Untitled - La Cité internationale de la Dentelle et de la Mode de Calais

du 11 juin au 7 novembre 2010
Cité internationale de la dentelle et de la mode
de Calais
Commissariat général
Martine Fosse, Conservateur en chef de la Cité
internationale de la dentelle et de la mode de Calais
Commissaire de l’exposition
Shazia Boucher, Responsable du département mode
de la Cité internationale de la dentelle et de la mode
de Calais
Commissaire invité
Anne Zazzo, Conservateur en chef du musée Galliera,
Paris
Contacts Presse :
Bernard Barron – Maïté Parenty
03 21 00 42 34
bernard.barron@mairie-calais.fr
maite.parenty@mairie-calais.fr
www.cite-dentelle.fr
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Communiqué de presse
A. Lingerie fi ne et mode à l’envers
B. Lendemain de guerre,
lingerie et haute couture
C. Quand le dessous prend le dessus
D. La dentelle fait son cinéma
E. La lingerie dans la presse féminine
F. De l’intime à l’exhibition
G. Lingerie et art contemporain
H. Concours « Esprit dessous – dessus »
La programmation culturelle
Participants et partenaires
Photothèque de l’exposition
La Cité internationale de la dentelle
et de la mode de Calais
Contacts et renseignements pratiques
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Esprit Lingerie met la mode
avec dessous-dessus
Du 11 juin au 7 novembre 2010, la Cité internationale
de la dentelle et de la mode de Calais accueille
« Esprit Lingerie », deuxième exposition d’envergure
de sa programmation culturelle de l’année.
Evénement phare de la saison estivale, « Esprit
Lingerie » interroge de façon inédite les rapports
existants entre le vêtement et le sous-vêtement au
XX e siècle.
Cette exposition met en éclairage la nouvelle
orientation opérée au lendemain de la dernière
guerre par les industriels dentelliers de Calais
qui, tout en poursuivant leurs productions
traditionnelles de dentelles pour robe, se sont
distingués de leurs homologues de Caudry en
mettant l’accent sur la fabrication de dentelles
destinées à la lingerie.
Entre modèles exclusifs proposés par les
couturiers, créateurs et lingers, un zoom sur
la lingerie et la dentelle dans la production
cinématographique américaine des années
cinquante aux expressions artistiques
contemporaines, l’exposition retrace l’évolution
de ce secteur de mode qu’est la lingerie depuis les
années 1980 jusqu’aux tendances contemporaines.
Elle se veut de plus accompagner l’intérêt collectif
de toute une population et de la profession pour
la sauvegarde de cette activité industrielle qui
a permis à la dentelle de Calais de tisser sa
renommée dans le monde entier.
Une exposition qui dévoile enfi n la place de plus
en plus importante accordée à la lingerie dans les
ateliers des maisons de Haute Couture dans le
sillage du développement des licences, au point de
créer de nouvelles tendances et jeux de dessus/
dessous.
« Esprit Lingerie » accueille aussi les œuvres des
élèves d’Esmod Roubaix et de jeunes professionnels
soutenus par l’association « Maisons de mode »
qui, dans le cadre de l’exposition, ont participé
au concours « Esprit dessous-dessus », que nous
feront l’honneur de présider Michel Dupré et
Christelle Santabarbara, de la maison de couture
Dupré Santarbarbara.
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C’est le grand chambardement dans le vestiaire
féminin, la révolution, la mode à l’envers, une
mode qui irait même jusqu’à nous faire perdre le
sens du raisonnable, voire nos repères les plus
conventionnels et parfois même tout simplement…
la tête.
Effet de mode passager, de tendance éphémère,
conséquence prévisible de la libération de la
femme, émergence au grand jour de la sexualité
propulsée par la vague scélérate de l’érotisme et de
la coquinerie, voici qu’avec la complicité des grands
couturiers, la Femme des années 2010 se met à
sortir de l’ombre ce qui, jadis, était du domaine de
l’intimité, du secret, du caché.
Provocation, besoin de sensationnel, les dessous
prennent le dessus et s’affi chent sans dessusdessous
avec une audace parfois exacerbée au delà
des conventions et de la démesure.
Comme les parties du corps longuement
dissimulées sous les voiles pudiques de la
bienséance, les étoffes et dentelles, légères, sortent
de leurs réserves intimistes et s’exposent en pleine
lumière. De façon tatillonne parfois, avec timidité
et discrétion comme pour vouloir en accentuer les
effets, mais aussi de plus en plus avec violence et
fracas comme si l’érotisme et la provocation la plus
impudique étaient devenus le fi l conducteur d’une
mode qui a besoin de s’extérioriser.
Esprit Lingerie nous entraîne dans l’univers
renversant de la maille à l’endroit et de la maille
à l’envers, du clair obscur fait de paraître et
d’apparaître, là où les canons ancestraux de la
Haute Couture rendent l’âme pour nous propulser à
la rencontre de cet univers insensé et jadis indécent
du « dessous-dessus » sans.. dessus-dessous.
C’est au tout début des années 50 que l’industrie
dentellière de Calais s’oriente plus particulièrement
vers le domaine de la lingerie.
Beaucoup de métiers productifs de la place
datent du XIX e siècle, leur nombre et leur variété
permettent dès le lendemain de la guerre de
reprendre rapidement une activité, produisant
articles fi ns, galons et garnitures destinés à la
lingerie.
Dès les années soixante, la technique du « Rachel »,
importée par le constructeur allemand Karl Mayer,
qui relève du tricotage et non plus du tissage,
permet à la fi lière « maille » d’assurer les demandes
de la grande consommation et à la mono-industrie
calaisienne de connaître une période fl orissante.
La lingerie haut de gamme et la Haute Couture
gardent toutefois leur préférence pour la dentelle
« Leavers », dont la fi nesse d’exécution et le
raffi nement de la composition restent encore
inégalables.
Ainsi, Christian Dior, en précurseur, profi te de
l’élan de coquetterie de la femme au lendemain
de la seconde guerre mondiale pour imaginer une
nouvelle tendance de mode. La silhouette féminine
est alors redessinée tel un sablier. Ce sont les
prémices du « New Look »... Nous avons tous en
tête l’image du mannequin, bassin en avant, mains
sur les hanches, dans le but de souligner une taille
repensée et affi née. Les grands créateurs mettent
la lingerie au service de la sculpture du corps de la
femme.
C’est aussi en visionnaire que Christian Dior se
lance le premier dans l’aventure des licences
industrielles dont celle des bas en 1947. D’autres
couturiers suivront ses traces. Christian Dior
manifeste un soin extrême dans la réalisation
tant des bas eux-mêmes que de leur emballage,
luxueux, propre à refl éter la distinction et le
raffi nement de Paris. Suivant les saisons et les
modes, les bas de ce créateur de renom initient
de nouvelles tendances avec des palettes de tons
très raffi nés. De plus, Christian Dior s’associe à
différents collaborateurs afi n de développer des
gaines modernes et de la lingerie toujours plus
innovante et sophistiquée.
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De nos jours, la lingerie a pris une ampleur telle
que, dans la garde robe de la femme, les dessus
ne se distinguent guère des dessous. La lingerie
passe d’une fonction d’utilité à celle de plaisir. Le
principe des « dessous-dessus » ou « outerwear »
consiste à laisser apparaître la lingerie par-dessus
le vêtement.
Flashback.
Cette tendance émerge dans les années 1980
avec la pratique du sport comme moyen de
sculpter le corps, l’évolution des mentalités et de
la technologie dans le domaine des fi bres. C’est
ce dernier facteur qui permettra de découvrir le
matériau élastique. Grâce à ce progrès, la dentelle
réussit alors à reconquérir le marché de la lingerie
durant cette période. A cela s’ajoute l’apparition
d’accessoires, qui contribueront à inscrire la
lingerie dans le domaine de la mode et ainsi à
passer entre les mains de grands créateurs à
travers la Haute Couture.
La lingerie s’immisce également dans le secteur
du prêt-à-porter en bénéfi ciant des réseaux de
distribution. Ce qui permet de mettre en exergue un
nouveau principe : le co-branding, qui associe une
marque à un créateur afi n de lancer une pièce ou
une collection portant leurs deux noms.
La tendance rétro fait son apparition dans les
dessous féminins. Les détails, ornements, tissus ou
façonnages évoquant le chic et le luxe de la Haute
Couture, sont de nouveau à la mode.
Dès la naissance du 7 e art, la dentelle a investi
les salles obscures. Bien avant la Grande Guerre,
les couturiers la présentent en actualités, les
réalisateurs et metteurs en scène, séduits par ses
atouts en matière de mouvements et d’esthétisme,
font d’elle l’ambassadrice des élégantes de la Belle
Epoque.
Le cinéma lui confère un rôle de témoin de
l’histoire, acteurs et actrices du cinéma muet
n’hésitant pas à se parer des plus belles dentelles
dans l’évocation de la Régence, de la vie parisienne
et des années d’insouciance, où les airs virevoltants
du French Cancan n’avaient pas encore été
remplacés par le bruit du canon.
Lingerie et dentelle sur le grand écran ouvrent ainsi
à leur façon au grand public les portes de la mode,
du rêve et du charme féminin.
Les années cinquante, sous l’infl uence des
fi lms américains, des westerns et des intrigues
amoureuses, dévoilent la délicatesse, la sensualité,
l’érotisme et les pouvoirs de séduction de la
dentelle.
Celle-ci habille et déshabille les stars et devient
elle-même actrice de l’évolution des mœurs et de
la libération de la femme.
L’affi che de cinéma accompagne cette carrière
artistique de la dentelle et contribue à renforcer
sa place réelle dans la mode. Dentelle et affi ches,
quand la dentelle fait son cinéma… Séquence
séduction.
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En cette seconde moitié du XX e siècle, la presse
spécialisée s’adapte aux effets de la mode pour
capter davantage un lectorat qui s’émancipe.
Le mouvement de libération de la femme se
traduit aussi dans la presse. Les titres et les
ventes se multiplient, les magazines se mettent
inévitablement au goût du jour.
Force est de constater un changement au cours des
soixantes dernières années, la presse féminine, et
notamment le magazine « Elle », témoignent ainsi
de cette évolution à travers des images explicites.
On passe du simple encart publicitaire pour femme
au foyer en 1950, aux articles « mode » des années
1990. Au-delà des sous-vêtements portés par
la gente féminine, c’est également l’image de la
femme qui évolue et se retranscrit dans ces images
de presse.
« Comment porter…les dessous dessus » ou,
comment mettre en pleine lumière la dentelle et
les dessous féminins jusqu’alors associés à une
certaine pudique intimité.
Au travers de la lingerie, la femme dévoile, en effet,
petit à petit ce qui ne l’était pas. Entre l’intimité
pure et l’indépendance revendiquée, le paradoxe
du caché et du montré s’affi rme progressivement.
Les marques de lingerie cantonnent la femme au
boudoir, lieu de l’intime, ou bien l’invitent à exporter
ses atours sur le lieu de travail, au bureau ou à
l’usine, lieux symboliques d’une indépendance
acquise de haute lutte.
C’est à partir des années 80 que les grands
couturiers ajoutent à leurs créations une touche
osée, provocante et qui, en tous les cas, malmène
les bonnes consciences et bouleverse quelque peu
les convenances.
L’apparition sur le marché de l’élasthanne, fi bre
synthétique au fort pouvoir extensible, n’est pas
étrangère à cette désincarnation radicale de la
lingerie fi ne. Star de la lingerie-corsetterie, la
dentelle, sous la houlette des créateurs et des
stylistes, prend des airs de liberté et s’accorde
quelque fantaisie.
Boxers, jarretières, strings et même soutiensgorge,
corsets s’ouvrent au monde et font surface,
allant jusqu’à changer d’identité, passant du statut
de « sous-vêtements » à celui de « survêtements ».
Histoire de mode ? Tendance passagère ? Destin
éphémère ? Allez savoir !
La mode est tellement sans dessus-dessous depuis
peu qu’elle ouvre la porte aux effronteries les plus
excentriques.
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Dans la profusion d’œuvres produites par des
artistes qui prennent pour objet, sinon pour trajet,
l’iconographie de mode, ses symboles et ses
usages, ce sont celles qui interrogent plus
spécifi quement les dessous féminins, ou la lingerie
dans sa plus large acception, qui nous intéressent
ici. Elles illustrent, de fait, de manière exemplaire
la diversité des intentions artistiques comme des
traitements plastiques qui explorent le rapport
singulier au corps, tel qu’il se construit et se dévoile
par ces parures au statut singulier.
Occultés par le vêtement qui les recouvre,
fascinants parce que justement soustraits au
regard, les dessous suscitent tous les fantasmes
grâce à leur double rôle : ils sont un voile de
l’intimité mais aussi et surtout les instruments qui
transforment, remodèlent, « dénaturent » le corps
féminin.
Plus ou moins spectaculaire selon les époques
et les dictats de la mode en vigueur, cette action
d’acculturation du corps contribue à la fabrication
d’une identité féminine particulière que les artistes
questionnent de multiples façons.
L’invitation aux stylistes constitue depuis toujours,
même au temps où la dentelle n’était que simple
département du musée des Beaux Arts, une volonté
de créer un lieu de vie autour de ce véritable patrimoine.
Dans cet esprit, le concours « Esprit dessous –
dessus » organisé par la Cité internationale de la
dentelle et de la mode s’adresse aux élèves de
troisième année de l’école de mode Esmod Roubaix
et aux jeunes créateurs soutenus par l’association
« Maisons de mode » à Lille et Roubaix.
Nos partenaires de toujours, les entreprises de
dentelle calaisiennes, jointes à celles de Caudry et
du Puy-en-Velay, offrent les coupons de dentelle
aux candidats. Lydia Grandjean, déléguée générale
de la Fédération Française des Dentelles et Broderies,
a organisé cette collecte avec son habituelle disponibilité.
Le défi est lancé. Michel Dupré et Christelle
Santabarbara, de la maison de couture Dupré
Santabarbara, nous font l’honneur de présider le
concours. Que nos jeunes stylistes vous étonnent et
vous émeuvent par leur libre créativité !
Les partenaires :
Fédération française des dentelles et broderies
Esmod Roubaix
Maisons de Mode
Les entreprises de dentelle :
Codentel (Calais)
Cosetex (Calais)
Darquer (Calais)
Desseilles (Calais)
Dentelles Mery (Caudry)
Laurence Novotex (Puy – en – Velay)
Noyon (Calais)
Sophie Hallette (Caudry)
Solstiss ( Caudry)
Les étudiants en troisième année d’Esmod Roubaix :
Jules Antoine Maïté Bailleul
Justine Bonnenfant Victoire Coisne
Emmanuelle Le Back Aurélie Lebebvre
Justine Lootvoët Ludivine Pitchuka
Caroline Pleuvret
Les jeunes créateurs soutenus par Maisons de Mode :
Stéphane Martello
Christophe Guerin
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En accompagnement de l’événement estival,
des activités culturelles sont mises en place à
destination des simples amateurs de lingerie
féminine ou des plus passionnés.
Dès le mercredi 7 juillet, de 9h30 à 12h30 et de
14h à 17h, vous pourrez participer à l’atelier de
création d’une broche, animé par Audrey Dewet.
Sur réservation.
Les jeudi 22 juillet et vendredi 8 octobre à 17h,
assistez à une visite-conférence avec Shazia
Boucher, commissaire de l’exposition et
responsable des collections mode de la Cité.
Sur réservation, accès gratuit.
Découvrez le jeudi 9 septembre à 18h30 une
conférence animée par Anne Zazzo, commissaire
invité de l’exposition et conservateur en chef du
musée Galliera à Paris.
Accès gratuit.
Les artistes
Valérie Belin
Belinda Durrant
Emmanuelle Flandre
Sophie Menuet
Silja Puranen
Aurore Thibout
Nicole Tran Ba Vang
Les musées
Galliera, Musée du Costume et de la Mode de Paris
Fabienne Falluel, Conservateur en chef
Anne Zazzo, Conservateur en chef
Musée Christian Dior de Grandville
Brigitte Richart, Conservateur
Musée de la Photographie de Bièvres
Elisabeth Guimard, Conservateur
Les maisons de couture
Chanel Christian Dior
Maurizio Galante Thierry Mugler
Sonia Rykiel Dupré Santabarbara
Dominique Sirop
Les stylistes
Maryvonne Herzog
Fred Sathal
Chantal Thomass
Les fabricants de lingerie
Aubade Calida
Chantelle Eres
Daniel Hechter La Perla
Le Bourget Lejaby
Lou Marie-Jo
Playtex Rosy
Simone Pérèle Wacoal
Les stylistes en lingerie
Stella Cadente
Sophie Malagola
Eva Rachline
L’exposition « Esprit Lingerie » sera accompagnée
d’un catalogue bilingue français/anglais de 130 pages
environ, avec illustrations couleur. Il sera en vente
dès le 11 juin à la boutique de la Cité internationale
de la dentelle et de la mode de Calais.
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A | Lingerie fi ne et mode à l’envers
B | Lendemain de guerre, lingerie et haute couture
C | Quand le le dessous dessous prend le dessus dessus
D | La dentelle fait son cinéma
Bruyère, corsage du soir, vers 1950
CI D M, P H O T O EM M A N U E L WAT T E A U
Marcel Rochas, bustier, 1952
CI D M 91.1.8, P H O T O EM M A N U E L WAT T E A U
Chemise de nuit, années 1930
CI D M 96.9.105, P H O T O EM M A N U E L WAT T E A U
Publicité Dentelle de Calais
Elle, n° 834, 15 décembre 1961
DOC U M E N T A T I O N CI D M
Publicité Tiburce Lebas, Calais
Votre Beauté, n° 187, février 1951
DOC U M E N T A T I O N CI D M
Body, Christian Dior, années 1970
CI D M 96.16.17, P H O T O EM M A N U E L WAT T E A U
Fred Sathal, « Volage sauvage », 2002
PH O T O MA N U & CA M I L L O, M O D È L E ES T H E R DE JO N G
Christian Dior Lingerie, parure « Star », 1996
CI D M 98.58.2 (1)(2), P H O T O EM M A N U E L WAT T E A U
I.D. Sarrieri, parure lingerie, 2006
CI D M 2007.11.1 (1)(2), P H O T O EM M A N U E L WAT T E A U
Vénus au vison, 1960
Réalisateur Daniel Mann
CI D M 2002.4.43, P H O T O EM M A N U E L WAT T E A U
Le Couturier de ces Dames, 1956
Réalisateur Jean Boyer
CI D M 2002.4.14, P H O T O EM M A N U E L WAT T E A U
Troublez-moi ce soir, 1952
Réalisateur Roy Baker
CI D M 2002.4.8, P H O T O EM M A N U E L WAT T E A U
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E | La lingerie dans la presse féminine
F | De l’intime à l’exhibition
G | Lingerie et art contemporain
H | Concours « Esprit dessous – dessus »
Elle, n° 195, 22 août 1949
(Lingerie en nylon)
DOC U M E N T A T I O N CI D M, P H O T O EM M A N U E L WAT T E A U
Elle, n°114, 11 mai 1967
(ampli-lou)
DO C U M E N T A T I O N CI D M, P H O T O EM M A N U E L WAT T E A U
Elle, n° 758, 1 er juillet 1960
(lingeriecolor)
DO C U M E N T A T I O N CI D M, P H O T O EM M A N U E L WAT T E A U
Affi che, Nina Ricci Lingerie
CI D M 98.57.5
A f fi c h e
Cidm 98.107.12
Affi che, Leçons d’Aubade
PH O T O HE R V É LE W I S, AG E N C E ML L E NO Ï, © AU B A D E
Nicole Tran Ba Vang
Yana 2003
Collection Automne/Hiver 2003-04
Cibachrome (120 x 120 cm)
PH O T O NI C O L E TR A N BA VA N G
Silja Puranen
The Birth of Venus, 1999
Transfert photo numérique
sur chemises de nuit (110 x 450 cm)
CI D M 2007.8.3 (1 À 3), P H O T O EM M A N U E L WAT T E A U
Belinda Durrant
Bird cage corset, 2006
Technique mixte (73 x 103 cm)
PH O T O BE L I N D A DU R R A N T
Ludivine Pitchutka,
ES M O D RO U B A I X
Justine Lootvoet,
ES M O D RO U B A I X
Aurélie Lefébvre,
ES M O D RO U B A I X
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Inaugurée le 11 juin 2009, la Cité internationale de
la dentelle et de la mode de Calais présente les
savoir-faire, les techniques, l’histoire économique
et sociale, les secrets de fabrication, mais aussi les
aspects les plus contemporains de la dentelle de
Calais.
Parrainée par la styliste Chantal Thomass, la Cité
se défi nit comme le temple historique du luxe et de
l’élégance.
Le bâtiment, composé d’une authentique usine de
dentelle du XIX e siècle et d’une extension de verre
et d’acier aux lignes futuristes, mérite à lui seul la
visite.
Les architectes Alain Moatti et Henri Rivière, qui ont
réalisé entre autres le siège social de Jean-Paul
Gaultier Couture, ainsi que le musée Champollion
à Figeac, ont souhaité souligner la valeur du
patrimoine tout en constituant une passerelle avec
la création contemporaine. Une longue façade
en verres sérigraphiés aux motifs des cartons
Jacquard des métiers Leavers est ainsi venue se
greffer sur le corps de bâtiment d’origine, opposant
ainsi la douceur de la dentelle à l’austérité de
l’usine et des lourds métiers qui y fonctionnaient.
Le programme muséographique, conçu par l’équipe
de la Cité et scénographié par l’atelier Pascal
Payeur, invite le visiteur sur plus de 2 500m 2 à un
véritable voyage initiatique au cœur de la dentelle :
son histoire, ses métiers, sa création, son présent
et son futur…
Plus qu’un simple lieu muséographique, témoin de
l’histoire industrielle de Calais et de Saint-Pierre
et de celle des tulles et dentelles qui fi rent leur
renommée et leur richesse, la Cité internationale de
la dentelle et de la mode est aussi un véritable lieu
de découverte, carrefour culturel et scientifi que où
des métiers « Leavers » produisent de la dentelle
devant le public. C’est également une vitrine pour
la profession dentellière. Son rôle fondamental
s’inscrit au présent dans le tissu économique et
social d’une ville mais encore de toute une région.
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Contacts presse
Bernard Barron et Maïté Parenty
03 21 00 42 34
bernard.barron@mairie-calais.fr
maite.parenty@mairie-calais.fr
www.cite-dentelle.fr
Renseignements pratiques
Cité internationale de la dentelle et de la mode
de Calais
135, quai du Commerce, 62100 CALAIS
Tél : 03 21 00 42 30
Fax : 03 21 00 42 49
www.cite-dentelle.fr
Horaires
Tous les jours sauf le mardi
Du 01/O4 au 31/10 de 10h à 18h
et du 01/11 au 31/03 de 10h à 17h.
Fermeture annuelle du 1er au 15 janvier inclus,
les 1er mai et 25 décembre.
Tarifs
Expo permanente ou temporaire : 5€, 2.5€*
Pass exposition temporaire et permanente : 8€, 4€*
Pass hebdomadaire Cité dentelle
et Musée des beaux-arts : 10€, 5€*
(*)Tarif réduit pour jeunes de moins de 18 ans, étudiants,
seniors (à partir de 65 ans), personnes en situation de handicap,
personnes en recherche d’emploi. Gratuit pour les moins de 5 ans,
les premiers dimanches de mars, juin, septembre et décembre.
Pour les groupes tarifs préférentiels, renseignements
au 03 21 00 42 32
Accès
Depuis l’autoroute A16 (Paris, Dunkerque, Lille),
sortie 44, Calais - Saint Pierre, suivre « Hôpital ».
Continuer tout droit «Quai du Commerce » sur
200m.
Depuis l’autoroute A26 (Reims),
suivre la direction Calais-ouest,
continuer sur A16 direction Tunnel sous la Manche -
Boulogne, sortie 44, Calais - Saint Pierre.
Centre de ressources
Lundi, mercredi, jeudi et vendredi : 14h-17h30
Fermé le mardi et les jours fériés
(1er janvier, 1er mai, 25 décembre).
Restaurant « Les grandes Tables de la dentelle »
Jours et horaires d’ouverture :
du mercredi au lundi, accès libre.
Restaurant de 12h à 15h,
café de 10h à 18h du 01/04 au 31/10,
de 10h à 17h du 01/11 au 31/03.
Information/réservation :
Tél : 03 21 17 22 32
Fax : 03 21 34 62 12
mail : dentelle@lesgrandestables.com
Boutique « Quai des dentelles »
Jours et horaires d’ouverture :
tous les jours sauf le mardi
de 10h30 à 18h30 du 01/04 au 31/10,
de 10h30 à 17h30 du 01/11 au 31/03.
Contact :
Tél : 03 21 96 72 93
Fax : 03 59 08 76 19
mail : la.compagnie.des.dentelles@orange.fr
Accès libre hors visite.
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