Support de cours TD n°3 - STAPS AVIGNON

1. Analyse de l’activité :
TD N°2 : SUPPORT DE COURS
ANALYSE DE L’ACTIVITE
1.1 Définitions :
- « Une course avec boussole et carte, à travers un parcours jalonné de points de
contrôle. Celui qui réalise le meilleur temps gagne ». (International Orientation
Federation, 1961).
- « [La CO c’est] parcourir un circuit matérialisé par des , que le participant
doit découvrir par de son choix, en utilisant une carte spéciale et
éventuellement une boussole. (site web FFCO, www.ffco.asso.fr)
- «C’est un sport qui se pratique sous forme d’une course contre la montre en terrain
varié, sur un circuit matérialisé par des postes de , que le concurrent doit
découvrir par le cheminement de son choix, en se servant d’une carte et
éventuellement d’une boussole. […]Les performances des compétiteurs dépendent à la
fois de leur habileté à et de leur ». (Giroux et Radache, Guide
pratique de l’orientation, VO2 diffusion, Millau, 1999).
1.2 Logique interne
Qu’est-ce qui caractérise cette activité d’orientation ?
Laborde, la logique interne de la CO d’un point de vue fédéral est « l’adaptation des
déplacements dans une incertitude informationnelle issue de l’environnement varié » (Adapter
ses déplacements à des environnements multiples, variés, nouveaux. P.Seners, Ed Vigot,
2003).
Issaulan et Lamotte la définissent comme « course individuelle sur un parcours balisé par des
postes que l’on doit visiter grâce à un document dans un ordre imposé ».
Que peut-on remarquer dans cette définition ?
C’est donc trouver des postes, des lieux signifiants, à la fois sur la carte et sur le terrain par
des prises de repères, au moyen de la relation carte-terrain.
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1.3 Problème fondamental
Le problème principal qui organise de façon contradictoire et prioritaire l’orienteur, c’est le
conflit .
Prise de risque en . Il faut aller vite tout en restant lucide (Réguler son
déplacement)
Prise de risque à : Mise en relation de la carte et du terrain. Perception de
l'espace global.
conflit classique de la course, courir vite/courir longtemps, c’est-à-dire le problème de la
gestion de l’énergie dans une course fractionnée, à intensité variable et incertaine.
« agir en sécurité ». Il peut y avoir un conflit entre /sécurité.
1.3 Ressources mobilisées dans le cadre de la pratique
- Ressources énergétiques :
- Ressources affectives :
- Ressources motrices :
- Ressources informationnelles :
La vision centrale est utilisée pour lire la carte ou chercher un repère précis. La vision
périphérique permet de suivre ou détecter des indices plus diffus (lumière d'une clairière,
lisière...) et d'éviter les obstacles qui gênent la progression (branches par ex…).
- Ressources cognitives :
1.4 Enjeux de formation
De façon plus concrète on peut parler d’acquisition et en accord avec les objectifs généraux
de l’EPS :
- Connaissances sur son corps et de développer des compétences motrices
bioénergétiques, bio informationnelles, affectives et cognitives (cf. ci-dessus).
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- Développement de la capacité à se représenter de façon abstraite un espace et/ou un
trajet.
- « Gestion de sa vie future » ; former un citoyen lucide, responsable et éclairé.
- Autonomie (je fais des choix et je m’y conforme).
- Responsabilité (être conscient de ses actes), à agir en créant sa propre sécurité et en
préservant celle des autres. Education à la sécurité.
- Transversalité des savoir-faire à d’autres domaines (ex : lecture de carte lors de
déplacements en voiture, randonnée…)
- Approche pluridisciplinaire à l’Ecole, mise en relation des math (notion d’échelle, de
segment, pourcentage, calcul de surface, calcul de vitesses…), géographie (boussole,
carte, végétation), SVT (géologie, faune, flore), documentation (dossier sur une région
où on va aller…),
- Entendre un message civique (respect de la forêt, de la nature…)
1.5 Cadre réglementaire
- Pas de texte définissant les normes et conditions de pratique scolaire des APSA (excepté
pour les activités aquatiques avec la Note de Service du 24 avril 1984).
- Aucun texte ne dit que le professeur doit avoir les élèves perpétuellement dans son champ
visuel.
- D’un point de vue responsabilité, le texte le plus récent est une Note de Service 94.116 du
09 mars 1994 parue au B.O n°11 du 17.03.1994 qui demandent aux enseignants de gérer les
pratiques « en bons pères de famille » :
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Par contre, en cas de problème, le traitement pédagogique de l’enseignant sera pris en compte
pour savoir s’il y a faute.
2-La CO, toujours une APPN ?
2.1 Milieu naturel
Analyser les avantages et inconvénients de la pratique en milieu non naturel (collège, parc…)
-le problème fondamental demeure : vitesse/précision
-Comment complexifier ? (Indication par azimut, carte avec zones effacées, …)
2.2 APPN, les définitions et la CO
-APPN selon l’I.G : « Activité physique de déplacements avec ou sans
, seul ou à plusieurs, dans un milieu complexe, varié et variable, tout
en conservant son équilibre et en recherchant une de trajet ».
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- Construire son
itinéraire par étapes en
fonction des actions
que l'on se sait
capable de réaliser.
- S'engager sur
l'itinéraire le plus
adapté à ses
ressources.
-F.Vacher « les APPN regroupent l’ensemble des pratiques se caractérisant par un
déplacement , avec ou sans engin, dans un milieu de pleine nature ou le
. Ce milieu est source . Les actions motrices s’organisent donc en
, en interaction avec les éléments propres au milieu »
2.3 Compétences spécifiques des APPN
Peut-on y répondre en pratiquant la CO ?
- Respecter dans la
progression un
principe d'alternance
entre les phases
d'effort intense et
d'effort moindre.
- Progresser en
combinant ses propres
forces à celles du
milieu.
- Assurer sa sécurité et
celle d'autrui en
appliquant les techniques
et les consignes relatives
à la sécurité.
- Tenir compte des
comportements
significatifs des autres
pratiquants.
- Comprendre
l'environnement dans sa
composition, son
équilibre, son évolution
et en connaître les
incidences sur la
pratique.
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