Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Ils rient. Elle lui mord l’oreille.<br />
Ils rient.<br />
<strong>Les</strong> <strong>vacances</strong> <strong>de</strong> <strong>Clémence</strong>-31.05.99<br />
JÉRÔME<br />
Tu penses encore à ça? Je voulais simplement te dire que je ne<br />
veux pas te transformer en femme <strong>de</strong> ménage. Je serais<br />
quand même mal placé...Le balai ici c’est moi.<br />
CLÉMENCE<br />
Je commence à avoir faim...<br />
JÉRÔME`<br />
Il y a un petit restau sympa en bas...<br />
CLÉMENCE<br />
Tu sais je connais mal Nantes.<br />
JÉRÔME<br />
C’est vrai, toi tu vis chez les prolos et moi chez les bourgeois.<br />
68. EXT. .JOUR. DEVANT L’ÉCOLE COMMUNALE<br />
Une camionnette se gare <strong>de</strong>vant l’école, Esperanza en <strong>de</strong>scend, côté passager.<br />
ESPERANZA<br />
(penchée sur la portière, à Ramos, qui est au volant)<br />
Gracias, hombre, attends moi..<br />
Esperanza se mêle à la petite foule <strong>de</strong> mamans venues attendre à la sortie. Quand<br />
Christian sort au milieu d’une volée <strong>de</strong> ses petits camara<strong>de</strong>s elle lui fait signe.<br />
L’expression <strong>de</strong> Christian est partagée entre le plaisir <strong>de</strong> voir sa grand-mère et la<br />
déception.<br />
CHRISTIAN<br />
(courant à la rencontre d’Esperanza)<br />
Maman est pas là?<br />
ESPERANZA<br />
(l’embrassant)<br />
Ce soir, c’est moi.<br />
(Elle lui prend la main)<br />
Viens vite, on va chercher ta soeur.<br />
Gisèle se précipite dans les bras <strong>de</strong> sa grand-mère et Esperanza dirige tout le mon<strong>de</strong><br />
vers la camionnette.<br />
ESPERANZA<br />
Aujourd’hui Ramos nous fait faire un tour <strong>de</strong> manège..<br />
63