Les ultrasons en procédés polyphasiques: transfert Gaz-Liquide ...
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Pression<br />
- 22 -<br />
<strong>Les</strong> <strong>ultrasons</strong><br />
Une augm<strong>en</strong>tation de la pression conduit à une augm<strong>en</strong>tation du seuil de<br />
cavitation, <strong>en</strong> effet, les forces de cohésion du liquide augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t avec la pression<br />
statique et donc l’énergie nécessaire pour vaincre ces forces est accrue. Cep<strong>en</strong>dant il<br />
est reconnu [Neppiras, 1980 et Ch<strong>en</strong>dke, 1983] qu’augm<strong>en</strong>ter la pression statique<br />
int<strong>en</strong>sifie l’effet de l’implosion. Dans les équations de Noltingk et Neppiras [1950]<br />
(Équation I-3 etÉquation I-4) une augm<strong>en</strong>tation de la pression statique conduit à une<br />
augm<strong>en</strong>tation de Pm . Par conséqu<strong>en</strong>t, la température et la pression maximales lors du<br />
collapse sont accrues, et l’implosion a des effets plus viol<strong>en</strong>ts. Par le calcul Neppiras<br />
[1980] obti<strong>en</strong>t un maximum de l’effet de la pression statique sur les conditions du<br />
collapse. A pression acoustique, fréqu<strong>en</strong>ce et rayon initial constants, la pression<br />
statique induit l’augm<strong>en</strong>tation de la pression maximale du collapse, puis une<br />
diminution lorsque la pression statique s’approche de la pression acoustique. Ce<br />
résultat a été retrouvé expérim<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t par Ch<strong>en</strong>dke et al. [1983] qui observ<strong>en</strong>t un<br />
maximum d’int<strong>en</strong>sité lors de la sonolumminesc<strong>en</strong>ce d’eau saturée <strong>en</strong> azote lorsque la<br />
pression statique augm<strong>en</strong>te. De même Cum et al. [1988] a noté qu’il existe un<br />
maximum dans le r<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t de l’oxydation de l’indane lorsque la pression statique<br />
varie. Ce maximum change <strong>en</strong> fonction de la fréqu<strong>en</strong>ce ultrasonore.<br />
<strong>Gaz</strong><br />
Dans les équations de Noltingk et Neppiras [1950] (Équation I-3 et Équation I-4)<br />
l’influ<strong>en</strong>ce du facteur polytropique (γ) est primordiale. Ce facteur dép<strong>en</strong>d de la nature<br />
du gaz, un gaz monoatomique de type gaz rare donne des températures et pressions<br />
maximales plus élevées que des gaz diatomiques. L’argon par exemple est depuis<br />
longtemps reconnu comme promoteur des effets de la cavitation (par rapport à l’air par<br />
exemple). Cep<strong>en</strong>dant on observe expérim<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t que deux gaz monoatomiques<br />
ne conduis<strong>en</strong>t pas aux mêmes effets, le xénon est plus efficace que l’hélium par<br />
exemple [Suslick, 1989]. Ce qui amène à dire qu’une autre propriété du gaz, qui<br />
n’apparait pas directem<strong>en</strong>t dans les équations de Noltingk et Neppiras [1950] influe sur<br />
la cavitation : la capacité calorifique. La température atteinte lors de l’implosion sera<br />
plus haute si le gaz conduit mal la chaleur, c’est le cas du xénon. Moins un gaz conduit<br />
la chaleur, plus elle sera transmise au milieu. Au contraire, l’hélium qui a une grande<br />
capacité calorifique peut même annuler les effets sonochimiques [Suslick, 1989]. En<br />
effet, l’argon a une capacité calorifique 10 fois plus faible que l’hélium et 3 fois plus<br />
grande que le xénon. Enfin un effet plus évid<strong>en</strong>t du gaz est sa solubilité : augm<strong>en</strong>ter la