Troisième partie
Troisième partie
Troisième partie
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
A son retour en France, le général Dupont de l’Etang qui avait capitulé déclara qu’il n’avait reçu que<br />
1 000 hommes au titre de la brigade Gobert, faisant porter à ce général, tué au combat, une grande<br />
part de la défaite. En 1809 le général Dufour est détenu sur le ponton « la Vieille Castille »; en<br />
automne il est mis au Château Bellver (Palma de Majorque). Il sera par la suite déporté en<br />
Angleterre, prisonnier à Chesterfield. Il servira de nouveau en 1815.Parmi les anciens du bataillon<br />
de dépôt (3 ième ), ayant formé le 5 ième bataillon du 27 ième , mis à la disposition du 8 ième provisoire,<br />
certains sont faits prisonniers.<br />
Le sous-lieutenant Simonin de Vermondans, Claude François Félicien Cesar, né à Ornans<br />
(Doubs) le 6 février 1789, mis à la disposition du 8 ième provisoire, est fait prisonnier à Baylen,<br />
il rentre en France le 19 mai 1810<br />
Pierre Maurice, d’Anvers, département des Deux-Nèthes (n° 973 au 27 riléger) est au 8 ième<br />
provisoire, 2 ième bataillon, 1 ière compagnie quand il est fait prisonnier le 19 juillet 1808 à<br />
Baïlen. Il rentre en France le 4 juillet 1814.<br />
Il en est de même du sergent Dehon Nicolas Louis né le 4 mars 1778 qui rentrera chez lui<br />
en 1814.<br />
Jean Dreuilhe né le 17 avril 1780 à Larroque (Tarn) aussi au 8 ième régiment provisoire ne<br />
sera pas fait prisonnier. Il a certainement réussi à ne pas se rendre malgré les ordres. Il<br />
rejoindra son unité le 16 septembre 1808, mais sera fait prisonnier, plus tard, le 5 mars<br />
1811 en Espagne. Pas d’indication sur son retour en France.<br />
Le registre fait apparaître un certain nombre de soldats détachés au 8 ième qui n’ont pas été faits<br />
prisonniers et qui rejoindront le 27 ième le 16 septembre 1809.<br />
Le 30 septembre 1808, la France est contrainte de signer la convention de Cintra et d’évacuer le<br />
Portugal.<br />
Après Baïlen le 8 ième régiment provisoire est refondu dans deux régiment d’infanterie légère<br />
33 ième et 34 ième . Ce qui reste de ce régiment sera dissout en 1809. Certains rejoindront la garde du<br />
roi Joseph à Madrid (12 janvier 1809).<br />
Un 5 ième bataillon reverra le jour en Juillet 1809 à Gand (trois compagnie) et Bruges (une<br />
compagnie 16 e division militaire). Le dépôt est à Bruges, les conscrits viennet du Finistère. Ce<br />
bataillon sera dans la 8 e demie brigade provisoire.<br />
Un autre 33 ième sera de nouveau créé, en 1810, avec des Hollandais, dans l’Europe du nord (il<br />
sera d’ailleurs à Eylau). Le colonel de Margnerye à sa tête, sera tué plus tard à la bataille de<br />
Krasnoë lors de la campagne de Russie, le 17 novembre 1812. Le régiment sera anéanti, il ne<br />
restera que 77 hommes sur 2200. Reformé le 13 mars 1813, le régiment sera à Hamburg et<br />
Mäesrtich (40 ième division, 13 ième corps). En avril 1814 il rejoindra le 68 ième de ligne. A priori rien<br />
ne permet de penser que les hommes du 27 ième de cet ex 5 ième bataillon puissent en être.<br />
Un 34 ième régiment d’infanterie légère est formé le 1 ier janvier 1810, en Espagne Il recevra des<br />
hommes du 27 ième léger (formés en un nouveau bataillon). Le régiment finira la campagne<br />
d’Espagne, aux ordres du colonel Perot, dans la deuxième division du général Vandermassessen,<br />
et ce dans l’Armée du Nord de l’Espagne (général Caffarelli).<br />
Le 1 er janvier 1810, l’adjudant Lapomarède réformé en 1809 après Wagram (troisième<br />
chapitre) réapparaît au 4 ème bataillon du 27 ème léger dans le 34 ème régiment.<br />
56