vérificateur. Il s'agit d'une procé<strong>du</strong>re<br />

contradictoire portant sur les missions de l'agent comptable, mais aussi sur certains aspects<br />

de la gestion de l'ordonnateur <strong>du</strong> fait que l'agent comptable est aussi <strong>gestionnaire</strong>.<br />

La Chambre Régionale des Comptes :<br />

Les Chambres régionales des comptes ont été instituées dans chaque région par la loi <strong>du</strong><br />

2 mars 1982 sur les droits et libertés des communes, des départements et des régions. Elles<br />

jouissent des mêmes pouvoirs que la Cour des comptes. Les contrôles sont réalisés à<br />

l'occasion de l'examen et <strong>du</strong> jugement des comptes financiers des établissements. Il s'agit<br />

d'un véritable contrôle juridictionnel de la régularité des comptes qui peut engager la<br />

responsabilité pécuniaire et personnelle <strong>du</strong> comptable public. La CRC est appelée à juger<br />

en premier ressort les comptes des comptables publics. Elle n'a pas juridiction sur les<br />

ordonnateurs, sauf sur ceux qu'elle a déclarés comptables de fait. Elle a compétence pour<br />

contrôler la régularité et l'efficacité de la gestion de l'ordonnateur et attirer l'attention de ce<br />

dernier dans une lettre d'observations.<br />

La Cour de discipline budgétaire et financière :<br />

La Cour de discipline budgétaire et financière a été créée par la loi n° 48-1484 <strong>du</strong> 25<br />

septembre 1948. Elle a pour but mettre en jeu la responsabilité et de sanctionner certains<br />

types de fautes personnelles commises, dans les actes de leurs fonctions, par les<br />

fonctionnaires et les agents publics au préjudice de l'Etat, de diverses collectivités publiques<br />

ou de certains organismes financés sur fonds publics. En ce qui concerne les EPLE,<br />

l'ordonnateur, c'est-à-dire le chef d'établissement, est justiciable devant la Cour. Le<br />

<strong>gestionnaire</strong> peut également être mis en cause dans la mesure où il rédige et signe tout<br />

ou partie des bons de commande (délégation de pouvoir et de signature <strong>du</strong> chef<br />

d'établissement-ordonnateur pour ce qui concerne la gestion matérielle quotidienne de<br />

l'établissement).<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi n° 82-213 <strong>du</strong> 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements<br />

et des régions<br />

Loi n° 95-581 <strong>du</strong> 24 juillet 1995 codifiée sous la forme de la partie législative <strong>du</strong> livre III <strong>du</strong><br />

code des juridictions financières<br />

Note de service n° 92-294 <strong>du</strong> 13 octobre 1992 relative à la " mise en jeu de la responsabilité<br />

personnelle et pécuniaire des agents comptables et des régisseurs d'EPLE " : BO n°41 <strong>du</strong> 29<br />

octobre 1992<br />

Décret <strong>du</strong> 23 août 1995 (audience publique pour la condamnation des comptables publics à<br />

l'amende)<br />

Instruction DGCP <strong>du</strong> 23 avril 2001 n° 01-043-M96 relative à la " présentation des dossiers de<br />

demandes en décharge de responsabilité et/ou remise gracieuse par les agents comptables<br />

et les régisseurs d'EPLE "<br />

Les contrôles de la comptabilité 212


CHAPITRE IV :<br />

LA GESTION MATÉRIELLE<br />

ET TECHNIQUE,<br />

L’HYGIENE ET LA SÉCURITÉ<br />

LA GESTION MATÉRIELLE<br />

ET TECHNIQUE, L’HYGIENE<br />

ET LA SECURITE


Le <strong>gestionnaire</strong> étant chargé de la mise en œuvre <strong>du</strong> contrôle de gestion appliqué<br />

à l’établissement doit se construire des tableaux de bord pour l’aider à prendre des<br />

initiatives.<br />

Cela le con<strong>du</strong>ira, par exemple, à changer son système de reprographie ou de<br />

communication, ou ses contrats et conventions.<br />

GESTION ALIMENTAIRE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Déterminer tout ce qui intervient dans le prix d’un repas et gérer le crédit nourriture dans<br />

le cadre <strong>du</strong> service annexe d’hébergement chapitre R2 ou L2 (obligatoire depuis le 19<br />

juillet 2000).<br />

COMMENT<br />

En vérifiant l’utilisation <strong>du</strong> crédit nourriture et en faisant le bilan tous les mois.<br />

En calculant périodiquement (une fois par an, avant l’élaboration <strong>du</strong> budget) le coût réel<br />

<strong>du</strong> repas par type de prestation (repas interne, demi-pensionnaire, repas commensal par<br />

catégorie, petit déjeuner,...)<br />

En analysant les factures, les consommations.<br />

En observant les méthodes de travail.<br />

En inventoriant le matériel et en évaluant ses dépréciations.<br />

Voir fiche III-42 sur le suivi <strong>du</strong> crédit nourriture<br />

GESTION MATERIELLE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Vérifier au moins une fois par an avant le budget que tous les contrats (maintenance,<br />

fournitures, énergies, prestations, …) correspondent aux besoins.<br />

Tenir à jour régulièrement les consommation et analyser leur évolution.<br />

Ce qui peut amener le <strong>gestionnaire</strong> à changer, par exemple, des appareils d’éclairage ou<br />

autres.<br />

Etablir le coût de chaque service et projet:<br />

– photocopie,<br />

– téléphone,<br />

– affranchissement.<br />

Acheter en menant une analyse préalable sur le coût réel des achats (achat + entretien)<br />

et leurs utilisations.<br />

COMMENT<br />

ANALYSE DE GESTION<br />

En mettant en place dans chaque service un système de collecte d’informations.<br />

En analysant les factures, les méthodes de travail.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fiche IV-1<br />

Décret n° 97-035 <strong>du</strong> 6 février 1997<br />

Décret n°2000-672 <strong>du</strong> 19 juillet 2000 relatif aux prix pratiqués en matière de restauration<br />

scolaire<br />

Les cahiers détachables d’Objectif Etablissement n°18 automne 2003<br />

214 Tableau de bord et analyse de gestion


C’EST-A-DIRE<br />

Avec des hausses régulières et importantes, les énergies méritent que l’on y apporte une<br />

attention de tous les instants.<br />

Le chauffage représente un poste budgétaire important ainsi que l’électricité. Quant à l’eau,<br />

ce bien naturel si fragile dans son équilibre et si précieux pour la vie nécessite une attention<br />

majeure. Il faut donc optimiser la consommation.<br />

COMMENT<br />

LA GESTION DES ENERGIES<br />

Fiche IV-2<br />

1 – Pour le chauffage<br />

S’assurer d’un entretien rigoureux <strong>du</strong> brûleur et de la chaudière.<br />

Etre vigilant quant au respect des températures réglementaires des locaux en sachant<br />

qu’une diminution d’un degré des locaux entraîne une économie de 7%.<br />

S’interroger sur la nécessité de chauffer.<br />

Vérifier fréquemment les pen<strong>du</strong>les des programmateurs.<br />

Maintenir en très bon état de propreté les radiateurs et surtout les convecteurs et les<br />

aérothermes.<br />

Surveiller les contrats et les factures d’énergie.<br />

2 – Pour l’électricité<br />

En premier lieu, examiner attentivement les factures. Elles peuvent permettre des économies<br />

immédiates si l’on se pose quelques questions.<br />

– La puissance souscrite est-elle adaptée à nos consommations?<br />

– Le tarif appliqué est-il le plus avantageux?<br />

Observer les principaux postes consommateurs et installer si nécessaire des optimiseurs<br />

délesteurs asservis au comptage EDF et des pen<strong>du</strong>les sur certains appareils (ballon d’eau<br />

chaude,…)<br />

Entretenir le matériel (groupes frigorifiques, …)<br />

Analyser les emplois <strong>du</strong> temps et la vie de l’établissement. Proposer les adaptations idoines.<br />

3 – Pour l’eau<br />

Privilégier les équipements permettant de ne consommer que le nécessaire (robinet de<br />

type presto, pommes de douches à grosses gouttes, chasses d’eau à réservoir à double<br />

débit, …).<br />

Surveillez vos réseaux, vos robinets, vos chasses d’eau, vos électrovannes.<br />

Faîtes relever régulièrement vos compteurs et comparez votre consommation (une semaine<br />

par rapport à la même semaine de l’année antérieure).<br />

215 Tableau de bord et analyse de gestion


Fiche IV-2<br />

ATTENTION<br />

Pour diminuer sa puissance souscrite, des conditions sont exigées par votre fournisseur<br />

(E.D.F., …).<br />

II est souvent préférable de se voir appliquer une légère pénalité pour " dépassement de<br />

puissance souscrite " plutôt que de modifier son abonnement en souscrivant une puissance<br />

trop importante ( à calculer impérativement avec les services commerciaux d'E.D.F) en<br />

s’aidant <strong>du</strong> feuillet annuel de gestion.<br />

EXEMPLE: TABLEAU DE SUIVI DES ENERGIES : FICHE INTERNAT<br />

Consommations<br />

Montant<br />

Superficie, nombre de<br />

repas, nombre d’usagers<br />

Prix/m 2 – Prix/repas<br />

Tableau de bord et analyse de gestion 216<br />

Eau Electricité Chauffage Gaz<br />

Réaliser autant de fiches que de services distincts (restauration, ateliers, externat, …) et<br />

par période pertinente.<br />

Choisir l'indicateur en fonction <strong>du</strong> service analysé ( par ex : nbre de repas si service<br />

restauration, nbre internes si internat, …)<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Ne pas oublier que les services commerciaux d’EDF recherchent désormais gratuitement<br />

pour leurs clients, les solutions les plus économiques.<br />

De plus, les marchés <strong>du</strong> gaz et de l’électricité sont ouverts à la concurrence à compter <strong>du</strong><br />

1er juillet 2004.


Solde<br />

disponible<br />

l’année n<br />

Crédits ouverts<br />

pour l’année<br />

N<br />

Prévisions<br />

de dépenses<br />

pour l’année n<br />

Prévisions<br />

ou<br />

en % et<br />

en montant<br />

<strong>du</strong> 01/09/n<br />

au 31/12/n *<br />

Montant net<br />

des mandats<br />

admis<br />

<strong>du</strong> 01/09/n-1<br />

au 31/12/n-1<br />

Montant des<br />

liquidations<br />

en attente<br />

au 31/08/n<br />

Montant net<br />

des mandats<br />

admis <strong>du</strong><br />

01/01/n<br />

au 31/08/n<br />

Chapitre et<br />

comptes<br />

(6) – (5)<br />

(6)<br />

(1)+(2)+(3)+/–(4)<br />

= (5)<br />

(4)<br />

(3)<br />

(2)<br />

(1)<br />

B – 60611<br />

Electricité<br />

EXEMPLE D’UN TABLEAU<br />

DE SUIVI BUDGETAIRE<br />

B – 60612<br />

Gaz<br />

B – 60617<br />

Eau<br />

B – 606.<br />

Autres fluides<br />

D – 613<br />

Reprographie<br />

Etc..<br />

D – 626<br />

Téléphone<br />

Machine à<br />

affranchir<br />

Internet<br />

Etc..<br />

Fiche IV-3<br />

217 Tableau de bord et analyse de gestion<br />

* Il convient d’estimer les éventuelles augmentations de tarifs, d’effectifs, de surfaces pour rapprocher au plus juste les prévisions de la future réalisation.


MAINTENANCE DU PATRIMOINE<br />

FICHE GENERIQUE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> doit faire effectuer l’entretien courant des locaux, des installations et des<br />

matériels.<br />

Il propose au chef d’établissement les améliorations et les aménagements qui lui<br />

paraissent nécessaires.<br />

Il collabore avec la collectivité de rattachement.<br />

COMMENT<br />

Fiche IV-4<br />

En s’appuyant sur les rapports des différents organismes de contrôles périodiques et<br />

réglementaires (vérifications des installations électriques, installations de gaz, etc.).<br />

En surveillant le patrimoine.<br />

En faisant effectuer les travaux d’entretien courant ainsi que ceux nécessaires à une<br />

meilleure sécurité ou un meilleur accueil.<br />

La maintenance d’un établissement comprend trois aspects:<br />

La maintenance corrective:<br />

C’est l’action réparatrice qui sera con<strong>du</strong>ite après défaillance d’un élément. Elle n’est pas<br />

prévisible, donc pas programmable, et intervient le plus souvent dans l’urgence, quand la<br />

défaillance de l’élément en cause provoque une interruption <strong>du</strong> service à l’usager. Un<br />

risque, non négligeable, d’extension à d’autres éléments est envisageable avec toutes les<br />

conséquences qui en découlent, y compris celles d’un risque majeur.<br />

La maintenance préventive:<br />

Les opérations de maintenance sont ici effectuées selon un échéancier programmé en<br />

fonction de la <strong>du</strong>rabilité – prévisible ou connue – des équipements concernés. L’avantage<br />

de cette procé<strong>du</strong>re est évident:<br />

– date d’intervention prévisible, donc ré<strong>du</strong>ction des interruptions <strong>du</strong> service,<br />

– coût prévisible, donc budgétairement programmable,<br />

– <strong>du</strong>rée d’intervention ré<strong>du</strong>ite,<br />

– ré<strong>du</strong>ction majeure des risques d’extension à d’autres éléments.<br />

La maintenance créative:<br />

On classe ici les opérations qui, sans relever de la maintenance corrective, apportent aux<br />

usagers un confort supplémentaire et/ou à l’exploitant un gain budgétaire à terme.<br />

On peut citer bien sûr les opérations de remise en peinture de locaux non dégradés, mais<br />

aussi, par exemple, des opérations de remplacement de luminaires qui apporteront aux<br />

usagers un confort visuel supplémentaire tout en permettant une économie énergétique non<br />

négligeable.<br />

Les outils de la maintenance:<br />

Indépendamment des intervenants dans la maintenance (ouvriers d’entretien, EMOP,<br />

entreprises,…), il convient de ne pas négliger les documents et indicateurs divers essentiels<br />

à la programmation et au suivi des différents travaux:<br />

218 La maintenance <strong>du</strong> patrimoine


Fiche IV-4<br />

– documents contenant les divers renseignements administratifs, techniques, juridiques<br />

et financiers relatifs aux bâtiments et installations. La fiabilité de ces documents repose<br />

sur leur mise à jour permanente.<br />

Exemples: PV de décentralisation, enquête sur le parc immobilier (EPI), plans<br />

des bâtiments, dossiers d’ouvrages exécutés (DOE) à réclamer le cas échéant à la<br />

collectivité de rattachement, plans de récolement des travaux et notices descriptives<br />

et d’entretien de tous les matériels mis en place,<br />

– documents de diagnostic où l’état des bâtiments et des installations sera régulièrement<br />

consigné afin de déterminer avec sûreté les opérations de maintenance qui en<br />

découlent. Il est souhaitable de se constituer ses propres documents de référence à<br />

l’aide des factures d’entretien des dernières années, <strong>du</strong> registre de sécurité et ses<br />

annexes éventuelles.<br />

ATTENTION<br />

Afin de ne pas risquer de provoquer de sinistres majeurs, il y aura toujours lieu de privilégier<br />

la maintenance préventive.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Les clés de la sécurité (édition 2003) - Direction des personnels, de la modernisation et de<br />

l’administration <strong>du</strong> Ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale.<br />

Gestion <strong>du</strong> patrimoine scolaire bâtiments et mobilier - Anthony Taillefait (2de édition) -<br />

Editions Berger Levrault<br />

La maintenance <strong>du</strong> patrimoine 219


C’EST-A-DIRE<br />

Par delà la très grande diversité des formes d’intervention des collectivités de rattachement,<br />

le <strong>gestionnaire</strong> occupe une place importante pour tous les travaux de restructuration et de<br />

réhabilitation.<br />

L’objectif est la conservation <strong>du</strong> patrimoine face à l’usure <strong>du</strong> temps et des intempéries, et<br />

la maintenance de l’état de fonctionnement tout en procédant aux adaptations indispensables,<br />

dictées par l’évolution des enseignements et des structures de l’établissement.<br />

COMMENT<br />

TRAVAUX DU PROPRIETAIRE<br />

ET DU LOCATAIRE<br />

Fiche IV-5<br />

Régime de propriété des bâtiments<br />

Tout d’abord, ne pas confondre le statut juridique de l’établissement avec le statut<br />

juridique des bâtiments.<br />

Depuis 1986, date d’effet de la loi de décentralisation pour les établissements scolaires<br />

<strong>du</strong> second degré – qui deviennent des EPLE -, tous les bâtiments existants, quel que soit<br />

leur régime de propriété, sont mis à disposition des collectivités territoriales, départements<br />

pour les collèges et régions pour les lycées. Cette mise à disposition n’a pas entraîné<br />

de transfert de propriété. En revanche, les constructions réalisées depuis 1986 relèvent<br />

exclusivement des collectivités territoriales compétentes pour les établissements concernés.<br />

Obligations respectives <strong>du</strong> locataire et <strong>du</strong> propriétaire en matière d’entretien <strong>du</strong> bâtiment.<br />

La loi sur la décentralisation <strong>du</strong> 22 juillet 1983 (article 14) met les travaux <strong>du</strong> propriétaire<br />

à la charge des collectivités de rattachement et ceux <strong>du</strong> locataire à la charge de<br />

l’établissement. Cependant, il n’existe pas de liste exhaustive consignée dans un texte<br />

réglementaire, énumérant pour un EPLE les travaux <strong>du</strong> propriétaire et <strong>du</strong> locataire.<br />

On ne peut donc que se référer aux textes existants en droit privé régissant les rapports<br />

entre bailleur et locataire et tenter de les rapprocher de ceux qui devraient exister entre la<br />

collectivité de rattachement et l’EPLE. Mais, selon les collectivités, les orientations peuvent<br />

sensiblement différer. Parfois, certaines d’entre elles ont établi une liste très complète des<br />

travaux leur incombant et de ceux réservés aux établissements.<br />

Suivi des travaux de restructuration<br />

Dès le stade de la conception, le <strong>gestionnaire</strong> doit essayer, en liaison avec ses différents<br />

partenaires dans l’établissement, de peser sur l’élaboration des plans et des cahiers des<br />

charges.<br />

Ensuite, pendant le déroulement des travaux, il se trouve placé aux avant-postes,<br />

assurant de fait une fonction de coordination et la permanence de la représentation des<br />

intérêts et des contraintes de l’établissement. Le chantier, con<strong>du</strong>it sous la responsabilité<br />

<strong>du</strong> maître d’œuvre (architecte) sera l’objet de toute l’attention <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> et sa présence<br />

à chaque réunion hebdomadaire est indispensable. Les différentes incidences <strong>du</strong><br />

déroulement <strong>du</strong> chantier sur la vie de l’établissement ne seront pas négligées et le concours<br />

<strong>du</strong> «coordonnateur de prévention et de sécurité», obligatoire dès lors qu’au moins deux<br />

entreprises interviennent sur le chantier, sera sollicité chaque fois que nécessaire.<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> assure donc un rôle charnière entre les intérêts de l’établissement et ceux<br />

220 La maintenance <strong>du</strong> patrimoine


Fiche IV-5<br />

de la collectivité territoriale (il peut être amené à représenter la collectivité territoriale. Son<br />

rôle trouvera sa conclusion lors de la réception des travaux, dans le suivi des interventions<br />

ultérieures et dans «l’effet mémoire» indispensable.<br />

ATTENTION<br />

On ne peut qu’insister sur la nécessité pour le <strong>gestionnaire</strong> d’être très attentif aux<br />

différentes implications et retombées de la maintenance des bâtiments car il y va non<br />

seulement de sa crédibilité de <strong>gestionnaire</strong> matériel mais aussi de la sécurité des usagers<br />

donc de sa responsabilité civile et éventuellement pénale.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi n° 89-462 <strong>du</strong> 6 juillet 1989<br />

Articles 1719 et 1720 <strong>du</strong> code civil<br />

Décret 87-712 <strong>du</strong> 26 août 1987 (JO <strong>du</strong> 30 août 1987)<br />

La maintenance des bâtiments – Arthur Wibout<br />

Gestion <strong>du</strong> patrimoine scolaire bâtiments et mobilier - Anthony Taillefait (2de édition) -<br />

Editions Berger Levrault<br />

La maintenance <strong>du</strong> patrimoine 221


LES CONTRATS D’ENTRETIEN<br />

ET DE MAINTENANCE<br />

ET LES DIFFERENTS CONTROLES<br />

OBLIGATOIRES<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Il est bien évident que la plupart <strong>du</strong> temps le personnel peut assurer un entretien<br />

de 1er niveau dans l’établissement. Cependant, compte tenu des technologies de plus en<br />

plus complexes qui apparaissent dans le matériel moderne, ces interventions deviennent<br />

de plus en plus délicates et nécessitent une formation adaptée.<br />

Il est souhaitable de mettre en compétition les entreprises susceptibles d’assurer<br />

l’entretien de l’installation concernée et de négocier le marché correspondant. Il y a lieu<br />

cependant de veiller aux possibilités techniques et matérielles de l’entreprise.<br />

Avant de souscrire un contrat d’entretien il faut se souvenir de ces quelques conseils<br />

pratiques:<br />

– veiller, s’il s’agit d’une entreprise rayonnant sur l’ensemble <strong>du</strong> territoire métropolitain,<br />

à l’implantation de ses agences locales et notamment à celle de l’agence qui<br />

interviendra, par rapport à l’implantation de l’établissement,<br />

– veiller au système de facturation des déplacements (forfaitaire ou en fonction de la<br />

distance),<br />

– ne pas s’arrêter seulement au montant total de la proposition qui est faite,<br />

– examiner son contenu (nombre de visites par an, description <strong>du</strong> travail fait lors de la<br />

visite, définition des conditions d’intervention en cas d’urgence, notamment des délais<br />

d’intervention: remplacement des pièces, main-d’œuvre…),<br />

– prévoir, selon l’implantation concernée, une séance d’information sur le maniement<br />

des dispositifs,<br />

– veiller, dans tous les cas, à ce que les clauses <strong>du</strong> contrat soient libellées de façon claire<br />

et détaillée. La proposition qui est remise par l’entreprise intéressée doit<br />

mentionner notamment la liste de tout le matériel concerné.<br />

Toutes ces informations doivent être libellées en termes intelligibles et clairs et non en<br />

termes de référence <strong>du</strong> fournisseur.<br />

COMMENT<br />

Les vérifications et les opérations d’entretien doivent être réalisées conformément aux<br />

tableaux suivants.<br />

ATTENTION<br />

Pour ce qui concerne l’entretien des installations électriques, il convient de rappeler les<br />

dispositions de la circulaire interministérielle (emploi – E<strong>du</strong>cation nationale) <strong>du</strong> 12 décembre<br />

1997 relative à la prévention des risques d’origine électrique dans le cadre des formations<br />

dispensées par les établissements scolaires et notamment la formation et le rôle des<br />

personnels ATOS.<br />

S’asssurer de que les prestations prévus dans tous les contrats existants sont bien réalisées<br />

régulièrement. Faire un récapitulatif par finalité de tous les contrats existants et en<br />

transmettre un exemplaire à la collectivité de rattachement.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Revue Intendance n°62<br />

Fiche IV-6<br />

222 La maintenance <strong>du</strong> patrimoine


Fiche IV-6<br />

Contrôles internes<br />

Prestations dans Référence de la Nature de la Intervenants Périodicité Observations<br />

le secteur réglementation prestation E<strong>du</strong>cation nationale de l’intervention<br />

Installations<br />

électriques<br />

CONTROLES ET VERIFICATIONS<br />

DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES<br />

C.C.H.<br />

Règlement de<br />

sécurité des E.R.P.<br />

article EL 13<br />

article EC 20<br />

Décret n° 88-1056<br />

<strong>du</strong> 14 novembre<br />

1988 1<br />

Surveillance<br />

et entretien<br />

élémentaire<br />

de l’appareillage<br />

fixe ou mobile<br />

Contrôle visuel<br />

de l’éclairage<br />

de sécurité<br />

Essais de la<br />

télécommande des<br />

blocs d’éclairage<br />

de sécurité<br />

Vérification de<br />

l’état de charge des<br />

blocs de secours<br />

Essais périodiques<br />

de fonctionnement<br />

des dispositifs<br />

différentiels<br />

Vérification des<br />

serrages des<br />

connexions<br />

Nettoyage des<br />

postes de<br />

transformations<br />

après coupure par<br />

E.D.F. (prestation<br />

gratuite une fois<br />

par an)<br />

La maintenance <strong>du</strong> patrimoine 223<br />

Un Ouvrier<br />

Professionnel<br />

habilité<br />

Tous personnels<br />

Un Ouvrier<br />

Professionnel<br />

Un Ouvrier<br />

Professionnel<br />

Un Ouvrier<br />

Professionnel<br />

Un Ouvrier<br />

Professionnel<br />

habilité<br />

Quotidienne<br />

Quotidienne<br />

Hebdomadaire<br />

Trimestrielle<br />

Mensuelle<br />

Annuelle<br />

Dans tout<br />

établissement<br />

dont l’effectif est<br />

supérieur à<br />

700 personnes,<br />

la présence d’une<br />

personne qualifiée<br />

est requise pendant<br />

la présence <strong>du</strong><br />

public pour assurer<br />

l’exploitation et<br />

l’entretien journalier.<br />

Sur avis de la<br />

commission de<br />

sécurité, une telle<br />

mesure peut être<br />

imposée dans les<br />

établissements<br />

dont l’effectif est<br />

compris entre 300<br />

et 700 personnes<br />

1 Décret n° 88-1056 <strong>du</strong> 14 novembre 1988 = protection des travailleurs dans les établissements qui mettent en<br />

œuvre des courants électriques (R. 761-18 <strong>du</strong> Code <strong>du</strong> Travail).


Fiche IV-6<br />

Prestations dans Référence de la Locaux Nature Intervenants Périodicité<br />

le secteur réglementation concernés de la prestation extérieurs de l’intervention<br />

concerné<br />

Contrôle d’un<br />

projet d’installation<br />

ou de modification<br />

Contrôle de<br />

l’installation<br />

réalisée<br />

En cours<br />

d’exploitation:<br />

Vérification<br />

de l’ensemble<br />

de l’installation et<br />

des équipements<br />

Haute et basse<br />

tension<br />

Vérification de<br />

l’équipement très<br />

basse tension et<br />

des transmissions 4<br />

Décrets, normes,<br />

prescriptions<br />

particulières<br />

Décrets, normes,<br />

prescriptions<br />

particulières<br />

C.C.H. articles<br />

R123-43 0 123 –51<br />

Articles EL et GE<br />

<strong>du</strong> règlement<br />

de sécurité<br />

Articles EL 14<br />

<strong>du</strong> règlement<br />

de sécurité 2<br />

Protection des<br />

travailleurs<br />

Décret <strong>du</strong> 14<br />

novembre 1988<br />

et textes<br />

d’application<br />

Idem ci-dessus<br />

Voir «moyen<br />

de secours»<br />

Sécurité incendie<br />

Tous les locaux<br />

Tous les<br />

équipements et<br />

l’appareillage<br />

Tous les<br />

équipements et<br />

l’appareillage<br />

Locaux<br />

techniques, locaux<br />

humides et locaux<br />

non isolants où<br />

sont utilisés<br />

des appareils<br />

amovibles<br />

(chaufferie,<br />

cuisine, buanderie,<br />

laboratoire,<br />

machinerie, poste<br />

de transformation,<br />

atelier de L.P…)<br />

Tous<br />

Examen général<br />

conception<br />

fonctionnelle<br />

Examen général<br />

examen de l’état<br />

des matériels et<br />

matériaux utilisés<br />

Etat <strong>du</strong> matériel<br />

Continuité<br />

des masses:<br />

Mesures de terre,<br />

caractéristiques<br />

des protections,<br />

isolements, etc.<br />

fonctionnement,<br />

autonomie<br />

Etat <strong>du</strong> matériel<br />

Continuité<br />

des masses:<br />

Mesures de terre,<br />

caractéristiques<br />

des protections,<br />

isolements, etc.<br />

fonctionnement,<br />

autonomie<br />

Entretien,<br />

maintenance,<br />

fonctionnement,<br />

autonomie<br />

Personne ou<br />

organisme agréé<br />

Personne ou<br />

organisme agréé<br />

Technicien<br />

compétent 3<br />

Technicien<br />

compétent<br />

Technicien<br />

compétent<br />

A l’origine<br />

Triennale ou lors<br />

d’une modification<br />

importante<br />

Annuelle<br />

Annuelle<br />

2 Le décret <strong>du</strong> 31 octobre 1973 relatif à la protection contre les risques d’incendie et de panique dans les<br />

établissements recevant <strong>du</strong> public a été codifié par décret <strong>du</strong> 31 mai 1978 dans le Code de la Construction et de<br />

l’Habitation (C.C.H.) sous les numéros R 123-1 à R 123-55. Le règlement de sécurité est approuvé par l’arrêté <strong>du</strong><br />

25 juin 1980 (JO <strong>du</strong> 14-08-80). Le règlement de sécurité relatif aux dispositions particulières aux établissements<br />

d’enseignement est approuvé par l’arrêté <strong>du</strong> 4 juin 1982 (JO <strong>du</strong> 07-07-82).<br />

3 Un technicien compétent est une personne possédant un label de qualification ou un agrément éventuel<br />

<strong>du</strong> ministère de l’Intérieur ou reconnu de notoriété publique pour la qualité de son travail et pour ses références<br />

ou appartenant à une entreprise ou à un service technique possédant ces caractéristiques. En aucun cas, ce<br />

technicien ne peut appartenir à un service <strong>du</strong> ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale.<br />

4 Le décret n° 88-1056 <strong>du</strong> 14 novembre 1988 concerne la protection des travailleurs dans les établissements<br />

qui mettent en œuvre des courants électriques (R. 761-18 <strong>du</strong> Code <strong>du</strong> Travail).<br />

224 La maintenance <strong>du</strong> patrimoine


Fiche IV-6<br />

CONTROLES ET VERIFICATIONS<br />

DE L’INSTALLATION GAZ<br />

Prestations dans Référence de la Locaux Nature Intervenant Périodicité<br />

le secteur réglementation concernés de la prestation de l’intervention<br />

concerné<br />

Installations<br />

de gaz<br />

Contrôle d’un<br />

projet d’installation<br />

ou de modification<br />

Contrôle de<br />

l’installation<br />

réalisée<br />

En cours<br />

d’exploitation:<br />

Contrôle des<br />

installations et de<br />

leurs accessoires<br />

Vérification<br />

des appareils<br />

d’utilisation et de<br />

leurs accessoires<br />

Règlement<br />

de sécurité 5<br />

article GZ 29<br />

CC.H. Règlement<br />

de sécurité<br />

Règlement de<br />

sécurité<br />

Articles GZ 27<br />

ET GZ 28<br />

Règlement de<br />

sécurité<br />

Articles GZ 29<br />

Circulaire N° 82<br />

204 <strong>du</strong> 12 mai<br />

1982 <strong>du</strong> M.E.N.<br />

Règlement de<br />

sécurité<br />

Articles GZ 30 et<br />

CH 58<br />

Toutes les<br />

installations ou les<br />

parties d’installation<br />

concernées ainsi<br />

que les systèmes<br />

s’y rapportant<br />

Tous les locaux<br />

concernés par<br />

le gaz<br />

Tous les locaux<br />

concernés par<br />

le gaz<br />

Tous les locaux<br />

en général, toutes<br />

les parties de<br />

l’installation et<br />

les accessoires<br />

non remis au<br />

distributeur de gaz<br />

Tous les locaux<br />

5 Le décret <strong>du</strong> 31 octobre 1973 relatif à la protection contre les risques d’incendie et de panique dans les<br />

établissements recevant <strong>du</strong> public a été codifié par décret <strong>du</strong> 31 mai 1978 dans le Code de la Construction et de<br />

l’Habitation (C.C.H.) sous les numéros R 123-1 à R 123-55.<br />

Le règlement de sécurité est approuvé par l’arrêté <strong>du</strong> 25 juin 1980 (J0 <strong>du</strong> 14-08-80).<br />

Le règlement de sécurité relatif aux dispositions particulières aux établissements d’enseignement est approuvé<br />

par l’arrêté <strong>du</strong> 4 juin 1982 (J.0. <strong>du</strong> 07-07-82).<br />

6 Voir plus en détail la procé<strong>du</strong>re nécessaire avant l’ouverture de l’établissement au public dans les articles<br />

GZ 27 et GZ 28 (certificat de conformité, visa de l’organisme agréé…).<br />

7 Un technicien compétent est une personne possédant un label de qualification ou un agrément éventuel<br />

<strong>du</strong> ministère de l’Intérieur ou reconnu de notoriété publique pour la qualité de son travail et pour ses références<br />

ou appartenant à une entreprise ou à un service technique possédant ces caractéristiques. En aucun cas, ce<br />

technicien ne peut appartenir à un service <strong>du</strong> ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale.<br />

La maintenance <strong>du</strong> patrimoine 225<br />

Ramonage ou<br />

visite des con<strong>du</strong>its<br />

d’évacuation<br />

et vérification<br />

de leur vacuité<br />

Examen général<br />

Examen général 6<br />

Examen visuel <strong>du</strong><br />

bon état + essais<br />

de fonctionnement<br />

des organes<br />

de coupure et<br />

de l’étanchéité<br />

<strong>du</strong> réseau<br />

Vérification<br />

effectuée dans<br />

les conditions<br />

indiquées par<br />

les notices<br />

accompagnant<br />

les appareils<br />

Etanchéité <strong>du</strong><br />

réseau<br />

Personnel<br />

compétent<br />

Personne ou<br />

organisme agréé<br />

Personne ou<br />

organisme agréé<br />

Ouvrier<br />

Professionnel<br />

Technicien<br />

compétent 7<br />

Annuelle<br />

A l’origine<br />

Annuelle<br />

Annuelle


LA SECURITE CONTRE L’INCENDIE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Les EPLE sont soumis à la même réglementation de base que les autres établissements<br />

recevant <strong>du</strong> public (ERP) tels que salles de spectacles, grands magasins…<br />

COMMENT<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> a une responsabilité particulière en matière de sécurité contre l’incendie<br />

aux côtés <strong>du</strong> chef d’établissement et sous son autorité.<br />

Il veille à l’entretien de l’ensemble des installations et propose toutes mesures de formation<br />

des personnels ATOS.<br />

GENERALITES<br />

Textes de base<br />

La réglementation de la sécurité incendie dans les EPLE repose sur 2 textes principaux:<br />

– arrêté ministériel <strong>du</strong> 25 juin 1980 modifié (brochure JO n° 1477-1),<br />

– arrêté ministériel <strong>du</strong> 4 juin 1982 modifié (RLR 171-4f).<br />

Classement des établissements<br />

Les établissements sont classés:<br />

– par type (selon leur activité),<br />

– par catégorie et par groupe (en fonction de l’effectif accueilli).<br />

Les établissements scolaires sont de type R, mais des éléments d’un établissement<br />

peuvent avoir un classement différent: gymnase, salle polyvalente...<br />

L’ensemble de ces informations figure dans le registre de sécurité.<br />

Ouverture des locaux<br />

A la création d’un établissement ou après des travaux importants, la commission de<br />

sécurité compétente, à l’initiative <strong>du</strong> service constructeur, doit en autoriser l’ouverture.<br />

Celle-ci est matérialisée par un « AVIS DE SECURITE » affiché près de l’entrée principale.<br />

La commission adresse à l’EPLE un procès-verbal de visite à joindre au registre de<br />

sécurité. Elle procède ensuite à des contrôles périodiques, en principe à la demande de<br />

l’établissement, et dont la fréquence est variable en fonction des catégories.<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> s’informe auprès de la préfecture des modalités de visite de la commission<br />

de sécurité.<br />

Exercices d’évacuation trimestriels<br />

Externat : le premier au cours <strong>du</strong> premier mois de l’année scolaire.<br />

Internat : exercice de nuit dans le premier mois de l’année scolaire.<br />

Leur compte ren<strong>du</strong> doit figurer dans le registre de sécurité.<br />

DOCUMENTATION<br />

Fiche IV-7<br />

Registre de sécurité<br />

Adopter un modèle conforme aux recommandations de l’observatoire national de la<br />

226 La sécurité des personnes et des biens


Fiche IV-7<br />

sécurité des établissements scolaires et d’enseignement supérieur, de préférence<br />

comportant un guide de remplissage. Sa mise à jour incombe au <strong>gestionnaire</strong>.<br />

Affichage de sécurité<br />

Il comprend:<br />

– les consignes de sécurité: différentes suivant les locaux,<br />

– les plans d’évacuation: destinés aux élèves et au personnel; obligatoires pour chaque<br />

niveau de l’établissement,<br />

– les plans d’intervention, destinés aux pompiers: obligatoires à l’entrée principale<br />

de chaque bâtiment, ils regroupent l’ensemble des étages <strong>du</strong> bâtiment concerné et<br />

contiennent les renseignements nécessaires à l’intervention des services de secours.<br />

Ces différents affichages doivent être conformes (couleurs) à l’arrêté <strong>du</strong> 4 novembre 1993<br />

(JO <strong>du</strong> 17 décembre 1993).<br />

Marquage des canalisations<br />

Les canalisations, surtout dans les établissements techniques, doivent être peintes<br />

ou repérées par des marquages de couleurs conventionnelles en fonction des fluides<br />

qu’elles transportent (norme AFNOR NFX 08-100).<br />

Classement au feu des matériaux<br />

Les matériaux utilisés pour les aménagements ou certains mobiliers doivent répondre à<br />

des critères de résistance au feu qui diffèrent selon les locaux et leur utilisation.<br />

DISPOSITIONS DIVERSES:<br />

Pro<strong>du</strong>its inflammables ou toxiques<br />

Leur étiquetage doit être conforme à l’arrêté ministériel <strong>du</strong> 21 février 1990. Les catégories<br />

de danger sont représentées par un symbole imprimé en noir sur fond orangé-jaune<br />

accompagné de sa signification en toutes lettres.<br />

Ils doivent être stockés, si nécessaire, dans des récipients et des meubles spéciaux<br />

et doivent être récupérés par des entreprises agréées. Se renseigner auprès de la Chambre<br />

de Commerce et d’In<strong>du</strong>strie par exemple.<br />

Bâtiments démontables<br />

Concernent surtout les classes préfabriquées. Voir note de service n° 84-428 <strong>du</strong> 9 novembre<br />

1984.<br />

Travaux pouvant entraîner des dangers d’incendie (permis de feu délivré par la<br />

préfecture pour les travaux à réaliser pour l’utilisation de source de chaleur intense)<br />

Exemple: utilisation de chalumeau. Se reporter à la note n° 85-239 <strong>du</strong> 2 juillet 1985 (permis<br />

de feu).<br />

Utilisation des locaux scolaires en dehors des heures de formation<br />

Ce type d’utilisation, formalisé par une convention soumise au vote <strong>du</strong> CA, doit recueillir<br />

l’accord <strong>du</strong> maire et de la collectivité attributive des bâtiments (voir circulaire <strong>du</strong> 22 mars<br />

1985 et n° 93-294 <strong>du</strong> 15 octobre 1993, RLR 559-0). Il convient d’exiger une attestation<br />

d’assurance en responsabilité civile de la part de l’association.<br />

LA SECURITE CONTRE L’INCENDIE: ENTRETIEN<br />

DES MATERIELS ET INSTALLATIONS<br />

Les organismes agréés<br />

Le ministre <strong>du</strong> Travail agréés par arrêté les organismes, les autres installations<br />

sont agrées par arrêté <strong>du</strong> ministre de l’Intérieur.<br />

La vérification par un organisme agréé est l’équivalent <strong>du</strong> contrôle technique automobile.<br />

Elle ne dispense pas de l’entretien normal.<br />

La sécurité des personnes et des biens 227


Description sommaire des alarmes incendie<br />

Alarme de type 1:<br />

– détecteurs automatiques au plafond, (exemple dans les internats ou les locaux à<br />

risques particuliers (cuisines, stockages...).<br />

Alarme de type 2a:<br />

– pas de détecteurs automatiques au plafond,<br />

– gère plusieurs zones de détection,<br />

– comporte une temporisation (activée ou non), permettant de retarder le déclenchement<br />

de l’alarme générale. Ce dispositif est également appelé alarme restreinte.<br />

Le type d’alarme est généralement indiqué sur la façade de l’armoire de commande de<br />

chaque installation.<br />

Les détecteurs automatiques sont souvent de type ionique. Dans ce cas, ils doivent<br />

être périodiquement étalonnés (environ tous les 5 ans), le plus souvent par leur fabricant.<br />

Penser à faire vérifier régulièrement le bon fonctionnement des sélecteurs de fermeture des<br />

portes coupe-feu à 2 battants et à les faire régler le cas échéant.<br />

Ne pas mettre d’obstacle à leur fermeture!<br />

Pour plus d’informations et pour la description des alarmes de type 2b à 4, se reporter à<br />

l’annexe IV de l’arrêté <strong>du</strong> 4 novembre 1993 publié au JO <strong>du</strong> 17 décembre 1993.<br />

ATTENTION<br />

Presque tous les établissements sont équipés d’alarme d’un de ces types et donc soumis<br />

à obligation de contrat d’entretien.<br />

Type de matériels Contrat Vérification obligatoire par organisme<br />

ou d’installation d’entretien (2) agréé: APAVE, SOCOTEC... (1)<br />

Alarme incendie de type 1<br />

ou 2a (1)<br />

{Monte-charge<br />

{Ascenseurs (3)<br />

Installations électriques<br />

Installations de gaz<br />

(canalisations et<br />

stockage)<br />

Obligatoire doit être<br />

annexé au registre<br />

de sécurité<br />

Obligatoire<br />

L’entretien de<br />

ces installations est<br />

obligatoire mais pas<br />

nécessairement sous<br />

forme de contrat (4)<br />

Tous les 3 ans<br />

Tous les 5 ans si entretenus par leur constructeur<br />

Tous les ans dans le cas contraire<br />

Locaux à risques ou régis par le code <strong>du</strong> travail:<br />

laboratoires, chaufferies, ateliers, etc.<br />

- tous les ans<br />

Autres locaux, y compris les classes<br />

- tous les 3 ans<br />

Voir arrêté ministériel <strong>du</strong> 10 octobre 2000<br />

(JO <strong>du</strong> 17 octobre 2000).<br />

Après toute intervention sur les canalisations fixes.<br />

L’installateur doit fournir un certificat de conformité.<br />

TOUS CES CONTROLES SONT PREVUS PAR LE REGLEMENT DE SECURITE<br />

CONTRE L’INCENDIE APPLICABLE AUX EPLE (5)<br />

(1) Voir page précédente<br />

(2) Périodicité des visites:<br />

– monte-charge, ascenseurs: tous les mois<br />

– autres matériels et installations: tous les ans<br />

(3) L’exploitant doit tenir un registre technique des appareils (annexé au registre de sécurité)<br />

(4) Voir colonne «Observations» <strong>du</strong> tableau de la page suivante.<br />

(5) Journal Officiel: brochure n° 1477-1<br />

Fiche IV-7<br />

228 La sécurité des personnes et des biens


Fiche IV-7<br />

ENTRETIEN DES MATERIELS ET INSTALLATIONS LIES<br />

A LA SECURITE CONTRE L’INCENDIE ET SOUMIS<br />

A VERIFICATION PAR UN ORGANISME AGRÉE<br />

Alarme incendie de type 2b à 4<br />

{Extincteurs<br />

{Robinets d’incendie armés<br />

Extraction cuisines (2)<br />

Appareils de cuisson<br />

Chauffage (3)<br />

Type de matériels Observations<br />

ou d’installation (1)<br />

Ventilation mécanique contrôlée (VMC)<br />

Conditionnement d’air<br />

Con<strong>du</strong>its de fumée<br />

Désenfumage<br />

Eclairage de sécurité<br />

(1) Périodicité des visites: tous les ans<br />

(2) Les filtres doivent être nettoyés au minimum 1 fois par semaine<br />

(3) L’exploitant doit tenir un livret de chaufferie (annexé au registre de sécurité)<br />

(4) Journal Officiel: brochure n° 1477-1<br />

La sécurité des personnes et des biens 229<br />

L’entretien de l’ensemble de ces matériels<br />

et installations est obligatoire mais pas<br />

nécessairement sous forme de contrat.<br />

Ces travaux peuvent être exécutés directement par<br />

une entreprise sur pro<strong>du</strong>ction d’un bon de commande.<br />

Son entretien peut être assuré par le personnel<br />

de l’établissement<br />

TOUS CES CONTROLES SONT PREVUS PAR LE REGLEMENT DE SECURITE<br />

CONTRE L’INCENDIE APPLICABLE AUX EPLE (4)<br />

ENTRETIEN DES MATERIELS ET INSTALLATIONS LIES<br />

A LA SECURITE CONTRE L’INCENDIE ET NON SOUMIS<br />

A VERIFICATION PAR UN ORGANISME AGREE<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Revue Intendance n° 14 (AJI)<br />

Circulaire n° 97-035 <strong>du</strong> 6 février 1997 (BO <strong>du</strong> 20/02/97)<br />

RLR 171-4f<br />

Les clés de la sécurité, édition 2003<br />

(disponible sur le site www.e<strong>du</strong>cation.gouv.fr/administratif_technique/formation)<br />

Revue Intendance n°64


C’EST-A-DIRE<br />

Le Gestionnaire s'informe de la politique de prévention mise en place dans<br />

l'établissement.<br />

COMMENT<br />

Il prend connaissance <strong>du</strong> Document Unique relatif à l'évaluation des risques pour la santé<br />

et la sécurité des travailleurs, ainsi que <strong>du</strong> Registre Hygiène et Sécurité de l'établissement,<br />

Il consulte le dernier rapport de la Commission de Sécurité,<br />

Il vérifie que toutes les prescriptions figurant sur ce rapport ont fait l'objet d'une mesure<br />

d'exécution ou sont en cours de traitement,<br />

Il veille, avec le Chef d'établissement, à la mise en œuvre des exercices d'évacuation,<br />

Il s'informe des conclusions <strong>du</strong> dernier rapport de l'Inspecteur des Services Vétérinaires,<br />

Il s'assure que les vérifications périodiques des organismes spécialisés figurant au Registre<br />

d'Hygiène et Sécurité ont été effectuées dans les délais requis,<br />

Il prend connaissance des différents contrats de maintenance souscrits par le Chef<br />

d'établissement,<br />

Il prend contact avec les différentes personnes ressources dans le domaine de l'hygiène<br />

et de la sécurité :<br />

- I.H.S. (inspecteur hygiène et sécurité)<br />

- Médecin de prévention<br />

- ACMO de l'établissement (agent chargé de la mise en oeuvre des régles d’hygiène et<br />

sécurité)<br />

- ACMO départemental<br />

- ACMO académique<br />

- Inspecteur <strong>du</strong> Travail<br />

- Inspecteur des Services Vétérinaires<br />

- TEN ( le cas échéant ) (technicien de l’é<strong>du</strong>cation nationale)<br />

- Coordinateur académique Risques Majeurs<br />

- ……<br />

ATTENTION<br />

HYGIENE ET SECURITE<br />

Fiche IV-8<br />

Il s'assure qu'un Registre d'Hygiène et Sécurité est bien mis à disposition des personnels<br />

et usagers,<br />

Il prend connaissance <strong>du</strong> P.V. de la dernière Commission Hygiène et Sécurité de<br />

l'établissement (obligatoire dans les établissements d’enseignement technique et in<strong>du</strong>striel)<br />

dont il est membre de droit ,<br />

Il s'enquiert <strong>du</strong> suivi des relations indispensables avec la Collectivité de rattachement,<br />

notamment en ce qui concerne les travaux incombant au propriétaire des locaux,<br />

Il contribue à développer la politique de formation initiale et continue des personnels en<br />

matière d'hygiène et de sécurité.<br />

230 Tableau de bord et analyse de gestion


Fiche IV-8<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret n° 82-453 <strong>du</strong> 28 mai 1982<br />

Décret n° 95-680 <strong>du</strong> 9 mai 1995 modifiant le décret <strong>du</strong> 28 mai 1982<br />

Décret n° 91-1194 <strong>du</strong> 27 novembre 1991<br />

RLR chapitre 563-1<br />

Registre de Sécurité <strong>du</strong> Ministère de l'Intérieur ( sur les établissements recevant <strong>du</strong> public)<br />

Fiches de Sécurité ( I.N.R.S. )<br />

Guide de gestion des déchets ( C.N.R.S. et ministère de l’é<strong>du</strong>cation nationale ),<br />

(disponible sur le site www.e<strong>du</strong>cation.gouv.fr/administratif_technique/formation)<br />

Décret n° 97-1048 <strong>du</strong> 6 novembre 1997 relatif à l'élimination des déchets d'activité de soins<br />

risques infectieux et assimilés et des pièces anatomiques<br />

Circulaire n° 0013 <strong>du</strong> ministère de l'é<strong>du</strong>cation nationale <strong>du</strong> 9 mars 2001 relative à<br />

l'élimination des déchets d'activité de soins à risque infectieux et assimilés<br />

Les Clés de la Sécurité, édition 2003<br />

(disponible sur le site www.e<strong>du</strong>cation.gouv.fr/administratif_technique/formation)<br />

Bernadette Engerrand et François Louis, La sécurité dans le cadre scolaire, Hachetteé<strong>du</strong>cation<br />

Paris 1997.<br />

Rapport annuel de l’Oservatoire National de la Sécurité des établissements scolaires et<br />

d’enseignement supérieur<br />

Tableau de bord et analyse de gestion 231


Fiche IV-9<br />

L’ELABORATION DU DOCUMENT<br />

UNIQUE RELATIF À L’ÉVALUATION<br />

DES RISQUES POUR LA SANTÉ ET LA<br />

SÉCURITÉ DES TRAVAILLEURS<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Le chef d’établissement assisté <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> transcrit et met à jour dans un document<br />

unique de sécurité le résultat de l’évaluation (obligatoire) des risques professionnels.<br />

COMMENT<br />

Afin d’être en mesure de remplir la grille proposée, il convient de se doter des outils<br />

nécessaires.<br />

Deux critères sont à considérer :<br />

- la gravité <strong>du</strong>/des dommage(s)<br />

- la probabilité d’occurrence (de survenue) <strong>du</strong>/des dommage(s)<br />

Le croisement de la gravité <strong>du</strong> dommage et de la fréquence d’occurrence attribuées à ces<br />

critères amène à l’élaboration d’un tableau comportant des cases qui vont <strong>du</strong> bleu foncé<br />

au blanc.<br />

La lecture de ces différentes teintes et leur signification en terme de niveau de risque<br />

con<strong>du</strong>it à hiérarchiser de 1 à 4 les priorités des actions à entreprendre.<br />

232 Tableau de bord et analyse de gestion


Fiche IV-9<br />

Tableau de bord et analyse de gestion 233


Fiche IV-9<br />

234 Tableau de bord et analyse de gestion


Fiche IV-9<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret n° 2001-1016 <strong>du</strong> 5 novembre 2001 sur le document unique relatif à l'évaluation des<br />

risques pour la santé et la sécurité des travailleurs ( Ministère de l'Emploi et de la Solidarité)<br />

Circulaire n°6 <strong>du</strong> 18 mai 2002 <strong>du</strong> Ministère de l'Emploi et de la Solidarité )<br />

Code <strong>du</strong> Travail Livre II - titre III<br />

Tableau de bord et analyse de gestion 235


LA SECURITE FAVORISER DES L’EVACUATION<br />

INSTALLATIONS<br />

ET DES EQUIPEMENTS DES OCCUPANTS DE TRAVAIL<br />

Fiche IV-10<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> est responsable de la sécurité des installations et des équipements de travail.<br />

Il est impératif de raisonner en pensant «sécurité» chaque fois que des travaux sont prévus<br />

dans l’établissement ou que des opérations de maintenance sont programmées.<br />

En cas de danger immédiat, le <strong>gestionnaire</strong>, en liaison avec le chef d’établissement, devra<br />

prendre les mesures conservatoires nécessaires pour éviter un accident (interdiction d’accès).<br />

COMMENT<br />

1- Vérification approfondie des installations thermiques<br />

Contrôles liés aux économies d’énergie – Arrêté <strong>du</strong> 5 juillet 1977 (JO <strong>du</strong> 12/7/77)<br />

– puissance installée supérieure à 3000 th (3500 Kw) : tous les 6 ans,<br />

– puissance installée comprise entre 1000 et 3000 th (1200 et 3500 Kw) : tous les 3 ans.<br />

Il doit être effectué par un expert agréé par le ministre en charge de l’énergie. La liste des<br />

experts agréés est disponible auprès de chaque service interdépartemental de l’in<strong>du</strong>strie<br />

et des mines.<br />

2- Transformateurs au pyralène<br />

Depuis 1987, la mise en service de transformateurs contenant <strong>du</strong> pyralène est interdite.<br />

Mais des appareils antérieurs à cette date et contenant <strong>du</strong> pyralène peuvent encore être<br />

en service dans les établissements. Dans ce cas, veiller à la présence de l’affichage<br />

réglementaire des consignes de sécurité et à l’information <strong>du</strong> personnel. S’assurer que le<br />

transformateur est placé dans un bac de rétention (contacter la collectivité territoriale).<br />

3- Matériels sportifs<br />

Le décret <strong>du</strong> 4 juin 1996 (JO <strong>du</strong> 8/6/96) définit les exigences en matière de sécurité<br />

concernant les cages de buts sportifs et les poteaux de basket-ball.<br />

La circulaire de la Direction de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression<br />

des Fraudes <strong>du</strong> 23 décembre 1996 précise les conditions de vérification de ces matériels.<br />

4- Machines à risques<br />

Certaines machines telles que les presses à froid pour le travail des métaux ou les<br />

centrifugeuses doivent être vérifiées périodiquement. Se reporter à l’arrêté n° 93-286 <strong>du</strong><br />

5 mars 1993 (JO <strong>du</strong> 17/3/93) et à l’arrêté n° 93-637 <strong>du</strong> 4 juin 1993 (JO <strong>du</strong> 15/6/93).<br />

Les matériels de cuisine sont aussi concernés.<br />

5- Appareils de levage et de manutention<br />

Les appareils de levage et de manutention tels que palans, vérins, chariots<br />

élévateurs... doivent être soumis à des vérifications périodiques. Voir arrêté <strong>du</strong> 9 juin 1993<br />

(JO <strong>du</strong> 30/6/93).<br />

6- Appareils à pression de gaz ou de vapeur<br />

Ces appareils (compresseurs, autoclaves...) doivent être soumis à des contrôles<br />

périodiques. Il est préférable de contacter un organisme tel que l’APAVE. Les textes de<br />

référence très anciens, ont été modifiés par arrêté ministériel <strong>du</strong> 15 mars 2000.<br />

236 La sécurité des personnes et des biens


Fiche IV-10<br />

7- Enseignement scientifique<br />

Les appareils électriques et électroniques (et notamment leurs accessoires: cordons, fiches,<br />

etc.) doivent être conformes à la directive européenne IEC 1010-2-031.<br />

ATTENTION<br />

L’utilisation de brûleurs fonctionnant sur des cartouches type camping gaz n’est pas<br />

autorisée dans les salles de classe et les laboratoires.<br />

Les catalogues des fournisseurs proposent ces types de matériel sans préciser leurs<br />

restrictions d’emploi.<br />

8- Stockage de combustible<br />

Les stockages importants de combustible (propane, fuel, acétylène) sont soumis à déclaration<br />

auprès de la préfecture. Se reporter à la circulaire ministérielle <strong>du</strong> 29 janvier 1979.<br />

9- Enseignement technologique<br />

Les machines, autres que celles mues par la force humaine, et utilisées par les élèves<br />

doivent être conformes aux normes de sécurité européennes. Se reporter à la circulaire<br />

ministérielle n° 96-294 <strong>du</strong> 13 décembre 1996.<br />

10- Portails automatiques<br />

Les portails automatiques de garages et assimilés ainsi que les portes automatiques situées<br />

sur les lieux de travail doivent obligatoirement faire l’objet d’un contrat d’entretien (Décret<br />

n° 90-567 <strong>du</strong> 5/7/90, JO <strong>du</strong> 7/7/90 et arrêté ministériel <strong>du</strong> 21/12/93, JO <strong>du</strong> 13/1/94).<br />

11- Désenfumage<br />

Contrôler régulièrement le bon fonctionnement mécanique des installations. S’il s’agit d’un<br />

système avec bouteille de CO2 , le faire contrôler au même titre qu’un extincteur.<br />

En cas d’installation complexe, il semble prudent de la faire contrôler par un organisme<br />

agréé comme pour l’alarme incendie.<br />

12- Extincteurs – Robinets d’incendie armés (RIA)<br />

Ces matériels doivent être numérotés chacun dans une série ininterrompue et une affiche<br />

doit en préciser le mode d’emploi sommaire. Leur implantation doit figurer dans le registre<br />

de sécurité pour faciliter leur repérage.<br />

Proscrire les extincteurs à pression permanente (sauf pour les modèles à CO2 ). Il existe<br />

des matériels anti-vandalisme. On peut également les relier à une alarme sonore.<br />

Les RIA doivent être équipés d’un manomètre.<br />

13- Blocs autonomes d’éclairage de sécurité<br />

Durée de fonctionnement nominale: 1 heure. Tout bloc dont la <strong>du</strong>rée de fonctionnement est<br />

inférieure ou égale à une demi-heure doit être changé.<br />

Durée de vie d’un bloc: 5 à 10 ans.<br />

14- Cuves à fuel désaffectées<br />

Il est indispensable de les faire dégazer et inerter par une entreprise spécialisée. Si un<br />

démontage ultérieur est prévisible, donner la préférence à l’inertage à l’eau.<br />

15- Extraction cuisine, climatisation, ventilation mécanique contrôlée (VMC)<br />

L’ensemble de ces systèmes, y compris les gaines et les tourelles extérieures, doit être<br />

nettoyé tous les ans.<br />

Attention! Peu d’entreprises sont équipées pour ce genre d’intervention.<br />

Les gaines doivent comporter des trappes de visite qu’il convient de faire poser le cas<br />

échéant.<br />

Les systèmes de climatisation et de VMC doivent, dans la mesure <strong>du</strong> possible, être<br />

désinfectés au cours de cette opération.<br />

La sécurité des personnes et des biens 237


16- Vitrages<br />

Pour les parois verticales, le verre armé ou trempé est vivement déconseillé.<br />

Le verre feuilleté est particulièrement recommandé.<br />

17- Personnels logés<br />

Demander aux personnels logés une attestation d’assurance pour les risques locatifs.<br />

18- Application <strong>du</strong> plan Particulier de Mise en Sureté (PPMS)<br />

Tous les établissements doivent élaborer un plan de mise en sureté des personnes.<br />

Contacter le correspondant académique «Risques majeurs» qui conseillera utilement.<br />

19- Utilisation des appareils à laser<br />

L’utilisation par les élèves des pointeurs laser à alimentation autonome à des fins autres<br />

que scientifiques est strictement interdite dans les locaux scolaires.<br />

Les machines mettant en œuvre des dispositifs lasers sont autorisées dans la mesure où<br />

leur usage est conforme à la réglementation «sécurité machines».<br />

ATTENTION<br />

Pour les réseaux de climatisation, tour de réfrigération et réseau d’eau chaude sanitaire,<br />

veiller au risque de légionnella.<br />

ATTENTION<br />

Les contrôles sont obligatoires. La dépense in<strong>du</strong>ite l’est également et peut être relativement<br />

élevée, il faut donc faire établir des devis préalables, mettre en concurrence et solliciter les<br />

financeurs.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fiche IV-10<br />

Voir note DESCO/MCR/64 <strong>du</strong> 20 septembre 1999<br />

DESCO/MCR/73 <strong>du</strong> 12 octobre 1999<br />

BO spécial <strong>du</strong> 30 mai 2002 relatif au Plan particulier de mise en sureté face aux risques<br />

majeurs<br />

Circulaire n°2002-119 <strong>du</strong> 29 mai 2002<br />

238 La sécurité des personnes et des biens


LES ASPECTS JURIDIQUES<br />

DE LA SECURITE DES PERSONNES<br />

ET DES BIENS:<br />

L’ENGAGEMENT DE LA RESPONSABILITE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Le fondement de la responsabilité de la puissance publique réside dans l'idée d'égalité<br />

devant les charges publiques : une indemnité peut rétablir cette égalité quand la charge<br />

que constitue un dommage est imposée à un administré. Mais, la charge de la preuve <strong>du</strong><br />

préjudice incombe au requérant. Pour qu'un dommage soit indemnisable, le préjudice doit<br />

être certain (dans le présent ou le futur), spécial (procède de l'indivi<strong>du</strong>alisation de la ou<br />

des victimes), anormal (excède les inconvénients normaux de la vie en société), doit porter<br />

atteinte à un intérêt légitime juridiquement protégé, et doit être appréciable en argent car<br />

le principe est la réparation en argent. Le dommage n'est réparable que s'il est imputé à<br />

l'activité d'une personne publique déterminée, ce qui exclut les dommages indirects et les<br />

dommages imputables à la force majeure, au cas fortuit, à la faute de la victime, au fait d'un<br />

tiers. L'exercice des missions nécessite de maîtriser la diversité des situations génératrices<br />

de contentieux devant les juridictions administrative, civile et pénale et leurs conséquences.<br />

COMMENT<br />

Fiche IV-11<br />

5 types de fautes relèvent <strong>du</strong> tribunal administratif :<br />

1) la faute dans l'organisation <strong>du</strong> service<br />

2) la faute de service (exemple : fuite d'eau pendant les vacances scolaires non réparée<br />

en temps utile faute d'avoir organisé un service de permanence).<br />

Ce sont des fautes impersonnelles d'un responsable sujet à l'erreur dans l'exercice des<br />

ses fonctions, celles <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> étant définies par la circulaire n°97-035 <strong>du</strong> 06/02/1997.<br />

L'action est dirigée contre l'Etat (représenté par le recteur) ou contre l'EPLE (représenté<br />

par le chef d'Etablissement ) qui indemniseront la victime.<br />

3) la faute personnelle non détachable où l'auteur est clairement identifié. Mêmes<br />

remarques concernant l'action, la représentation et la réparation mais ici possibilité d'action<br />

récursoire contre l'auteur de la faute, même si rarement mise en œuvre.<br />

4) La faute contractuelle dirigée contre l'EPLE (représenté par le chef d'établissement )<br />

qui indemnisera la victime. Il s'agit de contrats de droit public, essentiellement les contrats<br />

de travail et notamment ceux des GRETA, ou les marchés de travaux avec des entreprises<br />

que l'établissement accepte de diriger pour le compte de la collectivité de rattachement<br />

en convention de mandat.<br />

5) Les dommages résultant de l'ouvrage public : la responsabilité de la collectivité de<br />

rattachement sera engagée en premier lieu sous réserve de l'obligation de sécurité ( art 8<br />

décret 30/08/85) imposée au chef d'établissement ès représentant de l'Etat (exemple :<br />

buts sur terrains de sports, banc non fixé, mauvais état des locaux).<br />

6 types de fautes relèvent des tribunaux civils :<br />

1) faute personnelle détachable (art 1382 <strong>du</strong> code civil) que le comportement soit actif ou<br />

passif (exemple : propos diffamatoires) à l'encontre de l'auteur. Ce dernier répare le<br />

préjudice, sans protection juridique statutaire de l'Etat.<br />

2) faute contractuelle commise par l’EPLE dans l’exécution <strong>du</strong> contrat de droit privé (art 1135<br />

<strong>du</strong> code civil), (exemple : licenciement abusif d’un contrat emploi-solidarité). Le chef<br />

d'établissement représente l’EPLE qui peut être appelé à réparer.<br />

3) Dommages subis ou causés par les élèves (loi <strong>du</strong> 05 avril 1937). C'est la responsabilité<br />

239 La sécurité des personnes et des biens


Fiche IV-11<br />

de l'Etat, représenté par le préfet, qui est recherchée, l'action récursoire étant possible<br />

selon la qualification de la faute. Les personnels ATOSS ne bénéficient pas de la loi de<br />

1937, la surveillance des élèves n'entrant pas dans leur mission statutaire.<br />

4) dommages causés par des véhicules administratifs (loi <strong>du</strong> 31/12/1957). C'est la<br />

responsabilité de l'employeur <strong>du</strong> con<strong>du</strong>cteur qui est engagée. Si agent de l'EPLE, ce dernier<br />

indemnise les préjudices. Si agent de l'Etat, c'est l'Etat. L'action récursoire est possible<br />

selon la qualification de la faute.<br />

5) faute inexcusable de l'employeur dans le cas d'un accident <strong>du</strong> travail survenu à un<br />

élève de l'enseignement technique (loi <strong>du</strong> 05 octobre 1946)) devant le tribunal de la Sécurité<br />

Sociale à l'encontre de l'Etat. Le chef d'établissement participe à la procé<strong>du</strong>re obligatoire<br />

de conciliation au titre de l'employeur.<br />

6) faute dans l'exécution <strong>du</strong> contrat de travail de droit privé (code <strong>du</strong> travail) devant le<br />

tribunal des Prud'Hommes à l'encontre de l'EPLE.<br />

Enfin relèvent des tribunaux répressifs après poursuites pénales (en application <strong>du</strong> code<br />

pénal) à l'encontre de l'auteur personne, physique ou morale, les fautes constitutives de<br />

crimes ou délits.<br />

ATTENTION<br />

Le juge apprécie la situation selon les circonstances de temps de lieu, les difficultés réelles<br />

rencontrées dans l'accomplissement des missions et les moyens concrets à disposition,<br />

la prévisibilité de l'accident et le comportement de la victime. D'où l'importance :<br />

- d'existence de moyens d'alerte<br />

- des dispositifs de collecte et de remonté d'information sur les dysfonctionnements internes<br />

et externes<br />

- de l'examen de l'aménagement des locaux, des dispositifs de protection, des contrôles<br />

techniques, de l'entretien et de la maintenance, <strong>du</strong> contrôle de l'attitude <strong>du</strong> personnel.<br />

- de l'information sur l'utilisation des matériels, machines, outils…<br />

- d'étudier les moyens de se protéger des risques par des assurances :<br />

- stages en entreprises,<br />

- activités périphériques (hors de l'établissement notamment),<br />

- véhicules administratifs…..<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi <strong>du</strong> 05 avril 1937 portant loi dite " des instituteurs "<br />

Loi n° 57-1424 <strong>du</strong> 31/12/1957 relative aux véhicules administratifs<br />

Circulaire 97-065 <strong>du</strong> 06/02/97 : missions <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong><br />

Circulaire n° 93/79 <strong>du</strong> 24/03/93 : stages en entreprise<br />

Code civil articles 1382 et ss, 1135 et ss.<br />

Code pénal : art 121-2, 221-3,222-19, 222-20, 223-1, 223-7, 322-5, 423-1…<br />

Code <strong>du</strong> travail<br />

Article 11 loi n° 83-634 <strong>du</strong> 13/07/83 portant droits et obligations <strong>du</strong> fonctionnaire : protection.<br />

Article L 468 et suivants <strong>du</strong> code de la Sécurité Sociale : accidents élèves enseignement<br />

technique<br />

Guide juridique <strong>du</strong> chef d’établissement - 2001- DAJ/CNDP<br />

La sécurité des personnes et des biens 240


L’ASSURANCE DES BIENS MOBILIERS<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Dans le cadre de la loi <strong>du</strong> 20 juillet 1992, les EPLE étant désormais propriétaires de<br />

la majeure partie de leurs biens meubles, il est nécessaire d’étudier le principe de<br />

l’assurance des biens «sensibles» (vol et incendie) et de son incidence sur le budget de<br />

l’établissement.<br />

COMMENT<br />

Biens dont la collectivité a conservé la propriété<br />

C’est la collectivité qui doit prendre en charge leur assurance.<br />

Fiche IV-12<br />

Biens propres à l’EPLE<br />

Biens sensibles<br />

Il est nécessaire d’étudier le principe de l’assurance des biens sensibles (vol et incendie),<br />

sur le budget de l’EPLE, qu’il s’agisse de biens reçus en dotation ou de biens acquis par<br />

l’établissement. Les matériels subventionnés par l’Etat (décret n° 85-269) et ceux acquis<br />

à l’aide de la taxe d’apprentissage sont également concernés.<br />

Il convient toutefois d’être prudent en raison de la dépréciation marchande très rapide de<br />

certains matériels. D’autre part, les établissements techniques risquent de se heurter à<br />

des primes d’assurance élevées.<br />

Véhicules administratifs<br />

Responsabilité civile<br />

Le con<strong>du</strong>cteur a la qualité d’agent de l’Etat, titulaire, stagiaire ou contractuel payé par<br />

l’Etat ou sur le budget de l’internat (FARPI):<br />

Ces critères excluent les contractuels payés par l’établissement (GRETA), les<br />

fonctionnaires des collectivités territoriales, les personnes en contrat emploi solidarité, en<br />

contrat emploi consolidé ou en contrat emploi-jeunes.<br />

Sous cette condition, les véhicules utilisés par les EPLE sont dispensés de l’obligation<br />

d’assurance en responsabilité civile. Dans ce cas, un certificat spécifique de dérogation à<br />

l’obligation d’assurance doit être apposé sur le véhicule. Ce certificat doit être commandé<br />

annuellement avant le mois de novembre à:<br />

Imprimerie des Timbres-poste<br />

et des valeurs fi<strong>du</strong>ciaires<br />

Département commercial<br />

24017 PERIGUEUX CEDEX<br />

L’Etat, par l’intermédiaire des rectorats, prend en charge les dommages causés aux tiers<br />

par les véhicules des EPLE.<br />

Lorsque le con<strong>du</strong>cteur n’a pas la qualité d’agent de l’Etat, telle qu’elle est définie au<br />

paragraphe précédent:<br />

L’EPLE (ou la collectivité de rattachement si elle a fait ce choix) doit souscrire une<br />

assurance en responsabilité civile et ainsi couvrir le risque “défense et recours”.<br />

l Dommages aux véhicules des EPLE<br />

Ils ne sont pas pris en charge par l’Etat.<br />

241 La sécurité des personnes et des biens


Fiche IV-12<br />

L’établissement doit souscrire sur ses fonds propres, une assurance, couvrant également<br />

les risques vol et incendie.<br />

Cependant, si la responsabilité de l’accident incombe au con<strong>du</strong>cteur adverse, les services<br />

<strong>du</strong> rectorat demandent à l’assureur de celui-ci d’adresser à l’établissement un chèque<br />

à l’ordre de l’agent comptable en remboursement des dommages subis par le véhicule<br />

administratif.<br />

ATTENTION<br />

Une étude économique de l'incidence budgétaire des contrats d'assurance est nécessaire.<br />

Le conseil d'administration décide de la politique de gestion mise en œuvre. Elle est<br />

exécutée par le chef d'établissement qui met en concurrence après élaboration <strong>du</strong> cahier<br />

des charges définissant les risques à couvrir.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi n° 57-1424 <strong>du</strong> 31 décembre 1957<br />

Circulaire <strong>du</strong> 11 octobre 1985<br />

RLR 521-3<br />

RLR 106-0<br />

La sécurité des personnes et des biens 242


C’EST-A-DIRE<br />

Dans le cadre des activités obligatoires, les risques ne sont pas à la charge de l’EPLE.<br />

Il en va tout autrement en ce qui concerne les activités facultatives.<br />

COMMENT<br />

LES ASSURANCES LIEES AUX<br />

AUTRES ACTIVITES DE L’EPLE<br />

Fiche IV-13<br />

La Circulaire n°88-208 <strong>du</strong> 29 août 1988 (RLR 555-0) rappelant aux familles des<br />

élèves la nécessité d’une assurance offrant une couverture adéquate n’a pas un caractère<br />

contraignant pour les parents d’élèves, dans la mesure où l’obligation d’assurance ne peut<br />

leur être imposée que par le législateur (avis <strong>du</strong> Conseil d’Etat <strong>du</strong> 24 février 1994).<br />

Cependant l’établissement scolaire, en tant qu’organisateur des activités facultatives,<br />

se doit de définir dans le respect <strong>du</strong> principe d’égalité les règles auxquelles doivent se<br />

soumettre les participants.<br />

Il peut, en particulier et suivant la circulaire pré-citée, ne pas accepter la participation<br />

d’élèves qui ne disposeraient pas de protection suffisante contre les risques que peuvent<br />

présenter les activités proposées (Confirmation par le Tribunal administratif de Toulouse<br />

le 8/12/88).<br />

Néanmoins, pour assurer l’égalité d’accès des élèves aux activités scolaires facultatives,<br />

l’établissement a la possibilité après délibération en Conseil d’administration, de souscrire<br />

un contrat d’assurance collectif couvrant tous les élèves participants à ces activités.<br />

Il faudra alors distinguer selon que l’activité est organisée par l’Etablissement ou par<br />

une association (association d’étudiants, foyer socio é<strong>du</strong>catif, maison des lycéens). Cette<br />

dernière devra conclure un contrat spécifique pour les activités <strong>du</strong> foyer.<br />

De même, les stages facultatifs n’entrent pas dans le champ de ceux couverts au titre<br />

de la législation sur les accidents <strong>du</strong> travail. Dans ce cas, il revient à l’établissement<br />

de garantir sa propre responsabilité en sa qualité d’organisateur et celle qui pourrait<br />

lui incomber <strong>du</strong> fait d’un dommage causé par l’élève à l’occasion <strong>du</strong> stage, soit sur son<br />

budget, soit en contractant une assurance dont il convient de vérifier qu’elle couvre bien<br />

ce risque.<br />

L’établissement devra alerter les familles sur le fait qu’en dehors de toute faute reconnue,<br />

la réparation des dommages que pourraient subir les élèves se limitera aux prestations de<br />

l’assurance maladie de la sécurité sociale, d’où l’intérêt pour elles de souscrire au<br />

profit de leurs enfants, une assurance indivi<strong>du</strong>elle accident couvrant notamment le risque<br />

invalidité.<br />

Activités à l’étranger<br />

Il convient d’évoquer la couverture des dommages subis ou causés par les enseignants<br />

et élèves français à l’étranger.<br />

Ils sont régis par la circulaire n° 76-353 <strong>du</strong> 13 octobre 1976 modifiée et complétée par celle<br />

<strong>du</strong> 8 novembre 1978 pour les lycées professionnels.<br />

Stages en entreprises<br />

Ils sont assimilés à une mission professionnelle hors <strong>du</strong> territoire et la caisse primaire<br />

accorde le maintien <strong>du</strong> droit aux prestations de la législation française pour la <strong>du</strong>rée<br />

<strong>du</strong> stage.<br />

243 La sécurité des personnes et des biens


Fiche IV-13<br />

Autres<br />

Dans l’hypothèse où ce ne sont pas des stages en entreprise, les élèves ne pourraient<br />

bénéficier de la couverture accident <strong>du</strong> travail.<br />

Il convient en conséquence qu’une assurance soit souscrite soit par l’établissement en<br />

sa qualité d’organisateur, soit par les parents, pour garantir les risques que les élèves<br />

pourraient subir ou causer dans les établissements étrangers lors des stages.<br />

S’il s’agit d’une activité d’enseignement dans les établissements étrangers, il faut demander<br />

à chaque fois l’accord de la CPAM.<br />

En ce qui concerne la responsabilité civile:<br />

Si le dommage est causé dans l’établissement étranger par un élève français lors d’une<br />

activité d’enseignement, la réparation interviendrait selon le droit <strong>du</strong> pays considéré.<br />

Dans le souci de faciliter la participation de tous aux échanges, une assurance collective,<br />

valable pour le pays étranger, pourrait être souscrite par l’établissement, en sa qualité<br />

d’organisateur, ou par les parents de chacun d’entre eux si leur assurance responsabilité<br />

civile ne couvre pas déjà ces risques dans ce pays.<br />

Diverses activités<br />

Certains assureurs proposent un contrat collectif d’assurance des intervenants extérieurs.<br />

La responsabilité des établissements en raison des activités exercées par les<br />

aides-é<strong>du</strong>cateurs ne repose pas seulement sur une conception privée des rapports<br />

contractuels: elle peut être engagée devant la juridiction administrative (lettre d’information<br />

juridique <strong>du</strong> 24/04/98) en cas de défaut dans l’organisation ou le fonctionnement <strong>du</strong><br />

service confié à ces agents (loi n° 97-940 <strong>du</strong> 16/10/97).<br />

ATTENTION<br />

Une étude économique de l'incidence budgétaire des contrats d'assurance est nécessaire.<br />

L'élaboration <strong>du</strong> cahier des charges définissant les risques à couvrir permet au conseil<br />

d'administration de décider de la politique de gestion. Celle-ci est exécutée par le chef<br />

d'établissement après mise en concurrence.<br />

La sécurité des personnes et des biens 244


C’EST-A-DIRE<br />

Fluides frigorigènes<br />

La récupération des fluides frigorigènes des installations importantes (les appareils<br />

domestiques ne sont pas concernés) doit être assurée par des entreprises agréées<br />

(Décret n° 92-1271 <strong>du</strong> 7/12/92, JO <strong>du</strong> 8/12/92)<br />

Retours d’eau polluée vers le réseau public<br />

Ce genre d’incident peut se pro<strong>du</strong>ire en cas de baisse brutale de pression dans les con<strong>du</strong>ites<br />

d’alimentation (éclatement de canalisation, fort tirage lors de la lutte contre un incendie…)<br />

et si les dispositifs d’isolement sont inefficaces (vannes usagées...).<br />

L’eau des installations de chauffage, par exemple, peut être aspirée dans les canalisations<br />

d’eau potable.<br />

Solution: Installer des clapets anti-retour ou des dispositifs appropriés pour les installations<br />

importantes (disconnecteurs). Se reporter au décret n° 93-742 <strong>du</strong> 29 mars 1993.<br />

Piles et accumulateurs usagés<br />

Ils doivent être éliminés par des entreprises agréées (Décret n° 99-374 <strong>du</strong> 12/5/99, JO<br />

<strong>du</strong> 16/5/99).<br />

Amiante<br />

La recherche de la présence d’amiante dans les bâtiments incombe à la collectivité<br />

territoriale, ainsi que les contrôles périodiques éventuels et les travaux nécessaires (Décret<br />

n° 96-97 <strong>du</strong> 7/2/96 – JO <strong>du</strong> 8/2/96).<br />

Déchets de soins<br />

Leur élimination relève d’une procé<strong>du</strong>re réglementaire/ Décret 97-1048 <strong>du</strong> 6 novembre<br />

1997, circulaire <strong>du</strong> 9 mars 2001<br />

ATTENTION<br />

LA PROTECTION<br />

DE L’ENVIRONNEMENT<br />

L’évolution constante des problématiques relatives à la sécurité nécessite une attention<br />

constante à ces questions (par ex. légionellose).<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Circulaire n° 97-065 <strong>du</strong> 6 février 1997 (BO <strong>du</strong> 20/02/97)<br />

RLR 171-4f<br />

Les clés de la sécurité<br />

Guide de gestion des déchets, édition 2003<br />

(disponibles sur le site www.e<strong>du</strong>cation.gouv.fr/administratif_technique/formation)<br />

Fiche IV-14<br />

245 La sécurité des personnes et des biens


LES VEHICULES ADMINISTRATIFS<br />

C’EST-A-DIRE<br />

La commande à l’UGAP n’est pas obligatoire (véhicules neufs). La collectivité de<br />

rattachement peut subventionner tout ou partie de l’achat d’un véhicule.<br />

COMMENT<br />

Immatriculation<br />

Depuis le 1 er janvier 1986, les véhicules acquis par les régions, les départements ou les<br />

EPLE sont immatriculés dans les séries normales des départements.<br />

Carte grise – vignette<br />

Exonération spécifique de la vignette pour trois véhicules par établissement à condition<br />

que ceux-ci soient :<br />

- des voitures particulières ou des camionnettes dont le poids de charge total autorisé<br />

n’excède pas 3,5 tonnes<br />

- des véhicules spécialement aménagés pour le transport des handicapés.<br />

Le coût de la carte grise et des éventuelles vignettes sont à la charge de l’établissement.<br />

Pour les véhicules immatriculés aux Domaines, le périmètre de circulation autorisé<br />

relève de la compétence des régions et des départements.<br />

Carnet de bord<br />

Ce document est indispensable pour contrôler l’utilisation <strong>du</strong> véhicule et la consommation<br />

de carburant.<br />

La liste des chauffeurs peut comprendre plusieurs personnes dont le chef d’établissement<br />

et le <strong>gestionnaire</strong>.<br />

Aliénation<br />

L’aliénation d’un véhicule automobile obéit aux règles en vigueur pour les autres biens<br />

immobilisés.<br />

Il est par ailleurs exigé le certificat de contrôle technique pour mettre en vente un véhicule<br />

en état de marche.<br />

Assurance<br />

Voir fiche IV-10 sur «L’assurance des biens mobiliers».<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Loi n°57-1424 <strong>du</strong> 31/12/57<br />

Fiche IV-15<br />

246 Les véhicules administratifs


C’EST-A-DIRE<br />

Devant l’enjeu de santé publique que représente une bonne alimentation, un Programme<br />

National Nutrition Santé (PNNS) a été lancé en France en 2001.<br />

Ce plan définit des objectifs nutritionnels prioritaires. Il s’agit d’offrir aux élèves et convives,<br />

une alimentation équilibrée, variée et adaptée à leurs besoins.<br />

COMMENT<br />

1- Etablir un plan alimentaire qui permettra d’harmoniser les menus sur plusieurs semaines,<br />

de respecter la variété et l’équilibre alimentaire au fil des semaines.<br />

2- Etablir des menus équilibrés avec l’ensemble des groupes d’aliments. Les protides,<br />

glucides, vitamines, éléments minéraux et fibres sont présents dans tous les aliments mais<br />

dans des proportions variables.<br />

Groupe 1 Viandes, poissons, œufs, abats<br />

Groupe 2 Pro<strong>du</strong>its laitiers<br />

Groupe 3 Matières grasses<br />

Groupe 4 Féculents et céréales ou pro<strong>du</strong>its sucrés<br />

Groupe 5 Légumes crus, fruits frais<br />

Fruits et légumes cuits<br />

Groupe 6 Boissons<br />

– contrôler à l’aide d’un code couleur,<br />

– éviter les boissons sucrées,<br />

– harmoniser les menus sur plusieurs semaines (4 semaines environ),<br />

– informer les convives,<br />

– jouer sur l’aspect saisonnier des aliments,<br />

– motiver le personnel afin de le responsabiliser à la santé des autres.<br />

3- Organiser des commissions de menus afin d’impliquer l’ensemble des acteurs de la<br />

communauté scolaire à la politique qualité mise en place.<br />

Ces commissions rempliront plusieurs missions :<br />

- recueillir l’opinion des convives et des parents d’élèves,<br />

- analyser les menus proposés pour la période à venir,<br />

- mettre à plat d’éventuels problèmes liés à la restauration.<br />

ATTENTION<br />

LA RESTAURATION:<br />

L’ELABORATION DES MENUS<br />

Fiche IV-16<br />

Il importe aussi que tout soit mis en œuvre pour que les repas proposés, tout en répondant<br />

aux recommandations nutritionnelles, conviennent aux élèves et soient effectivement<br />

consommés.<br />

Les recommandations élaborées sont les suivantes:<br />

– augmenter:<br />

les apports de fibres et vitamines: crudités, fruits crus, légumes cuits et secs (hors<br />

féculents), céréales,<br />

247 La restauration


Fiche IV-16<br />

les apports de fer: poisson, viande rouge,<br />

les apports calciques: fromage ou pro<strong>du</strong>its laitiers (150mg de calcium par<br />

portion). Une aide financière peut être demandée à ONILAIT (2, rue Saint-Charles<br />

75740 PARIS CEDEX).<br />

– diminuer les apports lipidiques.<br />

Pour les élèves nécessitant un régime alimentaire particulier. Se reporter à la circulaire<br />

n°99-181 <strong>du</strong> 10 novembre 1999.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Avis <strong>du</strong> Conseil National de l’Alimentation n°18 <strong>du</strong> 30 septembre 1997<br />

Arrêté <strong>du</strong> 29 août 1997 fixant les conditions d’hygiène<br />

Arrêté <strong>du</strong> 6 juillet 1998 relatif aux règles d’entreposage de certaines denrées alimentaires.<br />

Circulaire n° 99-181 <strong>du</strong> 10 novembre 1999 concernant les intolérances alimentaires ou<br />

des maladies chroniques<br />

Plan National Nutrition Santé<br />

Circulaire n°2001-118 <strong>du</strong> 25 juin 2001 relative à la composition des repas servis en<br />

restauration scolaire et à la sécurité des aliments<br />

BO spécial n°9 <strong>du</strong> 28 juin 2001<br />

La restauration 248


HYGIENE ET SECURITE ALIMENTAIRES<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Le rôle <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> est de garantir la santé des consommateurs, convives <strong>du</strong> restaurant.<br />

Mais quelles que soient les précautions prises, il existe un danger redouté par tout<br />

responsable d’un service de restauration : la Toxi Infection Alimentaire Collective (TIAC).<br />

La responsabilité <strong>du</strong> chef d’établissement et <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> ou d’un autre personnel peut<br />

être engagée en cas d’intoxication alimentaire.<br />

COMMENT<br />

L’analyse des causes permet de prendre des dispositions pour éviter les risques.<br />

Fiche IV-17<br />

1 – Les causes d’une intoxication alimentaire<br />

Une intoxication résulte de la contamination d’un aliment par des bactéries et de leur<br />

multiplication et de leur consommation.<br />

LA CONTAMINATION peut avoir pour origine:<br />

– la matière première: la denrée peut avoir été contaminée avant son entrée dans<br />

l’établissement.<br />

– le matériel et les locaux: par contact de l’aliment avec une surface souillée.<br />

– la main-d’œuvre: la manipulation des aliments par le personnel.<br />

– le milieu: l’air ambiant, la promiscuité avec un local souillé, la présence dans les locaux<br />

d’animaux ou d’insectes, etc.<br />

LA MULTIPLICATION des bactéries survient lorsque 2 facteurs sont réunis:<br />

– le temps,<br />

– la température.<br />

Pour se développer et devenir dangereuses, les bactéries ont notamment besoin de temps<br />

et d’une température favorable (généralement entre + 3° et + 63°C), le risque maximum<br />

étant la température ambiante d’une cuisine.<br />

2 – Dispositions pour éviter les risques<br />

Contrôler les pro<strong>du</strong>its à la réception.<br />

Surveiller la propreté des locaux et <strong>du</strong> matériel, et observer la mise en place d’un plan de<br />

nettoyage et de désinfection.<br />

Veiller à l’état de santé et à la propreté <strong>du</strong> personnel.<br />

Une visite médicale annuelle est obligatoire pour le personnel de pro<strong>du</strong>ction.<br />

Une tenue de travail impeccable et un lavage fréquent des mains sont obligatoires.<br />

Eviter le croisement des circuits propres (les denrées en cours de transformation) et des<br />

circuits sales (les déchets).<br />

Mise en place de la marche en avant: soit dans l’infrastructure, soit dans l’organisation par<br />

rapport à la structure, soit dans le temps.<br />

Respecter la chaîne <strong>du</strong> froid et celle <strong>du</strong> chaud.<br />

249 La restauration


Fiche IV-17<br />

ATTENTION<br />

Une sensibilité constante <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> à l’impératif d’hygiène.<br />

Une formation continue <strong>du</strong> personnel aux règles d’hygiène.<br />

La souscription d’un contrat avec un laboratoire d’analyse (hygiène des surfaces, contrôle<br />

bactériologique et audit).<br />

En cas d’imprudence ou de négligence qui s’avère constituée, la Responsabilité Pénale<br />

Personnelle des agents peut être mise en cause (insuffisance d’autocontrôles par exemple).<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret n°86-770 <strong>du</strong> 10 juin 1986 concernant la déclaration obligatoire des Toxi Infections<br />

Alimentaires Collectives.<br />

Arrêté <strong>du</strong> 29 septembre 1997<br />

BO spécial n° 9 <strong>du</strong> 28 juin 2001: composition des repas servis en restauration collective<br />

et sécurité des aliments<br />

La restauration 250


Il existe un danger redouté par tout responsable d'un service de restauration : la Toxi-<br />

Infection Alimentaire Collective (TIAC)<br />

C’EST-À-DIRE<br />

Quelles que soient les précautions prises lors de l'achat des denrées alimentaires, la<br />

préparation des repas et le service, le risque toxi-infectieux existe.<br />

Définition officielle de la TIAC :<br />

Une TIAC est définie par l'apparition d'au moins deux cas groupés similaires d'une<br />

symptomatologie dont on peut rapporter la cause à une même origine alimentaire.<br />

COMMENT<br />

Pour qu'une TIAC se déclare il faut une concordance de "malchances", voire de fautes<br />

- l'aliment doit être contaminé<br />

- l'aliment n'est pas stocké correctement<br />

- l'aliment doit être consommé.<br />

En cas d'accident alimentaire, la priorité est d'assurer la prise en charge médicale des<br />

malades et d'alerter les autorités.<br />

Le responsable de l'établissement doit :<br />

- Prévenir immédiatement le médecin de l'établissement ou un médecin traitant ou un<br />

service médical d'urgence.<br />

- Recenser les malades et les symptômes.<br />

- Noter la date, l'heure des premiers symptômes et leur nature.<br />

- Déclarer la TIAC : aux autorités médico-administratives (c'est à dire le médecin de la<br />

Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales).<br />

- Prévenir la Direction Départementale des Services Vétérinaires.<br />

- S’assurer de la sauvegarde des échantillons réglementaires.<br />

ATTENTION<br />

INTOXICATION ALIMENTAIRE :<br />

CONDUITE À TENIR<br />

Pour éviter ce problème : faites respecter la chaîne <strong>du</strong> chaud et <strong>du</strong> froid.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Fiche IV-18<br />

Arrêté <strong>du</strong> 26 Juin 1974 réglementant les conditions d'hygiène relatives à la préparation, la<br />

conservation, la distribution et la vente des plats cuisinés à l'avance.<br />

Arrêté <strong>du</strong> 26 Septembre 1980 réglementant les conditions d'hygiène applicables dans les<br />

établissements de restauration où sont préparés, servis ou distribués des aliments<br />

comportant des denrées animales ou d'origine animale.<br />

Décret n°86 770 <strong>du</strong> 10 juin 1986 concernant la déclaration obligatoire des Toxi Infections<br />

Alimentaires Collectives.<br />

Décret 99 363 <strong>du</strong> 6 mai 1999 concernant les toxi-infections alimentaires collectives<br />

Arrêté <strong>du</strong> 14 novembre 2000 relatif aux déchets<br />

Décret 2001 232 <strong>du</strong> 12.03.2001 concernant le suivi médical des personnels manipulant<br />

251 Tableau de bord et analyse de gestion


C’EST-A-DIRE<br />

L’obligation de sécurité des aliments offerts à la consommation humaine, sous quelque<br />

forme que ce soit, est un des fondements <strong>du</strong> droit alimentaire.<br />

Depuis 1997, la méthode HACCP fixe les conditions d’hygiène applicables dans les<br />

établissements de restauration collective à caractère social.<br />

L’HACCP (Hazard Analysis Critical Control Points) est une méthode d’assurance qualité<br />

qui permet d’évaluer les dangers et leurs risques associés au cours des différentes<br />

étapes de la vie <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it alimentaire.<br />

Si les repas sont destinés à être consommés sur place et sans délai après leur fabrication,<br />

il convient de respecter les prescriptions <strong>du</strong> titre I de l'arrêté <strong>du</strong> 29.09.1997.<br />

Si la consommation a lieu sur place mais est différée légèrement dans le temps, le titre II<br />

<strong>du</strong>dit arrêté s’applique également.<br />

Si la consommation des repas a lieu dans un autre établissement, il convient d’appliquer<br />

les titres I, II et III. Ce dernier crée une obligation supplémentaire, celle de l’agrément<br />

vétérinaire sanitaire de la cuisine centrale.<br />

COMMENT<br />

LA METHODE HACCP<br />

Fiche IV-19<br />

Avec cet arrêté, deux obligations nouvelles sont imposées aux responsables de la<br />

restauration collective: la réalisation d’autocontrôles avec leur formalisation par écrit et la<br />

formation des personnels à l’hygiène.<br />

II est donc conseillé de mettre en place un groupe de travail avec le <strong>gestionnaire</strong> et certains<br />

personnels <strong>du</strong> service restauration qui sera chargé de :<br />

– faire un diagnostic sur:<br />

le milieu,<br />

le matériel,<br />

la main-d’œuvre,<br />

les manipulations,<br />

la matière.<br />

– analyser celui-ci,<br />

– identifier les points critiques et en évaluer les risques,<br />

– identifier les mesures préventives,<br />

– établir un système de surveillance,<br />

– établir des actions correctives,<br />

– établir un système documentaire,<br />

– faire appliquer les règles,<br />

– vérifier sa mise en application et évaluer,<br />

– former le personnel,<br />

Suggestion: ce groupe doit se réunir au moins une fois par trimestre.<br />

L’appel à une société ou un intervenant extérieur est fortement conseillé.<br />

252 La restauration


Fiche IV-19<br />

ATTENTION<br />

Quatre points primordiaux:<br />

– le contrôle à la réception des marchandise,<br />

– la traçabilité des températures et des pro<strong>du</strong>its,<br />

– le plan de nettoyage et de désinfection des locaux,<br />

– la formation <strong>du</strong> personnel.<br />

La surveillance médicale annuelle de tout agent manipulant des denrées alimentaires<br />

est obligatoire.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Décret n° 99-363 <strong>du</strong> 6 mai 1999 concernant les toxi-infections alimentaires collectives<br />

Décret n° 2001-232 <strong>du</strong> 12 mars 2001 concernant le suivi médical des personnels<br />

manipulant des denrées alimentaires<br />

Arrêtés des 28 juin 1994, 8 septembre 1997 et 8 février 1996 concernant l’agrément<br />

vétérinaire sanitaire et sa dispense<br />

Arrêté <strong>du</strong> 29 septembre 1997 concernant la restauration<br />

Arrêté <strong>du</strong> 20 juillet 1998 applicables au transport des aliments<br />

Arrêté <strong>du</strong> 14 novembre 2000 relatif aux déchets<br />

BO spécial n° 9 <strong>du</strong> 28 juin 2001: composition des repas servis en restauration collective<br />

et sécurité des aliments<br />

La restauration 253


GESTION DE CUISINE CENTRALE<br />

Fiche IV-20<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Le <strong>gestionnaire</strong> de cuisine centrale gère pour l’ensemble des établissements adhérents<br />

une partie des pro<strong>du</strong>its scolaires et d’hébergement.<br />

Une convention et les décisions régulières prises lors des conseils de gestion lui donnent<br />

des indications d’organisation et d’orientation.<br />

COMMENT<br />

En matière d’hygiène alimentaire<br />

Appliquez l’arrêté <strong>du</strong> 29 septembre 1997 (titre I, II et III) et mettez à jour le dossier<br />

d’agrément.<br />

En matière de nutrition<br />

Respectez les directives nutritionnelles (P.N.N.S. Arrêté <strong>du</strong> 25.06.2001)<br />

En matière de gestion<br />

Préparez les conseils de gestion et en établira les comptes-ren<strong>du</strong>s.<br />

Suivez et faites évoluer la convention.<br />

Suivez journellement les effectifs en recueillant auprès des différents sites toutes les<br />

informations nécessaires (effectif, nombre de repas servis par catégories, nombre de repas<br />

per<strong>du</strong>s) ce qui vous donne son crédit nourriture (voir fiche III-42).<br />

Suivez la comptabilité budgétaire de ce service.<br />

Organisez ses achats (marchés, négociations…) et suivez attentivement ceux-ci.<br />

Vérifiez les stocks.<br />

Etablissez des tableaux de bords qui permettent de vérifier les données de sa gestion<br />

comptable et matérielle.<br />

Organisez avec l’aide <strong>du</strong> chef de pro<strong>du</strong>ction la vie journalière des personnels.<br />

ATTENTION<br />

Ce domaine évoluant, il est important de suivre les actualités et de s’informer sur les<br />

nouveaux pro<strong>du</strong>its.<br />

Vérifier les procé<strong>du</strong>res des marchés et leur calendrier.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Sur la mission conseil et assistance<br />

Internet <strong>du</strong> ministère de l’Economie, des Finances et de l’In<strong>du</strong>strie:<br />

http://www.finances.gouv.fr<br />

Consultez le GPEM/DA, 185, rue de Bercy – 75572 Paris Cedex 12 (conseil pour les<br />

acheteurs publics)<br />

Contactez les services de la concurrence et des fraudes (basés dans les chefs-lieux de<br />

département)<br />

Ayez des contacts avec les services vétérinaires<br />

Conseil national de l’alimentation (251, rue de Vaugirard – 75732 Paris Cedex 15)<br />

254 La restauration


L’ACCUEIL<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Accueillir correctement les usagers.<br />

Avoir des locaux et des extérieurs propres, des salles de réunions prêtes.<br />

Veiller à la signalétique.<br />

COMMENT<br />

En organisant le service avec efficacité.<br />

En vérifiant le travail effectué.<br />

GESTION ALIMENTAIRE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Offrir des repas prêts à l’heure convenue.<br />

Offrir une bonne qualité de menus.<br />

COMMENT<br />

Passer en cuisine le matin pour voir si tout va bien (livraison, présence <strong>du</strong> personnel…).<br />

Observer le déroulement <strong>du</strong> service:<br />

– présentation des plats,<br />

– horaire,<br />

– gaspillage.<br />

Se documenter sur la diététique.<br />

Faire respecter les règles d’hygiène et de sécurité en vigueur.<br />

Travailler en collaboration avec les services vétérinaires (rôle de conseil important).<br />

GESTION MATERIELLE<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Veiller à la sécurité et à l’accueil de tous.<br />

COMMENT<br />

LE SERVICE INTERIEUR<br />

Fiche IV-21<br />

Faire le tour des bâtiments et des espaces verts le matin ou le soir, si possible lorsque<br />

l’établissement est calme (on entend mieux les fuites d’eau éventuelles! …) pour vérifier<br />

leur état.<br />

255 Le service intérieur


Fiche IV-21<br />

S’imprégner de l’état <strong>du</strong> patrimoine de l’établissement, car celui-ci demande une<br />

surveillance.<br />

Au moment des variations de températures ou des tempêtes, être très vigilant à l’égard des:<br />

– canalisations,<br />

– auvents,<br />

– huisseries,<br />

– toitures,<br />

– arbres.<br />

Faire respecter les contrats.<br />

Suivre les chantiers.<br />

S’informer auprès des utilisateurs.<br />

Assurer la remontée de l’information.<br />

Relever régulièrement les compteurs de fluides et les exploiter dans l’analyse de gestion.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Responsabiliser le personnel: il doit signaler les anomalies ou dégradations éventuelles<br />

rencontrées, en les inscrivant sur une main courante et en remettant cette information au<br />

<strong>gestionnaire</strong>.<br />

Le service intérieur 256


LE GESTIONNAIRE FACILITATEUR<br />

C’EST-A-DIRE<br />

Celui qui permet, facilite la mise en place des différents projets.<br />

COMMENT<br />

– en se tenant informé des différentes actions existantes au sein de l’établissement,<br />

– en ayant une bonne connaissance <strong>du</strong> projet d’établissement,<br />

– en anticipant les besoins liés au fonctionnement de ces actions.<br />

ATTENTION<br />

Fiche IV-22<br />

Une bonne mise en place des projets nécessite une communication de qualité entre les<br />

différents acteurs de l’établissement.<br />

LE GESTIONNAIRE LOGISTICIEN<br />

C’EST-A-DIRE<br />

C’est celui qui met en œuvre des procé<strong>du</strong>res pour permettre la réalisation et le suivi des<br />

actions.<br />

COMMENT<br />

– en optimisant l’utilisation des ressources humaines de manière à assurer la continuité<br />

<strong>du</strong> service en toutes circonstances,<br />

– en matérialisant les démarches par la création de supports (fiches, chartes,…).<br />

257 Le service intérieur


C’EST-A-DIRE<br />

Logiciels diffusés par le CRIA (Centre de Ressources Informatique Académique)<br />

GFC: Gestion Financière Comptable<br />

GFE: Gestion Financière Elève<br />

GEP: Gestion Elèves Personnels<br />

STAR: Stock Alimentaire Restauration<br />

GTI: Gestion Tickets Informatisée<br />

PIMAN: Fiches Menu<br />

RESTAUMEN: Contrôle d’Accès<br />

PHOBOS<br />

DEMOS<br />

ADAGE<br />

ADAGIO: Aide à la Démarche Analytique de Gestion Informatisée et Optimisée<br />

GESAT<br />

Il existe par ailleurs des logiciels proposés par le secteur privé et permettant la gestion:<br />

– de la restauration,<br />

– des immobilisations<br />

– des ateliers,<br />

– des objets confectionnés,<br />

– …<br />

ATTENTION<br />

OUTILS INFORMATIQUES<br />

En cas d’utilisation de ces logiciels, n’omettez pas de les mettre régulièrement à jour.<br />

En cas de difficultés, contactez les services <strong>du</strong> CRIA.<br />

Fiche IV-23<br />

258 Outils informatiques


GLOSSAIRE<br />

BIBLIOGRAPHIE<br />

GLOSSAIRE<br />

BIBLIOGRAPHIE


GLOSSAIRE<br />

Ne sont précisées que les références des fiches où le thème est principalement développé.<br />

Acte administratif<br />

Activités complémentaires<br />

Aliénation<br />

ATOS<br />

AUD<br />

Balance<br />

BO<br />

BOAMP<br />

Brouillard<br />

CA<br />

CAEN<br />

CAFA<br />

CAPA<br />

CAPN<br />

CEC<br />

CEJ<br />

CES<br />

CLD<br />

CLM<br />

Collectivités locales<br />

Communauté é<strong>du</strong>cative<br />

Comptable<br />

Décision prise soit par le Conseil d’administration, dans<br />

le cadre de ses compétences, soit par le chef<br />

d’établissement soit par le conseil de discipline<br />

et qui pro<strong>du</strong>it des effets juridiques<br />

Activités é<strong>du</strong>catives, sportives ou culturelles facultatives<br />

organisées et financées par les communes,<br />

départements ou régions dans les EPLE<br />

Acte <strong>du</strong> Conseil d’administration pour sortir de l’inventaire<br />

un bien hors d’usage ou non utilisé<br />

Personnels administratifs, techniques, ouvriers,<br />

de santé et sociaux<br />

Allocation unique dégressive versée aux ayant droits<br />

au chômage<br />

Document synthétique retraçant la totalité des comptes<br />

de la comptabilité générale<br />

Bulletin officiel <strong>du</strong> ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale<br />

Bulletin officiel des annonces de marchés publics<br />

Document intermédiaire de saisie des écritures<br />

comptables (brouillon pouvant être corrigé)<br />

Conseil d’administration<br />

Conseil académique de l’E<strong>du</strong>cation nationale<br />

Centre Académique de Formation de l’Administration<br />

Commission Administrative Paritaire Académique<br />

Commission Administrative Paritaire Nationale<br />

Contrat Emploi Consolidé<br />

Contrat Emploi Jeune<br />

Contrat Emploi Solidarité<br />

Congé Longue Durée<br />

Congé Longue Maladie<br />

Département pour les collèges, région pour les lycées<br />

(cas particulier des cités scolaires: une convention<br />

de répartition des compétences désigne la collectivité<br />

responsable)<br />

Tous les personnels exerçant dans l’établissement<br />

Seule personne habilitée à manipuler des deniers<br />

publics.<br />

260<br />

Référence de la fiche<br />

I-7 à I-10<br />

I-14<br />

III-46<br />

II-1 à II-21,<br />

notamment II-2, II-4,<br />

II-16, II-19<br />

II-24<br />

III-9, III-14, III-16<br />

I-5, I-6<br />

II-19<br />

II-4<br />

II-23, II-24, II-27<br />

II-23, II-24, II-25, II-26<br />

II-23, II-24, II-28<br />

II-7<br />

II-7<br />

I-1, I-2, I-4<br />

III-12, III-16, III-17


Compte financier<br />

Concession de logement<br />

CRAM<br />

CRC<br />

CTP<br />

DADS<br />

DAF<br />

DBM<br />

Dépréciation<br />

EMOES<br />

EMOP<br />

EN<br />

Engagement<br />

EPCI<br />

EPLE<br />

EPN<br />

EREA<br />

Exécutoire<br />

Exercice<br />

FARPI<br />

FAS<br />

FCSH<br />

Fiches de compte<br />

Fonds de roulement<br />

Fonds disponibles<br />

FQE<br />

FSE<br />

GFC<br />

GIP<br />

Document établi par l’ordonnateur et le comptable en fin<br />

d’exercice, dégageant le résultat et aboutissant au bilan.<br />

Transmis avec l’ensemble des pièces de dépenses et de<br />

recettes au juge <strong>du</strong> compte<br />

Acte de la collectivité de rattachement attribuant<br />

la jouissance d’un logement à un fonctionnaire<br />

par nécessité absolue de service, utilité de service<br />

ou par convention d’occupation précaire<br />

Caisse Régionale d’Assurance Maladie<br />

Chambre Régionale des Comptes<br />

Comité Technique Paritaire<br />

Déclaration Annuelle Des Salaires<br />

Division des Affaires Financières<br />

Décision Budgétaire Modificative<br />

Valeur calculée pour ordre sur le patrimoine<br />

de l’établissement<br />

Equipe Mobile d’Ouvriers d’Entretien Spécialisés<br />

Equipe Mobile d’Ouvriers Professionnels<br />

E<strong>du</strong>cation nationale<br />

Acte juridique matérialisé par un bon de commande<br />

de l’ordonnateur à un fournisseur<br />

Etablissement public de coopération intercommunale<br />

Etablissement public local d’enseignement<br />

(personne morale)<br />

Etablissement Public National<br />

Etablissement Régional d’Enseignement Adapté<br />

Se dit d’un acte, d’un contrat ou d’une convention voté par le<br />

Conseil d’administration après la réception <strong>du</strong> dernier accusé de<br />

réception par les autorités (préfet exerçant le contrôle de légalité,<br />

collectivité locale, autorité académique)<br />

Année civile d’exécution <strong>du</strong> budget<br />

Fonds académique de rémunération des personnels<br />

de l’internat<br />

Fonds d’action sociale<br />

Fonds Commun <strong>du</strong> Service d’Hébergement<br />

Comprend les fonds disponibles de l’établissement<br />

ainsi que la valeur des cautionnements<br />

Disponibilités réelles de l’établissement incluses<br />

dans les comptes 1068... (réserves)<br />

Fiche Quotidienne d’Encaissement<br />

Foyer Socio-E<strong>du</strong>catif<br />

Gestion Financière et Comptable (application<br />

informatique)<br />

Groupement d’Intérêt Public<br />

261<br />

I-8 à I-10, II-22, III-9,<br />

III-14, III-16, III-23, III-<br />

36, III-43<br />

I-8, I-11<br />

I-25<br />

III-47<br />

II-4<br />

II-23,II-33<br />

III-4<br />

III-45<br />

I-21, I-24<br />

I-21, I-24<br />

III-5, III-6<br />

II-22<br />

III-28, III—29, III-31<br />

I-10, I-11, II-23, III-1,<br />

III-2, III-4<br />

III-2, III-8, III-9, III-26,<br />

III-29, III-43, III-46<br />

I-21, II-22, III-40<br />

I-14<br />

II-22, III-1<br />

III-9<br />

III-1, III-4, III-9, III-26,<br />

III-43<br />

III-1, III-43, III-44,<br />

III-46<br />

I-17, I-18, III-31<br />

IV-20<br />

I-21, I-26


GRETA<br />

GRH<br />

Groupement comptable<br />

Groupement d’achats<br />

HACCP<br />

HSA<br />

HSE<br />

HTS<br />

IA<br />

IAT<br />

IFTS<br />

Immobilisations<br />

Inventaire<br />

IRCANTEC<br />

JO<br />

Journal<br />

Liquidation<br />

Manuels scolaires<br />

Marché public<br />

MEN<br />

NTIC<br />

Objets confectionnés<br />

Ordonnancement<br />

Groupement d’établissements gérant la formation<br />

continue<br />

Gestion des Ressources Humaines<br />

Constitution d’un groupement d’établissements<br />

permettant à chaque EPLE de conserver son autonomie<br />

budgétaire et comptable, les opérations de comptabilité<br />

générale relevant de la responsabilité d’un seul<br />

comptable nommé au siège de l’agence comptable<br />

Géré par un établissement coordonnateur qui passe les<br />

marchés publics pour le compte des adhérents.<br />

En anglais hazard analysis critical control points<br />

En français analyse <strong>du</strong> risque, maîtrise des points<br />

critiques<br />

Méthode réglementaire applicable à la restauration<br />

et consistant à mettre en place une analyse des points<br />

critiques afin de ré<strong>du</strong>ire les risques<br />

Heures Supplémentaires Année (personnel enseignant)<br />

Heures Supplémentaires Effectives (personnel<br />

enseignant)<br />

Heures à Taux Spécifique (personnel enseignant)<br />

Inspection Académique ou Inspecteur d’Académie<br />

Indemnité Administrative et de Technicité<br />

Indemnité Forfaitaire pour Travaux Supplémentaires<br />

(personnels administratifs)<br />

Acquisition de matériels ou installations ou travaux<br />

inscrits au patrimoine de l’établissement et dont la charge<br />

est transcrite en section en capital<br />

Suivi des immobilisations et des stocks.<br />

Caisse de retraite complémentaire des personnels<br />

auxiliaires ou contractuels<br />

Journal Officiel<br />

Document chronologique détaillant l’ensemble<br />

des écritures comptables.<br />

Détermination de la réalité de la dette de l’établissement<br />

et <strong>du</strong> montant de la dépense<br />

En Collège et dans certaines classes de Lycée<br />

Professionnel, ils sont financés par l’Etat et prêtés aux<br />

élèves pour l’année scolaire.Certaines collectivités<br />

territoriales participent à leur financement.<br />

Contrat passé à titre onéreux pour une personne<br />

publique soumise au code, pour répondre à ses besoins<br />

en matière de travaux, de fournitures ou de services.<br />

Ministère de l’E<strong>du</strong>cation Nationale<br />

Nouvelles Technologies de l’Information et<br />

de la Communication<br />

Réalisés par les élèves lors de l’enseignement technique<br />

et professionnel et pouvant être ven<strong>du</strong>s<br />

Acte de l’ordonnateur faisant suite à la liquidation<br />

d’une facture ou mémoire et donnant ordre au comptable<br />

de payer<br />

262<br />

I-21, I-26<br />

Chapitre II<br />

I-21, I-22, III-16<br />

I-21, I-23, III-33<br />

IV-16<br />

II-32<br />

II-32<br />

II-32<br />

II-15<br />

II-15<br />

III-2, III-44, III-45<br />

III-43 à III-46<br />

I-25, II-25<br />

III-9, III-14, III-28<br />

III-7, III-25<br />

III-4, III-25, III-30<br />

III-33<br />

III-28<br />

III-8, III-21


Ordonnateur<br />

PAE<br />

Pavoiser<br />

PJ<br />

PNNS<br />

Projet d’établissement<br />

PV<br />

Régie<br />

Règlement intérieur<br />

Réserves de<br />

l’établissement<br />

Responsabilité civile<br />

Responsabilité pénale<br />

Ressources affectées<br />

ou spécifiques<br />

Résultat<br />

RLR<br />

SACD<br />

SEGPA<br />

Service annexe<br />

d’hébergement<br />

Situation des dépenses<br />

engagées<br />

Situation des recettes<br />

Stocks<br />

Chef d’établissement exécutif <strong>du</strong> Conseil d’administration.<br />

Projet d’Action E<strong>du</strong>cative<br />

Orner les bâtiments de drapeaux<br />

Deux significations: Personnalité Juridique<br />

Plus fréquemment : Pièces Justificatives des dépenses<br />

ou des recettes<br />

Programme National Nutrition Santé<br />

Défini par l’ensemble des membres de la communauté<br />

é<strong>du</strong>cative, détermine les activités propres à chaque<br />

établissement, sous forme d’objectifs et de programmes<br />

d’action, de mise en œuvre des objectifs nationaux<br />

et académiques et des programmes nationaux<br />

Procès verbal<br />

Dérogation au principe d’unité de caisse, permet<br />

de répondre à certains besoins d’encaissement ou<br />

de paiement de dépenses avant ordonnancement<br />

(besoins pour établissement rattaché, voyages....)<br />

Définition des droits et devoirs de chacun des membres<br />

de la communauté scolaire. Voté par le Conseil<br />

d’administration.<br />

Notion comptable comprenant les fonds disponibles,<br />

les valeurs mobilières, les stocks, les cautionnements,<br />

les réserves dites immobilisées, et retracée par<br />

les comptes 1068...<br />

Responsabilité personnelle engagée devant les tribunaux<br />

civils, sous deux conditions:<br />

– comportement fautif<br />

– lien de cause à effet entre la faute et le dommage subi<br />

Peut être mise en jeu en raison de faits commis par des<br />

membres de l’enseignement dans l’exercice de leurs<br />

fonctions et susceptibles de constituer une infraction<br />

D’origines diverses (Etat, collectivités locales, Taxe<br />

d’apprentissage) elles ne sont acquises à l’établissement<br />

que pour le montant réel des dépenses exécutées<br />

selon la destination prévue par l’organisme financeur<br />

Différence entre les pro<strong>du</strong>its et les charges de<br />

fonctionnement d’un exercice. Déficitaire ou excédentaire<br />

Recueil des Lois et Règlements<br />

Service A Comptabilité Distincte sans personnalité<br />

juridique<br />

Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté<br />

Gestion de l’internat et de la demi-pension sous la forme<br />

obligatoire d’un service annexe <strong>du</strong> budget de l’EPLE<br />

Document de la comptabilité budgétaire retraçant<br />

les crédits ouverts, les charges, les engagements en cours<br />

et le montant disponible de chaque ligne budgétaire<br />

Document de la comptabilité budgétaire retraçant<br />

les prévisions de recettes, les recettes constatées, et les<br />

moins-values ou plus-values par rapport aux prévisions<br />

Evalués en fin d’exercice et retracés en classe 3<br />

de la comptabilité générale<br />

263<br />

III-5 à III-8, III-18<br />

IV-16, IV-20<br />

II-21<br />

III-9, III-10, III-11,<br />

III-13, III-15, III-38<br />

III-43 à III-46<br />

IV-5, IV-9, IV-10<br />

IV-5, IV-9<br />

III-27<br />

III-1, III-2, III-9, III-43<br />

III-28, III-29<br />

III-40 à III-42<br />

III-5, III-6, III-9, III-16<br />

III-5, III-9, III-16<br />

III-2, III-4, III-28


TA<br />

Taxe d’apprentissage<br />

TIC<br />

TG<br />

TIAC<br />

TRM<br />

UGAP<br />

URSSAF<br />

ZEP<br />

Impôt dû par les entreprises, peut être versé directement<br />

aux EPLE habilités (par la Préfecture) ou par<br />

l’intermédiaire d’organismes collecteurs. Ne peut être<br />

utilisée que pour des acquisitions exclusivement<br />

pédagogiques<br />

Technologies d’Information et de Communication<br />

Trésorerie Générale<br />

Toxy Infection Alimentaire Collective<br />

Tableau de Répartition des Moyens élaboré par<br />

l’administration rectorale et comportant la dotation globale<br />

horaire des établissements en nombre d’heures et de<br />

postes d’enseignants<br />

Union des Groupements d’Achats Publics<br />

Union de Recouvrement Sécurité Sociale Allocations<br />

Familiales<br />

Zone d’E<strong>du</strong>cation Prioritaire<br />

264<br />

III-1, III-25, III-29<br />

I-25, III-47<br />

IV-17, IV-18<br />

II-4<br />

IV-13<br />

I-25, II-24, II-33<br />

I-14, III-2


BIBLIOGRAPHIE<br />

GESTION DES RESSOURCES HUMAINES<br />

VOCABULAIRE DU MANAGEMENT<br />

ETCHEGOYEN Alain. – Le Pouvoir des mots: dictionnaire critique de l’entreprise<br />

contemporaine – Dunod, 1994. – 227 p.<br />

KENNEDY C. – Toutes les théories <strong>du</strong> management: les idées essentielles des auteurs les<br />

plus souvent cités – Maxima, 1993. – 216 p.<br />

MIGANI Philippe. – Les Systèmes de management: en 22 fiches de synthèse et 25 QCM<br />

d’auto-contrôle. – Editions de l’organisation, 1993. – 158 p. (Travail à grande efficacité).<br />

ANALYSE DES ORGANISATIONS<br />

BERNOUX Philippe. – La Sociologie des organisations: initiation théorique suivie de douze<br />

cas pratiques. – Seuil, 1985. – 283 p. (Points; 180).<br />

CROZIER Michel. – Le phénomène bureaucratique. – Seuil, 1963. – 407 p.<br />

CROZIER Michel, FRIEDBERG Erhard. – L’acteur et le système: les contraintes de<br />

l’action collective. – Seuil, 1977. – 437 p. (Sociologie politique).<br />

FRIEDBERG Erhard. – L’analyse sociologique des organisations. – L’Harmattan, 1988. –<br />

126 p. (Pour; 28).<br />

FRIEDBERG Erhard. – Le pouvoir et la règle. – Seuil, 1993. – 405 p. (Sociologie).<br />

MINTZBERG Henry. – Le management: voyage au centre des organisations. – Editions<br />

d’organisation, 1990. – 570 p.<br />

PETIT François. – Intro<strong>du</strong>ction à la psychosociologie des organisations. – Privat, 1991. –<br />

371 p (Pratiques sociales).<br />

SAINSAULIEU Renaud. – L’identité au travail: les effets culturels de l’organisation. –<br />

Presses de la fondation nationale des sciences politiques, 1985. – 461 p. (Références).<br />

SAINSAULIEU Renaud. – Sociologie de l’organisation et de l’entreprise. – Presses de la<br />

fondation nationale des sciences politiques, 1987. – 390 p. (Amphithéâtre).<br />

THEORIES ET PRATIQUES DU MANAGEMENT<br />

BLAKE Robert. – la troisième dimension <strong>du</strong> management. – Editions d’organisation, 1987.<br />

– 287 p.<br />

CHALVIN Dominique. – Anti-manuel de management: comment saborder sa carrière et<br />

couler son entreprise. – Archipel, 1992. 220 p.<br />

CROZIER Michel. – L’entreprise à l’écoute: apprendre le management post-in<strong>du</strong>striel. –<br />

Interéditions, 1989. – 217 p.<br />

GENELOT Dominique. – Manager dans la complexité: réflexions à l’usage des dirigeants.<br />

– Insep, 1992. – 327 p.<br />

MINTZBERG Henry. – Manager au quotidien: les dix rôles <strong>du</strong> cadre. – Editions<br />

d’organisation, 1984. – 220 p.<br />

265


MORIN Pierre. – Le management et le pouvoir. – Editions d’organisation, 1991. – 190 p.<br />

(EO Sup).<br />

MORIN Pierre. – La grande mutation <strong>du</strong> travail et de l’emploi: emploi juste à temps et<br />

travail éclaté dans la société post-in<strong>du</strong>strielle. – Editions d’organisation, 1994. – 167 p.<br />

ORGOGOZO Isabelle. – Les paradoxes <strong>du</strong> management: des châteaux-forts aux cloisons<br />

mobiles. Editions d’organisation, 1991. – 164 p.<br />

PIVETEAU Jacques. – Mais comment peut-on être manager?: 12 leçons pour devenir<br />

manager. – Insep, 1988. – 361 p. (Pratiques en question).<br />

SALLENAVE Jean-Paul. – L’antimanagement: <strong>du</strong> système D à la théorie L. – Editions<br />

d’organisation, 1993. – 125 p.<br />

MANAGEMENT DANS L’ADMINISTRATION<br />

ALECIAN Serge, FOUCHER Dominique. – Guide <strong>du</strong> management dans le service public.<br />

– Editions d’organisation, 1994. – 430 p. (Service public).<br />

AMIEL Michel, BONNET Francis, JACOBS Joseph. – Management de l’administration. –<br />

De Boeck université, 1993. – 288 p. (Management).<br />

CROZIER Pierre, PETITBON Frédéric. – Fonctionnaire au quotidien: les nouvelles<br />

pratiques des cadres de l’administration. – Editions d’organisation, 1993. – 173 p.<br />

DELEGNY Jean-Louis. – Le fonctionnaire <strong>du</strong> futur: méthodes et mobilisation. – Eyrolles,<br />

1990. – 331 p.<br />

MAS Florence. – Gestion privée pour services publics: manager l’administration. –<br />

Interéditions, 1990. – 219 p.<br />

ORGOGOZO Isabelle, SERIEYX Hervé. – Changer le changement: on peut abolir<br />

les bureaucraties. – Seuils, 1989. – 222 p.<br />

SANTO VIRIATO Manuel, VERRIER Pierre-Eric. – Le management public. – PUF, 1993.<br />

– 128 p. (Que sais-je? ; 2724).<br />

GESTION MATERIELLE DES EPLE<br />

EPLE ET SA GESTION<br />

MINISTÈRE DU BUDGET – Direction de la comptabilité publique. – Régies de recettes et<br />

d’avances des organismes publics.<br />

PERIE René. – Organisation et gestion de l’E<strong>du</strong>cation nationale. – Berger-Levrault, 1993.<br />

– 305 p.<br />

Réglementation financière et comptable de l’EPLE – Les Cahiers d’IES, n° 1. – Syndicat<br />

A et I – 22 rue de Paradis – 75010 Paris.<br />

SECURITE<br />

Les clés de la sécurité – Ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale(édition 2003)<br />

Guide gestion des déchets - Ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale - 2002<br />

Intendance n° 14 – Association «Journées de l’intendance»<br />

Le livre bleu de la sécurité CNDP<br />

Règlement de sécurité dans les établissements recevant <strong>du</strong> public (ERP) – France Sélection<br />

266


MAINTENANCE<br />

Les Charges de A à Z dont l’exécution incombe au propriétaire ou à l’établissement. –<br />

Région Bretagne, 1995. (Document à consulter dans les centres de documentation des<br />

CAFA).<br />

PERRET Jean. – Guide de la maintenance des bâtiments. – Le Moniteur, 1995. – 432 p.<br />

WIBOUT Artur. – Maintenance des bâtiments et de leur environnement. – Max Brézol,<br />

1987. – 442 p.<br />

Gestion <strong>du</strong> patrimoine scolaire bâtiments et mobilier - Anthony Taillefait (2de édition) -<br />

Editions Berger Levrault<br />

REVUES ET PERIODIQUES<br />

Bulletin Officiel de l’E<strong>du</strong>cation Nationale<br />

Objectif établissement<br />

Journaux Officiels<br />

Synergies<br />

Intendance Le mensuel <strong>du</strong> quotidien : AJI, 58 avenue St Augustin 06200 Nice<br />

Revues professionnelles<br />

Les cahiers de l’E<strong>du</strong>cation<br />

TEXTES<br />

Circulaire n° 97-035 <strong>du</strong> 6 février 1997 concernant les missions des <strong>gestionnaire</strong>s des EPLE.<br />

Arrêté ministériel <strong>du</strong> 5 juillet 1977 (JO <strong>du</strong> 12/07/1977)<br />

Arrêté ministériel <strong>du</strong> 25 juin 1980 (brochure <strong>du</strong> JO n°1477-1)<br />

GESTION FINANCIÈRE<br />

INSTRUCTIONS ET CODES APPLICABLES EN EPLE<br />

Code des marchés publics. – JO <strong>du</strong> 9 janvier 2004 (édition mise à jour en janvier 2004<br />

avec manuel d’utilisation et nouveaux formulaires)<br />

Guide de la réglementation financière et comptable des EPLE. – CNDP, 2001 (annexe<br />

à la circulaire <strong>du</strong> 28.03.1988).<br />

Instruction sur l’organisation économique et financière des EPLE. – BO <strong>du</strong> 21 avril 1988<br />

et ses annexes BO numéros hors séries des 27 juin 1991 et 28 octobre 1993.<br />

Pratiques des marchés publics à l’E<strong>du</strong>cation nationale - J.GAVARD, JM.DAHAN, D.LAUZE<br />

- Editions Berger Levrault - 2002<br />

AUTRES OUVRAGES<br />

LEFEBVRE Etienne, MALLET Daniel, VANDEVOORDE Pierre. – Le nouveau chef<br />

d’établissement: textes et pratiques pour la direction d’un collège ou d’un lycée aujourd’hui.<br />

– Berger-Levrault, mise à jour au 1er juillet 1996. – 382 p.<br />

FABRE Francis J. – collection Anne Froment-Meurice. – Les grands arrêts de la<br />

jurisprudence financière. – Dalloz, 1996. – 4e éd. – 238 p. (Grands arrêts – Grands textes).<br />

MAGNET Jacques. – Les comptables publics. LGDJ, 1995. – 151 p. (Systèmes).<br />

GAVARD Jean. – La gestion financière des établissements scolaires locaux <strong>du</strong> second<br />

degré. – Berger-Levrault, 2004. 10e éd. – (Guides pratiques é<strong>du</strong>cation).<br />

267


RECUEIL DES LOIS ET REGLEMENTS<br />

REVUES ET PERIODIQUES<br />

L’actualité juridique <strong>du</strong> droit administratif (AJDA)<br />

Bulletin Officiel de l’E<strong>du</strong>cation Nationale<br />

Objectif Etablissement<br />

Journaux Officiels<br />

Lettre d’information juridique<br />

Marchés publics<br />

Le Moniteur des travaux publics et <strong>du</strong> bâtiment<br />

Revue <strong>du</strong> droit scolaire<br />

La Revue <strong>du</strong> Trésor<br />

TEXTES<br />

(inclus dans le guide de la réglementation financière et comptable – 2e partie)<br />

Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 portant règlement général sur la comptabilité<br />

publique, art. 1 à 62.<br />

Loi de finances n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, art. 60.<br />

Instruction générale <strong>du</strong> 16 août 1966 sur l’organisation <strong>du</strong> service des comptables publics.<br />

Code de l’é<strong>du</strong>cation<br />

Décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 relatif aux établissements publics locaux d’enseignement.<br />

Circulaire n° 92-650 <strong>du</strong> 12 juin 1992 relative à la constatation et à l’apurement des débets<br />

des agents comptables et régisseurs des établissements publics locaux d’enseignement.<br />

Code des juridictions financières, art. L 232-28 à L 232-30<br />

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QUELQUES SITES INTERNET UTILES<br />

Sites généraux de l’administration :<br />

Le portail de l’administration française : http://www.service-public.fr/<br />

Le site <strong>du</strong> ministère de la Fonction publique: http://www.fonction-publique.gouv.fr/<br />

Le site <strong>du</strong> ministère des Finances: http://www.finances.gouv.fr/ ou http://minefi.gouv.fr/<br />

Le site <strong>du</strong> ministère de l’Agriculture: http://www.agriculture.gouv.fr/<br />

Le site de la cour des comptes: http://www.ccomptes.fr/<br />

Recherche de textes réglementaires: http://www.legifrance.gouv.fr/<br />

Sites <strong>du</strong> ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale :<br />

Le portail de référence de l’E<strong>du</strong>cation: http://www.e<strong>du</strong>cation.fr/<br />

Le site <strong>du</strong> ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale: http://www.e<strong>du</strong>cation.gouv.fr<br />

Mots clés: Ministère – Enseignements – Personnels – Formation continue – Informations pratiques<br />

Sur ce site, vous trouverez les publications <strong>du</strong> Ministère:<br />

- guide juridique <strong>du</strong> chef d’établissement<br />

- lettre d’information juridique<br />

- note d’information<br />

- B.O en ligne avec possibilité de recherche d’un texte: mentor<br />

- les guides concernant l’hygiène et la sécurité<br />

- le présent vade <strong>mecum</strong>,...<br />

Intranet de la Direction des Affaires Financières: http://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr<br />

Mots clés: Rémunérations - EPLE - Budget – Statut – Comptabilité – Pensions – Privé<br />

Nom d’utilisateur: ven<br />

Mot de passe: zen<br />

Divers:<br />

Retraite http://retraite.orion.e<strong>du</strong>cation.fr : droits et calcul de la retraite<br />

http://retraites.gouv.fr<br />

Restauration collective: outre le site <strong>du</strong> ministère de l’agriculture, mentionné plus haut, on peut signaler:<br />

http://www.afssa.fr/ : le site de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments<br />

http://www.civ-viande.org/ : le site <strong>du</strong> centre d’information sur les viandes<br />

http://www.onilait.fr/ : Office national interprofessionnel <strong>du</strong> lait et des pro<strong>du</strong>its laitiers<br />

Revue Intendance :http://aji-france.com<br />

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