programme 2013 - Festival International du film policier de Liège
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eTre Là<br />
<strong>de</strong> régis sau<strong>de</strong>r<br />
Elles sont psychiatres, infirmières<br />
ou ergothérapeutes à la<br />
maison d’arrêt <strong>de</strong>s Baumettes<br />
à Marseille et reçoivent <strong>de</strong>s<br />
détenus <strong>de</strong>venus patients le<br />
temps <strong>du</strong> soin. Elles sont là<br />
pour ai<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s hommes en<br />
souffrance, fussent-ils incarcérés.<br />
Être là, c’est rejoindre cet<br />
espace unique - celui <strong>de</strong><br />
l’écoute - une bulle d’air <strong>de</strong>rrière<br />
les murs <strong>de</strong> la prison. Son<br />
existence est conditionnée par<br />
la détermination <strong>de</strong>s soignants<br />
à continuer <strong>de</strong> venir pratiquer<br />
la psychiatrie ici… à quel prix ?<br />
Sophie travaille là <strong>de</strong>puis dix<br />
ans et questionne aujourd’hui<br />
sa place en prison, la possibilité<br />
d’y accomplir son métier<br />
<strong>de</strong> psychiatre, véritable acte<br />
<strong>de</strong> résistance. Elle convoque<br />
les souvenirs <strong>de</strong> ces années<br />
d’enfermement pour faire un<br />
choix : continuer à être là, ou<br />
partir ?<br />
q dim. 28 avril | 19h | salle 3<br />
2012<br />
France / Fr | 1h34<br />
SoUS<br />
SUrveIllaNCe<br />
<strong>de</strong> didier cross<br />
Il n’y a pas <strong>de</strong> détenu sans surveillant.<br />
Les surveillants sont<br />
les grands oubliés <strong>de</strong> la question<br />
carcérale. Soumis à une<br />
pression psychologique<br />
constante, socialement stigmatisés,<br />
peu considérés par leur<br />
hiérarchie, et risquant leur intégrité<br />
physique au quotidien, ils<br />
se sentent le plus souvent incompris.<br />
Suivis plusieurs mois<br />
dans l’exercice <strong>de</strong> leurs fonctions<br />
au centre <strong>de</strong> détention <strong>de</strong><br />
Château<strong>du</strong>n, ils nous offrent la<br />
possibilité <strong>de</strong> voir la prison autrement.<br />
Loin <strong>de</strong>s clichés, poser<br />
un regard sur les surveillants<br />
au contact permanent<br />
<strong>de</strong>s détenus, c’est poser un<br />
regard sur notre système carcéral.<br />
q jeu. 25 avril | 14h30 | salle 3<br />
2010<br />
France / Fr | 1h05<br />
IoN<br />
d’olivier magis<br />
Mon nom est Ion. Ion Beleaua.<br />
En roumain, cela signifie Jean<br />
Malchance. Etait-ce un présage<br />
à l’étrange <strong>de</strong>stin qui m’attendait<br />
: naître sous la dictature,<br />
<strong>de</strong>venir quasi aveugle par acci<strong>de</strong>nt,<br />
être menacé pour avoir<br />
un peu trop rêvé ? Une chose<br />
est sûre, le <strong>de</strong>stin, c’est comme<br />
chaque criminel que j’écoute<br />
aujourd’hui pour la police judiciaire<br />
belge : avec un peu <strong>de</strong><br />
volonté, il y a toujours moyen<br />
d’éviter ses mauvais coups.<br />
Celle qui m’a appris cela est<br />
une amie d’enfance proche, fidèle.<br />
Cette amie, c’est la littérature.<br />
Sans elle, je ne serais<br />
probablement pas ce que je<br />
suis, ici, parmi vous.<br />
q jeu. 25 avril | 14h30 | salle 3<br />
<strong>2013</strong><br />
France / Fr | 0h56
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