Formation professionnelle : - CCI du Loiret
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Belle reconversion pour cette<br />
maison bourgeoise édifiée au<br />
19 e siècle : le Domaine des Roches<br />
vient tout juste d’ouvrir ses portes aux<br />
résidents. En décembre pour le restaurant,<br />
depuis un mois pour l’hôtel entièrement<br />
climatisé. Parmi les clients, beaucoup<br />
d’habitants <strong>du</strong> <strong>Loiret</strong> et de la région.<br />
« Les gens sont curieux de découvrir<br />
l’établissement, son histoire est notoire »,<br />
déclare Frédéric Ortega, chef de cuisine.<br />
La demeure a jusqu’à peu appartenu à la<br />
famille Bapterosses, dont le membre le<br />
plus éminent, Jean-Félix, acheta la manufacture<br />
des Émaux de Briare en 1838 et<br />
en in<strong>du</strong>strialisa la pro<strong>du</strong>ction. Le site<br />
est de premier choix : au cœur d’un parc<br />
d’arbres centenaires de 10 hectares, dans<br />
lequel évolue un troupeau de chevreuils,<br />
l’établissement propose 12 chambres et<br />
une suite. Laquelle offre une vue réellement<br />
imprenable sur le clocher de l’église<br />
et juste en arrière-plan, sur le fameux pontcanal.<br />
Le mobilier, neuf et épuré, fait la part<br />
belle aux sols, entièrement carrelés d’émaux<br />
au rez-de-chaussée. Un cadre exceptionnel<br />
et raffiné où Frédéric Ortega propose<br />
une cuisine gastronomique, mais aussi<br />
une version plus légère côté brasserie. Qualifier<br />
sa cuisine ? Frédéric Ortega répond sans hésitation<br />
: « Nous avons ici un principe de base : privilégier<br />
le pro<strong>du</strong>it et le goût ». Un fil rouge qui le<br />
guide en permanence dans l’élaboration des plats.<br />
« La personne qui commande un filet de bœuf<br />
dégustera vraiment un filet de bœuf. Nous restons<br />
concentrés sur le pro<strong>du</strong>it et éliminons tout ce qui<br />
est superflu », poursuit-il.<br />
retOur aux sOurces<br />
Les menus évoluent, s’adapteront aux saisons, et<br />
sont toujours le fruit d’une concertation avec<br />
l’équipe. Avec le second, qui a fait son apprentissage<br />
à Gien, ou encore le directeur de salle. En<br />
parcourant la carte gastronomique (de 32 à 43<br />
euros), on se laissera tenter par des recettes que<br />
Frédéric maîtrise depuis longtemps, comme ce foie<br />
gras de canard à la gelée de Porto accompagné de sa<br />
compote d’oignons, ou au contraire, surprendre par<br />
cet Effeuillé de Saint-Jacques, étuvée de poireaux<br />
Le dOmaIne des rOches<br />
entame une secOnde vIe<br />
À Briare, l’ouverture <strong>du</strong> nouvel établissement<br />
aiguise la curiosité de ses hôtes, qui veulent découvrir<br />
les secrets d’une bâtisse aux murs chargés d’histoire.<br />
Frédéric Ortega<br />
crémée, émulsion iodée. Pour la carte des vins,<br />
à côté des crus locaux incontournables (Coteaux<br />
<strong>du</strong> Giennois, Coteaux d’Auxerrois et autres<br />
Sancerre), la sommelière <strong>du</strong> domaine établit ses<br />
sélections parmi 250 crus différents. En prenant les<br />
rênes de cette nouvelle table, Frédéric Ortega signe<br />
un retour aux sources. Orléanais lui-même, marié à<br />
une briaroise, le chef a tenu pendant plusieurs années<br />
son propre restaurant dans le Cher. Il appartenait<br />
alors à la prestigieuse liste des « 1000 chefs étoilés<br />
en 2000 » par le Bottin Gourmand et est resté classé<br />
deux fourchettes au guide Michelin jusqu’en<br />
2002. « Nous sommes dans les starting-blocks<br />
pour être référencés dans plusieurs guides », avertit<br />
Frédéric. Il compte bien reconquérir les précieuses<br />
consécrations.<br />
Le domaine des roches<br />
2, rue de la Plaine<br />
45250 Briare<br />
Tél : 02 38 05 09 09 ■<br />
A TABLE<br />
LE BaRENTIN ET<br />
O’v.I.P. : dEux<br />
CONCEPT EN uN<br />
À l’angle de la rue<br />
Creuse et de<br />
la rue des Turcies à<br />
Orléans, à deux pas<br />
de la Loire, Le Barentin<br />
a ouvert ses portes<br />
en novembre dernier.<br />
Au rez-de-chaussée,<br />
Mickaël Padern vous<br />
accueille dans son<br />
restaurant. Dans une<br />
ambiance brasserie<br />
parisienne raffinée, le<br />
jeune chef propose des<br />
menus <strong>du</strong> jour (trois<br />
formules, à 10,50f,<br />
16,50f et 21f).<br />
Pour découvrir la<br />
spécialité de Mickaël,<br />
la « rosace de<br />
Saint-Jacques aux<br />
Noilly Prat », il faudra<br />
opter pour la carte.<br />
À l’étage, une fois<br />
gravies les marches de<br />
l’imposant escalier de<br />
pierre naturelle, c’est<br />
un tout autre univers<br />
qui attend les clients.<br />
« O’V.I.P. » est un<br />
bar-cocktail ouvert<br />
tous les samedis soir<br />
jusqu’à une heure<br />
<strong>du</strong> matin.<br />
L’occasion de déguster<br />
les amuse-bouche<br />
concoctés par Mickaël.<br />
N° 4 MAI 07 loiret éCo<br />
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