DOSSIER Rasposo - MORSURE 03-2012
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Création 2013<br />
<strong>MORSURE</strong><br />
La Compagnie <strong>Rasposo</strong>, conventionnée par la DRAC et la Région Bourgogne, est en<br />
compagnonnage avec la Verrerie d’Alès en Cévennes / Pôle National du Cirque Région<br />
Languedoc-Roussillon
La nouvelle orientation dans la Compagnie <strong>Rasposo</strong> :<br />
Une Transmission<br />
La Compagnie <strong>Rasposo</strong> implantée en Bourgogne depuis 1987, s’inscrit dans<br />
le paysage du cirque contemporain depuis plus de vingt ans.<br />
Par la mise en valeur des techniques de cirque, elle fait appel à la sensibilité<br />
poétique du spectateur, en utilisant une mise en scène théâtrale dans<br />
laquelle l'audace ou la beauté des acrobaties, alliées à l'expression de<br />
sentiments, ne sont plus des démonstrations de prouesses, mais l'expression<br />
physique d'émotions vraies que l'on fait partager au spectateur.<br />
Pendant ces vingt-quatre années se succèdent 15 créations dont la mise en<br />
scène est assurée par Fanny Molliens.<br />
Progressivement à partir de 1999, Marie Molliens, artiste de cirque, prend<br />
en charge la chorégraphie des techniques de cirque. (Spectacles : « Reflets »<br />
« Cirque en fil » « Parfums d’est »).<br />
En 2009, pour la création du « Chant du dindon » elle participe activement à<br />
l’écriture du spectacle en plus de son travail chorégraphique et circassien.<br />
Actuellement reconnue comme une artiste notoire, elle est sollicitée par de<br />
grandes écoles de cirque (le Lido à Toulouse, l’école Flic à Turin, Doch à<br />
Stockholm) pour donner des stages de perfectionnement dans sa discipline<br />
principale, le fil.<br />
De son côté Vincent Molliens, lui aussi artiste de cirque, a déjà pris<br />
entièrement en charge la création scénographique ainsi que la direction<br />
technique de la Compagnie.<br />
L’évolution normale de la compagnie, déjà amorcée depuis plusieurs<br />
années, sera en phase d’aboutissement durant la période 2011- <strong>2012</strong>.<br />
La direction artistique sera donc désormais confiée à Marie Molliens.<br />
Par une orientation résolument tournée vers l’avenir, Marie et Vincent<br />
Molliens, jeunes circassiens, mais forts d’une expérience d’une<br />
vingtaine d’années, apporteront au cirque contemporain leur nouvelle<br />
vision, avec l’aplomb d’un professionnalisme déjà longuement<br />
éprouvé.
« Retrousser les babines pour effaroucher le sort »<br />
Le Projet 2013<br />
<strong>MORSURE</strong><br />
Dans notre monde contemporain qui côtoie différentes formes de brutalité,<br />
rendre visible la violence dans l’induction de nos impressions les plus<br />
intimes.<br />
A travers le corps circassien et sa mise en danger, exprimer tout à la fois une<br />
délicatesse charnelle et une vulnérabilité, l’impuissance à revenir en arrière<br />
et une certaine mélancolie, l’acharnement de la fatalité et la beauté fugitive<br />
de l’instant.<br />
Ce projet s’efforcera de représenter, dans une volonté d’extrême exigence,<br />
la façon féroce de percevoir les noirceurs des désirs coupables et des<br />
amertumes ravalées.<br />
Par l’envie de rassembler une équipe artistique concentrée et d’excellence,<br />
nous rendrons visible la manière dont un corps peut traduire par la<br />
dynamique acrobatique et l’intensité nécessaire aux gestes circassiens, les<br />
instants où l’individu ploie sous un écrasement existentiel. Comme une<br />
exhalaison d’essence forte qui monte brutalement à la tête.<br />
« En fin de compte tout s’arrange, sauf la difficulté d’être qui ne s’arrange<br />
pas » Cocteau
Du cirque-théâtre<br />
Mon travail s’apparente à un « cirque- théâtre ». C’est pour moi, une volonté<br />
de parler d’un intime qui n’est pas étroitement anecdotique ou égotique<br />
mais universel. C’est une façon théâtrale d’aborder le cirque pour donner<br />
sens à un mouvement inexorable (celui de la prise de risque), pour aller<br />
vers le sensible.<br />
Pour aller vers le sensible :<br />
- En racontant des fragments de vie, « comme une écaille sur le mur ».<br />
- En racontant des presque-rien où il y a tout, quelque chose de fragile,<br />
d’une telle délicatesse, de tellement charnel, qu’il faut une précaution<br />
poétique.<br />
- En racontant ceux qui nous révèlent notre beauté, notre courage,<br />
notre fraternité et ceux qui nous révèlent notre honte, notre lâcheté,<br />
notre Indifférence obstinée.<br />
- En étant dans une exactitude de l’autopsie des âmes et des<br />
sentiments, incarner, disséquer…<br />
- En engageant son outil de travail, son corps à travers des énergies,<br />
des vitesses, des violences, des effondrements, des distorsions<br />
jusqu’à la véritable prise de risque, essence même du cirque.<br />
Nous nous efforcerons de démêler la fragile articulation entre la chair<br />
de son propre corps et l’âme du personnage.<br />
Pour condenser le temps :<br />
- En étant dans la célébration de l’Instant, en cherchant le sentiment<br />
éphémère du temps présent.<br />
- En cherchant des déclanchements. Nous chercherons en quoi ce<br />
fragment, cet instant a été déclenché et qu’est-ce que cela déclenche.<br />
Nous nous attarderons à montrer l’Irréversibilité, la contrariété que<br />
provoque l’instant de non-retour, le bouleversement qui en découle.<br />
- L’instant d’irréversible au cirque est provoqué puis contrôlé, il est<br />
fabriqué, maitrisé. On est capable de l’éviter. Il est théâtral, touche à<br />
l’illusion, on le frôle. Dans la vie, il est incontrôlable, et s’abat sur nous<br />
jusqu’à l’effondrement de l’être.
« De telles expériences éveillent souvent par<br />
leur violence subite une souffrance si terrible<br />
et si pénétrante qu’elle n’est plus ressentie<br />
comme telle, parce que sous l’impétuosité du<br />
choc, on perd la faculté de comprendre et<br />
d’éprouver consciemment. On se sent<br />
simplement tomber, sombrer du haut de<br />
sommets vertigineux, le souffle court, sans<br />
volonté et sans résistance »<br />
Pour donner un sens :<br />
Colette<br />
On reste toujours démunis par rapport à sa souffrance intime, la<br />
création permet à ses traumas de se manifester et de trouver peut être<br />
un sens. La légitimité d’un spectacle permet de sublimer doutes<br />
identitaires, faiblesses du libre arbitre face à la fatalité, et troubles<br />
intérieurs; l’expiration, au sens propre, d’une culpabilité innocente.<br />
Nous tenterons d’élaborer une pensée, des images, un mouvement<br />
pour nommer ce qui se trame au fond de notre âme, pour permettre<br />
de mettre le doigt sur certaines choses essentielles.<br />
Nous ferons appel à des sentiments bruts et sauvages pour en<br />
approfondir les perceptions, les intuitions, les émotions :<br />
- Le malaise face à l’arrogance de la beauté et à l’indifférence<br />
entraînant dans son ambiguïté, la montée du sentiment inconnu et<br />
obsessionnel du désir, « où plane l’ombre de la mort » comme dans<br />
« Mort à Venise » de L.Visconti.<br />
- Donner à entendre les non-dits, distiller une lumière subtile et<br />
tenue sur les zones d’ombres que chacun tente de préserver.<br />
- La mise à nu des peurs, des angoisses et des espoirs. C’est révéler<br />
l’incongruité de la situation dans laquelle nous nous trouvons.<br />
Oser dévoiler ses humiliations sentimentales, ses échecs. Une<br />
séparation, une rupture. Raconter la folie à laquelle conduit une<br />
dévastation amoureuse, à travers des personnages qui ne savent pas<br />
s’étreindre, des gestes impossibles de la tendresse, répétés,<br />
conduisant à des mouvements qui vont forcément s’écrouler, et<br />
montrer des étreintes maladroites, ratées, indifférentes.
Enfin, nous évoquerons la férocité des rapports humains, ces<br />
pulsions monstrueuses et ordinaires à la fois, ces instincts sauvages<br />
qui n’appartiennent qu’à l’homme. Grâce au cirque et à ce qu’il peut<br />
laisser dévoiler, nous verrons évoluer l’homme-acrobate dans un<br />
corps brut mais sous travers d’un raffinement maniériste à la manière<br />
de Wong Kar Waï. Les corps circassiens représenteront lutte<br />
fratricide, amitié trahie, obsession, réalité charnelle, à la fois sous la<br />
forme brutale de la virtuosité technique mais aussi par la violence<br />
contenue de leur incarnation.<br />
Le choix du fauve<br />
Au cours de ma recherche vers une nouvelle évolution, et un<br />
bouleversement des codes actuels, je me suis questionnée sur mes<br />
convictions profondes et mes émotions originelles face au cirque.<br />
Il m’est apparu la nécessité de révéler des instants de dépassement<br />
extrêmes et de bravoure ; des mises en danger du corps et de la pudeur, où<br />
l’être exulte et les émotions s’entrechoquent.<br />
L’identité artistique de la compagnie <strong>Rasposo</strong> a toujours été de retraduire les<br />
codes circassiens originels à travers un regard actuel, théâtral et<br />
émotionnel. Dans l’esprit de poursuivre cette compréhension des traditions<br />
circassiennes, dans le sillage des précédents spectacles, je cherchais une<br />
présence animale qui traduirait à la fois cet héritage et m’amènerait vers une<br />
nouvelle évolution, un bouleversement dans l’avancée de notre travail.<br />
Le choix du Fauve fut évident.<br />
Il interrogeait pour moi d’une part le rapport<br />
actuel entre la provocation de l’animal de cirque<br />
qu’il représente face aux convictions d’un cirque<br />
contemporain souvent oublieux de la brutalité du<br />
risque, d’autre part, et surtout, la présence d’un<br />
fauve sur scène, chargée d’une symbolique entre<br />
animalité brute et férocité, ne pouvait que donner<br />
sens aux thèmes que je commençais à aborder.<br />
La carte blanche à la Verrerie d’Alès donnée par<br />
le PNC-LR, fut l’occasion d’un premier essai.<br />
Malgré l’anxiété que nous procurait ce premier<br />
rapport, l’expérience fut enrichissante et magique<br />
au-delà de nos espérances.<br />
L’imposante beauté de l’animal, la sauvagerie<br />
contenue mais réelle, provoquèrent sur le public<br />
un moment de grâce, de fascination et d’émotion<br />
qui s’apparentait à l’hypnose.<br />
Ainsi enchantés de cette expérience, nous<br />
envisageons de poursuivre cette idée.<br />
Marie Molliens
La Scénographie<br />
Par une scénographie adaptée à la tournée et aux contraintes des techniques<br />
de cirque, dans une recherche de pureté et de simplicité, cette création sera<br />
envisagée sous chapiteau mais aussi dans des lieux non-dédiés.<br />
Le chapiteau sera transformé en un espace intime et violent, un lieu<br />
de compassion, une Arène.<br />
On amènera le spectateur à être sensible au partage du sort, en<br />
exploration intérieure, à l’intérieur des vies, de nos ressemblances.<br />
Nous travaillerons sur les distances, les angles de vue, le point de<br />
fuite, les effets d’optique afin que la vision du spectateur et sa<br />
perception de l’espace participent à la conscience de la<br />
transparence de son rapport à l’artiste.<br />
Le décor, un Couloir permettra les gros<br />
plans, resserrera le cadrage, fera loupe.<br />
Dans un lieu où les rapports sont forcément<br />
rapprochés, les personnages se frôlent pour<br />
s’attarder à décrire des Impasses.<br />
Un Intime, un lavabo, un miroir au fond<br />
d’une salle de bain pour trouver une<br />
vulnérabilité, une nudité.<br />
La Création musicale<br />
La musique reste indéniablement un des points majeurs des spectacles de la<br />
compagnie. Depuis « Parfums d’est » le choix de retravailler avec des<br />
musiciens sur scène est devenu une évidence, ce sont des acteurs essentiels<br />
à la création.<br />
Travail d’écriture.<br />
Tout le travail de composition et de recherche s’appuiera sur leur<br />
éclectisme, leur sensibilité et leur expérience en tant que musiciens<br />
confirmés.<br />
Une nouvelle orientation musicale.<br />
Soucieux de renouveau et de créativité les musiciens s’attacheront à<br />
explorer de façon inattendue chacun de leurs instruments.<br />
(Recherche de nouveaux timbres, de sonorités et de nouvelles<br />
techniques instrumentales). Pour enrichir ce travail acoustique ils<br />
intégreront des technologies contemporaines en y associant<br />
l’électronique et l’informatique.
Fil<br />
Les Disciplines<br />
Le fil est la discipline principale et parfaitement maîtrisées de Marie<br />
Molliens. En détournant les postures classiques du fildefériste, elle<br />
donnera corps à l’expression d’une révolte intérieure<br />
Equilibres et Portés acrobatiques<br />
Barre Russe<br />
Domptage<br />
Grâce à leur haut niveau acrobatique, ils pourront être porteurs dans<br />
une recherche chorégraphique originale, de l’expression de<br />
souffrance et vulnérabilité, ou l’équilibre reste un combat face au<br />
point de non-retour.<br />
La recherche et le travail de cette discipline, nouvelle pour nous, peu<br />
employée, mais au combien riche, aérienne, légère et spectaculaire<br />
fera l’objet de nombreux stages sous la direction d’un artiste maître<br />
dans cet art: l’acrobate polonais Dariusz Karczewski<br />
Cette discipline de haute voltige, donnera par la hauteur des sauts<br />
associés à l’étroite probabilité de réception, la mesure du rapport à<br />
l’irréversibilité d’une chute.<br />
Le fauve sera une présence, un personnage, une personnalité, et non<br />
une bête dressée. Le travail sera orienté pour mettre en avant<br />
l’imprévisibilité de l’animal et non la soumission.<br />
Selon la déclaration universelle des droits de l’animal : « Il sera traité de façon à<br />
respecter sa dignité et sans aucune violence »
Equipe de Création :<br />
La Distribution (en cours)<br />
Marie Molliens : Ecriture, mise en scène<br />
Vincent Molliens : Direction technique, scénographie<br />
Benoit Keller, Christian Millanvois : Création musicale<br />
Dariusz Karczewski : Coaching acrobatique<br />
Fanny Molliens : Assistante à la mise en scène<br />
Milan Herich : Regard chorégraphique<br />
Stéphanie Monnot : Production - diffusion<br />
Artistes de cirque :<br />
Marie Molliens : Fildefériste, acrobate voltigeuse<br />
Luca Forte : Equilibriste, acrobate voltigeur<br />
Konan Larivière : Acrobate, Porteur<br />
Massimiliano Rossetti : Porteur<br />
Damien Duchon / Nathalie Halley : Dompteurs<br />
+ un autre Artiste<br />
Musiciens :<br />
Benoit Keller : Contrebasse<br />
Christian Millanvois : Batterie, Percussion<br />
Françoise Pierret : Guitare, voix<br />
Techniciens :<br />
Arnaud Gallée/ Pascal Lelièvre : Régisseur son<br />
Bernard Bonin : Régisseur lumière<br />
+ un régisseur général
Trois Cartes Blanches<br />
Juillet 2010 Carte Blanche à Béziers<br />
Travail sur l’Arrogance et l’Indifférence<br />
Journal de Création<br />
« La beauté ou le Cas du Loup»<br />
Carte blanche pour la soirée du 27 juillet dans le cadre du Festival des<br />
Terrasses et del Catet sur le site de la commune de St Nazaire de Ladarez<br />
(34), Production déléguée la Verrerie d’Alès/ Pôle National des arts du<br />
Cirque LR.<br />
Marie Molliens : écriture et mise en scène,<br />
fil, voltige<br />
Milan Herich : danseur<br />
Satchie Noro : danseuse, corde aérienne<br />
Vincent Molliens : acrobate aérien<br />
Julien Scholl : mât chinois<br />
Katell Le Brenn : contorsion<br />
Jan Oving : porteur jongleur<br />
Bruno Lussier : porteur<br />
Benoît Keller, Christian Millanvois, Yovan<br />
Girard : création musicale et musiciens<br />
Arnaud Gallée : régisseur son<br />
avec la participation de Fanny et Joseph<br />
Molliens
Octobre 2010 Carte Blanche au Pont du Gard<br />
Travail sur la Fatalité et la Transmission (thème d’Oedipe)<br />
« Si tu me parles encore de ta mère, je te crève les yeux »<br />
Deux présentations publiques sous chapiteau les 22 et 23 octobre, après deux<br />
semaines de laboratoire de recherche et de rencontre avec de nouveaux artistes<br />
invités par la Compagnie <strong>Rasposo</strong> et la Verrerie d’Alès/ PNC-LR Soirées<br />
coréalisées avec La Verrerie d’Alès /Pôle National des Arts du Cirque Languedoc-<br />
Roussillon et l’EPCC Pont du Gard.<br />
Marie Molliens : écriture et mise en<br />
scène<br />
Vincent Molliens : acrobate aérien et<br />
création scénographique<br />
Luca Forte : équilibres, barre fixe,<br />
Julien Scholl : mat chinois, barre fixe<br />
Mathieu Antajan : corde lisse,<br />
Séverine Bellini : contorsion<br />
Vincent Mignot : magie,<br />
Benoît Keller, Christian Millanvois :<br />
création musicale et musiciens<br />
Hélène Molliens : régisseur lumière,<br />
Arnaud Gallée : régisseur son<br />
Bernie Bonin : assistant régie plateau<br />
Avec la participation de Fanny et Joseph Molliens et du petit Corentin
9,10, 11 Novembre 2011 Carte Blanche à la<br />
Verrerie d’Alès<br />
Travail sur le Point de Non-Retour<br />
« Instants Intranquilles d’Irréversibilité »<br />
Trois présentations publiques, après trois semaines de laboratoire de recherche<br />
dans le cadre du festival « Cirque en marche » .Soirées coréalisées avec La Verrerie<br />
d’Alès /Pôle National des Arts du Cirque Languedoc-Roussillon et le Cratère SN.<br />
En partant d’une esthétique délicate et maniériste à la façon de Wong Kar Waï<br />
jusqu’en glissant dans la folie poétique de Fellini, nous avons agité des pulsions<br />
monstrueuses et ordinaires à la fois, des pulsions impalpables.<br />
« Traquer des instants qui meurent », c’est arriver à saisir ce temps éphémère, ce<br />
sentiment d’Irréversibilité, cet effondrement. L’instant de non retour, celui qui<br />
impose l’écoulement inexorable de l’existence qui passe et qui n’offre pas la<br />
moindre prise.<br />
Dans ce lieu non-dédié qu’est la verrerie d’Alès, ancien bâtiment industriel en<br />
pierre, la recherche scénographique s’est faite en tenant compte de cet espace<br />
singulier.<br />
Marie Molliens : écriture et mise en scène,<br />
acrobate, fildefériste<br />
Vincent Molliens : création scénographique<br />
Luca Forte : équilibres<br />
Konan Larivière : acrobate porteur<br />
Julien Scholl : mât chinois<br />
Séverine Bellini : contorsion<br />
Nathalie Halley : dompteuse<br />
Benoît Keller, Christian Millanvois : création<br />
musicale et musiciens<br />
Arnaud Gallée : régisseur son<br />
Fanny Molliens : assistante à la mise en scène
Autres résidences et Stages<br />
2011<br />
<strong>2012</strong><br />
2013<br />
- 27 au 31 janvier 2011 :<br />
Résidence à L’Agora, Boulazac(PNC)<br />
- 24, 25,26 juin 2011 :<br />
Stage audition et perfectionnement en technique de cirque (barre russe,<br />
main à main) et recherche d’artiste à l’école du cirque de Belfort, « l’Odyssée du<br />
cirque » encadré par Darek Karczewski.<br />
- Juillet 2011 :<br />
Audition d’artistes québécois à l’occasion de notre venue au festival<br />
« Montréal complètement cirque ».<br />
- Décembre 2011 :<br />
Audition d’artistes européens à l’occasion de notre venue au festival<br />
« Winterfest » à Salzbourg.<br />
- Février, avril, juin, juillet <strong>2012</strong> :<br />
Perfectionnement acrobatique et barre russe avec Darek<br />
Karczewski et résidences de création.<br />
Perfectionnement portés banquine à l’Ecole Nationale de Cirque<br />
de Châtellerault avec Fabrice Berthet<br />
- Septembre 2O12 :<br />
Résidence technique et résidence avec le Fauve à Moroges<br />
- Novembre <strong>2012</strong> :<br />
Résidence de création avec le PNCLR / Verrerie d’Alès<br />
Intervention de Milan Hérich (danseur - a travaillé notamment avec<br />
Sidi Larbi Cherkaoui) pour « regard chorégraphique »<br />
- Janvier, Février, Mars 2013 :<br />
Sortie de la création au premier trimestre après une dernière série de<br />
répétitions.