marjo - Flèche Mag

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Billet
Retour aux sources
Voici le temps du renouveau, de la renaissance, le moment de l’année où il fait
bon se reconnecter avec l’essence de toute chose. Ainsi, c’est avec beaucoup de
plaisir que nous consacrons les pages de la rubrique MES LAURENTIDES À MOI à
Marjolène Morin, qui vit dans les Laurentides depuis déjà cinq ans, un lustre.
Ce fut pour moi un agréable retour aux sources que de me retrouver en sa
compagnie, l’enregistreuse sur la table, pour réaliser ma première entrevue avec
elle depuis plusieurs années. Notre toute première rencontre professionnelle
remonte à un quart de siècle !
En 1984, Marjolène s’apprêtait à donner ses
derniers spectacles avec le groupe Corbeau. Six
années passées au sein du groupe rock lui
avaient conféré une aura de tigresse indomptable;
elle faisait peur aux journalistes, votre serviteur
inclus. Elle était le sujet de la première entrevue
écrite de ma carrière, publiée par l’éphémère
mensuel Au masculin (lequel d’ailleurs ne m’a
jamais payé…). La rencontre s’était déroulée
dans son grand logement de la rue Sainte-
Élisabeth, entre des murs roses et une profusion
de plantes vertes. J’en ai gardé un souvenir
lumineux et ça été le début d’une certaine amitié.
J’avais découvert que derrière la rockeuse, il y
avait une fille simple et radieuse, ce qu’elle est
toujours, à preuve l’entrevue qu’elle nous
accorde en page 25.
C’est le printemps !
Puisque les beaux jours sont de retour, c’est le temps de
s’attaquer au grand ménage du printemps et la chronique
VIRAGE VERT propose des idées « propres » pour se mettre à la
tâche. Parlons aussi de compostage, la valeur écolo qui
s’annonce comme la plus in en 2009. Si vous avez encore peur
de faire le saut, la chronique CÔTÉ COUR CÔTÉ JARDIN saura
convaincre les plus timorés.
En avril, c’est aussi Pâques, et plutôt que de discuter lapins en
chocolat et autres excès mercantiles dont on nous gave depuis
le lendemain de la Saint-Valentin, faisons plutôt un retour aux
sources en renouant avec l’illustration religieuse de la fête, dans
le cadre d’une ESCAPADE à l’étonnant Calvaire d’Huberdeau, ou
en visitant la magnifique chapelle Saint-Bernard de Sainte-Adèle, à
la page JOYAU DES LAURENTIDES.
On pourra aussi communier au spectacle conférence que donne
Louise Portal au Théâtre du Marais, à Val-Morin. Découvrez, au fil
des confidences qu’elle nous accorde dans la section PLAISIRS À LA
CARTE, comment elle incarne une belle trinité humaine.
Après le ménage du printemps, c’est le temps de rénover et de
décorer. La section MA MAISON nous invite ce mois-ci à soigner
fenêtres et portes et à réaménager nos placards. Craquez pour les
idées déco de la page TENTATIONS et un nouveau rendez-vous, CHASSE GALERIE,
prodigue d’autres idées pour habiller les murs.
Malgré les nuages qui assombrissent le ciel économique, rien ne nous empêche
de cultiver les vraies valeurs, celles du cœur.
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Bon retour aux sources !
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Sylvain-Claude Filion
Directeur de publication
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No 97
Avril 2009
sommaire
le magazine des laurentides
10
12 ESCAPADE
14 JOYAU DES LAURENTIDES
16 ON JOUE DEHORS !
18 L’ÉTAT DES LIEUX
20 VIRAGE VERT
25
29
31
34
36 HOME STAGING
38 CÔTÉ COUR CÔTÉ JARDIN
40 POULS IMMOBILIER
42 DES IDÉES DANS MA TÉLÉ
44 TENTATIONS
47
47
6
MA DANS LES VIE LAURENTIDES
MES LAURENTIDES À MOI
MARJO
Le retour aux sources
MA MAISON
PORTES ET FENÊTRES
coup d’œil sur les tendances 2009
MISSION : RANGEMENT
De l’ordre dans le placard !
MES PLAISIRS À LA CARTE
La tendre trinité de
LOUISE PORTAL
48 CHASSE GALERIE
50 CINÉMA EN SALLES
52 NOUVEAUTÉS DVD
54 LA CIBLE
Papier recyclable
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ÉDITEUR
Jean-Pierre Charland
ÉDITRICE DÉLÉGUÉE
Brigitte Latour
DIRECTEUR DE
PUBLICATION
Sylvain-Claude Filion
COLLABORATEURS
Danielle Arsenault
René-Pierre Beaudry
Lyne Bouchard
Louise Dubé
Maxime Florent
Christine Ouin
Mireille Villeneuve
DIRECTEUR
ARTISTIQUE
Karl Morrisseau
GRAPHISTE SÉNIOR
Nancy Arsenault
PHOTOS
MX Photographe
RÉVISION-
CORRECTION
Josée Guévin
CONTRÔLEURE
Lise Benoît
SERVICE DES VENTES
450.229.5444
1.866.602.8349
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et NATIONALES
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(Bonneau)
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des Laurentides
est publié 10 fois par
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social est situé au
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Sainte-Adèle,
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Saint-Sauveur
45 km
15
Sainte-Agathe
60 km
Sainte-Adèle
117
Sortie
À partir de
la sortie 45
7km
450 224-9601
RBQ : 8259-7188-30
45
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Lundi au mercredi de 13h à 17h
Jeudi et vendredi fermé
Samedi et dimanche de 12h à 17h
450 432-2254
RBQ : 2151-2074-13
514 949-4331
RBQ : 8295-2797-14
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Ma
Vie
Laurentides
dans les
22 avril
Jour de la Terre
Instaurée en 1970, la tradition de
célébrer le Jour de la Terre s’est
répandue à travers le monde.
Parmi les activités qui
marqueront cette journée,
quelques événements
joliment créatifs auront lieu
dans les Laurentides.
Mont-Laurier: l’école
Jean-XXIII recueille des
bouchons usagés pour en faire
une sculpture. SDG Les Rigolos,
819 623-1236,
constantineau.linda@cspn.qc.ca
Val-David: le Centre d’exposition
présente des travaux d’ateliers réalisés en
terre cuite en collaboration avec la Maison
Emmanuel, un centre éducatif qui offre un modèle de vie
aux personnes handicapées. 2495, rue de l'Église, 819 322-7474
Sainte-Sophie: les agents verts de l’école Joli-Bois organisent une Marche du Jour de la Terre à
Saint-Jérôme. Départ à 10 heures. 450 431-0640, berardc@edu.csrdn.qc.ca
SAINT-SAUVEUR
Marcher pour la santé
Le samedi 18 avril aura lieu un Marcheton au profit de la
Fondation de l’hôpital régional de Saint-Jérôme, afin
d’acquérir un neurostimulateur qui sera utilisé en salle
d’opération. Rendez-vous dès 10 heures au Mont-Avila et
n’hésitez pas à amener vos voisins, conjoints, enfants et
même vos toutous ! Le circuit de huit kilomètres sillonnera
les rues de Saint-Sauveur. La souscription n’est que de 20 $
par personne et c’est gratuit pour les moins de 12 ans. Une
collation santé et des prix de présence vous attendent au
retour. Renseignements : 450 431-8484, poste 1 ou
christiane.lavigne@cdsj.org.
10
MORIN-HEIGHTS
Pour l’amour des toutous
et des minous
La SPCA Laurentides-Labelle a imaginé une soirée des plus
divertissantes pour sa campagne de financement annuelle :
le cocktail-encan Un toit pour moi / Gimme Shelter, qui aura lieu
à la station Ski Morin-Heights le 2 mai dès 18 heures.
Au programme : un encan silencieux, un encan crié, une boutique
proposant menus articles, œuvres d’art et forfaits, ainsi que
plusieurs prix de présence. On pourra se sustenter grâce aux
quelque 10 000 bouchées gracieusement offertes par des
restaurateurs et traiteurs de la région.
La comédienne et activiste Patricia Tulasne sera la présidente
d’honneur de cette soirée, dont les profits serviront à apporter
de l’aide aux animaux abandonnés, négligés, maltraités
ou errants, et à permettre à la SPCA de
poursuivre sa mission de
sensibilisation auprès du public.
Le prix d’entrée, qui inclut bière ou vin à volonté, est de 50$.
Renseignements : corinne.gonzalez@spcall.ca ou 819 326-4059
Des femmes d’honneur!
Monique Millette, copropriétaire de la Cabane à sucre
Millette de Saint-Faustin-Lac-Carré, a été élue Personnalité
touristique de l’année au gala des Grands Prix du tourisme
Desjardins Laurentides 2009, le 25 mars dernier. Flèche,
qui a cité l’entreprise dans son top-5 des cabanes à sucre
en mars dernier, avait vu juste!
La gracieuse soprano résidante de Sainte-Anne-des-Lacs,
Georgia Fumanti, a aussi été honorée en mars: elle a reçu
des mains du maire de Montréal Gérald Tremblay le Prix de
la Personnalité de l’année, attribué par l’Association des
gens d’affaires et professionnels italo-canadiens (CIBPA).
Chroniques
12 Escapade
Charme champêtre et Golgotha
14 Joyau des Laurentides
La chapelle Saint-Bernard
16 On joue dehors !
Le Quad, quand on
a pas peur de se salir
18 L’État des lieux
Gilles Rousseau, maire de St-Hippolyte
20 Virage vert
Le grand ménage du printemps
Festival du Film de Tremblant :
PARTIE REMISE
Une victime de la récession dans les
Laurentides : à cause des désistement de
ses principaux commanditaires, l’édition
2009 du Festival du Film de Tremblant a dû
être annulée. Le populaire événement, qui
en trois ans seulement a su s’imposer avec
son envergure internationale qui fait de lui
un « Sundance des Laurentides », ne baisse
cependant pas les bras. L’équipe du festival
planche déjà sur la possibilité de tenir
l’événement en 2010.
Guide vacances
pour les 6 à 12 ans
Notre collaboratrice Christine Ouin,
spécialiste du Virage vert dans nos pages,
ne chôme pas entre deux chroniques. En
mars, elle a contribué à l’écriture du récit
biographique Maudite folle! de Varda
Étienne, qui figure dans la liste des
best-sellers depuis sa sortie.
Ce mois-ci, en compagnie des auteurs
Louise Pratte et Pascal Blet, elle publie chez
Ulysse Mon premier guide de
voyage au Québec, un livre
consacré aux destinations
québécoises et spécialement
conçu pour les 6 à 12 ans.
Amusant et instructif,
l’ouvrage propose des tas
d’idées pour éveiller les
jeunes à toutes les explorations
qui s’offrent à eux
sur la route des vacances.
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El Niño
Mariane Brisson-Laperrière
mosaïque 24 po X 18 po
IMMOBILIER
4 villes
championnes
dans les
Laurentides
Tout le monde craint la crise et pourtant, selon des chiffres de la Fédération
immobilière du Québec publiés dans le magazine L’Actualité (numéro du
15 avril 2009), quatre villes des Laurentides se classent parmi les vingt
municipalités ou arrondissements où le prix des maisons a connu la plus
forte hausse depuis 2000.
Rang au Municipalité Prix médian Prix médian Variation
Québec 2000 2008
5e Labelle 46 500 $ 127 500 $ + 174 %
10e Val-Morin 65 000 $ 169 000 $ + 160 %
12e Val-David 72 250 $ 184 250 $ + 155 %
19e Saint-Hippolyte 74 750 $ 187 000 $ + 150 %
PIEDMONT
Smash santé 2009
à l’Interclub des Laurentides
Yves Corbeil est le porte-parole de cet événement qui
a pour objectif d’amasser 50 000 $ au profit de la
Fondation de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme. Le
forfait smash, au coût de 150 $, comprend lunch,
tournoi de tennis amical et souper dansant avec
Gilles Caplan. On peut aussi participer au
souper seulement pour 125$. L’événement a
lieu le vendredi 24 avril et on peut se procurer
des billets à la Fondation (185, rue Durand,
Saint-Jérôme) ou au 450 431-8484, poste 1.
Des nouvelles de
M. Coallier
Ouf ! Un gros merci,
Monsieur Beaudry.
Au lendemain de
la parution de votre
article, deux personnes
sont arrivées à la station en brandissant
votre beau magazine… avec l’article sur le noncoureur
des bois que je suis ! Il ne s’agit pas d’un
article, mais plutôt d’une biographie qui vous a
sûrement demandé force travail. Immense merci,
Monsieur Beaudry, et merci aux gens de Flèche
qui ont pris le risque de vous permettre de parler
de ma petite personne !
Jean-Pierre Coallier
Boîte aux lettres
Je n’en reviens pas
J’habite les Laurentides depuis longtemps et pourtant
je n’en reviens pas de découvrir plein de
choses que j’ignorais sur la région grâce à votre
beau magazine. Chaque mois, je plonge dans vos
pages avec plaisir et je redécouvre tellement de
choses… Les sorties, les idées de Côté cour côté
jardin, la chronique télé qui parle d’émissions de
réno… Merci aussi pour l’entrevue avec Jean-
Pierre Coallier. Ça fait plaisir de voir que des personnalités
comme lui encourage les commerçants
d’ici.
J. Deschênes
Sainte-Adèle
Écrivez-nous
Envoyez-nous vos commentaires et suggestions à info@flechecible.com ou au 1652,
boulevard Sainte-Adèle, Sainte-Adèle (Québec) J8B 2N5. Vos lettres doivent être signées
et contenir vos coordonnées, qui resteront confidentielles.
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C’est une véritable explosion de couleurs que propose l’artiste Mariane Brisson-
Laperrière à La Maison des Arts et de la Culture Saint-Faustin jusqu’au 26 avril. Ses
mosaïques exubérantes et stimulantes suscitent une fascination telle qu’on peine à
s’en détacher les yeux.
Le Centre propose aussi dans le cadre de cette expo les poteries de cinq autres
artistes : Édith Béland, Jean-Denis Bisson-Biscornet, Robin Hutchison, Louise
Julien et Jean-Pierre Major.
Pendant que vous y êtes, jetez aussi un œil sur Une âme trois matières, qui
regroupe des paysages forestiers de Sylvie Legault, où s’amalgament différentes
techniques: huile, aquarelle, linogravure, gravure sur bois, monotype et eau-forte.
Maison des Arts et de la Culture Saint-Faustin
1171, rue de la Pisciculture
du mercredi au dimanche, de 11h à 17h jusqu’au 26 avril.
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11

Escapade
Charme champêtre
et Golgotha
Au nord-ouest de Saint-Sauveur, ou à environ une demi-heure
d’auto de Mont-Tremblant, s’étend la belle vallée de la rivière
Rouge constellée de petits villages pittoresques. Ce coin de
campagne au charme tranquille réserve des surprises aux
promeneurs, la plus étonnante étant sûrement le fameux
calvaire d’Huberdeau.
PAR MIREILLE VILLENEUVE
Point de départ : Saint-Sauveur,
direction ouest. Il faut être vigilant, car
les chevreuils, nombreux, ont tendance
à traverser la route inopinément.
Nous voici au Lac des Seize-Îles,
petite municipalité encore assoupie
au printemps. Un peu plus loin, nous
pénétrons dans le canton de
Montcalm. La route devient très
sinueuse, surtout aux abords du
village de Weir. Après une montée
vertigineuse, une vision digne d’un
film de science-fiction vient troubler
le calme paysage.
Au loin, nous apercevons les
soucoupes d’une énorme station
de transmission de télécommunications.
Puis, le paysage s’éclaircit
et plusieurs champs étendent leurs
terres fertiles sous le soleil d’avril. À
notre droite, un petit chemin mène
à la ferme Morgan, reconnue pour
ses excellents produits biologiques.
Nous remplissons notre glacière de
poulets bien dodus.
Nous approchons maintenant
d’Arundel, charmant village, qui
abrite une ancienne communauté
anglophone. Un peu avant l’entrée
du village, nous visitons les immenses
Serres Arundel (85 000 pieds carrés!),
ouvertes à l’année. Nous y admirons
une profusion de plantes en tous
genres et parlons jardinage avec les
pépiniéristes.
Un dernier arrêt chez l’antiquaire du
village, la charmante Marie Aline.
Cette gentille dame nous accueille
dans sa magnifique grange qui contient
tous ses objets de collection. Nous
voici maintenant devant le pont
12
qui surplombe la rivière Rouge,
reliant les villages d’Arundel et
d’Huberdeau. Je laisse échapper un
cri d’étonnement: sur une colline, on
aperçoit les trois immenses croix du
Calvaire d’Huberdeau.
Nous suivons les indications qui nous
mènent au pied de la colline et
empruntons à pied le sentier de la
Vierge. C’est un véritable chemin de
croix, cette fois! Érigées au début du
XXe siècle, de grandes croix de fer se
dressent en bordure de la forêt. Le
sentier nous mène au sommet où un
spectacle étonnant nous attend.
D’immenses statues de bronze de
deux mètres de haut et regroupées
en cinq stations, illustrent la passion
du Christ, le Golgotha et la crypte de
Jésus.
Toute absorbée par ce paysage à la
fois grave et imposant, je n’avais pas
remarqué le merveilleux point de vue
sur la vallée de la Rouge. D’un côté,
la passion du Christ et de l’autre,
la beauté luxuriante du paysage
nous invitent à la méditation et à
la rêverie. Une halte avec des
tables de pique-nique accueille les
promeneurs.
Nous préférons redescendre et nous
sustenter dans le petit parc près de
la rivière après nous être procuré de
délicieux sandwichs. Le dépanneur
d’Huberdeau confectionne les
meilleurs sandwichs au œufs au
monde, et Debbie, d’Arundel
Provisions, propose un éventail de
délicieux casse-croûte.
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public les vendredi et samedi,
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Safety Administration (NHTSA)
* Prix de détail suggéré du fabricant à l’achat au comptant. Les frais de transport et de préparation (1 495,00 $), d’inspection,
d’immatriculation, d’assurance, de consultation du RDPRM et du concessionnaire ainsi que les taxes sont en sus. Immatriculation
(prix varie selon le client) et assurances en sus. Recyclage Québec, droit sur les pneus neufs inclus. † Mention « Meilleur choix
sécurité » pour la Forester 2.5X 2009. Une cote « Bonne » constitue la meilleure cote possible dans les essais de collision frontale
déportée à 40 m/h, de collision latérale à 31 m/h et de collision arrière à 20 m/h réalisés par l’Institut des assureurs américains (IIHS)
(www.iihs.org). Un véhicule doit avoir obtenu la cote « Bonne » aux trois essais de collision et doit offrir un programme de stabilité
électronique (ESC) (Contrôle de la dynamique du véhicule) pour mériter la distinction « Meilleur choix sécurité ». †† Cote 5 étoiles
décernée à la Forester 2009 aux essais de collision frontale et latérale. Les cotes de sécurité du gouvernement américain font partie
du programme d’évaluation des nouveaux véhicules de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA)
(www.safercar.gov). Une cote cinq étoiles représente la cote la plus élevée du gouvernement pour a) les sièges du conducteur et du
passager avant dans les essais de collision frontale, et b) les sièges avant et arrière dans les essais de collision latérale.
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13

JoyaudesLaurentides
La chapelle Saint-Bernard
Quand l’histoire est vibrante
À l’heure où les églises ferment les unes après les autres, la
chapelle Saint-Bernard multiplie les activités et ouvre encore
plus grand ses portes. C’est une véritable histoire d’amour qui
unit la communauté catholique bilingue de Sainte-Adèle et sa
bien-aimée chapelle.
PAR MIREILLE VILLENEUVE
Si cette chapelle, située au 1720 du
chemin Pierre-Péladeau à Sainte-Adèle,
est si vivante aujourd’hui, c’est en partie
grâce à ses origines. On raconte
qu’un dimanche de 1936, le curé de
l’église de Sainte-Adèle s’en prit à une
famille de paroissiens pendant son sermon.
Du haut de sa chaire, il reprochait
aux membres de la famille Timmins leur
retard et leur tenue vestimentaire. Les
filles Timmins portaient des pantalons
de ski…
Jules Timmins père décida qu’il ne mettrait
plus les pieds dans cette église.
Avec quelques membres de la communauté
bilingue catholique de Sainte-
Adèle, il entreprit des démarches pour
faire construire une chapelle. Grand
joueur de cartes, il fit une levée de
fonds bien spéciale. À chaque fin de
semaine, il réunissait chez lui des invités
de tous horizons pour jouer aux cartes.
La chance sourit à monsieur Timmins
qui consacra ses gains accumulés à la
construction d’une nouvelle chapelle.
Grâce aux efforts conjugués de la communauté,
la chapelle de Sainte-
Marguerite Station fut inaugurée en
1937. Dès ses débuts, la messe fut
célébrée en anglais et en français. En
1959, elle est rebaptisée chapelle Saint-
Bernard en l’honneur du fondateur de
l’abbaye des Trappistes.
Une histoire d’amour
Soixante-douze ans après sa fondation,
l’histoire d’amour se poursuit entre la
chapelle et ses fidèles. Si la belle façade
en pierre des champs ne semble pas
avoir pris une ride, c’est encore grâce
aux gens qui l’aiment. En 2000, d’importants
travaux de rénovation étaient
nécessaires. Comme pour bien des
églises en manque de paroissiens, la
quête du dimanche ne suffisait plus.
Le noyau dur des paroissiens et
amis de la chapelle a mis sur pied la
Fondation Saint-Bernard, ayant comme
14
mission de « préserver ce bijou du
patrimoine adélois » tout en en faisant
un lieu vivant. On y organise depuis des
campagnes de financement bien
orchestrées. Cette année, la Fondation
proposera sa dixième édition de «Visite
Maisons et Jardins», un événement très
couru.
Une vocation culturelle
Michel L. Serro, coordonnateur actuel
de la Fondation, est très impliqué
auprès de la communauté artistique
des Laurentides. S’il n’a pas la passion
des cartes comme le bienfaiteur précédent,
il met lui aussi sa passion au
service de la chapelle… et la chapelle
à la disposition des artistes. Pour la
deuxième année consécutive, plus de
500 jeunes musiciens viendront se
produire à la chapelle dans le cadre du
Festival des jeunes musiciens des
Laurentides, du 3 au 5 avril. Depuis
décembre dernier, on présente les
Belles Soirées de la Chapelle, de très
beaux concerts mettant en scène des
artistes reconnus et des talents à
découvrir.
La chapelle Saint-Bernard est aujourd’hui
un lieu de culte et un lieu à vocation
artistique. Elle séduit les visiteurs,
tant par son architecture que par
ses qualités acoustiques. Ses nobles
boiseries, son très haut plafond aux
poutres apparentes, sa nef nimbée de
lumière naturelle et son autel en
céramique lui confèrent une beauté
discrète, bien différente de celle des
autres églises catholiques.
Avec tous ses bienfaiteurs, la chapelle
est promise à un bel avenir. Elle reçoit
aussi l’aide de la MRC des Pays-d’en-
Haut et de la ville de Sainte-Adèle, qui
reconnaissent la valeur historique de ce
lieu rassembleur. Tout le contraire d’une
chapelle abandonnée par ses ouailles !
avril2009 - www.flechemag.com
L’artdevivre…

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15

Onjouedehors!
Le Quad, quand
on a pas peur de se salir !
Pour les amateurs de plein air, avril peut sembler interminable.
C’est une période tampon entre la fonte des neiges et l’assèchement
des sentiers et des sous-bois. Les sportifs sont-ils condamnés
à l’oisiveté? Non! Ils peuvent découvrir la face cachée de la nature
qui se réveille en enfourchant un véhicules hors route, le VHR.
Et ceux qui aiment jouer dans la bouette seront comblés !
PAR RENÉ-PIERRE BEAUDRY
Des quads plus propres
VHR, acronyme de véhicule hors
route, est le nouveau terme en voie
de remplacer le quad (VHR de quatre
roues) et du VTT (pour véhicule tout
terrain, un VHR de deux, trois ou
quatre roues) et montre combien ce
sport a évolué ces dernières années.
Sous la pression des environnementalistes,
les constructeurs de
quad se sont policés, mettant au
point des véhicules à moteur quatre
temps à injection électronique, peu
polluants et à faible consommation
d’essence.
Les bruyants dinosaures de jadis, ceux
qui agressaient les tympans et
laissaient échapper une trainée de
boucane opaque et asphyxiante sont
bel et bien disparus. Le quad est
devenu une activité saine parce
qu’elle réduit le stress (des études
sont em train de le prouver scientifiquement)
et rassemble.
Se promener en VHR peut aussi
impliquer une dépense d’énergie :
faire du quad ne veut pas nécessairement
dire rouler du matin au soir.
Une balade sur un tel véhicule
est souvent ponctuée d’une série
d’arrêts à différents endroits où on
marchera en terrain accidenté afin,
par exemple, de prendre une photo.
Des chiffres
révélateurs
La Fondation québécoise de clubs
quads compte présentement 55 086
membres en règle, dont au moins
75 % ont 45 ans et plus et 12 000
adhérents, dépassent les 65 ans.
Depuis 1996, le taux de femmes
conductrices d’un VHR est passé de
5 % à au-delà de 15 %, selon le plus
récent recensement.
Une tenue vestimentaire appropriée
vous fera profiter pleinement d’une
sortie en quad : la loi exige le casque
et une protection visuelle (visière du
casque ou lunettes protectrices). De
son côté, la FQCQ recommande
fortement le port de gants, qui
réduisent les risques de blessure aux
mains par des branches, des cailloux
ou des bestioles, des chaussures à
semelle antidérapante et qui protègent
les chevilles, des pantalons et
des chandails à manches longues.
Bonne nouvelle : le 31 octobre
dernier, Julie Boulet, la Ministre des
Transports du Québec, a émis un
communiqué autorisant dorénavant
– sous certaines conditions – le transport
d’un passager sur un quad conçu
à l’origine pour une seule personne.
16
CLUBS VTT / QUAD
DES LAURENTIDES
À la recherche de beaux sentiers
balisés et bien entretenus ?
On en trouvera aisément en
communiquant avec l’un ou l’autre
des clubs de quad suivants :
Club VTT Bonne-Entente
Moto 3 & 4 Roues inc.
Saint-Adolphe d’Howard,
819 327-3173
Club Quad Lac Masson-Estérel
Lac Masson-Estérel,
450 228-2610
Club VTT Les Copains de
Wentworth-Nord inc.
Wentworth-Nord,
450 226-1015
Club VTT Argenteuil Inc.
Lachute, 450 562-3649
Club Quad Iroquois
Labelle, 819 686-1414
POUR UNE BALADE
SÉCURITAIRE EN VHR
• Utiliser des cartes pour circuler
en forêt,
• apporter une trousse de premiers
soins, un téléphone satellite (génial
en cas de panne) et un GPS,
• comme un pilote d’avion qui
remet son plan de vol avant le
décollage, informer un proche des
étapes de son itinéraire,
• détenir une carte de membre
AirMédic. L’abonnement de 25 $
par année donne droit à un
transport d’urgence par
hélicoptère gratuit en cas
d’accident de VHR en forêt.
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17

L’Étatdeslieux
Monsieur le Maire voit grand pour sa
ville: trottoirs de chaque côté du chemin
des Hauteurs dans la section qui traverse
le cœur du village, poteaux d’Hydro-
Québec plus esthétiques, rajeunissement
du mobilier urbain, aménagement d’une
première caserne de pompiers et d’un
poste de police satellite, déménagement
et agrandissement de la bibliothèque
municipale, développement résidentiel
et instauration de zones d’accueil, commerciale
et culturelle. Et la liste s’allonge
encore et encore.
«Nous étions jusqu’à récemment environ
1 800 résidents, commence-t-il. Nous
sommes maintenant plus de 8 400.
Saint-Hippolyte est loin d’être une villedortoir.
Les gens ont besoin de services
parce qu’ils veulent y vivre. Je veux faire
de Saint-Hippolyte une ville vibrante et
accueillante tout en préservant la quiétude
des résidants des secteurs voués à la
villégiature. »
Plusieurs cordes à son arc
L’homme de 63 ans hésite un peu quand
on le questionne sur son passé professionnel.
Sa feuille de route est étourdissante.
Il a fait de tout, vraiment de tout :
de son propre aveu « avocat manqué »
– il aurait aimé étudier en droit – Gilles
Rousseau a reçu une formation en
valeurs mobilières et dans l’immeuble,
a été restaurateur et gestionnaire dans
plusieurs domaines, dont le service du
marketing au défunt quotidien Montréal-
Matin, le mobilier de bureau, l’alimentation
et même l’édition de journaux et
d’annuaires. «Je ne suis pas un boulimique
du travail, se défend-il, mais une nuit de
quatre ou cinq heures de sommeil me
suffit pour être d’attaque le lendemain.»
Son accession à la mairie en 2005
est une suite logique à ses 30 ans
de bénévolat dans la communauté
hippolytoise. En plus du bien-être de ses
concitoyens, l’homme se soucie de la
protection de l’environnement :
« Formuler un code d’éthique pour
combattre la pollution sous toutes ses
formes ne garantit pas qu’il sera respecté
Gilles Rousseau
maire de Saint-Hippolyte
«Il n’y a pas de droits
acquis en environnement !»
À son premier mandat à la mairie de Saint-Hippolyte, Gilles
Rousseau espère être réélu en novembre prochain pour
concrétiser davantage sa vision d’avenir. Dresser la liste
de tous les projets que lui et son équipe
ébauchent pour la municipalité nécessiterait
la rédaction d’un livre… Et le maire Rousseau
y travaille !
PAR RENÉ-PIERRE BEAUDRY
« Je veux faire de Saint-Hippolyte
une ville accueillante tout en
préservant la quiétude des résidants,
des secteurs voués à la villégiature. »
LES POINTS
CHAUDS
Les cyanobactéries
« Une des mesures efficaces pour
contrer la prolifération des algues
bleues (cyanobactéries) dans un lac
est la protection jalouse de sa bande
riveraine. Plutôt que de planter systématiquement
des arbres sur les
berges, je recommande de laisser
pousser la végétation locale. Un terrain
que je possède près d’un lac
avait été défriché pour la construction
d’un bâtiment. Le projet a été
reporté à plus tard et en moins de
cinq ans, plein d’arbres y ont
repoussé. La nature a repris ses
droits. »
L’accès limité aux lacs
«Il faut comprendre la réticence des
propriétaires de résidences riveraines
à déréglementer l’accès public à nos
62 lacs. On a vu trop souvent des
gens de l’extérieur arriver avec des
bateaux à moteur, profiter du soleil et
du site enchanteur de nos plans d’eau
et quitter les lieux en fin de journée
après avoir jeté sacs de vidanges et
caisses de bière vides au fond du lac.»
Les VTT
« J’ai zoné à l’intention des adeptes
de motoneige et de VTT un secteur
récréotouristique expressément
aménagé pour eux. Ce sera un relais
pour les véhicules hors-route (VHR),
les sentiers de randonnée pédestre,
équestre et pistes de ski de fond…
Longtemps, les VTT passaient où ils
voulaient, mais les gens n’en veulent
plus, comme on l’a vu lors de grosses
manifestations au Lac de l’Achigan.
Ça fait 15 ans que ça dure. Voilà
pourquoi nous travaillons à créer un
réseau de sentiers permanents. »
par ceux à qui il s’adresse. Nous avons
donc été obligés de voter une réglementation
sévère et musclée au sujet de
l’utilisation d’engrais sur notre territoire,
la protection de la bande riveraine et
imposer la vidange systématique des
fosses septiques, aux deux ans, pour
toutes les résidences et chalets. Comme
je l’ai toujours dit, il n’y a pas de droits
acquis en environnement ! »
18 avril2009 - www.flechemag.com
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VirageVert
Le grand ménage
du printemps
…façon verte !
Enfin, le temps est venu d’ouvrir les fenêtres, d’aérer la maison,
et de se lancer dans le grand ménage du printemps ! Pourquoi
ne pas commencer justement par faire le ménage dans les
produits de nettoyage courants, lesquels ne sont pas toujours
très propres…
PAR CHRISTINE OUIN
En ouvrant nos placards, nous constatons
rapidement que nous disposons
d’une foule de produits d’entretien
variés qui sont souvent très puissants.
Au Québec, une famille ordinaire
utilise 63 produits nettoyants dans la
maison et consomme de 20 à 40
litres de détergents variés par année.
Or, ces produits destinés à faire du
propre ne le sont pas toujours euxmêmes.
Souvent toxiques, corrosifs
et inflammables, ils contiennent
des ingrédients dangereux, comme
l’ammoniac ou le chlore, qui libèrent
des vapeurs responsables d’une
part importante de la pollution de
l’air intérieur, de deux à cinq fois
supérieure à celle de l’air extérieur.
En plus d’être nocifs pour la santé
des humains et des animaux, ces
produits de nettoyage classiques ne
sont pas biodégradables et contribuent
de façon significative à la pollution
de l’eau. Fabriqués à partir de
dérivés du pétrole, la plupart d’entre
eux contiennent des composants
chimiques nuisibles à l’environnement,
comme le phosphate, le plomb ou le
mercure.
Aujourd’hui, les fabricants, conscients
de la volonté croissante des consommateurs
de réduire leur empreinte
écologique, sont de plus en plus
LES RECETTES DE MA GRAND-MÈRE
Souvenons-nous qu’il existe depuis toujours quelques ingrédients, simples,
inoffensifs et économiques, qui conviennent parfaitement à la plupart des tâches
ménagères : le bicarbonate de soude, le vinaigre et le jus de citron. Voici quelques
trucs de nettoyage 100 % écologiques.
Savon à vaisselle : râper du savon
naturel dans une casserole, couvrir
d’eau et faire mijoter à feu doux.
Ajouter un peu de vinaigre.
Lessive : râper du savon naturel et
ajouter 1/3 de tasse de cristaux de
soude. Une 1/2 tasse de vinaigre blanc
ou de bicarbonate de soude remplace
avantageusement les agents de
blanchiment, ainsi que du jus de citron
dans l’eau de rinçage suivi d’un
séchage au soleil.
Assouplisseur : ajouter 1/2 tasse de
bicarbonate de soude au cycle de
lavage.
Poudre à récurer : Mélanger du savon
liquide pur à du bicarbonate de soude.
20
nombreux à proposer des produits
biodégradables, sans danger pour la
santé, mais efficaces. Autrefois plus
chers que les produits habituels, leurs
prix sont maintenant compétitifs.
Pour s’assurer de leur qualité, il suffit
de vérifier qu’ils portent la certification
« Choix environnemental »
ou « Écocert », ou qu’ils affichent
l'«Écologo» ou le logo «Greenseal».
Quelques produits verts
fabriqués près de chez nous
Biobec: fabriqués à Verdun, les produits
Biobec existent depuis 2006. Ils
offrent différents produits dont un
détergent à lessive qui porte l’Écologo.
Bionature : cette entreprise de
Boucherville offre une gamme
étendue. En plus des produits
ménagers traditionnels, on trouve
un nettoyant pour fruits et légumes
et un shampooing pour animaux.
BioVert : située à Laval, l’entreprise
existe depuis 1984. Ses produits,
légèrement parfumés, portent tous
l’Écologo.
Nature Clean : fabriqués par une
entreprise familiale ontarienne, ces
produits, conçus pour les personnes
sensibles, ne sont pas ou peu parfumés.
On trouve sur leurs étiquettes la
certification Choix environnemental.
Nettoyant pour vitres et miroirs :
Utiliser un mélange moitié vinaigre
blanc, moitié eau dans un vaporisateur.
Désodorisant et détachant pour
tapis : Saupoudrer de bicarbonate de
soude ou de fécule de maïs.
Nettoyant pour la rouille ou les moisissures
: utiliser du jus de citron ou du
vinaigre blanc, additionné de sel.
Produit pour déboucher les canalisations
: verser 1/4 de tasse de bicarbonate
de soude suivi d'une 1/2 tasse
de vinaigre. Rincez à l'eau bouillante.
Nettoyant pour le four : Utiliser une
pâte composée de bicarbonate de
soude, de sel et d’eau chaude.
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I l
y a Marjo, la rockeuse
increvable qui a évolué au
sein du groupe Corbeau avant
de créer sa propre niche en
solo dans le panthéon des stars
de la chanson.
Mais derrière le personnage,
il y a aussi Marjolène Morin, la
petite fille solitaire, contemplative,
qui recherche le silence et
l’illumination au contact de
l’eau,du soleil et des fleurs.
Pour cette bombe d’énergie
née à Montréal-Nord, qui a
longtemps battu les pavés et
martelé les nuits de macadam,
poursuivre sa vie dans la quiétude
des Laurentides est simplement
un aboutissement logique.
Un retour aux sources.
TEXTE : SYLVAIN-CLAUDE FILION
PHOTOS : MX PHOTOGRAPHE
MES LAURENTIDES À MOI
MARJO
Le retour aux sources
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25

Marjo, qu’est-ce qui t’a
amenée à t’installer
dans les Laurentides ?
C’est un peu arrivé par hasard.
De 2000 à 2004, j’ai vécu en
Charlevoix, où j’ai goûté la vie au
cœur de la nature. Quand tu
passes tes journées entre le ciel,
les terres et le fleuve, tu n’as plus
le goût de retourner en ville ! En
2005, comme je venais de me
joindre à l’équipe Spectra et que
j’ai mentionné que je cherchais
une maison près de Montréal, on
m’a orientée vers cette maison de
Morin-Heights qui m’a tout de
suite séduite.
Tu connaissais déjà la
région ?
Oh oui, je connais les Laurentides
depuis longtemps. Déjà, quand
j’étais petite, on allait à la
campagne passer nos étés et
même les week-ends en hiver.
Mes parents avaient un chalet à
Rawdon, c’est là que j’ai été
initiée au skidoo! Alors la
campagne, je connaissais bien ça !
Marjo aux cuisines
26
Entre la cuisine et la salle à manger
de Marjo, on trouve, bien alignés
sur des rayons, une profusion de
livres de recettes.
« J’adore me mettre à mes chaudrons
pour gâter mes amis. L’été est une saison
conviviale entre toutes : j’aime faire de
grandes bouffes, manger dehors avec
du bon vin et de bonnes conversations.
Même si la solitude est importante pour
moi, je ne suis pas sauvage ! Je mords
toujours dans la vie ! »
Qu’est-ce qui te plaît à la
campagne ?
Ah !… L’espace, le grand air, y a
pas de bruit, j’aime le silence,
l’eau, on est tellement ben! Et en
plus, ici, je ne suis pas loin de
Montréal.
Est-ce que tu aimes jouer
dehors ?
Cet hiver, à cause de mon pied, je
n’ai pas pu faire de sport. Mais
normalement, je fais du ski alpin
et du ski de fond, et je prends
beaucoup de marches. L’été,
c’est bien simple, je suis toujours
dehors! Je nage dans le lac, je
joue dans mon jardin... Lorsque je
suis arrivée ici, la maison était
carrément construite sur un tas de
sable. J’ai tout fait aménager par
des paysagistes, j’ai choisi ce que
je voulais. Malheureusement, il y a
trop d’animaux ici pour faire
un potager, mais je suis une
passionnée des fleurs.
Qu’est-ce que tu cultives ?
J’ai surtout créé des ensembles,
des parterres pour la vue que ça
donne. Je ne coupe jamais mes
fleurs. Je me contente d’enlever
les mauvaises herbes, de retirer
les feuilles mortes. J’aime que
tout soit beau autour de moi, c’est
très important. Être entourée de
fleurs, ça me fait du bien. Il y en a
tellement autour de la maison que
je ne peux pas m’en occuper
toute seule, je ne finirais pas!
Mais j’adore aller me planter les
deux mains dans la terre… quand
il n’y a pas trop de maringouins !
Que trouve-t-on sur ton
parterre ?
J’ai commencé par des platesbandes,
avec des fleurs réputées
pour attirer les papillons et les
colibris. Ensuite, j’ai vu plus gros :
j’ai planté des azalées, des rhododendrons
qui donnent de belles
grosses fleurs magnifiques… De la
bruyère aussi, c’est beau et ça
couvre bien. Il y a deux ou trois
étés, j’ai aussi ajouté des pavots.
Ça donne de belles talles
d’un rouge écarlate, mais
malheureusement, la fleur du
pavot ne dure pas longtemps,
deux semaines tout au plus.
C’est un peu étonnant de
découvrir ce côté bucolique
de toi. On a toujours eu
l’impression que tu étais
plutôt une fille urbaine, qui
chante le blues au Bistro à
Jojo jusque tard dans la
nuit…
Cette image de fille de ville, de
rockeuse, ça vient de mes années
passées avec le groupe Corbeau.
Ça c’est le personnage de Marjo.
Mais j’ai toujours aimé la
campagne. Ici, je redeviens
simplement Marjolène, la fille de
la nature, la fille en santé. Je suis
toujours dehors, je suis une fille
de la terre.
C’est tout un contraste
avec l’image de fille de
party qu’on a de toi…
Pourtant, j’ai toujours été une
vraie solitaire. Même toute petite,
j’aimais la solitude. Quand je me
rendais à Rawdon avec ma famille,
j’allais toute seule marcher en
forêt ou me promener en
chaloupe, j’allais jouer avec l’écho
dans les montagnes… La solitude
ne me fait pas peur.
Qu’est-ce que les Laurentides
ont changé dans ta vie ?
Après cinq ans ici, je me vois
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comme une fille des Laurentides.
J’ai adopté la région. Comme je
peins depuis plusieurs années, je
suis allée prendre des cours de
peinture à l’huile auprès d’Henry
Giroux. J’avais déjà touché à
plusieurs disciplines : le pastel,
l’acrylique… Je prends aussi
beaucoup de plaisir à fabriquer
des figurines en papier mâché.
J’aime toucher à tout.
As-tu l’intention d’exposer
tes œuvres un jour ?
Pas pour le moment, mais quand
ce sera le temps, pourquoi pas.
Mais ce n’est pas dans mes
projets présentement.
Est-ce que vivre à la
campagne t’aide à
être créative ?
Oui parce que je n’ai pas de
voisins. Quand j’écris mes chansons,
il ne faut pas que j’entende
les bruits extérieurs ou des gens
parler. J’aime beaucoup le
silence, il faut que je sois dans
ma bulle pour créer. Quand
Le moment de vérité
… lesLaurentides !
j’habitais à Verdun, j’avais mon
petit studio au sous-sol et j’avais
barricadé toutes les fenêtres.
Ton plus récent album,
Turquoise, est sorti à la fin
de 2005. Quels sont tes
projets ?
Je vais me produire dans
quelques festivals cet été, je dois
recommencer tranquillement à
cause de mes fractures au pied
à l’été 2007. J’attends de
nouvelles musiques et je suis sur
le point de recommencer à
écrire. Dans mon studio, en bas,
la table est mise : j’ai sorti mes
affaires, mon 4-pistes, mon
micro, mes papiers et mes dictionnaires...
Y a des jours où
j’entends tout mon matériel qui
me crie : « Marjo ! Viens
écrire !… ». Je sais que mon
prochain disque sera plus rock,
car j’ai besoin de bouger, surtout
après le repos que m’ont imposé
ces fractures au pied.
Heureusement, le printemps
arrive, on va pouvoir bouger !
Le jour où Marjo est
tombée amoureuse des Laurentides
«Mon vrai coup de foudre, il a eu lieu quand j’avais 18 ans. Avec mes chums de
filles du collège Bois-de-Boulogne, on allait faire du ski à La Réserve, à Saint-
Donat. Mais on commençait d’abord par s’arrêter à Sainte-Adèle pour manger et
prendre un verre. Ensuite, on passait la soirée à danser dans un endroit qui s’appelait
La Voie du lac. C’était le rendez-vous des belles filles et des beaux gars,
l’époque des premières rencontres, des premières amours et tout le tralala. C’est
là que j’ai vraiment connu la joie de vivre dans les Laurentides!»
Les bonnes adresses
de MARJO
J’aime beaucoup la Galerie Henry Giroux, il est un paysagiste hors pair et
un bon professeur. J’aime les œuvres qu’on peut découvrir dans sa galerie
d’art.
Galerie Henry Giroux, 923 B, chemin du Village, Morin-Heights,
450 226-7771.
Quand je veux me faire dorloter, j’aime bien aller dans un spa. Je me rends
au spa Le Refuge à Morin-Heights ou au spa d’Howard à Saint-Adolphe,
c’est une maison ancestrale charmante et sympathique, on dirait une petite
cabane à sucre sur le bord de la rivière!
Auberge et spa Le Refuge, 500, route 364, Morin-Heights,
1 866 996-1796.
Spa d’Howard, 2483, chemin du Village, Saint-Adolphe-d’Howard,
819 327-3277.
Pour satisfaire mon côté gourmand, je me rends à la boulangerie artisanale
La vagabonde. Leurs produits sont certifiés biologiques et on y prépare de
délicieuses fougasses.
La Vagabonde, 1262, chemin de la Rivière, Val-David, 819 322 3953.
Comme je suis une fille, j’ai un faible pour les beaux dessous en dentelle…
alors je me fais plaisir en allant chez Ciao Bella qui en propose de très jolis.
Ciao Bella, 325, rue principale, Saint-Sauveur, 450 227-2323.
Le petit pied de Marjo
En juillet 2007, durant un spectacle à Jonquière, Marjo a fait une chute
de huit pieds, en talons hauts, pour se retrouver au bas de la scène,
se fracturant le pied en plusieurs endroits. Malgré la physiothérapie,
les os ne se sont pas tout à fait ressoudés correctement. Résultat : en
grimpant en montagne, il y a quelques mois, l’état de son pied s’est
aggravé et il a fallu procéder à une intervention chirurgicale.
« Mais cette fois, tout est rentré dans l’ordre, explique Marjo. Je me
suis remise à nager durant l’hiver à la piscine, c’est un exercice doux
et parfait pour récupérer, et j’ai recommencé à prendre des marches
de trois quarts d’heure à la fois. Je ne peux pas rester assise dans la
maison à ne rien faire ! »
www.flechemag.com - avril2009
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Chroniques
36 Home Staging
Comment les autres
voient votre maison
38 Côté cour côté jardin
Une mine d’or dans le jardin
40 Pouls immobilier
Mascouche et Terrebonne
42 Des idées dans ma télé
Le meilleur de l’habitation
au petit écran
44 Tentations
Trésors du passé
DÉCO les
trucs
d’un
expert
On aime tous se pâmer devant les belles images des
magazines déco, mais on peut aussi éduquer le décorateur
qui sommeille en nous grâce à ce magnifique livre du
professeur et designer Pierre Legrand, qui vient de
paraître aux éditions Goélette. Son ABC de la décoration
(Apprendre, Bien planifier, Créer) est richement
documenté et nous apprend les principes essentiels
qu’il faut respecter lorsque vient le temps d’enjoliver
notre demeure. Disponible en librairie au prix modique
de 24,95 $.
maison
Ma
C’est le temps des tulipes !
Sur les pelouses exposées au soleil, les crocus annoncent les couleurs de la saison. Les premières
tulipes se dressent dans l’air vif d’avril. Dans quelques semaines, leurs corolles s’épanouiront comme
des jupes aux teintes satinées. Chœurs de jacinthes et trompettes des jonquilles complèteront cet
hymne vibrant au printemps.
C’est à l’automne qu’il faut planter les bulbes de ces premières fleurs. Elles fleuriront ensuite pendant
plusieurs printemps. Et n’attendez pas que vos tulipes perdent leurs pétales aux quatre vents.
Faites-en de somptueux bouquets en coupant leurs tiges à la base lorsqu’elles sont presque écloses.
Choisissez un récipient évasé et disposez vos fleurs en éventail. Ajouter de l’eau fraîche régulièrement
et gardez le bouquet loin des sources de chaleur. Vos tulipes s’épanouiront et leurs tiges
s’allongeront de quelques centimètres. Elles se courberont gracieusement avant de quitter la scène.
Mireille Villeneuve
FENÊTRES Une question de transparence !
Avril c’est aussi le temps du grand nettoyage des fenêtres, qui ont accumulé durant les mois d’hiver
traces de doigt, poussière collée et traînées de vieille pluie. Le travail est indispensable... mais pas très
attirant.
Comme à cette époque de l’année les compagnies spécialisées en lavage de vitres sont généralement
débordées, voici quelques trucs simples pour effectuer la désagréable tâche.
Le trio eau, vinaigre et vieux journaux a toujours bonne réputation. Comptez un volume de vinaigre pour
deux volumes d’eau. Vous pouvez utiliser des tissus de coton ou de polyester au lieu de journaux.
On peut aussi se servir d’un peu de fécule de maïs dans deux litres d’eau et pour les grosses taches
tenaces, du bicarbonate de soude dilué dans de l’eau et une éponge.
… lesLaurentides ! www.flechemag.com - avril2009
29

30
avril2009 - www.flechemag.com L’artdevivre…

PORTES ET FENÊTRES
Coup d’œil sur les
tendances
2009
Quel que soit votre type de
résidence, la porte d’entrée joue
un rôle majeur : c’est le premier
aspect que verront de près les
visiteurs. La fenestration des
maisons d’aujourd’hui est de plus
en plus abondante. Si vous
planifiez de rénover ou changer
vos portes ou vos fenêtres, quatre
aspects sont prioritaires :
le style, la luminosité, la sécurité
et l’économie d’énergie.
PAR LOUISE DUBÉ
… lesLaurentides ! www.flechemag.com - avril2009
31

Des portes aux couleurs vives donnent de l’éclat à la façace de la maison.
Deux tendances se démarquent :
l'usage de plus en plus répandu de
bois naturels et une palette de couleurs
plus étendue. À surveiller : les produits
hybrides (ou composites) où portes et
fenêtres sont constituées de matériaux
différents. La méthode consiste à
regrouper dans une même porte ou
une même fenêtre les qualités de
différents matériaux pour obtenir un
maximum d'efficacité énergétique,
d'étanchéité, de solidité et d'esthétique.
On obtient le meilleur rendement
énergétique avec un cadre en fibre de
verre à âme isolée en mousse. Pour une
bonne fenêtre à battants ou sur auvent,
il faut se fier à la norme A-440 :
étanchéité à l'air, résistance à l'infiltration
d'eau, résistance aux surcharges
dues au vent et à l'entrée par effraction.
Portes et fenêtres
personnalisées
Très tendance, les vitrages super
isolants procurent une protection
thermique accrue. On peut aussi modifier
l'apparence des modèles standard
en intégrant des variantes décoratives :
meneaux, croisillons, moulures ou vitraux.
Côté quincaillerie, on remarque aussi
une évolution. Les modes d'ouverture à
l'européenne (oscillo-battant) sont irrésistibles.
Les systèmes de verrouillage
multipoints remplacent de plus en plus
le loquet traditionnel pour rendre nos
ouvertures infranchissables. Les
moulures intérieures sont fixées grâce à
des attaches à pression et ne laissent
apparaître aucune tête de vis ou de
clou. De l'intérieur, la fenêtre est impeccable.
Les styles se révèlent toujours
aussi variés, mais précisons que la porte
extérieure a tendance à se parer de verres
décoratifs de plus en plus sophistiqués,
tandis que la fenêtre à carreaux, divisée
selon divers agencements typiques de
l'Europe, fait actuellement sensation
chez les architectes et designers.
Les avancées
techniques
L’entreprise Solarium Montréal, spécialiste
de la verrière résidentielle et commerciale,
s'est portée acquéreur des portes et
fenêtres de l'ancienne compagnie
Arcon Canada, maintenant distribuées
sous la bannière Luxor Portes et
Fenêtres.
Ces portes et fenêtres de haute qualité
sont fabriquées selon les dimensions et
formes exigées, créant des effets
spectaculaires. Toutes les composantes
des portes et fenêtres de la série
Luxor 2000 sont entièrement faites
d’extrusion d’aluminium et chacune
est dotée de bris thermiques. Les
extrusions aux profilages étroits du
cadre offrent une visibilité accrue
et augmentent le flux lumineux.
Optionnel, le volet peut être fixe
ou en mode ouvrant.
À ces panneaux vitrés, de petits
barreaux peuvent être ajoutés pour
conférer une touche raffinée au décor.
La structure d’aluminium se présente
dans un choix de couleurs standard,
soit le blanc à l’intérieur, et pour
l’extérieur, le blanc, le brun commercial
et le bronze léger.
Afin d’harmoniser la décoration
intérieure et la finition extérieure, une
combinaison de deux couleurs
différentes est offerte. Toutes les
teintes sont proposées dans un fini
Duracron résistant aux intempéries.
Autre grande innovation : la peinture
grain de bois cuite, appliquée sur les
cadrages intérieurs des portes et
fenêtres, imitant le bois à la perfection.
Avant de rénover ou changer
vos portes et fenêtres
Les portes et fenêtres sont sujettes à l'usure en raison d’un usage intensif
et de leur exposition constante aux intempéries. Au fil des ans, coupe-froid,
portes, encadrements et quincaillerie peuvent se détériorer ou se briser.
On peut soit les réparer, soit les remplacer. Réparer coûte moins cher mais
ne donnera peut-être pas de bons résultats à long terme tandis qu'en les
remplaçant, on réalisera des économies d'énergie et la valeur de revente
en sera augmentée.
Le retour
du vitrail
Le designer de renom Jean-Claude
Poitras signe une collection de
vitraux de portes pour l'entreprise
familiale québécoise Vitre-Art, avec
l'objectif de réactualiser la tradition
du vitrail. Pour eux le designer a
créé des modèles inspirés de
plusieurs peintres dont Picasso,
Chagall, Dali et Toulouse-Lautrec.
La technique de montage sans
soudure adoptée par Vitre-Art
convient parfaitement aux formes
simples, jouant plus sur la
géométrie et la juxtaposition de
verres plus ou moins dépolis que
sur des dessins compliqués.
Ci-dessous, deux portes en
vitrail conçues par le designer
Jean-Claude Poitras.
32 avril2009 - www.flechemag.com L’artdevivre…

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33

LORSQUE VIENT LE MOMENT de réaménager
l’espace consacré à la garderobe,
deux options se présentent :
créer un nouvel espace ou améliorer
l’espace existant. Petit guide.
En général
Optimiser l’efficacité d’un système de
rangement est primordial. Les options
pour aménager les penderies se multiplient
et les rangements se mettent
en scène. La traditionnelle tringle coiffée
d’une tablette est maintenant remplacée
par un système de rangement
adapté. Les designers ont suivi le mouvement
: le rangement d’aujourd’hui
marie l’utile à l’esthétique.
■ Lorsqu’on part à la conquête de l’espace,
trois catégories de modules sont
offertes : standard, modulaire ou sur
mesure. Ce dernier, le plus souvent un
walk-in, offre des éléments agencés au
millimètre près. L’espace utilisable
peut aisément doubler ou tripler.
■ Dans les condos où l’espace est
compté, les penderies organisées sont
cruciales. Elles peuvent éliminer le
besoin d’avoir une commode dans la
chambre, souhaitable lorsque la pièce
est petite.
■ Il en coûte environ 500$ pour l’achat
et l’installation par soi-même de
quelques éléments de rangement et
entre 1 500 $ et 5 000 $ pour un walkin,
réalisé par une firmespécialisée.
34
De l’ordre dans les placards !
Mission : rangement
La planification
■ Le module doit répondre aux
besoins actuels et prévoir ceux de
demain. Le moindre centimètre carré
doit être optimisé pour que chaque
vêtement soit à sa place et qu’il soit
possible de trouver rapidement et simplement
ce que l’on cherche.
■ Pour débuter, il faut dresser un
inventaire de la garde-robe. Ceci permet
de déterminer les éléments nécessaires
: penderie, tiroirs, étagères,
rangement suspendu, boîtes,
tringles…
■ Le rangement se divise générale
ment en trois niveaux. La partie haute
pour les vêtements hors saison, la
basse pour les casiers et tiroirs, le
niveau central fait d’étagères pour
ranger chemises, chandails, tee-shirts.
Chaussettes et sous-vêtements vont
trouver leur place dans les tiroirs avec
les cravates et les ceintures.
La tendance
Au-delà du walk-in, une tendance se
dessine: la salle d’habillage. À la
différence du walk-in, cet espace est
une pièce en soi, sorte de trait d’union
entre l’univers de la mode et celui
de la décoration ! On le souhaite
autant esthétique qu’utile. Johanne
Marin, de Garde-Robes Gagnon
(www.grgagnon.com), constate un
engouement chez les clients dont
avril2009 - www.flechemag.com
Vous rêvez d’une pièce
réservée au rangement
de vos vêtements et
accessoires ? D’un
espace personnel de
prêt-à-porter ? Un
système de rangement
réfléchi élimine le
désordre et enveloppe
la pièce d’une
atmosphère zen.
Organiser le placard
est devenu un art
pour mieux vivre !
PAR LYNE BOUCHARD
L’artdevivre…

les enfants quittent la maison ou déménagent
leurs pénates au sous-sol. Les parents
profitent de la pièce désormais vacante pour
aménager leur «dressing».
Quelques conseils
■ Profiter du nouveau système de rangement
pour faire le ménage dans les articles
qui ne sont plus utilisés et les donner à des
oeuvres de charité. Gain d’espace et sourires
assurés!
■ Si l’espace le permet, faire installer une
planche à repasser encastrée dans le placard.
L’appareil se fixe facilement entre les
montants d’un mur. Le tout devient invisible
quand on ne s’en sert pas.
■ Un crochet derrière la porte permet de
préparer sur un cintre la tenue du lendemain.
■ Un miroir sur pied et un éclairage performant
sont des éléments incontournables.
Transformer le
placard existant
Pas de budget ou de place pour
un walk-in? Il faut user d’astuce et
d’ingéniosité pour maximiser l’existant. Voici
quelques idées d’aménagements faciles à
réaliser.
■ Profiter d’une simple tringle en y
accrochant des housses pour protéger les
vêtements ; y suspendre des étagères souples
pour les chandails, chemises et chaussures.
■ Installer des tringles à différentes hauteurs
pour recevoir des vêtements de
diverses longueurs.
■ Installer un support à chaussures sur la
porte, à l’intérieur.
■ Maximiser l’espace en planifiant les
rangements jusqu’au plafond. Une tablette
TRUCS SYMPAS
• Réutiliser les enveloppes de plastique ayant contenu des draps pour
y glisser les chandails ; ceci les protégera des mites.
• Plutôt que de perdre du temps à ouvrir les boîtes de chaussures,
prendre en photo les souliers et coller les images à l’extérieur des boîtes.
• Une petite commode dans le walk-in optimise le rangement.
• Remiser dans des valises vides les vêtements de la saison précédente.
• Ranger les bijoux dans une boîte transparente d’équipement de pêche.
Les minuscules compartiments sont idéaux pour contenir de façon
ordonnée.
• Un conseil à garder en tête : ranger selon la fréquence d’usage.
haute est idéale pour les vêtements hors
saison, par exemple.
■ Rubbermaid a mis sur le marché le système
Configurations, une solution abordable
et intelligente. Ses éléments s’allongent
et s’ajustent à la largeur voulue. Son
montage ne requiert aucune mesure ni
planification. On ouvre la boîte et on choisit
l’ajustement qui convient. L’ensemble s’installe
avec quelques vis.
L'entreprise Votre maison sur son 36, de Lyne
Bouchard, est un chef de file dans le domaine
du Home Staging au Québec. Elle offre des
services de consultation, d'analyse de propriété,de
mise en valeur, de relooking et de
coordination de déménagement.
www.votremaisonsurson36.com
514 816.8643
lynebouchard@votremaisonsurson36.com
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35

HomeStaging
Comment les autres
voient votre maison
Notre maison est le lieu où nous nous
retrouvons, où nous élevons notre famille.
Nous y vivons nos bonheurs, nos rêves, nos
tristesses. Nous la voulons accueillante,
reposante, sécurisante. Elle est tout
simplement à notre image et à celle de notre
famille. D'ailleurs, il est facile de déterminer la
personnalité des occupants en regardant la
décoration et son intérieur en général.
PAR LYNE BOUCHARD
avant
L’autre jour, en faisant quelques changements dans ma résidence,
je me suis posé la question suivante : comment les autres voientils
ma maison ?
Je suis spécialiste en Home Staging et connaissant assez bien la
psychologie de l’acheteur potentiel, je pose la même question à
ceux et celles qui désirent vendre leur maison. Quelle sera la perception
de l’éventuel acheteur en franchissant votre seuil ?
Le regard des autres
En tentant de ventre votre maison sans changer vos habitudes et
votre décoration, vous annoncez aux visiteurs la personne que vous
êtes. Et là, c'est quitte ou double : ou vous plaisez, ou vous ne
plaisez pas !
Imaginez que vous êtes non-fumeur et que vous visitez une maison
avec des cendriers pleins qui traînent. Automatiquement, vous
imaginez la nicotine sur les murs. Vous ferez une fixation négative
sur ce lieu et il faudra faire un effort supplémentaire pour oublier
ce détail. Un point négatif qui comptera très probablement lors
du choix de l'achat.
Si la décoration est de mauvais goût (même si la notion de mauvais
goût est relative), le visiteur sera gêné et aura beaucoup de
difficultés à se transposer dans le lieu avec ses meubles. Un ressenti
négatif dont il devra s'affranchir… Le fera-t-il ?
En cette période d’incertitude économique où nombre d’acheteurs
potentiels ont remis leur achat immobilier à des jours meilleurs,
pouvez-vous vous offrir le luxe de ne pas présenter votre bien de
la façon la plus agréable possible ?
Prendrez-vous le risque d'être en dehors des goûts des acheteurs
restants? Propreté, rangement, simplicité, dépersonnalisation sont
les maîtres mots de la valorisation de votre propriété. Un principe
qui, s'il est bien mis en œuvre, vous permettra de vendre deux fois
plus rapidement et à meilleur prix que si vous ne faites rien.
La mise en valeur du mois
Condominium mis sur le marché très
récemment. La propriété manquait de
panache et n’était pas accueillante.
La cuisine a été scrupuleusement rangée. L’ajout de quelques
accessoires décoratifs judicieusement choisis lui donne de la
personnalité. La teinte des éléments se marie à celle des
armoires, assurant une belle harmonie à l’ensemble.
Coût de la transformation: 155$
lynebouchard@votremaisonsurson36.com | www.votremaisonsurson36.com
36 avril2009 - www.flechemag.com L’artdevivre…
après

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37

Côtécourcôtéjardin
Une mine d’or
dans le jardin
Nos ancêtres connaissaient déjà les avantages du compostage.
Ils disposaient de leurs déchets de jardin pour ensuite recueillir le
riche humus qui en résultait. Aujourd’hui, nous avons une autre
bonne raison pour composter : réduire nos déchets du tiers et
protéger l’environnement.
PAR MIREILLE VILLENEUVE
Chacun possède tout ce qu’il faut pour
fabriquer, à peu de frais, le meilleur
compost qui soit pour enrichir son
jardin. Le procédé est simple et naturel:
rendre à la terre ce qu’elle nous a
donné.
Le compostage pour les nuls
Composter est facile et ne coûte absolument
pas cher. Les trois principes de
base sont :
• Un régime varié de nutriments composé
de matières vertes (marc de café,
coquilles d’œufs lavées, pelures de
fruits et légumes) et de matières brunes
(gazon séché, feuilles mortes déchiquetées,
paille).
• Une bonne aération, afin d’augmenter
la chaleur et la décomposition
du tas de déchets.
• Un bon taux d’humidité. Notre tas
doit avoir la consistance d’une éponge
mouillée et essorée.
Démarrage
Trouvez un endroit du jardin accessible
en tout temps, assez ensoleillé, sur
un sol bien drainé. Retournez le sol à
l’emplacement choisi, puis déposez
votre contenant. Il suffit maintenant
d’un simple effort pour amasser les
déchets organiques (prévoir un petit
contenant sous le lavabo) et les disposer
dans le composteur selon la « méthode
pâté chinois»: sur un tas de petites
branches sèches, mettre un rang de
matières vertes, un rang de matières
brunes et un rang de compost fini (ou
du commerce). Votre compost est prêt
lorsque les matières organiques sont bien
décomposées par les micro-organismes
(bactéries, champignons…). Il devrait
avoir une bonne odeur de terre fraîche.
38
Les règles de l’art
1) Faire la pile de départ assez grosse
pour retenir la chaleur.
2) Alterner matières sèches et humides.
3) Déchiqueter ou couper les ingrédients
afin d’en hâter l’assimilation par les
micro-organismes.
4) Mélanger et aérer régulièrement le
tas à l’aide d’une fourche ou d’un outil
aérateur.
5) Garder la pile humide en arrosant au
besoin.
NE JAMAIS COMPOSTER
La viande, le poisson, les
graisses et les produits laitiers.
Les contenants à compost
On trouve plusieurs modèles de composteurs
sur le marché. Le joli composteur
sphérique et rotatif Écolosphère à est
idéal pour réaliser rapidement son
compost (un mois au lieu d’un an !). Il
sera bientôt disponible dans les centres
Rona au coût de 179 $.
Le centre Jardinor à Sainte-Adèle offre
un modèle de composteur carré, en
bois avec couvercle et panneaux amovibles
à 84,95$. Il existe aussi un composteur
de forme conique en plastique, un
peu moins cher que le précédent. Il est
muni d’un couvercle, d’aérateurs et
d’une porte pour libérer le compost.
Vous pouvez également fabriquer votre
propre composteur à l’aide d’une
clôture à neige disposée en cercle.
Certains utilisent même une poubelle
trouée… Si vous êtes bricoleur, réalisez
un bac muni de trois côtés solides en
blocs de béton non cimentés et d’un
côté amovible en lattes de bois.
Comment utiliser
son compost
Cet humus est le meilleur conditionneur
de sol qui soit. Sa couleur foncée attire
la chaleur du soleil et réchauffe le sol,
prolongeant ainsi la période de jardinage.
Utilisé comme paillis, il absorbe
l’eau de pluie et la libère en cas de
sécheresse.
On peut s’en servir comme terreau de
plantation dans les plates-bandes,
le tamiser sur les pelouses asséchées
ou l’incorporer à la terre autour
des plantes… Vous n’aurez jamais trop
de compost !
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Poulsimmobilier
Mascouche:
expansion et qualité de vie
Au seuil des Laurentides, dans la région administrative de
Lanaudière, la municipalité de Mascouche est promise à
une belle expansion. Quant à sa voisine Terrebonne, elle
est devenue la plaque tournante du secteur.
PAR RENÉ-PIERRE BEAUDRY
La mise en service prochaine d’un train
de banlieue n’est sûrement pas
étrangère à l’intérêt grandissant des
jeunes ménages à s’acheter une maison
du côté de Mascouche.
La municipalité de Mascouche compte
38 000 résidants dont la grande majorité
– plus de 84% - sont des propriétaires.
Le nombre de permis de construction
émis annuellement suit une courbe
ascendante qui s’est accentuée depuis
2003, avec 1793 permis (491 unités de
logement). En 2007, on a largement
dépassé ce total avec 2855 autorisations
(838 unités)!
Diane Barry est une agente immobilière
qui habite à Mascouche. Elle se dit
choyée par l’emplacement de sa ville: à
proximité des centres commerciaux et
des autoroutes 640 et 25. Ceux et celles
qui travaillent à Montréal pourront
monter à bord du train de banlieue qui
entrera en service à l’automne 2010. La
gare offrira 500 places de stationnement,
une garderie et des quais d’accès pour
les autobus locaux.
Signe des temps, les ventes de maisons
de 300 000 $ et plus stagnent depuis
quelques mois. Le marché des habitations
de 200 à 250 000 $ est toutefois
très actif.
Autre signe des temps, la demande
pour des résidences de type
intergénérationnel est de plus en plus
importante. La tendance des parents
vivant sous le même toit que leurs
enfants devenus adultes s’accentue. Le
coût des maisons pouvant répondre à la
demande est bien souvent important.
Certains acheteurs opteront plutôt pour
un bungalow ou un cottage dont ils
aménageront une partie du sous-sol en
bachelor. D’autres convertiront en pavillon
le garage attenant.
La moyenne d’âge des résidants est
d’environ 36 ans, ce qui fait de Mascouche
une ville jeune et dynamique. En fait,
près du tiers des résidants ont entre
40
25 et 44 ans. Un nouveau centre sportif
aménagé cette année est doté des
équipements les plus modernes: terrains
de soccer éclairés, aréna tout neuf,
bibliothèque et bientôt, une maison de
la culture!
Depuis des années une des grandes
attractions de la ville, l’aéroport de
Mascouche, qui longe l’autoroute 640,
est parmi les plus achalandés de la
région de Montréal. Tous les ans, des
centaines de jeunes et de moins jeunes
y réalisent leur grand rêve d’obtenir leur
licence de pilote d’avion.
Des entreprises de toutes sortes
s’implantent aussi bien sur la Montée
Masson qu’au méga-centre qui entame
sa phase II. Une quarantaine de
commerces s’ajouteront au cours des
prochains mois aux magasins à grande
surface comme Walmart, Bureau en
Gros, Rona, Future Shop et IGA Extra.
TERREBONNE
10 e VILLE EN
IMPORTANCE
AU QUÉBEC
Terrebonne est une destination
idéale pour nombre de Montréalais
et de Lavallois qui pique-niquent
bon an mal an sur l’Île-des-Moulins
ou fréquentent assidûment le Vieux-
Terrebonne pour la qualité des spectacles
offerts à son théâtre et la fine
cuisine de ses restaurants.
Terrebonne est aussi une ville en
pleine expansion, surtout depuis
l’adjonction en 2001 des petites
municipalités de Lachenaie et La Plaine.
La population compte dorénavant
plus de 100 000 habitants, ce qui
en fait la 4e ville en importance dans
la région et 10e au Québec, sur un
territoire d’environ 150 km2 longeant
la rivière des Mille-Îles.
Le marché immobilier des maisons
neuves y est florissant, qu’il s’agisse
de bungalows, condos, cottages ou
de maisons intergénérationnelles.
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41

DesIDÉESdansmatélé
PAR DANIELLE ARSENAULT
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LES TIENS, LES MIENS, LES NÔTRES…
La décision d’emménager avec son amoureux est toujours un moment de
grande fébrilité jusqu’au moment où il insiste pour installer son gym maison en
plein milieu du salon ! Pour éviter que ces nouvelles unions périssent avant
même d’avoir commencé, la décoratrice Lorna Gordon offre son expertise aux
couples participants afin de les aider à bien « marier leurs meubles ». Gageons
qu’elle devra faire preuve de diplomatie pour ne pas froisser certains ego ! Ce
nouveau magazine sera diffusé cet automne à Canal Vie, mais ne ratez pas la
chance de voir ce mois-ci un épisode, en avant-première.
LE MARIAGE DES MEUBLES • CANAL VIE
Lundi 27 avril, 11 h et 22 h
ZEN ET
EXTRAVAGANT
Ébéniste de métier, une jeune
femme de 29 ans rêve d’un
univers où ses créations uniques
et originales auront une place de
choix. L’équipe de Décore ta vie
se surpasse une fois de plus et
lui aménage un salon épuré
d’inspiration zen avec une touche
d’extravagance. Son nouveau
décor est également composé de
ses couleurs préférées: l’ocre, le
rouge et le brun.
DÉCORE TA VIE • CANAL VIE
Mardi 14 avril, 11 h et 22h
avril2009 - www.flechemag.com L’artdevivre…

WOW, QUEL DÉFI !
Imaginez un instant que votre
lave-vaisselle et votre
réfrigérateur soient situés en
plein centre de votre cuisine.
Impossible, dites-vous ?
Bienvenue dans la cuisine de
Karine et de Joël, qui n’est pas
fonctionnelle pour deux sous !
Fort heureusement pour ce
couple, le cauchemar tire à
sa fin. L’équipe d’Isabelle
Racicot lui rend une visite
fort appréciée.
DES IDÉES DE GRANDEUR • CANAL VIE
Lundi 6 avril, 10 h et 21 h 30
ROCAILLE 101
On l’appelle parfois le jardin alpin parce qu’elle évoque la
beauté des paysages montagneux avec ses petites fleurs
colorées entourées de rochers. La rocaille réussie, c’est la
rencontre harmonieuse du minéral et du végétal. Il faut savoir
toutefois que cette union nécessite un travail fastidieux.
Parlez-en à Carole qui a créé une immense rocaille au fond
de sa cour, mais n’arrive pas à la mettre véritablement
en valeur. L’espace d’un été vole à son secours et lui
prodigue de précieux conseils.
L’ESPACE D’UN ÉTÉ • CANAL VIE
Mercredi 22 avril, 10 h et 18 h 30
D’autres idées :
C’est au tour de Laura, la fille de Paul et Sophia, d’avoir une nouvelle chambre.
Quelle est l’inspiration de Manon LeBlanc ? Les fonds marins. Ma maison signée…
Manon LeBlanc (Canal Vie), mardi 7 avril, 10 h.
Les deux animatrices mettent tout leur talent au profit de cette maison de Fabreville,
qui attend d’être achetée depuis plusieurs mois. Sauront-elles la rendre irrésistible?
Bye-Bye Maison ! (Canal Vie), vendredi 10 avril 11 h.
Où retrouve-t-on un coin détente, un coin exercice et un espace de rangement ?
Dans le sous-sol nouvellement aménagé de Danielle, une chaleureuse grand-mère.
Des idées de grandeur (Canal Vie), lundi 13 avril, 10 h et 21 h30.
Transformation d’une salle de bain où trône une vieille baignoire des années 20.
À vos marteaux !
(Historia), mardi 14 avril, 19 h.
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43

Tentations
Trésors du passé
Pas besoin d’habiter un
loft aux murs de briques
apparentes pour ajouter à
la décoration des trésors
du passé. Ces affiches d’un
autre temps donneront un
air rétro à votre cuisine ou
égayeront la salle de jeux
tandis que de petits bijoux
de miroirs auront une
nouvelle vie en se rendant
utiles dans le hall, l’entrée
ou tout autre recoin de
choix de votre demeure.
TEXTE ET RECHERCHE :
LOUISE DUBÉ
1
Elle date d’une
époque où les
commerçants
embouteillaient
eux-mêmes des
boissons gazeuses
comme la Kist. Son
nom presque effacé
souligne le temps
passé ! En métal
peint chez Antiquités
La Maison Bleue.
195$ taxes comprises
2
La Flirt de Luxe pour
10 cents seulement !
C'était peut-être en
1948, chiffre qu'on
voit sur la bouteille.
Une rare affiche en
français, d'où le prix
chez Antiquités La
Maison Bleue.
175 $ taxes comprises
Adresses
Collections Campagne
411, chemin Pierre-Péladeau, Sainte-Adèle 450 229-9137
Antiquités La Maison Bleue
758, Principale, Piedmont 450 227-6765
www.antiquiteslamaisonbleue.com
Cachets d'Autrefois
3009, boul. Curé-Labelle, Prévost 450 224-7222
3
Miroir dont le cadre
en bois peint argenté
et incrusté de
minuscules fleurs de
lys imitant le métal
se prolonge avec du
plomb qui s'insère
dans le verre ciselé,
entourant le miroir.
Chez Collections
Campagne. 65 $
1
2 4
3
5 6 7
4
Miroir rectangulaire
des années 30 au
cadre en noyer
ouvragé et aux
embouts de forme
irrégulière pouvant
être posé à la
verticale ou à
l'horizontale. Chez
Cachet d'Autrefois,
Meubles et
Luminaires inc. 135 $
5
Joli miroir ovale,
italien et centenaire,
pivotant et sur pied.
Son cadrage d'un
métal doré assez
lourd est constellé
de petites rosettes.
Chez Collections
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Des brosses de
chaque côté ! Quelle
bonne idée pour ces
messieurs du temps
qui brossaient leur
chapeau et leur manteau
avant de sortir !
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… lesLaurentides ! www.flechemag.com - avril2009
45

46
avril2009 - www.flechemag.com L’artdevivre…

Belles sorties
49 CHANSON
Louise Forestier
CHANSON
Thomas Hellman
VARIÉTÉS
Mes blues ne font pu !
50 CINÉMA
Georges Méliès
51 CHANSON
Pierre Lapointe
THÉÂTRE
Comment j’ai appris à conduire
CHANSON
Gilles Vigneault
CHANSON
Boom Desjardins
53 MUSIQUE CLASSIQUE
Alain Lefèvre
SPECTACLE CONFÉRENCE
Le bonheur d’aimer, d’incarner et d’écrire
Samedi 18 avril, 20h
Théâtre du Marais
1201, 10e avenue, Val-Morin
Mes
plaisirs
àla
carte
La tendre trinité
de LOUISE PORTAL
Elle est une actrice consommée, a enregistré un cinquième album intitulé
L’âme à la tendresse et vient de publier Souvenirs d’amour : Journal de
mes vingt ans. Depuis quelques années, elle sillonne aussi le Québec pour
présenter un spectacle conférence intitulé Le bonheur d’aimer, d’incarner
et d’écrire. Une soirée intimiste où elle met à profit ses multiples talents
pour célébrer la trinité du cœur: l’amour, l’amitié et la tendresse.
PAR SYLVAIN-CLAUDE FILION
Louise, de quoi est fait
votre spectacle conférence ?
Je raconte quelque peu mon parcours de vie, en mettant
à contribution les trois volets de ma carrière artistique :
l’actrice, l’écrivaine et la chanteuse. Je raconte des anecdotes,
dans un style souvent humoristique, je lis des
extraits de mes livres et je chante a cappella. C’est une
rencontre intime où j’aborde différentes facettes de la
création.
Et vous êtes seule sur scène…
Oui. C’est une formule assez particulière, une rencontre
privilégiée. Sur scène, il y a un guéridon, un fauteuil, une
lampe torchère et j’apporte mon « petit hôtel portatif » :
une bougie, de l’encens, un tableau, un panier qui contient
mes livres et mes cahiers… J’invite les gens à se reconnecter
sur l’essence de la vie et à propager l’espérance.
N’est-il pas risqué, pour une chanteuse,
de chanter sans accompagnement ?
J’aime beaucoup chanter a capella, j’ai une voix qui s’y
prête bien. Lorsque je parle de ma mère, j’incorpore une
chanson qu’elle nous chantait quand j’étais petite.
Lorsque je rends hommage à mon mari, j’y vais d’un air
western. Certains soirs, je commence avec L’âme à la
tendresse, popularisée par Pauline Julien, d’autre soirs,
c’est avec Le petit bonheur de Félix…
C’est donc un spectacle qui fait
la part belle à l’improvisation?
La formule est très libre. Selon le moment, ça peut être
drôle, tendre ou émouvant. J’ai un canevas établi, mais
chaque soir c’est différent, ça dépend de la salle, de
l’atmosphère, je suis à l’écoute de ce qui se passe. C’est
toujours une soirée magique car ce n’est jamais le
même spectacle.
… lesLaurentides ! www.flechemag.com - avril2009
47

Jacques Payette, Mes doigts qui oublient un peu ton visage (2004) Encaustique et fusain
sur toile de lin, 91,5 cm X 122 cm
48
avril2009 - www.flechemag.com
Chassegalerie
DES ÊTRES ET DES LIEUX
Des acquisitions récentes de la Collection Desjardins
d’œuvres d’art sont exposées au Musée d’Art
Contemporain des Laurentides jusqu’au 26 avril.
Partir à la chasse à l’art
L’art a ses racines depuis belle lurette dans les Laurentides. Il
est notoire que la région constitue un superbe sérail de talents
en matière d’arts visuels. Nous allons désormais le prouver mois
après mois.
PAR MAXIME FLORENT
De légendes comme Jean-Paul Riopelle à des pionniers tel René Derouin, en
passant par Kittie Bruneau, Jonathan Villeneuve ou Henry Giroux, générations,
styles, inspirations, disciplines plastiques et caractère forment un riche écheveau,
qui témoigne avantageusement de l’effervescence de la création artistique dans
les Laurentides.
Histoire d’entrer en matière, et avant de scruter de plus près phénomènes culturels
et galeries invitantes, voici en guise de hors-d’oeuvre une proposition toute
particulière. Après avoir chassé les aubaines, le gibier, l’âme sœur et accompli
exploits sportifs et détente dans les Laurentides, il reste à chasser... les œuvres
d’art !
Nous inspirant sans vergogne de la célèbre légende québécoise, nous en
détournons le sens pour vous inviter à faire une «chasse galerie» nouveau genre!
Saint-Sauveur
Galerie d’art Josette Tilmant
400, rue Principale
450 227-4042
www.josettetilmant.com
Galerie Renaissance
285, rue Principale
450 227-8952
Galerie d’art Michel Bigué
315, rue Principale
450 227-5409
www.galeriemichelbigue.com
Galerie Guylaine Fournier
291, rue Princpale
418 633-1303
www.galerieguylainefournier.com
Galerie d'art Lisabel Filiatrault
4, avenue Filion
(450) 227-0555
www.lisabelfiliatrault.com
Galerie d'art Le Castelet
158, rue Principale
(450) 227-9797
www.galeriecastelet.com
Galerie Pauline Paquin
365 C, rue Principale
450 227-4449
www.paulinepaquin.com
Sainte-Agathe
Galerie Liliane Bruneau
2, chemin tour du Lac
819 326-1041,
www.lilianebruneau.com
Sainte-Adèle
Galerie d’art Robert Leclerc
982, boulevard Sainte-Adèle
450 229-0472, www.robertleclerc.ws
Galerie d’art Richard Hevey
80, rue Morin, 450 229-4341
www.galerierichardhevey.com
Atelier 85
85, rue Morin, 450 229-6242
C. Gauthier Studio & Galerie
1034, rue Valiquette
450 229-2235
Piedmont
Galerie d'art Lise Auger
100, chemin des Champs boisés
450 227-7554
Galerie d’art Marthe Héon
136, chemin de la Gare, 450 227-4322
Morin-Heights
Galerie du Manoir
97, chemin du Lac Bouchette
450 226-2975 (Sur rendez-vous)
www.galerie-du-manoir.com
SIGNATURE LAURENTIDES
Nos artisans exposent
à Montréal
Les artisans professionnels du regroupement
Signature Laurentides sont en
vedette jusqu’au 18 avril à la Guilde
Canadienne des métiers d’art (1460, rue
Sherbrooke Ouest, suite B, Montréal,
514 849-6091). Geneviève Beaulieu,
Thomas Bec, Dominic Dufour, Diane Gonthier, Louise Julien, Julie Labelle, Félix
Lapierre, Louis-Georges L’Écuyer, Tammy Osler, Mathieu Patoine, Élaine Saucier,
Anne Simard, Paul Simard et Claudine Thibault exposent des œuvres en
céramique, textile, ébénisterie, joaillerie, vitrail et métal.
L’artdevivre…

CHANSON
Louise Forestier
VARIÉTÉS
Mes blues me font pu !
Cette légende de la chanson
québécoise a effectué en
2008 un retour remarqué avec
un album primé intitulé Éphémère.
La voici en spectacle entourée de son
fils Alexis Dufresne et son groupe El
Motor. La Forestier s’amuse ferme,
avec des chansons inspirées, émouvantes
et surprenantes.
Vendredi 10 avril, 20 h
Théâtre du Vieux-Terrebonne
866, rue Saint-Pierre, Vieux-Terrebonne
CHANSON
Thomas Hellman
France Castel et Monique Richard s’amusent comme des collégiennes dans
ce spectacle qui amalgame chansons émouvantes et numéros rigolos. Ces
héritières du fameux Blues du Toaster touchent à tous les genres : reggae,
country, boogie-woogie et folklore italien et grec. Appuyées par leurs deux
musiciens, elles incarnent aussi de prétendus artistes invités, ce qui ouvre la porte à des
apartés tordants tout en établissant une superbe connivence avec le public.
Samedi 11 avril,
18 h (souper), vers 20 h (spectacle)
Café de la Gare
90, chemin de la Gare, Saint-Sauveur
C’est un auteur-compositeur, un chanteur
et un raconteur devenu la nouvelle
coqueluche du public. Lauréat du prix
Félix-Leclerc en 2007, il dégage sur scène un
magnétisme qui ensorcelle le public. Le voici
avec les pièces de son nouvel album Prêts, partez
et trois musiciens.
Samedi 11 avril, 20 h
Salle Le Moulinet
950, Île-des-Moulins, Vieux-Terrebonne
… lesLaurentides ! www.flechemag.com - avril2009
49

Cinémaensalles
PAR SYLVAIN-CLAUDE FILION
Dès le 3 avril
PLUS TARD TU COMPRENDRAS
Sortie en janvier dans l’Hexagone, cette adaptation du témoignage publié par
Jérôme Clément, président de la chaîne culturelle ARTE, a récolté d’excellentes
critiques. Alors que s’ouvre le procès de
Klaus Barbie, le « bourreau de Lyon », un
jeune homme rompt le silence observé
depuis toujours par sa mère maintenant
mourante et renoue avec ses origines
juives. Ce récit bouleversant, qui a des
airs d’enquête historique, reflète aussi
l’universalité des rapports mère-fils.
Avec Jeanne Moreau, Hippolyte Girardot
et Emmanuelle Devos.
Dès le 10 avril
HANNAH MONTANA : LE FILM
Le phénomène télévisuel arrive sur les
grands écrans. On sait que Miley Stewart
(Miley Cyrus) s’efforce quotidiennement
de concilier école, copains et surtout, son
identité secrète de pop star. Mais la
célébrité devient envahissante. Le père
de Miley, nul autre que Billy Ray Cyrus,
décide de ramener la jeune fille dans son
Tennessee natal pour la reconnecter avec
la réalité… et l’aventure commence !
Également en vedette : Lucas Till.
Dès le 10 avril
LE BAL DES ACTRICES
Une belle folie douce se dégage de cette comédie, qui est aussi une sorte
d’essai cinématographique, dans lequel une réalisatrice (Maïwenn) souhaite
faire un documentaire sur tous les types
d’actrices : les célèbres, les inconnues,
les racées, les comiques, les has-been,
les sex-symbols… Les filmant avec leur
accord ou non, elle s’engage dans une
odyssée mi-fiction mi-réalité, où défilent
une constellation de stars incluant
Jeanne Balibar, Julie Depardieu,
Romane Bohringer, Charlotte Rampling
et Muriel Jobin.
Dès le 10 avril
PARLEZ-MOI DE LA
PLUIE
Agathe Villanova (Agnès Jaoui) est une
féministe qui se lance en politique et qui
doit se rendre dans la maison familiale -
qu’elle déteste - pour ranger les affaires
de sa mère décédée. Elle y retrouve sa
sœur et sa famille, ainsi que la femme de
ménage et son fils (Jamel Debouzze),
lequel veut tourner un documentaire sur
elle. Mais c’est le mois d’août, il pleut, c’est moche et tout va aller de travers !
Cette comédie aigre-douce, qui met aussi en vedette Jean-Pierre Bacri, aborde
un thème apparemment cruel avec une irrésistible drôlerie.
Dès le 17 avril
IL DIVO
Ce film baroque dont les accents
grandiloquents peuvent faire penser à la
démesure du cinéaste Ken Russell,
s’intéresse au destin de l’homme politique
Giulio Andreotti, l’homme fort de la
politique italienne qui a dominé le pays
pendant quatre décennies. On retrouve
ce personnage haut en couleurs au début
des années 90, alors qu’il se prépare à
entamer son septième mandat comme
Président du Conseil. Mais l’imperturbable
monstre politique, apparemment impossible à égratigner, se voit confronté à
la mafia qui lui déclare la guerre. La statue tombera-t-elle de son socle ?
50
Note : la date de sortie des films peut changer
avril2009 - www.flechemag.com
CINÉMA
George Méliès - courts métrages
La soirée du mois consacrée au cinéma
muet met en vedette des courts
métrages de l’un des premiers pionniers
du cinéma, Georges Méliès, qui est aussi
le père des effets spéciaux avec son petit film le
voyage vers la lune, réalisé en 1902. Pour accompagner
en improvisation au piano, Roman Zavada.
Jeudi 30 avril, 19 h 30
Théâtre du Marais
1201, 10 e avenue, Val-Morin
L’artdevivre…

CHANSON
Pierre Lapointe
Avec sa personnalité forte, ses chansons
prenantes et ses expérimentations
jamais banales, il est l’une des nouvelles
valeurs sûres de la chanson d’ici. Il propose
cette fois les meilleurs extraits de son plus
récent album Sentiments humains et, à coup sûr, les
pièces qui lui ont permis de se tailler une place de
choix au sein d’une nouvelle génération d’auteurscompositeurs.
Mercredi 22 avril, 20 h 30
Théâtre du Vieux-Terrebonne
866, rue Saint-Pierre, Vieux-Terrebonne
THÉÂTRE
Comment j’ai appris à conduire
Tout commence sur la banquette d’une voiture, par une
chaude soirée d’été de 1960. Une adolescente apprend de
son oncle bien d’autres choses que les premiers rudiments
de la conduite automobile. Ce récit bouleversant est pourtant
une étude fouillée du passage de l’adolescence à l’âge adulte et
emprunte la voix de la lumière pour illustrer le désir de vivre et la notion
de pardon. Une expérience profondément émotive qui laisse des traces,
avec notamment Violette Chauveau, Gabriel Sabourin et Martine Francke.
Samedi 4 avril, 20 h 30
Salle André-Prévost
535, rue Filion, Saint-Jérôme
Samedi 11 avril, 20 h
Théâtre du Vieux-Terrebonne
866, rue Saint-Pierre,
Vieux-Terrebonne
Dimanche 19 avril, 20 h
Théâtre Lionel-Groulx
100, rue Duquet, Sainte-Thérèse
ALIMENTATION VIVANTE
PRODUITS DE CULTURE BIO
Pousses fraîches • Herbe de blé • Produits ménagers biodégradables
CASSE-CROÛTE SANTÉ • LIVRAISON
450 229-4941 • 453, chemin Pierre-Péladeau
CHANSON
Gilles Vigneault
Notre chantre national a célébré ses 80 ans l’automne dernier
en remontant sur scène avec le spectacle Chemin faisant,
qui contient des pièces de son plus récent album, Arriver
chez soi, mais, bien sûr, un bouquet de ses chansons les plus
éternelles comme Jack Monoloy, Tout le monde est malheureux et
l’émouvante Pendant que. Non seulement l’homme est plus que jamais
au sommet de son art, mais il constitue un événement incontournable
que nous avons le privilège de recevoir dans les Laurentides.
Samedi 18 avril, 20 h
Salle André-Prévost
535, rue Filion, Saint-Jérôme
CHANSON
Boom Desjardins
L’ex-leader du groupe la Chicane
monte sur scène pour présenter
les chansons de son troisième
album solo, intitulé On se
ressemble tant, qu’il a lancé en 2008. En
première partie : Martin Petit.
Vendredi 10 avril, 20 h
Salle André-Prévost
535, rue Filion, Saint-Jérôme
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51

NouveautésDVD
PAR SYLVAIN-CLAUDE FILION
COMÉDIE DRAMATIQUE
MARLEY ET MOI (MARLEY & ME)
Un film mignon qui plaira à ceux qui connaissent les joies
d’avoir un toutou à la maison. Pour faire plaisir à sa femme
qui est impatiente de fonder une famille, un journaliste lui offre
un irrésistible labrador qui se révèle être une véritable petite
tornade... Une comédie qui propose quelques préceptes de
morale psycho-pop avec Owen Wilson, Jennifer Aniston et
Kathleen Turner. • SORTIE : 31 MARS
COMÉDIE SENTIMENTALE
MONSIEUR OUI (YES MAN)
Jim Carrey est la vedette de cette comédie où il incarne un
employée de banque déprimé par son divorce. Sur les conseils
d’un gourou en pensée positive, il décide de répondre à toutes
les questions qu’on lui pose. Imaginez les conséquences! Carrey,
malgré quelques grimaces de trop, est attachant dans cette
comédie un peu convenue qui met aussi en vedette Zooey
Deschanel. • SORTIE : 7 AVRIL
DRAME PSYCHOLOGIQUE
DOUTE (DOUBT)
En 1964, dans le Bronx, une religieuse, institutrice dans une
école catholique, est persuadée qu’un prêtre du même établissement,
entretient une relation interdite avec un jeune étudiant.
Les dialogues pèsent lourd dans ce film inspiré d’une pièce
de théâtre lauréate d’un prix Pulitzer. Avec Philip Seymour
Hoffman, Meryl Streep et Amy Adams.• SORTIE : 7 AVRIL
COMÉDIE DRAMATIQUE
LE RÊVE DE CASSANDRE (CASSANDRA’S DREAM)
Une comédie déjantée comme seul Woody Allen peut en
concevoir ! Deux frères (Colin Farrell, Ewan McGregor) ont
sérieusement besoin d’argent. L’un pour plaire à sa petite amie
qui rêve d’être actrice, l’autre pour rembourser des dettes de
jeu. La solution : faire appel à un oncle millionnaire qui leur
demande en échange de faire disparaître un ancien associé
qui s’apprête à témoigner contre lui.
• SORTIE : 14 AVRIL
7 AVRIL
52
Collection hommage
Gilles Carle
AUTRES SORTIES DU MOIS
LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA
Le classique de science-fiction de 1952, resservi à la sauce moderne avec
Keanu Reeves, Kathy Bates et Jennifer Connelly.
HISTOIRES ENCHANTÉES
Adam Sandler est au centre de cette comédie fantaisiste où les petites
histoires qu’il raconte à des enfants pour les endormir se matérialisent ensuite
dans son quotidien.
14 AVRIL
TRANSIT
C’est avec un budget minuscule de 150 000 $, que ce drame policier à été
réalisé au Québec par Christian de la Cortina et il ne manque pas d’ambition.
Avec Luc Morissette, Julie Du Page, Peter Miller, Deano Clavet et Hugo St-Cyr.
21 AVRIL
NOTORIOUS
La bio du rappeur Notorious B.I.G., tué à bout portant en 1997, en pleine
guerre des rappeurs de la côte Est et de la côte Ouest. Avec Jamal Woolard
et Angela Bassett.
FROST / NIXON
La fascinante évocation de la dégringolade de l’ex-président Richard Nixon,
qui a vendu ses entrevues exclusives à un animateur de talk-show anglais,
croyant s’en tirer avec panache. Avec Michael Sheen, Frank Langella, Matthew
MacFadyen, Rebecca Hall, Sam Rockwell, Kevin Bacon et plusieurs autres.
Photo : Imavision
Enfin disponible, un coffret de collection
qui renferme cinq des meilleurs films
réalisés par l'éminent réalisateur au
début de sa carrière :
La vie heureuse de Léopold Z (1965),
La vraie nature de Bernadette (1972),
Les corps célestes (1973),
La mort d'un bûcheron (1974) et
La tête de Normande St-Onge (1975)
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MUSIQUE CLASSIQUE
Alain Lefèvre
Depuis une quinzaine d'années, le pianiste virtuose Alain Lefèvre jouit d'une
renommée internationale qui ne cesse de grandir. Il a déjà remporté cinq Félix et
vient de collaborer étroitement au plus récent disque de Diane Dufresne, Effusions.
On dit de lui qu'il est drôle comme un singe dans la vie de tous les jours. Sur scène, il
sera sûrement un peu plus sérieux pour ce concert durant lequel il interprétera en toute intimité
quelques pages musicales tirées de son album Carnet de notes, qui renferme des compositions
inspirées par les coulisses de sa vie d'artiste et ses voyages à travers le monde.
Samedi 25 avril, 20h
Salle André-Prévost
535, rue Filion, Saint-Jérôme
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53

On évite toujours de souligner les erreurs que
commettent les journaux locaux : après tout, ils font
tellement d’efforts pour avoir l’air professionnel. Mais
la plus récente gaffe de l’hebdomadaire ACCÈS est
tellement drôle qu’on ne peut résister à l’idée de la
partager avec vous. En page 7 de l’édition du 20 mars,
la journaliste Nathalie Deraspe écrit : « Le père est
atteint de fibromyalgie. Une maladie incestueuse qui
s’apparente à la fatigue chronique » Doit-on comprendre
que les enfants abusés sexuellement courent un
nouveau danger ? Celui d’attraper la fibromyalgie ?
Un an après l’entrée en
vigueur de la loi interdisant
le cellulaire au volant, il est
désolant de voir chaque
jour les nombreux
automobilistes qui
papotent, téléphone à la
main et la tête ailleurs, au
beau milieu de la
circulation. Le pire, c’est
qu’ils n’ont rien à craindre
puisque la SQ ne s’en
soucie absolument pas.
54
Star Académie a un effet
positif sur les commerçants
de la région, tout le monde
peut vous le confirmer. On
salue donc la tenue de cet
événement chez nous. On
déplore quand même le
voyeurisme et l’exploitation
des sentiments, alors que
l’émission quotidienne nous
montre des gars en
détresse et des filles qui
pleurent à chaudes larmes,
affalées sur le plancher.
avril2009 - www.flechemag.com
LaCible
Sébastien Ricard est
notre héros ! Il réussit
à camper avec brio et
vérité l’inestimable
Dédé Fortin dans le
film Dédé, à travers les
brumes, qui remporte
un énorme succès au
box-office. Bravo !
Chapeau ! C’est dans
la ville de Sainte-
Adèle, où elle réside
depuis vingt ans,
qu’Andrée d’Amour a
choisi de lancer son
nouveau livre intitulé
Astro Numérologie.
L’événement a lieu le
6 avril au Café Viva.
Bassement mercantile,
l’idée de sortir en CD la
trame sonore du film
Dédé, à travers les
brumes. C’est une insulte
au public, aux Colocs et à
la mémoire de Dédé
Fortin. On vous encourage
plutôt acheter des
disques originaux des
Colocs, et on salue le
courage de Sébastien
Ricard qui a osé avouer
publiquement qu’il n’était
pas favorable à cette
idée.
Mauvaise nouvelle pour les résidents de
Saint-Hippolyte, Prévost et Sainte-Anne-des-Lacs :
ils vont perdre leur service de police, lequel sera
remplacé par des effectifs de la Sûreté du Québec.
Ça nous fait trois autres municipalités où les citoyens
seront abandonnés à eux-mêmes et vont souffrir de
l’incompétence des agents de la SQ qui
sont à peu près invisibles, sauf lorsqu’ils font
du camping le long de la 15 pour donner des tickets.
L’artdevivre…

… lesLaurentides ! www.flechemag.com - avril2009
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