XP-exé-Anglet mag n°78
XP-exé-Anglet mag n°78
XP-exé-Anglet mag n°78
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AVRIL-MAI 2008 N° 91<br />
ANGLET<strong>mag</strong>azine<br />
VIE MUNICIPALE<br />
La mairie,<br />
comment ça<br />
marche ?<br />
SIGNALÉTIQUE<br />
TOURISTIQUE<br />
Suivez le guide<br />
EAU POTABLE<br />
Des réserves,<br />
au cas où…<br />
BILAN CARBONE<br />
Le premier<br />
diagnostic<br />
JUMELAGE<br />
40 ans, le bel âge<br />
www.anglet.fr<br />
FESTIVAL ARRÊT SUR RIVAGE > p. 24<br />
Photo : R. Hélin<br />
MAIRIE<br />
LE NOUVEAU<br />
CONSEIL MUNICIPAL<br />
FESTIVAL BIG UP > p. 25 PORTRAIT MARC LIÈVREMONT > p. 32 ÉTAPE MONDIALE DE LONGBOARD > p. 34
SOMMAIRE<br />
Directeur de la publication :<br />
Jean Espilondo.<br />
Direction de la communication :<br />
L. Béobide.<br />
Rédaction : L. Béobide.<br />
N.?Lamarque.?<br />
Ont participé à ce numéro :<br />
B.?Alter.<br />
Directeur artistique :<br />
Ph. Villard / VÉGA.<br />
Photos, illustrations : R. Hélin, B. Alter,<br />
Balloide-Photos, I.P.?photos, L. Masurel,<br />
Bob Edme.<br />
Publicité : Supports Promotion.<br />
Impression : Cartonnages Larré.<br />
Dépôt légal : à parution.<br />
Dans la ville 4<br />
Signalétique touristique - Suivez le guide<br />
Eau - Des réserves, au cas où...<br />
Vie municipale - La mairie, comment ça marche ?<br />
Mairie - Élus pour six ans<br />
Municipalité - Qui est qui ?<br />
Dossier 17<br />
Bilan carbone - Un premier bilan<br />
Rencontre 22<br />
Contes Africains - <strong>Anglet</strong> en scène<br />
Expression 23<br />
Arrêt sur rivage<br />
BIG UP !<br />
Un journaliste engagé<br />
Voyage de loin/Voyage de près<br />
Rencontres “Danse et littérature”<br />
Contes du dieu à tête d’éléphant<br />
Chœur mixte<br />
Concert du Windsbacher Knabenchor<br />
Performances musicales<br />
À Cœur Joie<br />
Que la fête commence !<br />
Jeunes talents<br />
Sourires du monde<br />
Art contemporain<br />
Regards croisés<br />
Édition africaine<br />
Peintures en liberté<br />
Le monde à part d’Izadia<br />
De quoi Mai 68 est-il le nom ?<br />
Astérix ou la philosophie du Gaulois<br />
Flore littorale basque<br />
L’Europe et nous<br />
Arts et philosophie<br />
Caperans e escrivans<br />
Les Cagots, histoire d’un secret<br />
À l’Université du temps libre<br />
Chauves-souris, mammifères fascinants<br />
Le Frichti de Fatou<br />
Zone de turbulences<br />
Les lectures du coussin rouge<br />
Les petits ateliers<br />
Livres animés<br />
Astronomie<br />
La Maiada<br />
Jumelage 31<br />
Quarante ans, le bel âge<br />
Portrait 32<br />
Marc Lièvremont<br />
Sports-loisirs 34<br />
Longboard - Étape mondiale<br />
Bodyboard - Tour européen<br />
Tournoi Élite Pro main nue - Pilotarienak<br />
Voile - Le SPI <strong>Anglet</strong><br />
Tous en piste<br />
Footing gastronomique<br />
Zoom 37<br />
Art - Au bout de l’océan<br />
Record - Chevaucher le dragon d’argent<br />
Sport et handicap - Des écoliers sensibilisés<br />
Vente aux enchères - Un œuf très précieux<br />
Carnet 38<br />
État civil<br />
Bon à savoir 39<br />
Expression de l’opposition 40<br />
I SOMMAIRE I<br />
1<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
I ACTION PUBLIQUE I<br />
2<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
Éditorial<br />
“Servir <strong>Anglet</strong>”<br />
l’instar de ma première allocution en tant<br />
À que maire d’<strong>Anglet</strong>, cet éditorial sera bref.<br />
N’attendez pas de moi aujourd’hui un<br />
exposé programme (il viendra plus tard),<br />
je vais plutôt m’adresser à chacune et à chacun<br />
d’entre vous du fond du cœur et de toute la<br />
force de mes convictions.<br />
Je ne vous cacherai pas la profonde émotion que<br />
j’ai ressentie lors de la passation de pouvoir,<br />
d’autant qu’elle me venait de Robert Lagareste,<br />
avec qui j’ai partagé durant de longues années<br />
tous les combats, les joies et les doutes, les victoires<br />
et les défaites.<br />
Il connaît mon affection à son égard et mon<br />
indéfectible amitié. Émotion aussi à l’occasion<br />
de ce cérémonial, qui montre la vitalité de nos<br />
institutions républicaines auxquelles je suis<br />
© photomobile<br />
profondément attaché ; mais qui doit aussi<br />
nous faire prendre la mesure des responsabilités<br />
qui nous échoient, à mes colistiers et à moimême.<br />
Les élus sont toujours comptables de<br />
leurs actes.<br />
Vous comprendrez que ma première pensée soit<br />
allée d’abord à ma famille : à mon père, parti<br />
trop tôt, à ma mère, à mes enfants, à mon frère,<br />
à ma compagne, à leur affection et à leur soutien.<br />
Je sais tout ce que je leur dois. Je salue<br />
tous mes amis qui jour après jour, pierre après<br />
pierre, ont bâti notre succès électoral.<br />
Le 16 mars dernier, il y avait des vainqueurs et<br />
des vaincus, c’est la loi du suffrage universel.<br />
Aujourd’hui, je ne vois que des citoyens avec qui<br />
nous allons travailler ensemble pour SERVIR<br />
ANGLET.<br />
Notre action s’appuiera sur les principes qui ont<br />
toujours motivé notre engagement dans la vie<br />
de la cité – le respect dû à chacune et à chacun,<br />
quelle que soit sa position sociale, son origine<br />
ou ses croyances. Le rejet de l’injustice,<br />
qu’elle s’affiche avec insolence ou qu’elle se<br />
veuille plus discrète, elle résulte toujours d’un<br />
abus de pouvoir et elle est la négation des droits<br />
et de la dignité des citoyens.<br />
Les valeurs de proximité, d’intégrité et de solidarité<br />
que nous avons placées au cœur de notre<br />
programme ne seront pas une coquille vide et<br />
serviront de fil conducteur à notre action municipale.<br />
Les élus seront proches de vous et ne<br />
seront pas enfermés dans une tour d’ivoire.
© IP Photos<br />
Pour éviter toute confusion entre l’intérêt général<br />
et les intérêts particuliers, chaque élu<br />
signera une charte éthique. Nous voulons enfin<br />
la solidarité à l’égard de ceux que la vie a brisés<br />
ou fragilisés ; la solidarité envers nos aînés qui<br />
ont besoin de notre aide ; la solidarité envers<br />
les jeunes générations qui sont notre avenir et<br />
auxquelles nous souhaitons transmettre un<br />
patrimoine culturel et naturel enrichi.<br />
Nous refusons la fatalité. Mais ces trois valeurs<br />
ne se décrètent pas, elles se construisent pas à<br />
pas par l’écoute, le dialogue, la concertation et<br />
la compréhension mutuelle. Dans son ouvrage<br />
“L’homme révolté”, Albert Camus écrivait :<br />
“La vraie générosité envers l’avenir, c’est de tout<br />
donner au présent”. Le présent, c’est aujourd’hui<br />
; alors donnons tout pour notre Ville<br />
d’<strong>Anglet</strong> que nous souhaitons vivante,<br />
rayonnante et solidaire.<br />
Jean Espilondo<br />
Maire d’<strong>Anglet</strong><br />
Conseiller général <strong>Anglet</strong>-nord<br />
maire@ville-anglet.fr<br />
© R. Hélin<br />
AUX CÔTÉS DU MAIRE, SIÈGENT LES ADJOINTS<br />
De gauche à droite : Georges Daubagna,<br />
Robert Lagareste, Guy Mondorge, Jean Espilondo,<br />
Anne-Marie Jarraud-Vergnolles, Jean-Pierre Voisin,<br />
Anne-Marie Borda.<br />
3<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
I DANS LA VILLE I TOURISME I<br />
4<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
Des panneaux d’information touristique équiperont bientôt <strong>Anglet</strong>,<br />
pour donner envie aux visiteurs de découvrir la ville et contribuer<br />
ainsi à son rayonnement touristique et culturel.<br />
Signalétique touristique<br />
Suivez le guide<br />
“<br />
Qu’est-ce qu’il y a à voir à <strong>Anglet</strong> ?” ; “Que peuton<br />
faire ? (sous-entendu, à part la plage). Voilà<br />
le type de question que pose immanquablement<br />
le visiteur fraîchement débarqué à l’accueil de<br />
l’Office de tourisme angloy. Sites remarquables, marchés<br />
typiques, promenades…, sont en effet très<br />
demandés, et depuis six ans l’Office de tourisme, en<br />
pleine dynamique de développement pour améliorer<br />
l’accueil et l’information des touristes (1), tente de coller<br />
à la demande. “Nous sommes partis d’un constat<br />
sur le comportement des clientèles” souligne Katia<br />
Puyou, chargée de la promotion de la station, “les<br />
points d’insatisfaction sont principalement la circulation,<br />
le stationnement et le manque de signalisation<br />
touristique”. Idéalement positionné face à l’Océan,<br />
jusqu’aux collines de Bassussarry, en passant par les<br />
rives de l’Adour ou la forêt, <strong>Anglet</strong> bénéficie d’espaces<br />
variés, propices à la pratique d’activités de détente ou<br />
de loisirs, mais souffre d’un étalement de son territoire.<br />
Sur ce vaste espace, seuls le quartier de la<br />
Chambre-d’Amour et la bande côtière des plages sont<br />
clairement identifiés par les touristes qui font parfois<br />
la dure expérience de la ville aux sept clochers. “On se<br />
perd tout le temps !” se plaignent ceux qui se laissent<br />
tenter par une échappée à l’intérieur des terres<br />
angloyes… Pourtant, la demande est bien là, renforcée<br />
par les nouvelles clientèles hors saison.<br />
Dès la saison 2008, les panneaux directionnels sur<br />
les principales voies d’accès seront complétés par<br />
une signalisation touristique. Depuis 2002, la Ville<br />
avait entrepris de rénover complètement sa signalisation<br />
directionnelle. Des panneaux indicateurs, tra-
duits dans les deux langues régionales (basque et<br />
gascon) pour les sites incontournables, balisent l’ensemble<br />
du territoire. Dans chaque quartier, des relais<br />
d’information service (RIS), dotés de plans de ville et<br />
de quartier, complètent le dispositif comme autant de<br />
“petites portes d’entrée” sur <strong>Anglet</strong>. Mais pour mieux<br />
accompagner notre touriste avide de découverte, il<br />
faut non seulement lui faciliter l’accès aux hébergements<br />
ou aux équipements de loisirs, mais lui proposer<br />
des curiosités, qu’il sélectionnera à sa guise... Les<br />
professionnels du tourisme applaudissent, car cela<br />
fait partie intégrante de leur politique d’information,<br />
d’accueil, de promotion. “C’est le dispositif que l’on<br />
attendait” réplique Katia Puyou. “Aujourd’hui, nous<br />
devons rendre la station compréhensible à ceux qui<br />
viennent pour la première fois, et proposer des itinéraires<br />
en tenant compte des nouveaux modes de<br />
déplacement : la marche, le vélo, les rollers…”. L’État,<br />
à travers la Direction régionale du tourisme, a accompagné<br />
la Ville dans ce projet de signalétique et d’interprétation<br />
touristique, élément important de la<br />
cohérence du “contrat de station”, démarche dans<br />
laquelle est engagé l’Office de tourisme angloy. De<br />
2006 à décembre 2007, un groupe de travail composé<br />
d’élus, de techniciens assistés de bureaux d’études<br />
spécialisés (1), a été chargé de préciser le besoin, de<br />
dresser l’inventaire des sites, et de déterminer selon<br />
leur catégorie (nature, littoral, patrimonial…), les itinéraires<br />
adéquats en améliorant leur accessibilité et<br />
© G. Garat<br />
leur lisibilité. Le projet entre dans sa phase opérationnelle<br />
au printemps 2008 : une première tranche équipera<br />
le littoral.<br />
La future signalétique permettra aux visiteurs d’appréhender<br />
la diversité du patrimoine, des paysages<br />
et de l’offre locale. C’est aussi le moyen d’augmenter<br />
la notoriété de certains sites récemment aménagés<br />
comme le parc écologique Izadia, à La Barre, d’autres,<br />
plus méconnus, comme la forêt du Lazaret, ou de<br />
révéler un patrimoine insoupçonné. Elle comporte un<br />
ensemble de supports directionnels, des cartes de<br />
repérage (“vous êtes ici”), des balisages de rues, de<br />
sentiers cyclables ou pédestres pour être guidés,<br />
mais aussi des panneaux d’identification devant les<br />
sites remarquables (paysages, architectures…) pour<br />
donner des clefs de lecture. Des circuits thématiques<br />
seront proposés : la “balade Saint-Jean” au centre<br />
ville, celle des falaises, du littoral, la promenade de<br />
Chiberta ou de l’Adour, le circuit des Bernardines, etc.<br />
À chacun sa spécificité : bucolique, maritime, “vieilles<br />
pierres” ou plus spirituel. Un dépliant disponible à<br />
l’Office de tourisme présentera d’ailleurs les itinéraires.<br />
“La signalétique ne remplace pas une visite<br />
guidée, mais elle oriente et permet de mieux apprécier<br />
la richesse et la diversité des sites d’<strong>Anglet</strong> pour<br />
ceux qui veulent aller à leur rythme” insiste Katia<br />
Puyou. Enfin, une attention particulière a été portée à<br />
l’intégration des mobiliers dans l’environnement, à la<br />
qualité du design et au choix des matériaux. Et pour<br />
éviter l’excès de panneaux dans le paysage, le nouveau<br />
dispositif intégrera la signalisation du réseau<br />
cyclable et la réglementation des plages sur le littoral.<br />
Ainsi, tout un chacun pourra en profiter.<br />
(2) Le groupe de travail comprenait M. Poncini<br />
et Mme Darasse, adjoints au maire, des représentants<br />
des services techniques, des directions de la culture, de<br />
la communication, de l’Office de tourisme<br />
et des cabinets ISIS et BDC Conseil.<br />
5<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
I DANS LA VILLE I TRAVAUX I<br />
6<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
Pour sécuriser l’alimentation en eau potable de notre territoire,<br />
le Syndicat mixte de l’usine de la Nive (Smun) met bientôt en service<br />
trois réservoirs d’eau potable au quartier Sutar.<br />
Eau potable<br />
Des réserves, au cas où…<br />
uand on a la responsabilité de fournir quotidiennement<br />
de l’eau potable à deux cent<br />
mille personnes (400 000 l’été en période de<br />
pointe), il faut s’organiser ! Cette mission incombe<br />
au Smun qui fournit en permanence à vingt-six communes<br />
(1) Q<br />
, une eau de qualité, en quantité suffisante.<br />
La production est assurée par l’usine de la<br />
Nive (située au quartier Sutar d’<strong>Anglet</strong>). Celle-ci<br />
traite l’eau brute prélevée dans la Nive (à l’aval<br />
d’Ustaritz), pour la rendre potable. Cette ressource<br />
superficielle, indispensable car unique pour la majorité<br />
des collectivités desservies, est vulnérable<br />
notamment aux pollutions de type accidentel. Alors<br />
le Smun investit. Depuis l’an dernier, un chantier<br />
d’envergure à l’usine d’<strong>Anglet</strong> a permis de<br />
construire trois réservoirs d’eau potable d’une capacité<br />
globale de vingt-huit mille mètres cubes, reliés à<br />
l’unité de traitement par plusieurs canalisations de<br />
gros diamètre, et une station de pompage. Grâce à<br />
une gestion minutieuse du chantier, les travaux<br />
devraient s’achever ce mois de mai 2008.<br />
Ces “réservoirs en béton” contiennent de quoi alimenter<br />
les robinets en cas de crise. “Les réservoirs<br />
ne participent pas à la gestion quotidienne de la distribution<br />
d’eau, précise Sébastien Evrard, directeur<br />
général du Smun, ils seront maintenus pleins en permanence<br />
par l’usine de la Nive pour servir de<br />
secours en cas de crise (défaillance de la ressource<br />
par exemple). Se vidant alors progressivement, ils<br />
offriront une autonomie d’au moins 12 heures en été<br />
et d’une journée le reste de l’année”. C’est pour maîtriser<br />
le risque de pollution que le Smun construit<br />
également un système d’alerte de haute technologie<br />
au niveau de sa prise d’eau à Ustaritz (analyses qualité<br />
en continu, bassin de détection et de confinement<br />
des pollutions). Ce système devrait être en service<br />
d’ici l’été. Et puis, à côté de ces équipements, le<br />
Smun et le département des Landes travaillent à<br />
l’interconnexion des réseaux, avec la future exploitation<br />
des forages sous-terrains d’Ondres : “Il s’agit<br />
de diversifier les ressources, tout en répondant à<br />
l’évolution des besoins en eau” complète Sébastien<br />
Evrard.<br />
Photos DR<br />
Pour fondre ces ouvrages dans le paysage angloy,<br />
les trois réservoirs rectangulaires ont été enterrés.<br />
La seule émergence visible (le long de la route de<br />
Bassussarry) fera l’objet d’un traitement spécifique :<br />
cette façade sera habillée d’un mur en gabions, avec<br />
l’intégration de pierres naturelles. L’ensemble du<br />
site sera paysager d’ici l’automne 2008, avec des<br />
rideaux d’arbres de tailles et d’essences diverses.<br />
Après avoir cherché à limiter au minimum les nui-
En chiffres<br />
11 millions de m 3<br />
C’est la quantité d’eau potable fournie par an par<br />
le Smun. La capacité nominale de l’usine de la<br />
Nive est de 56 000 m 3 par jour.<br />
sances et à faciliter l’information pour les riverains,<br />
le Smun confirme ainsi son objectif d’exemplarité.<br />
Coût total des travaux : 10 millions d’euros (dont<br />
plus de la moitié pour les réservoirs) financés par<br />
l’Agence de l’eau Adour-Garonne, le Conseil général<br />
des Pyrénées-Atlantiques et le Smun. Sécuriser l’alimentation<br />
en eau potable, cela a toujours un coût.<br />
Les collectivités membres du Smun sont <strong>Anglet</strong>, Bayonne,<br />
Biarritz, Bidart, la Communauté Sud Pays basque<br />
(Guéthary uniquement), le SMAEP URA (vallée Nive et val<br />
d’Adour), le SIAEP Boucau, Tarnos, Ondres, St-Martin-de-<br />
Seignanx. Le Smun fournit également de l’eau potable à<br />
des collectivités non-membres comme le SIPEP Côte Sud<br />
(Angresse, Capbreton, Labenne).<br />
COLLOQUE À L’USINE DE LA NIVE<br />
QUI FAIT QUOI ?<br />
Le Smun, autorité organisatrice<br />
du service et propriétaire des<br />
installations de production,<br />
décide, finance et fait réaliser<br />
les travaux d’investissement.<br />
Par la voie d’un contrat (dont<br />
l’échéance arrive fin 2008),<br />
le syndicat a confié<br />
l’exploitation du service<br />
de production d’eau à un<br />
opérateur privé (1) .<br />
Les élus du Smun (2) sont<br />
responsables de l’organisation<br />
du service public, de sa<br />
tarification et du contrôle<br />
de son <strong>exé</strong>cution.<br />
(1) Lyonnaise des Eaux France.<br />
(2) Les dix-neuf délégués titulaires<br />
du Comité syndical du Smun,<br />
représentant les communes,<br />
syndicats et communauté<br />
de communes membres.<br />
Les Pyrénées-Atlantiques seront partenaires officiels<br />
de l'exposition “Zaragoza 2008”, dont le thème sera<br />
l'eau et le développement durable. Le département<br />
sera présent dans le pavillon de la France, le plus grand<br />
de ceux des cent pays participants, durant les trois<br />
mois que durera la manifestation (du 14 juin au 14 septembre).<br />
En amont de l’exposition se déroulera un programme<br />
de sensibilisation du CG64, aidé en cela par<br />
des nombreux partenaires comme l’Université de Pau<br />
et des Pays de l’Adour ou les CPIE (Centres permanents<br />
d’initiatives pour l’environnement). Des animations auront lieu dans tout le<br />
département, avec notamment un colloque à <strong>Anglet</strong> sur la qualité et les<br />
enjeux de l'eau dans notre région. Une visite de l'usine de la Nive est prévue<br />
à la suite de ce colloque.<br />
LE VENDREDI 30 MAI 2008, DE 9 H À 13 H, AU SMUN À ANGLET.<br />
POUR TOUT PUBLIC.<br />
INFORMATION ET INSCRIPTION : CPIE PAYS BASQUE - PLACE DE LA MAIRIE -<br />
SAINT-ÉTIENNE-DE-BAÏGORRY<br />
TÉL. 05 59 37 47 20<br />
cpie.pays.basque@wanadoo.fr<br />
TOUT LE PROGRAMME : www.cg64.fr<br />
7<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
I DANS LA VILLE I COLLECTIVITÉ I<br />
La mairie intervient dans tous les domaines touchant à la vie quotidienne des citoyens.<br />
Enseignement, environnement, économie, la palette de ses prérogatives<br />
est extrêmement large et trop souvent méconnue de ses principaux bénéficiaires.<br />
Au lendemain des municipales, c’est l’occasion d’un regard sur les coulisses<br />
de la mairie pour apporter un éclairage sur les décisions à venir des nouveaux élus.<br />
Vie municipale<br />
La mairie, comment ça marche ?<br />
En chiffres<br />
39élus<br />
Élus et personnel communal,<br />
qui est qui ? L’organisation “politico-administrative”<br />
de la mairie repose<br />
sur un double capital humain :<br />
d’une part, les élus désignés<br />
par les urnes pour une durée de<br />
six ans. On distingue le maire,<br />
les adjoints au maire (ce dernier<br />
peut leur déléguer une partie<br />
de ses compétences, et les<br />
charger d’un domaine particulier<br />
des affaires communales),<br />
les conseillers municipaux de la<br />
majorité politique, et puis des<br />
conseillers représentant les<br />
autres sensibilités. D’autre<br />
part, il y a le personnel municipal,<br />
essentiellement composé de fonctionnaires territoriaux<br />
appartenant aux différentes filières (administrative,<br />
technique, culturelle, sportive, animation,<br />
police, sanitaire et sociale…). Ils sont rattachés à un<br />
service de tutelle, et ont comme interlocuteur privilégié<br />
l’élu désigné pour leur domaine de compétence.<br />
Quels sont les pouvoirs<br />
du maire ?<br />
Le maire agit à la fois pour le compte de l’État et pour<br />
celui de la commune, on dit qu’il a une double casquette.<br />
Le conseil municipal lui a confié ses attributions<br />
communales lors de la première réunion du<br />
conseil après les élections municipales. En tant<br />
composent le conseil municipal d’<strong>Anglet</strong>. Le personnel communal<br />
compte 682 personnes dont 531 titulaires à temps complet.<br />
8<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
qu’agent <strong>exé</strong>cutif de la commune, il<br />
préside le conseil municipal et fait<br />
<strong>exé</strong>cuter ses décisions. Il gère l’argent<br />
de la commune, propose le budget et<br />
met en œuvre son projet municipal. Il<br />
possède des pouvoirs propres en tant<br />
que responsable de l’administration<br />
communale et de la police municipale<br />
: il assure des missions de sécurité<br />
publique, réglemente le stationnement,<br />
nomme et affecte les fonctionnaires,<br />
assisté par le directeur général.<br />
Le maire a aussi des conseillers<br />
qui forment le “cabinet du maire”. En<br />
tant qu’agent de l’État, le maire assure<br />
l’organisation des élections (municipales,<br />
législatives, présidentielles,<br />
ainsi que les référendums), procède au recensement<br />
de la population. Lorsqu’il remplit ces fonctions, il est<br />
placé sous l’autorité du préfet. Le maire est aussi officier<br />
d’état civil (à ce titre, il célèbre les mariages).<br />
Il est aussi officier de police judiciaire, assure la sécurité<br />
dans sa commune et peut mener des enquêtes.<br />
Dans ce cas, le maire est placé sous l’autorité du<br />
procureur de la République ou du juge d’instruction.<br />
Quelle est sa responsabilité ?<br />
Le maire (il en est de même pour les adjoints) assume<br />
une triple responsabilité : disciplinaire<br />
pour des manquements dans le cadre<br />
des fonctions (exemple : non-établissement<br />
des documents budgétaires),<br />
financière lorsqu’ils se trouvent en<br />
gestion de fait, et pénale pour des<br />
infractions non intentionnelles (homicide<br />
involontaire, atteinte à l’intégrité<br />
de la personne ou mise en danger<br />
d’autrui). La responsabilité pénale<br />
varie en fonction de la gravité de la<br />
faute. Elle est également engagée<br />
pour les délits contre l’ordre public<br />
(discrimination, non-dénonciation de<br />
crime, mauvais traitement sur mineur,
diffamation publique). Elle concerne aussi les délits<br />
contre la probité publique (délits de corruption active<br />
ou passive, de prise illégale d’intérêt, etc.).<br />
L’écharpe tricolore,<br />
à quoi ça sert ?<br />
Cette pièce de tissu ne concerne pas que Miss France !<br />
En France, elle est le symbole des élus de la<br />
République. Le maire porte une écharpe tricolore à<br />
glands avec franges d’or dans les cérémonies<br />
publiques, et toutes les fois que l’exercice de la fonction<br />
peut rendre nécessaire<br />
ce signe distinctif de<br />
son autorité. Les adjoints<br />
au maire la portent avec<br />
glands à frange d’argent<br />
dans leurs fonctions d’officier<br />
d’état civil et d’officier<br />
de police judiciaire<br />
lorsqu’ils représentent le<br />
maire. Les conseillers<br />
municipaux la portent<br />
lorsqu’ils remplacent le<br />
maire, vertu de l’article<br />
L.2122-17 du code général des collectivités territoriales,<br />
ou lorsqu’ils sont conduits à célébrer des<br />
mariages.<br />
Quel est le rôle du conseil<br />
municipal ?<br />
Assemblée élue au suffrage universel direct, le conseil<br />
est l’instance de la démocratie délibérative dans la<br />
commune. Présidé par le maire, il se réunit en<br />
moyenne une fois tous les deux mois. Ses membres<br />
débattent, sur la base d’un ordre du jour, de l’ensemble<br />
des questions relatives à la gestion municipale<br />
proposé par le maire (budget, taux d’imposition, travaux,<br />
occupation du domaine public, acquisition ou<br />
aliénation de biens, animation de la vie locale, etc.).<br />
Chaque débat donne lieu à une délibération accompagnée<br />
d’un vote. Le conseil municipal est un espace<br />
public auquel tout citoyen peut assister. À <strong>Anglet</strong>, les<br />
débats sont filmés et peuvent être vus en direct ou en<br />
différé sur le site Internet : www.anglet.fr. Un compterendu<br />
des délibérations est également téléchargeable,<br />
et il est affiché en mairie après chaque séance.<br />
Qu’est ce que la municipalité ?<br />
Elle désigne de manière courante, les organes de la<br />
commune, c’est-à-dire le conseil municipal. Mais l’expression<br />
est aussi employée dans un sens plus restreint,<br />
pour ne désigner que l’<strong>exé</strong>cutif communal<br />
formé du maire et des adjoints. Le maire, élu par les<br />
conseillers municipaux lors de la première séance du<br />
nouveau conseil municipal, est seul chargé de l’administration.<br />
Mais il peut, sous sa surveillance et sa responsabilité,<br />
déléguer par arrêté une partie de ses<br />
fonctions à un ou plusieurs adjoints. Ces délégations,<br />
précises et limitées dans leur objet, peuvent être résiliées<br />
à tout moment.<br />
Les élus locaux sont-ils<br />
indemnisés dans l’exercice<br />
de leur mandat ?<br />
Le maire, les adjoints au maire perçoivent une indemnité<br />
de fonction. Elle est calculée selon un pourcentage<br />
par rapport à un montant de base (1) . Ce pourcentage<br />
varie selon le nombre d’habitants. Dans les villes<br />
de 20 000 à 49 999 habitants, le maire perçoit 90 % de<br />
l’indice, et les adjoints 33 %. Des majorations sont<br />
prévues pour les élus des communes remplissant certaines<br />
conditions, notamment pour <strong>Anglet</strong> (+ 15 %<br />
pour un chef-lieu de canton, + 25 % pour une commune<br />
classée en station touristique), soit au total 126<br />
% de l’indice brut pour le maire et 46, 20 % pour les<br />
adjoints. Le conseil municipal a également accordé<br />
des indemnités aux conseillers délégués (6% de l’indice<br />
brut). Ces indemnités sont soumises à l’impôt sur<br />
le revenu, prélevé à la source.<br />
Dans quels domaines s’exerce<br />
l’action municipale ?<br />
L’intervention municipale est constituée d’une part de<br />
services obligatoires qui nous concernent dans notre<br />
vie quotidienne (état civil, entretien des espaces<br />
publics, cimetières, éclairage public, eau, écoles primaires<br />
et maternelles, voies communales, stationnement,<br />
aide sociale, à travers le Centre communal d’action<br />
sociale…) et d’autre part, d’actions facultatives<br />
issues d’un choix politique propre à chaque commune<br />
(mise en valeur du patrimoine, construction et<br />
gestion d’équipements sportifs ou culturels, animations<br />
de quartier, soutien au tissu associatif, animation<br />
touristique, développement économique…).<br />
Toutefois, dans certains domaines, les responsabilités<br />
de la commune sont partagées avec celles de l’État,<br />
d’autres collectivités territoriales (Région,<br />
Département) ou des structures intercommunales.<br />
Les lois de décentralisation promulguées en 1981, en<br />
transférant un pouvoir effectif aux collectivités<br />
locales, ont défini des blocs de compétences propres<br />
à chaque échelon. L’une de ces principales compétences<br />
concerne la capacité à aménager son territoire<br />
et à en maîtriser les évolutions foncières à travers le<br />
plan local d’urbanisme (PLU). L’application des règles<br />
énoncées par le code de l’Urbanisme relève aussi de<br />
la compétence de la commune : instruction et délivrance<br />
des permis de construire et de démolir, des<br />
déclarations de travaux, etc.<br />
À SAVOIR<br />
La commune est propriétaire<br />
de biens du “domaine public”<br />
(rues, trottoirs, places,<br />
jardins…) et de biens<br />
du “domaine privé” (terrain,<br />
immeubles qui ne sont pas<br />
affectés à l’usage du public).<br />
9<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
I DANS LA VILLE I COLLECTIVITÉ I<br />
La mairie, comment ça marche ?<br />
10<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
D’où viennent<br />
ses ressources ?<br />
Chaque année, la mairie doit déterminer son budget<br />
qui prévoit les recettes et les dépenses en accord avec<br />
les priorités de la municipalité. Acte de prévision, le<br />
budget autorise la collectivité à percevoir des<br />
recettes et à engager des dépenses. La première<br />
source de financement de la commune<br />
repose sur les impôts locaux : la<br />
taxe d’habitation due par tout locataire<br />
ou propriétaire demeurant dans un<br />
local d’habitation, la taxe foncière sur<br />
le bâti, payée par les propriétaires de<br />
bâtiments (maison, usine, commerce…),<br />
la taxe foncière sur le nonbâti,<br />
payée par les propriétaires de terrains<br />
qui ne comportent aucune<br />
construction. La taxe professionnelle<br />
revient à l’agglomération du BAB. La commune<br />
possède le pouvoir d’infléchir leur taux<br />
au gré de ses besoins et du contexte local.<br />
Deuxième source de revenus : les dotations de l’État,<br />
notamment la DGF (Dotation globale de fonctionnement)<br />
versée à chaque commune en fonction de différents<br />
critères. Les emprunts auprès des banques permettent<br />
de répartir le coût d’investissements<br />
importants sur plusieurs années et à financer les équipements<br />
structurants du territoire communal : aménagements,<br />
équipements culturels… Enfin, les revenus<br />
divers provenant de la vente de certains services<br />
municipaux payants (piscine, inscription à la crèche,<br />
repas de cantine, etc.) figurent parmi les ressources.<br />
À quoi servent<br />
les commissions<br />
(municipales et extra-municipales) ?<br />
Elles représentent un lieu de réflexion au sein de la<br />
structure municipale. Leur compétence est sectorielle<br />
(commission urbanisme, économique, culturelle…).<br />
Elles réunissent les élus spécialisés dans le domaine<br />
en question, bien sûr l’adjoint en charge de la délégation<br />
et également une partie des conseillers municipaux<br />
sur la base du volontariat, ainsi que les chefs de<br />
service concernés. Ces commissions permettent aux<br />
techniciens d’informer les élus de l’avancement des<br />
principaux dossiers qu’ils gèrent au quotidien. Leur<br />
périodicité est variable, le plus souvent trimestrielle. À<br />
l’inverse du conseil municipal, les commissions ne<br />
sont pas ouvertes au public. Des commissions extramunicipales<br />
peuvent être appelées à émettre des avis<br />
sur des questions ou des dossiers soumis par la municipalité<br />
dans les domaines concernant la vie de la<br />
commune, tels que l’animation culturelle et festive, les<br />
cultures locales, la jeunesse, … Le rôle des commissions<br />
extra-municipales est consultatif. Dans le cas où<br />
la commission souhaite qu’un projet puisse être mis<br />
en œuvre, celui-ci doit être examiné par les commissions<br />
municipales concernées avant d’être soumis, le<br />
cas échéant, au conseil municipal.<br />
Qui contrôle quoi ?<br />
Les décisions prises par une commune sont examinées<br />
par l’État qui exerce un contrôle “a posteriori”<br />
(contrôle de légalité des actes exercés par le préfet).<br />
Représentant de l’État dans le département, ce dernier<br />
vérifie la légalité de la décision municipale vis-à-vis du<br />
Code général des collectivités territoriales. En cas d’irrégularité,<br />
le tribunal administratif peut être saisi et<br />
statue du devenir de la décision. La chambre régionale<br />
des comptes, examine la gestion des collectivités,<br />
concourt au contrôle des actes budgétaires des collectivités<br />
et des comptables publics.<br />
Et le citoyen dans tout ça ?<br />
La seule participation, tous les six ans, au choix de<br />
ceux qui administrent localement pouvant paraître<br />
insuffisante, le Législateur a fait en sorte d’approfondir<br />
la démocratie locale dans les communes de plus de<br />
3 500 habitants. Reposant sur l’information, fonctionnant<br />
par la concertation, la démocratie de proximité<br />
porte sur plusieurs domaines et se décline en plusieurs<br />
degrés, selon les textes.<br />
Comment avoir accès<br />
à l’information ?<br />
Toute personne physique ou morale a le droit de<br />
demander communication sur place et de prendre<br />
copie totale ou partielle des procès-verbaux du conseil<br />
municipal, des budgets et des comptes de la commune,<br />
des arrêtés municipaux (2) ; elle a le droit à la<br />
communication des documents administratifs (3) ,<br />
droit renforcé avec l’institution de la Commission d’accès<br />
aux documents administratifs (4) . Différentes<br />
concertations et consultations locales sont obligatoires<br />
pour toute modification ou révision du plan<br />
local d’urbanisme, pour toute création d’une zone<br />
d’aménagement concerté… L’enquête d’utilité<br />
publique a été démocratisée et renforcée par des lois<br />
successives (5) . La Commission nationale du débat<br />
public (CNDP) (6) , créée en 1995 et érigée en autorité<br />
administrative indépendante en 2002, a pour mission<br />
de veiller à la participation et à l’information du public<br />
lorsque des projets d’aménagement ou d’équipement<br />
d’intérêt national ont un fort impact sur l’environnement.<br />
En matière de services<br />
publics, dans les communes<br />
de 50 000 habitants et plus,<br />
le conseil municipal délibère<br />
de la création d’une<br />
mission d’information et<br />
d’évaluation chargée de<br />
recueillir des éléments<br />
d’information sur une<br />
question d’intérêt<br />
communal, ou de<br />
procéder à l’évaluation<br />
d’un service<br />
public communal.
Le citoyen peut-il participer<br />
aux décisions locales ?<br />
La commune peut créer des conseils de quartier (8)<br />
(c’est possible dans les communes de 20 000 habitants<br />
et plus, obligatoire au-delà de 80 000 habitants).<br />
Institués par le conseil municipal, les conseils de quartier<br />
comprennent des élus municipaux, représentés à<br />
la proportionnelle, ainsi que des personnalités représentatives<br />
et des associations d’habitants. Ils ont un<br />
rôle consultatif et de proposition auprès du maire,<br />
principalement dans le domaine de la politique de la<br />
Ville. Ils sont associés aux décisions dans un esprit de<br />
concertation.<br />
Peut-il faire valoir son avis ?<br />
Un référendum local décisionnel (nouvel article 72-1<br />
de la Constitution) (9) , peut-être organisé alors que<br />
jusqu’à présent, seul un référendum consultatif, au<br />
niveau communal, était autorisé. Cependant, seuls les<br />
élus, et non les citoyens, peuvent être à l’initiative du<br />
référendum décisionnel. Les citoyens ont aussi un<br />
droit de pétition : ils peuvent désormais demander<br />
(mais non obtenir avec<br />
certitude) l’inscription<br />
à l’ordre du jour d’une<br />
assemblée locale<br />
d’une question relevant<br />
de sa compétence.<br />
Il y a la possibilité<br />
d’organiser des<br />
consultations locales<br />
en cas de création ou<br />
de modification de<br />
l’organisation d’une<br />
collectivité territoriale<br />
à statut particulier, en<br />
cas de modification<br />
des limites des collectivités<br />
territoriales (à l’occasion, par exemple, d’un<br />
projet de fusion entre deux régions). Ces consultations<br />
ont valeur de simples avis ; une consultation obligatoire<br />
des électeurs concernés, en cas de changement<br />
de régime juridique de tout ou partie des collectivités<br />
situées outre-mer (art. 72-4). La mise en place de ces<br />
nouvelles dispositions constitue une avancée de la<br />
démocratie de proximité même si certains spécialistes<br />
déplorent un cadre encore trop restreint du référendum<br />
et du droit de pétition.<br />
L’intercommunalité,<br />
incontournable ?<br />
Face au poids financier croissant induit par certaines<br />
compétences, à l’i<strong>mag</strong>e de la collecte des déchets ou<br />
de l’entretien des réseaux d’assainissement, les structures<br />
intercommunales sont devenues incontournables.<br />
Bien peu d’Angloys sauraient définir ce qu’est<br />
la “CABAB” (l’ancien “district BAB”de 1972), dont le<br />
siège est à Bayonne et à laquelle participe <strong>Anglet</strong> au<br />
côté de ses voisines, Bayonne et Biarritz. Le 31<br />
décembre 1999, le BAB avait en effet abandonné son<br />
statut de district pour endosser, au bénéfice de la loi<br />
Chevènement, les habits de la Communauté d’agglomération.<br />
Ce changement, qui s’est traduit par un renforcement<br />
des compétences dans les domaines de<br />
l’économie et de l’aménagement de l’espace, a eu<br />
comme conséquence majeure d’unifier la taxe professionnelle<br />
sur tout le territoire de l’agglomération. Ce<br />
tournant institutionnel est une profonde mutation de<br />
la politique locale. Il a permis de réaliser des économies<br />
d’échelles et de mettre en commun des compétences<br />
spécifiques : l’urbanisme, les réserves foncières,<br />
la voirie intercommunale, le développement<br />
économique, l’environnement, le traitement des<br />
déchets et des eaux, le développement de l’enseignement<br />
supérieur en partenariat avec l’État, la Région et<br />
l’Université de Pau, et les coopérations transfrontalières.<br />
Certaines de ces compétences sont exercées au<br />
sein de syndicats intercommunaux (le logement, les<br />
transports ou les ordures ménagères notamment).<br />
Tous les grands thèmes qui touchent notre vie quotidienne<br />
s’y décident donc. Mais l’histoire ne s’arrête<br />
pas là… La Communauté d’agglomération de Bayonne,<br />
<strong>Anglet</strong>, Biarritz pourrait s’agrandir à l’avenir de Bidart<br />
et Boucau, puisqu’un accord de principe avait été voté<br />
pour leur intégration en 2006. À suivre…<br />
Qui en sont les membres ?<br />
Les membres de la Communauté d’agglomération ne<br />
sont pas élus, mais délégués (titulaires et suppléants)<br />
désignés pour chaque ville, par chaque conseil municipal.<br />
Ces membres constituent le conseil de la<br />
Communauté. Le président et des vice-présidents<br />
constituent “le bureau” c’est-à-dire l’<strong>exé</strong>cutif. À cela<br />
s’ajoute une administration composée d’une dizaine<br />
de directions et des services extérieurs (port de plaisance<br />
de Brise-Lames, l’École d’art du BAB, le Centre<br />
de formation des apprentis, place Paul-Bert). L.B.<br />
En chiffres<br />
40 426 444 euros<br />
c’est le budget de la commune (prévisions 2008).<br />
Les ressources représentent 34 795 417 euros.<br />
(1) Fixé à 3 722,64 euros au 1 er février 2007.<br />
(2) Loi du 6 février 1992 relative à l’administration territoriale<br />
de la République.<br />
(3) Loi 17 juillet 1978.<br />
(4) Loi du 12 avril 2000.<br />
(5) Lois du 12 juillet 1983, du 13 décembre 2000 relative à la<br />
solidarité et au renouvellement urbains, et du 27 février<br />
2002 relative à la démocratie de proximité.<br />
(6) Créée par la loi du 2 février 1995 et renforcé par celle du<br />
27 février 2002.<br />
(8) Loi du 27 février 2002.<br />
(9) Institués par la révision constitutionnelle du 28 mars<br />
2003.<br />
11<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
I DANS LA VILLE I MAIRIE I<br />
12<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
Le nouveau conseil municipal, sorti des urnes ce printemps, s’est déjà mis à la tâche.<br />
Autour du maire Jean Espilondo, ils sont trente-neuf élus répartis en deux groupes,<br />
issus des deux listes du deuxième tour des élections municipales. Panorama.<br />
Conseil municipal<br />
Élus pour six ans<br />
n l’emportant le 16 mars dernier (52,65 % des<br />
E suffrages) au second tour des élections municipales,<br />
Jean Espilondo a porté sa liste<br />
d’union à gauche (“Servir <strong>Anglet</strong>”) aux responsabilités.<br />
Lors du premier conseil municipal, consacré à<br />
l’élection du maire, le doyen de la nouvelle assemblée,<br />
Robert Lagareste a présidé la séance, devant<br />
une salle bondée, et a passé l’écharpe autour du cou<br />
du nouveau maire.<br />
Devant la gerbe de fleurs posée devant son fauteuil<br />
(une tradition à <strong>Anglet</strong> pour chaque nouvelle élection),<br />
Jean Espilondo, tout nouveau premier <strong>mag</strong>is-<br />
LES ADJOINTS<br />
trat, a prononcé une brève allocution, et a fait référence<br />
aux valeurs d’intégrité, de solidarité et de<br />
proximité défendues au cours de sa campagne électorale,<br />
et qu’il entend placer au cœur de son mandat.<br />
L’opposition municipale est composée de neuf<br />
membres issus de la liste “Vivons <strong>Anglet</strong> naturellement”.<br />
L’ancien maire, Robert Villenave, ayant<br />
décidé de mettre un terme à sa vie publique, a donc<br />
passé le flambeau à une nouvelle génération, et souhaité,<br />
par communiqué, bonne chance à la nouvelle<br />
équipe municipale. Les nouveaux élus se sont donc<br />
mis à la tâche dès leur installation. Voici la composition<br />
du nouveau conseil angloy.<br />
Autour du maire, onze adjoints se partagent les responsabilités (et sont assistés<br />
de conseillers délégués). Parmi eux, figurent cinq femmes, en conformité aux règles<br />
instaurées par la loi sur la parité (31 janvier 2007).<br />
1 er - Guy MONDORGE,<br />
délégué aux finances, au jumelage<br />
et aux relations internationales.<br />
2 e - Annie JARRAUD-VERGNOLLE,<br />
déléguée à l’économie, l’emploi<br />
et au développement touristique.<br />
3 e - Robert LAGARESTE,<br />
délégué à l’action sociale,<br />
la solidarité et le logement.<br />
4 e - Jean-Pierre VOISIN,<br />
délégué au développement urbain,<br />
à l’urbanisme et aux travaux.<br />
5 e - Georges DAUBAGNA,<br />
délégué à l’environnement.<br />
6 e - Anne-Marie BORDA,<br />
déléguée à la culture.<br />
7 e - Gérard CAZAUX,<br />
délégué aux sports<br />
et aux événements.<br />
8 e - Claudine GETTEN PORCHÉ,<br />
déléguée à la petite enfance<br />
et à l’habitat social.<br />
9 e - Maritxu MAURY,<br />
déléguée à l’action éducatice<br />
et à la jeunesse.<br />
10 e - Bernard MARTI,<br />
délégué à l’Agenda 21<br />
et à la démocratie participative.<br />
11 e - Faridha HADIDI,<br />
déléguée à l’administration générale.
QUI SIÈGE ?<br />
Groupe “Servir <strong>Anglet</strong>” - Majorité municipale – (PS - PCF - Les Verts - MRC - PRG)<br />
Jean ESPILONDO,<br />
maire, conseiller général <strong>Anglet</strong>-nord, ancien député, Inspecteur des<br />
Domaines.<br />
Guy MONDORGE,<br />
cadre France Télécom.<br />
Annie JARRAUD-VERGNOLLE,<br />
sénatrice, fondatrice d’entreprises d’insertion.<br />
Robert LAGARESTE,<br />
président de crèche familiale.<br />
Jean-Pierre VOISIN,<br />
président d’association de défense des droits de l’homme.<br />
Georges DAUBAGNA,<br />
président d’association de défense de la nature.<br />
Anne-Marie BORDA,<br />
conseillère en formation.<br />
Gérard CAZAUX,<br />
principal de collège, ancien dirigeant de l’<strong>Anglet</strong>-Olympique Rugby Club.<br />
Claudine GETTEN PORCHÉ,<br />
infirmière libérale, responsable d’un cabinet d’infirmières.<br />
Maritxu MAURY,<br />
ancienne présidente d’association de parents d’élèves.<br />
Bernard MARTI,<br />
médecin spécialiste des hôpitaux.<br />
Faridha HADIDI,<br />
avocate.<br />
Jean-Claude PAUL-DEJEAN,<br />
professeur agrégé d’histoire.<br />
Jean-Pierre ROUX,<br />
météorologiste.<br />
Marise DESTRUHAUT,<br />
proviseur de lycée.<br />
(1) Après la démission de Corinne Forterre, nommée chef de cabinet du maire.<br />
Groupe “Vivons <strong>Anglet</strong> naturellement”<br />
UDF/MODEM-UMP et association Angeluzain.<br />
Michel ITHURBIDE,<br />
dirigeant d’entreprise, retraité.<br />
Jacques VEUNAC,<br />
médecin.<br />
Nicole DARRASSE,<br />
mère au foyer.<br />
Patrick CHASSERIAUD,<br />
commerçant.<br />
Claude OLIVE,<br />
cadre de la fonction publique territoriale.<br />
Marie-Hélène CAZAUX,<br />
expert en art.<br />
Muriel LECOUTURIER,<br />
professeur de lycée.<br />
Florence LASSERRE-DAVID,<br />
agent EDF.<br />
Marine BAZET,<br />
avocate stagiaire (2) .<br />
(2) Après la démission de Robert Villenave.<br />
Michèle LALANNE,<br />
secrétaire d’association de défense des locataires.<br />
Guy DEFRANCE,<br />
capitaine de police.<br />
Jean-Pierre GARRIVET,<br />
ostéopathe, psychothérapeute.<br />
Aude LAPOYADE-DESCHAMPS,<br />
maître de conférence, UPPA.<br />
Joseph CELAN,<br />
chef de travaux, lycée professionnel.<br />
Yvonne ONDARTS,<br />
auxiliaire de puériculture.<br />
Isabelle HERVELIN,<br />
chargée de mission.<br />
Patrick LIÉNARD,<br />
menuisier, président de l’Amicale de Lespès.<br />
Françoise PEIGNEGUY,<br />
gestionnaire de logements sociaux.<br />
Sandra PEREIRA,<br />
secrétaire de service social, présidente d’association de parents<br />
d’élèves.<br />
Frédéric DASSIÉ,<br />
ingénieur en génie civil et urbanisme.<br />
Emmanuelle RIVIERE,<br />
infirmière libérale.<br />
Mélina KEH,<br />
professeur des écoles.<br />
Cédric OLIVE,<br />
gérant de <strong>mag</strong>asin, joueur de l’<strong>Anglet</strong>-Olympique Rugby-club.<br />
Jean-Pierre CARRICANO,<br />
médecin anesthésiste (1) .<br />
LE NOUVEAU CONSEIL MUNICIPAL<br />
Neuf conseillers municipaux délégués<br />
Jean-Claude PAUL-DEJEAN (dialogue social), Marise DESTRUHAUT<br />
(éducation), Guy DEFRANCE (sécurité), Aude LAPOYADE-DESCHAMPS<br />
(emploi), Joseph CÉLAN (travaux, vie des quartiers), Sandra PEREIRA<br />
(jeunesse), Frédéric DASSIÉ (grands projets), Mélina KEH (gestion eau<br />
potable, éducation environnementale), Jean-Pierre CARRICANO<br />
(culture).<br />
© IP Photos<br />
13<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
I DANS LA VILLE I MUNICIPALITÉ I<br />
Qui sont-ils ?<br />
Né le 11 janvier 1948 à Mauléon, ce Souletin, volontariste et jovial, père de trois enfants,<br />
et grand-père d’un petit-fils, est arrivé en 1984 à <strong>Anglet</strong> pour des raisons professionnelles.<br />
Actuellement en poste à Dax, il achève dans quelques mois une carrière d’Inspecteur<br />
des Domaines. Son engagement au service des autres fut d’abord syndical puis politique.<br />
Jean Espilondo est entré au PS en 1978, d’abord proche du CERES, fondé par Jean-Pierre<br />
Chevènement, il a rejoint en 2003 le courant d’Henri Emmanuelli. Il a décroché son premier<br />
mandat à <strong>Anglet</strong> aux élections municipales de 1989, sur la liste de Jean-Pierre Voisin. Il siège<br />
alors sans discontinuité dans l’opposition durant dix-neuf ans. Suppléant de Nicole Péry,<br />
il siège à l’Assemblée nationale de mai 1998 à juin 2002. “Ce fut l’expérience la plus enrichissante<br />
de ma vie”. Élu conseiller général, d’<strong>Anglet</strong>-Nord en 1998, il exerce ce mandat sans discontiner<br />
depuis. Bon vivant, fidèle en amitié, passionné de chasse “au chien d’arrêt et à la<br />
palombe”, pêcheur à la truite “Je connais presque chaque mètre du gave de Mauléon”, il est<br />
aussi amateur d’art contemporain, et aime plus que tout se ressourcer dans ses montagnes<br />
Souletines, le massif des Arbailles, vers Aussurucq plus exactement, où il a ses racines et une<br />
maison familiale. Son engagement est celui d’un homme de gauche qui se bat pour ses<br />
convictions, humanistes et de progrès social. Sa vision de maire : “construire l’avenir au service des Angloys”, mais dans un style personnel<br />
qui privilégie le dialogue et le contact humain “Je veux être présent, au contact des gens, j’y tiens”. À ses côtés, en charge du dialogue<br />
social à la mairie, le conseiller délégué Jean-Claude Paul-Dejan.<br />
14<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
© photomobile<br />
Georges Daubagna<br />
Changer nos habitudes<br />
Jean Espilondo<br />
Être au contact<br />
62 ans, ancien directeur technique de l’environnement, et président de l’association<br />
Hegalaldia a eu très tôt conscience de l’urgence écologique. Son expérience, aux côtés de<br />
Marie-Christine Blandin, dans la région Nord-Pas-de-Calais, comme chargé de projet environnement,<br />
et son métier de directeur technique au Syndicat mixte des éco-gardes de cette<br />
région, ont forgé ses convictions. Pour ce grand-père de deux petites-filles, qui veut léguer<br />
aux générations futures une planète viable, le développement durable n’est pas un vain<br />
mot. Cette idée en ligne de mire, il veut agir dans les trois directions (le social, l’économique, l’environnement),<br />
et notamment ce dernier qui fait pleinement partie de sa délégation. Les déchets, la lutte contre les pollutions<br />
(eau, air, sol), la préservation de la ressource en eau, la “gestion différenciée” des espaces verts pour conserver<br />
des “corridors écologiques” pour la biodiversité, la protection biologique intégrée qu’il approuve pour produire<br />
des végétaux, mais aussi les déplacements sont inscrits à son agenda. “Il faut changer nos habitudes” sera le<br />
credo de son action. À ses côtés, Mélina Key, professeur des écoles, est déléguée à l’éducation à l’environnement.<br />
Jean-Pierre Voisin<br />
L’urbanisme autrement<br />
Ce père de trois enfants, qui a aujourd’hui 64 ans, fut professeur de génie civil au lycée<br />
Cantau durant vingt ans, puis proviseur de lycée technologique et professionnel pendant<br />
treize ans. Habitant Montbrun, très attentif à la vie locale dont il connaît bien les problématiques<br />
– il a déjà siégé dans l’opposition au conseil municipal d’<strong>Anglet</strong> de 1983 à 1993 – Jean<br />
Pierre Voisin veut apporter son engagement et sa contribution “pour que la ville soit belle,<br />
accueillante pour tous”. Il prend son bâton de pèlerin pour s’attaquer aux questions d’urbanisme<br />
et de logement. Dans ses tablettes : la mise en œuvre d’un nouveau plan local d’urbanisme (PLU), la question<br />
du logement social, “dans le respect de l’identité des quartiers”, l’aménagement de la 10 et les démarches<br />
écologiques dans l’habitat. Il a participé à la construction de deux lycées et, notamment, du premier lycée<br />
d’Aquitaine aux normes HQE en 2002, à Blanquefort. Un projet lui tient à cœur : le futur éco-quartier dans le secteur<br />
du Maharin, à Montbrun. Autour de lui, un tandem de conseiller délégués, à l’expertise incontestable : Joseph<br />
Célan, ancien chef de travaux de lycée professionnel et Frédéric Dassié, ingénieur en génie civil et urbanisme.
Guy Mondorge<br />
Sur tous les fronts<br />
54 ans et trois enfants, ce jeune grand-père, cadre chez France Télécom a une formation en<br />
sciences physiques (il aurait pu être prof). Il s’est engagé dans le syndicalisme étudiant,<br />
puis dans la vie associative et tout naturellement en politique, en 1989, dans le sillage de<br />
Jean-Pierre Voisin. Il vient d’achever avec succès sa quatrième campagne municipale, et a<br />
emporté le canton sud d’<strong>Anglet</strong>. Une autre facette de son engagement est la sauvegarde<br />
des cultures et des langues locales. Membre de l’Académie gasconne, il siège aussi au<br />
conseil d’administration d’Aci Gasconha, écrit et parle couramment le gascon “Je suis tombé dedans tout petit”.<br />
Autre corde à son arc : l’international. Son expérience de formateur pour France Télécom, notamment en Amérique<br />
du Sud, lui permet aujourd’hui de prendre en charge les relations internationales de la Ville pour poursuivre le<br />
jumelage et nouer des relations “avec le Sud”. Aujourd’hui, il profitera de ses diverses compétences pour “servir<br />
<strong>Anglet</strong>” et notamment en prenant en charge les finances de la ville, “un secteur clé, dont dépend la cohérence de<br />
l’action”.<br />
Claudine Getten Porché<br />
Pour les Angloys<br />
Robert Lagareste<br />
Le “sage” du conseil<br />
À 75 ans, cet Angloy natif de la Chambre d’Amour est le plus ancien élu d’<strong>Anglet</strong>. Homme de<br />
conviction et chrétien engagé, il s’est alors lancé sur une liste d’union de la gauche comme<br />
MRP (il a rejoint plus part le PS), et est entré au conseil municipal en 1961 où il siégea jusqu’en<br />
1971. En 1995, le voilà tête de liste d’Union de la gauche. Il accompagnera par la suite<br />
tous les combats de son camp. Sa connaissance de la ville, son expérience professionnelle<br />
dans le tourisme social (il fut durant vingt-cinq ans directeur du centre de vacances de La<br />
Futaie), son franc-parler, son engagement sincère et militant en faveur du logement social, de la petite enfance et<br />
de la création d’une maison de retraite publique, ont fait de lui un homme écouté et respecté.<br />
Engagée depuis toujours dans le soutien aux plus démunis, cette infirmière de 60 ans<br />
exerce son métier depuis quarante ans, et est installée depuis dix-huit ans à Blancpignon,<br />
près du port de plaisance. Elle est entrée au conseil municipal d’<strong>Anglet</strong> en 1998, sous l’étiquette<br />
RPR. En 2001, elle est nommée adjointe à l’action sociale et vice-présidente du CCAS<br />
d’<strong>Anglet</strong>. Mais, après trois ans de mandat, elle avait fait le choix de partir pour “retrouver sa<br />
liberté de penser et d’agir”. Son engagement fort est pour les Angloys. “Il faut avoir cette<br />
conviction chevillée au corps pour parcourir le chemin que j’ai fait”. Elle gérera les dossiers de petite enfance et<br />
d’habitat social. Sa priorité : écouter pour agir.<br />
Faridha Hadidi<br />
Rien n’est jamais figé<br />
L’engagement est une deuxième nature chez Faridha Hadidi. Elle qui, dès ses vingt ans donnait<br />
des cours en milieu carcéral, entend être la porte-parole de tous. “Rien n’est figé. Le<br />
logement est une préoccupation majeure. En avançant avec humilité et détermination, je<br />
suis convaincue que nous pouvons relever ce défi. Je crois aussi en la démocratie participative<br />
et en une citoyenneté vivante et renouvelée. ” Avocate, inscrite au barreau de Bayonne<br />
depuis seize ans, mère de deux enfants, elle est adjointe au maire, chargée des affaires<br />
générales. Elle vit ce nouvel engagement “avec bonheur” et l’évidence d’être à sa juste place. Guy Defrance,<br />
conseiller municipal délégué, l’épaule sur le volet sécurité.<br />
Bernard Marti<br />
La transversalité pour méthode<br />
Tout ce qu’entreprend ce médecin anesthésiste-réanimateur chirurgical, de 52 ans, praticien<br />
hospitalier à l’hôpital de la Côte Basque depuis 1990, est “tranversal”. Fondateur et<br />
coordonnateur de l’Unité de chirurgie et anesthésie ambulatoire jusqu’en 2003, chef du service<br />
d’hémovigilance et de sécurité transfusionnelle, président de la commission médicale<br />
d’établissement de 2003 à 2007… Des rôles qui l’ont amené à jouer sur plusieurs registres.<br />
Mais qu’est ce qui pousse ce père de quatre enfants, habitant le quartier de la Chambre<br />
d’Amour, à militer pour la cause environnementale ? “De la santé à l’environnement il n’y a qu’un pas, et ce lien va<br />
devenir évident dans les prochaines années”. Il a co-fondé la fédération <strong>Anglet</strong>-Villages et présidé l’association<br />
Cinq-Cantons-La Barre de 2004 à 2007. Le voici aux commandes de l’Agenda 21, avec son important volet social et<br />
environnemental. À ce titre, il aura un regard transversal sur les dossiers de la Ville. Avec le volet “concertation”, il<br />
se retrouve à gérer le dialogue avec les citoyens, qu’il a tant appelé de ses vœux comme militant associatif.<br />
15<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
I DANS LA VILLE I MUNICIPALITÉ I<br />
Qui sont-ils ?<br />
16<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
Anne-Marie Borda<br />
Pour une culture partagée<br />
Anne-Marie Borda, adjointe au maire, est chargée de la culture : “La culture est un art de<br />
vivre, une sociabilité, une hospitalité. Aucun développement culturel ne peut se faire sans,<br />
d’une part respecter la liberté du créateur et son droit à l’innovation et, d’autre part, favoriser<br />
l’approbation des œuvres par les citoyen(ne)s. Ensemble, popularisons le patrimoine<br />
culturel d’<strong>Anglet</strong>, bibliothèque municipale, Beatrix Enea, Écuries de Baroja. Ensemble,<br />
décentralisons les initiatives dans les écoles, les quartiers, pour les faire partager au plus<br />
grand nombre, pour que chacun puisse se réaliser et apporter aux autres, pour dessiner un mode de vie social”.<br />
Jean-Pierre Carricano, conseiller municipal, est délégué à la culture, englobant aussi les cultures régionales.<br />
Maritxu Maury<br />
“Construire ensemble”<br />
Annie Jarraud-Vergnolle<br />
Donner une place à chacun<br />
Annie Jarraud-Vergnolle, sénatrice, porte haut ses convictions : “Donner une place à chacun<br />
quel que soit son âge, sa différence et ses potentialités”. Une place qui se traduit par un travail,<br />
un logement et une vie sociale. Des convictions qui sont à l’origine des structures d’insertion<br />
qu’elle a créées à <strong>Anglet</strong> et dirigées pendant près de quinze ans (Horizons, Efardia,<br />
Cefipa, notamment) et qu’elle défend au sein de la commission des affaires sociales au<br />
Sénat. Aujourd’hui, adjointe au maire, chargée du développement économique, du tourisme<br />
et de l’emploi, elle entend poursuivre son action à <strong>Anglet</strong>. Avec un credo : “L’emploi comme principal levier<br />
de l’insertion sociale et la participation de tous aux projets”. Aude Lapoyade-Deschamps, conseillère municipale<br />
déléguée, la seconde sur le volet emploi.<br />
Gérard Cazaux<br />
Du sport pour tous<br />
“Que tout le monde puisse participer à une activité sportive quelles que soient ses capacités<br />
ou son handicap mais aussi développer le sport de compétition“ : Gérard Cazaux,<br />
adjoint au maire, est chargé du sport et des évènements. À 57 ans, ses convictions et sa<br />
révolte contre les injustices sont intactes : “Je crois au service public et défends avec force la<br />
mixité sociale et l’équité”. Instituteur, professeur de mathématiques au collège Endarra,<br />
il devient principal de celui de Saint-Paul-Les-Dax, une ville où il s’engage comme conseiller<br />
et adjoint chargé de la culture sous deux mandats. Aujourd’hui, il est aux manettes du collège Jean-Rostand<br />
à Biarritz. Ancien joueur de l’<strong>Anglet</strong>-Olympique Rugby Club dont il fut le président, il considère le sport comme<br />
“une nécessité de vie”.<br />
“Aller à la rencontre de l’autre et construire ensemble”, la ligne de conduite de Maritxu<br />
Maury est intangible. De l’éducation et la jeunesse, elle a fait son cheval de bataille. Elle, qui<br />
fut membre des conseils d’administration du collège Endarra et du lycée Malraux et<br />
ancienne présidente de fédération de parents d’élèves. Mais pas le seul. “Je me bats pour la<br />
participation de tous aux projets et suis convaincue des vertus du dialogue. J’entends<br />
faciliter les échanges entre professionnels et parents”. Aujourd’hui Maritxu Maury est<br />
adjointe au maire, chargée de l’action éducative et de la jeunesse. Et entreprend, non sans ardeur et exigence, son<br />
action. À ses côtés, deux conseillères municipales déléguées, Sandra Pereira à la jeunesse et Marise Destruhaut à<br />
l’éducation.
© Balloide-photo<br />
BILAN CARBONE<br />
LE PREMIER<br />
DIAGNOSTIC<br />
DOSSIER<br />
17<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
18<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
Comme ses deux voisines, la ville vient de réaliser le bilan carbone<br />
“Patrimoine et services”, première étape du Plan climat territorial lancé<br />
en novembre dernier par la Communauté d’agglomération de Bayonne,<br />
<strong>Anglet</strong> et Biarritz (CABAB). Signe de son engagement dans la lutte contre<br />
le réchauffement climatique.<br />
rès de 1 400 tonnes équivalent carbone (teC),<br />
P soit plus de 5 000 tonnes équivalent CO2 en<br />
2006, voilà les émissions des gaz à effet de<br />
serre des activités de la mairie d’<strong>Anglet</strong>. Premiers<br />
résultats du rapport intermédiaire réalisé en 2007. Ce<br />
bilan carbone est la première étape du “Plan climat<br />
territorial” lancé en novembre dernier par la<br />
Communauté d’agglomération de Bayonne, <strong>Anglet</strong>,<br />
Biarritz (Cabab), dans une logique de continuité avec<br />
la Charte de l’environnement et du développement<br />
durable lancé en 2000. Véritable outil d’aide à la décision,<br />
le bilan carbone permet d’évaluer les principales<br />
activités responsables des émissions de gaz à effet<br />
de serre et, ainsi, de lancer un programme d’actions<br />
destiné à les réduire. Les trois villes ont donc fait réaliser<br />
leur bilan. Transports, construction et consommations<br />
d’énergie, autant de domaines sur lesquels<br />
pourra porter la stratégie “carbone” de la Cabab<br />
aujourd’hui en cours d’élaboration. Car le bilan, à<br />
l’échelle du territoire, est porté par la Communauté<br />
d’agglomération qui en a la compétence depuis la loi<br />
d’orientation sur l’énergie du 13 juillet 2005.<br />
Pour l’heure, comment une collectivité territoriale<br />
peut-elle peser dans la lutte contre le réchauffement<br />
climatique ? En ratifiant le protocole de Kyoto,<br />
l’Union européenne s’est engagée à stabiliser sur la<br />
période 2008-2012 les émissions de gaz à effet de<br />
serre (GES) à leur niveau de 1990. Par ailleurs, les<br />
chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne<br />
ont décidé, en mars 2007, de réduire de 20 %<br />
les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020 par<br />
rapport à leur niveau de 1990, soit une réduction<br />
de 14 % par rapport à 2005, année de référence.<br />
Les Vingt-Sept se sont engagés à ce que 20 % de leur<br />
consommation énergétique proviennent des énergies<br />
renouvelables d’ici à 2020, contre 8,5 % aujourd’hui.<br />
Dès maintenant, la France se place sur la trajectoire<br />
d’une division par quatre de ses émissions de gaz<br />
à effet de serre d’ici 2050, soit une réduction de 75<br />
% en quarante-cinq ans ou encore de 3 % par an sur<br />
la période. En juillet 2004, pour atteindre cet objectif,<br />
l’État lançait le Plan climat 2004-2012. Celui-ci se<br />
décline en plans climat territoriaux à tous les échelons<br />
(Région, Département, intercommunalité et<br />
commune). Celui lancé par la Cabab en 2007 obéit à<br />
cette logique.
Les services des collectivités territoriales, à l’instar<br />
des entreprises et des habitants, sont responsables<br />
d’une partie du réchauffement climatique mondial.<br />
Elles émettent plus de 12 % des émissions de gaz à<br />
effet de serre, soit une soixantaine de millions de<br />
tonnes équivalent CO 2 par an (1) . Or, elles ont un rôle<br />
clé à jouer comme relais de la politique nationale et<br />
européenne. Mais aussi en maîtrisant le développement<br />
de leur territoire, en aidant les citoyens pour<br />
diminuer leur propre impact environnemental et,<br />
bien entendu, en contrôlant les émissions de leurs<br />
activités. Pour agir, elles disposent de plus d’un<br />
levier : politique énergétique, achats publics (choix<br />
d’une flotte de véhicules propres par exemple), urbanisme<br />
(en densifiant l’habitat, les besoins de mobilité<br />
sont réduits et donc les émissions de GES imputables<br />
au transport), transports, gestion des déchets<br />
et espaces verts (gourmands en engrais et en carburants<br />
pour les camions et les engins). Aussi, l’Agence<br />
de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie<br />
(ADEME) a-t-elle développé un outil d’évaluation des<br />
émissions de gaz à effet de serre adapté aux collectivités.<br />
C’est celui que le cabinet Bernard et Altern<br />
consult ont utilisé pour la Ville d’<strong>Anglet</strong>. Car, avant<br />
d’agir, encore faut-il connaître son empreinte climatique.<br />
(1) Source : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.<br />
Précisément, quelle est cette empreinte climatique ?<br />
Elle est établie en fonction des activités de la collectivité<br />
: patrimoine, consommation… et prend en<br />
compte les consommations d’énergie directes ou<br />
induites (déplacements des personnes, flux de maté-<br />
© Photomobile<br />
riaux et déchets…). Les émissions des activités et<br />
services de la mairie sont estimées à 1 395 teC ou<br />
encore 5 100 tonnes équivalent CO 2 pour l’année<br />
2006. La part des émissions de l’administration est<br />
de 38 % (527 teC), des activités sportives 26 % (369<br />
teC), des écoles publiques 22 % (311 teC), des activités<br />
culturelles 9 % (120 teC) et de la construction et<br />
entretien de la voirie 5 % (69 teC). Si l’on examine les<br />
émissions par poste, plus de 30 % sont dues aux<br />
consommations d’énergie des bâtiments : chauffage<br />
et électricité (éclairage public et des locaux, notamment).<br />
Plus de 20 % sont liées à la fabrication des<br />
“matériaux entrants”, désignant les produits nécessaires<br />
au fonctionnement de la Ville. Par exemple :<br />
matériaux de voirie (revêtements bitumeux), nourriture<br />
des écoliers, papier et autres fournitures. Plus<br />
de 20 % aussi correspondent aux immobilisations<br />
(bâtiments, achat d’équipements informatiques).<br />
Quant aux transports, ils représentent 25 %. Ce sont<br />
les déplacements du domicile au lieu de travail et<br />
pour les besoins du service. Enfin, les 2 % restants<br />
concernent le fret interne à la Ville.<br />
Petit zoom sur les services de la mairie et les écoles<br />
publiques : le total des émissions en GES des services<br />
généraux et administratifs représente 527 teC<br />
soit 1,1 teC par agent. Les matériaux et services totalisent<br />
253 teC soit près de la moitié des émissions. Le<br />
déplacement de personnes 132 teC (25 %), les bâtiments<br />
et machines 99 teC (19 %) et la consommation<br />
d’énergie des bâtiments 42 teC (8 %). Avec un peu<br />
plus de 152 teC, l’électricité et le chauffage représentent<br />
près de la moitié des émissions des écoles<br />
publiques. La consommation annuelle moyenne est<br />
de 180 kWh par m 2 . Les 1 300 élèves, enseignants et<br />
personnels administratifs parcourent plus de 1,5 million<br />
de kilomètres chaque année de leur domicile aux<br />
établissements : soit environ 95 teC (31 % du total<br />
des émissions). Quant aux 100 000 repas servis dans<br />
les restaurants scolaires, ils sont à l’origine de 30 teC<br />
(10 % du total).<br />
© R. Hélin<br />
DOS-<br />
LE PREMIER<br />
DIAGNOSTIC<br />
En chiffres<br />
1tonne d’équivalent<br />
carbone (teC) correspond à :<br />
- 1 aller-retour Paris-San Francisco<br />
en avion pour une personne en classe<br />
économique.<br />
- 12 000 km en voiture 5 cv en ville,<br />
8 500 km en 4x4 ou en grosse berline<br />
et près de 30 000 km en bus.<br />
- 1 grand 3 pièces chauffé au gaz<br />
pendant 1 an.<br />
- 1,8 tonne de papier soit 720 ramettes<br />
de papier A4 standard.<br />
- 4,3 tonnes de ciment ou 350 kg<br />
d’aluminium.<br />
19<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
© R. Hélin
QU’EST-CE QU’UNE TONNE D’ÉQUIVALENT CARBONE (TEC) ?<br />
L’effet du relâchement dans l’atmosphère d’un kilo de gaz à effet de serre n’est<br />
pas le même quel que soit le gaz. Ainsi, chaque gaz à effet de serre possède un<br />
pouvoir de réchauffement global (PRG) quantifiant son impact sur le climat.<br />
Plus ce PRG est élevé, et plus l’effet de serre additionnel engendré par<br />
le relâchement d’un kilo de ce gaz dans l’atmosphère est important.<br />
Exemples : le méthane CH4 a un PRG de vingt-six, ce qui signifie qu’il a<br />
un pouvoir de réchauffement vingt-six fois supérieur au dioxyde de carbone.<br />
Le PRG compare les gaz à effet de serre au CO2, et donc, par convention,<br />
le PRG du CO2 vaut toujours 1.<br />
20<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
© R. Hélin<br />
Au-delà des quatre bilans “patrimoine et services”<br />
pour chacune des entités (Communauté + villes), la<br />
Cabab a réalisé un bilan carbone pour l’ensemble du<br />
territoire du BAB. Ce dernier a donc été “ausculté”, de<br />
septembre à décembre 2007 par trois cabinets spécialisés.<br />
Tout a été calculé : la consommation énergétique<br />
des 67 bâtiments de la Communauté d’agglomération<br />
du BAB et des 627 bâtiments des trois villes (écoles,<br />
bureaux, entrepôts, etc.) ou le mode de déplacement<br />
des 2 234 agents publics. Pris en compte : le nombre<br />
d’avions à l’aéroport, les matériaux utilisés pour la<br />
construction des bâtiments, les modes d’énergie dans<br />
les secteurs industriel, tertiaire et résidentiel, les<br />
transports de personnes et de marchandises, l’élimination<br />
des déchets et même le coût en carbone des<br />
repas servis dans les écoles du BAB ! Tous ces chiffres<br />
ont été fournis par le personnel de la Communauté<br />
d’agglomération du BAB et des trois villes, puis complétés<br />
par les données statistiques INSEE, et les<br />
chiffres des divers organismes : observatoire régional,<br />
CCI, Bil Ta Garbi, DDE, etc. Les résultats de ce premier<br />
rapport intermédiaire du territoire du BAB révèlent le<br />
poids des émissions liées aux transports de personnes.<br />
Elles arrivent en tête (pèsent 56 % de l’ensemble<br />
et 154 334 teC). La voiture y a une part prépondérante.<br />
Autre poste important : l’énergie du secteur<br />
résidentiel (16 %) alors que le secteur tertiaire ne pèse<br />
que pour 4,5 %.<br />
Ainsi, ce bilan carbone, première étape du Plan climat,<br />
s’inscrit parmi les priorités nationales, européennes<br />
et internationales de lutter contre le réchauffement<br />
climatique, qui ne fait plus débat sinon par<br />
l’ampleur des scénarios. Au cours du seul XXI e siècle,<br />
la température moyenne sur Terre pourrait augmenter<br />
de 1,4 °C à 4,6 °C. Déjà des signes avant-coureurs l’attestent<br />
: la calotte glaciaire arctique a diminué de 40 %<br />
En chiffres<br />
45 000 euros hors taxes,<br />
c’est le montant des études du bilan carbone pour le<br />
BAB. Elles sont financées dans le cadre du<br />
Programme Aquitaine pour l’environnement (PRAE)<br />
par l’ADEME, la région Aquitaine (70 %) et la<br />
Communauté d’agglomération.<br />
en quarante ans, 82 % des glaces du Kilimandjaro ont<br />
disparu depuis 1912, la moitié des glaciers espagnols<br />
a disparu. Ces changements ne sont pas sans conséquences<br />
sur la flore, la faune et l’homme. Les étés<br />
caniculaires de 2000 et 2003 auraient fait plus de<br />
20 000 morts en Europe, et la limite d’exposition au<br />
paludisme remonte vers le nord. Bien entendu<br />
la France n’est pas épargnée, comme le montrent les<br />
travaux de la mission interministérielle de l’effet de<br />
serre et le ministère de l’Aménagement du territoire<br />
et de l’environnement : élévation du niveau des mers<br />
(50 cm d’ici 2100), 20 à 40 % de baisse de l’enneigement<br />
à 1 500 m, des crues plus accentuées et plus<br />
fréquentes en hiver et des étiages plus marqués<br />
en été. Face à cet enjeu, la Cabab et les villes n’entendent<br />
pas rester un spectateur passif.<br />
© R. Hélin © Photomobile
Une fois le bilan carbone établi, reste à décider les<br />
actions visant à maîtriser ou réduire les émissions de<br />
gaz à effets de serre. Le chantier est immense.<br />
Certaines mesures sont évidentes, tout simplement<br />
pour des raisons budgétaires : mieux gérer sa<br />
consommation de chauffage ou de papier, planifier<br />
intelligemment les déplacements des personnels,<br />
éduquer les populations sont des exemples de<br />
mesures par lesquelles la Cabab s’est déjà engagée et<br />
va poursuivre ses efforts. D’autres défis s’offrent à<br />
elle, comme la mise en œuvre des normes HQE (Haute<br />
qualité environnementale) dans les bâtiments collectifs.<br />
Mais le dossier crucial est celui des transports.<br />
La région est l’une de France où l’on utilise le plus sa<br />
voiture. Le poste “déplacement” sera certainement<br />
l’un des plus lourds du bilan carbone de la<br />
Communauté d’agglomération du BAB. Quoi qu’il en<br />
soit, celle-ci disposera d’un diagnostic très précis pour<br />
donner l’exemple et proposer des actions concrètes<br />
destinées à réduire ses émissions en tonnes équivalent<br />
carbone. Cette phase de diagnostic est aussi une<br />
période importante pour sensibiliser les populations<br />
GUIDE PRATIQUE<br />
face à leur propre consommation d’énergie. Rendezvous<br />
en 2012 pour un premier bilan de ce Plan climat<br />
territorial engagé, en principe, cette année. À suivre.<br />
N.L. / L.B.<br />
EN SAVOIR PLUS :<br />
www.agglo-bab.fr<br />
www.ademe.fr<br />
UN SITE POUR FAIRE SON BILAN CARBONE<br />
PERSONNEL : www.bilancarbonepersonnel.org/<br />
Qu’est-ce qu’un bilan carbone® ?<br />
Préalable indispensable au Plan climat territorial, un bilan carbone évalue les émissions des gaz<br />
à effet de serre dues à une activité.<br />
L’évaluation des émissions permet de connaître l’impact environnemental des activités.<br />
Photographie de la situation de départ, il est un outil précieux d’aide à la décision afin d’orienter<br />
les engagements futurs et de réduire les émissions. À <strong>Anglet</strong>, le bilan carbone “Patrimoine et<br />
Services” des activités de la Ville a été réalisé à l’aide de la méthodologie (version 5) développée<br />
par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), appelée “Bilan<br />
CarboneTM”.<br />
Comment réalise-t-on un bilan carbone ?<br />
Le bilan carbone passe en revue tous les flux physiques (flux de personnes, d’objets, d’énergie<br />
de matières premières). À chaque donnée, il fait correspondre son équivalent d’émissions.<br />
En effet, s’il est courant de mesurer la concentration en gaz à effet de serre dans l’air, ce n’est<br />
qu’exceptionnellement que les émissions peuvent faire l’objet d’une mesure directe. La seule<br />
manière d’estimer ces émissions est alors de les obtenir par le calcul, à partir de données dites<br />
d’activité : consommations d’énergie exprimées en kWh, nombre de camions qui roulent et leurs<br />
distances parcourues, tonnes matériaux achetées, par exemple. La méthode “Bilan CarboneTM”<br />
a précisément été mise au point afin de convertir grâce aux facteurs d’émission ces données<br />
d’activités en émissions estimées.<br />
Que sont les facteurs d’émissions ?<br />
Les facteurs d’émissions constituent le cœur de la méthode “Bilan CarboneTM”. Ils permettent<br />
d’estimer les émissions de gaz à effet de serre à partir d’unités multiples comme le nombre de kWh<br />
d’électricité, les distances parcourues en voiture ou en avion, les quantités (en poids) d’acier ou<br />
de béton utilisées.<br />
Ils déterminent donc la quantité de GES émise lors des différentes étapes de la fabrication d’un<br />
matériau. Par exemple, la fabrication d’une tonne d’acier plat neuf nécessite l’extraction et le<br />
transport du minerai puis des opérations de transformation, dont le passage dans un haut-fourneau<br />
généralement chauffé avec du charbon. De la même manière, la production d’électricité se fait<br />
à partir de différentes sources d’énergie que l’on appelle énergie primaire : charbon, gaz, pétrole,<br />
uranium que l’on brûle dans des centrales, ou encore vent et énergie hydraulique.<br />
DOS-<br />
LE PREMIER<br />
DIAGNOSTIC<br />
© R. Hélin<br />
21<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
Photos DR<br />
I RENCONTRE I THÉÂTRE I<br />
22<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
Plus de cent enfants des écoles publiques présentent “<strong>Anglet</strong> en scène”,<br />
fruit de leur travail théâtral avec le Théâtre du Versant et du partenariat<br />
culturel entre <strong>Anglet</strong> et Konna (Mali).<br />
Contes africains<br />
<strong>Anglet</strong> en scène<br />
“<br />
Le Marabout trop gourmand”, “Bafoulafé”,<br />
“L’homme et le crocodile”, “La querelle des<br />
deux lézard”, “Ruses de femmes”, “Kaïdara” et<br />
“Djenné la mystérieuse” : les enfants des écoles<br />
publiques d’<strong>Anglet</strong>, auxquels se joignent ceux des établissements<br />
privés, mettent en scène les contes de<br />
cinq ethnies de Konna. Un événement qui s’inscrit<br />
dans le cadre des ateliers de théâtre animés par la<br />
troupe du Théâtre du Versant et financés par la Ville<br />
d’<strong>Anglet</strong>. “Ces ateliers gratuits à l’heure du déjeuner<br />
dans les écoles publiques d’<strong>Anglet</strong> sont une initiative<br />
unique dans la région, souligne Christophe Fontaine,<br />
responsable du secteur péri-scolaire de la Ville. Depuis<br />
près de dix ans, ils sont proposés aux élèves.<br />
D’octobre à décembre, il s’agit de leur ouvrir les portes<br />
au travail théâtral puis, de janvier à juin, nous leur<br />
demandons un engagement plus formel. Pas question<br />
pour autant de perdre de vue qu’il s’agit d’un temps<br />
de repos entre deux temps scolaires. Aujourd’hui, une<br />
centaine d’enfants se préparent à <strong>Anglet</strong> en scène.” Et<br />
Gaël Rabas, directeur du Théâtre du Versant, d’ajouter.<br />
“Il existe une forte imprégnation de culture théâ-<br />
trale chez les enfants du primaire. Elle se traduit plus<br />
tard par une demande de formation théâtrale, par une<br />
ouverture et un goût ancré pour le spectacle vivant. Je<br />
suis aussi très heureux qu’<strong>Anglet</strong> en scène soit présenté<br />
aux Écuries de Baroja”.<br />
Mais la mise en scène de ces contes africains n’est<br />
pas le fruit du hasard.<br />
Sur le fleuve Niger, aux portes du désert, Konna est à<br />
près de huit cents kilomètres au nord-est de Bamako,<br />
la capitale du Mali. Une ville avec laquelle <strong>Anglet</strong> développe<br />
une politique culturelle depuis plus de deux<br />
ans, et le Théâtre du Versant un programme européen<br />
de soutien aux initiatives décentralisées (PSCID).<br />
“C’est un fonds européen géré au Mali et dont le<br />
Théâtre du Versant est l’opérateur culturel, explique<br />
Gaël Rabas. Ce projet est avant tout un enrichissement<br />
mutuel, un partage entre les habitants de deux villes,<br />
l’une du Nord, l’autre du Sud. 2007 a été une année de<br />
concrétisation. Et cet élan se poursuit avec <strong>Anglet</strong> en<br />
scène”. En effet, cette coopération s’est traduite en<br />
novembre dernier par une exposition “Visages de<br />
Konna” : textiles, bijoux, poteries, sculptures, métier à<br />
tisser, l’artisanat a été présenté au rythme du tambour<br />
et de la flûte de deux musiciens peuls. Une évocation<br />
de la vie africaine qui a nourri l’i<strong>mag</strong>inaire des comédiens<br />
en herbe.<br />
Ainsi, au fil des scènes, les enfants suivent la trace des<br />
chasseurs tamatcheks, naviguent sur les pirogues des<br />
Bozos, saluent les hippopotames, regagnent les<br />
champs des Bambaras et surveillent les chèvres des<br />
bergers peuls. N.L.<br />
DU 26 AU 30 MAI, À 19 H ET 20 H. ENTRÉE LIBRE.<br />
ÉCURIES DE BAROJA - 19, RUE DES QUATRE-<br />
CANTONS.<br />
INFORMATIONS AU THÉÂTRE DU VERSANT :<br />
05 59 230 230<br />
www. theatre-du-versant.com
Arrêt sur rivage<br />
BIG UP !<br />
Un journaliste engagé<br />
Voyage de loin/Voyage de près<br />
Rencontres “Danse et littérature”<br />
Contes du dieu à tête d’éléphant<br />
Chœur mixte<br />
Concert du Windsbacher Knabenchor<br />
Performances musicales<br />
À Cœur Joie<br />
Que la fête commence !<br />
Jeunes talents<br />
Sourires du monde<br />
Art contemporain<br />
Regards croisés<br />
Édition africaine<br />
Peintures en liberté<br />
Le monde à part d’Izadia<br />
De quoi Mai 68 est-il le nom ?<br />
Astérix ou la philosophie du Gaulois<br />
Flore littorale basque<br />
L’Europe et nous<br />
Arts et philosophie<br />
Caperans e escrivans<br />
Les Cagots, histoire d’un secret<br />
À l’Université du temps libre<br />
Chauves-souris, mammifères fascinants<br />
Le Frichti de Fatou<br />
Zone de turbulences<br />
Les lectures du coussin rouge<br />
Les petits ateliers<br />
Livres animés<br />
Astronomie<br />
La Maiada<br />
ARTS<br />
E<strong>XP</strong>OSITIONS<br />
CONCERTS<br />
FÊTES<br />
ACTUALITÉS<br />
23<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
Photos DR<br />
ESTOCK FISH<br />
I E<strong>XP</strong>RESSION I ART I<br />
COMPAGNIE TRAJECTOIRE<br />
COMPAGNIE ARISTOBULLES<br />
24<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
Cirque, théâtre, musique et danse : le temps d’un week-end,<br />
samedi 31 mai et dimanche 1 er juin, les espaces verts de la plage<br />
des Cavaliers deviennent une vaste salle à ciel ouvert<br />
où s’enchaînent les spectacles d’une vingtaine de compagnies<br />
des arts de la rue. Une cinquième édition pleine d’humour,<br />
tournée vers le jeune public.<br />
Arts de la rue<br />
Arrêt sur rivage<br />
U<br />
ne entrée en fanfare. “Brûleurs de planches et<br />
avaleurs de bitume”, les pistons flingueurs<br />
sont bien décidés à convertir les plus réticents<br />
à la fanfare funky et groovy. Histoire de se mettre en<br />
joie pendant les deux jours de ce festival qui fait<br />
la part belle aux plus jeunes. Petit tour d’horizon des<br />
réjouissances. “Total fatal” est un spectacle de cirque<br />
burlesque, tendre, périlleux et de haut vol. Un duo<br />
drôle et frivole au trapèze par Fatal Compagnie,<br />
à partir de 5 ans. Entre la malle des Indes et l’épluchelégumes,<br />
la <strong>mag</strong>ie se marie à l’humour dans “Illusion<br />
sur macadam” (Compagnie Aristobulles). Un spectacle<br />
qui prouve que l’on peut faire de la <strong>mag</strong>ie sans se<br />
prendre au sérieux.<br />
Un grand cœur bat au fond d’un petit homme qui perd<br />
la boule pour un bilboquet. Lukasz Areski bouge et<br />
respire à travers les objets qu’il manipule<br />
pour mieux leur donner vie.<br />
(“Bilboké”, spectacle tout public à<br />
partir de 3 ans). Un accordéoniste et<br />
une danseuse dialoguent, se provoquent<br />
et se différencient dans un corps<br />
à corps tour à tour sensuel, brutal et<br />
fusionnel (“Puis-je ?” par la Compagnie<br />
Trajectoire, à partir de 5 ans). Trois personnages<br />
très différents et pourtant<br />
dévorés par la même ambition :<br />
occuper le devant de la scène. Mais elle<br />
est si petite dans ce cirque : comment<br />
partager ? “Cirque 13&3” est un<br />
numéro de trapèze par Estock fish.<br />
Entre ciel et terre, la vie de deux<br />
femmes ne tient qu’à un fil et à un<br />
trapèze. Cirque aérien et acrobatique,<br />
la Compagnie sans toile donne<br />
“Emporte pièce”. Au “Café de la gare”,<br />
une femme entre seule dans un café,<br />
une valise à la main. Un peu perdue<br />
mais fière d’avoir franchi le pas. Reste<br />
le regret de ne pas avoir su partir plus<br />
tôt. (Par la Compagnie banc public). À deux pas, une<br />
ONG vient d’installer son camp, “Une Ong, en-quêtes<br />
d’humanité”. Des professionnels de la catastrophe<br />
sont prêts à nous secourir. Un clin d’œil complice et<br />
distancié sur notre état d’humanité par CIA. N.L.<br />
FATAL COMPAGNIE<br />
SAMEDI 31 MAI ET DIMANCHE 1 er JUIN,<br />
DE 14 H À 19 H.<br />
ESPACES VERTS, PLAGE DES CAVALIERS.<br />
CONCEPTION ARTISTIQUE :<br />
EUROSCÈNE ÉVÉNEMENT.<br />
INFORMATIONS : OFFICE DE TOURISME,<br />
1, AVENUE DE LA CHAMBRE-D’AMOUR.<br />
TÉL. 05 59 03 77 01.<br />
SITE : www.anglet-tourisme.com<br />
CIA<br />
PISTONS<br />
FLINGUEURS
Avec le festival “Big up”, les Écuries de Baroja<br />
s’ouvrent à la création contemporaine<br />
associant musique et vidéo.<br />
Musique et vidéo<br />
BIG UP !<br />
B<br />
ig up ! Cette expression à double sens s’entend<br />
beaucoup dans les chansons (1) ou les<br />
concerts, et signifie “plus haut, plus fort<br />
encore !” ou “dédicace”. C’est la nouvelle devise des<br />
Écuries de Baroja. Vidéastes, performers, musiciens,<br />
reconnus sur la scène internationale, se retrouveront<br />
bientôt au côté de jeunes artistes nationaux pour un<br />
événement inédit qui mêle langages, media et regards<br />
divers. Cet événement à la fois festif et créatif est<br />
lancé par deux jeunes passionnés d’art contemporain,<br />
l’un artiste et l’autre collectionneur (2) , et vise à attirer<br />
le grand public vers l’art contemporain et les scènes<br />
nouvelles. Photos, i<strong>mag</strong>es, sons, ambiances, seront là<br />
pour nous questionner et modifier notre expérience de<br />
ce lieu singulier que sont les Écuries.<br />
Côté son électro, trois artistes solo sont attendues<br />
pour un concert “outdoor” en soirée. La première est<br />
Lispector, aka Julie Margat, représentante de la scène<br />
“ folk expérimental”. Kumi Solo (ex Konki Duet) révélation<br />
de la scène japonaise, séduira par sa pop acidulée<br />
et son univers naïf et baroque, enfin Tender<br />
Forever (de son vrai nom Mélanie Valera), est Franco-<br />
Américaine, et s’est illustrée avec une reprise à l’ukulélé<br />
de Justin Timberlake : My Love. Elle explose sur<br />
scène par une présence hors du commun. Son style<br />
musical pourrait être défini comme du “R’n’B Lo-fi” (3) .<br />
Dans les salles, les vidéos tourneront en boucle :<br />
Power de la Finlandaise Salla Tykkä est le reflet de<br />
l’apprentissage de la féminité et des peurs qu’elle suscite<br />
(un combat de boxe oppose une jeune femme à<br />
demi-nue et un homme de grand gabarit). Les quatre<br />
minutes de Blackmouth, de l’Américaine Chloe Piene<br />
dérangent : peur, angoisse, frayeur, folie extrême<br />
d’une jeune fille qui se débat, au ralenti, dans la boue.<br />
Neska de Jon Mikel Euba (Espagne) garde toute son<br />
efficacité et crée une atmosphère tendue. Le vidéaste<br />
recourt à l’i<strong>mag</strong>erie musicale rock. Contrairement au<br />
cinéma, la vidéo se donne la possibilité d’enchaîner ou<br />
non sur un plan. Ce que pratique Fiorenza Menini, avec<br />
Resistance for ever (2001) où un sourire fixe de 40’<br />
semble se dilater indéfiniment. On retrouve également<br />
la Marseillaise, Emmanuelle Bentz qui décortique les<br />
stratégies de séduction et le Bordelais Guillaume<br />
Hillairet qui réalise une production pour l’événement.<br />
Claude Closky avec Pruneaux d’Agen (France) détricote<br />
la mythologie médiatique télévisuelle et les spots<br />
publicitaires. Benhart Sollich avec J.O. présente une<br />
“i<strong>mag</strong>e hom<strong>mag</strong>e” poétique de Jorge Oteiza.<br />
L’Allemande Brigitte Zieger s’inscrit en préalable dans<br />
des ambiances familières pour mieux corrompre cet<br />
état, métamorphoser, distordre et dissoudre le réel.<br />
Puisqu’on vous dit qu’un souffle créatif balaye<br />
Baroja… L.B.<br />
LES 7 ET 8 JUIN 2008. ENTRÉE LIBRE.<br />
CONCERT LE 7 JUIN 2008, À 20 H 30. GRATUIT. ÉCU-<br />
RIES DE BAROJA – 19, RUE DES QUATRE-CANTONS.<br />
RENSEIGNEMENTS : SERVICE DES AFFAIRES CULTU-<br />
RELLES. TÉL. 05 59 58 35 60.<br />
ORGANISATION : ASSOCIATION LA MAISON.<br />
CONTACT AU 06 80 68 80 38 OU 06 08 61 70 10.<br />
(1) Big Up ! de Diam’s.<br />
(2) Ibai Hernandorena et François Loustau.<br />
(3) Opposé à Hi-Fi, un genre musical qui à la base utilisait du<br />
matériel “de mauvaise qualité” et qui est devenu un genre<br />
musical.<br />
BLACKMOUTH<br />
NESKA<br />
KUMISOLO<br />
TENDER FOREVER<br />
25<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
Photos DR
L’agenda<br />
RENCONTRES<br />
Un journaliste engagé<br />
François Mauriac, un journaliste engagé, film de Jean Touzot et de Jean Lacouture réalisé par<br />
Gilbert Balavoine, est présenté à la bibliothèque. François Mauriac (1885-1970) commence<br />
sa carrière journalistique avec de grands combats contre la montée des fascismes en Europe.<br />
Il collabore, notamment, au Figaro et à l’Express. Le Mauriac dont il est question ici n’est pas<br />
le romancier honoré et célèbre (Élu à l’Académie française en 1933 et Prix Nobel 1952) mais<br />
l’homme qui mettra sa plume acérée pour s’attaquer à tous les sujets, notamment dans son<br />
fameux Bloc-Notes. À la suite de la projection : conférence de Vincent Goulet, sociologue<br />
des médias de l’Université de Bordeaux III.<br />
Le 16 mai, à 18 h 30. Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre.<br />
Réservation conseillée. Informations au 05 59 52 17 55.<br />
Voyage de loin/Voyage de près<br />
Rencontre avec des éditeurs aquitains présentant leur fonds mis en valeur par le catalogue<br />
“Voyage de loin/Voyage de près” réalisé par l’Agence régionale pour l’écrit et le livre (ARPEL).<br />
À 10 h 45, conférence d’Olivier Bleys, auteur, sur le thème de “La figure de l’écrivain voyageur”,<br />
avec une introduction d’Arnaud de Peyrelongue de la librairie Latitude voyage à Bordeaux.<br />
En partenariat avec l’ARPEL.<br />
Le 3 juin, de 10 h à 16 h. Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre.<br />
Informations au 05 59 52 17 55.<br />
Rencontres “Danse et littérature”<br />
Nieves Ongay, danseuse et chorégraphe, propose “Danse et littérature” autour de Béjart,<br />
Pietragalla et Chambas. Des rencontres coordonnées par Michel Archimbaud, auteur, éditeur,<br />
metteur en scène et professeur au conservatoire national supérieur d’art dramatique.<br />
Il accompagne les créateurs, metteurs en scène et chorégraphes tels que Marie-Claude<br />
Pietragalla (conception et dramaturgie du ballet Sakountala, créé en 2000 au Dôme de<br />
Marseille, par exemple). Il a aussi publié Jean-Paul Chambas, Théâtre et peinture (Actes Sud)<br />
dans lequel il s’entretient avec le peintre. Lui qui met volontiers son art au service du théâtre<br />
et de l’opéra. Au cours de ces rencontres, un hom<strong>mag</strong>e est rendu à Maurice Béjart, le jeudi<br />
12 juin à 20 h. Michel Archimbaud lui consacre une conférence où seront lus des textes du<br />
chorégraphe, “Le ballet des mots” par exemple. Le 13 juin, à 20 h, Michel Archimbaud fait<br />
l’anthologie du “Cantique des cantiques” tandis que danse, sur une musique de<br />
Rodolph Burger, Emma Leduc-Ongay des Ballets Maryse Delente. Enfin, le 14 juin, à 20 h,<br />
Michel Archimbaud et Jean-Paul Chambas, peintre, s’entretiennent.<br />
Les 12, 13 et 14 juin à 20 h. Écuries de Baroja - 19, rue des Quatre-Cantons.<br />
Informations au : 05 59 58 35 60.<br />
SPECTACLE<br />
Contes du dieu à tête d’éléphant<br />
Ganesh ou l’histoire du dieu à tête d’éléphant. C’est un<br />
voyage i<strong>mag</strong>inaire parmi les animaux, les hommes,<br />
les dieux et les déesses incarnés par Shiva, Parvati,<br />
Vishnu, Brahma ou encore Nandi, que Devasmita<br />
Patnaïk raconte. Conteuse et danseuse, spécialiste<br />
de danse Odissi, danse classique indienne, elle fascine<br />
par sa maîtrise de la gestuelle symbolique et spirituelle<br />
des mains (mudras) et des nuances délicates des<br />
émotions. Elle est accompagnée par la chanteuse<br />
Kakoli Sengupta et son harmonium (un instrument<br />
proche<br />
de l’accordéon) et Shyamol Maitra, joueur de tabla<br />
(tambour) accompli. Le dieu Ganesh, adoré par les<br />
petits comme les grands, est invoqué lors de chaque<br />
rituel, avant chaque voyage, examen ou spectacle.<br />
Car il écarte tous les obstacles. En partenariat avec<br />
Perspectives asiennes.<br />
Le 4 juin, à 20 h 30. Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier.<br />
26<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
MUSIQUE<br />
Chœur mixte<br />
Sous la direction de Didier Bouture et<br />
du chef de chœur Lætitia Casabianca,<br />
le chœur mixte de l’Orchestre Régional<br />
Bayonne-Côte Basque chante l’ouverture<br />
des “Sept dernières paroles du Christ”,<br />
Lord Nelson Mass et la symphonie n°85<br />
“La Reine” de Joseph Haydn. Un concert donné dans le<br />
cadre du jumelage d’<strong>Anglet</strong> avec Ansbach (Alle<strong>mag</strong>ne).<br />
Le 11 mai, à 20 h. Église Saint-Léon. Informations sur<br />
www. orbcb.fr. Tarifs : 20 euros, 15 euros (tarif réduit)<br />
et 6 euros (enfants).<br />
Concert du Windsbacher<br />
Knabenchor Sous la direction de K.F.<br />
Beringer, le Windsbacher<br />
Knabenchor chante J.S. Bach,<br />
cantates et motets. Dans le<br />
cadre du quarantième<br />
anniversaire du jumelage<br />
<strong>Anglet</strong>-Ansbach.<br />
Le 12 mai à 20 h 30. Église Sainte-Marie. Entrée libre.<br />
Performances musicales<br />
Avec Emmanuel Bex et Morgan Roussel.<br />
Organiste, pianiste et compositeur au<br />
talent de nombreuses fois récompensé<br />
(Victoire du jazz, Django d’Or), Emmanuel<br />
Bex, compagnon de route de Barney<br />
Willen, Babick Reinhardt, Philip Catherine,<br />
Aldo Romano, est aussi une figure du jazz<br />
français. Morgan Roussel est un jeune<br />
pianiste vivant dans les Landes. Il marie<br />
avec élégance le classique et le jazz à<br />
travers des créations personnelles.<br />
Au programme : master class piano (deux<br />
pianos : Pleyel et Yamaha demi-queue)<br />
et un concert à deux pianos (improvisations et créations).<br />
Le 4 juin. Master class à partir de 14 h 30.<br />
Concert à 20 h. Écuries de Baroja - 19, rue des Quatre-<br />
Cantons. Informations : service des affaires culturelles :<br />
05 59 58 35 60.<br />
À Cœur Joie<br />
La chorale À Cœur Joie<br />
interprète les “Vêpres<br />
solennelles d’un<br />
confesseur” de Mozart.<br />
Au programme,<br />
également, le groupe<br />
des enfants de la chorale<br />
“Les Gamm’heins d’<strong>Anglet</strong>” sous la direction du chef<br />
de cœur Philippe Mendes.<br />
Le 6 juin, à 21 h.<br />
Église Saint-Léon.<br />
Tarifs : adultes, 12 euros.<br />
Enfants, gratuit jusqu’à 12 ans.<br />
Informations : 05 59 42 44 64.
MUSIQUE<br />
Que la fête commence !<br />
Concerts impromptus, grandes scènes, chorales amateurs<br />
à la fibre rock, rap ou classique, la XXVII e édition de la Fête<br />
de la musique a lieu le 21 juin prochain. Avec toujours<br />
la même formule devenue mot d’ordre : “Fête de la<br />
musique/ Faites de la musique”. Au kiosque sud des<br />
Sables-d’Or, Tom Frager & gwayav montent sur scène<br />
à partir de 21 h 30. Mélange de reggae, rock, funk<br />
et de balades, ce groupe enchaîne les concerts<br />
depuis 2002, date de sa création. Il s’est vu<br />
confier les premières parties de Toots and the<br />
Maytals, Patrice Bart-Williams ou encore Alpha<br />
Blondy.<br />
Il est aussi présent lors de prestigieuses<br />
compétitions de surf, sur la bande-son de<br />
nombreux films de glisse et même sur celle d’un film<br />
publicitaire d’une grande marque de sport (“Lullaby”).<br />
Tom Grager, surfer le plus titré de sa génération en<br />
Guadeloupe, forme le groupe gwayav’avec huit musiciens,<br />
surfeurs et amis. Ils enregistrent “Bloom inside” en<br />
2005 et “Better days” en 2008.<br />
En première partie de soirée, à 18 h, les groupes Taoumas<br />
(ska et reggae) et, à 19 h 30, Tropicalia (musique<br />
brésilienne) nous mettront en appétit musical (présence<br />
de Tropicalia à confirmer).<br />
Autre lieu, autre univers : place des Cinq-Cantons,<br />
la chorale d’Aci Gasconha à 19 h 30 et à 21 h, Solea (salsa).<br />
Le 21 juin, kiosques des Sables-d’Or et place des<br />
Cinq-Cantons. Entrée gratuite.<br />
Jeunes talents<br />
Au programme, “Colors et espace”, une création<br />
multimédia de Patrick Defossez avec la complicité des<br />
élèves de la classe d’électroacoustique du Conservatoire<br />
Maurice-Ravel Côte<br />
basque, des élèves de<br />
l’École d’art de Bayonne<br />
et des musiciens de<br />
l’Orchestre Régional<br />
Bayonne Côte Basque<br />
(le 22 juin). Autre temps<br />
fort, le concert donné par<br />
les élèves du Conservatoire du cycle de perfectionnement<br />
(le 23 juin).<br />
22 et 23 juin, à 17 h, à la salle des fêtes de la mairie<br />
d’<strong>Anglet</strong>. Informations : 05 59 31 21 70 et www.orbcb.fr<br />
E<strong>XP</strong>OSITIONS<br />
Sourires du monde<br />
Des sourires, comme un grand moment<br />
de lumière pour rendre leur grandeur et leur<br />
dignité à toutes ces personnes plongées<br />
dans la grande pauvreté, du Guatemala<br />
à la Pologne.<br />
Jean-Louis Saporito, grand reporter, expose<br />
ses photographies émouvantes et vivantes.<br />
En partenariat avec ATD Quart Monde.<br />
Du 17 avril au 17 mai. Bibliothèque<br />
municipale - 12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre.<br />
Informations au 05 59 52 17 55.<br />
E<strong>XP</strong>OSITIONS<br />
Art contemporain<br />
La galerie d’art Villa Bellartea présente deux artistes reconnus : Balitran<br />
et Dall’anese. Balitran a participé à de nombreuses expositions personnelles<br />
et collectives, en France et à l’étranger. Son œuvre est “avant tout joie pure et<br />
sensuelle, […] une promenade unique et <strong>mag</strong>ique à travers ses paysages tout<br />
juste suggérés par la lumière”. Le sculpteur Dall’anese, “privilégie des formes<br />
simples pour leur lisibilité instantanée et leur universalité. C’est à la matière<br />
que l’artiste confie son rôle essentiel”. Cet artiste a présenté de nombreuses<br />
expositions personnelles sur les grands salons et les biennales nationales.<br />
À partir du 15 mai. Villa Bellartea - 13, allée des Cygnes (direction château de<br />
Brindos). Entrée libre. Du mardi au dimanche inclus, de 15 h à 19 h. Tél. 05 59 24 75 36.<br />
Regards croisés<br />
Dans le cadre du quarantième anniversaire du jumelage<br />
d’<strong>Anglet</strong> et d’Ansbach (Alle<strong>mag</strong>ne), est présenté le regard<br />
croisé de deux artistes photographes sur les deux villes :<br />
une Française, Martine Mougin, et un Américain vivant en<br />
Alle<strong>mag</strong>ne, Jim Albright. Martine Mougin se consacre<br />
à la peinture et à la gravure avant de s’orienter vers la<br />
photographie en 1982. Elle a présenté de très nombreuses<br />
expositions personnelles (Gallery Mirta Demare, Rotterdam, Galerie Lagaleria, Barcelone,<br />
musées Bonnat et de Guéthary par exemple) et collectives (Foundation internationale photo<br />
à Amsterdam, festival Terre d’i<strong>mag</strong>es à Biarritz). Durant ses séjours et résidences d’artistes<br />
en France et à l’étranger, elle a réalisé de très nombreux projets sur le paysage.<br />
Quant à Jim Albright, il travaille depuis 1993 pour le quotidien local d’Ansbach, le Fränkische<br />
Landeszeitung. Né en 1958 à San Angelo, Texas (États-Unis), il incorpore, en 1978, l’armée<br />
américaine et exerce comme journaliste et photographe à Nuremberg.<br />
Du 15 mai au 7 juin. Villa Beatrix Enea - rue Albert-le-Barillier. Du mardi au samedi, de 10 h à<br />
12 h et de 14 h à 18 h. Informations au service des affaires culturelles : 05 59 58 35 60.<br />
Édition africaine<br />
“Il était là-bas une école africaine” : les missions vers les établissements scolaires du Congo,<br />
du Sénégal, du Togo, du Bénin et du Maroc. En partenariat avec Planète écoles.<br />
“Trente-quatre illustrateurs africains pour la jeunesse” : exposition diffusée par l’association<br />
pour la pensée française (ADPF) et conçue par La Joie par les livres, sur les créateurs, “passeurs<br />
vers le futur pour l’enfant africain”.<br />
“Littérature du Sud. Nouvelle génération” : expositions conçue et réalisée par Notre Librairie,<br />
Revue des littératures du Sud : présentation de vingt-deux auteurs d’Afrique noire, du Maghreb,<br />
des Caraïbes et de l’océan Indien.<br />
Du 10 au 14 juin. Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre.<br />
Informations au 05 59 52 17 55.<br />
Peintures en liberté<br />
La place des Cinq-Cantons se transforme en galerie à ciel ouvert. Huiles, aquarelles et pastels,<br />
des peintres amateurs présentent leurs œuvres figuratives et abstraites. Assurément, vous<br />
trouverez un petit coup de cœur à accrocher.<br />
Le 29 juin, à partir de 9 h. Place des Cinq-Cantons. Inscription à l’Office de tourisme au 05 59<br />
03 77 01.<br />
Le monde à part d’Izadia<br />
Focus sur les richesses de la biodiversité du parc Izadia, la vie de<br />
la faune et de la flore enfin dévoilée. Photographies réalisées par Damien<br />
Poullenot et Laurent Masurel, photographes qui ont su faire preuve de<br />
talent artistique et de sensibilité écologique pour mettre en scène la<br />
beauté du parc Izadia sous toutes ses facettes :<br />
de la dentelle minutieuse d’un lichen au vol crépusculaire d’une mouette,<br />
des clichés lumineux, parfois insolites ou tout simplement “naturels”.<br />
Jusqu’au 14 septembre 2008. Du mardi au dimanche, de 14 h à 17 h. Accès libre et gratuit.<br />
Tout public. Parc écologique Izadia – 297, avenue de l’Adour.<br />
27<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
L’agenda<br />
CONFÉRENCES<br />
De quoi Mai 68 est-il le nom ?<br />
Quarante ans plus tard, Mai 68 demeure<br />
l’objet de jugements aussi passionnels que<br />
péremptoires. Balayé négligemment comme<br />
un événement insignifiant ou célébré comme<br />
un événement décisif, il semble que se<br />
cristallisent sur ce nom de profonds<br />
enjeux. Mai 68 désigne une série de faits mais<br />
évoque aussi des discours, des idées, des livres<br />
et des valeurs. Il s’agit d’interroger ces aspects<br />
afin de comprendre de quoi cet événement est<br />
devenu le symbole. Par Christophe Lamoure,<br />
professeur de philosophie et conférencier.<br />
Le 3 mai, à 18 h. Entrée libre. Écuries de Baroja – 19, rue des Quatre-Cantons.<br />
Informations : 05 59 58 35 60.<br />
Astérix ou la philosophie du Gaulois<br />
“Si les Gaulois sont ardents et prompts à entreprendre une guerre,<br />
pour supporter les désastres leur esprit est mou et sans<br />
résistance…” Jules César, dans La Guerre des Gaules, n’est pas<br />
tendre avec les Gaulois, mais c’est sans compter l’irrévérencieux<br />
Astérix, personnage résistant et opiniâtre que René Goscinny et<br />
Albert Uderzo inventèrent en 1961 (Astérix le Gaulois). Il symbolise<br />
la résistance du faible face à l’oppression du puissant, toute<br />
concentrée dans une potion <strong>mag</strong>ique dont le secret est bien gardé.<br />
Christophe Lamoure relit les savoureuses aventures du Gaulois pour<br />
mieux nous parler de philosophie. Une conférence organisée par<br />
l’Université du temps libre.<br />
Le 6 mai, à 17 h 30. VVF de la Chambre d’Amour.<br />
Informations au 05 59 57 00 37 et www.utlanglet.fr<br />
Flore littorale basque<br />
Adaptée aux conditions maritimes de vent et de sel, la flore du littoral basque est variée :<br />
prairie maritime avec ajoncs, bruyère, sérapia langue et crithme marin, mais aussi pins<br />
maritimes ou tamaris. Une conférence de Frédéric Jeandenand, chargé de mission au<br />
Conservatoire botanique sud-atlantique.<br />
Le 7 mai, à 17 h 30. Parc écologique Izadia - 297, avenue de l’Adour.<br />
Informations : 05 59 57 17 48 ou www.izadia.fr. Sur réservation téléphonique. Entrée gratuite.<br />
Arts et philosophie<br />
Yannick Pompidou, professeur de lettres à la Sorbonne,<br />
est l’invité des “Mardis de Baroja”. Il évoque “La vie et<br />
l’œuvre de René Char à travers ses paysages” (le 10 juin).<br />
“Gilles Deleuze cite Proust : Les beaux livres sont écrits dans<br />
une sorte de langue étrangère” (le 13 mai) et “Heidegger<br />
commente la formule d’Hölderlin L’homme habite en poète”<br />
(le 17 juin) : Christophe Lamoure pique notre curiosité tout<br />
au long de ce cycle de conférences “Arts et philosophie”<br />
des “Mardis de Baroja”. Autant de réflexion et d’outils<br />
pour penser l’art.<br />
Les 13 mai, 10 juin et 17 juin, à 20 h. Entrée libre.<br />
Tout public. Écuries de Baroja - 19, rue des Quatre-Cantons.<br />
Caperans e escrivans<br />
Amédée Baris donne une conférence en langue gasconne sur le thème de “Chapelains<br />
et écrivains”. Organisée par Aci Gasconha.<br />
Le 14 mai, à 18 h 30. Espace gascon - 19, rue des Quatre-Cantons.<br />
Informations au 05 59 03 34 78.<br />
28<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
CONFÉRENCES<br />
Les Cagots, histoire d’un<br />
secret<br />
Qui étaient les Cagots, cette<br />
population vivant au ban de la<br />
société dans le sud-ouest de la<br />
France et le nord de l’Espagne ? D’où<br />
vient le nom “cagot” ? Pourquoi<br />
étaient-ils exclus, frappés de tant<br />
d’interdictions et d’obligations jusqu’à<br />
celles de devoir porter une patte<br />
de canard sur leurs vêtements et<br />
d’entrer dans les églises uniquement<br />
par la porte basse ? Autant de questions auxquelles<br />
répond René Descazeaux, professeur et auteur du livre<br />
Les Cagots, histoire d’un secret. Une conférence<br />
organisée par l’Université du temps libre.<br />
Le 13 mai, à 17 h 30. VVF de la Chambre d’Amour.<br />
Informations au 05 59 57 00 37 et www.utlanglet.fr<br />
À l’Université du temps libre<br />
Le cycle de conférences de l’UTLA se poursuit : le<br />
photographe conférencier Guillaume Guist’hau dévoile la<br />
“Roumanie”, le 20 mai à 17 h 30. Évelyne Ugaglia,<br />
conservateur du patrimoine du musée<br />
des Antiques de Toulouse, évoque<br />
“La représentation de Bacchus dans<br />
l’Antiquité”, le 27 mai à 17 h 30.<br />
“Dogmes et tabous en médecine de<br />
l’enfant” sont présentés le 3 juin,<br />
à 17 h 30, par Antoine Bourrillon,<br />
professeur de pédiatrie à la Faculté<br />
Denis-Diderot à Paris, chef de service<br />
de pédiatrie à l’hôpital Robert-Debré.<br />
VVF de la Chambre d’Amour.<br />
Informations au 05 59 57 00 37 et www.utlanglet.fr<br />
Chauves-souris,<br />
mammifères fascinants<br />
Est-ce un oiseau ou un mammifère ? Comment les<br />
chauves-souris voient-elles la nuit ? Sont-elles aveugles ?<br />
Où sont-elles l’hiver ? Comment fonctionne le phénomène<br />
de l’hibernation ? Aujourd’hui, en régression voire en<br />
d’extinction, leur utilité dans le fonctionnement des<br />
écosystèmes n’est plus à démontrer. Une conférence<br />
du naturaliste Pascal Arlot.<br />
Le 4 juin, à 17 h30. Parc écologique Izadia -<br />
297, avenue de l’Adour. Informations : 05 59 57 17 48 ou<br />
www.izadia.fr. Sur réservation téléphonique.<br />
Entrée gratuite.
THEÂTRE<br />
Le Frichti de Fatou De son bled en Algérie<br />
jusqu’à Paris, Fatou,<br />
nourri des cultures,<br />
<strong>mag</strong>hrébine et<br />
occidentale, raconte<br />
avec humour son<br />
étonnante épopée.<br />
À la fois conte et<br />
conférence, le rapport<br />
entre la cuisine et la<br />
sexualité est à tout<br />
moment présent.<br />
À travers ses mésaventures<br />
et ses prises de conscience, Fatou tente de relier ses<br />
deux cultures. Un hymne à la tolérance pétillant d’humour<br />
et de saveurs. Par la compagnie Tombés du ciel. Une pièce<br />
de Faïza Kaddour. Avec Faïza Kaddour, comédienne,<br />
et Agnès Duviver, violoncelle et contrebasse. Mise en<br />
scène Jean-François Toulouse.<br />
Les 21 et 22 mai, à 20 h. Écuries de Baroja - 19 rue des<br />
Quatre-Cantons. Spectacle de la Scène nationale.<br />
Informations et réservations au 05 59 59 07 27 et<br />
http://www.snbsa.fr. De 10 à 15 euros.<br />
Zone de turbulences<br />
Zone de turbulences, dernière création de la troupe Digital<br />
Compagnie, est un concert, une immersion dans le monde<br />
étrange de l’avenir compromis, de la réalité absurde et de<br />
l’angoisse des fils qui<br />
cassent. Le répertoire,<br />
emprunté aux albums<br />
de Diane Dufresne,<br />
résonne, sonne et cingle<br />
comme des états qui<br />
nous sont éminemment<br />
nécessaires pour<br />
réfléchir et poursuivre<br />
notre destin. Avec la voix<br />
de Didier Jousse, la musique de Marie-José Steffan.<br />
Les 2 et 3 juin, à 21 h. Écuries de Baroja - 19, rue des<br />
Quatre-Cantons. Tarifs : 10 et 8 euros. Informations et<br />
réservation : 06 14 30 84 58<br />
et digitalcompagnie@wanadoo.fr<br />
JEUNE PUBLIC<br />
Les lectures du coussin rouge<br />
Ces lectures invitent à la découverte des contes<br />
classiques et contemporains du monde entier pour<br />
retrouver la beauté du texte intégral original.<br />
La comédienne Manuelle Ripert les met en paroles.<br />
Contes des îles, le 7 mai à 16 h 30 - Contes des Indes,<br />
le 4 juin à 16 h 30. Bibliothèque municipale -<br />
12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre.<br />
Réservation conseillée.<br />
Informations au 05 59 52 17 55.<br />
Les petits ateliers<br />
JEUNE PUBLIC<br />
La lecture de ces mercredis entraîne les enfants, à partir de 4 ans, à découvrir : “Auprès de mon<br />
arbre”, le 14 mai à 15 h 30 et “Albums animés”, le 11 juin à 15 h 30. Avec les livres singuliers,<br />
à partir de 4 ans, les enfants peuvent lire et jouer avec le livre d’un artiste : “Créer un arbre à la<br />
manière des Indiens Bajju Shyam et Durga Bai”, le 17 mai à 15 h 30 ; “Livre accordéon à la<br />
manière de Warja Lavater”, le 14 juin à 15 h 30. “Les histoires doudou” sont des histoires<br />
à croquer pour les tout-petits (jusqu’à 3 ans), le 17 mai et 14 juin à 10 h 30 et 11 h 15.<br />
Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre. Réservation conseillée.<br />
Informations au 05 59 52 17 55.<br />
Livres animés<br />
Venez jouer avec les livres animés, en 3D, aux formes<br />
et formats surprenants. Tirez la languette ou soulevez les<br />
volets, et c’est la surprise.<br />
Le 21 mai, 14 h 30 - 17 h 30. Bibliothèque municipale -<br />
12, rue Albert-le-Barillier. Informations au 05 59 52 17 55.<br />
Astronomie<br />
ATELIER<br />
Le luno phase est ce petit instrument avec lequel vous pourrez connaître “l’âge” de la lune au<br />
cours du mois lunaire (lunaison) en fonction de sa phase (forme). Avec Astronomie Côte<br />
Basque.<br />
Le 14 juin, de 10 h à 12 h. Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier.<br />
Réservation sur place ou au 05 59 52 17 55.<br />
La Maiada<br />
TRADITION<br />
Voilà plus de dix ans que les Gascons d’<strong>Anglet</strong><br />
perpétuent la Maiada. Cette tradition gasconne<br />
honore des personnalités en érigeant un mât<br />
(lou mài), devant leur maison. Il reste en place<br />
durant le mois de mai. Il faut bien sûr couper<br />
un jeune pin, aussi grand que droit, et le<br />
décorer de guirlandes. La Maiada marque aussi<br />
le renouveau de la nature, à travers l’arbre,<br />
symbole de vie. À <strong>Anglet</strong>, il est dressé devant<br />
la mairie en l’honneur de la municipalité.<br />
L’occasion d’animer la place De-Gaulle avec les groupes polyphoniques “Los de Laruns” et<br />
“Los Pingorlats” et d’organiser un bal gascon avec le groupe “Gatemina”. Sans oublier la messe<br />
en gascon avec la chorale d’Aci Gasconha et la cracade à la Maison pour tous, animée par des<br />
chants gascons.<br />
Le dimanche 11 mai. À 10 h, messe gasconne<br />
à l’église Sainte-Bernadette.<br />
À 11 h 30, sur le parvis de la mairie, place du<br />
Général-de-Gaulle, groupes polyphoniques,<br />
et à 12 h inauguration de l’arbre de mai.<br />
À 13 h 30, cracade à la Maison pour tous, et,<br />
de 16 h à 19 h, bal gascon sur le parvis de la<br />
Maison pour tous. Informations et réservation<br />
pour la cracade avant le 1 er mai :<br />
Aci Gasconha au 05 59 03 34 78.<br />
29<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
<strong>Anglet</strong> et Ansbach célèbrent le quarantième<br />
anniversaire de leur jumelage.<br />
Un bel exemple d’amitié qui dure.<br />
Jumelage <strong>Anglet</strong>-Ansbach<br />
Quarante ans, le bel âge<br />
Q<br />
u’avez-vous retenu de 1968 ? Les shadocks à la<br />
télé, les médailles de Killy aux J.-O de<br />
Grenoble, la crise de mai, la fin de la guerre du<br />
Vietnam ou le Printemps de Prague ? Année riche s’il<br />
en est... Peut-être avez-vous gardé en mémoire, amis<br />
angloys, le jour où notre bonne ville océane s’est<br />
jumelée avec Ansbach, la Franconienne... Depuis,<br />
l’eau a coulé dans l’Adour et dans l’Onolsbach, ce<br />
charmant filet d’eau qui serpente autour de la vieille<br />
ville jumelle… Mais, durant quarante ans des milliers<br />
d’Ansbachois et d’Angloys – collégiens, sportifs,<br />
artistes, musiciens, professeurs et autres – ont appris<br />
à se connaître et à s’estimer. Malgré la distance, la<br />
force du jumelage <strong>Anglet</strong>-Ansbach tient aussi à son<br />
caractère privé et familial, à l’aspect “naturel” plutôt<br />
qu’institutionnel de ce lien, que les deux populations<br />
ont vécu et vivent toujours comme une composante<br />
de leur vie ordinaire.<br />
L’échange des jeunes générations permet aussi<br />
d’entretenir la flamme. Ils sont presque devenus routine,<br />
et pourtant, les échanges estivaux de jeunes sont<br />
la pierre angulaire du jumelage depuis le début. Les<br />
élèves du collège Endarra qui étudient l’allemand<br />
accueilleront leurs homologues du Theresien-<br />
Gymnasium, d’autres jeunes Ansbachois viendront<br />
s’initier au surf (l’Océan est toujours un bon argument).<br />
Côté musical les notes du Jugendblasorchester,<br />
cet ensemble instrumental d’une cinquantaine de<br />
jeunes <strong>exé</strong>cutants, résonneront sur la place de la mairie,<br />
ainsi que les voix des quarante jeunes choristes<br />
du Windsbacher Knabenchor lors d’un concert du<br />
jubilé. En retour, les trompettes et tambours du Réveil<br />
Amical Sportif, les instruments de l’Estudiantina<br />
feront “sonner et vibrer” <strong>Anglet</strong> à Ansbach. Il y aura<br />
aussi des échanges entre les Amicales (Amis d’<strong>Anglet</strong><br />
et d’Ansbach) du 10 au 17 juin, des gestes culturels,<br />
comme ce vitrail réalisé par le verrier Charles Carrère<br />
pour le musée d’Ansbach, l’exposition de Peter<br />
Casagrande, artiste contemporain, qui travaille à<br />
Munich (juillet, août), le regard croisé de deux photographes<br />
sur les deux villes, bien d’autres rendez-vous<br />
consacrés aux arts plastiques, ainsi que les moments<br />
gastronomiques et de fête concoctés par les Amicales.<br />
Les anniversaires sont l’occasion de vivre des<br />
moments solennels. 2008 verra une nouvelle<br />
rencontre entre délégations officielles. La séance<br />
extraordinaire du conseil municipal d’<strong>Anglet</strong> (la huitième<br />
en quarante ans) sera ponctuée par les traditionnelles<br />
remises de récompenses et les délibérations<br />
exceptionnelles. Le serment du jumelage sera<br />
remis au goût du jour, alors que la construction européenne<br />
affiche ses cinquante printemps. Et, il s’est<br />
passé bien des choses en cinquante ans... Car le<br />
jumelage <strong>Anglet</strong>/Ansbach a suivi les phases politiques<br />
de notre continent... Les pères fondateurs (1) de<br />
notre jumelage auraient-ils pu i<strong>mag</strong>iner la chute du<br />
mur, la monnaie unique et la disparition des frontières ?<br />
Probablement non. Mais des Angloys et des<br />
Ansbachois ont partagé ces grands événements au<br />
quotidien. Enfin, pour marquer cet anniversaire, la<br />
revue Atlantica édite pour la Ville un spécial<br />
“Quarante ans du jumelage <strong>Anglet</strong>-Ansbach”. Et le<br />
public, lui, sera toujours au rendez-vous. L.B.<br />
(1) Les Dr Lacroix et Schonecker, respectivement maires<br />
d’<strong>Anglet</strong> et d’Ansbach en 1968.<br />
TEMPS FORTS À ANGLET<br />
I JUMELAGE I ANNIVERSAIRE I<br />
SAMEDI 10 MAI : 20 h : Accueil des délégations d’Ansbach en mairie.<br />
DIMANCHE 11 MAI 2008 : 9 h 30 : Séance extraordinaire du conseil municipal.<br />
Renouvellement du traité du jumelage fixant de nouvelles orientations européennes.<br />
9 h : Messe du jubilé en l’église Sainte-Marie.<br />
Participation d’un petit groupe du Windsbacher Knabenchor.<br />
15 h : Concert du Jugendblasorchester sous le kiosque sud de la Chambre d’Amour.<br />
20 h : Concert en l’église Saint-Léon par l’Orchestre Régional Bayonne-Côte Basque.<br />
Au programme, Haydn : Ouverture des sept dernières paroles du Christ. Lord Nelson Mass. Symphonie<br />
n° 85 “La Reine”. Direction : Didier Bouture - Chœur mixte de l’ORBCB. Chef de chœur : Lætitia<br />
Casabianca. Tarifs : 20 euros / réduit : 15 euros / jeunes : 6 euros.<br />
LUNDI 12 MAI : 21 h : Concert en l’église Sainte-Marie par le Windsbacher Knabenchor. Direction : K.F.<br />
Beringer. Programme : J.S. Bach, cantates et motets. Entrée gratuite.<br />
DU 15 MAI AU 7 JUIN : “Regards croisés”, photographies d’<strong>Anglet</strong> et d’Ansbach, de Martine Mougin<br />
et Jim Albright à la Villa Beatrix Enea.<br />
DU 28 JUIN AU 6 SEPTEMBRE : Peintures et photographies de Peter Casagrande, artiste travaillant à<br />
Munich.<br />
28 JUIN-20 SEPTEMBRE : Gravures de Max Ernst, Hans Bellmer, Paul Wunderkich, Peter Klasen,<br />
Dorothea Tanning. Œuvres de la collection Visat. À la Villa Beatrix Enea.<br />
DU 6 SEPTEMBRE AU 4 OCTOBRE : Peintures de Charles Carrère, au Patio de l’Hôtel de ville.<br />
10 OCTOBRE-8 NOVEMBRE : Peintures de Barbara Schroeder, à la Villa Beatrix Enea.<br />
OCTOBRE/DÉCEMBRE : Octoberfest/Marché de Noël franco-allemand.<br />
© R. Hélin<br />
LE JUGENDBLASORCHESTER<br />
31<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
I PORTRAIT I MARC LIÈVREMONT I<br />
32<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
Le nouveau patron des Bleus a grandi en pays Catalan. Depuis huit<br />
ans il a adopté le Pays basque, et notamment <strong>Anglet</strong>. Aîné de huit<br />
frères et sœurs, il pense que “l’on mène les hommes en fonction<br />
de ce que l’on est.” Sa famille lui a appris la solidarité, le respect,<br />
la sincérité. Il choisit de parler d’abord de valeurs, d’un état<br />
d’esprit, de qualité rugbystique.<br />
Marc Lièvremont<br />
© B. Edme<br />
Photos : DR
<strong>Anglet</strong> Magazine : Marc Lièvremont, pourquoi avezvous<br />
décidé de vivre à <strong>Anglet</strong> ?<br />
Marc Lièvremont : J’y suis depuis sept ans et je m’y<br />
plais. Quand je suis arrivé en 2000 en signant au B.-O.,<br />
j’habitais Paris, j’étais joueur au Stade-Français. J’ai eu<br />
l’opportunité de rénover une maison dans le centre<br />
d’<strong>Anglet</strong>. Je commence à m’attacher à la région. Ce que<br />
j’aime c’est l’équilibre qu’il y a dans cette ville. J’ai du<br />
mal à séparer <strong>Anglet</strong> de Bayonne et Biarritz. Je suis en<br />
plein milieu et je suis très heureux. Mon épouse est présidente<br />
du club équestre de Chiberta, et je vais souvent<br />
avec mes trois enfants, Nicolas 14 ans, Clément 10 ans,<br />
Julien 6 ans, dans la forêt de Chiberta.<br />
A.M. : Quels sont les traits principaux de votre personnalité<br />
?<br />
M.L. : Ma façon de “manager” les hommes est plus sur<br />
la responsabilisation, sur l’harmonie autour de moi. Je<br />
ne suis pas un entraîneur qui harangue ses hommes. De<br />
nature, je suis plutôt taiseux, plus observateur que<br />
hâbleur.<br />
A.M. : Vous êtes entraîneur et/ou sélectionneur du XV de<br />
France : quelle est la différence entre ces deux termes et<br />
lequel colle le mieux à votre fonction actuelle ?<br />
M.L. : Les deux. Ce n’est plus du tout la fonction que<br />
j’exerçais dans mon club de Dax. C’est le terme de sélectionneur<br />
qui convient le mieux, même si ponctuellement<br />
je redeviens l’entraîneur. Je suis plutôt là pour faire des<br />
choix en termes de joueurs. Il y a un rôle de politique<br />
sportive, médiatique.<br />
A.M. : Est-ce une nouvelle peau ?<br />
M.L. : Oui, il y a un peu de cela. Ma nouvelle fonction est<br />
passionnante, extrêmement enrichissante, il y a quantité<br />
de rencontres. Et comme le rugby est devenu médiatique<br />
depuis la Coupe du monde, ce sont des rencontres<br />
intéressantes dans la construction du projet sportif de<br />
l’équipe de France. Mais j’ai un manque physique du<br />
quotidien de l’entraîneur : le contact tous les jours au<br />
milieu des joueurs, les soucis, les conflits, les coups de<br />
gueule, les bons moments, le stress, la pression, les<br />
échéances à court terme. Tout cela est très physique et<br />
cela me manque parfois.<br />
A.M. : Qu’avez-vous retiré de votre expérience à la tête<br />
de l’équipe de France des moins de 21 ans, et de<br />
l’équipe de France A ?<br />
M.L. : Un entraîneur se construit sur des expériences différentes.<br />
On vit des aventures sportives et humaines, on<br />
échange beaucoup avec d’autres, on voit d’autres<br />
façons de travailler. Chacune fut enrichissante. Entraîner<br />
un club avec des joueurs au quotidien, c’est construire<br />
sur la durée, c’est une autre aventure et un autre fonctionnement<br />
qu’entraîner ponctuellement une sélection.<br />
On prend les meilleurs d’un pays. Il faut synthétiser les<br />
infos que l’on donne au groupe. Il faut aller à l’essentiel,<br />
c’est un autre exercice, ce sont d’autres rapports aussi.<br />
A.M. : Vous souhaiteriez qu’il souffle “un esprit de<br />
club” sur le XV de France ?<br />
M.L. : C’est ce que j’ai connu. On apprend à vivre avec<br />
les gens, c’est bien plus qu’une sélection. Un club, ça vit<br />
ensemble, ça souffre ensemble, il y a de la continuité.<br />
Si on change les joueurs en permanence au gré des<br />
bons et des mauvais résultats, on n’instaure pas de la<br />
confiance. Il n’y a que dix matches dans l’année pour<br />
une équipe de France. Les joueurs doivent apprendre à<br />
se connaître. C’est à ce prix-là que l’équipe de France<br />
sera compétitive pour la Coupe du monde en 2011.<br />
A.M. : Sans jouer sur le mot prix… Vous entrez dans des<br />
grands enjeux… Cela vous fait-il peur ?<br />
M.L. : C’est vrai, il y a des moyens énormes. Et des<br />
attentes, liées bien sûr aussi à cette frustration de la<br />
Coupe du monde. Paradoxalement, je ne me sens pas<br />
trop stressé par l’ampleur de la tâche. Peut-être parce<br />
que ma nomination a été une surprise pour beaucoup<br />
de gens y compris pour moi. J’ai demandé 48 h<br />
de réflexion, je ne me sentais pas libre : contractuellement<br />
et humainement par rapport à Dax. J’ai engagé<br />
mon sang avec mes<br />
deux frères venus me<br />
rejoindre. J’ai demandé<br />
la permission à mes<br />
co-entraîneurs, à mon<br />
président, à mes frères.<br />
Tous m’ont dit : “on t’interdit<br />
de refuser ce<br />
challenge”. Je me suis<br />
juré d’être toujours en<br />
accord avec moi-même<br />
et mes convictions par<br />
rapport aux hommes et<br />
au choix de jeu.<br />
A.M. : Avez-vous choisi<br />
votre ligne directrice en<br />
matière de jeu ?<br />
M.L. : On a un projet<br />
sportif. Le jeu c’est déjà<br />
des orientations, un message, un état d’esprit. On veut<br />
remettre le joueur au milieu du dispositif, on veut lui<br />
redonner le goût de l’initiative individuelle, on veut lui<br />
faire confiance.<br />
© B. Edme<br />
A.M. : Que pensez-vous de ces phrases de Jacques<br />
Julliard (1) : “Vous voulez savoir ce qu’est l’âme du<br />
rugby ? […] Regardez un trois-quart qui vient de marquer<br />
un essai. Il baisse les yeux, rentre les épaules,<br />
rentre en lui-même, regagne sa place comme un travailleur<br />
de retour à la maison, le devoir accompli. Son<br />
voisin le plus proche lui donne une petite tape sur<br />
l’épaule ou le sommet du crâne, et c’est tout. Et c’est<br />
grand. […] Au rugby, on ne le (le ballon – ndlr) lance<br />
pas devant soi. Pour avancer, il faut le passer vers l’arrière<br />
: grande leçon de solidarité.”<br />
M.L. : Je partage. On dit aussi que le rugby, c’est le seul<br />
sport où l’on ne fait pas que se croiser mais on se rencontre.<br />
Le rugby est le fil rouge de ma vie depuis l’âge de<br />
5 ans. Je vis de ma passion. Je dis cela à mes joueurs.<br />
Une passion, on y met son cœur, ses tripes, son âme.<br />
B. A.<br />
(1) Planète rugby - Le nouvel Observateur - n° 2235 - septembre<br />
2007.<br />
33<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
Art<br />
Au bout de l’Océan<br />
On se souvient de l’artiste Serge Fudji, lors de la IIe biennale d’art contemporain sur le littoral d’<strong>Anglet</strong>, exposant, parmi les<br />
œuvres un surprenant chantier de tunnel pour relier <strong>Anglet</strong> à Old Orchard Beach, ville balnéaire qui se situe à la même<br />
latitude qu’<strong>Anglet</strong> à l’autre bout de l’Océan (États-Unis, Maine). Voilà enfin réalisée la première liaison <strong>Anglet</strong>-Old Orchard<br />
Beach, et une photo attestant de son arrivée sur la plage. C’était le 25 décembre dernier, à 7 h 30, après une rude traversée…<br />
Le temps était au beau fixe, la mer calme, mais la température en dessous de 0° C. Entre fiction et réalité…<br />
Record en surf<br />
Chevaucher le Dragon d’Argent<br />
Des Français ont outrepassé la loi en Chine et battu un record du monde de surf ! Le mascaret chinois, aussi appelé le<br />
Dragon d’Argent est un<br />
des plus importants de la planète. Le Guanchao (prononcer Guanso)<br />
est célébré, observé, et peint en Chine depuis plus de deux mille ans. Une partie de la rivière Qiantang, à environ 2 h de<br />
Shanghai,<br />
est protégée par un mur de 200 km de long à l’origine, une sorte<br />
de “Grande Muraille” fluviale. En raison d’un estuaire de 100 km<br />
idéalement creusé en entonnoir, le mascaret peut déferler sur 120 km, soit un équivalent de six<br />
heures. Après la première tentative infructueuse, en 1988, du Britannique Stuart Matthews (il<br />
surfa une barre de mousse pendant onze secondes), une équipe a réussi à surfer de<br />
nombreuses sections déferlantes dans la rivière. Suite à la première mission de reconnaissance,<br />
que les Angloys Antony Colas, le responsable du “trip”, effectua en jetski avec Xavier Leroy,<br />
les surfeurs Eduardo Bagé (Brésil) en longboard et Patrick Audoy (France) en stand-up ont réussi<br />
à surfer pendant 1 h 10, sur une distance estimée à 17,1 km. Les protagonistes ont eu les<br />
honneurs de l’émission Thalassa en mars dernier. Au-delà de ce record, des surfeurs ont réussi à<br />
changer la perception des Chinois concernant l’usage récréatif de la rivière, jusqu’alors strictement interdit pendant le mascaret.<br />
Sport et handicap<br />
Des écoliers sensibilisés<br />
Vente aux enchères<br />
Un œuf très précieux<br />
Photo DR<br />
Photos DR<br />
I ZOOM I ILS LE FONT I<br />
Des dizaines d’enfants en fauteuil roulant slalomant à toute vitesse ou jouant au ballon dans les cours de récréation<br />
des écoles Aristide-Briand, Jean-Jaurès, Sainte-Bernadette et, dans les semaines à venir, d’Évariste-Gallois et<br />
Jules-Ferry : cette scène insolite est née dans la tête de Perle Bouge, 30 ans, du Comité départemental handisport<br />
des Pyrénées-Atlantiques. Le handicap et le sport de haut niveau, elle connaît : avec l’équipe de France et le club<br />
Handisport Pays basque, elle joue au basket fauteuil. Partant de l’évident constat que les enfants d’aujourd’hui sont<br />
les adultes de demain, Perle Bouge a décidé de sensibiliser au handicap les élèves du primaire. En les mettant<br />
justement en situation de handicap. “J’apporte une dizaine de fauteuils sur lesquels les enfants s’installent pour<br />
des courses de relais, des slaloms et des jeux de ballon. Ils découvrent la mobilité réduite.” Autre mise en situation,<br />
le parcours les yeux bandés. Il s’agit de guider son partenaire sans le toucher. “Ce sont autant de prises de conscience<br />
qui changent le regard sur la différence”, conclut Perle Bouge.<br />
C’est comme l’œuf de Christophe Colomb, il fallait y penser ! Des rivières de perles de culture<br />
blanches et de coraux rouges incrustées dans un œuf en chocolat haut de près d’un mètre. Il aura<br />
fallu près de quatre cents perles et trente kilos de chocolat pour réaliser ce “petit bijou” que l’on<br />
doit à Stéphanie Porsain et Florent Trémolosa, maîtres artisans joailliers de l’atelier Origine et à<br />
Serge Couzigou, maître chocolatier et créateur du Planète Musée du Chocolat. Un œuf aussi très<br />
caritatif. Vendu aux enchères ou sous plis cacheté, le montant de la vente sera reversé à l’association Jolie Julie qui œuvre pour l’enfance<br />
handicapée. Avant qu’il ne soit croqué, il est exposé pendant le mois d’avril à l’hôtel Sofitel Thalassa Miramar à Biarritz. Forts d’une<br />
expérience de plus de dix ans avec les grands noms de la place Vendôme, Stéphanie Porsain et Florent Trémolosa reprennent l’atelier Origine<br />
en 2004 à <strong>Anglet</strong>. Là, ils continuent de travailler pour de grands joailliers, créent des formes originales et intemporelles, et transforment des bijoux.<br />
Leur vaste atelier lumineux est ouvert tous les après-midi. Quant au talent du chocolatier de Serge Couzigou, il n’est plus à démontrer.<br />
Ses étonnantes sculptures sont à découvrir au Planète Musée du Chocolat.<br />
Atelier Origine : 4, rue Louis-Colas, <strong>Anglet</strong>. Tél. 05 59 52 02 27. www.origine-atelier.com<br />
Planète Musée du chocolat : 14, avenue Beaurivage, Biarritz. Tél. 05 59 23 27 72. www.planetemuseeduchocolat.com<br />
© R. Hélin<br />
Photo DR<br />
35<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
I SPORT/LOISIRS I RENCONTRES / MANIFESTATIONS I<br />
Bodyboard<br />
Tour européen<br />
Longboard<br />
Étape mondiale<br />
La première étape du championnat du monde de longboard est aux Cavaliers.<br />
L’élite mondiale, près de quarante-cinq participants, s’y donne rendez-vous<br />
du 5 au 11 mai. Qu’ils soient “classiques”, partisans d’une glisse fluide,<br />
ou “modernes” intégrant des figures radicales, les longboarders ont<br />
qualifications, demi-finales et finale pour montrer toute leur habileté à manier<br />
cette planche au nez arrondi longue d’au moins 2,16 m. Parrainé par Oxbow,<br />
cet événement est la première étape du circuit<br />
mondial de longboard que la marque française de vêtements de glisse<br />
a fait renaître pour le porter au niveau du WCT, circuit professionnel<br />
de shortboard. Pour son organisation, un accent tout particulier a été mis<br />
sur le développement durable. À noter la présence de Surfrider Foundation<br />
aux côtés d’Oxbow pour préparer cette manifestation et lors de la<br />
compétition. Exposition, animations et même un auditorium pouvant<br />
accueillir des élèves, bref, tout un dispositif est mis en place afin de<br />
sensibiliser aux problèmes d’environnement. La prochaine compétition<br />
aura lieu à San Clemente (États-Unis, Californie). Rappelons que l’année<br />
dernière, le Brésilien Phil Rajzman a remporté le titre mondial de<br />
ce championnat devant son compatriote Danilo Rodrogo.<br />
Du 5 au 11 mai, plage des Cavaliers.<br />
Le tour professionnel européen de bodyboard (European Tour of Bodyboard-ETB), sous l’égide de la Fédération européenne de surf et organisé<br />
par l’<strong>Anglet</strong> Surf-Club, revient à la Chambre d’Amour. Première étape de la saison 2008 du tour professionnel européen de bodyboard, elle est<br />
la seule organisée en France. Les plus grands riders français et européens y sont attendus : Cédric Dufaure (France), champion de France 2007,<br />
Pierre-Louis Costes (France), double champion de France junior en 2006 et 2007, 6 e du circuit mondial IBA, Yeray Martinez (Espagne),<br />
9 e du circuit mondial IBA, Silvano Lourenço (Portugal), vainqueur du tour européen ETB en 2007 et Beñat Elosua (Espagne), victorieux à <strong>Anglet</strong><br />
en 2007. Enfin, le jeune Angloy Jonathan Jay, vice-champion de France junior 2006, pourrait créer la surprise.<br />
Du 1 er au 4 mai. Site de la Chambre d’Amour.<br />
36<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
Tournoi Élite Pro main nue<br />
Pilotarienak<br />
Waltari, Loquillo, Sorhuet, Ezcurra II, Etcheto, Larrechea : Pilotarienak est le<br />
rendez-vous des plus grands joueurs de la spécialité. Réservé aux meilleures<br />
manistes de la catégorie Élite Pro du circuit EPB (Élite pelote basque), le tournoi<br />
Pilotarienak, organisé par l’Office de tourisme et la Ville d’<strong>Anglet</strong>, revient au trinquet<br />
de verre d’Haïtz-Pean<br />
à <strong>Anglet</strong>. Compétition<br />
majeure de la saison 2008,<br />
l’élite mondiale promet des<br />
parties palpitantes de haut niveau sur la cancha<br />
d’Haïtz-Pean, un trinquet aux deux parois de verre<br />
propices à l’offensive. Quelle que soit l’affiche,<br />
quels que soient les duos, les parties ne manqueront<br />
ni d’attrait, ni de puissance.<br />
Trinquet de verre Haïtz Pean, promenade du<br />
Parc-Belay.<br />
Quarts de finale : le 7 mai, à 19 h et à 20 h 30.<br />
Demi-finales : le 16 mai, à 19 h et 20 h 30.<br />
Finale : le 23 mai, à 20 h et lever de rideau à 19 h.<br />
Informations : 05 59 03 77 01.<br />
© L. Masurel<br />
© L. Masurel<br />
© L. Masurel<br />
© L. Masurel
© Leroux<br />
© R. Hélin<br />
À vélo ou à pied<br />
Tous en piste<br />
Voile<br />
Spi <strong>Anglet</strong><br />
Épreuve phare de la saison, comptant pour le challenge Aquitaine Euskadi, le Spi <strong>Anglet</strong> (ex-Critérium<br />
Voile du Pays basque) attire des participants d’Arcachon à Bilbao. Au large d’<strong>Anglet</strong> et de Biarritz, une<br />
trentaine de voiliers habitables s’affrontent du 1er au 4 mai, au cours de régates officielles homologuées<br />
par la Fédération française de voile. Le Spi <strong>Anglet</strong> se veut spectaculaire : avec des parcours délimités<br />
par des bouées, au plus près de la côte, du Rocher de la Vierge à La Barre. En matinée, au départ du port,<br />
la flotte salue le public au Grand Pavois, le long de la promenade de l’Adour. Plus tard, face à la plage<br />
de l’Océan ou des Cavaliers, le départ de la régate est donné. Mais le Spi <strong>Anglet</strong>, organisé par le<br />
Yacht-Club Adour-Atlantique, entend aussi faire vivre cette course au public. Le briefing des coureurs<br />
sur les régates et les conditions météorologiques lui sera ouvert ainsi que l’accès à des voiliers.<br />
Du 1er au 4 mai, entre le Rocher de la Vierge et La Barre. 10 h, briefing des coureurs devant le restaurant<br />
Le Poisson à voile.<br />
10 h 30, sortie des bateaux du port de plaisance. Entre 16 h et 18 h, retour de la flotte. Informations sur<br />
www.ycaa.fr et 05 59 63 60 31.<br />
Balade, gratuite et accessible à tous, sur les pistes cyclables et les voies pédestres d’<strong>Anglet</strong>,<br />
Tous en piste est une invitation 100 % nature. Pas besoin d’être un accro des baskets ou du vélo,<br />
l’envie de partager le plaisir de la petite reine et de la marche suffit. Deux boucles sont proposées<br />
sans qu’il soit question de difficultés ou de compétition. Plus qu’une simple promenade,<br />
Tous en piste veut encourager un mode de transport alternatif à la voiture. Une manifestation qui<br />
s’inscrit dans le cadre de la Fête du vélo, une initiative nationale du Comité de promotion du vélo.<br />
Le 8 juin. Départ de l’espace glisse et roule de La Barre, à 10 h. Informations : 05 59 03 06 45.<br />
Seniors<br />
Il va y avoir du sport !<br />
Le Sport’S est de retour. Le service des sports de la Ville organise des sessions sportives pour<br />
les seniors angloys. Au programme des activités de plein air : parcours d’orientation, vélo, sports<br />
aquatiques, et les incontournables : tir à l’arc, swin golf, bowling et pelote. Une nouvelle occasion<br />
de bouger et de s’amuser. Il s’agit moins de s’entretenir que de jouer, jamais dans un esprit<br />
de compétition et de performance mais de découverte et de partage. Les règles du jeu sont adaptées<br />
sans être édulcorées. Les seniors sont répartis en deux classes d’âge de 55 à 64 ans et de 65 à 75 ans<br />
et sont accompagnés d’un ou deux éducateurs sportifs, diplômés d’État. Un regard attentif est porté<br />
à l’état de santé des pratiquants. Un certificat médical d’aptitude à la pratique du sport est obligatoire. Enfin, une participation de 2,5 à 4 euros<br />
est demandée par séance.<br />
Sport’S : du 9 au 20 juin. Inscriptions dès le 26 mai au centre sportif Haitz Pean, promenade du Parc-Belay. Informations : 05 59 03 06 45.<br />
Footing gastronomique<br />
La course des gourmets<br />
Les sportifs font bombance tout au long des 9 km du Footing gastronomique d’<strong>Anglet</strong>. Galantine,<br />
boudin, garbure et autres taloa et gâteau basque : des haltes gastronomiques arrosées (avec<br />
modération) de quelques gorgées de madiran, d’irouleguy ou de cidre ponctuent le parcours.<br />
Bien évidemment, cette septième édition n’est ni chronométrée, ni homologuée. Que l’on soit<br />
coureur émérite ou du dimanche, marcheur ou promeneur, solitaire, en famille ou entre amis,<br />
cette course festive ne fait pas la fine bouche : elle est ouverte à tous.<br />
Le 11 mai. Départ : esplanade de la salle des Congrès à 10 h 30.<br />
Parcours : Madrague-Club hippique-Voie verte-La Barre-Promenade Victor-Mendiboure.<br />
Informations et inscriptions : Office de tourisme au 05 59 03 77 01.<br />
37<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
© R. Hélin © R. Hélin
I CARNET I NAISSANCES - MARIAGES - DÉCÈS I<br />
ARNET<br />
NAISSANCES<br />
38<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
DÉCEMBRE 2007 : RENAN GOURGUES • CHLOÉ NEVEU--JEANSON • ALEXIS GIRAULT • NOA MULLER •<br />
AGATHE ROUSSEAU • BAPTISTE IRIGOYEN • MATHILDE REY • MANON PARANT.<br />
JANVIER : JADE VRIGNAUD • ELAIA HARGUINDEGUY • LIAM LE FRANC--SCHWENTZER • LORENTXA<br />
COUPÉ--LAHONTA • AMAIA INARREA--MORTALENA • CÉLIA FANGARI • NINA LADOUCETTE • ALOYS<br />
PHILIPPE • NOÉMIE LOPEZ--BONNAN • ELISA BUTET • CLARA MALÉ DIT CAZOT • SACHA MARECHAL-<br />
JACCACHOURY • HUGO MINBIELLE • CLARA PAILLASSAR • MATHÉO FERRINI • NINA GONÇALVES DE<br />
MELO • EMMA BERASSEN • MAEVA DELSOL • ALEXANDRE CUBAYNES • ZOÉ SOUTIF • LUCAS<br />
NUNEZ.<br />
FÉVRIER : AMBRE CAPLANNE • ELIOTT CARADEC--LEFRANÇOIS • MARTIN QUESADA • LÉA LALANNE •<br />
MORGANE LALANNE • LUCAS BARCELONA.<br />
MARIAGES<br />
ANVIER : FRÉDÉRIC SANCHEZ ET VALÉRIE BAYET • DIMITRY RONSEAUX ET JULIE LAMBOLEY.<br />
FÉVRIER : DOMINIQUE LENGUIN ET MARTINE CURUTCHET • DAVID MOUHICA ET CAROLE LACRAMPE •<br />
JEAN-MICHEL LARRE ET ELISABETH THOMAS.<br />
DÉCÈS<br />
ANVIER : MARIA AROCENA VVE FERNANDES, 102 ANS • RAIMUNDO BARACE, 81 ANS • MARGUERITE<br />
ALCÉTÉGARAY VVE VERDUN, 99 ANS • MARIE BERNADETTE CARRAU, 70 ANS • MANUEL DUARTE<br />
CARDOSO, 76 ANS • AIMÉE MOUCHEBOEUF VVE ETCHEVERRY, 83 ANS • ELISABETH LACROTTE,<br />
67 ANS • ROBERT BOUCHET, 86 ANS • MARIE PAUL VVE HAUSSEGUY, 96 ANS.<br />
FÉVRIER : MARIE BOUZATS VVE BORDES, 91 ANS • JEAN-CLAUDE PÉTRISSANS, 62 ANS •<br />
ROGER MOURIER, 77 ANS • JEAN PITON, 86 ANS • MAURICE PÉTRIACQ, 87 ANS • CHARLOTTE JOUVE VVE<br />
BACOU, 96 ANS.<br />
Convivialité<br />
Fête des voisins<br />
Qu’ils soient de palier, d’immeuble ou de rue, connaître ses voisins rend la vie plus<br />
facile, plus fluide, plus sécurisante aussi. À <strong>Anglet</strong>, comme partout en France, les voisins<br />
se retrouvent le mardi 27 mai pour la neuvième édition de la fête des voisins. Un<br />
antidote à l’indifférence, à la solitude et au repli sur soi. L’idée est des plus simple :<br />
chaque habitant est invité à mettre sur pied une fête pour ses voisins. Autour d’un<br />
verre, d’un buffet ou d’un repas, chacun se crée une vie plus fraternelle et solidaire.<br />
Quelques conseils : ne la préparez pas tout seul, répartissez les tâches, une préparation<br />
en commun, c’est déjà la fête. Hall, cour, rue, terre-plein, jardin, il y a plus d’un lieu<br />
pour l’installer mais il faut veiller à la sécurité, surtout celle des enfants. Soignez la<br />
publicité : à la mairie, la direction de la communication distribue gratuitement le kit de<br />
la fête des voisins (affichettes, ballons, tee-shirts…) et sur le site www.immeublesenfete.com,<br />
une mine de renseignements, il est possible de télécharger les affichettes et<br />
autres cartes d’invitation.<br />
Le mardi 27 mai. Informations : Mairie d’<strong>Anglet</strong>, direction de la communication : 05 59 58 35 30. Sites : www.anglet.fr<br />
et www.immeublesenfete.com.
DON DU SANG<br />
Est-ce que ça fait mal ? Pas plus<br />
qu’un vaccin, en tout cas moins<br />
que d’avaler une gorgée de café<br />
trop chaud. Est-ce que c’est long ?<br />
Une dizaine de minutes pour le<br />
don du sang, et entre trente et<br />
quatre-vingt-dix minutes pour un<br />
don de plasma ou de plaquettes.<br />
Est-ce sans risque ? Le matériel<br />
de prélèvement (aiguille, tube et<br />
poche) est stérile et à usage<br />
unique. Plus que jamais la<br />
mobilisation est nécessaire.<br />
Chaque année, en France, près<br />
de cinq cent mille malades ont<br />
recours aux produits sanguins<br />
à l’occasion d’opérations<br />
chirurgicales, du traitement<br />
de maladies hématologiques<br />
et de cancers, d’accouchements<br />
et de greffes.<br />
Collecte les 14 et 15 mai,<br />
de 15 h 30 à 19 h 30. Le 16 mai,<br />
de 7 h 30 à 11 h 30. Maison pour<br />
tous - 6, rue Albert-le-Barillier.<br />
ARMÉE DE L’AIR<br />
L’armée de l’air recrute des jeunes<br />
entre 17 et 30 ans, de tous niveaux<br />
scolaires. Elle propose plus de<br />
cinquante métiers.<br />
Une permanence est tenue chaque<br />
mercredi, de 10 h à 12 h et de 14 h<br />
à 16 h, au centre de réunion<br />
municipal, rue Sainte-Ursule,<br />
à Bayonne.<br />
Informations : 05 59 32 10 02<br />
(Bureau air information de Pau)<br />
et 05 59 55 05 14 (Bayonne).<br />
www.recrutement.air.defense.gouv.fr<br />
LOGEMENTS POUR ÉTU-<br />
DIANTS Service de mise en relation<br />
entre propriétaires et étudiants : le<br />
BIJ tient un fichier de logements<br />
meublés pour l’année scolaire<br />
2008/2009. Si vous êtes<br />
propriétaire et souhaitez louer<br />
de septembre à juin à un étudiant,<br />
contactez le : BIJ - 6, rue Albert-le-<br />
Barillier. Tél. 05 59 58 26 50.<br />
CANCERS DE LA PEAU<br />
Cinq personnes meurent chaque<br />
jour en France d’un cancer<br />
de la peau. Le 15 mai,<br />
les dermatologues tirent<br />
à nouveau la sonnette d’alarme<br />
à l’occasion de la Xe Journée<br />
nationale de prévention et de<br />
dépistage des cancers de la peau.<br />
Ils invitent les Français à se rendre<br />
dans les centres de dépistage<br />
pour y bénéficier d’un examen<br />
de dépistage anonyme et gratuit<br />
des cancers cutanés.<br />
Pour connaître le centre d’accueil<br />
le plus proche de son domicile,<br />
un numéro vert est à votre<br />
disposition : 0800 777 707.<br />
MAISONS FLEURIES<br />
La ville d’<strong>Anglet</strong> organise, comme<br />
chaque année, le concours des<br />
maisons fleuries. En compétition :<br />
les jardins, les terrasses,<br />
les balcons, les immeubles<br />
(d’au moins huit appartements)<br />
et même les entreprises<br />
commerciales et artisanales.<br />
Tous doivent être visibles de la rue.<br />
Qualité du fleurissement,<br />
harmonie et originalité des<br />
couleurs, propreté, état général :<br />
autant de critères qui sont<br />
examinés à la loupe par le jury.<br />
Chaque participant reçoit une<br />
corbeille de fleurs. Les gagnants<br />
sont récompensés en bons d’achat<br />
dans des jardineries. Le grand prix<br />
de la Ville est de 230 euros.<br />
Inscriptions du 2 juin au 4 juillet<br />
2008. Bulletins disponibles<br />
à l’Office de tourisme d’<strong>Anglet</strong>,<br />
à l’accueil de la mairie, ou sur le<br />
site Internet www.anglet.fr. Il est<br />
possible aussi de s’inscrire par<br />
téléphone à la Direction de la<br />
communication au 05 59 58 35 30.<br />
ATELIERS LANGUES<br />
Venez découvrir sur Internet<br />
les bons plans pour apprendre<br />
le français pour étrangers.<br />
Au menu : la présentation des<br />
sites d’autoformation les plus<br />
pédagogiques, les outils de<br />
traduction et de prononciation.<br />
Sans oublier toutes les astuces.<br />
L’accès est gratuit.<br />
Le 24 mai, de 10 h à 11 h 30.<br />
Bibliothèque : 12 rue Albert-le-<br />
Barillier. Informations et<br />
réservation à la bibliothèque<br />
ou au 05 59 52 17 55.<br />
GUIDE DES ASSOCIATIONS<br />
<strong>Anglet</strong> pratique nouvelle édition<br />
est arrivé. Dans ce guide, diffusé<br />
gratuitement, figurent toutes<br />
les adresses et contacts utiles<br />
concernant la vie quotidienne,<br />
scolaire, professionnelle, et les<br />
loisirs d’<strong>Anglet</strong>. Services<br />
administratifs, sociaux et<br />
organismes y sont dûment<br />
répertoriés, de même que la<br />
multitude d’activités culturelles,<br />
sportives et socio-éducatives<br />
angloyes. Sa version “on line”<br />
est disponible sur le site Internet<br />
de la Ville : www.anglet.fr, rubrique<br />
<strong>Anglet</strong> pratique. Son moteur<br />
de recherche permet de saisir un<br />
mot-clé pour une recherche ciblée<br />
et la consultation par thème.<br />
De plus, dans sa version<br />
numérique, l’<strong>Anglet</strong> pratique<br />
bénéficie d’une mise à jour<br />
régulière des données.<br />
Service communication - Hôtel de<br />
ville - Rue Amédée-Dufourg -<br />
Tél. 05 59 58 35 30 -<br />
www.anglet.fr<br />
BIL TA GARBI A DÉMÉNAGÉ<br />
Chargé depuis 2002 de gérer<br />
la filière globale de gestion des<br />
déchets ménagers et assimilés<br />
dans la zone ouest des Pyrénées-<br />
Atlantiques, le syndicat mixte<br />
Bil Ta Garbi a déménagé.<br />
Voici ses nouvelles coordonnées :<br />
Syndicat Bil Ta Garbi - 2, allée des<br />
platanes. 64115 Bayonne cedex.<br />
Tél. 05 59 44 26 44. Fax 05 59 44<br />
26 45. www.biltagarbi.fr<br />
HORAIRES BIBLIOTHÈQUE<br />
La bibliothèque vient de changer<br />
ses heures d’ouverture et de<br />
fermeture, permettant une<br />
amplitude horaire plus large,<br />
plus facile à mémoriser : les mardi,<br />
mercredi, vendredi et samedi,<br />
de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h<br />
(jusqu’à 20 h le mardi) ; le jeudi<br />
matin de 10 h à 13 h. Fermeture le<br />
lundi entier et le jeudi après-midi.<br />
Dès la rentrée prochaine, elle sera<br />
ouverte en continu de 10 h à 18 h<br />
(20 h le mardi), et le jeudi matin<br />
de 10 h à 13 h, ce qui permettra<br />
à des actifs de se détendre et<br />
de s’informer à l’heure de la pause<br />
déjeuner. Les horaires de la<br />
bibliothèque passeront de vingtneuf<br />
heures d’ouverture hebdomadaire<br />
à trente-sept heures.<br />
HUI CHUN GONG<br />
L’association de Qi Gong<br />
“Zhongfu” propose une méthode<br />
pour retrouver le printemps<br />
(Hui Chun Gong). Dans l’i<strong>mag</strong>inaire<br />
I BON À SAVOIR I INFOS PRATIQUES I<br />
chinois, le printemps représente<br />
la santé et la jeunesse, l’harmonie<br />
du corps et de l’esprit,<br />
l’épanouissement de la santé dans<br />
l’unification avec la nature qui<br />
nous entoure. Cette méthode<br />
très riche et variée, issue d’une<br />
tradition millénaire, reflète l’art<br />
du souffle taoïste et insiste sur le<br />
travail des trois trésors : l’essence,<br />
la respiration et la conscience.<br />
Elle renforce le système<br />
immunitaire et régénère les<br />
fonctions physiologiques du corps.<br />
Accessible à tous les publics.<br />
Lieu de pratique : “Les Cigales” -<br />
33, avenue des Pyrénées. Tarifs :<br />
25 euros (adhérents) et 30 euros<br />
(non adhérents).<br />
Contact : 05 59 03 18 43<br />
ou 06 08 80 77 17.<br />
PARTIR À L’ÉTRANGER<br />
Stage linguistique, année d’études<br />
ou au pair, le Bureau information<br />
jeunesse d’<strong>Anglet</strong> dispose<br />
de catalogues d’organismes<br />
présentant leurs différents<br />
programmes. Les inscriptions pour<br />
cet été ou pour l’année scolaire<br />
2008-2009 se font dès maintenant.<br />
Documentation à consulter<br />
rapidement.<br />
BIJ - 6, rue Albert-le-Barillier.<br />
Tél. 05 59 58 26 50.<br />
SÉJOURS D’ÉTÉ<br />
Pour le séjour d’été de votre<br />
enfant, pensez à vous renseigner<br />
dès maintenant. Les réservations<br />
doivent se faire le plus tôt<br />
possible. Le BIJ met à votre<br />
disposition de la documentation<br />
sur les séjours proposés par des<br />
organismes privés en France<br />
et à l’étranger.<br />
BIJ - 6, rue Albert-le-Barillier.<br />
Tél. 05 59 58 26 50.<br />
ANIMATION D’ANNIVERSAIRE<br />
Pour organiser et animer une fête<br />
d’anniversaire pour votre enfant,<br />
le BIJ dispose d’un fichier<br />
d’animateurs diplômés. La fête<br />
doit se faire à votre domicile<br />
et en votre présence.<br />
Les coordonnées des animateurs<br />
sont disponibles au :<br />
BIJ - 6, rue Albert-le-Barillier.<br />
Tél. 05 59 58 26 50.<br />
39<br />
ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91
E<strong>XP</strong>RESSION DE L’OPPOSITION<br />
Le groupe “Vivons <strong>Anglet</strong> naturellement” est composé de neuf conseillers municipaux.<br />
(UMP, UDF-Modem, ass. Angeluzain)<br />
Michel Ithurbide<br />
Jacques Veunac<br />
Nicole Darrasse<br />
Patrick Chasseriaud<br />
Claude Olive<br />
Marie-Hélène Cazaux<br />
Muriel Lecouturier<br />
Florence Lasserre-David<br />
Marine Bazé<br />
Aujourd’hui, la vie démocratique reprend son<br />
cours et nous en profitons pour remercier toutes<br />
les électrices et les électeurs qui nous ont fait<br />
confiance en nous apportant leur voix.<br />
Au sein du conseil municipal, nous travaillerons<br />
pour le bien des Angloys en menant une opposition<br />
constructive et vigilante.<br />
Nous remercions également les employés municipaux,<br />
agents, chefs de service qui nous ont<br />
accompagnés pendant la dernière mandature, et<br />
nous ont permis d’accomplir nos engagements<br />
de mandat.?Ils ont marqué et amélioré notre<br />
ville, comme les Angloys nous l’ont si souvent<br />
répété durant la dernière campagne électorale.<br />
Nous espérons que la nouvelle majorité prendra<br />
soin de notre travail et de la situation financière<br />
saine de la Ville. Nous aurons l’occasion d’y<br />
veiller et de vous informer par le biais de cette<br />
page. Voici le compte-rendu de nos interventions<br />
au dernier conseil municipal :<br />
DES EFFECTIFS SCOLAIRES EN BAISSE,<br />
SOUDAIN STABLES<br />
Il y a encore quelques jours, nous étions tenus pour responsables<br />
de la désertification des enfants dans les<br />
écoles d’<strong>Anglet</strong>, termes employés pendant la campagne<br />
électorale. Nous nous réjouissons de constater que<br />
quinze jours après l’élection de la Gauche plurielle, voici<br />
que les effectifs sont stables voire en augmentation dans<br />
certains secteurs !<br />
C’est ainsi, les choses évoluent très vite et les situations<br />
alarmantes peuvent devenir bonnes en quinze jours. Les<br />
affirmations répétées de la Gauche, tout au long de la dernière<br />
mandature et pendant la dernière campagne, ont<br />
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ANGLET MAGAZINE<br />
N° 91<br />
contribué à conforter l’Éducation nationale dans ses choix<br />
de supprimer des postes.<br />
Ceci, bien sûr, nous amène à prendre nos responsabilités,<br />
c’est pourquoi notre groupe “Vivons <strong>Anglet</strong> naturellement”<br />
a voté la motion présentée par la Gauche plurielle<br />
au dernier conseil municipal pour demander le re-examen<br />
de ces suppressions de postes programmées, car il est<br />
important à nos yeux que les enfants d’<strong>Anglet</strong> gardent<br />
une qualité d’enseignement digne de ce nom, qualité que<br />
nous avons toujours défendue, de notre côté, avec ténacité.<br />
AMATEURISME OU PRÉCIPITATION ?<br />
Nous avons rencontré le maire le 28 mars à 16 h, pour<br />
obtenir les éléments concernant la composition des<br />
commissions municipales et la place accordée dans les<br />
organismes extérieurs à la Ville. Il nous a été remis la liste<br />
des commissions et le nombre de places pour l’opposition<br />
conformément à la règle proportionnelle. Pour les organismes<br />
extérieurs, il a fallu attendre la dernière minute,<br />
le jour du conseil, pour récupérer ces éléments. Nous laissons<br />
apprécier aux Angloys le temps nécessaire pour préparer<br />
le conseil municipal et décider de nos propres représentations<br />
dans ces organismes. Nous nous souvenons<br />
des remarques de l’ancienne opposition quand nous<br />
donnions les éléments une semaine avant le conseil.<br />
M. le Maire, nous mettrons cela, cette fois, sur le compte<br />
de la précipitation. Nous espérons que ceci ne se reproduira<br />
plus, pour que l’opposition puisse jouer pleinement<br />
son rôle.<br />
JACQUES VEUNAC À LA CABAB<br />
Nous prenons acte de la décision du maire d’accorder un<br />
poste de titulaire au sein de notre groupe pour siéger<br />
à la Communauté d’agglomération où nous pourrons<br />
représenter tous les Angloys pour défendre les intérêts<br />
de notre Ville.