2011/2012 - Rapport d'activité de la LFP (7,6 Mo) - Ligue de Football ...

Après quatre saisons consécutives de pertes, le niveau
des Fonds Permanents remonte même en
2011/12 à 372 millions d’euros. Néanmoins, l’érosion
des capitaux propres met en lumière la nécessité pour
les clubs de faire évoluer leur business model vers un
accroissement des recettes, notamment autour du
stade, sous l’égide du Fair Play Financier de l’UEFA.
Dans une période économique instable, comme celle
vers une évolution du business model des clubs?
La stabilisation des revenus récurrents constatée
depuis 2006/07 a poussé les clubs à s’interroger
sur l’avenir du modèle économique du football français.
En effet, sur les cinq dernières saisons, les revenus
récurrents des clubs professionnels (droits
audiovisuels, sponsoring/publicité, billetterie, merchandising)
n’ont augmenté que de 5,8%, après une
hausse dix fois supérieure (58%) sur les cinq saisons
précédentes. or, les clubs français ont, jusqu’en
2009/10, toujours pu compter sur des produits de
cession de contrats de joueurs pour équilibrer leurs
comptes. Avec la baisse des activités de transfert depuis
trois saisons, les clubs sont contraints de trouver
un nouveau business model à long terme.
saison 2011/2012 I 07 LE bILAN FINANCIEr
que traversent les clubs actuellement, les excédents
sur transferts, la rigueur de gestion et le soutien sans
faille des actionnaires sont des mesures nécessaires
pour garder le cap. Néanmoins, à plus long terme,
une dynamique de hausse des produits, notamment
autour des stades doit être enclenchée afin de faire
repartir le football professionnel sur un nouveau cycle
de croissance de long terme.
Le dynamisme des revenus à moyen terme est
désormais enclenché avec la construction d’un parc
de nouveaux stades et des apports extérieurs pour améliorer
leur compétitivité. Pour les clubs entrés en possession
de leur stade, une hausse de la recette liée a pu
être constatée dans la majorité des cas. toutefois, les
charges liées (frais d’organisation des matches, loyer)
sont également en progression et il appartient aux clubs
d’optimiser l’exploitation de leur enceinte afin de générer
un flux financier positif lui permettant de sécuriser son
financement et de diminuer la corrélation entre les transferts
et le résultat net (cf graphe ci-dessous). En parallèle
de cette action, les clubs continuent leurs efforts de rigueur,
qui se matérialisent par une maîtrise des salaires
et des frais généraux dans la majorité des clubs.
Evolution du résultat des opérations de mutation et du resultat net cumulé en Ligue 1
(en millions d’euros)
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