Poly - Introduction à l'Ancien Testament - Dogmatique.net
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Attention, il est difficile de distinguer les deux.<br />
Le littéralisme est un grand danger, la bible n’est pas le Catéchisme de l'Eglise<br />
Catholique, ni une Somme Théologique, ni une science nucléaire.<br />
Le langage figuré fait partie essentielle de l’écriture. Le sens symbolique est le sens<br />
littéral du texte. (Cf. l’apocalypse).<br />
Les genres littéraires<br />
Pour comprendre un texte, il faut connaître les conventions d’écriture. Un texte antique ne<br />
répond pas aux mêmes conventions qu’aujourd’hui. Il y a des genres de livres qui sont<br />
différents. Maccabées est historique et non un roman. Jonas est une nouvelle et non un<br />
prophète.<br />
Attention au fondamentalisme.<br />
La vérité de la sainte écriture.<br />
Dei Verbum n°11 : « La vérité divinement révélée, que contiennent et présentent les livres de<br />
la Sainte Ecriture, y a été consignée sous l'inspiration de l'Esprit-Saint. Notre sainte Mère l'Eglise,<br />
de par sa foi apostolique, juge sacrés et canoniques tous les livres tant de <strong>l'Ancien</strong> que du<br />
Nouveau <strong>Testament</strong>, avec toutes leurs parties, puisque, rédigés sous l'inspiration de l'Esprit-Saint<br />
(cf. Jn 20,31; 2Tm 3,16; 2P 1,19-21; 2P 3,15-16), ils ont Dieu pour auteur et qu'ils ont été transmis<br />
comme tels <strong>à</strong> l'Eglise elle-même. En vue de composer ces livres sacrés, Dieu a choisi des hommes<br />
auxquels il eut recours dans le plein usage de leurs facultés et de leurs moyens, pour que, luimême<br />
agissant en eux et par eux, ils missent par écrit, en vrais auteurs, tout ce qui était<br />
conforme <strong>à</strong> son désir, et cela seulement.<br />
Dès lors, puisque toutes les assertions des auteurs inspirés ou hagiographes doivent être tenues<br />
pour assertions de l'Esprit-Saint, il faut déclarer que les livres de l'Ecriture enseignent<br />
fermement, fidèlement et sans erreur la vérité que Dieu pour notre salut a voulu voir consignée<br />
dans les Lettres sacrées. C'est pourquoi "toute écriture inspirée de Dieu est utile pour enseigner,<br />
réfuter, redresser, former <strong>à</strong> la justice, afin que l'homme de Dieu se trouve accompli, équipé, pour<br />
toute oeuvre bonne" (2Tm 3,16-17 grec). »<br />
Le concile a une attitude positive. Avant on parlait de l’inerrance de l’écriture, c'est-<strong>à</strong>-dire<br />
qu’elle ne peut pas se tromper. C’était insuffisant.<br />
Le cardinal Newman parle « d’orbiter dicta » :<br />
Dieu voulait-il affirmer <strong>à</strong> notre foi que le chien de Tobie agitait la queue ? Non<br />
répond-il.<br />
C’est quelque chose de raconté accidentellement, mais on ne peut pas dire que ce<br />
soit volontaire.<br />
Alors, quel est le critère pour considérer un élément comme étant ou non un ‘orbiter<br />
dicta’ ?<br />
La vérité n’est jamais selon le goût de l’interprète, sinon on pourrait remettre aussi en cause<br />
la virginité de Marie en la considérant comme un désir d’appuyer sur le fait que Marie était<br />
une femme de bonne morale…<br />
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