Troisième partie

La cavalerie russe attaque le 3 ième bataillon du 27 ième par le front des carabiniers et par le flan gauche.
Puis les russes reviennent avec leur infanterie, devant les baïonnettes du 27 ième léger. Premier échec
de la cavalerie russe. L’infanterie russe se réfugie en désordre dans le village.
Bernadotte a détaché la division Drouet (colonel Gérard) pour contrer l'infanterie russe. C’est la
première fois que ces deux corps d’élite se rencontrent.
30 ième bulletin de la GA. Les Français s'élancent, enfoncent la cavalerie russe. Une deuxième charge
de cavalerie commandée par le prince Repnine s'effectue. Le colonel Morland est tué. Arrivent en
renfort les grenadiers à cheval d'Ordener. La mêlée est impressionnante. La cavalerie française
parvient à disperser et à refouler les chevaliers-gardes d'Alexandre, faisant un illustre prisonnier, le
prince Repnine en personne, que le général Rapp, le crâne entouré d’un pansement, présentera luimême
à Napoléon. Le 27 ième et toute la division Drouet (94 ième et 95 ième de ligne ) culbutent ceux de
la garde russe. La cavalerie russe interviendra mais elle sera prise en tenaille par la division Drouet
et la cavalerie de Bessières. Pendant ce temps, les trois régiments de la division Drouet refoulent
l'infanterie russe, privée de la protection de la cavalerie, sur Krenovice et Austerlitz. Le 27 ième
occupe alors Krenowitz.
écrits du chirurgien Jérôme Dumas du 28 ième léger sur l’action du 27 ième léger.
L’Empereur invitera personnellement, avant l’attaque le 27 ième léger à battre les Russes pour soutenir
la réputation acquise en Italie (écrits du Médecin Dumas, témoin. Carnet de la sabretache).
Le général de brigade Maison, ordonne au premier bataillon du 27 ième de poursuivre l’ennemi. Onze
canons sont saisis, ainsi que des centaines de prisonniers blessés. Le corps reste en réserve jusqu’à la
fin de la bataille.
Ordre au maréchal Bernadotte de poursuivre l'ennemi sur la route d'Austerlitz à Göeding.
«Soldats, je suis content de vous. Je vous ramènerai en France. Là, vous serez l'objet de mes plus
tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie et il vous suffira de dire : j'étais à la
bataille d'Austerlitz pour que l'on vous réponde : voilà un brave !» (Napoléon).
Le très bon comportement de la 2 ième division Drouet est signalé, unité à laquelle appartient le
27 ième léger.
Les pertes à Austerlitz, pour le 27 ième sont d’un officier, de sept sous-officiers et hommes, tués ou
blessés mortellement. D’après une autre source, certainement plus proche de la vérité, compte tenu
du rôle du régiment 50 combattants, tous grades confondus, furent hors de combat.
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