Formation professionnelle : - CCI du Loiret

Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret
Formation
professionnelle :
un tremplin pour l’entreprise
et les salariés
Industrie
Tuilerie de la Bretèche :
quand l’argile vaut
de l’or
Page 10
Commerce
La Cave Bruant
célèbre ses 130
ans d’existence
Page 12
Création
CES Métrologie
contrôle la mesure…
sur mesure
Page 14
n°4
mai
2007

LOIRET éCO N°4
maI 2007
magazINE dE La CCI du LOIRET
admINISTRaTION RédaCTION
ET PuBLICITé
Hôtel consulaire
23, place du Martroi
45000 Orléans
Tél. 02 38 77 77 85
dIRECTEuR dE La PuBLICaTION
Bruno Jacquemin
dIRECTRICE dE La RédaCTION
Emmanuelle Brier-Levitte
RédaCTRICE EN CHEF
Gaëlle Lepetit
RédaCTION
Gaëlle Lepetit,
Stéphane de Laage,
Laurent Bigot, Catherine Citron
aIdE À La RéaLISaTION
Elisabeth Ballery
dIFFuSION
Chantal Legris
CONCEPTION
Force Motrice
PHOTOS
Didier Depoorter
ImPRESSION
Corlet-Roto
PuBLICITé
Scoop Communication
Tél. 02 38 63 90 00
TIRagE
18 000 exemplaires
N° ISSN : 1955-0642
CONTaCT CCI
RédaCTION
Tél. 02 38 77 77 85
gaelle.lepetit@loiret.cci.fr
CCI ORLéaNS
Tél. 02 38 77 77 77
Fax 02 38 53 09 78
PRéSIdENT dE La CCI
Yves Broussoux
Tél. 02 38 77 77 75
La CCI SuR INTERNET
www.loiret.cci.fr
4 Tableau
De borD
■ Conjoncture
en région Centre
■ L’emploi dans le Loiret
■ Le chiffre du mois
6 aCTualITÉS
10 INDuSTrIe
■ Tuilerie de la Bretèche :
quand l’argile vaut de l’or
11 SerVICeS
■ Larousse Créations,
premier enseigniste
Certifié du Loiret
12 CoMMerCe
■ La Cave Bruant célèbre
ses 130 ans d’existence
14 CrÉaTIoN
■ CES Métrologie
contrôle la mesure…
sur mesure
15 INNoVaTIoN
■ Cosmetic Collections
Maquillage, la Recherche
et Développement
en ligne de mire
16 INTerNaTIoNal
■ Graphisoft, la culture
de l’export
LOIRET ÉCO N°4
19 À Table
■ Le Domaine
des Roches entame
une seconde vie
20 DoSSIer
■ Formation
professionnelle :
un tremplin pour
l’entreprise et
les salariés
Quels sont aujourd’hui
les besoins des entreprises
en matière de formation
et de recrutement ?
En quoi le trio
université-recherche-
entreprises représente-t-il
une opportunité de
développement économique
pour le Loiret ?
27 CCI INFoS
MaI 2007
32 CaleNDrIer
DeS
ForMaTIoNS
N° 4 MAI 07 loiret éCo

Des perspectives
d’activité favorables à
l’ensemble des secteurs
IndustrIe
Dans la continuité de la reprise technique
de janvier, l’activité industrielle
en région Centre a continué de légèrement
progresser en février. Cette bonne
orientation de la conjoncture s'explique
par plusieurs facteurs : la poursuite du
renforcement de la demande étrangère,
la bonne tenue persistante des débouchés
du BTP et la hausse de la production dans
la filière automobile, pourtant encore
jugée insuffisante. Comparativement au
mois de février de l'année précédente,
cette légère augmentation de la production
industrielle régionale concerne l'ensemble
des secteurs, à l'exception de la
filière automobile. Pour les industries
des biens intermédiaires, la production
et les livraisons ont confirmé en février
le redressement observé le mois précédent,
avec des volumes comparables à
ceux de l'an passé. Concernant les industries
de biens d'équipement et des biens
de consommation, l'activité se stabilise à
un niveau supérieur à celui de 2006.
Pour corroborer cette hausse, tous les
indicateurs sont en progression : le taux
d'utilisation des capacités de production,
qui a légèrement diminué en un mois,
reste supérieur à son niveau de février
2006, le courant de commandes nou-
4 N° 4 MAI 07 loiret éCo
CONjONCTuRE EN RÉgION CENTRE
velles se poursuit à la hausse, les carnets
de commandes sont mieux garnis qu'il
y a un an et font toujours l'objet d'une
appréciation largement positive (dans la
construction automobile, ils apparaissent
pour la première fois depuis août 2006
proches de la normale). Par ailleurs, les
stocks de produits finis se sont rapprochés
du niveau désiré et les prix des produits
finis se sont stabilisés sur le mois,
malgré la hausse ponctuelle du cours de
certaines matières premières. Ainsi, avec
tous les indicateurs à la hausse, les perspectives
d'activité pour les prochains
mois sont favorables dans l'ensemble des
secteurs.
servIces marchands
Les services marchands enregistrent également
une hausse de leur activité en février.
Comparativement à l'année passée,
la croissance du courant d'affaires, même
si elle a un peu décéléré, conserve un
rythme soutenu, notamment dans le nettoyage,
travail temporaire, l'hôtellerie et
le conseil en publicité. Les effectifs sont
restés stables sur le mois et des revalorisations
tarifaires sont intervenues en
février. Les perspectives pour ce secteur
d'activité s'avèrent favorables pour
les mois à venir et font état d'une légère
hausse des effectifs. ■
L’empLoi saLarié et non-saLarié
au 31 décembre 2005
250 000
200 000
150 000
100 000
50 000
0
251 888
Salariés
18 424
Non salariés
Près de 270 000 emplois (salariés et non-salariés) sont
recensés dans le département du Loiret, soit 29 % du
total régional et 1,2 % du total national. La part des
salariés dans l’emploi total est toujours très importante
comparativement à celle des non salariés et atteint
93 %, fin 2005.
Source Insee - estimation
répartition de L’empLoi saLarié
et non-saLarié par secteur
d’activité au 31 décembre 2005
3,10 %
57,98 %
Source Insee - estimation
19,60 %
6,50 %
12,82 %
Services
agriculture
Industrie
Construction
Commerce
répartition du nombre
d’entreprises seLon L’effectif
9,10%
2,20 %
0,30 %
0,10 %
Source : CCIL-mars 2007
88,30 %
SaLaRIéS
de 0 à 9
de 10 à 49
de 50 à 249
de 250 à 499
Plus de 500

TABLEAU DE BORD
L’emPLOI dans Le LOIret
évoLution du taux de chômage dans Le Loiret,
comparé à La région centre et à La france, entre 2000 et 2006
12
12
10
10
8
8
6
6
4
4
2
2
0
0
1T2000 1T2001 1T2002 1T2003 1T2004 1T2005 1T2006
1T2000 1T2001 1T2002 1T2003 1T2004 1T2005 1T2006
Loiret Région Centre France
Loiret Région Centre France
12
12
10
10
8
8
6
6
4
4
2
2
0
0 1T2000 1T2001 1T2002 1T2003 1T2004 1T2005 1T2006
1T2000 1T2001 1T2002 1T2003 1T2004 1T2005 1T2006
BE Montargis BE Orléans
BE Gien
BE Pithiviers
BE Montargis BE Orléans
BE Gien
BE Pithiviers
6973
évoLution du taux de chômage
dans Les bassins d’empLoi du Loiret entre 2000 et 2006
répartition du nombre d’entreprises seLon Les pays (mars 2007)
1138
1114
Loire beauce
orléans
sologne val sud
beauce gâtinais
en pithiverais
forêt d'orléans
1254
1619
montargis
giennois
gâtinais
1190
1577
1586
avec un taux de chômage de
7 % au quatrième trimestre
2006, le département du
Loiret fait partie des très bons
élèves de la région Centre.
Le taux dans le Loiret est
inférieur de 0,4 point à la
moyenne régionale et de 1,6
point à la moyenne nationale.
La situation du département
suit l’évolution observée pour
la France. après une baisse
enregistrée depuis la fin des
années 90, le Loiret connaît à
partir de 2001 une augmentation
régulière de son taux
de chômage. depuis 2005,
le département retrouve une
conjoncture plus favorable
à l’emploi grâce à laquelle
on peut observer une légère
baisse du chômage sur 2006.
Source Insee
Source CCIL
Le chiffre
du mois
Taux d'OCCuPaTION
dES HôTELS daNS
LE LOIRET POuR
L'aNNéE 2006 :
55,9 %
Soit une diminution
de 0,2 point
par rapport à 2005.
N° 4 MAI 07 loiret éCo

6 N° 4 MAI 07 loiret éCo
AcTUALiTés
La FédératIOn des IndustrIes de La ParFumerIe
et La cOsmetIc vaLLey vaLOrIsent
Le « made In France »
Alban Muller, président de la
Cosmetic Valley, et Alain Grangé
Cabane, président de la Fédération
des Industries de la Parfumerie,
ont signé le 26 mars 2007 une convention
de partenariat. Le Ministre Délégué
à l’Emploi, au Travail et à l’Insertion
professionnelle des jeunes, et Jean-Paul
Guerlain, président-fondateur de la
Cosmetic Valley, étaient présents pour
l’événement qui s’est déroulé sur le territoire
du pôle de compétitivité, au sein du
site industriel de Guerlain à Orphin, près
de Rambouillet (Yvelines). La convention
vise à optimiser les complémentarités
entre les deux organismes, à développer
des synergies et à assurer la cohérence
des missions respectives au bénéfice des
entreprises. Avec un objectif commun :
renforcer l’excellence de l’industrie
cosmétique et lui donner de nouveaux
atouts pour maintenir et développer son
leadership mondial. Outil privilégié de
promotion de l’excellence française dans
LES CéRéaLIERS d’aRTENay
adHèRENT À L’uNION agRaLyS
Le 6 février 2007, les associés-coopérateurs
d’Artenay, réunis en assemblée générale extraordinaire,
se sont prononcés en faveur de l’adhésion
de l’activité céréalière de leur coopérative à l’Union
Agralys. L’activité betteravière reste au sein de
Tereos. Le nouvel ensemble Union Agralys, comprenant
les coopératives d’Artenay (Loiret), du
Dunois (Eure-et-Loir) et de Ligéa (Loir-et-Cher),
représentera une collecte de près de 2,4 millions
de tonnes de céréales et un chiffre d’affaires de
630 millions d’euros. Il constitue l'une des plus
importantes et des plus performantes coopératives
céréalières françaises.
Les synergies commerciales, tant dans les céréales
que dans l’approvisionnement, ainsi que les optimisations
logistiques découlant des complémentarités
géographiques seront créatrices de valeur et conforteront
l’Union dans sa capacité à assurer une rémunération
compétitive des adhérents. Dans le même
temps, Agralys s’engage aux côtés de Tereos dans
ses deux activités de transformation des céréales :
l’éthanol au sein de BENP Lillebonne et le glucose
au sein de la société Syral.
le domaine de la parfumerie-cosmétique,
la Cosmetic Valley
bénéficiera du soutien
de la Fédération auprès
des pouvoirs publics
(français et étrangers)
afin d’assurer la qualité
et la spécificité de
la représentation du
pôle de compétitivité
dans les grands salons
internationaux. Une
concertation régulière
est prévue pour assurer
la cohérence de la
r e p r é s e n t a t i o n d e
la filière. Dans le
cadre de ses missions en tant que pôle de
compétitivité, la Cosmetic Valley met en
place des projets de recherche scientifique
en partenariat avec les universités et
les interlocuteurs locaux au sein de son
périmètre géographique. La Fédération
Amplifier la dynamique insufflée
par les pôles de compétitivité
et valoriser un axe d’excellence
reconnu au sein du territoire : telle est
l’ambition du nouveau pôle de compétences
sur l’eau et les milieux associés.
Créé à l’initiative de la ville d’Orléans
et de l’Agglomération, et mis en œuvre
par Orléans Val de Loire Technopole,
le pôle entend renforcer l’attractivité du
territoire en valorisant ses compétences
et en créant de la richesse économique.
À cette fin, il mise sur l’action conjointe
des acteurs du monde de la recherche, de
l’enseignement et de l’entreprise. Le 16
février dernier, l’État, les collectivités
territoriales, la CCI du Loiret et les principaux
acteurs du cluster ResoNat * ont
officiellement acté la poursuite du projet.
L’émergence du pôle, dont l’intitulé
complet est « Durabilité de la ressource
MM. Granger Cabane, Larcher et Muller
n'a pas vocation à intervenir directement
dans ce champ d’activité, sauf à appuyer,
en plein accord avec la Cosmetic Valley,
la cohérence des projets et l'excellence
de la filière dans ce domaine. ■
créatIOn d’un PôLe de
cOmPétences sur La durabILIté
de La ressOurce en eau
en eau par l’ingénierie des interfaces entre
eau et milieux associés », passera par
l’identification de projets expérimentaux,
valorisés sur les marchés des produits
et services nationaux et internationaux.
Conception d’un bateau « zéro rejet »
pour le tourisme fluvial et le transport en
agglomération, mise en œuvre d’un système
de récupération des eaux de pluie
pour usages industriels ou tertiaires,
étude des comportements dans la gestion
de la durabilité des ressources en
eau, sont quelques-unes des 14 pistes de
projets expérimentaux recensés à ce jour.
Trois à cinq d’entre eux devraient être
lancés dès la fin 2007 début 2008. ■
*
Dispositif de recherche unique en France regroupant
plusieurs organismes nationaux (BRGM, INRA, IFN,
IFEN), les laboratoires des universités de Tours et
Orléans, du CNRS, du Cemagref, de l’IRD et de l’ONF.

actIFOrces renFOrce
sa PrOxImIté avec ses cLIents
Avec 140 entreprises clientes dans
le Loiret, l’agence Actiforces,
basée depuis deux ans en périphérie
d’Orléans, a intégré de nouveaux
locaux en septembre dernier pour offrir
un service de proximité à ses clients.
Plus d’espace et un agencement mieux
adapté : la nouvelle structure permettra
aux conseillers d’organiser des réunions
à thèmes liées aux problématiques des
PME-PMI, ainsi que des conférences
co-animées avec des partenaires locaux.
Actiforces propose en effet aux entreprises
une large palette de services pour leur
permettre de renforcer leur stratégie de
résultats. La société apporte son concours
en terme de recrutement, de conseil et
de formation, d’emploi et de mobilité,
trois axes forts qui la placent au centre
des préoccupations des entreprises,
la gestion des ressources humaines.
Définir les besoins de l’entreprise,
construire une politique pertinente
de recrutement, de formation, d’intégration
et de motivation, axer la stratégie
sur l’innovation, la qualité et la
productivité pour apporter un concours
efficace et mobiliser les énergies et compétences
des hommes, autant d’actions
qui accompagnent l’entreprise vers les
objectifs qu’elle s’est fixés. Implanté à
Orléans, Paris, Blois, Tours et Poitiers,
le Cabinet Actiforces, dirigé par Bruno
Gonzague, président directeur général, a
19 ans d’existence et compte aujourd’hui
30 collaborateurs. ■
Le nOuveau Pce FacILIte
La créatIOn d’entrePrIse
Créé fin 2000, le PCE (Prêt à la
Création d’Entreprise) élargit ses
moyens et conditions d’octroi en
2007 pour mieux répondre aux besoins
des créateurs d’entreprise et faciliter
l’accès au financement bancaire. Avec
202 prêts octroyés et 272 créations
d’emploi pour le Loiret en 2006, le PCE
est un vecteur de développement économique
efficace. Les secteurs d’activité qui
ont pu en bénéficier sont les services pour
40%, le bâtiment pour 29%, le commerce
pour 20%, le tourisme pour 7% et l’indus-
trie pour 4%. La répartition concerne 27%
de femmes contre 73% d’hommes, pour
des créations en entreprise individuelle de
l’ordre de 42 % et de 58 % sous forme de
société. Quel que soit leur secteur d’activité,
les entreprises en phase de création
peuvent accéder au PCE. Compris entre
2 000 et 7 000 euros, sur une durée de
5 ans, sans caution, ni garantie, ce
prêt complète le financement bancaire
« classique », (qui peut être garanti à hauteur
de 70% par OSEO) et répond aux
besoins en trésorerie de la jeune entreprise.
AcTUALiTés
SIgNaTuRE du CONTRaT dE
PROjETS éTaT-RégION 2007-2013
Le contrat de Projets État-Région Centre (C.P.E.R.)
2007-2013 a été signé le 8 mars dernier par
Jean-Michel Berard, Préfet de la région Centre et du
Loiret, et Michel Sapin, président du Conseil régional
du Centre. Le C.P.E.R s’appuie sur des orientations
stratégiques en matière d'innovation, de compétitivité,
de développement durable, autour de
grands projets moteurs d'innovation et d'un volet
territorial important. Il comprend une contribution
financière de l'État de 347,4 millions d'euros et
une contribution financière de la région Centre de
385,3 millions d'euros. À ce C.P.E.R. s'ajoute le
Contrat de projet inter-régional "Loire" (ex-Plan
Loire Grandeur Nature) partagé entre les 9 régions
concernées, qui permet de prendre en compte
notamment la gestion et la prévention des inondations,
la préservation de l'environnement ligérien et
la mise en valeur du patrimoine. À ce titre, plus de
128 millions d'euros sont mobilisés par l'État. La
région Centre apportera 39 millions d'euros au volet
qui la concerne.
ECO-EmBaLLagES FavORISE LE
RECRuTEmENT EN RégION CENTRE
En 2007, Eco-Emballages se lance dans une campagne
d’aide au recrutement et à la formation de
nouveaux ambassadeurs du tri en région Centre.
Ces derniers ont pour mission de sensibiliser le
grand public aux bons gestes de tri pour une collecte
sélective de qualité. Ce projet s’inscrit dans le cadre
d’un accord signé en mai 2006 avec le Ministère de
l’écologie et du développement durable, le Ministère
de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement,
et l’association des Maires de France. Éco-Emballages
soutient les collectivités locales dans le recrutement
et la formation des ambassadeurs en apportant
conseils, accompagnement et aide financière. Créée
en 1992, la société a pour mission d’intérêt général
de développer la collecte sélective des emballages
ménagers en France auprès des collectivités locales.
Les remboursements interviennent 6 mois
après le déblocage des fonds. Le PCE
s’obtient directement auprès de la banque
ou par l’intermédiaire d’un réseau qui
aide au montage du projet. Les nouvelles
dispositions telles que l’éligibilité de
projets de plus de 45 000 euros, le
déplafonnement des apports bancaires
et des modalités plus souples dans les
ZUS (Zones Urbaines Sensibles)
permettent aux entreprises de démarrer
leur activité plus rapidement sans souci
de trésorerie. ■
N° 4 MAI 07 loiret éCo

OxynéO PrOPOse des PrestatIOns
marketIng sur mesure
Créée il y a deux ans, la jeune
société implantée à Saint-Pryvé-
Saint-Mesmin propose un concept
original : la régie marketing. Couramment
utilisée dans le secteur des systèmes
d’information, la formule permet aux
entreprises (des PME en majorité) de disposer
de prestations marketing adaptées
à leurs besoins. « L’entreprise achète un
forfait pour une durée donnée, ce qui
lui permet de bénéficier de prestations
très complètes allant de la détection de
projets à la mise à disposition d’un
responsable marketing dédié en mission
dans la société, en passant par la prise
de rendez-vous », explique Fabien Prêtre,
son dirigeant. La démarche, qui sous-tend
une imprégnation complète de la culture
de l’entreprise, se double d’un service
conseils (veille, études, audits…). Plus
marginale, l’activité de création graphique
N° 4 MAI 07 loiret éCo
propose des prestationstraditionnelles
comme la
conception de
logos et documents
de communication.
Très à la
pointe en matière
de technologies
de l’information
et de la communication,
Oxynéo
a développé ses
propres solutions
OpenSource, en
concevant un logiciel de gestion de relation
clients. Consciente de l’importance
du développement des blogs pour les
entreprises, la société propose également
une activité « customisation » - comprenez
habillage et personnalisation- des blogs.
AcTUALiTés
Avec une moyenne d’âge légèrement
inférieure à 25 ans, les huit salariés
d’Oxynéo ont tous deux points commun :
être pour la plupart titulaires de masters
en marketing, et avoir été préalablement
stagiaires au sein de la société. ■
rte accOmPagne La crOIssance des besOIns
des terrItOIres en éLectrIcIté
« Bilan électrique de l’année 2006
et perspectives 2007 dans
l’Ouest et en région Centre »,
tels étaient les points développés en mars
dernier par Jean-Michel Colin, directeur
délégué de RTE-Système électrique
Ouest et Jean-Louis Dugay, directeur du
Groupe d’Exploitation transport Sologne.
Au cours de 2006, RTE, entreprise
de service public ayant en charge l’exploitation
et le développement du réseau
haute et très haute tension, a relevé en
région Centre une croissance de 1,9%
de la consommation en électricité par
rapport à 2006. Une tendance opposée à
la moyenne nationale en léger recul, qui
s’explique notamment par une évolution
de +9,2% de la consommation de grandes
entreprises industrielles de la région,
et dans une moindre proportion, par une
augmentation de la consommation de la
clientèle raccordée en basse et moyenne
tensions (ménages, secteur tertiaire,
éclairage public…). Matérialisés dans
un contrat triannuel avec l’État, les engagements
de RTE se sont déjà traduits
à travers plusieurs réalisations en région
Centre. Le plus important a consisté en
des aménagements environnementaux
autour du poste électrique de Gien pour
un montant de 400 000
euros. En 2007, 13 millions
d’euros seront investis par
RTE dans le développement
du réseau en région
Centre. RTE poursuit par
ailleurs le déploiement
de fibres optiques sur son
réseau, offrant ainsi une
alternative aux opérateurs
de télécommunications
à haut débit. RTE a réalisé
en 2006 un chiffre
MM. Colin et Dugay
Fabien Prêtre, à gauche, dirigeant, avec l'équipe d'Oxynéo.
d’affaires de 4,059 milliards d’euros pour
un résultat net de 431 millions d’euros,
en forte augmentation par rapport à
l’année précédente. ■
gROuPama PaRIS vaL dE LOIRE
INSTaLLE SON SIègE OPéRaTIONNEL
À OLIvET
Après la fin des travaux et l’emménagement de
ses équipes régionales fin 2006, Groupama Val
de Loire a inauguré en mars dernier ses nouveaux
locaux sur le site du parc du Moulin à Olivet. En
accord avec les caractéristiques architecturales
innovantes de ce siège opérationnel, l’entreprise
affiche désormais une volonté offensive de conquête
de nouveaux marchés. Le site, qui regroupe les
services fonctionnels et régionaux de Groupama
Paris Val de Loire, a été bénéfique au bassin
d’emploi de l’agglomération orléanaise.
210 nouveaux collaborateurs ont ainsi rejoint la
société en 2006 en CDI : la direction informatique,
ainsi que la plate-forme de service Groupama Fil
y ont été largement renforcées. Des commerciaux
seront également recrutés pour accompagner les
nouvelles ambitions du groupe.

AcTUALiTés
transmIssIOn d’entrePrIse : Le cra sIgne
une cOnventIOn avec Les exPerts cOmPtabLes
L
e 28 mars dernier, le CRA (Cédants
et Repreneurs d’Affaires), association
nationale pour la transmission
d’entreprise, a signé une convention
avec l’ordre des experts-comptables.
Objectif du partenariat : détecter le plus
en amont possible les cédants potentiels
et favoriser leur mise en relation avec
uNE NOuvELLE SIgNaLéTIquE vaL
dE LOIRE-PaTRImOINE mONdIaL
Les 160 communes du Val de Loire-patrimoine
mondial sont désormais facilement identifiables
grâce à une signalétique commune : le girouet. Ce
nouvel élément marquant du patrimoine ligérien
relève un double défi : indiquer aux habitants et
aux visiteurs l’inscription du Val de Loire sur la liste
du patrimoine mondial tout en respectant la qualité
paysagère du site inscrit. La signalétique, réalisée
dans des matériaux nobles (ardoise, pierre
naturelle) et contemporain (inox), matérialise
ainsi l’appartenance des communes au plus grand
site inscrit en France à l’Unesco. Avec un symbole
spécifique sur la plaque centrale de la girouette et
la gravure de son nom sur le socle de l’ardoise,
chaque commune valorise son identité propre. La
maîtrise d’ouvrage du projet est assurée par la Mission
Val de Loire, syndicat mixte interrrégional. Le
financement relève quant à lui des régions Centre
et Pays de la Loire.
uNE aNTENNE mONTaRgOISE POuR
La maISON dE L’EmPLOI EN 2007
Dans le but d’assurer une coopération efficace entre
les services d’aide aux demandeurs d’emploi, la
ville de Montargis s’est portée candidate pour
la mise en œuvre de La Maison de l’Emploi de
l’Est du Loiret (MEEL). Objectif : mettre en adéquation
l’offre et la demande pour répondre aux
besoins des entreprises et des organismes publics.
Observer, anticiper, apporter un accompagnement
individualisé, développer l’emploi et l’accession à
la création : autant de domaines d’intervention qui
permettront d’accompagner les mutations économiques
et les restructurations des territoires. Un
projet porté par la communauté de communes
de Gien, l’Agglomération montargoise et rives du
Loing auxquelles sont associés le Conseil général
le Conseil régional, l’AFPA, sans compter les collectivités
territoriales qui sont appelées à se joindre à
cette nouvelle structure.
les repreneurs.
Comme l’explique
M. Berthier,
président de l’ordre
des experts
c o m p t a b l e s :
« Nous souhaitons
inciter nos
membres à se
rapprocher du
CRA, car ils sont
en première ligne
pour identifier
les entreprises
concernées». En
enregistrant les
données relatives à leurs clients sur le site
Internet du CRA, les experts-comptables
alimenteront ainsi la base de données
nationale, qui recense à ce jour 500 petites
et moyennes entreprises. Les cédants
disposent d’une liste de repreneurs
potentiels dont le sérieux et la fiabilité ont
été préalablement éprouvés par le CRA.
« Nous évaluons la fibre entrepreneuriale
et la capacité à reprendre une
PME », précise M. Pechou, responsable
national du CRA. Les repreneurs, moyennant
une cotisation annuelle, ont quant
à eux accès aux offres de transmission
A
xiohm Innovating for you, spécialiste
de l’impression thermique,
ouvre ses activités à la
sous-traitance industrielle via sa nouvelle
entité : Axiohm Manufacturing
for you. L’unité de production certifiée
ISO 9001, implantée depuis 10 ans à
Puiseaux, accueille maintenant la production
de produits mécatroniques pour des
tiers. De la conception du produit par le
client, en passant par l’industrialisation,
l’assemblage, les tests et la logistique,
Axiohm peut intervenir à chaque étape
du processus de fabrication, et même
gérer l’ensemble. La société dispose ainsi
d’un outil de production qui répond aux
exigences de coût, de qualité et de délais
de ses clients. Elle intervient auprès des
industriels tant dans l’optimisation de la
De gauche à droite : Bernard Dubois, président de l’UDEL, M. Pechou,
responsable national du CRA, M. Berthier, président de l’ordre des
experts comptables et Claude Joly, représentant de l’antenne CRA Loiret.
intégrant une multitude d’informations
(statut, chiffre d’affaires, résultat…).
Point fort du site : il se double d’un
Intranet reliant toutes les délégations du
CRA entre elles, qui permet de valoriser
des opportunités sur l’ensemble du
territoire. Selon Bernard Dubois, président
de l’UDEL, le véritable challenge en
matière de transmission d’entreprise ne
sera pas démographique, mais « plutôt
de faire en sorte que les cédants aient
entière confiance en leurs repreneurs. La
méthode employée à cette fin par le CRA
est la meilleure qui soit ». ■
axIOhm FaIt Le chOIx
du déveLOPPement
gestion des risques que le suivi de l’évolution
du marché, et permet aux entreprises
de se dégager des aspects de production
pour axer leurs efforts sur l’innovation et
la recherche. En se positionnant sur les
moyennes quantités comme une alternative
aux pays dits low cost, la société
souhaite proposer aux industriels une
offre économiquement intéressante.
L’ensemble des relations commerciales
et contractuelles s’effectuant alors
dans le cadre du droit français, l’entreprise
met en avant la facilitation des
démarches et une meilleure compréhension.
Axiohm, qui compte 162 salariés
dont 93 dans le Loiret, se donne ainsi
l’opportunité d’accéder à de nouveaux
marchés et de s’ouvrir à une clientèle
plus large. ■
N° 4 MAI 07 loiret éCo

m3a, TOujOuRS uN
éCLaIRagE d’avaNCE
Spécialisée depuis
plus de 20 ans dans
l’éclairage (signalisation,
PLv, décoration…),
m3a vient de
se doter de son propre
service technique
afin d’intensifier son
activité de recherche et
développement. « J’ai
toujours voulu avoir
une longueur d’avance
sur l’évolution du
marché », explique
m me mattana,
sa dirigeante.
Si la société, basée
à ascoux, travaille sur
l’éclairage dit classique
(néons, tubes fluorescents),
elle est aussi
très à la pointe en
matière de nouvelles
technologies. avec
l’électroluminescent
(un procédé utilisé par
exemple pour éclairer
les tableaux de bords
des avions), m3a a
parié il y a quelques
années déjà sur les
multiples possibilités
offertes par les feuilles
et les fils lumineux.
L’entreprise a
également misé sur le
potentiel des leds, qui,
selon m me mattana,
« tendront à remplacer
les néons ».
une perpétuelle
recherche de progrès
pour ce sous-traitant et
fabricant-intégrateur,
qui emploie 7 salariés.
10 N° 4 MAI 07 loiret éCo
inDUsTRiE
tuILerIe de La bretèche :
quand L’argILe vaut de L’Or
La Tuilerie de la Bretèche, à Ligny-le-Ribault, perpétue depuis
cinq générations un savoir-faire remarquable. À ce titre,
elle vient d’obtenir le label « Entreprise du Patrimoine Vivant ».
Le diplôme est là, sur la table, fraîchement
remis des mains de Renaud Dutreil, ministre
des PME, du Commerce, de l’Artisanat et
des Professions libérales. Officiellement labellisée
« Entreprise du Patrimoine Vivant » le 15 mars
dernier, La Tuilerie de la Bretèche voit ainsi son
savoir-faire reconnu, mais pas davantage. Comme
l’explique Aymeric de Baudus, 31 ans : « Nous ne
serons pas concernés par les avantages fiscaux,
qui encouragent l’innovation, mais c’est une fierté
car nous ne sommes plus que quatre entreprises de
cette taille à exercer en France ». Créée en 1890
par son arrière arrière grand-père, la Tuilerie excelle
dans la fabrication de briques, carrelages et produits
sur-mesure. Pour cet ingénieur de formation, la
reprise de la Tuilerie était inscrite dans les gènes :
« Je suis né les pieds dans l’argile, et par consé-
quent, j’y suis resté collé ! ». Mission d’envergure.
La Tuilerie, qui compte 12 salariés, œuvre pour
la restauration de monuments historiques, en
France et en Europe, mais aussi pour la restauration
du patrimoine rural local, de petites fermes
ou châteaux solognots. À l’exception de celui
de Blois, l’établissement a apporté son précieux
savoir-faire dans tous les châteaux de la Loire,
également au château de Versailles, ou encore
aux Invalides. « Nous travaillons actuellement
pour la restauration d’une abbaye cistercienne du
XII e siècle en Belgique. C’est une vraie prouesse :
les briques sont exceptionnelles et il y en a
41 sortes différentes. En plus, vendre des briques aux
Belges, leaders mondiaux dans ce domaine, c’est
extraordinaire ! », s’extasie Aymeric.
Préserver Les méthOdes artIsanaLes
Mais l’excellence a un prix, celui de la patience.
La période de séchage avant la cuisson – la plus
délicate – s’étale environ sur trois semaines. Plus
une semaine pour la cuisson au feu de bois, « qui
donne toutes ses nuances et toute sa chaleur au
produit ». Chaque année,
5 000 m 2 de carrelages sortent
du four de la Tuilerie.
Spécificité de l’établissement
: il exploite sa propre
carrière. Les sols de Sologne,
dont l’argile et le sable
confèrent aux briques cette
couleur inimitable, fournissent
des ressources inépuisables.
La présence de la
Tuilerie au salon européen
de la conservation des monuments
à Leipzig lui permet
de fidéliser ses clients.
L’entreprise y a d’ailleurs
reçu en 2004 la médaille
d’or pour ses répliques de
briques gallo-romaines des
thermes de Cluny. Le combat
immédiat d’Aymeric,
c’est la suppression de la
norme NFEN 14-411, relative
à la standardisation
Aymeric de Baudus
du carrelage en terre cuite.
« Une aberration qui va
à l’encontre de nos méthodes artisanales et qui
génère une foule de contraintes », explique-t-il.
Dans cette optique, il a créé l’Association des
artisans de la terre cuite de France, afin de fédérer
l’ensemble des petits artisans du territoire. « Les
choses sont en bonne voie… », assure-t-il. ■

LarOusse créatIOns, PremIer
enseIgnIste certIFIé du LOIret
L’enseigniste situé dans la zone de la Saussaye à Saint-Cyr-en-Val
s’est engagé dans une démarche qualité. Avec à la clé
reconnaissance des compétences et gage de sérieux pour les clients.
Il aura fallu deux années de travail en amont à
Christophe Larousse avant de voir sa société
certifiée « Qualif’ Enseigne Signalétique ».
La certification, délivrée par le Synafel (Syndicat
national de l’enseigne et de la signalétique), a
pour l’instant été obtenue par 22 entreprises sur
400 professionnels potentiellement concernés.
« Cette certification est un véritable atout auprès
de nos clients, elle garantit une traçabilité du
produit de A à Z : compétences et qualification du
personnel, comptabilité en règle, qualité de l’accueil
téléphonique et suivi des réclamations…Tout
a été passé au cible. Le dispositif est assez lourd,
Christophe Larousse
mais c’est un gage d’avenir qui donne une belle
image de notre profession. Il est accessible à
toutes les entreprises, quelle que soit leur taille »,
explique Christophe Larousse, fondateur de la
société. Plus qu’un atout commercial, la préparation
de la certification a engendré une véritable
remise en cause de l’entreprise, poste après poste.
Un audit complet, « dans lequel chaque collaborateur
s’est impliqué et qui, au final, a donné une
nouvelle impulsion ». La certification est ensuite
régulièrement contrôlée : tous les six mois pendant
trois ans, puis tous les ans. Christophe Larousse
aimerait faire des émules : « Depuis trois ans maintenant
je suis membre du Synafel, qui regroupe
500 adhérents en France. Je me bats pour qu’un
maximum d’enseignistes s’engagent dans cette
démarche. Le but est clairement de tirer la profession
vers le haut. C’est un engagement, avec des
produits réglementés et garantis ».
de L’autOdIdacte au
dIrIgeant accOmPLI
Si l’activité principale de la société
reste la fabrication et la pose d’enseignes,
celle-ci propose également
des prestations de mise en page et
de création graphique, ainsi que
de la reproduction et de l’impression
numérique. « J’ai élargi notre
palette d’activités car de nombreux
clients attendent une prestation
globale et un interlocuteur unique.
Mais notre cœur de métier, c’est
l’enseigne », rappelle Christophe.
Un métier qui requiert des compétences
très spécifiques et parfois
rares : l’entreprise compte un chaudronnier
et un néoniste, souffleur
de verre formé dans l’une des deux
seules écoles que compte la France.
Chaudronnier, c’est le métier d’origine
de Christophe, qui, après avoir
commencé « en soudant quelques
morceaux de tôle pour des copains »,
se retrouve aujourd’hui à la tête d’une
société de 20 personnes, et dont le
chiffre d’affaires s’est élevé à plus
de deux millions d’euros en 2006.
Avec un carnet de commandes déjà
bien fourni jusqu’en 2008, Christophe Larousse
a programmé pour cette année une extension de
1000 m 2 supplémentaires. Il tient à rappeler que
« les clients aiment savoir où ils placent leur argent
et avoir la garantie de la pérennité des services ».
C’est justement cette certitude que la certification
apporte désormais. ■
sERvicEs
aLTO STudIO
SE SPéCIaLISE
daNS La CRéaTION
dE SITES INTERNET
Un peu plus de deux
ans après sa création,
cette « web agency »
orléanaise dresse un
bilan prometteur :
« Nous avons dégagé
un bénéfice intéressant
dès la première année.
Nous avons néanmoins
été prudents en
prévision du deuxième
exercice, moment où
les charges deviennent
plus importantes »,
déclare Sébastien
Boucher, son dirigeant.
Le cœur de métier
de la jeune société :
la conception et le
développement de
sites Internet, pour
des partenaires locaux
essentiellement.
Si l’agence est
ouverte à tous les
secteurs d’activité,
elle privilégie avant
tout les moyennes et
grandes entreprises et
exclue le marché des
particuliers.
Parmi ses références
locales, Alto Studio,
qui compte déjà trois
salariés, a développé
le site des Balnéades,
de Sphéria Val de
Loire, ou encore
celui de l’Adel.
N° 4 MAI 07 loiret éCo
11

xvI TH : uNE BOuTIquE
RaFFINéE POuR
LES 0-16 aNS
Ouverte depuis le
1 er février dernier,
la boutique xvIth
(dîtes16 e ou Sixteen)
a déjà trouvé sa clientèle.
dans le quartier
des Halles à Orléans -
qui compte désormais
de nombreuses
enseignes haut-degamme
- éric Louyot
propose la marque
sportswear gant et
la très chic marque
Bonpoint. C’est cette
dernière qui joue
d’ailleurs un rôle de
locomotive, grâce à la
rareté du nombre de
ses points de vente en
France. « Nous avons
voulu développer un
concept : proposer
une boutique adultes,
mais pensée pour les
enfants », explique
éric. Lustres en verre
à pampilles et miroirs
à hauteur des petits :
la décoration, conçue
par son épouse, vaut
à elle seule le détour.
xvI th mise aussi sur
une communication
originale : un
catalogue photo sera
bientôt édité, dont
les modèles ne seront
autres que les
enfants des clientes.
En attendant
d’étendre le concept
à d’autres villes,
éric va promouvoir
la boutique à la
rentrée, autour d’un
événement festif qui
s’annonce
« surprenant ».
12 N° 4 MAI 07 loiret éCo
«
E n
23 ans, j’ai assisté à
une évolution radicale
de notre activité. Nous
sommes passés du vin-produitalimentaire
au vin-produit-plaisir »,
explique Benoît Bruant. Il est en
effet loin le temps où la société
fondée par l’un de ses ancêtres
n’était qu’une entreprise de négoce,
et dont l’activité essentielle était
l’embouteillage. Toujours dans les
mêmes locaux, la Cave Bruant a
ouvert une boutique en 1993 (date
à laquelle son épouse Isabelle a
pris en charge la comptabilité et
le marketing), et distribue vins,
champagnes et alcools, 1500 références
au total. Une activité qui
s’étend aux particuliers, entreprises
et restaurants, et se double d’une
activité « cadeaux d’affaires ».
La petite entreprise de six salariés
exporte un peu, vers l’Europe de
l’Est et la Chine. Mais la priorité
de Benoît Bruant n’est pas de
conquérir de nouveaux marchés
à l’international. Ce qui focalise
toute son attention depuis le début de l’année,
c’est la récente mise en ligne de sa boutique
sur Internet. « Vendre en ligne, c’est aujourd’hui
incontournable, j’en ai pleinement conscience.
Nous touchons ainsi une clientèle élargie, mais
les habitués s’y retrouvent aussi. Je tiens à proposer
les mêmes produits en ligne et en magasin, à
prix égal. Les débuts sont plutôt probants : nous
enregistrons jusqu’à 360 visites par jour depuis
l’ouverture du site en décembre dernier », précise
Benoît Bruant. Le commerçant est constamment
à l’affût de nouveautés : « Tout évolue si rapidement,
on ne sait pas aujourd’hui ce qui marchera
d’ici deux à trois ans ». Et lorsqu’on lui demande
s’il privilégie certains vins plutôt que d’autres,
il rétorque que son créneau, « ce sont les vins de
qualité ». Pour cela, Benoît Bruant fréquente bien
sûr les salons professionnels incontournables, mais
passe aussi du temps sur le terrain. En avril, il était
présent lors de la sélection des grands crûs classés
Bordeaux. « J’ai toujours connu ce milieu. Le
vin est un produit convivial, vivant. Cette profes-
cOmmERcE
La cave bruant céLèbre
ses 130 ans d’exIstence
Benoît Bruant incarne la 5 e génération de l’entreprise familiale
située à Ormes depuis 1877. Preuve que longévité peut rimer avec
modernité, cette année, l’établissement s’est mis à l’e-commerce.
Benoît et Isabelle Bruant
sion donne l’opportunité de rencontrer des gens
passionnés et passionnants », confie-t-il.
dénIcheur de tendances
L’autre spécialité de la Cave Bruant, ce sont les
alcools. Whisky, vodka, porto, alcools italiens : la
quête de Benoît consiste à dénicher les produits
les plus rares. Et s’il a du nez, il s’en sert aussi
pour flairer les prochaines tendances. « Les rhums
sont très certainement appelés à se développer.
L’amateur de whisky qui a fait le tour de la question
pourrait bien se tourner vers le rhum, car il y
a de très bons produits, étonnants, à découvrir »,
explique Benoît. La cave célèbrera dignement
ses 130 ans au cours du dernier trimestre 2007.
Le programme des animations n’est pas encore
défini, mais il sera à la hauteur de l’événement.
Ne demandez pas à Benoît Bruant si la 6 e génération
est prête à reprendre le flambeau le moment
venu. « L’aîné de mes trois enfants n’a que
douze ans et il fera ce qu’il voudra », conclue-t-il.
À bon entendeur… ■

uN SITE INTERNET
POuR LES
aRTICLES dE SPORT
d’OCCaSION
C’est en constatant
avec regret la
fermeture de
l’enseigne
Trocathlon à Orléans
que Béatrice Badinier
a eu l’idée de créer
www.sportoccaz.com.
Pour cette sportive,
amoureuse de golf
notamment, il était
impensable de ne
plus pouvoir proposer
la vente de matériels
de sport et de
vêtements d’occasion.
Pour l’instant,
la parution des
annonces est
gratuite. Béatrice
Badinier, par ailleurs
gérante de société à
Châteauneuf/Loire,
souhaite développer
la notoriété de son
site web avant
d’envisager d’en
faire son activité
principale.
14 N° 4 MAI 07 loiret éCo
cRéATiOn
ces metrOLOgIe
cOntrôLe La mesure… sur mesure
Spécialisée dans l’étalonnage et la vente de matériel
d’instrumentation, la jeune société entend se positionner comme
un interlocuteur de référence auprès des entreprises de la région.
Associés depuis un an, Jean-Jacques Andrieu
et Marek Tatko ont créé leur entreprise de
métrologie à Orléans en avril 2006. Une
activité qui s’étend du conseil à la vente ou à la
location de matériel d’instrumentation. Comme
l’explique Marek Tatko, cette première année a
été consacrée à l’achat d’appareils d’étalonnage :
« Ce sont des investissements assez lourds, le
matériel est de très haute qualité et doit être
irréprochable. Nous devons être en mesure de proposer
à nos clients une grande précision et leur
garantir la stabilité dans le temps ». Une fiabilité
Marek Tatko
garantie par l’envoi des étalons à un laboratoire
d’essai international accrédité. Les clients de
CES Métrologie, essentiellement des industriels de
la région et de la région parisienne, sont issus des
secteurs cosmétique, pharmacie, physique-chimie
ou encore logistique. Contrôler l’atmosphère d’un
lieu de stockage de comprimés, sa température, son
hygrométrie, est une mission « de routine » pour
l’entreprise. « L’industrie pharmaceutique est par
exemple soumise à des normes internationales,
tout comme l’industrie automobile, ou l’industrie
alimentaire, qui doit pouvoir garantir une traçabilité
totale de ses denrées », avance Jean-Jacques
Andrieu. Si la démarche de contrôle s’avère
systématique pour les entreprises engagées dans
une démarche qualité, c’est encore loin d’être un
réflexe pour les autres entreprises. C’est ce que
regrette d’ailleurs Marek Tatko : « Les entreprises
certifiées ISO 9000 ou 14000 sont obligées
de faire annuellement des vérifications de leurs
appareils de mesure. Les autres, les
PME notamment, passent à travers
et ne soupçonnent parfois même
pas l’importance du contrôle des
mesures. Savent-elles qu’un multimètre
acheté trois années auparavant ne
possède plus forcément les spécifications
de départ ? ».
certIFIer Les mesures à 100%
Une méconnaissance qui pourrait
engendrer des risques, lors de
l’utilisation de certains matériels en
atmosphère explosible par exemple.
Reste donc à fournir un gros travail
d’information et de formation. Mais
un contrôle rigoureux des mesures
peut aussi avoir des répercussions
en terme d’économies d’énergie.
« Les entreprises équipées de systèmes
de climatisation importants ont tout
intérêt à les faire contrôler régulièrement.
Sur de grands volumes, les écarts
peuvent être conséquents », précise
Jean-Jacques Andrieu. Aujourd’hui, les
deux associés cherchent à asseoir une
notoriété basée sur la confiance et le
sérieux de leurs prestations : « nous voulons
assurer à nos clients la certitude
des mesures à 100%. C’est une vraie gageure
quand on sait que certains automatismes mesurent
jusqu’à 50 paramètres différents ». Après les
investissements incontournables liés au lancement
de l’activité, l’heure est à la consolidation.
Les deux professionnels cherchent des solutions
innovantes à proposer à leurs clients, toujours
sur-mesure, et même clés en main. ■

cOsmetIc cOLLectIOns maquILLage,
La recherche&déveLOPPement
en LIgne de mIre
«
A mon
Depuis trois ans, la société basée à Saint-Cyr-en-Val
a changé de cap. En misant tout sur son laboratoire
de recherche et développement.
arrivée en 2004, l’activité R&D
était plutôt embryonnaire », précise
Stéphane Sarantidis, directeur général
de la société, « nous avons donc étoffé l’équipe du
laboratoire qui compte aujourd’hui six salariés :
ingénieurs chimistes, mais aussi une spécialiste
de la législation et des brevets, ainsi qu’une responsable
marketing/innovation ». Un changement
de cap qui s’est avéré vital. La société, spécialisée
dans la conception et la fabrication de poudres
(comme les fards à joues), renaît courageusement
des ses cendres après un dépôt de bilan en 2002.
« Le PDG, M. Rérolle, en réinjectant des fonds,
a fait un pari sur l’avenir. Nos comptes sont à
l’équilibre depuis 2004 et nous sommes satisfaits
de récolter aujourd’hui ce que nous avons semé »,
explique Stéphane Sarantidis. Ne plus se cantonner
Stéphane Sarantidis
à la seule sous-traitance de produits, tel est le nouveau
positionnement de Cosmetic Collections.
Comme le confirme le directeur général, le challenge
est en passe d’être relevé : « Depuis que
nous nous sommes diversifiés, nous avons gagné
de nouvelles parts de marché que nous n’aurions
même pas espéré envisager en 2003 ». Poudres,
produits coulés (gloss, rouges à lèvres), sticks…
la société conçoit de nouveaux produits, les propose
sur des salons, Cosmeeting étant le plus en vue.
Adhérente de la Cosmetic Valley, l’entreprise de
74 salariés ne se positionne pas comme concurrente
des laboratoires de recherche des grands
noms de la cosmétique. « Ces laboratoires font ce
qu’on appelle de l’outsourcing. Lorsqu’ils savent
qu’une entreprise est très pointue dans un domaine,
ils préfèrent alors sous-traiter la conception,
la fabrication et le conditionnement », confie t-il.
InnOver, c’est Le maître-mOt
La société, qui a développé une nouvelle formule
pour un très grand nom du luxe, a
lancé en mars la fabrication du
produit. « Cela fait 18 mois que
nous travaillons sur le projet, il faut
effectuer des recherches d’antériorité,
s’assurer que la formule est recevable
mondialement. Cela requiert du
temps et des investissements », annonce
Stéphane Sarantidis. Cosmetic
Collections dispose de sa propre cellule
d’outsourcing : elle a développé des
partenariats avec la Chine, et y a fait
fabriquer dernièrement poudriers et
inserts. « Nos clients ont tellement
apprécié notre système de conditionnement,
que nous allons décliner le
produit ». Une option impensable il
y a encore quelques années. « Nous
travaillons également sur la gamme
des poudres masculines, un marché
en pleine expansion ». En interne
aussi, la société est inventive. Six
réunions « innovation » sont ainsi
programmées chaque année avec
l’encadrement. En août dernier, le
PDG a racheté une entreprise de 250
salariés dans la Somme, « Cosmetic
Collections Soins et Parfums », spécialisée dans
la fabrication de produits de soins et de produits
alccoliques. En élargissant ainsi sa gamme
de produits, l’entreprise est désormais en
mesure de proposer une offre globale à ses clients. ■
innOvATiOn
COSmETIC vaLLEy :
L’ETaT SéLECTIONNE
TROIS NOuvEaux
PROjETS
47 pôles de compétitivité
participaient au
troisième appel
à projets clos le
15 décembre dernier,
dont la Cosmetic
valley, qui a vu
ses trois nouveaux
projets retenus. Parmi
eux, le projet de la
société Biochemics
Consulting à Orléans
s'inscrit dans le cadre
de la mise au point
de tests alternatifs
aux méthodes
actuellement en
vigueur. Il propose une
méthode innovante
d'évaluation du pouvoir
sensibilisant des
molécules chimiques.
La société Shiseido
International France,
située à Ormes,
développe quant
à elle un projet
autour d’un nouveau
procédé de décor de
flacons, en partenariat
avec Saint-gobain
desjonquères et
avec le concours du
Laboratoire ICOa * de
l’université d’Orléans
(montant global de
1,9 millions d’euros).
À ce jour, dix projets
de recherche ont
obtenu le feu vert du
Conseil Scientifique et
du Comité de Pilotage
de la Cosmetic valley.
Cinq d’entre eux ont
bénéficié de financements
publics par le
Fonds de compétitivité
des Entreprises.
* Institut de chimie organique
et analytique
N° 4 MAI 07 loiret éCo
1

KONgSKILdE FRaNCE
À La CONquêTE du
maRCHé aLgéRIEN
du 2 au 7 juin
prochain, la société
spécialisée dans
l’aspiration de déchets
industriels (rognures
d’imprimerie et
de matières plastiques
notamment), le
transport et la
manutention
de céréales, sera
présente à la Foire
internationale d’alger.
Objectif : développer
son activité à l’export
dans ce pays et plus
largement, sur le
mahgreb. L’entreprise,
dirigée par Fabrice
Poirier, possède depuis
peu un distributeur
sur place et a déjà
enregistré quelques
commandes. des
débuts encourageants
pour la société de
58 salariés, qui
signe-là ses premiers
contrats à l’export.
16 N° 4 MAI 07 loiret éCo
inTERnATiOnAL
graPhIsOFt,
La cuLture de L’exPOrt
Une parfaite connaissance des métiers de l’imprimerie,
doublée d’une expertise pointue en développement de logiciels :
telle est la clé du succès de cette PME orléanaise.
La société Graphisoft n’est pas spécialisée
dans la conception et le développement de
logiciels pour les imprimeurs par hasard.
Forte de son expertise métier et de sa connaissance
des problématiques des imprimeurs, elle a
naturellement développé des logiciels facilitant
leur gestion, des devis aux bons de commande
en passant par les stocks. D’abord responsable
export, puis directrice commerciale de la
société, Anne-Sophie Schmitt est depuis deux ans
directrice générale de la PME fondée par son
père, imprimeur, en 1985. « Nous sommes sur un
marché de niche, saturé à 80% en France. On
conçoit donc aisément que le développement de
notre entreprise passe par l’export. Nous avons
d’ailleurs toujours cultivé ici une véritable culture
de l’international », précise Anne-Sophie Schmitt.
En effet, chaque fois qu’un nouveau produit
Anne-Sophie Schmitt
est conçu, il est pensé pour pouvoir être
vendu à l’autre bout de la terre. Flexible, simple
et standard, pour s’adapter sans difficulté aux
spécificités de chaque pays. « C’est un réflexe à
toutes les étapes », poursuit la dirigeante. « La
documentation est systématiquement traduite
en anglais, les logiciels le sont dans la langue
du client ». Avec 30 destinations à l’export, les
logiciels sont à ce jour traduits en huit langues,
du polonais au turc, en passant par le farsi. Avant
de partir à la conquête de nouveaux pays, Anne-
Sophie Schmitt évalue plusieurs critères : la distance,
le décalage horaire et la barrière de la langue. Et
décide ensuite du canal de diffusion adéquat, avec
ou sans distributeur, il n’y a pas de règle immuable
en la matière. Elle en recherche actuellement un sur
l’Espagne, mais travaille en direct avec l’Équateur.
« Les salons sont d’ailleurs un vecteur très
important pour rechercher des distributeurs.
Notre prochain rendez-vous est à Dubaï » confie
Anne-Sophie.
surtOut ne Pas s’éParPILLer
Avec déjà plusieurs clients en Arabie Saoudite
et au Liban, les contacts avec le Moyen-Orient
s’annoncent prometteurs.
« Nous avons aussi mis un pied
en Inde, mais lorsqu’on voit
quelles sont leurs capacités de
développement, on a tout intérêt
à conserver une bonne longueur
d’avance sur l’expertise
métier », prévient t-elle. Anne-
Sophie lorgne aussi du côté
des nouveaux entrants dans
l’Europe, comme la Pologne.
« Ce qui est difficile avec
l’export, c’est de ne pas s’éparpiller,
confie-t-elle. On ne peut
se permettre de faire les choses
à moitié. Là où on pensait prendre
trois mois, on en met six.
Idem pour les investissements.
Le plus difficile, c’est de rester
concentré sur les principaux
marchés ». Graphisoft annonce
1,3 million d’euros de chiffre
d’affaires pour 2006, avec une
part de 16% environ à l’export.
Des projets pour 2007 ? Comme l’explique Anne-
Sophie Schmitt, la société est en développement
permanent : « Nous déployons en ce moment une
nouvelle version pour les maisons d’édition et
les acheteurs de produits imprimés. Nous avons
toujours une version qui vient de sortir, et une
autre qui va sortir… ». ■

Belle reconversion pour cette
maison bourgeoise édifiée au
19 e siècle : le Domaine des Roches
vient tout juste d’ouvrir ses portes aux
résidents. En décembre pour le restaurant,
depuis un mois pour l’hôtel entièrement
climatisé. Parmi les clients, beaucoup
d’habitants du Loiret et de la région.
« Les gens sont curieux de découvrir
l’établissement, son histoire est notoire »,
déclare Frédéric Ortega, chef de cuisine.
La demeure a jusqu’à peu appartenu à la
famille Bapterosses, dont le membre le
plus éminent, Jean-Félix, acheta la manufacture
des Émaux de Briare en 1838 et
en industrialisa la production. Le site
est de premier choix : au cœur d’un parc
d’arbres centenaires de 10 hectares, dans
lequel évolue un troupeau de chevreuils,
l’établissement propose 12 chambres et
une suite. Laquelle offre une vue réellement
imprenable sur le clocher de l’église
et juste en arrière-plan, sur le fameux pontcanal.
Le mobilier, neuf et épuré, fait la part
belle aux sols, entièrement carrelés d’émaux
au rez-de-chaussée. Un cadre exceptionnel
et raffiné où Frédéric Ortega propose
une cuisine gastronomique, mais aussi
une version plus légère côté brasserie. Qualifier
sa cuisine ? Frédéric Ortega répond sans hésitation
: « Nous avons ici un principe de base : privilégier
le produit et le goût ». Un fil rouge qui le
guide en permanence dans l’élaboration des plats.
« La personne qui commande un filet de bœuf
dégustera vraiment un filet de bœuf. Nous restons
concentrés sur le produit et éliminons tout ce qui
est superflu », poursuit-il.
retOur aux sOurces
Les menus évoluent, s’adapteront aux saisons, et
sont toujours le fruit d’une concertation avec
l’équipe. Avec le second, qui a fait son apprentissage
à Gien, ou encore le directeur de salle. En
parcourant la carte gastronomique (de 32 à 43
euros), on se laissera tenter par des recettes que
Frédéric maîtrise depuis longtemps, comme ce foie
gras de canard à la gelée de Porto accompagné de sa
compote d’oignons, ou au contraire, surprendre par
cet Effeuillé de Saint-Jacques, étuvée de poireaux
Le dOmaIne des rOches
entame une secOnde vIe
À Briare, l’ouverture du nouvel établissement
aiguise la curiosité de ses hôtes, qui veulent découvrir
les secrets d’une bâtisse aux murs chargés d’histoire.
Frédéric Ortega
crémée, émulsion iodée. Pour la carte des vins,
à côté des crus locaux incontournables (Coteaux
du Giennois, Coteaux d’Auxerrois et autres
Sancerre), la sommelière du domaine établit ses
sélections parmi 250 crus différents. En prenant les
rênes de cette nouvelle table, Frédéric Ortega signe
un retour aux sources. Orléanais lui-même, marié à
une briaroise, le chef a tenu pendant plusieurs années
son propre restaurant dans le Cher. Il appartenait
alors à la prestigieuse liste des « 1000 chefs étoilés
en 2000 » par le Bottin Gourmand et est resté classé
deux fourchettes au guide Michelin jusqu’en
2002. « Nous sommes dans les starting-blocks
pour être référencés dans plusieurs guides », avertit
Frédéric. Il compte bien reconquérir les précieuses
consécrations.
Le domaine des roches
2, rue de la Plaine
45250 Briare
Tél : 02 38 05 09 09 ■
A TABLE
LE BaRENTIN ET
O’v.I.P. : dEux
CONCEPT EN uN
À l’angle de la rue
Creuse et de
la rue des Turcies à
Orléans, à deux pas
de la Loire, Le Barentin
a ouvert ses portes
en novembre dernier.
Au rez-de-chaussée,
Mickaël Padern vous
accueille dans son
restaurant. Dans une
ambiance brasserie
parisienne raffinée, le
jeune chef propose des
menus du jour (trois
formules, à 10,50f,
16,50f et 21f).
Pour découvrir la
spécialité de Mickaël,
la « rosace de
Saint-Jacques aux
Noilly Prat », il faudra
opter pour la carte.
À l’étage, une fois
gravies les marches de
l’imposant escalier de
pierre naturelle, c’est
un tout autre univers
qui attend les clients.
« O’V.I.P. » est un
bar-cocktail ouvert
tous les samedis soir
jusqu’à une heure
du matin.
L’occasion de déguster
les amuse-bouche
concoctés par Mickaël.
N° 4 MAI 07 loiret éCo
1

F
ormer, c'est rendre les équipes
de travail plus opérationnelles,
plus efficaces et adaptables aux
situations que traverse l'entreprise. Car
l'entreprise, quelle qu'en soit la taille,
fonctionne le plus souvent en flux tendu,
et avec une visibilité d'à peine quelques
mois. D'où ce besoin constant de réorganiser
les savoir faire, de renforcer les compétences.
Christine Bouret, du cabinet
20 N° 4 MAI 07 loiret éCo
DOssiER
FOrmatIOn PrOFessIOnneLLe :
un tremPLIn POur L’entrePrIse
et Les saLarIés
La formation professionnelle continue, renforcée par de récentes mesures
législatives, représente un véritable enjeu de développement pour les entreprises.
Mais quelques années seulement après ces réformes d’envergure, quelles
stratégies de gestion des emplois et des compétences adoptent les entreprises ?
Quels sont aujourd’hui leurs besoins en matière de formation professionnelle et
de recrutement ? En quoi le trio université-recherche-entreprises représente-t-il
une opportunité de développement économique pour le Loiret ?
Témoignages d’experts et d’entreprises.
Claudine Delas et Joël Lefoulon (groupe Saint-Gobain)
« Entreprise et Formation », le constate :
« ce sont souvent les managers intermédiaires
qui sont au cœur de cette organisation.
Le chef d'équipe par exemple
doit gérer ses cinq ou dix ouvriers, mais
il doit aussi être en mesure d'occuper un
poste de production en cas de défaillance
de l'un d'eux ». Il en va de même de
l'informatique, de l'anglais ou de la
comptabilité pour un chef de service.
Et si le responsable d'atelier sait mettre
en place une chaîne de production, il
doit en outre savoir préparer une commande
et charger un camion avec un
transpalette. « Le plus souvent, ce qui est
attendu de la formation, c'est la polyvalence
des employés pour une meilleure
organisation, une plus grande réactivité,
et au final une meilleure compétitivité de
l’entreprise », poursuit Christine Bouret.

un cOntexte
de réFOrme quI
encOurage Le recOurs
à La FOrmatIOn
PrOFessIOnneLLe
Si la réforme de 2004 renforce l'obligation
de formation, les chefs d'entreprises
intègrent donc fréquemment la formation
comme un outil d’amélioration de leur
organisation. Mais cette même réforme
rend aussi obligatoire l'entretien annuel
d'évaluation. Cela suppose d’apprendre
aux cadres et agents de maîtrise à écouter,
à communiquer pour être le relais
des salariés auprès de leur hiérarchie.
« Nous leur apportons les méthodes et les
outils pour accroître l'efficience de leur
poste, mais aussi améliorer leur savoir
être, notion devenue fondamentale ».
Savoir être pour mieux représenter l'entreprise,
c'est aussi ce que l'on demande
aux agents commerciaux et techniciens.
Gilles Woillez, DRH de la fédération
du Crédit Mutuel Centre, l'explique :
« ce qui compte n'est pas ce que je ressens,
mais la perception qu'a le client du
service que je lui apporte ». Et pour
acquérir cette sensibilité au client, des
formations très pratiques, en situation,
peuvent là encore être nécessaires.
Autre année, autre loi. Celle sur la
cohésion sociale de 2005 demande aux
entreprises de plus de 150 salariés de se
doter d’une « gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences » (GPEC)
sur trois ans. La GPEC a pour but
d’anticiper les risques de difficultés de
recrutement de demain, d’éviter les crises
et de saisir toutes les opportunités d'embauche
du moment. « Pour cela, il faut
évaluer les compétences de chacun à son
poste, explique Michèle Mouanga, de
l’Association Nationale des Directeurs
et Cadres de la fonction Personnel
(ANDCP). Il s’agit de détecter les
potentiels et de les faire évoluer dans
une idée de progression, de mobilité,
voire de reconversion ». Et d’étudier les
dispositifs de formation les plus
adaptés. Un rôle particulièrement
bien assuré par les responsables des
ressources humaines. Michèle Mouanga
prend un exemple : « pour qu'une secré-
saInt-gObaIn :
FOrmer POur réPOndre
à L'attente des cLIents
Claudine Delas est l'adjointe de Joël
Lefoulon, responsable de la formation
chez Saint-Gobain à Sully-sur-Loire.
« Pour ce site qui emploie près de
450 salariés, l'enveloppe consacrée à
la formation est de l'ordre de 480 000
euros et devrait être portée à 580 000
euros en 2007. L'effort a été remarqué
par l'OPCA REG qui a nominé
l'entreprise aux trophées F d'Or cette
année, remarque-t-elle. Notre métier
de verrier spécialisé dans le vitrage
des trains, automobiles et avions,
réclame une formation spécifique
que nous assurons principalement
en interne, poursuit Claudine Delas.
Tout le monde est concerné, cadres
et techniciens, avec des applications
particulières dans la sécurité,
la communication, les nouvelles
taire évolue vers une fonction paye,
un DIF ne suffira pas, 10 mois de
congé individuel de formation seront
préférables, ajoutés au potentiel, à la
personnalité et bien sûr à la motivation
de la personne. Car il n'est pas
question d'imposer ! La réussite se
fonde sur la coopération volontaire
entre les deux parties ».
des ObstacLes
essentIeLLement d’Ordre
cuLtureLs à FranchIr
Cependant, aujourd'hui encore, 70%
des salariés en France n'ont jamais
bénéficié d'une formation professionnelle.
Une situation qu’Alain Dumont,
ancien directeur de la formation au
MEDEF, explique avant tout par des
raisons culturelles : « la France est le
seul pays à embaucher des salariés
pour leurs diplômes plus que pour leurs
compétences ». Si les PME et PMI ont
davantage tendance à s’affranchir
des titres et diplômes, les grandes
DOssiER
technologies, ou la lecture de plans…
Mais au-delà de la formation indispensable
à nos métiers et à la sécurité,
chacun peut évoluer, pour le compte
de la société comme sur un plan plus
personnel. Ainsi, dans le cadre du
DIF ou du congé individuel de formation,
toutes les demandes sont étudiées
au cas par cas et généralement
acceptées : informatique, langues,
mathématique et même gestion
du stress. Notre idée force, ajoute
Claudine Delas, est de faire en sorte
que l'ensemble des salariés soit en
cohérence et en mesure de répondre
à l'attente de nos clients ». Chez
Saint-Gobain, il existe aussi un suivi
pour s'assurer que la formation est
profitable. « Selon la personnalité du
salarié et le poste, on observe que
certains se nourrissent de formation,
note Claudine. C'est plutôt bien dès
lors que ce partenariat est gagnantgagnant
». ■
entreprises ont encore du mal à franchir
le pas, leurs grilles de salaires s'y
référant sans cesse. Danielle Miché,
responsable du pôle formation à la
CCI du Loiret fait le même constat,
tout en observant que « la Valorisation
des Acquis de l'Expérience (VAE), instaurée
en 2002, est de plus en plus
prisée par les salariés. Elle vise l'obtention
d'un diplôme qui représente, certes,
une satisfaction personnelle, mais aussi
une façon d'accéder à une promotion
qui serait sinon impossible ». « La formation
est synonyme d'évolution dans
l'entreprise, ajoute Claudine Delas,
adjointe du responsable formation chez
Saint-Gobain-Sully et donc, en général,
d'augmentation de salaire. Mais qu'on
se le dise, c'est aussi parfois une condition
sine qua non pour conserver son
poste ! ».
Quant à la réticence de certains
dirigeants, qui craignent de voir partir
ouvriers, commerciaux et cadres une
fois formés, elle tend à disparaître.
N° 4 MAI 07 loiret éCo
21
FOrmatIOn PrOFessIOnneLLe : un tremPLIn POur L’entrePrIse et Les saLarIés

« Non, la compétence n'est pas une
menace pour l'entreprise », insiste
Gilles Woillez. « Si je forme dix salariés,
et qu'un ou deux s'en vont à la concurrence,
les huit autres apporteront une
telle plus-value à l'entreprise que le jeu
en vaut la chandelle », témoigne-t-il.
queLs sOnt Les PrIncIPaux
besOIns de L’entrePrIse ?
Pour y voir plus clair dans les métiers
que l'on dit en tension et pour lesquels
Gilles Woillez
22 N° 4 MAI 07 loiret éCo
la formation professionnelle se révèle
particulièrement pertinente, l'ASSEDIC
établit chaque année un relevé détaillé
auprès des 54 000 chefs d'entreprises
de la région (13 000 questionnaires
crédIt mutueL :
FOrmer des
ambassadeurs de quaLIté
La fédération du Crédit Mutuel
du Centre recrute entre 50 et 80
DOssiER
renseignés). On y retrouve cette année
encore les assistantes maternelles, les
animateurs socioculturels, les cadres
informatiques et, bien sûr, les maçons
qualifiés, les agents et hôtesses de
nouveaux collaborateurs chaque
année sur 1 200 salariés au total.
« Le plus souvent, il s’agit de jeunes,
confie le DRH Gilles Woillez. Nous
les inscrivons alors sans délais dans
une dynamique de formation. Certes,
ils sortent majoritairement d'une
école de commerce ou de l'IFTB
(Institut de Formation aux Techniques
Bancaires), mais ils ont encore tout
à apprendre. En effet, si nos jeunes
BAC+5 connaissent les fondamentaux
du secteur bancaire, ils doivent
aussi intégrer la politique « maison»,
autrement dit, ce qui fera d'eux les
ambassadeurs du Crédit Mutuel ».
C'est là tout l'enjeu de la formation
commune aux métiers de services :
être en mesure de représenter une
enseigne auprès des clients. L'établissement
bancaire consacre ainsi
5 à 7% de sa masse salariale brute à
la formation. C'est beaucoup plus que
ce qu'impose la loi, de sorte qu'un
collaborateur passe en moyenne deux
jours en formation chaque année,
et ce, sans limite d'âge. « Notre
seule vraie contrainte est la gestion
des absences liées à la formation.
D'où la nécessité d'établir un
programme annuel pour l'ensemble du
personnel », poursuit Gilles Woillez.
La formation s'intéresse en priorité
à la qualité de la relation au client,
mais aussi aux collaborateurs, ce qui
explique que nul n'en soit dispensé.
À noter que les banques se sont
groupées en région Centre pour la
création d'un centre de formation des
apprentis de la profession bancaire.
Quelque 200 jeunes y pratiquent
chaque année l'alternance. ■

PrOFILs aménagement :
L’adéquatIOn entre
L’OFFre de FOrmatIOn
et Les besOIns
de L'entrePrIse
L'entreprise saranaise Profils Aménagement
s'est spécialisée dans l’étude,
le conseil et la vente en aménagement
et mobilier de bureau. « Nous
accueillons des étudiants de l'ECG,
l’Ecole de Commerce et de Gestion
d’Orléans, lors de leurs stages de
deuxième année (un mois et demi) et
de troisième année (six mois en fin
de cycle), raconte Philippe Mathieu,
gérant, et par ailleurs président du
Club des entreprises de l’ECG. Cela
nous permet, entre autres, de répondre
à une problématique de recrutement
particulièrement délicate pour
les personnels commerciaux. Dans
notre effectif de 13 personnes, nous
comptons aujourd’hui 5 anciens de
l'ECG, et j’en fais moi-même partie.
Ces anciens ont été intégrés dès la
fin de leur stage de fin de cursus, car
l’école leur a donné une culture générale
de l’entreprise qui permet une
intégration rapide. Ils sont dotés d’un
bon niveau et nous coûtent peut-être
un peu plus cher, mais nous sommes
gagnants - tout comme l’école et les
étudiants eux-mêmes - dans la mesure
où ils ont des compétences élevées et
où nous évitons les erreurs de recrutement,
plus coûteuses encore.
Quant à ceux que l'on ne peut recruter,
ils apportent de toute façon quelque
chose à l’entreprise, puisqu’ils
lui font bénéficier de regards neufs
et de compétences au moins égales
caisse, les standardistes, les serveurs et
maîtres d’hôtel, ainsi que des ouvriers non
qualifiés de la manutention. Profils auxquels
Danielle Miché, responsable du
pôle formation à la CCI du Loiret, ajoute
les fonctions commerciales, et mainte-
Philippe Mathieu
à celles que l’on trouve dans l’entreprise
dans certains domaines (marketing,
communication, informatique).
Ils accomplissent pour nous, en outre,
des missions commerciales sur de
nouvelles zones géographiques ou de
nouveaux créneaux non explorés faute
de temps et de moyens. Les étudiants
de deuxième année, eux, peuvent se
nant les acheteurs de la grande distribution.
« Des missions très spécifiques qui
correspondent à l'évolution de l'organisation
de notre système économique et
industriel ».
DOssiER
consacrer à de plus courtes missions
d’études de marché ou de clientèle.
L’ECG offre ainsi une réponse d'un
niveau très satisfaisant pour une PME
comme la nôtre. Nous tirerions moins
profit d’un système de formation par
alternance, difficilement compatible
avec le suivi de clientèle. » ■
En milieu professionnel, la plus forte
demande de formation concerne
aujourd’hui la sécurité, rendue obligatoire
par le code du travail, avec
les recommandations de la DDTEFP
(Direction Départementale du Travail,
N° 4 MAI 07 loiret éCo
2
FOrmatIOn PrOFessIOnneLLe : un tremPLIn POur L’entrePrIse et Les saLarIés

de l'Emploi et de la Formation
Professionnelle) et des CRAM. Viennent
ensuite les personnels qualifiés
pour la conduite de poids lourds
et d'engins de chantier. Les travaux
publics sont symptomatiques de cette
demande car ils sont par nature dépendants
des commandes majeures de l'Etat
et des collectivités territoriales, comme
l’illustre le chantier de l'A19. « Pour
faire face à ces pics, les entreprises
de travail temporaire, très sollicitées,
prennent en charge les FIMO * et autres
CACES * de leurs salariés, explique
Laurence Niesseron, de l'agence de
travail temporaire Supplay, à Orléans.
« Mais il demeure certaines professions
rares et qui comptent peu de
candidats, observe tout de même
Jean-Luc Fournier, de la société Arcour,
comme les topographes, les géomètres
ou les mécaniciens spécialisés ».
* FIMO : Formation Initiale Minimum Obligatoire (Formation de
Conducteur Routier)
* CACES : certificat d'aptitude à la conduite en sécurité
Pascal Lavy
24 N° 4 MAI 07 loiret éCo
IndustrIeLLe desmarquOy :
revenIr aux FOndamentaux
du management et
de L’OrganIsatIOn
Industrielle Desmarquoy, à Briare,
fabrique du caoutchouc cellulaire, et
le découpe en pièces qui sont majoritairement
utilisées pour l'industrie
automobile, avec des fonctions d'étanchéité
et d'isolation. « Le monde de
l'automobile est très exigeant, explique
le responsable de la formation Pascal
Lavy, tant en terme de qualité que de
prix, et nous ne pouvons que répondre
à ses attentes. Le constat est simple,
poursuit-il, nos investissements sont
lourds, il faut donc que nous gagnions en
efficacité dans le management et en
organisation. C'est à cela que nous
avons travaillé ces derniers mois. »
L'entreprise, qui compte 93 salariés et
une quinzaine d'intérimaires, a porté
en un an son budget formation de
2,5 à 6% de sa masse salariale.
DOssiER
L'OPCAREG qui l'accompagne pour
le conseil et l'expertise en terme de
formation lui a récemment remis le
trophée F d'Or pour le département du
Loiret, récompensant ses efforts.
« Nous avons réalisé en particulier des
« formations Action » pour l'apprentissage
de nouvelles méthodes dans le
cadre d'une réorganisation du travail.
Nous répondions ainsi à la problématique
de l'entreprise à tous les niveaux
de responsabilité. Certains salariés
ont abordé le calcul de prix réels ou
la constitution de bases de travail, des
opérateurs en unités de production ont
appris à maîtriser la mesure de performance
de leurs équipements, ou encore
les standards de rangement du poste
de travail pour en accroître la performance.
En éliminant le gaspillage,
on gagne en efficacité. La démarche
doit maintenant être pérennisée pour
conserver la rentabilité de l’entreprise.
C'est à cette condition que l'activité
pourra demeurer en France ». ■

PôLe sud 77
Le transFert de
technOLOgIe
cOmme générateur
d'InnOvatIOn et
de FOrmatIOn
Entre pépinière et incubateur
d'entreprises, le développement de
projets industriels pourrait donner
lieu à quelques success stories
à l’avenir. L’objectif de Denis
Oulès consiste précisément à faire
aboutir ces projets qui sont restés
dans les cartons et qui, pour
différentes raisons, économiques,
techniques ou de concurrence, n’ont
pas été menés à leur terme par les
entreprises. « Il y a là un potentiel
technologique et économique
qui doit être exploité, explique-t-il.
Un potentiel qui doit être mis entre
les mains de jeunes professionnels
qui ont la fibre entrepreneuriale ».
Ces jeunes, ce sont les étudiants de
l'INSEAD à Fontainebleau, sans
doute l'une des plus brillantes business-schools
européennes. Ils sont
déjà médecins ou ingénieurs et
viennent y suivre un MBA relatif
à la création d'entreprise et au
développement de projets commerciaux.
« Par ailleurs on le
sait peu, mais le Grand Gâtinais
(qui va de Nemours à Nevers
en passant par Montargis et
Pithiviers) est un immense creuset
pour la recherche, essentiellement
privée, avec 2 300 chercheurs
qui œuvrent au niveau mondial
dans des centres industriels de première
importance, parmi lesquels
Hutchinson à Chalette-sur-Loing, ou
l'aéronautique et SNECMA à Melun
Villaroche ».
Dans le Loiret, sont également apparus
de nouveaux besoins en compétences et
savoir faire liés au succès grandissant
du pôle de compétitivité pharmacie-
cosmétique. Des entreprises de ce
secteur d’activité se sont entendues pour
Ainsi s'établit le lien entre la
recherche et l'entreprise, par la
volonté des membres de l'association
Pole Sud 77 que préside Denis Oulès,
polytechnicien et jeune retraité
d'EDF, chez qui il avait la charge
des activités nouvelles et concurrentielles.
Denis Oulès utilise désor-
répondre à leurs besoins de recrutement
et ont noué des partenariats avec
les établissements de formation. Cinq
d’entre elles, Famar, Shiseido, Servier,
Merck Santé et Mc Neil (ex Pfizer),
forment ainsi des personnels techniques
DOssiER
Denis Oulès
mais ses réseaux et ses connaissances
industrielles pour faire naître cette
formidable énergie qui sommeille,
en associant dans un pôle de
compétitivité ou de compétences,
à la fois les collectivités, l'État, les
business angels et les financeurs
publics. ■
en fabrication et conditionnement en
recourant au contrat de professionnalisation
d’un an en alternance. La formation
se déroule à la CCI du Loiret pour la
théorie, au lycée Sainte-Croix-Euverte
pour le conditionnement, et à l’IMT de
N° 4 MAI 07 loiret éCo
2
FOrmatIOn PrOFessIOnneLLe : un tremPLIn POur L’entrePrIse et Les saLarIés

Tours (Institut des Métiers et des Technologies
des Produits de Santé) pour la
fabrication. L’UDEL, l'Opca Pharmacie,
l’Union de la Chimie du Loiret, et Les
Entreprises du Médicament sont à
l'origine de cette entente exemplaire
qui sera d'ailleurs reconduite pour une
prochaine cession diplômante.
Particulièrement à l’honneur encore,
la formation à la création-reprise
d’entreprise, dans les chambres consulaires,
qui représentent les premiers
formateurs de leurs départements en
dehors de l’Éducation Nationale. En
plein développement également, les formations
de formateurs : « Nous insistons
pour que les cadres soient eux-mêmes
en charge de la formation de leurs collaborateurs,
explique Gilles Woillez.
Sur ce point, les cabinets professionnels
nous apportent un savoir faire ou une
expérience que nous n'avons pas ».
La formation professionnelle prend
aussi une part active à la lutte contre
l'illettrisme, par ce que l'on appelle
l'acquisition des savoirs de base.
« Lorsqu'une entreprise vise l'obtention
d'une norme ISO, tous ses salariés sont
concernés et consultés, explique Ronand
Boulesteix, représentant de l'OPCAREG
(Organisme Paritaire Collecteur
Agréé REGional), dans le Loiret. C'est
souvent l'occasion de s'apercevoir des
manques de certains. Idem avec le DIF :
les salariés demandent des remises à
niveau en mathématique ou en français
pour pouvoir mieux accompagner la
scolarité de leurs enfants ».
26 N° 4 MAI 07 loiret éCo
unIversIté-rechercheentrePrIse,
Le trIO gagnant ?
Enfin, parce que l’innovation devient
une priorité pour de nombreuses entreprises,
la coopération entre l’université
et l’entreprise est plus que jamais
à l'ordre du jour, notamment dans les
secteurs qui ont le vent en poupe
comme la cosmétique et l’énergie.
« Les étudiants chercheurs trouvent
dans les entreprises industrielles un
terrain d'évolution qui leur est indispensable,
observe le président de l'université
d'Orléans Gérald Guillaumet,
et à l'inverse les entreprises ont
besoin d'eux pour mener à bien leurs
programmes de recherche et de
développement. D’autant que toutes
n'ont pas les moyens de créer un
service R&D en interne ».
C'est ce que pratique notamment
l’ICOA, Institut de Chimie Organique
et Analytique, au sein de l’université
d’Orléans. Il travaille en partie
pour le compte d’entreprises de la
Cosmetic Valley pour la mise en
évidence de principes actifs naturels.
Créé il y a dix ans par la réunion de
quelques unités de recherche aux
intérêts communs, l’ICOA compte
aujourd’hui près de cent personnes,
parmi lesquelles des thésards et des
doctorants qui travaillent à des programmes
proches de la pharmacologie, de la
cosmétique ou encore de l’agroalimentaire.
Youssoufi Touré, vice-président du
conseil scientifique de l’université
d’Orléans, insiste sur les mérites d’une
université innovante, formatrice et
tournée vers le progrès des entreprises
pour le développement futur d’un
territoire. « Les questions concrètes qui
nous sont posées nous amènent à diriger
une partie de nos recherches vers des
DOssiER
besoins avérés, dit-il. C’est d'ailleurs
l'un des axes directeurs de l’université
qui doit, en plus de la recherche et de
la formation, transférer des résultats au
secteur industriel ». Cette vision à long
terme permet également d’inscrire des
jeunes dans des filières universitaires
avec de réelles perspectives d’embauche
à l’issue de cursus dont on est sûr
qu’ils ouvriront sur des applications en
entreprise.
Autre exemple de collaboration réussie
entre le monde de la formation et
celui de l’entreprise, la création, en l'an
2000, du laboratoire Green Pharma par
Philippe Besnard. Les chercheurs que
compte cette petite plateforme scientifique
privée installée sur le campus
réalisent 30% de leur chiffre d’affaires
avec l’industrie cosmétique, le reste
avec le secteur pharmaceutique. Et l'on
peut encore citer la professionnalisation
du cycle universitaire logistique, ou la
plateforme technologique Montargis
Innovation, qui sont autant d'exemples
de ce rapprochement. « Il faut que
pourtant le statut des « doctorants »
soit mieux reconnu, notamment dans les
conventions collectives, dès lors qu'ils
interviennent dans les entreprises »,
insiste Youssoufi Touré. En effet, 700
des 1 000 doctorants du Pôle Universités
Centre Val de Loire intègrent au terme
de leurs études le monde de l'entreprise.
Le rapprochement entre la formation
et l’entreprise est donc bien engagé, et
même si des progrès restent à faire, il
est évident que le bénéfice réalisé est
palpable depuis plusieurs années déjà.
La notion d'excellence et de valeur
ajoutée que l'économie française doit
absolument développer pour contrecarrer
la production délocalisée passe
par cette valorisation du parcours des
salariés, et donc par la formation. ■

"
F
o
r m e r l e s
hommes et les
femmes dont les
ÉdiTo
ValorISer leS CoMpÉTeNCeS,
ForMer leS hoMMeS
Yves Broussoux,
entreprises ont besoin,
attirer les compétences
qui enrichiront le réseau
économique ». Telle est,
en substance, l’attente
des dirigeants du Loiret
en matière de compétences
et de formation.
Sixième volet du projet
de développement économique
pour notre
département, le renforcement
des compétences
est plus que jamais une
priorité. Si le Loiret
peut se prévaloir d’une
forte proportion de
jeunes et d’une main
d’œuvre qualifiée, il
doit néanmoins, à l’instar de la région Centre, faire
face à certaines contradictions. Parmi celles-ci, un
niveau de formation insuffisant chez les 15-24 ans,
un taux de sortie sans qualification trop élevé, une
proportion trop importante de bacheliers orientés
vers des filières courtes ou encore une population
régionale active faiblement formée.
L’offre de formation doit devenir encore plus
pointue, afin que les cursus proposés soient en
parfaite adéquation avec les marchés en tension. La
création d’une formation spécifique de personnels
Président de la CCIL
techniques en fabrication
e t c o n d i t i o n n e m e n t
dans le secteur de la
pharmacie et de la
cosmétique, l’an passé,
en est l’illustration
parfaite. Non seulement
elle apporte une réponse
aux difficultés de recrutement
dans ce secteur,
mais elle démontre la
capacité et l’intérêt de
mutualiser les synergies,
entre les entreprises,
les structures organisatrices
de formation et les
institutions.
De nombreux secteurs
d’activités porteurs de
notre département ont
fait émerger de nouveaux
métiers. Dans le domaine
de la logistique par exemple, mais aussi dans celui
de l’environnement. Cette nouvelle filière, en pleine
expansion, rencontre déjà des difficultés de recrutement
sur certains postes.
Comme elle s’y est engagée en portant le projet de
développement économique au nom des 17 000
entreprises du Loiret, la CCI entreprendra, chaque
fois que nécessaire, des actions de lobbying. Et fera
en sorte que notre territoire puise en lui les ressources
dont il a besoin. ■
N°4 MAI 07 loiret éCo 2
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des FOrmatIOns sur mesure
POur Les PrOFessIOnneLs du tOurIsme
La Fédération
R é g i o n a l e
des Offices de
Tourisme et Syndicat
d’Initiative (Frotsi)
a mis en œuvre un
vaste plan de formation,
soumis à appel
d’offre, destiné aux
acteurs du tourisme
d e l a r é g i o n . I l
s’adresse aux professionnels
des offices
de tourisme, aux
restaurateurs, hôteliers,
salariés, bénévoles
et associations
d e c e t t e f i l i è r e
CRT Centre (Formation Tourisme)
E. Mangeat
p r o f e s s i o n n e l l e .
Diverses thématiques sont proposées
au catalogue : l’accueil téléphonique,
la stratégie marketing, la gestion des
sites web, le perfectionnement du guidage
dans les lieux de visites, l’intégration
de la dimension environnementale,
etc… L’offre de la CCI du Loiret a été
retenue pour le module « Gestion d’une
association ». Cette formation se déroulera
à Orléans les 1 er et 2 octobre 2007.
Les sessions s’adressent aux salariés de
Donner aux salariés l’opportunité
de bénéficier de modules de
formations gratuits : telle est la
vocation de Pass’Formation et d’Objectif
Performance, respectivement proposés
par Agefos PME Centre et l’Opcareg
Centre. Accessibles aux entreprises
adhérentes de ces organismes, plusieurs
de ces modules sont dispensés par
CCI FORM. « Langues à la carte » et
« Bilan de compétences » sont ainsi
proposés gratuitement aux salariés. Tous
les salariés peuvent accéder au module
« langues à la carte ». Conçu pour répondre
et s’adapter aux demandes individuelles,
il propose un très large panel de
langues et répond aux critères de niveau,
d’objectifs à atteindre et également aux
la filière « tourisme » en charge de la
gestion d’une association. Ce module
sera également dispensé en septembre
à Blois, les 10 et 11, puis à Bourges,
les 22 et 23 octobre. Les CCI de
Châteauroux, Blois et Tours animeront
à Orléans les sessions « Stratégie
Marketing » et « Outil Internet ». Les
formations proposées par la Frotsi sont
dispensées gratuitement.
www.frotsicentre.com ■
une FacILIté d’accès à La FOrmatIOn
POur Les saLarIés
contraintes de calendrier. Le module est
de 28 h maximum par personne. Le bilan
de compétences s’adresse aux personnes
qui souhaitent identifier leurs aptitudes,
définir, hiérarchiser ou valider un projet
d’évolution professionnelle ou personnelle.
Le programme se décline en six
axes principaux au moyen d’entretiens
en face à face conduits par des praticiens
de la gestion du personnel, de recherches
et de travaux personnels. Les séquences
sont réparties sur une période d’un mois
environ, à raison de six sur une durée
de quatre heures. Parmi les points
développés au cours de cette session :
appréhender sa valeur actuelle ou potentielle
sur le marché du travail, identifier
ses acquis et lacunes, ses motivations,
Gestion d’une association :
proGramme de la formation
• acquérir les outils et méthodes
nécessaires à la gestion d'une
association de tourisme. connaître
ses droits et obligations.
• améliorer ses connaissances
du cadre juridique relatif aux
associations afin de tenir les
assemblées et autres réunions.
savoir rédiger les statuts et
veiller à leur évolution.
• maîtriser les principes de gestion
comptable, fiscale et financière
spécifiques aux associations de
tourisme.
• connaître les risques encourus par
les dirigeants et bénévoles des
associations ; appréhender la mise
en jeu de la responsabilité civile,
pénale ou financière.
ses valeurs potentielles et ses centres
d’intérêt, définir son portefeuille de compétences,
favoriser l’émergence ou la
validation de projet(s) professionnel(s)
ou personnel(s). Une fois hiérarchisés
en fonction de leur pertinence et de leur
faisabilité, les projets sont détaillés étape
par étape. Un programme qui permet
à chacun de mettre en exergue ses
compétences et son potentiel pour
évoluer et s’orienter dans les meilleures
conditions.
Contact :
Alain Bonhomme
Pôle Formation
Tél. : 02 38 77 85 95
alain.bonhomme@loiret.cci.fr ■
N°4 MAI 07 loiret éCo 2
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charte quaLIté 2007 : 32 Lauréats récOmPensés
32 le 11 avril dernier, à
30 N° 4 MAI 07 loiret éCo
commerçants orléanais
ont été récompensés
la CCI du Loiret, lors de la cérémonie
de remise des chartes qualité. Une
deuxième édition couronnée de succès,
dont l’objectif est d’accroître et de
fidéliser la clientèle des commerces
grâce à la qualité d’accueil et du service.
Un engagement exigeant pour les commerçants,
mesuré à travers sept critères,
comme la présentation d’une vitrine
attrayante, le conseil en professionnel
ou encore la propreté du magasin. Si les
répercussions auprès de la clientèle des
lauréats de l’an passé restent difficiles à
mesurer, l’impact est assurément positif.
Comme le précise François Foussier,
vice-président et président de la commission
commerce de la CCI, « si 95% des
clients mécontents ne réclament pas, ils
sont ensuite 90% à effectuer leurs achats
ailleurs ». La démarche, partagée à ce
jour par 4200 entreprises sur l’ensemble
AgendA
TRAVAILLER
EN COUPLE : LES
ATOUTS DU STATUT
DE CONJOINT
COLLABORATEUR
Vous travaillez avec votre conjoint dans
votre commerce, avez-vous pensé à
son statut ? Plusieurs possibilités
s’offrent à vous : conjoint salarié, conjoint
associé. Mais connaissez-vous le statut
de conjoint collaborateur ? Venez assister
à la première rencontre d’une série de
réunions thématiques au plus près des
territoires et des acteurs économiques !
4 juin à 18h - pithiviers
6 juin à 19h30 - orléans
11 juin à 18h - BeauGency
18 juin à 18h - montarGis
Contact :
Martine Marcelaud
Pôle Information, Formalités, Accueil
Tél. 02 38 77 77 92
martine.marcelaud@loiret.cci.fr
du territoire, contribue à renforcer le
dynamisme commercial et l’attractivité
des villes. L’opération charte Qualité-
Commerce-Artisanat-Services s’inscrit
dans le cadre de l’opération « FISAC
centre ville ». Programmée sur les années
2005, 2006 et 2007, elle se déroule en
partenariat avec l’Etat, la ville d’Orléans,
CLUBS DE PRO
HYGIèNE&SéCURITé
7 juin 2007 > prévenir l’encomBrement
du poste de travail : visite d’entreprise
Contact : Sébastien Saint-Chély
Pôle expertises économiques
Tél. 02 38 77 77 19
sebastien.saint-chely@loiret.cci.fr
ACHATS
juin 2007 > la néGociation d’achats
PRODUCTION
14 juin 2007 > lean manufacturinG,
lean enterprise
Intervenant :
Godefroy Beauvallet, maître de conférences,
ENST-Telecom Paris et acteur
projet Lean Entreprise
Contact : Nathalie Aminot-Boulley
Pôle expertises économiques
Tél. 02 38 77 77 71
nathalie.aminot-boulley@loiret.cci.fr
les Vitrines d’Orléans et la Chambre de
Métiers et de l’Artisanat du Loiret.
Contact : Pascal Hurault
Pôle expertises économiques
Tél. 02 38 77 77 90
pascal.hurault@loiret.cci.fr ■
NOUVEAUX EXPORTATEURS
juin 2007 > rencontres avec
les partenaires export
Contact : Sandrine Lefevre
Pôle expertises économiques
Tél. 02 38 77 77 27
sandrine.lefevre@loiret.cci.fr ■
3-4 juillet 2007 : opération tour
du monde à la cci du loiret
rendez-vous incontournable pour les entreprises
primo-exportatrices et exportatrices confirmées, le
Tour du monde réunira en juillet prochain plus de
20 représentants des cci françaises à l’étranger.
comment assurer la viabilité de son projet dans
le pays choisi ? Quels sont les écueils à éviter ?
Quelles spécificités pour chaque pays ? Autant
de questions auxquelles les entreprises du Loiret
trouveront des réponses personnalisées.
Plus d’informations dans Loiret eco de juin !
contact : stéphane munos
Pôle expertises économiques
Tél. 02 38 77 77 68 - stephane.munos@loiret.cci.fr

CALENDRIER
DES FORMATIONS
de mai à septembre 2007
naturellement, à vos côtés
ACTION COMMERCIALE - MARkETING -
COMMERCE INTERNATIONAL
Le téléphone Image de
Marque de l’entreprise
MANAGEMENT - COMMUNICATION
DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
RÉF. DATE COÛT
Gestion du stress 252 2 j : 07-08 juin 429
Affirmation de soi 253 2 j : 04-05 juin 429
Gestion du temps 281 3 j : 21-22-31 mai 589
Communication – Prise de
parole en public
285 4 j : 11-15-25 mai 785
Animer son équipe pour
cadres et dirigeants
283 4 j : 18-19-25-26 juin 919
Animer son équipe pour
agents de maîtrise
RÉF. DATE COÛT
400 2 j : 10-11 mai 390
Vendre Plus 206 1 j : 04 mai 349
Votre outil de vente :
le téléphone
207 2 j : 24-25-31 mai 749
Efficacité Commerciale 211 3 j : 10-11 mai et 01 juin 749
290
6 j : 31 mai -
01-04-05-27-28 juin
D|F
D|F
1119
Conduite de réunion 294 4 j : 03-04-14-15 mai 919
Développer ses compétences
comportementales
424 4 j : 14-15-28-29 juin 785
CONTACT
Valérie Richard - Tél. 02.38.77.85.96
valerie.richard@loiret.cci.fr
GESTION ADMINISTRATIVE -
COMPTABILITÉ - DROIT
Comprendre la
comptabilité, règles du jeu
et documents
Tableau de bord de la PME,
mise en place et suivi
Gérer les prix de revient
et les marges
RÉF DATE COÛT
500
501
502
4 j : 07-08-14-15 juin
20-21-27-28
septembre
4 j : 31 mai et
04-05-11 juin
4 j : 31 mai et
04-05-11 juin
890
870
830
La gestion budgétaire en PME-PMI 503 3 j : 04-16-17 juillet 700
Evaluer la santé de
l’entreprise
Droit des sociétés quels
statuts, quelle fiscalité ?
Les fondamentaux de
l’IAS et de l’IFRS
Comptabilité intensive 1 :
pratique de la comptabilité
courante
Comptabilité générale
intensive 2 : écritures
d’inventaire
Pratiques des déclarations
fiscales et sociales
Pratique de la
comptabilité fournisseurs
Gestion du personnel
et de la paie
505 3 j : 04-16-17 juillet 770
506 3 j : 04-16-17 juillet 700
510 2 j : 09-10 mai 590
520
525
4 j : 28-29 juin
05-06 juillet
6 j : 02-03-09
10-11-22 mai
790
1020
530 3 j : 04-16-17 juillet 690
535
563
Gestion de la paie 568
5 jours pour entreprendre
: Sensibilisation à la
création d’entreprise
594
2 j : 29-30 mai
10-11 juillet
5 j : 21-22-26 juin
et 02-09 juillet
4 j : 29-30 mai et
10-11 juillet
5 j : du 11 au 15 juin
du 17 au 21 septembre
D|F
570
1020
580
364
ACHATS - PRODUCTION - MAINTENANCE
QUALITÉ- SÉCURITÉ D|F
Pratique de l’achat niveau 1 221
Sélection et Evaluation
des fournisseurs - CDAF
Achats et approvisionnements
CDAF
Négocier aux achats
CDAF
Responsable des Achats -
Titre certifié
(JO 3 Mars 2007) - CDAF
RÉF. DATE COÛT
223
6 j : 24-25-26 septembre
et 15-16-17 octobre
2 j : 4 et 5 juin
08-09 octobre
2572
1041
3 j : 17-18-19 septembre 1478
5 j : 21-22-23 mai et
11-12 juin -
01-02-03 octobre
et 12-13 novembre
88 jours en centre
de formation 50 jours
en entreprise
3 octobre 2007 au
25 avril 2008
2141
13 455
Habilitation Electrique HT 743c 1,5 j : dates nous consulter 375
Habilitation Electrique
Electricien
Habilitation Electrique
non électricien
Habilitation recyclage
non électricien
743a 3,5 j : dates nous consulter 705
743d 2 j : dates nous consulter 635
743b 1 j : dates nous consulter 375
HACCP 1,5 j : 10-24 septembre 350
Gestion des stocks
1 er niveau
Audit interne (qualité)
Management intégré qualité
sécurité environnement
5 j : septembre et
octobre
5 j : 1 er semestre 2007
nous contacter
5 j : dates nous
contacter
889
2000
1150
Norme ISO 9001 V2000 3 j : tarif et dates nous contacter
Norme ISO 14001V2004 3 j : tarif et dates nous contacter
Etude du référentiel santé
et sécurité au travail OHSAS
18001
Prendre en main le développement
durable dans son
entreprise
Mettre en place une veille
règlementaire environnement
hygiène sécurité
Prendre en main
la fonction sécurité
dans son entreprise
3 j : dates nous
contacter
2 j : dates nous
contacter
1 j : dates nous
contacter
5 j : dates nous
contacter
690
460
345
1450
RESSOURCES HUMAINES D|F
RÉF. DATE COÛT
Formation économique
des membres du C.E.
504
4 j : 31 mai et
04-05-11 juin
860
Déclaration sociales
et fiscales
530 3 j : 04-16-17 juillet 690
Formation des membres
du CHSCT
561 2 j : 30-31 mai 580
Gestion de la formation
professionnelle
562 2 j : 30-31 mai 580
Gestion du personnel
et de la paie
563
5 j : 21-22-26 juin
et 02-09 juillet
1020
Le système de Gestion
des retraites
564 2 j : 28-29 mai 580
Gestion de la paie 568 2 j : 29-30 mai - 10 -11 juillet 580
Gestion et attributions du CE 569 3 j : 04-16-17 juillet 730
Bilan de compétences 570
6 RDV de 4 heures soit
24 h sur demande
1450

LANGUES GÉNÉRALES
ET DES AFFAIRES
LE CENTRE D’ETUDE DES LANGUES
> Langues enseignées :
CONTACT
DES FORMATIONS COURTES
OU LONGUES EN :
Joëlle Robert - Tél. : 02.38.77.85.97
joelle.robert@loiret.cci.fr
D|F
Anglais, américain, russe, allemand, polonais, espagnol, chinois,
italien, japonais, portugais, français langue étrangère.
Formation à la Langue des Signes Française
> une offre de formations muLtipLe adaptée à vos besoins :
• Cours en présentiel, collectifs ou en face à face
• Parcours individualisés et tutorés
• Stages en immersion
• Formations par téléphone
• Coaching
• Multimédia à la carte
• Négociations/Vente
Réactivation des
connaissances de base
CONTACT
CONTACT
MODULES DE 20 HEURES EN LANGUE ANGLAISE
RÉF DATE COÛT
801
L’accueil telephonique 808
Du 21 au 25 mai
Du 18 au 22 juin
Du 10 au 14 septembre
11-12-14 juin
24-25-27 septembre
Françoise Loiseau - Tél. 02.38.77.86.02
francoise.loiseau@loiret.cci.fr
Françoise Loiseau - Tél. 02.38.77.86.02
francoise.loiseau@loiret.cci.f
> CRÉATION D’ENTREPRISES,
> REPRISE D’ENTREPRISES
INDUSTRIELLES OU DE SERVICES
à L’INDUSTRIE,
> REPRISE DE CAFÉS HôTELS
RESTAURANTS…
CONTACT : ALAIN BONHOMME - 02.38.77.85.95
alain.bonhomme@loiret.cci.fr
550
550
Les écrits professionnels 810 12-13-14 septembre 550
Techniques de
présentations orales
811 28-29-31 mai 550
Conduite de réunions 812 04-05-07 juin 550
Négociations/vente 813 27-28-29 juin 550
Des formations « sur mesure » pour des objectifs individuels au
sein de l’Espace Langues ou dans votre entreprise, toute l’année,
selon devis. Un Centre d’Examens pour le T.O.E.I.C.,
le WIDAF, l’ELYTE et Examens des Chambres
de Commerce Franco-Etrangères.
INFORMATIQUE - BUREAUTIQUE
PAO - NTIC
CONTACT
Françoise Loiseau - Tél. 02.38.77.86.02
francoise.loiseau@loiret.cci.f
CONTACT
Micheline Auger - Tél. : 02.38.53.65.58
micheline.auger@loiret.cci.fr
RÉF. DATE COÛT
L’essentiel de la micro 610
4 j : 03-04-11-22 mai
05-06-13-17 juillet
13-14-21-28 septembre
840
Pratique de Lotus Notes 615 2 j : 15-16 mai 580
Administration de 1er niveau
sous NT, 2000, xp, 2003
620 2 j : 15-16 mai 580
Sécurité et confidentialité,
côté utilisateurs
621 2 j : 15-16 mai 580
Pratique de Windows 2000xp-2003
622 1 j : 13 septembre 280
Pratique de Outlook
2000-2002-2003
624 1 j : 13 avril 280
L’essentiel de l’Internet 625
2 j : 11-12 juillet
19-20 septembre
580
Internet utilisation avancée 626 1 j : 12 juin - 12 septembre 280
Tout sur la téléconférence
via l’internet
Création et gestion
d’un site web niveau 1
Tout sur Powerpoint 2000,
XP, 2003
L’essentiel d’Excel 2000,
XP, 2003
Pratique d’Excel 2000, XP,
2003 niveau 2
Pratique de Excel niveau 3,
initiation aux macros et à
Visual Basic
627
2 j : 06-07 juin
06-07 septembre
580
628 3 j : 14-15-22 juin 880
640 2 j : 12-13 juin 580
650
3 j : 09-10-21 mai
02-03-09 juillet
10-11-17 septembre
780
651 2 j : 18-25 juin 580
653 3 j : 20-21-28 juin 880
Tout sur les calculs avec Excel 654 2 j : 18-25 juin 580
Tout sur les bases de
données avec Excel
L’essentiel d’ ACCESS 2000,
XP, 2003
Pratique de Access 2000, XP,
2003 niveau 2
L’essentiel de Word 2000, XP,
2003 commandes et
fonctions usuelles
Pratique de Word 2000,
XP, 2003, Niveau 2
Tout sur la gestion des
documents longs avec Word
Tout sur le publipostage
et l’e-mailing
655 2 j : 08-15 juin 580
660 4 j : 15-16-23-31 mai 1100
661 3 j : 24-25 mai et 01 juin 880
670 3 j : 04-05-11 juin 780
671
674
2 j : 29-30 mai
16-20 juillet
2 j : 29-30 mai
16-20 juillet
D|F
580
580
675 2 j : 19-26 juin 580
Tout sur Photoshop
L’essentiel d’Open Office v2,
677 3 j : 04-11-18 juin 780
traitement de texte, tableur
et présentation
696 2 j : 04-10 juillet 580
DES FORMATIONS QUALIFIANTES, DIPLôMANTES POUR VOS SALARIÉS EN CONGÉ
INDIVIDUEL DE FORMATION EN CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION SUR LES MÉTIERS DE :
> Commercial magasin > Commercial terrain > Visiteur médical > Délégué pharmaceutique > Technicien animateur
qualité / Environnement > Acheteur > Assistant administratif > Commercial > RH financier.
CONTACT : Danielle MICHÉ - tél. : 02.38.77.85.96

✂
Ce document a valeur d’engagement.
Intitulé du stage :
Réf. :
PARTICIPANT
Prix net en EUR : Dates :
M. / Mme / Melle
Adresse :
Nom : Prénom :
Tél. : Portable :
Date de naissance : Fonction :
Qualification : Profession libérale Cadre supérieur Cadre Moyen
Enseignant Agent de Maîtrise Commerçant
Employé Ouvrier Autre
Inscription Individuelle Entreprise
I NSCRIPTION PAR L’ENTREPRISE
Raison sociale : Code APE/NAF :
Personne à contacter :
Adresse :
Fonction :
Nombre de Salariés :
Tél. : Fax : e-mail :
Adresse de facturation :
Pour éviter toute erreur, indiquer obligatoirement l’adresse de facturation.
L’entreprise M. Mme
L’organisme Payeur Nom :
Adresse :
Ci-joint le règlement de
Fait à Le
BULLETIN D’INSCRIPTION
Tél. : Fax. :
Signature Cachet de l’entreprise
Entreprise : ..........................................................................................................................................................
Adresse : ...............................................................................................................................................................
Contact : M. Mme, Melle .................................................................................................................................
Fonction : ...........................................................................................................................................................
Adresse e-mail : .................................................................................................................................................
Souhaite recevoir les programmes détaillés des stages ci-dessous référencés :
.................................................................................................................................................................................
Souhaite la visite d’un conseiller
C O U P O N - R E P O N S E
J’atteste avoir pris connaissance des conditions générales d’inscription (au verso). Je vous confirme avoir fait, si nécessaire, les
demandes auprès de mon organisme payeur et m’engage à verser le montant de la prestation en cas de refus de l’organisme.