Bases de la communication

COMMUNICATION
(Bases de la communication)
Bien que le monde soit réel, nous n’opérons pas directement sur cette réalité. Le cerveau reconstitue des représentations sur la base de ce que les sens lui
transmettent : représentation visuelle (vue), kinesthésique (toucher), olfactive (odorat) et auditive (ouïe). C’est pourquoi nous avons tous notre
représentation du monde, notre « carte du monde ».
Notre vision des choses est subjective car on ne retient pas toutes les informations.
Perception de la réalité
REALITE
Généralisation
Sélection
Un certain nombre de filtres peuvent changer notre perception de la réalité :
Distorsion Perception
Généralisation
Côté utile : permet l’apprentissage (ex : une fois que nous savons ouvrir une porte, nous savons toutes les ouvrir).
Côté négatif : il ne faut pas toujours généraliser (ex : si une institutrice est méchante, il ne faut pas en conclure que toutes les institutrices sont
méchantes).
Sélection
Côté utile : permet de faire le tri parmi les centaines de stimulis que nous recevons.
Côté négatif : nous ne sélectionnons parfois que ce qui confirme notre vision des choses (ex : nous soupirons quand les adolescents sont insupportables,
mais oublions qu’ils sont parfois adorables).
Distorsion
Positive quand elle nous fait rêver (ex : imaginer une maison de rêve sur un terrain vide).
Négative quand elle nous fait imaginer des choses incorrectes (ex : on pense que quelqu’un boude car il ne dit rien, or il a mal à la tête)
Carte du monde
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De même, la communication entre 2 personnes passe un certain nombre de filtres
PULSIONS
Peurs Message et envies
IMAGES
Image de lui-même idéale
Image de lui-même actuelle
Image qu’il voudrait donner
Image qu’il croit que j’ai de lui
Image qu’il a de moi
ZONE DU
SENS
Organisation
de la pensée
Niveau visible de
la communication
ZONE DU
SENS
Organisation
de la pensée
Personne A Personne B
Tous nos messages sont donc transformés, il faut accepter cela, et respecter la part de mystère de tout être humain.
IMAGES
(idem)
Autres exemples de facteurs d’altération des échanges :
L’écho (toute relation étant interactive, l’écho de mes propos chez l’autre a un retentissement sur moi),
Un débit trop rapide, trop lent (une surcharge d’information), hésitant,…
Une mauvaise disposition (trop prêt, trop loin…), un bruit d’arrière plan…
Le ressentiment, la déception Le désir de le contrôler La fatigue, le mal être physique, les soucis
L’insécurité qu’il provoque Le manque de temps L’inconfort (la chaleur, le froid…)
D’où l’intérêt du QUESTIONNEMENT et de la REFORMULATION, pour confirmer que l’on a bien compris son interlocuteur.
Reformulation = répéter en des termes différents ce que la personne vient de dire, pour qu’elle confirme que c’était sa pensée.
PULSIONS
Peurs et
envies
Ce que A pense – Ce qu’il veut dire – Ce qu’il croit dire – Ce qu’il dit – Ce que vous voulez entendre – Ce que vous entendez – Ce que vous comprenez
Différents types de questions : Ouvertes Laissent l’autre libre de répondre (+) J’aimerais savoir quand vous vous êtes rencontrés
Inductrices Suggèrent la réponse (-) Vous ne trouvez pas que vous dramatisez un peu ?
Fermées On ne peut répondre que parmi un choix - C’est vous qui l’avez demandée en mariage ?
Importunes Placent l’autre en situation d’échec. (-) Etes vous d’accord avec moi pour dire que c’est votre faute ?
Pourquoi ? Très utilisées, souvent nocives, (-) Pourquoi l’avez-vous fait ?
culpabilisantes, appellent une justification (à remplacer par des « comment ? »)
Projectives Parlent d’avantage de l’interlocuteur Faire un enfant à quarante an, vous trouvez ça bien, vous ?
Précision Demandes de précision (+) De quelle couleur est le chien dont vous parlez ?
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