Les ultrasons en procédés polyphasiques: transfert Gaz-Liquide ...
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<strong>Les</strong> <strong>ultrasons</strong><br />
Théorie thermique [Neppiras et Noltingk, 1950 cité par Loupy, 1996 et par<br />
Bouziane 1995], [Suslick, 1989]<br />
La bulle de cavitation implose très rapidem<strong>en</strong>t et de façon quasi adiabatique, les<br />
conditions (P et T) à l’intérieur de la bulle dev<strong>en</strong>ant extrêmes. L’intérieur de la bulle,<br />
supposée sphérique, est alors le siège de réactions radicalaires ou de pyrolyses. <strong>Les</strong><br />
températures et pressions exactes générées lors de l’implosion de la bulle de<br />
cavitation sont à la fois difficiles à calculer théoriquem<strong>en</strong>t et à mesurer<br />
expérim<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t, étant donnée la rapidité du phénomène (bi<strong>en</strong> inférieur à la<br />
microseconde) et le fait que la cavitation ne peut être décrite par la thermodynamique<br />
classique. Le modèle le plus utilisé et le plus anci<strong>en</strong> est celui développé par Neppiras<br />
et Noltingk [1950].<br />
T )<br />
P<br />
m<br />
max = T0.(<br />
γ −1<br />
Équation I-3<br />
PRm<br />
P<br />
max<br />
= P<br />
Rm<br />
⎡ P<br />
. ⎢(<br />
γ −1)<br />
⎣ P<br />
m<br />
Rm<br />
⎤<br />
⎥<br />
⎦<br />
γ<br />
γ −1<br />
Équation I-4<br />
Il permet d’obt<strong>en</strong>ir les pressions et températures maximales atteintes dans la<br />
bulle lors de son implosion à partir de la connaissance de la pression maximale <strong>en</strong><br />
phase liquide Pm (bar) (pression statique + pression acoustique maximale), de la<br />
pression dans la bulle lorsque son rayon est maximal PRm (bar) (pression minimale),<br />
(elle est <strong>en</strong> général prise égale à la t<strong>en</strong>sion de vapeur du liquide) de la température<br />
initiale de la bulle T0 (K) que l’on peu pr<strong>en</strong>dre égale à la température au sein du liquide<br />
et du facteur polytropique du gaz (γ). Il <strong>en</strong> ressort que les gaz à fort γ et faible<br />
conductivité thermique favoris<strong>en</strong>t la cavitation. Dans l’eau à 20°C cont<strong>en</strong>ant de l’azote<br />
(γ = 1,33) ces équations conduis<strong>en</strong>t à une température Tmax = 4200°C et à une<br />
pression Pmax = 975 bar. Ce sont respectivem<strong>en</strong>t la température à la surface du soleil<br />
et la pression au fond des océans, Donc des conditions non conv<strong>en</strong>tionnelles pour<br />
réaliser des réactions chimiques. La sonoluminesc<strong>en</strong>ce est alors expliquée par la<br />
recombinaison de ces espèces instables.<br />
Théorie électrique [Margulis, 1994, 1999, 2002] :<br />
C’est le mécanisme proposé à l’origine par Fr<strong>en</strong>zel et Schultes [1935] puis<br />
abandonnée au profit de la théorie thermique. C’est au russe Margulis que l’on doit la