Vade mecum du gestionnaire
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VADE-MECUM<br />
DU GESTIONNAIRE<br />
NOUVELLEMENT<br />
NOMME EN EPLE<br />
Ministère de l’E<strong>du</strong>cation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche<br />
Direction des Personnels, de la Modernisation et de l’Administration<br />
Mission de la formation<br />
© Toute repro<strong>du</strong>ction totale ou partielle de ce document est interdite sans autorisation / 2004.
Coordination<br />
REDACTEURS<br />
Frédérique AMOUROUX, responsable de formation, Mission de la Formation, direction des personnels,<br />
de la modernisation et de l’administration.<br />
Henri FERAL, responsable de formation, Mission de la Formation, direction des personnels, de la<br />
modernisation et de l’administration.<br />
Groupe de pilotage de la présente édition (2004)<br />
Francis FATREZ, rectorat - division de la vie des établissements, académie de Lille<br />
Josiane GARIDOU, Lycée Pierre de Fermat, académie de Toulouse<br />
Jean-Pierre GAUTHEREAU, Lycée Pierre-d’Ailly, académie d’Amiens<br />
Giliane HEQUET, cuisine centrale, Lycée Charles de Gaulle, académie d’Amiens<br />
Dominique LE BRIS,Lycée Gabriel Fauré, académie de Toulouse<br />
Daniel PRIMARD, inspecteur hygiène et sécurité, académie de Paris<br />
Marc SAUTEL, Lycée Janson de Sailly, académie de Paris<br />
Jean-Pierre SCHRYVE, Lycée Gambetta, académie de Lille<br />
Le bureau de la réglementation comptable et <strong>du</strong> conseil aux EPLE (direction des affaires financières)<br />
a été associé à la phase finale de l’élaboration de ce document.<br />
Les rédacteurs initiaux sont:<br />
Pour le vade-<strong>mecum</strong> <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> nouvellement nommé en EPLE édition 2001 :<br />
Jean-Louis ARBOUYS, Collège Claude Cornac, académie de Toulouse<br />
Jacqueline DELAGE, Lycée professionnel André Ampère, académie d’Orléans-Tours<br />
Francis FATREZ, rectorat - division de la vie des établissements, académie de Lille<br />
Henri FERAL, responsable de formation, bureau de la formation continue des personnels<br />
d’encadrement et des personnels ATOS et ITARF, direction des personnels administratifs,<br />
techniques et d’encadrement.<br />
Josiane GARIDOU, Collège Ingres, académie de Toulouse<br />
Jean-Pierre GAUTHEREAU, Lycée Pierre-d’Ailly, académie d’Amiens<br />
Jean-Claude GOYER, Collège Les Cèdres, académie de Toulouse<br />
Giliane HEQUET, cuisine centrale, Lycée Charles de Gaulle, académie d’Amiens<br />
Marc SAUTEL, Lycée Pierre de Fermat, académie de Toulouse<br />
Pour réaliser son travail, ce groupe de pilotage s’est appuyé sur deux documents existants: le «vade<strong>mecum</strong><br />
<strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> nouvellement nommé en EPLE» (édition 1999) et le classeur «Etre nouveau<br />
<strong>gestionnaire</strong> en EPLE» réalisé par l’académie de Toulouse. En tant que de besoin, les rédacteurs de<br />
l’un ou l’autre document ont pu être sollicités.<br />
1
Pour le vade-<strong>mecum</strong> <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> nouvellement nommé en EPLE (édition 1997, mise à jour<br />
en 1999):<br />
Laurent BEUGNIES, académie de Lille<br />
Laurence CASALINI, académie de Nancy-Metz<br />
Marlène CHARDIN, académie d’Amiens<br />
Chantal CUSSE, académie d’Orléans-Tours<br />
Jacqueline DELAGE, académie d’Orléans-Tours<br />
Alain DUBOIS, académie d’Amiens<br />
Francis FATREZ, académie de Lille<br />
Jean-Louis FELIX, académie de Lille<br />
Marie-Odile FRANÇOIS, académie de Lyon<br />
Jean-Pierre GAUTHEREAU, académie d’Amiens<br />
Josée GAZEL, académie de Grenoble<br />
Michel GUILLON, académie d’Orléans-Tours<br />
Giliane HEQUET, académie d’Amiens<br />
Pascal LABOULAIS, académie d’Amiens<br />
Sylvain LEROUX, académie de Bordeaux<br />
Maryvonne LESTERLING, académie d’Amiens<br />
Françoise LUBIATO, académie de Lyon<br />
J.C. MALACLET, académie de Lille<br />
Daniel MASLANKA, académie de Lille<br />
Josiane RONCHIN, académie de Lille<br />
Josette ROUSSEL, académie de Lille<br />
François SEGAIS, académie d’Amiens<br />
Pour le classeur «Etre nouveau <strong>gestionnaire</strong> en EPLE» (académie de Toulouse)<br />
Jean-Louis ARBOUYS<br />
Elisabeth ARRIGHI<br />
Janine BALUZE<br />
Christine BARBIER<br />
Jeanine BRUNET<br />
Catherine DELGA<br />
Jérôme DUPUIS<br />
Michel FETE<br />
Josiane GARIDOU<br />
Jean-Claude GOYER<br />
Dominique LE BRIS<br />
Marc SAUTEL<br />
Daniel TERREBONNE<br />
Jean-Pierre VERNIERES<br />
2
GUIDE DE LECTURE<br />
Ce document est articulé en quatre grands chapitres:<br />
- Le chapitre I présente le cadre institutionnel et juridique de l’EPLE,<br />
- Le chapitre II traite de la gestion des ressources humaines,<br />
- Le chapitre III est centré sur la gestion budgétaire et financière,<br />
- Le chapitre IV concerne plus particulièrement la gestion matérielle et technique, l’hygiène et<br />
la sécurité.<br />
Au sein de ces chapitres, chacun des thèmes développés fait l’objet d’une ou plusieurs fiches<br />
autonomes. Ces fiches sont identifiées par une double numérotation : le premier chiffre renvoie au<br />
chapitre, le second à la position de la fiche dans le chapitre. Ainsi la fiche II-12 est la douzième fiche<br />
<strong>du</strong> chapitre II. De plus, le thème dans lequel s’insère la fiche est rappelé en pied de page.<br />
Chaque fiche est structurée de manière identique, autour des rubriques suivantes: «c’est-à-dire»,<br />
«comment», «attention» et «pour aller plus loin». En tant que de besoin, d’autres rubriques ont pu être<br />
ajoutées à certaines fiches.<br />
Afin de faciliter les recherches, deux possibilités sont offertes:<br />
- une recherche thématique, à l’aide <strong>du</strong> sommaire détaillé qui suit ce guide de lecture,<br />
- une recherche alphabétique, grâce au glossaire situé à la fin.<br />
Enfin, une bibliographie et un répertoire des sites internet utiles sont positionnés en fin de document.<br />
ATTENTION : Les conséquences sur la gestion des EPLE de trois textes<br />
récents n'ont pas pu être intégrées dans la présente version ;<br />
une mise à jour sera prochainement diffusée.<br />
Il s'agit d'une part de la loi n°2004-809 <strong>du</strong> 13 août 2004 relative<br />
aux libertés et responsabilités locales qui accroît<br />
les compétences des collectivités de rattachement à compter <strong>du</strong> 1er janvier<br />
2005, d'autre part de l'ordonnance n°2004-631 <strong>du</strong> 1er juillet 2004 et <strong>du</strong><br />
décret n°2004-885 <strong>du</strong> 27 août 2004, qui modifient notamment les modalités<br />
d'entrée en vigueur, de transmission et de contrôle des actes des EPLE à<br />
compter <strong>du</strong> 1er septembre 2004.
SOMMAIRE<br />
La prise de fonction <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> ................................................................. page 13<br />
Le calendrier <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> .......................................................................................... page 15<br />
Chapitre I – Le cadre institutionnel et juridique ......................... page 18<br />
Le système é<strong>du</strong>catif français<br />
Fiche générique................................................................................................................................. Fiche I-1<br />
Déconcentration et décentralisation dans le système é<strong>du</strong>catif . Fiche I-2<br />
De l’administration centrale à l’EPLE..................................................................... Fiche I-3<br />
Les spécificités des structures d’un EPLE ....................................................................... Fiche I-4<br />
Le Conseil d’administration<br />
Compétences et composition........................................................................................... Fiche I-5<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> et le CA......................................................................................................... Fiche I-6<br />
Les actes administratifs de l’EPLE<br />
Fiche générique................................................................................................................................. Fiche I-7<br />
Les actes administratifs soumis au CA .............................................................. Fiche I-8<br />
Les actes <strong>du</strong> chef d’établissement ............................................................................ Fiche I-9<br />
Les modalités <strong>du</strong> contrôle des actes...................................................................... Fiche I-10<br />
Les contrats et conventions<br />
Fiche générique................................................................................................................................. Fiche I-11<br />
Utilisation des locaux scolaires .................................................................................... Fiche I-12<br />
Contrat d’installation de distributeurs automatiques (avec un<br />
modèle de convention d’occupation)...................................................................... Fiche I-13<br />
Les dispositifs péri et para é<strong>du</strong>catifs, ou extra-scolaires .............. Fiche I-14<br />
4
Les associations<br />
Fiche générique................................................................................................................................. Fiche I-15<br />
Le cadre juridique ........................................................................................................................... Fiche I-16<br />
Tableau synthétique récapitulatif.................................................................................. Fiche I-17<br />
Leurs relations avec l’EPLE............................................................................................... Fiche I-18<br />
Leur gestion financière............................................................................................................. Fiche I-19<br />
Les dérives possibles................................................................................................................. Fiche I-20<br />
Les structures mutualisées<br />
Fiche générique................................................................................................................................. Fiche I-21<br />
Les groupements comptables (avec un modèle de convention) Fiche I-22<br />
Les groupements de commandes.............................................................................. Fiche I-23<br />
Les services techniques communs (avec un modèle de convention) Fiche I-24<br />
Les groupements pour la rémunération de personnels .................. Fiche I-25<br />
Les GRETA ........................................................................................................................................... Fiche I-26<br />
Les GIP ........................................................................................................................................................ Fiche I-27<br />
Chapitre II – La gestion des ressources humaines ................ page 82<br />
Gestion des ressources humaines et management............................................. Fiche II-1<br />
La gestion des moyens<br />
Statuts des personnels ATOS .......................................................................................... Fiche II-2<br />
Gestion des postes budgétaires................................................................................... Fiche II-3<br />
Service des personnels ATOS ........................................................................................ Fiche II-4<br />
Organisation des tâches ...................................................................................................... Fiche II-5<br />
La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels<br />
Congé de maladie .......................................................................................................................... Fiche II-6<br />
Congé de longue maladie ou de longue <strong>du</strong>rée (titulaire),<br />
grave maladie (contractuel) .............................................................................................. Fiche II-7<br />
Congé de maternité, congé de paternité et congé d’adoption Fiche II-8<br />
Autorisation d’absence ............................................................................................................. Fiche II-9<br />
Accident de service: personnel titulaire et stagiaire ............................. Fiche II-10<br />
Accident de travail: autres personnels ................................................................ Fiche II-11<br />
Validation des services auxiliaires des personnels titulaires.... Fiche II-12<br />
Procé<strong>du</strong>re disciplinaire ........................................................................................................... Fiche II-13<br />
Indemnités pour travaux dangereux ou insalubres ............................ Fiche II-14<br />
Indemnités d’administration et de technicité, indemnités<br />
forfaitaires pour travaux supplémentaires ..................................................................... Fiche II-15<br />
L’animation d’une équipe<br />
Diffusion d’informations et réunions des personnels ATOS ..... Fiche II-16<br />
Elections au Conseil d’administration.................................................................... Fiche II-17<br />
Evaluation et notation <strong>du</strong> personnel........................................................................ Fiche II-18<br />
Formation des personnels ATOS et communauté é<strong>du</strong>cative .. Fiche II-19<br />
5
Validation des acquis de l’expérience ................................................................. Fiche II-20<br />
Projet d’établissement et projet de service ................................................... Fiche II-21<br />
Relations avec l’extérieur ...................................................................................................... Fiche II-22<br />
L’EPLE employeur<br />
Fiche générique................................................................................................................................. Fiche II-23<br />
La gestion des contrats de droit privé................................................................... Fiche II-24<br />
Exemple de contrat emploi solidarité ..................................................................... Fiche II-25<br />
Exemple de contrat emploi-consolidé – Contrat de travail<br />
à temps partiel à <strong>du</strong>rée déterminée ......................................................................... Fiche II-26<br />
Les assistants d’é<strong>du</strong>cation ................................................................................................ Fiche II-27<br />
Modes de rémunérations particuliers..................................................................... Fiche II-28<br />
Les vacations....................................................................................................................... Fiche II-29<br />
Les heures supplémentaires ............................................................................ Fiche II-30<br />
Les honoraires.................................................................................................................... Fiche II-31<br />
Les cachets ............................................................................................................................ Fiche II-32<br />
Chapitre III – La gestion budgétaire et financière.................... page 150<br />
Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget ............................................................................. Fiche III-1<br />
La structure <strong>du</strong> budget ............................................................................................................. Fiche III-2<br />
Le budget: calendrier et vote............................................................................................ Fiche III-3<br />
Les décisions budgétaires modificatives ............................................................................ Fiche III-4<br />
Exécution <strong>du</strong> budget<br />
Fiche générique................................................................................................................................. Fiche III-5<br />
L’engagement....................................................................................................................................... Fiche III-6<br />
La liquidation ......................................................................................................................................... Fiche III-7<br />
L’ordonnancement.......................................................................................................................... Fiche III-8<br />
Les principaux documents utilisés pour la comptabilité en EPLE Fiche III-9<br />
Le maniement des fonds publics<br />
Fiche générique................................................................................................................................. Fiche III-10<br />
Les personnes habilitées....................................................................................................... Fiche III-11<br />
Les personnes habilitées: le comptable public .......................................... Fiche III-12<br />
Les personnes habilitées: le régisseur................................................................. Fiche III-13<br />
La comptabilité <strong>du</strong> régisseur ............................................................................................. Fiche III-14<br />
Les personnes habilitées: le «détenteur» d’une avance<br />
pour menues dépenses........................................................................................................... Fiche III-15<br />
L’installation <strong>du</strong> comptable .................................................................................................. Fiche III-16<br />
Les responsabilités <strong>du</strong> comptable.............................................................................. Fiche III-17<br />
Le recouvrement des recettes ........................................................................................ Fiche III-18<br />
Le paiement des dépenses – les contrôles préalables ................... Fiche III-19<br />
Le paiement des dépenses – les modes de règlement.................. Fiche III-20<br />
Le paiement des dépenses – les dépenses avant<br />
ordonnancement............................................................................................................................... Fiche III-21<br />
6
Le paiement des dépenses – les dépenses avant service fait Fiche III-22<br />
La gestion de fait ............................................................................................................................. Fiche III-23<br />
Les seuils ................................................................................................................................................ Fiche III-24<br />
Les recettes de l’EPLE<br />
Fiche générique................................................................................................................................. Fiche III-25<br />
Les contributions entre services de l’établissement............................ Fiche III-26<br />
Les ressources affectées – ressources spécifiques ........................... Fiche III-27<br />
Les objets confectionnés ....................................................................................................... Fiche III-28<br />
La taxe d’apprentissage.......................................................................................................... Fiche III-29<br />
Les fonds sociaux........................................................................................................................... Fiche III-30<br />
Fonds de vie lycéenne – Actions d’animation............................................. Fiche III-31<br />
Les bourses............................................................................................................................................ Fiche III-32<br />
Les dépenses de l’EPLE<br />
L’achat public........................................................................................................................................ Fiche III-33<br />
Les stages en entreprises .................................................................................................... Fiche III-34<br />
Hébergement et nuitées......................................................................................... Fiche III-35<br />
Restauration (avec modèle de convention) ................................. Fiche III-36<br />
Transports ................................................................................................................................ Fiche III-37<br />
Les voyages et sorties scolaires.................................................................................. Fiche III-38<br />
Les frais de déplacement .................................................................................................... Fiche III-39<br />
Le service annexe d’hébergement et les différents régimes élèves<br />
Fonctionnement................................................................................................................................. Fiche III-40<br />
Les différents régimes élèves.......................................................................................... Fiche III-41<br />
Suivi <strong>du</strong> crédit nourriture ........................................................................................................ Fiche III-42<br />
Réserves et inventaires<br />
Résultat et fonds de roulement .................................................................................... Fiche III-43<br />
Les immobilisations: acquisitions ................................................................................ Fiche III-44<br />
Les immobilisations: le suivi en inventaire .................................................... Fiche III-45<br />
Les immobilisations: aliénation des biens meubles et sorties<br />
d’inventaire .............................................................................................................................................. Fiche III-46<br />
Les contrôles de la comptabilité des EPLE .................................................................. Fiche III-47<br />
Chapitre IV – La gestion matérielle et technique,<br />
l’hygiène et la sécurité.............................................................................................................................. page 264<br />
Tableau de bord et analyse de gestion<br />
Analyse de gestion ........................................................................................................................ Fiche IV-1<br />
La gestion des énergies ......................................................................................................... Fiche IV-2<br />
Exemple d’un tableau de suivi budgétaire....................................................... Fiche IV-3<br />
7
La maintenance <strong>du</strong> patrimoine<br />
Fiche générique................................................................................................................................. Fiche IV-4<br />
Travaux <strong>du</strong> propriétaire et <strong>du</strong> locataire ................................................................ Fiche IV-5<br />
Les contrats d’entretien et de maintenance et les différents<br />
contrôles obligatoires ................................................................................................................. Fiche IV-6<br />
La sécurité des personnes et des biens<br />
La sécurité contre l’incendie.............................................................................................. Fiche IV-7<br />
Hygiène et sécurité ..................................................................................................................... Fiche IV-8<br />
L’élaboration <strong>du</strong> document unique de sécurité ........................................ Fiche IV-9<br />
La sécurité des installations et des équipements de travail...... Fiche IV-10<br />
Les aspects juridiques de la sécurité des personnes et des biens Fiche IV-11<br />
L’assurance des biens mobiliers...........................................................................................Fiche IV-12<br />
Les assurances liées aux autres activités de l’EPLE ........................ Fiche IV-13<br />
La protection de l’environnement................................................................................ Fiche IV-14<br />
Les véhicules administratifs ................................................................................................................ Fiche IV-15<br />
La restauration<br />
L’élaboration des menus ........................................................................................................ Fiche IV-16<br />
Hygiène et sécurité alimentaires.................................................................................. Fiche IV-17<br />
Intoxication alimentaire : con<strong>du</strong>ite à tenir ....................................................... Fiche IV-18<br />
La méthode HACCP.................................................................................................................... Fiche IV-19<br />
Gestion de cuisine centrale................................................................................................ Fiche IV-20<br />
Le service intérieur......................................................................................................................................... Fiche IV-21<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> facilitateur / le <strong>gestionnaire</strong> logisticien................... Fiche IV-22<br />
Outils informatiques....................................................................................................................................... Fiche IV-23<br />
Glossaire .......................................................................................................................................................................... page 317<br />
Bibliographie .................................................................................................................................................. page 323<br />
Quelques sites internet utiles........................................................................................... page 327<br />
8
LA PRISE DE FONCTION<br />
DU GESTIONNAIRE<br />
LA PRISE DE FONCTION DU GESTIONNAIRE<br />
SOUS L’ANGLE DU MANAGEMENT : PRINCIPES CLEFS<br />
Moment capital: lors <strong>du</strong> premier trimestre, vous devez assurer votre légitimité technique et<br />
managériale.<br />
L’établissement scolaire forme une communauté dans laquelle vous occuperez un positionnement<br />
important.<br />
Il est nécessaire de rencontrer assez largement tous vos collaborateurs, indivi<strong>du</strong>ellement<br />
et/ou en groupe.<br />
L’accueil, le vôtre mais aussi celui de vos collaborateurs, est un moment privilégié de votre<br />
prise de fonction.<br />
Cette phase sera la phase de découverte et d’écoute.<br />
Vous apprendrez beaucoup de choses sur la vie de l’établissement si un climat de confiance<br />
s’instaure. Veillez à repérer les conflits ouverts ou latents en évitant un jugement tranché.<br />
Lors <strong>du</strong> premier trimestre, il vous faudra comprendre le fonctionnement de l’établissement<br />
et les problèmes qui se posent. N’hésitez pas à en discuter avec votre chef d’établissement<br />
et avec votre prédécesseur si vous le pouvez.<br />
Ne pas critiquer le passé (l’observation montre que même ceux qui n’appréciaient pas le<br />
passé peuvent se sentir solidaires de leurs équipes antérieures).<br />
Après cette phase d’écoute (jusqu’à la moitié <strong>du</strong> premier trimestre) faites votre diagnostic<br />
et discutez-en en réunion avec vos collaborateurs.<br />
S’il s’avère utile de procéder à des changements d’organisation, de procé<strong>du</strong>res ou le cas<br />
échéant de personnes, informez-en votre chef d’établissement et votre équipe.<br />
Prenez le temps de régler les problèmes délicats et difficiles (notamment les problèmes de<br />
personnes).<br />
LES AXES DE TRAVAIL PRIORITAIRES<br />
Suite à votre prise de fonction, vous définirez quelques axes de travail prioritaires.<br />
Il s’agit tout d’abord:<br />
- d’animer l’équipe: motiver et focaliser les énergies, résoudre les problèmes humains,<br />
amener les membres de l’équipe à coopérer, communiquer, mener des entretiens.<br />
- con<strong>du</strong>ire des réunions: il faudra les susciter, faire en sorte qu’elles soient brèves mais<br />
constructives afin d’acquérir la culture de l’établissement dont vous avez la charge.<br />
Communiquer pour dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit implique la mise en oeuvre<br />
d’un management participatif.<br />
- organiser le travail: contrôler son exécution, répartir le travail, élaborer les plannings,<br />
et concevoir des outils de suivi.<br />
9
- décider, trancher: tant dans les domaines techniques que pour tout ce qui a trait à la vie<br />
collective et au bon fonctionnement de l’établissement. Ce n’est qu’après avoir acquis une<br />
bonne connaissance de l’établissement que vous pourrez procéder aux changements.<br />
- négocier et gérer les conflits : avec vos collaborateurs, et en liaison avec votre ou vos<br />
supérieurs, et vos pairs. Une situation de conflits potentiels peut apparaître lors d’une<br />
réunion. Pour éviter que la situation ne devienne paroxystique, il convient que le <strong>gestionnaire</strong><br />
«régule», recentre sur les objectifs de l’organisation et analyse les éléments sousjacents<br />
<strong>du</strong> conflit. Avant tout, il est nécessaire d’éviter le blocage <strong>du</strong> système. Ultérieurement,<br />
une réunion en face à face avec la personne concernée pourra permettre de clarifier<br />
les objectifs et de préciser les modalités d’organisation <strong>du</strong> travail.<br />
- repenser votre efficacité personnelle, en qualité de responsable d’équipe dans une perspective<br />
d’efficacité collective. Etre attentif à la répartition dans le temps des différentes<br />
tâches qui vous incombent: gestion de l’agenda, <strong>du</strong> rapport aux autres, <strong>du</strong> téléphone, des<br />
moments de rédaction…<br />
Une bonne façon d’exercer ses fonctions de <strong>gestionnaire</strong> est de trouver l’équilibre entre<br />
compétences techniques et fonctions managériales.<br />
Le défi pour le nouveau <strong>gestionnaire</strong> est de passer <strong>du</strong> «faire soi-même» au «faire faire». Le<br />
succès d’un <strong>gestionnaire</strong> se mesure en fait à sa capacité à faire réussir ses<br />
collaborateurs.<br />
Pour cela il convient de savoir déléguer en établissant, le cas échéant, une grille d’évaluation<br />
ou en prévoyant de faire fréquemment le point (voir calendrier fiche suivante).<br />
Circulaire n°97-035 <strong>du</strong> 6 février 1997 sur les fonctions de <strong>gestionnaire</strong> (fichier en pdf)<br />
10
Circulaire n° 97-035 <strong>du</strong> 6 février 1997<br />
(E<strong>du</strong>cation nationale, Enseignement supérieur et Recherche : bureau DAP B1)<br />
Texte adressé aux recteurs d'académie et au directeur de l'académie de Paris.<br />
Missions des <strong>gestionnaire</strong>s des EPLE.<br />
NOR : MENA9700329C<br />
Le décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 ( RLR 520-0) relatif aux établissements publics locaux d'enseignement<br />
prévoit, à son article 10, que le chef d'établissement est secondé dans son action par deux fonctionnaires<br />
relevant de statuts distincts et intervenant chacun dans des domaines spécifiques.<br />
Le premier de ces fonctionnaires - proviseur adjoint ou principal adjoint - appartient à un corps de personnels<br />
de direction. Le second de ces fonctionnaires - <strong>gestionnaire</strong> communément appelé intendant - appartient à un<br />
corps de personnels de l'administration scolaire et universitaire ; l'objet de la présente circulaire est de<br />
préciser ses missions.<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> seconde le chef d'établissement dans les tâches de gestion matérielle ainsi que dans les<br />
tâches de gestion administrative qui recouvre l'administration générale et la gestion financière. Il peut<br />
également être agent comptable de l'établissement. Dans l'exercice d'une telle attribution, en application <strong>du</strong><br />
principe de séparation des ordonnateurs et des comptables, il n'est pas placé sous l'autorité <strong>du</strong> chef<br />
d'établissement.<br />
Le rôle <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong>, et notamment sa participation à l'action é<strong>du</strong>cative de l'établissement, a été décrit par<br />
la circulaire <strong>du</strong> 28 mars 1988 ( RLR 363-1) relative à l'organisation économique et financière des<br />
établissements publics locaux d'enseignement (paragraphe 1.3.2.).<br />
Sans remettre en cause cette définition, il est toutefois apparu opportun d'en préciser les contours, au vu de<br />
l'expérience tirée de dix années de mise en oeuvre des lois de décentralisation. Cet effort de clarification a, en<br />
outre, semblé particulièrement souhaitable <strong>du</strong> fait de la récente modification des textes qui déterminent la<br />
responsabilité pénale des fonctionnaires en cas d'imprudence ou de négligence. Aux termes de l'article 11<br />
bis A, intro<strong>du</strong>it dans le statut général par la loi n° 96-393 <strong>du</strong> 13 mai 1996 ( RLR 610-0), cette responsabilité<br />
n'est engagée que lorsqu'il est établi que les agents « n'ont pas accompli les diligences normales compte tenu<br />
de leurs compétences, <strong>du</strong> pouvoir et des moyens dont ils disposaient ainsi que des difficultés propres aux<br />
missions que la loi leur confie ».<br />
Le présent document s'attache donc à préciser la teneur des missions <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> et à mieux faire<br />
apparaître leur articulation avec les responsabilités qui incombent au chef d'établissement. Ces missions sont<br />
successivement examinées sous l'angle de la gestion matérielle (I) et administrative (II) de l'établissement.<br />
I. LA GESTION MATÉRIELLE<br />
1.1. Entretien et maintenance<br />
Pour l'entretien courant des locaux, des installations et des matériels, le <strong>gestionnaire</strong> fait appel, en fonction<br />
des nécessités, aux personnels de l'établissement ou aux services d'une EMOP ou d'entreprises extérieures.<br />
Il propose au chef d'établissement les améliorations ou les aménagements qui lui paraissent nécessaires.<br />
Il est, d'autre part, particulièrement souhaitable que le <strong>gestionnaire</strong> puisse être activement associé aux<br />
opérations de travaux et de maintenance mises en oeuvre par la collectivité de rattachement : élaboration des<br />
programmes et des cahiers des charges, liaison avec les différents partenaires, réception des travaux, prise<br />
en charge de l'exploitation des ouvrages, constatation des désordres et information de la collectivité de<br />
rattachement pour la mise en oeuvre des procé<strong>du</strong>res de garantie.<br />
Il participe aux réunions organisées par la collectivité de rattachement et peut y remplacer le chef<br />
d'établissement à sa demande.<br />
Enfin, dans le cas particulier où l'établissement assure la maîtrise de l'ouvrage, pour le compte de la<br />
collectivité de rattachement, sur le fondement d'une convention de mandat prévue par la loi <strong>du</strong> 12 juillet 1985<br />
( RLR 171-0) relative à la maîtrise d'ouvrage publique, c'est normalement au <strong>gestionnaire</strong> qu'il revient de<br />
prendre en charge la préparation et l'exécution des opérations entrant dans le champ <strong>du</strong> mandat sous la<br />
responsabilité <strong>du</strong> chef d'établissement.<br />
1.2. Sécurité des locaux<br />
La charge de la gestion matérielle confère au <strong>gestionnaire</strong> une responsabilité particulière en matière de<br />
sécurité, aux côtés <strong>du</strong> chef d'établissement et sous son autorité.<br />
Son action dans l'exécution des travaux d'entretien des matériels et des locaux ainsi que dans la prévention<br />
des risques est essentielle. A ce titre :<br />
Il est chargé de la tenue <strong>du</strong> carnet de sécurité ;
Il prépare et coordonne les travaux de la commission d'hygiène et de sécurité et assure la mise en oeuvre des<br />
mesures proposées par celle-ci et adoptées par le conseil d'administration ;<br />
Il participe à l'élaboration <strong>du</strong> projet annuel de sécurité soumis au conseil d'administration ;<br />
Il prépare l'organisation périodique des exercices d'évacuation, sollicite et prépare les visites de la<br />
commission départementale de sécurité et des organismes de contrôle réglementaires ;<br />
Il propose toutes mesures de formation des personnels ATOS.<br />
En cas de danger, il doit informer le chef d'établissement, exécuter sans délai les diligences qui lui incombent<br />
et, le cas échéant, prendre toute mesure conservatoire de nature à éviter la réalisation d'un danger imminent.<br />
II. LA GESTION ADMINISTRATIVE<br />
2.1. L'administration générale<br />
La modernisation des services, la rationalisation des méthodes de gestion et la recherche d'une simplification<br />
des formalités administratives ont pour conséquence le décloisonnement des tâches et la globalisation des<br />
moyens en personnel administratif implantés dans les EPLE. Cette organisation rend indispensable la mise<br />
en oeuvre d'une fonction de gestion des ressources humaines au niveau de l'établissement.<br />
Elle incombe au <strong>gestionnaire</strong>, qui dirige, sous l'autorité <strong>du</strong> chef d'établissement, l'ensemble des personnels<br />
administratifs et ouvriers, organise leur service et répartit leurs tâches.<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> apporte d'autre part son concours aux organes de l'établissement pour l'exercice de leurs<br />
attributions. Il aide en particulier au bon déroulement de la procé<strong>du</strong>re d'édiction des actes pris par<br />
l'établissement, à ses différents stades :<br />
Mise en forme des projets d'actes qui doivent être soumis à la délibération <strong>du</strong> conseil d'administration ;<br />
Préparation de la transmission de ces actes, ainsi que de ceux pris par le chef d'établissement aux autorités<br />
de tutelle, ainsi qu'à l'autorité préfectorale pour l'exercice <strong>du</strong> contrôle de légalité ; recueil des signatures et<br />
transmission des pièces ;<br />
Vérification des accusés de réception ou preuves de l'envoi, de manière à ce que le chef d'établissement<br />
puisse certifier le caractère exécutoire des actes et déterminer leur date de prise d'effet.<br />
2.2. La gestion financière<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> assure la gestion financière et tient la comptabilité administrative, pour le compte et sous<br />
l'autorité <strong>du</strong> chef d'établissement.<br />
Il est chargé de la mise en oeuvre <strong>du</strong> contrôle de gestion appliqué à l'établissement.<br />
Il tient la comptabilité matière qui concerne l'ensemble des stocks et, plus particulièrement, des stocks de<br />
denrées alimentaires.<br />
Il contrôle la comptabilité des objets manufacturés ou des matières qui doit être préparée, sous l'autorité et la<br />
responsabilité <strong>du</strong> chef d'établissement, soit par le chef des travaux soit, à défaut, par le personnel enseignant<br />
désigné à cet effet ou par l'adjoint <strong>du</strong> chef d'établissement.<br />
Il veille à la conservation matérielle des biens appartenant à l'établissement, sous réserve des dispositions<br />
spéciales qui concernent les matériels, les collections et les ouvrages servant à l'enseignement qui sont<br />
placés sous le contrôle des responsables pédagogiques.<br />
Le contrôle de la tenue de la comptabilité matière est placé sous la responsabilité de l'agent comptable.<br />
Certains <strong>gestionnaire</strong>s peuvent être nommés comptable de leur établissement ou d'un regroupement<br />
comptable, tout en demeurant <strong>gestionnaire</strong> de leur établissement d'affectation.<br />
Les agents comptables de regroupement, dont les fonctions et responsabilités sont clairement précisées dans<br />
les textes réglementaires en vigueur, prennent l'appellation de chef des services financiers. Ils ont un rôle de<br />
conseil auprès des <strong>gestionnaire</strong>s sans responsabilité comptable appartenant au groupement, notamment<br />
pour ce qui concerne la tenue de la comptabilité matière, les inventaires et les régies. Ils ont vocation à mettre<br />
en place et animer les groupements de services ou de moyens dont plusieurs établissements choisissent de<br />
se doter, dans les conditions prévues par la convention visée à l'article 18 bis de la loi <strong>du</strong> 10 juillet 1989<br />
( RLR 501-0).<br />
( BO n° 8 <strong>du</strong> 20 février 1997.)
D<br />
E<br />
B<br />
U<br />
T<br />
D<br />
E<br />
M<br />
O<br />
I<br />
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I<br />
N<br />
D<br />
E<br />
M<br />
O<br />
I<br />
S<br />
Prérentrée<br />
Emploi <strong>du</strong> temps annuel<br />
Election représentants<br />
<strong>du</strong> personnel<br />
Relevé des compteurs en<br />
cas de changement de<br />
personnel<br />
Tableau des<br />
permanences des<br />
week-end et de service de<br />
vacances<br />
Constatation pro<strong>du</strong>its<br />
scolaires<br />
CALENDRIER DU GESTIONNAIRE<br />
SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE JANVIER<br />
Préparation de la<br />
notation<br />
Préparation <strong>du</strong> compte<br />
financier<br />
Préparation budgétaire<br />
(N+1)<br />
Modification en cours <strong>du</strong><br />
budget<br />
Préparation Conseil<br />
d’administration<br />
Etat des crédits<br />
Préparation dernière<br />
DBM<br />
Mise à jour et vote des<br />
tarifs (exercice suivant)<br />
Préparation dernière<br />
DBM<br />
Contrats/Conventions<br />
Tableau de prévision des<br />
voyages scolaires<br />
Préparation <strong>du</strong> projet<br />
d’établissement<br />
Paiement des bourses<br />
Préparation <strong>du</strong> rapport<br />
<strong>du</strong> compte financier<br />
Elaboration <strong>du</strong><br />
budget<br />
Gestion des<br />
postes<br />
budgétaires<br />
11<br />
Paiement des<br />
bourses<br />
Vote <strong>du</strong> Budget Indemnités pour travaux<br />
insalubres<br />
Indemnités ATOS<br />
Inventaire des stocks<br />
Relevé des compteurs<br />
Logements de<br />
fonction<br />
Registre des<br />
prestations en nature<br />
Constatation<br />
des pro<strong>du</strong>its<br />
scolaires<br />
Préparation <strong>du</strong><br />
calendrier<br />
des travaux<br />
Mise en forme et<br />
dépôt <strong>du</strong> compte<br />
financier<br />
Ecritures période<br />
d’inventaire<br />
Basculement exercice<br />
Constatation des<br />
pro<strong>du</strong>its scolaires<br />
DADS<br />
Déclaration aux<br />
services fiscaux<br />
FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN<br />
Reçu libératoire<br />
Taxe d’apprentissage<br />
Paiement FARPI<br />
Suivi des inventaires<br />
des stocks<br />
Programme taxe<br />
apprentissage<br />
Suivi des inventaires<br />
des stocks<br />
Paiement des<br />
bourses<br />
Révision et vote<br />
des<br />
nouveaux tarifs<br />
Préparation rentrée<br />
(manuels<br />
scolaires)<br />
Paiement FARPI<br />
Retour des<br />
manuels scolaires<br />
(inventaire et<br />
besoins)
SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE<br />
Feuille de consommation<br />
journalière<br />
Sécurité<br />
Service intérieur<br />
Accueil<br />
Lecture Journal Officiel<br />
Caisse<br />
Registre de trésorerie<br />
FQE<br />
Ecritures courantes<br />
Courrier/factures/<br />
Classement<br />
Engagements<br />
Quotidien<br />
PRISE DE FONCTION<br />
CALENDRIER DU GESTIONNAIRE<br />
(SUITE)<br />
Sécurité<br />
Réunions de service<br />
Lecture Bulletin Officiel<br />
Classement<br />
Mises à jour budgétaires<br />
(subventions, etc.)<br />
Menu<br />
Relevé compteurs/<br />
Viabilisation<br />
Mandatement – Ordre de<br />
recettes<br />
Ecritures comptables<br />
Inventaire V et R<br />
Situation des dépenses engagées/<br />
Situation des recettes<br />
Hebdomadaire<br />
Prise de contact avec l’équipe<br />
de direction, l’agent-comptable,<br />
le tuteur, et les autorités<br />
locales<br />
Prise de contact avec les<br />
personnels ATOS<br />
Remise de service<br />
Installation <strong>du</strong> régisseur<br />
Visite des locaux<br />
12<br />
Situation <strong>du</strong> crédit nourriture<br />
Salaire CES/Vacataires<br />
Maîtres au pair<br />
Régie de recettes<br />
DAO<br />
Sécurité<br />
Téléphone/Poste<br />
Pavoïser (11/11)<br />
Balance<br />
Fiches de compte<br />
Journal<br />
Tickets-repas<br />
Relevé des compteurs<br />
Reconstatations<br />
Objets confectionnés<br />
Suivi des créances<br />
Suivi des contrats CES<br />
Commission des travaux<br />
Fonds social<br />
Mensuel<br />
PREPARATION<br />
DE LA RENTREE<br />
Accueil<br />
Participation à la réunion<br />
de prérentrée<br />
Emplois <strong>du</strong> temps<br />
Préparation matérielle<br />
de la rentrée<br />
Examen de la comptabilité<br />
administrative et générale
JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL MAI JUIN/JUILLET<br />
Feuille de consommation journalière<br />
Sécurité<br />
Service intérieur<br />
Accueil<br />
Lecture Journal Officiel<br />
Caisse<br />
Registre de trésorerie<br />
FQE<br />
Ecritures courantes<br />
Courrier/factures/classement<br />
Engagements<br />
Quotidien<br />
Sécurité<br />
Réunions de service<br />
Lecture Bulletin Officiel<br />
Classement<br />
Mises à jour budgétaires<br />
(subventions, etc.)<br />
Menu<br />
Relevé compteurs/Viabilisation<br />
Mandatement – Ordre de recettes<br />
Ecritures comptables<br />
Inventaire V et R<br />
Situations des dépenses engagées/<br />
Situation des recettes<br />
Hebdomadaire<br />
Situation <strong>du</strong> crédit nourriture<br />
Salaire CES/Vacataires<br />
Maîtres au pair<br />
Régie de recettes<br />
DAO<br />
Sécurité<br />
Téléphone/Poste<br />
Balance<br />
Fiches de compte<br />
Journal<br />
Tickets-repas<br />
Relevé des compteurs<br />
Reconstatations<br />
Objets confectionnés<br />
Suivi des créances<br />
Suivi des contrats CES<br />
Commission des travaux<br />
Fonds social<br />
13<br />
Mensuel<br />
Pavoiser 01 et 08/05 Pavoiser 14/07
CHAPITRE I :<br />
LE CADRE INSTITUTIONNEL<br />
ET JURIDIQUE DE L’EPLE<br />
LE CADRE INSTITUTIONNEL<br />
ET JURIDIQUE DE L’EPLE
LE SYSTEME EDUCATIF FRANÇAIS:<br />
FICHE GENERIQUE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Pour l’enseignement secondaire :<br />
Le ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale, administration centrale et services académiques.<br />
Les attributions des collectivités territoriales dans le domaine é<strong>du</strong>catif.<br />
L’établissement public local d’enseignement (EPLE).<br />
COMMENT<br />
Le fonctionnement déconcentré et décentralisé <strong>du</strong> système é<strong>du</strong>catif (fiche I-2)<br />
De l’administration centrale à l’EPLE en passant par les autorités académiques (recteur et<br />
inspecteur d’académie) avec des exemples d’organigrammes de ces différentes<br />
structures (fiche I-3).<br />
Principes généraux :<br />
L’enseignement dans les écoles et les établissements publics est gratuit.<br />
Il est laïc c’est-à-dire neutre en matière de religion et d’opinions politique et philosophique.<br />
Il est obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans.<br />
L’Etat organise les examens publics ouverts à tous les élèves et délivre les diplômes et<br />
grades universitaires.<br />
L’Etat garantit le droit à l’é<strong>du</strong>cation et à la formation pour tous les jeunes qui vivent sur le<br />
territoire national avec une égalité des chances pour tous.<br />
Le rôle fondamental de l’école est la transmission des connaissances et l’é<strong>du</strong>cation à<br />
la citoyenneté, la formation de femmes et d’hommes capables de con<strong>du</strong>ire leur vie<br />
personnelle, civique et professionnelle.<br />
ATTENTION<br />
Fiche I-1<br />
L’Etat a un devoir d’organisation d’un enseignement public gratuit et laïc à tous les degrés.<br />
Il reste le gardien <strong>du</strong> bon fonctionnement <strong>du</strong> service public et de sa cohérence<br />
d’ensemble.<br />
Le partage des compétences entre l’Etat et les collectivités territoriales confère à l’EPLE<br />
une réelle complexité juridique (voir fiche I-4).<br />
L’évolution des textes et des pratiques est rapide car les lois de décentralisation, bien que<br />
récentes, doivent être complétées prochainement et la déconcentration <strong>du</strong> système é<strong>du</strong>catif<br />
se poursuit. Des différences sensibles apparaissent dans les structures des services<br />
déconcentrés et les missions réelles exercées par les collectivités territoriales.<br />
Des politiques plus ou moins volontaristes selon les régions et les départements ainsi que<br />
des projets académiques bien spécifiques entraînent des diversités de pratiques selon<br />
l’implantation géographique des établissements.<br />
15 Le système é<strong>du</strong>catif français
Fiche I-1<br />
QUELQUES CHIFFRES SUR LE SYSTEME EDUCATIF<br />
Estimation chiffres 2003<br />
Multipliée par 2 en 30 ans, la dépense intérieure d’é<strong>du</strong>cation représente 7% <strong>du</strong> PIB en 2003<br />
soit 105 milliards d’euros au total ou 6500 euros par élève et par an. La part de l’Etat dans<br />
ce montant est de 65%, essentiellement dans la rémunération des personnels (plus de 1,3<br />
million d’agents).<br />
- Nombre d’élèves, apprentis et étudiants :15 millions<br />
dont écoliers : 6,5 millions<br />
collégiens : 3,4 millions<br />
lycéens généraux : 1,5 million<br />
lycéens professionnels : 0,75 million<br />
étudiants : 2,2 millions<br />
apprentis : 0,4 million<br />
enseignement agricole et spécial santé : 0,25 million<br />
- Les personnels dans le second degré public :<br />
432 000 enseignants, 231 000 non-enseignants soit une dépense de 45 milliards d’euros<br />
dont près de 20% à la charge des collectivités territoriales<br />
- La dépense moyenne par élève qui était en 1986 de 5000 euros pour un collégien, de 6300<br />
euros pour un lycéen est passée en 2002 à plus de 7000 euros pour un collégien et plus<br />
de 9000 euros pour un lycéen soit plus de 40% en 15 ans.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Code de l’é<strong>du</strong>cation (édition des journaux officiels, n° 20046, édition de juillet 2000,<br />
partie législative)<br />
Loi n°89-486 <strong>du</strong> 10 juillet 1989 / BO spécial n°4 <strong>du</strong> 31 août 1989<br />
Décret modifié n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 - RLR 520-0<br />
Organisation et gestion de l’E<strong>du</strong>cation nationale - R. PERIE et J. SIMON - éditions Berger<br />
Levrault<br />
Le chef d’établissement d’enseignement <strong>du</strong> second degré - B. TOULEMONDE - L’actualité<br />
juridique, 1996.<br />
La gestion <strong>du</strong> système é<strong>du</strong>catif - Synthèse <strong>du</strong> rapport de la cour des comptes, 2003.<br />
Le système é<strong>du</strong>catif français et son administration - Association française des administrateurs<br />
de l’E<strong>du</strong>cation (AFAE), 9ème édition, 2003.<br />
Le guide juridique <strong>du</strong> chef d’établissement -CNDP, collection Livre Bleu, 2001.<br />
Piloter par les résultats - C.PAIR - Administration et é<strong>du</strong>cation (AFAE), 2003<br />
Code de l’é<strong>du</strong>cation commenté - Editions Berger Levrault<br />
http://www.e<strong>du</strong>cation.fr<br />
http://www.e<strong>du</strong>cation.gouv.fr/syst/default.htm<br />
http://www.e<strong>du</strong>scol.e<strong>du</strong>cation.fr<br />
htttp://www.e<strong>du</strong>clic.e<strong>du</strong>cation.fr<br />
Le système é<strong>du</strong>catif français 16
Public et<br />
privé sous<br />
contrat<br />
t<br />
Ecoles<br />
58 000<br />
DECONCENTRATION<br />
ET DECENTRALISATION<br />
DANS LE SYSTEME EDUCATIF<br />
Une bonne articulation et une concertation suffisante entre les représentants de l’Etat et<br />
les collectivités territoriales sont nécessaires pour un partage efficace des compétences<br />
de ces différentes structures dans le domaine scolaire.<br />
LES COMPETENCES DES COLLECTIVITES LOCALES<br />
DANS LE DOMAINE SCOLAIRE<br />
Collectivités<br />
Etablissements<br />
Ecoles<br />
Collèges<br />
Lycées<br />
t<br />
Ministre de<br />
l’E<strong>du</strong>cation nationale<br />
t<br />
Recteurs<br />
30 académies<br />
t<br />
Inspecteurs d’académie DSDEN<br />
100 départements<br />
t t<br />
7 000 collèges<br />
4 300 lycées<br />
Municipalité Conseil général Conseil régional<br />
Commune Département Région<br />
– création, implantation<br />
– sectorisation<br />
– inscription des élèves<br />
– nomination et gestion<br />
des agents spécialisés<br />
des écoles<br />
– construction et entretien<br />
– équipement et<br />
fonctionnement<br />
– participation à la<br />
construction, à<br />
l’entretien et au<br />
fonctionnement<br />
des collèges<br />
Président de<br />
la République<br />
Premier Ministre<br />
Déconcentration<br />
Etablissements<br />
d’enseignement<br />
supérieur<br />
6 500 000 éléves 5 500 000 éléves 2 200 000 étudiants<br />
– subventions volontaires<br />
aux communes pour<br />
les construction et<br />
l’entretien<br />
– Transports scolaires<br />
– programme prévisionnel<br />
des investissements<br />
– construction, extension,<br />
entretien et<br />
fonctionnement<br />
– contrôle des budgets<br />
– bourses départementales<br />
– transports scolaires<br />
Schéma prévisionnel des formations<br />
– bourses départementales<br />
– transports scolaires<br />
Préfet<br />
de région<br />
Ministre de<br />
l’Intérieur<br />
t<br />
Préfet de<br />
département<br />
– programme prévisionnel<br />
des investissements<br />
– construction, extension,<br />
entretien, équipements<br />
et fonctionnement<br />
– contrôle des budgets<br />
Fiche I-2<br />
Conseil<br />
Régional<br />
Conseil<br />
Général<br />
t<br />
Sous-Préfet Municipalité<br />
17 Le système é<strong>du</strong>catif français<br />
t<br />
Décentralisation
DE L’ADMINISTRATION CENTRALE<br />
À L’EPLE<br />
Fiche I-3<br />
L’ADMINISTRATION CENTRALE DU MINISTERE DE<br />
L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT<br />
SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE<br />
Le ministre del’é<strong>du</strong>cation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, assisté<br />
<strong>du</strong> ministre délégué à la recherche a vu ses attributions définies par le décret n°2004-317<br />
<strong>du</strong> 8 avril 2004.<br />
Le décret n°2003-317 <strong>du</strong> 7 avril 2003 a réorganisé les services centraux <strong>du</strong><br />
ministère composés dorénavant de douze grandes directions, d’une délégation à la<br />
communication ainsi que de la mission scientifique, technique et pédagogique.<br />
La DPMA (direction des personnels, de la modernisation et de l’administration) a notamment en<br />
charge les personnels de l’administration scolaire et universitaire ainsi que la mise en<br />
oeuvre prévisible de la décentralisation des TOS dans le cadre des nouvelles lois de<br />
décentralisation.<br />
Les inspections générales (Inspection générale de l’E<strong>du</strong>cation nationale, à vocation<br />
pédagogique, et l’Inspection générale de l’administration de l’E<strong>du</strong>cation nationale et de<br />
la recherche, à vocation administrative et financière), le bureau <strong>du</strong> cabinet, le haut<br />
fonctionnaire de défense ainsi que plusieurs organismes, observatoires et comités sont<br />
rattachés directement au Ministre.<br />
LES STRUCTURES ACADEMIQUES<br />
La France est divisée en 30 académies qui suivent en général la géographie régionale sauf<br />
pour la région Ile-de-France, qui recouvre les 3 académies de Paris, Créteil et Versailles,<br />
la région Rhône-Alpes, qui recouvre les 2 académies de Lyon et Grenoble, et la région<br />
Provence-Alpes-Côte d’Azur qui recouvre les 2 académies de Nice et Aix-Marseille. On<br />
trouve aussi l’académie de Corse et une académie par département d’outre-mer<br />
(Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion).<br />
Les services déconcentrés de l’E<strong>du</strong>cation nationale sont donc académiques avec les<br />
rectorats dirigés par les recteurs assistés par les inspecteurs d’académie, directeurs des<br />
services départementaux de l’E<strong>du</strong>cation nationale dans chaque département.<br />
Le Recteur<br />
Le recteur, nommé par décret <strong>du</strong> président de la République en conseil des ministres, sur<br />
proposition <strong>du</strong> ministre de l’E<strong>du</strong>cation nationale, est responsable de l’ensemble <strong>du</strong> service<br />
public de l’E<strong>du</strong>cation dans l’académie depuis l’école maternelle jusqu’à l’université. Il dispose<br />
de services dirigés par le secrétaire général d’académie, ainsi que des conseillers<br />
techniques et des corps d’inspection.<br />
Exemple d’organigramme d’un rectorat<br />
RECTEUR<br />
CABINET Conseillers<br />
Secrétaire général techniques<br />
Contentieux<br />
Contrôle de gestion<br />
Informatique de gestion<br />
– Logistique et technique<br />
– Enseignement supérieur,<br />
chancellerie des universités<br />
– Formation continue<br />
– Enseignement privé<br />
Secrétaires généraux<br />
adjoints dont DRH<br />
Divisions et services<br />
– Organisation scolaire<br />
– Examens et concours<br />
– Affaires financières<br />
– Scolarité, orientation<br />
IA-IPR:<br />
– vie scolaire<br />
– disciplines<br />
d’enseignement<br />
– Personnels enseignants<br />
– Personnels administratifs,<br />
techniques et d’encadrement<br />
– Formation des personnels<br />
18 Le système é<strong>du</strong>catif français
Fiche I-3<br />
L’inspecteur d’académie<br />
Directeur des services départementaux de l’E<strong>du</strong>cation nationale (IA-DSDEN), il est luimême<br />
nommé par le Président de la République sur proposition <strong>du</strong> ministre de l’E<strong>du</strong>cation<br />
nationale. Il a autorité sur l’ensemble des services et établissements dans son département,<br />
à l’exclusion de l’enseignement supérieur.<br />
Ses attributions se sont développées notamment à l’égard des établissements <strong>du</strong> second<br />
degré, mais il reste le représentant <strong>du</strong> recteur auquel il est subordonné.<br />
Inspecteur d’académie<br />
adjoint<br />
– Personnels<br />
– Logistique<br />
– Informatique<br />
Le système é<strong>du</strong>catif français 19<br />
Exemple d’organigramme d’une inspection académique<br />
INSPECTEUR D’ACADEMIE<br />
DSDEN<br />
Secrétaire général<br />
Divisions et services<br />
– Organisation scolaire<br />
– Affaires financières<br />
– Scolarité, orientation<br />
L’EPLE (établissement public local d’enseignement)<br />
Disposant de la personnalité morale de droit public et de l’autonomie financière, l’EPLE est<br />
dirigé par un proviseur (lycée) ou un principal (collège) assisté par un proviseur adjoint ou<br />
un principal adjoint et par un <strong>gestionnaire</strong> responsable de la gestion matérielle et financière.<br />
L’agent comptable peut être soit le <strong>gestionnaire</strong> de l’établissement, soit le <strong>gestionnaire</strong><br />
d’un autre établissement dans le cadre d’une agence comptable.<br />
Exemple d’organigramme d’un EPLE (fichier .pdf)<br />
Conseillers techniques<br />
et inspecteurs<br />
– Examens et concours<br />
– Enseignement privé<br />
– Contrôle de gestion
ASSISTANTE SOCIALE<br />
SCOLAIRE<br />
MEDECIN<br />
SCOLAIRE<br />
E. P. L. E.<br />
Equipe de Direction<br />
Représente l'établissement auprès de<br />
l'administration et des tiers, y compris en justice.<br />
Il est l'Ordonnateur <strong>du</strong> budget de l'établissement<br />
O R G A N I G R A M M E T Y P E D' U N E. P. L. E. (Exemple)<br />
AGENCE COMPTABLE<br />
INFIRMIERE ADJOINT GESTIONNAIRE Le Gestionnaire peut également AGENT COMPTABLE<br />
SCOLAIRE AU CHEF D' ETABLISSEMENT être Agent Comptable de l'établissement.<br />
Chef des Services financiers<br />
CONSEILLER<br />
D'ORIENTATION<br />
INFIRMIERE<br />
D'ETABLISSEMENT<br />
SECOURISTE<br />
Lingère<br />
CHEF DES TRAVAUX CONSEILLER<br />
Seconde le chef d'établissement dans toutes les tâches Dans l'exercice d'une telle attribution,<br />
Assiste le chef d'établissement dans tous les de gestion matérielle, administratives générales et par application <strong>du</strong> principe de séparation<br />
devoirs de sa charge, à l'exception de la gestion financières. Gère sous cette autorité les ressources de l'Ordonnateur et <strong>du</strong> Comptable public<br />
matérielle et financière, et le supplée, sauf humaines de l'ensemble des personnels A.T.O.S. il n'est pas placé sous l'autorité<br />
dans ses fonctions d'ordonnateur affectés au sein de l'établissement. <strong>du</strong> Chef d'établissement.<br />
ou Responsable de SEGPA PRINCIPAL D'EDUCATION GROUPEMENT DE SERVICES<br />
PERSONNELS<br />
DE<br />
L'ENSEIGNEMENT<br />
TECHNOLOGIQUE<br />
ou de l'A.I.S.<br />
PERSONNELS<br />
DE<br />
SURVEILLANCE<br />
CHEF D'ETABLISSEMENT<br />
A autorité sur l'ensemble des personnels affectés<br />
Anime et organise la vie de la communauté scolaire<br />
PROFESSEURS<br />
(par exemple)<br />
Etablissement groupé<br />
n° 1<br />
SECRETARIAT<br />
SECRETARIAT<br />
d'ETABLISSEMENT de la GESTION<br />
SECRETARIAT Etablissement groupé<br />
SECRETARIAT MATERIELLE ET<br />
AGENCE COMPTABLE n° 2<br />
SCOLARITE<br />
FINANCIERE<br />
PERSONNELS T.O.S.<br />
DE LABORATOIRES<br />
ADJOINT<br />
AU GESTIONNAIRE<br />
MAITRE OUVRIER<br />
"ENCADREMENT"<br />
MAITRE OUVRIER<br />
"RESTAURATION"<br />
Etablissement groupé<br />
n° 3<br />
COORDONNATEURS<br />
Secouriste<br />
Etablissement groupé<br />
PERSONNELS LINGERE<br />
PERSONNELS<br />
PERSONNELS PERSONNELS<br />
n° 4<br />
DE<br />
L'ENSEIGNEMENT<br />
T.O.S.<br />
T.O.S.<br />
T.O.S.<br />
GENERAL<br />
SERVICE GENERAL<br />
RESTAURATION<br />
E.M.O.P.<br />
ET DE DOCUMENTATION<br />
SCOLAIRE<br />
LEGENDE : Intervenant PERSONNEL FONCTION E.P.L.E. Extérieur Groupement de Services<br />
extérieur à l'E.P.L.E. DE L'E.P.L.E. éventuellement présente au rattaché au groupement comptable (éventuellement) Liens fonctionnels Liens Liens<br />
sein de l' établissement (éventuellemnt) non hiérarchiques hiérarchiques éventuels<br />
E. M. O. P.<br />
SECRETARIAT<br />
E. M. O. P.<br />
MAITRE OUVRIER<br />
"TECHNIQUE"<br />
Domaine de Equipe de Direction<br />
l' E. P. L. E.
C’EST-A-DIRE<br />
L’autonomie des établissements s’inscrit dans le projet global de décentralisation mis en<br />
place par la loi <strong>du</strong> 2 mars 1982.<br />
Les EPLE ont été institués par la loi <strong>du</strong> 22 juillet 1983 complétant celle <strong>du</strong> 7 janvier 1983<br />
portant répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités territoriales. Ils peuvent<br />
être des lycées, collèges ou établissements d’é<strong>du</strong>cation spéciale.<br />
Le changement de statut a pris effet le 1er janvier 1986 sur les bases précisées par le<br />
décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 modifié par le décret n° 90-978 <strong>du</strong> 31 octobre 1990 qui<br />
prend en compte la loi d’orientation sur l’é<strong>du</strong>cation <strong>du</strong> 10 juillet 1989.<br />
COMMENT<br />
LES SPECIFICITES<br />
DES STRUCTURES D’UN EPLE<br />
Fiche I-4<br />
Les EPLE possèdent tous les attributs des établissements publics<br />
Ils disposent de la personnalité juridique qui passe, en particulier, par la pro<strong>du</strong>ction d’actes<br />
administratifs (voir fiches I-7 à I-14 «actes administratifs de l’EPLE»).<br />
Le décret institutif précité de 1985 modifié leur confère une certaine autonomie et une<br />
spécialité.<br />
Ils possèdent un pouvoir exécutif et une assemblée délibérante. Ces deux principaux<br />
organes institutionnels exercent les compétences attribuées à l’EPLE et donnent lieu à<br />
des actes administratifs réputés ceux de l’établissement (voir fiches I-7 à I-14 «actes<br />
administratifs de l’EPLE»).<br />
Les EPLE sont originaux<br />
Par dérogation au régime de droit commun des établissements publics, leurs actes relèvent<br />
<strong>du</strong> contrôle conjoint de la collectivité de rattachement et de l’autorité académique (voir<br />
fiche «contrôle des actes de l’EPLE»).<br />
Ils sont soumis au contrôle de légalité <strong>du</strong> préfet de département ou de région sur leurs<br />
actes dans les conditions de droit commun définies par la loi <strong>du</strong> 2 mars 1982. S’agissant<br />
des actes budgétaires, leur régime juridique est prévu par la loi <strong>du</strong> 22 juillet 1983 selon<br />
une procé<strong>du</strong>re complexe d’élaboration et d’approbation (voir fiches III-1 à III-3 «budget»).<br />
Le chef d’établissement qui est l’organe exécutif de l’EPLE et le représentant de l’Etat en<br />
son sein, est secondé dans ses tâches pédagogiques, é<strong>du</strong>catives et administratives, par<br />
un adjoint et dans ses tâches de gestion matérielle et financière par un <strong>gestionnaire</strong> nommé<br />
parmi les personnels de l’administration scolaire et universitaire (SASU – AASU – ou CASU<br />
selon l’importance de l’établissement); voir fiche précédente présentant un modèle<br />
d’organigramme EPLE.<br />
20 Les spécificités des structures d’un EPLE
Fiche I-4<br />
ATTENTION<br />
L’autonomie des EPLE concerne l’organisation en classes et groupes d’élèves, la<br />
répartition de ceux-ci, l’emploi des moyens (postes et heures), l’organisation <strong>du</strong> temps<br />
et de la vie scolaire, la préparation de l’orientation des élèves, les actions de formation<br />
complémentaire et continue, l’ouverture vers l’extérieur, la préparation et le vote <strong>du</strong> budget.<br />
Le fonctionnement d’un EPLE diffère sensiblement d’un établissement à l’autre en fonction<br />
des effectifs accueillis, <strong>du</strong> type d’enseignement dispensé et des catégories d’élèves.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret modifié n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985<br />
Organisation et gestion de l’E<strong>du</strong>cation nationale R. PERIE et J. SIMON – Berger Levrault<br />
Droit de l’E<strong>du</strong>cation C. DURAND-PRINBORGNE – Sirey<br />
La gestion de l’EPLE – règles et pratiques – Edition 2001 – Les cahiers A&I administration<br />
et intendance.<br />
Code de l’é<strong>du</strong>cation<br />
La gestion financière des établissements scolaires locaux <strong>du</strong> second degré - J.Gavard -<br />
9 ème édition, collection les indispensables, Berger-Levrault.<br />
Les spécificités des structures d’un EPLE 21
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION:<br />
COMPETENCES ET COMPOSITION<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Le Conseil d’administration est l’assemblée délibérante de l’établissement public local<br />
d’enseignement qui dispose de compétences décisionnelles et consultatives. Une<br />
décision <strong>du</strong> Conseil d’administration est matérialisée par la rédaction d’un acte administratif<br />
(voir fiches I-7 à I-14).<br />
COMMENT<br />
Principales compétences décisionnelles:<br />
- ll fixe les principes de mise en œuvre de l’autonomie pédagogique et é<strong>du</strong>cative (structure<br />
pédagogique, emploi de la dotation horaire globalisée),<br />
-Il vote le budget et arrête le compte financier,<br />
- ll donne son accord sur la passation des conventions, contrats et marchés et l’adhésion à<br />
tout groupement d’établissements,<br />
- ll délibère sur les questions ayant trait au domaine sanitaire et social et à la sécurité.<br />
Composition:<br />
Le Conseil d’administration est composé de 24 ou 30 membres selon l’importance de<br />
l’établissement et en fonction de la règle <strong>du</strong> tripartisme:<br />
-1/3 direction, élus locaux et personnalités,<br />
-1/3 représentants des personnels,<br />
-1/3 représentants des usagers (parents et élèves),<br />
- ll se réunit à l’initiative <strong>du</strong> chef d’établissement, Président, qui en fixe l’ordre <strong>du</strong> jour,<br />
au moins 3 fois dans l’année scolaire. Les élections des représentants des personnels et<br />
usagers ont lieu chaque année dans le courant <strong>du</strong> mois d’octobre.<br />
A titre d’exemple, le Conseil d’administration d’un lycée professionnel est ainsi composé:<br />
– le Proviseur – le Proviseur adjoint – 7 représentants élus des personnels enseignants<br />
– le Gestionnaire – le CPE le plus ancien – 3 représentants élus des personnels ATOS<br />
– le chef des travaux – 5 représentants élus des parents d’élèves<br />
– 1 représentant <strong>du</strong> Conseil Régional – 5 représentants élus des élèves<br />
– 3 représentants de la commune<br />
– 1 personnalité qualifiée<br />
ATTENTION<br />
Fiche I-5<br />
Le conseil ne peut se réunir valablement que si le quorum est atteint à l’ouverture de la<br />
séance (plus de la moitié des membres présents). Si tel n’est pas le cas, le conseil est de<br />
nouveau convoqué et se réunir valablement sans condition de quorum.<br />
Les procès-verbaux retracent les débats <strong>du</strong> Conseil d’administration. Leur lecture est une<br />
source d’informations sur la vie de l’établissement.<br />
22 Le conseil d’administration
Fiche I-5<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Code de l’é<strong>du</strong>cation : livre IV, titre II, art.L421-1 et suivants<br />
Articles 2, 3, 5 et 16 <strong>du</strong> décret <strong>du</strong> 30 août 1985 modifié RLR 520-0<br />
Circulaire <strong>du</strong> 27 décembre 1985 (JO <strong>du</strong> 31 décembre 1985, RLR 521-1)<br />
Guide de la réglementation financière et comptable des EPLE - CNDP<br />
Circulaire n° 91-132 <strong>du</strong> 10 juin 1991RLR 361-1<br />
Circulaire n° 93-885 <strong>du</strong> 12 juillet 1993 RLR 361-1<br />
BO spécial n° 1 <strong>du</strong> 5 octobre 1985: organisation économique et financière de l’EPLE<br />
Le conseil d’administration 23
LE GESTIONNAIRE ET<br />
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />
C’EST-A-DIRE<br />
La circulaire interministérielle <strong>du</strong> 28 mars 1988 et la circulaire ministérielle <strong>du</strong> 6 février<br />
1997 précisent le rôle <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> en tant qu’organisateur <strong>du</strong> service de gestion<br />
matérielle, financière et administrative de l’EPLE, notamment la préparation des actes<br />
administratifs.<br />
A ce titre, il doit assurer la logistique des Conseils d’administration.<br />
COMMENT<br />
1/ Lorsque la date <strong>du</strong> Conseil d’administration est arrêtée par le président, le <strong>gestionnaire</strong><br />
participe à:<br />
– l’établissement de l’ordre <strong>du</strong> jour,<br />
– la préparation des documents s’y rapportant,<br />
– l’envoi des convocations à tous les membres, 10 jours au moins avant cette date.<br />
2/ Le <strong>gestionnaire</strong> doit faire préparer la salle où se déroulera le CA.<br />
3/ Le Conseil d’administration s’étant réuni, le <strong>gestionnaire</strong> devra préparer les actes<br />
administratifs pour l’envoi aux autorités de contrôle dans un délai de 5 jours :<br />
– les actes pédagogiques sont adressés à l’autorité académique,<br />
– les actes financiers doivent être envoyés aux trois autorités de contrôle (autorité<br />
académique, collectivité territoriale, représentant de l’Etat).<br />
4/ Le procès-verbal <strong>du</strong> CA signé par le chef d’établissement est adressé aux membres <strong>du</strong><br />
CA et aux autorités de contrôle.<br />
ATTENTION<br />
Pour être exécutoires, les actes et les décisions financières doivent être publiés (panneau<br />
d’affichage, registre...).<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Code de l’é<strong>du</strong>cation : livre IV, titre II, art.L421-1 et suivants<br />
BO spécial n° 1 <strong>du</strong> 5 octobre 1985: organisation économique et financière de l’EPLE<br />
Guide de la réglementation financière et comptable des EPLE - édition CNDP<br />
Décret n°97-035 <strong>du</strong> 6 février 1997<br />
Circulaire n° 91-132 <strong>du</strong> 10 juin 1991<br />
Circulaire n° 93-885 <strong>du</strong> 12 juillet 1993<br />
Recueil des Lois et Règlements 363-1<br />
Fiche I-6<br />
24 Le conseil d’administration
C’EST-A-DIRE<br />
L’EPLE est une personne morale de droit public pro<strong>du</strong>isant, dans la limite de ses<br />
compétences, des actes soumis, d’une part au contrôle de légalité, d’autre part au contrôle<br />
conjoint de la collectivité de rattachement et de l’autorité académique.<br />
COMMENT<br />
L’acte administratif est la décision émanant <strong>du</strong> chef d’établissement en vertu de ses<br />
pouvoirs propres ou en exécution des délibérations <strong>du</strong> Conseil d’administration qui crée<br />
des droits ou obligations. Son élaboration comporte des éléments formels (compétences,<br />
procé<strong>du</strong>res) et des éléments matériels (motifs ou cause de la décision) soumis à contrôle.<br />
Les actes administratifs, qui sont les seuls documents ayant valeur juridique, doivent<br />
accompagner les procès verbaux <strong>du</strong> Conseil d’administration. La transmission des actes<br />
financiers doit être effectuée dans les délais réglementaires (voir fiches III-1 à III-3).<br />
ATTENTION<br />
LES ACTES ADMINISTRATIFS<br />
FICHE GENERIQUE<br />
Les actes administratifs sont soumis:<br />
- à des conditions de légalité d’où règles de présentation, de motivation, de<br />
transmission, de notification ou publicité.<br />
L’instruction préalable par la commission permanente des questions soumises au Conseil<br />
d’administration, dans les domaines où elle est obligatoire, constitue une formalité<br />
essentielle: son non-respect serait de nature à entacher l’acte d’illégalité.<br />
- à contrôle :<br />
– actes relatifs à l’action é<strong>du</strong>cative: contrôle de l’autorité académique,<br />
– autres actes: triple contrôle (contrôle particulier pour actes budgétaires), c’est-à-dire de<br />
l’autorité académique, de la collectivité territoriale et <strong>du</strong> représentant de l’Etat.<br />
Article 29 de la loi <strong>du</strong> 2 juillet 2003 habilitant le gouvernement à simplifier le droit n°2003-<br />
591 (JO <strong>du</strong> 03/07/03) : le Sénat l’a complétée par une habilitation autorisant le<br />
gouvernement à prendre toutes mesures pour simplifier et alléger le régime d’entrée en<br />
vigueur, de transmission et de contrôle des actes des autorités des EPLE.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Art L. 421-1 <strong>du</strong> code de l’E<strong>du</strong>cation<br />
Art L. 2131-2 et suivants <strong>du</strong> code général des collectivités territoriales<br />
Sur l’élaboration et la modification <strong>du</strong> budget :<br />
Code de l’é<strong>du</strong>cation : art.L 421-1 à L 421-14<br />
Code général des collectivités territoriales art. L.1612-1 à L.1612-16<br />
Décret n°85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 modifié notamment ses articles 34 à 47 (RLR 520-0)<br />
Fiche I-7<br />
25 Les actes administratifs
ACTES ADMINISTRATIFS SOUMIS<br />
AU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />
Fiche I-8<br />
ACTES ADMINISTRATIFS DE DROIT COMMUN (FONCTIONNEMENT ADMINISTRATIF ET MATERIEL) :<br />
TRANSMIS À L’AUTORITÉ ACADÉMIQUE, À LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE ET À LA PRÉFECTURE<br />
26 Les actes administratifs
Fiche I-8<br />
ACTES FINANCIERS : TRANSMIS À L’AUTORITÉ ACADÉMIQUE, À LA<br />
COLLECTIVITÉ TERRITORIALE ET À LA PREFECTURE<br />
Les actes administratifs 27
Fiche I-8<br />
ACTES ADMINISTRATIFS RELATIFS A L’ACTION EDUCATRICE:<br />
TRANSMIS À LA SEULE AUTORITÉ ACADÉMIQUE<br />
28 Les actes administratifs
C’EST-A-DIRE<br />
En qualité d’organe exécutif de l’EPLE, le chef d’établissement exécute les délibérations<br />
<strong>du</strong> Conseil d’administration:<br />
– budget, décisions budgétaires modificatives, compte financier,<br />
– conventions, contrats (dont contrats de personnels), marchés,<br />
– adhésion aux groupements d’achats, GRETA et groupements «mutualisateurs» (voir<br />
fiches I-26 à I-32 «structures mutualisées»),<br />
– actions en justice.<br />
En qualité de représentant de l’Etat au sein de l’EPLE, le chef d’établissement :<br />
Prend les actes de gestion des personnels et les actes subsidiaires de nomination dans<br />
les fonctions pour lesquelles aucune autre autorité administrative n’a reçu de pouvoir de<br />
nomination;<br />
Prend toutes dispositions, en liaison avec les autorités administratives compétentes, pour<br />
assurer la sécurité des personnes et des biens, l’hygiène et la salubrité de l’établissement,<br />
et assurer le bon fonctionnement <strong>du</strong> service public en cas de difficultés graves.<br />
S’il y a urgence, notamment en cas de menace ou d’action contre l’ordre dans les enceintes<br />
et locaux scolaires de l’établissement, sans préjudice des dispositions générales réglementant<br />
l’accès aux établissements, il peut:<br />
– interdire l’accès de ces enceintes ou locaux à toute personne relevant ou non de<br />
l’établissement,<br />
– suspendre des enseignements ou autres activités au sein de l’établissement. Il informe<br />
le Conseil d’administration des décisions prises et en rend compte à l’autorité<br />
académique, au Maire, au Président <strong>du</strong> Conseil Général ou <strong>du</strong> Conseil Régional.<br />
Engage les actions disciplinaires et intente les poursuites devant les juridictions compétentes.<br />
COMMENT<br />
Voir tableau page suivante.<br />
LES ACTES DU CHEF<br />
D’ETABLISSEMENT<br />
Fiche I-9<br />
29 Les actes administratifs
Fiche I-9<br />
Transmission des documents émanant <strong>du</strong> chef d’établissement<br />
Les actes administratifs 30
ACTES DU CHEF D’ETABLISSEMENT<br />
NE FAISANT PAS L’OBJET DE<br />
TRANSMISSION AUX AUTORITES DE<br />
CONTRÔLE<br />
ACTES REFERENCES<br />
Accès à l’établissement: visites, stages, enquêtes,<br />
conférences, expositions, photographies de classe<br />
Utilisation des locaux dans le cadre de la vie scolaire.<br />
Inscription des élèves<br />
Demandes d’appariement<br />
Admission à la table commune<br />
Bilan annuel de l’établissement (figure dans le dernier<br />
procès verbal <strong>du</strong> Conseil d’administration)<br />
Bourses aux livres<br />
Mesures disciplinaires<br />
Décision d’orientation (toute mesure répondant<br />
à une procé<strong>du</strong>re particulière de recours ou d’appel<br />
en dehors <strong>du</strong> droit commun ex.: exclusion d’un élève,<br />
orientation, etc.)<br />
Organisation <strong>du</strong> service de vacances<br />
Organisation <strong>du</strong> service des ATOS<br />
Avis, compte ren<strong>du</strong> de la commission permanente<br />
Demande de mise en conformité de bâtiments ou<br />
matériels (non-acte, courrier aux autorités compétentes)<br />
Délégation de signature<br />
Demande de travaux, de postes, de dotation complémentaire<br />
(non-acte, courrier aux autorités compétentes)<br />
Dénomination des classes<br />
Organisation de fête de fin d’année<br />
(par l’établissement, par le FSE, par l’AS,...)<br />
Gestion <strong>du</strong> personnel: autorisations d’absence,<br />
autorisations aux enseignants de donner des cours<br />
à l’extérieur<br />
Horaire des cours (emplois <strong>du</strong> temps)<br />
Réunions dans l’établissement (des associations<br />
de l’établissement, des associations de parents)<br />
Décret <strong>du</strong> 30/08/85 art 8<br />
Décret <strong>du</strong> 30/08/85 art 8<br />
Décret <strong>du</strong> 30/08/85 art 8<br />
Décret <strong>du</strong> 04/09/85 art 5<br />
Décret <strong>du</strong> 30/08/85 art 8<br />
Décret <strong>du</strong> 30/08/85 art 8<br />
Décret <strong>du</strong> 30/08/85 et<br />
instruction <strong>du</strong> 29/04/96<br />
Décret <strong>du</strong> 30/08/85 art 10<br />
Décret <strong>du</strong> 30/08/85 art 8<br />
Décret <strong>du</strong> 30/08/85 art 8<br />
D 30/08/86 art 8<br />
Fiche I-9<br />
NB: Ces décisions observent malgré tout le respect des conditions de forme et de fond qui s’imposent à toute<br />
décision administrative (ex.: règles de notification ou publication et de motivation le cas échéant).<br />
31 Les actes administratifs
Fiche I-9<br />
ATTENTION<br />
Exécutoires de plein droit après publication, affichage ou notification, ces actes peuvent faire<br />
l’objet d’un déféré préfectoral (art.L.2131-3CGCT) dans les 2 mois après que le préfet ait<br />
été saisi par une personne physique ou morale s’estimant lésée.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret modifié n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985<br />
Circulaires <strong>du</strong> 22 juillet 1982 (JO <strong>du</strong> 23/07/82)<br />
<strong>du</strong> 30 août 1985 (JO <strong>du</strong> 31.08.1985)<br />
<strong>du</strong> 27 décembre 1985 (JO <strong>du</strong> 31/12/85) et BO spécial n° 3 <strong>du</strong> 06/02/86)<br />
<strong>du</strong> 28 mars 1988 (BO hors série <strong>du</strong> 21 avril)<br />
Les actes administratifs 32
1<br />
Actes <strong>du</strong> CA relatifs<br />
à l’action é<strong>du</strong>cative.<br />
Actes <strong>du</strong> chef<br />
d’établissement de<br />
même nature.<br />
2<br />
Actes <strong>du</strong> CA relatifs<br />
au fonctionnement<br />
de l’établissement<br />
et non relatifs à<br />
l’action é<strong>du</strong>cative.<br />
Actes relatifs à la<br />
passation de<br />
marchés et de<br />
conventions.<br />
3<br />
Actes <strong>du</strong> chef<br />
d’établissement<br />
pour la passation<br />
et l’exécution de<br />
marchés et<br />
conventions.<br />
4<br />
Actes budgétaires<br />
<strong>du</strong> CA<br />
LES MODALITES DU CONTROLE<br />
DES ACTES DES EPLE<br />
Triple transmission (1)<br />
– autorité académique<br />
– collectivité territoriale<br />
– représentant de l’Etat<br />
Triple transmission (1)<br />
– autorité académique<br />
– collectivité territoriale<br />
– représentant de l’Etat<br />
Triple transmission (1)<br />
– dans les 5 jours suivant<br />
le vote <strong>du</strong> CA<br />
pour budget et DBM<br />
– dans le mois suivant<br />
le vote pour le<br />
compte financier.<br />
15 jours après<br />
réception par le<br />
dernier destinataire.<br />
Publicité obligatoire.<br />
15 jours après<br />
réception par le<br />
dernier destinataire.<br />
Publicité obligatoire.<br />
Procé<strong>du</strong>re<br />
particulière<br />
Annulation possible<br />
par l’autorité académique.<br />
Elle doit être<br />
motivée. Elle est<br />
transmise au chef<br />
d’établissement qui en<br />
informe le cas échéant<br />
le CA.<br />
Nouvelle délibération<br />
dans le délai de 15<br />
jours demandée par<br />
l’autorité académique<br />
ou la collectivité de<br />
rattachement.<br />
Le préfet peut déférer<br />
l'acte devant le T.A<br />
dans le délai de 2 mois<br />
(art L 2131-6 CGCT)<br />
et assortir son recours<br />
d'une demande de<br />
suspension si doute<br />
sérieux sur la légalité<br />
Demande de sursis à<br />
exécution par la<br />
collectivité territoriale<br />
ou par l’autorité<br />
académique.<br />
Voir contrôle particulier<br />
Fiche I-10<br />
NATURE<br />
DE L’ACTE<br />
TRANSMISSION<br />
CARACTERE<br />
EXECUTOIRE<br />
CONTROLE<br />
ADMINISTRATIF<br />
REFERENCE<br />
Unique à l’autorité Après un délai de<br />
art L 421 II , art L<br />
académique (1) 15 jours à compter<br />
421-14 II <strong>du</strong> code de<br />
de la réception.<br />
Publicité obligatoire.<br />
l'E<strong>du</strong>cation<br />
art L 421-14 I <strong>du</strong><br />
code de l'E<strong>du</strong>cation<br />
art L 421-14 II <strong>du</strong><br />
code de l'E<strong>du</strong>cation<br />
art L 421 II <strong>du</strong> code<br />
de l'E<strong>du</strong>cation<br />
(1) La responsabilité de la transmission incombe au chef d’établissement. Si la décision n’est pas transmise, elle<br />
n’est pas exécutoire. Elle est réputée ne pas exister donc non susceptible d’annulation. Les effets de l’absence<br />
de transmission, de publication ou de notification sont identiques à ceux de l’annulation.<br />
33 Les actes administratifs
LES CONTRATS ET CONVENTIONS :<br />
FICHE GENERIQUE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Préalablement, l’assemblée délibérante de l’EPLE donne son accord à l’exécutif pour<br />
représenter l’établissement dans toutes les actions en justice et tous les actes de la vie civile<br />
pour la conclusion de tout contrat ou convention.<br />
Le contrat tire son existence de l’accord de la volonté de l’EPLE, exprimée par son Conseil<br />
d’administration. Le contrat crée des droits et des obligations.<br />
COMMENT<br />
L’EPLE peut passer:<br />
- des contrats de droit commun (dit de droit privé) soumis aux règles <strong>du</strong> droit civil et relevant<br />
des tribunaux judiciaires. Exemple: contrats de recrutement CES<br />
- des contrats administratifs qui obéissent aux règles <strong>du</strong> droit administratif et relèvent des<br />
tribunaux administratifs. Est administratif un contrat de l’EPLE:<br />
– soit défini comme tel par la loi (marchés publics, exécution de travaux publics),<br />
ou<br />
– soit qui comporte une clause exorbitante <strong>du</strong> droit commun,<br />
– soit qui participe à l’exécution même <strong>du</strong> service public (ex.: contrat de recrutement<br />
d’assistant d’é<strong>du</strong>cation).<br />
Parmi les contrats, figurent les multiples «conventions» pour régler les rapports avec d’autres<br />
établissements (groupement comptable, GRETA, groupement d’achats, EMOP, EMOES,<br />
conventions de partition), des collectivités territoriales, des associations, d’autres personnes<br />
morales (conventions de stage ou de jumelage avec les entreprises) ou physiques (concessions<br />
de logement).<br />
Les conventions deviennent exécutoires dans les conditions prévues par les textes législatifs<br />
et réglementaires (Code de l’é<strong>du</strong>cation L.421-14).<br />
ATTENTION<br />
Fiche I-11<br />
Après accord préalable <strong>du</strong> Conseil d’administration, le chef d’établissement passe contrat<br />
ou convention pour régler les rapports de l’EPLE avec ses multiples partenaires (personnes<br />
physiques ou morales de droit public ou privé).<br />
Le chef d’établissement représente l’EPLE pour la conclusion <strong>du</strong> contrat. En l’absence de<br />
délibération exécutoire <strong>du</strong> Conseil d’administration, formalité substantielle, il est incompétent<br />
pour signer un contrat et le comptable ne pourra payer que si celui-ci engage expressément<br />
sa responsabilité personnelle.<br />
Les conventions sont soumises à l’obligation de transmission par le chef d’établissement<br />
à l’autorité académique, à la collectivité territoriale de rattachement et au représentant<br />
de l’Etat.<br />
34 Les contrats et les conventions
Fiche I-11<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Code de l’é<strong>du</strong>cation L.421-14<br />
Décret modifié n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985<br />
La gestion de l’EPLE: règles et pratiques – Les Cahiers AGIR.<br />
Les contrats et les conventions 35
C’EST-A-DIRE<br />
Sous sa responsabilité et après avis <strong>du</strong> Conseil d’administration et, le cas échéant, accord<br />
de la collectivité propriétaire ou attributaire des bâtiments, le maire peut<br />
utiliser les locaux scolaires implantés dans la commune pour l’organisation d’activités à<br />
caractère culturel, sportif, social ou socio-é<strong>du</strong>catif pendant les heures ou les périodes au<br />
cours desquelles ils ne sont pas utilisés pour les besoins de la formation initiale et continue.<br />
Ces activités doivent être compatibles avec la nature des installations et l’aménagement<br />
des locaux.<br />
La commune ou, le cas échéant, la collectivité propriétaire, peut soumettre toute autorisation<br />
d’utilisation à la passation d’une convention, entre son représentant, celui de l’école ou<br />
de l’établissement et la personne physique ou morale qui désire organiser des activités.<br />
Cette convention doit préciser notamment les obligations pesant sur l’organisateur en<br />
ce qui concerne l’application des règles de sécurité, ainsi que la prise en charge des<br />
responsabilités et de la réparation des dommages éventuels.<br />
A défaut de convention, la commune est responsable dans tous les cas des dommages<br />
éventuels, en dehors des cas où la responsabilité d’un tiers est établie.<br />
COMMENT<br />
Principales dispositions:<br />
– utilisation en dehors des heures scolaires pour les activités culturelles, sportives ou<br />
socio-é<strong>du</strong>catives: décision <strong>du</strong> Maire après avis <strong>du</strong> Conseil d’administration et accord<br />
de la collectivité de rattachement,<br />
– en dehors des heures scolaires, doit être enten<strong>du</strong> comme en dehors des heures où<br />
les locaux sont utilisés pour les activités d’enseignement initial et continu ou qui en<br />
constituent un prolongement (réunion des conseils de classe, de parents d’élèves, <strong>du</strong><br />
Conseil d’administration) ainsi que pour d’autres activités assimilables à des actions<br />
de formation (réunion d’information sur les métiers),<br />
– convention facultative entre collectivité propriétaire ou attributive et organisateur de<br />
l’activité qui précise, notamment, la responsabilité de chacun. En pratique, pour des<br />
raisons évidentes de sécurité des biens et des personnes, donc de partage de<br />
responsabilité, il est souhaitable de systématiser la passation de convention.<br />
– ce dispositif ne s’applique ni aux associations sportives régies par la loi n° 84-610 <strong>du</strong><br />
16 juillet 1984 et son décret d’application n° 86-495 <strong>du</strong> 14 mars 1986 modifié, ni aux<br />
associations d’élèves fonctionnant au sein des établissements telle que la Maison des<br />
lycéens.<br />
ATTENTION<br />
Fiche I-12<br />
UTILISATION DES LOCAUX SCOLAIRES,<br />
INSTALLATIONS ET MATÉRIELS<br />
L'accord <strong>du</strong> conseil d'administration est indispensable pour organiser des activités<br />
complémentaires (mettant des locaux à disposition d'un GRETA par exemple) pendant<br />
les heures normales d'ouverture des établissements (L.216-1). Le maire peut utiliser les<br />
locaux scolaires en dehors des heures ou périodes où ils sont utilisés pour la formation<br />
initiale et continue par des activités organisées soit par la commune elle-même soit par<br />
une personne physique ou morale (L.212-15). La loi réserve au maire et à lui seul de<br />
décider de l'autorisation ainsi que la responsabilité de l'utilisation. Ne pas confondre articles<br />
25 et 26 !<br />
36 Les contrats et les conventions
Fiche I-12<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Code de l’é<strong>du</strong>cation L.212-15<br />
Circulaire <strong>du</strong> 22 mars 1985 sur l’utilisation des locaux par le maire<br />
Circulaire n° 93-294 <strong>du</strong> 15 octobre 1993 sur l’utilisation des locaux scolaires par les<br />
associations<br />
RLR 559-0<br />
37 Les contrats et les conventions
ENTRE<br />
le lycée X<br />
représenté par le Proviseur, autorisé par décision <strong>du</strong> Conseil d’administration <strong>du</strong> …<br />
ET<br />
CONTRAT D’INSTALLATION DE<br />
DISTRIBUTEURS AUTOMATIQUES<br />
Fiche I-13<br />
la société Y<br />
IL A ETE CONVENU ET ARRETE CE QUI SUIT:<br />
Le lycée accepte dans ses locaux les distributeurs automatiques de la société Y, désignés<br />
ci-dessous:<br />
}<br />
Nombre Modèle Emplacement Date d’installation<br />
2<br />
2<br />
1<br />
Boissons chaudes<br />
et froides<br />
Déconsignes<br />
à gobelets<br />
Journal lumineux<br />
Préau<br />
mise en route le:<br />
30/03/20..<br />
1 Concept blindé<br />
38 Les contrats et les conventions
Fiche I-13<br />
EXEMPLE DE CONVENTION<br />
CONDITIONS GENERALES D’EXPLOITATION<br />
I. INSTALLATION<br />
1. Objet de la convention<br />
La société Y installe et exploite des distributeurs automatiques de boissons et de denrées diverses<br />
destinées au personnel et aux élèves <strong>du</strong> lycée.<br />
2. Installation et mise en service<br />
La société Y prend à sa charge les frais de pose, dans le respect des règles de l’art, des con<strong>du</strong>ites d’eau<br />
potable et d’électricité nécessaires au fonctionnement des appareils, et assure la mise en service des<br />
distributeurs automatiques.<br />
3. Conformité des appareils<br />
Le certificat de conformité sera fourni annuellement au lycée, et avant toute mise en service.<br />
II. APPROVISIONNEMENT<br />
1. La société Y assume la charge de l’approvisionnement en pro<strong>du</strong>its de qualité, dont elle tiendra les appareils<br />
régulièrement garnis. De son côté, le lycée assurera la fourniture d’une eau potable.<br />
2. La société Y garantit que les pro<strong>du</strong>its pour l’approvisionnement des appareils seront toujours de<br />
parfaite qualité, et conformes aux règlements en vigueur en la matière.<br />
3. Le lycée se réserve le droit de faire appel en cas de doute à la direction départementale de la<br />
concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.<br />
III. ENTRETIEN – DEPANNAGE<br />
La société Y assume l’entretien, le dépannage et les réparations nécessaires au bon fonctionnement des<br />
appareils, et s’engage à les maintenir en constant état de marche.<br />
IV. ASSURANCES<br />
Les risques d’incendie, d’explosion et la responsabilité civile de la société Y, <strong>du</strong> fait de la présence<br />
d’appareils faisant l’objet de la présente convention, sont couverts par une assurance dont l’attestation<br />
sera fournie régulièrement au lycée.<br />
V. EXECUTION DU CONTRAT<br />
1. La <strong>du</strong>rée minimale de ce contrat est fixée à 1 an renouvelable par tacite recon<strong>du</strong>ction pour la même<br />
période sauf dénonciation par l’une ou l’autre des parties au plus tard 3 mois avant la fin de chaque période,<br />
par lettre recommandée.<br />
Il est toutefois enten<strong>du</strong> que le contrat ne prendra effet qu’après une période d’essai de 3 mois.<br />
2. Dans le cas où la société Y serait amenée à vendre tout ou partie des appareils faisant l’objet <strong>du</strong><br />
présent accord, le contrat serait maintenu intégralement à l’avantage <strong>du</strong> nouveau propriétaire des appareils,<br />
qui acceptera de ce fait les clauses, bénéfices et charges <strong>du</strong> présent contrat.<br />
3. Résiliation<br />
La société Y se réserve la possibilité de résilier le présent contrat à tous moments, sans préavis, en cas<br />
d’infractions aux règles de salubrité dûment constatées par la direction départementale de la concurrence,<br />
de la consommation et de la répression des fraudes.<br />
4. Conditions financières<br />
La société Y prend à sa charge tous les frais occasionnés par l’exploitation <strong>du</strong> matériel, notamment la<br />
fourniture des pro<strong>du</strong>its et le règlement de toutes taxes fiscales.<br />
L’établissement se charge de la fourniture de l’eau potable et de l’électricité nécessaire au fonctionnement<br />
<strong>du</strong> matériel.<br />
VI. CONDITIONS PARTICULIERES<br />
1. Prix<br />
Le prix de la boisson est de … € et le prix de la déconsigne est de … € le gobelet. Toute modification <strong>du</strong><br />
prix fera l’objet d’un avenant à la présente convention. En cas de désaccord entre les parties, la résiliation<br />
immédiate est possible.<br />
2. Remise<br />
Une redevance de … % sur les recettes de boissons sera versée au lycée au titre <strong>du</strong> droit de place.<br />
3. Consommations d’électricité et d’eau<br />
Des compteurs seront installés par la société Y et le remboursement au lycée des consommations<br />
nécessaires au fonctionnement <strong>du</strong> matériel sera effectué sur présentation d’une facture par le lycée.<br />
4. Compétence des tribunaux administratifs<br />
FAIT À LE<br />
Pour la société Y Pour le lycée, le Proviseur<br />
Les contrats et les conventions 39
LES DISPOSITIFS PERI ET PARA-<br />
EDUCATIFS, OU EXTRA-SCOLAIRES<br />
L’ECOLE OUVERTE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Accueil des jeunes les mercredis, samedis et <strong>du</strong>rant les vacances scolaires.<br />
COMMENT<br />
– à l’initiative de l’EPLE,<br />
– les lieux: ZEP/REP, établissements sensibles ou autres établissements implantés dans<br />
des lieux dont le contexte culturel est très dégradé,<br />
– les publics: élèves de l’EPLE, des écoles primaires avoisinantes, jeunes en difficulté<br />
scolaire ou en voie de marginalisation,<br />
– les activités: multiples, présentant un dosage judicieux entre activités scolaires,<br />
é<strong>du</strong>catives, culturelles, sportives et de loisirs,<br />
– les partenaires: collectivités territoriales, associations, directions régionales ou<br />
départementales de la Culture, de la Jeunesse et des Sports,<br />
– l’encadrement: doit comporter un nombre significatif d’enseignants. Peuvent<br />
également intervenir les personnels de l’E<strong>du</strong>cation nationale, titulaires ou non, les aideé<strong>du</strong>cateurs,<br />
les fonctionnaires de l’Etat, les intervenants bénévoles...,<br />
– le financement: une enveloppe nationale est répartie par académie au prorata des<br />
semaines retenues par le groupe de pilotage régional et validées par la commission<br />
nationale,<br />
– la rémunération: vacations (dans la limite de 250 sur 12 mois consécutifs; décret <strong>du</strong><br />
19 août 1992 et arrêté <strong>du</strong> 7 mars 2002),<br />
– l’organisation: selon les départements gestion des rémunérations et des frais de<br />
fonctionnement par un établissement support ou gestion directe par l’EPLE.<br />
ATTENTION<br />
Les objectifs d’Ecole Ouverte doivent être inscrits dans le projet d’établissement. L’accord<br />
préalable <strong>du</strong> CA sur le projet et sur les conventions signées dans ce cadre est obligatoire.<br />
LES ACTIVITES COMPLEMENTAIRES<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Les collectivités territoriales peuvent organiser à l’intention des élèves, des activités<br />
é<strong>du</strong>catives, sportives et culturelles complémentaires dans les EPLE pendant les heures<br />
normales d’ouverture des établissements.<br />
COMMENT<br />
Fiche I-14<br />
– objectif é<strong>du</strong>catif, sportif ou culturel sans que l’activité puisse se substituer aux activités<br />
d’enseignement organisées par l’Etat,<br />
– accord préalable <strong>du</strong> Conseil d’administration,<br />
– prise en charge financière par la collectivité y compris la rémunération des personnels<br />
de l’Etat mis à disposition.<br />
40 Les contrats et les conventions
Fiche I-14<br />
ATTENTION<br />
Convention obligatoire entre la collectivité et l’EPLE dont la nature et la forme sont<br />
précisées en annexe de la circulaire <strong>du</strong> 8 août 1985.<br />
LE CONTRAT EDUCATIF LOCAL<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Elaboration d’un contrat fixant l’organisation des activités péri et extra-scolaires, en<br />
prolongement ou en complément des activités menées à l’école ou au collège en<br />
particulier dans les zones sensibles.<br />
COMMENT<br />
Rassemblement autour <strong>du</strong> projet de tous les partenaires qui à divers titres sont<br />
responsables de l’é<strong>du</strong>cation des jeunes pour l’élaboration de projets é<strong>du</strong>catifs locaux qui<br />
doivent favoriser l’accès des jeunes à la diversité des connaissances, des lieux de savoir<br />
et des pratiques.<br />
Les partenaires:<br />
– services de l’Etat,<br />
– Ministère de l’Emploi et de la Solidarité (Délégation Interministérielle à la Ville),<br />
– Collectivités locales,<br />
– associations,<br />
– institutions sociales (CAF, FAS...).<br />
Le «territoire» <strong>du</strong> CEL: secteur géographique aussi large que cohérent (commune,<br />
arrondissements ou quartiers de grandes villes...),<br />
Le public visé: attention particulière aux enfants et aux jeunes «fragilisés» tant en favorisant<br />
le brassage et la mixité <strong>du</strong> public,<br />
Les âges concernés: particulièrement les jeunes des collèges,<br />
Le rythme de l’enfant: le projet porte sur tous les temps sociaux scolaire, périscolaire et<br />
extra-scolaire,<br />
– groupe de pilotage sous la responsabilité <strong>du</strong> préfet <strong>du</strong> département et de l’Inspection<br />
Académique.<br />
Le contenu <strong>du</strong> CEL (projet signé pour 3 ans renouvelables):<br />
– définition des activités<br />
– localisation de ces dernières et conditions d’utilisation des locaux scolaires<br />
– mise à disposition des aide-é<strong>du</strong>cateurs et éventuellement des personnels de l’Etat.<br />
– les financements:<br />
- Ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale,<br />
- Jeunesse et Sports,<br />
- Ministère de la Culture et de la Ville,<br />
- Collectivités locales,<br />
- CAF,<br />
- FAS,<br />
- Associations d’é<strong>du</strong>cation populaire.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Circulaire interministérielle <strong>du</strong> 9 juillet 1998<br />
Circulaire n° 98-119 (jeunesse et sports)<br />
Circulaire n° 98-144 (ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale)<br />
Barème de Montpellier<br />
Les contrats et les conventions 41
C’EST-A-DIRE<br />
Les EPLE peuvent être le siège d’un certain nombre d’associations selon le niveau<br />
d’enseignement:<br />
– foyer socio-é<strong>du</strong>catif,<br />
– maison des lycéens,<br />
– association sportive,<br />
– coopérative scolaire,<br />
– association d’étudiants (BTS, anciens élèves...),<br />
– association de parents d’élèves,<br />
– amicale et association de personnels.<br />
COMMENT<br />
Ces associations se caractérisent par leur appartenance au droit privé qui in<strong>du</strong>it leur cadre<br />
juridique. Toutefois, leurs activités s’inscrivant au sein de l’EPLE, leur structure se doit<br />
d’obéir aux principes régissant le service public de l’E<strong>du</strong>cation nationale (laïcité, neutralité<br />
et règles de fonctionnement propres à ces établissements).<br />
L’EPLE a une mission d’intérêt général: il assure à tous ses élèves un enseignement<br />
gratuit, grâce à des fonds publics gérés selon les règles de la comptabilité publique.<br />
L’association exerce une activité au bénéfice de ses seuls adhérents, précisément définie<br />
dans ses statuts et selon des règles financières qui lui sont propres. Elle ne peut se<br />
substituer à l’EPLE dans l’exercice de ses missions.<br />
ATTENTION<br />
Pour éviter une réglementation publique jugée souvent trop contraignante, certains EPLE<br />
se déchargent d’une partie de leur mission sur les associations.<br />
Ces pratiques contreviennent aux règles des finances publiques et peuvent constituer des<br />
gestions de fait. Elles sont donc à proscrire. L’agent comptable qui en a connaissance doit<br />
les dénoncer au juge des comptes.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
LES ASSOCIATIONS:<br />
FICHE GENERIQUE<br />
Loi <strong>du</strong> 1er juillet 1901<br />
Décret <strong>du</strong> 16 août 1901 modifié par le décret n° 81-104 <strong>du</strong> 30 avril 1981<br />
Décret <strong>du</strong> 30 août 1985 modifié<br />
Circulaire n°91-075 <strong>du</strong> 2 avril 1991<br />
RLR 544-4a (Associations étudiants BTS)<br />
Fiche I-15<br />
42 Les associations
C’EST-A-DIRE<br />
L’article 1 de la loi <strong>du</strong> 1 er juillet 1901 énonce: «l’association est la convention par laquelle<br />
deux ou plusieurs personnes mettent en commun d’une façon permanente, leurs<br />
connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager les bénéfices».<br />
COMMENT<br />
Pour avoir la capacité juridique, l’association doit être ren<strong>du</strong>e publique (déclaration en<br />
préfecture et insertion au JO). C’est une personne morale de droit privé à la différence de<br />
l’EPLE, personne morale de droit public.<br />
L’association se définit par ses statuts à savoir:<br />
– objet,<br />
– qualité des personnes qui peuvent en être membres,<br />
– nature des ressources.<br />
Les conditions de désignation, la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> mandat, les attributions et les modalités de<br />
fonctionnement des organes qui l’administrent et la dirigent doivent être fixés.<br />
Le chef d’établissement n’a pas (sauf pour l’association sportive) obligation d’assurer<br />
les fonctions de président. Il apparaît même souhaitable d’éviter toute implication <strong>du</strong> chef<br />
d’établissement et <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> dans la gestion de l’association (fonctions de président<br />
et de trésorier).<br />
ATTENTION<br />
L’adhésion à une association est facultative et volontaire.<br />
Les associations situées dans un EPLE et à vocation péri-é<strong>du</strong>cative, doivent obéir aux<br />
principes généraux <strong>du</strong> service public (notamment neutralité).<br />
Le chef d’établissement en est le garant et le Conseil d’administration de l’EPLE est informé<br />
de leurs activités.<br />
Les statuts doivent prévoir toutes les activités de l’association.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi <strong>du</strong> 1er juillet 1901<br />
Décret <strong>du</strong> 16 août 1901<br />
BO n° 39 <strong>du</strong> 31 octobre 1996<br />
LE CADRE JURIDIQUE<br />
Fiche I-16<br />
43 Les associations
LES ASSOCIATIONS:<br />
TABLEAU SYNTHETIQUE RECAPITULATIF<br />
Foyer Socio E<strong>du</strong>catif Maison des Lycéens Association Sportive Association des Association<br />
(FSE) (MDL) (AS) Anciens élèves (AAE), étudiants<br />
des parents d’élèves BTS<br />
RLR 544-4a<br />
Loi <strong>du</strong> 01/07/1901<br />
Décret <strong>du</strong> 16/08/1901<br />
Décret <strong>du</strong> 30/08/1985<br />
Loi <strong>du</strong> 01/07/1901<br />
Décret <strong>du</strong> 16/08/1901<br />
Décret <strong>du</strong> 30/08/1985<br />
Loi <strong>du</strong> 01/07/1901<br />
Décret <strong>du</strong> 16/08/1901<br />
Décret <strong>du</strong> 30/08/1985<br />
Circulaire <strong>du</strong> 02/04/1991<br />
Loi <strong>du</strong> 01/07/1901<br />
Décret <strong>du</strong> 16/08/1901<br />
Décret <strong>du</strong> 30/08/1985<br />
Textes<br />
Affiliation obligatoire de<br />
l’AS à l’UNSS,<br />
inscription auprès des<br />
IA, développement<br />
Objectifs:<br />
Développer la personnalité et<br />
Objectifs:<br />
Développer la personnalité et<br />
l’exercice de la citoyenneté<br />
Développer l’action<br />
culturelle,<br />
Implication des élèves mais<br />
sous la responsabilité<br />
d’a<strong>du</strong>ltes<br />
Statut<br />
l’exercice de la citoyenneté<br />
Développer l’action<br />
action sportive<br />
culturelle,<br />
Implication des élèves mais<br />
sous la responsabilité<br />
d’a<strong>du</strong>ltes<br />
CA doit obligatoirement<br />
approuver le<br />
Programme élaboré par<br />
les lycéens, soumis pour avis<br />
Information possible <strong>du</strong> CA<br />
sur le programme défini<br />
programme annuel<br />
d’activités<br />
au Conseil des délégués,<br />
information <strong>du</strong> CA<br />
CA autorise<br />
le fonctionnement<br />
des associations<br />
au sein de<br />
l’établissement<br />
Obligatoirement<br />
Président de l’AS<br />
Rôle: contrôle, impulsion,<br />
appui, suivi, régulation<br />
Rôle: contrôle, impulsion,<br />
appui, suivi, régulation<br />
Chef<br />
d’établissement<br />
CRC si subvention annuelle<br />
> 1500 €<br />
CRC si subvention annuelle<br />
> 1500 €<br />
Fiche I-17<br />
44 Les associations<br />
Contrôle
C’EST-A-DIRE<br />
Il s’agit de définir les relations de l’association avec les différents organes de l’EPLE.<br />
COMMENT<br />
Avec le CA<br />
LES ASSOCIATIONS:<br />
LEURS RELATIONS AVEC L’EPLE<br />
Celui-ci doit:<br />
– approuver le principe de la domiciliation de l’association au sein de l’EPLE,<br />
– autoriser préalablement le fonctionnement d’une association dans ses murs,<br />
– autoriser l’occupation <strong>du</strong> domaine public (exemple: droit de place pour l’installation<br />
d’un distributeur de boissons ou de friandises),<br />
– se prononcer sur la mise à disposition de locaux, fluides et matériels (même à titre<br />
gratuit),<br />
– approuver expressément le programme annuel des activités de l’AS (Association<br />
Sportive),<br />
– avoir communication d’un rapport moral et financier en cas de subvention de<br />
l’association par l’EPLE.<br />
Le CA peut autoriser dans le cadre de son budget (compte 6575), le versement d’une<br />
subvention au FSE (Foyer Socio-E<strong>du</strong>catif).<br />
Les rapports entre l’EPLE et les associations sont régis par des conventions.<br />
Avec le chef d’établissement<br />
Il est:<br />
– destinataire des statuts de l’association,<br />
– obligatoirement président de l’Association Sportive (à éviter pour les autres<br />
associations),<br />
– garant <strong>du</strong> respect des règles de sécurité pendant le fonctionnement des activités de<br />
l’association.<br />
Avec le <strong>gestionnaire</strong><br />
Le <strong>gestionnaire</strong> peut être conseiller de l’association, voire commissaire aux comptes mais<br />
il vaut mieux éviter qu’il en soit le trésorier (confusion des genres).<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> doit s’assurer des possibilités de collaboration au vu des statuts de<br />
l’association.<br />
ATTENTION<br />
Fiche I-18<br />
Les actes et correspondances de l’association (personne morale autonome) doivent<br />
obligatoirement être distincts de ceux de l’EPLE.<br />
45 Les associations
C’EST-A-DIRE<br />
Il s’agit d’expliciter le fonctionnement financier – recettes/dépenses – de l’association au<br />
travers de ses activités propres.<br />
COMMENT<br />
L’association est régie par ses statuts qui doivent comporter des indications claires et<br />
précises notamment sur ses activités.<br />
Elle a un budget propre; ses ressources proviennent <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it des cotisations de ses<br />
membres et de ses activités ainsi que des dons et subventions qu’elle peut recevoir.<br />
Les cotisations ne sauraient présenter qu’un caractère volontaire et ne peuvent en aucun<br />
cas être prélevées de façon systématique.<br />
L’exécution <strong>du</strong> budget doit être conforme aux statuts.<br />
Tenue obligatoire d’une comptabilité recettes/dépenses et de divers documents (détails<br />
BO n° 39 <strong>du</strong> 31 octobre 1996).<br />
L’association ne peut posséder que les biens immobiliers strictement nécessaires à la<br />
réalisation de ses objectifs (tenue d’inventaire).<br />
ATTENTION<br />
Relations financières avec l’EPLE.<br />
Subventionnement possible: dans ce cas, obligation de remettre au chef d’établissement,<br />
président <strong>du</strong> CA de l’EPLE, un rapport moral et financier sur l’utilisation de la somme<br />
allouée.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Voir fiche suivante<br />
BO n° 39 <strong>du</strong> 31 octobre 1996<br />
LA GESTION FINANCIERE<br />
DES ASSOCIATIONS<br />
Fiche I-19<br />
46 Les associations
C’EST-A-DIRE<br />
Il s’agit de ne pas faire gérer par une association les fonds publics ou autres recettes versées<br />
à l’EPLE pour la mise en œuvre de ses missions. Les subdélégations de subventions ne<br />
sont pas autorisées.<br />
COMMENT<br />
LES DERIVES POSSIBLES<br />
DES ASSOCIATIONS<br />
Les frais de scolarité<br />
Les dépenses relatives aux carnets de correspondance, bulletins scolaires, relevés<br />
d’absences, frais d’affranchissement, de reprographie, etc doivent figurer au budget de<br />
l’EPLE et ne pas faire l’objet d’appel de fonds aux familles, conformément au principe de<br />
gratuité de l’enseignement secondaire public<br />
Voyages et sorties culturelles<br />
Pendant le temps scolaire: gestion exclusive et directe par l’EPLE avec recours éventuel<br />
à un régisseur d’avance temporaire (arrêté <strong>du</strong> 11 octobre 1993 – BO n° 36 <strong>du</strong> 28 octobre<br />
1993). En cas de participation financière des familles pour les sorties facultatives, le CA<br />
doit en avoir préalablement délibéré.<br />
Hors temps scolaire: gestion possible par l’association si son statut le prévoit.<br />
Distributeurs automatiques<br />
Deux possibilités:<br />
– gestion par l’EPLE: la convention est signée par le chef d’établissement, après accord<br />
<strong>du</strong> CA. L’EPLE encaisse alors les reversements de la société distributrice,<br />
– gestion par l’association: la convention est signée par le président de l’association<br />
après accord <strong>du</strong> CA pour l’occupation <strong>du</strong> domaine public. Les modalités de reversement<br />
<strong>du</strong> coût des fluides à charge de l’EPLE doivent être précisées (voir modèle de convention<br />
en annexe de la fiche I-13).<br />
Les objets confectionnés (enseignement technique et professionnel)<br />
Leur gestion est assurée directement par l’EPLE et en aucun cas par une quelconque<br />
association.<br />
La caisse de solidarité<br />
Elle est gérée par l’EPLE<br />
– les recettes proviennent de dons,notamment des familles;<br />
– les dépenses doivent être approuvées obligatoirement par le CA sans qu’elles soient<br />
nominatives. Le chef d’établissement prend la décision de versement en s’associant<br />
éventuellement l’avis d’une commission interne et informe le CA des fonds versés à ce<br />
titre.<br />
Photographies d’élèves ou de classes<br />
– gestion possible par l’association si son statut le prévoit,<br />
– gestion par l’EPLE, éventuellement.<br />
Fiche I-20<br />
47 Les associations
Fiche I-20<br />
Bon de commande par l’EPLE après mise en concurrence. La ristourne appartient à l’EPLE.<br />
Recours éventuel à un régisseur temporaire qui effectue les opérations de recettes. Facture<br />
payée par l’agent comptable après reversement des encaissements par le régisseur.<br />
ATTENTION<br />
Toute autre procé<strong>du</strong>re relève de la gestion de fait.<br />
Un agent comptable qui en aurait connaissance et ne le ferait pas connaître au juge des<br />
comptes pourrait être déclaré co-auteur de la gestion de fait.<br />
Les associations 48
LES STRUCTURES MUTUALISEES :<br />
FICHE GENERIQUE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Les EPLE peuvent mettre en commun soit de manière volontaire, soit de manière plus ou<br />
moins imposée des moyens et des ressources pour rationaliser certaines activités qui<br />
peuvent être regroupées dans l’intérêt des établissements. Leur constitution, encouragée<br />
depuis plus de trente ans, repose sur les articles L 421-10 <strong>du</strong> Code de l’é<strong>du</strong>cation et les<br />
artcicles 231 à 233 de l’instruction générale <strong>du</strong> 28 mars 1988 (circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28<br />
mars 1988).<br />
COMMENT<br />
Les groupements comptables<br />
Les cités scolaires<br />
Les groupements de commande<br />
Les services techniques communs (EMOP – EMOES)<br />
Les cuisines centrales<br />
Les groupements d’établissements pour la formation continue (GRETA et GIP)<br />
Les groupements pour la rémunération des personnels (emplois jeunes, assistants<br />
d’é<strong>du</strong>cation, CES, CEC, FARPI etc.)<br />
ATTENTION<br />
Le développement de ces groupements doit se faire harmonieusement soit au niveau<br />
académique ou départemental, soit au niveau des bassins de formation, avec l’accord <strong>du</strong><br />
CA de chaque établissement qui décide la plupart <strong>du</strong> temps de l’adhésion à ces structures<br />
mutualisées.<br />
Ces structures doivent être bénéfiques à l’ensemble des établissements et gérées dans la<br />
transparence avec une participation effective des adhérents à la définition des objectifs, au<br />
suivi des actions et à leur évolution.<br />
Une convention est signée entre les établissements adhérents et l’établissement<br />
mutualisateur après délibération <strong>du</strong> CA de chaque établissement. Cette convention<br />
définit précisément sur le plan technique, administratif et financier, les modalités de<br />
fonctionnement <strong>du</strong> service mutualisé.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fiche I-21<br />
Décret <strong>du</strong> 30 août 1985 articles 16 et 39<br />
Instruction générale <strong>du</strong> 28 mars 1988, articles 231 et 233 (circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars<br />
1988)<br />
Décret <strong>du</strong> 26 mars 1992 sur les GIP et les GRETA<br />
Circulaire <strong>du</strong> 16 mars 1993 sur les GRETA<br />
Décret <strong>du</strong> 24 mars 1993<br />
Code des marchés publics 7 janvier 2004<br />
49 Les structures mutualisées
LES GROUPEMENTS COMPTABLES<br />
C’EST-A-DIRE<br />
La multiplication <strong>du</strong> nombre d’EPLE et leur diversification, le souci d’une meilleure utilisation<br />
des moyens existants ont amené la mise en place de groupements comptables en<br />
application de l’article 39 <strong>du</strong> décret <strong>du</strong> 30 août 1985.<br />
COMMENT<br />
Une carte académique des groupements comptables est établie par l’autorité académique<br />
après consultation d’un groupe de travail académique.<br />
Toute décision relative à la constitution des groupements comptables est prise après accord<br />
des collectivités de rattachement concernées et délibération des CA des EPLE concernés.<br />
Une convention de groupement établit les règles de fonctionnement, la répartition<br />
des tâches, les emplois mis à disposition, les modalités de répartition des dépenses de<br />
fonctionnement de l’agence comptable, le lieu d’implantation <strong>du</strong> centre de groupement.<br />
Un effort particulier doit être fait d’une part pour installer l’agence comptable dans<br />
des locaux suffisants et la doter <strong>du</strong> matériel adapté à la réalisation des divers travaux<br />
comptables et d’autre part pour mettre à la disposition de l’agent comptable, les personnes<br />
nécessaires à l’exercice des activités qui lui sont dévolues.<br />
L’agent comptable participe de droit avec voix consultative aux Conseils d’administration<br />
des EPLE dont il a en charge la comptabilité, chaque fois que l’ordre <strong>du</strong> jour comporte une<br />
question financière. Il est seul habilité à gérer la trésorerie de tous les EPLE membres <strong>du</strong><br />
groupement et est responsable de la tenue de leur comptabilité générale.<br />
Chaque EPLE, non siège d’agence comptable, dispose d’un poste de <strong>gestionnaire</strong> qui tient<br />
notamment la comptabilité des stocks et peut être institué régisseur d’avances et de recettes.<br />
ATTENTION<br />
Les évolutions de la carte académique des groupements comptables sont courantes<br />
mais les CA des EPLE concernés, ainsi que le groupe de travail académique et le comité<br />
technique paritaire académique doivent être consultés.<br />
La convention de groupement précise l’engagement de chaque EPLE, notamment au<br />
niveau des personnels.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985, article 39<br />
Circulaire <strong>du</strong> 27 décembre 1985 parue au BO <strong>du</strong> 30 janvier 1986<br />
La gestion des EPLE, règles et pratiques, édition 2001, guide pratique A et I.<br />
Fiche I-22<br />
50 Les structures mutualisées
Annexe<br />
ENTRE<br />
le Lycée ou le Collège<br />
Représenté par le chef d’établissement<br />
ET<br />
EXEMPLE DE CONVENTION<br />
DE GROUPEMENT COMPTABLE<br />
le Lycée ou le Collège<br />
Représenté par le chef d’établissement<br />
Vu la loi de finances n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, Article 60<br />
Vu le Code de l’é<strong>du</strong>cation et notamment ses articles L421-10 et L421-15<br />
Vu le décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962<br />
Vu le décret n° 66-850 <strong>du</strong> 15 novembre 1966 modifié par le décret n° 76-70 <strong>du</strong> 15 janvier 1976<br />
Vu l’article n° 39 <strong>du</strong> décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985<br />
Vu la circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988 modifiée portant sur l’organisation économique et financière<br />
des établissements publics locaux d’enseignement, titre II – article 221.<br />
Vu l’arrêté <strong>du</strong> 21 décembre 2001 habilitant les Chefs d’EPLE à instituer des régies de recettes et<br />
d’avance<br />
Vu la décision de constitution prise par l’autorité académique avec l’accord de toutes les<br />
collectivités de rattachement<br />
Vu la délibération <strong>du</strong> Conseil d’administration <strong>du</strong> Lycée ou le Collège n° <strong>du</strong> ;<br />
Vu la délibération <strong>du</strong> Conseil d’administration <strong>du</strong> Lycée ou le Collège n° <strong>du</strong> .<br />
Fiche I-22<br />
Il est convenu ce qui suit:<br />
Article 1<br />
Après accord entre eux, les établissements ci-dessus désignés constituent un groupement comptable,<br />
chacun d’entre eux conservant sa personnalité comptable et son autonomie financière.<br />
Article 2 – Organisation et fonctionnement<br />
Le siège de l’agence comptable est situé à l’établissement: __________________________<br />
La comptabilité administrative, les opérations de dépenses et de recettes et les droits constatés sont<br />
réalisés dans l’établissement rattaché.<br />
Les opérations de paiement, les encaissements qui ne passent pas par la régie de recettes, seront<br />
effectués à l’agence comptable par le <strong>gestionnaire</strong> de l’établissement rattaché.<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> passe à l’agence comptable au moins une fois par semaine selon un calendrier établi<br />
au début de chaque année.<br />
La comptabilité générale et l’édition de tous les documents comptables seront réalisés à l’agence<br />
comptable, en collaboration directe avec le <strong>gestionnaire</strong> de l’établissement rattaché.<br />
La conservation des originaux des pièces générales et justificatives se fera au sein de l’agence<br />
comptable.<br />
51 Les structures mutualisées
Fiche I-22<br />
La préparation, l’élaboration et l’envoi <strong>du</strong> compte financier seront réalisés en collaboration directe<br />
entre l’agent comptable et le <strong>gestionnaire</strong> de cet établissement.<br />
Article 3 – Participation aux charges de fonctionnement<br />
Les frais de fonctionnement <strong>du</strong> groupement seront gérés en service spécial L8 et seront partagés entre<br />
les différents établissements <strong>du</strong> groupement selon les modalités suivantes:<br />
___________________________________________________________.<br />
Les charges in<strong>du</strong>ites par la tenue de la comptabilité de l’établissement rattaché sont les suivantes:<br />
– équipement,<br />
– fournitures de listing,<br />
– disquettes,<br />
– photocopies,<br />
– petite papeterie,<br />
– envois postaux,<br />
– charges <strong>du</strong> réseau informatique,<br />
– imprimés comptes financiers,<br />
– frais de téléphone et télécopie, etc.<br />
Les établissements rattachés participent à la couverture de ces charges en versant au service<br />
spécial L8 de l’établissement support <strong>du</strong> groupement comptable une somme ainsi calculée.<br />
Article 4 – Durée de la convention<br />
La <strong>du</strong>rée de la convention est d’une année, renouvelable par tacite recon<strong>du</strong>ction.<br />
Les structures mutualisées 52<br />
Signatures,
C’EST-A-DIRE<br />
Les groupements de commandes (ou d’achats) procèdent d’une volonté de rationalisation<br />
de la fonction achat en regroupant les besoins des établissements adhérents et en<br />
organisant une consultation collective auprès des fournisseurs.Garantie juridique et souci<br />
d'abaisser les prix et les coûts de gestion sont des motifs suffisants en faveur de cette<br />
procé<strong>du</strong>re.<br />
COMMENT<br />
Les groupements de commandes constitués entre EPLE sont régis par l'article 8 <strong>du</strong><br />
nouveau code des marchés publics (07/01/04). Ils peuvent être homogènes (groupements<br />
d’établissements d’enseignement) ou mixtes (associant des collectivités diverses et des<br />
établissements publics relevant de plusieurs Ministères et des services administratifs), leur<br />
cadre géographique pouvant être local, départemental, académique ou interacadémique<br />
selon les services proposés et les modalités de convention établies.<br />
L'établissement coordonnateur récapitule les besoins de l'ensemble des adhérents et<br />
procède à l'appel d'offres. Une convention constitutive signée par tous les membres <strong>du</strong><br />
groupement après accord de leur CA définit ses modalités de fonctionnement et désigne<br />
un des membres <strong>du</strong> groupement comme coordonnateur. Ce dernier est chargé de procéder<br />
à l'organisation de l'ensemble des opérations de sélection d'un ou de plusieurs contractants<br />
conformément aux règles prévues par le code des marchés publics. L'établissement<br />
coordonnateur peut aussi être chargé de signer et de notifier le marché (chaque membre<br />
<strong>du</strong> groupement s'assurant de sa bonne exécution) éventuellement de l'exécuter au nom<br />
de l'ensemble des membres <strong>du</strong> groupement. Dans les deux cas, la convention peut prévoir<br />
que la CAO (commission d'appel d'offres) soit celle <strong>du</strong> coordonnateur.<br />
ATTENTION<br />
Nécessité pour chaque adhérent d’effectuer un suivi précis de la qualité <strong>du</strong> service et de<br />
respecter les quantités souscrites lors de l’état des besoins.<br />
Contrôle indispensable des prix facturés en regard <strong>du</strong> certificat délivré par le<br />
coordonnateur ou des conditions <strong>du</strong> marché signé et <strong>du</strong> cahier des charges et information<br />
<strong>du</strong> coordonnateur en cas de problème.<br />
Lister les groupements auquel l’établissement participe et favoriser l’achat groupé par<br />
rapport à l’achat direct car non seulement des économies substantielles sont possibles<br />
mais aussi la garantie juridique <strong>du</strong> marché public est très appréciable.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fiche I-23<br />
LES GROUPEMENTS DE COMMANDES<br />
Les groupements de commande sont régis par le chapître III (articles 7 à 9) <strong>du</strong> nouveau<br />
Code des marchés publics (décret n°2004-15 <strong>du</strong> 7 janvier 2004).<br />
Circulaire 2002-126 <strong>du</strong> 05/06/2002 (BO n°21 <strong>du</strong> 13 juin 2002)<br />
APASP (association pour l'achat dans les services publics) colloques et formations - 103<br />
rue Lafayette 75481 PARIS cedex 10 Tel :0142809393<br />
Site <strong>du</strong> ministère des finances :http://www.minefi.gouv.fr/minefi/publique/publique4/index.htm<br />
Site de la DAF : http://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr (identifiant : ven ; mot de passe : zen)<br />
53 Les structures mutualisées
C’EST-A-DIRE<br />
Mise en commun par plusieurs établissements, dans le cadre d’une zone géographique<br />
rapprochée, notamment les bassins de formation, de moyens humains, matériels et<br />
techniques, permettant une gestion plus efficace et professionnelle, des économies<br />
d’échelle et une adaptation maîtrisée entre les moyens et les besoins.<br />
COMMENT<br />
Les services concernés peuvent être relatifs à l’entretien des bâtiments (EMOP), l’entretien<br />
des locaux (EMOES), la reprographie, les installations de stockage, l’entretien <strong>du</strong> linge et<br />
des vêtements de travail, mais aussi les services de l’hébergement (Internat, restauration,<br />
cuisine centrale).<br />
L’équipe technique est dirigée par un un technicien ou un maître ouvrier sous la responsabilité<br />
<strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> et <strong>du</strong> chef de l’établissement support. Le chef d’équipe coordonne le<br />
travail des ouvriers, veille à un fonctionnement rationnel de l’équipe, organise les chantiers<br />
et vérifie l’exécution des travaux après que le programme des interventions ait été approuvé<br />
en concertation entre les établissements.<br />
La gestion budgétaire et financière est suivie au sein d’un service spécial ouvert au<br />
budget de l’établissement support ou en service à comptabilité distincte avec la réalisation<br />
possible de réserves permettant l’autofinancement de certains équipements.<br />
Cette mise en commun de compétences humaines et techniques contribue à l’amélioration<br />
<strong>du</strong> fonctionnement matériel des EPLE qui ne peuvent seuls avoir accès à ces compétences<br />
particulières. Elle permet aussi l’amélioration des carrières des T.O.S et le développement<br />
de leur fonction é<strong>du</strong>cative et professionnelle.<br />
ATTENTION<br />
LES SERVICES<br />
TECHNIQUES COMMUNS<br />
Il convient que ces services communs fassent la démonstration de leur compétence et de<br />
la qualité <strong>du</strong> service ren<strong>du</strong> pour un coût compétitif avec celui pratiqué par les entreprises<br />
privées.<br />
Dans le cadre des responsabilités dévolues aux collectivités territoriales, il doit y avoir<br />
concertation avec elles pour la définition des missions de ces services et l’attribution de<br />
dotations spécifiques.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988<br />
Fiche I-24<br />
54 Les structures mutualisées
Annexe<br />
Fiche I-24<br />
EXEMPLE DE CONVENTION<br />
RELATIVE AU FONCTIONNEMENT ET<br />
AU FINANCEMENT<br />
DE L’EQUIPE MOBILE D’OUVRIERS<br />
PROFESSIONNELS<br />
Vu la décision de Monsieur le Recteur de l’Académie de de créer une équipe<br />
mobile d’ouvriers professionnels au Lycée/Collège à compter de la rentrée<br />
scolaire 20 prise après consultation <strong>du</strong> groupe de travail académique réuni le et<br />
communiquée par l’Inspection Académique de par courrier n° <strong>du</strong> .<br />
Vu la modification des secteurs d’intervention de certaines EMOP de à<br />
compter <strong>du</strong> (Tableau établi par et transmis par l’Inspection<br />
Académique par bordereau n° <strong>du</strong> ).<br />
L’Equipe Mobile d’Ouvriers Professionnels <strong>du</strong> Lycée est composée de:<br />
– 1 OP 1, Chef d’Equipe<br />
– 4 OP 2<br />
Son secteur d’activité est le suivant:<br />
– lycée,<br />
– collège,<br />
– lycée,<br />
– collège,<br />
– lycée Professionnel,<br />
– collège,<br />
– collège,<br />
– collège.<br />
Le calendrier d’intervention de l’équipe mobile est établi au début de chaque trimestre à la suite d’une<br />
réunion des <strong>gestionnaire</strong>s des établissements bénéficiaires.<br />
Le financement de l’EMOP est assuré par une participation des établissements fixée ainsi qu’il suit<br />
à compter <strong>du</strong> : x euros par journée de travail d’ouvrier professionnel.<br />
Les taux seront révisés chaque année en les majorant <strong>du</strong> pourcentage d’inflation communiqué<br />
par l’INSEE pour l’année précédente et seront arrondis au dixième d’euro le plus voisin ; cette<br />
indexation s’appliquera à compter <strong>du</strong> 01/01/20XX<br />
Au cas où les ressources provenant de ces participations seraient insuffisantes, il pourra, après accord<br />
des établissements, être demandé une contribution exceptionnelle à chaque bénéficiaire de l’EMOP<br />
pour des investissements particuliers. La répartition, dans ce cas, s’effectuera en fonction des effectifs<br />
pondérés de chaque établissement.<br />
Le bilan financier de chaque année de fonctionnement sera transmis à chacun des établissements<br />
membres à la fin de la période complémentaire.<br />
55 Les structures mutualisées
Fiche I-24<br />
Tout litige sera soumis à l’arbitrage de Monsieur l’Inspecteur d’Académie de<br />
Le Proviseur <strong>du</strong> Lycée<br />
L’Agent Comptable<br />
Le Principal <strong>du</strong> Collège<br />
Le Proviseur <strong>du</strong> Lycée<br />
Le Principal <strong>du</strong> Collège<br />
Le Proviseur <strong>du</strong> Lycée Professionnel<br />
Le Principal <strong>du</strong> Collège<br />
Le Principal <strong>du</strong> Collège<br />
Le Principal <strong>du</strong> Collège<br />
Les structures mutualisées 56<br />
A , le / /<br />
Signatures<br />
Dates d’approbation par les Conseils d’Administration des établissements concernés:<br />
Lycée : jours/mm/année<br />
Collège : jours/mm/année<br />
Lycée : jours/mm/année<br />
Collège : jours/mm/année<br />
Lycée Professionnel : jours/mm/année<br />
Collège : jours/mm/année<br />
Collège : jours/mm/année<br />
Collège : jours/mm/année
LES GROUPEMENTS POUR LA<br />
REMUNERATION DES PERSONNELS<br />
C’EST-A-DIRE<br />
L’EPLE en qualité d’employeur peut confier le traitement de la paye à un établissement<br />
mutualisateur.<br />
COMMENT<br />
Les dispositifs concernés<br />
Contrats emploi solidarité et emploi consolidé<br />
Contrats emploi jeunes<br />
Vacataires école ouverte<br />
Assistants d’é<strong>du</strong>cation<br />
…<br />
Fiche I-25<br />
Les principes juridiques :<br />
La mutualisation repose sur l’adhésion de chaque établissement (notion de<br />
groupement de service).<br />
Les responsabilités de l’établissement employeur et celles de l’établissement mutualisateur<br />
ne sont pas confon<strong>du</strong>es; le mutualisateur ne peut se substituer à l’employeur.<br />
Application <strong>du</strong> Code <strong>du</strong> travail si le contrat est de droit privé.<br />
La mise en place d’un dispositif (délibération obligatoire <strong>du</strong> CA)<br />
Convention entre l’employeur et l’Etat pour la prise en charge financière des salaires (par<br />
exemple, convention avec la Direction Départementale <strong>du</strong> Travail et de l’Emploi pour les<br />
CES ou les CEC, convention avec l’Etat pour les emploi-jeunes, convention école ouverte,<br />
etc.).<br />
Convention de mutualisation entre l’employeur et le mutualisateur définissant les modalités<br />
de fonctionnement (notamment frais financiers, calendriers, mise à disposition de<br />
personnels...).<br />
Les responsabilités :<br />
L’EPLE employeur représenté par le chef d’établissement est chargé des missions<br />
suivantes:<br />
– vérification de l’enregistrement de l’EPLE auprès des organismes sociaux (URSSAF,<br />
IRCANTEC),<br />
– recrutement <strong>du</strong> salarié (vérification <strong>du</strong> casier judiciaire n° 3, procé<strong>du</strong>res particulières<br />
pour les étrangers...),<br />
– rédaction <strong>du</strong> contrat avec le salarié,<br />
– déclaration à l’URSSAF préalable à l’embauche, immatriculation auprès de la CRAM<br />
si nécessaire, vérification de l’aptitude médicale etc.,<br />
– contrôle de l’exécution <strong>du</strong> contrat, en particulier les conditions de travail, les horaires,<br />
le droit à la formation et à congé...,<br />
– vérification <strong>du</strong> service fait, relevé des vacations effectuées, déclaration des accidents<br />
<strong>du</strong> travail,<br />
Le chef d’établissement de l’EPLE employeur peut seul ester en justice (Tribunal<br />
administratif ou Juridiction des Prud’hommes).<br />
57 Les structures mutualisées
Fiche I-25<br />
L’EPLE mutualisateur exécute la paye soit directement, soit en la confiant à la Trésorerie<br />
Générale (paye à façon logiciel GIRAFE).<br />
L’ordonnateur de l’établissement support est ordonnateur de la paye (et pour ce faire doit<br />
donc obtenir de l’employeur des états certifiés).<br />
Le comptable doit exercer l’ensemble des contrôles habituels sur les dépenses et les recettes.<br />
L’établissement des déclarations annuelles des salaires est effectué selon les termes de<br />
la convention.<br />
Le service mutualisateur procède à la liquidation des indemnités pour perte d’emploi.<br />
ATTENTION<br />
En raison des compétences juridiques et techniques nécessaires à l’exécution de la<br />
paye, le comptable de l’EPLE mutualisateur aura un rôle de conseil important auprès des<br />
adhérents, notamment des <strong>gestionnaire</strong>s des établissements employeurs.<br />
Les structures mutualisées 58
C’EST-A-DIRE<br />
La loi d’orientation sur l’é<strong>du</strong>cation n° 89-486 <strong>du</strong> 10 juillet 1989 (art. 1er et 19) réaffirme la<br />
mission d’é<strong>du</strong>cation permanente des établissements d’enseignement. Pour mettre en<br />
œuvre les activités de formation continue des a<strong>du</strong>ltes, les établissements peuvent constituer<br />
un groupement (GR) d’établissements (ETA) par convention d’une <strong>du</strong>rée de 6 ans.<br />
Celle-ci définit les droits et obligations des établissements membres, les règles<br />
d’organisation, de fonctionnement et de dissolution <strong>du</strong> groupement.<br />
COMMENT<br />
La convention constitutive désigne l’établissement-support de la comptabilité <strong>du</strong> GRETA<br />
qui représente un service à comptabilité distincte sans personnalité juridique. De fait, le chef<br />
d’établissement-support est ordonnateur <strong>du</strong> GRETA et le <strong>gestionnaire</strong> comptable de<br />
l’établissement-support est <strong>gestionnaire</strong> et comptable <strong>du</strong> GRETA.<br />
La véritable instance de décision politique <strong>du</strong> GRETA est le Conseil inter-établissements<br />
(CIE) présidé par un chef d’établissement, qui peut être différent de l’ordonnateur, puisque<br />
élu par ses pairs et l’agent comptable pour 3 ans. Le CIE est une assemblée délibérative<br />
sans en avoir la capacité juridique dont les actes devront être votés par le Conseil<br />
d’administration de l’établissement-support pour acquérir la valeur juridique.<br />
Il désigne en son sein les membres <strong>du</strong> bureau qui instruit les questions en amont. Des<br />
instances consultatives obligatoires (Conseil de perfectionnement et commission des<br />
ressources humaines) et facultatives (commissions spécialisées: finances, communication,<br />
action commerciale) formulent avis et propositions.<br />
ATTENTION<br />
LES GRETA<br />
Fiche I-26<br />
Sur ses propres ressources, le GRETA recrute et rémunère ses personnels sauf les<br />
conseillers en formation continue.<br />
Les conventions de formation continue et leurs annexes financières retranscrivent<br />
les actions de formation se déroulant dans les établissements formateurs. Le chef<br />
d’établissement formateur a la responsabilité organisationnelle, administrative et<br />
pédagogique de l’action. Le <strong>gestionnaire</strong> de l’établissement formateur l’assiste dans le<br />
fonctionnement matériel et financier des actions (gestion en ressources affectées dans un<br />
service spécial au budget).<br />
A ce titre, ils bénéficient d’indemnités de personnel de direction et de gestion votées par<br />
le CIE sous réserve <strong>du</strong> maintien de l’équilibre financier <strong>du</strong> GRETA c'est à dire de l'existence<br />
de fonds de réserves suffisants permettant l'affectation <strong>du</strong> résultat même déficitaire (CAA<br />
Lyon 02/04/02 et 30/05/02) selon jurisprudence confirmée. La coopération d'un EPLE au<br />
sein d'un GRETA se règle par convention sur délibération <strong>du</strong> conseil d'administration (mise<br />
en œuvre d'actions de formation, mise à disposition de locaux…).<br />
59 Les structures mutualisées
Fiche I-26<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi n° 82-610 <strong>du</strong> 15 juillet 1982 : modifiée par l’article L 423 <strong>du</strong> code de l’E<strong>du</strong>cation<br />
Loi n° 99-587 <strong>du</strong> 12 juillet 1999<br />
Décret n° 92-275 <strong>du</strong> 26 mars 1992<br />
Décret n° 93-439 <strong>du</strong> 24 mars 1993<br />
Circulaire n° 93-159 <strong>du</strong> 16 mars 1993<br />
Les structures mutualisées 60
C’EST-A-DIRE<br />
Pour mettre en œuvre leur coopération, les établissements peuvent constituer un<br />
Groupement d'Intérêt Public (GIP) par une convention, adoptée par les organes<br />
délibérants des membres, qui fixe les missions et <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> groupement, droits et<br />
obligations des membres, constitution <strong>du</strong> conseil d'administration, organisation et<br />
répartition des pouvoirs, régime de comptabilité retenu selon les critères adoptés par voie<br />
réglementaire.<br />
COMMENT<br />
Sans supprimer les GRETA, la loi d'orientation de 1989 avait prévu la possibilité pour les<br />
EPLE de participer à des GIP pour la formation continue (GIP "FCIP "). La loi <strong>du</strong> 12 juillet<br />
1999 l'a éten<strong>du</strong>e pour les transferts de technologie à titre onéreux. (GIP "ITT").<br />
Personne morale de droit public soumise à un régime spécifique, le GIP a pour objet<br />
d'exercer en commun certaines activités et/ou de gérer en commun des équipements. Il<br />
est soumis au contrôle d'un commissaire <strong>du</strong> gouvernement et d’un contrôleur d’Etat qui<br />
participent aux réunions des instances et disposent d'un droit de veto suspensif de 15<br />
jours. Le contrôle a-posteriori est exercé en matière financière par la Cour des comptes.<br />
1- GIP " FCIP " :<br />
Créé au niveau académique, il est soumis au droit public et ses comptes sont tenus selon<br />
les règles de la comptabilité publique. Il a pour objet d'assurer le développement de la<br />
formation et de l'insertion professionnelle et de mettre en commun les moyens nécessaires<br />
à ces activités.<br />
Organe délibérant, l'assemblée générale qui rassemble tous les partenaires élit un conseil<br />
d'administration. Le directeur est nommé par le recteur. Il dispose de personnels :<br />
fonctionnaires titulaires mis à disposition par les membres <strong>du</strong> groupement ou par des tiers<br />
ou détachés rémunérés par le GIP sur ressources propres, non titulaires contractuels de<br />
droit public, personnels des établissements supports des GRETA transférés éventuellement.<br />
2- Le GIP " ITT " :<br />
Associant EPLE (principalement lycées professionnels et technologiques) et entreprises<br />
dans le but de créer des " plate-formes technologiques " pour mener des actions destinées<br />
à favoriser l'innovation et le transfert de technologies et de gérer les services nécessaires<br />
à ces actions. Il est soumis au droit privé et ses comptes sont tenus selon les règles de la<br />
comptabilité privée, sauf choix contraire ou si le groupement est composé exclusivement<br />
de personnes morales de droit public. Le recteur ou son représentant est le commissaire<br />
<strong>du</strong> gouvernement et le Trésorier Payeur Général ou son représentant le contrôleur d'Etat.<br />
ATTENTION<br />
LES GIP<br />
Fiche I-27<br />
La coopération d'un EPLE au sein d'un GIP se règle par convention sur délibération <strong>du</strong><br />
conseil d'administration.<br />
61 Le système é<strong>du</strong>catif français
Fiche I-27<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret n°2001-757 <strong>du</strong> 28 Août 2001 et arrêté <strong>du</strong> même jour : GIP " FCIP "<br />
Décret n°2001-1227 <strong>du</strong> 19 décembre 2001 : GIP " ITT "<br />
Articles L.423-1, L.423-2,L.423-3 <strong>du</strong> code de l'E<strong>du</strong>cation.<br />
Articles 21 de la loi n°82-610 <strong>du</strong> 15 juillet 1982 d'orientation et de programmation pour la<br />
recherche et le développement technologique de la France.<br />
Arrêté <strong>du</strong> 12 novembre 1996 relatif au fonds académique de mutualisation des ressources<br />
de la formation continue des a<strong>du</strong>ltes.<br />
Le système é<strong>du</strong>catif français 62
CHAPITRE II :<br />
LA GESTION DES RESSOURCES<br />
HUMAINES<br />
LA GESTION DES<br />
RESSOURCES HUMAINES
C’EST-A-DIRE<br />
La notion de management public est au cœur de la gestion des ressources humaines.<br />
A une conception uniquement statutaire de la gestion s’est progressivement substituée<br />
une conception différente liée à un univers plus concurrentiel et à de nouvelles attentes des<br />
usagers <strong>du</strong> service public.<br />
COMMENT<br />
Le management public<br />
En sortant de son rôle traditionnel, l’Etat a dû intégrer des techniques modernes de<br />
gestion.<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> d’EPLE fait face dans certains secteurs de son activité à des problèmes<br />
d’ordre purement administratif alors que dans d’autres secteurs (restauration, entretien) il<br />
est confronté à des problèmes qui sont appréhendés de la même façon par le secteur<br />
privé.<br />
La problématique privé/public sera plus ou moins forte suivant le domaine d’intervention.<br />
Cela concerne principalement la restauration, le nettoyage, la maintenance.<br />
Cette évolution fait apparaître de nouvelles exigences:<br />
– recherche de l’efficacité,<br />
– intro<strong>du</strong>ction de techniques modernes de management<br />
Exemple: Assurance qualité en restauration (HACCP) – voir fiche IV-16.<br />
Par ailleurs, face à de nouvelles attentes la nécessaire adaptation <strong>du</strong> service ren<strong>du</strong> et<br />
la qualité des prestations se fait dans un cadre budgétaire contraint.<br />
L’efficacité doit ainsi intégrer la recherche de l’efficience.<br />
Spécificité <strong>du</strong> management public<br />
Les organisations publiques trouvent leurs vocations dans la notion de service public.<br />
Ce caractère est plus ou moins fort mais toujours présent. Par exemple, dans le domaine<br />
de la restauration, le <strong>gestionnaire</strong> doit faire la démonstration permanente qu’il agit dans<br />
le cadre <strong>du</strong> service public et que c’est un plus pour l’usager.<br />
La recherche de la qualité peut ainsi aller de pair avec la prise en compte d’impératifs<br />
sociaux.<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> devra aussi prendre en compte que le personnel a un statut définissant ses<br />
missions.<br />
A titre indicatif, quelques repères<br />
Le style de management est propre à chaque indivi<strong>du</strong> mais il convient de respecter la règle<br />
dite des 4 «c» <strong>du</strong> management<br />
Cohérence Courage Clarté Considération<br />
Cohérence :<br />
– entre les paroles et les actes,<br />
– dans les décisions entre elles,<br />
– entre les objectifs assignés et les moyens alloués.<br />
Gestion des ressources humaines et management 64<br />
GESTION DES RESSOURCES<br />
HUMAINES ET MANAGEMENT<br />
Fiche II-1
Fiche II-1<br />
Courage :<br />
– de prendre des décisions,<br />
– volonté, ténacité, persévérance.<br />
Une fois une décision prise, il faut déployer beaucoup d’efforts et d’énergie pour la<br />
mettre en œuvre, veiller à ce que chacun s’y conforme et résister à l’usure <strong>du</strong> temps.<br />
– psychologique et moral pour résister aux pressions, pour «manager» ses collaborateurs<br />
au quotidien, leur dire ce qui va et ce qui ne va pas, les sanctionner positivement et<br />
négativement.<br />
Clarté :<br />
– clarifier les missions de l’organisation d’appartenance et les règles <strong>du</strong> jeu,<br />
– préciser les objectifs poursuivis et les écueils à éviter,<br />
– communiquer de façon régulière sur les résultats atteints, le chemin parcouru<br />
et à parcourir, sur les difficultés rencontrées et les obstacles restant à surmonter<br />
(instauration de relations de confiance entre le <strong>gestionnaire</strong> et ses collaborateurs).<br />
Considération :<br />
– attention portée aux personnes: écoute et respect,<br />
Le management commence d’abord par de petites marques d’attention au quotidien:<br />
– saluer chacun de ses collaborateurs, aller les voir, prendre le temps de les rencontrer<br />
et surtout de les écouter, respecter leurs problèmes et difficultés, s’enquérir de leurs<br />
préoccupations.<br />
Attention portée au travail de ses collaborateurs:<br />
– Eviter toute manifestation de mépris ou pouvant être perçue comme telle pour un<br />
travail apparemment peu valorisant.<br />
– Ne jamais être indifférent au travail de ses collaborateurs.<br />
ATTENTION<br />
La GRH s’inscrit dans les orientations définies par le CA sous l’autorité <strong>du</strong> chef<br />
d’établissement.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Guide <strong>du</strong> management dans les services publics - S. ALECIAN et D. FOUCHER – les<br />
éditions d’organisations – 1994<br />
Gérer les compétences dans les services publics - M. BOYER et G. ROBERT – les éditions<br />
d’organisations – 1994<br />
Diriger et motiver - sous la direction de N. AUBERT – les éditions d’organisations – 1996<br />
Les ATOS - Béatrix DEMAISON et Marc SCOTTO D’ABUSCO -Hachette E<strong>du</strong>cation – 1996<br />
L’entreprise à l’écoute - Michel CROZIER – Seuil – 1989<br />
Gestion des ressources humaines et management 65
STATUT DES PERSONNELS ATOS<br />
FILIERES – CORPS<br />
Filière administrative<br />
Corps des:<br />
– CASU<br />
– Attachés d’administration scolaire et<br />
universitaire<br />
– Secrétaires d’administration scolaire et<br />
universitaire <strong>du</strong> ministère de l’E<strong>du</strong>cation<br />
nationale.<br />
– Adjoints administratifs des administrations<br />
de l’Etat.<br />
– Agents administratifs des administrations<br />
de l’Etat.<br />
Filière de laboratoire<br />
Corps des:<br />
– Techniciens de laboratoire des<br />
administrations de l’Etat et de ses<br />
établissements publics.<br />
– Aides techniques de laboratoire des<br />
établissements d’enseignement.<br />
– Aides de laboratoire des établissements<br />
d’enseignement.<br />
– Agents techniques de laboratoire des<br />
établissements d’enseignement.<br />
Filière ouvrière<br />
Corps des:<br />
– Techniciens de l’E<strong>du</strong>cation nationale<br />
– Maîtres ouvriers des établissements<br />
d’enseignement<br />
– Ouvriers professionnels des<br />
établissements d’enseignement.<br />
– Ouvriers d’entretien et d’accueil des<br />
établissements d’enseignement.<br />
REFERENCES REFERENCES<br />
STATUTAIRES R.L.R.<br />
Décret n° 83-1033 <strong>du</strong><br />
3/12/83 modifié par les<br />
décrets n° 94-489 <strong>du</strong><br />
14 /06/94 et n° 96-586<br />
<strong>du</strong> 25/06/1996 portant<br />
statut particulier des<br />
corps de<br />
l’administration scolaire<br />
et universitaire<br />
Décret n° 94-1016 et<br />
décret n° 94-1017 <strong>du</strong><br />
18/11/94.<br />
Décret n° 90-713 <strong>du</strong><br />
1/08/90.<br />
Décret n° 90-712 <strong>du</strong><br />
1/08/90.<br />
Décret n° 96-273 <strong>du</strong><br />
26/03/96.<br />
Décret n° 92-980 <strong>du</strong><br />
10/09/92.<br />
Décret n° 92-980 <strong>du</strong><br />
10/09/92.<br />
Décret n° 92-980 <strong>du</strong><br />
10/09/92.<br />
Décret n° 91-462 <strong>du</strong><br />
14/05/91.<br />
Décret n° 91-462 <strong>du</strong><br />
14/05/91.<br />
Décret n° 91-462 <strong>du</strong><br />
14/05/91.<br />
Décret n° 91-462 <strong>du</strong><br />
14/05/91.<br />
12-2<br />
621-7<br />
623-0 b<br />
623-0 c<br />
624-1<br />
624-1<br />
624-4<br />
Fiche II-2<br />
66 La gestion des moyens
GESTION DES POSTES BUDGETAIRES<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Demander la création de postes budgétaires ou la transformation de qualité des supports<br />
existants à partir <strong>du</strong> TRM (Tableau de Répartition des Moyens).<br />
COMMENT<br />
Dans tous les cas un dossier argumenté signé par le <strong>gestionnaire</strong> et le chef d’établissement<br />
et approuvé par le CA est adressé au rectorat de l’Académie – Division de l’Organisation<br />
Scolaire.<br />
CREATION<br />
Argumentaire<br />
Situer l’établissement par rapport à un éventuel barème académique existant, et pointer,<br />
par exemple, un déficit important qui per<strong>du</strong>re.<br />
Création de nouveaux locaux: augmentation des surfaces.<br />
Augmentation importante des effectifs notamment au niveau de la restauration ou de<br />
l’internat.<br />
Ouverture de nouvelles sections (lycée) nécessitant des actions particulières (personnel<br />
de laboratoire par exemple).<br />
TRANSFORMATION<br />
Réflexion annuelle sur les tâches réellement effectuées par chacun et les besoins <strong>du</strong><br />
service.<br />
Profiter <strong>du</strong> départ de collègues (mutations, départs en retraite, etc.) ou de postes non<br />
pourvus par des titulaires.<br />
Mise en adéquation de la qualité des supports budgétaires avec les besoins de<br />
l’établissement.<br />
ATTENTION<br />
Fiche II-3<br />
Afin que des personnels titulaires puissent être affectés après avis de la commission<br />
administrative paritaire académique (CAPA), les créations et les transformations devront<br />
être examinées en commission technique paritaire (CTP) qui se réunit sur le sujet au<br />
premier trimestre de l’année civile. Toutes ces demandes devront donc être formulées<br />
avant décembre ou janvier.<br />
67 La gestion des moyens
SERVICE DES PERSONNELS ATOS<br />
OBLIGATIONS HORAIRES<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Le rôle <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> en tant qu’organisateur <strong>du</strong> service de l’ensemble des personnels<br />
ATOS est clairement définni par les circulaires n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988 et n° 97-035 <strong>du</strong><br />
6 février 1997.<br />
COMMENT<br />
Fiche II-4<br />
Horaires<br />
- Horaire annuel globalisé sur la base 1586 heures (1600 heures - 2 journées à 7 heures<br />
<strong>du</strong>es pour fractionnement de congés).,<br />
- Durée hebdomadaire devant être comprise entre 32 et 43 heures pour donner un total<br />
annuel de 1600 heures.,<br />
- Répartition de la semaine d'activité sur 5 journées au moins à l'exception des personnels<br />
autorisés à travailler à temps partiel, des personnels effectuant un cycle de travail inférieur<br />
à 34 heures pour une semaine ou encore pendant la période de service hors présence<br />
des élèves.<br />
- Lorsque le travail s'étend sur plus de 10 demi-journées, les heures de la onzième sont<br />
décomptées pour 1/2 heure chacune.<br />
- Le samedi est un jour ouvré.<br />
- Le dépassement de l'horaire prévu (au maximum 140 heures par an) donne droit à<br />
récupération qui doit être pris au plus tard dans le trimestre suivant l'accomplissement <strong>du</strong><br />
temps supplémentaire ou au paiement d'heures supplémentaires pour les personnels ne<br />
bénéficiant pas de l'IFTS s'il intervient à la demande <strong>du</strong> chef de service.<br />
- Lorsqu'un travail est exercé en dépassement <strong>du</strong> plafond hebdomadaire prévu par le cycle<br />
de travail, au cours de périodes correspondant à des pics d'activité, un coefficient<br />
multiplicateur de 1,1 est appliqué soit 1 heure et six minutes.<br />
- Amplitude de la journée (interruptions comprises) ne peut excéder 11 heures mais doit<br />
être au minimum de 5 heures.<br />
- Une pause de 20 minutes est obligatoirement accordée dès que le temps de travail effectif<br />
journalier est supérieur à 6 heures.<br />
- Si 2 heures de la journée sont effectuées avant 7 heures ou après 19 heures, elles sont<br />
comptées pour 1,2 heures chacune.<br />
- Pour les interventions de nuit, un coefficient multiplicateur de 1,5 est appliqué. Ce<br />
coefficient est également appliqué le samedi après-midi et le dimanche.<br />
Selon la spécificité de l'établissement, <strong>du</strong> poste ou des besoins des services, des<br />
aménagements pourront être trouvés dans le strict respect de l'annualisation des horaires.<br />
Droits à congés annuels<br />
9 semaines minimum soit 45 jours ouvrés.<br />
Pour tenir compte des dispositions en vigueur en faveur des personnels de la filière ouvrière<br />
antérieurement à la mise en place de l’ARTT, les personnels ATOS et d’encadrement qui<br />
sont placés, pendant leur vacances, en congé pour le motif de congés de maladie, longue<br />
maladie, maternité, accident de travail, congé de longue <strong>du</strong>rée,… peuvent récupérer un<br />
68 La gestion des moyens
Fiche II-4<br />
nombre de jours de congés dont ils auraient bénéficié pour la période considérée, sans que<br />
le total des congés attribués sur toute l’année de référence soit supérieur à :<br />
- 45 jours pour une absence inférieure à 3 mois<br />
- 35 jours pour une absence comprise entre 3 et 6 mois<br />
- 25 jours pour une absence excédant 6 mois<br />
Jours fériés<br />
Les jours fériés tombant dans les semaines travaillées sont décomptés comme autant de<br />
jours travaillés sur la base <strong>du</strong> volume horaire quotidien.<br />
Ne sont pas décomptés comme <strong>du</strong> temps de travail effectif les jours fériés survenant un<br />
dimanche ou un samedi habituellement non travaillés et ceux survenant pendant une<br />
période de congé de l'agent.<br />
Astreintes<br />
Une astreinte à domicile donne lieu à compensation selon les modalités suivantes. Elle<br />
concerne les personnels logés par nécessité absolue de service à l'exception des<br />
personnels ouvriers chargés de l'accueil.<br />
a) Temps d'astreinte<br />
Chaque nuit <strong>du</strong> lundi au vendredi donne droit à 1 heure de récupération par nuit.<br />
Nuit <strong>du</strong> samedi et <strong>du</strong> dimanche donne droit à 1 heure et demie de récupération par nuit<br />
Demi-journée <strong>du</strong> samedi, <strong>du</strong> dimanche ou d'un jour férié donne droit à 1 heure de<br />
récupération par demi-journée.<br />
Période complète <strong>du</strong> vendredi 19 heures au lundi 07 heures donne droit à 4 heures de<br />
récupération.<br />
b) Temps d'intervention <strong>du</strong>rant l'astreinte<br />
Il donne lieu à une majoration des heures travaillées au moyen d'un coefficient multiplicateur<br />
de 1,5 soit 1 heure 30 minutes pour une heure effective.<br />
SPECIFICITES<br />
Personnel d'accueil logé<br />
Poste double<br />
1973 heures par an et par agent<br />
48 heures hebdomadaires en présence des élèves<br />
35 heures hebdomadaires pendant les congés élèves<br />
Poste simple<br />
1793 heures par an<br />
43 heures hebdomadaires en présence des élèves<br />
35 heures hebdomadaires pendant les congés élèves<br />
Infirmières<br />
L'article 3 de l'arrêté <strong>du</strong> 15 janvier 2002 prévoit que le temps de travail des personnels<br />
infirmiers, nommés dans les E.P.L.E., se répartit sur une période de 36 semaines<br />
d'activité.<br />
90 % de la <strong>du</strong>rée annuelle de travail devant correspondre à des activités liées à la<br />
présence des élèves.<br />
10 % de la <strong>du</strong>rée annuelle de travail étant à répartir sur d'autres activités (participation<br />
aux différentes instances et réunions diverses ayant lieu en dehors des horaires de<br />
travail, réalisation de bilans ou de rapports, documentation personnelle et réalisation de<br />
travaux personnels). Ce temps est laissé à l'initiative de l'infirmier. Il devra rendre compte<br />
de son utilisation à la fin de chaque année scolaire.<br />
Veilleur de nuit<br />
1600 heures par an. Les fonctions de veille de nuit sont organisées dans une plage<br />
horaire maximale comprise entre 20 heures et 7 heures. L’amplitude journalière est de 11<br />
heures. Le veilleur de nuit bénéficie d’un repos hebdomadaire de 48 heures<br />
consécutives. Le temps de service prévu <strong>du</strong>rant les congés des élèves ou étudiants ne<br />
peut pas être supérieur à 25 nuits de travail.<br />
La gestion des moyens 69
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret 84-972 <strong>du</strong> 26 octobre 1984<br />
Décret 2000-815 <strong>du</strong> 25 Août 2000 paru au B.O.E.N. <strong>du</strong> 09.11.2000<br />
Circulaire <strong>du</strong> 12 janvier 2001 n°2001-014 relative aux missions des infirmiers de l'E<strong>du</strong>cation<br />
Nationale<br />
Décret 2002-67 <strong>du</strong> 14 janvier 2002 relatif aux horaires applicables aux emplois d'accueil dans<br />
les établissements relevant <strong>du</strong> ministère de l'é<strong>du</strong>cation nationale<br />
Décret 2002-79 <strong>du</strong> 15 janvier 2002 relatif aux astreintes dans les établissements et services<br />
déconcentrés<br />
Arrêté <strong>du</strong> 15 janvier.2002 relatif à l'organisation <strong>du</strong> travail<br />
Circulaire n°2002-007 <strong>du</strong> 21 janvier 2002 rappelant les obligations des personnels IATOSS<br />
et d'encadrement exerçant dans les services déconcentrés ou dans les établissements relevant<br />
<strong>du</strong> Ministère de l'E<strong>du</strong>cation Nationale<br />
Circulaire 2002-166 <strong>du</strong> 2 août 2002<br />
BO Spécial n°4 <strong>du</strong> 07 février 2002<br />
BO n°31 <strong>du</strong> 29 août 2002<br />
La gestion des moyens 70<br />
Fiche II-4
LES ORGANISATION ACTEURS DE DU LA SECURITE TRAVAIL<br />
C’EST-À-DIRE<br />
Affecter à chaque personnel ou équipe de personnel une fiche de poste indivi<strong>du</strong>elle qui précise<br />
les conditions de travail de chaque agent. Celle-ci tient compte autant que possible des<br />
compétences et des souhaits de chacun.<br />
COMMENT<br />
Lister l'ensemble des travaux à effectuer de façon :<br />
- quotidienne<br />
- hebdomadaire<br />
- mensuelle<br />
- annuelle<br />
- autre<br />
Recevoir les personnels soit indivi<strong>du</strong>ellement, soit par responsable de secteur suivant<br />
l'établissement, pour concilier la réalisation des projets de service et ceux de l'agent.<br />
Etablir des cycles de travail par secteur et des fiches de travail pour chaque agent qui les<br />
émargeront.<br />
Présenter l'ensemble des répartitions effectuées (travail et horaire) en assemblée générale.<br />
Pour les services mutualisés, l'organisation <strong>du</strong> travail est effectuée périodiquement en fonction<br />
des commandes passées par les établissements adhérents.<br />
L'organisation est proposée aux différents établissements pour obtenir un calendrier<br />
harmonieux, c'est à dire en tenant compte des contraintes de chacun.<br />
Quant aux services mutualisés "de proximité" ou de projets courts mais réguliers, l'organisation<br />
se fait à la semaine :<br />
Pour les services mutualisés Pour les E.P.L.E.<br />
Gestionnaire Gestionnaire<br />
Organisation financière, administrative, Organisation financière, administrative,<br />
matérielle, générale matérielle, générale<br />
Technicien ou Maître Ouvrier Principal Maître Ouvrier Encadrement<br />
Organisation technique générale Organisation technique générale<br />
Maître Ouvrier Maître Ouvrier<br />
Organisation de chaque secteur Organisation technique générale,<br />
s'il est le seul M.O. de l'établissement<br />
Organisation d'un secteur s'il en existe<br />
plusieurs<br />
*éventuellement, s'il existe un<br />
Technicien de laboratoire, il<br />
organisera son secteur<br />
ATTENTION<br />
Cette répartition a une influence directe sur l'ambiance générale au sein des personnels.<br />
Il est nécessaire de faire un point régulier sur le travail confié.<br />
En cas de sentiment de conflit sous-jacent ou de difficultés ponctuelles, traitez le problème<br />
sans délai.<br />
L'emploi <strong>du</strong> temps des personnels de laboratoire <strong>du</strong>rant la période scolaire est fixé en<br />
collaboration avec le professeur coordonnateur chargé des laboratoires.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Voir fiche projet de service II-21<br />
Fiche II-5<br />
71 La gestion des moyens
C’EST-A-DIRE<br />
Lors de l’absence d’un agent, le <strong>gestionnaire</strong> doit gérer cette absence et organiser le<br />
service.<br />
COMMENT<br />
Etablir une liasse de propositions de congé si l’absence est supérieure à 2 jours (certificat<br />
médical obligatoire).<br />
Prévenir le Rectorat ou le service ATOS mutualisé <strong>du</strong> secteur pour un éventuel<br />
remplacement.<br />
ATTENTION<br />
L’agent titulaire peut bénéficier :<br />
– de 3 mois à plein traitement et de 9 mois à demi-traitement.<br />
– Les adhérents de la MGEN bénéficient d’un complément de salaire pour les mois<br />
rémunérés à demi-traitement.<br />
– L’administration peut demander une contre-visite.<br />
– Lorsqu’un fonctionnaire a été absent <strong>du</strong>rant une période de 6 mois consécutifs, le<br />
comité médical est saisi pour avis de toute demande de prolongation de ce congé.<br />
– Après 12 mois de congés consécutifs, le comité médical est saisi pour avis sur le devenir<br />
de l’intéressé (réintégration, disponibilité, reclassement).<br />
Pendant une période de 12 mois consécutifs, l’agent auxiliaire peut bénéficier :<br />
après 4 mois de service d’ 1 mois à plein traitement.<br />
d’ 1 mois à demi-traitement.<br />
après 2 ans de service de 2 mois à plein traitement.<br />
de 2 mois à demi-traitement.<br />
après 4 ans de service de 3 mois à plein traitement.<br />
de 3 mois à demi-traitement.<br />
Pendant les congés sans traitement, la Sécurité Sociale verse des indemnités journalières.<br />
Après un an de congé, la demande de réemploi doit être formulée et envoyée par lettre<br />
recommandée au plus tard 1 mois avant l’expiration <strong>du</strong> congé.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
CONGE DE MALADIE<br />
Fiche II-6<br />
Loi n° 84-16 <strong>du</strong> 11 janvier 1984 art. 34 RLR 610-0 (JO <strong>du</strong> 16 mars 1986)<br />
Décret n° 86-442 <strong>du</strong> 14 mars 1986<br />
Décret 86-83 <strong>du</strong> 17 janvier 1986<br />
Articles 24-25-26 et 27 <strong>du</strong> titre III RLR 610-5a<br />
Circulaire n° 1711 <strong>du</strong> 30 janvier 1989 RLR 610-6a<br />
Fichier d’information des personnels des établissements (FIPE), édité par la division des<br />
personnels <strong>du</strong> Rectorat de Toulouse, CRDP de Midi-Pyrénées<br />
72 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels
CONGE DE LONGUE MALADIE<br />
OU DE LONGUE DUREE (TITULAIRE)<br />
GRAVE MALADIE (CONTRACTUEL)<br />
PERSONNEL TITULAIRE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Lorsqu’un fonctionnaire en position d’activité obtient de longs congés <strong>du</strong>s à une maladie<br />
grave, il peut être placé en «congé de longue maladie» ou de «longue <strong>du</strong>rée».<br />
COMMENT<br />
Ce fonctionnaire doit faire une demande à son chef de service, accompagnée d’un<br />
certificat de son médecin traitant (art. 34 de la loi <strong>du</strong> 11 janvier 1984).<br />
Le chef de service :<br />
– transmettra cette demande auprès de l’Inspection Académique qui la soumettra au<br />
comité médical,<br />
– préviendra pour un éventuel remplacement soit le rectorat, soit l’inspection<br />
académique, soit le service ATOS mutualisé <strong>du</strong> secteur.<br />
ATTENTION<br />
Fiche II-7<br />
L’administration accorde le congé de longue maladie ou de longue <strong>du</strong>rée après avis <strong>du</strong><br />
comité médical.<br />
L’intéressé peut prétendre à:<br />
> un congé de longue maladie<br />
– 1 an à plein traitement (par période de 3 à 6 mois),<br />
– 2 ans à demi-traitement (par période de 3 à 6 mois).<br />
Mais, un mois avant l’expiration de la période en cours, l’intéressé devra faire savoir<br />
s’il demande le renouvellement <strong>du</strong> congé ou sa réintégration.<br />
Si ses droits à plein traitement sont épuisés et qu’il est dans l’incapacité de reprendre ses<br />
fonctions, il peut être placé en congé de longue <strong>du</strong>rée.<br />
> un congé de longue <strong>du</strong>rée<br />
Quatre maladies sont référencées (tuberculose, cancer, polyomyélite, maladie mentale).<br />
– 3 ans à plein traitement (par période de 3 à 6 mois),<br />
– 2 ans à demi-traitement (par période de 3 à 6 mois).<br />
Dans le cas où la maladie est contractée à cause <strong>du</strong> travail:<br />
– 5 ans à plein traitement (par période de 3 à 6 mois),<br />
– 3 ans à demi-traitement (par période de 3 à 6 mois).<br />
Le fonctionnaire perd son poste mais non son emploi.<br />
Les prolongations ou la demande de réintégration doivent être formulées 3 mois avant<br />
l’expiration de la période en cours.<br />
Un fonctionnaire qui contracte pour la première fois une de ces quatre maladies peut<br />
néanmoins prétendre à un congé de longue maladie.<br />
Dans tous les cas, le fonctionnaire ne sera réintégré qu’après avis <strong>du</strong> comité médical<br />
compétent.<br />
73 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels
Fiche II-7<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Arrêté <strong>du</strong> 14 mars 1986<br />
JO <strong>du</strong> 16 mars 1986<br />
RLR 610-5a<br />
PERSONNEL CONTRACTUEL<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Lorsqu’un agent non titulaire en position d’activité obtient de longs congés <strong>du</strong>s à une grave<br />
maladie, il peut opter pour un placement en congé de grave maladie.<br />
COMMENT<br />
La décision d’octroi est prise par le chef de service sur avis émis par le comité médical<br />
saisi <strong>du</strong> dossier après examen par un spécialiste compétent.<br />
Il peut être accordé par période de trois à six mois.<br />
ATTENTION<br />
Pour bénéficier de 6 mois à plein traitement et de 2 ans et 6 mois à demi-traitement,<br />
l’agent doit avoir été en activité de manière continue <strong>du</strong>rant au moins trois années.<br />
Il devra reprendre ses fonctions pendant un an pour pouvoir bénéficier d’un nouveau congé<br />
de grave maladie.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi n° 84-16 <strong>du</strong> 11 janvier 1984<br />
Décret n° 86-83 <strong>du</strong> 17 janvier 1986<br />
RLR 615<br />
FIPE (voir fiche II-6)<br />
La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels 74
CONGE DE MATERNITE, CONGE DE<br />
PATERNITE ET CONGE D’ADOPTION<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Lorsqu’un agent attend ou adopte un enfant, il peut prétendre à un congé.<br />
La grossesse doit être déclarée avant la fin <strong>du</strong> 4e mois.<br />
COMMENT<br />
Le supérieur hiérarchique doit établir une liasse de propositions de congé.<br />
Pour un éventuel remplacement, contacter soit le rectorat, soit l’inspection académique, soit<br />
le service ATOS mutualisé <strong>du</strong> secteur.<br />
Dès la naissance, envoyer un acte de naissance.<br />
CONGE DE MATERNITE<br />
ATTENTION<br />
L’agent féminin doit avoir effectué six mois de service pour bénéficier d’un congé de<br />
maternité rémunéré à plein traitement.<br />
Les fonctionnaires titulaires et auxiliaires peuvent prendre leurs 16 semaines dans la<br />
double limite:<br />
6 semaine avant l’accouchement et 10 après OU 2 semaine avant l’accouchement et 14<br />
après.<br />
Pour la naissance d’un enfant de rang 3 ou de rang supérieur, le congé prénatal est porté<br />
à 8 ou 10 semaines, le congé postnatal est porté de 16 à 18 semaines.<br />
En cas de naissances multiples, le congé postnatal est prolongé de 2 semaines.<br />
CONGE DE PATERNITE<br />
Fiche II-8<br />
Durée : 11 jours consécutifs ou 18 jours pour naissances multiples<br />
- Il doit être pris dans les quatre mois suivant la naissance (demande à formuler au moins<br />
un mois avant le congé)<br />
- Se cumule avec l'autorisation d'absence de 3 jours pour paternité (consécutivement ou<br />
non).<br />
- Traitement maintenu<br />
ATTENTION<br />
* en cas d'adoptions multiples, allongement de la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> congé d'adoption de 18 jours,<br />
à la condition que la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> congé soit répartie entre les deux parents avec une <strong>du</strong>rée<br />
minimale pour chacun de 11 jours<br />
* application identique pour les agents non titulaires<br />
75 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels
Fiche II-8<br />
CONGE D’ADOPTION<br />
Les agents féminins ou masculins peuvent prétendre à un congé de 10 semaines pour les<br />
2 premiers enfants et de 18 semaines pour les suivants.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi n° 84-2 <strong>du</strong> 2 janvier 1984<br />
Loi n° 94-629 <strong>du</strong> 25 juillet 1994<br />
Loi n° 2001-1246 <strong>du</strong> 21 décembre 2001<br />
Décret n° 82-453 <strong>du</strong> 28 mai 1982<br />
Circulaire FP/4 n°1633 et B-2b n° 73 <strong>du</strong> 11 juin 1986<br />
Voir RLR 615-0 / 720-6 / 806-1 / 610-6a / 610-8<br />
Circulaire FP n° 2018 <strong>du</strong> 24 janvier 2002<br />
76 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels
C’EST-A-DIRE<br />
Dans le cadre de l’organisation <strong>du</strong> service des personnels, sous sa responsabilité, le<br />
<strong>gestionnaire</strong> sera confronté à divers types de demandes d’autorisations d’absence pour<br />
lesquelles il n’aura pas obligatoirement pouvoir de décision mais qu’il sera amené bien<br />
évidemment à gérer.<br />
COMMENT<br />
AUTORISATIONS D’ABSENCE<br />
Fiche II-9<br />
Les autorisations d’absences ont été publiées sous forme de tableau récapitulatif au<br />
Bulletin Officiel n°31 <strong>du</strong> 29 août 2002 :<br />
http://www.e<strong>du</strong>cation.gouv.fr/bo/2002/31/encart.htm#5<br />
77 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels
ACCIDENT DE SERVICE :<br />
PERSONNELS TITULAIRE ET STAGIAIRE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
- L’accident de travail.<br />
- L’accident survenu par le fait et/ou à l’occasion <strong>du</strong> travail.<br />
- L’accident survenu à un agent pendant le trajet d’aller et retour entre :<br />
– sa résidence principale ou une résidence secondaire si l’agent s’y rend de façon<br />
habituelle pour des motifs d’ordre familial et le lieu de travail,<br />
– le lieu de travail et le lieu où la personne prend habituellement ses repas à condition<br />
qu’elle n’ait pas interrompu ou détourné le parcours pour des raisons personnelles.<br />
COMMENT<br />
Le chef de service doit aviser l’administration chargée d’instruire le dossier dans les<br />
48 heures et le chef de service peut émettre un avis sur le bien-fondé de la déclaration.<br />
L’administration compétente est :<br />
– l’inspection académique pour le personnel des établissements scolaires,<br />
– le rectorat pour le personnel des universités et des services académiques.<br />
Le dossier se compose :<br />
– d’une déclaration d’accident de service,<br />
– d’une attestation administrative signée par le chef d’établissement ou de service: c’est<br />
le certificat de prise en charge. Il est liassé. Il est remis à la victime qui le fait remplir<br />
par le médecin, le pharmacien, …<br />
– d’un certificat médical initial,<br />
– d’un rapport d’enquête administrative effectué par le supérieur hiérarchique,<br />
– d’une déposition de la victime (éventuellement),<br />
– d’une déposition des témoins,<br />
– d’un procès-verbal de police ou de gendarmerie.<br />
En cas d’accident de trajet :<br />
– d’un questionnaire comprenant un plan officiel détaillé,<br />
– d’une proposition de congé dès lors qu’il y a arrêt d’une journée.<br />
Ensuite, tout certificat concernant l’accident (prolongation d’arrêt, certificat de consolidation<br />
ou de guérison, etc.) devra être envoyé en rappelant le numéro d’enregistrement <strong>du</strong><br />
dossier.<br />
ATTENTION<br />
Le fonctionnaire doit aviser son supérieur hiérarchique dans les 24 heures.<br />
Respectez les délais.<br />
Prévenez les personnes de l’importance <strong>du</strong> dossier.<br />
Des indemnisations existent en cas de congé ou en cas de décès.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
RLR Chapitre 260, 261-1 et 261-2<br />
Fiche II-10<br />
78 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels
C’EST-A-DIRE<br />
L’accident de travail.<br />
L’accident survenu par le fait et/ou à l’occasion <strong>du</strong> travail.<br />
L’accident survenu à un travailleur pendant le trajet d’aller et retour entre:<br />
– sa résidence principale ou une résidence secondaire si la personne s’y rend de façon<br />
habituelle pour des motifs d’ordre familial et le lieu de travail,<br />
– le lieu de travail et le lieu où la personne prend habituellement ses repas à condition<br />
qu’elle n’ait pas interrompu ou détourné le parcours pour des raisons personnelles.<br />
COMMENT<br />
Le chef de service doit aviser :<br />
– l’administration si la personne est employée de manière permanente sur poste vacant<br />
(Cas n°1),<br />
–la caisse de Sécurité Sociale de la victime si la personne n’est soumise<br />
à aucun statut de droit public ou si elle est employée de façon intermittente (personne<br />
affiliée au triple risque: Assurances sociales, Accidents de travail, Allocations<br />
familiales) dans les 48 heures (Cas n°2).<br />
Le dossier se compose soit :<br />
– d’une façon identique aux personnels titulaires d’où une fiche accident de travail si la<br />
personne dépend <strong>du</strong> cas n° 1;<br />
– <strong>du</strong> formulaire délivré par la caisse de Sécurité Sociale si la personne dépend <strong>du</strong> cas n° 2.<br />
Dans le cas n° 2, la déclaration sera envoyée à l’Inspection <strong>du</strong> travail et se composera de:<br />
– la déclaration d’accident de travail,<br />
– un questionnaire,<br />
– l’enquête sur l’accident de travail,<br />
– le rapport administratif <strong>du</strong> supérieur hiérarchique sur papier libre,<br />
– le rapport des témoins sur papier libre,<br />
– le certificat médical de constatation ou le certificat initial descriptif.<br />
ATTENTION<br />
Constituez un dossier type avec les liasses et la description de la procé<strong>du</strong>re à suivre.<br />
Respectez les délais.<br />
Prévenez les personnes de l’importance <strong>du</strong> dossier.<br />
Des indemnisations existent mais sont très différentes selon les cas.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
RLR Chapitre 261-3.<br />
ACCIDENT DE TRAVAIL<br />
AUTRE PERSONNEL<br />
Fiche II-11<br />
80 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels
VALIDATION<br />
DES SERVICES AUXILIAIRES<br />
DES PERSONNELS TITULAIRES<br />
C’EST-A-DIRE<br />
La prise en compte pour la retraite fonction publique (droit à pension) des services<br />
effectués en tant qu’auxiliaire temporaire, aide ou contractuel, ce après validation <strong>du</strong><br />
dossier impliquant les retenues rétroactives <strong>du</strong>es. Cette validation reste facultative.<br />
COMMENT<br />
Demande à établir par l’intéressé en un exemplaire, datée et signée puis visée par le<br />
supérieur hiérarchique avant transmission au Rectorat.<br />
A la date de dépôt de la demande, l’établissement doit apposer un cachet authentifiant<br />
cette date.<br />
Règles générales :<br />
La demande ne peut être formulée que par un fonctionnaire titulaire. Elle doit porter sur la<br />
totalité des services auxiliaires.<br />
Ceux dont la titularisation est intervenue :<br />
- avant le 1er janvier 2004 pourront demander à valider leur service auxiliaire jusqu’au 31<br />
décembre 2008.<br />
- après le 1er janvier 2004 ne pourront demander la validation que dans les 2 ans qui<br />
suivent leur titularisation.<br />
Pièces à joindre :<br />
L’imprimé de demande de validation.<br />
La déclaration d’activité.<br />
Le formulaire d’accusé de réception.<br />
Les copies des arrêtés ou décisions de titularisation ou d’intégration.<br />
Les copies des arrêtés ou décisions de réintégration (services auxiliaires pendant une mise<br />
en disponibilité).<br />
Les copies des arrêtés ou décisions, autorisant à exercer à temps partiel (si la demande<br />
porte sur des services accomplis à temps partiel).<br />
Copie de l’état des services militaires: si la période de services auxiliaires chevauche celle<br />
de service militaire.<br />
Les certificats d’exercice.<br />
ATTENTION<br />
Fiche II-12<br />
Les périodes de travail à temps partiel effectuées à compter <strong>du</strong> 1er janvier 2004 ne<br />
peuvent être décomptées dans votre pension comme <strong>du</strong> temps plein qu’à condition<br />
d’avoir surcotisé sur la partie non prise en compte. Cette option est limitée à 4 trimestres<br />
et ne peut que compenser les périodes non cotisées.<br />
81 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels
Fiche II-12<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi n°2003-775 <strong>du</strong> 21 août 2003 portant réforme des retraites<br />
Article R7 <strong>du</strong> Code des pensions civiles<br />
Circulaire n° 96-092 <strong>du</strong> 21 mars 96<br />
http://www.retraites.gouv.fr<br />
http://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr rubrique des Pensions (identifiant : ven ; mot de passe : zen)<br />
82 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels
C’EST-A-DIRE<br />
Le pouvoir disciplinaire appartient à l’autorité investie <strong>du</strong> pouvoir de nomination.<br />
Tout fonctionnaire peut se voir sanctionner pour une faute commise à l’occasion de<br />
l’exercice de ses fonctions, au terme d’une procé<strong>du</strong>re disciplinaire.<br />
COMMENT<br />
PROCEDURE DISCIPLINAIRE<br />
Fiche II-13<br />
Le fonctionnaire à l’encontre <strong>du</strong>quel une procé<strong>du</strong>re disciplinaire est engagée a droit à la<br />
communication de l’intégralité de son dossier et à l’assistance <strong>du</strong> défenseur de son choix.<br />
Le pouvoir disciplinaire s’exerce après consultation de la Commission Administrative<br />
Paritaire (CAP) siégeant en conseil de discipline (facultatif pour les sanctions <strong>du</strong> 1er groupe)<br />
qui émet un avis motivé.<br />
Les sanctions disciplinaires sont réparties en quatre groupes.<br />
1 er groupe : – avertissement (ne figure pas au dossier),<br />
– blâme (s’efface au bout de 3 ans).<br />
2 e groupe : – radiation <strong>du</strong> tableau d’avancement,<br />
– abaissement d’échelon,<br />
– exclusion temporaire de fonctions d’une <strong>du</strong>rée maximale de 15 jours,<br />
– déplacement d’office.<br />
3 e groupe : – rétrogradation,<br />
– exclusion temporaire de fonctions pour une <strong>du</strong>rée de 3 mois à 2 ans.<br />
4 e groupe : – mise à la retraite d’office,<br />
– révocation.<br />
ATTENTION<br />
La procé<strong>du</strong>re disciplinaire doit, le plus souvent, être déclenchée par le chef de service<br />
et/ou d’établissement. A l’origine, un rapport circonstancié doit être rédigé.<br />
La(les) faute(s) à l’origine de la procé<strong>du</strong>re doit(vent) être établie(s) de manière irréfutable<br />
donc accompagnée(s) de tout moyen de preuve.<br />
Le caractère contradictoire de la procé<strong>du</strong>re, qui peut être perçue comme lourde, n’est que<br />
la contrepartie de la préservation des droits de la défense.<br />
L’abandon de poste caractérisé peut entraîner la révocation sans consultation de la CAP.<br />
La suspension n’est pas une sanction disciplinaire et est donc indépendante de la procé<strong>du</strong>re.<br />
La lettre d’observation peut être considérée comme sanction disciplinaire par le juge<br />
administratif.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi n° 83-634 <strong>du</strong> 13 juillet 1983: titre 1er <strong>du</strong> statut général des fonctionnaires.<br />
Loi n° 84-16 <strong>du</strong> 11 janvier 1984: titre II, dispositions statutaires relatives à la fonction<br />
publique d’Etat.<br />
83 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels
C’EST-A-DIRE<br />
Attribution aux personnels ouvriers d’indemnités spécifiques relatives à certains travaux<br />
pour l’exécution desquels des risques ou des incommodités subsistent malgré les<br />
précautions prises et les mesures de protection adoptées. Ces indemnités sont classées<br />
en 3 catégories à taux différents.<br />
COMMENT<br />
Etablir périodiquement des états en direction <strong>du</strong> Rectorat (de préférence par année<br />
scolaire, ceci permettant d’intégrer facilement les mouvements de personnels).<br />
Prendre en compte:<br />
– les travaux effectivement réalisés,<br />
– les absences.<br />
Assumer clairement les différences entre collègues en les argumentant pour éviter tout<br />
conflit.<br />
ATTENTION<br />
INDEMNITES POUR TRAVAUX<br />
DANGEREUX OU INSALUBRES<br />
Le développement <strong>du</strong> paiement de ces indemnités est très différent d’une académie à<br />
l’autre. Il est possible que le Rectorat alloue une enveloppe par établissement; dans ce<br />
cas une répartition exacte en fonction des tâches effectuées s’avère difficile.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret n° 67-624 <strong>du</strong> 23 juillet 1967<br />
RLR 211-8<br />
Fiche II-14<br />
84 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels
C’EST-A-DIRE<br />
Rémunération des travaux supplémentaires effectués par les personnels A.T.O.S.<br />
Selon leur grade, et indice, ils relèvent soit de l'I.A.T., soit de l'I.F.T.S.<br />
COMMENT<br />
Un arrêté conjoint <strong>du</strong> ministre chargé <strong>du</strong> budget et <strong>du</strong> ministre chargé de la fonction<br />
publique fixe la liste des corps de fonctionnaires à statut commun pouvant bénéficier de<br />
ces indemnités. Pour les agents non titulaires et les autres corps de fonctionnaires un<br />
arrêté conjoint des mêmes autorités est pris avec le ministre concerné.<br />
Un montant moyen annuel (indexé sur la valeur <strong>du</strong> point fonction publique) est fixé pour<br />
chaque catégorie.<br />
Pour l'I.A.T., l'attribution -mensuelle- indivi<strong>du</strong>elle est mo<strong>du</strong>lée pour tenir compte de la<br />
manière de servir de l'agent dans l'exercice de ses fonctions.<br />
Pour l'I.F.T.S., l'attribution -mensuelle- indivi<strong>du</strong>elle varie suivant le supplément de travail<br />
fourni et l'importance des sujétions auxquels le bénéficiaire est appelé à faire face dans<br />
l'exercice effectif de ses fonctions. Cette indemnité ne peut être attribuée à un personnel<br />
logé par nécessité absolue de service.<br />
En règle générale,<br />
Le Rectorat notifie à chaque établissement, en début d'année, une enveloppe globale<br />
pour chacune de ces deux indemnités, la liste des ayants-droits, et indique le taux moyen<br />
retenu pour chacune des catégories et des grades de personnels concernés. Il appartient<br />
ensuite au Gestionnaire de proposer à l'avis <strong>du</strong> Chef d'Etablissement une répartition<br />
indivi<strong>du</strong>elle en fonction des critères exposés ci-dessus. Cette proposition est ensuite<br />
notifiée au Rectorat pour liquidation mensuelle systématique, jusqu'à modification<br />
éventuelle, à l'initiative de l'établissement. Il est recommandé lors de cette répartition<br />
indivi<strong>du</strong>elle de tenir compte - entre autres- des absences éventuelles pour maladie<br />
ordinaire afin de prendre en considération la surcharge ainsi in<strong>du</strong>ite pour les autres<br />
personnels.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret 2002-61 <strong>du</strong> 14/01/02 concernant l'I.A.T.<br />
Décret 2002-63 <strong>du</strong> 14/01/02 concernant l'I.F.T.S.<br />
Intranet de la Direction des Affaires Financières : http://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr<br />
(identifiant : ven ; mot de passe : zen)<br />
Fiche II-15<br />
INDEMNITE D’ADMINISTRATION<br />
ET DE TECHNICITE (IAT)<br />
INDEMNITE FORFAITAIRE<br />
POUR TRAVAUX SUPPLEMENTAIRES (IFTS)<br />
85 La gestion statutaire et indivi<strong>du</strong>elle des personnels
DIFFUSION DES INFORMATIONS<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Assurer la diffusion vers les personnels ATOS de l’ensemble des informations internes et<br />
externes relatives à leur fonction ainsi que toutes les informations nécessaires sur la vie<br />
de la communauté scolaire.<br />
COMMENT<br />
Moyens<br />
– Panneau d’affichage dans un lieu commun à tous,<br />
– Assemblées générales ATOS et de tous les personnels,<br />
– Fonds documentaire à disposition (revues professionnelles, retracés d’expériences,<br />
livres techniques, BO, RLR…),<br />
– Accès facile à l’affichage pédagogique à destination des enseignants,<br />
– Accès télématique et aux TIC.<br />
Contenus<br />
– Informations relatives aux carrières et aux métiers,<br />
– Informations sur toutes les activités prévues dans l’établissement (réunions diverses,<br />
sorties pédagogiques, etc.),<br />
– Informations sur les grandes lignes de la vie pédagogique de l’établissement.<br />
ATTENTION<br />
Ne pas oublier les panneaux d’affichages syndicaux.<br />
REUNION DES PERSONNELS ATOS<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Réunion au minimum trimestrielle de l’ensemble des personnels ATOS, à l’initiative <strong>du</strong><br />
<strong>gestionnaire</strong> et présidée par lui ou le chef d’établissement.<br />
COMMENT<br />
L’ANIMATION D’UNE EQUIPE<br />
Fiche II-16<br />
Prévoir le créneau horaire qui perturbe le moins le service.<br />
Organiser afin qu’effectivement l’ensemble des personnels sans exception puisse y<br />
participer.<br />
Fixer un ordre <strong>du</strong> jour.<br />
Etablir un compte ren<strong>du</strong>.<br />
86 L’animation d’une équipe
Fiche II-16<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Voir fiche projet de service (II-21)<br />
Loi d’orientation de 1989<br />
Plan de modernisation <strong>du</strong> service public (1991)<br />
Nouveau contrat pour l’Ecole Item 142. Ce document peut être consulté dans les Rectorats.<br />
L’animation d’une équipe 87
C’EST-A-DIRE<br />
Préparer la démarche et l’élection des représentants des personnels ATOS au Conseil<br />
d’administration.<br />
COMMENT<br />
Démarche<br />
Les ATOS sont reconnus comme membres de la communauté scolaire et à ce titre se<br />
doivent de participer aux instances de gestion de la vie de l’établissement.<br />
Insister sur la nécessité de cette participation aux décisions.<br />
Montrer que l’essentiel des sujets traités a des répercussions directes sur les tâches<br />
effectuées par les ATOS.<br />
Election<br />
Affichage des listes électorales.<br />
Dépôt des listes de candidature.<br />
Prévoir l’envoi <strong>du</strong> matériel de vote par correspondance pour les personnels absents.<br />
Bureau de vote présidé par le chef d’établissement.<br />
Proclamation et affichage des résultats.<br />
ATTENTION<br />
ELECTIONS AU CONSEIL<br />
D’ADMINISTRATION<br />
Les personnes en contrat emploi solidarité sont électeurs dans le collège des personnels<br />
ATOS mais non éligibles. Les personnes en contrat emploi consolidé sont électeurs et<br />
éligibles.<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> est membre <strong>du</strong> CA où il représente l’administration.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985<br />
Modifié par le décret n° 90-97 <strong>du</strong> 31 octobre 1990<br />
Modifié par le décret n° 93-530 <strong>du</strong> 26 mars 1993<br />
Fiche II-17<br />
88 L’animation d’une équipe
C’EST-A-DIRE<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> de l'établissement, responsable de la gestion matérielle, administrative<br />
et financière, organise le service de l'ensemble des personnels des filières<br />
administratives, techniques et ouvrières.<br />
Le décret n° 2002-682 <strong>du</strong> 29 avril 2002 (article 3), prévoit que chaque agent ait un<br />
entretien avec son supérieur hiérarchique direct sur ses résultats " au regard des<br />
objectifs qui lui ont été assignés ". Le <strong>gestionnaire</strong> de l'établissement, aura donc à<br />
con<strong>du</strong>ire l'entretien d'évaluation des agents dont il a la charge d'organiser et de contrôler<br />
le travail dans l'établissement.<br />
COMMENT<br />
EVALUATION ET NOTATION DU<br />
PERSONNEL<br />
Fiche II-18<br />
L'évaluation ainsi que la notation ont lieu les années impaires, au terme d'une période<br />
couvrant deux années scolaires et universitaires. L'entretien permet à la fois d'évaluer les<br />
résultats professionnels obtenus par les collaborateurs sur la période écoulée et de fixer<br />
les objectifs pour la période suivante.<br />
L'EVALUATION<br />
L'entretien d'évaluation doit être préparé par l'évaluateur. Le <strong>gestionnaire</strong> peut aider ses<br />
agents dans leur auto-évaluation de l'agent, sur la base de sa grille d'évaluation.<br />
La réalisation préalable d'une fiche de poste ou d'une lettre de mission, s'appuyant sur les<br />
référentiels métiers et les projets de service existants, contribue à améliorer les conditions<br />
d'évaluation de l'activité. Elle est jointe au compte ren<strong>du</strong> d'évaluation, communiqué à<br />
l'agent, qui peut le compléter par ses observations sur la con<strong>du</strong>ite de l'entretien, sur ses<br />
perspectives de carrière et de mobilité et sur ses besoins de formation. Un délai d'une<br />
semaine lui est laissé à cette fin ; ensuite il le signe avant qu'il soit versé à son dossier<br />
administratif. Une copie lui en est remise.<br />
LA NOTATION<br />
La notation a lieu dans le prolongement de la procé<strong>du</strong>re d'évaluation, dans un souci de<br />
cohérence, et par conséquent tous les deux ans, à la fin <strong>du</strong> premier semestre de chaque<br />
année impaire.<br />
La fiche de notation comprend :<br />
1° Une appréciation générale arrêtée sur la base de critères d'appréciation, établis par<br />
arrêté ministériel, exprimant la valeur professionnelle de l'agent et tenant compte de son<br />
évaluation ;<br />
2° Une note chiffrée fixée sur la base d'une note de référence de 20 avec une augmentation<br />
maximale de 5 points et établie en cohérence avec l'appréciation générale.<br />
Lorsque la manière de servir d'un fonctionnaire le justifie, celui-ci peut voir sa note abaissée<br />
dans la limite de 5 points.<br />
89 L’animation d’une équipe
Fiche II-18<br />
ATTENTION<br />
L'EVALUATION<br />
Les entretiens sont qualifiés " d'entretiens professionnels de progrès ", leur objectif essentiel<br />
est, avec chaque agent, de faire un bilan, de définir des objectifs pour l'agent et pour le<br />
service en recherchant la juste mesure entre les aspiration de l'agent et les évolutions <strong>du</strong><br />
service.<br />
Aussi, la qualité <strong>du</strong> dialogue instauré est essentielle pour que soit effectivement recueilli<br />
à cette occasion le point de vue de chaque agent concernant le contenu, l'organisation et<br />
les conditions de son travail. Il s'agit bien, outre la modernisation <strong>du</strong> management des<br />
ressources humaines, d'instaurer dans les services de l'é<strong>du</strong>cation nationale l'esprit et la<br />
pratique <strong>du</strong> management participatif par objectifs.<br />
LA NOTATION<br />
Le recteur est le seul notateur pour tous les personnels des services déconcentrés <strong>du</strong><br />
ministère se l'é<strong>du</strong>cation nationale dans l'académie.<br />
La principale innovation réside dans le fait que pour l'attribution des ré<strong>du</strong>ctions d'ancienneté<br />
(six mois sur deux ans pour 20 % des fonctionnaires notés dans un corps et deux mois pour<br />
30 %), ce n'est plus la note elle-même qui est prise en compte mais l'évolution de la note.<br />
Dans un souci d'objectivité et d'équité entre les fonctionnaires d'un même corps,<br />
l'harmonisation préalable des notations par les commissions académiques<br />
d'harmonisation doit permettre de respecter, au sein de chaque corps, ces proportions<br />
de telle sorte que 20 % des fonctionnaires notés dans un corps bénéficient de l'évolution<br />
maximale de note de + 5 points et que 30 % de fonctionnaires de chaque corps, bénéficiant<br />
de la plus forte progression en deçà de 5 points : 4,5 points, voire 4 points ou moins pour<br />
arriver au quota de 30% de ré<strong>du</strong>ction d'ancienneté de deux mois.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
En attente <strong>du</strong> texte définitif<br />
Article 17 de la loi 83-634 <strong>du</strong> 13 juillet 1983<br />
Décret 2002-682 <strong>du</strong> 29 avril 2002<br />
Circulaire n° 97-035 <strong>du</strong> 6 février 1997<br />
art.58 de la loi n°84-16 <strong>du</strong> 11 janvier 1984<br />
90 L’animation d’une équipe
FORMATION DES PERSONNELS ATOS<br />
ET COMMUNAUTE EDUCATIVE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
La formation est un outil de gestion des ressources humaines.<br />
Il s’agit de promouvoir la formation de l’ensemble des personnels ATOS dans le cadre d’un<br />
projet de service qui prend en compte les projets indivi<strong>du</strong>els.<br />
COMMENT<br />
Diffuser largement toutes les informations en provenance des organismes de formation:<br />
– programmes académiques,<br />
– programmes nationaux.<br />
Etablir un plan de formation de l’ensemble des personnels ATOS en mettant en évidence<br />
les besoins de l’établissement.<br />
Mettre en place des réunions «Formation» pour ouvrir le débat.<br />
Organiser les retours de formation en incitant les personnels à faire part de leurs acquis à<br />
l’ensemble des collègues.<br />
Evaluer les effets de la formation.<br />
ATTENTION<br />
Le financement de la formation des personnels ATOS relève prioritairement de l’Etat.<br />
Toutefois notamment dans le cadre <strong>du</strong> service annexe d’hébergement et des groupements<br />
d’établissements, la formation peut être imputée sur le budget de l’établissement.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fiche II-19<br />
Trouver des motivations supplémentaires<br />
– responsabilisation après formation,<br />
– intégration de l’aspect formation dans la notation,<br />
– autorisation de formations personnelles, culturelles en plus des formations<br />
professionnelles.<br />
Formation d’initiative locale<br />
Celle-ci peut être mise en place sur demande au centre académique de formation de<br />
l’administration (CAFA) en cas de besoin d’une même formation de plusieurs personnels<br />
(éventuellement de façon intercatégorielle) non prévue au programme initial.<br />
91 L’animation d’une équipe
C’EST-A-DIRE<br />
Le droit à la Validation des Acquis de l'Expérience (VAE) est défini par l'article L. 900-1 <strong>du</strong><br />
code <strong>du</strong> travail et les articles L. 335-5 et, pour les diplômes de l'enseignement supérieur, les<br />
articles L. 613-3 et L. 613-4 <strong>du</strong> code de l’é<strong>du</strong>cation<br />
Toute personne engagée depuis au moins trois ans dans la vie active peut obtenir tout ou<br />
partie d'un diplôme ou d'un titre à finalité professionnelle en faisant valider les acquis de<br />
son expérience professionnelle, mais également bénévole. (loi <strong>du</strong> 17 janvier 2002)<br />
La validation des acquis pro<strong>du</strong>it les mêmes effets que les autres modes de contrôle des<br />
connaissances et aptitudes. (Art. L. 335-5. - I. <strong>du</strong> code de l'é<strong>du</strong>cation)<br />
La validation des acquis de l'expérience s'applique à l'ensemble des diplômes technologiques<br />
et professionnels relevant <strong>du</strong> ministère de la Jeunesse, de l'É<strong>du</strong>cation nationale et de la<br />
Recherche et classés aux niveaux III, IV et V de la nomenclature des niveaux de formation.<br />
En résumé et par rapport aux qualifications:<br />
En revanche, la validation des acquis de l'expérience ne s'applique pas en ce qui concerne<br />
l'enseignement scolaire à des diplômes généraux (par exemple le Baccalauréat des séries<br />
générales).<br />
COMMENT<br />
VALIDATION DES ACQUIS DE<br />
L’EXPERIENCE<br />
Diplômes<br />
CAP, BEP, MC<br />
BP, Bac Pro/Techno, BMA<br />
BTS, DMA (au lycée)<br />
DUT (en université)<br />
Maîtrise (MST/MSG), ...<br />
Ingénieur, doctorat<br />
Niveaux<br />
V<br />
IV<br />
III<br />
III<br />
II<br />
I<br />
Qualification<br />
Ouvrier qualifié<br />
Technicien<br />
Technicien supérieur<br />
Technicien supérieur<br />
Cadre moyen<br />
Cadre supérieur<br />
Fiche II-20<br />
Depuis 1994 la validation des acquis professionnels a été mise en œuvre dans toutes les<br />
académies, des modalités d'application garantissent la valeur des diplômes et facilitent<br />
l'accès <strong>du</strong> candidat à la procé<strong>du</strong>re. Le Dispositif académique de validation des acquis mis<br />
en place dans chaque académie (DAVA), en liaison avec la Division des Examens et<br />
Concours de chaque académie, a pour fonction:<br />
- d'organiser les modalités de délivrance adaptées à la demande des publics engagés dans<br />
des parcours de formation et de validation reposant sur l'indivi<strong>du</strong>alisation et la progressivité<br />
des apprentissages,<br />
- d'organiser la validation des acquis professionnels.<br />
92 L’animation d’une équipe
Fiche II-20<br />
Le déroulement <strong>du</strong> processus de validation se structure ainsi :<br />
L'accueil et l'information des demandeurs : les demandeurs s'adressent au point d'accueil<br />
DAVA mis à leur disposition dans chaque académie Ils sont alors invités à une réunion<br />
d'information. sur la loi et son champ d'application, la procé<strong>du</strong>re, les conditions de<br />
recevabilité, les modalités de sa mise en œuvre, les diplômes concernés, l'ensemble des<br />
modalités de délivrance... et l'orientation éventuelle vers d'autres structures. Le dossier de<br />
demande de VAE est remis à l'issue de cette réunion.<br />
L'accompagnement <strong>du</strong> candidat : (facultatif, conseil et aide à la préparation <strong>du</strong> dossier de<br />
candidature), est proposé au moment de l'accueil et de l'information <strong>du</strong> demandeur. Les<br />
accompagnateurs l'aident à réfléchir sur son parcours personnel et professionnel pour choisir<br />
au mieux le diplôme, à repérer et analyser les expériences les plus significatives de son<br />
parcours pour appuyer sa demande et constituer son dossier.<br />
La constitution <strong>du</strong> dossier (destiné au jury de validation) : LA DEMANDE DE VALIDATION<br />
(diplôme postulé, statut de la personne au moment de la demande) ; DOSSIER CONSTITUE<br />
PAR LE CANDIDAT (documents rendant compte des expériences acquises - activités<br />
salariées, non salariées ou bénévoles exercées et leur <strong>du</strong>rée - en relation avec le diplôme<br />
recherché, attestations des formations suivies et diplômes obtenus) ; LA DÉCLARATION<br />
SUR L'HONNEUR <strong>du</strong> candidat à ne présenter qu'une seule candidature, par année civile,<br />
pour un même diplôme, dans une seule académie.<br />
L'inscription au diplôme par la VAE et le dépôt <strong>du</strong> dossier auprès <strong>du</strong> service des<br />
examens et concours <strong>du</strong> rectorat de l'académie de son choix, dans les délais préalablement<br />
fixés et ren<strong>du</strong>s publics.<br />
Le contrôle de recevabilité de la demande réalité des trois années d'activités salariées,<br />
non salariées ou bénévoles en rapport avec le diplôme visé. La décision est notifiée au<br />
demandeur.<br />
La décision <strong>du</strong> jury à partir <strong>du</strong> dossier <strong>du</strong> candidat et à l'issue d'un entretien : attribution<br />
<strong>du</strong> diplôme ou validation de l'expérience pour une partie des connaissances, aptitudes et<br />
compétences, décision sur les connaissances, aptitudes et compétences qui doivent faire<br />
l'objet d'une évaluation complémentaire.<br />
L'évaluation complémentaire doit avoir lieu dans un délai de 5 ans à compter de la date de<br />
notification <strong>du</strong> jury. Le jury notifie sa décision au recteur d'académie. Le refus de validation<br />
n'a pas à être motivé.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
La loi de Modernisation Sociale 2002-73 <strong>du</strong> 17 janvier 2002 (Journal Officiel <strong>du</strong> 18 janvier<br />
2002)<br />
Les articles L. 335-5 et L. 335-6 <strong>du</strong> Code de l'é<strong>du</strong>cation<br />
Le décret 2002-615 <strong>du</strong> 26 avril 2002 relatif à la validation des acquis de l'expérience pour<br />
la délivrance d'une certification professionnelle.<br />
Le décret 2002-616 <strong>du</strong> 26 avril 2002 relatif au répertoire national des certifications<br />
professionnelles.<br />
Le décret 2002-617 <strong>du</strong> 26 avril 2002 relatif à la Commission nationale de la certification<br />
professionnelle.<br />
Le décret 2002-795 <strong>du</strong> 3 mai 2002 relatif au congé pour validation des acquis de l'expérience.<br />
Le décret 2002-1459 <strong>du</strong> 16 décembre 2002 relatif à la prise en charge par les employeurs<br />
des actions de validation des acquis de l'expérience et portant modification <strong>du</strong> titre V <strong>du</strong><br />
livre IX <strong>du</strong> code <strong>du</strong> travail (deuxième partie : Décrets en Conseil d'Etat)<br />
Le décret 2002-1460 <strong>du</strong> 16 décembre 2002 relatif au contrôle des organismes qui assistent<br />
des candidats à une validation des acquis de l'expérience et modifiant le titre IX <strong>du</strong> livre IX<br />
<strong>du</strong> code <strong>du</strong> travail (deuxième partie : Décrets en Conseil d'Etat)<br />
Article L 900-1 <strong>du</strong> Code <strong>du</strong> travail. Nouvel alinéa. (Loi n° 2002-73 <strong>du</strong> 17 janv. 2002, art 133)<br />
Article L.900-2 Nouvel alinéa<br />
Article L900-2 nouveau. (Loi n° 2002-73 <strong>du</strong> 17 janv. 2002. art 141)<br />
Code <strong>du</strong> travail: autres articles nouveaux ou modifiés<br />
Arrêté <strong>du</strong> 19 mai 1993 fixant la liste des diplômes technologiques et professionnels ouvrant<br />
droit à la Validation des acquis professionnels (Journal Officiel <strong>du</strong> 4 juin 1993)<br />
Site VAE de la DESCO : http://www.e<strong>du</strong>scol.e<strong>du</strong>cation.fr/D0077/<br />
93 L’animation d’une équipe
C’EST-A-DIRE<br />
PROJET FAVORISER D’ETABLISSEMENT<br />
L’EVACUATION<br />
ET PROJET DES OCCUPANTS DE SERVICE<br />
Intégrer l’ensemble des personnels, y compris les ATOS, dans une démarche de projet. Le<br />
projet d’établissement peut reprendre les objectifs de chaque projet de service et en faire<br />
une synthése. Il doit dégager pour l’établissement des objectifs clairs avec des actions<br />
précises à réaliser pour atteindre les objectifs fixés. Le projet d’établissement doit donc<br />
être approuvé par le Conseil d’administration après une phase de large concertation avec<br />
l’ensemble de la communauté é<strong>du</strong>cative. Ce projet fédérateur guidera ensuite tous les<br />
choix de l’établissement pendant la période déterminée (3 à 5 ans en général). Toutes les<br />
composantes de l’établissement en sont partie prenante que ce soit au niveau pédagogique,<br />
au niveau organisationnel mais aussi dans les domaines des locaux, <strong>du</strong> cadre de vie et de<br />
l’hébergement.<br />
COMMENT<br />
Fiche II-21<br />
Projet de service<br />
Description<br />
Définir les objectifs généraux et spécifiques qui doivent s’articuler avec le projet<br />
d’établissement. En principe le projet d’établissement a été adopté selon la même<br />
procé<strong>du</strong>re.<br />
Adopter une démarche:<br />
– analyser les besoins,<br />
– analyser la situation actuelle,<br />
– négocier un contrat.<br />
Mettre en place les moyens:<br />
– concertation,<br />
– formation.<br />
Evaluer:<br />
– par étape,<br />
– en fin d’année scolaire.<br />
Le contrat<br />
a) Bases<br />
– climat de confiance réciproque,<br />
– cohésion <strong>du</strong> groupe,<br />
– droit à l’erreur,<br />
– reconnaissance de chaque indivi<strong>du</strong>.<br />
b) Démarches<br />
– ré<strong>du</strong>ire les distances sociales,<br />
– accroître la communication au sein <strong>du</strong> groupe et avec la hiérarchie,<br />
– fixer des objectifs ambitieux mais réalistes,<br />
– donner les moyens matériels,<br />
– donner la possibilité à chacun de manifester son esprit d’initiative et son sens des<br />
responsabilités.<br />
94 L’animation d’une équipe
Fiche II-21<br />
c) Evaluation<br />
– établir une fiche permettant de mesurer l’évolution <strong>du</strong> projet,<br />
– auto-évaluation régulière par secteur sur les objectifs fixés,<br />
– analyse des résultats.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Document réalisé par l’Université des Sciences Sociales de Grenoble:<br />
– Etude sur la démarche de projet dans le système é<strong>du</strong>catif français.<br />
«Le projet n’est pas une mode, ni un gadget, mais le moyen d’utiliser et de valoriser les<br />
ressources humaines, l’intelligence et le savoir-faire de tous les personnels et des<br />
partenaires». Jean-Claude GUERIN.<br />
L’animation d’une équipe 95
RELATIONS AVEC L’EXTERIEUR<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> assume un rôle et des responsabilités avec les partenaires extérieurs dans<br />
les dossiers liés à la gestion matérielle et financière.<br />
COMMENT<br />
Avec l’Inspection Académique, le Rectorat<br />
– gestion financière (budget, DM, Compte financier, subventions d’Etat...),<br />
– actes administratifs (voir fiches I-7 à I-10),<br />
– gestion des personnels.<br />
Avec les Collectivités territoriales de rattachement (conseil régional, conseil<br />
général)<br />
– gestion financière (budget, DM, Compte financier, subventions),<br />
– actes administratifs (voir fiches I-7 à I-10),<br />
– maintenance <strong>du</strong> patrimoine (3) (voir fiches IV-4 à IV-6),<br />
– sécurité,<br />
– fonds FCSH<br />
Avec la Préfecture de région ou de département<br />
– gestion financière (budget, DM, Compte financier, subventions),<br />
– actes administratifs (voir fiches I-7 à I-10),<br />
– groupements d’achats (éventuellement),<br />
– sécurité.<br />
Avec la Mairie<br />
– utilisation des locaux (conventions à établir en dehors <strong>du</strong> temps scolaire) (1),<br />
– utilisation <strong>du</strong> gymnase (convention s’il est communal ou avec la communauté de<br />
communes s’il est propriété <strong>du</strong> EPCI,<br />
– convention d’hébergement (si les élèves des écoles primaires sont hébergés dans<br />
l’établissement),<br />
– sécurité: passage de la commission de sécurité (voir fiches IV-7).<br />
Avec les autres EPLE<br />
– groupements de service (équipes mobiles, agence comptable…),<br />
– fonds mutualisés (FARPI, …),<br />
– conventions (restauration, voyages, jumelages,…).<br />
Avec les parents d’élèves<br />
Avec les associations de parents d’élèves<br />
– utilisation des locaux,<br />
– participation à des groupes de travail (ex: commission restauration).<br />
A titre indivi<strong>du</strong>el<br />
– informations sur la restauration et l’hébergement (tarif d’hébergement...),<br />
– gestion des créances.<br />
Fiche II-22<br />
96 L’animation d’une équipe
Fiche II-22<br />
Autres<br />
– organismes consulaires,<br />
– entreprises.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi n° 83-663 <strong>du</strong> 22 juillet 1983 (art. 14 et art. 15-12) modifiée complétant la loi n° 82-<br />
113 <strong>du</strong> 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et<br />
des régions<br />
Décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985<br />
Décret n° 2000-672 <strong>du</strong> 19 juillet 2000<br />
Décret n° 2000-992 <strong>du</strong> 6 octobre 2000<br />
Circulaire n° 93-294 <strong>du</strong> 15 octobre 1983<br />
Circulaire interministérielle <strong>du</strong> 21 mars 1985 relative à la mise en œuvre <strong>du</strong> transfert de<br />
compétences en matière d’enseignement public<br />
Circulaire ministérielle <strong>du</strong> 27 décembre 1985<br />
Circulaire n° 88079 <strong>du</strong> 28 mars 1988, paragraphe 21<br />
Code de la construction et de l’habitat, art. R 123-1 à R 123-55<br />
L’animation d’une équipe 97
C’EST-A-DIRE<br />
Dans le cadre des lois de décentralisation, les charges de personnel relèvent de la<br />
compétence de l’Etat, sauf application des articles 25 et 26 de la loi <strong>du</strong> 22 juillet 1983 (Code<br />
de l’é<strong>du</strong>cation).<br />
A titre dérogatoire, et dans certaines conditions, l’EPLE peut être amené à recruter et à<br />
payer <strong>du</strong> personnel de droit privé ou de droit public.<br />
COMMENT<br />
– les dispositifs: à l’initiative de l’Etat ou de l’établissement ressource, budgétisation,<br />
– les procé<strong>du</strong>res de recrutement: le choix de l’agent recruté appartient au chef<br />
d’établissement, autorisé préalablement par le Conseil d’administration,<br />
– l’EPLE devient de ce fait employeur et en assume les conséquences juridiques. Dans<br />
certains cas, l’EPLE sera amené à gérer le contentieux <strong>du</strong> droit <strong>du</strong> travail,<br />
– la rémunération: contrat, heures supplémentaires, vacations, honoraires,<br />
– les charges sociales.<br />
ATTENTION<br />
Est employeur l’organisme qui signe le contrat de travail.<br />
En dehors de dispositifs particuliers, la rémunération sur fonds de réserve ou budget de<br />
fonctionnement est interdite.<br />
Ne pas notifier un contrat à un éventuel bénéficiaire avant qu’il ne soit exécutoire.<br />
Le comptable ne peut payer un contrat qu’au moment où ce dernier est exécutoire: en<br />
attendant, le versement d’avance est impossible.<br />
Obligation d’établir pour l’ensemble de ces rémunérations une déclaration annuelle des<br />
salaires (DADS).<br />
En cas de doutes ou de difficultés, prendre contact avec la cellule conseil aux EPLE <strong>du</strong><br />
rectorat.<br />
AVEC QUELS OUTILS<br />
L’EPLE EMPLOYEUR :<br />
FICHE GENERIQUE<br />
Intranet DAF http://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr<br />
Le recours à des logiciels de paye peut être utile.<br />
Barème des traitements:<br />
Académie de Montpellier<br />
Service de repro<strong>du</strong>ction de Documents<br />
Régie de Recettes<br />
31, rue de l’Université<br />
34064 Montpellier Cedex.<br />
Fiche II-23<br />
98 L’EPLE employeur
Fiche II-23<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi n° 83-663 <strong>du</strong> 22 juillet 1983 articles 14 et 15-12<br />
Décret n° 50-1253 <strong>du</strong> 06 octobre 1950<br />
Décret n° 56-585 <strong>du</strong> 12 juin 1956<br />
Décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 modifié, articles 8 1b et 16<br />
Décret n° 86-93 <strong>du</strong> 17 janvier 1986<br />
RLR 200-0/5; 212-9; 213-4/6; 242-1<br />
RLR 501-0; RLR 520-0<br />
RLR 615-1; RLR 847-0<br />
L’EPLE employeur 99
C’EST-A-DIRE<br />
Publics concernés : CES, CEC, CEJ (de 18 ans à 26 ans ou plus)<br />
l’Employeur : le chef d’établissement, représentant l’EPLE<br />
COMMENT<br />
LA GESTION DES CONTRATS<br />
DE DROIT PRIVE<br />
I - AVANT L’EMBAUCHE<br />
INITIATIVE CONTENU EFFET<br />
Chef<br />
d’établissement<br />
Chef<br />
d’établissement<br />
II - L’EMBAUCHE<br />
Proposition au moins 3 mois<br />
avant la date d’embauche<br />
souhaitée.<br />
Le poste de travail est défini<br />
Le nombre d’emplois est<br />
précisé<br />
Le lieu de travail est précis<br />
Après le contrôle de légalité de<br />
l’acte <strong>du</strong> CA:<br />
– demande extrait casier<br />
judiciaire<br />
– entretien préalable<br />
à l’embauche:<br />
nature <strong>du</strong> poste<br />
horaires<br />
salaire<br />
congés payés<br />
– demande de<br />
conventionnement<br />
D.D.T.E.F.P.<br />
(CES – CEC)<br />
– Convention avec Recteur<br />
pour CEJ<br />
– Demande d’accord<br />
de l’autorité académique.<br />
L’accord <strong>du</strong> CA est requis<br />
La saisie <strong>du</strong> contrôle de<br />
légalité est effectuée<br />
Le chef d’établissement,<br />
Président <strong>du</strong> CA, est mandaté<br />
pour recruter<br />
Accord entre les deux parties<br />
sur les conditions d’exécution<br />
<strong>du</strong> futur contrat de travail.<br />
Prise en charge par l’Etat <strong>du</strong><br />
financement <strong>du</strong> CES à 85 % et<br />
éventuellement de la formation<br />
complémentaire: Promesse<br />
d’embauche<br />
Prise en Charge des 15%<br />
restants après accord de<br />
la DDTEFP par MEN<br />
– 80% D.D.T.E.F.P.-20 %<br />
M.E.N. CEC<br />
– 100 % M.E.N. CEJ<br />
Fiche II-24<br />
CES 3 à 12 mois<br />
La <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> contrat: CEC 3 à 5 ans par période d’un an renouvelable (voir DDTE)<br />
CEJ 5 ans avec possibilité de rupture annuelle (dispositif en<br />
voie d’extinction)<br />
Il est souhaitable que les établissements assurent les personnes en contrat auprès de la MAIF.<br />
100 L’EPLE employeur
Fiche II-24<br />
INITIATIVE CONTENU EFFET<br />
Chef<br />
d’établissement<br />
III - EXECUTION DU CONTRAT<br />
2 possibilités:<br />
– gestion mutualisée,<br />
– gestion autonome.<br />
Contrat de travail à <strong>du</strong>rée<br />
déterminée à temps partiel<br />
– le contrat mentionne:<br />
- identité des parties<br />
- lieu d’embauche<br />
- qualité de l’emploi<br />
- rémunération<br />
- dates de début et de fin<br />
de contrat<br />
- congés payés<br />
- <strong>du</strong>rée hebdomadaire de travail<br />
- modifications substantielles<br />
de contrat<br />
Conditions de formation<br />
Conditions de rupture<br />
- les heures complémentaires<br />
(2h / semaine – maximum)<br />
pour les CES et CEC, les CEJ<br />
ne sont pas concernés<br />
Affiliation retraite<br />
complémentaire pour<br />
CEC – CEJ<br />
Gestion mutualisée<br />
L’EPLE mutualisateur gère:<br />
– la convention de mutualisation,<br />
– le règlement des salaires,<br />
– le recouvrement des subventions <strong>du</strong> CNASEA pour CES et CEC – <strong>du</strong> MEN pour CEJ.<br />
L’EPLE employeur physique gère:<br />
– les conventions de financement,<br />
– l’embauche,<br />
L’EPLE employeur 101<br />
Après le contrôle de légalité, soit<br />
15 jours après avoir été signé et<br />
transmis pour le contrôle de légalité<br />
sous 48 h, le contrat est remis<br />
au salarié. Embauche effective à la<br />
date d’effet. Période d’essai d’un mois<br />
avec possibilité de renouvellement 1<br />
fois.<br />
Détermine les responsables<br />
contractuels.<br />
Détermine le lieu exact de travail<br />
(accident <strong>du</strong> travail)<br />
Détermine la fonction précise<br />
occupée par le contractuel<br />
– CES SMIC sur la base de 87<br />
heures/mois<br />
– CEC SMIC sur la base de 130<br />
heures/mois<br />
– CEJ SMIC sur la base de 169<br />
heures/mois<br />
Détermine les dates d’exécution <strong>du</strong><br />
contrat qui lie l’EPLE au contractuel.<br />
Elles sont définitives.<br />
2,5 jours par mois de travail fixés<br />
contractuellement à prendre<br />
régulièrement <strong>du</strong>rant le contrat.<br />
Détermine la quotité hebdomadaire de<br />
travail et sa répartition précise, jour par<br />
jour, heure par heure:<br />
(CES – 20h; CEC 30h; CEJ 35h –<br />
aménagement selon circulaire ministère)<br />
Un délai de prévenance de 7 jours<br />
est obligatoire pour les changements<br />
d’horaires <strong>du</strong> fait de l’employeur.<br />
Pas d’autre modification sans un<br />
accord écrit <strong>du</strong> contractuel.<br />
Elles sont à la charge de l’EPLE sur<br />
le budget et rémunérées par lui.<br />
L’EPLE doit disposer de ressources<br />
propres.
– la rédaction <strong>du</strong> contrat de travail et sa signature,<br />
– le suivi administratif <strong>du</strong> contrat,<br />
– l’exécution <strong>du</strong> contrat de travail.<br />
Gestion autonome<br />
– L’EPLE gère l’ensemble des tâches ci-dessus énumérées.<br />
Exécution <strong>du</strong> contrat de travail<br />
INITIATIVE CONTENU EFFET<br />
Chef<br />
d’établissement<br />
Période d’essai<br />
Possibilité de rupture sans<br />
indemnité ni préavis au cours<br />
de cette période sur ces<br />
appréciations<br />
Visite médicale au plus tard<br />
au cours <strong>du</strong> 1 er mois suivant<br />
l’embauche.<br />
Demande d’extrait <strong>du</strong> casier<br />
judiciaire n° 3 – voir 1 re page –<br />
Permet à l’employeur<br />
d’évaluer les capacités<br />
professionnelles<br />
<strong>du</strong> contractuel<br />
Permet à l’employé d’évaluer<br />
si les conditions de travail<br />
lui conviennent<br />
Obligatoire, prise en charge<br />
par l’EPLE.<br />
Permet à l’EPLE de vérifier<br />
l’aptitude physique<br />
<strong>du</strong> contractuel.<br />
Non obligatoire mais<br />
conseillée.<br />
Cet extrait nous permet<br />
de connaître les éventuelles<br />
difficultés judiciaires<br />
de l’employé.<br />
Fiche II-24<br />
Modifications substantielles de contrat:<br />
Elles doivent faire l’objet d’un accord écrit et signé de l’employé.<br />
Elles peuvent concerner:<br />
– le lieu de travail,<br />
– la qualification de l’emploi.<br />
Elles ne concernent pas la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> contrat ni la rémunération.<br />
Les changements d’horaires, <strong>du</strong> fait de l’employeur, doivent être signifiés par écrit au moins<br />
7 jours à l’avance.<br />
La rupture s’effectue de plein droit au terme <strong>du</strong> contrat.<br />
Un renouvellement de convention provoque un nouveau contrat de travail.<br />
102 L’EPLE employeur
Fiche II-24<br />
Rupture anticipée de contrat<br />
Salarié<br />
INITIATIVE CONTENU EFFET<br />
Chef d’établissement<br />
– Période d’essai<br />
– C.D.D. ou C.D.I. avec promesse<br />
d’embauche<br />
– Formation rémunérée<br />
Accord de rupture anticipée<br />
<strong>du</strong> contrat entre les 2 parties<br />
préservant le droit aux prestations<br />
sociales <strong>du</strong> salarié.<br />
– Démission<br />
– Période d’essai<br />
– Faute sérieuse, grave ou lourde<br />
– Force majeure:<br />
détention de longue <strong>du</strong>rée<br />
décès<br />
catastrophes<br />
– Cadre politique de l’emploi:<br />
CDD, CDI, CFR<br />
Cumul d’emploi<br />
L’EPLE employeur 103<br />
Suspension <strong>du</strong> contrat pendant<br />
la période d’essai<br />
Abandon des droits <strong>du</strong> salarié<br />
aux ASSEDIC (sauf si démission<br />
légitime)<br />
Pas de formalité, pas d’indemnité<br />
L’inaptitude résultant d’un<br />
handicap ou d’un problème<br />
de santé doit être constaté<br />
par un médecin <strong>du</strong> travail.<br />
Cas difficile à justifier: demander<br />
conseil à l’autorité académique<br />
Rupture <strong>du</strong> contrat (la détention<br />
préventive ne suffit pas à justifier<br />
une rupture)<br />
Rupture anticipée d’un commun<br />
accord<br />
Dénonciation de la convention<br />
par l’Etat<br />
Les ruptures <strong>du</strong> fait de l’employeur sont à utiliser avec beaucoup de prudence et<br />
d’analyse.<br />
INITIATIVE PIECES<br />
EMPLOYEUR JURIDIQUE<br />
Attestation ASSEDIC<br />
Récapitulatif URSSAF<br />
Certificat de travail<br />
(pas de mention de Contrat Emploi<br />
Solidarité, jugée discriminatoire<br />
par les juridictions)<br />
Dernier bulletin de salaire<br />
Certificat de solde de tout compte<br />
Documents de fin de contrat<br />
En cas de démission, les congés payés éventuels restant sont à la charge de<br />
l’établissement (non pris en charge par le CNASEA ou le MEN).<br />
Indemnisation <strong>du</strong> chômage:<br />
– CES-ASSEDIC,<br />
– CEC: possibilité pour l’EPLE de souscrire à l’ASSEDIC ou de pratiquer<br />
l’auto-assurance. Dans les faits l’EPLE ne peut pratiquement recourir qu’à l’autoassurance<br />
et doit liquider les indemnités relatives au chômage (AUD, AFR ou ARE).<br />
- CEJ : convention de gestion avec l’UNEDIC depuis le 1er juillet 2003.
PIECES JUSTIFICATIVES<br />
Au premier mandat : il faut joindre le PV <strong>du</strong> CA autorisant le chef d’établissement à signer<br />
les conventions et contrats, ainsi qu’à recruter.<br />
Contrat de travail et convention de mutualisation éventuellement.<br />
Attestation de service fait. A l’appui de l’Ordre de Recettes il convient de joindre les<br />
conventions de financement.<br />
ATTENTION<br />
- pièces justificatives :<br />
Au premier mandat, joindre l’acte <strong>du</strong> conseil d’administration autorisant le chef<br />
d’établissement à recruter, la convention et le contrat.<br />
- le contrat CEC est de 20 heures par semaine (100% <strong>du</strong> SMIC) ou de 30 heures par<br />
semaine (120% <strong>du</strong> SMIC).<br />
- les prises en charges (Etat, MJENR) sont l’objet de fréquentes modifications et parfois<br />
dégressives. Prendre contact préalable avec l’autorité académique et/ou la DDTEFP.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fiche II-24<br />
Code <strong>du</strong> travail (DALLOZ)<br />
LEFEBVRE SOCIAL<br />
LAMY SOCIAL<br />
Site Internet DAF: http://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr – (identifiant : ven ; mot de passe : zen)<br />
Cahiers détachables de la revue «Objectif Etablissement» de mars 2000 édité par le MEN.<br />
CES CEC CEJ<br />
– Lois n° 94-905 Loi n°98-657 <strong>du</strong> 29 juillet 1998 Loi n° 97-940<br />
n° 91-1405 Loi 92-322 <strong>du</strong> 29 juillet 1992<br />
n° 92-722 Décret n°98-1107 <strong>du</strong> 9<br />
Voir BO n° spécial n° 1 <strong>du</strong><br />
n° 93-1313 décembre 1998<br />
1<br />
(Loi quinquennale pour Décrets n°92-1076 <strong>du</strong> 2<br />
l’emploi)<br />
octobre 1992 et n°94-265 <strong>du</strong> 5<br />
avril 1994<br />
– Décrets n° 90-105<br />
n° 91-962<br />
n° 92-736<br />
BO n° 20 <strong>du</strong> 20/05/99<br />
n°98-1107 BO n° 46 <strong>du</strong> 23/12/99<br />
er janvier 1998<br />
Y compris CEJ cadre de vie<br />
– Code <strong>du</strong> travail<br />
BO n° 31 <strong>du</strong> 07/09/00<br />
104 L’EPLE employeur
FAVORISER EXEMPLE DE L’EVACUATION<br />
CONTRAT<br />
EMPLOI DES OCCUPANTS<br />
SOLIDARITE<br />
LES ACTEURS INTERNES<br />
N° de Convention<br />
ENTRE les soussignés:<br />
– Au Le niveau Collège de l’académie<br />
– l les Adresse: correspondants académiques :<br />
– Représenté(e) – sécurité routière, par , agissant en qualité de chef d’établissement<br />
D’UNE PART, – etsécurité<br />
domestique,<br />
– Nom – risques et Prénom majeurs,<br />
– Domicilié(e):<br />
– Né(e) le<br />
D’AUTRE PART<br />
LES ACTEURS EXTERNES<br />
Fiche II-25<br />
IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT:<br />
De plus, afin de veiller à l’application de la réglementation, d’organiser les actions de<br />
ARTICLE 1<br />
prévention<br />
– DUREE DU<br />
et d’analyser<br />
CONTRAT<br />
les problèmes liés à l’hygiène et à la sécurité <strong>du</strong> travail, des<br />
Le présent contrat fonctions est conclu et structures pour une ont <strong>du</strong>rée été mises de en place aux à niveaux compter <strong>du</strong> national, académique,<br />
ARTICLE 2 départemental – OBJET et local.<br />
L’employeur engage Mme, Mlle, M. Y à temps partiel en qualité de salarié en contrat emploi<br />
solidarité pour exécuter les tâches suivantes (établir une liste précise et limitative des activités):<br />
– Extrait de la fiche n° 18 <strong>du</strong> guide juridique <strong>du</strong> chef d’établissement (édition 1999,<br />
– direction des affaires juridiques, ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale).<br />
–<br />
– Il est le conseiller <strong>du</strong> chef de service (chef d’établissement, IA-DSDEN,…) dans la mise en<br />
ARTICLE 3 œuvre – REPARTITION des mesures DE LA en DUREE matière DU d’hygiène TRAVAIL et de sécurité, qu’elles soient techniques,<br />
Mme, Mlle, M. organisationnelles Y effectuera 20 heures ou de sensibilisation.<br />
par semaine réparties de la façon suivante:<br />
‚ Action LAsur SEMAINE le milieu professionnel MATIN :<br />
APRES-MIDI<br />
LUNDI<br />
s Isolation<br />
de 0 h00 à 0h00 de 0 h00 à 0h00<br />
MARDI de 0 h00 à 0h00 de 0 h00 à 0h00<br />
MERCREDI<br />
n Conditions générales d’accès<br />
de<br />
à<br />
0<br />
la<br />
h00<br />
zone<br />
à 0h00<br />
2<br />
de 0 h00 à 0h00<br />
JEUDI de 0 h00 à 0h00 de 0 h00 à 0h00<br />
VENDREDI de 0 h00 à 0h00 de 0 h00 à 0h00<br />
* Les instances consultatives compétentes pour représenter les agents en matière de protection de la santé et<br />
de la sécurité sont les comités d’hygiène et de sécurité académiques et départementaux.<br />
Mme, Mlle, M. Y effectuera 87 heures par mois. Toutes modifications de cette répartition seront<br />
notifiées au Les salarié membres sept jours permanents au moins : avant le chef la d’établissement, date à laquelle cette l’adjoint, modification le <strong>gestionnaire</strong>, doit intervenir. le conseiller<br />
ARTICLE 4 principal – CONDITIONS d’é<strong>du</strong>cation, D’EXECUTION le chef de travaux, le représentant de la collectivité territoriale de<br />
Le présent contrat rattachede<br />
droit privé est régi par les dispositions légales et réglementaires relatives aux<br />
contrats emploi solidarité, par les dispositions <strong>du</strong> Code <strong>du</strong> travail et le cas échéant par les dispositions<br />
conventionnelles applicables.<br />
Il ne pourra LE être MAIRE rompu par l’employeur avant son terme qu’en cas de force majeure ou de faute<br />
grave.<br />
Le salarié pourra Il est l’interrompre chargé dans à tout sa commune moment en d’assurer vue d’occuper la sécurité un autre et emploi de prendre ou suivre toute une disposition, formation<br />
professionnelle notamment rémunérée. en matière de prévention des risques, d’application des règlements et de<br />
Le présent contrat distribution pourra des également secours. être rompu en cas de dénonciation de la convention par l’Etat.<br />
A l’issue d’une période d’essai de trois mois et pour une <strong>du</strong>rée limitée à un an, le salarié peut<br />
exercer chez un autre employeur une activité professionnelle complémentaire dans la limite d’un<br />
105 L’EPLE employeur
Fiche II-25<br />
mi-temps. Cet employeur peut être un employeur privé relevant <strong>du</strong> régime général de l’assurance<br />
chômage ou un établissement public in<strong>du</strong>striel et commercial ou une SEM ou une chambre consulaire.<br />
Au préalable le salarié doit en faire la déclaration auprès de la DDTEFP.<br />
ARTICLE 5 – REMUNERATION<br />
En contrepartie de l’accomplissement de ses fonctions, Mme, Mlle, M. Y percevra un salaire défini<br />
selon le montant <strong>du</strong> SMIC en vigueur, soit une rémunération mensuelle brute de<br />
ARTICLE 6 – PERIODE D’ESSAI<br />
Le présent contrat ne deviendra définitif qu’à l’issue d’une période d’un mois au cours de laquelle<br />
chacune des parties pourra rompre le contrat sans indemnité, ni préavis.<br />
ARTICLE 7 – CONGES PAYES<br />
Le salarié bénéficiera <strong>du</strong> régime des congés payés, régi selon les dispositions <strong>du</strong> Code <strong>du</strong> travail.<br />
ARTICLE 8 – FIN DU CONTRAT<br />
A l’issue de la période de pour laquelle il est conclu, le présent contrat prendra fin<br />
de plein droit et sans versement d’une indemnité de fin de contrat.<br />
ARTICLE 9 – LITIGES<br />
Les litiges relatifs à l’exécution <strong>du</strong> présent contrat de droit privé sont de la compétence <strong>du</strong> conseil des<br />
Prud’hommes.<br />
Fait à , le<br />
(en 3 exemplaires dont un pour chacune des parties et en adresser un dès sa conclusion au Centre de gestion des CES)<br />
Le chef d’établissement L’intéressé(e),<br />
Nom Prénom Nom Prénom<br />
L’EPLE employeur 106
Entre les soussignés<br />
Collège<br />
représenté par:<br />
agissant en qualité de:<br />
FAVORISER EXEMPLE DE L’EVACUATION<br />
CONTRAT<br />
EMPLOI DES OCCUPANTS<br />
CONSOLIDE<br />
CONTRAT DE TRAVAIL A TEMPS<br />
PARTIEL A DUREE DETERMINEE<br />
Désigné ci-après comme l’employeur<br />
d’une part.<br />
et Mme, Mlle, M. Y adresse<br />
code postal ville<br />
Né(e) le:<br />
Désigné ci-après comme le salarié<br />
IL A ETE CONVENU ET ARRETE CE QUI SUIT:<br />
Fiche II-26<br />
L’employeur engage Mme, Mlle, M. Y dans le cadre d’un contrat emploi consolidé sous réserve de<br />
résultat de la visite médicale.<br />
DUREE DU CONTRAT:<br />
Le présent contrat est conclu pour une <strong>du</strong>rée déterminée de 12 mois à compter <strong>du</strong><br />
jusqu’au<br />
RENOUVELLEMENT DU CONTRAT DE TRAVAIL:<br />
Il pourra être renouvelé par avenant annuel, sous réserve de l’accord de la Direction Départementale<br />
<strong>du</strong> Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. La <strong>du</strong>rée totale <strong>du</strong> contrat initial et de ses<br />
avenants ne pourra excéder (préciser années, mois et jours), compte tenu des contrats emploisolidarité<br />
effectués au Collège <strong>du</strong>rant (préciser années, mois et jours).<br />
PERIODE d’ESSAI:<br />
Le présent contrat ne deviendra définitif qu’à l’issue d’une période d’essai d’un mois prenant fin<br />
le , période au cours de laquelle chacune des parties pourra rompre le contrat<br />
sans préavis ni indemnités. Dans le cas où ce contrat emploi consolidé fait suite à un Contrat<br />
Emploi Solidarité dans la même structure employeur, la présente période d’essai est sans objet.<br />
107 L’EPLE employeur
Fiche II-26<br />
ARTICLE 1 – CONDITION D’EXECUTION DU CONTRAT<br />
Mme, Mlle, M. Y sera affecté(e) à un emploi (à préciser et établir une liste précise et limitative des<br />
activités):<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
Elles seront exécutées au Collège<br />
ARTICLE 2 – REMUNERATION<br />
La rémunération mensuelle brute pendant la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> contrat, période d’essai comprise, sera calculée<br />
selon la manière suivante:<br />
SMIC horaire x 30 x 52<br />
12<br />
Le salaire sera versé par l’employeur à chaque fin de mois.<br />
ARTICLE 3 – DUREE DE TRAVAIL<br />
Mme, Mlle, M. Y effectuera 30 heures par semaine soit mensuellement 130 heures, réparties de la<br />
façon suivante:<br />
REPARTITION HEBDOMADAIRE<br />
JOURS HORAIRES<br />
LUNDI DE 0h00 A 0h00<br />
MARDI DE 0h00 A 0h00<br />
MERCREDI DE 0h00 A 0h00<br />
JEUDI DE 0h00 A 0h00<br />
VENDREDI DE 0h00 A 0h00<br />
SAMEDI DE 0h00 A 0h00<br />
Cette répartition de l’horaire de travail pourra éventuellement être modifiée sous réserve d’en<br />
informer le salarié 7 jours avant.<br />
La <strong>du</strong>rée totale <strong>du</strong> travail, heures complémentaires comprises, restera en tout état de cause inférieure<br />
ou égale à 39 heures par semaine et à 130 heures par mois.<br />
Les heures complémentaires sont à la charge de l’employeur et ne donnent droit à aucune<br />
augmentation de taux horaire.<br />
ARTICLE 4 – CONDITION D’EXECUTION<br />
Le présent contrat de droit privé est régi par les dispositions légales et réglementaires relatives<br />
aux Contrats Emploi Solidarité, par les dispositions <strong>du</strong> Code de travail et, le cas échéant, par les<br />
dispositions conventionnelles applicables.<br />
ARTICLE 5 – CONGES PAYES<br />
Les congés payés devront être pris avant expiration <strong>du</strong> contrat de travail sur la base de 2,5 jours de<br />
congés par mois de travail (soit 30 jours). Ils seront indemnisés comme s’il s’agissait d’une période<br />
de travail. Si le contrat est résilié avant que le salarié ait pu bénéficier de la totalité des congés <strong>du</strong>s,<br />
il lui sera versé une indemnité compensatrice de congés payés à la charge de l’employeur.<br />
ARTICLE 6 – FORMATION COMPLEMENTAIRE<br />
Lorsqu’une formation complémentaire a été prévue, elle aura lieu normalement en dehors des<br />
heures de travail sauf entente entre les parties.<br />
ARTICLE 7 – RUPTURE<br />
1. Le contrat de travail prend normalement fin à son terme et ne donne lieu ni à préavis ni au<br />
versement d’indemnité d’aucune sorte.<br />
2. Il peut prendre fin à tout moment, dans les mêmes conditions que l’alinéa précédent si le salarié<br />
a trouvé un autre emploi ou s’il entre dans un stage de la formation professionnelle.<br />
L’EPLE employeur 108
FAVORISER L’EVACUATION<br />
DES OCCUPANTS<br />
3. Il ne peut être rompu avant l’échéance normale que dans les cas suivants:<br />
– accord des 2 parties,<br />
– force majeure,<br />
– faute grave <strong>du</strong> salarié,<br />
– dénonciation de la convention par la DDTEFP.<br />
4. Il pourra être rompu en cas de dénonciation de la convention entre l’Etat et l’employeur faisant<br />
suite à un cumul, non déclaré, par le salarié signataire de son emploi en contrat emploi consolidé<br />
avec une autre activité professionnelle ou une formation professionnelle rémunérée.<br />
Fiche II-26<br />
ARTICLE 8 – LITIGES<br />
Les litiges relatifs à l’exécution <strong>du</strong> présent contrat seront de la compétence <strong>du</strong> conseil des<br />
Prud’hommes.<br />
ARTICLE 9 – RETRAITE COMPLEMENTAIRE<br />
Mme, Mlle, M. Y sera affilié(e) pour la retraite complémentaire auprès de l’IRCANTEC.<br />
Fait en 3 exemplaires originaux,<br />
dont 1 pour chacune des parties et 1 à adresser à la D.D.T.E.F.P.,<br />
Fait à le,<br />
Pour le Salarié Pour le Collège.<br />
Lu et approuvé Le Principal,<br />
109 L’EPLE employeur
LES ASSISTANTS ACTEURS DE D’EDUCATION<br />
LA SECURITE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Le code de l'é<strong>du</strong>cation prévoit le recrutement d'assistants d'é<strong>du</strong>cation pour exercer des fonctions<br />
d'assistance à l'équipe é<strong>du</strong>cative (extinction progressive <strong>du</strong> statut des surveillants et fin <strong>du</strong><br />
dispositif emplois-jeunes).<br />
COMMENT<br />
Le contrat :<br />
de droit public d'une <strong>du</strong>rée déterminée de trois ans maximum, renouvelable jusqu'à 6 ans<br />
Le lieu d'exercice :<br />
école primaire (le recrutement est alors effectué par un collège support)<br />
EPLE<br />
Les missions :<br />
intégrées dans le projet d'établissement ou d'école :<br />
par exemple<br />
>surveillance ( y compris restauration et internat),<br />
>encadrement de sorties scolaires,<br />
>animation CDI,<br />
>accès nouvelles technologies,<br />
>aide à l'étude<br />
>aide aux dispositifs collectifs d'intégration des élèves handicapés<br />
>etc...<br />
à l'exclusion de toute mission d'enseignement<br />
Le recrutement :<br />
priorité aux candidats étudiants boursiers<br />
Les obligations annuelles de service :<br />
réparties sur 39 semaines minimum et 42 semaines maximum<br />
pour un temps complet : 1600 heures dont un crédit de 200 heures de formation<br />
La rémunération :<br />
indice brut 267. La rémunération est assurée au moyen d’une subvention versée par le<br />
ministère et intégrée dans le budget de l’établissement (comme les CEJ)<br />
Validation des acquis d'expérience :<br />
avec une <strong>du</strong>rée minimale d'expérience 3 ans, l'assistant d'é<strong>du</strong>cation peut obtenir tout ou<br />
partie d'un diplôme à finalité professionnelle<br />
Comptabilisation en procé<strong>du</strong>re dite des ressources spécifiques, recettes égalent dépenses.<br />
ROLE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />
Une délibération <strong>du</strong> CA doit fixer<br />
>le nombre de recrutements à effectuer<br />
>la quotité de service<br />
>la nature des fonctions<br />
Fiche II-27<br />
110 L’EPLE employeur
Fiche II-27<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi n°2003-400 <strong>du</strong> 30 avril 2003<br />
Décret n°2003-484 <strong>du</strong> 6 juin 2003 fixant les conditions de recrutement et d’emploi des<br />
assistants d’é<strong>du</strong>cation<br />
Arrêté <strong>du</strong> 6 juin 2003<br />
B.O. n°25 <strong>du</strong> 19 juin 2003<br />
Code de l'é<strong>du</strong>cation article L.351-3 et chapitre VI titre I <strong>du</strong> livre IX<br />
Article L351-3 <strong>du</strong> Code de l’é<strong>du</strong>cation et chapitre VI <strong>du</strong> titre I <strong>du</strong> livre IV ajouté par la loi<br />
n°2003-400 <strong>du</strong> 30 avril 2003 relative aux assistants d’é<strong>du</strong>cation<br />
Articles L916-1, L216-1 et L212-15 <strong>du</strong> Code de l’é<strong>du</strong>cation<br />
111 L’EPLE employeur
C’EST-A-DIRE<br />
MODES FAVORISER DE REMUNERATION<br />
L’EVACUATION<br />
DES PARTICULIERS OCCUPANTS :<br />
Le caractère de la rémunération varie en fonction des dispositions réglementaires<br />
autorisant le recrutement de l’agent recruté (agent public ou non; extérieur ou non à<br />
l’E<strong>du</strong>cation nationale).<br />
COMMENT<br />
Les vacations<br />
Il s’agit de recrutements ponctuels destinés à pourvoir des besoins n’impliquant pas la<br />
création d’emplois permanents. Pour l’agent recruté, il doit donc s’agir d’une activité<br />
accessoire annexe à son activité principale.<br />
Les heures supplémentaires<br />
Il s’agit d’une activité effectuée par l’agent dans le même cadre que son activité principale.<br />
Il n’y a donc jamais de recrutement au sens propre.<br />
Les honoraires<br />
Il s’agit d’une rétribution versée à une personne exerçant une profession libérale qui<br />
effectue pour l’établissement une prestation globale. Dans ce cas particulier, l’EPLE n’est<br />
pas employeur.<br />
Les cachets<br />
Il s’agit de rétributions versées à un intermittent <strong>du</strong> spectacle français ou étranger pour<br />
une prestation ponctuelle.<br />
ATTENTION<br />
Une rémunération n’est payable qu’après service fait. En conséquence l’avance sur le<br />
traitement n’existe pas. Est appelée «avance» le paiement d’un salaire qui n’a pu être<br />
liquidé à l’échéance normale. Pas d’avance sur salaire sans contrat exécutoire et attestation<br />
de service fait de l’ordonnateur.<br />
Pour les fonctionnaires, la réglementation relative au cumul des rémunérations publiques<br />
impose de communiquer à l’ordonnateur de la rémunération principale le montant des<br />
sommes versées à l’agent.<br />
Pour l’application délicate <strong>du</strong> cumul d’activités publiques, <strong>du</strong> cumul d’activités publiques et<br />
privées, <strong>du</strong> cumul de rémunérations, se référer aux cellules “coordination-paye” ou “conseil<br />
aux EPLE” de votre rectorat avant de s’engager auprès de la personne.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
RLR 200-5<br />
HEURES SUPPLEMENTAIRES, VACATIONS,<br />
HONORAIRES ET CACHETS<br />
Fiche II-28<br />
112 L’EPLE employeur
Fiche II-28<br />
Décret <strong>du</strong> 2 octobre 1936, décret n° 58-430 <strong>du</strong> 11 avril 1958<br />
Textes de base<br />
Activités<br />
Agents concernés<br />
Rémunération<br />
Durée<br />
Cadre ou dispositifs<br />
Circulaire 2B59 et FP 1660 <strong>du</strong> 2 juin 1987<br />
Mode de rémunération: cas généraux<br />
Mode de rémunération: cas particuliers<br />
ATTENTION<br />
VACATAIRES<br />
Décret n° 56-585 <strong>du</strong><br />
12/06/56 modifié<br />
RLR 213-6<br />
Enseignement<br />
Extérieur à l’EN<br />
non enseignant<br />
en EPLE<br />
Taux variable<br />
selon nature de<br />
l’enseignement<br />
Variable<br />
Projet (PAE/FAI)<br />
AUCUNE INDEMNITE N’EXISTE SANS FONDEMENT REGLEMENTAIRE<br />
Ne pas oublier les charges sociales (CSG, RDS…) = voir URSSAF<br />
TG (contribution solidarité)<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret 85-1148 <strong>du</strong> 24/10/1985 article 8 RLR 201.0 (rémunération minimale d’un agent).<br />
Circulaire 89-278 <strong>du</strong> 07/09/1989 RLR 615.1 (rémunération santé).<br />
Intranet DAF : http://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr (identifiant : ven ; mot de passe : zen)<br />
L’EPLE employeur 113<br />
Note DGF 5 <strong>du</strong><br />
24/12/91 – 01854<br />
Animation<br />
Extérieur ou non<br />
à l’E<strong>du</strong>cation<br />
nationale<br />
15,24 € taux en brut. 1<br />
vacation peut<br />
différer de l’heure<br />
Moins de<br />
40 vacations<br />
par mois<br />
Fonds lycéen «Plan<br />
d’urgence»<br />
HEURES<br />
SUPPLEMENTAIRES<br />
Décret n° 501-253 <strong>du</strong><br />
06/10/50<br />
RLR 213-4<br />
Enseignement<br />
Enseignant <strong>du</strong> second degré<br />
Taux variable selon grade<br />
Variable dans la limite <strong>du</strong><br />
cumul de rémunérations<br />
Projet (PAE/FAI)<br />
MODE DE VACATAIRE ASSOCIATION TRAVAILLEUR ARTISTE<br />
PAIEMENT RECONNUE INDEPENDANT INTERMITTENT<br />
DU SPECTACLE<br />
Bulletin<br />
de salaire et<br />
versement<br />
charges sociales<br />
Facture<br />
Observation<br />
Obligation<br />
(cf. fiche vacations II-31)<br />
NON si<br />
prestation globale<br />
et ponctuelle<br />
A une autre<br />
activité salariée<br />
à titre principal.<br />
Fait quelques<br />
vacations<br />
dans l’EPLE<br />
NON<br />
OUI<br />
(cf. fiche honoraires II-33)<br />
Justification:<br />
N° d’association<br />
et date de<br />
parution au JO<br />
Obligation si lien<br />
de subordination<br />
OUI<br />
Une convention<br />
ren<strong>du</strong>e<br />
exécutoire doit<br />
précéder le début<br />
de l’action<br />
Obligation<br />
(cf. fiche cachet II-34)<br />
NON<br />
Une convention<br />
ren<strong>du</strong>e<br />
exécutoire doit<br />
précéder le début<br />
de l’action
LES ACTEURS LES VACATIONS<br />
DE LA SECURITE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Les vacations constituent des interventions ponctuelles effectuées par des fonctionnaires<br />
dans un domaine différent de leur activité principale ou par des agents extérieurs à<br />
l’E<strong>du</strong>cation nationale.<br />
COMMENT<br />
Les vacations<br />
Sauf dispositif particulier, le décret n° 56-585 <strong>du</strong> 12 juin 1956 s’applique.<br />
Il s’agit en général de l’exercice à titre accessoire d’une activité d’enseignement, d’une<br />
intervention devant un groupe d’élèves.<br />
La rémunération varie en fonction <strong>du</strong> niveau de la formation et de la nature de l’intervention<br />
(cf. taux dans barème de Montpellier).<br />
Les taux évoluent avec la valeur <strong>du</strong> point d’indice de la fonction publique.<br />
La notion de vacation renvoie en fait à une modalité de rémunération et non à un statut.<br />
Le recours à une personne extérieure à l’E<strong>du</strong>cation nationale nécessite la rédaction d’une<br />
lettre d’engagement fixant le nombre, la fréquence et la base de rémunération des vacations.<br />
La signature <strong>du</strong> contrat nécessite l’autorisation préalable <strong>du</strong> Conseil d’administration.<br />
Pour le personnel de l’E<strong>du</strong>cation nationale extérieur à l’établissement, la pro<strong>du</strong>ction d’une<br />
autorisation <strong>du</strong> chef de service est nécessaire.<br />
Les actions d’animation: note DGF 5 n° 91- 01854 <strong>du</strong> 24 décembre 1991<br />
Il s’agit d’un dispositif particulier qui s’inscrit exclusivement dans le cadre des fonds lycéens.<br />
Les animateurs reçoivent des «vacations», l’activité ne peut être de l’enseignement:<br />
– le taux unitaire est fixé à 15,24 € brut par un arrêté <strong>du</strong> 10 juillet 1991(voir barème de<br />
Montpellier),<br />
– le nombre de vacations est limité à 40 vacations mensuelles par animateur.<br />
Les animateurs sont des agents extérieurs ou des personnels des établissements, y compris<br />
ATOS, ou des documentalistes.<br />
ATTENTION<br />
L’autorisation préalable <strong>du</strong> chef d’établissement est indispensable. Le volume des vacations<br />
peut générer des allocations pour perte d’emploi.<br />
Le versement de charges sociales et fiscales est obligatoire.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
RLR 213-6; RLR 212-4<br />
Décret n° 56-585 <strong>du</strong> 12 juin1956<br />
Note DGF 5 n° 91-01854 <strong>du</strong> 24 décembre 1991<br />
Fiche II-29<br />
114 L’EPLE employeur
LES HEURES ACTEURS SUPPLEMENTAIRES<br />
DE LA SECURITE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Les heures supplémentaires constituent un prolongement de l’activité principale <strong>du</strong><br />
fonctionnaire.<br />
COMMENT<br />
Fiche II-30<br />
En formation initiale :<br />
Les Heures Supplémentaires d’Enseignement (HSE)<br />
Sauf dispositif particulier, le décret n° 50-1253 <strong>du</strong> 6 octobre 1950 s’applique.<br />
Ces heures concernent uniquement les enseignants <strong>du</strong> second degré dont les maxima<br />
<strong>du</strong> service en formation initiale sont fixés par les décrets n° 50-580 à n° 50-583 <strong>du</strong> 25 mai<br />
1950.<br />
Le taux varie en fonction <strong>du</strong> grade de l’enseignant (cf. barème de Montpellier).<br />
L’unité de base est l’heure année, dite HSA, soit une heure hebdomadaire pendant<br />
l’année scolaire.<br />
A partir de l’heure année, on dé<strong>du</strong>it:<br />
– l’heure de suppléance éventuelle: 1 HSA = 40 HSE,<br />
– l’heure à taux spécifique: 1 HTS = 2/3 HSE,<br />
– l’heure de surveillance: 1 heure = 1/2 HSE.<br />
En formation continue :<br />
Le décret n°93-438 <strong>du</strong> 24 mars 1993 fixe les conditions dans lesquelles sont rémunérées<br />
les différents intervenants : catégories de personnels bénéficiaires et activités<br />
rémunérées. L’arrêté <strong>du</strong> 24 mars 1993 fixe les montants de base de l’indemnité allouée<br />
à ces personnels.<br />
Les enseignants <strong>du</strong> premier et second degré dont le service statutaire est composé pour<br />
tout ou partie d’heures effectuées en formation continue relévent <strong>du</strong> décret n°91-1126 <strong>du</strong><br />
25 octobre 1991 qui, alors, se substitue au décret n°50-1253 <strong>du</strong> 06 octobre 1950 : le<br />
maximum de service hebdomadaire est égal à la <strong>du</strong>rée maximale de service<br />
hebdomadaire de corps majorée d’un tiers (exemple : minimum hebdomadaire d’un<br />
agrégé : 15 +(15:3) = 20 heures) mais peut être mo<strong>du</strong>lé en fonction des besoins <strong>du</strong><br />
service sur le principe de l’annualisation.<br />
Les personnels contractuels <strong>du</strong> niveau de la catégorie A relèvent <strong>du</strong> décret n°93-412 <strong>du</strong><br />
19 mars 1993.<br />
Les autres personnes appartenant ou non à la fonction publique intervenant à titre<br />
occasionnel ou temporaire sont limitées à 250 indemnités horaires par an ès vacataire.<br />
Au delà il y a lieu d’établir un contrat.<br />
Les décrets n°93-439 et 93-440 <strong>du</strong> 24 mars 1993 ont institué un régime indemnitaire<br />
spécifique en faveur des personnels de gestion et direction participant aux actions de<br />
formation continue des a<strong>du</strong>ltes dans le cadre des GRETA et des GIP.<br />
115 L’EPLE employeur
Fiche II-30<br />
ATTENTION<br />
L’autorisation préalable <strong>du</strong> chef d’établissement d’affectation est nécessaire et conditionnée<br />
par l’exercice de la totalité des obligations de service en formation initiale.<br />
Les documentalistes et les conseillers d’é<strong>du</strong>cation sont exclus de l’application <strong>du</strong> décret<br />
de 1950.<br />
Les contrats d’embauche relèvent de la compétence <strong>du</strong> conseil d’administration quand ils<br />
sont à la charge <strong>du</strong> budget de l’établissement. S’agissant de primes ou indemnités versées<br />
à des fonctionnaires, le comptable doit s’assurer qu’elles sont bien autorisées par les textes<br />
en vigueur.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
RLR 213-4<br />
Décret n° 50-1253 <strong>du</strong> 06 octobre 1950 et circulaire <strong>du</strong> 17 novembre 1950<br />
Gestion des ressources humaines et management 116
LES ACTEURS LES HONORAIRES<br />
DE LA SECURITE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
L’honoraire est une rétribution versée à une personne exerçant une profession libérale<br />
ou artistique (sauf artiste <strong>du</strong> spectacle qui recevra un cachet) qui, dans le cadre de son<br />
activité, effectue une prestation globale et ponctuelle.<br />
Exemple:<br />
– décoration par un artiste peintre d’un hall d’entrée,<br />
– œuvre élaborée par un artiste sculpteur,<br />
– entrepreneur de spectacle habilité (inscrit au registre <strong>du</strong> commerce),<br />
– prestataire de conseil (maîtrise d’œuvre),<br />
– huissier,<br />
– médecins et infirmières libéraux.<br />
COMMENT<br />
Pour le bénéficiaire d’honoraires<br />
Peut percevoir des honoraires la personne qui possède un n° SIRET justifiant son<br />
inscription comme travailleur indépendant.<br />
Ce numéro lui est attribué sur sa demande à l’URSSAF et déclenche le paiement par<br />
l’intéressé des différentes cotisations URSSAF, impôts: l’intéressé est son propre employeur.<br />
La personne à qui l’EPLE verse des honoraires doit obligatoirement avoir son activité<br />
principale hors de l’EPLE (ce ne doit pas être son emploi par l’EPLE qui fait per<strong>du</strong>rer son<br />
immatriculation SIRET, sinon l’EPLE devient employeur).<br />
Pour l’EPLE<br />
L’EPLE n’a pas à établir de fiche de paie, ne verse ni cotisations URSSAF, ni taxe sur<br />
salaires.<br />
En revanche, les honoraires font l’objet d’une déclaration DADS en fin d’année.<br />
Si les interventions sont répétées, elles peuvent générer pour l’URSSAF un lien de<br />
subordination qui déclencherait alors un statut de salarié et donc le paiement de charges<br />
sociales.<br />
ATTENTION<br />
Un fonctionnaire ne peut se déclarer travailleur indépendant.<br />
Le chef d’établissement doit vérifier la validité <strong>du</strong> n° SIRET: la personne doit pro<strong>du</strong>ire<br />
un certificat justifiant qu’il est à jour de ses cotisations URSSAF.<br />
Le montant des honoraires doit faire l’objet d’une convention autorisée par le Conseil<br />
d’administration et ren<strong>du</strong>e exécutoire.<br />
Les artistes, intermittents <strong>du</strong> spectacle, ne sont pas rémunérés sous forme d’honoraires<br />
mais de cachets.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Dictionnaire permanent fiscal.<br />
CIRA: Centre Interministériel de Renseignements Administratifs.<br />
Fiche II-31<br />
117 L’EPLE employeur
LES ACTEURS LES CACHETS<br />
DE LA SECURITE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Le cachet est une rétribution versée à un intermittent <strong>du</strong> spectacle français ou étranger<br />
pour une prestation ponctuelle.<br />
COMMENT<br />
L’artiste de spectacle n’est pas un travailleur indépendant. Il est salarié temporaire<br />
de l’EPLE qui a donc obligation de lui établir un bulletin de salaire et de s’acquitter des<br />
différentes charges sociales: URSSAF, retraite, chômage. Pour cela , il est recommandé<br />
de respecter la précé<strong>du</strong>re dite de “guichet unique <strong>du</strong> spectacle occasionnel” (www.guso.fr).<br />
Pour l’URSSAF<br />
Les démarches doivent s’effectuer avant la prestation. Il existe 2 situations différentes:<br />
1er cas: le cachet est inférieur ou égal à un seuil (par intervention et par personne, guichet<br />
unique, voir URSSAF)<br />
L’EPLE fait la demande d’une vignette spectacle incluant les charges salariales.<br />
La demande de vignette est effectuée préalablement à la manifestation et s’accompagne<br />
d’une copie <strong>du</strong> contrat d’engagement de l’artiste. Prévoir un délai de 15 jours,<br />
par courrier. En cas de demande postérieure, il y a risque de refus de vignette et donc<br />
paiement selon le 2e cas.<br />
2 e cas: le cachet est supérieur à un seuil (par intervention et par personne, guichet<br />
unique, voir URSSAF)<br />
Les cotisations relèvent de la procé<strong>du</strong>re classique avec des taux ré<strong>du</strong>its.<br />
Pour le GRISS (retraite)<br />
L’EPLE fait une demande de déclaration simplifiée GRISS (groupement des institutions<br />
sociales de spectacle) au plus tard dans les 8 jours suivant la manifestation.<br />
Pour le chômage<br />
Pour tous les EPLE, la déclaration se fait exclusivement auprès des ASSEDIC.<br />
Retourner à cet organisme, dans les 15 jours suivant la fin <strong>du</strong> mois d’emploi, le feuillet<br />
bleu <strong>du</strong> carnet à souche détenu par l’artiste, qui peut se le procurer auprès de l’ASSEDIC<br />
local, accompagné <strong>du</strong> règlement.<br />
Pour les EPLE, le taux est spécifique: d’où l’importance de bien spécifier le statut juridique<br />
de l’employeur sur le feuillet bleu.<br />
Ce taux unique s’applique sur le montant <strong>du</strong> cachet après un abattement variable suivant<br />
le statut de l’artiste (20 % pour les musiciens, 25 % pour les autres catégories, comédiens,<br />
chanteurs, 0 % pour les techniciens <strong>du</strong> spectacle).<br />
ATTENTION<br />
Les cotisations salariales sont retenues sur le montant <strong>du</strong> cachet.<br />
Le contrat est ren<strong>du</strong> exécutoire selon les modalités habituelles.<br />
Fiche II-32<br />
118 L’EPLE employeur
CHAPITRE III :<br />
LA GESTION BUDGÉTAIRE<br />
ET FINANCIÈRE<br />
LA GESTION BUDGÉTAIRE<br />
ET FINANCIÈRE
LES PRINCIPES ET L’ELABORATION<br />
DU BUDGET<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Définition<br />
Le budget est un acte politique qui retrace les projets de l’EPLE et un acte financier qui<br />
prévoit et autorise les dépenses et les recettes (décret <strong>du</strong> 29 décembre 1962).<br />
Il est élaboré par le <strong>gestionnaire</strong> sous le contrôle <strong>du</strong> chef d’établissement en principe au<br />
mois de novembre, puis voté par le Conseil d’administration dans les 30 jours qui suivent<br />
la date d’envoi de l’accusé de réception de la subvention de la collectivité territoriale.<br />
Présenté en équilibre réel, voté par le Conseil d’administration, il est exécutoire (en règle<br />
générale) 30 jours après réception <strong>du</strong> dernier accusé de réception des 3 autorités<br />
(Préfecture, Autorité Académique, Collectivité Territoriale de rattachement).<br />
Règles budgétaires<br />
Annualité Un budget par an<br />
Unité Un seul document<br />
Universalité Evaluation de toutes les recettes<br />
et de toutes les dépenses<br />
Equilibre Section par section<br />
Spécificité des crédits et limitation Autorisation limitée par chapitre<br />
Non-affectation des recettes Interdiction d’affecter une recette<br />
particulière à une dépense particulière<br />
(sauf exceptions)<br />
COMMENT<br />
Votes préalables <strong>du</strong> CA (avec actes administratifs à caractère financier) pour :<br />
– les tarifs de pension et d’hébergement,<br />
– la contribution des usagers aux charges de fonctionnement,<br />
– les conventions ou avenants aux conventions existantes.<br />
Les paramètres à connaître :<br />
nombre d’élèves par catégorie = état des élèves à la date de l’enquête lourde de rentrée,<br />
nombre de commensaux: statistiques des années précédentes adaptées si des éléments<br />
nouveaux interviennent,<br />
les tarifs:<br />
– demi-pension: prix encadré,<br />
– internat et hébergement: prix libres.<br />
la contribution des usagers aux charges de fonctionnement :<br />
– taux à choisir dans la fourchette de:<br />
30 à 35% pour l’internat,<br />
10 à 25% pour la demi-pension,<br />
10 à 25% pour les hébergements.<br />
la participation des familles aux frais de personnel de l’internat: sur le montant brut des<br />
frais scolaires (le pourcentage est fixé chaque année par arrêté ministériel, actuellement<br />
de 22,5%),<br />
le taux de cotisation au Fonds Commun de Service d’Hébergement (FCSH):<br />
fourchette de 0% à 2% (taux fixé par la collectivité territoriale de rattachement).<br />
Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget 120<br />
Fiche III-1
Fiche III-1<br />
Comment asseoir ses prévisions ?<br />
Les résultats des années précédentes, à savoir:<br />
– les dépenses de l’année N-1,<br />
– la situation <strong>du</strong> fonds de roulement,<br />
– les spécificités de l’exercice à venir:<br />
fluctuation <strong>du</strong> nombre d’élèves (chapitre A1 notamment),<br />
opérations spécifiques.<br />
Exemples: contrat biennal de vérification des installations électriques, maintenance des<br />
matériels jusqu’alors sous garantie, travaux d’isolation susceptibles d’engendrer des<br />
économies d’énergie, réalisation de nouveaux contrats (entretien).<br />
– le recensement des besoins auprès des différentes catégories d’usagers et des<br />
personnels (ex.: compte ren<strong>du</strong> des conseils d’enseignement de la rentrée).<br />
Détermination des pro<strong>du</strong>its :<br />
Dotation globalisée de la collectivité (Région ou Département):<br />
– elle doit couvrir les besoins de la section de fonctionnement parmi laquelle peut se<br />
trouver un service spécial à abonder (ex.: l’enseignement technique).<br />
Ressources propres:<br />
– pensions et demi-pensions,<br />
– hébergement des divers commensaux,<br />
– vente de déchets,<br />
– taxe d’apprentissage,<br />
– objets confectionnés,<br />
– locations,<br />
– subvention ONILAIT,<br />
– prélèvement sur les réserves disponibles <strong>du</strong> service correspondant.<br />
Détermination des charges :<br />
Charges propres à la restauration et à l’internat:<br />
– services spéciaux R2 ou L2.<br />
Viabilisation: chauffage, EDF, eau (chapitre B);<br />
– poste de dépenses le plus important après la restauration. Il faut tenir compte des<br />
éventuelles modifications de locaux ou de structures,<br />
– méthode possible de calcul: consommation moyenne des trois dernières années x coût<br />
unitaire actualisé.<br />
Entretien (chapitre C):<br />
– il s’agit de faire face à:<br />
l’ensemble des contrats <strong>du</strong> service général,<br />
la maintenance des matériels,<br />
l’acquisition de petit matériel d’entretien (mais pas de ménage: des tenailles mais pas<br />
des serpillières!),<br />
l’entretien locatif.<br />
Charges générales: (chapitre D):<br />
– ensemble des charges concernant:<br />
les carburants (tondeuses, véhicules de service),<br />
les dépenses administratives,<br />
les pro<strong>du</strong>its d’entretien (nettoyage des locaux),<br />
les dépenses d’infirmerie,<br />
les frais d’affranchissement et de téléphone,<br />
les réceptions,<br />
les honoraires (visites médicales des CES recrutés),<br />
le petit mobilier,<br />
le blanchissage, etc.<br />
Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget 121
Dépenses pédagogiques: (chapitre A1):<br />
– il s’agit essentiellement de prévoir les fournitures pédagogiques nécessaires au<br />
fonctionnement des différentes disciplines de l’enseignement général et <strong>du</strong> CDI, ainsi<br />
que l’entretien <strong>du</strong> matériel pédagogique et les transports scolaires (sorties<br />
pédagogiques),<br />
– l’infrastructure des classes (mobilier : chapitre D) et les matériels d’une valeur supérieure<br />
(voir fiche III-24 relative aux seuils) (chapitre ZD) ne sont pas à prévoir ici.<br />
Dépenses pédagogiques sur crédits spécifiques (chapitre A2):il s’agit de dépenses<br />
pédagogiques sur crédits spécifiques (ex. A2-60 62 pour les manuels scolaire et A2-651<br />
6 pour la reprographie).<br />
Les services spéciaux:<br />
– ils sont utilisés lorsqu’il convient d’identifier et de suivre budgétairement un service<br />
de l’établissement avec financement affecté ou spécifique.<br />
Exemple: Service spécial J1 – enseignement technique.<br />
– il doit décrire l’ensemble des charges spécifiques à l’enseignement technique:<br />
toutes les fournitures des ateliers,<br />
la maintenance <strong>du</strong> parc «machines»,<br />
la force motrice.<br />
Exemple: Service spécial L82: Groupement comptable.<br />
– il retrace les charges spécifiques au fonctionnement <strong>du</strong> groupement selon la convention:<br />
fournitures administratives,<br />
entretien <strong>du</strong> matériel,<br />
frais d’affranchissement et de téléphone,<br />
Exemples: Service spécial L2 ou R2: Restauration et internat.<br />
– ils retracent toutes les charges spécifiques à la restauration et à l’internat:<br />
achat des denrées,<br />
entretien des locaux et <strong>du</strong> matériel,<br />
contribution des usagers aux charges de fonctionnement.<br />
Dépenses en capital (Chapître ZD):<br />
– il est possible de prévoir un prélèvement sur les réserves en établissant le budget,<br />
– les demandes de matériels d’une valeur supérieure à voir fiche III-24 relative aux seuils<br />
pourront ainsi être satisfaites dès que le budget sera exécutoire.<br />
Dates essentielles<br />
1 er novembre: notification de la subvention par la collectivité de rattachement,<br />
1 er décembre: vote <strong>du</strong> Conseil d’administration et transmission dans les 5 jours aux<br />
autorités compétentes:<br />
– pour les lycées: Rectorat, Conseil Régional, Préfecture de Région,<br />
– pour les collèges: Inspection d’académie, Conseil Général, Préfecture.<br />
– 30 jours après la date <strong>du</strong> dernier avis de réception: le budget devient exécutoire de<br />
plein droit.<br />
ATTENTION<br />
Fiche III-1<br />
Trois écueils à éviter :<br />
– gonfler artificiellement certaines prévisions de recettes de manière à ouvrir<br />
corrélativement des crédits (masses budgétaires plus importantes, budget plus facile<br />
à faire voter),<br />
– sous-évaluer volontairement certaines recettes ou surestimer certaines dépenses,<br />
– reprendre le budget de l’année en cours et majorer chaque poste budgétaire <strong>du</strong><br />
pourcentage d’augmentation de la subvention.<br />
122 Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget
Fiche III-1<br />
AVEC QUELS OUTILS<br />
GFC, mo<strong>du</strong>le “préparation budgétaire”.<br />
CE QU’IL FAUT RETENIR<br />
Le budget est un acte de prévision et d’autorisation.<br />
Le projet de budget est préparé par le <strong>gestionnaire</strong> sous l’autorité <strong>du</strong> chef d’établissement<br />
ordonnateur qui le propose au vote <strong>du</strong> Conseil d’administration<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi 85-97 <strong>du</strong> 25 janvier 1985, BO spécial n° 1 <strong>du</strong> 5 octobre 1985<br />
Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962<br />
Circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988 (Organisation économique et financière des EPLE).<br />
Circulaire n° 91-132 <strong>du</strong> 10 juin 1991 (Annexe technique à la circulaire 88-079)<br />
Circulaire n° 93-885 <strong>du</strong> 12 juillet 1993<br />
RLR 363-1.<br />
Le Code de l’E<strong>du</strong>cation (partie législative) section 2.<br />
La Gestion financière des établissements <strong>du</strong> second degré J. GAVARD – Berger-Levrault<br />
Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget 123
CONTENU DU BUDGET<br />
LA STRUCTURE DU BUDGET<br />
En recettes et en dépenses, le budget comporte 2 parties appelées SECTIONS.<br />
La première section<br />
C’est la section de FONCTIONNEMENT (elle permet la détermination <strong>du</strong> résultat de<br />
l’exercice).<br />
Elle est divisée en:<br />
SERVICE GENERAL retraçant les différentes fonctions d’un EPLE<br />
SERVICES SPECIAUX retraçant des activités à caractère spécifique, à gestion<br />
indivi<strong>du</strong>alisée.<br />
La deuxième section<br />
Elle se rapporte aux opérations en CAPITAL (qui modifient le bilan)<br />
immobilisations<br />
STRUCTURE D’UN BUDGET<br />
DEPENSES RECETTES<br />
PREMIERE SECTION : FONCTIONNEMENT<br />
SERVICE GENERAL SERVICE GENERAL<br />
Ventilation par chapitres alphabétiques Ventilation par chapitres numériques<br />
Fiche III-2<br />
SERVICES SPECIAUX SERVICES SPECIAUX<br />
Ventilation par chapitres alphanumériques Ventilation par chapitres alphanumériques<br />
LES DEPENSES<br />
DEUXIEME SECTION<br />
Opérations en capital Opérations en capital<br />
Première section: fonctionnement<br />
Service général<br />
Chaque chapitre retrace un objet de dépense correspondant aux différentes FONCTIONS<br />
d’un établissement.<br />
124 Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget
Fiche III-2<br />
CODIFICATION FONCTION<br />
A1<br />
Activités é<strong>du</strong>catives<br />
et<br />
A2<br />
pédagogiques<br />
B<br />
C<br />
D<br />
F<br />
G<br />
Les services spéciaux<br />
Ils retracent une activité spécifique. On peut les classer en 2 catégories:<br />
Les services spéciaux avec réserves :<br />
J1 Enseignement technique<br />
J2 Stages et formations en Entreprise<br />
L1 EMOP<br />
L2 Service Annexe d’hébergement (Groupement de services)<br />
R2 Service Annexe d’hébergement hors groupement de services<br />
Les services spéciaux sans réserves (recettes = dépenses et disponibilités suivies<br />
en classe 4):<br />
J31 Projets à caractère artistique ou culturel<br />
J32 Projets à caractère scientifique et technique<br />
J38 Autres projets reliés au projet d’établissement<br />
J4 ZEP<br />
J5 Section Sports Etudes<br />
J6 Action d’insertion professionnelle<br />
J7 Centre expérimental<br />
N1 Fonds de la vie lycéenne<br />
N2 Actions d’animation<br />
N3 Appariements, voyages, échanges<br />
N4 Centre d’accueil<br />
N5 Ecole ouverte<br />
R1 Transports scolaires<br />
Certains services spéciaux peuvent être créés à l’initiative de l’établissement ex: N81pour<br />
gérer le Comité d’E<strong>du</strong>cation à la Santé et à la Citoyenneté (CESC)<br />
Organisation interne des chapitres<br />
Le niveau de gestion des crédits à l’intérieur des chapitres n’est pas défini par les textes.<br />
Sous réserve de ne pas dénaturer la fonction <strong>du</strong> chapitre, on peut ventiler les crédits ouverts<br />
par lignes budgétaires.<br />
Contenu des lignes budgétaires<br />
Service général:<br />
– soit un compte par nature conforme au PCG<br />
Exemple: 6067 = fournitures et matériels d’enseignement<br />
– soit un compte par nature associé à un code de gestion<br />
Exemple: 6067 HISTOIRE/GEOGRAPHIE = fournitures et matériels d’enseignement pour<br />
l’histoire et la géographie<br />
– soit en utilisant un code générique 6. qui n’existe pas dans le PCG mais auquel sera<br />
obligatoirement associé un code de gestion<br />
Exemple: 6. HISTOIRE/GEOGRAPHIE = dépenses pour histoire et géographie. Cette<br />
technique permet l’affectation d’un crédit à une discipline et assure le suivi de<br />
toutes les dépenses de cette discipline quelles qu’en soit la nature.<br />
Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget 125<br />
Viabilisation<br />
Entretien<br />
Charges générales<br />
Aides et transferts<br />
Participation aux dépenses communes (ensembles immobiliers)
ATTENTION<br />
Cette procé<strong>du</strong>re qui facilite le travail dans certains cas (utilisation de ressources spécifiques<br />
par exemples) ne doit pas être généralisé car elle estompe alors toute lisibilité et toute<br />
transparence de la présentation et de la gestion <strong>du</strong> budget.<br />
Services spéciaux:<br />
Même organisation des lignes budgétaires que pour le service général.<br />
Deuxième section: opérations en capital<br />
Lignes budgétaires internes au ZD<br />
– soit 1 compte par nature (classe 2),<br />
– soit 1 compte par nature + code de gestion,<br />
– soit 1 compte générique D. + code de gestion (Ex. D. TA).<br />
LES RECETTES<br />
Première section: fonctionnement<br />
Service général<br />
Les recettes sont classées par chapitres qui retracent l’origine des fonds.<br />
Nomenclature:<br />
70 Vente, prestation de services<br />
72 Pro<strong>du</strong>ctions immobilisées<br />
741 Subventions de l’Etat<br />
744 Subventions des collectivités publiques<br />
75 Autres pro<strong>du</strong>its de gestion courante<br />
76 Pro<strong>du</strong>its financiers<br />
77 Pro<strong>du</strong>its exceptionnels<br />
Services spéciaux<br />
Codification identique à celle des dépenses<br />
Organisation des lignes budgétaires des recettes<br />
– soit 1 compte par origine,<br />
1 re section: classe 7,<br />
– soit 1 compte par origine + code de gestion,<br />
– soit 1 compte générique 7. pour la 1 re section, associé à un code de gestion.<br />
Deuxième section: opérations en capital<br />
– soit un compte par origine des fonds (classe 1),<br />
– soit un compte par origine + un code de gestion,<br />
– soit un compte générique (par exemple R. associé à un code de gestion).<br />
Fiche III-2<br />
Présentation pour vote et transmission au CA:<br />
– Convocation 10 jours avant la date de réunion.<br />
– Nécessité <strong>du</strong> quorum qui s’apprécie en début de séance.<br />
– Si pas de quorum: 2 e réunion entre 8 et 15 jours (3 jours si urgence).<br />
– Le quorum, dans ce cas, n’est pas nécessaire.<br />
– VOTE: Pour ou contre: à la majorité des suffrages exprimés (les abstentions ne<br />
comptent pas). En cas d’égalité, la voix <strong>du</strong> Président est prépondérante.<br />
Transmission <strong>du</strong> budget<br />
Chaque autorité de contrôle est destinataire <strong>du</strong> budget. Il est conseillé de se renseigner<br />
quant aux exigences locales et aux modalités d’envoi.<br />
Budget non voté au 1/1/N<br />
Jusqu’à ce que le budget soit exécutoire, le chef d’établissement peut, dès le 1 er janvier<br />
dans la limite de celles <strong>du</strong> budget précédent:<br />
– mettre en recouvrement les recettes,<br />
– engager, liquider et mandater les dépenses de la section de fonctionnement.<br />
126 Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget
LE BUDGET: CALENDRIER ET VOTE<br />
Fiche III-3<br />
127 Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget
LES DECISIONS BUDGETAIRES<br />
MODIFICATIVES<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Document permettant de faire évoluer les prévisions budgétaires.<br />
Les décisions modificatives (DM) sont classées par niveau:<br />
Niveau 1 : DM sans modification <strong>du</strong> montant <strong>du</strong> chapitre.<br />
Niveau 2 : DM avec modification <strong>du</strong> montant <strong>du</strong> chapitre.<br />
Niveau 3 : DM soumises au vote <strong>du</strong> Conseil d’administration.<br />
COMMENT<br />
NIVEAU 1 NIVEAU 2 NIVEAU 3<br />
Virement à l’intérieur d’un<br />
chapitre<br />
Ressources acquises<br />
sur dépenses constatées<br />
Ressources liées aux<br />
activités spécifiques<br />
Mouvements de stock<br />
Modifications décidées par le chef d’établissement<br />
qui en informe le Conseil d’administration lors de<br />
sa plus prochaine séance<br />
Virements entre chapitres<br />
- Equilibre sur fonds<br />
de roulement<br />
Ressources nouvelles non<br />
affectées, non<br />
spécifiques<br />
Virements entre sections<br />
Fiche III-4<br />
Adoptées (CA) et exécutoires<br />
dans les mêmes conditions<br />
que le budget<br />
DM pour information <strong>du</strong> Conseil d’administration:<br />
Niveau 1:<br />
– virement dans le chapitre.<br />
Niveau 2:<br />
– recette sur contrats et conventions,<br />
– décisions attributives de subventions spécifiques (manuels scolaires, fonds lycéens,<br />
bourses, taxe d’apprentissage),<br />
– recettes pour rétablissements de crédits pour les chapitres ayant supporté les dépenses,<br />
dans le respect de l’annualité,<br />
– modifications <strong>du</strong> chapitre gérant le service annexe d’hébergement (mise à jour par le<br />
<strong>gestionnaire</strong> <strong>du</strong> crédit nourriture),<br />
– subventions examens, maintenance informatique, logiciels...,<br />
– mouvements de stocks.<br />
DM soumises au vote <strong>du</strong> Conseil d’administration:<br />
Niveau 3:<br />
– virements entre chapitres,<br />
– équilibre sur fonds de roulement,<br />
– ressources nouvelles non affectées et non spécifiques (location de locaux, subventions<br />
complémentaires des collectivités de rattachement, recettes exceptionnelles, plus value<br />
objets confectionnés),<br />
– virements entre sections (sortie d’inventaire, dotations et reprises sur amortissements<br />
ou provisions).<br />
128 Les décisions budgétaires modificatives
Fiche III-4<br />
AVEC QUELS OUTILS<br />
GFC, mo<strong>du</strong>le budgétaire<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Voir fiche III-1 les principes de l’élaboration <strong>du</strong> budget.<br />
Les décisions budgétaires modificatives 129
C’EST-A-DIRE<br />
Les opérations liées à l’exécution des recettes et des dépenses prévues au budget incombent<br />
à deux personnes:<br />
– le chef d’établissement, ordonnateur (le <strong>gestionnaire</strong> assurant la mise en oeuvre),<br />
– l’agent comptable.<br />
En cas d’absence prolongée, l’autorité académique nomme des intérimaires.<br />
COMMENT<br />
CHARGES<br />
PRODUITS<br />
DOCUMENTS POUR LE SUIVI<br />
EXECUTION DU BUDGET<br />
FICHE GENERIQUE<br />
1<br />
Engagement de<br />
dépense =<br />
constatation<br />
d’une obligation<br />
envers un tiers<br />
A – Phase administrative B – Phase comptable<br />
Compétence <strong>du</strong> chef Compétence<br />
d’établissement de l’agent comptable<br />
2<br />
Liquidation =<br />
arrêté <strong>du</strong><br />
montant<br />
de l’obligation<br />
et service fait<br />
Constatation et montant des<br />
droits<br />
(phase souvent conjuguée)<br />
obligation d’un tiers envers<br />
l’établissement<br />
3<br />
Ordre<br />
de dépense,<br />
signature<br />
<strong>du</strong> mandat (ou <strong>du</strong><br />
seul bordereau<br />
récapitulatif)<br />
Ordre<br />
de recette<br />
signature<br />
de l’ordre<br />
de recettes<br />
Situation des dépenses engagées:<br />
Ce document retrace pour les comptes et codes de gestion:<br />
– les crédits ouverts (budget initial + décisions modificatives),<br />
– le montant des dépenses brutes,<br />
– le montant des éventuelles atténuations de dépenses,<br />
– le montant des dépenses nettes,<br />
– le montant des engagements en cours,<br />
– le montant des liquidations en cours,<br />
– le montant des crédits disponibles.<br />
4<br />
Prise en<br />
charge<br />
Prise en<br />
charge<br />
5<br />
Paiement =<br />
extinction<br />
de l’obligation<br />
Encaissement<br />
=<br />
extinction<br />
de l’obligation<br />
Fiche III-5<br />
Situation des recettes:<br />
Ce document permet de suivre la réalisation des recettes prévues (budget initial et<br />
décisions modificatives) et fait apparaître les plus-values ou moins-values.<br />
Ces deux documents sont des outils de gestion importants. Un exemplaire doit être remis<br />
à l’ordonnateur chaque mois, ainsi qu’à l’agent comptable.<br />
130 Exécution <strong>du</strong> budget
C’EST-A-DIRE<br />
L’ordonnateur ou ses délégués ont seuls qualité pour procéder à l’engagement des dépenses<br />
(forme écrite de la délégation) conformément à l’article 49 <strong>du</strong> décret <strong>du</strong> 30 août 1985.<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> établit le bon de commande après mise en concurrence.<br />
COMMENT<br />
existence de crédits suffisants,<br />
vérification de non dépassement <strong>du</strong> seuil des marchés (voir fiche sur l’achat public III-<br />
33),<br />
acte préalable à toute opération de dépense.<br />
LA FORME<br />
Le bon de commande établi par le <strong>gestionnaire</strong> sous l’autorité <strong>du</strong> chef d’établissement<br />
ordonnateur.<br />
NB: La signature par l’ordonnateur vaut autorisation d’engager les dépenses<br />
correspondantes.<br />
Il en est de même pour la signature des menus.<br />
Chaque bon se compose de 3 exemplaires:<br />
1 pour le fournisseur,<br />
1 pour le service concerné,<br />
1 reste dans le carnet.<br />
ATTENTION<br />
La signature d’un bon de commande constitue l’engagement juridique et doit respecter les<br />
régles de l’achat public.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Le code des marchés publics<br />
Fiche sur les achats publics III-12<br />
Administration et Intendance - avril 2001<br />
L’ENGAGEMENT<br />
Fiche III-6<br />
131 Exécution <strong>du</strong> budget
Fiche III-6<br />
LA PHASE ADMINISTRATIVE<br />
Valeur <strong>du</strong> visa: Valeur <strong>du</strong> visa:<br />
opportunité de la atteste la disponibilité<br />
dépense des crédits<br />
C’est l’affectation d’une partie des crédits budgétaires à la réalisation de la dépense. La<br />
comptabilité des engagements est suivie par la situation des dépenses engagées.<br />
Exécution <strong>du</strong> budget 132
C’EST-A-DIRE<br />
L’ordonnateur est seul habilité à liquider les dépenses.<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> assure la mise en œuvre de la liquidation.<br />
COMMENT<br />
Le service fait consiste à établir la réalité de la dette: régularité de l’engagement préalable;<br />
contrôle de la livraison, quantité, qualité des marchandises ou de la réalisation des<br />
travaux commandés.<br />
La personne ou l’entreprise avec laquelle l’établissement a traité doit avoir accompli dans<br />
les conditions prévues les obligations qui lui étaient imposées.<br />
(exceptions à cette règle <strong>du</strong> service fait: abonnements gaz, électricité, téléphone, revues,<br />
assurances, acomptes voyages...)<br />
Les contrôles<br />
– vérification arithmétique de la facture (taux TVA, prix total...),<br />
– délais de prescription (4 ans; voir article 423322 de la circulaire n ° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars<br />
1988),<br />
– vérification de l’absence de paiement de la facture par mandat antérieur.<br />
CE QU’IL FAUT RETENIR<br />
LA LIQUIDATION<br />
Fiche III-7<br />
La liquidation a pour objet de vérifier la réalité de la dette de l’établissement et d’arrêter<br />
le montant de la dépense.<br />
133 Exécution <strong>du</strong> budget
C’EST-A-DIRE<br />
– l’ordonnateur est le responsable,<br />
– le <strong>gestionnaire</strong> assure la mise en œuvre.<br />
COMMENT<br />
L’ORDONNANCEMENT<br />
Exercice de rattachement: année civile à laquelle la notion de service fait rattache la<br />
dépense.<br />
Exemples:<br />
– facture <strong>du</strong> 5 janvier N pour <strong>du</strong> matériel livré le 30 décembre N-1 : rattachement à<br />
l’exercice N-1,<br />
– facture <strong>du</strong> 25 décembre N pour <strong>du</strong> matériel livré le 3 janvier N+1 : rattachement à<br />
l’exercice N+1.<br />
Délais: 30 jours (pro<strong>du</strong>its alimentaires frais) ou 45 jours après pro<strong>du</strong>ction de la facture<br />
sous peine d’intérêts moratoires (voir article 424 524 de la circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars<br />
1988).<br />
ATTENTION : LES EXCEPTIONS A L’ORDONNANCEMENT<br />
PREALABLE<br />
– dépenses faisant l’objet d’un prélèvement automatique (EDF, GDF, téléphone),<br />
– traitements,<br />
– menues dépenses (voir article 42452 de la circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988),<br />
– acomptes voyages.<br />
Ces opérations doivent faire l’objet sans délai d’un mandatement de régularisation (le<br />
comptable transmet à l’ordonnateur la liste des opérations concernées par les dépenses<br />
avant ordonnancement pour mandatement; voir classeur de l’application informatique<br />
GFC).<br />
CE QU’IL FAUT RETENIR<br />
Fiche III-8<br />
Acte administratif donnant, conformément aux résultats de la liquidation, l’ordre à l’agent<br />
comptable de payer la dette.<br />
134 Exécution <strong>du</strong> budget
LES PRINCIPAUX DOCUMENTS<br />
UTILISES POUR LA COMPTABILITE<br />
EN EPLE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
La mise en œuvre des opérations budgétaires et comptables d’un EPLE incombe d’une<br />
part au chef d’établissement en sa qualité d’ordonnateur des recettes et des dépenses,<br />
et au <strong>gestionnaire</strong> chargé de l’exécution des opérations de gestion administrative sous le<br />
contrôle <strong>du</strong> chef d’établissement et d’autre part au comptable public. Ces opérations<br />
qui concernent les recettes, les dépenses, la trésorerie et le patrimoine sont retracées<br />
dans deux comptabilités différentes selon le principe de séparation de l’ordonnateur et<br />
<strong>du</strong> comptable:<br />
– la comptabilité budgétaire,<br />
– la comptabilité générale.<br />
Ces deux comptabilités donnent lieu à l’élaboration de documents particuliers qui<br />
permettent d’assurer le suivi des crédits, de présenter périodiquement l’état des recettes<br />
et de retracer la situation de la comptabilité générale.<br />
COMMENT<br />
La comptabilité budgétaire<br />
Fiche III-9<br />
La situation des dépenses engagées<br />
Ce document, tenu par le <strong>gestionnaire</strong>, est remis chaque mois à l’ordonnateur et transmis<br />
à l’agent comptable. C’est le tableau de bord de l’exécution <strong>du</strong> budget.<br />
Il voit figurer:<br />
– les imputations budgétaires par chapitre et article, par compte. Sur l’initiative interne<br />
de l’EPLE, il peut être recouru à des subdivisions en «codes de gestion» afin de mieux<br />
détailler certaines activités, par exemple les dépenses pédagogiques par discipline,<br />
– les crédits ouverts, au budget initial ou après décisions budgétaires modificatives<br />
ren<strong>du</strong>es exécutoires,<br />
– les dépenses simplement engagées ou déjà en cours de liquidation,<br />
– les dépenses brutes mandatées, les ordres de reversement et le montant net des<br />
dépenses,<br />
– le total des crédits utilisés par ligne budgétaire,<br />
– le solde des crédits disponibles par compte et par chapitre.<br />
La situation des recettes<br />
Ce document s’organise pour les recettes suivant les mêmes principes que pour la dépense,<br />
à savoir:<br />
– les imputations budgétaires par chapitre et par compte, éventuellement par code de<br />
gestion,<br />
– les prévisions de recettes, au budget initial ou après décisions budgétaires modificatives,<br />
– les recettes brutes, les annulations ou ré<strong>du</strong>ctions de recettes et les recettes nettes,<br />
– les plus values ou les moins values constatées par rapport aux prévisions initiales.<br />
135 Exécution <strong>du</strong> budget
Fiche III-9<br />
La comptabilité générale<br />
Le journal général<br />
Le journal général est un livre dont la tenue est obligatoire, sur lequel sont retracées chaque<br />
jour les écritures comptables. Pour chaque écriture constatée doivent être indiqués la date<br />
de l’opération, le(ou les) compte(s) débité(s), le montant <strong>du</strong> débit de chacun des comptes,<br />
le (ou les) compte(s) crédité(s), le montant <strong>du</strong> crédit de chacun des comptes, le libellé de<br />
l’opération, la référence à la pièce justificative. Le logiciel national GFC permet aisément<br />
la tenue journalière de ce document.<br />
Le grand livre<br />
Le grand livre comprend l’ensemble des fiches de compte de l’établissement. Leur mise<br />
à jour est automatique après la validation des écritures saisies au journal général. Sur<br />
chacune des fiches de compte sont repris la date de l’opération, son libellé, le montant<br />
de l’opération constatée en débit ou en crédit et le solde (débiteur ou créditeur) à une<br />
date donnée.<br />
La balance<br />
La balance est un document qui retrace pour chaque compte le cumul des débits et le<br />
cumul des crédits depuis le début de l’exercice et fait apparaître le solde <strong>du</strong> compte au<br />
jour où la balance est établie. La balance permet de vérifier le total des opérations<br />
enregistrées et le solde des comptes. Ce document, qui peut pour<br />
certains comptes de classe 4 (ressources affectées ou spécifiques) être rapproché de la<br />
situation des dépenses engagées (crédits disponibles), est transmis mensuellement au<br />
chef d’établissement en sa qualité d’ordonnateur. C’est un document de contrôle et<br />
d’information.<br />
Le compte financier<br />
L’article 55 <strong>du</strong> décret <strong>du</strong> 30 août 1985 dispose que «à la fin de chaque exercice, l’agent<br />
comptable en fonction prépare le compte financier de l’établissement pour l’exercice<br />
écoulé». Le compte financier est un document unique qui retrace l’ensemble des opérations<br />
effectuées au cours de l’exercice par l’ordonnateur et l’agent comptable. Il est visé par<br />
l’ordonnateur qui certifie que le montant des ordres de recettes et des ordres de dépenses<br />
est conforme à ses écritures et arrêté par le Conseil d’administration.<br />
Le compte financier comprend essentiellement:<br />
– la balance définitive des comptes <strong>du</strong> grand livre,<br />
– le développement par chapitre des dépenses et des recettes budgétaires,<br />
– le tableau récapitulatif de l’exécution budgétaire,<br />
– les documents de synthèse comptable (bilan, compte de résultat),<br />
– la balance des comptes des valeurs inactives,<br />
– la situation <strong>du</strong> fonds de roulement,<br />
– les états de développement de solde des comptes.<br />
Avant le 30 avril de l’année qui suit la clôture de l’exercice, le compte financier doit être<br />
arrêté par le Conseil d’administration après qu’il ait enten<strong>du</strong> l’agent comptable.<br />
Dans les 30 jours qui suivent l’arrêté <strong>du</strong> compte, soit en tout état de cause avant<br />
le 31 mai, le compte financier doit être transmis à la collectivité de rattachement, à<br />
l’autorité académique et au préfet territorialement compétent.<br />
Avant le 30 juin, le compte financier est adressé au comptable supérieur <strong>du</strong> Trésor<br />
territorialement compétent (mise en état d’examen) qui le transmettra avant le 31 décembre,<br />
à la Chambre Régionale des Comptes.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Article 15-12 de la loi n° 83-663 <strong>du</strong> 22 juillet 1983 complétée par la loi n° 85-97 <strong>du</strong> 25 janvier 1985<br />
Décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 (article 55)<br />
Circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988<br />
Exécution <strong>du</strong> budget 136
LE MANIEMENT DES FONDS PUBLICS :<br />
FICHE GENERIQUE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
En finances publiques, la phase <strong>du</strong> paiement et tout mouvement de trésorerie relèvent de<br />
la responsabilité exclusive <strong>du</strong> comptable «patent» ou comptable public.<br />
Néanmoins, des modalités assouplissent ce dispositif, en particulier les régies d’avances<br />
ou de recettes.<br />
COMMENT<br />
Les personnes habilitées. (fiche III-11)<br />
– le comptable public, (fiche III-12)<br />
– le régisseur, (fiche III-13)<br />
– la comptabilité <strong>du</strong> régisseur, (fiche III-14)<br />
– le «détenteur» d’une avance pour menues dépenses. (fiche III-15)<br />
Installation et responsabilités <strong>du</strong> comptable.<br />
– l’installation <strong>du</strong> comptable, (fiche III-16)<br />
– les responsabilités <strong>du</strong> comptable. (fiche III-17)<br />
Le recouvrement des recettes. (fiche III-18)<br />
Le paiement des dépenses.<br />
– les contrôles préalables, (fiche III-19)<br />
– les modes de règlement, (fiche III-20)<br />
– le paiement avant ordonnancement, (fiche III-21)<br />
– le paiement avant service fait. (fiche III-22)<br />
La gestion de fait. (fiche III-23)<br />
ATTENTION<br />
Le maniement de fonds publics par des personnes non habilitées est constitutif de gestion<br />
(ou de comptabilité) de fait.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fiche III-10<br />
Loi de finances n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, article 60 sur la responsabilité des comptables<br />
publics<br />
Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié, portant règlement général sur la<br />
comptabilité publique<br />
Décret n° 65-97 <strong>du</strong> 04 février 1965 (JO <strong>du</strong> 11/02) relatif aux modes de procé<strong>du</strong>re de<br />
règlement des dépenses des organismes publics<br />
Décret n° 88-74 <strong>du</strong> 21 janvier 1988 modifié<br />
RLR 332<br />
RLR 332-1d<br />
137 Le maniement des fonds publics
C’EST-A-DIRE<br />
Il s’agit des personnes autorisées à exécuter des opérations de trésorerie avec de l’argent<br />
public. Nommées selon une procé<strong>du</strong>re spécifique, ce sont les comptables publics.<br />
La loi et la jurisprudence admettent cependant d’autres habilitations et notamment<br />
les régisseurs régulièrement nommés et les mandataires ou subordonnés <strong>du</strong> comptable<br />
tel le «détenteur d’avances».<br />
COMMENT<br />
Le comptable public gère dans une caisse unique l’ensemble des fonds des EPLE de<br />
l’agence.<br />
Le régisseur.<br />
Les agents responsables d’avances, ou «détenteurs d’avances» autorisés à faire de<br />
menues dépenses.<br />
ATTENTION<br />
LES PERSONNES HABILITEES<br />
Les régies temporaires (ou les avances) doivent répondre à un mode d’organisation des<br />
établissements; ainsi selon les besoins spécifiques de chaque service, on choisit de créer<br />
une régie d’avances ou une avance pour menues dépenses.<br />
Les régies d’avances temporaires obéissent à des règles particulières et sont notamment<br />
mises en place lors des voyages.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fiche III-11<br />
Les seuils : voir fiche des seuils III-24<br />
Loi de finances n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, article 60 sur la responsabilité des<br />
comptables publics.<br />
Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié portant règlement général sur la<br />
comptabilité publique.<br />
Décret n° 92-681 <strong>du</strong> 20 juillet 1992 sur les régies de recettes et d’avances des organismes<br />
publics. RLR 332.1d.<br />
Arrêté <strong>du</strong> 21 décembre 2001 modifiant l’arrêté <strong>du</strong> 11 octobre 1993 habilitant les chefs<br />
d’établissement d’EPLE à instituer des régies de recettes et d’avances.<br />
138 Le maniement des fonds publics
C’EST-A-DIRE<br />
Les comptables publics sont seuls chargés de la prise en charge des recettes et de<br />
leur recouvrement, <strong>du</strong> paiement des dépenses, de la garde des fonds et valeurs, <strong>du</strong><br />
maniement des fonds et des mouvements de trésorerie, de la conservation des pièces<br />
justificatives.<br />
COMMENT<br />
Les comptables publics sont nommés par le ministre des Finances ou avec son<br />
agrément; ils assument la direction de leur poste comptable. Avant leur installation, ils sont<br />
astreints à la constitution de garanties (cautionnement par l’intermédiaire de l’AFCM) et<br />
sont assermentés. Ils rendent des comptes au moins une fois par an. Ils sont<br />
personnellement et pécuniairement responsables des opérations dont ils sont chargés.<br />
Les fonctions de comptable et celles d’ordonnateur sont incompatibles. Des conjoints<br />
exerçant des fonctions d’ordonnateur ou comptable ne peuvent être nommés dans le même<br />
établissement.<br />
Les comptables sont seuls chargés des opérations de trésorerie: cela vise tous les<br />
mouvements de numéraire, de valeurs mobilisables, de comptes de dépôts et de comptes<br />
courants, ainsi que les opérations de créances et de dettes: ils utilisent leur compte Trésor<br />
et la caisse pour les numéraires.<br />
En outre, ils sont chargés <strong>du</strong> contrôle en matière de recettes et de dépenses ainsi qu’en<br />
matière de patrimoine.<br />
ATTENTION<br />
LES PERSONNES HABILITEES:<br />
LE COMPTABLE PUBLIC<br />
Fiche III-12<br />
L’encaissement en espèces fait systématiquement l’objet d’un reçu numéroté sur le<br />
quittancier, remis immédiatement au débiteur (sauf en cas de remise d’un ticket, vignette<br />
ou valeurs: accès au restaurant scolaire par exemple).<br />
L’ordonnateur peut réquérir le comptable qui a suspen<strong>du</strong> le paiement d’un mandat, le<br />
comptable y défère sauf en cas:<br />
– d’indisponibilité des crédits (absence ou insuffisance de crédits «ouverts»),<br />
– d’absence de justification <strong>du</strong> service fait,<br />
– de caractère non libératoire <strong>du</strong> règlement,<br />
– d’insuffisance de trésorerie,<br />
– de caractère non exécutoire de l’acte.<br />
La réquisition a pour conséquence de dégager la responsabilité financière <strong>du</strong> comptable<br />
et de la transférer à l’ordonnateur. L’ordre de réquisition doit être écrit. Le comptable<br />
qui défère à la réquisition de paiement transmet immédiatement l’ordre avec les pièces<br />
justificatives <strong>du</strong> mandat au ministère des Finances (TPG <strong>du</strong> département qui le transmet<br />
au juge <strong>du</strong> compte).<br />
139 Le maniement des fonds publics
Fiche III-12<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi de finances n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, article 60 sur la responsabilité des<br />
comptables publics.<br />
Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié portant règlement général sur la<br />
comptabilité publique.<br />
Décret modifié n° 65-97 <strong>du</strong> 4 février 1965<br />
RLR 332-1b.<br />
Code des juridictions financières<br />
Le maniement des fonds publics 140
C’EST-A-DIRE<br />
Il s’agit des personnes chargées – pour le compte et sous le contrôle des comptables<br />
publics – d’opérations d’encaissement ou de paiement. Dans les limites de leur régie, les<br />
régisseurs sont personnellement et pécuniairement responsables de l’ensemble de leurs<br />
opérations.<br />
COMMENT<br />
Au plan administratif:<br />
La régie est instituée par le chef d’établissement après accord <strong>du</strong> comptable supérieur<br />
<strong>du</strong> Trésor.<br />
Le régisseur est nommé par arrêté <strong>du</strong> chef d’établissement après agrément par le<br />
comptable public.<br />
Le régisseur est soumis à cautionnement dès le dépassement de seuils (voir fiche III-24)<br />
sauf régie temporaire inférieure à 6 mois.<br />
Au plan budgétaire:<br />
La nature et le montant des dépenses et des recettes pouvant être l’objet d’une régie sont<br />
limitativement prévues.<br />
Pour les dépenses, le seuil maximal par opération est fixé à voir seuils fiche III-24 ; il s’agit<br />
de dépenses avant ordonnancement.<br />
Les dépenses doivent être justifiées dans le mois <strong>du</strong> paiement et au moins une fois<br />
par mois. Les recettes sont justifiées au moins une fois par mois, les chèques sont remis<br />
à l’agence comptable le jour de leur encaissement.<br />
Au plan comptable (à l’agence comptable):<br />
L’avance est constituée par le débit <strong>du</strong> compte 543 et reconstituée après le mandatement.<br />
Un fonds de caisse peut être autorisé uniquement dans le cas de régies de<br />
recettes (à préciser dans l’arrêté de création de régie de recettes): il constituera le solde<br />
<strong>du</strong> compte 545.<br />
ATTENTION<br />
LES PERSONNES HABILITEES:<br />
LE REGISSEUR<br />
Le régisseur tient la comptabilité de la régie. Il doit pouvoir rendre compte à tout moment<br />
<strong>du</strong> montant de l’encaisse et de l’avance (voir fiche correspondante III-14).<br />
L’encaissement en espèces fait systématiquement l’objet d’un reçu numéroté sur le<br />
quittancier, remis immédiatement au débiteur, (sauf en cas de remise d’un billet ou ticket).<br />
AVEC QUELS OUTILS<br />
L’utilisation <strong>du</strong> mo<strong>du</strong>le «régie» <strong>du</strong> logiciel GFC est recommandée.<br />
Fiche III-13<br />
141 Le maniement des fonds publics
Fiche III-13<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret n° 92-681 <strong>du</strong> 20 juillet 1992 sur les régies de recettes et d’avances des organismes<br />
publics. RLR 332-1d.<br />
Arrêté <strong>du</strong> 21 décembre 2001 modifiant l’arrêté <strong>du</strong> 11 octobre 1993 habilitant les chefs<br />
d’établissement d’EPLE à instituer des régies de recettes et d’avances.<br />
CP Instruction codificatrice n° 98-065 M9R <strong>du</strong> 4 mai 1998 (Imprimerie Nationale, service<br />
diffusion – BP 514 – 59505 Douai Cedex).<br />
Le maniement des fonds publics 142
LA COMPTABILITE DU REGISSEUR<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Le régisseur doit pouvoir rendre compte à tout moment <strong>du</strong> montant de l’encaisse<br />
et de l’avance grâce à une comptabilité tenue en partie double; éventuellement d’une<br />
comptabilité matière s’il détient des valeurs telles que des tickets, timbres, cartes<br />
magnétiques…<br />
COMMENT<br />
Les registres comptables:<br />
Ils sont visés et paraphés par feuillet par le comptable assignataire; les 3 premiers sont<br />
obligatoires:<br />
– Le livre journal: «chrono» de toutes les opérations de dépenses et de recettes<br />
permet de dégager le montant des disponibilités,<br />
– Le registre à souches numérotées: y sont inscrites les recettes reçues en numéraire;<br />
il sert de quittancier,<br />
– Le carnet de situation des disponibilités: permet de vérifier la concordance<br />
entre la comptabilité et les disponibilités effectives (en général en numéraires, mais<br />
quelquefois sur le compte Trésor),<br />
– Le carnet de développement des opérations par compte: ventilation des recettes<br />
et dépenses par nature; à utiliser si l’importance de la régie le rend nécessaire.<br />
La nomenclature comptable:<br />
Deux types de comptes:<br />
- Disponibilités: notamment: caisse, chèque à l’encaissement.<br />
- Comptes d’opérations: notamment: dépenses, pièces de dépenses remises pour<br />
remboursement, opérations diverses, recettes, fonds de caisse.<br />
L’arrêt des comptes:<br />
- Quotidien: registre à souche: le total est reporté sur le livre journal et le livre des<br />
disponibilités.<br />
- Mensuel: livre journal, d’où l’établissement de la balance mensuelle transmise au<br />
comptable.<br />
- Annuel: le régisseur est tenu de régulariser les dépenses et les recettes auprès <strong>du</strong><br />
comptable au 31 décembre, date de l’arrêt des comptes, et de l’édition de la balance<br />
annuelle. L’état de l’emploi de l’avance est renseigné: cet état est à joindre au compte<br />
financier avec les autres états de développement de solde.<br />
ATTENTION<br />
Il n’est pas délivré de quittance quand les droits sont perçus contre remise immédiate de<br />
tickets, apposition de timbres ou vignettes pris en charge dans une comptabilité matière.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fiche III-14<br />
Instruction codificatrice n° 98-065 M9R <strong>du</strong> 4 mai 1998 – Titre VII: la comptabilité des régies<br />
143 Le maniement des fonds publics
LES PERSONNES HABILITEES:<br />
LE «DETENTEUR» D’UNE AVANCE<br />
POUR MENUES DEPENSES<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Il s’agit d’une personne autorisée, sous la responsabilité de l’agent comptable, à régler<br />
au comptant des menues dépenses à titre permanent ou occasionnel : le «détenteur»<br />
ou agent responsable d’avances.<br />
COMMENT<br />
Au plan administratif:<br />
l’ordonnateur, après l’accord de l’agent comptable, fixe le montant de l’avance à confier<br />
à un agent de l’établissement, dans la limite maximale de voir seuils fiche III-24,<br />
les dépenses autorisées concernent des achats de matériel et de fonctionnement dont<br />
le faible montant ne justifie pas l’institution d’une régie.<br />
Au plan comptable:<br />
l’avance est enregistrée au débit <strong>du</strong> compte 548 au moment de la (re)constitution de<br />
l’avance et au crédit <strong>du</strong> compte 531.<br />
la prise en charge des menues dépenses est enregistrée au débit <strong>du</strong> compte 4721 par<br />
le crédit <strong>du</strong> compte 548.<br />
la restitution de l’avance à l’agent comptable est enregistrée au débit <strong>du</strong> compte 531 et<br />
au crédit <strong>du</strong> compte 548.<br />
PIECES JUSTIFICATIVES<br />
Fiche III-15<br />
L’avance est remise par l’agent comptable en échange d’un récépissé gardé au coffre fort.<br />
Le bordereau des achats au comptant est établi au fur et à mesure; le comptable enregistre<br />
les mandats au vu <strong>du</strong> bordereau et des justificatifs (tickets joints au double <strong>du</strong> bordereau).<br />
144 Le maniement des fonds publics
Fiche III-15<br />
Procé<strong>du</strong>re<br />
Modèle de récepissé<br />
Opération Compte Pièces justificatives<br />
Constitution de l’avance<br />
Achats au comptant<br />
Arrêt <strong>du</strong> bordereau des<br />
menues dépenses<br />
Mandatement<br />
Reconstitution de l’avance<br />
Fin d’année civile<br />
ATTENTION<br />
548 / 531<br />
4721 / 548<br />
6 / 4012<br />
4012 / 4721<br />
548 / 531<br />
531 / 548<br />
Le «détenteur» agit pour le compte et sous la responsabilité entière <strong>du</strong> comptable.<br />
Cette procé<strong>du</strong>re est dérogatoire sur deux points : dépense avant ordonnancement préalable<br />
et dépense non réglée par le comptable public. Elle doit donc être limitée dans la fréquence<br />
et les montants.<br />
Mais c’est une procé<strong>du</strong>re très souple, plus simple que la régie d’avances souvent utilisée<br />
au profit <strong>du</strong> responsable <strong>du</strong> laboratoire de sciences, <strong>du</strong> personnel de loge...<br />
Exigez la remise des pièces justificatives de dépenses au minimum une fois par mois.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié portant règlement général sur la<br />
comptabilité publique.<br />
Circulaire n° 91-132 <strong>du</strong> 10 juin 1991 modifiée (BO hors série 28 octobre 1993) § 22654.<br />
Le maniement des fonds publics 145<br />
Récépissé remis au coffre.<br />
Constitution <strong>du</strong> bordereau et garde<br />
des justificatifs.<br />
Enregistrement comptable avant d’atteindre<br />
le montant de l’avance et fin décembre.<br />
Régularisation des dépenses avant<br />
ordonnancement.<br />
Si nécessaire.<br />
Restitution ou éventuellement clôture<br />
de l’avance.<br />
RECEPISSE (à conserver au coffre-fort)<br />
ETABLISSEMENT: ......................................<br />
....................................<br />
....................................<br />
RECEPISSE DE L’AGENT COMPTABLE POUR AVANCE POUR MENUES<br />
DEPENSES<br />
LA SOMME DE: ............................................................................................<br />
Fait le ............................ , à ....................................<br />
L’agent comptable L’Ordonnateur Le bénéficiaire de l’avance
L’INSTALLATION DU COMPTABLE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
L’agent comptable public ne peut exécuter aucun acte de sa fonction avant d’avoir été<br />
installé dans son poste de comptable.<br />
Préalablement à son installation, le nouveau comptable doit satisfaire aux obligations<br />
suivantes:<br />
justifier de sa nomination dans le poste,<br />
se soumettre à la prestation de serment professionnel devant la Chambre Régionale des<br />
Comptes,<br />
constituer des garanties: il s’agit <strong>du</strong> cautionnement auprès de l’association française de<br />
cautionnement mutuel.<br />
Par ailleurs, il est vivement conseillé au comptable de souscrire une assurance personnelle<br />
qui le garantit alors que le cautionnement garantit l’Etat.<br />
COMMENT<br />
Fiche III-16<br />
La remise de service entre l’agent comptable sortant et l’agent comptable entrant est une<br />
phase très importante de la procé<strong>du</strong>re d’installation puisqu’elle va permettre la mise en<br />
œuvre des attributions <strong>du</strong> nouveau comptable et sera le point de départ de sa prise<br />
de responsabilités personnelle et pécuniaire pour toutes les opérations qui lui incomberont<br />
et tous les contrôles qu’il sera tenu d’exercer en matière de recettes, de dépenses et de<br />
patrimoine.<br />
La procé<strong>du</strong>re administrative<br />
Il appartient au chef d’établissement de procéder à l’installation de l’agent comptable entrant,<br />
en présence <strong>du</strong> comptable supérieur territorialement compétent (représentant <strong>du</strong> Trésorier<br />
Payeur Général ou <strong>du</strong> Receveur des Finances) et <strong>du</strong> comptable sortant ou de son<br />
représentant.<br />
Il convient donc de fixer, en accord avec tous les participants, la date de remise de service<br />
et ceci le plus tôt possible, afin de ne pas perturber, voire de bloquer le fonctionnement de<br />
l’établissement.<br />
Les documents à présenter par le comptable entrant sont les suivants:<br />
l’acte de nomination dans le poste de comptable,<br />
la justification des garanties qu’il est tenu de constituer (certificat de constitution de<br />
cautionnement),<br />
le procès-verbal de prestation de serment,<br />
la carte nationale d’identité.<br />
La procé<strong>du</strong>re comptable<br />
L’installation et la remise de service donnent lieu à l’établissement d’un procès-verbal<br />
dressé contradictoirement et signé par:<br />
l’autorité qui procède à l’installation: le chef d’établissement,<br />
éventuellement le représentant <strong>du</strong> Trésorier Payeur Général,<br />
le comptable sortant ou son représentant dûment mandaté,<br />
le comptable entrant.<br />
Dans le cas d’un groupement comptable, il y a lieu de rédiger autant de procès-verbaux<br />
146 Le maniement des fonds publics
Fiche III-16<br />
de remise de service que d’établissements constituant le groupement car c’est le chef<br />
d’établissement de chacun des établissements qui installe le comptable pour ce qui le<br />
concerne.<br />
Chaque procès-verbal de remise de service doit être accompagné des pièces justificatives<br />
suivantes:<br />
– la balance générale des comptes arrêtée à la date de remise de service,<br />
– la balance des valeurs inactives,<br />
– le ou les inventaires valorisés (denrées, ateliers, combustibles divers...) (classe 3),<br />
– les états détaillés de développement <strong>du</strong> solde de tous les comptes de la classe (classe 4),<br />
– le procès-verbal de caisse établi par le comptable entrant après vérification (classe 5),<br />
– les états de développement détaillés des autres comptes de trésorerie (classe 5),<br />
– la situation des dépenses engagées (classe 6),<br />
– la situation des recettes (classe 7),<br />
– l’inventaire détaillé des valeurs inactives (tickets repas) (classe 8),<br />
– l’état de concordance dans le cas d’un groupement comptable (compte 452-513),<br />
– la situation de présentation des comptes financiers aux autorités de contrôle et au juge<br />
<strong>du</strong> compte,<br />
– l’attestation administrative <strong>du</strong> chef d’établissement estimant que le comptable sortant<br />
a ou n’a pas satisfait à ses obligations réglementaires de comptable public.<br />
Il est nécessaire de prévoir 6 exemplaires de l’ensemble des documents ci-dessus, à<br />
savoir:<br />
– 1 exemplaire pour chacune des parties présentes,<br />
– 1 exemplaire pour les services <strong>du</strong> Rectorat<br />
– 1 exemplaire qui sera joint au premier compte financier pro<strong>du</strong>it après la date de son<br />
installation par le comptable entrant.<br />
L’accréditation : pour faire fonctionner les comptes, il est indispensable que les signatures<br />
<strong>du</strong> comptable et éventuellement de ses mandataires soient déposées auprès des<br />
organismes teneurs de comptes (Trésor).<br />
ATTENTION<br />
L’agent comptable devient personnellement et pécuniairement responsable des<br />
opérations qui lui incombent dès la date de son installation. Aussi doit-il se montrer très<br />
vigilant dans l’examen complet de la situation comptable de l’établissement: gestions<br />
comptable et budgétaire, comptabilité patrimoniale (concordance classe 1-classe 2,<br />
rapprochement de la classe 2 avec le fichier de l’inventaire), stocks de magasins.<br />
Afin de formuler des réserves écrites et motivées de façon précise sur la gestion de<br />
son prédécesseur, l’agent comptable entrant dispose d’un délai de 6 mois après sa prise<br />
de fonction. Ce délai peut être prorogé sur demande auprès de la Direction de la<br />
Comptabilité Publique (Bureau 7D) sous couvert de la Trésorerie générale.<br />
AVEC QUELS OUTILS<br />
Logiciel national GFC, gestion comptable (passation de service).<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi de finances n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, article 60<br />
Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962<br />
Décret n° 64-1022 <strong>du</strong> 29 septembre 1964<br />
Décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985<br />
Décret n° 93-283 <strong>du</strong> 1er mars 1993 (JO <strong>du</strong> 5 mars 1993 page 3463)<br />
RLR 300-4<br />
Instruction générale <strong>du</strong> 16 août 1966<br />
Instruction N° 01-002-M9 <strong>du</strong> 8 janvier 2001 (réserves)<br />
BO spécial n° 3 <strong>du</strong> 28 avril 1994 (imprimés de la remise de service)<br />
Le maniement des fonds publics 147
C’EST-A-DIRE<br />
La loi de finances n°63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963 – article 60 énonce les responsabilités<br />
des comptables publics: «Quel que soit le lieu où ils exercent leurs fonctions, les<br />
comptables publics sont personnellement et pécuniairement responsables <strong>du</strong><br />
recouvrement des recettes, <strong>du</strong> paiement des dépenses, de la garde et de la conservation<br />
des fonds de valeurs appartenant ou confiés à l’Etat, aux Collectivités locales ou<br />
aux établissements publics nationaux ou locaux, <strong>du</strong> maniement des fonds et des<br />
mouvements de comptes de disponibilités, de la conservation des pièces justificatives<br />
des opérations et documents de comptabilité ainsi que de la tenue de la comptabilité<br />
<strong>du</strong> poste comptable qu’ils dirigent». Les comptables publics sont tenus d’assurer des<br />
contrôles en matière de recettes, de dépenses et de patrimoine dans les conditions<br />
prévues par le règlement général sur la comptabilité publique.<br />
COMMENT<br />
LES RESPONSABILITES<br />
DU COMPTABLE<br />
Fiche III-17<br />
L’engagement de la responsabilité:<br />
La responsabilité pécuniaire se trouve engagée lorsque:<br />
– un déficit, un manquant en deniers ou en valeurs a été constaté,<br />
– une recette n’a pas été recouvrée,<br />
– une dépense a été irrégulièrement payée,<br />
– l’organisme public a dû procéder, par la faute <strong>du</strong> comptable, à l’indemnisation d’un tiers<br />
public ou privé,<br />
– ...<br />
La responsabilité <strong>du</strong> fait d’autrui:<br />
La responsabilité personnelle et pécuniaire des comptables s’étend:<br />
– aux opérations des comptables publics placés sous leur autorité,<br />
– aux opérations des régisseurs dans la limite des contrôles qu’ils sont tenus d’exercer,<br />
– aux opérations des comptables publics et des correspondants centralisés dans leur<br />
comptabilité,<br />
– aux actes des comptables de fait, si les comptables publics en ont eu connaissance<br />
et ne les ont pas signalés à leurs supérieurs hiérarchiques.<br />
Les limites de la responsabilité:<br />
– en matière de dépenses: les comptables ne sont pas personnellement et pécuniairement<br />
responsables des opérations qu’ils ont effectuées sur réquisition de l’ordonnateur,<br />
– en matière de recettes: hors le cas de mauvaise foi, les comptables ne sont pas<br />
responsables des erreurs commises dans l’assiette et la liquidation des droits qu’ils<br />
recouvrent,<br />
Les réserves des agents comptables:<br />
– la responsabilité des comptables s’exerce, dans le temps, de la date de prise de<br />
fonction à celle de la remise de service et s’étend à toutes les opérations prises en<br />
charge à l’occasion des formalités d’installation dans le poste comptable,<br />
148 Le maniement des fonds publics
Fiche III-17<br />
– en atténuation de cette responsabilité unique, le comptable entrant peut contester<br />
certaines opérations en formulant par écrit des réserves concernant principalement<br />
l’aspect recouvrement de l’activité des comptables publics et peuvent donc porter<br />
sur les restes à recouvrer, sur les différences en comptabilité et sur les opérations<br />
figurant en compte d’imputation provisoire,<br />
– seul le juge des comptes pourra, après avoir contrôlé la matérialité, la régularité et le<br />
bien fondé des réserves émises, dégager la responsabilité <strong>du</strong> comptable entrant sur<br />
les opérations signalées,<br />
– les réserves ne peuvent être générales; elles doivent être motivées et concerner des<br />
opérations précises comme par exemple des opérations où le recouvrement semble<br />
à l’évidence compromis.<br />
Dispositions générales pour la formulation des réserves:<br />
– délai de 6 mois pour la formulation des réserves à compter de la prise de fonction<br />
(installation).<br />
– prorogation <strong>du</strong> délai de 6 mois:<br />
demande au receveur des finances ou au Trésorier-Payeur Général,<br />
demande motivée par la situation exceptionnelle <strong>du</strong> poste,<br />
délai complémentaire octroyé par période de 3 mois,<br />
recours possible devant le Trésorier-Payeur Général si la demande est rejetée<br />
par le receveur des finances,<br />
recours devant le ministre si la demande est rejetée par le TPG,<br />
le délai pour formuler les réserves ne devrait pas être supérieur à l’année civile qui<br />
suit l’installation <strong>du</strong> comptable,<br />
les réserves seront transmises par la voie hiérarchique au TPG <strong>du</strong> département dont<br />
le comptable dépend,<br />
les réserves seront communiquées par le TPG au président de la Chambre Régionale<br />
des Comptes compétent et au comptable sortant concerné par le rectorat dans un<br />
souci de transparence.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi de finances n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963 portant sur la responsabilité des comptables<br />
publics (article 60)<br />
Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié portant règlement général sur la<br />
comptabilité publique<br />
Note de service n° 92-294 <strong>du</strong> 13 octobre 1992 (BO n° 41 <strong>du</strong> 21 octobre 1992) «Mise en<br />
jeu de la responsabilité personnelle et pécuniaire des agents comptables et régisseurs<br />
des EPLE»<br />
Instruction n°01-002-M9 <strong>du</strong> 8 janvier 2001<br />
Instruction DGCP n° 01-043-M96 <strong>du</strong> 23 avril 2001<br />
La présentation des dossiers de demande en décharge de responsabilité et/ou remise<br />
gracieuse par les agents comptables et les régisseurs d’EPLE.<br />
Le maniement des fonds publics 149
LE RECOUVREMENT DES RECETTES<br />
C’EST-A-DIRE<br />
En vertu de l’article 11 <strong>du</strong> décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962, les comptables publics<br />
sont seuls chargés de la prise en charge des titres de recettes qui leur sont remis par les<br />
ordonnateurs ainsi que de leur recouvrement (article 46 <strong>du</strong> décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août<br />
1985). C’est l’un des principaux domaines de responsabilité <strong>du</strong> comptable prévu à l’article<br />
60-1 de la loi <strong>du</strong> 23 février 1963: «les comptables publics sont personnellement et<br />
pécuniairement responsables <strong>du</strong> recouvrement des recettes,… des contrôles qu’ils sont<br />
tenus d’assurer en matière de recettes,…».<br />
COMMENT<br />
Fiche III-18<br />
Selon l’article 12.a <strong>du</strong> décret <strong>du</strong> 29 décembre 1962, le comptable doit, dans les conditions<br />
prévues pour chaque catégorie d’organisme public par les lois et règlements, contrôler<br />
l’autorisation de percevoir les recettes. Il ne s’agit pas d’un contrôle de la légalité interne<br />
de l’acte mais d’une vérification que la recette a été autorisée par l’autorité compétente<br />
dans les formes requises.<br />
Dans la limite des éléments dont il dispose, le comptable est tenu d’exercer le contrôle<br />
de la mise en recouvrement des créances et de la régularité des ré<strong>du</strong>ctions et des<br />
annulations des ordres de recettes qui lui sont remis par l’ordonnateur.<br />
Exemple: Le comptable doit attirer l’attention de l’ordonnateur sur la nécessité<br />
d’émettre des titres de recettes et vérifier le caractère exact des calculs.<br />
En matière de recouvrement, il doit y avoir une gradation des mesures adaptée à chaque<br />
seuil de créance.<br />
L’ordonnateur a le privilège <strong>du</strong> préalable: son titre est exécutoire dès l’émission (ordre de<br />
recette visé par l’ordonnateur).<br />
1 re phase: le recouvrement amiable:<br />
– notification <strong>du</strong> titre exécutoire (arrêté, état, rôle, titre de perception ou de recette<br />
délivré par l’EPLE pour le recouvrement des recettes de toute nature qu’il est habilité<br />
à percevoir). C’est le simple avis donné aux redevables indiquant qu’ils doivent quelque<br />
chose (demande de paiement),<br />
– lettre de rappel: pas de formalisme particulier. Seul l’agent comptable, sous sa propre<br />
responsabilité, peut octroyer des délais de paiement.<br />
2 e phase: le recouvrement contentieux (transfert des créances au compte «416»):<br />
– autorisation préalable de poursuite délivrée par l’ordonnateur (procé<strong>du</strong>re de l’état<br />
exécutoire),<br />
– le commandement de payer: acte notifié au débiteur par voie d’huissier de justice. Ce<br />
commandement de payer est à notifier dans le délai de prescription propre à chaque<br />
recette (exemple: 1 an pour les créances de demi-pension d’internat. Attention, pour<br />
ce délai, prendre en compte la date d’inscription),<br />
– les voies d’exécution: saisie attribution – saisie des rémunérations – saisie-vente.<br />
150 Le maniement des fonds publics
Fiche III-18<br />
Exemples de mandat à un huissier pour le recouvrement des recettes<br />
Maître,<br />
Par titre exécutoire, émis le et notifié le , dont une ampliation est ci-jointe,<br />
M. a été invité à se libérer d’une somme représentative de .<br />
A défaut de paiement, le débiteur a été invité à respecter son obligation par lettre en rappel, ci-joint<br />
en copie, notifiée le<br />
N’ayant reçu aucun paiement, je vous serais obligé de bien vouloir notifier un commandement de<br />
payer à ce débiteur dans les meilleurs délais.<br />
Je vous saurais gré de me rendre compte de l’exécution de cette formalité dès son accomplissement.<br />
Veuillez agréer, Maître, l’expression de mes salutations distinguées.<br />
Maître,<br />
Par lettre <strong>du</strong> , je vous avais demandé de notifier un commandement de payer à<br />
M.<br />
débiteur à ma caisse d’une somme de<br />
Je vous serais obligé de me faire connaître si vous avez procédé à cette formalité et, dans la négative,<br />
me préciser les raisons pour lesquelles vous avez différé son exécution.<br />
Veuillez agréer, Maître, l’expression de mes salutations distinguées.<br />
ATTENTION<br />
Le comptable est seul chargé <strong>du</strong> recouvrement.<br />
Le comptable a une obligation de moyens et non de résultats.<br />
L’ordonnateur ne peut pas forcer un comptable en recettes, le droit de réquisition étant<br />
réservé exclusivement aux dépenses.<br />
Les diligences <strong>du</strong> comptable sont appréciées en fonction des considérations pratiques <strong>du</strong><br />
recouvrement. Elles doivent être adéquates, complètes et rapides:<br />
– adéquates: adaptées à la nature de la créance et aux circonstances de la cause,<br />
– complètes: utilisation de tous les moyens légaux <strong>du</strong> recouvrement sans préjuger de<br />
l’insolvabilité <strong>du</strong> débiteur. Obligation de compensation.<br />
– rapides: afin de prévenir la disparition ou l’insolvabilité <strong>du</strong> débiteur.<br />
Le comptable veille au suivi des créances sur les personnes publiques (pas de voies<br />
d’exécution forcée à l’encontre des personnes publiques).<br />
En matière de recouvrement contentieux, l’huissier agit sur instruction <strong>du</strong> comptable de<br />
l’EPLE. La responsabilité de ce dernier n’est pas dégagée pour autant et il doit s’assurer<br />
que l’huissier engage les procé<strong>du</strong>res adéquates.<br />
Veiller à ne pas laisser se prescrire les créances de l’établissement.<br />
En cas de mutation d’un comptable, la responsabilité <strong>du</strong> recouvrement est automatiquement<br />
transférée sur le nouveau comptable (continuité <strong>du</strong> service) sauf si des réserves motivées<br />
et précises peuvent être émises.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963: article 60 (responsabilité des comptables publics).<br />
Loi n° 91-850 <strong>du</strong> 09 juillet 1991 portant réforme des procé<strong>du</strong>res civiles d’exécution.<br />
Décret n° 92-755 <strong>du</strong> 31 juillet 1992 portant application de la loi précitée.<br />
Décret n° 1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962: article 11-12 A (portant règlement général sur la<br />
comptabilité publique).<br />
Circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988.<br />
Le maniement des fonds publics 151
LE PAIEMENT DES DEPENSES<br />
LES CONTROLES PREALABLES<br />
C’EST-A-DIRE<br />
En matière de dépenses, le contrôle de l’agent comptable consiste à vérifier la qualité de<br />
l’ordonnateur, la disponibilité des crédits, l’exacte imputation budgétaire, la validité des<br />
créances, le caractère libératoire <strong>du</strong> paiement.<br />
COMMENT<br />
Lors de la prise en charge en comptabilité générale <strong>du</strong> mandat, vérification des points<br />
suivants :<br />
Qualité de l’ordonnateur: le chef d’un EPLE ne peut pas déléguer, dans le cadre de<br />
l’exercice de ses fonctions d’ordonnateur, sa signature à son adjoint. En cas<br />
d’empêchement, un arrêté de nomination d’un ordonnateur intérimaire est pris par<br />
l’autorité académique.<br />
Existence de crédits disponibles: crédits régulièrement ouverts et non consommés au<br />
moment <strong>du</strong> paiement.<br />
Imputation budgétaire: vérification de l’exactitude de l’imputation des dépenses.<br />
Caractère libératoire: vérifier que le paiement est bien effectué au bénéfice <strong>du</strong> créancier<br />
réel (contrôle des références bancaires).<br />
Validité générale <strong>du</strong> paiement<br />
Absence d’opposition.<br />
Créance non échue (non prescrite: en général régime de la prescription quadriennale).<br />
Caractère libératoire <strong>du</strong> paiement: permet à l’établissement de se libérer de sa dette par<br />
le paiement au véritable créancier.<br />
Pièce justificative de la dépense<br />
Facture, mémoire selon la liste des pièces prévues dans l’annexe au décret n° 2003-301<br />
<strong>du</strong> 2 avril 2003 : mentions obligatoires, RIB, inscriptions de la Société aux registres, etc.<br />
Exactitude des calculs de liquidation et contrôles réglementaires.<br />
Justification <strong>du</strong> service fait.<br />
Documents certifiant le caractère exécutoire des contrats et conventions.<br />
Lors de la phase de paiement : il faut vérifier l’existence de la trésorerie.<br />
ATTENTION<br />
Fiche III-19<br />
Il s’agit d’un contrôle de la régularité et non d’opportunité ou de légalité.<br />
En cas de cession de créance le paiement doit être effectué au bénéfice <strong>du</strong> cessionnaire<br />
et non <strong>du</strong> cédant.<br />
152 Le maniement des fonds publics
Fiche III-19<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi de finances n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, article 60<br />
Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié portant règlement général sur la<br />
comptabilité publique<br />
Décret <strong>du</strong> 30 août 1985<br />
Article D. 1617-19 <strong>du</strong> Code général des collectivités territoriales<br />
Le maniement des fonds publics 153
C’EST-A-DIRE<br />
Il s’agit des différents modes de paiement des dépenses des établissements publics<br />
locaux d’enseignement obéissant aux règles générales prévues par le décret n° 65-97<br />
<strong>du</strong> 4 février 1965 (JO <strong>du</strong> 11 février 1965, page 1178).<br />
COMMENT<br />
LE PAIEMENT DES DEPENSES<br />
LES MODES DE REGLEMENT<br />
Au plan administratif<br />
– Le virement administratif est de droit commun, c’est le moyen le plus sûr.<br />
– Le paiement par chèque Trésor n’est possible, sauf exception, qu’en deçà <strong>du</strong> seuil actuel<br />
de voir fiche III-24.<br />
– Le paiement en espèces est possible (secours urgent), en respectant certaines<br />
vérifications et formalités (s’assurer de l’identité, de la qualité et de la capacité des parties<br />
prenantes).<br />
– Dans des cas exceptionnels (bourses), paiement aux frais <strong>du</strong> créancier par mandat<br />
carte.<br />
– Autres modalités:<br />
– Prélèvement automatique sur compte Trésor:<br />
- uniquement pour certaines dépenses, constatées par compteur;<br />
- traitements à la charge de l’établissement.<br />
– D’autres modes de règlement sont prévus (carte bleue), (cf. RLR 332.1b).<br />
Au plan comptable<br />
– La sortie de trésorerie est enregistrée par le crédit d’un compte de classe 5; les comptes<br />
515.9 (Trésor), 514.9 (CCP) peuvent être utilisés dans l’attente de l’enregistrement par<br />
les établissements bancaires.<br />
– La comptabilité, et tout particulièrement tous les mouvements de trésorerie, doit être<br />
tenue quotidiennement : la tenue d’un registre de caisse est obligatoire.<br />
PIECES JUSTIFICATIVES<br />
Fiche III-20<br />
Le paiement en espèces impose l’édition d’un ordre de paiement (466 8) et l’acquit <strong>du</strong><br />
créancier qui reçoit l’argent.<br />
Les paiements par virement administratif nécessitent la signature <strong>du</strong> comptable sur les<br />
bordereaux de règlement, chèques ou listing autorisant le paiement.<br />
154 Le maniement des fonds publics
Fiche III-20<br />
Mode de réglement<br />
Mode Conditions<br />
VIREMENT<br />
ADMINISTRATIF<br />
CHEQUE<br />
BANCAIRE<br />
NUMERAIRE<br />
PRELEVEMENT<br />
AUTOMATIQUE<br />
Obligatoire pour toute<br />
somme supérieure<br />
ou égale à voir seuils<br />
fiche III-24<br />
Obligatoire à la<br />
demande <strong>du</strong><br />
fournisseur<br />
Trésor<br />
Vérification sous<br />
la responsabilité<br />
<strong>du</strong> comptable:<br />
– de l’identité,<br />
– de la capacité<br />
juridique,<br />
– de la qualité<br />
<strong>du</strong> bénéficiaire.<br />
– Uniquement factures<br />
électricité, gaz, eau<br />
et téléphone.<br />
Décision <strong>du</strong> comptable<br />
– Traitement<br />
personnel,<br />
postes gagés:<br />
Formation continue,<br />
CFA.<br />
ATTENTION<br />
Seuil<br />
Max.<br />
Sans.<br />
voir seuils<br />
fiche<br />
III-24<br />
voir seuils<br />
fiche<br />
III-24<br />
Sans<br />
Le virement administratif est la règle.<br />
Les autres modes de règlement sont exceptionnels et répondent à des situations<br />
particulières.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi de Finances n° 78-1239 <strong>du</strong> 29 décembre 1978, articles 2-IV et 85.<br />
RLR 332-1b.<br />
Décret modifié n° 65-97 <strong>du</strong> 04 février 1965 relatif aux modes de règlement des dépenses<br />
des organismes publics.<br />
Arrêté <strong>du</strong> 23 juillet 1979 relatif au règlement par virement de compte et par chèque barré<br />
des dépenses des organismes publics.<br />
Circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988, BO hors série <strong>du</strong> 21 avril 1988.<br />
Le maniement des fonds publics 155<br />
Exceptions Modalités P.J.<br />
Cf. § 4 245 111<br />
circulaire 28/03/88<br />
Virement non<br />
obligatoire:<br />
– secours,<br />
– remboursements<br />
de frais aux<br />
fonctionnaires<br />
et agents<br />
Ordres de paiement<br />
Sauf exceptions<br />
ci-dessus<br />
Sauf exceptions<br />
ci-dessus<br />
Correspond<br />
quelquefois à<br />
une dépense avant<br />
ordonnancement.<br />
Virement<br />
« magnétique »:<br />
Exceptionnellement<br />
virement papier:<br />
Payant depuis<br />
le 1/01/97<br />
– le bénéficiaire <strong>du</strong> règlement n’est pas<br />
le créancier (opposition, subrogation,<br />
mandataire…),<br />
– justifications particulières des droits,<br />
– opérations de dépenses à l’étranger.<br />
Chèque barré<br />
obligatoire pour les<br />
dépenses de matériel<br />
et fonctionnement<br />
ou au-dessus d’un<br />
seuil de voir fiche III-<br />
24<br />
OP compte 4668<br />
Domiciliation sur le<br />
trésor.<br />
Avis de crédit,<br />
bordereau de<br />
règlement et chèques<br />
disquettes et chèque<br />
ou listing signé.<br />
Ordre de paiement.<br />
Acquit <strong>du</strong> bénéficiaire<br />
sur OP ou sur<br />
annexe.
C’EST-A-DIRE<br />
Par exception, la dépense peut être réglée préalablement à l’ordre donné par l’ordonnateur<br />
c’est-à-dire avant l’émission <strong>du</strong> mandat de paiement. Cela constitue une dérogation<br />
importante aux principes de la comptabilité publique qui est toutefois admise dans les cas<br />
suivants:<br />
– faible importance de la dépense,<br />
– caractère urgent <strong>du</strong> règlement,<br />
– particularités de certaines dépenses.<br />
COMMENT<br />
Dépenses de faible montant:<br />
– par le comptable, qui effectue lui-même le règlement, ou qui rembourse toute personne<br />
munie d’un bon de commande préalablement établi par le service <strong>gestionnaire</strong>, qui<br />
aurait consenti à faire l’avance sur ses deniers personnels de dépenses minimes,<br />
– par un régisseur d’avances ou un agent responsable d’une avance pour menues dépenses.<br />
Dépenses urgentes:<br />
– payables au comptant, tels les droits de douane, d’enregistrement, les frais de<br />
messagerie, de poste,<br />
– avances sur frais de mission.<br />
Dépenses engagées «automatiquement»:<br />
– traitement et indemnités,<br />
– impôts et taxes,<br />
– loyers et charges locatives,<br />
– factures d’eau, d’électricité, de gaz et de téléphone.<br />
ATTENTION<br />
LE PAIEMENT DES DEPENSES<br />
LES DEPENSES AVANT<br />
ORDONNANCEMENT<br />
L’autorisation de prélévement automatique, qui doit comporter la signature obligatoire de<br />
l’agent comptable, ne dispense pas ce dernier <strong>du</strong> contrôle de l’existence des crédits ouverts,<br />
et de l’engagement de l’ordonnateur à régulariser la dépense par mandat.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fiche III-21<br />
Loi n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, article 60 sur la responsabilité des comptables publics<br />
Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié portant règlement général sur la<br />
comptabilité publique<br />
Circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988<br />
Annexe au décret n° 2003-301 <strong>du</strong> 2 avril 2003 – Article D.1617-19 <strong>du</strong> CGCT<br />
156 Le maniement des fonds publics
LE PAIEMENT DES DEPENSES<br />
LES PAIEMENTS AVANT SERVICE FAIT<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Il existe une seconde dérogation aux principes <strong>du</strong> paiement en comptabilité publique: les<br />
cas de paiement avant service fait.<br />
COMMENT<br />
Avec l’accord de l’ordonnateur, peuvent être payés avant service fait:<br />
– abonnements et avances sur consommation pour l’eau, le gaz, l’électricité, le<br />
téléphone,<br />
– abonnements à des revues et périodiques,<br />
– primes d’assurances,<br />
– avances sur frais de mission et sur traitement,<br />
– avances sur marchés,<br />
– versement d’arrhes en vue de la réservation d’hôtel ou de salles de réunion,<br />
– paiement à la commande pour les achats d’ouvrages: l’ordonnancement peut être<br />
préalable ou non au paiement (RLR 332-0 I).<br />
Si le mandatement est ultérieur :<br />
– paiement: 408/5,<br />
– mandatement: 6/4012,<br />
– puis: 4012/408.<br />
Si le mandatement est préalable : le mandat est établi sur la base <strong>du</strong> bon de commande<br />
ou d’une facture proforma.<br />
– les EPLE sont autorisés à verser des acomptes aux agences de voyage et aux<br />
associations justifiant de l’agrément tourisme (limités à 70%) et à régler le solde<br />
de la facture sous conditions.<br />
ATTENTION<br />
Les avances sont possibles pour certaines dépenses selon des règles spécifiques (ainsi<br />
pour les marchés, les avances sont prévues au contrat).<br />
Les arrhes constituent un moyen de dédit à la réservation: la valeur des arrhes est<br />
ordinairement assez forte pour indemniser le contractant qui se trouverait lésé par<br />
l’inexécution <strong>du</strong> contrat; s’il y a exécution, les arrhes s’imputent sur le prix principal.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fiche III-22<br />
Loi n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, article 60, sur la responsabilité des comptables publics<br />
Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié, article 34 portant règlement général sur<br />
la comptabilité publique<br />
Décret n° 88-74 <strong>du</strong> 21 janvier 1988 modifié<br />
Circulaire 97-193 <strong>du</strong> 11 septembre 1997<br />
RLR 332-0 f<br />
Note de service 91-013 <strong>du</strong> 18 janvier 1991<br />
157 Le maniement des fonds publics
C’EST-A-DIRE<br />
Il s'agit de la détention ou <strong>du</strong> maniement par une personne non habilitée de deniers publics<br />
qui auraient dû être encaissés et conservés par un comptable public.<br />
La définition des deniers publics recouvre l'ensemble des sommes destinées à l'Etat, à<br />
une collectivité territoriale ou à un établissement public ainsi que les deniers privés<br />
réglementairement détenus par un organisme public. Sont des deniers privés réglementés<br />
la "semaine des élèves", la caisse de solidarité ….<br />
COMMENT<br />
Eléments constitutifs: 3 conditions sont nécessaires<br />
- Maniement de deniers publics ou " privés réglementés " :<br />
· détention de deniers publics (et non matière) : par exemple, détention de chèques de<br />
cautions (en échange de matériel remis à des élèves, par exemple) ;<br />
· encaissement de recettes (objets confectionnés ven<strong>du</strong>s par un enseignant ;<br />
cotisations diverses finançant des dépenses normalement à la charge de<br />
l'établissement, cotisations encaissées par un enseignant pour le financement de<br />
documentations, le financement d'une bibliothèque, reprise des emballages) ;<br />
· émission de mandats fictifs (achats de fournitures pour le personnel) ;<br />
· opérations de trésorerie.<br />
LA GESTION DE FAIT<br />
- Les personnes en cause ne doivent pas avoir la qualité de comptable public, ni<br />
agir sous son contrôle ou pour son compte :<br />
· ni comptable public, ni régisseur nommé pour le maniement de ces deniers ;<br />
· le comptable public qui aurait eu connaissance de la gestion de fait sans la dénoncer<br />
est solidaire des auteurs de la gestion.<br />
- Les opérations effectuées doivent entrer dans les attributions d'un comptable<br />
public.<br />
Fiche III-23<br />
Responsabilité <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> ou comptable de fait (termes synonymes)<br />
Celle <strong>du</strong> comptable patent :<br />
· pro<strong>du</strong>ction d'un compte financier avec les mêmes justificatifs (pièces justificatives <strong>du</strong><br />
service fait et <strong>du</strong> caractère libératoire <strong>du</strong> paiement) sous peine d'amende pour retard et mise<br />
en débet pour les déficits constatés ou les dépenses non régulières ;<br />
· l'excédent est reversé dans les comptes de l'établissement.<br />
Responsabilité spécifique :<br />
– il existe des amendes spécifiques pour la gestion de fait.<br />
158 Le maniement des fonds publics
Fiche III-23<br />
ATTENTION<br />
Etre déclaré comptable de fait n’est pas infamant: en général, les comptables de fait<br />
agissent en toute bonne foi, en l’absence de tout intérêt personnel et dans l’intention de<br />
servir la collectivité; ils croient faciliter des procé<strong>du</strong>res réglementaires qui auraient permis<br />
d’atteindre le résultat souhaité alors que ces procé<strong>du</strong>res existent dès que l’intérêt public<br />
est en jeu.<br />
En cas de difficulté de cette nature, le <strong>gestionnaire</strong>-régisseur doit informer le comptable.<br />
Ce dernier se met en lien avec la cellule “conseil aux établissements” <strong>du</strong> rectorat et, le cas<br />
échéant, avec la trésorerie générale <strong>du</strong> département, toujours de bon conseil en la matière.<br />
Le comptable public qui connaît la gestion de fait ne peut obtenir le quitus sur ses comptes<br />
tant que la gestion de fait n’est pas soldée.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 modifié, article 11 portant règlement général sur<br />
la comptabilité publique.<br />
Loi n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, article 60-XI, sur la responsabilité des comptables publics.<br />
Loi <strong>du</strong> 31 décembre 1954 prévoyant les amendes.<br />
Le maniement des fonds publics 159
LES SEUILS<br />
OBJET MONTANT EN<br />
EUROS<br />
Seuil dispensant d’une facture ou d’un mémoire<br />
Seuil pour paiement obligatoire par virement<br />
Seuil de réglement d’office des dépenses des<br />
organismes publics<br />
Seuil de cautionnement des “régisseurs d’avance”<br />
ou des “régisseurs de recettes”+seuil indemnité<br />
de responsabilité<br />
Seuil de cautionnement des “régisseurs d’avance<br />
et de recettes”+seuil indemnité de responsabilité<br />
Montant maximal des dépenses de matériel et de<br />
fonctionnement payables par un régisseur (EPLE<br />
et établissements à la charge de l’Etat)<br />
Montant maximal des recettes encaissées en<br />
numéraire par un régisseur (EPLE et<br />
établissements à lacharge de l’Etat)<br />
Seuil des immobilisations<br />
Montant maximal des avances pour menues<br />
dépenses (sans création de régie)<br />
Montant minimal de cautionnement des<br />
comptables (EPLE et établissements à la charge<br />
de l’Etat)<br />
Montant maximal de cautionnement des<br />
comptables (EPLE et établissements à la charge<br />
de l’Etat)<br />
Faibles reliquats provenant de trop-perçus<br />
seuil de remboursement<br />
230 €<br />
750 €<br />
750 €<br />
1 220 €<br />
2 440 €<br />
2 000 €<br />
1000 €<br />
800 € H.T<br />
300 €<br />
15 200 €<br />
137 000 €<br />
8 €<br />
REFERENCES<br />
JO <strong>du</strong> 11/09/2001 arrêté <strong>du</strong><br />
03/09/2001 modifiant l’arrêté<br />
<strong>du</strong> 27/02/1989<br />
JO <strong>du</strong> 11/09/2001 arrêté <strong>du</strong><br />
03/09/2001 modifiant l’arrêté<br />
<strong>du</strong> 23/07/1991<br />
JO <strong>du</strong> 11/09/2001 arrêté <strong>du</strong><br />
03/09/2001 modifiant l’arrêté<br />
<strong>du</strong> 23/07/1991<br />
JO <strong>du</strong> 11/09/2001 arrêté <strong>du</strong><br />
03/09/2001 modifiant l’arrêté<br />
<strong>du</strong> 28/05/1995<br />
JO <strong>du</strong> 11/09/2001 arrêté <strong>du</strong><br />
03/09/2001 modifiant l’arrêté<br />
<strong>du</strong> 28/02/1993<br />
Arrêté <strong>du</strong> 28/01/2002<br />
JO n° 30 <strong>du</strong> 05/02/2002<br />
Arrêté <strong>du</strong> 21/12/2001<br />
JO <strong>du</strong> 28/12/2001<br />
BO n°2 DU 10/01/2002<br />
Circulaire n°2001-269<br />
<strong>du</strong> 28/12/2001<br />
BO n°2 DU 10/01/2002<br />
Circulaire n°2001-269<br />
<strong>du</strong> 28/12/2001<br />
BO n°2 DU 10/01/2002<br />
Arrêté <strong>du</strong> 21/12/2001<br />
JO <strong>du</strong> 28/12/2001<br />
BO n°2 DU 10/01/2002<br />
Arrêté <strong>du</strong> 21/12/2001<br />
JO <strong>du</strong> 28/12/2001<br />
BO n°2 DU 10/01/2002<br />
Article 51-V loi de finance<br />
rectificative n°2001-1276 <strong>du</strong><br />
28/12/2001<br />
Fiche III-24<br />
160 Le maniement des fonds publics
C’EST-A-DIRE<br />
Une recette est un droit constaté par l’établissement d’un ou de plusieurs tiers à son égard.<br />
Il ne faut pas confondre une recette constatée avec son encaissement.<br />
COMMENT<br />
LES RECETTES DE L’EPLE :<br />
FICHE GENERIQUE<br />
Fiche III-25<br />
Principes et exceptions :<br />
La constatation des droits (calcul des frais d’hébergement, <strong>du</strong> montant d’une location, d’un<br />
remboursement, mode de calcul d’une subvention…) précède toujours l’émission d’un<br />
ordre de recette qui permettra à l’agent comptable de procéder à son encaissement.<br />
Parfois, par exception, l’encaissement précéde la constatation de la recette. C’est le cas<br />
de la vente des objets confectionnés ou des tickets repas ainsi que des<br />
ressources affectées.<br />
Les acteurs :<br />
Le <strong>gestionnaire</strong>, sous l’autorité et pour le compte <strong>du</strong> chef d’établissement (ordonnateur),<br />
prépare la constatation et détermine le montant des créances de l’établissement (liquidation)<br />
après s’être assuré de leur fondement juridique (délibération <strong>du</strong> Conseil d’administration,<br />
application des textes réglementaires, exécution d’une décision d’attribution de subvention…).<br />
Il convient d’être vigilant sur la réalité de la recette constatée ainsi que sur les pièces<br />
justificatives à joindre aux ordres de recettes.<br />
Les sources de financement et leur nature :<br />
– ressources propres : pro<strong>du</strong>its d’hébergement, vente de pro<strong>du</strong>its rési<strong>du</strong>els et d’objets<br />
confectionnés, placements de trésorerie, locations, contribution entre services de<br />
l’établissement et participation des familles.<br />
– subventions : subvention de fonctionnement et/ou d’équipement de la collectivité de<br />
rattachement, subventions de l’Etat pour les équipements d’ordre pédagogique, la<br />
maintenance d’équipement, les logiciels pédagogiques, les fonds divers (exemple:<br />
fonds de vie lycéenne), les bourses, les manuels scolaires …<br />
– ressources affectées : taxe d’apprentissage, aides exceptionnelles, formation<br />
continue, appariements ou voyages d’élèves, projets pédagogiques, etc. Ces<br />
ressources sont grevées d’affectations spéciales ou assorties de charges particulières (voir<br />
fiche III-27 «ressources affectées / ressources spécifiques»).<br />
161 Les recettes de l’EPLE
LES CONTRIBUTIONS ENTRE<br />
SERVICES DE L’ETABLISSEMENT<br />
C’EST-A-DIRE<br />
La contribution entre services de l’établissement se matérialise par un service «qui donne»<br />
et un service «qui reçoit». La comptabilisation de cette opération se tra<strong>du</strong>it par un mandat<br />
d’ordre au compte 6588 dans le service qui donne et un ordre de recette d’ordre au compte<br />
7588 dans le service qui reçoit. L’équilibre 6588 – 7588 doit donc toujours être réalisé.<br />
Cette technique comptable a pour effet de doubler les masses concernées par cette<br />
participation.<br />
Les contributions entre services ne concernent qu’un seul établissement et s’enregistrent<br />
dans les comptes 658x et 758x. Par contre, les participations d’une collectivité territoriale,<br />
d’un fonds académique ou entre établissements sont comptabilisés aux comptes 656x et<br />
756x.<br />
COMMENT<br />
Les différents cas de contributions entre services:<br />
Les contributions entre services d’un établissement peuvent être réalisées:<br />
<strong>du</strong> service général vers un service spécial,<br />
d’un service spécial vers le service général,<br />
d’un service spécial vers un autre service spécial.<br />
Contribution <strong>du</strong> service général vers un service spécial:<br />
Fiche III-26<br />
exemple: participation <strong>du</strong> service général – chapitre A1 au service spécial N3<br />
«appariements, voyages, échanges».<br />
Deux cas peuvent se présenter selon l’origine <strong>du</strong> financement:<br />
financement sur des crédits déjà ouverts au service général:<br />
– dans le chapitre A1: transfert des crédits ouverts disponibles à un compte (6067<br />
par exemple) pour abonder le compte 6588 (DBM présentée pour information au CA<br />
de type 11 dans GFC: virement dans le chapitre),<br />
– dans le service spécial N3: prévision de recette au compte 7588 et ouvertures de<br />
crédits aux comptes de classe 6 intéressés (DBM soumise au vote <strong>du</strong> CA de type 38<br />
dans GFC: ressources nouvelles non affectées, non spécifiques),<br />
– Prise en charge de la contribution prévue entre services en comptabilité générale: débit<br />
468263 – crédit 468663,<br />
– ordre de recette d’ordre au chapitre N3 – compte 7588 par le débit <strong>du</strong> compte 468663<br />
<strong>du</strong> montant réel de la dépense comptabilisée au chapitre N3,<br />
– mandat d’ordre au chapitre A1 – compte 6588 par le crédit <strong>du</strong> compte 4662<br />
<strong>du</strong> montant réel de la dépense comptabilisée au chapitre N3 et virement <strong>du</strong> débit <strong>du</strong><br />
compte 4662, pour solde, vers le crédit <strong>du</strong> compte 468263,<br />
– ré<strong>du</strong>ction de la prise en charge comptable: débit 468663 – crédit 468263 (prévision<br />
budgétaire – dépense réelle).<br />
financement par prélèvement sur le fonds de roulement (réserves disponibles <strong>du</strong><br />
service général):<br />
– ouverture de crédit au chapitre A1 – compte 6588 (DBM soumise au vote <strong>du</strong> CA de<br />
type 32 dans GFC: équilibre sur le fonds de roulement),<br />
– ensuite, même procé<strong>du</strong>re que dans le cas précédent «financement sur crédits déjà<br />
ouverts au service général».<br />
162 Les recettes de l’EPLE
Fiche III-26<br />
Contribution d’un service spécial vers le service général:<br />
exemple: participation <strong>du</strong> service spécial J1 au service général pour les frais de<br />
fonctionnement (viabilisation, téléphone…)<br />
Dans le service spécial J1: ouverture de crédit au compte 6588:<br />
– dès le budget initial,<br />
– par une DBM en cours d’exercice:<br />
de type 11: virement dans le chapitre,<br />
de type 32: prélèvement sur les réserves <strong>du</strong> service spécial J1.<br />
Dans le service général: prévision de recette au chapitre 75 – compte 7588 donnant<br />
ouverture de crédit dans les différents chapitres intéressés (dès le budget initial ou par<br />
DBM soumise au vote <strong>du</strong> Conseil d’administration de type 38 dans GFC: ressources<br />
nouvelles non affectées, non spécifiques),<br />
Ordre de recette d’ordre au chapitre 75 – compte 7588, pour le montant total de la<br />
participation votée par le CA ou pour le montant réellement dépensé au service général, par<br />
le débit <strong>du</strong> compte 4632,<br />
Mandat d’ordre au service spécial J1 – compte 6588 par le crédit <strong>du</strong> compte 4662 <strong>du</strong><br />
montant de l’ordre de recette au compte 7588 <strong>du</strong> service général,<br />
Virement de compte: débit 4662 – crédit 4632 pour solde des comptes.<br />
Contribution entre services spéciaux:<br />
exemple: participation <strong>du</strong> service spécial N85 «activités culturelles – conseil régional»<br />
vers le service spécial N3.<br />
Dans le service spécial N85: abondement <strong>du</strong> compte 6588 (dès le budget initial ou<br />
par DBM en cours d’exercice de type 28: autres ressources spécifiques ou de type 11:<br />
virement dans le chapitre),<br />
Dans le service spécial N3: prévision de recette au compte 7588 (dès le budget initial ou<br />
par DBM de type 38 dans GFC: ressources nouvelles non affectées, non spécifiques) et<br />
ouvertures de crédits aux comptes de classe 6 intéressés,<br />
Prise en charge de la contribution prévue entre services en comptabilité générale: débit<br />
468263 – crédit 468663,<br />
Ordre de recette d’ordre au chapitre N3 – compte 7588 par le débit <strong>du</strong> compte 468663<br />
<strong>du</strong> montant réel de la dépense comptabilisée au chapitre N3,<br />
Mandat d’ordre au chapitre N85 – compte 6588 par le crédit <strong>du</strong> compte 4662 <strong>du</strong> montant<br />
réel de la dépense comptabilisée au chapitre N3 et virement <strong>du</strong> débit <strong>du</strong> compte 4662,<br />
pour solde, vers le crédit <strong>du</strong> compte 468263,<br />
Ré<strong>du</strong>ction de la prise en charge comptable: débit 468663 – crédit 468263 (prévision<br />
budgétaire – dépense réelle).<br />
Les recettes de l’EPLE 163
LES RESSOURCES AFFECTEES<br />
RESSOURCES SPECIFIQUES<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Les ressources affectées sont des ressources grevées d’affectations spéciales (dons et legs,<br />
subventions avec affectations spéciales) ou assorties de charges particulières (opérations<br />
prévues par des contrats ou des conventions dont il doit être ren<strong>du</strong> compte) et qui ne sont<br />
acquises à l’établissement qu’à hauteur des dépenses effectuées conformément à leur<br />
affectation. La réglementation en vigueur ou les termes de la convention ou de la décision<br />
attributive de subvention imposent à l’établissement les conditions d’emploi des fonds<br />
affectés. Les opérations sur ressources affectées sont une «entorse» réglementaire au<br />
principe budgétaire de la non-affectation des pro<strong>du</strong>its.<br />
Les ressources spécifiques sont des recettes dont le caractère tient notamment à une<br />
destination prédéterminée par une autorité extérieure à l’EPLE dispensatrice de la<br />
ressource. Cette nature de la ressource justifie alors l’intervention <strong>du</strong> seul ordonnateur de<br />
l’établissement placé dans une situation de compétence liée quant à l’ouverture des<br />
crédits, celui-ci ayant alors l’obligation administrative de respecter l’affectation des crédits<br />
ainsi alloués.<br />
COMMENT<br />
Fiche III-27<br />
Les opérations budgétaires réalisées dans le cadre de ressources affectées ou spécifiques<br />
ne doivent entraîner pour l’établissement ni perte ni bénéfice. En conséquence, les sommes<br />
encaissées ne pourront être affectés en pro<strong>du</strong>its qu’à concurrence des dépenses réalisées<br />
pour l’exécution de charges précisées par le bailleur de fonds.<br />
Les ressources affectées ou les ressources spécifiques nécessitent la mise en œuvre<br />
d’une procé<strong>du</strong>re comptable particulière.<br />
Comptabilité budgétaire<br />
Pour les ressources affectées, la règle veut que la dépense soit obligatoirement<br />
subordonnée à:<br />
– soit la signature d’une convention qui engage le financier,<br />
– soit la réception des fonds en l’absence de convention,<br />
– soit la notification de la subvention.<br />
Les ouvertures de crédits et les prévisions de recettes sont imputées, dans le cadre <strong>du</strong><br />
budget principal ou par décision budgétaire modificative présentée pour information au<br />
Conseil d’administration, dans les services spéciaux sans réserves selon l’action pour<br />
laquelle les crédits ont été dégagés, notamment :<br />
- J31 Projets à caractère artistique ou culturel,<br />
- J32 Projets à caractère scientifique et technique,<br />
- J38 Autres projets reliés au projet d’établissement,<br />
- J4 réseau d’é<strong>du</strong>cation prioritaire,<br />
- J5 sections sports études,<br />
- M1 actions de formation des personnels de l’E<strong>du</strong>cation nationale,<br />
- N3 appariements – voyages,<br />
- R1 transports scolaires,<br />
- ...<br />
164 Les recettes de l’EPLE
Fiche III-27<br />
L’exécution budgétaire (dépense et recette) est retracée de la même façon dans le service<br />
spécial correspondant.<br />
Pour les ressources spécifiques, la notification de la subvention permet une ouverture de<br />
crédit et une prévision de recette équivalente (DBM pour information <strong>du</strong> CA).<br />
Les chapitres budgétaires concernés se situent soit:<br />
– dans le service général (A2 – C – D – F),<br />
– au chapitre ZD pour les achats d’immobilisations,<br />
– dans des services spéciaux avec ou sans réserves (J1 – N1 – N2 - ...). Il en est de<br />
même pour l’imputation des mandats de dépenses et <strong>du</strong> ou des titres de recette.<br />
Comptabilité générale (cf. schémas d’écriture joints ci-dessous)<br />
Ressources affectées:<br />
Les opérations de comptabilité générale sont retracées par l’intermédiaire des comptes<br />
4682.. et 4686.. auxquels sont ajoutés les chiffres correspondants au service spécial et/ou<br />
à l’opération concernés.<br />
1 – Comptabilisation des ressources affectées<br />
Descriptif des opérations Comptabilisation des opérations<br />
5 ou 4 468 2.. 468 6.. 6/s sp. 7/s. sp.<br />
Prise en charge des crédits<br />
Selon convention<br />
Encaissement des crédits<br />
Fiche quotidienne<br />
d’encaissement<br />
Exécution <strong>du</strong> budget:<br />
au niveau des comptes de<br />
charges mandat de paiement<br />
+ PJ<br />
au niveau des comptes de<br />
pro<strong>du</strong>it ordre de recette + PJ<br />
Ajustement de la prévision<br />
budgétaire :<br />
ré<strong>du</strong>ction de la prise en charge<br />
reversement <strong>du</strong> trop perçu<br />
-sur comptes d’attentes:<br />
ex.: 4718 si transfert sur<br />
exercice suivant<br />
ou<br />
-sur comptes «excédents»:<br />
4664 si reversement <strong>du</strong><br />
reliquat au bailleur de fonds<br />
SITUATION DES COMPTES<br />
Les recettes de l’EPLE 165<br />
75 75<br />
100 100<br />
70 70<br />
5 5<br />
ou ou<br />
5 5<br />
70<br />
30 30<br />
70<br />
75 75 105 105 100 100 70 70
2 - Comptabilisation des ressources spécifiques<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988<br />
Circulaire n° 93-885 <strong>du</strong> 12 juillet 1993<br />
Guide de la réglementation financière et comptable des EPLE.<br />
Fiche III-27<br />
Descriptif des opérations Comptabilisation des opérations<br />
Ex.: subvention manuels scolaires Classe 5 441 151 40 12 A2/6062 741 151<br />
Encaissement subvention<br />
100 100<br />
Exécution <strong>du</strong> budget:<br />
– au niveau des comptes de<br />
charges: mandat de<br />
paiement<br />
+ PJ<br />
– au niveau des comptes<br />
de pro<strong>du</strong>its: ordre de<br />
recette<br />
+ PJ<br />
Paiement <strong>du</strong> mandat<br />
SITUATION DES COMPTES<br />
75 75<br />
75 75<br />
75 75<br />
75 75 105 105 100 100 70 70<br />
Solde = 25: reliquat de crédits à utiliser sur exercice suivant.<br />
166 Les recettes de l’EPLE
C’EST-A-DIRE<br />
Les exercices pratiques exécutés dans les ateliers de l’enseignement technique et<br />
professionnel, qui entrent dans la progression pédagogique, peuvent con<strong>du</strong>ire à la<br />
fabrication d’objets d’une valeur marchande incontestable susceptibles d’être ven<strong>du</strong>s.<br />
Cette politique de pro<strong>du</strong>ction des ateliers peut présenter deux pôles d’intérêt :<br />
un intérêt pédagogique qui permet aux élèves de confectionner des objets en<br />
«grandeur réelle» plutôt que des «objets poubelle» destinés à être éliminés après leur<br />
exécution,<br />
un intérêt financier qui permet de réinvestir les pro<strong>du</strong>its de la vente dans la réalisation<br />
de nouveaux exercices.<br />
Dans le cadre d’une progression pédagogique préalablement établie, ces pro<strong>du</strong>ctions<br />
peuvent satisfaire:<br />
des commandes de particuliers ou d’entreprises,<br />
des commandes ou des besoins exprimés par un établissement scolaire.<br />
Toute recherche de profit ou de concurrence vis-à-vis des entreprises privées est<br />
à proscrire.<br />
COMMENT<br />
LES OBJETS CONFECTIONNES<br />
Fiche III-28<br />
Compte tenu des différences pouvant exister entre un exercice fait par un élève des classes<br />
de technologie et un élève de lycée technique ou de lycée professionnel, la procé<strong>du</strong>re<br />
de comptabilisation et les imprimés doivent être adaptés. Il convient de distinguer quatre<br />
catégories différentes d’objets confectionnés:<br />
Les remboursements de matières d’œuvre d’exercices d’élèves<br />
Cette procé<strong>du</strong>re est réservée aux élèves des classes de technologie pour des exercices<br />
de faible valeur marchande.<br />
Le prix de vente des réalisations est fixé par le Conseil d’administration.<br />
Les encaissements sont comptabilisés au fur et à mesure des ventes au compte 4718.<br />
En fin de mois, un ordre de recette est établi au compte 70881 justifié par un état<br />
récapitulatif.<br />
Les prestations de service<br />
Cette procé<strong>du</strong>re s’applique aux prestations ayant un caractère répétitif et n’utilisant que peu<br />
de matière d’œuvre (nettoyage, repassage, métiers de l’hôtellerie …).<br />
Le tarif est fixé par le Conseil d’administration.<br />
Les encaissements sont comptabilisés au compte 4718.<br />
En fin de mois, un ordre de recette est établi au chapitre J1 – compte 701 justifié par un<br />
état récapitulatif par nature de prestation.<br />
Les objets confectionnés non suivis en stock<br />
Cette procé<strong>du</strong>re s’applique dans les collèges comportant une SEGPA, les EREA, les LP<br />
et les lycées, pour toute commande spécifique (métiers <strong>du</strong> bâtiment, de l’automobile, etc.)<br />
ne faisant pas l’objet d’une fabrication en série destinée à un magasin de stock.<br />
167 Les recettes de l’EPLE
Fiche III-28<br />
Le client étant connu à l’avance, le montant de l’objet confectionné doit être recouvré avant<br />
la sortie de l’atelier ou dès la fin des travaux pour les chantiers extérieurs.<br />
Il convient de noter que des acomptes peuvent être demandés pour les gros travaux selon<br />
l’état d’approvisionnement <strong>du</strong> chantier ou celui d’avancement de travaux.<br />
Préalablement à leur réalisation tous ces travaux doivent donner lieu à l’établissement d’un<br />
ordre de service sur une liasse en cinq exemplaires (partie supérieure de l’imprimé). Ces<br />
ordres de service reçoivent une numérotation continue précédée <strong>du</strong> millésime de l’année de<br />
référence. Le chef d’établissement transmet trois exemplaires au responsable des ateliers,<br />
un exemplaire au <strong>gestionnaire</strong> et conserve le cinquième exemplaire pour classement au<br />
fichier des ordres de service des objets confectionnés.<br />
Le prix de vente tiendra compte:<br />
– de la matière d’œuvre,<br />
– de l’énergie nécessaire (force motrice, usage <strong>du</strong> matériel),<br />
– de la main-d’œuvre (évaluation <strong>du</strong> temps passé).<br />
Le Conseil d’administration détermine les cœfficients correcteurs au prix de l’objet et le<br />
seuil au-delà <strong>du</strong>quel son autorisation préalable est requise pour la vente des objets.<br />
Après la réalisation, le responsable de la fabrication complète la partie inférieure des<br />
bulletins de fabrication et en transmet deux exemplaires au chef d’établissement pour arrêt<br />
définitif.<br />
Ce dernier les confie au <strong>gestionnaire</strong>:<br />
– l’original servant de pièce justificative à l’ordre de recette (chapitre J1 – compte 701),<br />
– le second constituant le journal général des objets confectionnés.<br />
Les objets confectionnés suivis en stock<br />
Cette procé<strong>du</strong>re s’applique dans tous les cas de fabrication en série et de constitution d’un<br />
magasin de vente des objets confectionnés.<br />
La procé<strong>du</strong>re utilisée est identique au cas précédent avec cependant l’obligation d’indiquer<br />
le prix de vente unitaire (le Conseil d’administration doit périodiquement se prononcer sur le<br />
tarif applicable).<br />
Lorsque le <strong>gestionnaire</strong> reçoit les deux exemplaires <strong>du</strong> bulletin de fabrication, deux cas<br />
peuvent se présenter:<br />
vente directe:<br />
– seul le journal de vente est servi dans la colonne «sortie».<br />
prise en stock en magasin:<br />
– le journal de vente est servi dans la colonne «entrée», ainsi que la fiche de stock qui<br />
permet de suivre l’évolution des ventes de chaque fabrication,<br />
– au moment de la vente, le journal de vente et la fiche de stock sont servis dans la<br />
colonne «sortie»,<br />
– à intervalles réguliers (tous les mois par exemple), le journal de vente (en trois<br />
exemplaires) est arrêté:<br />
- l’original est joint comme justificatif à l’ordre de recette,<br />
- le deuxième exemplaire constitue le journal général des objets confectionnés,<br />
- le troisième exemplaire est conservé en archive.<br />
ATTENTION<br />
Les remboursements de matières d’oeuvre d’exercices par les élèves ne sont pas<br />
obligatoires (principe de gratuité).<br />
Les modalités de calcul des différents prix de vente des objets ou des prestations de<br />
service sont votées par le Conseil d’administration.<br />
Toutes les ventes d’objets confectionnés ou de prestations de service effectuées pour une<br />
Les recettes de l’EPLE 168
valeur supérieure ou égale au seuil fixé par le Conseil d’administration font l’objet d’un<br />
relevé mentionnant les bénéficiaires communiqué pour information au Conseil.<br />
Le Conseil d’administration fixe un plafond au-delà <strong>du</strong>quel son autorisation est nécessaire<br />
pour la vente d’objets ou la prestation de service.<br />
Les objets confectionnés échappent à la Taxe sur la Valeur Ajoutée, mais il est possible de<br />
délivrer sous condition une attestation indiquant le montant de la TVA.<br />
Certains objets confectionnés (bâtiment, réparation automobile …) nécessitent la<br />
souscription d’une assurance (biennale ou décennale pour le bâtiment, de responsabilité<br />
pour les services).<br />
Les ressources nouvelles liées à la vente d’objets confectionnés doivent faire l’objet d’une<br />
décision budgétaire soumise au vote <strong>du</strong> Conseil d’administration.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fiche III-28<br />
Circulaire n° IV 69-64 <strong>du</strong> 5 février 1969 (BO n° 7 <strong>du</strong> 13 février 1969)<br />
Circulaire n° 78-253 <strong>du</strong> 8 août 1978 (BO n° 33 <strong>du</strong> 21 septembre 1978)<br />
Circulaire n° 83-323 <strong>du</strong> 8 septembre 1983 (BO n° 32 <strong>du</strong> 15 septembre 1983)<br />
Circulaire n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988 (BO hors série <strong>du</strong> 21 avril 1988)<br />
Circulaire n° 91-132 <strong>du</strong> 10 juin modifié par la circulaire n° 93-885 <strong>du</strong> 12 juillet 1993 (BO hors<br />
série <strong>du</strong> 27 juin 1991 et <strong>du</strong> 28 octobre 1993 et BO spécial n° 3 <strong>du</strong> 28 avril 1994).<br />
La gestion financière des établissements scolaires locaux <strong>du</strong> second degré – J. GAVARD<br />
– Berger Levrault.<br />
169 Les recettes de l’EPLE
C’EST-A-DIRE<br />
La taxe d’apprentissage a été instituée par l’article 25 de la loi de finances <strong>du</strong> 13 juillet 1925<br />
dans le but de financer l’application de la loi ASTIER <strong>du</strong> 25 juillet 1919 relançant<br />
l’apprentissage.<br />
C’est un impôt (soumis à l’annualité, auquel sont assujetties les personnes ou sociétés à<br />
activité commerciale ou in<strong>du</strong>strielle) destiné à favoriser le développement de l’enseignement<br />
technologique et professionnel et les activités complémentaires des premières formations<br />
technologiques et professionnelles.<br />
COMMENT<br />
La taxe d’apprentissage est recouvrée par les comptables publics, cependant, la loi<br />
autorise les assujettis à verser directement leur participation aux établissements scolaires<br />
d’enseignement technique dans le but de favoriser cet enseignement et l’apprentissage.<br />
Les entreprises peuvent obtenir une exonération totale ou partielle lorsqu’elles organisent<br />
elles-mêmes des cours professionnels ou versent des subventions à des écoles ou services<br />
d’enseignement technique.<br />
La taxe d’apprentissage se compose de deux parties, le quota réservé obligatoirement à<br />
l’apprentissage et le barème. Le quota est diminué par la péréquation nationale de 25%.<br />
Les 75% restant sont destinés à financer le coût annuel de la formation de l’apprenti pour<br />
les entreprises qui l’ont inscrit au CFA ou à la SAP : fonctionnement, coordination et<br />
déplacements de formateurs dans les réseaux opérationnels de proximité (ROP).<br />
PERCEPTION<br />
LA TAXE D’APPRENTISSAGE<br />
Fiche III-29<br />
Habilitation<br />
L’établissement d’enseignement est habilité à encaisser la TA pour une ou plusieurs<br />
catégories d’activité (il n’existe pas d’habilitation expresse dans l’établissement mais celuici<br />
figure sur une liste tenue par la préfecture).<br />
Etablissements publics locaux d’enseignement<br />
Type d’établissement Classes concernées<br />
Collèges CPA – SEGPA<br />
4 e et 3 e techno<br />
3 e insertion<br />
Lycées professionnels Toutes sections - formations con<strong>du</strong>isant à l’obtention<br />
de la mention complémentaire<br />
Lycées – EREA Toutes sections techniques et celles à finalité<br />
professionnelle -formations con<strong>du</strong>isant à l’obtention<br />
de la mention complémentaire<br />
Par ailleurs, les formations technologiques et professionnelles dispensées dans le cadre<br />
des lycées métiers “bénéficient de plein droit de la TA”.<br />
Autres établissements<br />
CIO, CRDP, ONISEP, CNED… (cf CM n° 77-001 <strong>du</strong> 3 janvier 1977)<br />
Calendrier<br />
Avant le 1er mars : Versements libératoires par les entreprises aux établissements.<br />
Avant le 30 avril : Dépôt de la demande d’exonération des salaires versés par les<br />
entreprises au titre de l’année N-1 (imprimé 2482) à la recette des impôts compétente. Les<br />
états détaillés de la collecte et des versements aux EPLE doivent être adressés aux préfets<br />
par tous les organismes collecteurs.<br />
170 Les recettes de l’EPLE
Fiche III-29<br />
Avant le 30 juin : Versement des concours financiers des organismes collecteurs aux<br />
établissements.<br />
NB: Logiquement à cette date les collecteurs reversent aux établissements de formation<br />
(mais dans la pratique ils le font bien plus tard). Ces versements font l’objet d’un accusé<br />
de réception au collecteur mais pas d’un reçu libératoire à l’entreprise, le collecteur l’ayant<br />
déjà octroyé.<br />
TA en nature<br />
Une circulaire MEN n° 74-487 <strong>du</strong> 30 décembre 1974 précise les règles à observer pour<br />
les versements en nature afin d’éviter les abus:<br />
.le matériel présente un intérêt pédagogique incontestable et en relation directe avec la<br />
formation dispensée (l’avis <strong>du</strong> DAET et l’aval <strong>du</strong> comité départemental auprès de la<br />
Préfecture peuvent être sollicités),<br />
.la détermination <strong>du</strong> droit à exonération prend en compte:<br />
– la TVA si le matériel a moins de 3 ans d’amortissement,<br />
– le matériel neuf pour son prix de revient,<br />
– le matériel d’occasion pour sa valeur réelle après amortissement à l’exclusion de tout<br />
bénéfice pour l’entreprise,<br />
– une facture «proforma» doit attester la livraison <strong>du</strong> matériel.<br />
La circulaire MEN n° 77-001 <strong>du</strong> 3 janvier 1977 demande aux établissements de joindre<br />
aux reçus adressés aux assujettis une note précisant la destination exacte des matériels<br />
et le diplôme préparé par la section <strong>du</strong> destinataire.<br />
Les reçus<br />
L’agent comptable doit vérifier:<br />
– la possibilité d’encaisser le versement,<br />
– la répartition en cas de cumul,<br />
– l’encaissement réel.<br />
Puis il délivre un reçu extrait d’un carnet à souches (modèle agréé) daté <strong>du</strong> jour <strong>du</strong><br />
versement, portant un numéro d’ordre et indiquant la somme réellement reçue et l’année<br />
fiscale de référence. Les reçus pour taxe en nature doivent comporter la mention<br />
«subvention en nature évaluée à ……. €» et être annexés aux pièces justificatives<br />
précitées.<br />
L’agent comptable peut déléguer sa signature expréssément pour l’établissement des reçus<br />
à une personne <strong>du</strong> service, au régisseur si mention dans le corps de la régie.<br />
L’utilisation – le contrôle<br />
La taxe d’apprentissage doit contribuer exclusivement à l’amélioration de l’enseignement<br />
technique et professionnel. L’autorité académique effectue un contrôle a posteriori des<br />
dépenses réalisées.<br />
La circulaire n° 77-464 <strong>du</strong> 5 décembre 1977, à laquelle les circulaires ultérieures se réfèrent<br />
implicitement, précise: «Les établissements d’enseignement technique publics peuvent,<br />
au moyen de subventions (TA) qui leur sont versées, procéder à l’achat <strong>du</strong> matériel<br />
pédagogique et professionnel et rémunérer les conférenciers ou les intervenants<br />
qui apportent aux auditeurs un complément de formation ou d’information sur la vie<br />
professionnelle».<br />
Le programme d’utilisation de la taxe d’apprentissage doit être présenté au Conseil<br />
d’administration à l’appui <strong>du</strong> budget initial ou de la décision budgétaire modificative pour<br />
information et il lui est ren<strong>du</strong> compte de l’exécution en fin d’exercice.<br />
Un comité départemental de la formation professionnelle, de la promotion sociale et de<br />
l’emploi saisi par le préfet, à qui les reçus libératoires sont transmis, examine le bien-fondé<br />
de la demande tant en ce qui concerne la réalité des dépenses invoquées que leur objet.<br />
Les recettesde l’EPLE 171
Fiche III-29<br />
Le contrôle d’utilisation étant départemental, il peut être soumis à des adaptations locales<br />
sur accord express <strong>du</strong> comité départemental.<br />
Selon l’article 16 <strong>du</strong> décret n° 72-283 <strong>du</strong> 12 avril 1972, il est procédé, sur l’initiative <strong>du</strong><br />
préfet ou <strong>du</strong> comité départemental, à des enquêtes sur l’utilisation des fonds recueillis.<br />
Les personnes chargées de cette mission sont habilitées à visiter les organismes<br />
bénéficiaires, à demander communication des budgets et des comptes et à contrôler<br />
l’utilisation des crédits de taxe d’apprentissage.<br />
Dépenses autorisées, tolérées ou prohibées<br />
Le développement qui suit a été arrêté conformément aux textes rappelés ci-dessus et<br />
à la jurisprudence en la matière. Il constitue un cadre rigoureux des possibilités d’emploi<br />
de la taxe d’apprentissage.<br />
- Dépenses autorisées<br />
Baccalauréat professionnel, frais de stage en entreprise, location d’ateliers, de machines,<br />
indemnisation des formateurs (circulaire n° 86-131 <strong>du</strong> 14 mars 1986).<br />
Achat de machines, outils et matériels utiles aux formations technologiques délivrées dans<br />
l’établissement (y compris l’enseignement ménager).<br />
Acquisition des matières premières ou matières d’œuvre devant être utilisées par les élèves<br />
bénéficiant de ces formations, à l’exclusion des denrées consommables (ex.: hôtellerie).<br />
Acquisition de matériel pédagogique (notamment le matériel de reprographie et ses<br />
fournitures – destiné à l’élaboration de cours polycopiés, de plans… et les équipements<br />
audiovisuels).<br />
Rémunération de conférenciers (à la condition qu’ils ne soient pas déjà rémunérés par<br />
l’Etat) et interventions occasionnelles.<br />
Financement des dépenses occasionnées par des visites d’usines ou de centres<br />
commerciaux ou in<strong>du</strong>striels dont l’activité correspond à la formation que reçoivent les élèves.<br />
Entretien <strong>du</strong> parc machines.<br />
- Dépenses tolérées<br />
Frais d’installation des machines (aménagements nécessaires).<br />
Frais de mise en sécurité des machines.<br />
Sur justification de nécessités budgétaires, règlement d’une fraction de l’énergie consommée<br />
par le parc machines.<br />
Frais divers des élèves au sens restrictif (outillage: propriété de l’établissement et mise<br />
à disposition annuelle des élèves – port obligatoire: vêtement de sécurité, lunettes de<br />
protection, combinaison de haute sécurité).<br />
- Dépenses prohibées<br />
Frais de fonctionnement et de gestion (chauffage, timbres, téléphone, matériel de<br />
secrétariat).<br />
Frais d’internat ou de demi-pension.<br />
Financement de locations ou de locations-ventes de matériel.<br />
Salaires.<br />
Acquisition de mobilier scolaire: armoires, tables, sièges, vestiaires… (à l’exception<br />
de mobilier spécifique à la formation tel que chaises de dactylo, tables de coupe, support<br />
de matériel informatique).<br />
Voyages d’étude à l’étranger.<br />
Aménagement des stades et gymnases (fourniture EPS).<br />
Travaux d’aménagements ou d’améliorations immobiliers.<br />
172 Les recettes de l’EPLE
Fiche III-29<br />
ATTENTION<br />
L’EPLE doit respecter le calendrier pour l’établissement des reçus exonératoires.<br />
La législation fiscale prohibe formellement la thésaurisation des fonds issus de la taxe<br />
d’apprentissage et leur report à un exercice ultérieur. Cette taxe parafiscale est soumise<br />
au principe de l’annualité : les crédits doivent être engagés dans l’année de référence<br />
(année de perception).<br />
Le matériel acquis avec les fonds de la taxe d’apprentissage doit être inventorié et affecté<br />
jusqu’à sa réforme à des fins d’enseignement professionnel.<br />
Les opérations budgétaires et comptables dans les EPLE seront retracées dans le service<br />
spécial J1 «enseignement technique» ou en section investissement.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi n° 71-578 <strong>du</strong> 16 juillet 1971 et décret d’application n° 72-283 <strong>du</strong> 12 avril 1972<br />
Décret n° 50-478 <strong>du</strong> 6 avril 1950 (code général des impôts – art 225 assiette, art 227 taux)<br />
Décret n° 88-501 <strong>du</strong> 3 mai 1988<br />
Décret n°2001-286 <strong>du</strong> 28 mars 2001 (liste des formations con<strong>du</strong>isant à l’obtention des<br />
formations complémentaires)<br />
Circulaire <strong>du</strong> 24 octobre 1972<br />
Circulaire n° 74-487 <strong>du</strong> 30 décembre 1974 (subventions en nature)<br />
Circulaire n° 77-464 <strong>du</strong> 5 décembre 1977 (liste des formations technologiques et<br />
professionnelles)<br />
Circulaire n° 82-056 <strong>du</strong> 3 février 1982 (BO n° 6 <strong>du</strong> 11 février 1982)<br />
Circulaire n° 86-131 <strong>du</strong> 14 mars 1986<br />
Circulaire n°2002-028 <strong>du</strong> 06 février 2002<br />
Note de service n° 83-051 <strong>du</strong> 27 janvier 1983<br />
Note de service n° 87-071 <strong>du</strong> 27 février 1987<br />
L’ensemble de ces textes est rassemblé au RLR (chapitre 364-2)<br />
Les recettes de l’EPLE 173
C’EST-A-DIRE<br />
Les fonds sociaux ont pour vocation d’apporter une aide rapide et adaptée aux élèves dont<br />
la situation familiale difficile n’a pu être prise en compte dans le cadre <strong>du</strong> régime normal<br />
d’aide aux familles, et de ce fait permettre à l’élève de suivre, dans des conditions<br />
matérielles normales, sa scolarité. Il convient donc de prévoir l’information la plus large<br />
possible des familles et un dossier de demande le plus simple possible avec un nombre<br />
limité de pièces justificatives. On distingue trois types de fonds sociaux:<br />
- le fonds social lycéen ou collégien,<br />
- le fonds social des cantines,<br />
- les éventuels fonds sociaux alloués par les collectivités territoriales.<br />
COMMENT<br />
LES FONDS SOCIAUX<br />
Fiche III-30<br />
Les bénéficiaires<br />
- les fonds sociaux s’adressent aux élèves <strong>du</strong> second degré: collégiens, lycéens, élèves<br />
de l’enseignement spécialisé <strong>du</strong> second degré,<br />
- condition: avoir le statut d’élève,<br />
- ne sont pas concernés: les jeunes ayant le statut étudiant (BTS, classes préparatoires)<br />
ou le statut d’apprentis.<br />
La nature de l’aide<br />
L’aide est allouée pour l’élève. Elle est indivi<strong>du</strong>elle et personnelle. Elle est totale ou<br />
partielle. Elle est directe ou indirecte.<br />
Directe s’il est mineur: à la famille ou au responsable légal de l’élève.<br />
s’il est majeur: à l’élève lui-même.<br />
L’aide directe consiste en la remise de liquidités. Elle ne peut concerner le fonds social<br />
pour les cantines. Elle est bien adaptée dans le cas de secours d’urgence. Toutefois son<br />
utilisation doit être vérifiée (par exemple factures pour l’achat de vêtements).<br />
.<br />
Indirecte sous forme de:<br />
prestation en nature: matériel, équipement scolaire, outils, bons de transport…(remis à<br />
.<br />
l’élève contre signature d’un reçu).<br />
prise en charge de certaines créances des familles:<br />
– à l’EPLE où l’élève est inscrit afin de couvrir les frais d’hébergement, de demi-pension<br />
(fonds social des cantines),<br />
– à une association de parents d’élèves pour la prise en charge des manuels scolaires<br />
(lycées),<br />
– au CNED ou à l’Etat pour les frais d’inscription à cet organisme ou à un concours (fonds<br />
social lycéen ou collégien),<br />
– aux organismes dispensant des soins médicaux (prise en charge des frais de lunetterie,<br />
des soins dentaires, des vaccinations obligatoires à l’enseignement, etc.) (fonds social<br />
lycéen ou collégien).<br />
Le fonds social pour les cantines a été créé pour permettre à des élèves, qui ne pouvaient<br />
accéder au service de restauration pour des raisons financières, de bénéficier de prestations<br />
offertes par le service annexe d’hébergement (repas, petits-déjeuners, autres collations).<br />
Il ne s’agit donc pas de servir gratuitement des collations à tous les élèves ni d’apurer les<br />
174 Les recettes de l’EPLE
Fiche III-30<br />
restes à recouvrer relatifs aux frais de pension ou de demi-pension.<br />
Les enfants hébergés par une cantine municipale peuvent bénéficier de l’aide <strong>du</strong> fonds<br />
social pour les cantines au même titre que ceux des établissements ayant affermé leur<br />
service de restauration.<br />
L’aide <strong>du</strong> fonds de cantine ne peut être versée directement aux familles.<br />
L’aide <strong>du</strong> fonds social ne peut être destinée à la prise en charge des créances de la famille<br />
de l’élève qui n’ont pas de lien direct avec celui-ci, telle la prise en charge d’un plan<br />
d’apurement de dettes arrêté par la commission de surendettement.<br />
Les acteurs de la Communauté é<strong>du</strong>cative et leurs rôles.<br />
Le Conseil d’administration (circulaires ministérielles de 1995 – 1996 – 1997)<br />
Les aides sont accordées conformément aux critères soumis à la délibération <strong>du</strong> Conseil<br />
d’administration de l’établissement. Il convient cependant de respecter les priorités<br />
suivantes:<br />
– assurer les besoins vitaux de l’élève (exemple: nourriture, vêtements, santé,<br />
logement),<br />
– assurer les besoins scolaires de l’élève (exemple: équipement pédagogique, manuels<br />
scolaires (pour les lycéens), ouvrages, matériels professionnels ou de sport, fournitures<br />
scolaires),<br />
– assurer en dernier ressort les besoins périphériques (exemple: sorties pédagogiques,<br />
frais d’inscription au BAFA dans la mesure où il assure une formation à l’élève).<br />
Les orientations ainsi définies seront appliquées par tous les acteurs. Le Conseil<br />
d’administration sera informé <strong>du</strong> bilan d’utilisation des aides.<br />
La commission (circulaires ministérielles de 1991 – 1995 – 1996)<br />
Elle est obligatoire. Les décisions prises sans avis pourraient être entachées d’illégalité.<br />
Sa composition peut être restreinte ou plus élargie. A titre indicatif:<br />
– le chef d’établissement,<br />
– un conseiller principal d’é<strong>du</strong>cation,<br />
– l’assistant(e) de service social,<br />
– l’infirmier(ère),<br />
– le <strong>gestionnaire</strong> de l’établissement.<br />
En outre, on peut y adjoindre tout autre membre de la communauté é<strong>du</strong>cative, par exemple<br />
le médecin, un ou plusieurs délégués élèves.<br />
En accord avec le chef d’établissement, la commission définit la liste et la nature des<br />
documents à recueillir pour constituer le dossier de demande.<br />
Elle étudie les dossiers indivi<strong>du</strong>els et fait des propositions d’attribution au chef<br />
d’établissement.<br />
Ses membres ont une obligation de discrétion. Il convient de veiller au respect de<br />
l’anonymat.<br />
Le chef d’établissement (circulaire ministérielle de 1997)<br />
En tant que représentant de l’EPLE:<br />
– il désigne les membres de la commission,<br />
– il convoque la commission,<br />
– il détermine l’ordre <strong>du</strong> jour,<br />
– il préside la commission,<br />
– il organise la politique de communication et d’information en associant les CPE et les<br />
professeurs principaux.<br />
En cas d’urgence, il accorde une aide sans consulter la commission qu’il informera a<br />
posteriori et demande au comptable de payer sans ordonnancement préalable.<br />
En tant qu’ordonnateur des recettes et des dépenses de l’EPLE et dans la limite des<br />
.<br />
crédits mis à sa disposition par l’Etat:<br />
il arrête la liste des bénéficiaires (sur proposition de la commission, ou directement en<br />
cas d’urgence),<br />
Les recettes de l’EPLE 175
.il ouvre les crédits nécessaires au budget de l’établissement (DBM pour information <strong>du</strong><br />
Conseil d’administration) :<br />
– Chapitre F – compte 65762: fonds social lycéen/collégien,<br />
.<br />
– Chapitre F – compte 65763: fonds social pour les cantines.<br />
il engage juridiquement, et suivant les règles de la comptabilité publique, la dépense<br />
.<br />
(signature des bons de commande, des conventions…),<br />
il liquide la dépense,<br />
. il demande au comptable de payer. En cas de versement direct d’une aide, il indique au<br />
comptable si l’aide doit être versée en liquide (ordre de paiement de l’ordonnateur fourni<br />
à l’appui <strong>du</strong> mandat pour recevoir l’acquit libératoire <strong>du</strong> créancier),<br />
. il émet un titre de recette <strong>du</strong> montant de la dépense réalisée:<br />
– Chapitre 741 – compte 74117: Fonds social lycéen/collégien,<br />
– Chapitre 741 – compte 74113: Fonds social pour les cantines.<br />
.<br />
L’agent comptable :<br />
il prend en charge la recette (la subvention de l’Etat) et la dépense dans les conditions<br />
habituelles de la comptabilité publique, en particulier en ce qui concerne les pièces<br />
.<br />
justificatives,<br />
.<br />
il doit être en possession de la notification d’attribution de la subvention,<br />
il n’a pas à avoir le dossier constitué par la commission pour attribuer l’aide,<br />
. il doit avoir la liste des bénéficiaires arrêtée par le chef d’établissement sur proposition<br />
de la commission.<br />
. les soldes de subvention inutilisés figurent au crédit des comptes:<br />
– 441163: fonds social lycéen/collégien,<br />
– 441164: fonds social pour les cantines.<br />
.<br />
L’assistant(e) de service social :<br />
l’assistant(e) de service social ne peut, en particulier, ni intervenir, ni communiquer<br />
des renseignements dans un but de contrôle des indivi<strong>du</strong>s (circulaire des missions et<br />
fonctionnement <strong>du</strong> Service Social de l’E<strong>du</strong>cation nationale n° 91-248 <strong>du</strong> 11 septembre<br />
1991),<br />
.sa connaissance de l’environnement social des élèves lui permet de donner un avis<br />
technique sur les orientations de l’établissement scolaire en matière de fonds sociaux,<br />
.il (elle) a compétence pour une évaluation sociale des situations particulièrement<br />
complexes pour lesquelles une simple vérification d’ouverture des droits à partir des<br />
critères définis est insuffisante. Il peut également s’agir de situations nécessitant un<br />
accompagnement social.<br />
La prise en charge administrative et financière de la gestion des fonds sociaux relève de<br />
l’organisation interne de l’établissement et de son autonomie. Il s’agit en effet d’un travail<br />
d’équipe où chacun doit jouer son rôle dans l’intérêt des élèves.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fonds social lycéen/collégien:<br />
Circulaire ministérielle DLC11/DGF3 n° 10-772 <strong>du</strong> 9 janvier 1991<br />
Circulaire ministérielle DLC C1/DGF A3 n° 0247 <strong>du</strong> 14 avril 1995<br />
Circulaire ministérielle DESCO B2 DAF A2 D2 n° 98-044 <strong>du</strong> 11 mars 1998<br />
Circulaire ministérielle DESCO B2 n° 99-518 <strong>du</strong> 31 mars 1999.<br />
Fiche III-30<br />
Fonds social pour les cantines:<br />
Circulaire ministérielle n° 97-187 <strong>du</strong> 4 septembre 1997 – BO n° 32 <strong>du</strong> 18 septembre 1997<br />
176 Les recettes de l’EPLE
C’EST-A-DIRE<br />
Suite au mouvement lycéen d’octobre 1990, mise en place d’un «Plan d’urgence» dans<br />
lequel s’inscrivent des mesures de déblocage de crédits ou prêts spécifiques affectés<br />
aux régions pour la rénovation des lycées (amélioration des conditions matérielles de<br />
la vie scolaire et mise en sécurité des ateliers). Dans ce cadre, les lycées et EREA ont<br />
bénéficié, entre autres, de deux fonds spécifiques:<br />
– le fonds de vie lycéenne,<br />
– le fonds d’animation.<br />
COMMENT<br />
FONDS DE VIE LYCEENNE<br />
ACTIONS D’ANIMATION<br />
Fiche III-31<br />
LE FONDS DE VIE LYCEENNE<br />
Ces crédits, qui selon le choix des élèves permettent d’organiser des actions d’information,<br />
d’expression, d’animations culturelle et é<strong>du</strong>cative, peuvent en outre concourir au<br />
fonctionnement <strong>du</strong> conseil des délégués des élèves (information et formation des élèves<br />
à la délégation).<br />
Sur le plan administratif<br />
Le chef d’établissement réunit le conseil des délégués élèves au moins trois fois par an.<br />
Participent à ces réunions:<br />
– le chef d’établissement,<br />
– l’adjoint,<br />
– le CPE,<br />
– le <strong>gestionnaire</strong>.<br />
Ce conseil décide par délibération de l’utilisation des crédits.<br />
Sur le plan de la comptabilité<br />
Budgétaire:<br />
– ouverture de crédits au sein <strong>du</strong> service spécial N1 par une décision budgétaire<br />
modificative présentée pour information au prochain Conseil d’administration.<br />
Générale:<br />
– technique des ressources spécifiques au compte 441161 (ordre de recette = mandat),<br />
– classe 6: mandat: compte selon la nature de la dépense,<br />
– classe 7: compte 74118 (à gérer avec code de gestion) par le débit <strong>du</strong> compte 441161,<br />
– délibération <strong>du</strong> conseil des délégués, à joindre au mandat comme pièce justificative.<br />
LES ACTIONS D’ANIMATION<br />
Ces crédits sont destinés à rémunérer des animateurs (travailleurs sociaux, animateurs<br />
culturels et sportifs, conférenciers…) et à payer des prestations de services d’animation<br />
assurées par des entreprises ou des associations (formule à privilégier).<br />
Sur le plan administratif<br />
Sur décision <strong>du</strong> chef d’établissement qui doit passer des contrats ou des conventions de<br />
177 Les recettes de l’EPLE
Fiche III-31<br />
prestations de services d’animation, soit avec des entreprises ou des associations, soit<br />
avec des collectivités territoriales.<br />
Il doit s’assurer que les associations et organismes choisis sont agréés ou habilités par le<br />
Conseil Académique des Associations E<strong>du</strong>catives Complémentaires de l’Enseignement<br />
Public.<br />
Sur le plan de la comptabilité<br />
Budgétaire:<br />
– ouverture de crédits au sein <strong>du</strong> service spécial N2 par une décision budgétaire<br />
modificative présentée pour information au prochain Conseil d’administration,<br />
– c’est le Conseil d’administration qui, aux termes <strong>du</strong> décret 85-924 modifié <strong>du</strong> 30 août<br />
1985 article 16, donne son accord à la signature des conventions,<br />
– pour l’EPLE employeur, la rémunération est assurée sur la base de<br />
la vacation (voir fiche II-31).<br />
Générale:<br />
– technique des ressources spécifiques au compte 441162 (ordre de recette = mandat),<br />
– mandat au chapitre N2 – compte selon la nature de la dépense,<br />
– classe 7: compte 74118 (à gérer avec code de gestion) par le débit <strong>du</strong> compte 441162,<br />
– ces fonds sont destinés exclusivement à l’animation (organisation de conférences,<br />
d’expositions, d’ateliers divers…). Sont exclus les heures d’enseignement, les voyages<br />
et sorties é<strong>du</strong>catives et les acquisitions de biens immobilisables,<br />
– pièces justificatives:<br />
l prestation de service: facture de l’organisme,<br />
l paiement direct de rémunération: cf liste des pièces justificatives des paiements<br />
des communes, des départements, des régions et des établissements publics locaux,<br />
dont les dispositions sont reprises dans l’annexe au décret n° 2003-301 <strong>du</strong> 2 avril<br />
2003 (code général des collectivités territoriales – Article D.1617-19).<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fonds de vie lycéenne<br />
Décret n° 90-978 <strong>du</strong> 31 octobre 1990<br />
Circulaire n° 90-292 <strong>du</strong> 2 novembre 1990 (BO n° 42 <strong>du</strong> 15 novembre 1990)<br />
Circulaire <strong>du</strong> 2 avril 1991 modifiant la composition <strong>du</strong> conseil des délégués élèves.<br />
Circulaire ministérielle DLC C1, DGF A3 n° 247 <strong>du</strong> 14 avril 1995: nouvelles modalités de<br />
gestion des fonds sociaux créés dans le cadre <strong>du</strong> Nouveau Contrat pour l’Ecole, mesure<br />
n° 113.<br />
Actions d’animation<br />
Décret n° 56-585 <strong>du</strong> 12 juin 1956 modifié par le décret n° 93-171 <strong>du</strong> 5 février 1993.<br />
Voir barème de Montpellier<br />
Les recettes de l’EPLE 178
C’EST-A-DIRE<br />
Les bourses nationales d’études sont destinées à aider les familles, à favoriser et à<br />
assurer la scolarité des élèves inscrits dans les établissements <strong>du</strong> second degré (lycée ou<br />
collège). Ces aides sont allouées après étude de la situation de la famille en tenant compte<br />
de ses ressources, de ses charges et de sa composition.<br />
Il convient de distinguer les bourses nationales des lycées et les bourses des collèges.<br />
COMMENT<br />
LES BOURSES DES COLLEGES<br />
LES BOURSES<br />
Fiche III-32<br />
Ses principales caractéristiques :<br />
- un champ de bénéficiaires clair<br />
Tous les collégiens sont concernés, sans conditions d’âge: élèves des collèges de<br />
l’enseignement public, des établissements d’enseignement privés sous contrat, des<br />
établissements privés hors contrats habilités par le recteur ou inscrits dans une classe de<br />
niveau collège <strong>du</strong> CNED.<br />
- un nombre de taux limité<br />
Il existe trois taux selon le plafond des ressources annuelles des familles.<br />
- un dossier de demande de bourses le plus léger possible<br />
Les familles doivent remplir une demande de bourses accompagnée d’un avis d’impôt sur<br />
le revenu au titre de l’antépénultième année. Cet avis est le seul justificatif demandé aux<br />
familles.<br />
- des critères d’attribution simples<br />
Le taux est calculé en fonction des ressources de la famille et <strong>du</strong> nombre d’enfants à charge<br />
tels qu’ils apparaissent dans l’avis d’impôt sur le revenu.<br />
- un versement s’effectue en trois fractions trimestrielles<br />
Les frais d’internat ou de restauration sont prélevés automatiquement <strong>du</strong> montant des<br />
bourses sauf demande contraire et expresse de la famille. S’agissant des élèves des<br />
collèges publics, les dossiers de bourses sont instruits, liquidés (chef d’établissement<br />
secondé par le <strong>gestionnaire</strong>) et payés directement (agent comptable) par l’établissement.<br />
- les modalités comptables<br />
Les crédits de bourses de collège sont gérés au sein <strong>du</strong> chapitre F «aides et transferts»<br />
selon la technique des crédits spécifiques. Les différents comptes concernés sont:<br />
– 44112: subvention pour bourse (encaissement de la subvention au crédit – prise en<br />
charge de l’ordre de recette au débit),<br />
– 6571: bourses nationales d’études (mandatement),<br />
– 6573: autres bourses (remises de principe),<br />
– 7412: subvention de l’Etat pour bourses et aides (ordre de recette).<br />
- Dispositions particulières<br />
Les remises de principe sont régies par le décret n° 63-629 <strong>du</strong> 26 juin 1963 explicité par<br />
la circulaire n° 66-138 <strong>du</strong> 4 avril 1966. Ces dispositions prévoient que les familles ayant<br />
au moins trois enfants fréquentant un établissement public secondaire, un internat ou une<br />
179 Les recettes de l’EPLE
Fiche III-32<br />
demi-pension dont les tarifs ont un caractère forfaitaire ou assimilé (tickets et cartes<br />
magnétiques si fréquentation complète et régulière) peuvent bénéficier d’une remise sur<br />
les tarifs de pension ou de demi-pension.<br />
Les transferts de bourses entre établissements sont de droit lorsque l’élève change<br />
d’établissement en cours d’année scolaire .<br />
Le paiement de la bourse est subordonné à la fréquentation assi<strong>du</strong>e par l’élève des cours<br />
de l’établissement.<br />
Si la scolarité d’un élève fait état d’absences injustifiées et répétées, une retenue sur le<br />
montant annuel des bourses peut être opérée (1/270 par jour).<br />
LES BOURSES NATIONALES DES LYCEES<br />
Aux termes <strong>du</strong> décret n° 59-38 <strong>du</strong> 2 janvier 1959, les bourses nationales d’études<br />
des lycées sont destinées à contribuer à l’entretien des élèves de nationalité française<br />
qui ont été reconnus aptes à entreprendre ou à poursuivre des études dans un<br />
établissement public ou dans un établissement privé de même nature de la France<br />
métropolitaine ou des départements d’outre-mer. Les enfants de nationalité étrangère<br />
bénéficient dans les mêmes conditions des bourses nationales d’études, si leur famille<br />
(père, mère ainsi que tous les enfants à charge d’âge scolaire) réside en France<br />
métropolitaine ou dans les départements d’outre-mer.<br />
Les bourses d’études ne peuvent être accordées qu’à des élèves dont les ressources<br />
familiales ou personnelles ont été reconnues insuffisantes. Ces bourses peuvent d’ailleurs<br />
être complétées par des primes en fonction de la scolarité poursuivie. L’examen <strong>du</strong><br />
dossier relève de l’inspection académique.<br />
- Dispositions générales<br />
Il convient de prendre comme ressources des familles le seul revenu brut global figurant<br />
sur l’avis d’impôt sur le revenu pour toutes les catégories socio-professionnelles.<br />
Les ressources qui sont prises en considération pour l’attribution des bourses nationales<br />
au titre d’une année scolaire correspondent au revenu global brut de l’année civile N-2.<br />
Lorsque les familles font état d’une modification sensible et <strong>du</strong>rable de leur situation<br />
postérieure à l’année de référence, les revenus de l’année suivante pourront être retenus.<br />
La situation de la famille est étudiée en tenant compte de ses ressources et de ses<br />
charges. Les charges familiales sont évaluées en points, à chaque situation correspond un<br />
certain nombre de points dits de charge. A chaque total de points de charge correspond<br />
un plafond de ressources qui détermine le droit à bourse selon un barème national.<br />
Le montant de la part de bourse est fixé pour une année scolaire pour tous les élèves<br />
bénéficiaires.<br />
Parts supplémentaires :<br />
– parts dites « enseignement technologique »: les élèves boursiers préparant un diplôme<br />
de formation professionnelle (CAP, BEP, brevet de technicien, baccalauréats<br />
technologique et professionnel) peuvent prétendre à ces parts,<br />
– parts dites « agriculteurs »: les élèves boursiers enfants d’agriculteurs ont droit à une<br />
part supplémentaire s’ils fréquentent une classe de second cycle plus une autre part<br />
s’ils ont la qualité d’interne.<br />
Primes:<br />
– Prime d’équipement : elle est attribuée aux élèves boursiers de première année<br />
des groupes des spécialités de formation (liste en annexe IV de la note de service<br />
n° 97-058 <strong>du</strong> 5 mars 1997) et qui préparent un CAP, un BEP, un baccalauréat<br />
technologique ou un brevet de technicien. Elle est versée en une seule fois avec le<br />
premier terme de bourse et une seule fois au cours de la scolarité d’un élève.<br />
– Prime à la qualification : elle est attribuée aux élèves boursiers des première<br />
Les recettes de l’EPLE 180
et deuxième années de la scolarité en deux ans con<strong>du</strong>isant au BEP et au CAP, aux<br />
élèves préparant un CAP en trois ans après la troisième et à ceux préparant une<br />
mention ou une formation complémentaire au diplôme précédemment obtenu. Elle est<br />
versée en trois fois en même temps que la bourse.<br />
– Primes d’entrée en classe de seconde, première et terminale : elles sont attribuées<br />
aux élèves boursiers accédant à l’une des classes concernées, les redoublants ne<br />
peuvent y prétendre. Elles sont versées en une seule fois avec le premier terme de<br />
bourse.<br />
Remises de principe :<br />
– elles sont régies par le décret n° 63-629 <strong>du</strong> 26 juin 1963 explicité par la circulaire<br />
n° 66-138 <strong>du</strong> 4 avril 1966,<br />
– en ce qui concerne les enfants de couples vivant en concubinage et dans le cas de<br />
polygamie, il convient de tenir compte de la notion de «foyer fiscal».<br />
Congés de bourse: si un élève boursier interrompt sa scolarité pendant quinze jours<br />
consécutifs au moins, une retenue sur le montant annuel des bourses doit être opérée<br />
dans la proportion de un deux cent soixante dixième par jour d’absence.<br />
- Dispositions comptables<br />
Les bourses sont payables au père ou à la mère, au tuteur ou, le cas échéant, à la<br />
personne qui, au sens de la législation sur les prestations familiales, a la charge effective<br />
et permanente de l’élève. Lorsque l’élève boursier majeur ou émancipé n’est à la charge<br />
de personne, la bourse peut lui être payée directement. A contrario, la bourse pour un<br />
majeur qui est à la charge de ses parents est payée à ces derniers.<br />
Le chapitre budgétaire et les comptes <strong>du</strong> grand livre concernés par les crédits de bourses<br />
en lycées sont les mêmes que pour les bourses de collèges.<br />
LA PRIME A L’INTERNAT<br />
Fiche III-32<br />
Par circulaire n° 2000-112 <strong>du</strong> 31 juillet 2000 parue au BO n° 30 <strong>du</strong> 31 août 2000, un plan<br />
de relance de l'internat scolaire a été mis en place en vue de proposer aux familles un<br />
choix é<strong>du</strong>catif plus large pour leurs enfants. La relance de l'internat a pour finalité de<br />
permettre aux élèves de trouver ou retrouver un cadre de vie et de travail stable.<br />
En complément à ces mesures, par décret n° 2001-1137 <strong>du</strong> 28 novembre 2001 et par<br />
arrêté <strong>du</strong> 28 novembre 2001 (JO <strong>du</strong> 4 décembre 2001), une prime à l'internat en faveur<br />
des élèves boursiers a été créée à compter de la rentrée scolaire 2001.<br />
- Les bénéficiaires<br />
Sont éligibles à la prime à l'internat tous les élèves boursiers nationaux scolarisés en<br />
internat de collège, de lycée et d'établissement régional adapté (EREA) relevant des<br />
dispositions <strong>du</strong> décret n° 98-762 <strong>du</strong> 28 août 1998 pour les bourses des collèges, des<br />
décrets n° 59-38 et n° 59-39 <strong>du</strong> 2 janvier 1959 et <strong>du</strong> décret n° 59-1422 <strong>du</strong> 18 décembre<br />
1959 pour les bourses de lycée.<br />
- Nature et modalités d'attribution<br />
Cette prime, liée au statut d'élève boursier interne, est soumise aux mêmes règles de<br />
gestion que la bourse.<br />
Cette prime est attribuée automatiquement aux élèves boursiers internes (pas de dossier<br />
spécifique à remplir par les familles).<br />
Son attribution s'effectue trimestriellement par dé<strong>du</strong>ction sur la facture des frais de pension.<br />
Pour les internes externés (hébergés dans des familles d'accueil ou en internat privé) les<br />
familles peuvent percevoir directement la prime à l'internat.<br />
181 Les recettes de l’EPLE
Fiche III-32<br />
En ce qui concerne les boursiers internes des EREA, le montant de l'exonération des frais<br />
de pension ajouté à la bourse et à la prime à l'internat ne peut excéder le montant des<br />
frais de pension.<br />
Les élèves titulaires d'une bourse provisoire peuvent bénéficier de cette prime pour la<br />
<strong>du</strong>rée de l'attribution de cette bourse.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Bourses de collèges<br />
Décret n° 98-762 <strong>du</strong> 28 août 1998 (JO <strong>du</strong> 30 août 1998 - BOEN n° 32 <strong>du</strong> 3 septembre<br />
1998)<br />
Décret n° 63-629 <strong>du</strong> 26 juin 1963 : remises de principe<br />
Circulaire n° 98-170 <strong>du</strong> 31 août 1998 (BOEN n° 32 <strong>du</strong> 3 septembre 1998)<br />
Circulaire n° 66-138 <strong>du</strong> 4 avril 1966 : remises de principe.<br />
Bourses nationales des lycées<br />
Loi n° 94-629 <strong>du</strong> 25 juillet 1994 (article 23-VII) relative à la famille et modifiant la loi <strong>du</strong><br />
21 septembre 1951<br />
Décrets n° 59-38 et n° 59-39 <strong>du</strong> 2 janvier 1959.<br />
Décret n° 63-629 <strong>du</strong> 26 juin 1963 : remises de principe.<br />
Note de service n° 97-058 <strong>du</strong> 5 mars 1997.<br />
Note de service <strong>du</strong> 16 juin 2000 (modalités d'examen des dossiers des bourses des<br />
lycées année scolaire 2000 - 2001).<br />
Prime à l’internat<br />
Décret n° 2001-1137 <strong>du</strong> 28 novembre 2001<br />
Arrêté <strong>du</strong> 28 novembre 2001<br />
Circulaire n° 2001-258 <strong>du</strong> 6 décembre 2001<br />
Les recettes de l’EPLE<br />
182
C’EST-A-DIRE<br />
Sous l’autorité <strong>du</strong> chef d’établissement, le <strong>gestionnaire</strong> est chargé de procéder à tous les<br />
achats de denrées, fournitures, services et équipements nécessaires au fonctionnement<br />
de l’EPLE. A ce titre, il a la responsabilité d’effectuer ces achats en conformité avec les<br />
textes réglementaires et notamment le Code des marchés publics.<br />
COMMENT<br />
L’ACHAT PUBLIC<br />
Fiche III-33<br />
L’exécution des prévisions des dépenses inscrites au budget passe nécessairement par<br />
la passation d’un marché ou par la négociation avec des fournisseurs afin de réaliser une<br />
commande dans le respect de la réglementation.<br />
Avant d’acheter, le <strong>gestionnaire</strong> doit cependant définir précisément les besoins à<br />
satisfaire afin de permettre aux fournisseurs d’apporter des solutions efficaces et des<br />
pro<strong>du</strong>its adaptés.<br />
Un état prévisionnel de la commande publique pour l'EPLE (modèle téchargeable sur<br />
http://e<strong>du</strong>cation.gouv.fr/bo/2002/24/default.htm en annexe I de la circulaire n°2002-126 <strong>du</strong><br />
05/06/2002) doit être présenté en conseil d'administration en même temps que le budget.<br />
Ce document permet au CA de se prononcer sur les diverses modalités envisagées pour<br />
les approvisionnements de l'année suivante et pourra servir de support à l'approbation des<br />
conventions relatives aux groupements de commandes.<br />
Afin d’éviter tout dépassement <strong>du</strong> seuil au-delà <strong>du</strong>quel un marché formalisé doit être passé,<br />
le <strong>gestionnaire</strong> doit suivre les commandes par catégorie homogéne et par opération car tout<br />
dépassement des seuils sans marché adapté est susceptible de sanctions administrative<br />
et juridictionnelle.<br />
Le règlement des prestations (services ou fournitures) peut avoir lieu sans procé<strong>du</strong>re<br />
formalisée en deçà <strong>du</strong> seuil de 230 000 € HT (articles 28 et 40 <strong>du</strong> Code des marchés<br />
publics, applicable au 10 janvier 2004).<br />
Une obligation de publication (BOAMP ou JAL) est toutefois nécessaire entre le seuil de<br />
90 000 € et celui de 230 000 € HT (articles 28 et 40 <strong>du</strong> code) dans le souci de susciter le<br />
plus grand nombre de candidatures possibles.<br />
En deça de 90 000 euros HT, une publicité adaptée doit être effectuée et reléve <strong>du</strong> choix<br />
de l’acheteur car tout achat est considéré comme un marché public dès le 1er euro et donc<br />
soumis au respect des principes de la commande publique.<br />
Le titulaire <strong>du</strong> marché est choisi par la CAO (commission d'appels d'offres) pour la<br />
procé<strong>du</strong>re formalisée. La CAO d'un EPLE est composée <strong>du</strong> chef d'établissement ou de<br />
son représentant, président, et de deux à quatre membres <strong>du</strong> CA désignés par celui-ci.<br />
Des achats en groupement peuvent aussi être réalisés. Cette formule permet d’obtenir<br />
un rapport qualité/prix intéressant ainsi qu’un réseau d’acheteurs qui peut peser sur la<br />
qualité et le prix de fournitures et services effectués ainsi que sur la réalisation effective <strong>du</strong><br />
service après vente compte tenu <strong>du</strong> poids de l’établissement coordonnateur et de la<br />
puissance d’achats des adhérents.<br />
Cette procé<strong>du</strong>re est utile également pour élargir la concurrence et alléger la gestion des<br />
marchés pour l’EPLE puisque une grande partie est effectuée par le coordonnateur.<br />
Les deux grands principes de l’achat public sont d’une part l’égalité absolue des entreprises<br />
et d’autre part leur mise en concurrence afin de bénéficier <strong>du</strong> meilleur rapport qualité/prix.<br />
183 Les dépenses de l’EPLE
Fiche III-33<br />
ATTENTION<br />
Si les avantages de la formule de l’achat sans procé<strong>du</strong>re formalisée (formalisme ré<strong>du</strong>it à<br />
une publicité adéquate en fonction <strong>du</strong> montant <strong>du</strong> marché, rapidité et facilité de l’achat)<br />
sont indéniables, des inconvénients et dangers sont aussi réels<br />
(dépassement des seuils avec les risques encourus, absence de cadre rigoureux donc<br />
faiblesse de l’acheteur face aux entreprises, garanties limitées en cas de problèmes dans<br />
la réalisation et le suivi de l’achat, coût pouvant être supérieur à l’achat groupé).<br />
Les contrôles assurés par le réceptionnaire, le <strong>gestionnaire</strong> et l'agent comptable à chaque<br />
niveau, que ce soit sur marché avec ou sans procé<strong>du</strong>re formalisée ou par l'intermédiaire<br />
d'un groupement de commandes, sont d’une importance primordiale car toutes les<br />
procé<strong>du</strong>res depuis l’émission <strong>du</strong> bon de commande jusqu’au paiement de la facture doivent<br />
être vérifiées afin que l’achat soit réussi.<br />
Les contrôles sur les marchés, leur légalité, leur effectivité sont assurés par plusieurs<br />
organes administratifs et juridictionnels.<br />
Des peines (prison et/ou amende) peuvent être requises en cas de délit dans la passation<br />
des marchés (corruption, ingérence, favoritisme).<br />
Le nouveau Code des marchés publics (applicable dès le 10 janvier 2004) a modernisé et<br />
simplifié la procé<strong>du</strong>re existante.<br />
Avec une structure simple en 3 étages, les seuils sont dorénavant fixés à 90 000 € HT<br />
(publication obligatoire) et à 230 000 € HT (procé<strong>du</strong>re d'appel d'offres au-dessus de ce<br />
seuil).<br />
L’obligation de publier chaque année la liste des marchés conclus l’année précédente doit<br />
être respectée. Un arrêté va préciser la forme de cette obligation.<br />
Les enjeux de la réforme peuvent être définis en 4 points :<br />
1) Transparence<br />
Exigence démocratique s'agissant de l'utilisation des deniers publics. Ce qui implique une<br />
publicité afin de garantir une vraie mise en concurrence et une justification <strong>du</strong> choix <strong>du</strong><br />
titulaire <strong>du</strong> marché ainsi qu'une publication annuelle des attributions des marchés.<br />
2) Responsabilité<br />
La plus grande liberté de choix offerte aux acheteurs a pour contrepartie l'obligation<br />
constante de respecter les principes fondamentaux de la commande publique qui sont la<br />
liberté d'accès à la commande publique, l'égalité de traitement des candidats et la<br />
transparence des procé<strong>du</strong>res.<br />
3) Efficacité<br />
Notamment en achetant plus facilement (dématérialisation des procé<strong>du</strong>res), en achetant<br />
mieux (dialogue et négociation) et moins cher (mutualisation des besoins au sein des<br />
groupements de commandes ou de centrales d'achats).<br />
4) Simplicité<br />
En encourageant les PME à participer à la commande publique par une simplification <strong>du</strong><br />
dossier de candidature.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret n° 2004-15 <strong>du</strong> 7 janvier 2004 portant code des marchés publics<br />
Circulaire d'application <strong>du</strong> 7 janvier 2004 portant manuel d'application <strong>du</strong> CMP<br />
Circulaire n°2002-126 <strong>du</strong> 5 juin 2002<br />
Fiche I-23 sur les groupements de commandes<br />
Bureau <strong>du</strong> conseil aux acheteurs publics : daj-marches-publics@daj.finances.gouv.fr<br />
http://www.minefi.gouv.fr http://www.colloc.minefi.gouv.fr<br />
Les formulaires sont disponibles au djo.journal-officiel.gouv.fr/marchéspublics<br />
Cellule d’information juridique aux acheteurs publics Tel : 04 75 56 10 10<br />
ce.celluleachatsmarches@ac-lille.fr pour les groupements de commandes<br />
http://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr rubrique EPLE/commande publique (codes d'accès : ven/zen)<br />
Les dépenses de l’EPLE 184
C’EST-A-DIRE<br />
Période de formation en entreprise intégrée à la scolarité de l’élève.<br />
Système d’abord développé – à partir de 1979 – en lycée professionnel (CAP – BEP) sous<br />
l’appellation de séquence é<strong>du</strong>cative, puis progressivement éten<strong>du</strong> aux baccalauréats<br />
professionnels (1988); à ce jour le développement de la formation en alternance a con<strong>du</strong>it<br />
à étendre les stages en entreprise à toutes les sections technologiques.<br />
Dans ce cadre, l’esprit <strong>du</strong> texte est d’éviter le plus possible des charges supplémentaires<br />
aux familles, en particulier en matière de:<br />
– hébergement,<br />
– restauration,<br />
– transports.<br />
Ce dispositif s’applique à tous les stages ren<strong>du</strong>s obligatoires pour les référentiels de<br />
formation.<br />
COMMENT<br />
LES STAGES EN ENTREPRISES<br />
1 – hébergement<br />
} 2 – restauration Voir fiches suivantes III-35 à III-37<br />
3 – transports<br />
Leurs modalités doivent faire l’objet d’une annexe financière à la convention de stage.<br />
ATTENTION<br />
Les crédits dits «ressources spécifiques» alloués aux lycées doivent obligatoirement<br />
servir à:<br />
– souscrire l’assurance obligatoire couvrant la responsabilité de l’élève pendant le stage,<br />
– défrayer les familles.<br />
Seuls sont admis certains frais annexes (administratifs et postaux) d’un montant modeste<br />
ayant un lien direct avec l’organisation des stages, et les frais de mission des enseignants.<br />
Sont exclus: les frais de réception ou de publicité, les acquisitions de matériel<br />
immobilisable ou non, les logiciels…<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fiche III-34<br />
Décret n° 90-437 <strong>du</strong> 28 mai 1990 complété par la circulaire <strong>du</strong> 6 novembre 1990 (JO <strong>du</strong><br />
9 décembre 1990).<br />
Note de service n° 93-179 <strong>du</strong> 24 mars 1993 (BO n° 13 <strong>du</strong> 15/04/1993) RLR 363, 5 a et c.<br />
BO n° 38 <strong>du</strong> 24 octobre 1996 (modèle de convention de stage).<br />
htttp://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr (identifiant : ven / mot de passe : zen)<br />
185 Les dépenses de l’EPLE
C’EST-A-DIRE<br />
Frais occasionnés par les nuitées lors des stages.<br />
COMMENT<br />
Au plan administratif.<br />
En cas d’hébergement dans un établissement scolaire, il y a lieu d’établir une convention<br />
précisant les modalités de règlement (paiement direct par la famille ou facture à<br />
l’établissement d’origine, voir modèle joint).<br />
Au plan comptable.<br />
– Budgétaire : ouverture de crédit au chapitre J2 par DBM nécessitant l’information a<br />
posteriori <strong>du</strong> Conseil d’administration par l’ordonnateur.<br />
Pendant la période de stage, tous les élèves sont considérés comme externes dans<br />
l’établissement d’origine (Remise d’ordre).<br />
Dans le cas où le lycée d’origine pré-finance, la prise en charge de la facture est<br />
réalisée au J2 628 8, charges externes.<br />
– Général : le cas échéant, prise en charge de la phase budgétaire (mandat et<br />
encaissement <strong>du</strong> reversement de la famille).<br />
ATTENTION<br />
STAGES EN ENTREPRISES :<br />
HEBERGEMENT NUITEES<br />
L’annexe financière de la convention peut prévoir le remboursement des nuitées, si leur<br />
financement a été assuré.<br />
PIECES JUSTIFICATIVES<br />
Eventuellement, convention et facture de l’établissement d’accueil.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Note de service n° 93-179 <strong>du</strong> 24 mars 1993 (BO n° 13 <strong>du</strong> 15 avril 1993)<br />
RLR 363-5c.<br />
Fiche III-35<br />
186 Les dépenses de l’EPLE
C’EST-A-DIRE<br />
Frais occasionnés par le repas <strong>du</strong> midi. Il s’agit d’éviter tout surcoût aux familles, quelle que<br />
soit la qualité de l’élève stagiaire (demi-pensionnaire ou externe).<br />
COMMENT<br />
Au plan administratif, 2 procé<strong>du</strong>res:<br />
1) Le principe: une convention avec l’entreprise de restauration, ce qui permet le<br />
paiement direct à l’entreprise. La famille paie à l’établissement les repas au tarif de<br />
l’EPLE,<br />
2) Par exception: en cas d’impossibilité de conventionnement, le Conseil d’administration<br />
se prononce sur le versement d’une allocation aux familles concernées, éventuellement<br />
aux élèves majeurs.<br />
Cette allocation est calculée par différence entre le coût <strong>du</strong> repas et le tarif pratiqué par<br />
l’établissement, dans la limite des crédits affectés aux stages.<br />
Au plan comptable.<br />
– Budgétaire : ouverture de crédit au chapitre J2 par DBM nécessitant l’information a<br />
posteriori <strong>du</strong> Conseil d’administration par l’ordonnateur.<br />
Au chapitre J2 628 55, code gestion recommandé (pour le suivi en vue des contrôles<br />
et compte financier), Recette = Dépense.<br />
– Général : ressource spécifique «simple 4» (441, 13).<br />
– OR = mandat<br />
– classe 6: 628 55 par 4012<br />
– Classe 7: 741.18 (subdivision recommandée) par 441.13<br />
ATTENTION<br />
STAGES EN ENTREPRISES :<br />
RESTAURATION<br />
Le conventionnement est la règle.<br />
Il est recommandé de faire fixer au Conseil d’administration un prix maximal raisonnable<br />
<strong>du</strong> repas ainsi que les modalités de gestion des situations exceptionnelles.<br />
PIECES JUSTIFICATIVES<br />
Convention, facture, cf. modèle ci-joint.<br />
Délibération <strong>du</strong> CA exécutoire.<br />
Factures de repas (tickets…).<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Note de service n° 93-179 <strong>du</strong> 24 mars 1993 (BO n° 13 <strong>du</strong> 15 avril 1993)<br />
RLR 363, 5c<br />
Fiche III-36<br />
187 Les dépenses de l’EPLE
Fiche III-36<br />
ENTRE,<br />
MODELES DE CONVENTIONS TYPES<br />
(RESTAURATION ET NUITEES) A PRESENTER<br />
AU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />
................................................<br />
Le proviseur <strong>du</strong> lycée<br />
Autorisé par délibération <strong>du</strong> Conseil d’administration<br />
en date <strong>du</strong> ................................<br />
et,<br />
M. ................................................ désigné ci-après par<br />
le co-contractant,<br />
IL A ETE CONVENU DE CE QUI SUIT:<br />
Article 1: OBJET<br />
Afin de faciliter la période de stage en entreprise de<br />
l’élève .......................................... , classe ...................... ,<br />
il est convenu que les repas de midi pris<br />
par l’élève au restaurant seront pris en charge<br />
......................................<br />
financièrement par le lycée .<br />
Article 2: PRIX<br />
......................<br />
Le prix <strong>du</strong> repas est fixé à €<br />
Article 3: MODALITES DE REGLEMENT<br />
Le lycée règlera le contractant sur présentation<br />
d’une facture et d’un RIB ou RIP, à l’issue de la<br />
période de stage.<br />
Article 4: DUREE DE LA CONVENTION<br />
La présente convention est conclue pour la <strong>du</strong>rée<br />
de la période de formation en entreprise, soit <strong>du</strong><br />
............................ au ............................ .<br />
Article 5: RESILIATION<br />
La présente convention peut être résiliée par l’une<br />
des deux parties, pour une raison de force majeure<br />
dûment justifiée, moyennant un préavis d’un mois.<br />
..........................................<br />
Fait à le ............................ .<br />
Le proviseur, Le contractant<br />
Les dépenses de l’EPLE 188<br />
ENTRE,<br />
................................................<br />
Le proviseur <strong>du</strong> lycée<br />
Autorisé par délibération <strong>du</strong> Conseil d’administration<br />
en date <strong>du</strong> ................................<br />
et,<br />
................................................<br />
M. désigné ci-après par<br />
le co-contractant,<br />
IL A ETE CONVENU DE CE QUI SUIT:<br />
Article 1: OBJET<br />
Afin de faciliter la période de stage en entreprise de<br />
l’élève , classe ,<br />
il est convenu que les frais d’hébergement<br />
(NUITEES) seront pris en charge financièrement<br />
par le lycée .<br />
Article 2 : PRIX<br />
Le prix d’une nuitée-semaine (1) ..........................................<br />
......................<br />
......................................<br />
est fixé à<br />
......................<br />
€<br />
Article 3 : MODALITES DE REGLEMENT<br />
Le lycée règlera le contractant sur présentation<br />
d’une facture et d’un RIB ou RIP, à l’issue de la<br />
période de stage.<br />
Article 4 : DUREE DE LA CONVENTION<br />
La présente convention est conclue pour la <strong>du</strong>rée<br />
de la période de formation en entreprise, soit <strong>du</strong><br />
............................ ............................<br />
au .<br />
Article 5 : RESILIATION<br />
La présente convention peut être résiliée par l’une<br />
des deux parties, pour une raison de force majeure<br />
dûment justifiée, moyennant un préavis d’un mois.<br />
............................<br />
..........................................<br />
Fait à le .<br />
Le proviseur, Le contractant<br />
(1) rayer la mention inutile.
Dans l’établissement En cours de stage Rôle de l’établissement<br />
d’origine en entreprise d’origine<br />
STAGE EN ENTREPRISE: SYNTHESE FICHES<br />
«NUITEES» ET «RESTAURATION»<br />
Faciliter l’hébergement de l’élève dans un autre<br />
établissement disposant d’un internat.<br />
Dans ce cas, convention précisant:<br />
– soit paiement direct de la famille<br />
à l’établissement d’accueil,<br />
– soit paiement par le lycée d’origine<br />
à l’établissement d’accueil, la famille<br />
remboursant le lycée.<br />
XXXXXXXXXXXXXXXXXX<br />
modification <strong>du</strong> régime<br />
par remise d’ordre<br />
L’élève est:<br />
– externe<br />
– demi-pensionnaire<br />
– interne<br />
Hébergement:<br />
nuitées<br />
à la charge<br />
de la famille<br />
Si la convention est passée avec<br />
un restaurant:<br />
La famille paie le prix <strong>du</strong> repas de la<br />
demi-pension <strong>du</strong> lycée (J1 cf. écritures*).<br />
La différence est prise en charge par le lycée qui<br />
paie le restaurant directement.<br />
XXXXXXXXXXXXXXXXXX<br />
modification <strong>du</strong> régime<br />
par remise d’ordre<br />
Si convention de restauration<br />
– externe<br />
– demi-pensionnaire (forfait)<br />
– interne<br />
Restauration:<br />
repas de midi<br />
Eviter le surcoût<br />
En l’absence de convention,<br />
Versement d’une allocation calculée par<br />
différence entre le prix au lycée et le prix<br />
<strong>du</strong> repas<br />
XXXXXXXXXXXXXXXXXX<br />
modification <strong>du</strong> régime<br />
par remise d’ordre<br />
Hors convention<br />
– externe<br />
– demi-pensionnaire (forfait)<br />
– interne<br />
Toutes les opérations dépense et recette sont faites<br />
sur le J2.<br />
Gestion DP par tickets<br />
* écritures en cas de convention de restauration<br />
Fiche III-36<br />
189 Les dépenses de l’EPLE
C’EST-A-DIRE<br />
Frais occasionnés par le transport de l’élève de son lieu de résidence (au moment <strong>du</strong><br />
stage) à l’entreprise.<br />
COMMENT<br />
Au plan administratif<br />
L’établissement doit chercher à privilégier comme lieu de stage des entreprises proches<br />
<strong>du</strong> lieu de résidence de l’élève.<br />
Le remboursement s’effectue sur justificatif et sur la base <strong>du</strong> tarif SNCF 2e classe.<br />
La fréquence des trajets résulte d’un accord entre le lycée et la famille.<br />
Au plan comptable.<br />
– Budgétaire : ouverture de crédit au chapitre J2 par DBM nécessitant l’information a<br />
posteriori <strong>du</strong> Conseil d’administration par l’ordonnateur.<br />
Au chapitre J2 624 ou 625, code gestion recommandé (pour le suivi en vue des contrôles<br />
et compte financier), Recette = Dépense.<br />
– Général : ressource spécifique «simple 4» (441 13).<br />
– OR = mandat<br />
– Classe 6: 625 ou 624 par 4012<br />
– Classe 7: 741.18 (code de gestion recommandé) par 441.13<br />
ATTENTION<br />
STAGES EN ENTREPRISES:<br />
TRANSPORTS<br />
En cas de distribution de billets, la gestion des stocks et la comptabilisation des valeurs<br />
inactives sont obligatoires.<br />
La liquidation des frais de déplacement nécessite la vérification systématique <strong>du</strong><br />
kilométrage.<br />
Le coût moyen de 2 e classe est une référence plafond de remboursement quel que soit le<br />
moyen de transport utilisé.<br />
Pour le détail des tarifs prendre contact avec les services compétents (division des affaires<br />
financières) <strong>du</strong> rectorat.<br />
PIECES JUSTIFICATIVES<br />
Titres de transports s’il y a eu utilisation de transports publics.<br />
Certificat administratif de l’ordonnateur en cas d’impossibilité de fournir une autre pièce.<br />
La convention doit être très explicite sur le moyen et la fréquence des déplacements liés<br />
au stage.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Note de service n° 93-179 <strong>du</strong> 24 mars 1993 (BO n° 13 <strong>du</strong> 15 avril 1993)<br />
RLR 363-5c.<br />
Fiche III-37<br />
190 Les dépenses de l’EPLE
C’EST-A-DIRE<br />
Il s’agit de gérer les recettes et dépenses liées aux voyages scolaires et sorties<br />
pédagogiques, qu’ils soient obligatoires ou facultatifs.<br />
COMMENT<br />
Voyages et sorties obligatoires<br />
Prévus dans le programme d’enseignement, ils doivent:<br />
- être gratuits,<br />
- être de courte <strong>du</strong>rée,<br />
- se dérouler en totalité sur le temps scolaire,<br />
- faire l’objet d’un Acte <strong>du</strong> chef d’établissement (Acte de l’action é<strong>du</strong>cative) après<br />
présentation <strong>du</strong> programme au Conseil d’administration,<br />
- être, bien enten<strong>du</strong>, autorisés par le chef d’établissement.<br />
Ils sont gérés sur le budget de l’EPLE aux chapitres A1 ou J1.<br />
Voyages et sorties facultatifs<br />
Ils s’inscrivent dans un projet pédagogique et peuvent se dérouler soit totalement ou<br />
partiellement sur le temps scolaire, soit en dehors <strong>du</strong> temps scolaire.<br />
Ils doivent:<br />
- faire l’objet d’un acte administratif mais à caractère financier, après présentation <strong>du</strong><br />
programme prévisionnel au Conseil d’administration et vote <strong>du</strong> montant de la participation<br />
des familles,<br />
- être autorisés par le chef d’établissement.<br />
Ils sont gérés sur le budget de l’EPLE aux chapitres A1 ou J1 (sorties pédagogiques) et<br />
au N3 (voyages, appariements).<br />
ATTENTION<br />
LES VOYAGES ET SORTIES<br />
SCOLAIRES<br />
La rédaction d’une charte des voyages approuvée par le CA est vivement conseillée.<br />
Pendant le temps scolaire, la gestion des voyages par une association ou un particulier est<br />
prohibée.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fiche III-38<br />
Sorties et voyages collectifs (hors appariements)<br />
Circulaire n° 76-260 <strong>du</strong> 20 août 1976 (BO n° 31 <strong>du</strong> 2 septembre 1976)<br />
Circulaire n° 79-186 <strong>du</strong> 12 juin 1979 (BO n° 25 <strong>du</strong> 21 juin 1979)<br />
Deconcentration de la delivrance des autorisations de sorties et voyages collectifs d’eleves<br />
(hors appariement)<br />
Circulaire n° 86-317 <strong>du</strong> 22 octobre 1986 (BO n° 38 <strong>du</strong> 30 octobre 1986)<br />
Circulaire n° 88-254 <strong>du</strong> 6 octobre1988 (BO n° 34 <strong>du</strong> 13 octobre 1988)<br />
191 Les dépenses de l’EPLE
Fiche III-38<br />
Assurance des élèves<br />
- note de service n° 85-229 <strong>du</strong> 21 juin 1985 (BO n° 28 <strong>du</strong> 11 juillet 1985)<br />
Dérogation à la régle <strong>du</strong> paiement après service fait<br />
- circulaire n° 97-193 <strong>du</strong> 11 septembre 1997 (BO n° 32 <strong>du</strong> 18 septembre 1997)<br />
Régie de recettes et d’avances<br />
- arrêté <strong>du</strong> 10 septembre 1998 modifiant l’arrêté <strong>du</strong> 11 octobre1993 relatif aux régies<br />
de recettes et d’avances dans les EPLE (JO <strong>du</strong> 14 octobre 1998)<br />
- lettre aux agents comptables n° 129 d’octobre 1998<br />
Le fonctionnement des associations périé<strong>du</strong>catives ayant leur siège dans l’EPLE<br />
- circulaire n° 96-249 <strong>du</strong> 25 octobre 1996 (BO n° 39 <strong>du</strong> 31 octobre 1996)<br />
Les dépenses de l’EPLE 192
C’EST-A-DIRE<br />
Tout fonctionnaire appelé à se déplacer pour les besoins <strong>du</strong> service hors de sa résidence<br />
administrative et familiale, peut prétendre à la prise en charge de ses frais de transport<br />
dans les conditions prévues par la réglementation et sur justification de la <strong>du</strong>rée réelle<br />
<strong>du</strong> déplacement et de l’effectivité de la dépense auprès de l’ordonnateur, au paiement<br />
d’indemnités journalières destinées à rembourser forfaitairement ses frais supplémentaires<br />
de nourriture et de logement (article 5 <strong>du</strong> décret n°90-437 <strong>du</strong> 28 mai 1990 modifié).<br />
Missions en France<br />
COMMENT<br />
LES FRAIS DE DEPLACEMENT<br />
Frais de déplacement<br />
Fiche III-39<br />
Un ordre de mission établi préalablement au déplacement est nécessaire, il autorise la<br />
personne à effectuer la mission et se révèle indispensable en cas d'incident ou accident<br />
vis à vis des assurances pour permettre la couverture des risques par l'établissement ou<br />
l'administration.<br />
Le choix entre les différents modes de transport en commun (voie ferroviaire, maritime ou<br />
aérienne) s'effectue en règle générale sur la base <strong>du</strong> tarif le plus économique (article 38<br />
<strong>du</strong> décret <strong>du</strong> 28 mai 1990 modifié). L'ordonnateur peut autoriser toutefois, dans la limite<br />
des crédits disponibles et dans l'intérêt <strong>du</strong> service le recours à un moyen de transport plus<br />
onéreux si les conditions <strong>du</strong> déplacement lui semblent justifiées.<br />
Le remboursement s'effectue sur la base de la dépense réelle (prix des billets et tickets de<br />
transport en commun). En cas d'utilisation d'un véhicule personnel, le remboursement<br />
s'effectue sur la base <strong>du</strong> tarif SNCF 2ème classe sur présentation d'un devis ou par le<br />
remboursement d'indemnités kilométriques, selon le barème en vigueur, si l'utilisation <strong>du</strong><br />
véhicule personnel est autorisée par l'administration (gain de temps, absence de transport<br />
en commun, transport de matériel précieux, fragile, lourd ou encombrant).<br />
Les indemnités journalières de déplacement ne sont <strong>du</strong>es que si le déplacement est effectué<br />
en dehors de la résidence administrative et en dehors de la résidence familiale (domicile<br />
personnel de l'agent).<br />
Les conditions d'utilisation d'un taxi et les frais de location d'un véhicule sont soumis à<br />
condition.<br />
Les frais d'utilisation des parcs de stationnement à proximité des gares et des aéroports<br />
peuvent être pris en charge sur pro<strong>du</strong>ction de pièces justificatives pour des missions<br />
n'excédant pas 72 heures.<br />
193 Les dépenses de l’EPLE
Fiche III-39<br />
Les réservations de places dans les trains ainsi que les suppléments et taxes obligatoires<br />
donnent lieu à remboursement.<br />
Indemnités de mission<br />
L'indemnité journalière susceptible d'être allouée à l'occasion d'une mission se décompose<br />
ainsi :<br />
· une indemnité de repas lorsque l'agent se trouve en mission pendant la totalité de la<br />
période comprise entre 11 heures et 14 heures pour le repas <strong>du</strong> midi et entre 18 heures<br />
et 21 heures pour le repas <strong>du</strong> soir.<br />
· Une indemnité de nuitée lorsque l'agent se trouve en mission pendant la totalité de la<br />
période comprise entre 0 heure et 5 heures, pour la chambre et le petit déjeuner.<br />
Le décret n° 2000-928 <strong>du</strong> 22 septembre 2000 impose la justification de la <strong>du</strong>rée réelle de<br />
déplacement et de l'effectivité de la dépense auprès de l'ordonnateur pour bénéficier <strong>du</strong><br />
remboursement forfaitaire des frais de logement et de repas. Ceci implique que la facture<br />
d'hôtel doit être fournie à l'appui de l'état de frais au retour de la mission.<br />
Le paiement par le comptable intervient sur pro<strong>du</strong>ction des seuls éléments suivants :<br />
· décision administrative constituant le fait générateur (ordre de mission)<br />
· état de frais comportant les éléments de la liquidation<br />
· pièces justificatives dont la pro<strong>du</strong>ction au comptable est expressément visée par le décret<br />
· attestation de présence sur le lieu de mission<br />
Les textes prévoient la possibilité de verser une avance sur les frais de mission avant le<br />
départ, sur demande de l'intéressé. Son taux est au maximum de 75% <strong>du</strong> montant des<br />
frais prévus. Elle est versée au vu d'un état de frais prévisionnel accompagné de l'ordre<br />
de mission.<br />
ATTENTION<br />
L’indemnité de repas attribuée aux agents en mission est ré<strong>du</strong>ite de 50% lorsque les<br />
intéressés ont utilisé la possibilité de se rendre dans un restaurant administratif ou assimilé.<br />
Le budget de l’établissement ne peut supporter que les frais générés par les déplacements<br />
de ses personnels sur convocation <strong>du</strong> chef d’établissement.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret n° 90-437 <strong>du</strong> 28 mai 1990 (JO <strong>du</strong> 30 mai 1990)<br />
Décret n° 99-744 <strong>du</strong> 30 août 1999<br />
Décret n° 2000-928 <strong>du</strong> 22 septembre 2000 (JO <strong>du</strong> 23 septembre 2000 - BO n°38 <strong>du</strong><br />
26 octobre 2000)<br />
Arrêté <strong>du</strong> 20 septembre 2001 (JO <strong>du</strong> 28 septembre 2001 pages 15334 et 15335)<br />
Circulaire d'application <strong>du</strong> 22 septembre 2000<br />
Objectif Etablissement n°16 - Hiver 2003<br />
Les dépenses de l’EPLE 194
Missions à l’étranger<br />
COMMENT<br />
Frais de déplacement<br />
Les déplacements pris en charge :<br />
· transport en train ou avion (en classe la plus économique) - aller et retour - de la gare ou<br />
l'aéroport le plus proche <strong>du</strong> lieu de résidence administrative à la gare ou l'aéroport le plus<br />
proche <strong>du</strong> lieu de mission<br />
· transport en commun (aller et retour) <strong>du</strong> lieu de résidence administrative à la gare ou<br />
l'aéroport de départ<br />
· transport en commun (aller et retour) de la gare ou l'aéroport d'arrivée au lieu de mission<br />
Indemnités de mission<br />
L'indemnité à l'étranger est une indemnité journalière forfaitaire destinée à couvrir<br />
l'hébergement, le petit-déjeuner, les repas <strong>du</strong> midi et <strong>du</strong> soir et tous les autres frais sur<br />
place (pour connaître le taux de l'indemnité journalière selon le pays : finances.gouv.fr puis<br />
" calcul et simulations " puis frais de missions)<br />
Lors des missions à l'étranger, pour la détermination <strong>du</strong> montant de l'indemnité, les<br />
personnels sont classés en plusieurs groupes selon leur catégorie (A, B, …)<br />
L'agent accomplissant une mission à l'étranger perçoit autant d'indemnités de mission que<br />
de nuits ou de fraction de nuits passées à la destination ou aux destinations figurant sur<br />
son ordre de mission (une nuit = période comprise entre 0 heure et 5 heures)<br />
Si la mission s'accomplit en une seule et même journée, l'agent perçoit 50% <strong>du</strong> taux de<br />
l'indemnité journalière. Si la mission s'étend sur deux ou plusieurs jours, l'agent perçoit au<br />
titre de sa dernière journée de mission 50% <strong>du</strong> taux de l'indemnité journalière si la mission<br />
s'y est prolongée au-delà de 17 heures.<br />
L'avance sur frais de mission peut être égale au maximum à la totalité <strong>du</strong> montant des<br />
frais prévisionnels.<br />
Il n'y a aucun justificatif à demander en ce qui concerne l'hébergement, les frais de repas<br />
ou autres. A l'appui de l'état de frais doivent être joints :<br />
· l'ordre de mission<br />
· les billets de train compostés ou reçus passager des billets d'avion et coupons<br />
d'embarquement<br />
· les tickets de transports en commun (aller et retour).<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret n° 86-416 <strong>du</strong> 12 mars 1986<br />
Instruction n° 91-35 B1 C3 <strong>du</strong> 15 mars 1991<br />
Objectif Etablissement n°16 - Hiver 2003<br />
Fiche III-39<br />
195 Les dépenses de l’EPLE
C’EST-A-DIRE<br />
FAVORISER LE SERVICE L’EVACUATION<br />
ANNEXE<br />
D’HEBERGEMENT<br />
DES OCCUPANTS<br />
FONCTIONNEMENT<br />
Fiche III-40<br />
Il concourt à l’amélioration des conditions de vie dans les établissements et est intégré au<br />
projet d’établissement.<br />
Le Conseil d’administration fixe sur proposition <strong>du</strong> chef d’établissement:<br />
– l’organisation de ce service et de ses diverses prestations,<br />
– les tarifs des prestations,<br />
– les modalités de paiement des prestations dans le respect des attributions de l’agent<br />
comptable,<br />
– les conditions dans lesquelles sont consentis des remboursements aux usagers.<br />
Ce service est comptabilisé en service spécial au budget de l’établissement support (R2<br />
ou L2).<br />
COMMENT<br />
Les ressources propres <strong>du</strong> service comprennent:<br />
– les contributions des familles pour la pension et la 1/2 pension, et dans quelques<br />
établissements l’achat <strong>du</strong> trousseau de l’élève,<br />
– les versements des commensaux et les pro<strong>du</strong>its des conventions d’hébergement,<br />
– la participation de l’Union européenne aux dépenses relatives à certains pro<strong>du</strong>its<br />
laitiers (ONILAIT & INTERLAIT),<br />
– les prélèvements sur le fonds de réserves disponibles,<br />
– les subventions <strong>du</strong> fonds commun des services d’hébergement. Ces fonds sont gérés<br />
par les collectivités territoriales.<br />
La contribution des usagers aux charges de fonctionnement est déterminée par délibération<br />
<strong>du</strong> conseil d’administration conformément à la circulaire n°88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988 relative<br />
à l’organisation économique et financière des EPLE, en tenant compte des données<br />
spécifiques de l’établissement : effectifs des rationnaires, structure des locaux, coûts des<br />
achats alimentaires, coûts de viabilisation et d’entretien, etc... Cette participation est<br />
comprise entre 30 et 35 % des pro<strong>du</strong>its scolaires bruts pour les internes, entre 10 et 25 %<br />
pour les demi-pensionnaires et les commensaux.<br />
La participation des familles aux rémunérations des personnels de l’internat est fixée chaque<br />
année par arrêté <strong>du</strong> ministre de l’E<strong>du</strong>cation nationale et reversée au FARPI (fonds<br />
académique de rémunération des personnels d’internat), actuellement 22,5 % des pro<strong>du</strong>its<br />
scolaires bruts.<br />
La participation des familles au fonds commun des services d’hébergement est fixée par<br />
la collectivité de rattachement, elle peut varier de 0 à 2%.<br />
ATTENTION<br />
Le service d’hébergement doit couvrir par ses ressources la totalité des charges<br />
qu’implique son fonctionnement. Il dispose de réserves spécifiques permettant de financer<br />
par prélèvement des opérations non renouvelables ou d’abonder le crédit nourriture.<br />
Le projet de loi relatif aux libertés et responsabilités locales prévoit un transfert de<br />
compétences à la collectivité de rattachement en matière de restauration et d’hébergement.<br />
196 Le service d’hébergement et les régimes des élèves
Fiche III-40<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Instruction <strong>du</strong> 28 mars 1988<br />
Arrêté interministériel <strong>du</strong> 18 mars 1996 publié au JO <strong>du</strong> 5 avril 1996<br />
Décret n°85-934 <strong>du</strong> 4 septembre 1985 article 2 qui prévoit le partage des charges de<br />
rémunération des personnels de l’internat entre Etat et familles<br />
Circulaire <strong>du</strong> 6 octobre 2000<br />
Revue Intendance n°59 - Août-Septembre 2002<br />
Le service d’hébergement et les régimes des élèves<br />
197
C’EST-A-DIRE<br />
LES FAVORISER DIFFERENTS L’EVACUATION REGIMES<br />
DES DES OCCUPANTS<br />
ELEVES<br />
Fiche III-41<br />
Le service annexe d’hébergement accueille des élèves internes ou demi-pensionnaires ainsi<br />
que des commensaux. Il peut également héberger des élèves d’un autre établissement,<br />
des stagiaires en formation continue et à titre exceptionnel ou temporaire, des personnes<br />
extérieures à l’établissement ayant un lien avec l’activité é<strong>du</strong>cative.<br />
COMMENT<br />
L’organisation <strong>du</strong> service et les modalités de perception sont fixées par le Conseil<br />
d’administration de l’établissement. Les tarifs de demi-pension également, mais dans<br />
la limite d’un taux fixé par arrêté <strong>du</strong> ministre chargé de l’Economie. La tarification des<br />
commensaux et de l’internat est librement décidée par le conseil d’administration.<br />
Dans ce cadre, les modes de perception sont les suivants:<br />
– internes : forfait unique,<br />
– demi-pensionnaires : forfait unique ou mo<strong>du</strong>lé ou paiement au repas,<br />
– commensaux : paiement au repas.<br />
Quelque soit le mode de perception et de règlement, les frais d’hébergement sont payables<br />
au premier jour <strong>du</strong> terme ou à l’achat de la prestation.<br />
La prestation est calculée forfaitairement selon le découpage de l’année voté en Conseil<br />
d’administration.<br />
La famille devra s’acquitter des frais d’hébergement et les commensaux des frais des<br />
prestations qui leur ont été ont servies.<br />
ATTENTION<br />
En cas de difficultés financières des familles, des fonds sociaux ont été mis en place depuis<br />
septembre 1997 (voir fiche III-30).<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret n° 85-934 <strong>du</strong> 4 septembre 1985 modifié par le décret n° 2000-992 <strong>du</strong> 6 octobre 2000<br />
Décret n° 2000-672 <strong>du</strong> 19 juillet 2000 relatif aux prix de la restauration scolaire.<br />
Circulaire n° 97-187 <strong>du</strong> 4 septembre 1997 relatif au fonds social cantine<br />
198 Le service d’hébergement et les régimes des élèves
SUIVI DU CREDIT NOURRITURE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Evalué lors <strong>du</strong> budget dans la pièce B4, le crédit nourriture est limitatif. Il varie en fonction<br />
des recettes réelles qui sont des recettes affectées.<br />
COMMENT<br />
Les méthodes de suivi :<br />
Application GFC :<br />
Le calcul de la variation des pro<strong>du</strong>its scolaires peut être obtenu à tout moment, à la condition<br />
exclusive que les ordres de recettes <strong>du</strong> chapitre restauration soient établis.<br />
Cet état s'accompagne en fin d'exercice d'une aide à la rédaction de la décision budgétaire<br />
modificative de type 27<br />
Application STAR :<br />
La feuille de consommation journalière permet un suivi<br />
· soit selon une dotation journalière (effectif multiplié par le montant journalier de la catégorie<br />
de convives)<br />
· soit selon les recettes constatées<br />
Cette approche qui permet de déceler un retard ou une avance sur le crédit nourriture est<br />
un outil de gestion mais n'offre pas une fiabilité comptable suffisante.<br />
Recalcul de la pièce B4 :<br />
Avec un tableur ou manuellement, mettre à jour selon une périodicité significative un tableau<br />
récapitulatif comportant les lignes détaillées de la pièce budgétaire B4 de l'établissement<br />
Attention :<br />
· il convient de déterminer au moment <strong>du</strong> calcul le prorata ( par jour, semaine ou mois) à<br />
appliquer sur les recettes <strong>du</strong> trimestre en cours.<br />
· la variation <strong>du</strong> stock alimentaire n'influe pas sur le montant <strong>du</strong> crédit nourriture.<br />
ATTENTION<br />
Le crédit nourriture peut être abondé par prélévement sur réserve disponible <strong>du</strong> service<br />
annexe d’hébergement.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Annexe technique n° 88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988 modifiée par la circulaire n° 93-885 <strong>du</strong> 12<br />
juillet 1993<br />
Textes sur la restauration <strong>du</strong> 6 octobre 2000<br />
Exemple de tableau (page suivante)<br />
Fiche III-42<br />
199 Le service d’hébergement et les régimes des élèves
Fiche III-42<br />
Détermination <strong>du</strong> crédit nourriture au<br />
%<br />
au 19/04/2003<br />
Janvier-<br />
Avril-Juin<br />
Mars<br />
Sept-<br />
Décembre<br />
TOTAUX<br />
INTERNES 210 500,00 225 000,00 435 500,00<br />
DEMI-PENSIONNAIRES 250 000,00 265 000,00 515 000,00<br />
TOTAL droits constatés 460 500,00 490 000,00 0,00 950 500,00<br />
Nombre de jours total de la période 61,00 62,00 70,00<br />
Nombre de jours à retenir 61,00 17,00 0,00<br />
TOTAL droits constatés au jour <strong>du</strong><br />
19/04/03<br />
460 500,00 134 354,84<br />
0,00<br />
594 854,84 A<br />
COMMENSAUX 30 100,00 20 500,00 50 600,00 B<br />
A dé<strong>du</strong>ire<br />
Les taux indiqués peuvent être différents selon<br />
les collectivités (FCSH) et les EPLE (choix par<br />
le CA)<br />
FARPI 22,50% 103 612,50 30 229,84 0,00 133 842,34<br />
FCSH 1,50% 6 907,50 2 015,32 0,00 8 922,82<br />
Contribution des usagers aux charges de<br />
fonctionnement :<br />
Internes (taux entre 30 et 35%) 30% 63 150,00 18 508,06 0,00 81 658,06<br />
demi-pensionnaires (taux entre 10 et 25%) 14% 35 000,00 10 172,58 0,00 45 172,58<br />
Commensaux 25% 7 525,00 5 125,00 0,00 12 650,00<br />
Autres charges à dé<strong>du</strong>ire<br />
Hébergements 17 500,00 2 100,00 19 600,00<br />
Repas achetés<br />
TOTAL à dé<strong>du</strong>ire 233 695,00 68 150,80 0,00 301 845,80 C<br />
A ajouter<br />
Onilait 255,00 255,00 D<br />
TOTAL CREDIT NOURRITURE (A+B-C+D) 343 864,04<br />
Charges au 19/04/03 335 453,08<br />
= mandatements + engagements en cours<br />
à rapprocher <strong>du</strong> cumul des entrées de la feuille de consommation journalière<br />
Solde 8 410,96<br />
Les principes et l’élaboration <strong>du</strong> budget 200
C’EST-A-DIRE<br />
Après l’exécution <strong>du</strong> budget de l’exercice, il est possible de constater si le montant des<br />
pro<strong>du</strong>its est supérieur, égal ou inférieur au montant des charges comptabilisées au titre<br />
de l’exploitation, <strong>du</strong> fonctionnement de l’établissement.<br />
Le résultat est bénéficiaire si les pro<strong>du</strong>its de fonctionnement sont supérieurs aux charges<br />
de fonctionnement, nul si égalité, déficitaire si les charges de fonctionnement sont<br />
supérieures aux pro<strong>du</strong>its de fonctionnement.<br />
Le fonds de roulement est une notion comptable issue <strong>du</strong> bilan et constitue une marge de<br />
sécurité dans le financement de l’EPLE (fonds de roulement d’investissement et fonds de<br />
roulement d’exploitation). Il est égal à la différence entre les capitaux permanents et les<br />
biens permanents desquels on a retranché les dépôts et cautionnements versés qui ont<br />
vocation à être ré<strong>du</strong>its ou remboursés.<br />
La variation <strong>du</strong> fonds de roulement de l’exercice est la résultante de l’ensemble des<br />
pro<strong>du</strong>its (fonctionnement et opérations en capital) par rapport à l’ensemble des charges<br />
(fonctionnement et opérations en capital).<br />
COMMENT<br />
RESULTAT ET FONDS<br />
DE ROULEMENT<br />
Fiche III-43<br />
1 – Le résultat de l’exercice :<br />
Le résultat de l’exercice (excédent ou déficit) est déterminé:<br />
a) dans la comptabilité de l’ordonnateur par différence entre les pro<strong>du</strong>its et les charges de<br />
la section de fonctionnement :<br />
– Résultat = Recettes nettes – Dépenses nettes<br />
– Résultat = [(cumul des ordres de recettes – cumul des ordres de ré<strong>du</strong>ction de<br />
recettes) – (cumul des mandatements – cumul des ordres de reversements)]<br />
– Résultat = [(plus-values de recettes – moins-values de recettes) – (crédits non utilisés)]<br />
b) dans la comptabilité <strong>du</strong> comptable par la différence entre les prises en charge des<br />
titres de recettes et de dépenses de la section de fonctionnement :<br />
– Résultat = [(crédit de la classe 7 – débit de la classe 7) – (débit de la classe 6 –<br />
crédit de la classe 6)]<br />
– Résultat = solde <strong>du</strong> compte 12, contrepartie des opérations de solde de chacun des<br />
comptes des classes 6 et 7 lors des écritures de fin d’exercice.<br />
Le compte de résultat <strong>du</strong> comptable distingue:<br />
– le résultat d’exploitation (comptes 70 à 75 – comptes 60 à 65)<br />
– le résultat financier (compte 760 – compte 660)<br />
– le résultat exceptionnel (comptes 77 – comptes 67)<br />
2 – Le fonds de roulement :<br />
Le fonds de roulement de l’exercice et la variation <strong>du</strong> fonds de roulement peuvent être<br />
calculés de différentes manières. Mention en est faite sur les pièces n° 5 (exécution<br />
<strong>du</strong> budget) et n° 13 (fonds de roulement de l’exercice et variation constatée au cours de<br />
l’exercice) <strong>du</strong> compte financier.<br />
201 Réserves et inventaires
Fiche III-43<br />
1) fonds de roulement comptable :<br />
total des soldes débiteurs de la classe 4<br />
+ total des soldes débiteurs de la classe 5<br />
- total des soldes créditeurs de la classe 4<br />
- total des soldes créditeurs de la classe 5<br />
+ solde débiteur <strong>du</strong> compte 275<br />
2) fonds de roulement budgétaire<br />
variation <strong>du</strong> fonds de roulement :<br />
fonds de roulement de l’exercice:<br />
ATTENTION<br />
1 – Le résultat de l’exercice :<br />
Le résultat ne concerne que la section de fonctionnement, hors chapitres ZD et ZR pour<br />
l’ordonnateur, et les classes 6 et 7 seulement pour le comptable.<br />
Le résultat est global pour l’établissement, tous services confon<strong>du</strong>s (service général<br />
et services spéciaux) même si un tableau annexe le ventile par service, facilitant l’analyse<br />
pour l’ordonnateur. C’est le Conseil d’administration qui décide d’affecter <strong>du</strong>rablement le<br />
résultat dans les réserves <strong>du</strong> service général et des services spéciaux.<br />
Le résultat peut être déficitaire dans le seul respect des autorisations budgétaires autorisées<br />
par le Conseil d’administration par prélèvement sur le fonds de réserve (budget initial<br />
ou DBM). C’est le cas lorsque les prélèvements sur fonds de réserves ont été utilisés sans<br />
plus-value de recette par ailleurs.<br />
2 – Le fonds de roulement :<br />
Il ne faut surtout pas confondre le fonds de roulement et les réserves disponibles.<br />
Le fonds de roulement est constitué des réserves réellement disponibles (service général<br />
et services spéciaux) auxquelles s’ajoutent des réserves dites «affectées». Il s’agit<br />
principalement des dépôts et cautionnements versés (compte 275), des provisions (comptes<br />
de racine 15) et des amortissements (comptes de racine 28).<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Circulaire <strong>du</strong> 28 mars 1998 et annexes techniques <strong>du</strong> 10 juin 1991<br />
RLR 363<br />
Réserves et inventaires 202<br />
total général des recettes (montant net des pro<strong>du</strong>its)<br />
- total général des dépenses (montant net des charges)<br />
somme des soldes créditeurs des comptes des classes 1 et 2<br />
- somme des soldes débiteurs des comptes des classes 1, 2 et 3<br />
+ solde débiteur <strong>du</strong> compte 275 (dépôts et cautionnements)
C’EST-A-DIRE<br />
Les acquisitions d'immobilisations concernent les biens d'un coût unitaire supérieur à<br />
voir seuils fiche III-24, qui ont une <strong>du</strong>rée de vie prévisible supérieure à un an. Ils<br />
augmentent le patrimoine de l'EPLE et sont suivis dans les comptes de bilan et les<br />
journaux d'inventaires.<br />
COMMENT<br />
Fiche III-44<br />
LES IMMOBILISATIONS: ACQUISITIONS<br />
1-Sont imputés en dépenses de la 2ème section <strong>du</strong> budget dite "opérations en capital ",<br />
aux comptes de la classe 2 voir fiche suivante (à subdiviser en tant que de besoin),<br />
selon leur nature.<br />
Les Immobilisations se font pour leur coût d'acquisition TTC, y compris les<br />
frais accessoires liés à l'achat (transport, installation) qui suivent le principal de la<br />
facture.<br />
2- les sources de financement sont retracées en recettes de la 2ème section <strong>du</strong><br />
budget dite " opérations en capital " aux comptes de la classe 1 suivants ( à subdiviser<br />
en tant que de besoin) selon l'origine <strong>du</strong> financement :<br />
2-1- Subventions : 1311 état 13181 taxe d'apprentissage<br />
1312 région 13185 FCSH<br />
1313 département 13186 participations reçues pour<br />
groupements de service<br />
1314 commune et groupement 13188 autres subventions<br />
1316 organismes internationaux<br />
2.2- Compléments de dotations :<br />
Uniquement lorsque le caractère a été précisé de façon formelle par l'autorité qui a<br />
versé la subvention comme mise de fonds initiale pour l'acquisition des biens (sinon<br />
utiliser les comptes subventions)<br />
1022 collectivité de rattachement<br />
1023 autre collectivité<br />
2-3- Dons et legs en capital<br />
1025 en nature ou en espèces pour opération d'investissement<br />
2-4- Réserves de l'établissement<br />
10681 réserves <strong>du</strong> service général<br />
10684 réserves <strong>du</strong> service spécial concerné<br />
3-Régime de propriété des biens :<br />
3-1- Biens mis à disposition des EPLE avant le 20 juillet 1992 :<br />
La loi <strong>du</strong> 20 juillet 1992 a prévu que les biens mis à la disposition des EPLE avant cette<br />
date ou acquis à l'aide de subvention devenaient leur propriété à l'expiration d'un délai<br />
de 6 mois à dater de la promulgation de la loi, sauf avis contraire des personnes<br />
morales ayant mis ces biens (ou ces subventions) à disposition.<br />
203 Réserves et inventaires
Fiche III-44<br />
Sous cette condition, les EPLE sont devenus légalement propriétaire de la totalité des<br />
biens mobiliers qu'ils détenaient à cette date.<br />
L'Etat n'ayant pas joué son droit de préemption, ces dispositions s'appliquent à tous les<br />
biens acquis sur crédits d'Etat y compris aux matériels pédagogiques acquis dans le<br />
cadre <strong>du</strong> décret n°85-269.<br />
3-2- Biens mis à disposition des EPLE après le 20 juillet 1992 :<br />
La collectivité doit préalablement notifier au chef d'établissement son intention de<br />
conserver la propriété des biens. A défaut<br />
de cette notification, la mise à disposition ou l'attribution des crédits emporte transfert<br />
de propriété.<br />
Exception : les installations livrées " clés en main " (cuisines…), appartiennent en<br />
totalité à la collectivité, par analogie avec les bâtiments.<br />
ATTENTION<br />
- Ne pas confondre les immobilisations et les notions de mise à jour, entretien et<br />
maintenance qui relèvent de la section de fonctionnement car elles n'augmentent pas le<br />
patrimoine de l'EPLE mais participent à la conservation de sa valeur.<br />
- La section d'investissement est unique : elle regroupe les immobilisations <strong>du</strong> service<br />
général et des services spéciaux.<br />
- Les comptes de réserves affectés au financement des immobilisations 10681 et 10684<br />
sont crédités ou débités lors de l'affectation des résultats en fin d'exercice sans titre de<br />
l'ordonnateur, sur délibération <strong>du</strong> CA.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Circulaire n°93-885 <strong>du</strong> 12 juillet 1993 modificative de la circulaire n°91-132 <strong>du</strong> 10 juin 1991,<br />
dite annexe technique à la circulaire n°88-079 <strong>du</strong> 28 mars 1988 portant sur l'organisation<br />
économique et financière des EPLE.<br />
Loi n° 92-678 <strong>du</strong> 20 juillet 1992.<br />
Réserves et inventaires 204
LES IMMOBILISATIONS:LE SUIVI EN<br />
INVENTAIRE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Les immobilisations sont suivies par le <strong>gestionnaire</strong> dans un inventaire général afin de<br />
dresser la liste des biens inscrits aux comptes de bilan et de calculer les dépréciations<br />
constatant l'amoindrissement de la valeur, assurant une image fidèle <strong>du</strong> patrimoine de<br />
l'EPLE.<br />
COMMENT<br />
A chaque bien immobilisé correspond une fiche d'inventaire comportant :<br />
- son identification : marque, type, numéro de série <strong>du</strong> matériel,<br />
- la mention de la prise en charge par l'utilisateur<br />
- un numéro composé d'une lettre majuscule (catalogue), d'une lettre minuscule<br />
(section), d'un chiffre (suite ininterrompue dans la section), suivi de la lettre V (comme<br />
valeur). Exemple : Ab 5V.<br />
- Un compte de classe 2 d'imputation. Exemple : compte 2184.<br />
Dans le respect <strong>du</strong> tableau de correspondance ci -après.<br />
Les fiches sont récapitulées sur un journal d'inventaire tenu par compte de classe 2 et<br />
par exercice d'acquisition, qui comprend un journal d'entrée et un journal de sortie (voir<br />
fiche III-46). Un état récapitulatif annuel comporte le calcul des dépréciations, ou<br />
éventuellement des amortissements.<br />
ATTENTION<br />
- Les <strong>du</strong>rées de dépréciation ou d'amortissement des biens selon leur nature sont<br />
fixées par le conseil d'administration et leur modification est lourde de conséquences.<br />
- L'utilisation d'un logiciel spécialisé est indispensable tant elle facilite les opérations.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Instruction n°83-323 <strong>du</strong> 8 septembre 1983 portant organisation économique et<br />
financière des lycées et collèges.<br />
Fiche III-45<br />
205 Réserves et inventaires
Equipement des<br />
laboratoires, matériel<br />
didactique<br />
Collections<br />
Installations,<br />
agencements,<br />
aménagements<br />
Matériel de transport<br />
Matériels de bureau<br />
et informatique<br />
Mobilier<br />
Participation à<br />
constitution de<br />
patrimoine commun<br />
TABLEAU DE CONCORDANCE ENTRE<br />
LES COMPTES DE BILAN LES PLUS UTILISES<br />
ET LES CATALOGUES D’INVENTAIRE<br />
Comptes de bilan Numéro<br />
Intitulé<br />
Catalogue Classification des biens mobiliers<br />
Concessions, licences 205 Selon le cas – Logiciels<br />
Equipement des<br />
ateliers d’enseignement<br />
technique<br />
215 (1)<br />
D – Equipement des ateliers masculins<br />
– Equipement des ateliers féminins<br />
Equipement <strong>du</strong><br />
service général<br />
215 (1)<br />
A – Matériel:<br />
– de bureau<br />
– d’entretien général<br />
– cuisine et réfectoire<br />
– buanderie et lingerie<br />
– infirmerie<br />
215 (1)<br />
216<br />
2181<br />
2182<br />
2183<br />
2184<br />
266<br />
C<br />
B – C<br />
A<br />
A<br />
A<br />
A<br />
Selon le cas<br />
– Matériel audio-visuel de repro<strong>du</strong>ction<br />
– Enseignements spéciaux<br />
– Equipement des laboratoires<br />
– Bibliothèque; collections<br />
– Mobilier:<br />
– d’enseignement<br />
– de bureau<br />
– d’internat<br />
1) Compte à subdiviser éventuellement en comptabilité générale.<br />
NB: Pour la nomenclature complète des comptes de bilan, se reporter à l’annexe technique.<br />
– Participation à l’achat en commun par<br />
plusieurs EPLE de matériel(s)<br />
immobilisable(s)<br />
Fiche III-45<br />
Les 206 Réserves et inventaires
LES FAVORISER IMMOBILISATIONS: L’EVACUATION ALIENATION<br />
DES BIENS DES MEUBLES OCCUPANTS ET SORTIES<br />
D’INVENTAIRES<br />
C’EST-A-DIRE<br />
L'aliénation d'un bien est un acte translatif de propriété ou de droit, à titre gratuit ou onéreux.<br />
Un bien ne peut être aliéné que par son propriétaire, d'où l'importance de le connaître car<br />
les procé<strong>du</strong>res de sortie d'un bien <strong>du</strong> patrimoine seront différentes selon le propriétaire de<br />
ce bien.<br />
Pour aliéner un bien, il faut qu'il existe physiquement.<br />
C'est le conseil d'administration qui est compétent pour décider de l'aliénation d'un bien<br />
immobilisé (décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 modifié- article 16 - 9°).<br />
COMMENT<br />
La procé<strong>du</strong>re de désaffectation<br />
La procé<strong>du</strong>re de désaffectation a pour effet de rendre le libre usage et la libre disposition<br />
<strong>du</strong> bien à son propriétaire qui peut alors aliéner le bien (à titre gratuit ou onéreux). Cette<br />
procé<strong>du</strong>re a été très précisément explicitée dans une circulaire <strong>du</strong> 9 mai 1989 qui figure<br />
au RLR 171-5f, pages 1 à 5<br />
Cette circulaire rappelle que les lois de décentralisation ont institué, dans le domaine de<br />
l'enseignement, un système de compétences partagées entre l'Etat et les Collectivités<br />
locales : l'Etat conservant la responsabilité <strong>du</strong> service public de l'enseignement et les<br />
Collectivités locales ayant, entre autres, la responsabilité <strong>du</strong> fonctionnement matériel des<br />
E.P.L.E..<br />
Le législateur a souhaité que la même procé<strong>du</strong>re soit appliquée à tous les biens, quel<br />
qu'en soit leur propriétaire.<br />
La circulaire <strong>du</strong> 9 mai 1989 étant antérieure à la loi n°92-678 <strong>du</strong> 20 juillet 1992, il est<br />
nécessaire de l'appliquer en intégrant les conséquences de la loi pré-citée sur le régime<br />
de propriété des biens meubles et en particulier le fait que l'Etat ne soit plus propriétaire<br />
d'aucun bien meuble, ce qui supprime totalement l'obligation de faire intervenir le service<br />
des Domaines.<br />
La circulaire distingue deux cas de procé<strong>du</strong>re de désaffectation :<br />
· La procé<strong>du</strong>re de désaffectation suivie d'une mise au rebut,<br />
· La procé<strong>du</strong>re de désaffectation suivie d'une cession à titre gratuit ou onéreux.<br />
Elle traite également <strong>du</strong> changement d'utilisation d'un bien sans désaffectation préalable<br />
(transfert entre E.P.L.E.).<br />
. bien meuble destiné à la mise au rebut<br />
Un bien destiné à être mis au rebut doit naturellement être dépourvu de valeur<br />
marchande et ne peut absolument pas faire l'objet d'une cession. Cependant lorsque<br />
sa mise au rebut entraîne des frais, il est admis de le céder gratuitement contre un<br />
enlèvement à la charge <strong>du</strong> bénéficiaire.<br />
La procé<strong>du</strong>re de désaffectation dite "simplifiée" s'applique, sous réserve de l'accord de<br />
principe de la Collectivité de rattachement et de la Collectivité propriétaire lorsqu'elles sont<br />
différentes, aux biens meubles sans valeur marchande.<br />
Elle est prononcée par délibération <strong>du</strong> Conseil d'Administration de l'E.P.L.E.<br />
Fiche III-46<br />
207 Réserves et inventaires
Fiche III-46<br />
· bien meuble destiné à faire l'objet d'une cession gratuite ou onéreuse<br />
Dans ce cas, la procé<strong>du</strong>re de désaffectation est la suivante :<br />
1. avis <strong>du</strong> Conseil d'Administration de l'E.P.L.E. sur la demande présentée par le Chef<br />
d'établissement de désaffectation <strong>du</strong> bien. Cet avis doit être formalisé (acte <strong>du</strong> conseil<br />
d'administration) et accompagné d'un document signé <strong>du</strong> chef d'établissement, de l'agent<br />
comptable et <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> décrivant le bien : numéro d'inscription à l'inventaire,<br />
propriétaire, utilisation pédagogique ou non, année d'acquisition et valeur d'origine, origine<br />
<strong>du</strong> financement ...etc.<br />
2. transmission à la Collectivité de rattachement et à l'autorité académique de cet avis et<br />
<strong>du</strong> document annexé.<br />
3. délibération <strong>du</strong> Conseil Régional ou Général sur cette proposition (ou décision <strong>du</strong> bureau<br />
<strong>du</strong> Conseil), et transmission de la proposition de désaffectation au Préfet de Région ou de<br />
Département.<br />
4. le Préfet, après avoir pris l'avis de l'autorité académique, prononce par arrêté, la<br />
désaffectation <strong>du</strong> bien et le notifie à la Collectivité de rattachement et à la Collectivité<br />
propriétaire. Il transmet une copie de cet arrêté à l'E.P.L.E. et à l'autorité académique.<br />
La procé<strong>du</strong>re de désaffectation terminée, le propriétaire <strong>du</strong> bien en retrouve le libre<br />
usage et la libre disposition. C'est seulement à partir de ce moment que le bien peut<br />
être aliéné et donc que la procé<strong>du</strong>re comptable peut s'enclencher.<br />
Si l'établissement est propriétaire des biens : il peut les vendre à son profit. Bien que<br />
la consultation <strong>du</strong> service des domaines ne soit pas obligatoire, elle constitue une garantie<br />
dans la détermination <strong>du</strong> prix de vente notamment.<br />
Si la collectivité territoriale est propriétaire des biens : l'EPLE remet le bien à cette<br />
collectivité propriétaire qui, selon les termes de l'article L421-17 <strong>du</strong> code de l'é<strong>du</strong>cation<br />
(Partie Législative), dispose d'un délai de 3 mois pour le reprendre. Au terme de ce délai,<br />
le bien devient propriété de l'EPLE.<br />
· changement d'utilisation d'un bien sans désaffectation préalable<br />
La circulaire <strong>du</strong> 9 mai 1989 rappelle les termes de l'article 6 de la loi n° 83-8 <strong>du</strong> 7 janvier<br />
1983, selon lesquels les collectivités territoriales peuvent conclure entre elles des<br />
conventions de mise à disposition de biens.<br />
Au sens de cette circulaire, il s'agit d'un transfert de bien entre deux établissements, lequel<br />
transfert est alors considéré comme une opération qui modifie les conditions d'utilisation<br />
de ce bien, sans remettre en cause les droits de propriété qui s'y attachent ni son affectation<br />
à l'E.P.L.E. d'origine.<br />
Cette procé<strong>du</strong>re ne s'appliquera que dans le cas où la désaffectation ne s'impose pas en<br />
droit, c'est-à-dire dans le cas où un E.P.L.E. n'utilise plus un bien de manière provisoire.<br />
Cette façon de faire présente le risque non négligeable de perdre la trace d'un tel bien et<br />
d'avoir une discordance entre la valeur comptable des biens inscrits au bilan et la réalité<br />
"physique" de l'inventaire. Une grande prudence est donc recommandée dans l'emploi de<br />
cette procé<strong>du</strong>re.<br />
Dans ce cas, les EPLE devront signer une convention d'utilisation approuvée par leur<br />
conseil d'administration et transmise aux autorités de contrôle.<br />
Les procé<strong>du</strong>res budgétaire et comptable<br />
Les sorties d'inventaire nécessitent une décision budgétaire modificative soumise au vote<br />
<strong>du</strong> conseil d'administration (type 394 et/ou 395 dans l'application nationale GFC)<br />
conformément à l'article 16 <strong>du</strong> décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985.<br />
Réserves et inventaires 208
Fiche III-46<br />
Les procé<strong>du</strong>res comptables de sortie d'un bien de l'inventaire peuvent être classées en<br />
trois catégories selon l'origine <strong>du</strong> financement initial <strong>du</strong> bien :<br />
- comptes de racine 102 : " apports "<br />
- comptes de racine 131 : " subventions d'équipement reçues "<br />
- prélèvement sur le fonds de roulement : biens achetés sur fonds propres.<br />
· comptes de racine 102<br />
- DBM de type 394 soumise au vote <strong>du</strong> conseil d'administration : prévision de recette<br />
ZR/classe 2 - ouverture de crédit D/675.<br />
- Annulation des dépréciations déjà comptabilisées : débit compte 28xxBIS - crédit compte<br />
1069.<br />
- Ordre de recette d'ordre au chapitre ZR - compte de classe 2 où est inscrit le bien.<br />
- Mandat d'ordre au chapitre D - compte 675.<br />
- Au compte financier, lors de la saisie de la pièce n°14 : "situation à la clôture de l'exercice",<br />
renseigner le cadre " biens sortis de l'inventaire opérations de l'exercice ".<br />
- Sur l'exercice suivant, après l'intégration des résultats, passer l'écriture : débit compte<br />
102x à crédit compte 10681 afin de rétablir la situation des réserves disponibles et l'égalité<br />
entre la classe 1 et la classe 2.<br />
· comptes de racine 131<br />
- DBM de type 394 et 395 soumises au vote <strong>du</strong> conseil d'administration : prévisions de<br />
recette ZR/classe 2 et 77/777 - ouvertures de crédit D/675 et ZD/1391 ou 1398..<br />
- Annulation des dépréciations déjà comptabilisées : débit compte 28xxBIS - crédit compte<br />
1069.<br />
- Ordre de recette d'ordre au chapitre ZR - compte de classe 2 où est inscrit le bien.<br />
- Mandat d'ordre au chapitre D - compte 675.<br />
- Ordre de recette d'ordre au chapitre 77 - compte 777.<br />
- Mandat d'ordre au chapitre ZD - compte 1391 ou 1398.<br />
- Sur l'exercice en cours, virement <strong>du</strong> débit <strong>du</strong> (des) compte(s) de racine 131 intéressé(s)<br />
par le crédit <strong>du</strong> compte 1391 ou 1398 pour solde de ces comptes.<br />
· prélèvement sur le fonds de roulement<br />
- DBM de type 394 soumise au vote <strong>du</strong> conseil d'administration : prévision de recette<br />
ZR/classe 2 - ouverture de crédit D/675.<br />
- Annulation des dépréciations déjà comptabilisées : débit compte 28xxBIS - crédit compte<br />
1069.<br />
- Ordre de recette d'ordre au chapitre ZR - compte de la classe 2 où est inscrit le bien.<br />
- Mandat d'ordre au chapitre D - compte 675.<br />
- Au compte financier, sur la pièce n° 14, diminution automatique des réserves immobilisées<br />
et augmentation des réserves disponibles dans la colonne " variations de l'exercice ".<br />
· sortie d'un bien avec cession onéreuse<br />
Lors de la cession à titre onéreux d'une immobilisation, il y a lieu d'émettre, dans tous les<br />
cas évoqués ci-dessus, un ordre de recette au chapitre 77 - compte 775 " pro<strong>du</strong>its de<br />
cession des éléments d'actif " par le débit <strong>du</strong> compte 461 " créances sur cessions<br />
d'immobilisations et de valeurs mobilières de placement ".<br />
209 Réserves et inventaires
Fiche III-46<br />
ATTENTION<br />
La procé<strong>du</strong>re dite " simplifiée " (mise au rebut) ne s'applique pas aux véhicules qui ont une<br />
immatriculation domaniale. Ceux-ci doivent être remis au service des domaines en cas<br />
d’aliénation.<br />
L'arrêté préfectoral est indispensable pour entamer la procé<strong>du</strong>re budgétaire.<br />
En cas de vente au profit de l'EPLE, le prix de vente et les modalités sont fixées par le<br />
conseil d'administration.<br />
Des problèmes de responsabilité civile ou pénale peuvent se poser à l'occasion de la<br />
cession de certains bien (machine outil, véhicule …) : le procès verbal de la remise<br />
mentionnera : " matériel dénaturé, relève obligatoirement de la mise à la ferraille " en cas<br />
de mise au rebut de matériel vétuste, " réservé à un négociant s'engageant à une remise<br />
en conformité à la législation <strong>du</strong> travail " en cas de matériel non conforme (achat interdit<br />
par un particulier), " vente de matériel conforme ouverte à tous " (seul cas de vente à un<br />
particulier).<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 modifié<br />
Circulaire <strong>du</strong> 9 mai 1989 - code de l'é<strong>du</strong>cation (partie législative) articles L421-17, L421-<br />
18 et L421-19 (BO n° 29 <strong>du</strong> 20 juillet 1989)<br />
Loi n° 92-678 <strong>du</strong> 20 juillet 1992<br />
Loi 83-8 <strong>du</strong> 7 janvier 1983<br />
Application nationale " Gestion Financière et Comptable " (comptabilité budgétaire - budget<br />
- DBM pour vote <strong>du</strong> CA)<br />
Réserves et inventaires 210
FAVORISER LES CONTROLES L’EVACUATION<br />
DE LA COMPTABILITÉ DES OCCUPANTS DES EPLE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Comme tous les organismes publics, les Etablissements Publics Locaux d'Enseignement<br />
sont soumis à certains contrôles et leurs comptes donnent lieu à un jugement de la part<br />
de la chambre régionale des comptes.<br />
COMMENT<br />
Fiche III-47<br />
Le ministère de l'é<strong>du</strong>cation nationale :<br />
L'Etat reste responsable <strong>du</strong> bon fonctionnement <strong>du</strong> service public de l'enseignement et de<br />
sa cohérence d'ensemble. Il assure le financement de certaines dépenses pédagogiques<br />
et la gestion de multiples ressources affectées. A ce titre, les recteurs et inspecteurs<br />
d'académie assurent leur mission de tutelle : par les contrôles des inspecteurs généraux,<br />
par l'information de l'autorité académique par le chef d'établissement, par le contrôle des<br />
actes des EPLE, par les contrôles dans le domaine budgétaire et financier et par une<br />
mission de conseil et d'aide aux établissements.<br />
La collectivité de rattachement :<br />
La loi n° 83-663 <strong>du</strong> 22 juillet 1983 a prévu la participation des collectivités de rattachement<br />
au sein des instances des EPLE : conseil d'administration, commission permanente, conseil<br />
de discipline, commission d'hygiène et de sécurité (LP et Lycées techniques). La collectivité<br />
de rattachement dispose d'un pouvoir général de contrôle sur les actes des établissements.<br />
En matière financière et budgétaire, il lui appartient de vérifier le respect des orientations<br />
qu'elle a fixées (pouvoir de règlement conjoint avec l'autorité académique en matière<br />
budgétaire par exemple).<br />
Le Préfet :<br />
L'ensemble des dispositions relatives au contrôle de légalité des actes des collectivités<br />
locales s'applique aux actes des EPLE. Ces dispositions ont été précisées par la circulaire<br />
<strong>du</strong> 22 juillet 1982 (JO <strong>du</strong> 23/07/1982) relative aux nouvelles conditions d'exercice <strong>du</strong><br />
contrôle de légalité des actes administratifs des autorités communales, départementales<br />
et régionales. Le représentant de l'Etat exerce seul le contrôle de légalité.<br />
L'agent comptable :<br />
L'EPLE est soumis aux règles de la comptabilité publique et au contrôle de son comptable<br />
public en matière de dépenses, de recettes et de patrimoine,conformément au décret n°62-<br />
1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 (chapitre II article 11 et 12).<br />
Les services <strong>du</strong> Trésor :<br />
A l'initiative <strong>du</strong> comptable <strong>du</strong> Trésor territorialement compétent (Trésorier Payeur Général<br />
- Receveur des Finances), un contrôle sur place peut être effectué à l'improviste et doit se<br />
limiter à l'administration financière des établissements. Ce contrôle porte sur l'emploi des<br />
fonds publics, la gestion <strong>du</strong> patrimoine et l'application des règles de la comptabilité publique.<br />
Il a pour objet de s'assurer de la sincérité, de la régularité et de la qualité de la gestion <strong>du</strong><br />
poste comptable (agence comptable et établissements rattachés) et donne lieu à un procès-<br />
211 Les contrôles de la comptabilité
Fiche III-47<br />
verbal retraçant les observations formulées par le vérificateur. Il s'agit d'une procé<strong>du</strong>re<br />
contradictoire portant sur les missions de l'agent comptable, mais aussi sur certains aspects<br />
de la gestion de l'ordonnateur <strong>du</strong> fait que l'agent comptable est aussi <strong>gestionnaire</strong>.<br />
La Chambre Régionale des Comptes :<br />
Les Chambres régionales des comptes ont été instituées dans chaque région par la loi <strong>du</strong><br />
2 mars 1982 sur les droits et libertés des communes, des départements et des régions. Elles<br />
jouissent des mêmes pouvoirs que la Cour des comptes. Les contrôles sont réalisés à<br />
l'occasion de l'examen et <strong>du</strong> jugement des comptes financiers des établissements. Il s'agit<br />
d'un véritable contrôle juridictionnel de la régularité des comptes qui peut engager la<br />
responsabilité pécuniaire et personnelle <strong>du</strong> comptable public. La CRC est appelée à juger<br />
en premier ressort les comptes des comptables publics. Elle n'a pas juridiction sur les<br />
ordonnateurs, sauf sur ceux qu'elle a déclarés comptables de fait. Elle a compétence pour<br />
contrôler la régularité et l'efficacité de la gestion de l'ordonnateur et attirer l'attention de ce<br />
dernier dans une lettre d'observations.<br />
La Cour de discipline budgétaire et financière :<br />
La Cour de discipline budgétaire et financière a été créée par la loi n° 48-1484 <strong>du</strong> 25<br />
septembre 1948. Elle a pour but mettre en jeu la responsabilité et de sanctionner certains<br />
types de fautes personnelles commises, dans les actes de leurs fonctions, par les<br />
fonctionnaires et les agents publics au préjudice de l'Etat, de diverses collectivités publiques<br />
ou de certains organismes financés sur fonds publics. En ce qui concerne les EPLE,<br />
l'ordonnateur, c'est-à-dire le chef d'établissement, est justiciable devant la Cour. Le<br />
<strong>gestionnaire</strong> peut également être mis en cause dans la mesure où il rédige et signe tout<br />
ou partie des bons de commande (délégation de pouvoir et de signature <strong>du</strong> chef<br />
d'établissement-ordonnateur pour ce qui concerne la gestion matérielle quotidienne de<br />
l'établissement).<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi n° 82-213 <strong>du</strong> 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements<br />
et des régions<br />
Loi n° 95-581 <strong>du</strong> 24 juillet 1995 codifiée sous la forme de la partie législative <strong>du</strong> livre III <strong>du</strong><br />
code des juridictions financières<br />
Note de service n° 92-294 <strong>du</strong> 13 octobre 1992 relative à la " mise en jeu de la responsabilité<br />
personnelle et pécuniaire des agents comptables et des régisseurs d'EPLE " : BO n°41 <strong>du</strong> 29<br />
octobre 1992<br />
Décret <strong>du</strong> 23 août 1995 (audience publique pour la condamnation des comptables publics à<br />
l'amende)<br />
Instruction DGCP <strong>du</strong> 23 avril 2001 n° 01-043-M96 relative à la " présentation des dossiers de<br />
demandes en décharge de responsabilité et/ou remise gracieuse par les agents comptables<br />
et les régisseurs d'EPLE "<br />
Les contrôles de la comptabilité 212
CHAPITRE IV :<br />
LA GESTION MATÉRIELLE<br />
ET TECHNIQUE,<br />
L’HYGIENE ET LA SÉCURITÉ<br />
LA GESTION MATÉRIELLE<br />
ET TECHNIQUE, L’HYGIENE<br />
ET LA SECURITE
Le <strong>gestionnaire</strong> étant chargé de la mise en œuvre <strong>du</strong> contrôle de gestion appliqué<br />
à l’établissement doit se construire des tableaux de bord pour l’aider à prendre des<br />
initiatives.<br />
Cela le con<strong>du</strong>ira, par exemple, à changer son système de reprographie ou de<br />
communication, ou ses contrats et conventions.<br />
GESTION ALIMENTAIRE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Déterminer tout ce qui intervient dans le prix d’un repas et gérer le crédit nourriture dans<br />
le cadre <strong>du</strong> service annexe d’hébergement chapitre R2 ou L2 (obligatoire depuis le 19<br />
juillet 2000).<br />
COMMENT<br />
En vérifiant l’utilisation <strong>du</strong> crédit nourriture et en faisant le bilan tous les mois.<br />
En calculant périodiquement (une fois par an, avant l’élaboration <strong>du</strong> budget) le coût réel<br />
<strong>du</strong> repas par type de prestation (repas interne, demi-pensionnaire, repas commensal par<br />
catégorie, petit déjeuner,...)<br />
En analysant les factures, les consommations.<br />
En observant les méthodes de travail.<br />
En inventoriant le matériel et en évaluant ses dépréciations.<br />
Voir fiche III-42 sur le suivi <strong>du</strong> crédit nourriture<br />
GESTION MATERIELLE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Vérifier au moins une fois par an avant le budget que tous les contrats (maintenance,<br />
fournitures, énergies, prestations, …) correspondent aux besoins.<br />
Tenir à jour régulièrement les consommation et analyser leur évolution.<br />
Ce qui peut amener le <strong>gestionnaire</strong> à changer, par exemple, des appareils d’éclairage ou<br />
autres.<br />
Etablir le coût de chaque service et projet:<br />
– photocopie,<br />
– téléphone,<br />
– affranchissement.<br />
Acheter en menant une analyse préalable sur le coût réel des achats (achat + entretien)<br />
et leurs utilisations.<br />
COMMENT<br />
ANALYSE DE GESTION<br />
En mettant en place dans chaque service un système de collecte d’informations.<br />
En analysant les factures, les méthodes de travail.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fiche IV-1<br />
Décret n° 97-035 <strong>du</strong> 6 février 1997<br />
Décret n°2000-672 <strong>du</strong> 19 juillet 2000 relatif aux prix pratiqués en matière de restauration<br />
scolaire<br />
Les cahiers détachables d’Objectif Etablissement n°18 automne 2003<br />
214 Tableau de bord et analyse de gestion
C’EST-A-DIRE<br />
Avec des hausses régulières et importantes, les énergies méritent que l’on y apporte une<br />
attention de tous les instants.<br />
Le chauffage représente un poste budgétaire important ainsi que l’électricité. Quant à l’eau,<br />
ce bien naturel si fragile dans son équilibre et si précieux pour la vie nécessite une attention<br />
majeure. Il faut donc optimiser la consommation.<br />
COMMENT<br />
LA GESTION DES ENERGIES<br />
Fiche IV-2<br />
1 – Pour le chauffage<br />
S’assurer d’un entretien rigoureux <strong>du</strong> brûleur et de la chaudière.<br />
Etre vigilant quant au respect des températures réglementaires des locaux en sachant<br />
qu’une diminution d’un degré des locaux entraîne une économie de 7%.<br />
S’interroger sur la nécessité de chauffer.<br />
Vérifier fréquemment les pen<strong>du</strong>les des programmateurs.<br />
Maintenir en très bon état de propreté les radiateurs et surtout les convecteurs et les<br />
aérothermes.<br />
Surveiller les contrats et les factures d’énergie.<br />
2 – Pour l’électricité<br />
En premier lieu, examiner attentivement les factures. Elles peuvent permettre des économies<br />
immédiates si l’on se pose quelques questions.<br />
– La puissance souscrite est-elle adaptée à nos consommations?<br />
– Le tarif appliqué est-il le plus avantageux?<br />
Observer les principaux postes consommateurs et installer si nécessaire des optimiseurs<br />
délesteurs asservis au comptage EDF et des pen<strong>du</strong>les sur certains appareils (ballon d’eau<br />
chaude,…)<br />
Entretenir le matériel (groupes frigorifiques, …)<br />
Analyser les emplois <strong>du</strong> temps et la vie de l’établissement. Proposer les adaptations idoines.<br />
3 – Pour l’eau<br />
Privilégier les équipements permettant de ne consommer que le nécessaire (robinet de<br />
type presto, pommes de douches à grosses gouttes, chasses d’eau à réservoir à double<br />
débit, …).<br />
Surveillez vos réseaux, vos robinets, vos chasses d’eau, vos électrovannes.<br />
Faîtes relever régulièrement vos compteurs et comparez votre consommation (une semaine<br />
par rapport à la même semaine de l’année antérieure).<br />
215 Tableau de bord et analyse de gestion
Fiche IV-2<br />
ATTENTION<br />
Pour diminuer sa puissance souscrite, des conditions sont exigées par votre fournisseur<br />
(E.D.F., …).<br />
II est souvent préférable de se voir appliquer une légère pénalité pour " dépassement de<br />
puissance souscrite " plutôt que de modifier son abonnement en souscrivant une puissance<br />
trop importante ( à calculer impérativement avec les services commerciaux d'E.D.F) en<br />
s’aidant <strong>du</strong> feuillet annuel de gestion.<br />
EXEMPLE: TABLEAU DE SUIVI DES ENERGIES : FICHE INTERNAT<br />
Consommations<br />
Montant<br />
Superficie, nombre de<br />
repas, nombre d’usagers<br />
Prix/m 2 – Prix/repas<br />
Tableau de bord et analyse de gestion 216<br />
Eau Electricité Chauffage Gaz<br />
Réaliser autant de fiches que de services distincts (restauration, ateliers, externat, …) et<br />
par période pertinente.<br />
Choisir l'indicateur en fonction <strong>du</strong> service analysé ( par ex : nbre de repas si service<br />
restauration, nbre internes si internat, …)<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Ne pas oublier que les services commerciaux d’EDF recherchent désormais gratuitement<br />
pour leurs clients, les solutions les plus économiques.<br />
De plus, les marchés <strong>du</strong> gaz et de l’électricité sont ouverts à la concurrence à compter <strong>du</strong><br />
1er juillet 2004.
Solde<br />
disponible<br />
l’année n<br />
Crédits ouverts<br />
pour l’année<br />
N<br />
Prévisions<br />
de dépenses<br />
pour l’année n<br />
Prévisions<br />
ou<br />
en % et<br />
en montant<br />
<strong>du</strong> 01/09/n<br />
au 31/12/n *<br />
Montant net<br />
des mandats<br />
admis<br />
<strong>du</strong> 01/09/n-1<br />
au 31/12/n-1<br />
Montant des<br />
liquidations<br />
en attente<br />
au 31/08/n<br />
Montant net<br />
des mandats<br />
admis <strong>du</strong><br />
01/01/n<br />
au 31/08/n<br />
Chapitre et<br />
comptes<br />
(6) – (5)<br />
(6)<br />
(1)+(2)+(3)+/–(4)<br />
= (5)<br />
(4)<br />
(3)<br />
(2)<br />
(1)<br />
B – 60611<br />
Electricité<br />
EXEMPLE D’UN TABLEAU<br />
DE SUIVI BUDGETAIRE<br />
B – 60612<br />
Gaz<br />
B – 60617<br />
Eau<br />
B – 606.<br />
Autres fluides<br />
D – 613<br />
Reprographie<br />
Etc..<br />
D – 626<br />
Téléphone<br />
Machine à<br />
affranchir<br />
Internet<br />
Etc..<br />
Fiche IV-3<br />
217 Tableau de bord et analyse de gestion<br />
* Il convient d’estimer les éventuelles augmentations de tarifs, d’effectifs, de surfaces pour rapprocher au plus juste les prévisions de la future réalisation.
MAINTENANCE DU PATRIMOINE<br />
FICHE GENERIQUE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> doit faire effectuer l’entretien courant des locaux, des installations et des<br />
matériels.<br />
Il propose au chef d’établissement les améliorations et les aménagements qui lui<br />
paraissent nécessaires.<br />
Il collabore avec la collectivité de rattachement.<br />
COMMENT<br />
Fiche IV-4<br />
En s’appuyant sur les rapports des différents organismes de contrôles périodiques et<br />
réglementaires (vérifications des installations électriques, installations de gaz, etc.).<br />
En surveillant le patrimoine.<br />
En faisant effectuer les travaux d’entretien courant ainsi que ceux nécessaires à une<br />
meilleure sécurité ou un meilleur accueil.<br />
La maintenance d’un établissement comprend trois aspects:<br />
La maintenance corrective:<br />
C’est l’action réparatrice qui sera con<strong>du</strong>ite après défaillance d’un élément. Elle n’est pas<br />
prévisible, donc pas programmable, et intervient le plus souvent dans l’urgence, quand la<br />
défaillance de l’élément en cause provoque une interruption <strong>du</strong> service à l’usager. Un<br />
risque, non négligeable, d’extension à d’autres éléments est envisageable avec toutes les<br />
conséquences qui en découlent, y compris celles d’un risque majeur.<br />
La maintenance préventive:<br />
Les opérations de maintenance sont ici effectuées selon un échéancier programmé en<br />
fonction de la <strong>du</strong>rabilité – prévisible ou connue – des équipements concernés. L’avantage<br />
de cette procé<strong>du</strong>re est évident:<br />
– date d’intervention prévisible, donc ré<strong>du</strong>ction des interruptions <strong>du</strong> service,<br />
– coût prévisible, donc budgétairement programmable,<br />
– <strong>du</strong>rée d’intervention ré<strong>du</strong>ite,<br />
– ré<strong>du</strong>ction majeure des risques d’extension à d’autres éléments.<br />
La maintenance créative:<br />
On classe ici les opérations qui, sans relever de la maintenance corrective, apportent aux<br />
usagers un confort supplémentaire et/ou à l’exploitant un gain budgétaire à terme.<br />
On peut citer bien sûr les opérations de remise en peinture de locaux non dégradés, mais<br />
aussi, par exemple, des opérations de remplacement de luminaires qui apporteront aux<br />
usagers un confort visuel supplémentaire tout en permettant une économie énergétique non<br />
négligeable.<br />
Les outils de la maintenance:<br />
Indépendamment des intervenants dans la maintenance (ouvriers d’entretien, EMOP,<br />
entreprises,…), il convient de ne pas négliger les documents et indicateurs divers essentiels<br />
à la programmation et au suivi des différents travaux:<br />
218 La maintenance <strong>du</strong> patrimoine
Fiche IV-4<br />
– documents contenant les divers renseignements administratifs, techniques, juridiques<br />
et financiers relatifs aux bâtiments et installations. La fiabilité de ces documents repose<br />
sur leur mise à jour permanente.<br />
Exemples: PV de décentralisation, enquête sur le parc immobilier (EPI), plans<br />
des bâtiments, dossiers d’ouvrages exécutés (DOE) à réclamer le cas échéant à la<br />
collectivité de rattachement, plans de récolement des travaux et notices descriptives<br />
et d’entretien de tous les matériels mis en place,<br />
– documents de diagnostic où l’état des bâtiments et des installations sera régulièrement<br />
consigné afin de déterminer avec sûreté les opérations de maintenance qui en<br />
découlent. Il est souhaitable de se constituer ses propres documents de référence à<br />
l’aide des factures d’entretien des dernières années, <strong>du</strong> registre de sécurité et ses<br />
annexes éventuelles.<br />
ATTENTION<br />
Afin de ne pas risquer de provoquer de sinistres majeurs, il y aura toujours lieu de privilégier<br />
la maintenance préventive.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Les clés de la sécurité (édition 2003) - Direction des personnels, de la modernisation et de<br />
l’administration <strong>du</strong> Ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale.<br />
Gestion <strong>du</strong> patrimoine scolaire bâtiments et mobilier - Anthony Taillefait (2de édition) -<br />
Editions Berger Levrault<br />
La maintenance <strong>du</strong> patrimoine 219
C’EST-A-DIRE<br />
Par delà la très grande diversité des formes d’intervention des collectivités de rattachement,<br />
le <strong>gestionnaire</strong> occupe une place importante pour tous les travaux de restructuration et de<br />
réhabilitation.<br />
L’objectif est la conservation <strong>du</strong> patrimoine face à l’usure <strong>du</strong> temps et des intempéries, et<br />
la maintenance de l’état de fonctionnement tout en procédant aux adaptations indispensables,<br />
dictées par l’évolution des enseignements et des structures de l’établissement.<br />
COMMENT<br />
TRAVAUX DU PROPRIETAIRE<br />
ET DU LOCATAIRE<br />
Fiche IV-5<br />
Régime de propriété des bâtiments<br />
Tout d’abord, ne pas confondre le statut juridique de l’établissement avec le statut<br />
juridique des bâtiments.<br />
Depuis 1986, date d’effet de la loi de décentralisation pour les établissements scolaires<br />
<strong>du</strong> second degré – qui deviennent des EPLE -, tous les bâtiments existants, quel que soit<br />
leur régime de propriété, sont mis à disposition des collectivités territoriales, départements<br />
pour les collèges et régions pour les lycées. Cette mise à disposition n’a pas entraîné<br />
de transfert de propriété. En revanche, les constructions réalisées depuis 1986 relèvent<br />
exclusivement des collectivités territoriales compétentes pour les établissements concernés.<br />
Obligations respectives <strong>du</strong> locataire et <strong>du</strong> propriétaire en matière d’entretien <strong>du</strong> bâtiment.<br />
La loi sur la décentralisation <strong>du</strong> 22 juillet 1983 (article 14) met les travaux <strong>du</strong> propriétaire<br />
à la charge des collectivités de rattachement et ceux <strong>du</strong> locataire à la charge de<br />
l’établissement. Cependant, il n’existe pas de liste exhaustive consignée dans un texte<br />
réglementaire, énumérant pour un EPLE les travaux <strong>du</strong> propriétaire et <strong>du</strong> locataire.<br />
On ne peut donc que se référer aux textes existants en droit privé régissant les rapports<br />
entre bailleur et locataire et tenter de les rapprocher de ceux qui devraient exister entre la<br />
collectivité de rattachement et l’EPLE. Mais, selon les collectivités, les orientations peuvent<br />
sensiblement différer. Parfois, certaines d’entre elles ont établi une liste très complète des<br />
travaux leur incombant et de ceux réservés aux établissements.<br />
Suivi des travaux de restructuration<br />
Dès le stade de la conception, le <strong>gestionnaire</strong> doit essayer, en liaison avec ses différents<br />
partenaires dans l’établissement, de peser sur l’élaboration des plans et des cahiers des<br />
charges.<br />
Ensuite, pendant le déroulement des travaux, il se trouve placé aux avant-postes,<br />
assurant de fait une fonction de coordination et la permanence de la représentation des<br />
intérêts et des contraintes de l’établissement. Le chantier, con<strong>du</strong>it sous la responsabilité<br />
<strong>du</strong> maître d’œuvre (architecte) sera l’objet de toute l’attention <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> et sa présence<br />
à chaque réunion hebdomadaire est indispensable. Les différentes incidences <strong>du</strong><br />
déroulement <strong>du</strong> chantier sur la vie de l’établissement ne seront pas négligées et le concours<br />
<strong>du</strong> «coordonnateur de prévention et de sécurité», obligatoire dès lors qu’au moins deux<br />
entreprises interviennent sur le chantier, sera sollicité chaque fois que nécessaire.<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> assure donc un rôle charnière entre les intérêts de l’établissement et ceux<br />
220 La maintenance <strong>du</strong> patrimoine
Fiche IV-5<br />
de la collectivité territoriale (il peut être amené à représenter la collectivité territoriale. Son<br />
rôle trouvera sa conclusion lors de la réception des travaux, dans le suivi des interventions<br />
ultérieures et dans «l’effet mémoire» indispensable.<br />
ATTENTION<br />
On ne peut qu’insister sur la nécessité pour le <strong>gestionnaire</strong> d’être très attentif aux<br />
différentes implications et retombées de la maintenance des bâtiments car il y va non<br />
seulement de sa crédibilité de <strong>gestionnaire</strong> matériel mais aussi de la sécurité des usagers<br />
donc de sa responsabilité civile et éventuellement pénale.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi n° 89-462 <strong>du</strong> 6 juillet 1989<br />
Articles 1719 et 1720 <strong>du</strong> code civil<br />
Décret 87-712 <strong>du</strong> 26 août 1987 (JO <strong>du</strong> 30 août 1987)<br />
La maintenance des bâtiments – Arthur Wibout<br />
Gestion <strong>du</strong> patrimoine scolaire bâtiments et mobilier - Anthony Taillefait (2de édition) -<br />
Editions Berger Levrault<br />
La maintenance <strong>du</strong> patrimoine 221
LES CONTRATS D’ENTRETIEN<br />
ET DE MAINTENANCE<br />
ET LES DIFFERENTS CONTROLES<br />
OBLIGATOIRES<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Il est bien évident que la plupart <strong>du</strong> temps le personnel peut assurer un entretien<br />
de 1er niveau dans l’établissement. Cependant, compte tenu des technologies de plus en<br />
plus complexes qui apparaissent dans le matériel moderne, ces interventions deviennent<br />
de plus en plus délicates et nécessitent une formation adaptée.<br />
Il est souhaitable de mettre en compétition les entreprises susceptibles d’assurer<br />
l’entretien de l’installation concernée et de négocier le marché correspondant. Il y a lieu<br />
cependant de veiller aux possibilités techniques et matérielles de l’entreprise.<br />
Avant de souscrire un contrat d’entretien il faut se souvenir de ces quelques conseils<br />
pratiques:<br />
– veiller, s’il s’agit d’une entreprise rayonnant sur l’ensemble <strong>du</strong> territoire métropolitain,<br />
à l’implantation de ses agences locales et notamment à celle de l’agence qui<br />
interviendra, par rapport à l’implantation de l’établissement,<br />
– veiller au système de facturation des déplacements (forfaitaire ou en fonction de la<br />
distance),<br />
– ne pas s’arrêter seulement au montant total de la proposition qui est faite,<br />
– examiner son contenu (nombre de visites par an, description <strong>du</strong> travail fait lors de la<br />
visite, définition des conditions d’intervention en cas d’urgence, notamment des délais<br />
d’intervention: remplacement des pièces, main-d’œuvre…),<br />
– prévoir, selon l’implantation concernée, une séance d’information sur le maniement<br />
des dispositifs,<br />
– veiller, dans tous les cas, à ce que les clauses <strong>du</strong> contrat soient libellées de façon claire<br />
et détaillée. La proposition qui est remise par l’entreprise intéressée doit<br />
mentionner notamment la liste de tout le matériel concerné.<br />
Toutes ces informations doivent être libellées en termes intelligibles et clairs et non en<br />
termes de référence <strong>du</strong> fournisseur.<br />
COMMENT<br />
Les vérifications et les opérations d’entretien doivent être réalisées conformément aux<br />
tableaux suivants.<br />
ATTENTION<br />
Pour ce qui concerne l’entretien des installations électriques, il convient de rappeler les<br />
dispositions de la circulaire interministérielle (emploi – E<strong>du</strong>cation nationale) <strong>du</strong> 12 décembre<br />
1997 relative à la prévention des risques d’origine électrique dans le cadre des formations<br />
dispensées par les établissements scolaires et notamment la formation et le rôle des<br />
personnels ATOS.<br />
S’asssurer de que les prestations prévus dans tous les contrats existants sont bien réalisées<br />
régulièrement. Faire un récapitulatif par finalité de tous les contrats existants et en<br />
transmettre un exemplaire à la collectivité de rattachement.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Revue Intendance n°62<br />
Fiche IV-6<br />
222 La maintenance <strong>du</strong> patrimoine
Fiche IV-6<br />
Contrôles internes<br />
Prestations dans Référence de la Nature de la Intervenants Périodicité Observations<br />
le secteur réglementation prestation E<strong>du</strong>cation nationale de l’intervention<br />
Installations<br />
électriques<br />
CONTROLES ET VERIFICATIONS<br />
DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES<br />
C.C.H.<br />
Règlement de<br />
sécurité des E.R.P.<br />
article EL 13<br />
article EC 20<br />
Décret n° 88-1056<br />
<strong>du</strong> 14 novembre<br />
1988 1<br />
Surveillance<br />
et entretien<br />
élémentaire<br />
de l’appareillage<br />
fixe ou mobile<br />
Contrôle visuel<br />
de l’éclairage<br />
de sécurité<br />
Essais de la<br />
télécommande des<br />
blocs d’éclairage<br />
de sécurité<br />
Vérification de<br />
l’état de charge des<br />
blocs de secours<br />
Essais périodiques<br />
de fonctionnement<br />
des dispositifs<br />
différentiels<br />
Vérification des<br />
serrages des<br />
connexions<br />
Nettoyage des<br />
postes de<br />
transformations<br />
après coupure par<br />
E.D.F. (prestation<br />
gratuite une fois<br />
par an)<br />
La maintenance <strong>du</strong> patrimoine 223<br />
Un Ouvrier<br />
Professionnel<br />
habilité<br />
Tous personnels<br />
Un Ouvrier<br />
Professionnel<br />
Un Ouvrier<br />
Professionnel<br />
Un Ouvrier<br />
Professionnel<br />
Un Ouvrier<br />
Professionnel<br />
habilité<br />
Quotidienne<br />
Quotidienne<br />
Hebdomadaire<br />
Trimestrielle<br />
Mensuelle<br />
Annuelle<br />
Dans tout<br />
établissement<br />
dont l’effectif est<br />
supérieur à<br />
700 personnes,<br />
la présence d’une<br />
personne qualifiée<br />
est requise pendant<br />
la présence <strong>du</strong><br />
public pour assurer<br />
l’exploitation et<br />
l’entretien journalier.<br />
Sur avis de la<br />
commission de<br />
sécurité, une telle<br />
mesure peut être<br />
imposée dans les<br />
établissements<br />
dont l’effectif est<br />
compris entre 300<br />
et 700 personnes<br />
1 Décret n° 88-1056 <strong>du</strong> 14 novembre 1988 = protection des travailleurs dans les établissements qui mettent en<br />
œuvre des courants électriques (R. 761-18 <strong>du</strong> Code <strong>du</strong> Travail).
Fiche IV-6<br />
Prestations dans Référence de la Locaux Nature Intervenants Périodicité<br />
le secteur réglementation concernés de la prestation extérieurs de l’intervention<br />
concerné<br />
Contrôle d’un<br />
projet d’installation<br />
ou de modification<br />
Contrôle de<br />
l’installation<br />
réalisée<br />
En cours<br />
d’exploitation:<br />
Vérification<br />
de l’ensemble<br />
de l’installation et<br />
des équipements<br />
Haute et basse<br />
tension<br />
Vérification de<br />
l’équipement très<br />
basse tension et<br />
des transmissions 4<br />
Décrets, normes,<br />
prescriptions<br />
particulières<br />
Décrets, normes,<br />
prescriptions<br />
particulières<br />
C.C.H. articles<br />
R123-43 0 123 –51<br />
Articles EL et GE<br />
<strong>du</strong> règlement<br />
de sécurité<br />
Articles EL 14<br />
<strong>du</strong> règlement<br />
de sécurité 2<br />
Protection des<br />
travailleurs<br />
Décret <strong>du</strong> 14<br />
novembre 1988<br />
et textes<br />
d’application<br />
Idem ci-dessus<br />
Voir «moyen<br />
de secours»<br />
Sécurité incendie<br />
Tous les locaux<br />
Tous les<br />
équipements et<br />
l’appareillage<br />
Tous les<br />
équipements et<br />
l’appareillage<br />
Locaux<br />
techniques, locaux<br />
humides et locaux<br />
non isolants où<br />
sont utilisés<br />
des appareils<br />
amovibles<br />
(chaufferie,<br />
cuisine, buanderie,<br />
laboratoire,<br />
machinerie, poste<br />
de transformation,<br />
atelier de L.P…)<br />
Tous<br />
Examen général<br />
conception<br />
fonctionnelle<br />
Examen général<br />
examen de l’état<br />
des matériels et<br />
matériaux utilisés<br />
Etat <strong>du</strong> matériel<br />
Continuité<br />
des masses:<br />
Mesures de terre,<br />
caractéristiques<br />
des protections,<br />
isolements, etc.<br />
fonctionnement,<br />
autonomie<br />
Etat <strong>du</strong> matériel<br />
Continuité<br />
des masses:<br />
Mesures de terre,<br />
caractéristiques<br />
des protections,<br />
isolements, etc.<br />
fonctionnement,<br />
autonomie<br />
Entretien,<br />
maintenance,<br />
fonctionnement,<br />
autonomie<br />
Personne ou<br />
organisme agréé<br />
Personne ou<br />
organisme agréé<br />
Technicien<br />
compétent 3<br />
Technicien<br />
compétent<br />
Technicien<br />
compétent<br />
A l’origine<br />
Triennale ou lors<br />
d’une modification<br />
importante<br />
Annuelle<br />
Annuelle<br />
2 Le décret <strong>du</strong> 31 octobre 1973 relatif à la protection contre les risques d’incendie et de panique dans les<br />
établissements recevant <strong>du</strong> public a été codifié par décret <strong>du</strong> 31 mai 1978 dans le Code de la Construction et de<br />
l’Habitation (C.C.H.) sous les numéros R 123-1 à R 123-55. Le règlement de sécurité est approuvé par l’arrêté <strong>du</strong><br />
25 juin 1980 (JO <strong>du</strong> 14-08-80). Le règlement de sécurité relatif aux dispositions particulières aux établissements<br />
d’enseignement est approuvé par l’arrêté <strong>du</strong> 4 juin 1982 (JO <strong>du</strong> 07-07-82).<br />
3 Un technicien compétent est une personne possédant un label de qualification ou un agrément éventuel<br />
<strong>du</strong> ministère de l’Intérieur ou reconnu de notoriété publique pour la qualité de son travail et pour ses références<br />
ou appartenant à une entreprise ou à un service technique possédant ces caractéristiques. En aucun cas, ce<br />
technicien ne peut appartenir à un service <strong>du</strong> ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale.<br />
4 Le décret n° 88-1056 <strong>du</strong> 14 novembre 1988 concerne la protection des travailleurs dans les établissements<br />
qui mettent en œuvre des courants électriques (R. 761-18 <strong>du</strong> Code <strong>du</strong> Travail).<br />
224 La maintenance <strong>du</strong> patrimoine
Fiche IV-6<br />
CONTROLES ET VERIFICATIONS<br />
DE L’INSTALLATION GAZ<br />
Prestations dans Référence de la Locaux Nature Intervenant Périodicité<br />
le secteur réglementation concernés de la prestation de l’intervention<br />
concerné<br />
Installations<br />
de gaz<br />
Contrôle d’un<br />
projet d’installation<br />
ou de modification<br />
Contrôle de<br />
l’installation<br />
réalisée<br />
En cours<br />
d’exploitation:<br />
Contrôle des<br />
installations et de<br />
leurs accessoires<br />
Vérification<br />
des appareils<br />
d’utilisation et de<br />
leurs accessoires<br />
Règlement<br />
de sécurité 5<br />
article GZ 29<br />
CC.H. Règlement<br />
de sécurité<br />
Règlement de<br />
sécurité<br />
Articles GZ 27<br />
ET GZ 28<br />
Règlement de<br />
sécurité<br />
Articles GZ 29<br />
Circulaire N° 82<br />
204 <strong>du</strong> 12 mai<br />
1982 <strong>du</strong> M.E.N.<br />
Règlement de<br />
sécurité<br />
Articles GZ 30 et<br />
CH 58<br />
Toutes les<br />
installations ou les<br />
parties d’installation<br />
concernées ainsi<br />
que les systèmes<br />
s’y rapportant<br />
Tous les locaux<br />
concernés par<br />
le gaz<br />
Tous les locaux<br />
concernés par<br />
le gaz<br />
Tous les locaux<br />
en général, toutes<br />
les parties de<br />
l’installation et<br />
les accessoires<br />
non remis au<br />
distributeur de gaz<br />
Tous les locaux<br />
5 Le décret <strong>du</strong> 31 octobre 1973 relatif à la protection contre les risques d’incendie et de panique dans les<br />
établissements recevant <strong>du</strong> public a été codifié par décret <strong>du</strong> 31 mai 1978 dans le Code de la Construction et de<br />
l’Habitation (C.C.H.) sous les numéros R 123-1 à R 123-55.<br />
Le règlement de sécurité est approuvé par l’arrêté <strong>du</strong> 25 juin 1980 (J0 <strong>du</strong> 14-08-80).<br />
Le règlement de sécurité relatif aux dispositions particulières aux établissements d’enseignement est approuvé<br />
par l’arrêté <strong>du</strong> 4 juin 1982 (J.0. <strong>du</strong> 07-07-82).<br />
6 Voir plus en détail la procé<strong>du</strong>re nécessaire avant l’ouverture de l’établissement au public dans les articles<br />
GZ 27 et GZ 28 (certificat de conformité, visa de l’organisme agréé…).<br />
7 Un technicien compétent est une personne possédant un label de qualification ou un agrément éventuel<br />
<strong>du</strong> ministère de l’Intérieur ou reconnu de notoriété publique pour la qualité de son travail et pour ses références<br />
ou appartenant à une entreprise ou à un service technique possédant ces caractéristiques. En aucun cas, ce<br />
technicien ne peut appartenir à un service <strong>du</strong> ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale.<br />
La maintenance <strong>du</strong> patrimoine 225<br />
Ramonage ou<br />
visite des con<strong>du</strong>its<br />
d’évacuation<br />
et vérification<br />
de leur vacuité<br />
Examen général<br />
Examen général 6<br />
Examen visuel <strong>du</strong><br />
bon état + essais<br />
de fonctionnement<br />
des organes<br />
de coupure et<br />
de l’étanchéité<br />
<strong>du</strong> réseau<br />
Vérification<br />
effectuée dans<br />
les conditions<br />
indiquées par<br />
les notices<br />
accompagnant<br />
les appareils<br />
Etanchéité <strong>du</strong><br />
réseau<br />
Personnel<br />
compétent<br />
Personne ou<br />
organisme agréé<br />
Personne ou<br />
organisme agréé<br />
Ouvrier<br />
Professionnel<br />
Technicien<br />
compétent 7<br />
Annuelle<br />
A l’origine<br />
Annuelle<br />
Annuelle
LA SECURITE CONTRE L’INCENDIE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Les EPLE sont soumis à la même réglementation de base que les autres établissements<br />
recevant <strong>du</strong> public (ERP) tels que salles de spectacles, grands magasins…<br />
COMMENT<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> a une responsabilité particulière en matière de sécurité contre l’incendie<br />
aux côtés <strong>du</strong> chef d’établissement et sous son autorité.<br />
Il veille à l’entretien de l’ensemble des installations et propose toutes mesures de formation<br />
des personnels ATOS.<br />
GENERALITES<br />
Textes de base<br />
La réglementation de la sécurité incendie dans les EPLE repose sur 2 textes principaux:<br />
– arrêté ministériel <strong>du</strong> 25 juin 1980 modifié (brochure JO n° 1477-1),<br />
– arrêté ministériel <strong>du</strong> 4 juin 1982 modifié (RLR 171-4f).<br />
Classement des établissements<br />
Les établissements sont classés:<br />
– par type (selon leur activité),<br />
– par catégorie et par groupe (en fonction de l’effectif accueilli).<br />
Les établissements scolaires sont de type R, mais des éléments d’un établissement<br />
peuvent avoir un classement différent: gymnase, salle polyvalente...<br />
L’ensemble de ces informations figure dans le registre de sécurité.<br />
Ouverture des locaux<br />
A la création d’un établissement ou après des travaux importants, la commission de<br />
sécurité compétente, à l’initiative <strong>du</strong> service constructeur, doit en autoriser l’ouverture.<br />
Celle-ci est matérialisée par un « AVIS DE SECURITE » affiché près de l’entrée principale.<br />
La commission adresse à l’EPLE un procès-verbal de visite à joindre au registre de<br />
sécurité. Elle procède ensuite à des contrôles périodiques, en principe à la demande de<br />
l’établissement, et dont la fréquence est variable en fonction des catégories.<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> s’informe auprès de la préfecture des modalités de visite de la commission<br />
de sécurité.<br />
Exercices d’évacuation trimestriels<br />
Externat : le premier au cours <strong>du</strong> premier mois de l’année scolaire.<br />
Internat : exercice de nuit dans le premier mois de l’année scolaire.<br />
Leur compte ren<strong>du</strong> doit figurer dans le registre de sécurité.<br />
DOCUMENTATION<br />
Fiche IV-7<br />
Registre de sécurité<br />
Adopter un modèle conforme aux recommandations de l’observatoire national de la<br />
226 La sécurité des personnes et des biens
Fiche IV-7<br />
sécurité des établissements scolaires et d’enseignement supérieur, de préférence<br />
comportant un guide de remplissage. Sa mise à jour incombe au <strong>gestionnaire</strong>.<br />
Affichage de sécurité<br />
Il comprend:<br />
– les consignes de sécurité: différentes suivant les locaux,<br />
– les plans d’évacuation: destinés aux élèves et au personnel; obligatoires pour chaque<br />
niveau de l’établissement,<br />
– les plans d’intervention, destinés aux pompiers: obligatoires à l’entrée principale<br />
de chaque bâtiment, ils regroupent l’ensemble des étages <strong>du</strong> bâtiment concerné et<br />
contiennent les renseignements nécessaires à l’intervention des services de secours.<br />
Ces différents affichages doivent être conformes (couleurs) à l’arrêté <strong>du</strong> 4 novembre 1993<br />
(JO <strong>du</strong> 17 décembre 1993).<br />
Marquage des canalisations<br />
Les canalisations, surtout dans les établissements techniques, doivent être peintes<br />
ou repérées par des marquages de couleurs conventionnelles en fonction des fluides<br />
qu’elles transportent (norme AFNOR NFX 08-100).<br />
Classement au feu des matériaux<br />
Les matériaux utilisés pour les aménagements ou certains mobiliers doivent répondre à<br />
des critères de résistance au feu qui diffèrent selon les locaux et leur utilisation.<br />
DISPOSITIONS DIVERSES:<br />
Pro<strong>du</strong>its inflammables ou toxiques<br />
Leur étiquetage doit être conforme à l’arrêté ministériel <strong>du</strong> 21 février 1990. Les catégories<br />
de danger sont représentées par un symbole imprimé en noir sur fond orangé-jaune<br />
accompagné de sa signification en toutes lettres.<br />
Ils doivent être stockés, si nécessaire, dans des récipients et des meubles spéciaux<br />
et doivent être récupérés par des entreprises agréées. Se renseigner auprès de la Chambre<br />
de Commerce et d’In<strong>du</strong>strie par exemple.<br />
Bâtiments démontables<br />
Concernent surtout les classes préfabriquées. Voir note de service n° 84-428 <strong>du</strong> 9 novembre<br />
1984.<br />
Travaux pouvant entraîner des dangers d’incendie (permis de feu délivré par la<br />
préfecture pour les travaux à réaliser pour l’utilisation de source de chaleur intense)<br />
Exemple: utilisation de chalumeau. Se reporter à la note n° 85-239 <strong>du</strong> 2 juillet 1985 (permis<br />
de feu).<br />
Utilisation des locaux scolaires en dehors des heures de formation<br />
Ce type d’utilisation, formalisé par une convention soumise au vote <strong>du</strong> CA, doit recueillir<br />
l’accord <strong>du</strong> maire et de la collectivité attributive des bâtiments (voir circulaire <strong>du</strong> 22 mars<br />
1985 et n° 93-294 <strong>du</strong> 15 octobre 1993, RLR 559-0). Il convient d’exiger une attestation<br />
d’assurance en responsabilité civile de la part de l’association.<br />
LA SECURITE CONTRE L’INCENDIE: ENTRETIEN<br />
DES MATERIELS ET INSTALLATIONS<br />
Les organismes agréés<br />
Le ministre <strong>du</strong> Travail agréés par arrêté les organismes, les autres installations<br />
sont agrées par arrêté <strong>du</strong> ministre de l’Intérieur.<br />
La vérification par un organisme agréé est l’équivalent <strong>du</strong> contrôle technique automobile.<br />
Elle ne dispense pas de l’entretien normal.<br />
La sécurité des personnes et des biens 227
Description sommaire des alarmes incendie<br />
Alarme de type 1:<br />
– détecteurs automatiques au plafond, (exemple dans les internats ou les locaux à<br />
risques particuliers (cuisines, stockages...).<br />
Alarme de type 2a:<br />
– pas de détecteurs automatiques au plafond,<br />
– gère plusieurs zones de détection,<br />
– comporte une temporisation (activée ou non), permettant de retarder le déclenchement<br />
de l’alarme générale. Ce dispositif est également appelé alarme restreinte.<br />
Le type d’alarme est généralement indiqué sur la façade de l’armoire de commande de<br />
chaque installation.<br />
Les détecteurs automatiques sont souvent de type ionique. Dans ce cas, ils doivent<br />
être périodiquement étalonnés (environ tous les 5 ans), le plus souvent par leur fabricant.<br />
Penser à faire vérifier régulièrement le bon fonctionnement des sélecteurs de fermeture des<br />
portes coupe-feu à 2 battants et à les faire régler le cas échéant.<br />
Ne pas mettre d’obstacle à leur fermeture!<br />
Pour plus d’informations et pour la description des alarmes de type 2b à 4, se reporter à<br />
l’annexe IV de l’arrêté <strong>du</strong> 4 novembre 1993 publié au JO <strong>du</strong> 17 décembre 1993.<br />
ATTENTION<br />
Presque tous les établissements sont équipés d’alarme d’un de ces types et donc soumis<br />
à obligation de contrat d’entretien.<br />
Type de matériels Contrat Vérification obligatoire par organisme<br />
ou d’installation d’entretien (2) agréé: APAVE, SOCOTEC... (1)<br />
Alarme incendie de type 1<br />
ou 2a (1)<br />
{Monte-charge<br />
{Ascenseurs (3)<br />
Installations électriques<br />
Installations de gaz<br />
(canalisations et<br />
stockage)<br />
Obligatoire doit être<br />
annexé au registre<br />
de sécurité<br />
Obligatoire<br />
L’entretien de<br />
ces installations est<br />
obligatoire mais pas<br />
nécessairement sous<br />
forme de contrat (4)<br />
Tous les 3 ans<br />
Tous les 5 ans si entretenus par leur constructeur<br />
Tous les ans dans le cas contraire<br />
Locaux à risques ou régis par le code <strong>du</strong> travail:<br />
laboratoires, chaufferies, ateliers, etc.<br />
- tous les ans<br />
Autres locaux, y compris les classes<br />
- tous les 3 ans<br />
Voir arrêté ministériel <strong>du</strong> 10 octobre 2000<br />
(JO <strong>du</strong> 17 octobre 2000).<br />
Après toute intervention sur les canalisations fixes.<br />
L’installateur doit fournir un certificat de conformité.<br />
TOUS CES CONTROLES SONT PREVUS PAR LE REGLEMENT DE SECURITE<br />
CONTRE L’INCENDIE APPLICABLE AUX EPLE (5)<br />
(1) Voir page précédente<br />
(2) Périodicité des visites:<br />
– monte-charge, ascenseurs: tous les mois<br />
– autres matériels et installations: tous les ans<br />
(3) L’exploitant doit tenir un registre technique des appareils (annexé au registre de sécurité)<br />
(4) Voir colonne «Observations» <strong>du</strong> tableau de la page suivante.<br />
(5) Journal Officiel: brochure n° 1477-1<br />
Fiche IV-7<br />
228 La sécurité des personnes et des biens
Fiche IV-7<br />
ENTRETIEN DES MATERIELS ET INSTALLATIONS LIES<br />
A LA SECURITE CONTRE L’INCENDIE ET SOUMIS<br />
A VERIFICATION PAR UN ORGANISME AGRÉE<br />
Alarme incendie de type 2b à 4<br />
{Extincteurs<br />
{Robinets d’incendie armés<br />
Extraction cuisines (2)<br />
Appareils de cuisson<br />
Chauffage (3)<br />
Type de matériels Observations<br />
ou d’installation (1)<br />
Ventilation mécanique contrôlée (VMC)<br />
Conditionnement d’air<br />
Con<strong>du</strong>its de fumée<br />
Désenfumage<br />
Eclairage de sécurité<br />
(1) Périodicité des visites: tous les ans<br />
(2) Les filtres doivent être nettoyés au minimum 1 fois par semaine<br />
(3) L’exploitant doit tenir un livret de chaufferie (annexé au registre de sécurité)<br />
(4) Journal Officiel: brochure n° 1477-1<br />
La sécurité des personnes et des biens 229<br />
L’entretien de l’ensemble de ces matériels<br />
et installations est obligatoire mais pas<br />
nécessairement sous forme de contrat.<br />
Ces travaux peuvent être exécutés directement par<br />
une entreprise sur pro<strong>du</strong>ction d’un bon de commande.<br />
Son entretien peut être assuré par le personnel<br />
de l’établissement<br />
TOUS CES CONTROLES SONT PREVUS PAR LE REGLEMENT DE SECURITE<br />
CONTRE L’INCENDIE APPLICABLE AUX EPLE (4)<br />
ENTRETIEN DES MATERIELS ET INSTALLATIONS LIES<br />
A LA SECURITE CONTRE L’INCENDIE ET NON SOUMIS<br />
A VERIFICATION PAR UN ORGANISME AGREE<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Revue Intendance n° 14 (AJI)<br />
Circulaire n° 97-035 <strong>du</strong> 6 février 1997 (BO <strong>du</strong> 20/02/97)<br />
RLR 171-4f<br />
Les clés de la sécurité, édition 2003<br />
(disponible sur le site www.e<strong>du</strong>cation.gouv.fr/administratif_technique/formation)<br />
Revue Intendance n°64
C’EST-A-DIRE<br />
Le Gestionnaire s'informe de la politique de prévention mise en place dans<br />
l'établissement.<br />
COMMENT<br />
Il prend connaissance <strong>du</strong> Document Unique relatif à l'évaluation des risques pour la santé<br />
et la sécurité des travailleurs, ainsi que <strong>du</strong> Registre Hygiène et Sécurité de l'établissement,<br />
Il consulte le dernier rapport de la Commission de Sécurité,<br />
Il vérifie que toutes les prescriptions figurant sur ce rapport ont fait l'objet d'une mesure<br />
d'exécution ou sont en cours de traitement,<br />
Il veille, avec le Chef d'établissement, à la mise en œuvre des exercices d'évacuation,<br />
Il s'informe des conclusions <strong>du</strong> dernier rapport de l'Inspecteur des Services Vétérinaires,<br />
Il s'assure que les vérifications périodiques des organismes spécialisés figurant au Registre<br />
d'Hygiène et Sécurité ont été effectuées dans les délais requis,<br />
Il prend connaissance des différents contrats de maintenance souscrits par le Chef<br />
d'établissement,<br />
Il prend contact avec les différentes personnes ressources dans le domaine de l'hygiène<br />
et de la sécurité :<br />
- I.H.S. (inspecteur hygiène et sécurité)<br />
- Médecin de prévention<br />
- ACMO de l'établissement (agent chargé de la mise en oeuvre des régles d’hygiène et<br />
sécurité)<br />
- ACMO départemental<br />
- ACMO académique<br />
- Inspecteur <strong>du</strong> Travail<br />
- Inspecteur des Services Vétérinaires<br />
- TEN ( le cas échéant ) (technicien de l’é<strong>du</strong>cation nationale)<br />
- Coordinateur académique Risques Majeurs<br />
- ……<br />
ATTENTION<br />
HYGIENE ET SECURITE<br />
Fiche IV-8<br />
Il s'assure qu'un Registre d'Hygiène et Sécurité est bien mis à disposition des personnels<br />
et usagers,<br />
Il prend connaissance <strong>du</strong> P.V. de la dernière Commission Hygiène et Sécurité de<br />
l'établissement (obligatoire dans les établissements d’enseignement technique et in<strong>du</strong>striel)<br />
dont il est membre de droit ,<br />
Il s'enquiert <strong>du</strong> suivi des relations indispensables avec la Collectivité de rattachement,<br />
notamment en ce qui concerne les travaux incombant au propriétaire des locaux,<br />
Il contribue à développer la politique de formation initiale et continue des personnels en<br />
matière d'hygiène et de sécurité.<br />
230 Tableau de bord et analyse de gestion
Fiche IV-8<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret n° 82-453 <strong>du</strong> 28 mai 1982<br />
Décret n° 95-680 <strong>du</strong> 9 mai 1995 modifiant le décret <strong>du</strong> 28 mai 1982<br />
Décret n° 91-1194 <strong>du</strong> 27 novembre 1991<br />
RLR chapitre 563-1<br />
Registre de Sécurité <strong>du</strong> Ministère de l'Intérieur ( sur les établissements recevant <strong>du</strong> public)<br />
Fiches de Sécurité ( I.N.R.S. )<br />
Guide de gestion des déchets ( C.N.R.S. et ministère de l’é<strong>du</strong>cation nationale ),<br />
(disponible sur le site www.e<strong>du</strong>cation.gouv.fr/administratif_technique/formation)<br />
Décret n° 97-1048 <strong>du</strong> 6 novembre 1997 relatif à l'élimination des déchets d'activité de soins<br />
risques infectieux et assimilés et des pièces anatomiques<br />
Circulaire n° 0013 <strong>du</strong> ministère de l'é<strong>du</strong>cation nationale <strong>du</strong> 9 mars 2001 relative à<br />
l'élimination des déchets d'activité de soins à risque infectieux et assimilés<br />
Les Clés de la Sécurité, édition 2003<br />
(disponible sur le site www.e<strong>du</strong>cation.gouv.fr/administratif_technique/formation)<br />
Bernadette Engerrand et François Louis, La sécurité dans le cadre scolaire, Hachetteé<strong>du</strong>cation<br />
Paris 1997.<br />
Rapport annuel de l’Oservatoire National de la Sécurité des établissements scolaires et<br />
d’enseignement supérieur<br />
Tableau de bord et analyse de gestion 231
Fiche IV-9<br />
L’ELABORATION DU DOCUMENT<br />
UNIQUE RELATIF À L’ÉVALUATION<br />
DES RISQUES POUR LA SANTÉ ET LA<br />
SÉCURITÉ DES TRAVAILLEURS<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Le chef d’établissement assisté <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> transcrit et met à jour dans un document<br />
unique de sécurité le résultat de l’évaluation (obligatoire) des risques professionnels.<br />
COMMENT<br />
Afin d’être en mesure de remplir la grille proposée, il convient de se doter des outils<br />
nécessaires.<br />
Deux critères sont à considérer :<br />
- la gravité <strong>du</strong>/des dommage(s)<br />
- la probabilité d’occurrence (de survenue) <strong>du</strong>/des dommage(s)<br />
Le croisement de la gravité <strong>du</strong> dommage et de la fréquence d’occurrence attribuées à ces<br />
critères amène à l’élaboration d’un tableau comportant des cases qui vont <strong>du</strong> bleu foncé<br />
au blanc.<br />
La lecture de ces différentes teintes et leur signification en terme de niveau de risque<br />
con<strong>du</strong>it à hiérarchiser de 1 à 4 les priorités des actions à entreprendre.<br />
232 Tableau de bord et analyse de gestion
Fiche IV-9<br />
Tableau de bord et analyse de gestion 233
Fiche IV-9<br />
234 Tableau de bord et analyse de gestion
Fiche IV-9<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret n° 2001-1016 <strong>du</strong> 5 novembre 2001 sur le document unique relatif à l'évaluation des<br />
risques pour la santé et la sécurité des travailleurs ( Ministère de l'Emploi et de la Solidarité)<br />
Circulaire n°6 <strong>du</strong> 18 mai 2002 <strong>du</strong> Ministère de l'Emploi et de la Solidarité )<br />
Code <strong>du</strong> Travail Livre II - titre III<br />
Tableau de bord et analyse de gestion 235
LA SECURITE FAVORISER DES L’EVACUATION<br />
INSTALLATIONS<br />
ET DES EQUIPEMENTS DES OCCUPANTS DE TRAVAIL<br />
Fiche IV-10<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> est responsable de la sécurité des installations et des équipements de travail.<br />
Il est impératif de raisonner en pensant «sécurité» chaque fois que des travaux sont prévus<br />
dans l’établissement ou que des opérations de maintenance sont programmées.<br />
En cas de danger immédiat, le <strong>gestionnaire</strong>, en liaison avec le chef d’établissement, devra<br />
prendre les mesures conservatoires nécessaires pour éviter un accident (interdiction d’accès).<br />
COMMENT<br />
1- Vérification approfondie des installations thermiques<br />
Contrôles liés aux économies d’énergie – Arrêté <strong>du</strong> 5 juillet 1977 (JO <strong>du</strong> 12/7/77)<br />
– puissance installée supérieure à 3000 th (3500 Kw) : tous les 6 ans,<br />
– puissance installée comprise entre 1000 et 3000 th (1200 et 3500 Kw) : tous les 3 ans.<br />
Il doit être effectué par un expert agréé par le ministre en charge de l’énergie. La liste des<br />
experts agréés est disponible auprès de chaque service interdépartemental de l’in<strong>du</strong>strie<br />
et des mines.<br />
2- Transformateurs au pyralène<br />
Depuis 1987, la mise en service de transformateurs contenant <strong>du</strong> pyralène est interdite.<br />
Mais des appareils antérieurs à cette date et contenant <strong>du</strong> pyralène peuvent encore être<br />
en service dans les établissements. Dans ce cas, veiller à la présence de l’affichage<br />
réglementaire des consignes de sécurité et à l’information <strong>du</strong> personnel. S’assurer que le<br />
transformateur est placé dans un bac de rétention (contacter la collectivité territoriale).<br />
3- Matériels sportifs<br />
Le décret <strong>du</strong> 4 juin 1996 (JO <strong>du</strong> 8/6/96) définit les exigences en matière de sécurité<br />
concernant les cages de buts sportifs et les poteaux de basket-ball.<br />
La circulaire de la Direction de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression<br />
des Fraudes <strong>du</strong> 23 décembre 1996 précise les conditions de vérification de ces matériels.<br />
4- Machines à risques<br />
Certaines machines telles que les presses à froid pour le travail des métaux ou les<br />
centrifugeuses doivent être vérifiées périodiquement. Se reporter à l’arrêté n° 93-286 <strong>du</strong><br />
5 mars 1993 (JO <strong>du</strong> 17/3/93) et à l’arrêté n° 93-637 <strong>du</strong> 4 juin 1993 (JO <strong>du</strong> 15/6/93).<br />
Les matériels de cuisine sont aussi concernés.<br />
5- Appareils de levage et de manutention<br />
Les appareils de levage et de manutention tels que palans, vérins, chariots<br />
élévateurs... doivent être soumis à des vérifications périodiques. Voir arrêté <strong>du</strong> 9 juin 1993<br />
(JO <strong>du</strong> 30/6/93).<br />
6- Appareils à pression de gaz ou de vapeur<br />
Ces appareils (compresseurs, autoclaves...) doivent être soumis à des contrôles<br />
périodiques. Il est préférable de contacter un organisme tel que l’APAVE. Les textes de<br />
référence très anciens, ont été modifiés par arrêté ministériel <strong>du</strong> 15 mars 2000.<br />
236 La sécurité des personnes et des biens
Fiche IV-10<br />
7- Enseignement scientifique<br />
Les appareils électriques et électroniques (et notamment leurs accessoires: cordons, fiches,<br />
etc.) doivent être conformes à la directive européenne IEC 1010-2-031.<br />
ATTENTION<br />
L’utilisation de brûleurs fonctionnant sur des cartouches type camping gaz n’est pas<br />
autorisée dans les salles de classe et les laboratoires.<br />
Les catalogues des fournisseurs proposent ces types de matériel sans préciser leurs<br />
restrictions d’emploi.<br />
8- Stockage de combustible<br />
Les stockages importants de combustible (propane, fuel, acétylène) sont soumis à déclaration<br />
auprès de la préfecture. Se reporter à la circulaire ministérielle <strong>du</strong> 29 janvier 1979.<br />
9- Enseignement technologique<br />
Les machines, autres que celles mues par la force humaine, et utilisées par les élèves<br />
doivent être conformes aux normes de sécurité européennes. Se reporter à la circulaire<br />
ministérielle n° 96-294 <strong>du</strong> 13 décembre 1996.<br />
10- Portails automatiques<br />
Les portails automatiques de garages et assimilés ainsi que les portes automatiques situées<br />
sur les lieux de travail doivent obligatoirement faire l’objet d’un contrat d’entretien (Décret<br />
n° 90-567 <strong>du</strong> 5/7/90, JO <strong>du</strong> 7/7/90 et arrêté ministériel <strong>du</strong> 21/12/93, JO <strong>du</strong> 13/1/94).<br />
11- Désenfumage<br />
Contrôler régulièrement le bon fonctionnement mécanique des installations. S’il s’agit d’un<br />
système avec bouteille de CO2 , le faire contrôler au même titre qu’un extincteur.<br />
En cas d’installation complexe, il semble prudent de la faire contrôler par un organisme<br />
agréé comme pour l’alarme incendie.<br />
12- Extincteurs – Robinets d’incendie armés (RIA)<br />
Ces matériels doivent être numérotés chacun dans une série ininterrompue et une affiche<br />
doit en préciser le mode d’emploi sommaire. Leur implantation doit figurer dans le registre<br />
de sécurité pour faciliter leur repérage.<br />
Proscrire les extincteurs à pression permanente (sauf pour les modèles à CO2 ). Il existe<br />
des matériels anti-vandalisme. On peut également les relier à une alarme sonore.<br />
Les RIA doivent être équipés d’un manomètre.<br />
13- Blocs autonomes d’éclairage de sécurité<br />
Durée de fonctionnement nominale: 1 heure. Tout bloc dont la <strong>du</strong>rée de fonctionnement est<br />
inférieure ou égale à une demi-heure doit être changé.<br />
Durée de vie d’un bloc: 5 à 10 ans.<br />
14- Cuves à fuel désaffectées<br />
Il est indispensable de les faire dégazer et inerter par une entreprise spécialisée. Si un<br />
démontage ultérieur est prévisible, donner la préférence à l’inertage à l’eau.<br />
15- Extraction cuisine, climatisation, ventilation mécanique contrôlée (VMC)<br />
L’ensemble de ces systèmes, y compris les gaines et les tourelles extérieures, doit être<br />
nettoyé tous les ans.<br />
Attention! Peu d’entreprises sont équipées pour ce genre d’intervention.<br />
Les gaines doivent comporter des trappes de visite qu’il convient de faire poser le cas<br />
échéant.<br />
Les systèmes de climatisation et de VMC doivent, dans la mesure <strong>du</strong> possible, être<br />
désinfectés au cours de cette opération.<br />
La sécurité des personnes et des biens 237
16- Vitrages<br />
Pour les parois verticales, le verre armé ou trempé est vivement déconseillé.<br />
Le verre feuilleté est particulièrement recommandé.<br />
17- Personnels logés<br />
Demander aux personnels logés une attestation d’assurance pour les risques locatifs.<br />
18- Application <strong>du</strong> plan Particulier de Mise en Sureté (PPMS)<br />
Tous les établissements doivent élaborer un plan de mise en sureté des personnes.<br />
Contacter le correspondant académique «Risques majeurs» qui conseillera utilement.<br />
19- Utilisation des appareils à laser<br />
L’utilisation par les élèves des pointeurs laser à alimentation autonome à des fins autres<br />
que scientifiques est strictement interdite dans les locaux scolaires.<br />
Les machines mettant en œuvre des dispositifs lasers sont autorisées dans la mesure où<br />
leur usage est conforme à la réglementation «sécurité machines».<br />
ATTENTION<br />
Pour les réseaux de climatisation, tour de réfrigération et réseau d’eau chaude sanitaire,<br />
veiller au risque de légionnella.<br />
ATTENTION<br />
Les contrôles sont obligatoires. La dépense in<strong>du</strong>ite l’est également et peut être relativement<br />
élevée, il faut donc faire établir des devis préalables, mettre en concurrence et solliciter les<br />
financeurs.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fiche IV-10<br />
Voir note DESCO/MCR/64 <strong>du</strong> 20 septembre 1999<br />
DESCO/MCR/73 <strong>du</strong> 12 octobre 1999<br />
BO spécial <strong>du</strong> 30 mai 2002 relatif au Plan particulier de mise en sureté face aux risques<br />
majeurs<br />
Circulaire n°2002-119 <strong>du</strong> 29 mai 2002<br />
238 La sécurité des personnes et des biens
LES ASPECTS JURIDIQUES<br />
DE LA SECURITE DES PERSONNES<br />
ET DES BIENS:<br />
L’ENGAGEMENT DE LA RESPONSABILITE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Le fondement de la responsabilité de la puissance publique réside dans l'idée d'égalité<br />
devant les charges publiques : une indemnité peut rétablir cette égalité quand la charge<br />
que constitue un dommage est imposée à un administré. Mais, la charge de la preuve <strong>du</strong><br />
préjudice incombe au requérant. Pour qu'un dommage soit indemnisable, le préjudice doit<br />
être certain (dans le présent ou le futur), spécial (procède de l'indivi<strong>du</strong>alisation de la ou<br />
des victimes), anormal (excède les inconvénients normaux de la vie en société), doit porter<br />
atteinte à un intérêt légitime juridiquement protégé, et doit être appréciable en argent car<br />
le principe est la réparation en argent. Le dommage n'est réparable que s'il est imputé à<br />
l'activité d'une personne publique déterminée, ce qui exclut les dommages indirects et les<br />
dommages imputables à la force majeure, au cas fortuit, à la faute de la victime, au fait d'un<br />
tiers. L'exercice des missions nécessite de maîtriser la diversité des situations génératrices<br />
de contentieux devant les juridictions administrative, civile et pénale et leurs conséquences.<br />
COMMENT<br />
Fiche IV-11<br />
5 types de fautes relèvent <strong>du</strong> tribunal administratif :<br />
1) la faute dans l'organisation <strong>du</strong> service<br />
2) la faute de service (exemple : fuite d'eau pendant les vacances scolaires non réparée<br />
en temps utile faute d'avoir organisé un service de permanence).<br />
Ce sont des fautes impersonnelles d'un responsable sujet à l'erreur dans l'exercice des<br />
ses fonctions, celles <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> étant définies par la circulaire n°97-035 <strong>du</strong> 06/02/1997.<br />
L'action est dirigée contre l'Etat (représenté par le recteur) ou contre l'EPLE (représenté<br />
par le chef d'Etablissement ) qui indemniseront la victime.<br />
3) la faute personnelle non détachable où l'auteur est clairement identifié. Mêmes<br />
remarques concernant l'action, la représentation et la réparation mais ici possibilité d'action<br />
récursoire contre l'auteur de la faute, même si rarement mise en œuvre.<br />
4) La faute contractuelle dirigée contre l'EPLE (représenté par le chef d'établissement )<br />
qui indemnisera la victime. Il s'agit de contrats de droit public, essentiellement les contrats<br />
de travail et notamment ceux des GRETA, ou les marchés de travaux avec des entreprises<br />
que l'établissement accepte de diriger pour le compte de la collectivité de rattachement<br />
en convention de mandat.<br />
5) Les dommages résultant de l'ouvrage public : la responsabilité de la collectivité de<br />
rattachement sera engagée en premier lieu sous réserve de l'obligation de sécurité ( art 8<br />
décret 30/08/85) imposée au chef d'établissement ès représentant de l'Etat (exemple :<br />
buts sur terrains de sports, banc non fixé, mauvais état des locaux).<br />
6 types de fautes relèvent des tribunaux civils :<br />
1) faute personnelle détachable (art 1382 <strong>du</strong> code civil) que le comportement soit actif ou<br />
passif (exemple : propos diffamatoires) à l'encontre de l'auteur. Ce dernier répare le<br />
préjudice, sans protection juridique statutaire de l'Etat.<br />
2) faute contractuelle commise par l’EPLE dans l’exécution <strong>du</strong> contrat de droit privé (art 1135<br />
<strong>du</strong> code civil), (exemple : licenciement abusif d’un contrat emploi-solidarité). Le chef<br />
d'établissement représente l’EPLE qui peut être appelé à réparer.<br />
3) Dommages subis ou causés par les élèves (loi <strong>du</strong> 05 avril 1937). C'est la responsabilité<br />
239 La sécurité des personnes et des biens
Fiche IV-11<br />
de l'Etat, représenté par le préfet, qui est recherchée, l'action récursoire étant possible<br />
selon la qualification de la faute. Les personnels ATOSS ne bénéficient pas de la loi de<br />
1937, la surveillance des élèves n'entrant pas dans leur mission statutaire.<br />
4) dommages causés par des véhicules administratifs (loi <strong>du</strong> 31/12/1957). C'est la<br />
responsabilité de l'employeur <strong>du</strong> con<strong>du</strong>cteur qui est engagée. Si agent de l'EPLE, ce dernier<br />
indemnise les préjudices. Si agent de l'Etat, c'est l'Etat. L'action récursoire est possible<br />
selon la qualification de la faute.<br />
5) faute inexcusable de l'employeur dans le cas d'un accident <strong>du</strong> travail survenu à un<br />
élève de l'enseignement technique (loi <strong>du</strong> 05 octobre 1946)) devant le tribunal de la Sécurité<br />
Sociale à l'encontre de l'Etat. Le chef d'établissement participe à la procé<strong>du</strong>re obligatoire<br />
de conciliation au titre de l'employeur.<br />
6) faute dans l'exécution <strong>du</strong> contrat de travail de droit privé (code <strong>du</strong> travail) devant le<br />
tribunal des Prud'Hommes à l'encontre de l'EPLE.<br />
Enfin relèvent des tribunaux répressifs après poursuites pénales (en application <strong>du</strong> code<br />
pénal) à l'encontre de l'auteur personne, physique ou morale, les fautes constitutives de<br />
crimes ou délits.<br />
ATTENTION<br />
Le juge apprécie la situation selon les circonstances de temps de lieu, les difficultés réelles<br />
rencontrées dans l'accomplissement des missions et les moyens concrets à disposition,<br />
la prévisibilité de l'accident et le comportement de la victime. D'où l'importance :<br />
- d'existence de moyens d'alerte<br />
- des dispositifs de collecte et de remonté d'information sur les dysfonctionnements internes<br />
et externes<br />
- de l'examen de l'aménagement des locaux, des dispositifs de protection, des contrôles<br />
techniques, de l'entretien et de la maintenance, <strong>du</strong> contrôle de l'attitude <strong>du</strong> personnel.<br />
- de l'information sur l'utilisation des matériels, machines, outils…<br />
- d'étudier les moyens de se protéger des risques par des assurances :<br />
- stages en entreprises,<br />
- activités périphériques (hors de l'établissement notamment),<br />
- véhicules administratifs…..<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi <strong>du</strong> 05 avril 1937 portant loi dite " des instituteurs "<br />
Loi n° 57-1424 <strong>du</strong> 31/12/1957 relative aux véhicules administratifs<br />
Circulaire 97-065 <strong>du</strong> 06/02/97 : missions <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong><br />
Circulaire n° 93/79 <strong>du</strong> 24/03/93 : stages en entreprise<br />
Code civil articles 1382 et ss, 1135 et ss.<br />
Code pénal : art 121-2, 221-3,222-19, 222-20, 223-1, 223-7, 322-5, 423-1…<br />
Code <strong>du</strong> travail<br />
Article 11 loi n° 83-634 <strong>du</strong> 13/07/83 portant droits et obligations <strong>du</strong> fonctionnaire : protection.<br />
Article L 468 et suivants <strong>du</strong> code de la Sécurité Sociale : accidents élèves enseignement<br />
technique<br />
Guide juridique <strong>du</strong> chef d’établissement - 2001- DAJ/CNDP<br />
La sécurité des personnes et des biens 240
L’ASSURANCE DES BIENS MOBILIERS<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Dans le cadre de la loi <strong>du</strong> 20 juillet 1992, les EPLE étant désormais propriétaires de<br />
la majeure partie de leurs biens meubles, il est nécessaire d’étudier le principe de<br />
l’assurance des biens «sensibles» (vol et incendie) et de son incidence sur le budget de<br />
l’établissement.<br />
COMMENT<br />
Biens dont la collectivité a conservé la propriété<br />
C’est la collectivité qui doit prendre en charge leur assurance.<br />
Fiche IV-12<br />
Biens propres à l’EPLE<br />
Biens sensibles<br />
Il est nécessaire d’étudier le principe de l’assurance des biens sensibles (vol et incendie),<br />
sur le budget de l’EPLE, qu’il s’agisse de biens reçus en dotation ou de biens acquis par<br />
l’établissement. Les matériels subventionnés par l’Etat (décret n° 85-269) et ceux acquis<br />
à l’aide de la taxe d’apprentissage sont également concernés.<br />
Il convient toutefois d’être prudent en raison de la dépréciation marchande très rapide de<br />
certains matériels. D’autre part, les établissements techniques risquent de se heurter à<br />
des primes d’assurance élevées.<br />
Véhicules administratifs<br />
Responsabilité civile<br />
Le con<strong>du</strong>cteur a la qualité d’agent de l’Etat, titulaire, stagiaire ou contractuel payé par<br />
l’Etat ou sur le budget de l’internat (FARPI):<br />
Ces critères excluent les contractuels payés par l’établissement (GRETA), les<br />
fonctionnaires des collectivités territoriales, les personnes en contrat emploi solidarité, en<br />
contrat emploi consolidé ou en contrat emploi-jeunes.<br />
Sous cette condition, les véhicules utilisés par les EPLE sont dispensés de l’obligation<br />
d’assurance en responsabilité civile. Dans ce cas, un certificat spécifique de dérogation à<br />
l’obligation d’assurance doit être apposé sur le véhicule. Ce certificat doit être commandé<br />
annuellement avant le mois de novembre à:<br />
Imprimerie des Timbres-poste<br />
et des valeurs fi<strong>du</strong>ciaires<br />
Département commercial<br />
24017 PERIGUEUX CEDEX<br />
L’Etat, par l’intermédiaire des rectorats, prend en charge les dommages causés aux tiers<br />
par les véhicules des EPLE.<br />
Lorsque le con<strong>du</strong>cteur n’a pas la qualité d’agent de l’Etat, telle qu’elle est définie au<br />
paragraphe précédent:<br />
L’EPLE (ou la collectivité de rattachement si elle a fait ce choix) doit souscrire une<br />
assurance en responsabilité civile et ainsi couvrir le risque “défense et recours”.<br />
l Dommages aux véhicules des EPLE<br />
Ils ne sont pas pris en charge par l’Etat.<br />
241 La sécurité des personnes et des biens
Fiche IV-12<br />
L’établissement doit souscrire sur ses fonds propres, une assurance, couvrant également<br />
les risques vol et incendie.<br />
Cependant, si la responsabilité de l’accident incombe au con<strong>du</strong>cteur adverse, les services<br />
<strong>du</strong> rectorat demandent à l’assureur de celui-ci d’adresser à l’établissement un chèque<br />
à l’ordre de l’agent comptable en remboursement des dommages subis par le véhicule<br />
administratif.<br />
ATTENTION<br />
Une étude économique de l'incidence budgétaire des contrats d'assurance est nécessaire.<br />
Le conseil d'administration décide de la politique de gestion mise en œuvre. Elle est<br />
exécutée par le chef d'établissement qui met en concurrence après élaboration <strong>du</strong> cahier<br />
des charges définissant les risques à couvrir.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi n° 57-1424 <strong>du</strong> 31 décembre 1957<br />
Circulaire <strong>du</strong> 11 octobre 1985<br />
RLR 521-3<br />
RLR 106-0<br />
La sécurité des personnes et des biens 242
C’EST-A-DIRE<br />
Dans le cadre des activités obligatoires, les risques ne sont pas à la charge de l’EPLE.<br />
Il en va tout autrement en ce qui concerne les activités facultatives.<br />
COMMENT<br />
LES ASSURANCES LIEES AUX<br />
AUTRES ACTIVITES DE L’EPLE<br />
Fiche IV-13<br />
La Circulaire n°88-208 <strong>du</strong> 29 août 1988 (RLR 555-0) rappelant aux familles des<br />
élèves la nécessité d’une assurance offrant une couverture adéquate n’a pas un caractère<br />
contraignant pour les parents d’élèves, dans la mesure où l’obligation d’assurance ne peut<br />
leur être imposée que par le législateur (avis <strong>du</strong> Conseil d’Etat <strong>du</strong> 24 février 1994).<br />
Cependant l’établissement scolaire, en tant qu’organisateur des activités facultatives,<br />
se doit de définir dans le respect <strong>du</strong> principe d’égalité les règles auxquelles doivent se<br />
soumettre les participants.<br />
Il peut, en particulier et suivant la circulaire pré-citée, ne pas accepter la participation<br />
d’élèves qui ne disposeraient pas de protection suffisante contre les risques que peuvent<br />
présenter les activités proposées (Confirmation par le Tribunal administratif de Toulouse<br />
le 8/12/88).<br />
Néanmoins, pour assurer l’égalité d’accès des élèves aux activités scolaires facultatives,<br />
l’établissement a la possibilité après délibération en Conseil d’administration, de souscrire<br />
un contrat d’assurance collectif couvrant tous les élèves participants à ces activités.<br />
Il faudra alors distinguer selon que l’activité est organisée par l’Etablissement ou par<br />
une association (association d’étudiants, foyer socio é<strong>du</strong>catif, maison des lycéens). Cette<br />
dernière devra conclure un contrat spécifique pour les activités <strong>du</strong> foyer.<br />
De même, les stages facultatifs n’entrent pas dans le champ de ceux couverts au titre<br />
de la législation sur les accidents <strong>du</strong> travail. Dans ce cas, il revient à l’établissement<br />
de garantir sa propre responsabilité en sa qualité d’organisateur et celle qui pourrait<br />
lui incomber <strong>du</strong> fait d’un dommage causé par l’élève à l’occasion <strong>du</strong> stage, soit sur son<br />
budget, soit en contractant une assurance dont il convient de vérifier qu’elle couvre bien<br />
ce risque.<br />
L’établissement devra alerter les familles sur le fait qu’en dehors de toute faute reconnue,<br />
la réparation des dommages que pourraient subir les élèves se limitera aux prestations de<br />
l’assurance maladie de la sécurité sociale, d’où l’intérêt pour elles de souscrire au<br />
profit de leurs enfants, une assurance indivi<strong>du</strong>elle accident couvrant notamment le risque<br />
invalidité.<br />
Activités à l’étranger<br />
Il convient d’évoquer la couverture des dommages subis ou causés par les enseignants<br />
et élèves français à l’étranger.<br />
Ils sont régis par la circulaire n° 76-353 <strong>du</strong> 13 octobre 1976 modifiée et complétée par celle<br />
<strong>du</strong> 8 novembre 1978 pour les lycées professionnels.<br />
Stages en entreprises<br />
Ils sont assimilés à une mission professionnelle hors <strong>du</strong> territoire et la caisse primaire<br />
accorde le maintien <strong>du</strong> droit aux prestations de la législation française pour la <strong>du</strong>rée<br />
<strong>du</strong> stage.<br />
243 La sécurité des personnes et des biens
Fiche IV-13<br />
Autres<br />
Dans l’hypothèse où ce ne sont pas des stages en entreprise, les élèves ne pourraient<br />
bénéficier de la couverture accident <strong>du</strong> travail.<br />
Il convient en conséquence qu’une assurance soit souscrite soit par l’établissement en<br />
sa qualité d’organisateur, soit par les parents, pour garantir les risques que les élèves<br />
pourraient subir ou causer dans les établissements étrangers lors des stages.<br />
S’il s’agit d’une activité d’enseignement dans les établissements étrangers, il faut demander<br />
à chaque fois l’accord de la CPAM.<br />
En ce qui concerne la responsabilité civile:<br />
Si le dommage est causé dans l’établissement étranger par un élève français lors d’une<br />
activité d’enseignement, la réparation interviendrait selon le droit <strong>du</strong> pays considéré.<br />
Dans le souci de faciliter la participation de tous aux échanges, une assurance collective,<br />
valable pour le pays étranger, pourrait être souscrite par l’établissement, en sa qualité<br />
d’organisateur, ou par les parents de chacun d’entre eux si leur assurance responsabilité<br />
civile ne couvre pas déjà ces risques dans ce pays.<br />
Diverses activités<br />
Certains assureurs proposent un contrat collectif d’assurance des intervenants extérieurs.<br />
La responsabilité des établissements en raison des activités exercées par les<br />
aides-é<strong>du</strong>cateurs ne repose pas seulement sur une conception privée des rapports<br />
contractuels: elle peut être engagée devant la juridiction administrative (lettre d’information<br />
juridique <strong>du</strong> 24/04/98) en cas de défaut dans l’organisation ou le fonctionnement <strong>du</strong><br />
service confié à ces agents (loi n° 97-940 <strong>du</strong> 16/10/97).<br />
ATTENTION<br />
Une étude économique de l'incidence budgétaire des contrats d'assurance est nécessaire.<br />
L'élaboration <strong>du</strong> cahier des charges définissant les risques à couvrir permet au conseil<br />
d'administration de décider de la politique de gestion. Celle-ci est exécutée par le chef<br />
d'établissement après mise en concurrence.<br />
La sécurité des personnes et des biens 244
C’EST-A-DIRE<br />
Fluides frigorigènes<br />
La récupération des fluides frigorigènes des installations importantes (les appareils<br />
domestiques ne sont pas concernés) doit être assurée par des entreprises agréées<br />
(Décret n° 92-1271 <strong>du</strong> 7/12/92, JO <strong>du</strong> 8/12/92)<br />
Retours d’eau polluée vers le réseau public<br />
Ce genre d’incident peut se pro<strong>du</strong>ire en cas de baisse brutale de pression dans les con<strong>du</strong>ites<br />
d’alimentation (éclatement de canalisation, fort tirage lors de la lutte contre un incendie…)<br />
et si les dispositifs d’isolement sont inefficaces (vannes usagées...).<br />
L’eau des installations de chauffage, par exemple, peut être aspirée dans les canalisations<br />
d’eau potable.<br />
Solution: Installer des clapets anti-retour ou des dispositifs appropriés pour les installations<br />
importantes (disconnecteurs). Se reporter au décret n° 93-742 <strong>du</strong> 29 mars 1993.<br />
Piles et accumulateurs usagés<br />
Ils doivent être éliminés par des entreprises agréées (Décret n° 99-374 <strong>du</strong> 12/5/99, JO<br />
<strong>du</strong> 16/5/99).<br />
Amiante<br />
La recherche de la présence d’amiante dans les bâtiments incombe à la collectivité<br />
territoriale, ainsi que les contrôles périodiques éventuels et les travaux nécessaires (Décret<br />
n° 96-97 <strong>du</strong> 7/2/96 – JO <strong>du</strong> 8/2/96).<br />
Déchets de soins<br />
Leur élimination relève d’une procé<strong>du</strong>re réglementaire/ Décret 97-1048 <strong>du</strong> 6 novembre<br />
1997, circulaire <strong>du</strong> 9 mars 2001<br />
ATTENTION<br />
LA PROTECTION<br />
DE L’ENVIRONNEMENT<br />
L’évolution constante des problématiques relatives à la sécurité nécessite une attention<br />
constante à ces questions (par ex. légionellose).<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Circulaire n° 97-065 <strong>du</strong> 6 février 1997 (BO <strong>du</strong> 20/02/97)<br />
RLR 171-4f<br />
Les clés de la sécurité<br />
Guide de gestion des déchets, édition 2003<br />
(disponibles sur le site www.e<strong>du</strong>cation.gouv.fr/administratif_technique/formation)<br />
Fiche IV-14<br />
245 La sécurité des personnes et des biens
LES VEHICULES ADMINISTRATIFS<br />
C’EST-A-DIRE<br />
La commande à l’UGAP n’est pas obligatoire (véhicules neufs). La collectivité de<br />
rattachement peut subventionner tout ou partie de l’achat d’un véhicule.<br />
COMMENT<br />
Immatriculation<br />
Depuis le 1 er janvier 1986, les véhicules acquis par les régions, les départements ou les<br />
EPLE sont immatriculés dans les séries normales des départements.<br />
Carte grise – vignette<br />
Exonération spécifique de la vignette pour trois véhicules par établissement à condition<br />
que ceux-ci soient :<br />
- des voitures particulières ou des camionnettes dont le poids de charge total autorisé<br />
n’excède pas 3,5 tonnes<br />
- des véhicules spécialement aménagés pour le transport des handicapés.<br />
Le coût de la carte grise et des éventuelles vignettes sont à la charge de l’établissement.<br />
Pour les véhicules immatriculés aux Domaines, le périmètre de circulation autorisé<br />
relève de la compétence des régions et des départements.<br />
Carnet de bord<br />
Ce document est indispensable pour contrôler l’utilisation <strong>du</strong> véhicule et la consommation<br />
de carburant.<br />
La liste des chauffeurs peut comprendre plusieurs personnes dont le chef d’établissement<br />
et le <strong>gestionnaire</strong>.<br />
Aliénation<br />
L’aliénation d’un véhicule automobile obéit aux règles en vigueur pour les autres biens<br />
immobilisés.<br />
Il est par ailleurs exigé le certificat de contrôle technique pour mettre en vente un véhicule<br />
en état de marche.<br />
Assurance<br />
Voir fiche IV-10 sur «L’assurance des biens mobiliers».<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Loi n°57-1424 <strong>du</strong> 31/12/57<br />
Fiche IV-15<br />
246 Les véhicules administratifs
C’EST-A-DIRE<br />
Devant l’enjeu de santé publique que représente une bonne alimentation, un Programme<br />
National Nutrition Santé (PNNS) a été lancé en France en 2001.<br />
Ce plan définit des objectifs nutritionnels prioritaires. Il s’agit d’offrir aux élèves et convives,<br />
une alimentation équilibrée, variée et adaptée à leurs besoins.<br />
COMMENT<br />
1- Etablir un plan alimentaire qui permettra d’harmoniser les menus sur plusieurs semaines,<br />
de respecter la variété et l’équilibre alimentaire au fil des semaines.<br />
2- Etablir des menus équilibrés avec l’ensemble des groupes d’aliments. Les protides,<br />
glucides, vitamines, éléments minéraux et fibres sont présents dans tous les aliments mais<br />
dans des proportions variables.<br />
Groupe 1 Viandes, poissons, œufs, abats<br />
Groupe 2 Pro<strong>du</strong>its laitiers<br />
Groupe 3 Matières grasses<br />
Groupe 4 Féculents et céréales ou pro<strong>du</strong>its sucrés<br />
Groupe 5 Légumes crus, fruits frais<br />
Fruits et légumes cuits<br />
Groupe 6 Boissons<br />
– contrôler à l’aide d’un code couleur,<br />
– éviter les boissons sucrées,<br />
– harmoniser les menus sur plusieurs semaines (4 semaines environ),<br />
– informer les convives,<br />
– jouer sur l’aspect saisonnier des aliments,<br />
– motiver le personnel afin de le responsabiliser à la santé des autres.<br />
3- Organiser des commissions de menus afin d’impliquer l’ensemble des acteurs de la<br />
communauté scolaire à la politique qualité mise en place.<br />
Ces commissions rempliront plusieurs missions :<br />
- recueillir l’opinion des convives et des parents d’élèves,<br />
- analyser les menus proposés pour la période à venir,<br />
- mettre à plat d’éventuels problèmes liés à la restauration.<br />
ATTENTION<br />
LA RESTAURATION:<br />
L’ELABORATION DES MENUS<br />
Fiche IV-16<br />
Il importe aussi que tout soit mis en œuvre pour que les repas proposés, tout en répondant<br />
aux recommandations nutritionnelles, conviennent aux élèves et soient effectivement<br />
consommés.<br />
Les recommandations élaborées sont les suivantes:<br />
– augmenter:<br />
les apports de fibres et vitamines: crudités, fruits crus, légumes cuits et secs (hors<br />
féculents), céréales,<br />
247 La restauration
Fiche IV-16<br />
les apports de fer: poisson, viande rouge,<br />
les apports calciques: fromage ou pro<strong>du</strong>its laitiers (150mg de calcium par<br />
portion). Une aide financière peut être demandée à ONILAIT (2, rue Saint-Charles<br />
75740 PARIS CEDEX).<br />
– diminuer les apports lipidiques.<br />
Pour les élèves nécessitant un régime alimentaire particulier. Se reporter à la circulaire<br />
n°99-181 <strong>du</strong> 10 novembre 1999.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Avis <strong>du</strong> Conseil National de l’Alimentation n°18 <strong>du</strong> 30 septembre 1997<br />
Arrêté <strong>du</strong> 29 août 1997 fixant les conditions d’hygiène<br />
Arrêté <strong>du</strong> 6 juillet 1998 relatif aux règles d’entreposage de certaines denrées alimentaires.<br />
Circulaire n° 99-181 <strong>du</strong> 10 novembre 1999 concernant les intolérances alimentaires ou<br />
des maladies chroniques<br />
Plan National Nutrition Santé<br />
Circulaire n°2001-118 <strong>du</strong> 25 juin 2001 relative à la composition des repas servis en<br />
restauration scolaire et à la sécurité des aliments<br />
BO spécial n°9 <strong>du</strong> 28 juin 2001<br />
La restauration 248
HYGIENE ET SECURITE ALIMENTAIRES<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Le rôle <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> est de garantir la santé des consommateurs, convives <strong>du</strong> restaurant.<br />
Mais quelles que soient les précautions prises, il existe un danger redouté par tout<br />
responsable d’un service de restauration : la Toxi Infection Alimentaire Collective (TIAC).<br />
La responsabilité <strong>du</strong> chef d’établissement et <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> ou d’un autre personnel peut<br />
être engagée en cas d’intoxication alimentaire.<br />
COMMENT<br />
L’analyse des causes permet de prendre des dispositions pour éviter les risques.<br />
Fiche IV-17<br />
1 – Les causes d’une intoxication alimentaire<br />
Une intoxication résulte de la contamination d’un aliment par des bactéries et de leur<br />
multiplication et de leur consommation.<br />
LA CONTAMINATION peut avoir pour origine:<br />
– la matière première: la denrée peut avoir été contaminée avant son entrée dans<br />
l’établissement.<br />
– le matériel et les locaux: par contact de l’aliment avec une surface souillée.<br />
– la main-d’œuvre: la manipulation des aliments par le personnel.<br />
– le milieu: l’air ambiant, la promiscuité avec un local souillé, la présence dans les locaux<br />
d’animaux ou d’insectes, etc.<br />
LA MULTIPLICATION des bactéries survient lorsque 2 facteurs sont réunis:<br />
– le temps,<br />
– la température.<br />
Pour se développer et devenir dangereuses, les bactéries ont notamment besoin de temps<br />
et d’une température favorable (généralement entre + 3° et + 63°C), le risque maximum<br />
étant la température ambiante d’une cuisine.<br />
2 – Dispositions pour éviter les risques<br />
Contrôler les pro<strong>du</strong>its à la réception.<br />
Surveiller la propreté des locaux et <strong>du</strong> matériel, et observer la mise en place d’un plan de<br />
nettoyage et de désinfection.<br />
Veiller à l’état de santé et à la propreté <strong>du</strong> personnel.<br />
Une visite médicale annuelle est obligatoire pour le personnel de pro<strong>du</strong>ction.<br />
Une tenue de travail impeccable et un lavage fréquent des mains sont obligatoires.<br />
Eviter le croisement des circuits propres (les denrées en cours de transformation) et des<br />
circuits sales (les déchets).<br />
Mise en place de la marche en avant: soit dans l’infrastructure, soit dans l’organisation par<br />
rapport à la structure, soit dans le temps.<br />
Respecter la chaîne <strong>du</strong> froid et celle <strong>du</strong> chaud.<br />
249 La restauration
Fiche IV-17<br />
ATTENTION<br />
Une sensibilité constante <strong>du</strong> <strong>gestionnaire</strong> à l’impératif d’hygiène.<br />
Une formation continue <strong>du</strong> personnel aux règles d’hygiène.<br />
La souscription d’un contrat avec un laboratoire d’analyse (hygiène des surfaces, contrôle<br />
bactériologique et audit).<br />
En cas d’imprudence ou de négligence qui s’avère constituée, la Responsabilité Pénale<br />
Personnelle des agents peut être mise en cause (insuffisance d’autocontrôles par exemple).<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret n°86-770 <strong>du</strong> 10 juin 1986 concernant la déclaration obligatoire des Toxi Infections<br />
Alimentaires Collectives.<br />
Arrêté <strong>du</strong> 29 septembre 1997<br />
BO spécial n° 9 <strong>du</strong> 28 juin 2001: composition des repas servis en restauration collective<br />
et sécurité des aliments<br />
La restauration 250
Il existe un danger redouté par tout responsable d'un service de restauration : la Toxi-<br />
Infection Alimentaire Collective (TIAC)<br />
C’EST-À-DIRE<br />
Quelles que soient les précautions prises lors de l'achat des denrées alimentaires, la<br />
préparation des repas et le service, le risque toxi-infectieux existe.<br />
Définition officielle de la TIAC :<br />
Une TIAC est définie par l'apparition d'au moins deux cas groupés similaires d'une<br />
symptomatologie dont on peut rapporter la cause à une même origine alimentaire.<br />
COMMENT<br />
Pour qu'une TIAC se déclare il faut une concordance de "malchances", voire de fautes<br />
- l'aliment doit être contaminé<br />
- l'aliment n'est pas stocké correctement<br />
- l'aliment doit être consommé.<br />
En cas d'accident alimentaire, la priorité est d'assurer la prise en charge médicale des<br />
malades et d'alerter les autorités.<br />
Le responsable de l'établissement doit :<br />
- Prévenir immédiatement le médecin de l'établissement ou un médecin traitant ou un<br />
service médical d'urgence.<br />
- Recenser les malades et les symptômes.<br />
- Noter la date, l'heure des premiers symptômes et leur nature.<br />
- Déclarer la TIAC : aux autorités médico-administratives (c'est à dire le médecin de la<br />
Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales).<br />
- Prévenir la Direction Départementale des Services Vétérinaires.<br />
- S’assurer de la sauvegarde des échantillons réglementaires.<br />
ATTENTION<br />
INTOXICATION ALIMENTAIRE :<br />
CONDUITE À TENIR<br />
Pour éviter ce problème : faites respecter la chaîne <strong>du</strong> chaud et <strong>du</strong> froid.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Fiche IV-18<br />
Arrêté <strong>du</strong> 26 Juin 1974 réglementant les conditions d'hygiène relatives à la préparation, la<br />
conservation, la distribution et la vente des plats cuisinés à l'avance.<br />
Arrêté <strong>du</strong> 26 Septembre 1980 réglementant les conditions d'hygiène applicables dans les<br />
établissements de restauration où sont préparés, servis ou distribués des aliments<br />
comportant des denrées animales ou d'origine animale.<br />
Décret n°86 770 <strong>du</strong> 10 juin 1986 concernant la déclaration obligatoire des Toxi Infections<br />
Alimentaires Collectives.<br />
Décret 99 363 <strong>du</strong> 6 mai 1999 concernant les toxi-infections alimentaires collectives<br />
Arrêté <strong>du</strong> 14 novembre 2000 relatif aux déchets<br />
Décret 2001 232 <strong>du</strong> 12.03.2001 concernant le suivi médical des personnels manipulant<br />
251 Tableau de bord et analyse de gestion
C’EST-A-DIRE<br />
L’obligation de sécurité des aliments offerts à la consommation humaine, sous quelque<br />
forme que ce soit, est un des fondements <strong>du</strong> droit alimentaire.<br />
Depuis 1997, la méthode HACCP fixe les conditions d’hygiène applicables dans les<br />
établissements de restauration collective à caractère social.<br />
L’HACCP (Hazard Analysis Critical Control Points) est une méthode d’assurance qualité<br />
qui permet d’évaluer les dangers et leurs risques associés au cours des différentes<br />
étapes de la vie <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it alimentaire.<br />
Si les repas sont destinés à être consommés sur place et sans délai après leur fabrication,<br />
il convient de respecter les prescriptions <strong>du</strong> titre I de l'arrêté <strong>du</strong> 29.09.1997.<br />
Si la consommation a lieu sur place mais est différée légèrement dans le temps, le titre II<br />
<strong>du</strong>dit arrêté s’applique également.<br />
Si la consommation des repas a lieu dans un autre établissement, il convient d’appliquer<br />
les titres I, II et III. Ce dernier crée une obligation supplémentaire, celle de l’agrément<br />
vétérinaire sanitaire de la cuisine centrale.<br />
COMMENT<br />
LA METHODE HACCP<br />
Fiche IV-19<br />
Avec cet arrêté, deux obligations nouvelles sont imposées aux responsables de la<br />
restauration collective: la réalisation d’autocontrôles avec leur formalisation par écrit et la<br />
formation des personnels à l’hygiène.<br />
II est donc conseillé de mettre en place un groupe de travail avec le <strong>gestionnaire</strong> et certains<br />
personnels <strong>du</strong> service restauration qui sera chargé de :<br />
– faire un diagnostic sur:<br />
le milieu,<br />
le matériel,<br />
la main-d’œuvre,<br />
les manipulations,<br />
la matière.<br />
– analyser celui-ci,<br />
– identifier les points critiques et en évaluer les risques,<br />
– identifier les mesures préventives,<br />
– établir un système de surveillance,<br />
– établir des actions correctives,<br />
– établir un système documentaire,<br />
– faire appliquer les règles,<br />
– vérifier sa mise en application et évaluer,<br />
– former le personnel,<br />
Suggestion: ce groupe doit se réunir au moins une fois par trimestre.<br />
L’appel à une société ou un intervenant extérieur est fortement conseillé.<br />
252 La restauration
Fiche IV-19<br />
ATTENTION<br />
Quatre points primordiaux:<br />
– le contrôle à la réception des marchandise,<br />
– la traçabilité des températures et des pro<strong>du</strong>its,<br />
– le plan de nettoyage et de désinfection des locaux,<br />
– la formation <strong>du</strong> personnel.<br />
La surveillance médicale annuelle de tout agent manipulant des denrées alimentaires<br />
est obligatoire.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Décret n° 99-363 <strong>du</strong> 6 mai 1999 concernant les toxi-infections alimentaires collectives<br />
Décret n° 2001-232 <strong>du</strong> 12 mars 2001 concernant le suivi médical des personnels<br />
manipulant des denrées alimentaires<br />
Arrêtés des 28 juin 1994, 8 septembre 1997 et 8 février 1996 concernant l’agrément<br />
vétérinaire sanitaire et sa dispense<br />
Arrêté <strong>du</strong> 29 septembre 1997 concernant la restauration<br />
Arrêté <strong>du</strong> 20 juillet 1998 applicables au transport des aliments<br />
Arrêté <strong>du</strong> 14 novembre 2000 relatif aux déchets<br />
BO spécial n° 9 <strong>du</strong> 28 juin 2001: composition des repas servis en restauration collective<br />
et sécurité des aliments<br />
La restauration 253
GESTION DE CUISINE CENTRALE<br />
Fiche IV-20<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Le <strong>gestionnaire</strong> de cuisine centrale gère pour l’ensemble des établissements adhérents<br />
une partie des pro<strong>du</strong>its scolaires et d’hébergement.<br />
Une convention et les décisions régulières prises lors des conseils de gestion lui donnent<br />
des indications d’organisation et d’orientation.<br />
COMMENT<br />
En matière d’hygiène alimentaire<br />
Appliquez l’arrêté <strong>du</strong> 29 septembre 1997 (titre I, II et III) et mettez à jour le dossier<br />
d’agrément.<br />
En matière de nutrition<br />
Respectez les directives nutritionnelles (P.N.N.S. Arrêté <strong>du</strong> 25.06.2001)<br />
En matière de gestion<br />
Préparez les conseils de gestion et en établira les comptes-ren<strong>du</strong>s.<br />
Suivez et faites évoluer la convention.<br />
Suivez journellement les effectifs en recueillant auprès des différents sites toutes les<br />
informations nécessaires (effectif, nombre de repas servis par catégories, nombre de repas<br />
per<strong>du</strong>s) ce qui vous donne son crédit nourriture (voir fiche III-42).<br />
Suivez la comptabilité budgétaire de ce service.<br />
Organisez ses achats (marchés, négociations…) et suivez attentivement ceux-ci.<br />
Vérifiez les stocks.<br />
Etablissez des tableaux de bords qui permettent de vérifier les données de sa gestion<br />
comptable et matérielle.<br />
Organisez avec l’aide <strong>du</strong> chef de pro<strong>du</strong>ction la vie journalière des personnels.<br />
ATTENTION<br />
Ce domaine évoluant, il est important de suivre les actualités et de s’informer sur les<br />
nouveaux pro<strong>du</strong>its.<br />
Vérifier les procé<strong>du</strong>res des marchés et leur calendrier.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Sur la mission conseil et assistance<br />
Internet <strong>du</strong> ministère de l’Economie, des Finances et de l’In<strong>du</strong>strie:<br />
http://www.finances.gouv.fr<br />
Consultez le GPEM/DA, 185, rue de Bercy – 75572 Paris Cedex 12 (conseil pour les<br />
acheteurs publics)<br />
Contactez les services de la concurrence et des fraudes (basés dans les chefs-lieux de<br />
département)<br />
Ayez des contacts avec les services vétérinaires<br />
Conseil national de l’alimentation (251, rue de Vaugirard – 75732 Paris Cedex 15)<br />
254 La restauration
L’ACCUEIL<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Accueillir correctement les usagers.<br />
Avoir des locaux et des extérieurs propres, des salles de réunions prêtes.<br />
Veiller à la signalétique.<br />
COMMENT<br />
En organisant le service avec efficacité.<br />
En vérifiant le travail effectué.<br />
GESTION ALIMENTAIRE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Offrir des repas prêts à l’heure convenue.<br />
Offrir une bonne qualité de menus.<br />
COMMENT<br />
Passer en cuisine le matin pour voir si tout va bien (livraison, présence <strong>du</strong> personnel…).<br />
Observer le déroulement <strong>du</strong> service:<br />
– présentation des plats,<br />
– horaire,<br />
– gaspillage.<br />
Se documenter sur la diététique.<br />
Faire respecter les règles d’hygiène et de sécurité en vigueur.<br />
Travailler en collaboration avec les services vétérinaires (rôle de conseil important).<br />
GESTION MATERIELLE<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Veiller à la sécurité et à l’accueil de tous.<br />
COMMENT<br />
LE SERVICE INTERIEUR<br />
Fiche IV-21<br />
Faire le tour des bâtiments et des espaces verts le matin ou le soir, si possible lorsque<br />
l’établissement est calme (on entend mieux les fuites d’eau éventuelles! …) pour vérifier<br />
leur état.<br />
255 Le service intérieur
Fiche IV-21<br />
S’imprégner de l’état <strong>du</strong> patrimoine de l’établissement, car celui-ci demande une<br />
surveillance.<br />
Au moment des variations de températures ou des tempêtes, être très vigilant à l’égard des:<br />
– canalisations,<br />
– auvents,<br />
– huisseries,<br />
– toitures,<br />
– arbres.<br />
Faire respecter les contrats.<br />
Suivre les chantiers.<br />
S’informer auprès des utilisateurs.<br />
Assurer la remontée de l’information.<br />
Relever régulièrement les compteurs de fluides et les exploiter dans l’analyse de gestion.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Responsabiliser le personnel: il doit signaler les anomalies ou dégradations éventuelles<br />
rencontrées, en les inscrivant sur une main courante et en remettant cette information au<br />
<strong>gestionnaire</strong>.<br />
Le service intérieur 256
LE GESTIONNAIRE FACILITATEUR<br />
C’EST-A-DIRE<br />
Celui qui permet, facilite la mise en place des différents projets.<br />
COMMENT<br />
– en se tenant informé des différentes actions existantes au sein de l’établissement,<br />
– en ayant une bonne connaissance <strong>du</strong> projet d’établissement,<br />
– en anticipant les besoins liés au fonctionnement de ces actions.<br />
ATTENTION<br />
Fiche IV-22<br />
Une bonne mise en place des projets nécessite une communication de qualité entre les<br />
différents acteurs de l’établissement.<br />
LE GESTIONNAIRE LOGISTICIEN<br />
C’EST-A-DIRE<br />
C’est celui qui met en œuvre des procé<strong>du</strong>res pour permettre la réalisation et le suivi des<br />
actions.<br />
COMMENT<br />
– en optimisant l’utilisation des ressources humaines de manière à assurer la continuité<br />
<strong>du</strong> service en toutes circonstances,<br />
– en matérialisant les démarches par la création de supports (fiches, chartes,…).<br />
257 Le service intérieur
C’EST-A-DIRE<br />
Logiciels diffusés par le CRIA (Centre de Ressources Informatique Académique)<br />
GFC: Gestion Financière Comptable<br />
GFE: Gestion Financière Elève<br />
GEP: Gestion Elèves Personnels<br />
STAR: Stock Alimentaire Restauration<br />
GTI: Gestion Tickets Informatisée<br />
PIMAN: Fiches Menu<br />
RESTAUMEN: Contrôle d’Accès<br />
PHOBOS<br />
DEMOS<br />
ADAGE<br />
ADAGIO: Aide à la Démarche Analytique de Gestion Informatisée et Optimisée<br />
GESAT<br />
Il existe par ailleurs des logiciels proposés par le secteur privé et permettant la gestion:<br />
– de la restauration,<br />
– des immobilisations<br />
– des ateliers,<br />
– des objets confectionnés,<br />
– …<br />
ATTENTION<br />
OUTILS INFORMATIQUES<br />
En cas d’utilisation de ces logiciels, n’omettez pas de les mettre régulièrement à jour.<br />
En cas de difficultés, contactez les services <strong>du</strong> CRIA.<br />
Fiche IV-23<br />
258 Outils informatiques
GLOSSAIRE<br />
BIBLIOGRAPHIE<br />
GLOSSAIRE<br />
BIBLIOGRAPHIE
GLOSSAIRE<br />
Ne sont précisées que les références des fiches où le thème est principalement développé.<br />
Acte administratif<br />
Activités complémentaires<br />
Aliénation<br />
ATOS<br />
AUD<br />
Balance<br />
BO<br />
BOAMP<br />
Brouillard<br />
CA<br />
CAEN<br />
CAFA<br />
CAPA<br />
CAPN<br />
CEC<br />
CEJ<br />
CES<br />
CLD<br />
CLM<br />
Collectivités locales<br />
Communauté é<strong>du</strong>cative<br />
Comptable<br />
Décision prise soit par le Conseil d’administration, dans<br />
le cadre de ses compétences, soit par le chef<br />
d’établissement soit par le conseil de discipline<br />
et qui pro<strong>du</strong>it des effets juridiques<br />
Activités é<strong>du</strong>catives, sportives ou culturelles facultatives<br />
organisées et financées par les communes,<br />
départements ou régions dans les EPLE<br />
Acte <strong>du</strong> Conseil d’administration pour sortir de l’inventaire<br />
un bien hors d’usage ou non utilisé<br />
Personnels administratifs, techniques, ouvriers,<br />
de santé et sociaux<br />
Allocation unique dégressive versée aux ayant droits<br />
au chômage<br />
Document synthétique retraçant la totalité des comptes<br />
de la comptabilité générale<br />
Bulletin officiel <strong>du</strong> ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale<br />
Bulletin officiel des annonces de marchés publics<br />
Document intermédiaire de saisie des écritures<br />
comptables (brouillon pouvant être corrigé)<br />
Conseil d’administration<br />
Conseil académique de l’E<strong>du</strong>cation nationale<br />
Centre Académique de Formation de l’Administration<br />
Commission Administrative Paritaire Académique<br />
Commission Administrative Paritaire Nationale<br />
Contrat Emploi Consolidé<br />
Contrat Emploi Jeune<br />
Contrat Emploi Solidarité<br />
Congé Longue Durée<br />
Congé Longue Maladie<br />
Département pour les collèges, région pour les lycées<br />
(cas particulier des cités scolaires: une convention<br />
de répartition des compétences désigne la collectivité<br />
responsable)<br />
Tous les personnels exerçant dans l’établissement<br />
Seule personne habilitée à manipuler des deniers<br />
publics.<br />
260<br />
Référence de la fiche<br />
I-7 à I-10<br />
I-14<br />
III-46<br />
II-1 à II-21,<br />
notamment II-2, II-4,<br />
II-16, II-19<br />
II-24<br />
III-9, III-14, III-16<br />
I-5, I-6<br />
II-19<br />
II-4<br />
II-23, II-24, II-27<br />
II-23, II-24, II-25, II-26<br />
II-23, II-24, II-28<br />
II-7<br />
II-7<br />
I-1, I-2, I-4<br />
III-12, III-16, III-17
Compte financier<br />
Concession de logement<br />
CRAM<br />
CRC<br />
CTP<br />
DADS<br />
DAF<br />
DBM<br />
Dépréciation<br />
EMOES<br />
EMOP<br />
EN<br />
Engagement<br />
EPCI<br />
EPLE<br />
EPN<br />
EREA<br />
Exécutoire<br />
Exercice<br />
FARPI<br />
FAS<br />
FCSH<br />
Fiches de compte<br />
Fonds de roulement<br />
Fonds disponibles<br />
FQE<br />
FSE<br />
GFC<br />
GIP<br />
Document établi par l’ordonnateur et le comptable en fin<br />
d’exercice, dégageant le résultat et aboutissant au bilan.<br />
Transmis avec l’ensemble des pièces de dépenses et de<br />
recettes au juge <strong>du</strong> compte<br />
Acte de la collectivité de rattachement attribuant<br />
la jouissance d’un logement à un fonctionnaire<br />
par nécessité absolue de service, utilité de service<br />
ou par convention d’occupation précaire<br />
Caisse Régionale d’Assurance Maladie<br />
Chambre Régionale des Comptes<br />
Comité Technique Paritaire<br />
Déclaration Annuelle Des Salaires<br />
Division des Affaires Financières<br />
Décision Budgétaire Modificative<br />
Valeur calculée pour ordre sur le patrimoine<br />
de l’établissement<br />
Equipe Mobile d’Ouvriers d’Entretien Spécialisés<br />
Equipe Mobile d’Ouvriers Professionnels<br />
E<strong>du</strong>cation nationale<br />
Acte juridique matérialisé par un bon de commande<br />
de l’ordonnateur à un fournisseur<br />
Etablissement public de coopération intercommunale<br />
Etablissement public local d’enseignement<br />
(personne morale)<br />
Etablissement Public National<br />
Etablissement Régional d’Enseignement Adapté<br />
Se dit d’un acte, d’un contrat ou d’une convention voté par le<br />
Conseil d’administration après la réception <strong>du</strong> dernier accusé de<br />
réception par les autorités (préfet exerçant le contrôle de légalité,<br />
collectivité locale, autorité académique)<br />
Année civile d’exécution <strong>du</strong> budget<br />
Fonds académique de rémunération des personnels<br />
de l’internat<br />
Fonds d’action sociale<br />
Fonds Commun <strong>du</strong> Service d’Hébergement<br />
Comprend les fonds disponibles de l’établissement<br />
ainsi que la valeur des cautionnements<br />
Disponibilités réelles de l’établissement incluses<br />
dans les comptes 1068... (réserves)<br />
Fiche Quotidienne d’Encaissement<br />
Foyer Socio-E<strong>du</strong>catif<br />
Gestion Financière et Comptable (application<br />
informatique)<br />
Groupement d’Intérêt Public<br />
261<br />
I-8 à I-10, II-22, III-9,<br />
III-14, III-16, III-23, III-<br />
36, III-43<br />
I-8, I-11<br />
I-25<br />
III-47<br />
II-4<br />
II-23,II-33<br />
III-4<br />
III-45<br />
I-21, I-24<br />
I-21, I-24<br />
III-5, III-6<br />
II-22<br />
III-28, III—29, III-31<br />
I-10, I-11, II-23, III-1,<br />
III-2, III-4<br />
III-2, III-8, III-9, III-26,<br />
III-29, III-43, III-46<br />
I-21, II-22, III-40<br />
I-14<br />
II-22, III-1<br />
III-9<br />
III-1, III-4, III-9, III-26,<br />
III-43<br />
III-1, III-43, III-44,<br />
III-46<br />
I-17, I-18, III-31<br />
IV-20<br />
I-21, I-26
GRETA<br />
GRH<br />
Groupement comptable<br />
Groupement d’achats<br />
HACCP<br />
HSA<br />
HSE<br />
HTS<br />
IA<br />
IAT<br />
IFTS<br />
Immobilisations<br />
Inventaire<br />
IRCANTEC<br />
JO<br />
Journal<br />
Liquidation<br />
Manuels scolaires<br />
Marché public<br />
MEN<br />
NTIC<br />
Objets confectionnés<br />
Ordonnancement<br />
Groupement d’établissements gérant la formation<br />
continue<br />
Gestion des Ressources Humaines<br />
Constitution d’un groupement d’établissements<br />
permettant à chaque EPLE de conserver son autonomie<br />
budgétaire et comptable, les opérations de comptabilité<br />
générale relevant de la responsabilité d’un seul<br />
comptable nommé au siège de l’agence comptable<br />
Géré par un établissement coordonnateur qui passe les<br />
marchés publics pour le compte des adhérents.<br />
En anglais hazard analysis critical control points<br />
En français analyse <strong>du</strong> risque, maîtrise des points<br />
critiques<br />
Méthode réglementaire applicable à la restauration<br />
et consistant à mettre en place une analyse des points<br />
critiques afin de ré<strong>du</strong>ire les risques<br />
Heures Supplémentaires Année (personnel enseignant)<br />
Heures Supplémentaires Effectives (personnel<br />
enseignant)<br />
Heures à Taux Spécifique (personnel enseignant)<br />
Inspection Académique ou Inspecteur d’Académie<br />
Indemnité Administrative et de Technicité<br />
Indemnité Forfaitaire pour Travaux Supplémentaires<br />
(personnels administratifs)<br />
Acquisition de matériels ou installations ou travaux<br />
inscrits au patrimoine de l’établissement et dont la charge<br />
est transcrite en section en capital<br />
Suivi des immobilisations et des stocks.<br />
Caisse de retraite complémentaire des personnels<br />
auxiliaires ou contractuels<br />
Journal Officiel<br />
Document chronologique détaillant l’ensemble<br />
des écritures comptables.<br />
Détermination de la réalité de la dette de l’établissement<br />
et <strong>du</strong> montant de la dépense<br />
En Collège et dans certaines classes de Lycée<br />
Professionnel, ils sont financés par l’Etat et prêtés aux<br />
élèves pour l’année scolaire.Certaines collectivités<br />
territoriales participent à leur financement.<br />
Contrat passé à titre onéreux pour une personne<br />
publique soumise au code, pour répondre à ses besoins<br />
en matière de travaux, de fournitures ou de services.<br />
Ministère de l’E<strong>du</strong>cation Nationale<br />
Nouvelles Technologies de l’Information et<br />
de la Communication<br />
Réalisés par les élèves lors de l’enseignement technique<br />
et professionnel et pouvant être ven<strong>du</strong>s<br />
Acte de l’ordonnateur faisant suite à la liquidation<br />
d’une facture ou mémoire et donnant ordre au comptable<br />
de payer<br />
262<br />
I-21, I-26<br />
Chapitre II<br />
I-21, I-22, III-16<br />
I-21, I-23, III-33<br />
IV-16<br />
II-32<br />
II-32<br />
II-32<br />
II-15<br />
II-15<br />
III-2, III-44, III-45<br />
III-43 à III-46<br />
I-25, II-25<br />
III-9, III-14, III-28<br />
III-7, III-25<br />
III-4, III-25, III-30<br />
III-33<br />
III-28<br />
III-8, III-21
Ordonnateur<br />
PAE<br />
Pavoiser<br />
PJ<br />
PNNS<br />
Projet d’établissement<br />
PV<br />
Régie<br />
Règlement intérieur<br />
Réserves de<br />
l’établissement<br />
Responsabilité civile<br />
Responsabilité pénale<br />
Ressources affectées<br />
ou spécifiques<br />
Résultat<br />
RLR<br />
SACD<br />
SEGPA<br />
Service annexe<br />
d’hébergement<br />
Situation des dépenses<br />
engagées<br />
Situation des recettes<br />
Stocks<br />
Chef d’établissement exécutif <strong>du</strong> Conseil d’administration.<br />
Projet d’Action E<strong>du</strong>cative<br />
Orner les bâtiments de drapeaux<br />
Deux significations: Personnalité Juridique<br />
Plus fréquemment : Pièces Justificatives des dépenses<br />
ou des recettes<br />
Programme National Nutrition Santé<br />
Défini par l’ensemble des membres de la communauté<br />
é<strong>du</strong>cative, détermine les activités propres à chaque<br />
établissement, sous forme d’objectifs et de programmes<br />
d’action, de mise en œuvre des objectifs nationaux<br />
et académiques et des programmes nationaux<br />
Procès verbal<br />
Dérogation au principe d’unité de caisse, permet<br />
de répondre à certains besoins d’encaissement ou<br />
de paiement de dépenses avant ordonnancement<br />
(besoins pour établissement rattaché, voyages....)<br />
Définition des droits et devoirs de chacun des membres<br />
de la communauté scolaire. Voté par le Conseil<br />
d’administration.<br />
Notion comptable comprenant les fonds disponibles,<br />
les valeurs mobilières, les stocks, les cautionnements,<br />
les réserves dites immobilisées, et retracée par<br />
les comptes 1068...<br />
Responsabilité personnelle engagée devant les tribunaux<br />
civils, sous deux conditions:<br />
– comportement fautif<br />
– lien de cause à effet entre la faute et le dommage subi<br />
Peut être mise en jeu en raison de faits commis par des<br />
membres de l’enseignement dans l’exercice de leurs<br />
fonctions et susceptibles de constituer une infraction<br />
D’origines diverses (Etat, collectivités locales, Taxe<br />
d’apprentissage) elles ne sont acquises à l’établissement<br />
que pour le montant réel des dépenses exécutées<br />
selon la destination prévue par l’organisme financeur<br />
Différence entre les pro<strong>du</strong>its et les charges de<br />
fonctionnement d’un exercice. Déficitaire ou excédentaire<br />
Recueil des Lois et Règlements<br />
Service A Comptabilité Distincte sans personnalité<br />
juridique<br />
Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté<br />
Gestion de l’internat et de la demi-pension sous la forme<br />
obligatoire d’un service annexe <strong>du</strong> budget de l’EPLE<br />
Document de la comptabilité budgétaire retraçant<br />
les crédits ouverts, les charges, les engagements en cours<br />
et le montant disponible de chaque ligne budgétaire<br />
Document de la comptabilité budgétaire retraçant<br />
les prévisions de recettes, les recettes constatées, et les<br />
moins-values ou plus-values par rapport aux prévisions<br />
Evalués en fin d’exercice et retracés en classe 3<br />
de la comptabilité générale<br />
263<br />
III-5 à III-8, III-18<br />
IV-16, IV-20<br />
II-21<br />
III-9, III-10, III-11,<br />
III-13, III-15, III-38<br />
III-43 à III-46<br />
IV-5, IV-9, IV-10<br />
IV-5, IV-9<br />
III-27<br />
III-1, III-2, III-9, III-43<br />
III-28, III-29<br />
III-40 à III-42<br />
III-5, III-6, III-9, III-16<br />
III-5, III-9, III-16<br />
III-2, III-4, III-28
TA<br />
Taxe d’apprentissage<br />
TIC<br />
TG<br />
TIAC<br />
TRM<br />
UGAP<br />
URSSAF<br />
ZEP<br />
Impôt dû par les entreprises, peut être versé directement<br />
aux EPLE habilités (par la Préfecture) ou par<br />
l’intermédiaire d’organismes collecteurs. Ne peut être<br />
utilisée que pour des acquisitions exclusivement<br />
pédagogiques<br />
Technologies d’Information et de Communication<br />
Trésorerie Générale<br />
Toxy Infection Alimentaire Collective<br />
Tableau de Répartition des Moyens élaboré par<br />
l’administration rectorale et comportant la dotation globale<br />
horaire des établissements en nombre d’heures et de<br />
postes d’enseignants<br />
Union des Groupements d’Achats Publics<br />
Union de Recouvrement Sécurité Sociale Allocations<br />
Familiales<br />
Zone d’E<strong>du</strong>cation Prioritaire<br />
264<br />
III-1, III-25, III-29<br />
I-25, III-47<br />
IV-17, IV-18<br />
II-4<br />
IV-13<br />
I-25, II-24, II-33<br />
I-14, III-2
BIBLIOGRAPHIE<br />
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES<br />
VOCABULAIRE DU MANAGEMENT<br />
ETCHEGOYEN Alain. – Le Pouvoir des mots: dictionnaire critique de l’entreprise<br />
contemporaine – Dunod, 1994. – 227 p.<br />
KENNEDY C. – Toutes les théories <strong>du</strong> management: les idées essentielles des auteurs les<br />
plus souvent cités – Maxima, 1993. – 216 p.<br />
MIGANI Philippe. – Les Systèmes de management: en 22 fiches de synthèse et 25 QCM<br />
d’auto-contrôle. – Editions de l’organisation, 1993. – 158 p. (Travail à grande efficacité).<br />
ANALYSE DES ORGANISATIONS<br />
BERNOUX Philippe. – La Sociologie des organisations: initiation théorique suivie de douze<br />
cas pratiques. – Seuil, 1985. – 283 p. (Points; 180).<br />
CROZIER Michel. – Le phénomène bureaucratique. – Seuil, 1963. – 407 p.<br />
CROZIER Michel, FRIEDBERG Erhard. – L’acteur et le système: les contraintes de<br />
l’action collective. – Seuil, 1977. – 437 p. (Sociologie politique).<br />
FRIEDBERG Erhard. – L’analyse sociologique des organisations. – L’Harmattan, 1988. –<br />
126 p. (Pour; 28).<br />
FRIEDBERG Erhard. – Le pouvoir et la règle. – Seuil, 1993. – 405 p. (Sociologie).<br />
MINTZBERG Henry. – Le management: voyage au centre des organisations. – Editions<br />
d’organisation, 1990. – 570 p.<br />
PETIT François. – Intro<strong>du</strong>ction à la psychosociologie des organisations. – Privat, 1991. –<br />
371 p (Pratiques sociales).<br />
SAINSAULIEU Renaud. – L’identité au travail: les effets culturels de l’organisation. –<br />
Presses de la fondation nationale des sciences politiques, 1985. – 461 p. (Références).<br />
SAINSAULIEU Renaud. – Sociologie de l’organisation et de l’entreprise. – Presses de la<br />
fondation nationale des sciences politiques, 1987. – 390 p. (Amphithéâtre).<br />
THEORIES ET PRATIQUES DU MANAGEMENT<br />
BLAKE Robert. – la troisième dimension <strong>du</strong> management. – Editions d’organisation, 1987.<br />
– 287 p.<br />
CHALVIN Dominique. – Anti-manuel de management: comment saborder sa carrière et<br />
couler son entreprise. – Archipel, 1992. 220 p.<br />
CROZIER Michel. – L’entreprise à l’écoute: apprendre le management post-in<strong>du</strong>striel. –<br />
Interéditions, 1989. – 217 p.<br />
GENELOT Dominique. – Manager dans la complexité: réflexions à l’usage des dirigeants.<br />
– Insep, 1992. – 327 p.<br />
MINTZBERG Henry. – Manager au quotidien: les dix rôles <strong>du</strong> cadre. – Editions<br />
d’organisation, 1984. – 220 p.<br />
265
MORIN Pierre. – Le management et le pouvoir. – Editions d’organisation, 1991. – 190 p.<br />
(EO Sup).<br />
MORIN Pierre. – La grande mutation <strong>du</strong> travail et de l’emploi: emploi juste à temps et<br />
travail éclaté dans la société post-in<strong>du</strong>strielle. – Editions d’organisation, 1994. – 167 p.<br />
ORGOGOZO Isabelle. – Les paradoxes <strong>du</strong> management: des châteaux-forts aux cloisons<br />
mobiles. Editions d’organisation, 1991. – 164 p.<br />
PIVETEAU Jacques. – Mais comment peut-on être manager?: 12 leçons pour devenir<br />
manager. – Insep, 1988. – 361 p. (Pratiques en question).<br />
SALLENAVE Jean-Paul. – L’antimanagement: <strong>du</strong> système D à la théorie L. – Editions<br />
d’organisation, 1993. – 125 p.<br />
MANAGEMENT DANS L’ADMINISTRATION<br />
ALECIAN Serge, FOUCHER Dominique. – Guide <strong>du</strong> management dans le service public.<br />
– Editions d’organisation, 1994. – 430 p. (Service public).<br />
AMIEL Michel, BONNET Francis, JACOBS Joseph. – Management de l’administration. –<br />
De Boeck université, 1993. – 288 p. (Management).<br />
CROZIER Pierre, PETITBON Frédéric. – Fonctionnaire au quotidien: les nouvelles<br />
pratiques des cadres de l’administration. – Editions d’organisation, 1993. – 173 p.<br />
DELEGNY Jean-Louis. – Le fonctionnaire <strong>du</strong> futur: méthodes et mobilisation. – Eyrolles,<br />
1990. – 331 p.<br />
MAS Florence. – Gestion privée pour services publics: manager l’administration. –<br />
Interéditions, 1990. – 219 p.<br />
ORGOGOZO Isabelle, SERIEYX Hervé. – Changer le changement: on peut abolir<br />
les bureaucraties. – Seuils, 1989. – 222 p.<br />
SANTO VIRIATO Manuel, VERRIER Pierre-Eric. – Le management public. – PUF, 1993.<br />
– 128 p. (Que sais-je? ; 2724).<br />
GESTION MATERIELLE DES EPLE<br />
EPLE ET SA GESTION<br />
MINISTÈRE DU BUDGET – Direction de la comptabilité publique. – Régies de recettes et<br />
d’avances des organismes publics.<br />
PERIE René. – Organisation et gestion de l’E<strong>du</strong>cation nationale. – Berger-Levrault, 1993.<br />
– 305 p.<br />
Réglementation financière et comptable de l’EPLE – Les Cahiers d’IES, n° 1. – Syndicat<br />
A et I – 22 rue de Paradis – 75010 Paris.<br />
SECURITE<br />
Les clés de la sécurité – Ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale(édition 2003)<br />
Guide gestion des déchets - Ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale - 2002<br />
Intendance n° 14 – Association «Journées de l’intendance»<br />
Le livre bleu de la sécurité CNDP<br />
Règlement de sécurité dans les établissements recevant <strong>du</strong> public (ERP) – France Sélection<br />
266
MAINTENANCE<br />
Les Charges de A à Z dont l’exécution incombe au propriétaire ou à l’établissement. –<br />
Région Bretagne, 1995. (Document à consulter dans les centres de documentation des<br />
CAFA).<br />
PERRET Jean. – Guide de la maintenance des bâtiments. – Le Moniteur, 1995. – 432 p.<br />
WIBOUT Artur. – Maintenance des bâtiments et de leur environnement. – Max Brézol,<br />
1987. – 442 p.<br />
Gestion <strong>du</strong> patrimoine scolaire bâtiments et mobilier - Anthony Taillefait (2de édition) -<br />
Editions Berger Levrault<br />
REVUES ET PERIODIQUES<br />
Bulletin Officiel de l’E<strong>du</strong>cation Nationale<br />
Objectif établissement<br />
Journaux Officiels<br />
Synergies<br />
Intendance Le mensuel <strong>du</strong> quotidien : AJI, 58 avenue St Augustin 06200 Nice<br />
Revues professionnelles<br />
Les cahiers de l’E<strong>du</strong>cation<br />
TEXTES<br />
Circulaire n° 97-035 <strong>du</strong> 6 février 1997 concernant les missions des <strong>gestionnaire</strong>s des EPLE.<br />
Arrêté ministériel <strong>du</strong> 5 juillet 1977 (JO <strong>du</strong> 12/07/1977)<br />
Arrêté ministériel <strong>du</strong> 25 juin 1980 (brochure <strong>du</strong> JO n°1477-1)<br />
GESTION FINANCIÈRE<br />
INSTRUCTIONS ET CODES APPLICABLES EN EPLE<br />
Code des marchés publics. – JO <strong>du</strong> 9 janvier 2004 (édition mise à jour en janvier 2004<br />
avec manuel d’utilisation et nouveaux formulaires)<br />
Guide de la réglementation financière et comptable des EPLE. – CNDP, 2001 (annexe<br />
à la circulaire <strong>du</strong> 28.03.1988).<br />
Instruction sur l’organisation économique et financière des EPLE. – BO <strong>du</strong> 21 avril 1988<br />
et ses annexes BO numéros hors séries des 27 juin 1991 et 28 octobre 1993.<br />
Pratiques des marchés publics à l’E<strong>du</strong>cation nationale - J.GAVARD, JM.DAHAN, D.LAUZE<br />
- Editions Berger Levrault - 2002<br />
AUTRES OUVRAGES<br />
LEFEBVRE Etienne, MALLET Daniel, VANDEVOORDE Pierre. – Le nouveau chef<br />
d’établissement: textes et pratiques pour la direction d’un collège ou d’un lycée aujourd’hui.<br />
– Berger-Levrault, mise à jour au 1er juillet 1996. – 382 p.<br />
FABRE Francis J. – collection Anne Froment-Meurice. – Les grands arrêts de la<br />
jurisprudence financière. – Dalloz, 1996. – 4e éd. – 238 p. (Grands arrêts – Grands textes).<br />
MAGNET Jacques. – Les comptables publics. LGDJ, 1995. – 151 p. (Systèmes).<br />
GAVARD Jean. – La gestion financière des établissements scolaires locaux <strong>du</strong> second<br />
degré. – Berger-Levrault, 2004. 10e éd. – (Guides pratiques é<strong>du</strong>cation).<br />
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RECUEIL DES LOIS ET REGLEMENTS<br />
REVUES ET PERIODIQUES<br />
L’actualité juridique <strong>du</strong> droit administratif (AJDA)<br />
Bulletin Officiel de l’E<strong>du</strong>cation Nationale<br />
Objectif Etablissement<br />
Journaux Officiels<br />
Lettre d’information juridique<br />
Marchés publics<br />
Le Moniteur des travaux publics et <strong>du</strong> bâtiment<br />
Revue <strong>du</strong> droit scolaire<br />
La Revue <strong>du</strong> Trésor<br />
TEXTES<br />
(inclus dans le guide de la réglementation financière et comptable – 2e partie)<br />
Décret n° 62-1587 <strong>du</strong> 29 décembre 1962 portant règlement général sur la comptabilité<br />
publique, art. 1 à 62.<br />
Loi de finances n° 63-156 <strong>du</strong> 23 février 1963, art. 60.<br />
Instruction générale <strong>du</strong> 16 août 1966 sur l’organisation <strong>du</strong> service des comptables publics.<br />
Code de l’é<strong>du</strong>cation<br />
Décret n° 85-924 <strong>du</strong> 30 août 1985 relatif aux établissements publics locaux d’enseignement.<br />
Circulaire n° 92-650 <strong>du</strong> 12 juin 1992 relative à la constatation et à l’apurement des débets<br />
des agents comptables et régisseurs des établissements publics locaux d’enseignement.<br />
Code des juridictions financières, art. L 232-28 à L 232-30<br />
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QUELQUES SITES INTERNET UTILES<br />
Sites généraux de l’administration :<br />
Le portail de l’administration française : http://www.service-public.fr/<br />
Le site <strong>du</strong> ministère de la Fonction publique: http://www.fonction-publique.gouv.fr/<br />
Le site <strong>du</strong> ministère des Finances: http://www.finances.gouv.fr/ ou http://minefi.gouv.fr/<br />
Le site <strong>du</strong> ministère de l’Agriculture: http://www.agriculture.gouv.fr/<br />
Le site de la cour des comptes: http://www.ccomptes.fr/<br />
Recherche de textes réglementaires: http://www.legifrance.gouv.fr/<br />
Sites <strong>du</strong> ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale :<br />
Le portail de référence de l’E<strong>du</strong>cation: http://www.e<strong>du</strong>cation.fr/<br />
Le site <strong>du</strong> ministère de l’E<strong>du</strong>cation nationale: http://www.e<strong>du</strong>cation.gouv.fr<br />
Mots clés: Ministère – Enseignements – Personnels – Formation continue – Informations pratiques<br />
Sur ce site, vous trouverez les publications <strong>du</strong> Ministère:<br />
- guide juridique <strong>du</strong> chef d’établissement<br />
- lettre d’information juridique<br />
- note d’information<br />
- B.O en ligne avec possibilité de recherche d’un texte: mentor<br />
- les guides concernant l’hygiène et la sécurité<br />
- le présent vade <strong>mecum</strong>,...<br />
Intranet de la Direction des Affaires Financières: http://idaf.pleiade.e<strong>du</strong>cation.fr<br />
Mots clés: Rémunérations - EPLE - Budget – Statut – Comptabilité – Pensions – Privé<br />
Nom d’utilisateur: ven<br />
Mot de passe: zen<br />
Divers:<br />
Retraite http://retraite.orion.e<strong>du</strong>cation.fr : droits et calcul de la retraite<br />
http://retraites.gouv.fr<br />
Restauration collective: outre le site <strong>du</strong> ministère de l’agriculture, mentionné plus haut, on peut signaler:<br />
http://www.afssa.fr/ : le site de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments<br />
http://www.civ-viande.org/ : le site <strong>du</strong> centre d’information sur les viandes<br />
http://www.onilait.fr/ : Office national interprofessionnel <strong>du</strong> lait et des pro<strong>du</strong>its laitiers<br />
Revue Intendance :http://aji-france.com<br />
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