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XP-exé-Anglet mag n°78

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AVRIL-MAI 2008 N° 91<br />

ANGLET<strong>mag</strong>azine<br />

VIE MUNICIPALE<br />

La mairie,<br />

comment ça<br />

marche ?<br />

SIGNALÉTIQUE<br />

TOURISTIQUE<br />

Suivez le guide<br />

EAU POTABLE<br />

Des réserves,<br />

au cas où…<br />

BILAN CARBONE<br />

Le premier<br />

diagnostic<br />

JUMELAGE<br />

40 ans, le bel âge<br />

www.anglet.fr<br />

FESTIVAL ARRÊT SUR RIVAGE > p. 24<br />

Photo : R. Hélin<br />

MAIRIE<br />

LE NOUVEAU<br />

CONSEIL MUNICIPAL<br />

FESTIVAL BIG UP > p. 25 PORTRAIT MARC LIÈVREMONT > p. 32 ÉTAPE MONDIALE DE LONGBOARD > p. 34


SOMMAIRE<br />

Directeur de la publication :<br />

Jean Espilondo.<br />

Direction de la communication :<br />

L. Béobide.<br />

Rédaction : L. Béobide.<br />

N.?Lamarque.?<br />

Ont participé à ce numéro :<br />

B.?Alter.<br />

Directeur artistique :<br />

Ph. Villard / VÉGA.<br />

Photos, illustrations : R. Hélin, B. Alter,<br />

Balloide-Photos, I.P.?photos, L. Masurel,<br />

Bob Edme.<br />

Publicité : Supports Promotion.<br />

Impression : Cartonnages Larré.<br />

Dépôt légal : à parution.<br />

Dans la ville 4<br />

Signalétique touristique - Suivez le guide<br />

Eau - Des réserves, au cas où...<br />

Vie municipale - La mairie, comment ça marche ?<br />

Mairie - Élus pour six ans<br />

Municipalité - Qui est qui ?<br />

Dossier 17<br />

Bilan carbone - Un premier bilan<br />

Rencontre 22<br />

Contes Africains - <strong>Anglet</strong> en scène<br />

Expression 23<br />

Arrêt sur rivage<br />

BIG UP !<br />

Un journaliste engagé<br />

Voyage de loin/Voyage de près<br />

Rencontres “Danse et littérature”<br />

Contes du dieu à tête d’éléphant<br />

Chœur mixte<br />

Concert du Windsbacher Knabenchor<br />

Performances musicales<br />

À Cœur Joie<br />

Que la fête commence !<br />

Jeunes talents<br />

Sourires du monde<br />

Art contemporain<br />

Regards croisés<br />

Édition africaine<br />

Peintures en liberté<br />

Le monde à part d’Izadia<br />

De quoi Mai 68 est-il le nom ?<br />

Astérix ou la philosophie du Gaulois<br />

Flore littorale basque<br />

L’Europe et nous<br />

Arts et philosophie<br />

Caperans e escrivans<br />

Les Cagots, histoire d’un secret<br />

À l’Université du temps libre<br />

Chauves-souris, mammifères fascinants<br />

Le Frichti de Fatou<br />

Zone de turbulences<br />

Les lectures du coussin rouge<br />

Les petits ateliers<br />

Livres animés<br />

Astronomie<br />

La Maiada<br />

Jumelage 31<br />

Quarante ans, le bel âge<br />

Portrait 32<br />

Marc Lièvremont<br />

Sports-loisirs 34<br />

Longboard - Étape mondiale<br />

Bodyboard - Tour européen<br />

Tournoi Élite Pro main nue - Pilotarienak<br />

Voile - Le SPI <strong>Anglet</strong><br />

Tous en piste<br />

Footing gastronomique<br />

Zoom 37<br />

Art - Au bout de l’océan<br />

Record - Chevaucher le dragon d’argent<br />

Sport et handicap - Des écoliers sensibilisés<br />

Vente aux enchères - Un œuf très précieux<br />

Carnet 38<br />

État civil<br />

Bon à savoir 39<br />

Expression de l’opposition 40<br />

I SOMMAIRE I<br />

1<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


I ACTION PUBLIQUE I<br />

2<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

Éditorial<br />

“Servir <strong>Anglet</strong>”<br />

l’instar de ma première allocution en tant<br />

À que maire d’<strong>Anglet</strong>, cet éditorial sera bref.<br />

N’attendez pas de moi aujourd’hui un<br />

exposé programme (il viendra plus tard),<br />

je vais plutôt m’adresser à chacune et à chacun<br />

d’entre vous du fond du cœur et de toute la<br />

force de mes convictions.<br />

Je ne vous cacherai pas la profonde émotion que<br />

j’ai ressentie lors de la passation de pouvoir,<br />

d’autant qu’elle me venait de Robert Lagareste,<br />

avec qui j’ai partagé durant de longues années<br />

tous les combats, les joies et les doutes, les victoires<br />

et les défaites.<br />

Il connaît mon affection à son égard et mon<br />

indéfectible amitié. Émotion aussi à l’occasion<br />

de ce cérémonial, qui montre la vitalité de nos<br />

institutions républicaines auxquelles je suis<br />

© photomobile<br />

profondément attaché ; mais qui doit aussi<br />

nous faire prendre la mesure des responsabilités<br />

qui nous échoient, à mes colistiers et à moimême.<br />

Les élus sont toujours comptables de<br />

leurs actes.<br />

Vous comprendrez que ma première pensée soit<br />

allée d’abord à ma famille : à mon père, parti<br />

trop tôt, à ma mère, à mes enfants, à mon frère,<br />

à ma compagne, à leur affection et à leur soutien.<br />

Je sais tout ce que je leur dois. Je salue<br />

tous mes amis qui jour après jour, pierre après<br />

pierre, ont bâti notre succès électoral.<br />

Le 16 mars dernier, il y avait des vainqueurs et<br />

des vaincus, c’est la loi du suffrage universel.<br />

Aujourd’hui, je ne vois que des citoyens avec qui<br />

nous allons travailler ensemble pour SERVIR<br />

ANGLET.<br />

Notre action s’appuiera sur les principes qui ont<br />

toujours motivé notre engagement dans la vie<br />

de la cité – le respect dû à chacune et à chacun,<br />

quelle que soit sa position sociale, son origine<br />

ou ses croyances. Le rejet de l’injustice,<br />

qu’elle s’affiche avec insolence ou qu’elle se<br />

veuille plus discrète, elle résulte toujours d’un<br />

abus de pouvoir et elle est la négation des droits<br />

et de la dignité des citoyens.<br />

Les valeurs de proximité, d’intégrité et de solidarité<br />

que nous avons placées au cœur de notre<br />

programme ne seront pas une coquille vide et<br />

serviront de fil conducteur à notre action municipale.<br />

Les élus seront proches de vous et ne<br />

seront pas enfermés dans une tour d’ivoire.


© IP Photos<br />

Pour éviter toute confusion entre l’intérêt général<br />

et les intérêts particuliers, chaque élu<br />

signera une charte éthique. Nous voulons enfin<br />

la solidarité à l’égard de ceux que la vie a brisés<br />

ou fragilisés ; la solidarité envers nos aînés qui<br />

ont besoin de notre aide ; la solidarité envers<br />

les jeunes générations qui sont notre avenir et<br />

auxquelles nous souhaitons transmettre un<br />

patrimoine culturel et naturel enrichi.<br />

Nous refusons la fatalité. Mais ces trois valeurs<br />

ne se décrètent pas, elles se construisent pas à<br />

pas par l’écoute, le dialogue, la concertation et<br />

la compréhension mutuelle. Dans son ouvrage<br />

“L’homme révolté”, Albert Camus écrivait :<br />

“La vraie générosité envers l’avenir, c’est de tout<br />

donner au présent”. Le présent, c’est aujourd’hui<br />

; alors donnons tout pour notre Ville<br />

d’<strong>Anglet</strong> que nous souhaitons vivante,<br />

rayonnante et solidaire.<br />

Jean Espilondo<br />

Maire d’<strong>Anglet</strong><br />

Conseiller général <strong>Anglet</strong>-nord<br />

maire@ville-anglet.fr<br />

© R. Hélin<br />

AUX CÔTÉS DU MAIRE, SIÈGENT LES ADJOINTS<br />

De gauche à droite : Georges Daubagna,<br />

Robert Lagareste, Guy Mondorge, Jean Espilondo,<br />

Anne-Marie Jarraud-Vergnolles, Jean-Pierre Voisin,<br />

Anne-Marie Borda.<br />

3<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


I DANS LA VILLE I TOURISME I<br />

4<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

Des panneaux d’information touristique équiperont bientôt <strong>Anglet</strong>,<br />

pour donner envie aux visiteurs de découvrir la ville et contribuer<br />

ainsi à son rayonnement touristique et culturel.<br />

Signalétique touristique<br />

Suivez le guide<br />

“<br />

Qu’est-ce qu’il y a à voir à <strong>Anglet</strong> ?” ; “Que peuton<br />

faire ? (sous-entendu, à part la plage). Voilà<br />

le type de question que pose immanquablement<br />

le visiteur fraîchement débarqué à l’accueil de<br />

l’Office de tourisme angloy. Sites remarquables, marchés<br />

typiques, promenades…, sont en effet très<br />

demandés, et depuis six ans l’Office de tourisme, en<br />

pleine dynamique de développement pour améliorer<br />

l’accueil et l’information des touristes (1), tente de coller<br />

à la demande. “Nous sommes partis d’un constat<br />

sur le comportement des clientèles” souligne Katia<br />

Puyou, chargée de la promotion de la station, “les<br />

points d’insatisfaction sont principalement la circulation,<br />

le stationnement et le manque de signalisation<br />

touristique”. Idéalement positionné face à l’Océan,<br />

jusqu’aux collines de Bassussarry, en passant par les<br />

rives de l’Adour ou la forêt, <strong>Anglet</strong> bénéficie d’espaces<br />

variés, propices à la pratique d’activités de détente ou<br />

de loisirs, mais souffre d’un étalement de son territoire.<br />

Sur ce vaste espace, seuls le quartier de la<br />

Chambre-d’Amour et la bande côtière des plages sont<br />

clairement identifiés par les touristes qui font parfois<br />

la dure expérience de la ville aux sept clochers. “On se<br />

perd tout le temps !” se plaignent ceux qui se laissent<br />

tenter par une échappée à l’intérieur des terres<br />

angloyes… Pourtant, la demande est bien là, renforcée<br />

par les nouvelles clientèles hors saison.<br />

Dès la saison 2008, les panneaux directionnels sur<br />

les principales voies d’accès seront complétés par<br />

une signalisation touristique. Depuis 2002, la Ville<br />

avait entrepris de rénover complètement sa signalisation<br />

directionnelle. Des panneaux indicateurs, tra-


duits dans les deux langues régionales (basque et<br />

gascon) pour les sites incontournables, balisent l’ensemble<br />

du territoire. Dans chaque quartier, des relais<br />

d’information service (RIS), dotés de plans de ville et<br />

de quartier, complètent le dispositif comme autant de<br />

“petites portes d’entrée” sur <strong>Anglet</strong>. Mais pour mieux<br />

accompagner notre touriste avide de découverte, il<br />

faut non seulement lui faciliter l’accès aux hébergements<br />

ou aux équipements de loisirs, mais lui proposer<br />

des curiosités, qu’il sélectionnera à sa guise... Les<br />

professionnels du tourisme applaudissent, car cela<br />

fait partie intégrante de leur politique d’information,<br />

d’accueil, de promotion. “C’est le dispositif que l’on<br />

attendait” réplique Katia Puyou. “Aujourd’hui, nous<br />

devons rendre la station compréhensible à ceux qui<br />

viennent pour la première fois, et proposer des itinéraires<br />

en tenant compte des nouveaux modes de<br />

déplacement : la marche, le vélo, les rollers…”. L’État,<br />

à travers la Direction régionale du tourisme, a accompagné<br />

la Ville dans ce projet de signalétique et d’interprétation<br />

touristique, élément important de la<br />

cohérence du “contrat de station”, démarche dans<br />

laquelle est engagé l’Office de tourisme angloy. De<br />

2006 à décembre 2007, un groupe de travail composé<br />

d’élus, de techniciens assistés de bureaux d’études<br />

spécialisés (1), a été chargé de préciser le besoin, de<br />

dresser l’inventaire des sites, et de déterminer selon<br />

leur catégorie (nature, littoral, patrimonial…), les itinéraires<br />

adéquats en améliorant leur accessibilité et<br />

© G. Garat<br />

leur lisibilité. Le projet entre dans sa phase opérationnelle<br />

au printemps 2008 : une première tranche équipera<br />

le littoral.<br />

La future signalétique permettra aux visiteurs d’appréhender<br />

la diversité du patrimoine, des paysages<br />

et de l’offre locale. C’est aussi le moyen d’augmenter<br />

la notoriété de certains sites récemment aménagés<br />

comme le parc écologique Izadia, à La Barre, d’autres,<br />

plus méconnus, comme la forêt du Lazaret, ou de<br />

révéler un patrimoine insoupçonné. Elle comporte un<br />

ensemble de supports directionnels, des cartes de<br />

repérage (“vous êtes ici”), des balisages de rues, de<br />

sentiers cyclables ou pédestres pour être guidés,<br />

mais aussi des panneaux d’identification devant les<br />

sites remarquables (paysages, architectures…) pour<br />

donner des clefs de lecture. Des circuits thématiques<br />

seront proposés : la “balade Saint-Jean” au centre<br />

ville, celle des falaises, du littoral, la promenade de<br />

Chiberta ou de l’Adour, le circuit des Bernardines, etc.<br />

À chacun sa spécificité : bucolique, maritime, “vieilles<br />

pierres” ou plus spirituel. Un dépliant disponible à<br />

l’Office de tourisme présentera d’ailleurs les itinéraires.<br />

“La signalétique ne remplace pas une visite<br />

guidée, mais elle oriente et permet de mieux apprécier<br />

la richesse et la diversité des sites d’<strong>Anglet</strong> pour<br />

ceux qui veulent aller à leur rythme” insiste Katia<br />

Puyou. Enfin, une attention particulière a été portée à<br />

l’intégration des mobiliers dans l’environnement, à la<br />

qualité du design et au choix des matériaux. Et pour<br />

éviter l’excès de panneaux dans le paysage, le nouveau<br />

dispositif intégrera la signalisation du réseau<br />

cyclable et la réglementation des plages sur le littoral.<br />

Ainsi, tout un chacun pourra en profiter.<br />

(2) Le groupe de travail comprenait M. Poncini<br />

et Mme Darasse, adjoints au maire, des représentants<br />

des services techniques, des directions de la culture, de<br />

la communication, de l’Office de tourisme<br />

et des cabinets ISIS et BDC Conseil.<br />

5<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


I DANS LA VILLE I TRAVAUX I<br />

6<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

Pour sécuriser l’alimentation en eau potable de notre territoire,<br />

le Syndicat mixte de l’usine de la Nive (Smun) met bientôt en service<br />

trois réservoirs d’eau potable au quartier Sutar.<br />

Eau potable<br />

Des réserves, au cas où…<br />

uand on a la responsabilité de fournir quotidiennement<br />

de l’eau potable à deux cent<br />

mille personnes (400 000 l’été en période de<br />

pointe), il faut s’organiser ! Cette mission incombe<br />

au Smun qui fournit en permanence à vingt-six communes<br />

(1) Q<br />

, une eau de qualité, en quantité suffisante.<br />

La production est assurée par l’usine de la<br />

Nive (située au quartier Sutar d’<strong>Anglet</strong>). Celle-ci<br />

traite l’eau brute prélevée dans la Nive (à l’aval<br />

d’Ustaritz), pour la rendre potable. Cette ressource<br />

superficielle, indispensable car unique pour la majorité<br />

des collectivités desservies, est vulnérable<br />

notamment aux pollutions de type accidentel. Alors<br />

le Smun investit. Depuis l’an dernier, un chantier<br />

d’envergure à l’usine d’<strong>Anglet</strong> a permis de<br />

construire trois réservoirs d’eau potable d’une capacité<br />

globale de vingt-huit mille mètres cubes, reliés à<br />

l’unité de traitement par plusieurs canalisations de<br />

gros diamètre, et une station de pompage. Grâce à<br />

une gestion minutieuse du chantier, les travaux<br />

devraient s’achever ce mois de mai 2008.<br />

Ces “réservoirs en béton” contiennent de quoi alimenter<br />

les robinets en cas de crise. “Les réservoirs<br />

ne participent pas à la gestion quotidienne de la distribution<br />

d’eau, précise Sébastien Evrard, directeur<br />

général du Smun, ils seront maintenus pleins en permanence<br />

par l’usine de la Nive pour servir de<br />

secours en cas de crise (défaillance de la ressource<br />

par exemple). Se vidant alors progressivement, ils<br />

offriront une autonomie d’au moins 12 heures en été<br />

et d’une journée le reste de l’année”. C’est pour maîtriser<br />

le risque de pollution que le Smun construit<br />

également un système d’alerte de haute technologie<br />

au niveau de sa prise d’eau à Ustaritz (analyses qualité<br />

en continu, bassin de détection et de confinement<br />

des pollutions). Ce système devrait être en service<br />

d’ici l’été. Et puis, à côté de ces équipements, le<br />

Smun et le département des Landes travaillent à<br />

l’interconnexion des réseaux, avec la future exploitation<br />

des forages sous-terrains d’Ondres : “Il s’agit<br />

de diversifier les ressources, tout en répondant à<br />

l’évolution des besoins en eau” complète Sébastien<br />

Evrard.<br />

Photos DR<br />

Pour fondre ces ouvrages dans le paysage angloy,<br />

les trois réservoirs rectangulaires ont été enterrés.<br />

La seule émergence visible (le long de la route de<br />

Bassussarry) fera l’objet d’un traitement spécifique :<br />

cette façade sera habillée d’un mur en gabions, avec<br />

l’intégration de pierres naturelles. L’ensemble du<br />

site sera paysager d’ici l’automne 2008, avec des<br />

rideaux d’arbres de tailles et d’essences diverses.<br />

Après avoir cherché à limiter au minimum les nui-


En chiffres<br />

11 millions de m 3<br />

C’est la quantité d’eau potable fournie par an par<br />

le Smun. La capacité nominale de l’usine de la<br />

Nive est de 56 000 m 3 par jour.<br />

sances et à faciliter l’information pour les riverains,<br />

le Smun confirme ainsi son objectif d’exemplarité.<br />

Coût total des travaux : 10 millions d’euros (dont<br />

plus de la moitié pour les réservoirs) financés par<br />

l’Agence de l’eau Adour-Garonne, le Conseil général<br />

des Pyrénées-Atlantiques et le Smun. Sécuriser l’alimentation<br />

en eau potable, cela a toujours un coût.<br />

Les collectivités membres du Smun sont <strong>Anglet</strong>, Bayonne,<br />

Biarritz, Bidart, la Communauté Sud Pays basque<br />

(Guéthary uniquement), le SMAEP URA (vallée Nive et val<br />

d’Adour), le SIAEP Boucau, Tarnos, Ondres, St-Martin-de-<br />

Seignanx. Le Smun fournit également de l’eau potable à<br />

des collectivités non-membres comme le SIPEP Côte Sud<br />

(Angresse, Capbreton, Labenne).<br />

COLLOQUE À L’USINE DE LA NIVE<br />

QUI FAIT QUOI ?<br />

Le Smun, autorité organisatrice<br />

du service et propriétaire des<br />

installations de production,<br />

décide, finance et fait réaliser<br />

les travaux d’investissement.<br />

Par la voie d’un contrat (dont<br />

l’échéance arrive fin 2008),<br />

le syndicat a confié<br />

l’exploitation du service<br />

de production d’eau à un<br />

opérateur privé (1) .<br />

Les élus du Smun (2) sont<br />

responsables de l’organisation<br />

du service public, de sa<br />

tarification et du contrôle<br />

de son <strong>exé</strong>cution.<br />

(1) Lyonnaise des Eaux France.<br />

(2) Les dix-neuf délégués titulaires<br />

du Comité syndical du Smun,<br />

représentant les communes,<br />

syndicats et communauté<br />

de communes membres.<br />

Les Pyrénées-Atlantiques seront partenaires officiels<br />

de l'exposition “Zaragoza 2008”, dont le thème sera<br />

l'eau et le développement durable. Le département<br />

sera présent dans le pavillon de la France, le plus grand<br />

de ceux des cent pays participants, durant les trois<br />

mois que durera la manifestation (du 14 juin au 14 septembre).<br />

En amont de l’exposition se déroulera un programme<br />

de sensibilisation du CG64, aidé en cela par<br />

des nombreux partenaires comme l’Université de Pau<br />

et des Pays de l’Adour ou les CPIE (Centres permanents<br />

d’initiatives pour l’environnement). Des animations auront lieu dans tout le<br />

département, avec notamment un colloque à <strong>Anglet</strong> sur la qualité et les<br />

enjeux de l'eau dans notre région. Une visite de l'usine de la Nive est prévue<br />

à la suite de ce colloque.<br />

LE VENDREDI 30 MAI 2008, DE 9 H À 13 H, AU SMUN À ANGLET.<br />

POUR TOUT PUBLIC.<br />

INFORMATION ET INSCRIPTION : CPIE PAYS BASQUE - PLACE DE LA MAIRIE -<br />

SAINT-ÉTIENNE-DE-BAÏGORRY<br />

TÉL. 05 59 37 47 20<br />

cpie.pays.basque@wanadoo.fr<br />

TOUT LE PROGRAMME : www.cg64.fr<br />

7<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


I DANS LA VILLE I COLLECTIVITÉ I<br />

La mairie intervient dans tous les domaines touchant à la vie quotidienne des citoyens.<br />

Enseignement, environnement, économie, la palette de ses prérogatives<br />

est extrêmement large et trop souvent méconnue de ses principaux bénéficiaires.<br />

Au lendemain des municipales, c’est l’occasion d’un regard sur les coulisses<br />

de la mairie pour apporter un éclairage sur les décisions à venir des nouveaux élus.<br />

Vie municipale<br />

La mairie, comment ça marche ?<br />

En chiffres<br />

39élus<br />

Élus et personnel communal,<br />

qui est qui ? L’organisation “politico-administrative”<br />

de la mairie repose<br />

sur un double capital humain :<br />

d’une part, les élus désignés<br />

par les urnes pour une durée de<br />

six ans. On distingue le maire,<br />

les adjoints au maire (ce dernier<br />

peut leur déléguer une partie<br />

de ses compétences, et les<br />

charger d’un domaine particulier<br />

des affaires communales),<br />

les conseillers municipaux de la<br />

majorité politique, et puis des<br />

conseillers représentant les<br />

autres sensibilités. D’autre<br />

part, il y a le personnel municipal,<br />

essentiellement composé de fonctionnaires territoriaux<br />

appartenant aux différentes filières (administrative,<br />

technique, culturelle, sportive, animation,<br />

police, sanitaire et sociale…). Ils sont rattachés à un<br />

service de tutelle, et ont comme interlocuteur privilégié<br />

l’élu désigné pour leur domaine de compétence.<br />

Quels sont les pouvoirs<br />

du maire ?<br />

Le maire agit à la fois pour le compte de l’État et pour<br />

celui de la commune, on dit qu’il a une double casquette.<br />

Le conseil municipal lui a confié ses attributions<br />

communales lors de la première réunion du<br />

conseil après les élections municipales. En tant<br />

composent le conseil municipal d’<strong>Anglet</strong>. Le personnel communal<br />

compte 682 personnes dont 531 titulaires à temps complet.<br />

8<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

qu’agent <strong>exé</strong>cutif de la commune, il<br />

préside le conseil municipal et fait<br />

<strong>exé</strong>cuter ses décisions. Il gère l’argent<br />

de la commune, propose le budget et<br />

met en œuvre son projet municipal. Il<br />

possède des pouvoirs propres en tant<br />

que responsable de l’administration<br />

communale et de la police municipale<br />

: il assure des missions de sécurité<br />

publique, réglemente le stationnement,<br />

nomme et affecte les fonctionnaires,<br />

assisté par le directeur général.<br />

Le maire a aussi des conseillers<br />

qui forment le “cabinet du maire”. En<br />

tant qu’agent de l’État, le maire assure<br />

l’organisation des élections (municipales,<br />

législatives, présidentielles,<br />

ainsi que les référendums), procède au recensement<br />

de la population. Lorsqu’il remplit ces fonctions, il est<br />

placé sous l’autorité du préfet. Le maire est aussi officier<br />

d’état civil (à ce titre, il célèbre les mariages).<br />

Il est aussi officier de police judiciaire, assure la sécurité<br />

dans sa commune et peut mener des enquêtes.<br />

Dans ce cas, le maire est placé sous l’autorité du<br />

procureur de la République ou du juge d’instruction.<br />

Quelle est sa responsabilité ?<br />

Le maire (il en est de même pour les adjoints) assume<br />

une triple responsabilité : disciplinaire<br />

pour des manquements dans le cadre<br />

des fonctions (exemple : non-établissement<br />

des documents budgétaires),<br />

financière lorsqu’ils se trouvent en<br />

gestion de fait, et pénale pour des<br />

infractions non intentionnelles (homicide<br />

involontaire, atteinte à l’intégrité<br />

de la personne ou mise en danger<br />

d’autrui). La responsabilité pénale<br />

varie en fonction de la gravité de la<br />

faute. Elle est également engagée<br />

pour les délits contre l’ordre public<br />

(discrimination, non-dénonciation de<br />

crime, mauvais traitement sur mineur,


diffamation publique). Elle concerne aussi les délits<br />

contre la probité publique (délits de corruption active<br />

ou passive, de prise illégale d’intérêt, etc.).<br />

L’écharpe tricolore,<br />

à quoi ça sert ?<br />

Cette pièce de tissu ne concerne pas que Miss France !<br />

En France, elle est le symbole des élus de la<br />

République. Le maire porte une écharpe tricolore à<br />

glands avec franges d’or dans les cérémonies<br />

publiques, et toutes les fois que l’exercice de la fonction<br />

peut rendre nécessaire<br />

ce signe distinctif de<br />

son autorité. Les adjoints<br />

au maire la portent avec<br />

glands à frange d’argent<br />

dans leurs fonctions d’officier<br />

d’état civil et d’officier<br />

de police judiciaire<br />

lorsqu’ils représentent le<br />

maire. Les conseillers<br />

municipaux la portent<br />

lorsqu’ils remplacent le<br />

maire, vertu de l’article<br />

L.2122-17 du code général des collectivités territoriales,<br />

ou lorsqu’ils sont conduits à célébrer des<br />

mariages.<br />

Quel est le rôle du conseil<br />

municipal ?<br />

Assemblée élue au suffrage universel direct, le conseil<br />

est l’instance de la démocratie délibérative dans la<br />

commune. Présidé par le maire, il se réunit en<br />

moyenne une fois tous les deux mois. Ses membres<br />

débattent, sur la base d’un ordre du jour, de l’ensemble<br />

des questions relatives à la gestion municipale<br />

proposé par le maire (budget, taux d’imposition, travaux,<br />

occupation du domaine public, acquisition ou<br />

aliénation de biens, animation de la vie locale, etc.).<br />

Chaque débat donne lieu à une délibération accompagnée<br />

d’un vote. Le conseil municipal est un espace<br />

public auquel tout citoyen peut assister. À <strong>Anglet</strong>, les<br />

débats sont filmés et peuvent être vus en direct ou en<br />

différé sur le site Internet : www.anglet.fr. Un compterendu<br />

des délibérations est également téléchargeable,<br />

et il est affiché en mairie après chaque séance.<br />

Qu’est ce que la municipalité ?<br />

Elle désigne de manière courante, les organes de la<br />

commune, c’est-à-dire le conseil municipal. Mais l’expression<br />

est aussi employée dans un sens plus restreint,<br />

pour ne désigner que l’<strong>exé</strong>cutif communal<br />

formé du maire et des adjoints. Le maire, élu par les<br />

conseillers municipaux lors de la première séance du<br />

nouveau conseil municipal, est seul chargé de l’administration.<br />

Mais il peut, sous sa surveillance et sa responsabilité,<br />

déléguer par arrêté une partie de ses<br />

fonctions à un ou plusieurs adjoints. Ces délégations,<br />

précises et limitées dans leur objet, peuvent être résiliées<br />

à tout moment.<br />

Les élus locaux sont-ils<br />

indemnisés dans l’exercice<br />

de leur mandat ?<br />

Le maire, les adjoints au maire perçoivent une indemnité<br />

de fonction. Elle est calculée selon un pourcentage<br />

par rapport à un montant de base (1) . Ce pourcentage<br />

varie selon le nombre d’habitants. Dans les villes<br />

de 20 000 à 49 999 habitants, le maire perçoit 90 % de<br />

l’indice, et les adjoints 33 %. Des majorations sont<br />

prévues pour les élus des communes remplissant certaines<br />

conditions, notamment pour <strong>Anglet</strong> (+ 15 %<br />

pour un chef-lieu de canton, + 25 % pour une commune<br />

classée en station touristique), soit au total 126<br />

% de l’indice brut pour le maire et 46, 20 % pour les<br />

adjoints. Le conseil municipal a également accordé<br />

des indemnités aux conseillers délégués (6% de l’indice<br />

brut). Ces indemnités sont soumises à l’impôt sur<br />

le revenu, prélevé à la source.<br />

Dans quels domaines s’exerce<br />

l’action municipale ?<br />

L’intervention municipale est constituée d’une part de<br />

services obligatoires qui nous concernent dans notre<br />

vie quotidienne (état civil, entretien des espaces<br />

publics, cimetières, éclairage public, eau, écoles primaires<br />

et maternelles, voies communales, stationnement,<br />

aide sociale, à travers le Centre communal d’action<br />

sociale…) et d’autre part, d’actions facultatives<br />

issues d’un choix politique propre à chaque commune<br />

(mise en valeur du patrimoine, construction et<br />

gestion d’équipements sportifs ou culturels, animations<br />

de quartier, soutien au tissu associatif, animation<br />

touristique, développement économique…).<br />

Toutefois, dans certains domaines, les responsabilités<br />

de la commune sont partagées avec celles de l’État,<br />

d’autres collectivités territoriales (Région,<br />

Département) ou des structures intercommunales.<br />

Les lois de décentralisation promulguées en 1981, en<br />

transférant un pouvoir effectif aux collectivités<br />

locales, ont défini des blocs de compétences propres<br />

à chaque échelon. L’une de ces principales compétences<br />

concerne la capacité à aménager son territoire<br />

et à en maîtriser les évolutions foncières à travers le<br />

plan local d’urbanisme (PLU). L’application des règles<br />

énoncées par le code de l’Urbanisme relève aussi de<br />

la compétence de la commune : instruction et délivrance<br />

des permis de construire et de démolir, des<br />

déclarations de travaux, etc.<br />

À SAVOIR<br />

La commune est propriétaire<br />

de biens du “domaine public”<br />

(rues, trottoirs, places,<br />

jardins…) et de biens<br />

du “domaine privé” (terrain,<br />

immeubles qui ne sont pas<br />

affectés à l’usage du public).<br />

9<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


I DANS LA VILLE I COLLECTIVITÉ I<br />

La mairie, comment ça marche ?<br />

10<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

D’où viennent<br />

ses ressources ?<br />

Chaque année, la mairie doit déterminer son budget<br />

qui prévoit les recettes et les dépenses en accord avec<br />

les priorités de la municipalité. Acte de prévision, le<br />

budget autorise la collectivité à percevoir des<br />

recettes et à engager des dépenses. La première<br />

source de financement de la commune<br />

repose sur les impôts locaux : la<br />

taxe d’habitation due par tout locataire<br />

ou propriétaire demeurant dans un<br />

local d’habitation, la taxe foncière sur<br />

le bâti, payée par les propriétaires de<br />

bâtiments (maison, usine, commerce…),<br />

la taxe foncière sur le nonbâti,<br />

payée par les propriétaires de terrains<br />

qui ne comportent aucune<br />

construction. La taxe professionnelle<br />

revient à l’agglomération du BAB. La commune<br />

possède le pouvoir d’infléchir leur taux<br />

au gré de ses besoins et du contexte local.<br />

Deuxième source de revenus : les dotations de l’État,<br />

notamment la DGF (Dotation globale de fonctionnement)<br />

versée à chaque commune en fonction de différents<br />

critères. Les emprunts auprès des banques permettent<br />

de répartir le coût d’investissements<br />

importants sur plusieurs années et à financer les équipements<br />

structurants du territoire communal : aménagements,<br />

équipements culturels… Enfin, les revenus<br />

divers provenant de la vente de certains services<br />

municipaux payants (piscine, inscription à la crèche,<br />

repas de cantine, etc.) figurent parmi les ressources.<br />

À quoi servent<br />

les commissions<br />

(municipales et extra-municipales) ?<br />

Elles représentent un lieu de réflexion au sein de la<br />

structure municipale. Leur compétence est sectorielle<br />

(commission urbanisme, économique, culturelle…).<br />

Elles réunissent les élus spécialisés dans le domaine<br />

en question, bien sûr l’adjoint en charge de la délégation<br />

et également une partie des conseillers municipaux<br />

sur la base du volontariat, ainsi que les chefs de<br />

service concernés. Ces commissions permettent aux<br />

techniciens d’informer les élus de l’avancement des<br />

principaux dossiers qu’ils gèrent au quotidien. Leur<br />

périodicité est variable, le plus souvent trimestrielle. À<br />

l’inverse du conseil municipal, les commissions ne<br />

sont pas ouvertes au public. Des commissions extramunicipales<br />

peuvent être appelées à émettre des avis<br />

sur des questions ou des dossiers soumis par la municipalité<br />

dans les domaines concernant la vie de la<br />

commune, tels que l’animation culturelle et festive, les<br />

cultures locales, la jeunesse, … Le rôle des commissions<br />

extra-municipales est consultatif. Dans le cas où<br />

la commission souhaite qu’un projet puisse être mis<br />

en œuvre, celui-ci doit être examiné par les commissions<br />

municipales concernées avant d’être soumis, le<br />

cas échéant, au conseil municipal.<br />

Qui contrôle quoi ?<br />

Les décisions prises par une commune sont examinées<br />

par l’État qui exerce un contrôle “a posteriori”<br />

(contrôle de légalité des actes exercés par le préfet).<br />

Représentant de l’État dans le département, ce dernier<br />

vérifie la légalité de la décision municipale vis-à-vis du<br />

Code général des collectivités territoriales. En cas d’irrégularité,<br />

le tribunal administratif peut être saisi et<br />

statue du devenir de la décision. La chambre régionale<br />

des comptes, examine la gestion des collectivités,<br />

concourt au contrôle des actes budgétaires des collectivités<br />

et des comptables publics.<br />

Et le citoyen dans tout ça ?<br />

La seule participation, tous les six ans, au choix de<br />

ceux qui administrent localement pouvant paraître<br />

insuffisante, le Législateur a fait en sorte d’approfondir<br />

la démocratie locale dans les communes de plus de<br />

3 500 habitants. Reposant sur l’information, fonctionnant<br />

par la concertation, la démocratie de proximité<br />

porte sur plusieurs domaines et se décline en plusieurs<br />

degrés, selon les textes.<br />

Comment avoir accès<br />

à l’information ?<br />

Toute personne physique ou morale a le droit de<br />

demander communication sur place et de prendre<br />

copie totale ou partielle des procès-verbaux du conseil<br />

municipal, des budgets et des comptes de la commune,<br />

des arrêtés municipaux (2) ; elle a le droit à la<br />

communication des documents administratifs (3) ,<br />

droit renforcé avec l’institution de la Commission d’accès<br />

aux documents administratifs (4) . Différentes<br />

concertations et consultations locales sont obligatoires<br />

pour toute modification ou révision du plan<br />

local d’urbanisme, pour toute création d’une zone<br />

d’aménagement concerté… L’enquête d’utilité<br />

publique a été démocratisée et renforcée par des lois<br />

successives (5) . La Commission nationale du débat<br />

public (CNDP) (6) , créée en 1995 et érigée en autorité<br />

administrative indépendante en 2002, a pour mission<br />

de veiller à la participation et à l’information du public<br />

lorsque des projets d’aménagement ou d’équipement<br />

d’intérêt national ont un fort impact sur l’environnement.<br />

En matière de services<br />

publics, dans les communes<br />

de 50 000 habitants et plus,<br />

le conseil municipal délibère<br />

de la création d’une<br />

mission d’information et<br />

d’évaluation chargée de<br />

recueillir des éléments<br />

d’information sur une<br />

question d’intérêt<br />

communal, ou de<br />

procéder à l’évaluation<br />

d’un service<br />

public communal.


Le citoyen peut-il participer<br />

aux décisions locales ?<br />

La commune peut créer des conseils de quartier (8)<br />

(c’est possible dans les communes de 20 000 habitants<br />

et plus, obligatoire au-delà de 80 000 habitants).<br />

Institués par le conseil municipal, les conseils de quartier<br />

comprennent des élus municipaux, représentés à<br />

la proportionnelle, ainsi que des personnalités représentatives<br />

et des associations d’habitants. Ils ont un<br />

rôle consultatif et de proposition auprès du maire,<br />

principalement dans le domaine de la politique de la<br />

Ville. Ils sont associés aux décisions dans un esprit de<br />

concertation.<br />

Peut-il faire valoir son avis ?<br />

Un référendum local décisionnel (nouvel article 72-1<br />

de la Constitution) (9) , peut-être organisé alors que<br />

jusqu’à présent, seul un référendum consultatif, au<br />

niveau communal, était autorisé. Cependant, seuls les<br />

élus, et non les citoyens, peuvent être à l’initiative du<br />

référendum décisionnel. Les citoyens ont aussi un<br />

droit de pétition : ils peuvent désormais demander<br />

(mais non obtenir avec<br />

certitude) l’inscription<br />

à l’ordre du jour d’une<br />

assemblée locale<br />

d’une question relevant<br />

de sa compétence.<br />

Il y a la possibilité<br />

d’organiser des<br />

consultations locales<br />

en cas de création ou<br />

de modification de<br />

l’organisation d’une<br />

collectivité territoriale<br />

à statut particulier, en<br />

cas de modification<br />

des limites des collectivités<br />

territoriales (à l’occasion, par exemple, d’un<br />

projet de fusion entre deux régions). Ces consultations<br />

ont valeur de simples avis ; une consultation obligatoire<br />

des électeurs concernés, en cas de changement<br />

de régime juridique de tout ou partie des collectivités<br />

situées outre-mer (art. 72-4). La mise en place de ces<br />

nouvelles dispositions constitue une avancée de la<br />

démocratie de proximité même si certains spécialistes<br />

déplorent un cadre encore trop restreint du référendum<br />

et du droit de pétition.<br />

L’intercommunalité,<br />

incontournable ?<br />

Face au poids financier croissant induit par certaines<br />

compétences, à l’i<strong>mag</strong>e de la collecte des déchets ou<br />

de l’entretien des réseaux d’assainissement, les structures<br />

intercommunales sont devenues incontournables.<br />

Bien peu d’Angloys sauraient définir ce qu’est<br />

la “CABAB” (l’ancien “district BAB”de 1972), dont le<br />

siège est à Bayonne et à laquelle participe <strong>Anglet</strong> au<br />

côté de ses voisines, Bayonne et Biarritz. Le 31<br />

décembre 1999, le BAB avait en effet abandonné son<br />

statut de district pour endosser, au bénéfice de la loi<br />

Chevènement, les habits de la Communauté d’agglomération.<br />

Ce changement, qui s’est traduit par un renforcement<br />

des compétences dans les domaines de<br />

l’économie et de l’aménagement de l’espace, a eu<br />

comme conséquence majeure d’unifier la taxe professionnelle<br />

sur tout le territoire de l’agglomération. Ce<br />

tournant institutionnel est une profonde mutation de<br />

la politique locale. Il a permis de réaliser des économies<br />

d’échelles et de mettre en commun des compétences<br />

spécifiques : l’urbanisme, les réserves foncières,<br />

la voirie intercommunale, le développement<br />

économique, l’environnement, le traitement des<br />

déchets et des eaux, le développement de l’enseignement<br />

supérieur en partenariat avec l’État, la Région et<br />

l’Université de Pau, et les coopérations transfrontalières.<br />

Certaines de ces compétences sont exercées au<br />

sein de syndicats intercommunaux (le logement, les<br />

transports ou les ordures ménagères notamment).<br />

Tous les grands thèmes qui touchent notre vie quotidienne<br />

s’y décident donc. Mais l’histoire ne s’arrête<br />

pas là… La Communauté d’agglomération de Bayonne,<br />

<strong>Anglet</strong>, Biarritz pourrait s’agrandir à l’avenir de Bidart<br />

et Boucau, puisqu’un accord de principe avait été voté<br />

pour leur intégration en 2006. À suivre…<br />

Qui en sont les membres ?<br />

Les membres de la Communauté d’agglomération ne<br />

sont pas élus, mais délégués (titulaires et suppléants)<br />

désignés pour chaque ville, par chaque conseil municipal.<br />

Ces membres constituent le conseil de la<br />

Communauté. Le président et des vice-présidents<br />

constituent “le bureau” c’est-à-dire l’<strong>exé</strong>cutif. À cela<br />

s’ajoute une administration composée d’une dizaine<br />

de directions et des services extérieurs (port de plaisance<br />

de Brise-Lames, l’École d’art du BAB, le Centre<br />

de formation des apprentis, place Paul-Bert). L.B.<br />

En chiffres<br />

40 426 444 euros<br />

c’est le budget de la commune (prévisions 2008).<br />

Les ressources représentent 34 795 417 euros.<br />

(1) Fixé à 3 722,64 euros au 1 er février 2007.<br />

(2) Loi du 6 février 1992 relative à l’administration territoriale<br />

de la République.<br />

(3) Loi 17 juillet 1978.<br />

(4) Loi du 12 avril 2000.<br />

(5) Lois du 12 juillet 1983, du 13 décembre 2000 relative à la<br />

solidarité et au renouvellement urbains, et du 27 février<br />

2002 relative à la démocratie de proximité.<br />

(6) Créée par la loi du 2 février 1995 et renforcé par celle du<br />

27 février 2002.<br />

(8) Loi du 27 février 2002.<br />

(9) Institués par la révision constitutionnelle du 28 mars<br />

2003.<br />

11<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


I DANS LA VILLE I MAIRIE I<br />

12<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

Le nouveau conseil municipal, sorti des urnes ce printemps, s’est déjà mis à la tâche.<br />

Autour du maire Jean Espilondo, ils sont trente-neuf élus répartis en deux groupes,<br />

issus des deux listes du deuxième tour des élections municipales. Panorama.<br />

Conseil municipal<br />

Élus pour six ans<br />

n l’emportant le 16 mars dernier (52,65 % des<br />

E suffrages) au second tour des élections municipales,<br />

Jean Espilondo a porté sa liste<br />

d’union à gauche (“Servir <strong>Anglet</strong>”) aux responsabilités.<br />

Lors du premier conseil municipal, consacré à<br />

l’élection du maire, le doyen de la nouvelle assemblée,<br />

Robert Lagareste a présidé la séance, devant<br />

une salle bondée, et a passé l’écharpe autour du cou<br />

du nouveau maire.<br />

Devant la gerbe de fleurs posée devant son fauteuil<br />

(une tradition à <strong>Anglet</strong> pour chaque nouvelle élection),<br />

Jean Espilondo, tout nouveau premier <strong>mag</strong>is-<br />

LES ADJOINTS<br />

trat, a prononcé une brève allocution, et a fait référence<br />

aux valeurs d’intégrité, de solidarité et de<br />

proximité défendues au cours de sa campagne électorale,<br />

et qu’il entend placer au cœur de son mandat.<br />

L’opposition municipale est composée de neuf<br />

membres issus de la liste “Vivons <strong>Anglet</strong> naturellement”.<br />

L’ancien maire, Robert Villenave, ayant<br />

décidé de mettre un terme à sa vie publique, a donc<br />

passé le flambeau à une nouvelle génération, et souhaité,<br />

par communiqué, bonne chance à la nouvelle<br />

équipe municipale. Les nouveaux élus se sont donc<br />

mis à la tâche dès leur installation. Voici la composition<br />

du nouveau conseil angloy.<br />

Autour du maire, onze adjoints se partagent les responsabilités (et sont assistés<br />

de conseillers délégués). Parmi eux, figurent cinq femmes, en conformité aux règles<br />

instaurées par la loi sur la parité (31 janvier 2007).<br />

1 er - Guy MONDORGE,<br />

délégué aux finances, au jumelage<br />

et aux relations internationales.<br />

2 e - Annie JARRAUD-VERGNOLLE,<br />

déléguée à l’économie, l’emploi<br />

et au développement touristique.<br />

3 e - Robert LAGARESTE,<br />

délégué à l’action sociale,<br />

la solidarité et le logement.<br />

4 e - Jean-Pierre VOISIN,<br />

délégué au développement urbain,<br />

à l’urbanisme et aux travaux.<br />

5 e - Georges DAUBAGNA,<br />

délégué à l’environnement.<br />

6 e - Anne-Marie BORDA,<br />

déléguée à la culture.<br />

7 e - Gérard CAZAUX,<br />

délégué aux sports<br />

et aux événements.<br />

8 e - Claudine GETTEN PORCHÉ,<br />

déléguée à la petite enfance<br />

et à l’habitat social.<br />

9 e - Maritxu MAURY,<br />

déléguée à l’action éducatice<br />

et à la jeunesse.<br />

10 e - Bernard MARTI,<br />

délégué à l’Agenda 21<br />

et à la démocratie participative.<br />

11 e - Faridha HADIDI,<br />

déléguée à l’administration générale.


QUI SIÈGE ?<br />

Groupe “Servir <strong>Anglet</strong>” - Majorité municipale – (PS - PCF - Les Verts - MRC - PRG)<br />

Jean ESPILONDO,<br />

maire, conseiller général <strong>Anglet</strong>-nord, ancien député, Inspecteur des<br />

Domaines.<br />

Guy MONDORGE,<br />

cadre France Télécom.<br />

Annie JARRAUD-VERGNOLLE,<br />

sénatrice, fondatrice d’entreprises d’insertion.<br />

Robert LAGARESTE,<br />

président de crèche familiale.<br />

Jean-Pierre VOISIN,<br />

président d’association de défense des droits de l’homme.<br />

Georges DAUBAGNA,<br />

président d’association de défense de la nature.<br />

Anne-Marie BORDA,<br />

conseillère en formation.<br />

Gérard CAZAUX,<br />

principal de collège, ancien dirigeant de l’<strong>Anglet</strong>-Olympique Rugby Club.<br />

Claudine GETTEN PORCHÉ,<br />

infirmière libérale, responsable d’un cabinet d’infirmières.<br />

Maritxu MAURY,<br />

ancienne présidente d’association de parents d’élèves.<br />

Bernard MARTI,<br />

médecin spécialiste des hôpitaux.<br />

Faridha HADIDI,<br />

avocate.<br />

Jean-Claude PAUL-DEJEAN,<br />

professeur agrégé d’histoire.<br />

Jean-Pierre ROUX,<br />

météorologiste.<br />

Marise DESTRUHAUT,<br />

proviseur de lycée.<br />

(1) Après la démission de Corinne Forterre, nommée chef de cabinet du maire.<br />

Groupe “Vivons <strong>Anglet</strong> naturellement”<br />

UDF/MODEM-UMP et association Angeluzain.<br />

Michel ITHURBIDE,<br />

dirigeant d’entreprise, retraité.<br />

Jacques VEUNAC,<br />

médecin.<br />

Nicole DARRASSE,<br />

mère au foyer.<br />

Patrick CHASSERIAUD,<br />

commerçant.<br />

Claude OLIVE,<br />

cadre de la fonction publique territoriale.<br />

Marie-Hélène CAZAUX,<br />

expert en art.<br />

Muriel LECOUTURIER,<br />

professeur de lycée.<br />

Florence LASSERRE-DAVID,<br />

agent EDF.<br />

Marine BAZET,<br />

avocate stagiaire (2) .<br />

(2) Après la démission de Robert Villenave.<br />

Michèle LALANNE,<br />

secrétaire d’association de défense des locataires.<br />

Guy DEFRANCE,<br />

capitaine de police.<br />

Jean-Pierre GARRIVET,<br />

ostéopathe, psychothérapeute.<br />

Aude LAPOYADE-DESCHAMPS,<br />

maître de conférence, UPPA.<br />

Joseph CELAN,<br />

chef de travaux, lycée professionnel.<br />

Yvonne ONDARTS,<br />

auxiliaire de puériculture.<br />

Isabelle HERVELIN,<br />

chargée de mission.<br />

Patrick LIÉNARD,<br />

menuisier, président de l’Amicale de Lespès.<br />

Françoise PEIGNEGUY,<br />

gestionnaire de logements sociaux.<br />

Sandra PEREIRA,<br />

secrétaire de service social, présidente d’association de parents<br />

d’élèves.<br />

Frédéric DASSIÉ,<br />

ingénieur en génie civil et urbanisme.<br />

Emmanuelle RIVIERE,<br />

infirmière libérale.<br />

Mélina KEH,<br />

professeur des écoles.<br />

Cédric OLIVE,<br />

gérant de <strong>mag</strong>asin, joueur de l’<strong>Anglet</strong>-Olympique Rugby-club.<br />

Jean-Pierre CARRICANO,<br />

médecin anesthésiste (1) .<br />

LE NOUVEAU CONSEIL MUNICIPAL<br />

Neuf conseillers municipaux délégués<br />

Jean-Claude PAUL-DEJEAN (dialogue social), Marise DESTRUHAUT<br />

(éducation), Guy DEFRANCE (sécurité), Aude LAPOYADE-DESCHAMPS<br />

(emploi), Joseph CÉLAN (travaux, vie des quartiers), Sandra PEREIRA<br />

(jeunesse), Frédéric DASSIÉ (grands projets), Mélina KEH (gestion eau<br />

potable, éducation environnementale), Jean-Pierre CARRICANO<br />

(culture).<br />

© IP Photos<br />

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ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


I DANS LA VILLE I MUNICIPALITÉ I<br />

Qui sont-ils ?<br />

Né le 11 janvier 1948 à Mauléon, ce Souletin, volontariste et jovial, père de trois enfants,<br />

et grand-père d’un petit-fils, est arrivé en 1984 à <strong>Anglet</strong> pour des raisons professionnelles.<br />

Actuellement en poste à Dax, il achève dans quelques mois une carrière d’Inspecteur<br />

des Domaines. Son engagement au service des autres fut d’abord syndical puis politique.<br />

Jean Espilondo est entré au PS en 1978, d’abord proche du CERES, fondé par Jean-Pierre<br />

Chevènement, il a rejoint en 2003 le courant d’Henri Emmanuelli. Il a décroché son premier<br />

mandat à <strong>Anglet</strong> aux élections municipales de 1989, sur la liste de Jean-Pierre Voisin. Il siège<br />

alors sans discontinuité dans l’opposition durant dix-neuf ans. Suppléant de Nicole Péry,<br />

il siège à l’Assemblée nationale de mai 1998 à juin 2002. “Ce fut l’expérience la plus enrichissante<br />

de ma vie”. Élu conseiller général, d’<strong>Anglet</strong>-Nord en 1998, il exerce ce mandat sans discontiner<br />

depuis. Bon vivant, fidèle en amitié, passionné de chasse “au chien d’arrêt et à la<br />

palombe”, pêcheur à la truite “Je connais presque chaque mètre du gave de Mauléon”, il est<br />

aussi amateur d’art contemporain, et aime plus que tout se ressourcer dans ses montagnes<br />

Souletines, le massif des Arbailles, vers Aussurucq plus exactement, où il a ses racines et une<br />

maison familiale. Son engagement est celui d’un homme de gauche qui se bat pour ses<br />

convictions, humanistes et de progrès social. Sa vision de maire : “construire l’avenir au service des Angloys”, mais dans un style personnel<br />

qui privilégie le dialogue et le contact humain “Je veux être présent, au contact des gens, j’y tiens”. À ses côtés, en charge du dialogue<br />

social à la mairie, le conseiller délégué Jean-Claude Paul-Dejan.<br />

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ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

© photomobile<br />

Georges Daubagna<br />

Changer nos habitudes<br />

Jean Espilondo<br />

Être au contact<br />

62 ans, ancien directeur technique de l’environnement, et président de l’association<br />

Hegalaldia a eu très tôt conscience de l’urgence écologique. Son expérience, aux côtés de<br />

Marie-Christine Blandin, dans la région Nord-Pas-de-Calais, comme chargé de projet environnement,<br />

et son métier de directeur technique au Syndicat mixte des éco-gardes de cette<br />

région, ont forgé ses convictions. Pour ce grand-père de deux petites-filles, qui veut léguer<br />

aux générations futures une planète viable, le développement durable n’est pas un vain<br />

mot. Cette idée en ligne de mire, il veut agir dans les trois directions (le social, l’économique, l’environnement),<br />

et notamment ce dernier qui fait pleinement partie de sa délégation. Les déchets, la lutte contre les pollutions<br />

(eau, air, sol), la préservation de la ressource en eau, la “gestion différenciée” des espaces verts pour conserver<br />

des “corridors écologiques” pour la biodiversité, la protection biologique intégrée qu’il approuve pour produire<br />

des végétaux, mais aussi les déplacements sont inscrits à son agenda. “Il faut changer nos habitudes” sera le<br />

credo de son action. À ses côtés, Mélina Key, professeur des écoles, est déléguée à l’éducation à l’environnement.<br />

Jean-Pierre Voisin<br />

L’urbanisme autrement<br />

Ce père de trois enfants, qui a aujourd’hui 64 ans, fut professeur de génie civil au lycée<br />

Cantau durant vingt ans, puis proviseur de lycée technologique et professionnel pendant<br />

treize ans. Habitant Montbrun, très attentif à la vie locale dont il connaît bien les problématiques<br />

– il a déjà siégé dans l’opposition au conseil municipal d’<strong>Anglet</strong> de 1983 à 1993 – Jean<br />

Pierre Voisin veut apporter son engagement et sa contribution “pour que la ville soit belle,<br />

accueillante pour tous”. Il prend son bâton de pèlerin pour s’attaquer aux questions d’urbanisme<br />

et de logement. Dans ses tablettes : la mise en œuvre d’un nouveau plan local d’urbanisme (PLU), la question<br />

du logement social, “dans le respect de l’identité des quartiers”, l’aménagement de la 10 et les démarches<br />

écologiques dans l’habitat. Il a participé à la construction de deux lycées et, notamment, du premier lycée<br />

d’Aquitaine aux normes HQE en 2002, à Blanquefort. Un projet lui tient à cœur : le futur éco-quartier dans le secteur<br />

du Maharin, à Montbrun. Autour de lui, un tandem de conseiller délégués, à l’expertise incontestable : Joseph<br />

Célan, ancien chef de travaux de lycée professionnel et Frédéric Dassié, ingénieur en génie civil et urbanisme.


Guy Mondorge<br />

Sur tous les fronts<br />

54 ans et trois enfants, ce jeune grand-père, cadre chez France Télécom a une formation en<br />

sciences physiques (il aurait pu être prof). Il s’est engagé dans le syndicalisme étudiant,<br />

puis dans la vie associative et tout naturellement en politique, en 1989, dans le sillage de<br />

Jean-Pierre Voisin. Il vient d’achever avec succès sa quatrième campagne municipale, et a<br />

emporté le canton sud d’<strong>Anglet</strong>. Une autre facette de son engagement est la sauvegarde<br />

des cultures et des langues locales. Membre de l’Académie gasconne, il siège aussi au<br />

conseil d’administration d’Aci Gasconha, écrit et parle couramment le gascon “Je suis tombé dedans tout petit”.<br />

Autre corde à son arc : l’international. Son expérience de formateur pour France Télécom, notamment en Amérique<br />

du Sud, lui permet aujourd’hui de prendre en charge les relations internationales de la Ville pour poursuivre le<br />

jumelage et nouer des relations “avec le Sud”. Aujourd’hui, il profitera de ses diverses compétences pour “servir<br />

<strong>Anglet</strong>” et notamment en prenant en charge les finances de la ville, “un secteur clé, dont dépend la cohérence de<br />

l’action”.<br />

Claudine Getten Porché<br />

Pour les Angloys<br />

Robert Lagareste<br />

Le “sage” du conseil<br />

À 75 ans, cet Angloy natif de la Chambre d’Amour est le plus ancien élu d’<strong>Anglet</strong>. Homme de<br />

conviction et chrétien engagé, il s’est alors lancé sur une liste d’union de la gauche comme<br />

MRP (il a rejoint plus part le PS), et est entré au conseil municipal en 1961 où il siégea jusqu’en<br />

1971. En 1995, le voilà tête de liste d’Union de la gauche. Il accompagnera par la suite<br />

tous les combats de son camp. Sa connaissance de la ville, son expérience professionnelle<br />

dans le tourisme social (il fut durant vingt-cinq ans directeur du centre de vacances de La<br />

Futaie), son franc-parler, son engagement sincère et militant en faveur du logement social, de la petite enfance et<br />

de la création d’une maison de retraite publique, ont fait de lui un homme écouté et respecté.<br />

Engagée depuis toujours dans le soutien aux plus démunis, cette infirmière de 60 ans<br />

exerce son métier depuis quarante ans, et est installée depuis dix-huit ans à Blancpignon,<br />

près du port de plaisance. Elle est entrée au conseil municipal d’<strong>Anglet</strong> en 1998, sous l’étiquette<br />

RPR. En 2001, elle est nommée adjointe à l’action sociale et vice-présidente du CCAS<br />

d’<strong>Anglet</strong>. Mais, après trois ans de mandat, elle avait fait le choix de partir pour “retrouver sa<br />

liberté de penser et d’agir”. Son engagement fort est pour les Angloys. “Il faut avoir cette<br />

conviction chevillée au corps pour parcourir le chemin que j’ai fait”. Elle gérera les dossiers de petite enfance et<br />

d’habitat social. Sa priorité : écouter pour agir.<br />

Faridha Hadidi<br />

Rien n’est jamais figé<br />

L’engagement est une deuxième nature chez Faridha Hadidi. Elle qui, dès ses vingt ans donnait<br />

des cours en milieu carcéral, entend être la porte-parole de tous. “Rien n’est figé. Le<br />

logement est une préoccupation majeure. En avançant avec humilité et détermination, je<br />

suis convaincue que nous pouvons relever ce défi. Je crois aussi en la démocratie participative<br />

et en une citoyenneté vivante et renouvelée. ” Avocate, inscrite au barreau de Bayonne<br />

depuis seize ans, mère de deux enfants, elle est adjointe au maire, chargée des affaires<br />

générales. Elle vit ce nouvel engagement “avec bonheur” et l’évidence d’être à sa juste place. Guy Defrance,<br />

conseiller municipal délégué, l’épaule sur le volet sécurité.<br />

Bernard Marti<br />

La transversalité pour méthode<br />

Tout ce qu’entreprend ce médecin anesthésiste-réanimateur chirurgical, de 52 ans, praticien<br />

hospitalier à l’hôpital de la Côte Basque depuis 1990, est “tranversal”. Fondateur et<br />

coordonnateur de l’Unité de chirurgie et anesthésie ambulatoire jusqu’en 2003, chef du service<br />

d’hémovigilance et de sécurité transfusionnelle, président de la commission médicale<br />

d’établissement de 2003 à 2007… Des rôles qui l’ont amené à jouer sur plusieurs registres.<br />

Mais qu’est ce qui pousse ce père de quatre enfants, habitant le quartier de la Chambre<br />

d’Amour, à militer pour la cause environnementale ? “De la santé à l’environnement il n’y a qu’un pas, et ce lien va<br />

devenir évident dans les prochaines années”. Il a co-fondé la fédération <strong>Anglet</strong>-Villages et présidé l’association<br />

Cinq-Cantons-La Barre de 2004 à 2007. Le voici aux commandes de l’Agenda 21, avec son important volet social et<br />

environnemental. À ce titre, il aura un regard transversal sur les dossiers de la Ville. Avec le volet “concertation”, il<br />

se retrouve à gérer le dialogue avec les citoyens, qu’il a tant appelé de ses vœux comme militant associatif.<br />

15<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


I DANS LA VILLE I MUNICIPALITÉ I<br />

Qui sont-ils ?<br />

16<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

Anne-Marie Borda<br />

Pour une culture partagée<br />

Anne-Marie Borda, adjointe au maire, est chargée de la culture : “La culture est un art de<br />

vivre, une sociabilité, une hospitalité. Aucun développement culturel ne peut se faire sans,<br />

d’une part respecter la liberté du créateur et son droit à l’innovation et, d’autre part, favoriser<br />

l’approbation des œuvres par les citoyen(ne)s. Ensemble, popularisons le patrimoine<br />

culturel d’<strong>Anglet</strong>, bibliothèque municipale, Beatrix Enea, Écuries de Baroja. Ensemble,<br />

décentralisons les initiatives dans les écoles, les quartiers, pour les faire partager au plus<br />

grand nombre, pour que chacun puisse se réaliser et apporter aux autres, pour dessiner un mode de vie social”.<br />

Jean-Pierre Carricano, conseiller municipal, est délégué à la culture, englobant aussi les cultures régionales.<br />

Maritxu Maury<br />

“Construire ensemble”<br />

Annie Jarraud-Vergnolle<br />

Donner une place à chacun<br />

Annie Jarraud-Vergnolle, sénatrice, porte haut ses convictions : “Donner une place à chacun<br />

quel que soit son âge, sa différence et ses potentialités”. Une place qui se traduit par un travail,<br />

un logement et une vie sociale. Des convictions qui sont à l’origine des structures d’insertion<br />

qu’elle a créées à <strong>Anglet</strong> et dirigées pendant près de quinze ans (Horizons, Efardia,<br />

Cefipa, notamment) et qu’elle défend au sein de la commission des affaires sociales au<br />

Sénat. Aujourd’hui, adjointe au maire, chargée du développement économique, du tourisme<br />

et de l’emploi, elle entend poursuivre son action à <strong>Anglet</strong>. Avec un credo : “L’emploi comme principal levier<br />

de l’insertion sociale et la participation de tous aux projets”. Aude Lapoyade-Deschamps, conseillère municipale<br />

déléguée, la seconde sur le volet emploi.<br />

Gérard Cazaux<br />

Du sport pour tous<br />

“Que tout le monde puisse participer à une activité sportive quelles que soient ses capacités<br />

ou son handicap mais aussi développer le sport de compétition“ : Gérard Cazaux,<br />

adjoint au maire, est chargé du sport et des évènements. À 57 ans, ses convictions et sa<br />

révolte contre les injustices sont intactes : “Je crois au service public et défends avec force la<br />

mixité sociale et l’équité”. Instituteur, professeur de mathématiques au collège Endarra,<br />

il devient principal de celui de Saint-Paul-Les-Dax, une ville où il s’engage comme conseiller<br />

et adjoint chargé de la culture sous deux mandats. Aujourd’hui, il est aux manettes du collège Jean-Rostand<br />

à Biarritz. Ancien joueur de l’<strong>Anglet</strong>-Olympique Rugby Club dont il fut le président, il considère le sport comme<br />

“une nécessité de vie”.<br />

“Aller à la rencontre de l’autre et construire ensemble”, la ligne de conduite de Maritxu<br />

Maury est intangible. De l’éducation et la jeunesse, elle a fait son cheval de bataille. Elle, qui<br />

fut membre des conseils d’administration du collège Endarra et du lycée Malraux et<br />

ancienne présidente de fédération de parents d’élèves. Mais pas le seul. “Je me bats pour la<br />

participation de tous aux projets et suis convaincue des vertus du dialogue. J’entends<br />

faciliter les échanges entre professionnels et parents”. Aujourd’hui Maritxu Maury est<br />

adjointe au maire, chargée de l’action éducative et de la jeunesse. Et entreprend, non sans ardeur et exigence, son<br />

action. À ses côtés, deux conseillères municipales déléguées, Sandra Pereira à la jeunesse et Marise Destruhaut à<br />

l’éducation.


© Balloide-photo<br />

BILAN CARBONE<br />

LE PREMIER<br />

DIAGNOSTIC<br />

DOSSIER<br />

17<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


18<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

Comme ses deux voisines, la ville vient de réaliser le bilan carbone<br />

“Patrimoine et services”, première étape du Plan climat territorial lancé<br />

en novembre dernier par la Communauté d’agglomération de Bayonne,<br />

<strong>Anglet</strong> et Biarritz (CABAB). Signe de son engagement dans la lutte contre<br />

le réchauffement climatique.<br />

rès de 1 400 tonnes équivalent carbone (teC),<br />

P soit plus de 5 000 tonnes équivalent CO2 en<br />

2006, voilà les émissions des gaz à effet de<br />

serre des activités de la mairie d’<strong>Anglet</strong>. Premiers<br />

résultats du rapport intermédiaire réalisé en 2007. Ce<br />

bilan carbone est la première étape du “Plan climat<br />

territorial” lancé en novembre dernier par la<br />

Communauté d’agglomération de Bayonne, <strong>Anglet</strong>,<br />

Biarritz (Cabab), dans une logique de continuité avec<br />

la Charte de l’environnement et du développement<br />

durable lancé en 2000. Véritable outil d’aide à la décision,<br />

le bilan carbone permet d’évaluer les principales<br />

activités responsables des émissions de gaz à effet<br />

de serre et, ainsi, de lancer un programme d’actions<br />

destiné à les réduire. Les trois villes ont donc fait réaliser<br />

leur bilan. Transports, construction et consommations<br />

d’énergie, autant de domaines sur lesquels<br />

pourra porter la stratégie “carbone” de la Cabab<br />

aujourd’hui en cours d’élaboration. Car le bilan, à<br />

l’échelle du territoire, est porté par la Communauté<br />

d’agglomération qui en a la compétence depuis la loi<br />

d’orientation sur l’énergie du 13 juillet 2005.<br />

Pour l’heure, comment une collectivité territoriale<br />

peut-elle peser dans la lutte contre le réchauffement<br />

climatique ? En ratifiant le protocole de Kyoto,<br />

l’Union européenne s’est engagée à stabiliser sur la<br />

période 2008-2012 les émissions de gaz à effet de<br />

serre (GES) à leur niveau de 1990. Par ailleurs, les<br />

chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne<br />

ont décidé, en mars 2007, de réduire de 20 %<br />

les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020 par<br />

rapport à leur niveau de 1990, soit une réduction<br />

de 14 % par rapport à 2005, année de référence.<br />

Les Vingt-Sept se sont engagés à ce que 20 % de leur<br />

consommation énergétique proviennent des énergies<br />

renouvelables d’ici à 2020, contre 8,5 % aujourd’hui.<br />

Dès maintenant, la France se place sur la trajectoire<br />

d’une division par quatre de ses émissions de gaz<br />

à effet de serre d’ici 2050, soit une réduction de 75<br />

% en quarante-cinq ans ou encore de 3 % par an sur<br />

la période. En juillet 2004, pour atteindre cet objectif,<br />

l’État lançait le Plan climat 2004-2012. Celui-ci se<br />

décline en plans climat territoriaux à tous les échelons<br />

(Région, Département, intercommunalité et<br />

commune). Celui lancé par la Cabab en 2007 obéit à<br />

cette logique.


Les services des collectivités territoriales, à l’instar<br />

des entreprises et des habitants, sont responsables<br />

d’une partie du réchauffement climatique mondial.<br />

Elles émettent plus de 12 % des émissions de gaz à<br />

effet de serre, soit une soixantaine de millions de<br />

tonnes équivalent CO 2 par an (1) . Or, elles ont un rôle<br />

clé à jouer comme relais de la politique nationale et<br />

européenne. Mais aussi en maîtrisant le développement<br />

de leur territoire, en aidant les citoyens pour<br />

diminuer leur propre impact environnemental et,<br />

bien entendu, en contrôlant les émissions de leurs<br />

activités. Pour agir, elles disposent de plus d’un<br />

levier : politique énergétique, achats publics (choix<br />

d’une flotte de véhicules propres par exemple), urbanisme<br />

(en densifiant l’habitat, les besoins de mobilité<br />

sont réduits et donc les émissions de GES imputables<br />

au transport), transports, gestion des déchets<br />

et espaces verts (gourmands en engrais et en carburants<br />

pour les camions et les engins). Aussi, l’Agence<br />

de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie<br />

(ADEME) a-t-elle développé un outil d’évaluation des<br />

émissions de gaz à effet de serre adapté aux collectivités.<br />

C’est celui que le cabinet Bernard et Altern<br />

consult ont utilisé pour la Ville d’<strong>Anglet</strong>. Car, avant<br />

d’agir, encore faut-il connaître son empreinte climatique.<br />

(1) Source : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.<br />

Précisément, quelle est cette empreinte climatique ?<br />

Elle est établie en fonction des activités de la collectivité<br />

: patrimoine, consommation… et prend en<br />

compte les consommations d’énergie directes ou<br />

induites (déplacements des personnes, flux de maté-<br />

© Photomobile<br />

riaux et déchets…). Les émissions des activités et<br />

services de la mairie sont estimées à 1 395 teC ou<br />

encore 5 100 tonnes équivalent CO 2 pour l’année<br />

2006. La part des émissions de l’administration est<br />

de 38 % (527 teC), des activités sportives 26 % (369<br />

teC), des écoles publiques 22 % (311 teC), des activités<br />

culturelles 9 % (120 teC) et de la construction et<br />

entretien de la voirie 5 % (69 teC). Si l’on examine les<br />

émissions par poste, plus de 30 % sont dues aux<br />

consommations d’énergie des bâtiments : chauffage<br />

et électricité (éclairage public et des locaux, notamment).<br />

Plus de 20 % sont liées à la fabrication des<br />

“matériaux entrants”, désignant les produits nécessaires<br />

au fonctionnement de la Ville. Par exemple :<br />

matériaux de voirie (revêtements bitumeux), nourriture<br />

des écoliers, papier et autres fournitures. Plus<br />

de 20 % aussi correspondent aux immobilisations<br />

(bâtiments, achat d’équipements informatiques).<br />

Quant aux transports, ils représentent 25 %. Ce sont<br />

les déplacements du domicile au lieu de travail et<br />

pour les besoins du service. Enfin, les 2 % restants<br />

concernent le fret interne à la Ville.<br />

Petit zoom sur les services de la mairie et les écoles<br />

publiques : le total des émissions en GES des services<br />

généraux et administratifs représente 527 teC<br />

soit 1,1 teC par agent. Les matériaux et services totalisent<br />

253 teC soit près de la moitié des émissions. Le<br />

déplacement de personnes 132 teC (25 %), les bâtiments<br />

et machines 99 teC (19 %) et la consommation<br />

d’énergie des bâtiments 42 teC (8 %). Avec un peu<br />

plus de 152 teC, l’électricité et le chauffage représentent<br />

près de la moitié des émissions des écoles<br />

publiques. La consommation annuelle moyenne est<br />

de 180 kWh par m 2 . Les 1 300 élèves, enseignants et<br />

personnels administratifs parcourent plus de 1,5 million<br />

de kilomètres chaque année de leur domicile aux<br />

établissements : soit environ 95 teC (31 % du total<br />

des émissions). Quant aux 100 000 repas servis dans<br />

les restaurants scolaires, ils sont à l’origine de 30 teC<br />

(10 % du total).<br />

© R. Hélin<br />

DOS-<br />

LE PREMIER<br />

DIAGNOSTIC<br />

En chiffres<br />

1tonne d’équivalent<br />

carbone (teC) correspond à :<br />

- 1 aller-retour Paris-San Francisco<br />

en avion pour une personne en classe<br />

économique.<br />

- 12 000 km en voiture 5 cv en ville,<br />

8 500 km en 4x4 ou en grosse berline<br />

et près de 30 000 km en bus.<br />

- 1 grand 3 pièces chauffé au gaz<br />

pendant 1 an.<br />

- 1,8 tonne de papier soit 720 ramettes<br />

de papier A4 standard.<br />

- 4,3 tonnes de ciment ou 350 kg<br />

d’aluminium.<br />

19<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

© R. Hélin


QU’EST-CE QU’UNE TONNE D’ÉQUIVALENT CARBONE (TEC) ?<br />

L’effet du relâchement dans l’atmosphère d’un kilo de gaz à effet de serre n’est<br />

pas le même quel que soit le gaz. Ainsi, chaque gaz à effet de serre possède un<br />

pouvoir de réchauffement global (PRG) quantifiant son impact sur le climat.<br />

Plus ce PRG est élevé, et plus l’effet de serre additionnel engendré par<br />

le relâchement d’un kilo de ce gaz dans l’atmosphère est important.<br />

Exemples : le méthane CH4 a un PRG de vingt-six, ce qui signifie qu’il a<br />

un pouvoir de réchauffement vingt-six fois supérieur au dioxyde de carbone.<br />

Le PRG compare les gaz à effet de serre au CO2, et donc, par convention,<br />

le PRG du CO2 vaut toujours 1.<br />

20<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

© R. Hélin<br />

Au-delà des quatre bilans “patrimoine et services”<br />

pour chacune des entités (Communauté + villes), la<br />

Cabab a réalisé un bilan carbone pour l’ensemble du<br />

territoire du BAB. Ce dernier a donc été “ausculté”, de<br />

septembre à décembre 2007 par trois cabinets spécialisés.<br />

Tout a été calculé : la consommation énergétique<br />

des 67 bâtiments de la Communauté d’agglomération<br />

du BAB et des 627 bâtiments des trois villes (écoles,<br />

bureaux, entrepôts, etc.) ou le mode de déplacement<br />

des 2 234 agents publics. Pris en compte : le nombre<br />

d’avions à l’aéroport, les matériaux utilisés pour la<br />

construction des bâtiments, les modes d’énergie dans<br />

les secteurs industriel, tertiaire et résidentiel, les<br />

transports de personnes et de marchandises, l’élimination<br />

des déchets et même le coût en carbone des<br />

repas servis dans les écoles du BAB ! Tous ces chiffres<br />

ont été fournis par le personnel de la Communauté<br />

d’agglomération du BAB et des trois villes, puis complétés<br />

par les données statistiques INSEE, et les<br />

chiffres des divers organismes : observatoire régional,<br />

CCI, Bil Ta Garbi, DDE, etc. Les résultats de ce premier<br />

rapport intermédiaire du territoire du BAB révèlent le<br />

poids des émissions liées aux transports de personnes.<br />

Elles arrivent en tête (pèsent 56 % de l’ensemble<br />

et 154 334 teC). La voiture y a une part prépondérante.<br />

Autre poste important : l’énergie du secteur<br />

résidentiel (16 %) alors que le secteur tertiaire ne pèse<br />

que pour 4,5 %.<br />

Ainsi, ce bilan carbone, première étape du Plan climat,<br />

s’inscrit parmi les priorités nationales, européennes<br />

et internationales de lutter contre le réchauffement<br />

climatique, qui ne fait plus débat sinon par<br />

l’ampleur des scénarios. Au cours du seul XXI e siècle,<br />

la température moyenne sur Terre pourrait augmenter<br />

de 1,4 °C à 4,6 °C. Déjà des signes avant-coureurs l’attestent<br />

: la calotte glaciaire arctique a diminué de 40 %<br />

En chiffres<br />

45 000 euros hors taxes,<br />

c’est le montant des études du bilan carbone pour le<br />

BAB. Elles sont financées dans le cadre du<br />

Programme Aquitaine pour l’environnement (PRAE)<br />

par l’ADEME, la région Aquitaine (70 %) et la<br />

Communauté d’agglomération.<br />

en quarante ans, 82 % des glaces du Kilimandjaro ont<br />

disparu depuis 1912, la moitié des glaciers espagnols<br />

a disparu. Ces changements ne sont pas sans conséquences<br />

sur la flore, la faune et l’homme. Les étés<br />

caniculaires de 2000 et 2003 auraient fait plus de<br />

20 000 morts en Europe, et la limite d’exposition au<br />

paludisme remonte vers le nord. Bien entendu<br />

la France n’est pas épargnée, comme le montrent les<br />

travaux de la mission interministérielle de l’effet de<br />

serre et le ministère de l’Aménagement du territoire<br />

et de l’environnement : élévation du niveau des mers<br />

(50 cm d’ici 2100), 20 à 40 % de baisse de l’enneigement<br />

à 1 500 m, des crues plus accentuées et plus<br />

fréquentes en hiver et des étiages plus marqués<br />

en été. Face à cet enjeu, la Cabab et les villes n’entendent<br />

pas rester un spectateur passif.<br />

© R. Hélin © Photomobile


Une fois le bilan carbone établi, reste à décider les<br />

actions visant à maîtriser ou réduire les émissions de<br />

gaz à effets de serre. Le chantier est immense.<br />

Certaines mesures sont évidentes, tout simplement<br />

pour des raisons budgétaires : mieux gérer sa<br />

consommation de chauffage ou de papier, planifier<br />

intelligemment les déplacements des personnels,<br />

éduquer les populations sont des exemples de<br />

mesures par lesquelles la Cabab s’est déjà engagée et<br />

va poursuivre ses efforts. D’autres défis s’offrent à<br />

elle, comme la mise en œuvre des normes HQE (Haute<br />

qualité environnementale) dans les bâtiments collectifs.<br />

Mais le dossier crucial est celui des transports.<br />

La région est l’une de France où l’on utilise le plus sa<br />

voiture. Le poste “déplacement” sera certainement<br />

l’un des plus lourds du bilan carbone de la<br />

Communauté d’agglomération du BAB. Quoi qu’il en<br />

soit, celle-ci disposera d’un diagnostic très précis pour<br />

donner l’exemple et proposer des actions concrètes<br />

destinées à réduire ses émissions en tonnes équivalent<br />

carbone. Cette phase de diagnostic est aussi une<br />

période importante pour sensibiliser les populations<br />

GUIDE PRATIQUE<br />

face à leur propre consommation d’énergie. Rendezvous<br />

en 2012 pour un premier bilan de ce Plan climat<br />

territorial engagé, en principe, cette année. À suivre.<br />

N.L. / L.B.<br />

EN SAVOIR PLUS :<br />

www.agglo-bab.fr<br />

www.ademe.fr<br />

UN SITE POUR FAIRE SON BILAN CARBONE<br />

PERSONNEL : www.bilancarbonepersonnel.org/<br />

Qu’est-ce qu’un bilan carbone® ?<br />

Préalable indispensable au Plan climat territorial, un bilan carbone évalue les émissions des gaz<br />

à effet de serre dues à une activité.<br />

L’évaluation des émissions permet de connaître l’impact environnemental des activités.<br />

Photographie de la situation de départ, il est un outil précieux d’aide à la décision afin d’orienter<br />

les engagements futurs et de réduire les émissions. À <strong>Anglet</strong>, le bilan carbone “Patrimoine et<br />

Services” des activités de la Ville a été réalisé à l’aide de la méthodologie (version 5) développée<br />

par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), appelée “Bilan<br />

CarboneTM”.<br />

Comment réalise-t-on un bilan carbone ?<br />

Le bilan carbone passe en revue tous les flux physiques (flux de personnes, d’objets, d’énergie<br />

de matières premières). À chaque donnée, il fait correspondre son équivalent d’émissions.<br />

En effet, s’il est courant de mesurer la concentration en gaz à effet de serre dans l’air, ce n’est<br />

qu’exceptionnellement que les émissions peuvent faire l’objet d’une mesure directe. La seule<br />

manière d’estimer ces émissions est alors de les obtenir par le calcul, à partir de données dites<br />

d’activité : consommations d’énergie exprimées en kWh, nombre de camions qui roulent et leurs<br />

distances parcourues, tonnes matériaux achetées, par exemple. La méthode “Bilan CarboneTM”<br />

a précisément été mise au point afin de convertir grâce aux facteurs d’émission ces données<br />

d’activités en émissions estimées.<br />

Que sont les facteurs d’émissions ?<br />

Les facteurs d’émissions constituent le cœur de la méthode “Bilan CarboneTM”. Ils permettent<br />

d’estimer les émissions de gaz à effet de serre à partir d’unités multiples comme le nombre de kWh<br />

d’électricité, les distances parcourues en voiture ou en avion, les quantités (en poids) d’acier ou<br />

de béton utilisées.<br />

Ils déterminent donc la quantité de GES émise lors des différentes étapes de la fabrication d’un<br />

matériau. Par exemple, la fabrication d’une tonne d’acier plat neuf nécessite l’extraction et le<br />

transport du minerai puis des opérations de transformation, dont le passage dans un haut-fourneau<br />

généralement chauffé avec du charbon. De la même manière, la production d’électricité se fait<br />

à partir de différentes sources d’énergie que l’on appelle énergie primaire : charbon, gaz, pétrole,<br />

uranium que l’on brûle dans des centrales, ou encore vent et énergie hydraulique.<br />

DOS-<br />

LE PREMIER<br />

DIAGNOSTIC<br />

© R. Hélin<br />

21<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


Photos DR<br />

I RENCONTRE I THÉÂTRE I<br />

22<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

Plus de cent enfants des écoles publiques présentent “<strong>Anglet</strong> en scène”,<br />

fruit de leur travail théâtral avec le Théâtre du Versant et du partenariat<br />

culturel entre <strong>Anglet</strong> et Konna (Mali).<br />

Contes africains<br />

<strong>Anglet</strong> en scène<br />

“<br />

Le Marabout trop gourmand”, “Bafoulafé”,<br />

“L’homme et le crocodile”, “La querelle des<br />

deux lézard”, “Ruses de femmes”, “Kaïdara” et<br />

“Djenné la mystérieuse” : les enfants des écoles<br />

publiques d’<strong>Anglet</strong>, auxquels se joignent ceux des établissements<br />

privés, mettent en scène les contes de<br />

cinq ethnies de Konna. Un événement qui s’inscrit<br />

dans le cadre des ateliers de théâtre animés par la<br />

troupe du Théâtre du Versant et financés par la Ville<br />

d’<strong>Anglet</strong>. “Ces ateliers gratuits à l’heure du déjeuner<br />

dans les écoles publiques d’<strong>Anglet</strong> sont une initiative<br />

unique dans la région, souligne Christophe Fontaine,<br />

responsable du secteur péri-scolaire de la Ville. Depuis<br />

près de dix ans, ils sont proposés aux élèves.<br />

D’octobre à décembre, il s’agit de leur ouvrir les portes<br />

au travail théâtral puis, de janvier à juin, nous leur<br />

demandons un engagement plus formel. Pas question<br />

pour autant de perdre de vue qu’il s’agit d’un temps<br />

de repos entre deux temps scolaires. Aujourd’hui, une<br />

centaine d’enfants se préparent à <strong>Anglet</strong> en scène.” Et<br />

Gaël Rabas, directeur du Théâtre du Versant, d’ajouter.<br />

“Il existe une forte imprégnation de culture théâ-<br />

trale chez les enfants du primaire. Elle se traduit plus<br />

tard par une demande de formation théâtrale, par une<br />

ouverture et un goût ancré pour le spectacle vivant. Je<br />

suis aussi très heureux qu’<strong>Anglet</strong> en scène soit présenté<br />

aux Écuries de Baroja”.<br />

Mais la mise en scène de ces contes africains n’est<br />

pas le fruit du hasard.<br />

Sur le fleuve Niger, aux portes du désert, Konna est à<br />

près de huit cents kilomètres au nord-est de Bamako,<br />

la capitale du Mali. Une ville avec laquelle <strong>Anglet</strong> développe<br />

une politique culturelle depuis plus de deux<br />

ans, et le Théâtre du Versant un programme européen<br />

de soutien aux initiatives décentralisées (PSCID).<br />

“C’est un fonds européen géré au Mali et dont le<br />

Théâtre du Versant est l’opérateur culturel, explique<br />

Gaël Rabas. Ce projet est avant tout un enrichissement<br />

mutuel, un partage entre les habitants de deux villes,<br />

l’une du Nord, l’autre du Sud. 2007 a été une année de<br />

concrétisation. Et cet élan se poursuit avec <strong>Anglet</strong> en<br />

scène”. En effet, cette coopération s’est traduite en<br />

novembre dernier par une exposition “Visages de<br />

Konna” : textiles, bijoux, poteries, sculptures, métier à<br />

tisser, l’artisanat a été présenté au rythme du tambour<br />

et de la flûte de deux musiciens peuls. Une évocation<br />

de la vie africaine qui a nourri l’i<strong>mag</strong>inaire des comédiens<br />

en herbe.<br />

Ainsi, au fil des scènes, les enfants suivent la trace des<br />

chasseurs tamatcheks, naviguent sur les pirogues des<br />

Bozos, saluent les hippopotames, regagnent les<br />

champs des Bambaras et surveillent les chèvres des<br />

bergers peuls. N.L.<br />

DU 26 AU 30 MAI, À 19 H ET 20 H. ENTRÉE LIBRE.<br />

ÉCURIES DE BAROJA - 19, RUE DES QUATRE-<br />

CANTONS.<br />

INFORMATIONS AU THÉÂTRE DU VERSANT :<br />

05 59 230 230<br />

www. theatre-du-versant.com


Arrêt sur rivage<br />

BIG UP !<br />

Un journaliste engagé<br />

Voyage de loin/Voyage de près<br />

Rencontres “Danse et littérature”<br />

Contes du dieu à tête d’éléphant<br />

Chœur mixte<br />

Concert du Windsbacher Knabenchor<br />

Performances musicales<br />

À Cœur Joie<br />

Que la fête commence !<br />

Jeunes talents<br />

Sourires du monde<br />

Art contemporain<br />

Regards croisés<br />

Édition africaine<br />

Peintures en liberté<br />

Le monde à part d’Izadia<br />

De quoi Mai 68 est-il le nom ?<br />

Astérix ou la philosophie du Gaulois<br />

Flore littorale basque<br />

L’Europe et nous<br />

Arts et philosophie<br />

Caperans e escrivans<br />

Les Cagots, histoire d’un secret<br />

À l’Université du temps libre<br />

Chauves-souris, mammifères fascinants<br />

Le Frichti de Fatou<br />

Zone de turbulences<br />

Les lectures du coussin rouge<br />

Les petits ateliers<br />

Livres animés<br />

Astronomie<br />

La Maiada<br />

ARTS<br />

E<strong>XP</strong>OSITIONS<br />

CONCERTS<br />

FÊTES<br />

ACTUALITÉS<br />

23<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


Photos DR<br />

ESTOCK FISH<br />

I E<strong>XP</strong>RESSION I ART I<br />

COMPAGNIE TRAJECTOIRE<br />

COMPAGNIE ARISTOBULLES<br />

24<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

Cirque, théâtre, musique et danse : le temps d’un week-end,<br />

samedi 31 mai et dimanche 1 er juin, les espaces verts de la plage<br />

des Cavaliers deviennent une vaste salle à ciel ouvert<br />

où s’enchaînent les spectacles d’une vingtaine de compagnies<br />

des arts de la rue. Une cinquième édition pleine d’humour,<br />

tournée vers le jeune public.<br />

Arts de la rue<br />

Arrêt sur rivage<br />

U<br />

ne entrée en fanfare. “Brûleurs de planches et<br />

avaleurs de bitume”, les pistons flingueurs<br />

sont bien décidés à convertir les plus réticents<br />

à la fanfare funky et groovy. Histoire de se mettre en<br />

joie pendant les deux jours de ce festival qui fait<br />

la part belle aux plus jeunes. Petit tour d’horizon des<br />

réjouissances. “Total fatal” est un spectacle de cirque<br />

burlesque, tendre, périlleux et de haut vol. Un duo<br />

drôle et frivole au trapèze par Fatal Compagnie,<br />

à partir de 5 ans. Entre la malle des Indes et l’épluchelégumes,<br />

la <strong>mag</strong>ie se marie à l’humour dans “Illusion<br />

sur macadam” (Compagnie Aristobulles). Un spectacle<br />

qui prouve que l’on peut faire de la <strong>mag</strong>ie sans se<br />

prendre au sérieux.<br />

Un grand cœur bat au fond d’un petit homme qui perd<br />

la boule pour un bilboquet. Lukasz Areski bouge et<br />

respire à travers les objets qu’il manipule<br />

pour mieux leur donner vie.<br />

(“Bilboké”, spectacle tout public à<br />

partir de 3 ans). Un accordéoniste et<br />

une danseuse dialoguent, se provoquent<br />

et se différencient dans un corps<br />

à corps tour à tour sensuel, brutal et<br />

fusionnel (“Puis-je ?” par la Compagnie<br />

Trajectoire, à partir de 5 ans). Trois personnages<br />

très différents et pourtant<br />

dévorés par la même ambition :<br />

occuper le devant de la scène. Mais elle<br />

est si petite dans ce cirque : comment<br />

partager ? “Cirque 13&3” est un<br />

numéro de trapèze par Estock fish.<br />

Entre ciel et terre, la vie de deux<br />

femmes ne tient qu’à un fil et à un<br />

trapèze. Cirque aérien et acrobatique,<br />

la Compagnie sans toile donne<br />

“Emporte pièce”. Au “Café de la gare”,<br />

une femme entre seule dans un café,<br />

une valise à la main. Un peu perdue<br />

mais fière d’avoir franchi le pas. Reste<br />

le regret de ne pas avoir su partir plus<br />

tôt. (Par la Compagnie banc public). À deux pas, une<br />

ONG vient d’installer son camp, “Une Ong, en-quêtes<br />

d’humanité”. Des professionnels de la catastrophe<br />

sont prêts à nous secourir. Un clin d’œil complice et<br />

distancié sur notre état d’humanité par CIA. N.L.<br />

FATAL COMPAGNIE<br />

SAMEDI 31 MAI ET DIMANCHE 1 er JUIN,<br />

DE 14 H À 19 H.<br />

ESPACES VERTS, PLAGE DES CAVALIERS.<br />

CONCEPTION ARTISTIQUE :<br />

EUROSCÈNE ÉVÉNEMENT.<br />

INFORMATIONS : OFFICE DE TOURISME,<br />

1, AVENUE DE LA CHAMBRE-D’AMOUR.<br />

TÉL. 05 59 03 77 01.<br />

SITE : www.anglet-tourisme.com<br />

CIA<br />

PISTONS<br />

FLINGUEURS


Avec le festival “Big up”, les Écuries de Baroja<br />

s’ouvrent à la création contemporaine<br />

associant musique et vidéo.<br />

Musique et vidéo<br />

BIG UP !<br />

B<br />

ig up ! Cette expression à double sens s’entend<br />

beaucoup dans les chansons (1) ou les<br />

concerts, et signifie “plus haut, plus fort<br />

encore !” ou “dédicace”. C’est la nouvelle devise des<br />

Écuries de Baroja. Vidéastes, performers, musiciens,<br />

reconnus sur la scène internationale, se retrouveront<br />

bientôt au côté de jeunes artistes nationaux pour un<br />

événement inédit qui mêle langages, media et regards<br />

divers. Cet événement à la fois festif et créatif est<br />

lancé par deux jeunes passionnés d’art contemporain,<br />

l’un artiste et l’autre collectionneur (2) , et vise à attirer<br />

le grand public vers l’art contemporain et les scènes<br />

nouvelles. Photos, i<strong>mag</strong>es, sons, ambiances, seront là<br />

pour nous questionner et modifier notre expérience de<br />

ce lieu singulier que sont les Écuries.<br />

Côté son électro, trois artistes solo sont attendues<br />

pour un concert “outdoor” en soirée. La première est<br />

Lispector, aka Julie Margat, représentante de la scène<br />

“ folk expérimental”. Kumi Solo (ex Konki Duet) révélation<br />

de la scène japonaise, séduira par sa pop acidulée<br />

et son univers naïf et baroque, enfin Tender<br />

Forever (de son vrai nom Mélanie Valera), est Franco-<br />

Américaine, et s’est illustrée avec une reprise à l’ukulélé<br />

de Justin Timberlake : My Love. Elle explose sur<br />

scène par une présence hors du commun. Son style<br />

musical pourrait être défini comme du “R’n’B Lo-fi” (3) .<br />

Dans les salles, les vidéos tourneront en boucle :<br />

Power de la Finlandaise Salla Tykkä est le reflet de<br />

l’apprentissage de la féminité et des peurs qu’elle suscite<br />

(un combat de boxe oppose une jeune femme à<br />

demi-nue et un homme de grand gabarit). Les quatre<br />

minutes de Blackmouth, de l’Américaine Chloe Piene<br />

dérangent : peur, angoisse, frayeur, folie extrême<br />

d’une jeune fille qui se débat, au ralenti, dans la boue.<br />

Neska de Jon Mikel Euba (Espagne) garde toute son<br />

efficacité et crée une atmosphère tendue. Le vidéaste<br />

recourt à l’i<strong>mag</strong>erie musicale rock. Contrairement au<br />

cinéma, la vidéo se donne la possibilité d’enchaîner ou<br />

non sur un plan. Ce que pratique Fiorenza Menini, avec<br />

Resistance for ever (2001) où un sourire fixe de 40’<br />

semble se dilater indéfiniment. On retrouve également<br />

la Marseillaise, Emmanuelle Bentz qui décortique les<br />

stratégies de séduction et le Bordelais Guillaume<br />

Hillairet qui réalise une production pour l’événement.<br />

Claude Closky avec Pruneaux d’Agen (France) détricote<br />

la mythologie médiatique télévisuelle et les spots<br />

publicitaires. Benhart Sollich avec J.O. présente une<br />

“i<strong>mag</strong>e hom<strong>mag</strong>e” poétique de Jorge Oteiza.<br />

L’Allemande Brigitte Zieger s’inscrit en préalable dans<br />

des ambiances familières pour mieux corrompre cet<br />

état, métamorphoser, distordre et dissoudre le réel.<br />

Puisqu’on vous dit qu’un souffle créatif balaye<br />

Baroja… L.B.<br />

LES 7 ET 8 JUIN 2008. ENTRÉE LIBRE.<br />

CONCERT LE 7 JUIN 2008, À 20 H 30. GRATUIT. ÉCU-<br />

RIES DE BAROJA – 19, RUE DES QUATRE-CANTONS.<br />

RENSEIGNEMENTS : SERVICE DES AFFAIRES CULTU-<br />

RELLES. TÉL. 05 59 58 35 60.<br />

ORGANISATION : ASSOCIATION LA MAISON.<br />

CONTACT AU 06 80 68 80 38 OU 06 08 61 70 10.<br />

(1) Big Up ! de Diam’s.<br />

(2) Ibai Hernandorena et François Loustau.<br />

(3) Opposé à Hi-Fi, un genre musical qui à la base utilisait du<br />

matériel “de mauvaise qualité” et qui est devenu un genre<br />

musical.<br />

BLACKMOUTH<br />

NESKA<br />

KUMISOLO<br />

TENDER FOREVER<br />

25<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

Photos DR


L’agenda<br />

RENCONTRES<br />

Un journaliste engagé<br />

François Mauriac, un journaliste engagé, film de Jean Touzot et de Jean Lacouture réalisé par<br />

Gilbert Balavoine, est présenté à la bibliothèque. François Mauriac (1885-1970) commence<br />

sa carrière journalistique avec de grands combats contre la montée des fascismes en Europe.<br />

Il collabore, notamment, au Figaro et à l’Express. Le Mauriac dont il est question ici n’est pas<br />

le romancier honoré et célèbre (Élu à l’Académie française en 1933 et Prix Nobel 1952) mais<br />

l’homme qui mettra sa plume acérée pour s’attaquer à tous les sujets, notamment dans son<br />

fameux Bloc-Notes. À la suite de la projection : conférence de Vincent Goulet, sociologue<br />

des médias de l’Université de Bordeaux III.<br />

Le 16 mai, à 18 h 30. Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre.<br />

Réservation conseillée. Informations au 05 59 52 17 55.<br />

Voyage de loin/Voyage de près<br />

Rencontre avec des éditeurs aquitains présentant leur fonds mis en valeur par le catalogue<br />

“Voyage de loin/Voyage de près” réalisé par l’Agence régionale pour l’écrit et le livre (ARPEL).<br />

À 10 h 45, conférence d’Olivier Bleys, auteur, sur le thème de “La figure de l’écrivain voyageur”,<br />

avec une introduction d’Arnaud de Peyrelongue de la librairie Latitude voyage à Bordeaux.<br />

En partenariat avec l’ARPEL.<br />

Le 3 juin, de 10 h à 16 h. Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre.<br />

Informations au 05 59 52 17 55.<br />

Rencontres “Danse et littérature”<br />

Nieves Ongay, danseuse et chorégraphe, propose “Danse et littérature” autour de Béjart,<br />

Pietragalla et Chambas. Des rencontres coordonnées par Michel Archimbaud, auteur, éditeur,<br />

metteur en scène et professeur au conservatoire national supérieur d’art dramatique.<br />

Il accompagne les créateurs, metteurs en scène et chorégraphes tels que Marie-Claude<br />

Pietragalla (conception et dramaturgie du ballet Sakountala, créé en 2000 au Dôme de<br />

Marseille, par exemple). Il a aussi publié Jean-Paul Chambas, Théâtre et peinture (Actes Sud)<br />

dans lequel il s’entretient avec le peintre. Lui qui met volontiers son art au service du théâtre<br />

et de l’opéra. Au cours de ces rencontres, un hom<strong>mag</strong>e est rendu à Maurice Béjart, le jeudi<br />

12 juin à 20 h. Michel Archimbaud lui consacre une conférence où seront lus des textes du<br />

chorégraphe, “Le ballet des mots” par exemple. Le 13 juin, à 20 h, Michel Archimbaud fait<br />

l’anthologie du “Cantique des cantiques” tandis que danse, sur une musique de<br />

Rodolph Burger, Emma Leduc-Ongay des Ballets Maryse Delente. Enfin, le 14 juin, à 20 h,<br />

Michel Archimbaud et Jean-Paul Chambas, peintre, s’entretiennent.<br />

Les 12, 13 et 14 juin à 20 h. Écuries de Baroja - 19, rue des Quatre-Cantons.<br />

Informations au : 05 59 58 35 60.<br />

SPECTACLE<br />

Contes du dieu à tête d’éléphant<br />

Ganesh ou l’histoire du dieu à tête d’éléphant. C’est un<br />

voyage i<strong>mag</strong>inaire parmi les animaux, les hommes,<br />

les dieux et les déesses incarnés par Shiva, Parvati,<br />

Vishnu, Brahma ou encore Nandi, que Devasmita<br />

Patnaïk raconte. Conteuse et danseuse, spécialiste<br />

de danse Odissi, danse classique indienne, elle fascine<br />

par sa maîtrise de la gestuelle symbolique et spirituelle<br />

des mains (mudras) et des nuances délicates des<br />

émotions. Elle est accompagnée par la chanteuse<br />

Kakoli Sengupta et son harmonium (un instrument<br />

proche<br />

de l’accordéon) et Shyamol Maitra, joueur de tabla<br />

(tambour) accompli. Le dieu Ganesh, adoré par les<br />

petits comme les grands, est invoqué lors de chaque<br />

rituel, avant chaque voyage, examen ou spectacle.<br />

Car il écarte tous les obstacles. En partenariat avec<br />

Perspectives asiennes.<br />

Le 4 juin, à 20 h 30. Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier.<br />

26<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

MUSIQUE<br />

Chœur mixte<br />

Sous la direction de Didier Bouture et<br />

du chef de chœur Lætitia Casabianca,<br />

le chœur mixte de l’Orchestre Régional<br />

Bayonne-Côte Basque chante l’ouverture<br />

des “Sept dernières paroles du Christ”,<br />

Lord Nelson Mass et la symphonie n°85<br />

“La Reine” de Joseph Haydn. Un concert donné dans le<br />

cadre du jumelage d’<strong>Anglet</strong> avec Ansbach (Alle<strong>mag</strong>ne).<br />

Le 11 mai, à 20 h. Église Saint-Léon. Informations sur<br />

www. orbcb.fr. Tarifs : 20 euros, 15 euros (tarif réduit)<br />

et 6 euros (enfants).<br />

Concert du Windsbacher<br />

Knabenchor Sous la direction de K.F.<br />

Beringer, le Windsbacher<br />

Knabenchor chante J.S. Bach,<br />

cantates et motets. Dans le<br />

cadre du quarantième<br />

anniversaire du jumelage<br />

<strong>Anglet</strong>-Ansbach.<br />

Le 12 mai à 20 h 30. Église Sainte-Marie. Entrée libre.<br />

Performances musicales<br />

Avec Emmanuel Bex et Morgan Roussel.<br />

Organiste, pianiste et compositeur au<br />

talent de nombreuses fois récompensé<br />

(Victoire du jazz, Django d’Or), Emmanuel<br />

Bex, compagnon de route de Barney<br />

Willen, Babick Reinhardt, Philip Catherine,<br />

Aldo Romano, est aussi une figure du jazz<br />

français. Morgan Roussel est un jeune<br />

pianiste vivant dans les Landes. Il marie<br />

avec élégance le classique et le jazz à<br />

travers des créations personnelles.<br />

Au programme : master class piano (deux<br />

pianos : Pleyel et Yamaha demi-queue)<br />

et un concert à deux pianos (improvisations et créations).<br />

Le 4 juin. Master class à partir de 14 h 30.<br />

Concert à 20 h. Écuries de Baroja - 19, rue des Quatre-<br />

Cantons. Informations : service des affaires culturelles :<br />

05 59 58 35 60.<br />

À Cœur Joie<br />

La chorale À Cœur Joie<br />

interprète les “Vêpres<br />

solennelles d’un<br />

confesseur” de Mozart.<br />

Au programme,<br />

également, le groupe<br />

des enfants de la chorale<br />

“Les Gamm’heins d’<strong>Anglet</strong>” sous la direction du chef<br />

de cœur Philippe Mendes.<br />

Le 6 juin, à 21 h.<br />

Église Saint-Léon.<br />

Tarifs : adultes, 12 euros.<br />

Enfants, gratuit jusqu’à 12 ans.<br />

Informations : 05 59 42 44 64.


MUSIQUE<br />

Que la fête commence !<br />

Concerts impromptus, grandes scènes, chorales amateurs<br />

à la fibre rock, rap ou classique, la XXVII e édition de la Fête<br />

de la musique a lieu le 21 juin prochain. Avec toujours<br />

la même formule devenue mot d’ordre : “Fête de la<br />

musique/ Faites de la musique”. Au kiosque sud des<br />

Sables-d’Or, Tom Frager & gwayav montent sur scène<br />

à partir de 21 h 30. Mélange de reggae, rock, funk<br />

et de balades, ce groupe enchaîne les concerts<br />

depuis 2002, date de sa création. Il s’est vu<br />

confier les premières parties de Toots and the<br />

Maytals, Patrice Bart-Williams ou encore Alpha<br />

Blondy.<br />

Il est aussi présent lors de prestigieuses<br />

compétitions de surf, sur la bande-son de<br />

nombreux films de glisse et même sur celle d’un film<br />

publicitaire d’une grande marque de sport (“Lullaby”).<br />

Tom Grager, surfer le plus titré de sa génération en<br />

Guadeloupe, forme le groupe gwayav’avec huit musiciens,<br />

surfeurs et amis. Ils enregistrent “Bloom inside” en<br />

2005 et “Better days” en 2008.<br />

En première partie de soirée, à 18 h, les groupes Taoumas<br />

(ska et reggae) et, à 19 h 30, Tropicalia (musique<br />

brésilienne) nous mettront en appétit musical (présence<br />

de Tropicalia à confirmer).<br />

Autre lieu, autre univers : place des Cinq-Cantons,<br />

la chorale d’Aci Gasconha à 19 h 30 et à 21 h, Solea (salsa).<br />

Le 21 juin, kiosques des Sables-d’Or et place des<br />

Cinq-Cantons. Entrée gratuite.<br />

Jeunes talents<br />

Au programme, “Colors et espace”, une création<br />

multimédia de Patrick Defossez avec la complicité des<br />

élèves de la classe d’électroacoustique du Conservatoire<br />

Maurice-Ravel Côte<br />

basque, des élèves de<br />

l’École d’art de Bayonne<br />

et des musiciens de<br />

l’Orchestre Régional<br />

Bayonne Côte Basque<br />

(le 22 juin). Autre temps<br />

fort, le concert donné par<br />

les élèves du Conservatoire du cycle de perfectionnement<br />

(le 23 juin).<br />

22 et 23 juin, à 17 h, à la salle des fêtes de la mairie<br />

d’<strong>Anglet</strong>. Informations : 05 59 31 21 70 et www.orbcb.fr<br />

E<strong>XP</strong>OSITIONS<br />

Sourires du monde<br />

Des sourires, comme un grand moment<br />

de lumière pour rendre leur grandeur et leur<br />

dignité à toutes ces personnes plongées<br />

dans la grande pauvreté, du Guatemala<br />

à la Pologne.<br />

Jean-Louis Saporito, grand reporter, expose<br />

ses photographies émouvantes et vivantes.<br />

En partenariat avec ATD Quart Monde.<br />

Du 17 avril au 17 mai. Bibliothèque<br />

municipale - 12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre.<br />

Informations au 05 59 52 17 55.<br />

E<strong>XP</strong>OSITIONS<br />

Art contemporain<br />

La galerie d’art Villa Bellartea présente deux artistes reconnus : Balitran<br />

et Dall’anese. Balitran a participé à de nombreuses expositions personnelles<br />

et collectives, en France et à l’étranger. Son œuvre est “avant tout joie pure et<br />

sensuelle, […] une promenade unique et <strong>mag</strong>ique à travers ses paysages tout<br />

juste suggérés par la lumière”. Le sculpteur Dall’anese, “privilégie des formes<br />

simples pour leur lisibilité instantanée et leur universalité. C’est à la matière<br />

que l’artiste confie son rôle essentiel”. Cet artiste a présenté de nombreuses<br />

expositions personnelles sur les grands salons et les biennales nationales.<br />

À partir du 15 mai. Villa Bellartea - 13, allée des Cygnes (direction château de<br />

Brindos). Entrée libre. Du mardi au dimanche inclus, de 15 h à 19 h. Tél. 05 59 24 75 36.<br />

Regards croisés<br />

Dans le cadre du quarantième anniversaire du jumelage<br />

d’<strong>Anglet</strong> et d’Ansbach (Alle<strong>mag</strong>ne), est présenté le regard<br />

croisé de deux artistes photographes sur les deux villes :<br />

une Française, Martine Mougin, et un Américain vivant en<br />

Alle<strong>mag</strong>ne, Jim Albright. Martine Mougin se consacre<br />

à la peinture et à la gravure avant de s’orienter vers la<br />

photographie en 1982. Elle a présenté de très nombreuses<br />

expositions personnelles (Gallery Mirta Demare, Rotterdam, Galerie Lagaleria, Barcelone,<br />

musées Bonnat et de Guéthary par exemple) et collectives (Foundation internationale photo<br />

à Amsterdam, festival Terre d’i<strong>mag</strong>es à Biarritz). Durant ses séjours et résidences d’artistes<br />

en France et à l’étranger, elle a réalisé de très nombreux projets sur le paysage.<br />

Quant à Jim Albright, il travaille depuis 1993 pour le quotidien local d’Ansbach, le Fränkische<br />

Landeszeitung. Né en 1958 à San Angelo, Texas (États-Unis), il incorpore, en 1978, l’armée<br />

américaine et exerce comme journaliste et photographe à Nuremberg.<br />

Du 15 mai au 7 juin. Villa Beatrix Enea - rue Albert-le-Barillier. Du mardi au samedi, de 10 h à<br />

12 h et de 14 h à 18 h. Informations au service des affaires culturelles : 05 59 58 35 60.<br />

Édition africaine<br />

“Il était là-bas une école africaine” : les missions vers les établissements scolaires du Congo,<br />

du Sénégal, du Togo, du Bénin et du Maroc. En partenariat avec Planète écoles.<br />

“Trente-quatre illustrateurs africains pour la jeunesse” : exposition diffusée par l’association<br />

pour la pensée française (ADPF) et conçue par La Joie par les livres, sur les créateurs, “passeurs<br />

vers le futur pour l’enfant africain”.<br />

“Littérature du Sud. Nouvelle génération” : expositions conçue et réalisée par Notre Librairie,<br />

Revue des littératures du Sud : présentation de vingt-deux auteurs d’Afrique noire, du Maghreb,<br />

des Caraïbes et de l’océan Indien.<br />

Du 10 au 14 juin. Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre.<br />

Informations au 05 59 52 17 55.<br />

Peintures en liberté<br />

La place des Cinq-Cantons se transforme en galerie à ciel ouvert. Huiles, aquarelles et pastels,<br />

des peintres amateurs présentent leurs œuvres figuratives et abstraites. Assurément, vous<br />

trouverez un petit coup de cœur à accrocher.<br />

Le 29 juin, à partir de 9 h. Place des Cinq-Cantons. Inscription à l’Office de tourisme au 05 59<br />

03 77 01.<br />

Le monde à part d’Izadia<br />

Focus sur les richesses de la biodiversité du parc Izadia, la vie de<br />

la faune et de la flore enfin dévoilée. Photographies réalisées par Damien<br />

Poullenot et Laurent Masurel, photographes qui ont su faire preuve de<br />

talent artistique et de sensibilité écologique pour mettre en scène la<br />

beauté du parc Izadia sous toutes ses facettes :<br />

de la dentelle minutieuse d’un lichen au vol crépusculaire d’une mouette,<br />

des clichés lumineux, parfois insolites ou tout simplement “naturels”.<br />

Jusqu’au 14 septembre 2008. Du mardi au dimanche, de 14 h à 17 h. Accès libre et gratuit.<br />

Tout public. Parc écologique Izadia – 297, avenue de l’Adour.<br />

27<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


L’agenda<br />

CONFÉRENCES<br />

De quoi Mai 68 est-il le nom ?<br />

Quarante ans plus tard, Mai 68 demeure<br />

l’objet de jugements aussi passionnels que<br />

péremptoires. Balayé négligemment comme<br />

un événement insignifiant ou célébré comme<br />

un événement décisif, il semble que se<br />

cristallisent sur ce nom de profonds<br />

enjeux. Mai 68 désigne une série de faits mais<br />

évoque aussi des discours, des idées, des livres<br />

et des valeurs. Il s’agit d’interroger ces aspects<br />

afin de comprendre de quoi cet événement est<br />

devenu le symbole. Par Christophe Lamoure,<br />

professeur de philosophie et conférencier.<br />

Le 3 mai, à 18 h. Entrée libre. Écuries de Baroja – 19, rue des Quatre-Cantons.<br />

Informations : 05 59 58 35 60.<br />

Astérix ou la philosophie du Gaulois<br />

“Si les Gaulois sont ardents et prompts à entreprendre une guerre,<br />

pour supporter les désastres leur esprit est mou et sans<br />

résistance…” Jules César, dans La Guerre des Gaules, n’est pas<br />

tendre avec les Gaulois, mais c’est sans compter l’irrévérencieux<br />

Astérix, personnage résistant et opiniâtre que René Goscinny et<br />

Albert Uderzo inventèrent en 1961 (Astérix le Gaulois). Il symbolise<br />

la résistance du faible face à l’oppression du puissant, toute<br />

concentrée dans une potion <strong>mag</strong>ique dont le secret est bien gardé.<br />

Christophe Lamoure relit les savoureuses aventures du Gaulois pour<br />

mieux nous parler de philosophie. Une conférence organisée par<br />

l’Université du temps libre.<br />

Le 6 mai, à 17 h 30. VVF de la Chambre d’Amour.<br />

Informations au 05 59 57 00 37 et www.utlanglet.fr<br />

Flore littorale basque<br />

Adaptée aux conditions maritimes de vent et de sel, la flore du littoral basque est variée :<br />

prairie maritime avec ajoncs, bruyère, sérapia langue et crithme marin, mais aussi pins<br />

maritimes ou tamaris. Une conférence de Frédéric Jeandenand, chargé de mission au<br />

Conservatoire botanique sud-atlantique.<br />

Le 7 mai, à 17 h 30. Parc écologique Izadia - 297, avenue de l’Adour.<br />

Informations : 05 59 57 17 48 ou www.izadia.fr. Sur réservation téléphonique. Entrée gratuite.<br />

Arts et philosophie<br />

Yannick Pompidou, professeur de lettres à la Sorbonne,<br />

est l’invité des “Mardis de Baroja”. Il évoque “La vie et<br />

l’œuvre de René Char à travers ses paysages” (le 10 juin).<br />

“Gilles Deleuze cite Proust : Les beaux livres sont écrits dans<br />

une sorte de langue étrangère” (le 13 mai) et “Heidegger<br />

commente la formule d’Hölderlin L’homme habite en poète”<br />

(le 17 juin) : Christophe Lamoure pique notre curiosité tout<br />

au long de ce cycle de conférences “Arts et philosophie”<br />

des “Mardis de Baroja”. Autant de réflexion et d’outils<br />

pour penser l’art.<br />

Les 13 mai, 10 juin et 17 juin, à 20 h. Entrée libre.<br />

Tout public. Écuries de Baroja - 19, rue des Quatre-Cantons.<br />

Caperans e escrivans<br />

Amédée Baris donne une conférence en langue gasconne sur le thème de “Chapelains<br />

et écrivains”. Organisée par Aci Gasconha.<br />

Le 14 mai, à 18 h 30. Espace gascon - 19, rue des Quatre-Cantons.<br />

Informations au 05 59 03 34 78.<br />

28<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

CONFÉRENCES<br />

Les Cagots, histoire d’un<br />

secret<br />

Qui étaient les Cagots, cette<br />

population vivant au ban de la<br />

société dans le sud-ouest de la<br />

France et le nord de l’Espagne ? D’où<br />

vient le nom “cagot” ? Pourquoi<br />

étaient-ils exclus, frappés de tant<br />

d’interdictions et d’obligations jusqu’à<br />

celles de devoir porter une patte<br />

de canard sur leurs vêtements et<br />

d’entrer dans les églises uniquement<br />

par la porte basse ? Autant de questions auxquelles<br />

répond René Descazeaux, professeur et auteur du livre<br />

Les Cagots, histoire d’un secret. Une conférence<br />

organisée par l’Université du temps libre.<br />

Le 13 mai, à 17 h 30. VVF de la Chambre d’Amour.<br />

Informations au 05 59 57 00 37 et www.utlanglet.fr<br />

À l’Université du temps libre<br />

Le cycle de conférences de l’UTLA se poursuit : le<br />

photographe conférencier Guillaume Guist’hau dévoile la<br />

“Roumanie”, le 20 mai à 17 h 30. Évelyne Ugaglia,<br />

conservateur du patrimoine du musée<br />

des Antiques de Toulouse, évoque<br />

“La représentation de Bacchus dans<br />

l’Antiquité”, le 27 mai à 17 h 30.<br />

“Dogmes et tabous en médecine de<br />

l’enfant” sont présentés le 3 juin,<br />

à 17 h 30, par Antoine Bourrillon,<br />

professeur de pédiatrie à la Faculté<br />

Denis-Diderot à Paris, chef de service<br />

de pédiatrie à l’hôpital Robert-Debré.<br />

VVF de la Chambre d’Amour.<br />

Informations au 05 59 57 00 37 et www.utlanglet.fr<br />

Chauves-souris,<br />

mammifères fascinants<br />

Est-ce un oiseau ou un mammifère ? Comment les<br />

chauves-souris voient-elles la nuit ? Sont-elles aveugles ?<br />

Où sont-elles l’hiver ? Comment fonctionne le phénomène<br />

de l’hibernation ? Aujourd’hui, en régression voire en<br />

d’extinction, leur utilité dans le fonctionnement des<br />

écosystèmes n’est plus à démontrer. Une conférence<br />

du naturaliste Pascal Arlot.<br />

Le 4 juin, à 17 h30. Parc écologique Izadia -<br />

297, avenue de l’Adour. Informations : 05 59 57 17 48 ou<br />

www.izadia.fr. Sur réservation téléphonique.<br />

Entrée gratuite.


THEÂTRE<br />

Le Frichti de Fatou De son bled en Algérie<br />

jusqu’à Paris, Fatou,<br />

nourri des cultures,<br />

<strong>mag</strong>hrébine et<br />

occidentale, raconte<br />

avec humour son<br />

étonnante épopée.<br />

À la fois conte et<br />

conférence, le rapport<br />

entre la cuisine et la<br />

sexualité est à tout<br />

moment présent.<br />

À travers ses mésaventures<br />

et ses prises de conscience, Fatou tente de relier ses<br />

deux cultures. Un hymne à la tolérance pétillant d’humour<br />

et de saveurs. Par la compagnie Tombés du ciel. Une pièce<br />

de Faïza Kaddour. Avec Faïza Kaddour, comédienne,<br />

et Agnès Duviver, violoncelle et contrebasse. Mise en<br />

scène Jean-François Toulouse.<br />

Les 21 et 22 mai, à 20 h. Écuries de Baroja - 19 rue des<br />

Quatre-Cantons. Spectacle de la Scène nationale.<br />

Informations et réservations au 05 59 59 07 27 et<br />

http://www.snbsa.fr. De 10 à 15 euros.<br />

Zone de turbulences<br />

Zone de turbulences, dernière création de la troupe Digital<br />

Compagnie, est un concert, une immersion dans le monde<br />

étrange de l’avenir compromis, de la réalité absurde et de<br />

l’angoisse des fils qui<br />

cassent. Le répertoire,<br />

emprunté aux albums<br />

de Diane Dufresne,<br />

résonne, sonne et cingle<br />

comme des états qui<br />

nous sont éminemment<br />

nécessaires pour<br />

réfléchir et poursuivre<br />

notre destin. Avec la voix<br />

de Didier Jousse, la musique de Marie-José Steffan.<br />

Les 2 et 3 juin, à 21 h. Écuries de Baroja - 19, rue des<br />

Quatre-Cantons. Tarifs : 10 et 8 euros. Informations et<br />

réservation : 06 14 30 84 58<br />

et digitalcompagnie@wanadoo.fr<br />

JEUNE PUBLIC<br />

Les lectures du coussin rouge<br />

Ces lectures invitent à la découverte des contes<br />

classiques et contemporains du monde entier pour<br />

retrouver la beauté du texte intégral original.<br />

La comédienne Manuelle Ripert les met en paroles.<br />

Contes des îles, le 7 mai à 16 h 30 - Contes des Indes,<br />

le 4 juin à 16 h 30. Bibliothèque municipale -<br />

12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre.<br />

Réservation conseillée.<br />

Informations au 05 59 52 17 55.<br />

Les petits ateliers<br />

JEUNE PUBLIC<br />

La lecture de ces mercredis entraîne les enfants, à partir de 4 ans, à découvrir : “Auprès de mon<br />

arbre”, le 14 mai à 15 h 30 et “Albums animés”, le 11 juin à 15 h 30. Avec les livres singuliers,<br />

à partir de 4 ans, les enfants peuvent lire et jouer avec le livre d’un artiste : “Créer un arbre à la<br />

manière des Indiens Bajju Shyam et Durga Bai”, le 17 mai à 15 h 30 ; “Livre accordéon à la<br />

manière de Warja Lavater”, le 14 juin à 15 h 30. “Les histoires doudou” sont des histoires<br />

à croquer pour les tout-petits (jusqu’à 3 ans), le 17 mai et 14 juin à 10 h 30 et 11 h 15.<br />

Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre. Réservation conseillée.<br />

Informations au 05 59 52 17 55.<br />

Livres animés<br />

Venez jouer avec les livres animés, en 3D, aux formes<br />

et formats surprenants. Tirez la languette ou soulevez les<br />

volets, et c’est la surprise.<br />

Le 21 mai, 14 h 30 - 17 h 30. Bibliothèque municipale -<br />

12, rue Albert-le-Barillier. Informations au 05 59 52 17 55.<br />

Astronomie<br />

ATELIER<br />

Le luno phase est ce petit instrument avec lequel vous pourrez connaître “l’âge” de la lune au<br />

cours du mois lunaire (lunaison) en fonction de sa phase (forme). Avec Astronomie Côte<br />

Basque.<br />

Le 14 juin, de 10 h à 12 h. Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier.<br />

Réservation sur place ou au 05 59 52 17 55.<br />

La Maiada<br />

TRADITION<br />

Voilà plus de dix ans que les Gascons d’<strong>Anglet</strong><br />

perpétuent la Maiada. Cette tradition gasconne<br />

honore des personnalités en érigeant un mât<br />

(lou mài), devant leur maison. Il reste en place<br />

durant le mois de mai. Il faut bien sûr couper<br />

un jeune pin, aussi grand que droit, et le<br />

décorer de guirlandes. La Maiada marque aussi<br />

le renouveau de la nature, à travers l’arbre,<br />

symbole de vie. À <strong>Anglet</strong>, il est dressé devant<br />

la mairie en l’honneur de la municipalité.<br />

L’occasion d’animer la place De-Gaulle avec les groupes polyphoniques “Los de Laruns” et<br />

“Los Pingorlats” et d’organiser un bal gascon avec le groupe “Gatemina”. Sans oublier la messe<br />

en gascon avec la chorale d’Aci Gasconha et la cracade à la Maison pour tous, animée par des<br />

chants gascons.<br />

Le dimanche 11 mai. À 10 h, messe gasconne<br />

à l’église Sainte-Bernadette.<br />

À 11 h 30, sur le parvis de la mairie, place du<br />

Général-de-Gaulle, groupes polyphoniques,<br />

et à 12 h inauguration de l’arbre de mai.<br />

À 13 h 30, cracade à la Maison pour tous, et,<br />

de 16 h à 19 h, bal gascon sur le parvis de la<br />

Maison pour tous. Informations et réservation<br />

pour la cracade avant le 1 er mai :<br />

Aci Gasconha au 05 59 03 34 78.<br />

29<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


<strong>Anglet</strong> et Ansbach célèbrent le quarantième<br />

anniversaire de leur jumelage.<br />

Un bel exemple d’amitié qui dure.<br />

Jumelage <strong>Anglet</strong>-Ansbach<br />

Quarante ans, le bel âge<br />

Q<br />

u’avez-vous retenu de 1968 ? Les shadocks à la<br />

télé, les médailles de Killy aux J.-O de<br />

Grenoble, la crise de mai, la fin de la guerre du<br />

Vietnam ou le Printemps de Prague ? Année riche s’il<br />

en est... Peut-être avez-vous gardé en mémoire, amis<br />

angloys, le jour où notre bonne ville océane s’est<br />

jumelée avec Ansbach, la Franconienne... Depuis,<br />

l’eau a coulé dans l’Adour et dans l’Onolsbach, ce<br />

charmant filet d’eau qui serpente autour de la vieille<br />

ville jumelle… Mais, durant quarante ans des milliers<br />

d’Ansbachois et d’Angloys – collégiens, sportifs,<br />

artistes, musiciens, professeurs et autres – ont appris<br />

à se connaître et à s’estimer. Malgré la distance, la<br />

force du jumelage <strong>Anglet</strong>-Ansbach tient aussi à son<br />

caractère privé et familial, à l’aspect “naturel” plutôt<br />

qu’institutionnel de ce lien, que les deux populations<br />

ont vécu et vivent toujours comme une composante<br />

de leur vie ordinaire.<br />

L’échange des jeunes générations permet aussi<br />

d’entretenir la flamme. Ils sont presque devenus routine,<br />

et pourtant, les échanges estivaux de jeunes sont<br />

la pierre angulaire du jumelage depuis le début. Les<br />

élèves du collège Endarra qui étudient l’allemand<br />

accueilleront leurs homologues du Theresien-<br />

Gymnasium, d’autres jeunes Ansbachois viendront<br />

s’initier au surf (l’Océan est toujours un bon argument).<br />

Côté musical les notes du Jugendblasorchester,<br />

cet ensemble instrumental d’une cinquantaine de<br />

jeunes <strong>exé</strong>cutants, résonneront sur la place de la mairie,<br />

ainsi que les voix des quarante jeunes choristes<br />

du Windsbacher Knabenchor lors d’un concert du<br />

jubilé. En retour, les trompettes et tambours du Réveil<br />

Amical Sportif, les instruments de l’Estudiantina<br />

feront “sonner et vibrer” <strong>Anglet</strong> à Ansbach. Il y aura<br />

aussi des échanges entre les Amicales (Amis d’<strong>Anglet</strong><br />

et d’Ansbach) du 10 au 17 juin, des gestes culturels,<br />

comme ce vitrail réalisé par le verrier Charles Carrère<br />

pour le musée d’Ansbach, l’exposition de Peter<br />

Casagrande, artiste contemporain, qui travaille à<br />

Munich (juillet, août), le regard croisé de deux photographes<br />

sur les deux villes, bien d’autres rendez-vous<br />

consacrés aux arts plastiques, ainsi que les moments<br />

gastronomiques et de fête concoctés par les Amicales.<br />

Les anniversaires sont l’occasion de vivre des<br />

moments solennels. 2008 verra une nouvelle<br />

rencontre entre délégations officielles. La séance<br />

extraordinaire du conseil municipal d’<strong>Anglet</strong> (la huitième<br />

en quarante ans) sera ponctuée par les traditionnelles<br />

remises de récompenses et les délibérations<br />

exceptionnelles. Le serment du jumelage sera<br />

remis au goût du jour, alors que la construction européenne<br />

affiche ses cinquante printemps. Et, il s’est<br />

passé bien des choses en cinquante ans... Car le<br />

jumelage <strong>Anglet</strong>/Ansbach a suivi les phases politiques<br />

de notre continent... Les pères fondateurs (1) de<br />

notre jumelage auraient-ils pu i<strong>mag</strong>iner la chute du<br />

mur, la monnaie unique et la disparition des frontières ?<br />

Probablement non. Mais des Angloys et des<br />

Ansbachois ont partagé ces grands événements au<br />

quotidien. Enfin, pour marquer cet anniversaire, la<br />

revue Atlantica édite pour la Ville un spécial<br />

“Quarante ans du jumelage <strong>Anglet</strong>-Ansbach”. Et le<br />

public, lui, sera toujours au rendez-vous. L.B.<br />

(1) Les Dr Lacroix et Schonecker, respectivement maires<br />

d’<strong>Anglet</strong> et d’Ansbach en 1968.<br />

TEMPS FORTS À ANGLET<br />

I JUMELAGE I ANNIVERSAIRE I<br />

SAMEDI 10 MAI : 20 h : Accueil des délégations d’Ansbach en mairie.<br />

DIMANCHE 11 MAI 2008 : 9 h 30 : Séance extraordinaire du conseil municipal.<br />

Renouvellement du traité du jumelage fixant de nouvelles orientations européennes.<br />

9 h : Messe du jubilé en l’église Sainte-Marie.<br />

Participation d’un petit groupe du Windsbacher Knabenchor.<br />

15 h : Concert du Jugendblasorchester sous le kiosque sud de la Chambre d’Amour.<br />

20 h : Concert en l’église Saint-Léon par l’Orchestre Régional Bayonne-Côte Basque.<br />

Au programme, Haydn : Ouverture des sept dernières paroles du Christ. Lord Nelson Mass. Symphonie<br />

n° 85 “La Reine”. Direction : Didier Bouture - Chœur mixte de l’ORBCB. Chef de chœur : Lætitia<br />

Casabianca. Tarifs : 20 euros / réduit : 15 euros / jeunes : 6 euros.<br />

LUNDI 12 MAI : 21 h : Concert en l’église Sainte-Marie par le Windsbacher Knabenchor. Direction : K.F.<br />

Beringer. Programme : J.S. Bach, cantates et motets. Entrée gratuite.<br />

DU 15 MAI AU 7 JUIN : “Regards croisés”, photographies d’<strong>Anglet</strong> et d’Ansbach, de Martine Mougin<br />

et Jim Albright à la Villa Beatrix Enea.<br />

DU 28 JUIN AU 6 SEPTEMBRE : Peintures et photographies de Peter Casagrande, artiste travaillant à<br />

Munich.<br />

28 JUIN-20 SEPTEMBRE : Gravures de Max Ernst, Hans Bellmer, Paul Wunderkich, Peter Klasen,<br />

Dorothea Tanning. Œuvres de la collection Visat. À la Villa Beatrix Enea.<br />

DU 6 SEPTEMBRE AU 4 OCTOBRE : Peintures de Charles Carrère, au Patio de l’Hôtel de ville.<br />

10 OCTOBRE-8 NOVEMBRE : Peintures de Barbara Schroeder, à la Villa Beatrix Enea.<br />

OCTOBRE/DÉCEMBRE : Octoberfest/Marché de Noël franco-allemand.<br />

© R. Hélin<br />

LE JUGENDBLASORCHESTER<br />

31<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


I PORTRAIT I MARC LIÈVREMONT I<br />

32<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

Le nouveau patron des Bleus a grandi en pays Catalan. Depuis huit<br />

ans il a adopté le Pays basque, et notamment <strong>Anglet</strong>. Aîné de huit<br />

frères et sœurs, il pense que “l’on mène les hommes en fonction<br />

de ce que l’on est.” Sa famille lui a appris la solidarité, le respect,<br />

la sincérité. Il choisit de parler d’abord de valeurs, d’un état<br />

d’esprit, de qualité rugbystique.<br />

Marc Lièvremont<br />

© B. Edme<br />

Photos : DR


<strong>Anglet</strong> Magazine : Marc Lièvremont, pourquoi avezvous<br />

décidé de vivre à <strong>Anglet</strong> ?<br />

Marc Lièvremont : J’y suis depuis sept ans et je m’y<br />

plais. Quand je suis arrivé en 2000 en signant au B.-O.,<br />

j’habitais Paris, j’étais joueur au Stade-Français. J’ai eu<br />

l’opportunité de rénover une maison dans le centre<br />

d’<strong>Anglet</strong>. Je commence à m’attacher à la région. Ce que<br />

j’aime c’est l’équilibre qu’il y a dans cette ville. J’ai du<br />

mal à séparer <strong>Anglet</strong> de Bayonne et Biarritz. Je suis en<br />

plein milieu et je suis très heureux. Mon épouse est présidente<br />

du club équestre de Chiberta, et je vais souvent<br />

avec mes trois enfants, Nicolas 14 ans, Clément 10 ans,<br />

Julien 6 ans, dans la forêt de Chiberta.<br />

A.M. : Quels sont les traits principaux de votre personnalité<br />

?<br />

M.L. : Ma façon de “manager” les hommes est plus sur<br />

la responsabilisation, sur l’harmonie autour de moi. Je<br />

ne suis pas un entraîneur qui harangue ses hommes. De<br />

nature, je suis plutôt taiseux, plus observateur que<br />

hâbleur.<br />

A.M. : Vous êtes entraîneur et/ou sélectionneur du XV de<br />

France : quelle est la différence entre ces deux termes et<br />

lequel colle le mieux à votre fonction actuelle ?<br />

M.L. : Les deux. Ce n’est plus du tout la fonction que<br />

j’exerçais dans mon club de Dax. C’est le terme de sélectionneur<br />

qui convient le mieux, même si ponctuellement<br />

je redeviens l’entraîneur. Je suis plutôt là pour faire des<br />

choix en termes de joueurs. Il y a un rôle de politique<br />

sportive, médiatique.<br />

A.M. : Est-ce une nouvelle peau ?<br />

M.L. : Oui, il y a un peu de cela. Ma nouvelle fonction est<br />

passionnante, extrêmement enrichissante, il y a quantité<br />

de rencontres. Et comme le rugby est devenu médiatique<br />

depuis la Coupe du monde, ce sont des rencontres<br />

intéressantes dans la construction du projet sportif de<br />

l’équipe de France. Mais j’ai un manque physique du<br />

quotidien de l’entraîneur : le contact tous les jours au<br />

milieu des joueurs, les soucis, les conflits, les coups de<br />

gueule, les bons moments, le stress, la pression, les<br />

échéances à court terme. Tout cela est très physique et<br />

cela me manque parfois.<br />

A.M. : Qu’avez-vous retiré de votre expérience à la tête<br />

de l’équipe de France des moins de 21 ans, et de<br />

l’équipe de France A ?<br />

M.L. : Un entraîneur se construit sur des expériences différentes.<br />

On vit des aventures sportives et humaines, on<br />

échange beaucoup avec d’autres, on voit d’autres<br />

façons de travailler. Chacune fut enrichissante. Entraîner<br />

un club avec des joueurs au quotidien, c’est construire<br />

sur la durée, c’est une autre aventure et un autre fonctionnement<br />

qu’entraîner ponctuellement une sélection.<br />

On prend les meilleurs d’un pays. Il faut synthétiser les<br />

infos que l’on donne au groupe. Il faut aller à l’essentiel,<br />

c’est un autre exercice, ce sont d’autres rapports aussi.<br />

A.M. : Vous souhaiteriez qu’il souffle “un esprit de<br />

club” sur le XV de France ?<br />

M.L. : C’est ce que j’ai connu. On apprend à vivre avec<br />

les gens, c’est bien plus qu’une sélection. Un club, ça vit<br />

ensemble, ça souffre ensemble, il y a de la continuité.<br />

Si on change les joueurs en permanence au gré des<br />

bons et des mauvais résultats, on n’instaure pas de la<br />

confiance. Il n’y a que dix matches dans l’année pour<br />

une équipe de France. Les joueurs doivent apprendre à<br />

se connaître. C’est à ce prix-là que l’équipe de France<br />

sera compétitive pour la Coupe du monde en 2011.<br />

A.M. : Sans jouer sur le mot prix… Vous entrez dans des<br />

grands enjeux… Cela vous fait-il peur ?<br />

M.L. : C’est vrai, il y a des moyens énormes. Et des<br />

attentes, liées bien sûr aussi à cette frustration de la<br />

Coupe du monde. Paradoxalement, je ne me sens pas<br />

trop stressé par l’ampleur de la tâche. Peut-être parce<br />

que ma nomination a été une surprise pour beaucoup<br />

de gens y compris pour moi. J’ai demandé 48 h<br />

de réflexion, je ne me sentais pas libre : contractuellement<br />

et humainement par rapport à Dax. J’ai engagé<br />

mon sang avec mes<br />

deux frères venus me<br />

rejoindre. J’ai demandé<br />

la permission à mes<br />

co-entraîneurs, à mon<br />

président, à mes frères.<br />

Tous m’ont dit : “on t’interdit<br />

de refuser ce<br />

challenge”. Je me suis<br />

juré d’être toujours en<br />

accord avec moi-même<br />

et mes convictions par<br />

rapport aux hommes et<br />

au choix de jeu.<br />

A.M. : Avez-vous choisi<br />

votre ligne directrice en<br />

matière de jeu ?<br />

M.L. : On a un projet<br />

sportif. Le jeu c’est déjà<br />

des orientations, un message, un état d’esprit. On veut<br />

remettre le joueur au milieu du dispositif, on veut lui<br />

redonner le goût de l’initiative individuelle, on veut lui<br />

faire confiance.<br />

© B. Edme<br />

A.M. : Que pensez-vous de ces phrases de Jacques<br />

Julliard (1) : “Vous voulez savoir ce qu’est l’âme du<br />

rugby ? […] Regardez un trois-quart qui vient de marquer<br />

un essai. Il baisse les yeux, rentre les épaules,<br />

rentre en lui-même, regagne sa place comme un travailleur<br />

de retour à la maison, le devoir accompli. Son<br />

voisin le plus proche lui donne une petite tape sur<br />

l’épaule ou le sommet du crâne, et c’est tout. Et c’est<br />

grand. […] Au rugby, on ne le (le ballon – ndlr) lance<br />

pas devant soi. Pour avancer, il faut le passer vers l’arrière<br />

: grande leçon de solidarité.”<br />

M.L. : Je partage. On dit aussi que le rugby, c’est le seul<br />

sport où l’on ne fait pas que se croiser mais on se rencontre.<br />

Le rugby est le fil rouge de ma vie depuis l’âge de<br />

5 ans. Je vis de ma passion. Je dis cela à mes joueurs.<br />

Une passion, on y met son cœur, ses tripes, son âme.<br />

B. A.<br />

(1) Planète rugby - Le nouvel Observateur - n° 2235 - septembre<br />

2007.<br />

33<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


Art<br />

Au bout de l’Océan<br />

On se souvient de l’artiste Serge Fudji, lors de la IIe biennale d’art contemporain sur le littoral d’<strong>Anglet</strong>, exposant, parmi les<br />

œuvres un surprenant chantier de tunnel pour relier <strong>Anglet</strong> à Old Orchard Beach, ville balnéaire qui se situe à la même<br />

latitude qu’<strong>Anglet</strong> à l’autre bout de l’Océan (États-Unis, Maine). Voilà enfin réalisée la première liaison <strong>Anglet</strong>-Old Orchard<br />

Beach, et une photo attestant de son arrivée sur la plage. C’était le 25 décembre dernier, à 7 h 30, après une rude traversée…<br />

Le temps était au beau fixe, la mer calme, mais la température en dessous de 0° C. Entre fiction et réalité…<br />

Record en surf<br />

Chevaucher le Dragon d’Argent<br />

Des Français ont outrepassé la loi en Chine et battu un record du monde de surf ! Le mascaret chinois, aussi appelé le<br />

Dragon d’Argent est un<br />

des plus importants de la planète. Le Guanchao (prononcer Guanso)<br />

est célébré, observé, et peint en Chine depuis plus de deux mille ans. Une partie de la rivière Qiantang, à environ 2 h de<br />

Shanghai,<br />

est protégée par un mur de 200 km de long à l’origine, une sorte<br />

de “Grande Muraille” fluviale. En raison d’un estuaire de 100 km<br />

idéalement creusé en entonnoir, le mascaret peut déferler sur 120 km, soit un équivalent de six<br />

heures. Après la première tentative infructueuse, en 1988, du Britannique Stuart Matthews (il<br />

surfa une barre de mousse pendant onze secondes), une équipe a réussi à surfer de<br />

nombreuses sections déferlantes dans la rivière. Suite à la première mission de reconnaissance,<br />

que les Angloys Antony Colas, le responsable du “trip”, effectua en jetski avec Xavier Leroy,<br />

les surfeurs Eduardo Bagé (Brésil) en longboard et Patrick Audoy (France) en stand-up ont réussi<br />

à surfer pendant 1 h 10, sur une distance estimée à 17,1 km. Les protagonistes ont eu les<br />

honneurs de l’émission Thalassa en mars dernier. Au-delà de ce record, des surfeurs ont réussi à<br />

changer la perception des Chinois concernant l’usage récréatif de la rivière, jusqu’alors strictement interdit pendant le mascaret.<br />

Sport et handicap<br />

Des écoliers sensibilisés<br />

Vente aux enchères<br />

Un œuf très précieux<br />

Photo DR<br />

Photos DR<br />

I ZOOM I ILS LE FONT I<br />

Des dizaines d’enfants en fauteuil roulant slalomant à toute vitesse ou jouant au ballon dans les cours de récréation<br />

des écoles Aristide-Briand, Jean-Jaurès, Sainte-Bernadette et, dans les semaines à venir, d’Évariste-Gallois et<br />

Jules-Ferry : cette scène insolite est née dans la tête de Perle Bouge, 30 ans, du Comité départemental handisport<br />

des Pyrénées-Atlantiques. Le handicap et le sport de haut niveau, elle connaît : avec l’équipe de France et le club<br />

Handisport Pays basque, elle joue au basket fauteuil. Partant de l’évident constat que les enfants d’aujourd’hui sont<br />

les adultes de demain, Perle Bouge a décidé de sensibiliser au handicap les élèves du primaire. En les mettant<br />

justement en situation de handicap. “J’apporte une dizaine de fauteuils sur lesquels les enfants s’installent pour<br />

des courses de relais, des slaloms et des jeux de ballon. Ils découvrent la mobilité réduite.” Autre mise en situation,<br />

le parcours les yeux bandés. Il s’agit de guider son partenaire sans le toucher. “Ce sont autant de prises de conscience<br />

qui changent le regard sur la différence”, conclut Perle Bouge.<br />

C’est comme l’œuf de Christophe Colomb, il fallait y penser ! Des rivières de perles de culture<br />

blanches et de coraux rouges incrustées dans un œuf en chocolat haut de près d’un mètre. Il aura<br />

fallu près de quatre cents perles et trente kilos de chocolat pour réaliser ce “petit bijou” que l’on<br />

doit à Stéphanie Porsain et Florent Trémolosa, maîtres artisans joailliers de l’atelier Origine et à<br />

Serge Couzigou, maître chocolatier et créateur du Planète Musée du Chocolat. Un œuf aussi très<br />

caritatif. Vendu aux enchères ou sous plis cacheté, le montant de la vente sera reversé à l’association Jolie Julie qui œuvre pour l’enfance<br />

handicapée. Avant qu’il ne soit croqué, il est exposé pendant le mois d’avril à l’hôtel Sofitel Thalassa Miramar à Biarritz. Forts d’une<br />

expérience de plus de dix ans avec les grands noms de la place Vendôme, Stéphanie Porsain et Florent Trémolosa reprennent l’atelier Origine<br />

en 2004 à <strong>Anglet</strong>. Là, ils continuent de travailler pour de grands joailliers, créent des formes originales et intemporelles, et transforment des bijoux.<br />

Leur vaste atelier lumineux est ouvert tous les après-midi. Quant au talent du chocolatier de Serge Couzigou, il n’est plus à démontrer.<br />

Ses étonnantes sculptures sont à découvrir au Planète Musée du Chocolat.<br />

Atelier Origine : 4, rue Louis-Colas, <strong>Anglet</strong>. Tél. 05 59 52 02 27. www.origine-atelier.com<br />

Planète Musée du chocolat : 14, avenue Beaurivage, Biarritz. Tél. 05 59 23 27 72. www.planetemuseeduchocolat.com<br />

© R. Hélin<br />

Photo DR<br />

35<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


I SPORT/LOISIRS I RENCONTRES / MANIFESTATIONS I<br />

Bodyboard<br />

Tour européen<br />

Longboard<br />

Étape mondiale<br />

La première étape du championnat du monde de longboard est aux Cavaliers.<br />

L’élite mondiale, près de quarante-cinq participants, s’y donne rendez-vous<br />

du 5 au 11 mai. Qu’ils soient “classiques”, partisans d’une glisse fluide,<br />

ou “modernes” intégrant des figures radicales, les longboarders ont<br />

qualifications, demi-finales et finale pour montrer toute leur habileté à manier<br />

cette planche au nez arrondi longue d’au moins 2,16 m. Parrainé par Oxbow,<br />

cet événement est la première étape du circuit<br />

mondial de longboard que la marque française de vêtements de glisse<br />

a fait renaître pour le porter au niveau du WCT, circuit professionnel<br />

de shortboard. Pour son organisation, un accent tout particulier a été mis<br />

sur le développement durable. À noter la présence de Surfrider Foundation<br />

aux côtés d’Oxbow pour préparer cette manifestation et lors de la<br />

compétition. Exposition, animations et même un auditorium pouvant<br />

accueillir des élèves, bref, tout un dispositif est mis en place afin de<br />

sensibiliser aux problèmes d’environnement. La prochaine compétition<br />

aura lieu à San Clemente (États-Unis, Californie). Rappelons que l’année<br />

dernière, le Brésilien Phil Rajzman a remporté le titre mondial de<br />

ce championnat devant son compatriote Danilo Rodrogo.<br />

Du 5 au 11 mai, plage des Cavaliers.<br />

Le tour professionnel européen de bodyboard (European Tour of Bodyboard-ETB), sous l’égide de la Fédération européenne de surf et organisé<br />

par l’<strong>Anglet</strong> Surf-Club, revient à la Chambre d’Amour. Première étape de la saison 2008 du tour professionnel européen de bodyboard, elle est<br />

la seule organisée en France. Les plus grands riders français et européens y sont attendus : Cédric Dufaure (France), champion de France 2007,<br />

Pierre-Louis Costes (France), double champion de France junior en 2006 et 2007, 6 e du circuit mondial IBA, Yeray Martinez (Espagne),<br />

9 e du circuit mondial IBA, Silvano Lourenço (Portugal), vainqueur du tour européen ETB en 2007 et Beñat Elosua (Espagne), victorieux à <strong>Anglet</strong><br />

en 2007. Enfin, le jeune Angloy Jonathan Jay, vice-champion de France junior 2006, pourrait créer la surprise.<br />

Du 1 er au 4 mai. Site de la Chambre d’Amour.<br />

36<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

Tournoi Élite Pro main nue<br />

Pilotarienak<br />

Waltari, Loquillo, Sorhuet, Ezcurra II, Etcheto, Larrechea : Pilotarienak est le<br />

rendez-vous des plus grands joueurs de la spécialité. Réservé aux meilleures<br />

manistes de la catégorie Élite Pro du circuit EPB (Élite pelote basque), le tournoi<br />

Pilotarienak, organisé par l’Office de tourisme et la Ville d’<strong>Anglet</strong>, revient au trinquet<br />

de verre d’Haïtz-Pean<br />

à <strong>Anglet</strong>. Compétition<br />

majeure de la saison 2008,<br />

l’élite mondiale promet des<br />

parties palpitantes de haut niveau sur la cancha<br />

d’Haïtz-Pean, un trinquet aux deux parois de verre<br />

propices à l’offensive. Quelle que soit l’affiche,<br />

quels que soient les duos, les parties ne manqueront<br />

ni d’attrait, ni de puissance.<br />

Trinquet de verre Haïtz Pean, promenade du<br />

Parc-Belay.<br />

Quarts de finale : le 7 mai, à 19 h et à 20 h 30.<br />

Demi-finales : le 16 mai, à 19 h et 20 h 30.<br />

Finale : le 23 mai, à 20 h et lever de rideau à 19 h.<br />

Informations : 05 59 03 77 01.<br />

© L. Masurel<br />

© L. Masurel<br />

© L. Masurel<br />

© L. Masurel


© Leroux<br />

© R. Hélin<br />

À vélo ou à pied<br />

Tous en piste<br />

Voile<br />

Spi <strong>Anglet</strong><br />

Épreuve phare de la saison, comptant pour le challenge Aquitaine Euskadi, le Spi <strong>Anglet</strong> (ex-Critérium<br />

Voile du Pays basque) attire des participants d’Arcachon à Bilbao. Au large d’<strong>Anglet</strong> et de Biarritz, une<br />

trentaine de voiliers habitables s’affrontent du 1er au 4 mai, au cours de régates officielles homologuées<br />

par la Fédération française de voile. Le Spi <strong>Anglet</strong> se veut spectaculaire : avec des parcours délimités<br />

par des bouées, au plus près de la côte, du Rocher de la Vierge à La Barre. En matinée, au départ du port,<br />

la flotte salue le public au Grand Pavois, le long de la promenade de l’Adour. Plus tard, face à la plage<br />

de l’Océan ou des Cavaliers, le départ de la régate est donné. Mais le Spi <strong>Anglet</strong>, organisé par le<br />

Yacht-Club Adour-Atlantique, entend aussi faire vivre cette course au public. Le briefing des coureurs<br />

sur les régates et les conditions météorologiques lui sera ouvert ainsi que l’accès à des voiliers.<br />

Du 1er au 4 mai, entre le Rocher de la Vierge et La Barre. 10 h, briefing des coureurs devant le restaurant<br />

Le Poisson à voile.<br />

10 h 30, sortie des bateaux du port de plaisance. Entre 16 h et 18 h, retour de la flotte. Informations sur<br />

www.ycaa.fr et 05 59 63 60 31.<br />

Balade, gratuite et accessible à tous, sur les pistes cyclables et les voies pédestres d’<strong>Anglet</strong>,<br />

Tous en piste est une invitation 100 % nature. Pas besoin d’être un accro des baskets ou du vélo,<br />

l’envie de partager le plaisir de la petite reine et de la marche suffit. Deux boucles sont proposées<br />

sans qu’il soit question de difficultés ou de compétition. Plus qu’une simple promenade,<br />

Tous en piste veut encourager un mode de transport alternatif à la voiture. Une manifestation qui<br />

s’inscrit dans le cadre de la Fête du vélo, une initiative nationale du Comité de promotion du vélo.<br />

Le 8 juin. Départ de l’espace glisse et roule de La Barre, à 10 h. Informations : 05 59 03 06 45.<br />

Seniors<br />

Il va y avoir du sport !<br />

Le Sport’S est de retour. Le service des sports de la Ville organise des sessions sportives pour<br />

les seniors angloys. Au programme des activités de plein air : parcours d’orientation, vélo, sports<br />

aquatiques, et les incontournables : tir à l’arc, swin golf, bowling et pelote. Une nouvelle occasion<br />

de bouger et de s’amuser. Il s’agit moins de s’entretenir que de jouer, jamais dans un esprit<br />

de compétition et de performance mais de découverte et de partage. Les règles du jeu sont adaptées<br />

sans être édulcorées. Les seniors sont répartis en deux classes d’âge de 55 à 64 ans et de 65 à 75 ans<br />

et sont accompagnés d’un ou deux éducateurs sportifs, diplômés d’État. Un regard attentif est porté<br />

à l’état de santé des pratiquants. Un certificat médical d’aptitude à la pratique du sport est obligatoire. Enfin, une participation de 2,5 à 4 euros<br />

est demandée par séance.<br />

Sport’S : du 9 au 20 juin. Inscriptions dès le 26 mai au centre sportif Haitz Pean, promenade du Parc-Belay. Informations : 05 59 03 06 45.<br />

Footing gastronomique<br />

La course des gourmets<br />

Les sportifs font bombance tout au long des 9 km du Footing gastronomique d’<strong>Anglet</strong>. Galantine,<br />

boudin, garbure et autres taloa et gâteau basque : des haltes gastronomiques arrosées (avec<br />

modération) de quelques gorgées de madiran, d’irouleguy ou de cidre ponctuent le parcours.<br />

Bien évidemment, cette septième édition n’est ni chronométrée, ni homologuée. Que l’on soit<br />

coureur émérite ou du dimanche, marcheur ou promeneur, solitaire, en famille ou entre amis,<br />

cette course festive ne fait pas la fine bouche : elle est ouverte à tous.<br />

Le 11 mai. Départ : esplanade de la salle des Congrès à 10 h 30.<br />

Parcours : Madrague-Club hippique-Voie verte-La Barre-Promenade Victor-Mendiboure.<br />

Informations et inscriptions : Office de tourisme au 05 59 03 77 01.<br />

37<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

© R. Hélin © R. Hélin


I CARNET I NAISSANCES - MARIAGES - DÉCÈS I<br />

ARNET<br />

NAISSANCES<br />

38<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

DÉCEMBRE 2007 : RENAN GOURGUES • CHLOÉ NEVEU--JEANSON • ALEXIS GIRAULT • NOA MULLER •<br />

AGATHE ROUSSEAU • BAPTISTE IRIGOYEN • MATHILDE REY • MANON PARANT.<br />

JANVIER : JADE VRIGNAUD • ELAIA HARGUINDEGUY • LIAM LE FRANC--SCHWENTZER • LORENTXA<br />

COUPÉ--LAHONTA • AMAIA INARREA--MORTALENA • CÉLIA FANGARI • NINA LADOUCETTE • ALOYS<br />

PHILIPPE • NOÉMIE LOPEZ--BONNAN • ELISA BUTET • CLARA MALÉ DIT CAZOT • SACHA MARECHAL-<br />

JACCACHOURY • HUGO MINBIELLE • CLARA PAILLASSAR • MATHÉO FERRINI • NINA GONÇALVES DE<br />

MELO • EMMA BERASSEN • MAEVA DELSOL • ALEXANDRE CUBAYNES • ZOÉ SOUTIF • LUCAS<br />

NUNEZ.<br />

FÉVRIER : AMBRE CAPLANNE • ELIOTT CARADEC--LEFRANÇOIS • MARTIN QUESADA • LÉA LALANNE •<br />

MORGANE LALANNE • LUCAS BARCELONA.<br />

MARIAGES<br />

ANVIER : FRÉDÉRIC SANCHEZ ET VALÉRIE BAYET • DIMITRY RONSEAUX ET JULIE LAMBOLEY.<br />

FÉVRIER : DOMINIQUE LENGUIN ET MARTINE CURUTCHET • DAVID MOUHICA ET CAROLE LACRAMPE •<br />

JEAN-MICHEL LARRE ET ELISABETH THOMAS.<br />

DÉCÈS<br />

ANVIER : MARIA AROCENA VVE FERNANDES, 102 ANS • RAIMUNDO BARACE, 81 ANS • MARGUERITE<br />

ALCÉTÉGARAY VVE VERDUN, 99 ANS • MARIE BERNADETTE CARRAU, 70 ANS • MANUEL DUARTE<br />

CARDOSO, 76 ANS • AIMÉE MOUCHEBOEUF VVE ETCHEVERRY, 83 ANS • ELISABETH LACROTTE,<br />

67 ANS • ROBERT BOUCHET, 86 ANS • MARIE PAUL VVE HAUSSEGUY, 96 ANS.<br />

FÉVRIER : MARIE BOUZATS VVE BORDES, 91 ANS • JEAN-CLAUDE PÉTRISSANS, 62 ANS •<br />

ROGER MOURIER, 77 ANS • JEAN PITON, 86 ANS • MAURICE PÉTRIACQ, 87 ANS • CHARLOTTE JOUVE VVE<br />

BACOU, 96 ANS.<br />

Convivialité<br />

Fête des voisins<br />

Qu’ils soient de palier, d’immeuble ou de rue, connaître ses voisins rend la vie plus<br />

facile, plus fluide, plus sécurisante aussi. À <strong>Anglet</strong>, comme partout en France, les voisins<br />

se retrouvent le mardi 27 mai pour la neuvième édition de la fête des voisins. Un<br />

antidote à l’indifférence, à la solitude et au repli sur soi. L’idée est des plus simple :<br />

chaque habitant est invité à mettre sur pied une fête pour ses voisins. Autour d’un<br />

verre, d’un buffet ou d’un repas, chacun se crée une vie plus fraternelle et solidaire.<br />

Quelques conseils : ne la préparez pas tout seul, répartissez les tâches, une préparation<br />

en commun, c’est déjà la fête. Hall, cour, rue, terre-plein, jardin, il y a plus d’un lieu<br />

pour l’installer mais il faut veiller à la sécurité, surtout celle des enfants. Soignez la<br />

publicité : à la mairie, la direction de la communication distribue gratuitement le kit de<br />

la fête des voisins (affichettes, ballons, tee-shirts…) et sur le site www.immeublesenfete.com,<br />

une mine de renseignements, il est possible de télécharger les affichettes et<br />

autres cartes d’invitation.<br />

Le mardi 27 mai. Informations : Mairie d’<strong>Anglet</strong>, direction de la communication : 05 59 58 35 30. Sites : www.anglet.fr<br />

et www.immeublesenfete.com.


DON DU SANG<br />

Est-ce que ça fait mal ? Pas plus<br />

qu’un vaccin, en tout cas moins<br />

que d’avaler une gorgée de café<br />

trop chaud. Est-ce que c’est long ?<br />

Une dizaine de minutes pour le<br />

don du sang, et entre trente et<br />

quatre-vingt-dix minutes pour un<br />

don de plasma ou de plaquettes.<br />

Est-ce sans risque ? Le matériel<br />

de prélèvement (aiguille, tube et<br />

poche) est stérile et à usage<br />

unique. Plus que jamais la<br />

mobilisation est nécessaire.<br />

Chaque année, en France, près<br />

de cinq cent mille malades ont<br />

recours aux produits sanguins<br />

à l’occasion d’opérations<br />

chirurgicales, du traitement<br />

de maladies hématologiques<br />

et de cancers, d’accouchements<br />

et de greffes.<br />

Collecte les 14 et 15 mai,<br />

de 15 h 30 à 19 h 30. Le 16 mai,<br />

de 7 h 30 à 11 h 30. Maison pour<br />

tous - 6, rue Albert-le-Barillier.<br />

ARMÉE DE L’AIR<br />

L’armée de l’air recrute des jeunes<br />

entre 17 et 30 ans, de tous niveaux<br />

scolaires. Elle propose plus de<br />

cinquante métiers.<br />

Une permanence est tenue chaque<br />

mercredi, de 10 h à 12 h et de 14 h<br />

à 16 h, au centre de réunion<br />

municipal, rue Sainte-Ursule,<br />

à Bayonne.<br />

Informations : 05 59 32 10 02<br />

(Bureau air information de Pau)<br />

et 05 59 55 05 14 (Bayonne).<br />

www.recrutement.air.defense.gouv.fr<br />

LOGEMENTS POUR ÉTU-<br />

DIANTS Service de mise en relation<br />

entre propriétaires et étudiants : le<br />

BIJ tient un fichier de logements<br />

meublés pour l’année scolaire<br />

2008/2009. Si vous êtes<br />

propriétaire et souhaitez louer<br />

de septembre à juin à un étudiant,<br />

contactez le : BIJ - 6, rue Albert-le-<br />

Barillier. Tél. 05 59 58 26 50.<br />

CANCERS DE LA PEAU<br />

Cinq personnes meurent chaque<br />

jour en France d’un cancer<br />

de la peau. Le 15 mai,<br />

les dermatologues tirent<br />

à nouveau la sonnette d’alarme<br />

à l’occasion de la Xe Journée<br />

nationale de prévention et de<br />

dépistage des cancers de la peau.<br />

Ils invitent les Français à se rendre<br />

dans les centres de dépistage<br />

pour y bénéficier d’un examen<br />

de dépistage anonyme et gratuit<br />

des cancers cutanés.<br />

Pour connaître le centre d’accueil<br />

le plus proche de son domicile,<br />

un numéro vert est à votre<br />

disposition : 0800 777 707.<br />

MAISONS FLEURIES<br />

La ville d’<strong>Anglet</strong> organise, comme<br />

chaque année, le concours des<br />

maisons fleuries. En compétition :<br />

les jardins, les terrasses,<br />

les balcons, les immeubles<br />

(d’au moins huit appartements)<br />

et même les entreprises<br />

commerciales et artisanales.<br />

Tous doivent être visibles de la rue.<br />

Qualité du fleurissement,<br />

harmonie et originalité des<br />

couleurs, propreté, état général :<br />

autant de critères qui sont<br />

examinés à la loupe par le jury.<br />

Chaque participant reçoit une<br />

corbeille de fleurs. Les gagnants<br />

sont récompensés en bons d’achat<br />

dans des jardineries. Le grand prix<br />

de la Ville est de 230 euros.<br />

Inscriptions du 2 juin au 4 juillet<br />

2008. Bulletins disponibles<br />

à l’Office de tourisme d’<strong>Anglet</strong>,<br />

à l’accueil de la mairie, ou sur le<br />

site Internet www.anglet.fr. Il est<br />

possible aussi de s’inscrire par<br />

téléphone à la Direction de la<br />

communication au 05 59 58 35 30.<br />

ATELIERS LANGUES<br />

Venez découvrir sur Internet<br />

les bons plans pour apprendre<br />

le français pour étrangers.<br />

Au menu : la présentation des<br />

sites d’autoformation les plus<br />

pédagogiques, les outils de<br />

traduction et de prononciation.<br />

Sans oublier toutes les astuces.<br />

L’accès est gratuit.<br />

Le 24 mai, de 10 h à 11 h 30.<br />

Bibliothèque : 12 rue Albert-le-<br />

Barillier. Informations et<br />

réservation à la bibliothèque<br />

ou au 05 59 52 17 55.<br />

GUIDE DES ASSOCIATIONS<br />

<strong>Anglet</strong> pratique nouvelle édition<br />

est arrivé. Dans ce guide, diffusé<br />

gratuitement, figurent toutes<br />

les adresses et contacts utiles<br />

concernant la vie quotidienne,<br />

scolaire, professionnelle, et les<br />

loisirs d’<strong>Anglet</strong>. Services<br />

administratifs, sociaux et<br />

organismes y sont dûment<br />

répertoriés, de même que la<br />

multitude d’activités culturelles,<br />

sportives et socio-éducatives<br />

angloyes. Sa version “on line”<br />

est disponible sur le site Internet<br />

de la Ville : www.anglet.fr, rubrique<br />

<strong>Anglet</strong> pratique. Son moteur<br />

de recherche permet de saisir un<br />

mot-clé pour une recherche ciblée<br />

et la consultation par thème.<br />

De plus, dans sa version<br />

numérique, l’<strong>Anglet</strong> pratique<br />

bénéficie d’une mise à jour<br />

régulière des données.<br />

Service communication - Hôtel de<br />

ville - Rue Amédée-Dufourg -<br />

Tél. 05 59 58 35 30 -<br />

www.anglet.fr<br />

BIL TA GARBI A DÉMÉNAGÉ<br />

Chargé depuis 2002 de gérer<br />

la filière globale de gestion des<br />

déchets ménagers et assimilés<br />

dans la zone ouest des Pyrénées-<br />

Atlantiques, le syndicat mixte<br />

Bil Ta Garbi a déménagé.<br />

Voici ses nouvelles coordonnées :<br />

Syndicat Bil Ta Garbi - 2, allée des<br />

platanes. 64115 Bayonne cedex.<br />

Tél. 05 59 44 26 44. Fax 05 59 44<br />

26 45. www.biltagarbi.fr<br />

HORAIRES BIBLIOTHÈQUE<br />

La bibliothèque vient de changer<br />

ses heures d’ouverture et de<br />

fermeture, permettant une<br />

amplitude horaire plus large,<br />

plus facile à mémoriser : les mardi,<br />

mercredi, vendredi et samedi,<br />

de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h<br />

(jusqu’à 20 h le mardi) ; le jeudi<br />

matin de 10 h à 13 h. Fermeture le<br />

lundi entier et le jeudi après-midi.<br />

Dès la rentrée prochaine, elle sera<br />

ouverte en continu de 10 h à 18 h<br />

(20 h le mardi), et le jeudi matin<br />

de 10 h à 13 h, ce qui permettra<br />

à des actifs de se détendre et<br />

de s’informer à l’heure de la pause<br />

déjeuner. Les horaires de la<br />

bibliothèque passeront de vingtneuf<br />

heures d’ouverture hebdomadaire<br />

à trente-sept heures.<br />

HUI CHUN GONG<br />

L’association de Qi Gong<br />

“Zhongfu” propose une méthode<br />

pour retrouver le printemps<br />

(Hui Chun Gong). Dans l’i<strong>mag</strong>inaire<br />

I BON À SAVOIR I INFOS PRATIQUES I<br />

chinois, le printemps représente<br />

la santé et la jeunesse, l’harmonie<br />

du corps et de l’esprit,<br />

l’épanouissement de la santé dans<br />

l’unification avec la nature qui<br />

nous entoure. Cette méthode<br />

très riche et variée, issue d’une<br />

tradition millénaire, reflète l’art<br />

du souffle taoïste et insiste sur le<br />

travail des trois trésors : l’essence,<br />

la respiration et la conscience.<br />

Elle renforce le système<br />

immunitaire et régénère les<br />

fonctions physiologiques du corps.<br />

Accessible à tous les publics.<br />

Lieu de pratique : “Les Cigales” -<br />

33, avenue des Pyrénées. Tarifs :<br />

25 euros (adhérents) et 30 euros<br />

(non adhérents).<br />

Contact : 05 59 03 18 43<br />

ou 06 08 80 77 17.<br />

PARTIR À L’ÉTRANGER<br />

Stage linguistique, année d’études<br />

ou au pair, le Bureau information<br />

jeunesse d’<strong>Anglet</strong> dispose<br />

de catalogues d’organismes<br />

présentant leurs différents<br />

programmes. Les inscriptions pour<br />

cet été ou pour l’année scolaire<br />

2008-2009 se font dès maintenant.<br />

Documentation à consulter<br />

rapidement.<br />

BIJ - 6, rue Albert-le-Barillier.<br />

Tél. 05 59 58 26 50.<br />

SÉJOURS D’ÉTÉ<br />

Pour le séjour d’été de votre<br />

enfant, pensez à vous renseigner<br />

dès maintenant. Les réservations<br />

doivent se faire le plus tôt<br />

possible. Le BIJ met à votre<br />

disposition de la documentation<br />

sur les séjours proposés par des<br />

organismes privés en France<br />

et à l’étranger.<br />

BIJ - 6, rue Albert-le-Barillier.<br />

Tél. 05 59 58 26 50.<br />

ANIMATION D’ANNIVERSAIRE<br />

Pour organiser et animer une fête<br />

d’anniversaire pour votre enfant,<br />

le BIJ dispose d’un fichier<br />

d’animateurs diplômés. La fête<br />

doit se faire à votre domicile<br />

et en votre présence.<br />

Les coordonnées des animateurs<br />

sont disponibles au :<br />

BIJ - 6, rue Albert-le-Barillier.<br />

Tél. 05 59 58 26 50.<br />

39<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91


E<strong>XP</strong>RESSION DE L’OPPOSITION<br />

Le groupe “Vivons <strong>Anglet</strong> naturellement” est composé de neuf conseillers municipaux.<br />

(UMP, UDF-Modem, ass. Angeluzain)<br />

Michel Ithurbide<br />

Jacques Veunac<br />

Nicole Darrasse<br />

Patrick Chasseriaud<br />

Claude Olive<br />

Marie-Hélène Cazaux<br />

Muriel Lecouturier<br />

Florence Lasserre-David<br />

Marine Bazé<br />

Aujourd’hui, la vie démocratique reprend son<br />

cours et nous en profitons pour remercier toutes<br />

les électrices et les électeurs qui nous ont fait<br />

confiance en nous apportant leur voix.<br />

Au sein du conseil municipal, nous travaillerons<br />

pour le bien des Angloys en menant une opposition<br />

constructive et vigilante.<br />

Nous remercions également les employés municipaux,<br />

agents, chefs de service qui nous ont<br />

accompagnés pendant la dernière mandature, et<br />

nous ont permis d’accomplir nos engagements<br />

de mandat.?Ils ont marqué et amélioré notre<br />

ville, comme les Angloys nous l’ont si souvent<br />

répété durant la dernière campagne électorale.<br />

Nous espérons que la nouvelle majorité prendra<br />

soin de notre travail et de la situation financière<br />

saine de la Ville. Nous aurons l’occasion d’y<br />

veiller et de vous informer par le biais de cette<br />

page. Voici le compte-rendu de nos interventions<br />

au dernier conseil municipal :<br />

DES EFFECTIFS SCOLAIRES EN BAISSE,<br />

SOUDAIN STABLES<br />

Il y a encore quelques jours, nous étions tenus pour responsables<br />

de la désertification des enfants dans les<br />

écoles d’<strong>Anglet</strong>, termes employés pendant la campagne<br />

électorale. Nous nous réjouissons de constater que<br />

quinze jours après l’élection de la Gauche plurielle, voici<br />

que les effectifs sont stables voire en augmentation dans<br />

certains secteurs !<br />

C’est ainsi, les choses évoluent très vite et les situations<br />

alarmantes peuvent devenir bonnes en quinze jours. Les<br />

affirmations répétées de la Gauche, tout au long de la dernière<br />

mandature et pendant la dernière campagne, ont<br />

40<br />

ANGLET MAGAZINE<br />

N° 91<br />

contribué à conforter l’Éducation nationale dans ses choix<br />

de supprimer des postes.<br />

Ceci, bien sûr, nous amène à prendre nos responsabilités,<br />

c’est pourquoi notre groupe “Vivons <strong>Anglet</strong> naturellement”<br />

a voté la motion présentée par la Gauche plurielle<br />

au dernier conseil municipal pour demander le re-examen<br />

de ces suppressions de postes programmées, car il est<br />

important à nos yeux que les enfants d’<strong>Anglet</strong> gardent<br />

une qualité d’enseignement digne de ce nom, qualité que<br />

nous avons toujours défendue, de notre côté, avec ténacité.<br />

AMATEURISME OU PRÉCIPITATION ?<br />

Nous avons rencontré le maire le 28 mars à 16 h, pour<br />

obtenir les éléments concernant la composition des<br />

commissions municipales et la place accordée dans les<br />

organismes extérieurs à la Ville. Il nous a été remis la liste<br />

des commissions et le nombre de places pour l’opposition<br />

conformément à la règle proportionnelle. Pour les organismes<br />

extérieurs, il a fallu attendre la dernière minute,<br />

le jour du conseil, pour récupérer ces éléments. Nous laissons<br />

apprécier aux Angloys le temps nécessaire pour préparer<br />

le conseil municipal et décider de nos propres représentations<br />

dans ces organismes. Nous nous souvenons<br />

des remarques de l’ancienne opposition quand nous<br />

donnions les éléments une semaine avant le conseil.<br />

M. le Maire, nous mettrons cela, cette fois, sur le compte<br />

de la précipitation. Nous espérons que ceci ne se reproduira<br />

plus, pour que l’opposition puisse jouer pleinement<br />

son rôle.<br />

JACQUES VEUNAC À LA CABAB<br />

Nous prenons acte de la décision du maire d’accorder un<br />

poste de titulaire au sein de notre groupe pour siéger<br />

à la Communauté d’agglomération où nous pourrons<br />

représenter tous les Angloys pour défendre les intérêts<br />

de notre Ville.

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