COMPTE RENDU DU SYMPOSIUM COSMéTOTEXTILES - Interfilière
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<strong>COMPTE</strong> <strong>REN<strong>DU</strong></strong> <strong>DU</strong> <strong>SYMPOSIUM</strong> <strong>COSMéTOTEXTILES</strong><br />
vérifiée après plusieurs tests d’irritation et de sensibilisation.<br />
"Nous procédons à différents contrôles<br />
en utilisant plusieurs techniques : celle du patch test<br />
avec une application unique de 48h avec scorage<br />
des réactions après retrait du patch, et celle du test<br />
d’usage imposant un port en conditions normales<br />
pendant 4 semaines ; ces deux techniques permettent<br />
de contrôler les risques d’irritation cutanée.<br />
Nous vérifions ensuite les risques d’allergie cutanée<br />
en suivant la méthode RIPT, dite du patch à tests<br />
répétés" a-t-elle précisé. Anne Sirvent a expliqué<br />
que l’efficacité était contrôlée à l’aide de différents<br />
examens cliniques, diverses mesures biométrologiques,<br />
et en tenant compte de l’analyse des résultats<br />
exprimés dans des questionnaires d’évaluation<br />
subjective. En prenant pour exemple l’effet amincissant<br />
d’un collant cosmétotextile, elle a détaillé le<br />
long cheminement de l’étude menée avant la proclamation<br />
des résultats qui intervient après 6 semaines<br />
de port journalier. Les observations réalisées sur<br />
la diminution effective, significative ou non du périmètre<br />
des cuisses, du score des capitons, et de la<br />
fermeté cutanée, sont croisées avec l’analyse des<br />
déclarations des volontaires humains et permettent<br />
d’attester ou non de l’efficacité d’un cosmétotextile,<br />
qu’il s’agisse de prouver l’effet hydratant, apaisant et<br />
anti-irritant, désinfiltrant (jambes lourdes) ou antiodeur<br />
et antitranspirant. Pour conclure, Anne Sirvent<br />
a rappelé que la mise sur le marché d’un cosmétotextile<br />
était soumise,<br />
en France et<br />
en Europe, à une<br />
réglementation<br />
destinée à protéger<br />
le consommateur<br />
et à différencier<br />
les offres.<br />
"Les preuves à<br />
apporter sur les<br />
allégations sont<br />
finalement très<br />
proches de celles<br />
imposées aux<br />
produits cosmétiques",<br />
a-t-elle<br />
conclu.<br />
Isabelle ORQUEVAUX,<br />
Conseillère Scientifique<br />
et Réglementaire, FEBEA<br />
LA FEDERATION DE LA mAILLE & DE LA LINgERIE – 37/39, rue de Neuilly – 92110 Clichy<br />
Tél. : +33 1 49 68 33 50 – Fax : +33 1 49 68 04 78 – Web : www.la-federation.com<br />
Entrant dans le vif du sujet de la réglementation<br />
cosmétique européenne, Isabelle Orquevaux est<br />
intervenue au nom de la Fédération des Entreprises<br />
de Beauté (FEBEA). Elle a tout d’abord rappelé que<br />
les produits cosmétiques, aujourd’hui soumis à la<br />
réglementation imposée par la Directive de 1976<br />
(76/768/CEE) allaient, dès l’an prochain, devoir<br />
adopter le Règlement Cosmétique publié au Journal<br />
Officiel de l’Union européenne le 22 décembre 2009<br />
et référencé sous le Règlement CE n°1223/2009.<br />
Elle a insisté sur le calendrier très précis qui fixe<br />
l’application totale de ce nouveau règlement au<br />
11 Juillet 2013. "D’ici là, plusieurs étapes vont ou<br />
ont déjà rythmé la mise en vigueur de ce règlement"<br />
a-t-elle insisté en présentant le détail du calendrier<br />
sur 3 ans. Puis elle a abordé, point par point, ce<br />
qui allait changer et n’allait pas changer entre la<br />
Directive de 1976 et le Règlement de 2009.<br />
Ce qui ne change pas :<br />
• La définition des cosmétiques,<br />
• Le raisonnement concernant la sécurité,<br />
• La liberté de choix des ingrédients,<br />
• L’interdiction des essais sur les animaux,<br />
• Le rôle des autorités compétentes,<br />
• Et sans doute la déclaration d’établissement.<br />
Susceptibles d’être légèrement modifiées ou<br />
simplement ajustées :<br />
• Les BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication),<br />
• Les CMR (Cancérigènes, Mutagènes, Reprotoxiques),<br />
• La cosmétovigilance,<br />
• Les allégations,<br />
• Les obligations des distributeurs.<br />
"Les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) seront<br />
clarifiées avec des normes harmonisées, et le<br />
régime de gestion des risques pour les substances<br />
CMR 1A et 1B sera soumis à des conditions strictes",