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Finances Angloyes
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Décembre 2011 / Janvier 2012 / n° 109
UNE TRÈS BONNE
SANTÉ BUDGÉTAIRE
Chantier Maison pour tous
À MI-PARCOURS
Voirie - espaces publics
L’ACCESSIBILITÉ GAGNE DU TERRAIN
Exposition
CLAUDE BELLEGARDE

PUB

6
Dans la ville
MAISON POUR TOUS,
À MI-PARCOURS
12
Dans la ville
IZADIA,
BILAN D’ÉTAPE
18
Dans la ville
UN PORTAIL,
DES SERVICES
NUMÉRIQUES
27
Exposition
CLAUDE BELLEGARDE
Sommaire
2 60 jours à Anglet
5 Éditorial
6 Dans la ville
Maison pour Tous : à mi-parcours
Cinq Cantons : les travaux avancent
Entretien avec J.-P. Voisin
L’accessibilité gagne du terrain
Plus de sécurité
Izadia : bilan d’étape
Exercice de crise
Directeur de la publication : Jean Espilondo. Direction de la communication : L. Béobide. Rédaction : L. Béobide, Y. Arrieux. Ont participé à ce numéro : S. Vaisse, B. Alter. Directeur artistique : Ph. Villard / VÉGA. Photos
et illustrations : R. Hélin, C. Pasquini, S. Vaisse, Fotolia, Archi-graphi, Balloide, J. Dupin, Anglet surf-photos. Publicité : Supports Promotion. Impression : Frontère (64). Imprimé sur papier issu d’une Gestion Durable des Forêts.
Dépôt légal : à parution.
En bref
Des défibrillateurs pour sauver des vies
Un portail, des services numériques
21 Dossier
Une très bonne santé budgétaire
26 Rencontre
Bouchons d’Amour
27 Culture
Exposition Claude Bellegarde
Agenda
36 Culture d’ici
39 Zoom
Des drapeaux et des hommes
40 Carnet
41 Bon à savoir
42 La Ville vous répond
43 Expression de l’opposition
Anglet magazine N° 109 1

R. Hélin
R. Hélin
2
Une première pierre
Anglet magazine N° 109
L’ex-otage, libre !
Stéphane Taponnier, otage en Afghanistan
pendant dix-huit mois, est venu
remercier Anglet de son soutien. Une
banderole avait été apposée sur les
murs de l’hôtel de ville pendant la
détention du journaliste et de son
collègue, Hervé Ghesquière.
La pose de la première pierre de l’Ehpad du Maharin avait lieu sous
le soleil. La future maison de retraite ouvrira ses portes au premier
trimestre 2013, et proposera quatre-vingt-huit places.
R. Hélin
R. Hélin
En piste, les jeunes !
Les jeunes de l’école d’athlétisme ont
inauguré la nouvelle piste en tartan du
stade Jean-Moulin aux Cinq-Cantons,
sous l’œil du maire et des adjoints.
Lauréats de la Sécurité routière
Les prix de la Sécurité routière récompensaient les dix
premiers élèves de classe de 4 e des collèges Endarra et
Stella-Maris, au classement organisé lors des Journées
de la Sécurité routière. Ces journées se déroulaient dans
le cadre de la Semaine de la mobilité.
R. Hélin

J. Dupin
DR
Le Grizzly sur scène
Les amateurs ont vécu trois jours de musique
amplifiée lors du Festival Partageons la scène.
Dernier jour, en prime : Louis Bertignac jouait
les titres de son dernier album “Grizzly”.
Grosses déferlantes
Reconnaissance internationale
Météo-France avait lancé l’alerte. La dépression
du 30 octobre a tenu ses promesses. Sur le spot de
La Barre, le bodyboarder Stéphane Suarez surfait
des vagues de 4 mètres.
La Foire internationale d’art contemporain (Fiac) accueillait deux œuvres de la Biennale
d’art contemporain d’Anglet : “Una misteriosa bola” d’Antoine Dorotte et “La Somme des
hypothèses” de Vincent Mauger. Les œuvres étaient exposées au jardin des Tuileries dans
le cadre de l’exposition “Hors les murs” de la Fiac. Une consécration pour les artistes qui
les ont imaginées, et pour Anglet qui a produit les œuvres.
Un “épouvantable” Halloween sur glace !
La première animation des séances publiques
sur la nouvelle glace de la patinoire a fait fort
pour inciter les patineurs à venir glisser dans une
ambiance sympa. En 2012, plusieurs rendezvous
sont prévus.
Anglet magazine N° 109 3
R. Hélin
Anglet surf photos

Édito
La réalité en face
Tous les trois ans, la Chambre régionale des comptes remet après enquête approfondie
son rapport sur les comptes des collectivités locales. Rédigé par des magistrats
indépendants, il porte un jugement incontestable sur l’efficacité, la régularité et la
pertinence de la gestion des élus. C’est un moment de vérité.
En ce qui concerne Anglet, le dernier rapport en date du 13 septembre 2011 donne entière
satisfaction. De ce texte très argumenté, que chaque Angloy peut consulter en mairie, je
souhaite retenir trois constats essentiels.
Premier constat : notre situation financière est tout à fait saine, et elle va le rester durablement.
Deuxième constat : le soin apporté à la renégociation du prix de l’eau a permis une baisse de
17 % dont chaque Angloy bénéficie. Troisième constat : le projet de salle culturelle
de Quintaou est bien plus économique que celui de Bovero, mieux implanté, et surtout en
parfaite adéquation avec les besoins et les équipements locaux.
Curieusement, c’est en ce moment même où Anglet avance, réalise ses projets structurants
et devient une référence de bonne gestion que certains se lancent dans des campagnes
d’affabulation, de dénigrement et de suspicion, n’hésitant pas à dénaturer et caricaturer des
projets pourtant salués par les analyses indépendantes de la Chambre régionale des
comptes.
Ainsi, selon certaines rumeurs fantaisistes, la salle culturelle condamnerait
Quintaou et son marché. Tout aussi invraisemblable, l’éco-quartier deviendrait
bétonnage, et des logements pour tous sont taxés d’être une nouvelle
ZUP. Pourtant, ces projets, comme tous ceux que nous avançons pour
Anglet, servent l’intérêt général.
Il est évident que je reste attentif aux craintes : j’expliquerai sans relâche la réalité de notre
projet de Ville, et je m’attacherai sans cesse à rassurer. Les Angloys le savent. Mais les
procès d’intention, les rumeurs infondées et les agitations factices ne me feront pas dévier
de ma trajectoire.
Il y a trois ans, pareille polémique avait été soulevée au sujet de l’installation d’une aire de grand
passage pour gens du voyage. Ma détermination a payé : nous bénéficions aujourd’hui de cet
équipement. Le résultat est là : pour la première fois depuis plus de vingt ans, les Angloys n’ont
pas eu à déplorer l’été dernier d’occupation illicite par des gens du voyage.
Dans l’action publique, à partir du moment où une décision a démocratiquement été prise,
il faut savoir passer outre les intimidations pour faire aboutir un projet d’intérêt général.
En République, il ne saurait y avoir de chasse gardée. Notre municipalité n’est là ni par
effraction, ni par accident. Nous avons été élus pour mener à bien le programme de renouveau
que nous avions soumis aux Angloys. Et c’est ce que nous faisons.
Jean Espilondo
Maire d’Anglet
maire@ville-anglet.fr
Tous les projets
que nous avançons pour Anglet
servent l’intérêt général.
C. Pasquini
Anglet magazine N° 109 5

Dans la ville
Maison pour tous
À mi-parcours
Engagés en juillet dernier, les travaux de la Maison pour tous avancent à grands
pas. La pose symbolique de la première pierre a eu lieu le 16 novembre, mais la
future extension du bâtiment s’élève peu à peu. Le bâtiment sera achevé en juillet
2012 et tous les services seront opérationnels en septembre.
Dans le prolongement des travaux de
terrassement et de fondation intervenus
pendant l’été, l’élévation du
bâtiment, engagée dès septembre, doit
s’achever à la fin de l’année. “Pour cette
extension, nous avons creusé jusqu’à quatre
mètres de profondeur”, indique Romain
Broca, technicien bâtiment de la mairie.
Après la pose des menuiseries en décembre,
la phase de gros œuvre du chantier
sera achevée en fin d’année. “À partir du
mois de janvier, nous allons pénétrer dans
le bâtiment actuel”, précise le technicien.
La phase de second œuvre et d’aménagement
intérieur sera réalisée tout au long
du premier semestre 2012. La Ville assure
la maîtrise d’œuvre du chantier, accompagnée
notamment par un économiste de la
construction, un technicien OPC (ordonnancement,
pilotage et coordination), un
acousticien, un décorateur, un coordonnateur
SSI (prévention incendie) et par un
coordonnateur SPS (sécurité et protection
de la santé).
Les activités continuent…“Il s’agit du premier
chantier réellement en site urbain,
rappelle Romain Broca. L’accès est difficile
6
Anglet magazine N° 109
et nous ne disposons d’aucun espace de
stockage pour le matériel. Nous sommes
également tenus d’évacuer les déchets au
fur et à mesure des actions. Les rotations
sont permanentes”. La Ville a établi une
charte avec les entrepreneurs pour minimiser
les nuisances des travaux, notamment
sonores. Jusqu’ici, tout se déroule
parfaitement. Les délais sont respectés à
la lettre. Ils sont d’autant plus importants
que les services communaux et activités
associatives continuent à fonctionner tout
au long du chantier. Des aménagements et
rotations de salles sont proposés au fil de
l’avancée des travaux.
Un chantier
qui se déroule parfaitement
selon les délais.
Un nouvel aménagement paysager.
Concernant le patrimoine arboricole, la
rangée de tilleuls devant le bâtiment sera
conservée et le passage des engins de
chantier a été aménagé. Les houppiers se-
R. Hélin
R. Hélin
ront rabattus afin de ne pas être impactés.
La rangée de thuyas au sud-est est maintenue,
le système racinaire étant utile au
maintien du sol. Enfin, le tilleul (angle
nord-ouest), le platane et le marronnier
situés dans la propriété voisine ont fait
l’objet d’un élagage soigné afin que les
branches ne soient pas touchées par les
travaux. Des abattages d’arbres étaient
nécessaires. Ils ont concerné trois tilleuls,
cinq platanes et deux chênes dont les
souches ont été déracinées. En réponse
aux inquiétudes des associations concertées
en amont des travaux, toutes les précautions
ont été prises concernant les
arbres de la propriété voisine, lors des
phases de dessouchage, afin de ne pas
abimer les systèmes racinaires. Une nouvelle
rencontre sera organisée avec les
associations, Anglet-Villages notamment,
à la fin du premier semestre 2012, pour
évoquer le nouvel aménagement paysager
de la zone, englobant les parcs voisins,
notamment celui de Béatrix Enea. Y.A.
> Le savez-vous ?
La Maison pour tous portera le nom de
Michel Bonnet, en hommage au maire
d’Anglet qui inaugura le bâtiment en 1993.
> Repère
La pose de la première pierre.
Un lieu ouvert à tous
Une extension sur trois niveaux va voir le
jour au nord-est, en limite de propriété du
collège Endarra. Au total, elle représente
plus de 900 m 2 distribués autour d’un patio
largement vitré. Les archives municipales
(300 m 2), un espace jeunes (300 m 2) et
deux salles de réunions et bureaux
(300 m 2) pour les associations, vont s’y
installer. Le coût des travaux s’élève à deux
millions d’euros.

Les travaux avancent
Le chantier d’aménagement de la place Leclerc et de ses abords se poursuit.
Début janvier, il entre dans sa troisième phase, après trois semaines de trêve des
confiseurs.
Depuis le début septembre, date de
commencement des travaux, le
calendrier a été globalement respecté.
Le sud et l’ouest de la place, (devant
la banque, le petit Casino, la Caisse
d’Épargne) sont maintenant équipés de
nouvelles bordures, de trottoirs et d’un
revêtement de pavés qui doit subir
quelques réajustements (voir encadré).
Les arbres vont bientôt investir la place.
Côté chaussée, la circulation a été maintenue
pour faciliter le transit et l’accès
aux commerces. En décembre, le plateau
central de l’avenue de la Chambre
d’Amour sera recouvert de pavés en grès.
Puis ce sera le tour, en janvier, du parking
Eugène-Labaste au cœur de cet espace.
En attendant, il sera ouvert aux véhicules
pour cette fin d’année. Une bonne
nouvelle pour le shopping des fêtes.
Il est vrai que l’organisation des travaux
s’applique à déranger le moins possible
usagers, riverains, commerçants et
services de la place. Pour laisser tout le
monde souffler, le chantier fait une pause
à la mi-décembre.
Trois mois et demi pour la phase 3. Dès
le 8 janvier 2012, les travaux reprennent
et se poursuivent des trois côtés de la
place : au nord devant les résidences, les
boutiques du rez-de-chaussée et la brasserie
; là, des pavés de pierre naturelle et
des dalles de pierre reconstituée (devant
la brasserie) recouvriront le sol. À l’est,
devant les commerces ayant pignon sur
la place et ceux de la rue Charles-Kraemer,
on retrouvera la même surface
pavée. Les rues Eugène-Labaste et
Charles-Kraemer bénéficieront d’un
enrobé clair. Il faudra attendre la phase 4
(entre avril et mai 2012), pour voir se
réaliser l’aménagement du centre de la
place et l’installation du nouveau mobilier
urbain (fontaine, halle, candélabres...).
À leur place, une aire de stockage
temporaire facilitera la logistique du
chantier durant la phase 3. L.B.
> Info
La Ville, à l’instar des usagers de la place
des Cinq‐Cantons, s’est étonnée du rendu
des premiers pavés posés dans le cadre de
l’opération de réaménagement sur les
trottoirs, devant La Poste et la BNP.
Ces pavés n’offrant pas le confort attendu
sur les espaces de circulation piétonne,
il est apparu, après vérification, que leur
installation était le résultat d’une erreur
de commande commise sous la responsabilité
du maître d’œuvre. Elle sera réparée
sans préjudice pour la Ville.
Le calendrier de pose des revêtements et
les phases de travaux devront être adaptés
mais le planning global de l’opération
sera respecté, pour une livraison de la
place toujours prévue en juin 2012.
La prochaine phase de travaux dès janvier 2012.
> Pratique
Dans la ville
Place des Cinq-Cantons
Durant les travaux :
• Parking provisoire au bas du pont des
Cinq-Cantons (96 places).
• Circulation à double sens sur l’avenue de
la Chambre d’Amour, sauf circulation
alternée ponctuelle selon les besoins du
chantier.
• Circulation alternée rue Charles-Kraemer
durant l’aménagement de celle-ci.
Pour votre information :
• Un élu référent : J. Célan (05 59 58 35 40).
• Bureau d’études voirie et aménagement,
mairie d’Anglet (05 59 58 35 47).
• Mission organisation pilotage et
coordination du chantier (06 60 93 73 09).
Anglet magazine N° 109 7
Balloïde

Dans la ville
Entretien
“NOUS VOULONS FAIRE
ANGLET POUR TOUS”
La modification du Plan Local d’urbanisme d’Anglet, qui porte entre autres, sur
l’aménagement des abords de l’avenue de Bayonne (ex RN 10) est engagée.
L’adjoint délégué à l’urbanisme, Jean-Pierre Voisin revient sur ce dossier qui a fait
l’objet d’une vaste exposition l’été dernier et d’une enquête publique durant le mois
de novembre.
8
Jean-Pierre Voisin
Anglet magazine N° 109
R. Hélin
Anglet Magazine : L’enquête publique sur
la modification du Plan local d’urbanisme
a eu lieu. De quoi s’agissait-il ?
Jean-Pierre Voisin : Cette enquête a traité
de plusieurs sujets. Les deux principaux
concernent l’avenue de Bayonne (ex RN 10)
et le tourisme social. Pour le premier point,
cette enquête fait suite à une exposition en
mairie qui a vu passer mille deux cents
Angloys environ, pendant le mois de juin.
Des panneaux, des films et une maquette
présentaient notre projet pour le cœur de
ville. La maquette était d’ailleurs toujours
visible en mairie lors de l’enquête. Nous
Le futur cœur de ville d’Anglet
L’avenue de Bayonne (ex. RN 10) et ses
abords accueillent depuis longtemps une
part importante d’immeubles d’une
certaine hauteur avec les résidences
Bernain (9 niveaux), Moulin de Sault
(8 niveaux), Lembeye (9 niveaux), Avenue
de Bayonne (7 niveaux). Une solution qui
permet de répondre aux besoins en
logements et de maintenir le nécessaire
équilibre angloy entre les quartiers
pavillonnaires et le centre urbain.
l’avions installée à coté de la salle des fêtes
où le commissaire enquêteur recevait les
Angloys, ce qui lui a permis d’illustrer ses
réponses aux questions qui lui ont été posées.
A.M.: Revenons sur le projet “Cœur de
ville, Cœur d’agglo”. Pourquoi avoir choisi
de construire de nombreux logements en
hauteur à cet endroit ?
J.-P. V. : Tout le monde s’accorde à dire
qu’Anglet manque cruellement de logements.
Nous voulons accueillir les nouveaux
résidents et nos jeunes qui
souhaitent s’installer ici, tout en conservant
l’identité des quartiers qui font la qualité de
notre ville. Il faut pour cela trouver les
solutions qui permettront de construire en
nombre, sans étaler davantage la ville au
détriment des espaces naturels. Nous
choisissons donc de construire prioritaire-
Illustration : Archi-graphi

R. Hélin
ment le long des lignes de transport en
commun – et au carrefour Bernain six
lignes de bus desservent le centre d’Anglet
– pour mieux préserver les autres quartiers
qui composent la ville-jardin. Autour de
l’avenue de Bayonne il existe déjà des
immeubles assez hauts. Nous restons
donc dans la volumétrie existante. Par
contre, sur les terrains Hirigoyen, rue de
Jouanicot, dans un environnement plus
pavillonnaire, nous avons choisi de limiter
la hauteur des bâtiments à deux étages,
alors que le PLU de 2004 nous autorisait à
en construire trois. Vous le voyez, nous
adaptons les hauteurs des nouveaux
bâtiments à l’environnement existant.
Le fait de construire à une certaine hauteur
sur l’avenue de Bayonne permet de
construire plus de logements, d’économiser
du foncier et ainsi d’aménager des
espaces publics qui n’existent pas à ce jour
(terrasses, jeux pour enfants, restauration
du ruisseau de Mauléon, parcs…), en
harmonie avec la volumétrie du bâti existant
dans le quartier de l’avenue de
Bayonne. En termes de qualité de vie, c’est
une vrai plus-value pour tout Anglet.
Accueillir les nouveaux
résidents et nos jeunes
en conservant l’identité
des quartiers qui font la
qualité de notre ville.
A.M.: Quel est ce cœur de ville que vous
souhaitez ainsi créer ?
J.-P. V. : Réaliser le long de l’avenue de
Bayonne environ 500 logements (1) c’est
permettre à de nombreuses personnes qui
recherchent la proximité des commerces
et des services publics de trouver une
réponse de qualité. Le marché de Quintaou,
la bibliothèque, la future salle culturelle, le
collège, les écoles, l’Université sont à deux
pas. En outre, la desserte par les transports
en commun leur permettra de laisser
leur voiture au garage pour la plupart
de leurs déplacements quotidiens. Dernier
atout du projet, il permet de réhabiliter tout
un secteur d’Anglet tombé en déshérence
depuis une vingtaine d’années.
A.M.: Vous voulez construire plus que vos
prédécesseurs ?
J.-P. V. : Absolument pas. Nous construirons
moins que nos prédécesseurs, mais
mieux avec beaucoup plus de logements
accessibles à tous. Quelques chiffres
indiscutables : nous prévoyons dans le
cadre du PLH (Plan local de l’habitat) la
construction de 2 100 logements sur Anglet
entre 2010 et 2015, soit 350 logements par
an pendant six ans. M. Villenave avait autorisé
la construction de 2 848 logements sur
les années 2005 à 2008, soit 712 logements
par an. Le double de nos prévisions !
Cependant, nous construirons plus de
logement dit “social”, de même qu’il y aura
moins de promotion privée dont on
constate qu’elle ne profite qu’aux investisseurs
(2). Nous allons réaliser 150 logements
locatifs sociaux chaque année
jusqu’en 2015, alors que nos prédécesseurs
n’en ont livrés en moyenne que
42 par an seulement (3) de 2001 à 2008.
C’est ainsi que l’on retrouvera la mixité
sociale et générationnelle propre à Anglet,
mais en fort recul depuis le début des
années 2000.
A.M. : Pourquoi n’avez-vous pas attendu la
révision du PLU annoncée depuis trois
ans ?
J.-P. V. : La révision du PLU avance. Il faut
du temps pour bien faire les choses car
c’est un travail délicat. Nous devrions avoir
un nouveau PLU opposable à la fin de l’année
2012. Pourquoi ne pas l’attendre ?
Parce qu’il y a urgence, et que de nombreux
Angloys sont en recherche de logement à
prix abordable. Or, sur le cœur de ville nous
envisageons de maintenir une vraie mixité
sociale et générationnelle en construisant
40 % de logements locatifs sociaux et 20 %
en accession à prix abordable. “Anglet pour
tous” ne peut pas attendre. Les Angloys
savent bien ce que nous voulons faire : nous
avons déjà présenté notre projet de ville qui
sert de support à notre travail sur le PLU
Le projet “Cœur de ville, Cœur d’agglo”
L’exposition de juin-juillet 2011 présentée aux
Angloys au patio de la mairie a été un succès.
Le projet de ville
d’Anglet
Il peut être consulté
sur www.anglet.fr ou
retiré au service de
la communication.
par une brochure
diffusée dans tous
les foyers et dans
des réunions publiques.
L’exposition de juin a permis de
mieux préciser notre projet de “cœur de
ville”, objet de l’enquête publique en cours.
Le travail de concertation autour du Maharin,
un autre projet emblématique, à montré
aux Angloys comment nous voulions
réconcilier la ville et la nature. Nous
travaillons avec les associations volontaires
au sein d’un atelier d’urbanisme, sur la
préservation de notre patrimoine naturel et
bâti. Jamais une municipalité n’avait fait un
tel effort d’explication sur les enjeux
urbains. Car la ville “durable” que nous
voulons pour demain ne pourra se faire
qu’avec la collaboration active des Angloys.
A.M. : Quel message voudriez-vous faire
passer aux Angloys ?
J.-P. V. : Saisissez-vous du devenir de votre
ville. Ne laissez pas les seuls opposants
systématiques parler à votre place. Si vous
voulez une ville solidaire, où chacun pourra
trouver sa juste place, intéressez-vous à
l’action municipale. Et suivez le déroulement
de nos projets, lors des expositions,
des enquêtes publiques. N’hésitez pas à
interroger les élus. Je suis à votre disposition
pour vous rencontrer.
(1) 424 logements sont prévus. À titre de comparaison,
l’opération Erdian (site Baby-Relax) le
long du BAB, regroupe 504 logements. Les 7
immeubles de la ZUP à Bayonne (12 étages,
soit 13 niveaux ) totalisent 1 103 logements.
(2) Selon les promoteurs privés, 70 % de leurs
acheteurs sont des investisseurs. Le bilan
officiel du précédant PLH (2004-2009)
considérait que 97 % des nouveaux logements
n’étaient accessibles qu’à 20 % de la
population.
(3) Chiffres officiels de la Préfecture.
Anglet magazine N° 109 9

Dans la ville
Voirie - espaces publics
L’accessibilité gagne du terrain
Des travaux ont été réalisés pour faciliter l’accès aux espaces et aux bâtiments
publics autour de la mairie. L’accent est mis sur l’accessibilité et l’autonomie des
non-voyants. Peu à peu, de nouveaux itinéraires sont équipés.
Anglet fait de l’accessibilité des personnes
handicapées aux espaces
publics une de ses priorités (voir
Anglet Magazine n° 102). Dans les bâtiments
publics, sur les espaces publics
comme les voiries, l’accessibilité doit
être adaptée aux besoins de chacun.
C’est aussi un axe essentiel du plan
d’action Agenda 21 de la Ville voté le
8 février, en conformité avec la loi du
11 février 2005 qui renforce les obligations
de mise en accessibilité des
espaces publics des communes (1).
L’itinéraire nouvellement aménagé part
de la mairie (devant la salle des fêtes),
contourne le bâtiment des services techniques
municipaux, et se déploie dans
deux directions : La Poste, et la Maison
pour tous. Tout le cheminement piéton
est ainsi traité pour faciliter l’accessibilité
: les trottoirs sont élargis au niveau
des traversées piétonnes afin de respecter
une largeur de passage des fauteuils
roulants (1,40 m) et un nouveau revêtement
est installé sur le parcours. Les
passages protégés sont équipés de
dalles podotactiles qui facilitent le
parcours des personnes non-voyantes.
Alors qu’ils étaient difficilement praticables
par les fauteuils roulants, les
abords restaurés du centre communal
d’action sociale sont maintenant parfai-
10
Anglet magazine N° 109
R. Hélin
tement accessibles. La mise en accessibilité
sur l’avenue du 8-Mai-1945
se poursuit jusqu’à la Maison pour tous,
intégrant la traversée devant le monument
aux morts et les abords de la villa
Beatrix Enea.
Des balises sonores pour les nonvoyants.
Actuellement, les personnes
non-voyantes sont équipées d’une télécommande
qui déclenche la temporisation
du feu tricolore. Celui-ci autorise
alors la traversée par un message
sonore. La Ville expérimente un nouveau
système de téléguidage (2) sonore permettant
de s’orienter vers des bâtiments
publics repérés. Le nouveau dispositif
a été testé en octobre par l’association
Valentin-Haüy, avant validation définitive.
Concrètement, des bornes seront installées
entre le monument aux morts et la
Maison pour tous. La personne équipée
du boîtier nouvelle génération percevra
une vibration en entrant dans la zone
couverte. Elle pourra alors consulter, via
sa télécommande, la liste des bâtiments
ou espaces publics accessibles. En fonction
de son choix, le téléguidage sonore
sera déclenché et lui permettra de localiser
facilement le point recherché. Une
fois la destination validée, seule la balise
sonore désirée se manifeste, permettant
à l’utilisateur de la repérer facilement,
sans aucune confusion possible ni gêne
pour les autres usagers, et d’y accéder
par le chemin le plus court et dégagé
de tout obstacle. Un bel exemple où
la technologie vient au secours de
l’accessibilité. L. B.
(1) La loi du 11 février 2005 pour “l’égalité des
droits et des chances, la participation et la
citoyenneté des personnes handicapées”
demande aux communes de réaliser un
plan de mise en accessibilité de la voirie et
des espaces publics.
(2) Proposé par la société ATEVA.
> Repère
Les abribus pour tous
À Anglet, le dispositif de mise en accessibilité
des arrêts de bus se poursuit (1).
Ceux de Courbois, Minerva, Évariste-
Galois, Bernain, Vagues et Lazaret Belle-
Marion, Aritxague et mairie, ont été traités
et sont désormais en conformité avec les
exigences de tous les handicaps ;
l’aménagement aura porté sur les arrêts
situés de part et d’autre de la chaussée.
(1) Le quai des Abribus est surélevé à 21 cm
du sol pour faciliter l’accès des usagers
en fauteuil, et un système de bande
de guidage facilite l’orientation des
personnes les personnes depuis le
trottoir jusqu’à la porte du bus.
> Le savez-vous ?
À Anglet, une commission communale
pour l’accessibilité des personnes handicapées
(CAPH) est chargée de dresser le
constat de l’état d’accessibilité du cadre
bâti existant, de la voirie, des espaces
publics et des transports.
Le diagnostic “voirie et accessibilité”,
démarré courant 2008, a débouché sur un
plan d’action opérationnel PAVE (plan de
mise en accessibilité de la voirie et des
aménagements des espaces publics)
2011-2015.
Un plan d’action “accessibilité des
bâtiments publics” est également mis en
œuvre.
R. Hélin

Plus de sécurité
De nouveaux trottoirs et une voirie aménagée améliorent la sécurité des déplacements,
et notamment celle des piétons, sur l’avenue de Cambo.
Comment réduire la vitesse des
voitures, améliorer le confort des
piétons, renforcer l’accessibilité
des personnes à mobilité réduite, sur
une voie très fréquentée qui sert
souvent d’itinéraire de délestage de la
route de Cambo ? Tel était l’enjeu des
travaux engagés depuis le 23 mai dernier
sur l’avenue de Cambo, au quartier Sutar.
Les nouveaux aménagements ont été
inaugurés le 7 octobre dernier. Désormais,
les piétons utilisent en toute
sécurité un trottoir de 1,40 m de largeur,
qui va du rond-point de la route de
Saint-Pée jusqu’au croisement avec la
route de Bassussarry. Un aménagement
spécifique a été réalisé pour sécuriser
l’attente des scolaires à l’arrêt de bus
situé à l’angle de la rue de Bassussarry
; Déposer les enfants en voiture est aussi
plus facile pour les parents, grâce à six
places de stationnement longitudinal.
Plateau et voirie rétrécie. Sur la chaussée,
un plateau surélevé au niveau
de l’allée du Grand-Chêne permet de
réduire la vitesse des véhicules. La voie,
portée à 4,5 m de largeur aux abords
du giratoire de la route de Saint-Pée,
comprend une zone de circulation alternée
avec un sens prioritaire vers le nord.
Ces aménagements dissuaderont les
reports de flux depuis la route de
Cambo. Le rayon de giration est également
réduit à l’embranchement avec la
route de Bassussarry.
Un “plan d’action voiries”. Ce chantier
s’est inscrit dans le plan d’action voiries
mis en œuvre par les services techniques
de la Ville dans une logique “d’itinéraire”.
Celle-ci consiste à regrouper
les interventions sur un même site et les
articuler sur une même période de
chantier, plutôt que de les disperser
dans le temps et dans l’espace.
On en profite ainsi pour coordonner les
interventions avec les concessionnaires
de l’eau, de l’électricité, du gaz, de la
téléphonie et d’Internet, de l’assainissement.
Deux nouvelles tranches de
travaux sont ainsi programmées sur
2012-2013 pour terminer l’aménagement
du quartier Sutar, jusqu’à la limite
de Bassussarry et de Bayonne. L. B.
R. Hélin
R. Hélin
Dans la ville
Avenue de Cambo – Sutar
Paroled’élu
Joseph Célan
adjoint délégué aux travaux.
L’avenue de Cambo souffrait
d’une circulation automobile
particulièrement importante aux
heures de pointe, correspondant
aux horaires d’école et de travail.
Il fallait sécuriser les déplacements,
renforcer l’accessibilité et embellir
le quartier. Nous avons été très
vigilants sur la qualité des
traitements paysagers.
> Le savez-vous ?
Un plan d’action “trottoirs” prévoit de créer
ou de réhabiliter 10 km de trottoirs
supplémentaires d’ici 2015.
Il recoupe les travaux de mise en accessibilité
pour répondre à l’exigence de 1,40 m de
largeur, les projets d’aménagements
urbains ou immobiliers liés aux liaisons
douces, ou les interventions plus classiques
sur les chaussées et leurs trottoirs.
Le plan global des futures interventions à
l’échelle de la ville sera bientôt consultable.
R. Hélin
Anglet magazine N° 109 11

Dans la ville
Parc écologique Izadia
Bilan d’étape
Préserver la biodiversité du site et sensibiliser le public à l’environnement constituent
les deux axes forts du plan de gestion durable du parc Izadia, engagé en 2009.
Le bilan 2011 fait apparaître une fréquentation en hausse, et la réalisation des
objectifs de gestion scientifique des espèces et des milieux.
Ouvert en 2007, le parc écologique
Izadia est géré par la Ville, sous la
responsabilité du service environnement
et développement durable.
Sur le premier volet – la gestion durable
des milieux et des espèces – le plan de
gestion vise à restaurer l’intégrité écologique
des lieux et à en préserver la biodiversité.
“Il faut d’abord bien connaître pour
préserver, souligne Georges Daubagna,
adjoint à l’environnement. C’est la raison
pour laquelle une mise à jour continue des
inventaires et des espèces est réalisée”.
Les lieux de développement spontané et
habituel des espèces protégées du site sont
donc cartographiés, et les observations
ponctuelles ornithologiques et floristiques
alimentent une base de données interne.
Ainsi, en 2011, deux cents formes végétales
et quinze habitats naturels – dont cinq
d’intérêt communautaire protégés – ont été
recensés, six variétés patrimoniales végétales
observées, trois types de chauvesouris
identifiées… Plus de cent espèces
d’oiseaux migrateurs […]
Un trésor : la centaurée vert jaunâtre. La
préservation de la biodiversité fait l’objet
12
Anglet magazine N° 109
d’actions spécifiques telles que l’optimisation
de la gestion hydraulique du site, la
réhabilitation de friches en pinède à pin
maritime et arbousier, ou la lutte contre les
espèces exotiques invasives. La centaurée
vert jaunâtre est également surveillée
attentivement. Le parc Izadia constitue en
effet l’unique station recensée et connue en
France de cette plante en voie d’extinction.
Le cap des dix mille visiteurs annuels. Tout
aussi essentielle est la mission de sensibilisation
du public. Si les visites libres et
guidées du parc restent privilégiées, les
animations rencontrent un franc succès,
qu’elles soient estivales ou ponctuelles
dans le cadre d’événements nationaux.
L’équipe a également pris soin de développer
outils pédagogiques et ateliers.
En 2011, dix classes d’Anglet ont bénéficié
d’un programme de découverte de la faune
et de la flore.
Le public répond présent. Depuis le début
de l’année, Izadia a accueilli plus de dix
mille visiteurs. 20 % venaient d’Anglet, 40 %
de l’agglomération et autant de l’ensemble
du territoire et de l’étranger. La dynamique
est là, elle va se poursuivre en 2012. Y.A.
DR
Corinne Courrèges
responsable du service Environnement
et développement durable.
Nous souhaitons développer
les animations à l’extérieur du parc
Izadia qui constitue le socle d’une
réflexion plus large sur la gestion
des espaces naturels à Anglet
et en lien avec le territoire de
l’agglomération.
> Info
Témoignaged’agent
Des partenariats scientifiques
La demande d’intégration du parc Izadia
dans le périmètre Natura 2000 Adour attend
sa validation. Des partenariats avec la
communauté scientifique sont d’ores et déjà
développés. Ainsi, le premier comité
scientifique partenarial a réuni, en mai
2011, l’université de Pau et des pays de
l’Adour, le Conservatoire botanique sud-
Atlantique, l’Office national des forêts et le
conseil général des Pyrénées-Atlantiques
DR

Exercice de crise
Face aux risques naturels et technologiques, la Ville a testé son dispositif opérationnel
de commandement et d’alerte de la population au cours d’une simulation
d’accident organisée le 6 octobre dernier. Elle a mobilisé élus, agents de la Ville,
services de secours et de police, et opérateurs privés.
Le scénario était inconnu de tous afin
de donner plus de réalisme à l’exercice.
Préparé par un cabinet spécialisé,
il débute à 9 h 30 : un camion transportant
des fûts d’acide sulfurique a percuté
le terre-plein central devant l’école
Évariste-Galois. Deux fûts sont tombés au
sol et l’un des deux fuit. Quatre blessés sont
dénombrés.
Aussitôt, la Ville déclenche son plan
communal de sauvegarde (PCS). Effectif à
Anglet depuis le 3 août 2006, le PCS constitue
le maillon local de l’organisation de la
sécurité civile. Pendant la phase d’urgence,
le PCS complète les actions de secours à
la personne et de lutte contre le sinistre,
missions dévolues aux services d’urgence
(sapeurs-pompiers, services médicaux…).
Il organise la mobilisation des ressources
de la commune pour assurer l’alerte et
l’information, l’appui aux services de
secours, l’assistance et le soutien de la
population.
Le PCC, centre névralgique. Dans ce cadre,
le maire décide de mettre en place le poste
communal de commandement (PCC).
Dirigé par le maire et le directeur général
des services, le PCC organise toutes les
opérations depuis une salle dédiée de la
mairie. C’est le cœur du dispositif où toutes
les décisions stratégiques sont prises : la
fermeture des axes routiers, l’information
de la population, le bouclage du secteur,
l’évacuation des enfants, des enseignants
et des riverains, leur hébergement, l’établissement
d’une cellule médico-psychologique…
R. Hélin
Sur le terrain, sept cellules exécutent
les décisions, dans leurs domaines respectifs
de compétences : “Logistique” ; “Intervention”
; “Communication” ; “Finances et
juridique” ; “Aide et soutien médico-psychologique”
; “Accueil” ; “Secrétariat renseignements”.
Les services de secours et
de police sont également mobilisés.
Montée en charge. Le scénario va
crescendo et réserve son lot de surprises.
Vers 10 h 05, le commandant des opérations
de secours (COS) informe le représentant
de la mairie qu’une partie de l’acide
sulfurique s’est répandue dans le réseau
des eaux pluviales… À 11 h, une coupure –
virtuelle – des téléphones portables est
annoncée. À 12 h 10, le commissariat de
police indique que “des parents souhaitent
pénétrer dans le secteur pour récupérer
leurs enfants dans les écoles. Un encombrement
important des routes sur la
commune et de l’avenue de Bayonne est
constaté”. Les événements s’enchaînent et
les membres du PCC doivent apporter une
réponse appropriée.
L’exercice s’achève à 13 h. Les observateurs
présents – des représentants de
la préfecture, du service départemental
d’incendie et de secours, de la Police
nationale, du conseil général, des mairies
de Bayonne et Tarnos, de la Lyonnaise des
eaux et de Chronoplus – font part de leurs
premières remarques. Puis c’est au tour du
cabinet d’audit de proposer une première
lecture du déroulement de l’exercice, avant
une analyse à froid quelques semaines
plus tard. Sur la base de leurs remarques,
le dispositif sera ajusté. Y.A.
> Le savez-vous ?
Faridha Hadidi
adjointe au maire, déléguée
à l’administration générale.
Dans la ville
Risques majeurs
Paroled’élue
L’exercice avait pour objectif
d’éprouver le plan communal de
sauvegarde de la Ville dans des
conditions proches de la réalité.
Plus largement, nous souhaitions
renforcer la culture du risque en
interne. Le choix de l’école
Évariste-Galois était d’ailleurs
judicieux dans la mesure où nous
devions faire face à l’évacuation
d’une population spécifique : les
enfants et bébés. Pour y répondre,
il s’agissait d’analyser la situation
puis de mettre en place la
coordination entre le poste
communal de commandement et
les services de l’État, les opérateurs
privés, les services de secours…
Tout l’enjeu est là car les
informations – parfois
contradictoires – arrivent de toutes
parts. La communication entre
les intervenants est essentielle pour
gagner en efficacité. C’est l’une des
leçons de l’exercice qui a également
confirmé le professionnalisme
des agents de la Ville. Nous allons
continuer à travailler sur les points
à améliorer et favoriser le
développement de comportements
réflexes.
Un guide à portée de main
Le guide Risques Majeurs, que faire ? détaille les alertes, consignes et mesures de prévention
pour chacun des risques majeurs de la commune. Vous pouvez vous le procurer à
l’accueil de la mairie. En cas d’alerte, suivez ses recommandations en attendant les
consignes des services de secours et de sécurité.
R. Hélin
Anglet magazine N° 109 13

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Conseil municipal
De nouveaux délégués
Signalétique
Histoire et géologie de l’Adour
Découvrez l’histoire et la géologie de l’Adour sur les panneaux “Cap Terre”, installés
sur le promenoir de La Barre. Anglet marque le début de visite sur le sentier géologique
basque, pour comprendre ce paysage singulier qu’est la Côte basque avec des panneaux
que l’on retrouve aussi à Bidart, Guétary, et réalisés à l’initiative de Comité Aquitaine de
la planète Tette CAP Terre à Bordeaux, avec le soutien de la Ville, de l’Université de
Bordeaux I, de Total, de CV Associés et du conseil général des Pyrénées-Atlantiques
dans le cadre du projet européen “Planète Terre”, lancé par l’UNESCO.
En bref…
Trois conseillers municipaux bénéficient
de nouvelles délégations attribuées par
le maire. Yvonne Ondarts devient
déléguée aux mobilités douces auprès de
Jean-Pierre Voisin. La municipalité
marque là sa volonté de développer l’usage
des déplacements doux puisque Yvonne
Cédric Olive Yvonne Ondarts Françoise Peigneguy Hélin R.
Ondarts est très impliquée en tant
que présidente de l’association Les
Cyclo-potes. En effet, créée en février 2004, le Tandems Club des déficients visuels d’Anglet, dit les “ Cyclo-potes ” est né de
l’amitié, de la solidarité et de l’amour de la “petite reine”. Cédric Olive devient délégué à la vie étudiante (suivi du logement étudiant,
des associations étudiantes, présidence de la commission d’attribution des bourses universitaires) auprès de l’adjointe au maire
Maritxu Maury. Françoise Peigneguy sera déléguée à la politique d’animation en faveur des séniors, qui prend ainsi de l’essor,
auprès de Robert Lagareste.
Certaines délégations évoluent ou sont précisées : celle de Guy Defrance (moyens généraux des services, sécurité des établissements
recevant du public, sécurité civile et prévention des risques, hygiène, santé et salubrité publiques, cérémonies et relations
aux anciens combattants, accueil des gens du voyage) et celle de Faridha Hadidi (état civil, élections, activités économiques
réglementées, domaine public, règlement de publicité, gestion des cimetières, sécurité publique, surveillance des plages). À noter
que ces nouvelles délégations ne font pas augmenter le niveau des indemnités accordées aux élus, puisqu’elles se répartissent
à enveloppe constante. L’indemnité de chaque élu de l’exécutif (maire, adjoints, délégués) baisse donc pour maintenir le niveau
de l’enveloppe.
R. Hélin
Gens du voyage
L’occupation illicite condamnée
Le Tribunal de Grande Instance de Bayonne a rendu en octobre son jugement dans
l’affaire qui opposait depuis août 2010 la Ville à un membre de l’association “La vie du
Voyage”. Ce dernier a été reconnu coupable des faits commis lors de l'installation
illicite des terrains de Girouette en août 2010 (notamment destruction de biens
publics communaux), et a été condamné à verser une amende de 5 000 euros au
Trésor Public, puis à payer à la Ville 1 567,79 euros au titre des dégradations et
400 euros au titre de la procédure pénale. Jean Espilondo a accueilli avec satisfaction
ce jugement : Après les années de laxisme sous la précédente municipalité, nous avons
repris la main. Anglet est désormais en conformité avec la loi, et dispose de tous les leviers juridiques pour enfin s’opposer aux
installations sauvages. Le dispositif préventif a montré son efficacité : pour la première fois depuis plus de vingt ans, il n’y a pas eu
d’occupation illicite sur Anglet l’été 2011. Nous sommes dans la bonne direction.”
R. Hélin
Anglet magazine N° 109 15

Dans la ville
Santé publique
DES DÉFIBRILLATEURS
POUR SAUVER DES VIES
rapidement possible en attendant l’arrivée
du SAMU-Centre 15 ou des pompiers (le 18).
Utilisable par tous, un défibrillateur est un appareil qui permet de normaliser
éventuellement un fonctionnement anarchique du cœur grâce à un choc électrique.
Actuellement, six lieux publics en sont dotés sur Anglet, sans compter les huit
installés saisonnièrement sur les plages. Dans le cadre de son Agenda 21, la Ville
prévoit d’équiper de nouveaux sites.
Chacun d’entre nous peut être
confronté, à n’importe quel moment et
n’importe où, à un arrêt cardiaque.
Victime, proche d’une victime, témoin :
le cours de notre vie en sera changé”,
rappelle la Fédération française de cardiologie.
En France, chaque année, cinquante
mille personnes meurent d’un arrêt soudain
et brutal des battements du cœur,
dont 10 % sur la voie publique. Seulement
3 % des personnes sont sauvées car l’intervention
doit être rapide après l’accident.
En effet, chaque minute écoulée réduit de
10 % les chances de survie.
“L’arrêt cardiaque n’est pas forcément
fatal, souligne la Fédération française de
cardiologie. Notre cœur peut repartir s’il
est pris en charge à temps. Sa seule
16
Anglet magazine N° 109
chance : la présence d’un témoin qui
appelle les secours, effectue un massage
cardiaque en attendant leur arrivée et
utilise un défibrillateur s’il est disponible”.
La défibrillation est le seul traitement
indispensable pour un rythme cardiaque
anarchique qui arrête le fonctionnement
du cœur. L’administration d’un choc
électrique externe s’effectue à l’aide d’un
appareil capable de détecter une anomalie
grave de fonctionnement du cœur et, si
nécessaire, d’administrer un ou plusieurs
chocs électriques, sans danger pour la
personne qui intervient. L’efficacité du choc
électrique diminue avec le temps. D’où
l’intérêt de l’utilisation d’un défibrillateur
automatisé par tout citoyen, qui permet
d’en faire bénéficier la victime le plus
R. Hélin
Un maillage équilibré du territoire.Pour
cela, il faut multiplier la présence de
ces appareils dans les lieux publics,
ce que prévoit l’action 16 de l’Agenda 21
de la Ville. Le choix de l’hôtel de ville, de la
bibliothèque municipale et de l’Office de
tourisme apparaît pertinent dans la
mesure où ces trois sites sont très
fréquentés par le public.
La mise en place de ces appareils permettra
également d’assurer un maillage
équilibré du territoire. À cela s’ajoute la
mise à disposition, dans deux véhicules de
la police municipale, de deux défibrillateurs
utilisés sur les plages pendant la saison
estivale.
L’hôtel de ville,
la bibliothèque municipale
et l’Office de tourisme
(Cinq-Cantons) seront
bientôt équipés
de défibrillateurs.
Une signalétique adaptée. Le décret du
4 mai 2007 autorise “l’utilisation des
défibrillateurs automatisés externes par
des personnes non-médecins” (lire l’encadré
“Défibriller le cœur : conseils
d’usage”). Pour autant, sur chaque site, les
agents seront formés à l’utilisation de l’appareil.
Dans le même temps, un référent
par site sera nommé. La Ville va également
mettre en place une signalétique
adaptée. Elle indiquera la présence d’un
défibrillateur automatisé externe et précisera
son emplacement. En 2012, deux
défibrillateurs supplémentaires vont être
installés sur les stades d’Orok Bat et de
Girouette. Y.A.

Le savez-vous ?
Défibriller le cœur : conseils d’usage
Les défibrillateurs automatisés externes sont simples d’utilisation. Leur rôle : normaliser
éventuellement un fonctionnement anarchique du cœur grâce à un choc électrique. Ces
appareils sont fiables à 99,9 %.
Ouvrez-le : une voix électronique vous donne les consignes à suivre. Elle vous explique d’abord
comment placer les électrodes, directement sur la peau nue de la victime en position conforme
aux schémas présents sur les électrodes.
L’appareil fait lui-même l’analyse. Il ne faut pas toucher la victime, ni pendant l’analyse ni lors
de la délivrance du choc qui ne se fera que si c’est nécessaire. Il n’y a donc pas de risque de se
tromper !
Éloignez-vous du corps de la victime pendant que le défibrillateur délivre l’impulsion électrique.
Le défibrillateur va alors vérifier si le cœur est reparti ou non et vous donnera les
consignes à suivre.
Dans l’attente des secours publics, devant une victime inconsciente qui ne respire pas, maintenir
artificiellement en vie une victime en réalisant une respiration et une circulation artificielles,
et mettre en œuvre, dès que possible, un défibrillateur automatisé externe permet de
favoriser la reprise d’une activité cardiaque.
> En chiffres
3 862 euros
Ce prix hors taxes comprend l’achat de trois défibrillateurs entièrement automatiques, de
trois boîtiers intérieurs et de trois contrats de maintenance (de trois ans). La formation du
personnel sera assurée gratuitement.
À noter que la Ville a bénéficié d’un achat groupé de défibrillateurs auprès de la société
Schiller grâce à l’association des maires des Pyrénées-Atlantiques et des conseils de
l’association des “Gardes du cœur” pour l’implantation de ces équipements.
Paroled’élu
Bernard Marti
adjoint délégué à l’Agenda 21.
À travers la mise en place
de défibrillateurs supplémentaires,
nous souhaitons donner aux Angloys
la possibilité d’être acteurs de leur
propre santé. Ces appareils
permettent à un témoin d’agir
efficacement en cas de troubles
du rythme cardiaque et ce, en toute
sécurité dans la mesure où ces
équipements indiquent comment
se comporter. Le choix des sites
s’est appuyé sur leur fréquentation.
Il répond à notre volonté d’assurer
une couverture équilibrée du
territoire. Nous avons également
veillé à la présence de personnels
municipaux formés à proximité
immédiate de l’appareil. Il s’agit
d’un gage supplémentaire de
sécurité pour des situations où il
faut agir vite.
> Infos
POUR S’INFORMER :
- www.fedecardio.com (Site de la
Fédération française de cardiologie).
- www.1vie3gestes.com (Site de la
campagne “Arrêt cardiaque :
1 vie = 3 gestes”).
- www.arret-cardiaque.com (Pour toute
information sur la prévention de la mort
subite par arrêt cardio-respiratoire).
POUR SE FORMER :
Contactez directement les délégations
locales et départementales des organismes
de formation pour obtenir
le calendrier des stages.
- Croix-Rouge française :
www.croix-rouge.fr
- Fédération des secouristes français :
www.croixblanche.org
- Protection civile :
www.protection-civile.org
- Ordre de Malte France :
www.ordredemaltefrance.org
- Association nationale des premiers
secours :
www.anps.fr.
R. Hélin
Anglet magazine N° 109 17

Dans la ville
Bibliothèque municipale
UN PORTAIL,
DES SERVICES
NUMÉRIQUES
Avec le lancement d’un nouveau site Internet et son arrivée sur les réseaux
sociaux, la bibliothèque municipale ouvre une nouvelle page de son histoire
numérique. Visite guidée.
18
Anglet magazine N° 109
R. Hélin

Les ressources numériques s’inscrivent
pleinement dans les missions d’un
établissement de lecture publique. Elles
ont été introduites à la bibliothèque en
2007. Depuis, notre offre s’est étoffée, une
responsable culture numérique a été
recrutée. Sa mission se résume dans
l’intitulé de son poste : promouvoir la
culture numérique auprès du public. C’est
avec elle que s’opère cette petite révolution
au sein de la bibliothèque. Le nouveau
site en propose désormais une vision
plus claire pour les usagers”, souligne
Véronique Lanquetin, responsable informatique
et TIC de la bibliothèque.
Tout en sobriété, le nouveau portail.
Accessible à l’adresse http://bibliothequemunicipale.anglet.fr,
il est effectivement
pensé pour les utilisateurs. Les rubriques
sont bien identifiées. Les lecteurs abonnés
peuvent bien sûr toujours consulter le
catalogue de la bibliothèque et effectuer
leurs réservations en ligne. Les nouveautés
livres, bd, musique, vidéo, cd-rom et
jeux sont quant à elles valorisées dès
l’accueil. Un simple clic permet d’accéder
à la fiche descriptive du document et offre
la possibilité de le réserver. Sur la page
d’accueil, l’agenda des animations proposées
par la bibliothèque figure en bonne
place.
Tous les services de la bibliothèque sont
désormais présentés dans une même
rubrique. On y retrouve : espace multimédia
(lire l’encadré) ; emploi-formation ;
langues étrangères ; image et son ;
portage à domicile ; point info-énergie ;
les liseuses ; services adaptés pour le
public handicapé.
La bibliothèque numérique gagne en
visibilité. La bibliothèque numérique
fait elle aussi l’objet d’un espace dédié
comprenant toutes les informations sur
les abonnements de la bibliothèque aux
ressources numériques : médiathèque
numérique d’Arte (deux-mille vidéos à la
demande d’Arte et d’Universciné), la Cité
de la musique (accès gratuit aux concerts
enregistrés à la Cité de la musique de
Paris et à la salle Pleyel), Vodeclic (des
formations en ligne en vidéo pour apprendre
la bureautique, internet, les outils
multimédia…), Actuel CIDJ info (un
ensemble de données axées sur l’orientation,
les métiers et les formations avec
des dossiers, des vidéos métiers et un
espace “pro”, les vidéos de la bibliothèque
ou encore une sélection de podcasts de la
bibliothèque et d’ailleurs.
Tous les services sont
sur Internet : réservations,
nouveautés, musique,
vidéos, documentaires,
blogs, animations, …
Blogs et réseaux sociaux. Parmi les nouveautés
du site figurent trois blogs de la
bibliothèque. “Mercredis numériques”
publie les articles des jeunes participants
aux ateliers “Mercredis numériques”.
“Un, deux, trois soleil” est consacré au prix
littéraire jeunesse de la Ville. Enfin, le blog
“Ciné Journal” regroupe les abonnés à la
médiathèque numérique, pour commenter
des films, échanger des impressions,
dialoguer… Pour s’ouvrir à un public plus
large, la bibliothèque est également
présente sur les réseaux sociaux Facebook
ou plateformes comme Twitter bien
sûr, mais également Sens Critique, un
réseau social dédié aux films, livres, jeux,
séries et BD. Ces réseaux sont accessibles
directement depuis le portail de la
bibliothèque.
Accompagner les usagers. L’équipe ne
manque donc pas d’idées et reste à
l’écoute des besoins et des innovations.
“Nous souhaitons aller de l’avant en
accompagnant les Angloys dans la découverte
et l’appropriation des outils numériques”,
indique Véronique Lanquetin.
Le succès de l’espace multimédia, des
nouveaux ateliers tournés vers le jeune
public (les mercredis numériques),
des ateliers d’initiation ou des liseuses
électroniques les encourage dans cette
voie. De nouveaux projets sont dans les
tuyaux. Ainsi, à partir de janvier 2012, une
fois par mois, le mercredi matin, l’équipe
proposera un atelier de préparation au B2i
(brevet informatique et internet). En 2012,
des visites guidées et virtuelles de la
bibliothèque sont envisagées ou encore le
téléchargement de livres depuis le site de
la bibliothèque. Sans oublier les ateliers
d’initiation au wiki-patrimoine, un site
web collaboratif et participatif sur le
patrimoine d’Anglet mis en ligne à
l’automne 2011. À suivre…Y.A.
Témoignaged’agent
Virginie Sabourin
responsable de la culture numérique
à la bibliothèque.
Ce nouveau site est le fruit
de plusieurs mois de réflexions
et de travail sur l’accessibilité,
l’ergonomie et le web 2.0. Notre
priorité était de bien hiérarchiser
les informations pour en faciliter
l’accès, en mettant notamment en
avant la bibliothèque numérique
et en créant de nouveaux services
numériques : les blogs et les
réseaux sociaux. La nouvelle version
du site constitue une réelle valeur
ajoutée pour tous, en particulier
pour les abonnés de la bibliothèque.
En effet, en se connectant, ils
peuvent gérer leur compte, effectuer
leurs réservations, consulter le
catalogue et les nouveautés, accéder
aux ressources numériques…
Et surtout, le site leur permet
d’avoir une vision rapide des
services de la bibliothèque.
> Le savez-vous ?
L’Espace multimédia labellisé
Net Public
En septembre 2011, l’espace multimédia
de la bibliothèque obtenait le label “Net
Public” décerné par la Délégation aux
usages de l’Internet. Le label valorise la
politique d’accès et d’initiation du public à
la bureautique, à l’Internet. Il offre un
certain nombre d’avantages : une visibilité
renforcée grâce au logo Net Public,
des formations pour les animateurs,
la possibilité de délivrer le “Passeport
Internet et Multimédia” (PIM).
R. Hélin
Anglet magazine N° 109 19

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Fotolia
Malgré la crise
financière européenne et
la taille modeste du budget
angloy, les finances de la
Ville affichent une très bonne
santé. Un endettement
historiquement bas, une
gestion rigoureuse lui
confèrent des marges de
manœuvre pour investir
et équiper Anglet, en
conformité avec son statut
de ville de quarante mille
habitants.
Dossier
Finances angloyes
UNE TRÈS BONNE
SANTÉ BUDGÉTAIRE
Anglet magazine N° 109 21

Dossier
Finances angloyes
Anglet Magazine s’en fait l’écho à
chaque numéro, Anglet se développe
et la Ville met en œuvre des projets
ambitieux et réalistes d’équipement ou de
soutien à la vie locale et sociale. Mais ces
dépenses nécessaires sont-elles pour autant
soutenables dans le contexte financier
international troublé qui s’affiche tous les
jours dans les media ?
Depuis quelques années, les collectivités
locales ont du faire face à la crise économique,
plus récemment, aux impératifs de
consolidation des finances publiques qui
conduit l’État à geler ou réduire ses aides
et subventions pour réaliser des économies
budgétaires. Malgré ce contexte, Anglet
doit préparer l’avenir en contenant ses
dépenses courantes, en épargnant pour
emprunter très modérément et dans de
bonnes conditions, tout en continuant à
fournir un service public de qualité et des
équipements modernes et performants.
Ainsi, la collectivité soutient l’activité économique
et le bien vivre en général. Explications.
Des dépenses courantes maîtrisées. Les
dépenses de fonctionnement sont nécessaires
à la gestion courante et régulière de
la commune. Par exemple, celles qui sont
indispensables à la bonne marche des services
municipaux, les frais de personnels,
les charges d’entretien, les subventions
aux associations, et le paiement des intérêts
des emprunts. À Anglet, l’ensemble
représentait 31,7 millions d’euros en 2010,
soit un peu plus de 800 euros par habitant.
Un montant très raisonnable par rapport
aux villes de même importance (graph.
1 et 2).
Dans une période d’incertitude financière,
la commune veille tout particulièrement à
maîtriser ses dépenses courantes, car
22
La Ville veille
à bien maîtriser
ses dépenses
pour dégager
de l’autofinancement.
Anglet magazine N° 109
elles seraient demain les plus difficiles à
réduire si la situation le nécessitait. En
2010, elles ont augmenté de moins de 3 %
par rapport à 2009. De fait, ces dernières
années, la progression des dépenses,
induite par le développement d’Anglet,
a été inférieure à celle des recettes que
génère cette croissance. La Ville poursuivra
cette gestion rigoureuse : l’évolution de
ces dépenses au budget primitif 2012 se
rapprochera du niveau de l’inflation, prévu
à 1,7 % pour 2012.
1
2

Des recettes dynamiques. Les redevances
des usagers (tickets de cantine, entrées à
la patinoire,...), les recettes fiscales provenant
de la taxe habitation et des taxes foncières,
mais aussi les dotations de l’État et
les subventions provenant d’autres organismes
ou collectivités, constituent les recettes
de la commune. À Anglet, ces
recettes progressent rapidement, car elles
sont tirées par la croissance de la population
et la construction de logements, qui
génère de nouvelles recettes fiscales. À
chaque logement créé, c’est un besoin
nouveau pour le service public (un enfant à
accueillir à la cantine, un usager supplé-
5
Une gestion saine
qui renforce la capacité
de la Ville à investir.
mentaire pour les installations sportives
municipales ou une personne âgée à
suivre pour le Centre communal d’action
sociale,…), mais c’est aussi le produit d’une
taxe d’habitation et d’une taxe foncière
pour le budget communal.
À Anglet, l’évolution des taux d’imposition
reste modérée (entre 2 et 3 % suivant les
taxes et les années) et la “pression fiscale”
par habitant se situe dans la moyenne
régionale et nationale (graph. 3 et 4). C’est
donc par l’augmentation des bases fiscales
bien plus que par la croissance des taux
d’imposition que les recettes fiscales de la
commune augmentent.
Les vertus de l’épargne. Si l’État s’endette
depuis longtemps pour financer ses
dépenses courantes, le budget d’une ville,
lui ne peut être déficitaire et doit toujours
être voté en équilibre. Une famille qui souhaite
acheter une voiture ou logement doit
dépenser moins qu’elle ne gagne, afin
d’épargner le surplus de revenus ou le
> À noter
La collectivité décide des taux mais les
services fiscaux calculent les bases d’imposition.
Parallèlement, les députés
votent une revalorisation générale de ces
mêmes bases dans le cadre de la Loi de
Finances.
Anglet a une politique d’abattements :
20 % sur la valeur locative moyenne des
résidences principales ; 10 % pour chacune
des deux premières personnes à
charge du foyer et 15 % pour les suivantes
; 10 % pour les personnes handicapées et
invalides (mesure adoptée en juillet 2009).
3 4
consacrer à rembourser un emprunt. Il en
va de même pour les collectivités locales :
elles ne peuvent investir dans des équipements
nouveaux qu’à condition de ne
pas sacrifier toutes leurs recettes aux
dépenses courantes.
Les recettes d’une collectivité locale
doivent donc couvrir l’ensemble de ses
dépenses courantes, et au-delà dégager
un surplus pour financer ses investissements.
C’est ce que l’on appelle la capacité
d’autofinancement. Appelée encore
épargne brute, elle est la marque essentielle
de la bonne gestion municipale
(graph. 5 et 6).
6
Anglet magazine N° 109 23

Dossier
Finances angloyes
Une capacité à investir sans précédent.
À Anglet, un effort particulier a été porté
sur la maîtrise des dépenses et l’optimisation
des recettes. Les résultats sont là :
grâce à la maîtrise de la progression des
dépenses de fonctionnement (2,95 %) et à
la hausse rapide des recettes (9,14 %), la
capacité d’autofinancement dégagée en
2010 a atteint un niveau record de 9, 8 millions
d’euros. Elle est très supérieure à la
moyenne (graph. 7). Anglet parvient ainsi
à économiser 25 % de ses ressources pour
financer ses projets d’investissement. Cela
diminue le recours à l’emprunt et permet
dans le même temps d’emprunter dans de
bonnes conditions car la Ville se dote des
moyens de rembourser sans crainte les
prêts nouveaux qu’elle contracte pour
financer son programme d’investissement.
8
9
24
Anglet magazine N° 109
La nouvelle place de la Bécasse livrée fin 2011
Des espaces publics de qualité, des logements, un bâtiment pour les commerces et associations.
Un désendettement continu. Cette progression
de l’autofinancement contribue
au désendettement d’Anglet. Cet effort a
été continu depuis 2008, la dette ayant
été réduite près de 4 millions d’euros en
trois ans. L’endettement de la Ville a
même atteint en 2010 un niveau historiquement
bas (graph. 8), si bien que le
poids de la dette angloye par habitant est
bien plus léger que dans les villes
voisines (graph. 9).
Cet effort de désendettement et le renforcement
des capacités d’autofinancement
permettent à la commune de
financer dans de très bonnes conditions
les grandes opérations inscrites à son
programme d’investissement (réhabilitation
de la patinoire, aménagement de la
place des Cinq Cantons et de la place de
La Bécasse, agrandissement de la Maison
pour Tous, construction de la salle
culturelle de Quintaou, du pôle solidarité,
réaménagement de la plage du VVF…) qui
s’imputeront pour l’essentiel sur les budgets
2011 à 2013.
Les investissements
améliorent le cadre de vie
de façon durable et
répondent aux besoins
actuels et futurs
des Angloys.
7
R. Hélin

R. Hélin
“Nous nous sommes donnés les moyens
de bien gérer nos finances, d’offrir de
nouveaux services aux habitants tout
en proposant un programme ambitieux
d’investissement” concluait le maire
Jean Espilondo dans la présentation
du compte administratif 2010 en avril
dernier.
La rénovation de la patinoire de La Barre
Un investissement majeur réalisé en 2011 pour une patinoire plus accueillante, plus fonctionnelle
et plus économe en énergie.
> Emprunts toxiques de 2007
La feuille de route des finances angloyes
est ainsi tracée : une politique fiscale
modérée, un recours raisonné à l’emprunt,
des investissements pour doter la
commune en équipements et services au
niveau attendu de la 3 e ville du département.
Ainsi, Anglet pourra franchir un
nouveau cap vers l’avenir. L.B.
Un héritage aujourd’hui maîtrisé
Le journal Libération a publié il y a quelques semaines une note interne de la banque
Dexia évaluant les emprunts “structurés”, qualifiés de “toxiques”, contractés par
5 500 collectivités en France, dont les cinq villes de l’Agglomération Côte basque
Adour. Durant le mandat de la précédente municipalité, Anglet a en effet contracté,
en 2007, deux emprunts dits “structurés” auprès de Dexia, pour une valeur totale
de 6,7 millions d’euros. Ces prêts prévoient un taux d’intérêt normal de 3,72 %.
Cependant chaque année, ce taux peut être majoré si sur le marché bancaire
européen (en novembre), les taux d’intérêt des prêts à un an deviennent plus élevés
que les taux d’intérêts des prêts à trente ans. Ce phénomène, appelé “inversion
de la courbe des taux”, est rare, mais a déjà été observé une fois entre mars et
septembre 2008, lors de la précédente crise financière.
Son impact sur le taux d’intérêt du prêt, du fait d’une formule de calcul complexe
incluant un cœfficient multiplicateur élevé, aurait pu conduire à doubler, à tripler,
voire à quadrupler les intérêts annuels qui s’élèveront pour 2011 sur ces deux prêts
à : 232 000 euros (avec le taux d’intérêt de 3,72 %).
C’est pourquoi la Ville a choisi de souscrire jusqu’en 2015, une garantie de taux
auprès de Natixis, la banque d’affaires des Caisses d’Épargne. Avec cette opération,
la commune “ échange ” ces taux structurés contre un taux fixe inférieur à 4,5%,
la banque assumant seule le risque. Cette garantie pourra bien évidemment être
renouvelée ensuite. Ceci permet pour un coût raisonnable (environ 45 000 euros
par an, soit environ 0,1% des ressources annuelles de la commune) de sécuriser
totalement la dette de la Ville en cette période de crise financière. Depuis le
changement de majorité en 2008, tous les emprunts contractés par la Ville l’ont été
à taux fixe, “car une collectivité n’a pas vocation à jouer sur des marchés financiers
avec de l’argent public” a précisé Jean Espilondo.
R. Hélin
Paroled’élue
Annie Jarraud-Vergnolles
adjointe aux finances et à l’économie
locale.
Un soutien essentiel
à l’économie locale.
En France, les collectivités locales
une responsabilité majeure : elles
représentent aujourd’hui 70 % de
l’investissement public en France.
Quand elles en ont les moyens,
il est essentiel qu’elles continuent
à investir pour soutenir
l’économie et l’emploi local
pour préparer l’avenir. C’est le
but de notre action à Anglet,
qui profite directement à notre
tissu économique. Sur une
opération comme celle du
réaménagement des Cinq-
Cantons, 85 % des 2,5 millions
d’euros investis reviennent à des
entreprises de l’agglomération,
dont 75 % à des entreprises
angloyes. Derrière ces chiffres,
ce sont des emplois qui sont
créés ou préservés et des salaires
qui à leur tour participent au
soutien à l’activité économique
locale”.
La future place des Cinq Cantons
Un investissement majeur pour Anglet.
R. Hélin
Anglet magazine N° 109 25

Rencontre
Les Bouchons d’amour
Des bouchons
au service du handicap
Créée par l’humoriste Jean-Marie Bigard, l’association “les Bouchons d’amour”
est présente à Anglet depuis près de dix ans. Ses bénévoles collectent, trient et
revendent des tonnes de bouchons en plastique. L’argent récolté finance du
matériel pour les personnes à mobilité réduite.
Nous sommes en permanence dans
la débrouille !”, confient d’emblée Bernard
Baudouin et Alain Bodet, les responsables
de l’antenne locale de l’association. Si le
local, au 4, rue de l’Étang, est gracieusement
prêté par la communauté d’agglomération
Côte basque - Adour, tout repose
en effet sur la bonne volonté d’une poignée
de bénévoles.
Tout commence par la collecte organisée
en différents points de la Côte basque.
À Anglet, le magasin Leroy Merlin reste
le plus gros pourvoyeur. Les particuliers
et les entreprises peuvent également
déposer les bouchons au local les
mercredis après-midi. C’est le jour du tri
pour les membres de l’association. Dans
une ambiance bon enfant, Bernard
Baudouin, Alain Bodet, Jean-Claude
Lacouara, Serge Marchez et Alain
Ihitsague prennent soin de conserver les
“bons” bouchons (alimentaires, ména-
26
Anglet magazine N° 109
gers, cosmétiques, produits d’hygiène,
couvercles en plastique …) et de rejeter les
bouchons interdits (produits chimiques,
détergents, médicaments, cartons, liège,
polystyrène, pots de confiture…). “On
trouve parfois de tout (piles, jouets…) et un
sac rempli de bons bouchons nous fait
gagner beaucoup de temps. C’est également
important pour la qualité du plastique
vendu au recycleur. Si nous avons
beaucoup de bouchons de meilleure qualité,
cela fait augmenter le prix d’achat
et donc l’argent pour les actions de
l’association !”, souligne Alain Bodet.
Vingt tonnes par an. Une fois le stock de
dix tonnes atteint, les bouchons sont
envoyés à l’usine de recyclage Eryplast en
Belgique (usine partenaire de l’association),
par un transporteur routier. À Anglet,
vingt tonnes ont été récoltées en 2011.
Deux fois par an, les permanents font
R. Hélin
appel à des volontaires pour les aider à
charger le camion. Un sac pèse en effet
douze kilos et il y en a des centaines !
À l’usine, les bouchons sont fondus puis
transformés en palettes alimentaires ou
en billes plastique. Eryplast reverse deux
cent dix euros la tonne de bouchons à l’association
nationale les Bouchons d’amour,
qui répartit ensuite équitablement l’argent
entre les régions. “Tout est mutualisé et
chaque région reçoit la même enveloppe,
quel que soit le tonnage récolté”, précise
Bernard Baudouin. L’argent provenant de
la collecte est intégralement reversé pour
l’achat de matériel pour personnes à
mobilité réduite.
Sans frais de fonctionnement. Président
du comité départemental handisport des
Pyrénées-Atlantiques, Bernard Baudouin
reçoit directement les demandes de
financement des clubs et des particuliers.
Elles sont relayées au niveau national.
La débrouille porte en tout cas ses fruits
puisque, depuis dix ans, le travail des
bénévoles a permis de financer du matériel
handisport ou des équipements de la
vie quotidienne pour les personnes en
situation de mobilité réduite (élévateur de
bain, fauteuil roulant, aménagement
de véhicule…). Ils ont même participé au
financement de l’aménagement du bateau
de Perle Bouge, vice-championne du
monde d’aviron en 2010. Tout cela sans
frais de fonctionnement, grâce au principe
simple et ingénieux des Bouchons
d’amour. Y.A.
> En pratique
Association
“LES BOUCHONS D’AMOUR” :
Principaux points de collecte :
local de l’association, au 4, rue de
l’Étang (tous les mercredis aprèsmidi)
et Leroy Merlin.
Contact : handisport@orange.fr
Pour en savoir plus :
www.bouchonsdamour.com

Culture
Retrouvez toute
l’information culturelle
et l’agenda sur :
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DR
La Ville d’Anglet accueille l’artiste
Claude Bellegarde pour une
exposition rétrospective conçue
en collaboration avec Corinne Perez,
de la galerie Artraces.
Entrée libre à la villa Beatrix Enea,
jusqu’au 15 janvier 2012.
Exposition
CLAUDE
BELLEGARDE
Cabine Chromatique, 1967
Anglet magazine N° 109 27

Arts plastiques
Exposition
CLAUDE
BELLEGARDE
Des années cinquante à aujourd’hui,
six décennies de création sont ici
condensées en quelque vingtquatre
toiles. On y trouve les principales
caractéristiques de la peinture abstraite,
largement explorée par celui que le
critique Pierre Restany qualifiait de “l’un
des derniers grands coloristes dans
le sens véritablement philosophique
du mot et de l’expression”.
Du blanc à la couleur. Claude Bellegarde
naît à Paris en 1927. Il est âgé de 17 ans
lorsqu’il illustre Le Serpent d’étoiles de
Jean Giono. Puis, il rencontre Lanza del
Vasto, philosophe, disciple de Gandhi,
avec qui il passe trois ans à découvrir les
énergies vitales qui animeront toute son
28
Anglet magazine N° 109
DR
œuvre. Bellegarde débute avec des
œuvres entièrement blanches, dites
“achromatiques”, qui feront sa renommée.
Ses tableaux blancs seront une
étape initiatrice, un catalyseur par lequel
il naîtra à la couleur. Contemporain
d’Yves Klein, il dépassera l’achromatisme
dès 1958 pour parcourir plus d’un
demi-siècle d’innovations continuelles
inscrites dans l’histoire de l’art. La couleur
Neutrino 80, 2006
la plus vive va progressivement envahir
tout l’espace de la toile avec “magnétisme
chromatique” (1958-1964). Puis
viennent des séries : “cabine chromatique”
(1967), “typogrammes” (1963-
1966), “cabine psy-color” (1964-1970),
“nature humaine” (1967-1976), Bellegarde
révèle une représentation de la
psyché des individus, “un miroir pour se
voir en peinture”.
Macro Cosmos, 1969

Dans les musées. Il expose à New York
où le Guggenheim Museum acquiert une
maquette en trois dimensions et un
tableau. En 1965, ses recherches le
conduisent à se pencher sur la sémantique
de la couleur comme moyen de
thérapie. En 1971, une grande rétrospective
est présentée par le musée d’Art
moderne de la ville de Paris. Avec
“les Stores” (1976-1990), Bellegarde
abandonne la peinture à l’huile pour la nitrocellulosique,
premier polymère synthétique.
Il se sert aussi de tout une variété
de matériaux et de structures : encres,
eau, bois, aluminium, surfaces en polyester,
tuiles, papier de riz et stores en lattes
de bois. En 1983, il obtient un doctorat en
art et sciences des arts visuels à l’Université
de Paris I, Panthéon-Sorbonne. En
1985, Claude Bellegarde est fait chevalier
de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Vegetal aquatique, 1990
La couleur du regard. Il produit “Son
et couleur” (1986-1988) et “Marine et
volcanique” (1989-1999). Dans les œuvres
de ces deux séries, il y a l’analogie entre
l’intensité de la couleur et celle des sons.
Puis, avec La “couleur du regard” (1997-
2001), l’œil devient son sujet. C’est pour
lui le temps du regard intérieur pétri de
forces élémentaires. La manufacture des
Gobelins lui consacre l’un de ses métiers
à haute lisse durant trois ans pour réaliser
la couleur du regard, une impressionnante
tapisserie de quarante-six couleurs et de
trois mètres par quatre, collection du
Mobilier national. Avec “Gris de couleur”
(2005), Bellegarde déstructure l’harmonieuse
ordonnance tout en programmant
son effacement, gris de couleur.
Une œuvre sensuelle. Toute l’œuvre de
Claude Bellegarde, toutes ses recherches
sur la couleur sont à la fois un univers de
jouissance sensorielle et de propositions
de sens pour retrouver un juste usage
individuel et social des couleurs. Bellegarde
fait vibrer la lumière… Ses toiles
baignées de mystère et de grâce nous
invitent à la contemplation. Elles nous
fascinent et nous apaisent à la fois.
La couleur y est restituée dans son
essence même, dans son mystère
premier. L’exposition présentée à la villa
Beatrix Enea offre l’occasion d’apprécier
ce parcours pictural sensuel et fort, vécu
comme un chant chromatique chargé
de valeurs symboliques. Y.A.
> Infos
L’écorché
Villa Beatrix Enea. 2, rue Albert-le-Barillier.
Du mercredi au dimanche, de 10 h à
12 h et de 14 h à 18 h. Informations :
05 59 58 35 60 et www.anglet.fr (agenda).
Le regard du fauve, 1998
Espace compact, 1957
Anglet magazine N° 109 29

Agenda
ARTS PLASTIQUES
Salon d’automne
Fontaine Laborde
Le salon de l’association
d’arts plastiques Fontaine
Laborde propose des œuvres
peintes et sculptées,
figuratives et abstraites,
sélectionnées par un jury et
primées, notamment par le
prix de la Ville d’Anglet et le
prix du Conseil général.
Du 28 novembre
au 5 décembre. Salle des
Fêtes de la mairie.
Entrée libre.
Infos au 06 85 20 52 83.
30
SPECTACLE
Gainsbourg...
Toujours !
Une soirée consacrée à Serge Gainsbourg,
compositeur et chanteur, toujours vivant et source
d’inspiration inépuisable.
Marina Pacowski :
“Gainsbourg, génie
du sample”.
Gainsbourg a beaucoup emprunté aux grands
compositeurs classiques : Chopin, Beethoven,
Brahms. La preuve par les notes, et les doigts
inspirés de la pianiste Marina Pacowski.
Les Gevrey Chambertin :
“Gainsbourg, moi non
plus”.
Avec insolence et tendresse,
un chanteur comédien et
trois musiciens s’approprient
les mélodies de
l’homme à la tête de choux.
Durée : 1 h 10.
Samedi 21 janvier. 20 h.
Chapiteau-spectacle de
Baroja. Tarifs : de 6 à 10 €
(1 spectacle), de 10 à 16 €
(deux spectacles).
Informations et réservations au 05 59 58 73 00.
Anglet magazine N° 108
CONCERTS
Musiques actuelles /
Iparraldeko Konpilazioa,
Moï Moï et BideHuts
Concert avec les groupes
de la compilation Iparraldeko
Konpilazioa 7, du collectif
Moï Moï, et de la
plateforme BideHuts. Iparraldeko
Konpilazioa soutient
la scène locale en
produisant chaque année
une compilation d’artistes
émergents. Le Collectif Moï
Moï s’implique dans la
musique et les arts gra-
phiques. Bidehuts, a été
créé en 2006 par les
groupes Lisabö, Inoren Ero
Ni, Hotel, Anari. Depuis,
Willis Drummond, Gora
Japon, Audience ont rejoint
la plateforme.
Vendredi 9 décembre.
20 h 30. Écuries de
Baroja. 19, rue des
Quatre-Cantons.
Entrée libre.
Infos : 05 59 52 17 55.
Les thés-concerts
de la Cité de la musique
de Paris
Autour d’un thé ou d’un café,
sur grand écran, savourez
un concert enregistré à la
Cité de la musique ou à la
salle Pleyel.
Samedi 17 décembre.
16 h. Bibliothèque
municipale. Entrée libre.
Infos : 05 59 52 17 55 ou
http://bibliotheque-municipale.anglet.fr
CONFÉRENCES
Les instruments
traditionnels basques
Par Juan Mari Beltran et
son trio. Juan Mari Beltran
est l’une des figures les
plus importantes de la
musique basque. Spécialiste
des instruments populaires
basques, il est aussi
l’un des “maîtres” de la
txalaparta. Dans le cadre de
Musique en découverte.
En partenariat avec l’Institut
culturel basque.
Mardi 6 décembre.
Bibliothèque municipale.
18 h 30.
Infos : 05 59 52 17 55 ou
http://bibliotheque-municipale.anglet.fr.
La tête dans les étoiles !
Les calendriers. Découvrir
l’histoire de notre calendrier,
son évolution, ses péripéties,
les autres
calendriers utilisés ... Par la
Société d’Astronomie Populaire
de la Côte Basque.
Dans le cadre des Mardis
de Baroja.
Mardi 6 décembre.
Ecuries de Baroja. 20 h.
Entrée libre.
Infos au 05 59 58 35 60 et
www.anglet.fr (agenda).
La txalaparta
La txalaparta est un instrument
sonore au chant primitif
qui, après être tombé
dans l’oubli, connaît aujourd’hui
un spectaculaire
regain d’intérêt. Juan Mari
Beltran est l’un des maîtres
de la txalaparta. Dans le
cadre de Musique en
découverte.
Mercredi 7 décembre.
Bibliothèque municipale.
18 h 30.
Infos : 05 59 52 17 55 ou
http://bibliotheque-municipale.anglet.fr.
Médiarchi
Dans le cadre du cycle de
conférences “Autour de
l’architecture contemporaine”
animé par Caroline
Mazel, le parcours et l’œuvre
de Jean-Raphaël Hébrard,
architecte basque qui
réussit à allier modernité
architecturale et souci du
lieu dans les années
soixante et soixante-dix.
Mardi 13 décembre.
Ecuries de Baroja.
18 h 30. Entrée libre. Infos
au 05 59 58 35 60 et
www.anglet.fr (agenda).
Aci Gasconha
(14 décembre) : Les chemins
de St-Jacques dans
les Landes : une voie litto-

SPECTACLE
Soirée
“culture physique”
Et si culture et sport ne s’opposaient pas mais
s’associaient. Une soirée tout en rythme.
En première partie, carte blanche au Théâtre des
Chimères.
Les Bougrelas “La Fédération
Française du Théâtre Sportif".
La compagnie Bougrelas participe à la 8e journée
de championnat de théâtre sportif organisé par la
FFTS. Elle présente au public une pièce du répertoire
classique imposée par la fédération. Elle va
tenter de réaliser les meilleures performances, de
marquer le maximum de points tant dans son programme
libre que dans son programme imposé
afin d’améliorer son classement général. La
représentation est commentée en direct par une
journaliste sportive. Durée : 1 h 10.
Vendredi 9 décembre. 20 h. Chapiteau-spectacle
de Baroja. 19 rue des Quatre-Cantons. 20 h.
Tarifs : de 10 à 13 €. Informations et réservations
au 05 59 58 73 00.
rale ? Par Jean Jacques
Taillentou. (11 janvier) :
Voyage au pays de la Reine
de Saba : le Yemen.
Par Christiane Geslin.
(8 février) : Visite de Notre
Dame du Grand Retour.
Par Pierre Laforie.
Écuries de Baroja.
18 h 30.
Participation : 2 €.
Infos : 05 59 03 34 78 ou
www.acigasconha.asso.fr.
À l’UTLA
Au programme : Les marées,
par Jacques Auriau,
animateur scientifique de la
Société d’Astronomie Côte
Basque, le 6 décembre, à
17 h, salle des Fêtes de
la Mairie ; Les Chamanes
de la préhistoire, par
Jean Clottes, conservateur
Général du Patrimoine, le
13 décembre, à 17 h,
à Monciné Anglet ; La
cathédrale de Compostelle
à l’époque romane, par
Jacques Lacoste, professeur
émérite de l’Histoire
de l’Art du Moyen Âge,
Université Bordeaux III,
le 17 janvier 2012, à 17 h,
à Monciné Anglet ;
Les rites populaires
taurins, par Jean-Michel
Gouffrant, chirurgien, le 24
SPECTACLE
Soirée
“Drôle de famille !”
Agenda
janvier 2012, à 17 h, à Monciné
Anglet ; La plume, l’os,
le vautour et la flûte, par
Dimitri Marguerat, naturaliste,
le 31 janvier 2012, à
17 h à la salle Ansbach de la
Maison pour Tous.
Infos au 05 59 57 00 37
ou www.utlanglet.fr.
Entrée gratuite pour les
adhérents, 5 € pour les
non-adhérents.
Un coup de projecteur artistique sur ce qui fait le
sel de nos vies : la famille.
En première partie, carte blanche
au Théâtre des Chimères.
Fratrasie ou la fabuleuse histoire
de Louis Leroy
Poétique, dansée, sexy, burlesque, chantée, obstétrique
et rock’n roll, cette nouvelle création est
une invitation, en fanfare, à une véritable fête des
émotions ! Une vie de famille qui défile à 100 à
l’heure, entre théâtre et musique. Par la compagnie
Les Epis Noirs (Genève).
Vendredi 13 janvier. 20 h. Chapiteau-spectacle
de Baroja. 19 rue des Quatre-Cantons. 20 h.
Tarifs : de 10 à 13 €. Informations et réservations
au 05 59 58 73 00.
Anglet magazine N° 108 31

Agenda
JEUNE PUBLIC Contes des 9 continents
Blanche Neige
Théâtre d’objet de verre par
la compagnie Les Cailloux
sensibles. Du jamais vu
pour cette version du texte
originel des frères Grimm.
Ici, les objets de verre nous
en font voir de toutes les
couleurs : rouge de colère,
vert de peur… Durée : 1 h.
Spectacle en famille, à partir
de 5 ans.
Dimanche 4 décembre.
16 h.
Chapiteau-Spectacle
de Baroja. 19, rue des
Quatre-Cantons.
16 h.
De 5 à 6,50 €.
Infos : 05 59 58 35 60.
32
SPECTACLE
“Le siphon”
Le public émet des souhaits
- un pays, une région, un
personnage, un lieu ou un
thème - et Praline Gay-
Para s’en empare. La
conteuse pioche alors dans
un répertoire éclectique
d’hier et d’aujourd’hui
venant des quatre coins du
monde. Et les histoires jaillissent
! D’origine libanaise,
Praline Gay-Para a suivi
des études d’ethnolinguistique
avant de s’attacher à
transmettre des récits.
Samedi 10 décembre.
15 h 30. Bibliothèque
municipale. Entrée libre.
Infos : 05 59 52 17 55 ou
http://bibliotheque-municipale.anglet.fr.
Première coréalisation entre la Scène Nationale de
Bayonne Sud-Aquitain et la Ville d’Anglet, “Le siphon” est
né de trois axes de travail : le polar, la tragédie, le clown.
Le polar est le poumon des fantasmes d’héroïsme, des
rêves de justice face à nos humiliations quotidiennes. La
tragédie est un lieu de violence par excellence. Les clowns
incarnent la relativité de la violence. Leur empreinte se
retrouvera dans le spectacle. Par le Petit Théâtre de Pain
(Louhossoa).
Les 1er, 2 et 3 février. 20 h 30. Chapiteau-spectacle
de Baroja. 19, rue des Quatre-Cantons.
Tarif : 10 à 16 €. Informations : 05 59 58 73 00 et
05 59 59 07 27.
Anglet magazine N° 108
SPECTACLE
Week-end
Fred Tousch
Cet artiste trublion est à l’honneur.
Benoît de Touraine,
le fils du pintadier
Fred Tousch nous emmène dans un univers
loufoque, transposé dans une époque moyenâgeuse
où s’entremêlent anachronismes, décalages
et textes en “vieux François”. C’est un conte
moderne, proche de l’univers des Monty Pythons.
Vendredi 20 janvier. 20 h. Chapiteau-spectacle de
Baroja.
Knüt !
Knüt est un engagement personnel sur le plan politique,
moral, juridique et militaire. C’est aussi la
traduction grammaticalo-orthographique du son
émis par la sirène du manège avant son départ.
Car c’est bel et bien dans un manège iconoclaste et
surréaliste que Fred Tousch nous emmène.
Samedi 21 janvier. 20 h. Chapiteau-spectacle
de Baroja.
Tarifs : de 6 à 10 euros (1 spectacle), de 10 à 16 €
(deux spectacles).
Informations et réservations au 05 59 58 73 00.
Une vendeuse
d’allumettes
La célèbre “petite marchande
d’allumettes” d’Andersen,
projetée dans un
Noël d’aujourd’hui, vient
déjouer son destin de mendiante
: du feu de
ses allumettes, elle fait crépiter
des rêves comme l’on

SPECTACLE
Soirée “Totale foutraque” On efface tous nos repères. On part en
insuffle la vie dans un
monde mercantile glacé
et stérile. Un conte urbain
fantastique et décalé. Théâtre
tout public dès 6 ans.
Durée : 45 minutes. Par la
compagnie L’Escabelle.
Suivi d’un goûter artistique.
Dimanche 15 janvier.
16 h. Chapiteau-spectacle
de Baroja.
Tarifs : de 5 à 6,5 €.
ANIMATIONS
Olentzero
Olentzero descend de sa
montagne et gagne Anglet.
Les enfants de l’ikastola
Kimua et des écoles bilingues
l’accueillent en
chanson. Après le défilé,
dantzazpi avec Angeluko
Mutxiko Taldea et vente de
talo et boissons pour se
réchauffer.
Dimanche 18 décembre.
Départ du défilé de la
place de la mairie à
10 h 30.
Place Lamothe :
mutxiko et talo, repli au
mur à gauche El Hogar
en cas de pluie.
Txaranga
Dans le cadre de “Musiketan
- Toutes les musiques
basques”, concert d’une
Txaranga sur l’esplanade
de Quintaou.
Jeudi 8 décembre. 10 h.
Infos : 05 59 52 17 55
Thé dansant
Animé par Gérard Luc.
Dimanche 18 décembre.
De 15 h à 19 h. Espace de
l’Océan. Ouvert à tous.
Entrée : 10 euros
(à régler sur place).
Collation offerte.
Soirées Patinoire
Vendredi 30 décembre : soirée
“Bling Bling” (animations,
cotillons et récompense au
meilleur look.
pays déjanté.
Diego Stirman :
Entremets”
“Diego Stirman est un artiste de
pacotille, un fantaisiste du rien, qui fait
des spectacles avec pas grand-chose.
Pourtant, il ne faut pas hésiter à goûter
son entremet marionnettique dont
les trois entremets (“Le Panier de
Pandora”, “ Toto le magicien ”, “ Les Marionnettes sur l’eau ”) flattent les plus sévères gourmands
de rire et d’extravagance.
Le cabaret des hérétiques
Il y a exactement huit cents ans commençait la croisade contre les Albigeois. Cet événement
sonne le glas du premier grand mouvement littéraire européen, celui des troubadours, qui
fit souffler sur l’Europe un vent nouveau. 2011 : la compagnie Le Maquis veut célébrer à sa
façon cet anniversaire, en évoquant l’héritage universel des troubadours, dans un spectacle
théâtral, musical, burlesque, satirique, loufoque et totalement foutraque.
Vendredi 10 février. 20 h. Chapiteau-spectacle de Baroja. 19, rue des Quatre-Cantons. 20 h.
Tarifs : de 10 à 13 €. Informations et réservations au 05 59 58 73 00.
MUSIQUE
Carl Schlosser Trio
Agenda
Vendredi 30 décembre.
21 h.
Patinoire municipale.
299 avenue de l’Adour –
La Barre. Tout public.
Infos : 05 59 57 17 30.
PHILOSOPHIE
Philobistrot
Qu’est-ce que le réel ? Avec
ls philobistrots de Dominique
Paquet autour d’un
verre, partagez plaisir et
réflexion.
Jeudi 8 décembre.
Bibliothèque municipale.
12 rue Albert-le-Barillier.
18 h 30. Entrée libre.
Infos : 05 59 52 17 55 ou
http://bibliotheque-municipale.anglet.fr
Carl Schlosser est un
musicien d’exception.
Il fut pendant plusieurs
années l’un des
saxophonistes vedettes
du Claude Bolling
Big Band où sa
fougue et son swing
faisaient merveille.
Mais la renommée venant,
il choisit contre
toute attente une autre
vie. Si son parcours
est original, le musicien
l’est aussi conjuguant
une grande musicalité et un swing constant. Il sera
accompagné de deux formidables musiciens déjà
accueillis à Baroja au cours des saisons précédentes :
le pianiste et organiste Thierry Ollé et le batteur Guillaume
Nouaux. Un spectacle de la Scène Nationale Bayonne
Sud-Aquitain.
Les 4 et 5 janvier. 20 h. Écuries de Baroja.
19 rue des Quatre-Cantons. Tarif : 16 €.
Informations au 05 59 59 07 27.
Anglet magazine N° 108 33

Agenda
THÉÂTRE
Playback Théâtre
Vous racontez… nous
jouons. Une nouvelle forme
théâtrale à découvrir avec
la compagnie de théâtre
Les Cous Lisses (Bayonne).
Autour de thèmes qui nous
relient, comédiens et musiciens
des Cous Lisses nous
invitent à partager nos histoires.
Aujourd’hui : Faites
la fête ! À quelques encablures
de Noël, venez partager
vos moments de fête.
Le 13 décembre. 20 h.
Chapiteau spectacle
de Baroja. 19, rue des
Quatre-Cantons.
Entrée libre.
Infos au 05 59 58 73 00.
SPECTACLE
Couleur Femmes
Divertissement poétique
pour célébrer la féminité.
Les différentes facettes
émotionnelles de la femme
sont mises en lumière, avec
la participation, en chanson,
du duo “Les enchanteuses”.
Par le club des
Poètes de l’Adour.
Samedi 28 janvier.
18 h 30. Salle des Fêtes de
la Mairie. Entrée libre.
Infos : 05 59 31 96 33.
EXPOSITION
La musique populaire
basque, ses instruments
et Kantuketan
Exposition d’instruments
traditionnels du Pays
basque, issus de la collection
de Juan Mari Beltran et
Kantuketan. Proposé par
l’Institut culturel basque,
34
Anglet magazine N° 108
Kantuketan retrace l’histoire
du chant basque et
évoque son lien intime qui
l’unit au peuple basque.
Sans oublier l’actualité et la
diversité du chant et de la
musique en Pays basque.
Dans le cadre de Musique
en découverte.
Du 6 au 31 décembre.
Bibliothèque municipale.
12 rue Albert-le-Barillier.
Entrée libre.
Infos : 05 59 52 17 55 ou
http://bibliotheque-municipale.anglet.fr
Vivre autrement le bois :
habiter, s’isoler,
se chauffer
Le bois est le matériau écologique
par excellence ! Utiliser
le bois dans ses
ANIMATION
Le marché de Noël
multiples usages, c’est durable.
Du 7 au 28 janvier.
Galerie Pompidou.
Entrée libre.
Infos : 05 59 52 17 55 ou
http://bibliotheque-municipale.anglet.fr
PROJECTION
Les débuts du rock
basque
Dans le cadre de Musique
en découverte, projection
du film d’Eriz Zapirain
“Saldo Badago” : les débuts
du rock basque, suivie
d’une rencontre avec le réalisateur,
de musiciens et de
pionniers du mouvement.
Vendredi 9 décembre.
18 h.
Bibliothèque municipale.
Entrée libre.
Infos : 05 59 52 17 55.
Pour sa XVI e édition, le marché de Noël
d’Anglet investit la place du Général-de-
Gaulle et la salle des fêtes de la mairie.
Réunis dans un village de tentes, les artisans
proposent leurs savoir-faire au travers
de créations originales et des idées
de cadeaux : céramiques, poteries, jeux
en bois, verre soufflé, peintures, bijoux…
Dans la salle des Fêtes, le marché allemand
propose les spécialités d’Outre-
Rhin (pains d’épices, saucisses grillées et
vin chaud à la cannelle) sans oublier les
objets traditionnels et les décorations de
Noël. Pour vivre pleinement la fête et la
magie de Noël, le Marché s’anime de
chants, musiques, spectacles de magie,
ateliers créatifs pour enfants, en collaboration
avec les associations angloyes,
sans oublier la présence du Père Noël !
Co-organisé par l’association des commerçants
“Bien Vivre aux Cinq-Cantons”, la Ville d’Anglet, Anglet Tourisme et l’Amicale Les
Amis d’Ansbach.
Du 13 au 22 décembre. Place du Général-de-Gaulle (mairie). De 11 h à 19 h 30.
Le samedi, de 11 h à 20 h 30.

Marina
PACOWSKI
Professeur de direction de chant et d’accompagnement au conservatoire Maurice-
Ravel Côte basque, Marina Pacowski est une concertiste qui s’est ouvert plusieurs
voies : le piano solo, la musique de chambre, le jazz et le théâtre…
Quand Marina Pacowski (1) se met
au piano, on sent à la fois un appétit
immense pour la vie, une sensibilité
à fleur de peau, un volcan qui
trouve son chemin, des vibrations intenses…
À l’origine, pour expliquer cette
faim de territoires inconnus, sont tapies
quelques clés de sol dans sa maison de
Biarritz. Le son velouté de la clarinette
et du saxophone de son père, la voix
d’Ella Fitzgerald, Petite Fleur et Sydney
Bechet caressent son oreille, la romance
des comédies musicales américaines de
sa mère bercent la mélodie tendre de
l’enfance. À l’adolescence, c’est “la générosité
inouïe” de son professeur de
piano Ada Labèque qui lui donne des
ailes. Marina s’envole à 21 ans vers
Paris, chez Angeline Pondepeyre, professeur
d’accompagnement. Elle revient
souvent au Pays basque. “L’important
pour moi était d’affiner les gestes, la
compréhension musicale, me poser des
questions sur le plan de l’interprétation,
chercher…” Elle obtient des médailles
d’or en piano (Bordeaux), un premier
prix à l’unanimité d’écriture, d’analyse,
d’accompagnement (Paris). Son parcours
est éclectique. Au milieu du gué,
elle s’arrête deux ans pour travailler le
jazz, le piano et le chant. “En plus de
mon amour pour l’opéra, j’aime scatter
(2)”. Marina pratique la bossa nova,
“un jazz qui swingue”. Il y a deux ans,
elle a créé le spectacle “smoothie brésilien”,
un concert-lecture de poèmes brésiliens.
La pianiste travaille à Nancy
durant trois ans comme accompagnatrice
puis entre au conservatoire de
Bayonne, mais, au bout de deux ans,
l’ailleurs l’appelle… Elle remporte en
juillet 2001 le Concours international du
Belvédère, à Vienne (Autriche), dans la
catégorie direction de chant. Puis ce
sera le concours annuel organisé par
l’Opéra national du Rhin, dont elle sort
première. Elle devient pianiste chef de
chant des Jeunes Voix du Rhin durant la
saison 2000-2001. “J’apprenais mon métier
en étant en relation avec l’Opéra de
Strasbourg. Le chef de chant est un pianiste
qui fait travailler les chanteurs
avant que l’orchestre ne prenne le relais.”
Elle revient au pays en 2002, car
elle réussit le concours de professeur
d’enseignement artistique. Marina est
aujourd’hui professeur titulaire au
conservatoire de Bayonne où elle enseigne
la direction de chant et l’accompagnement
musical. Berlin en octobre
DR
Portrait
C’est votre histoire
2010, San Francisco en juin dernier (3),
l’an prochain à Copenhague, New York
dans deux ans : Marina se produit
sur différentes scènes y compris celles
d’Anglet, de Capbreton, de Biarritz. Dans
son panthéon personnel, côté jazz, il y
a Charlie Parker, Brad Mehldau (elle
participe comme stagiaire à Marciac)
et dans son répertoire classique :
Schumann, Chopin, Schubert, Mozart,
Takemitsu, Peio Çabalette… “Tout ce que
je fais dans ma vie est toujours dans les
frontières, j’aime cela. J’aime explorer
tous les territoires : la danse, le théâtre…”
Elle a désiré le projet Clara et
Robert Schumann, l’amour fou, donné au
Théâtre du Versant en février dernier,
et a joué Clara : “Mon amour pour le
théâtre et la musique romantique a
trouvé dans leur correspondance amoureuse
le lieu de la création de personnages
et la mise en espace d’une
passion.” Marina a un projet sur Albert
Cohen, son écrivain“vénéré”, qui sera
créé la saison prochaine. “En somme,
qu’est-ce que la vérité ?… C’est ce qui
est entre les mots et qu’on éprouve dans
la joie” (4). En somme, l’émotion qui
naîtrait à l’écoute d’une musique, seraitce
cet espace entre les notes et que l’on
éprouve dans la joie ? B.A.
(1) marinapacowski.com
(2) Le scat est une forme d’improvisation
vocale où des onomatopées sont utilisées
plutôt que des paroles.
(3) En duo avec Thierry Barbé, contrebassiste
et professeur au Conservatoire national
supérieur de musique de Paris.
(4) Solal (Albert Cohen).
Anglet magazine N° 109 35

Culture d’ici
Emblèmes
DES DRAPEAUX
ET DES HOMMES
Symbole d’appartenance d’un groupe de personnes, d’une communauté, d’un
peuple, les drapeaux et les blasons, les emblèmes ne sont pas toujours synonymes
de batailles et d’assauts. Ils portent haut le signe d’un amour profond à une terre,
une langue, une histoire.
Le symbole des Basques
Champ rouge orné d’une croix de Saint-
André verte sur laquelle vient à son tour se
superposer une croix latine blanche,
l’Ikurriña est le drapeau du Pays basque.
Qu’il figure sur le drapeau de Saint-Pierreet-Miquelon,
qu’il soit le drapeau officiel de
la Communauté autonome d’Euskadi (25
octobre 1979), qu’il ait été adopté par les
centres basques de la diaspora d’Europe
et d’Amérique, qu’il soit brandi dans l’enthousiasme
d’un match de football ou de
rugby, ou planté au sommet de l’Everest le
14 mai 1980 par Martin Zabaleta d’Hernani,
il est l’emblème dans lequel tous les
Basques se reconnaissent. C’est le samedi
14 juillet 1894, en fin d’après-midi, que,
pour la première fois, fut hissé l’Ikurriña
au balcon du no 22 de la Calle del Correo à
Bilbao. Il inaugurait les locaux de la société
“Euskeldun Batzokja”. Sabino Arana Goiri,
son créateur, souhaitait à l’origine doter
d’un drapeau la province de Biscaye. Il fut
36
L’Ikurriña
Anglet magazine N° 105
R. Hélin
dépassé par son succès… Selon sa
conception, le fond rouge de l’Ikurriña représente
le peuple, la croix blanche représente
le “Jaungoikua”, la tradition
religieuse, le droit de Dieu sur la Biscaye ;
la croix verte incarne “Lagi Zarra” c’est-àdire
lois et indépendance de la Biscaye,
elle rappelle la date de la fête de l’apôtre
saint André. Venu du mot “ikurrin”, qui signifie
drapeau en basque, Ikurriña est devenu
tout simplement le nom propre du
drapeau basque.
Dans les années vingt, l’Ikurriña entre en
Iparralde (Pays basque nord), il est parfaitement
admis lors des fêtes patronales.
Durant la guerre civile en Espagne, l’Ikurriña
est reconnu comme emblème officiel.
Pendant la seconde guerre mondiale, il est
déployé à la pointe de Grave par les
hommes du bataillon Gernika et le général
de Gaulle le décore de la croix de guerre. À
l’époque franquiste, l’Ikurriña fut enfoui
durant quarante ans. Le 5 décembre 1976,
dans le stade de football d’Atocha à Saint-
Sébastien, les deux internationaux de
l’Athletic Bilbao et de la Real Sociedad portent
le drapeau au centre du terrain. La
pression populaire est telle que, le 19 janvier
1977, le ministre de l’Intérieur Martin
Villa est obligé de déclarer que l’Ikurriña
sera désormais toléré. Depuis plus d’un
siècle “l’Ikurriña est ce lien très fort entre
un peuple et sa mémoire profonde, elle est
plus que jamais l’expression de l’unité spirituelle
des Basques” (1).
Des lions, du blé et une Dame
Des lions debout et des gerbes de blé ou,
soyons précis : “Écartelé au premier et au
R. Hélin
Le blason Gascon
quatrième d’azur au lion d’argent, au
deuxième et au troisième de gueules à la
gerbe de blé d’or liée d’azur.”. La Gascogne
s’est vue attribuer des armes par le
cabinet de l’héraldiste d’Hozier en 1696,
durant le règne de Louis XIV, armes créées
par le roi pour compléter son armorial, la
province n’ayant jamais eu d’armes propres.
Le lion évoque celui des Armagnac et
des Mauléon. L’écartelé évoque une province
frontalière. “Mais, souligne Amédée
Baris, ce blason sorti de l’imagination de
l’héraldiste fut très contesté car dépourvu
de toute référence historique et identitaire
[…] La recherche d’un symbole, poursuit-il,
serait perçue favorablement par l’ensemble
des Gascons mais c’est une entreprise
délicate” (2). Au conservatoire du patrimoine
de Gascogne, on s’y emploie depuis
plus de dix ans. “Pour frapper son drapeau,
la Gascogne dispose d’un emblème
exceptionnel, c’est l’effigie de la Dame de
Brassempouy, chef-d’œuvre du paléolithique
supérieur, sculptée dans l’ivoire
d’une défense de mammouth il y a 25 000
ans.” (3) Le drapeau à la Dame a ainsi été
créé. Celui-ci montre le triangle gascon, en
rouge, entre Océan, Garonne et Pyrénées,
et y figure le profil de la statuette découverte
en Chalosse, sur fond rouge et blanc.

Déposé officiellement à l’INPI par le
conservatoire, le drapeau est de forme
classique rectangulaire. Il arbore le visage
de la “Dame au capulet”. Celle-ci est dessinée
en traits noirs sur teinte blanche ; la
tête se présente de profil, la face tournée
vers la hampe. “Cette effigie évoque l’une
des évidences ancestrales de la société
gasconne, l’égalité de la femme et de
l’homme […] elle ancre la Gascogne au
cœur du patrimoine culturel d’une humanité
sortie de son état préhistorique par
l’activité artistique. Par sa nature féminine,
la Dame incarne une région au nom fémi-
Euskaldunen ikurra
Hondo gorri bat daukala, San
Andres-en gurutze berde batez apaindurik,
honen gainean latindar gurutze
xuri bat pausatua delarik, Ikurrina Euskal
Herriko bandera da. Izan dadin
Saint-Pierre eta Mikeluneko banderaren
parte bat, Euskadiko Autonomi Elkarteko
bandera ofiziala (1979ko urriaren
25az geroztik), Europa eta Amerikako
diasporaren euskal zentroek banderatzat
hartu irudia, futbol edo errugbi partida
baten berotasunean altxatu edo
Everest-eko gailurrean Martin Zabaleta
Hernaniarrak landatu zutoihala (1980ko
maiatzaren 14an), Ikurrina da Euskaldun
guziak bateratzen dituen ikurra.
1894ko uztailaren 14an, larunbat arrats
batez, Ikurrina lehen aldikotz altxatu
zuten Bilboko Correo kaleko 22ko bal-
Leons, blat e ua Dauna.
Leons drets e garbas de blat, o
siam precís: “Esquarterat au
purmer e au quatau d’azur au leon d’argent,
au dusau e au tresau de gautas a
la garba de blat d’aur ligada d’azur”. La
Gasconha s’ei vista atribuir armas per
lo cabinet de l’heraldiste d’Hozier en
1696, pendent lo regne de Lois XIV,
armas créadas per lo Rei tà completar
son armoriau, la província en avent
jamei avut d’armas pròpis. Lo leon
qu’evòca lo deus Armanhacs e deus
Mauleon. L’esquarterat qu’evòca ua
província frontalèra. “ Mes, soslinha
Amadèu Baris, aqueth blason, tirat de
l’imaginacion de l’heraldiste, qu’estó
hòrt contestat pr’amor d’estar shens
nin qui se veut porteuse de valeurs dynamiques
très actuelles.” (4) La “Dame”
serait-elle l’avenir de la Gascogne ? B.A.
(1) Bulletin du Musée basque - Tome V - 1937-
1940. Article de Jean-Claude Larronde -
Historien et membre d’Eusko ikaskuntza -
Tiré de la revue Lema, 2005 (rubrique
histoire).
(2) Emblèmes, blasons, drapeaux – Pays Basque,
Navarre - Patrice de la Condamine. Éd. Les
Enclaves libres.
(3) Conférence d’Amédée Baris - Octobre 2008 -
À l’Espaci gascon.
(4) http://www.conservatoiregascogne.org/
et Gasconha.com
koian, “ Euskeldun Batzokja ” elkarteko
egoitzaren estreinatzearen karietara.
Hasieran, Sabino Arana Goiri-k, Ikurrinaren
sortzaileak, bandera bat eskaini
nahi zion Bizkaiko herrialdeari. Baina
sorkuntzak lortu zuen arrakastak sortzailea
gainditu zuen… Arana Goiri-ren
ustez, Ikurrinaren hondo gorriak populua
adierazten zuen ; gurutze xuriak,
“ Jaungoikua ”, hau da, erlijiozko ohitura
eta Jaungoikoak Bizkaiaren gainean
zeukan eskubidea ; gurutze berdeak,
“ Lagi Zarra ”, hau da, Bizkaiko Legeak
zein burujabetasuna, San Andres apostoluaren
eguna oroitaraziz. “ Ikurrin ”
hitzetik datorrela, euskal banderaren
izen propioa bihurtu da. 1920. hamarkadan,
Ikurrina Ipar Euskal Herrira sartu
eta ezin hobeki onartua izan zen herriko
bestetan. Espainiako gerra zibilean ikur
nada referéncia istorica e identitari(...).
La resèrca d’un simbèu, se persegueish,
seré percebuda favorablament
per l’ensems deus gascons, mes qu’ei
ua enterpresa mauaisida” (2). Au
conservatòri deu Patrimòni de Gasconha,
que s’i emplégan dempuish mei
de detz ans. “Tà estampar son drapèu,
la Gasconha dispausa d’un emblèma
excepcionau, qu’ei l’efigía de la dauna
de Brassempouy, escultada dens l’evòri
d’ua defensa de mamot, 25 000 ans a ”
(3) .Lo drapèu a la dauna qu’ei estat atau
creat. Aqueste qu’amuisha lo triangle
gascon, en roja, enter ocean, Garona e
Pirenèus e que quilha la cara de l’estatueta
descobèrta en Shalòssa, sus fons
roja e blanc. Depausada oficiaument a
Le drapeau à la Dame
ofizialtzat onartu zuten. Bigarren mundu
gerran, Grave-ko lurmuturrean Gernikako
batailoiko gizonek hedatu zuten eta
De Gaulle jeneralak Gerra Domina jarri
zion. Frankismoaren garaian, ikurrina
ezkutatua izan zen berrogei urtez.
1976ko abenduaren 5ean, Donostiako
Atotxa futbol zelaian Bilboko Athletic
eta Real Sociedad taldeetako bi nazioarteko
futbolariek Ikurrina zelaiaren erdiraino
eraman zuten. Herritarren presioa
hain zen azkarra non 1977ko urtarrilaren
19an, Martin Villa Barneko Ministroa
behartua izan baitzen aitortzera handik
aitzina ikurrina onartua izanen zela.
Mende bat baino gehiagoz geroztik,
“ Ikurrina populu baten eta honen oroimen
sakonaren arteko lokarri azkarra
da, inoiz baino gehiago Euskaldunen espiritu-batasunaren
adierazpena ” (1).
l’INPI per lo Conservatòri, lo drapèu
qu’ei de fòrma rectangulara. Que quilha
la cara de la “Dauna au capulet”.
Aquesta qu’ei dessenhada en trèits negres
sus tinta blanca; lo cap que’s presenta
de perhiu, la cara virada cap a
l’asta deu drapèu. “ Aquera efigía
qu’evòca l’ua de las evidéncias ancestraus
de la societat gascona, l’egalitat
de la hemna e l’òmi (...) qu’ancra la Gasconha
au còr deu patrimòni culturau
d’ua umanitat sortida deu son estat
preïstoric per l’activitat artistica. Per sa
natura feminina, la “Dauna”qu’incarna
ua region au nom feminin qui’ s vòu portaira
de valors dinamicas hòrt actuaus”
(4). La dauna e seré donc l’aviéner de la
Gasconha?
Anglet magazine N° 105 37
DR

DR
Anglet France Triathlon
Un billet pour Las Vegas
Solidarité
Un soutien bienvenu pour les Cyclo-potes
Zoom
Ils le font
En septembre dernier, trois membres de l’Anglet France Triathlon (AFT) participaient au
triathlon international d’Aix-en-Provence. Classé dans la catégorie Half-Ironman 70.3, il proposait
1,9 km de natation, 90 km de vélo et 21,1 km de course à pied. Antoine Segoviano a bouclé le tout en un peu moins de cinq heures,
aux alentours de la deux centième place (sur mille deux cents engagés). Cette performance lui a permis de monter sur la plus haute
marche du podium dans la catégorie des plus de 60 ans, et de se qualifier pour la finale mondiale de l’Ironman Tour à Las Vegas en
septembre 2012 ! Avec ce résultat, l’AFT boucle une excellente première saison marquée par plusieurs podiums individuels chez les
filles et des victoires en mixte, sans oublier l’organisation à Anglet du premier duathlon, l’AFT Challenge. Y.A.
L’association angloye les Cyclo-potes œuvre en faveur des déficients visuels locaux à travers
la pratique du cyclotourisme. Tous les samedis après-midi, elle réunit une vingtaine
d’adhérents aveugles, malvoyants et voyants qui sillonnent les routes de la région sur des
tandems. Dans le cadre d’un partenariat national entre GrDF et la Fédération française de
cyclotourisme, l’association bénéficie d’un soutien financier. Le 15 octobre dernier, Sylvie
Paule, responsable locale de GrDF, remettait un chèque de mille euros aux Cyclo-potes. Pour la deuxième année consécutive,
ce soutien permettra au club de s’équiper en tenues vestimentaires adaptées à la pratique du tandem, ou d’acheter un tandem
supplémentaire. Y.A.
Informations au 06 62 90 99 82 ou 05 59 03 38 29 et www.cyclopotes-anglet.fr
Dojo Angloy
V e Tournoi individuel d’Anglet
Pour sa quarante-cinquième année d’existence, le Dojo Angloy est en pleine forme. Avec quatre cents
licenciés, le club est ouvert au plus grand nombre, quel que soit l’âge. Une section “sport adapté” permet
également aux enfants et aux ados en situation de handicap de pratiquer le judo en toute sécurité. Preuve
de sa vitalité, le club organise le Ve Tournoi individuel d’Anglet les 10 et 11 décembre prochains à la salle
Saint-Jean. Cent quatre-vingts judokas, juniors et seniors (hommes et femmes), vont s’affronter sur les
tatamis. Ce tournoi interrégional attire également des judokas espagnols. Y.A.
Informations sur www.dojoangloy.com
Périple
Lake Trip : Un tour du monde version H2O
Sur le concept, l’aventure de Bastien Cauderlier (27 ans) et Laurent Melchior (23 ans), débutée le
12 octobre, est simple : un tour du monde… de l’eau. Certes l’envie de voyager est bien à l’origine,
mais pour les deux amis, membres de la banda des Genêts, il s’agissait surtout de “donner
du contenu” à ce périple. Fort d’un master en gestion des pollutions de l’eau pour Laurent et d’un
mémoire en géopolitique de l’eau (IRIS) pour Bastien, la thématique tombait sous le sens. Les deux Angloys ont donc monté leur
association, Lake Trip pour “sensibiliser” … Le grand public tout d’abord, via une exposition photo et vidéo prévue au parc Izadia
dès leur retour en juin prochain (trois lacs – Titicaca, Nasser et Tonlé Sap – feront ainsi l’objet de reportages de 20 mn chacun).
Le jeune public ensuite, via un travail et un échange tout au long de l’année avec l’école Aristide-Briand d’Anglet. Objectif :
vintégrer à l’exposition photo, des travaux que les élèves auront effectués pendant l’année scolaire. S.V.
À suivre sur www.laketrip.eu
Brochure
Arbres et jardins de Chiberta
Le caractère boisé des espaces tend à disparaître à Chiberta. C’est pourtant lui qui a façonné
le paysage pendant des décennies, et a donné son caractère au quartier. Pour inviter les habitants
à renouer avec l’esprit du pin maritime et à cultiver les espèces endémiques dans leurs jardins,
l’Association pour le maintien de la vocation à l’habitat individuel du lotissement de Chiberta (AMIC)
a édité une brochure. Elle porte un regard sur le Chiberta d’hier et d’aujourd’hui et apporte un éclairage utile sur les espèces
et les essences locales, leur valeur esthétique, leur intérêt pour la biodiversité ainsi que la manière de les cultiver. L.B.
Plus d’informations : www.anglet-chiberta.org
DR
S. Vaisse
Anglet magazine N° 109 39

Carnet
R. Hélin
NAISSANCES
Août : Titouan LÉA • Valentin LACHARME • Valentino HERREROS • Lucas FARJOT • Jade DUCHENEAUT • Louis BIDEGAIMBERRY • Emmie VENTURI.
Septembre : Aïnara DINGREVILLE • Oihana ECHEVERRIA • Mathis CAZENAVE MARTIN • Zoé MAHLER • Flora ESNAULT • Camille Y KLONG • Victoria
BECQUET • Gabriel LEGEAYE • Eliott SCHUVEY • Arthur BORIE FAUGERE • Ttale MATOCQ • Gustave MAURY.
Octobre : Oihan CAZENAVE • Mathieu VILLA BIRON • Tihia ALIDOR • Emma ALCANTARA • Loan MARCHIONE MINTELLI • Clara HITTA • Sacha FLO-
RENT • Tess LABORDE • Louisa MOQUETTE RIANO.
MARIAGES
Août : Franck MAISONNAVE et Noelle PORHEL • Mikel CAMPAN et Marie BURAUD • Jean-Marc ROLANDO et Dominique ELHAR • Jean-Baptiste
SCHOLTES et Emilie CHAPOTOT • Claude LE REST et Myriam EHRLICH • Maxime SAVOIE et Alexia GALZAGORRI • Nicolas DARTHES et Valérie GRAS-
SET • Xavier GABARROT et Milisent FARIAS ABARCA • Guillaume ROULEAU et Nour ENNIFAR.
Septembre : Vincent PEYRÉ et Audrey MIMIAGUE • Marc LARTIGAU et Magali TOULMONDE • Guillaume TURON et Ketty FERRAND • Sylvain SAINT-
MARC et Stéphanie SALADIN • Nicolas DUBRASQUET et Julie BADAIRE • Rémi PINCHOT et Marie EXPERTON • Eric BONNIN et Martine BONNEIL
• Damien BRESSON et Prune MEDINA • Guy OMNÈS et Evelyne SAINT-PIC • Jérôme TISSIER et Loïca SANSANO • Richard CURRAN et Anne CAMI-
NADE • Laurent SAUTIER et Karine URQUIOLA • Mathieu LAGARESTE et Aurore SAULNIER • Laurent HERISSON et Huai LING • Thomas PASCAS-
SIO-COMTE et Anne-Lise GARNIER • Nicolas GALAU et Gisèle ARIBIT • Yannick BALLANGER et Virginie CARON.
Octobre : Antoine OSPITAL et Jennifer BACHELIER • Patrice PEYROUX et Alice MAHOUX • Richard MARSH et Sabine ANSOUD • Xavier ALIAS et Nelly
HITO • Marc HOURS-MAYSONNAVE et Monique MOREL • Alain BARRÈRE et Martine PARROT • Stéphane CLOCHARD et Alexandra GALLIERE • François-Xavier
PIRON et Diane MESNARD • Damien BEDORA et Emilie DUPUY • Georges SIMOES et Florence VIVIER • Philippe YON et Florence CEDIEY
• Ricardo DE SOUSA et Sandrine HUAUMÉ.
DÉCÈS
Août : Dolorès SAEZ ép REBUFFAT, 93 ans • Marie UTHURRALT, 98 ans • Andrée HERISSON Vve AMZELEK, 76 ans • Denise MENDÈS, 65 ans • Fernande
ROUSSEL Vve FRANÇOIS, 94 ans • Oscar BANTLI, 88 ans • Jeannine RAMOND Vve FERNANDEZ, 85 ans.
Septembre : Marie SALHA ép PARMENTIER, 78 ans • Charles HAYET, 86 ans • Guy SIRE, 84 ans • Julia ARNAUDJOUAN Vve RUVAL, 97 ans.
Octobre : Marianne HITTA Vve SALLABERRY, 97 ans • Christiane BEDOUET Vve DESPRÉS, 85 ans • Fernande LOISEAU ép PEUDEPIÈCE, 89 ans •
Marie REDONDO Vve HARDOY, 85 ans • Marie HARQUOT Vve HENRIAT, 100 ans • Josette LEGER Vve REBEYROL, 82 ans.
En présence du maire, Jean Espilondo, de Maritxu Maury ou de Robert Lagareste, adjoints au maire.
Noces de platine d’Émile et Marie-Thérèse ARROCENA,
rue de l’Empereur.
40
Anglet magazine N° 109
R. Hélin
Noces d’Or de Bernard et Christiane VOLLEAU,
rue de Mégnin.
Noces de diamant d’Ambrosiano et Jeanne REGAZZONI,
rue des Cinq-Cantons.
Noces d’Or de Jean et Yvette GARATAIN,
rue de Chassin.
R. Hélin
R. Hélin

Téléthon 2011
Les 2, 3 et 4 décembre, Anglet et ses associations se
mobilisent pour la XXV e édition du Téléthon. En vingt-cinq
ans, bien des victoires ont été remportées. Les maladies
rares, inconnues jusqu’alors du grand public, sont sorties
de l’oubli. De grandes avancées scientifiques ont jalonné
ces 25 années, si bien qu’aujourd’hui les premiers
traitements voient le jour. Le défi de ce XXV e Téléthon est
de poursuivre le combat contre la maladie.
Tout le programme sur www.anglet.fr (agenda) et dans
l’Angletscope du mois de décembre.
Espace Info Énergie
L’espace Info Énergie du PACT-HD Pays basque dispose
d’une permanence à la bibliothèque d’Anglet pour
s’informer sur l’habitat écologique et les économies
d’énergie. “Comment isoler son logement ?”, “Quel est le
chauffage le mieux adapté ?”, “Comment réduire ses
factures d’énergie ?”… Réponses à la bibliothèque d’Anglet.
Une initiative inscrite au plan d’action 2011-2015 de
l’Agenda 21 local, organisée en partenariat avec le PACT-
HD Pays basque.
Bibliothèque municipale. Les 11 et 18 janvier, 7 février
et 14 mars, de 14 h à 17 h. Informations au
05 59 52 17 55.
Association AGIR abcd
Reconnue d’utilité publique depuis août 1990, AGIR
(Association générale des intervenants retraités) intervient
dans les domaines de l’insertion, de la solidarité et
du développement. Ses champs d’intervention sont
divers : formation, parrainage de jeunes, accompagnement
de chômeurs, aide à la création d’entreprise, lutte
contre l’illettrisme et le soutien scolaire, accès à la
santé… Si vous disposez de temps libre et souhaitez mettre
vos compétences professionnelles au service de l’association,
vous pouvez les rejoindre à Anglet (Relais de
la solidarité, rue de Jouanetote) ou Bayonne
(Maison diocésaine).
Informations au 05 59 59 00 48 et www.agirabcd.org
Ateliers de la bibliothèque
Premiers clics : Des ateliers pour s’initier au traitement
de texte, enregistrer et classer des fichiers, naviguer sur
Internet, envoyer et recevoir des messages, retoucher
une image. Tous les mardis, de 18 h à 20 h, et tous les
jeudis, de 10 h à 12 h, hors vacances scolaires.
Wiki-patrimoine. La Ville d’Anglet vient de se doter d’un
nouvel outil de communication participative et de
valorisation de son patrimoine : le Wiki-patrimoine.
La bibliothèque vous propose des ateliers d’initiation les
samedis 10 décembre et 28 janvier, de 14 h 30 à 16 h 30.
Cinéziq - ArteVod et Automazic. Découvrez l’offre de
films et de musiques en ligne, à écouter ou à télécharger
chez vous gratuitement. Mardi 3 janvier à 18 h.
À libre ouvert : Impress. Équivalent libre de PowerPoint
de Microsoft, ce logiciel vous permet de créer des
diaporamas animés dans lesquels vous pouvez intégrer
vos photos, des dessins, des formes automatiques,
des tableurs, des diagrammes… Samedi 21 janvier,
de 14 h 30 à 17 h 30.
À libre ouvert : la vidéo numérique (1 ère partie).
Thème : la bibliothèque vue par ses usagers. Avec LProd.
Samedi 11 février, de 14 h 30 à 17 h 30.
À libre ouvert : Audacity. Avec Audacity, enregistrez,
modifiez du son et manipulez plusieurs pistes audionumériques.
Avec l’école d’art. Samedis 3 décembre et
4 février, de 14 h 30 à 17 h 30. Ados et adultes.
Bibliothèque municipale. Infos au 05 59 52 17 55 et
www.anglet.fr (agenda).
Exposition “La récup’ de fil en aiguille”
En collaboration avec le parc Izadia, les ateliers municipaux
de couture présentent plusieurs modèles insolites.
Dans le cadre de la semaine de la nature, avec le
sculpteur Guanes Etchegaray.
Du 30 janvier au 3 février 2012, de 10 h à 18 h.
Salle des fêtes de la mairie.
Concours de tarot
Le prochain concours de tarot de l’association Anglet
Accueille aura lieu le dimanche 11 décembre au premier
étage de la villa El Hogar, à partir de 14 h. Il est ouvert
à tous moyennant 10 euros d’inscription.
Informations : 05 59 74 77 62 et 06 80 55 19 28.
Sorties montagne
L’association Energy’s propose des sorties dans les
stations de La Pierre-Saint-Martin et Gourette. Elles sont
ouvertes à tous les publics pour toutes activités. Pour
s’y rendre, Energy’s organise des bus aller et retour aux
tarifs de 15 euros ou 18 euros. Calendrier des sorties
prévues : les 7 et 15 janvier, 12 et 22 février, 18 et
31 mars.
Informations : Association Energy’s au 05 59 23 50 14 ou
06 82 02 51 98.
Orchestre régional Bayonne-Côte basque
Avis aux amateurs, les chœurs de l’Orchestre régional
Bayonne-Côte basque recrutent des choristes ténors et
basses.
Informations au 05 59 74 59 62, www.orbcb.fr ou
www.acorb.net
Réveillons de la solidarité
Les femmes en difficulté qui élèvent seules leurs enfants
sont plus d’un million et demi. À Noël, cette solitude
devient insupportable. Pour elles comme pour toutes les
personnes isolées et démunies, la Fondation de France
soutient plus de cent cinquante Réveillons de la Solidarité
partout en France, entre le 17 décembre 2011 et le
2 janvier 2012. Ils sont initiés par de petites associations
sélectionnées par la Fondation de France. Deux gestes
simples pour les aider : Faire un don (par chèque ou
en ligne) ou acheter le “Coffret de la Solidarité” sur
Internet à partir du 15 novembre. Le chèque sera libellé
à l’ordre de : “Fondation de France - Réveillons de la
Solidarité”, et adressé à Fondation de France - 40, avenue
Hoche - 75008 Paris. Le don ou l’achat du coffret en ligne
(paiement sécurisé) se font sur le site de la Fondation
de France.
Informations : www.fondationdefrance.org
Studyrama
Événement incontournable dédié à l’orientation des
futurs bacheliers et étudiants du sud-Aquitaine et
du grand-Adour, le salon des études supérieures
Studyrama aura lieu le 14 janvier 2012 à Bayonne,
à la Maison des associations.
L’entrée au salon est gratuite. Il est toutefois conseillé
de se préinscrire sur www.studyrama.com
La patinoire inaugurée
La patinoire d’Anglet dont les travaux s’achèvent en
décembre, prépare son inauguration pour le week-end
du 14 au 15 janvier. Clubs et associations présenteront
des animations, l’après-midi du 15 janvier, un spectacle
sur glace dédié au public sera proposé. Ambiance bon
enfant prévue à La Barre.
Visite de la nouvelle place
L’aménagement de la place de la Bécasse, à Blancpignon,
s’achève en décembre. Les habitants du quartier et
les associations sont conviés à découvrir les lieux pour
une visite de fin de chantier et des divers équipements
en présence des élus délégués, le 17 décembre, à 10 h 30.
Les riverains intéressés peuvent se rendre sur place
devant le Sémaphore, sans formalités préalables.
L’épicerie sociale ouvre
Pratique
Bon à savoir
L’épicerie sociale inaugurée le 15 décembre prochain,
ouvrira ses portes au public au Relais de la Solidarité.
Un véritable petit magasin, issu d’un projet accompagné
par la Ville et le CCAS, et géré par une nouvelle association.
Les bénéficiaires seront des Angloys, résidant à
Anglet depuis au moins trois mois, et proposés par des
travailleurs sociaux. Une fois leur dossier accepté par
la commission d’attribution de l’épicerie, ils rencontreront
la conseillère en économie sociale et familiale
de l’association pour finaliser un objectif (l’achat d’un
nouveau frigidaire ou la prise en charge du coût des
études d’un enfant, par exemple) avant de pouvoir aller
faire leurs courses à l’épicerie sociale pendant six mois,
renouvelables une fois. Les produits y seront vendus en
moyenne 15 à 20 % en dessous du prix des commerces.
Infos : Épicerie sociale d’Anglet, Relais de la solidarité,
41 rue Jouanetote. Mèl : episoc.anglet@hotmail.fr
Anglet magazine N° 109 41

Comprendre
Pourquoi ? Comment ?
La Ville vous répond
Pourquoi les arbres phœnix décorant le parvis de l’hôtel de ville ont-ils été enlevés ?
Ne pouvant poursuivre leur croissance,
ces arbres étaient condamnés. Leur
système racinaire trop développé endommageait
la chaussée et le pavage du
2012 sera une année d’élections politiques,
et les communes ont besoin de
volontaires pour procéder à leur bon
déroulement. Les bureaux de vote sont
institués par arrêté préfectoral et sont
composés de plusieurs intervenants
42
Anglet magazine N° 109
R. Hélin
parvis ; le réseau d’arrosage intégré avait
également souffert ainsi que les jardinières
en pierre. Une tentative de transplantation
des phœnix doit être essayée
au niveau des espaces verts du Cadran.
Devant la mairie, ils sont remplacés par
des vivaces. Les jardinières ont été réhabilitées.
Cette opération s’intègre dans la gestion
différenciée des espaces verts de la Ville,
une démarche inscrite dans l’Agenda 21
local. Loin de diminuer le nombre et
la qualité de ses espaces verts, la Ville
souhaite les revaloriser tout en réduisant
l’impact financier de leur entretien.
Un état des lieux du parc arboré, avec
bilan phytosanitaire, fait l’objet d’une
programmation pluriannuelle afin de
traiter la dangerosité. Les tailles douces
Comment être assesseur volontaire dans un bureau de vote ?
R. Hélin
(le président de bureau, un secrétaire, un
délégué, des scrutateurs). Tous sont
indispensables le jour J pour vérifier
l’identité de l’électeur, s’assurer du bon
déroulement et de la totale régularité des
opérations de vote, et rédiger le procèsverbal.
Il faut aussi des assesseurs,
désignés par les candidats ou les listes
parmi les électeurs du département (art.
R.44 du Code électoral). Le jour du vote,
ils sont chargés de faire signer les votants
sur la liste d’émargement, d’estampiller
la carte électorale et de participer au dépouillement.
Si leur nombre est inférieur
à deux, les assesseurs manquants sont
pris parmi les électeurs volontaires
de la commune inscrits sur une liste
complémentaire.
Ces fonctions sont tenues dans un bureau
de vote, à titre bénévole. Les électeurs
volontaires de la commune peuvent donc
Retrouvez la Foire aux questions sur le site Internet de la Ville : www.anglet.fr
sont réalisées régulièrement. Pour les
arbres urbains et les espaces boisés
protégés, de nouvelles règles d’urbanismes
sont prises en compte et des
modifications sont apportées au niveau
du PLU (plan local d’urbanisme), notamment
pour respecter les distances entre
les arbres. De même, lors de nouvelles
plantations, des précautions particulières
sont prises aujourd’hui en termes de
volume de fosse et de drainage pour
permettre le bon développement des
espèces en milieu urbain.
Les contraintes d’entretien sont aussi
intégrées en amont pour faciliter la
gestion des espaces verts à l’échelle
de la ville.
librement s’inscrire sur une liste complémentaire
d’assesseurs, sans nécessairement
être adhérents à une formation
politique. La liste de réserve, tenue par
le maire, permet de pallier le manque
d’assesseurs lors de l’organisation des
bureaux de vote. Pour 2012, les assesseurs
complémentaires pourront être
appelés lors des prochaines élections qui
auront lieu : les dimanches 22 avril et
6 mai 2012 pour les élections présidentielles,
et les dimanches 10 juin et 17 juin
2012 pour les élections législatives. Toute
personne intéressée doit remplir un
formulaire d’inscription et l’adresser avant
le 30 janvier 2012 à la mairie d’Anglet -
Direction de l’administration générale -
Bureau des élections - BP 303 - 64603
Anglet Cedex. Tél. 05 59 58 33 48 -
Fax 05 59 58 72 64. Le formulaire peut
être rempli en ligne sur www.anglet.fr

Expression
de l’opposition
Le groupe
“Vivons Anglet naturellement”
est composé de neuf
conseillers municipaux.
(UMP, UDF-Modem, ass. Angeluzain)
Michel Ithurbide
Jacques Veunac
Nicole Darrasse
Patrick Chasseriaud
Claude Olive
Marie-Hélène Cazaux
Valérie Dequeker
Florence Lasserre-David
Anthony Bleuze
Contact :
opposition-anglet@live.fr
Bureau de l’opposition
Hôtel de ville
Rue Amédée-Dufourg
64600 Anglet
Tél. : 05 59 58 35 35
UN PROBLÈME D’ÉTHIQUE POLITIQUE
Au cœur d’Anglet, un projet essentiel passe dans une simple modification du PLU…
Le projet d’aménagement de la RD-810, l’ex-RN10 (secteur Busquet, Bernain)
présenté par la municipalité, si on excepte la hauteur des bâtiments, n’est pas
nouveau. C’est en réalité une copie conforme du travail réalisé par l’urbaniste
bordelais Alain Charrier pour la majorité précédente.
Les élus socialistes n’ont donc rien imaginé, rien inventé, mais démontre
en revanche une volonté dure de densification, ou “d’intensification” (pour reprendre
leurs propres termes), jamais vue sur Anglet.
Cette nouvelle modification du PLU pose un véritable problème d’éthique politique.
Pourquoi ?
UNE PROCÉDURE VOLONTAIREMENT PRÉCIPITÉE
Alors que la révision générale du PLU est en préparation, la municipalité multiplie
les petites modifications et les projets qui, au final, auront profondément modifiées
notre ville sans avoir même débattu des grandes orientations de l’aménagement
d’Anglet avec les élus, mais aussi avec les habitants.
C’est un déni de démocratie qui ne s’explique que par la précipitation dont fait preuve
la mairie, et la peur de nos élus d’être confrontés à la volonté des Angloys.
Pour nous, ces aménagements ne peuvent être traités par une simple modification
du PLU dont l’enquête publique a été bouclée en un mois, avec cinq jours pour
rencontrer le commissaire enquêteur.
Ce projet touche le cœur même d’Anglet, les connexions avec les autres quartiers.
Il aura donc des incidences majeures sur toute la ville. Il remet en cause l’économie
générale de l’urbanisme de notre ville et nécessite une véritable révision du plan
local d’urbanisme.
Nous rappelons que déjà, pour ces même raisons, la première enquête publique sur
la réservation de terrains s’était conclue par un avis défavorable.
L’AMÉNAGEMENT DE LA RD 810 :
UNE CONSTRUCTION DE ZUP INACCEPTABLE !
Comme nous l’avons dit nous sommes d’autant plus favorables à l’aménagement
de la RD810 que nous en sommes les initiateurs.
Mais là où nous ne sommes plus d’accord, c’est quand on nous annonce des
immeubles de neuf étages au niveau du garage Honda (projet du promoteur Alday)
et de dix à onze étages au niveau du parking Bovero (projet d’architecture Toa, choisi
par l’équipe en place).
Pour vous faire une idée, la grande barre entre les deux projets, la résidence de
l’avenue de Bayonne, ne fait “ que ” six étages.
Rappelons aussi que la ZUP de Bayonne fait un étage de moins. Ce n’est peut-être
rien pour un habitant de la banlieue bordelaise ou toulousaine, mais ici nous sommes
à Anglet, et ce n’est pas dans l’esprit de notre ville.
Nous sommes d’autant plus surpris par cette envie de hauteur, que nous nous
rappelons les propos tenus par les mêmes élus lorsqu’ils étaient dans l’opposition,
et qu’ils considéraient lors de la révision du PLU en 2000, que quatre étages au
centre-ville c’était déjà “non négligeable”. On en est très loin.
Il faut reprendre ses esprits. Qu’il faille construire des logements sur Anglet nous
en sommes tous conscients. Que certains quartiers doivent être plus densifiés
que d’autres, cela nous semble également logique.
Anglet magazine N° 109 43

Mais y a-t-il une absolue nécessité à construire si haut ?
Nous voyons dans cette volonté de la pure mégalomanie.
Elle se confirme dans les propres mots de M. VOISIN lorsqu’il
nous imagine devenir le “ cœur ” de l’agglomération. Que
projette-t-il pour Anglet ? En faire la première ville du BAB en
nombre d’habitants ? Dépasser le chiffre des 50 000 âmes, pour
être devant Bayonne ?
MAIS POURQUOI DONC “COUTURER” ANGLET ?
De l’éco-quartier du Maharin à l’aménagement de l’ex-RN10
en passant par le dossier Houndaro, c’est toujours la même
chose : une communication politique, des esquisses
astucieuses, des concertations en trompe l’œil, et au final on se
retrouve avec des aménagements très contestables comme
la place de la Bécasse.
Ce n’est pas un hasard si aujourd’hui, dans chaque quartier,
se lèvent des opposants à tel ou tel projet.
Nous avons lu, concernant ce projet, que la municipalité
comptait “couturer” la ville. D’après le Larousse cela signifie
“être couvert de cicatrices, d’inégalités, balafré”.
Aujourd’hui, on nous promet onze étages à Bernain, demain
pourquoi pas cent cinquante, si on en croit l’interview du maire
à un journal local au mois de juillet dernier !
Alors, avec les Angloys, fidèles à notre vision d’une ville riche
de ses quartiers façonnés par l’histoire, de sa mixité sociale,
de son cadre de vie préservé et de son développement harmonieux,
nous disons NON aux excès de ce projet.
SALLE DE SPECTACLE : POUR UN REFERENDUM SUR SON
EMPLACEMENT
Notre position est inchangée depuis le début de ce dossier :
cette salle n’est pas au bon endroit.
Rappelons ici que M. ESPILONDO s’était engagé, sans équivoque,
lors de la campagne électorale à proposer un moratoire
sur ce dossier et à organiser une consultation auprès des
Angloys.
Il n’en a rien été. Pourtant, l’aménagement de la RD810 tel qu’il
est présenté aujourd’hui nous donne raison : cette salle de
spectacle avait toute sa place dans ce cœur de ville.
Aujourd’hui, force est de constater que l’on densifie le quartier
de Bernain sans y amener aucun équipement public, alors qu’il
s’agit du principal axe desservi par les transports en commun,
au centre de l’agglomération, près de l’université, des habitations
et des commerces.
Au lieu de lancer le cabinet d’architecte concepteur du projet
de salle, dans une ridicule procédure contre l’association
Quintaou–Lamothe pour une histoire de reproduction de
maquette, la municipalité ferait mieux d’organiser un référendum
pour laisser le choix aux Angloys de l’emplacement
de la future salle de spectacle d’Anglet :
À Quintaou en supprimant espaces verts et parking ? Ou bien au
cœur de Bernain (ex parcelle Bovero) en lieu et place des trois
tours de dix à onze étages ? Les Angloys trancheraient.
44
Anglet magazine N° 109
LE NOËL DES AÎNÉS ANGLOYS… À BAYONNE
Pour la première fois, le traditionnel spectacle de Noël,
organisé par la mairie d’Anglet pour les personnes âgées aura
lieu à Bayonne. Souci d’économies ? Volonté de s’aligner sur la
commune voisine ? Toujours est-il que c’est un peu l’âme de
ce rendez-vous qui va se perdre. Dommage…
D’OÙ PROVIENNENT LES PAVÉS DE LA FUTURE PLACE DES
CINQ CANTONS ?
Il y a un mois, le piéton d’Anglet écrivait : “ Heureusement pour
les commerçants, les pavés de la place des Cinq Cantons
arriveront la semaine prochaine ”. À l’heure où nous écrivons
ces lignes, et plus d’un mois après cette information, toujours
pas de pavés… Dès lors, les rumeurs les plus folles courent :
les pavés arriveraient d’Inde ou de Thaïlande, bref un de ces
pays où les conditions de travail sont “ idylliques ”… pas très
socialiste comme choix !
Quant à l’Agenda 21, si on prend en compte les méthodes de
fabrication locales et le transport, il y a fort à parier que le bilan
carbone de l’opération ne soit terrible… pas très écolo comme
choix !
SECTAIRE MOI ?
Monsieur le Maire aime à le répéter en conseil municipal,
il n’est pas “sectaire”. L’opposition, quant à elle, peut s’en
apercevoir au quotidien : du dîner gastronomique organisé par
la mairie pour deux cents convives, à l’apéritif offert par le maire
à l’issue de chaque conseil municipal, en passant par de
simples réceptions comme celle donnée à l’occasion du
concours des maisons fleuries, l’opposition n’est invitée à rien,
tout juste si elle est “tolérée” à l’occasion des manifestations
officielles.
Dernier exemple en date : celui de la patinoire où, durant des
années, majorité et opposition supportaient ensemble l’équipe
angloye de l’Hormadi. Mais depuis la rénovation de cet équipement,
la municipalité s’est dotée d’une belle et grande loge
où seuls sont désormais invités les élus de la majorité et leur
famille.
DES DÉLÉGATIONS ET DES INDEMNITÉS POUR “ PRESQUE ”
TOUT LE MONDE
Le dernier conseil municipal a donné lieu à une nouvelle
modification de l’enveloppe consacrée aux indemnités des élus.
Il s’agissait, sans augmenter cette dernière, de prendre en
compte les nouvelles délégations que souhaite donner le maire
à des conseillers municipaux de la majorité qui n’en ont pas.
C’est ainsi que désormais vingt-sept des trente élus de gauche
toucheront une indemnité (qu’ont bien pu faire les trois
oubliés… ah oui, ils appartiennent au PC !) – du jamais vu à
Anglet. De quoi ressouder une majorité en difficulté et comme
on dit au PS angloy : “Charité bien ordonnée…”

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